REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLiC OF CAMEROON Paix-Travail-Patrie Peace-Work-Fatherland ******* ******* MINISTERE DES SPORTS ET DE MINISTRY OF SPORTS AND PHYSICAL L’EDUCATION PHYSIQUE EDUCATION ******* ******* INSTITUT NATIONAL DE LA NATIONAL INSTITUTE OF YOUTH JEUNESSE ET DES SPORTS AND SPORTS ******* ******* DIRECTION DES ETUDES, DES DIRECTORATE OF STUDIES STAGES ET DE LA RECHERCHE INTERNSHIP AND RESEARCH ******* ******* DIVISION DES SCIENCES ET DIVISION OF SCIENCES AND TECHNIQUES DES ACTIVITES TECHNICS OF PHYSICAL AND SPORTS PHYSIQUES ET SPORTIVES ACTIVITIES ******* *******

INCIDENCE DES PERTES DE BALLE SUR LA PERFORMANCE EN

Monographie rédigée en vue de l’obtention du Certificat d’Aptitude au Professorat d’Education Physique et Sportive : I ère partie(C.A.P.E.P.S.I) Présentée par ARMEL GUEGABA ADIANG

Sous la direction de : MATHIAS MPABE Professeur d’EPS Ph.D. en Mesure et Evaluation Enseignant associe à l’INJS

Année académique : 2009 / 2010 1

SOMMAIRE

Sommaire………………………………………………………………………………….…..i In Memoriam………………………………………………………………………………….ii Dédicace…………………………………………………………………………………..….iii Liste des sigles et abréviations………………………..……………………………………....iv Remerciements ………………………………………………………………………………..v Liste des tableaux……………………………………………………………………………..vi Liste des figures……………………………………………………………………………...vii Résumé………………………… ..………………………………………………………….viii INTRODUCTION GÉNÉRALE ……………………………………………………………1 PREMIÈRE PARTIE : CADRE THÉORIQUE ………………………………………..….5 Chapitre I : Problématique générale……………………………….....………………………..6 Chapitre II : Problématique spécifique……………………...………………………………..23 DEUXIÈME PARTIE : CADRE MÉTHODOLOGIQUE …………………….……...….29 Chapitre III : PROTOCOLE DE RECHERCHE……………………………….…………….30 TROISIÈME PARTIE : CADRE OPÉRATOIRE ………………….…………………….35 Chapitre IV: Présentation et interprétation des résultats……………………………………..36 Chapitre V : Suggestions………………………………………...... 49 CONCLUSION ……………………………………………………………..……………….53 BIBLIOGRAPHIE ……………………………………………………...... 53 ANNEXE …………………………………………………………………………..…………55

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IN MEMORIAM

À mon père Le nommé GUEGABA GUEHOADA qui aurait voulu être des nôtres en cette circonstance. Paix à son âme

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DÉDICACE

À ma maman Mme GUEGABA née ATSENA ADIANG

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LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS

EPS Éducation Physique et Sportive

FECABASKET Fédération Camerounaise de Basketball

FIBA Fédération Internationale de Basketball Amateur

INJS Institut National de la Jeunesse et des Sports

MVP Most Valuable Player

NBA National Basketball Association

STAPS Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives SD Sans date

Min minute

NCAA National Collégiate Athlétique Association

Vo2max Volume maximal d’oxygène

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REMERCIEMENTS

Ce travail est le fruit de maints apports tant intellectuels, matériels que financiers. Qu’il nous soit permis au moment de sa production de remercier sincèrement tous ceux sans qui nous n’aurions pu rien faire. Nous exprimons notre profonde gratitude au Dr . Daniel NGOA NGUELE , et à tout le corps enseignant et administratif de l’INJS pour avoir consentit à notre formation. Nous signifions notre sincère reconnaissance à notre directeur le Dr. Mathias MPABE qui malgré nos insuffisances a toujours été là pour nous réorienter. Nous lui disons aussi merci d’avoir accepté de guider nos premiers pas dans la recherche en mettant toute son expertise à notre disposition. Nous ne saurions oublier Mme Solange Amadou , pour sa franche collaboration à la rédaction de ce travail, sa disponibilité et ses conseils pratiques dans le domaine de la recherche. Nous remercions également ; • la famille GUEGABA GUEHOADA qui de près ou de loin, a contribué à l’élaboration de ce travail et particulièrement ma mère Mme GUEGABA née ATSENA ADIANG pour tous les sacrifices consentis ; • la famille MOUZONG qui a mis à notre disposition le matériel informatique pour la saisie ce travail et pour tout le soutien moral; • La famille BADEBOGA et en particulier Mlle ANABANA BADEBOGA Agrippine pour nous avoir permis de faire l’impression de ce document ; • Tous ceux qui nous ont aidé pour la collecte des données, notamment : Cédric MALIKI , MOUSSA Adamou, Eddy KOUNG, MOHAMMADOU Omarou , Luther MOULIOM , Serge ZILLI, Armel BASSANG’NA, Guy Last MOUZONG ; • M. AMANG pour le soutien financier et moral ; • M. John ANGWAN’D, M. Gilles BOUWE, M. Souleymane PEPOUNA , pour avoir contribué à la validation de notre grille d’observation ; • M. Pascal ANONG ADIBIME pour le soutien moral ; • Tous mes camarades de promotion avec qui nous avons enduré et surmonté les difficultés. Que chacun trouve ici l’expression de notre sincère reconnaissance.

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Identification des équipes en fonction des matches observés……………………...... 37

Tableau 2 : Nombre de pertes de balle et points marqués par équipes…………………………….38

Tableau 3 : Ratio des points marqués en fonction des pertes de balle……………………………..39

Tableau 4 : Classement des équipes en fonction des ballons perdus et des points

marqués par nombre matches joués ……………………………………………………………...40

Tableau 5 : Nombre de pertes de balle en fonction des grands groupes de pertes de balles ….…...41

Tableau 6 : Nombre de pertes de balle par comportements induits ……………………………….42

Tableau 7 : Classement des comportements induisant aux pertes de balle………………………..43

Tableau 8 : Nombre de matches gagnés ou perdus en fonction des ballons perdus ……………...44

Tableau 9 : Nombre de pertes de balle et points marqués par quart temps………………………...45

Tableau 10 : Classement du nombre de pertes de balle par quart temps…………….. ………...... 46

Tableau 11 : Classement officiel des équipes et nombre de pertes de balle par matchs joués ...... 47

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LISTE DES FIGURES

Figure 3 : Graphique à secteurs représentant les grandes catégories de pertes 41

de balle

Figure 4 : Histogramme des comportements conduisant aux pertes de balle 44

Figure 5 : Diagramme circulaire des matches gagnés en fonction des pertes de 45

balle

Figure 6 : Histogramme des fréquences des pertes de balle et des points 46 marqués par quart temps

Figure 7: Histogramme des pertes de balle par quart temps 47

Figure 8 : Courbe des pertes de balle des équipes en fonction du classement 48

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RÉSUMÉ

La présente étude a pour but de mettre en exergue l’incidence des pertes de balles sur la performance en basketball. Pour ce faire nous avons observé des matches de basketball du championnat de la Région du Centre. Nous nous sommes servis d’une fiche d’observation que nous avons élaborée et validée. De cette observation, il ressort que : • la moyenne des pertes de balle par matches et par équipes est de 28 • l’équipe qui concède le plus grand nombre de pertes de balle au cours d’une rencontre est plus susceptible de la perdre ; • les équipes perdent davantage de balles en début des mi-temps ; • d’autres paramètres statistiques, physiques, technico-tactiques, psychologiques, influencent la production de la performance en basketball. • les pertes de balle ont une incidence négative sur les points marqués ;

Au terme de cette recherche relative à l’incidence des pertes de balle sur la performance, nous avons fait des suggestions pouvant contribuer à minimiser ces ballons perdus notamment. • le perfectionnement des fondamentaux tels que la passe, le dribble, les placements et déplacements et les départs en dribble ; • l’amélioration de la dextérité ("ball handling") ; • la présentation des statistiques de pertes de balle aux joueurs afin que ceux-ci s’impliquent davantage dans l’amélioration de leurs habiletés motrices et leurs capacités physiques.

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INTRODUCTION GÉNÉRALE

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Le sport est un phénomène universel. L’Amérique, l’Europe, l' Asie , et l’Afrique sont tous marqués par l'importance du sport .Vu l’importance de ce phénomène, plusieurs auteurs ont essayé de le définir pour le circonscrire et l’opérationnaliser. C’est ainsi que le sport est défini comme une activité qui requiert un effort physique et/ou mental et qui est encadré par un certain nombre de règles et coutumes (almaFrance.org). Le sport se joue en équipe ou individuellement. La plupart du temps l’activité sportive se déroule dans un cadre compétitif. Plusieurs valeurs sont requises pour le pratiquer, on peut citer. Il s’agit des éléments suivants : la compétitivité, le dépassement de soi, la tolérance, le fair-play, l’organisation, la réflexion, la fraternité et le respect de l’autre. La pratique équilibrée d'un sport aide à se maintenir en bonne santé physique et mentale. À l'inverse, l'absence totale d'exercice physique ou le surmenage sportif sont mauvais pour la santé. La pratique d'un sport se décompose en trois types d'activités : l' entraînement sportif , la compétition et la récupération. Le sport est caractérisé par sa pluridisciplinarité, néanmoins il est possible de regrouper ces disciplines en trois grandes catégories : les sports individuels les sports de duels, et les sports collectifs. Un sport collectif est un sport qui se pratique en opposant des équipes entre elles, par opposition à un sport individuel (sport qui se joue seul ,contre un autre individu,ou en équipe . Comme disciplines sportives collectives, on peut citer: baseball, football, handball, hockey sur gazon, hockey sur glace, rugby, softball, volley-ball, basketball. Notre étude portera sur le basketball. Le basketball est un sport collectif de balle , qui se joue à la main. Il oppose deux équipes de cinq joueurs sur un terrain rectangulaire avec un panier situé à chaque bout. Le but du jeu est de faire rentrer le ballon dans le panier de l’adversaire le plus de fois possible et d’empêcher l’adversaire d’en faire autant dans son propre panier tout en respectant les lois du jeu . Pour gagner une partie, il faut qu’à la fin du temps réglementaire , une équipe comptabilise plus de points que l’autre. Depuis sa création en décembre 1891 par James Naismith, le basketball a connu plusieurs mutations sans toutefois infléchir sur l’esprit du jeu. Ces mutations sont notamment en rapport avec le règlement et règle qui évoluent au fil du temps (règle de 24 secondes impartie pour tirer ; l’introduction des quatre quarts temps, les trois points etc.) .Tous ces changements ont eu un impact sur l’entraînement du basketteur et les outils utilisés en basketball.

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Selon Crèvecœur et all (1994), on devrait développer chez le basketteur moderne des qualités physiques, techniques, tactiques et psychologiques .L’entraînement devrait donc être programmé de sorte que toutes ces qualités soient développées chez le basketteur. Il ressort les travaux de Wrzos (1984) cité par Lihan, que les actions tactiques individuelles des jeunes sont facilitées par la maîtrise d’un certain nombre d’éléments techniques individuels fondamentaux. L’entraînement est l’un des facteurs ou sinon le facteur prépondérant pour l’édification du basketteur moderne. Toutefois, l’entraînement à lui seul ne peut prétendre pallier toutes les difficultés perçues pendant un match de basketball. D’autres moyens d’accompagnement (mode de récupération) et outils d'appuis sont utilisés à cet effet. C’est ainsi que, nous avons comme outil de prélèvement des données la statistique en sport.

Les données prélevées permettent à l’entraîneur d’analyser la performance de ses joueurs pendant un match. Par effet de retro action, les données recueillies donnent un feed-back à l’entraineur qui peut éventuellement modifier sa planification ou sa stratégie. Nous allons, dans notre travail, nous intéresser aux comportements des joueurs en ce qui concerne les pertes de balle en basketball. Elles semblent être à l’origine des performances minimales de certaines équipes voire de la perte d’un match pour des équipes de même niveau. Les causes de ces pertes de balle sont multiples. Nous pouvons citer entre autre la fatigue, l’état psychologique, la non maitrise des fondamentaux d’attaque, les capacités physiques. Tous ces paramètres doivent être pris en compte pendant l’entrainement d’une équipe.

Notre étude se propose d’observer, de décrire, d’analyser et d’interpréter les pertes de balle au cours des matches de basketball du championnat régional du Centre. Le but ultime de notre recherche est de faire une étude détaillée des pertes de balle et leur incidence sur la performance pendant les matches.

Notre travail se subdivise en trois grandes parties : la première partie intitulée cadre théorique comporte deux chapitres à savoir la problématique générale et la problématique spécifique. Le premier chapitre traite de la théorie et des études antérieures ayant un lien avec notre étude. Le deuxième chapitre est consacré à la problématique spécifique de notre étude.

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Dans la deuxième partie, il sera question de la méthodologie utilisée dans notre travail. Elle comporte deux chapitres consacrés à l’élaboration du protocole de recherche et à la planification de la collecte des données. Enfin, la troisième partie intitulée le cadre opératoire, présente en deux chapitres les opérations lies à leurs analyses et les suggestions qui en découlent.

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PREMIÈRE PARTIE : CADRE THÉORIQUE

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CHAPITRE I : PROBLÉMATIQUE GÉNÉRALE

1.1 Cadre de référence

Cette étude a pour cadre de référence l'entrainement sportif et son impact sur la compétition en basketball. Pour expliciter notre cadre de référence nous présenterons l'entrainement sportif en basketball et les trois domaines taxonomiques pouvant faire l'objet de mesure dans l’évaluation des joueurs. 1.1.1 Les facteurs d’exécution en basketball

Pour Poulain et Bosc (2003), l’activité basket-ball est un affrontement collectif qui se fonde sur le duel singulier (un contre un) dans un espace interpénétré et dont le but est de battre l’adversaire en marquant plus de points que lui. Dans tous les sports la production de performance est la résultante d'un entraînement. C’est ainsi que le basketball comme tous les sports collectifs est constitué d’efforts intermittents : une alternance de sprints courts de sauts et de repos actifs ou passifs. Le basketteur moderne doit être capable de courir à des rythmes souvent variables pour parcourir des distances de longueurs différentes avec de continuels changements de direction. Il doit être physiquement capable de répéter ces efforts un grand nombre de fois sous la pression d’un ou plusieurs adversaires, dans un espace de jeu limité, avec des temps de repos courts et peu nombreux. Il faut donc que le basketteur ait une condition physique irréprochable. Pour cela il devra développer l’endurance, la vitesse, la résistance la force musculaire, la détente, la souplesse, la coordination, l’adresse, l’équilibre, la dextérité. Selon Buceta et al la formation du jeune joueur consiste en la maitrise des fondamentaux. La dualité qui existe entre l’attaque et la défense en basketball nous amène à regarder la technique sous deux aspects : • les fondamentaux dans le compartiment offensif ou les techniques offensives : les arrêts et pivot, la passe et la réception, le dribble, le tir, les placements et déplacements • les fondamentaux dans le compartiment défensif ou les techniques défensives : la position fondamentale en défense, les placements et déplacements, le rebond défensif.

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Que ce soit en attaque ou en défense, chaque joueur évolue à un poste précis. Il existe de nombreuses variations et possibilités, mais le schéma de base fonctionne avec cinq postes dits classiques.

• Le meneur (en anglais : point guard ) ou poste 1 le meneur est chargé de distribuer la balle et d'organiser le jeu en attaque. Il monte la balle depuis son propre camp et annonce les tactiques à mettre en place. En plus de bonnes capacités au dribble, il doit avoir une excellente vision du jeu pour pouvoir distribuer le ballon à ses coéquipiers. Traditionnellement, le meneur est un joueur véloce, de taille relativement petite pour les standards du basket-ball (un peu plus de 1,80 m en moyenne). Cependant, des exceptions existent, comme le joueur américain de 2,05 m Magic Johnson.

• L’arrière ( shooting guard ) ou poste 2 : au basket-ball, l’arrière a comme rôle généralement de marquer des paniers par des tirs extérieurs, mais certains sont aussi chargés de monter la balle avec le meneur. • Le petit ailier ( small forward ) ou poste 3 : c’est un joueur qui évolue près de la ligne de touche devant. C'est un compromis entre la taille et les puissances d'un intérieur ou d'un pivot, et l'agilité et la dextérité d'un meneur ou d'un arrière. Occasionnellement, il peut venir aider les intérieurs au rebond. • L’ailier fort ( power forward ) ou poste4 : joue un rôle similaire au pivot et forme avec lui le secteur intérieur. Il est généralement plus petit que le pivot et peut évoluer plus loin du panier. • Le pivot ( center ) ou poste 5 : au basket-ball, le pivot est le joueur situé le plus près du panier quand le jeu est en place. C'est l'un des cinq postes traditionnels. Le pivot est généralement le joueur le plus grand et le plus lourd (mais aussi le plus lent) de son équipe. Ce poste est appelé ainsi car, étant la plupart du temps placé très près du panier, il doit souvent pivoter après avoir reçu le ballon pour se retrouver en direction du panier. Son rôle est généralement d'utiliser sa taille et sa masse physique pour marquer des paniers à courte distance, et empêcher les joueurs de l'équipe adverse de s'approcher de son propre panier. En défense, il se positionne près de son panier et protège le secteur intérieur, avec des bonnes capacités au rebond et au contre. Dans le basket-ball moderne de haut-niveau, la plupart des pivots mesurent plus de 2 m

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certains atteignent 2,25 m comme par exemple le Chinois Yao Ming (2,26) et pèsent plus de 100 kg. Généralement les cinq joueurs de chaque équipe qui débutent un match font partie du cinq majeur. Face à l’adversité qui se présente, l’équipe peut mettre sur pied une tactique en défense comme en attaque • . L’attaque

Lorsqu'un joueur est en possession du ballon, il doit dribbler , c'est-à-dire faire constamment rebondir le ballon sur le sol avec les mains,. Si le joueur qui possède le ballon prend plus de deux appuis sans dribbler, ou s'il fait un saut complet en conservant le ballon à la retombée, il est alors sanctionné par un marcher (en anglais : traveling ), et le ballon est rendu à l'équipe adverse par une remise en jeu.( fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball )

Lorsqu'un joueur reprend son dribble après l'avoir arrêté, récupère le ballon après l'avoir lâché sans que celui-ci n'ait rien touché, il est sanctionné par une reprise de dribble (double dribble en anglais) et le ballon est rendu à l'équipe adverse. De même, un joueur qui a le ballon n'a pas le droit de soupeser le ballon au cours de son dribble, ce qui constitue un porter de ballon (carry ) et le ballon est alors rendu à l'adversaire. La main doit en effet toujours être au-dessus du ballon.

Tout joueur peut passer le ballon a un coéquipier en le lui lançant. Lorsque le destinataire marque un panier sans dribbler, on parle de passe décisive.

Afin de marquer des points, tout joueur peut lancer le ballon dans le panier adverse. Si le ballon passe complètement à travers l'arceau, le panier est validé et rapporte un , deux , ou trois points. L'équipe adverse doit alors remettre le ballon en jeu derrière la ligne de fond.

L’équipe en attaque dispose de 8 secondes pour franchir sa moitié de terrain appelée zone arrière (auparavant fixée à 10 secondes, la limite a été baissée pour favoriser le jeu offensif). Elle a en tout 24 secondes pour tenter un tir. L’horloge des 24 secondes est réinitialisée dès qu’un tir touche l'anneau ou dès qu'un joueur adverse contrôle le ballon sur le terrain ou commet une faute. En cas de contre ou si un tir est tenté et que la balle ne touche pas l'anneau, l’horloge continue.

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Un joueur en attaque ne peut rester plus de 3 secondes d'affilée dans la zone restrictive. Les 3 secondes ne sont plus comptabilisées à partir du moment où le joueur cherche à sortir de cette zone.

Lors d'une remise en jeu, l’équipe attaquante dispose de 5 secondes pour effectuer celle-ci. Un joueur qui possède le ballon et qui arrête de dribbler a 5 secondes pour s'en débarrasser (par une passe, un tir, ou en la faisant habilement toucher par un adversaire - si le joueur adverse le soumet à une pression défensive (action de défense rapprochée).

• La défense

Les défenses ne sont pas nées toutes en même temps. Voici un ordre chronologique de l'apparition des différentes défenses essentielles au basket-ball :

‹ La défense spontanée, intuitive, sauvage

Les joueurs couraient dans tous les sens et sur tout le terrain, ils essayaient de prendre le ballon à l'adversaire. Cette défense est aujourd'hui celle faite par les jeunes joueurs.

‹ La défense individuelle stricte

Première défense organisée qui entraîne le développement de la responsabilité défensive. On découvre la ligne attaquant-panier. Elle permet de mettre en difficulté une équipe de même niveau. Elle a ses limites quand l'attaquant est très fort.

‹ La défense de zone

Cette défense pose également des problèmes aux attaquants car il est difficile de pénétrer dans la raquette et les attaquants sont dans l'obligation de shooter à mi-distance. La zone de référence dans les années 1960 est la 2-1-2. C'est avec l'apparition des zones que la notion de jeu rapide (avant la mise en place de la défense) apparaît.

‹ La défense individuelle avec prise de risque limité

C'est à ce moment-là que la notion d'aide apparaît (flottement en profondeur). Les défenseurs réagissent et se placent en fonction des déplacements du porteur du ballon.

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À partir de 1960, le basket-ball prend un grand tournant. Une règle essentielle change : la règle du marcher . Avant, le basketteur pouvait faire deux pas avant son dribble et deux après son dribble. Ce changement permet au défenseur de devenir plus agressif. La défense n'est plus un moment passif du basket-ball, il devient une reconquête de la balle.

Aujourd'hui, il existe principalement deux manières de défendre pour une équipe : la défense de zone et la défense individuelle. Dans la première, chacun des cinq joueurs doit couvrir une partie spécifique de la moitié du terrain, et prendre en charge un joueur adverse lorsque celui-ci pénètre dans sa zone. Jusqu'en 2001 , ce type de défense était interdit en NBA. Dans une défense individuelle, chaque joueur prend en charge un adversaire et s'occupe de rester près de celui-ci tout au long de la partie. Il existe de nombreuses variantes mêlant ces deux tactiques défensives. Nous pouvons notamment parler de la Zone press apparue en 1964. Bien faite, cette défense est très utile pour récupérer rapidement un maximum de ballons.

Lors d'un tir, les défenseurs ont le droit de contrer la balle tant que celle-ci est en phase ascendante vers le panier. Un contre effectué en phase descendante (en anglais : goal tending ) est illicite et dans ce cas le panier est accordé.

Au basket-ball, les contacts sont généralement proscrits. En cas de choc, c'est généralement le défenseur qui est sanctionné par une faute personnelle , sauf lorsqu'il est immobile et que c'est l'attaquant qui le percute, auquel cas l'attaquant est sanctionné par un passage en force et la balle est rendue à l'autre équipe.

En cas de faute du défenseur sur dribble (contact avec le bras, obstruction), la balle est remise à l’équipe attaquante au niveau où la faute a été commise, en dehors des limites du terrain.

Quand une faute personnelle est commise sur un joueur qui tire ou s'apprête à tirer, ce joueur doit alors tirer deux lancers francs, trois s'il s'agit d'un tir à trois points, mais un seul lorsque le panier est réussi et accordé.

Lorsqu'un joueur a commis cinq fautes personnelles (six en NBA) au cours du match, il est alors remplacé et n'a plus le droit de rejouer jusqu'à la fin du match.

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À chaque quart-temps, une fois qu’une équipe totalise quatre fautes, l’équipe adverse tire alors automatiquement des lancers francs à chaque nouvelle faute adverse.

Si une équipe se trouve en zone avant (moitié de terrain adverse) avec le ballon, et que ce dernier revient en zone arrière (par une passe ou un appui dans sa propre moitié de terrain), l'arbitre siffle un retour en zone. Le ballon est rendu à l'adversaire à l'endroit le plus proche de la violation, en dehors des limites du terrain.

À l’essence, la défense en basketball était la partie passive du jeu. Avec le temps elle a pris une place aussi importante que l’attaque quelque citation ont même été produites pour montrer l’importance de la défense en basketball. On peut citer :

‹ Morisson « On marque en attaque, on gagne en défense » ‹ Bobby Knight « Mon meilleur souvenir du basket serait que l'équipe adverse ait marqué zéro point » ‹ Michael Jordan « L'attaque fait lever les foules, tandis que la défense fait gagner les titres »

Le principe en défense est de pousser l’attaquant à effectuer l’action contraire à celle désirée. Si l’action de la défense est bien menée, elle peut causer un « mauvais tir ou tir forcé »ou purement et simplement une perte de la balle de l’attaque. Les pertes de balle sont une donnée relevée en statistique dans le basketball.

1.1.2 Les trois domaines taxonomiques pouvant faire l’objet de mesure en entrainement sportif Ces trois domaines taxonomiques sont tirés de Brumelle (1980) et adaptés par Mpabe (2010)

• Le domaine psychomoteur

Le domaine psychomoteur comprend, les capacités physiques qui sont les caractéristiques fondamentales fonctionnelles et essentielles de la vigueur musculaire, de la vigueur organique ainsi que des capacités perceptivo-cinétiques. Elles regroupent

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diverses modalités d’expression métabolique, mécanique et esthétique dans le mouvement. Les capacités physiques peuvent se subdiviser en plusieurs catégories : ‹ les qualités organiques : l’endurance organique, l’endurance-vitesse

‹ les qualités musculaires : l’endurance musculaires, la résistance musculaire, la puissance musculaire, l’amplitude articulo-musculaire.

‹ les qualités perceptivo–cinétiques : la vitesse de réaction, l’agilité, l’équilibre, la coordination neuromusculaire, le schéma corporel

• le domaine cognitif

Les apprentissages cognitifs référent à la capacité du joueur à mémoriser, comprendre, expliquer, analyser, synthétiser, appliquer des règles, résoudre des problèmes, opérer des transferts, etc. Exemple: connaitre l'historique d'une discipline, appliquer le règlement (arbitrage), analyser un schéma technique, expliquer les techniques sportives, etc. • le domaine affectif

Les apprentissages socio-affectifs et notamment les attitudes peuvent également faire l'objet de l’évaluation, même si c'est un domaine où les entraineurs sont moins outillés. Il s'agit principalement de mesurer l'acquisition d'attitudes positives à partir des besoins, des intérêts des motivations des joueurs. 1.2 Revue de la littérature Le nombre de basketteurs dans le monde est estimé à 130 millions, estimation faite par Newman (1994). L’importance que revêt cette discipline sportive a poussé plusieurs auteurs à se pencher sur diverses problématiques du basket, notamment les aspects techniques, physiques, psychologiques, sociologiques managériaux etc. Dans cette partie, il sera question de recenser les écrits qui se rapportent à notre thème. Selon Crevecœur et all (1994), le basketteur moderne devrait posséder des qualités physiques, techniques, tactiques et psychologiques. Selon Bouaoune F. (2005), la compétition de haut niveau, nécessite une excellente condition physique. Celle-ci s’avère nécessaire pour évoluer aisément tout au long de la partie et, plus encore, tout au long du championnat. La préparation physique doit donc être envisagée avec beaucoup de rigueur et ce, dès le plus jeune âge, sous peine d’hypothéquer une partie des possibilités de jeunes joueurs talentueux. 21

Selon Miller (2000) une équipe fonctionne avec une direction technique, un entraineur assistant № un (1), un entraineur assistant № deux (2), un médecin, un kinésithérapeute, un masseur, et 1ou 2 statisticiens .Nous en déduisons que la statistique a une place dans le sport et le basket en particulier. Thomas (1980) définit la statistique comme un instrument ayant pour but de recueillir un ensemble de données relatives a un phénomène aléatoire. Ces données sont exploitées pour établir toute relation de causalité par l’analyse et l’interprétation .Elle est utile en sport dans ce sens qu’elle sert à : • évaluer la performance ; • comprendre le jeu ; • connaitre le potentiel des joueurs en attaque et en défense ; • connaitre les forces et les faiblisses de son équipe ainsi que de l’équipe adverse ; • faciliter la sélection dans l’équipe ; • préparer un match à venir ; • modifier l’entraînement ; • travailler individuellement ou collectivement.

Boullay J. coach de basket (1988) affirme utiliser les statistiques individuelles et collectives. Il les présente à son équipe et ils en discutent. Il fait même des diagrammes spécifiques d’évolution au tir qu’il donne à chaque joueur. Avant les matches il fait allusion aux statistiques de l’équipe adverse « utilisation du pourcentage à deux points et trois points… ». Il est évident que la statistique occupe une place dans le basketball. Plusieurs se sont penchés sur ce domaine. C’est ainsi que dans thème « mode de pensée la statistique » (www2.ac- lyon.fr/enseigne/eps/spip.php?article267).Cette article fait aussi allusion à la présence d’éléments statistiques dans la retransmission télévisée. Ainsi, lors d’une retransmission télévisée GRECE/CHINE de basket-ball, le reporter Georges Eddy a insisté sur le différentiel existant entre les deux (2) équipes concernant leurs pertes de balle. Par cette observation, le journaliste justifiait avec beaucoup de pertinence l’importance de l’écart au score. Enfin, cet article ne préconise que les apprenants (chez les jeunes de 4 e)s’impliquent dans les relèves statistiques afin que ceux-ci leur servent de feed –back. Un article a été publié par basketcoach.com 2008 dans lequel, les causes de pertes de balle chez les jeunes sont mises en évidence. En fait , Chez les jeunes, le nombre de pertes de balles en match (essentiellement sur interception et accessoirement sur violations) se situe

22 pour chaque équipe entre 25 et 35 (basketcoach.com 2008) .Ces pertes de balle importantantes favorisent les contre-attaques du fait que le ballon passe d’une équipe à l’autre. Dans ce même article il est aussi relevé que chez les jeunes dans le jeu placé, la réussite aux tirs ne dépasse pas 30%, alors que la réussite des tirs de contre-attaque dépasse légèrement 50%. Cette statistique est favorisée par le fait que les tirs ne sont pas faits dans des conditions favorables .Cette constatation les a poussé à revenir sur le processus d’apprentissage afin de rendre ces contre-attaques fiables. Pour cela des principes à respecter ont été données afin de rentabiliser ces contre-attaques. Cometti G.(SD) (www.u-bourgogne.fr/EXPERTISE.../Basket.pdf ) démontre l’impact négatif des « suicides »sur la production de la performance car les suicides favorisent le développement des fibres lentes alors que le basketteur a besoin des fibres rapides .L’énergie qui est déployée pour cet exercice est énorme et est perdue inutilement. Hervaud (1998), présente un travail fait chez des élèves de 6 e qui consiste à développer conjointement les compétences générales spécifiques de basket telles que le respect, la sociabilité, etc. En ce qui concerne les compétences spécifiques de basket elle utilise des fiches d’observation parmi lesquelles une fiche de comparaison de pertes de balle pour un même niveau1 lors de match de 6 min en début et en fin de saison. Les relèves obtenues montrent que les marchers, les mauvais dribbles, et les mauvaises passes(en arrière, et en avant)sont en diminution en fin séance .Ce relève statistique est révélateur du niveau technique (quelques aspects) progressif des enfants .Toutefois quelques insuffisances à ce travail sont relevés. Elle affirme que « cette fiche a seulement été utilisée deux fois par les élèves, de plus, beaucoup de fautes comme les marchers n’ont pas été sifflées en début de cycle, par manque de connaissance et d’apprentissage du rôle d’arbitre ». Les reléves statistiques ne sont pas toujours évidents que ça. A ce sujet Coulaine J. (SD)( www.jscbasket.free.fr/statistic.php ) ,donne quelques modèles de feuilles statistiques en basket, les significations des sigles ,et explique comment procéder pour effectuer un bon relève . Il affirme par exemple que « Un joueur perd la balle s'il la met en sortie, s'il est en situation de 3 secondes, marcher, mauvais dribble, provoque le retour en zone (par une passe en zone arrière), s'il conserve la balle au-delà de 8 secondes dans la zone défensive, ou s'il fait une mauvaise passe ou capte mal une passe. Le cas de la mauvaise passe est difficile à juger: si vous sentez que le ballon peut atteindre dans de bonne conditions le receveur et que la balle est perdue, c'est au receveur qu'il faut accorder la balle perdue, sinon, c'est au passeur.».À la fin, il parle du bilan statistique et de l’évaluation .Bien

23 que la statistique soit révélatrice de la performance des joueurs elle ne donne pas de façon exhaustive toutes les informations sur le joueur. En effet dans un article publié par NCAA filles et NCAA garçons(SD) (www.basketball-universitaire.com/?p=120 ), il est mis en exergue à la subjectivité des statistiques. L’exemple de deux est pris. Ces meneurs sont comparés par leur pourcentage de passes décisives :Acie Law de Texas Basketball club et Elijah Ingrande de Mexico Basketball Club ont respectivement 5et2.5passes décisives et comme meneur sont classés 63 eet 200 e .On ne peut pas se baser sur ces deux chiffres pour les comparer, d’autres composantes doivent encore intervenir . NCAA filles et NCAA garçons publient un article autre où ils (www.basketball- universitaire.com/?p=397 ) affirment regarder le basket avec sa passion qui sont les mathématiques et particulièrement la statistique avancée crée par Dean Smith le coach légendaire de North Carolina, puis surtout développer par Dean Olivier et maintenant utilisée et employée par les équipes de NBA. Il met en exergue l’insuffisance des statistiques visuelles. La statistique avancée est basée sur la notion de possession .Dean Smith définit la possession comme le temps entre le moment où une équipe a le ballon jusqu'au moment où l’équipe adverse le récupère. Pour montrer l’efficacité des statistiques avancées, il prend le cas de deux équipes ALCON STATE 69.5 points/match et ARIZONA 69.4 points/match. Au vue de ces chiffres, il est évident que les deux équipes sont identiques en attaque, mais lorsqu’il applique les statistiques avancées il démontre que ces deux équipes sont diamétralement opposées .On peut dire de ce qui précède que la statistique doit utiliser le meilleur outil afin que les résultats soient objectifs. Des études spécifiques ont été faites sur les éléments de la statistique notamment les pertes de balle en particulier. Bosc et Thomas (1990) affirment que le niveau plus bas les contres attaques sont facilitées par de nombreuses pertes de balle, par la quantité de tirs manqués, par le dispositif sommaire de l’équilibre défensif, et le manque de qualités physiques et athlétiques. D’après ces auteurs les pertes de balle sont une des causes des contre-attaques. Azhari (SD) (www.ameb.ma/ameb/Tableau_files/ouahidi%20az.doc) après avoir constaté les faibles scores du championnat national Ouahidi, s’est donné de faire une éclaircie sur cette anomalie .De cette étude, il ressort que trois critères expliquent cette anomalie : les pertes de balle : qui se situent entre 60et 80 les tirs à 3 points les lancers francs

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En ce qui concerne les pertes de balle, son interprétation est que les scores faibles sont des conséquences des faibles scores. ; les équipes qui ont une grande moyenne de pertes de balle ont une faible moyenne de points marqués et sont en bas de tableau de classement. Il constate alors que le nombre de pertes de balle diminue le nombre d’attaque d’où les faibles scores .Pour résoudre ce problème,il conseille aux entraineurs de prendre conscience de ces « causes principales » qu’il a mise en exergue et les résoudre pendant l’entrainement. Des études se sont intéressées aux autres catégories. Afin de trouver un dispositif de jeu pour les poussins, certains entraineurs des poussins ont fait une étude basée sur des observations des poussins concernant les ballons touchés, les ballons perdus par possession de balle, et les tirs .S’agissant des pertes de balle il ressort que. • plus le nombre de joueur augmente sur le terrain de jeu, plus les pertes de balle augmentent • la nature des pertes de balle la plus élevée en 3 contre 3 est la violation, alors que pour les 4 contre 4 et 5 contre 5 ce sont plutôt les mauvaises passes qui sont le plus élevées. Ils affirment alors que « Le poussin, vu la densité du nombre de joueurs sur le terrain « ose » moins balle en main, il cherche souvent à se débarrasser du ballon, n’ayant pas les outils pour résoudre les problèmes posés par la défense ».

1.3. Définition des concepts 1 .3.1 Les qualités physiques du basketteur • Composantes énergétiques

‹ Capacité et puissance aérobie (l’endurance)

C'est l’aptitude à résister à la fatigue. On peut distinguer différents types d’endurance : court terme, moyen terme, long terme. Ils correspondent à trois filières énergétiques : Anaérobie alactique anaérobie lactique et aérobie (oxygène). Un match de basket-ball dure plus ou moins de soixante à quatre vingt minutes (avec les arrêts de jeu) pour les seniors. La dépense énergétique est très importante. La fréquence cardiaque est souvent proche du maximum, accompagnée d’une consommation maximale d’oxygène (VO2 max.). L’endurance est donc nécessaire au basket-ball pour pouvoir tenir la durée d’un match mais également pour tenir la charge d’entraînement plus ou moins longue sur toute une année et pour faciliter la récupération.

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‹ Capacité et puissance anaérobie alactique (la vitesse)

C’est la capacité qui permet d’attendre la lus grande rapidité de réaction de mouvement et de déplacement. On peut distinguer trois sortes de vitesse: la vitesse de réaction (temps qui s’écoule entre un signal et le début de l’action motrice), la vitesse cyclique (produire le maximum de mouvements en minimum de temps lorsque les mouvements sont reproductibles), la vitesse acyclique (produire le maximum de mouvements en minimum de temps lorsque les mouvements sont uniques). L’énergie d’origine anaérobie alactique serait principalement utilisée lors de tous les efforts d’une durée très brève et d’intensité très élevée tels que les sprints courts comme les contre-attaques, les sauts, les changements de direction brusques. Le basket-ball exige une bonne puissance anaérobie alactique ce qui détermine la capacité à jouer de manière plus explosive. Tout geste au basket doit se faire vite. Cette capacité à réagir vite avec des gestes rapides et efficaces c’est l’accomplissement de l’objectif principal de la formation du joueur.

‹ Capacité et puissance anaérobie lactique (la résistance)

La résistance représente la capacité à endurer la fatigue. Pour tous les efforts dépassant vingt secondes et pouvant durer au maximum deux minutes, le muscle accumule de l’acide lactique, ce qui limite le prolongement de l’effort. L’énergie dépensée se produit en absence d’oxygène. Bien que n’étant pas exclusivement concernées pour la fourniture d’énergie, les aptitudes anaérobies lactiques n’en restent pas moins essentielles lors de certaines périodes de jeu (ex : travail défensif prolongé, pressing…). En conséquence et bien que le rapport production, consommation, métabolisation du lactate soit relativement stable en cours de match, il semble intéressant de travailler les processus anaérobies lactiques. En particulier, il peut être important de conserver lucidité et adresse à l’issue de séquences éprouvantes. Il faut donc développer la résistance tout en maintenant l’adresse.

‹ La force musculaire C’est l’aptitude à produire un effort musculaire. On peut en distinguer trois, la force maximale (capacité à déplacer la plus grande charge possible), la force vitesse (capacité à mobiliser la plus grande charge possible en minimum de temps, force dynamique), la force endurance (capacité à mobiliser la plus grande charge possible le plus longtemps possible). Au cours de la pratique de basket-ball, l’individu est exposé à recevoir des coups ou à subir des chocs dus aux réceptions des sauts, aux chutes, aux contacts avec les adversaires. Il est

26 aussi soumis à des sauts variés, des accélérations violentes, des courses rapides. Il faut donc développer les groupes musculaires dont les basketteurs ont besoin : les muscles des épaules et des bras pour les passes et les tirs, les muscles dorsaux et abdominaux pour le maintien de l’équilibre, les muscles des cuisses et des jambes pour les sauts, les changements de direction, le travail défensif. Les différentes articulations sont également à renforcer de manière à améliorer les performances mais aussi pour éviter les accidents tant musculaires qu’articulaires.

• Composante biomécanique et psychomotrice

‹ La souplesse

La souplesse est aujourd’hui définie comme la faculté maximale d’amplitude d’une ou plusieurs articulations. Il est important d’accroître les facultés d’élasticité des muscles et ainsi augmenter leur puissance. On développe l’amplitude des mouvements, on améliore la dextérité du geste et on obtient une meilleure résistance et une puissance supérieure. Le travail de la souplesse doit être réalisé dès la puberté car il permet l’amélioration des performances sportives, la prévention des accidents musculaires et articulaires et un bien être dans son corps qui peut influer sur le mental.

‹ L’équilibre

C'est la capacité à être stable face aux differentes forces auxquelles on fait face. Dans tous les fondamentaux individuels et collectifs du basketteur, peut être introduite la notion d’équilibre au sens biomécanique. Posséder de bons appuis, avoir la tête stable et placer correctement le bassin amènent souvent à la maîtrise de son corps, de ses mouvements et des gestes fondamentaux. L’équilibre physique est primordial car il permettra au joueur de posséder, la stabilité, la vision du jeu et l’adresse. L’équilibre doit être recherché et développé dès le plus jeune âge, car il permet au joueur de contrôler et de s’adapter à toutes les situations de jeu.

‹ La coordination

C'est la capacité à assemblage efficacement différents mouvements qui concourent à un même but. Elle est une des composantes fondamentales de la pratique sportive et en

27 particulier du basket. La synchronisation, la précision, la rapidité d’exécution et le timing font partie intégrante du conditionnement propre au joueur de basket. Outre la maîtrise corporelle, la coordination c’est aussi la possibilité pour un joueur, d’utiliser indifféremment la main droite et de la main gauche et d’améliorer son agilité. Si la coordination peut se développer, dès le plus jeune âge, par un travail précis et assidu, il n’en est pas moins vrai qu’elle dépend de chaque individu.

‹ L’adresse

Aptitude d’accomplir un mouvement dont la réalisation correspond à l’intention. L’adresse est l’objectif par excellence du basketteur, car quelque soit le niveau offensif et défensif, si les joueurs ne possèdent pas de réussite aux tirs, l’issue de la rencontre est pratiquement irrémédiable. Néanmoins, il faut commencer dès le plus jeune âge à travailler son geste de tir et tirer beaucoup afin d’acquérir le plus rapidement possible la technique pouvant améliorer sa réussite au tir. La réussite au tir demande également, une grande acuité visuelle, un pouvoir de concentration important et une faculté de pouvoir se relâcher facilement.

‹ La dextérité

C'est l'habileté, d’adresse, de précision et de vitesse des mouvements manuels dans l'accomplissement d'une tâche . Pour le joueur le ballon doit être un partenaire et non un adversaire. Il est donc indispensable de maîtriser celui-ci dans les actions de jeu telles que, le dribble, la passe et sa réception, le rebond ou encore le tir. Cette habileté doit être perfectionnée à chaque entraînement, pratiquement dans chaque exercice et dès le plus jeune âge, car tout comme l’adresse, elle est partie intégrante des « fondations » du basketteur.

‹ La détente

C’est l’aptitude à sauter haut le plus haut possible .En basket, posséder une bonne détente est primordiale car un basketteur fait plus de150 à 300 sauts de 10 cm par match, CREVECŒUR(1994).Les basketteurs en plus de développer la détente sont caractérisés par leur grande taille

1.3.2 La statistique en basketball

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En sport, la statistique a déjà pris une place de choix. MILLER(2000)affirme qu’une équipe a besoin de un ou deux statisticiens .Selon THOMAS(1980),les statistiques utilisées en ,économie ,sociologie ,sport et divers autres domaines ,sont un instrument ayant pour but de recueillir un ensemble de données relative a un phénomène aléatoire ou se répétant à des fréquences non déterminées pour établir toutes sortes de causalité analyser et interpréter. En basketball. Selon Coulaines J. (www.jscbasket.free.fr/statistic.php:) les relèves statistiques font allusion aux 2 points réussis,2 points tentés ,3 points réussis ,3 points tentés , lancers francs réussis, lancers francs tentés, rebonds défensifs , rebonds offensifs , Interceptions, passes décisives, balles perdues, temps de jeu, contre, nombre de fautes

• Comment prendre les statistiques Il est conseillé d'utiliser un crayon à papier avec une gomme à l'extrémité. Avant toute chose, veillez à bien noter les informations générales sur la rencontre (date et heure, équipe adverse, numéro et noms de vos joueurs...).

‹ Temps de jeu

C’est la partie la plus compliquée de la prise de statistique. Au moment du début de la rencontre, vous notez les cinq joueurs de départ dans la ligne vingt du tableau des temps de jeu. Ensuite, à chaque changement, regardez le chronomètre mural et mettez la minute du changement sur la feuille. (le tableau est prévu pour au plus 1 changement par colonne et par minute, donc si deux joueurs remplacent le joueur numéro 6 au cours de la minute là, c'est un peu compliqué, et il n'y a pas de solution...).

‹ Tir à 2 ou à 3 points

Que vous utilisiez un modèle de feuilles à terrains ou à tableaux, à deux mi-temps ou à 4 quart temps, vous notez le numéro du joueur qui a tiré (si vous avez un modèle de feuille à terrain, estimez l'endroit du tir et reportez-le sur votre feuille). Si le tir est entré, vous entourez le numéro du joueur.

‹ Lancer-francs

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Même principe que pour le tir à deux ou trois points: on note le numéro du joueur et on l'entoure s'il marque. A part qu'ici, la notation ne se fait que dans un tableau (ce qui simplifie la tâche de la prise de note).

‹ Interception et rebonds L'interception est accordée au joueur qui contrôle en premier la balle après la perte de balle de l'adversaire. Même chose pour le rebond: il n'est accordé qu'au premier joueur qui contrôle la balle au rebond. S'il ne maîtrise pas la balle, on ne lui accorde aucune statistique.

‹ Balle perdue

Un joueur perd la balle s'il la met en sortie, s'il est en situation de 3 secondes, marcher, mauvais dribble, provoque le retour en zone (par une passe en zone arrière), s'il conserve la balle au-delà de 8 secondes dans la zone défensive, ou s'il fait une mauvaise passe ou capte mal une passe. Le cas de la mauvaise passe est difficile à juger: si vous sentez que le ballon peut atteindre dans de bonnes conditions le receveur et que la balle est perdue, c'est au receveur qu'il faut accorder la balle perdue, sinon, c'est au passeur. Cas des vingt et quatre secondes. La plupart du temps c'est une erreur collective. Cependant, si vous estimez que le possesseur de ballon pouvait tirer, vous lui accorder une balle perdue.

‹ Passe décisive

Dans la théorie, une passe est dite décisive si le receveur réussi un panier de champ ou un lancer franc sur deux après faute sur tir . Cependant, il faut moduler cette règle car une passe de contre-attaque avec tir en course réussi à la clé (après plus d'un dribble) est également une passe décisive. En revanche, en jeu posé, si le receveur joue la situation de triple menace (duel avec adversaire), effectue un dribble et tire, cela ne peut constituer une passe décisive comme indiqué, la passe décisive est souvent difficile à juger.

• Bilan des statistiques

Une fois le match terminé, il vous reste à sortir le bilan:

‹ Décomptes des tirs réussis et tirs loupés (Tirs de champ, lancer franc) pour chaque joueur 30

‹ Décomptes des autres statistiques: rebonds offensifs, rebonds défensifs, interceptions, passes décisives, balles perdues, fautes, temps de jeux ‹ Calcul des pourcentages d'adresses (2/3 pts, lancer franc) ‹ Calculs des totaux pour l’équipe dans tous les secteurs ‹ Calcul de l'évaluation (voir ci-après) • Evaluation

Le calcul de l'évaluation donnée est standard et utilisée dans la plupart des championnats de France. Elle tient compte de toutes les statistiques suscitée.

.

‹ Cumul

En milieu de saison et en fin, il est intéressant d'effectuer le cumul de tous ces résultats en notifiant pour chaque joueur:

‹ Les nombres de match joués (pour la moyenne/match joués) ‹ Le cumul des minutes de chaque joueurs: pour effectuer le rendement sur 40 min ("Statistique"/nombre total de minute 40), en effet, un joueur peut ne jouer que 10' par match et avoir un bon rendement sur certains secteurs de jeu.

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CHAPITRE II : PROBLÉMATIQUE SPÉCIFIQUE

2.1But de l’étude Notre étude est une étude descriptive corrélative qui a pour but d’inventorier les comportements conduisant aux pertes de balle et de déterminer après analyse, leurs conséquences éventuelles sur la performance des équipes du Championnat Régional du Centre. 2.2 Paramètres du problème

Certains joueurs commettent davantage de pertes de balle que d’autres .Les causes de pertes de balle sont multiples, pour certains joueurs, la cause est une mauvaise vision du jeu ou des problèmes de concentration, pour d'autres, c'est le fait d'avoir très souvent le ballon ou de chercher sans cesse à faire la passe. Même certains bons joueurs perdent régulièrement la balle, justement parce qu'ils l'ont souvent. C’est ainsi que des joueurs très actifs comme Allen Iverson ou Steve Nash font partie des leaders dans la catégorie des turnovers. Un autre exemple est le multiple-MVP Karl Malone , qui est le joueur ayant perdu le plus de ballons dans toute l'histoire de la NBA .

La maîtrise des fondamentaux favorise la production d’un jeu de qualité et la formation d’élites sportives performantes. Au regard du championnat de basket-ball du 32

Cameroun, on observe un bon engagement physique, de la combativité mais aussi des maladresses, des mauvais placements et déplacements, des pertes de balle. Concernant les pertes de balle, elles sont nombreuses dans notre championnat. En effet, un relevé statistique sur ces pertes de balle pendant le tournoi FINAL SIX (qui comportait 6 équipes) du été fait. Le bilan de ce relevé, montre que les pertes de balle sont nombreuses et les résultats des matches seraient en rapport avec le nombre plus ou moins élevé de pertes de balle. C’est cette problématique qui nous a amené à nous poser la question de recherche ci-après .

2.3 Question de recherche Quelle est l’incidence des pertes de balle sur la performance d’une équipe au cours d’un match de basketball ?

2.4 Hypothèse de recherche Les équipes qui ont un grand nombre de pertes de balle font des performances en dessous de leur niveau réel. 2.5 Définition opérationnelle des variables 2.5.1 Les pertes de balles

Les pertes de balles en basketball ou turnover se produisent lorsqu'un joueur d'une équipe perd le ballon au profit de l’équipe adverse. Une perte de balle peut être causée par une interception, une faute, violation ou d’autres facteurs

a) L’interception L’interception (steal en anglais) est un terme utilisé dans le basketball pour définir l’action de prendre le ballon à l’adversaire sans interruption du jeu par l'arbitre. Nous distinguerons deux types d’interceptions : la passe interceptée et le ballon piqué.

• Passe interceptée : lors d’une passe mal assurée c’est-à-dire qui n’arrive pas chez son destinataire et profite à l’adversaire nous parlerons de passe interceptée

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• Ballon piqué : lors d’une tentative de dribble qui conduit à la perte de la balle au profit et sans interruption du jeu à l’adversaire, on parlera de ballon piqué.

b) Les fautes Une faute est une infraction aux règles impliquant un contact personnel illégal avec un adversaire et ou un comportement antisportif. Les fautes peuvent contribuer à des pertes de balle, ainsi on peut citer :

• Faute offensive : c’est un contact personnel illégal, avec ou sans ballon en poussant ou se déplaçant contre la poitrine de l’adversaire • Faute antisportive : c’est une faute personnelle du joueur qui selon le jugement de l’arbitre n’est pas une tentative légitime de jouer de jouer directement le ballon dans l’esprit et l’intention des règles • Faute technique : c’est une faute de comportement du joueur, du remplaçant sans contact, ou des encadreurs (d’entraîneur, entraîneur adjoint, statisticiens ou accompagnateur etc.) • Faute disqualifiante : c’est toute action antisportive flagrante du joueur, du remplaçant, du joueur exclu, ou des encadreurs (d’entraîneur, entraîneur adjoint ou statisticien accompagnateur etc.).

c) Les violations

Une violation est une infraction au règlement .Celles provoquant les pertes de balle sont :

• Joueur et ballon hors des limites du terrain : un joueur est hors des limites du terrain lorsqu’une partie quelconque de son corps ou le ballon qu’il contrôle ou tout objet (maillot, short…) est en contact avec les limites du terrain.

• Le marcher : lorsqu’un joueur fait plus de deux appuis avec le ballon en mains, il fait un marcher. Le ballon est alors donné à l’adversaire.

• Trois secondes : un joueur ne peut pas rester plus de trois (3) secondes consécutives dans la zone restrictive adverse alors que son équipe a le contrôle du ballon vivant dans sa zone avant et que le chronomètre de jeu est en marche. 34

• Cinq secondes : c’est lorsqu’un joueur étroitement marqué n’arrive pas à passer, tirer ou dribbler dans un délai de cinq secondes.

• Huit secondes : la zone arrière d’une équipe comprend son propre panier, la face avant du panneau et la partie du terrain de jeu délimitée par la ligne de fond derrière son panier, les lignes de touches et la ligne médiane .lorsqu’un attaquant fait plus de Huit secondes dans cette zone avec le ballon, c’est une violation et le ballon est remis à l’adversaire .

• Vingt-quatre secondes : chaque fois qu’un joueur prend le contrôle du ballon vivant sur le terrain de jeu, son équipe doit tenter un tir au panier dans le délai de vingt-quatre secondes.

• retour en zone : le ballon va dans la zone arrière d’une équipe lorsque

‹ il touche la zone arrière

‹ il touche un joueur ou un arbitre qui a une partie du corps en contact avec la zone arrière

• Reprise de dribble : un joueur ne peut pas dribbler une seconde fois après avoir terminé son premier dribble à moins qu’il ait perdu le contrôle d’un ballon vivant sur le terrain de jeu par suite : ‹ d’un tir au panier ‹ d’un ballon touché par un adversaire ‹ d’une passe ou perte accidentelle du ballon qui touche ensuite ou est touché par un autre joueur.

• Pied : lorsqu’un attaquant joue le ballon du pied il le perd au profit de l’équipe adverse. • Porter de la balle : un joueur qui a la balle n'a pas le droit de placer sa main sous le ballon au cours de son dribble .Si cette situation se présente le ballon est rendu à l’équipe l’adversaire.

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d) Autres causes de pertes de balle

• Mauvais dribble : on considère qu’un dribble est mauvais lorsque : ‹ L’attaquant dribble hors des limites du terrain ‹ L’attaquant perd le contrôle de la balle sans que le défenseur ne l’ait piqué

• Mauvais réception de balle : elle se produit lorsqu’un attaquant n’arrive pas à se saisir de la passe qui lui est adressée et que par la suite que le ballon profite à l’équipe adverse • Mauvaise sortie de balle : elle se produit lorsqu’une équipe n’arrive pas à remettre le ballon en jeu

2.5.2 La Performance

La performance sportive peut s’exprimer sous forme d’un classement, d’une distance, d’un temps ou d’un résultat, le plus souvent lors de compétition. Elle est le résultat d’un entraînement complexe. Tous les facteurs déterminants de la performance doivent être connus et intégrés dans le processus d’entraînement pour qu’elle soit maximale.

On peut regrouper les facteurs qui influencent la performance en plusieurs catégories :

• les facteurs relatifs à la technique • les facteurs relatifs à la condition physique. ‹ la force ‹ la vitesse ‹ l’endurance ‹ la souplesse • les capacités psychiques • les capacités sociales • les capacités tactiques et cognitives • les facteurs constitutionnels et médicaux En parlant de performance dans notre étude nous ferons allusion aux possibilités optimales que peuvent atteindre les équipes en fonction de leur potentiel estimé.

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2.6 Limites de l’étude Dans cette partie, il sera question de présenter ce que nous aurions fait afin de rendre notre travail plus pertinent. En effet, nous aurions voulu observer un même nombre de matches pour toutes les équipes pendant trois mois et tous les week-ends sans exception. Ceci pour avoir un suivi chronologique de ces équipes. Une collaboration de ces équipes aurait été d’une grande utilité à ce travail : les entraineurs pouvaient exploiter nos fiches d’observation comme feed-back concernant les pertes de balle de leurs différents joueurs .Le choix des matches à observer nous aurait aussi bénéfique : l’observation des équipes de niveau relativement égales mettraient en exergue l’incidence des pertes de balle sur la performance. Nous aurions aussi voulue étendre notre étude aux autres ligues de basketball comme la Ligue Régionale du Littoral ou le Championnat d’Élite « one ». Nous aurions voulu que cette étude se fasse à chaque poste de jeu afin de d’inventorier les comportements conduisant aux pertes de balle liés à ces postes de jeu. La détermination des facteurs induisant aux différentes causes de pertes de balle auraient été importante pour cette étude. Concernant la collecte des données, l’usage des techniques audio-visuelles de pointe aurait pu contribuer à obtenir des résultats plus probants.

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DEUXIÈME PARTIE : CADRE MÉTHODOLOGIQUE

Chapitre III : PROTOCOLE DE RECHERCHE

3.1 Type de recherche

Notre étude de recherche est classée parmi les recherches descriptives en sport : en effet notre étude se fera en situation in-vivo. Nous observerons les matches de basket en situation réelle de jeu. Nous nous situons donc dans le cadre du sport de compétition .Le sport de compétition est la confrontation de concurrents pratiquant une activité sportive dans le cadre de règles fixées. Cette observation des équipes s’intéresse aux éléments (causes) conduisant aux pertes de balle par les joueurs.

3.2 Population cible

La population cible qui servira dans notre étude sera composée des joueurs des équipes de basketball de la catégorie senior.

3.3 Échantillon

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Notre échantillon est composé des joueurs des équipes de basketball du Championnat Régional du Centre.

3.4 Instrument de la collecte de données

3.4.1 Élaboration de l’instrument de la collecte des données : la grille d’observation

Notre étude a nécessité une observation sur le terrain .Il nous a donc fallu élaborer une grille d’observation. La grille d’observation selon Dr MATHIAS MPABE (2010 pendant le cours de pédagogie pratique ) est un répertoire de comportements susceptibles de se produire au cours d’une activité et dont on peut observer le degré d’occurrence (apparition) par des compilations statistiques. Notre grille d’observation est constituée d’éléments ou comportements spécifiques concernant les pertes de balle que nous voulons mettre en exergue chez les joueurs. Cette fiche compile les éléments d’une seule équipe : pendant une rencontre nous avons besoin de deux fiches, une pour l’équipe A et l’autre pour l’équipe B. Nous avons élaboré cette grille ou fiche d’observation avec le logiciel Microsoft Word avec une configuration en paysage.

En tête de page, on retrouve : à gauche la date et le nom de l’équipe observée puis au centre nous avons les deux équipes qui se rencontrent et leur résultat de fin du match (points marqués et nombre de pertes de balle).

En ce qui concerne les comportements à observer, nous avons placé les causes de pertes de balle en lignes, en colonnes les dossards des joueurs et les quatre quarts temps .Tous ces éléments ont un total par joueur, par quart temps et pour le match entier. Les causes de pertes de balle ont été catégorisées en quatre grands groupes et eux même subdivisés en dix-neuf éléments ou comportements.

• Constitution de la grille en ligne

La grille d’observation est constituée de sept grands groupes de lignes.

‹ La première ligne représente les quart temps du match qui sera observé

‹ La deuxième ligne représente les dossards de joueurs en abscisse et les causes de pertes de balle en ordonnée

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‹ La troisième ligne représente le groupe des interceptions constituées respectivement et ordonnancé de haut en bas des éléments ballons piqués et passes interceptés

‹ La quatrième ligne représente le groupe de fautes constituées respectivement et ordonnancé de haut en bas des éléments fautes antisportives, fautes disqualifiantes, fautes offensives et fautes techniques.

‹ la cinquième ligne représente le groupe des violations constituées respectivement et ordonnancé de haut en bas des éléments trois secondes, cinq secondes, huit secondes, vingt- quatre secondes , joueur et ou ballon hors des limites du terrain ,pied ,marcher ,reprise de dribble, porté et retour en zone.

‹ La sixièmes ligne représente le groupe d’éléments que nous avons nommé autres .Ce groupe est quant à lui constitué d’éléments ne pouvant pas entrer dans les groupes précédents .Il est constitué respectivement et ordonnancé de haut en bas de des éléments mauvaises réceptions, mauvaises sorties de balle, mauvais dribble.

‹ la septième ligne représente le total des pertes de balle par quart temps par l’équipe ; par joueurs et par quart temps et enfin du match entier.

• Constitution de la grille en colonne

La grille est constituée de six grands groupes de colonne.

‹ Le première groupe de colonne représente en ordonnée les différents comportements des pertes de balle et en colonne les dossards et les quarts temps.

‹ le deuxième groupe de colonne est subdivisé en, douze colonnes représentant les douze dossards de l’équipe à observer ils vont respectivement de gauche vers la droite de quatre à quinze .Les constitutions de la troisième, la quatrième et la cinquième sont identiques à la deuxième.

‹ En ce qui concerne le sixième groupe colonne, c’est la celui qui possède le total des différents éléments de causes de pertes de balle et le total des pertes de balle du match entier.

3.5 Collecte des données 41

La collecte des données se fait par des observateurs qui ont une connaissance du basketball. Le matériel utilisé est la grille d’observation, un crayon, une gomme. Comme nous l’avons précisé plus haut, nous avons un observateur par équipe .Ces observateurs sont assis confortablement de façon à visualiser tout l’étendu de l’aire de jeu et les bancs des équipes. Cet exercice requiert une grande concentration et attention des observateurs. Les éléments fondamentaux pour le choix des observateurs sont les suivants :

• être capable d’identifier les différentes causes de pertes de balle ;

• avoir une bonne vision.

La notation des données s’effectue comme suit : lorsqu’ un joueur perd une balle, l’observateur identifie la grande colonne du quart temps concerné et le dossard du joueur correspondant ensuite il répertorie la perte de balle dans les grands groupes de lignes des causes pertes de balle et enfin, dans la case correspondante à tous ces croisements, il note une marque (un point).

À la fin de chaque quart temps et à la fin du match l’observateur doit faire les récapitulatifs (faire les totaux).

3.6 Validité de l’instrument de collecte de données

Le soucie de rendre cette grille d’observation valide, nous a poussé à nous appuyer sur l’expertise des personnes ressources. Il s’agit de Dr MPABE Mathias, M. ANGWOUN’D John entraineur national, M. BOUWE Gilles Expert FIBA, M. PEPOUNA Souleymane entraineur Niveau II.

3.7 Administration de la collecte des données

3.7.1 Lieu d’étude

Notre étude s’est déroulée au Cameroun dans la Région du Centre, ville de Yaoundé, et plus précisément dans le département du Mfoundi .Elle a eu pour cadre l’ Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) qui est dans le quartier Ngoa-ekelle.

Sur le plan administratif, le quartier Ngoa-ekelle dépend de l’Arrondissement de Yaoundé III Département du Mfoundi, Région du Centre. 42

La présence des terrains de basket dans cet institut a poussé la Ligue Régionale du Centre à y faire jouer son championnat .En effet, l’INJS comporte en son sein trois terrains de basketball : terrain 1, terrain 2 terrain 3 .Le dit championnat se joue sur le terrain 3.

3.7.2 Période d’étude

La collecte de nos données s’est faite du 30 janvier 2010 au 7 mars 2010.L ’observations se faisait pendant le week-end. Pendant cette période, nous avons pu observer vingt et un matches.

3.8 Difficultés rencontrées

Débutant dans la recherche, nous avons été confronté d’entrée de jeu à beaucoup de problèmes quant à la maitrise des méandres méthodologiques de cet exercice .N’eut été l’expertise des personnes ressources chargées de notre encadrement ,les difficultés à cette recherche auraient été davantage contraignantes .Malgré cet atout , nous avons rencontré quelques difficultés telles que la disponibilité pour la collecte des données ;la rareté des documents spécifiques ; les équipements non conformes de certaines équipes et les difficultés financières .

• La disponibilité

En ce qui concerne la collecte des données ,il était question qu’elle se fasse tous les week-ends .Mais du fait de notre appartenance à l’équipe de l’INJS qui participait au championnat orange élite I, toutes les deux semaines (pendant le week-end)nous étions en déplacemenent dans une région du Cameroun pour y jouer .Il nous a donc été impossible d’observer un nombre de match supérieur à ceux observés. Cette difficulté a aussi eu un impact sur notre étude dans ce sens qu’elle a prolongée notre période de collecte de donnés.

• Rareté des documents spécifiques

Les ouvrages de basketball traitant des pertes de balle en particulier sont rares sur internet, et inexistants à la bibliothèque de l’INJS. Cette rareté nous a poussés à faire une recherche plus accentuée sur internet.

• La non-conformité des équipements

43

Notre observation consistait à prendre des données en se référent au dossard des joueurs concernés .Certaines équipes n’avaient pas les dossards floqués sur leurs maillots. Pour remédier à cette insuffisance, ces équipes écrivaient le dossard avec la craie. Malheureusement lorsque les joueurs transpiraient, leur dossard s’effaçait, ce qui rendait difficile l’identification du joueur concerné par la perte de balle. Nous étions donc obligés de nous rapprocher du banc (de l’équipe concernée) afin de prendre le dossard et d’effectuer le relevé.

• Les difficultés financières

Notre observation nécessitait l’utilisation des fiches .Nous n’arrivions pas souvent à observer les matches parce que n’ayant pas pu pas faire les impressions des fiches. De même pour la présentation des certains travaux à notre directeur.

44

TROSIÈME PARTIE : CADRE OPÉRATOIRE

CHAPITRE IV : PRÉSENTATION DES RÉSULTATS

4 .1 Présentation et interprétation des résultats

Dans cette partie le travail consistera à présenter, analyser et interpréter les résultats obtenus pendant l’observation des vingt-un matchs du championnat régional du centre. L’analyse de ces données s’est faite à partir des tableaux ,figures et des outils statistiques à savoir • La modalité (xi) qui représente la caractéristique sur laquelle porte l’observation

45

• L’effectif absolu (ni) qui indique le nombre d’occurrences d’une modalité .l’effectif total (N) désigne la sommation de l’occurrence dan toute les modalités • L’effectif relatif ou fréquence (fi) exprime l’effectif des modalités sur l’effectif total et fi en pourcentage exprime cette fréquence en pourcentage

• La moyenne qui représente le niveau qui correspond à la norme évaluée comme étant caractéristique

Toutefois, nous nous sommes servis du logiciel Microsoft Excel pour élaborer les figures.

Tableau 1 : Nombre de matches observés par équipes

ÉQUIPES Matchs joués NBC 4 SNIPPER 4 FIRE HOUSE 3 ANGEL 3 BBC 3 YOUNG 3

46

KOSSENGWE 3 SEED OF FAR 3 FRIENDSHIP 3 PHISLAMA 2 ESPOIR 2 FAP 2 TEENAGER 2 GIANTS PAM'S 2 RAINBOW 2 DON BOSCO 1 TOTAL 42

Nous constatons de ce tableau que les équipes n’ont pas été observées pour un nombre de matches égaux.

Tableau 2 : Pertes de balle et points marqués par équipe

EQUIPES 1 2 3 4 TOTAL BP 17 19 29 22 87 NBC PM 67 81 46 76 270 BP 27 27 22 28 104 SNIPPER PM 50 63 57 41 211

47

BP 29 31 31 91 FIRE HOUSE PM 52 48 71 171 BP 40 30 23 93 ANGEL PM 40 40 55 135 BP 28 32 12 72 BBC PM 63 40 56 159 BP 33 25 35 93 YOUNG STAR PM 29 32 20 81 BP 30 34 24 88 KOSSENGWE PM 46 37 45 128 BP 31 33 26 90 SEED OF FAR PM 56 38 65 159 BP 30 30 30 90 FRIENDSHIP PM 60 48 34 142 BP 22 34 56 PHISLAMA PM 44 45 89 BP 32 42 74 ESPOIR PM 44 54 98 BP 39 31 70 FAP PM 45 38 83 BP 35 31 66 TEENAGER PM 32 39 71 BP 20 26 46 GIANS PAM'S PM 47 52 99 BP 26 36 62 RAINBOW PM 52 58 110 BP 23 23 DON BOSCO PM 43 43 PM : points marqués, BP : ballons perdus À travers ce tableau, nous relevons que, l’équipe ayant perdu le plus grand nombre de balle de ces vingt et un (21) matches est PHISLAMA avec une modalité de quarante-cinq(45) unités alors que BBC est celle qui a la plus petite modalité de douze unités.

Tableau 3: Ratio des pertes de balle et points marqués par équipe

ÉQUIPES BP PM PM/BP BP/NMJ NBC 87 270 3,10 21,75 SNIPPER 104 211 2,03 26 FIRE HAUSE 91 171 1,88 30,33 ANGEL 93 135 1,45 31

48

BBC 72 159 2,20 24 YOUNG STAR 93 81 0,87 31 KOSSENGWE 88 128 1,45 29,33 SEED OF FAR 90 159 1,76 30 FRIENDSHIP 90 142 1,58 30 PHISLAMA 56 89 1,59 28 ESPOIR 74 98 1,32 37 FAP 70 83 1,18 35 TEENAGER 66 71 1,07 33 GIANTS PAM'S 46 99 2,15 23 RAINBOW 62 110 1,78 31 DON BOSCO 23 43 1,87 23 TOTAL 1205 2049 1,70 28,69

BP/NMJ 37 35 33 30,33 31 31 29,33 30 30 31 26 28 21,75 24 23 23

Figure 1 : Histogramme des équipes en fonction des ballons perdus par nombre de matches joués

À travers ce tableau, la moyenne de pertes de balle par match et par équipe est sensiblement égal a vingt-sept (27) unités .L’équipe qui a la moyenne de pertes de balle la plus élevé est ESPOIR avec trente –sept (37) unités .Á l’opposé, NBC est l’équipe qui totalise la plus petite moyenne elle est sensiblement égal à vingt-deux(22) unités. En ce qui concerne le ratio entre les pertes de balle totales et les points totaux marqués est de 1,70 ce qui signifie qu’en moyenne pour 1,7 points marqués on a une pertes de balle. Le plus petit ratio est celui de YOUNG STAR il est de 0 ,87 (elle perd plus de ballons qu’elle ne marque de points) alors que NBC qui a le plus grand ratio est de 3,10.

49

Tableau 4 : Classement des équipes en fonction des ballons perdus et des points marqués par nombre de matches joués Ballon Points Xi perdus marqués ESPOIR 37 49 FAP 35 41,5 TEENAGER 33 35,5 RAINBOW 31 55 YOUNG STAR 31 27 ANGEL 31 45 FIRE HOUSE 30,33 57 FRIENDSHIP 30 47,33 SEED OF FAR 30 30 KOSSENGWÉ 29,33 42 PHISLAMA 28 44,5 SNIPPER 26 52,75 BBC 24 53 DON BOSCO 23 43 GIANTS PAM'S 23 50 NBC 21,75 67,5

Figure 2 : Courbe des équipes en fonction des ballons perdus et points marqués par nombre de matches joués( BP : ballons perdus , PM : points marqués ) Nous constatons que plus les pertes de balle sont faibles, plus les points marqués sont élevés. Il faut quand même noter quelques exceptions faites dans certains cas. Preuve que d’autres paramètres influenceraient les points marqués pendant un match de basketball.

50

Tableau 5 : Nombre de pertes de balle en fonction des grands groupes de pertes de balle

Xi Ni fi% INTERCEPTIONS 709 58,83 16,88

FAUTES 56 4,65 1,33

VIOLATIONS 307 25,48 7,31

AUTRES 133 11,04 3,17

TOTAL 1205 100 28,69

Figure 3 : Graphique à secteurs représentant les grandes catégories de pertes de balle Il découle de ce tableau que les ballons sont plus perdus par le grand groupe des interceptions avec une modalité de sept-cent-neuf (709) unités dont une moyenne sensiblement égal à dix-sept interceptions par équipes et par match . Par contre les fautes occasionnent moins de pertes de balle .De cette interprétation, nous sommes en voie de nous demander si ces équipes ont la maitrise parfaite des fondamentaux que sont : la passe et le dribble .Plus encore quelles pourraient être les causes de ses insuffisances ?

Tableau 6 : Nombre de pertes de balle par comportements induits

Xi Ni fi% Ballons piqués 333 27,63 7,92 Passes interceptées 376 31,21 8,95 Fautes antisportives 1 0,08 0,024 Fautes disqu. 0 0 0

51

Fautes techniques 3 0,25 0,07 Fautes offensives 52 4,33 1,24 3s 25 2,07 0,59 5s 5 0,41 0,12 8s 3 0,25 0,07 24s 5 0,41 0,12 JBHL 130 10,79 3,1 Pied 20 1,65 0,47 Marcher 95 7,89 2,26 Reprise de dribble 8 0,66 0,2 Porter 4 0,33 0,09 Retour en zone 12 0,99 0,28 Mauvaise réception 119 9,88 2,83 MSB 10 0,84 0,24 Mauvais dribble 4 0,33 0,09 TOTAL 1205 100 28,69

Vu de ce qui est dans ce tableau les équipes perdent les ballons plus par les passes interceptées et moins par les fautes techniques .Le constat aussi frappant est que les équipes ne perdent pas les balles par fautes disqualifiantes ce qui peut témoigner du respect de l’éthique sportive.

Tableau 7 : Classement des comportements induisant aux pertes de balle

Xi Ni Passes interceptées 376 Ballons piques 333 JBHL 130 Mauvaise réception 119 Marcher 95 Fautes offensives 52 3s 25 Pied 20 Retour en zone 12

52

Mauvaise sortie de balle 10 Reprise de dribble 8 5s 5 24s 5 Porter 4 Mauvais dribble 4 Fautes techniques 3 8s 3 Fautes antisportives 1 Fautes disqualifiantes 0 TOTAL 1205

400 376 350 333 300 250 200 130 150 119 100 95 50 52 25 20 12 0 10 8 5 5

… 4 4 3 3 1 0 3s JBHL 5s pied MSB … 24s 8s marcher mauvaises mauvaises porter ballons piqués ballons fautes fautes retour en retourzone fautes offensives fautes passes passes interceptées reprise de dribble reprise mauvais dribble mauvais fautes techniques fautes fautes antisportive fautes

Figure 4 : Histogramme des comportements conduisant aux pertes de balle Les modalités les plus élevées sont celles qui nécessitent le bon usage de leur mains .Nous pouvons en déduire que les joueurs de ces équipes n’ont pas une bonne dextérité .La violation du marcher est assez occurrent.

53

Tableau 8 : Nombre des matches gagnés ou perdus en fonction du nombre des pertes de balle Xi Ni fi% Matchs gagnés avec le plus grand nombre ballons perdus 6 28,57

Matchs gagnés avec le plus petit nombre de ballon perdus 15 71,43

TOTAL 21 100

De ce tableau nous constatons que les équipes gagnent le plus souvent lorsqu’elles ont le plus petit nombre de pertes de balle pendant le matche.

Matchs gagnés avec le plus grand nombre BP 29%

Matchs gagnés avec le plus petit nombre de BP 71%

Figure 5 : Diagramme circulaire des matches gagnés en fonction des pertes de balle Tableau 9: Nombre de pertes de balle et points, marqués par quart temps Xi BP P M f BP% f PM% PM/BP Quart temps 1 311 475 25,81 23,22 0,65 Quart temps 2 307 540 25,48 26,39 0,57 Quart temps 3 311 507 25,81 24,78 0,61 Quart temps 4 276 524 22,90 25,61 0,53 TOTAL 1205 2046 100 100 0,58 BP : ballons perdus, PM : points marqués

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Nous notons que les fréquences de pertes de balle et des points marqués par quart temps sont sensiblement égales. Les pertes de balle sont plus nombreuses aux quarts temps 1et 2 alors que l’inverse ce produit pour les points marqués. Nous pouvons déduire que les pertes de balles influencent les points marqués pendant un match de basketball .

27 26 25 Ballons perdus 24 points marqués 23 22 21 quart temps 1 quart temps 2 quart temps 3 quart temps 4

Figure 6 : Histogramme des fréquences des pertes de balles et des points marqués par quart temps

Tableau 10 : Classement du nombre de pertes de balle par quart temps Xi Ballons perdus Rang Quart temps 4 270 1 Quart temps 2 307 2 Quart temps 1 311 3 Quart temps 3 311 4

Les pertes de balles sont plus nombreuses aux quart temps 1 et 2 et ces deux quarts temps sont les quart temps de début de mi-temps. Nous en déduisons que, • Psychologiquement la concentration des joueurs ne seraient pas optimale

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• Physiquement les joueurs ne seraient pas bien échauffés

320 310 300 290 280 Ballons perdus 270 260 250 240 quart temps 4 quart temps 2 quart temps 1 quart temps 3

Figure 7 : Histogramme des pertes de balle par quart temps

Tableau 11 : Classement officiel des équipes et nombre de pertes de balle par match joué

Xi Ballons perdus Rang NBC 21,75 1 BBC 24 2 KOSSENGWE 29,33 3 ESPOIR 37 4 FIRE HOUSE 30,33 5 DON BOSCO 23 6 SEED OF FAR 30 7 FAP 35 8 YOUNG STARS 31 9 SNIPPER 26 10 FRIENDSHIP 30 11 RAINBOW 31 12 ANGEL 31 13 GIANTS 23 14 TEENAGERS 35 15 FORFAIT GÉNÉRAL PHIS LAMA

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40 35 30 25 20 15 10 5 0

BP

Figure 8 : Courbe des pertes de balle des équipes en fonction du classement officiel (BP : ballons perdus) Il ressort de cette courbe que moins une équipe concède des pertes de balle mieux elle est classée. Néanmoins quelques exceptions subsistent ce qui témoigne du fait que d’autres paramètres influenceraient le classement.

4.2 Discussion Sur vingt et un matches observés, nous avons six matches dont l’équipe vainqueur a eu le plus grand nombre de ballons perdues. A priori nous pouvons dire que l’équipe qui gagne le match est celle qui concède le plus petit nombre de pertes de balle. Les équipes qui se dérogent à ce principe, sont FIRE HOUSE et ESPOIR. Ces deux équipes rencontraient des équipes qui avaient un niveau relativement inférieur au leur, exception faite du match opposant ESPOIR à BBC .Il est donc nécessaire de relever d’autres paramètres qui pourraient expliquer le fait qu’ une équipe gagne un match avec un nombre plus élevé de pertes de balle. Concernant le nombre de points marqués, il est plus élevé si les pertes de balle sont moindres. Ceci s’illustre par NBC qui est l’équipe ayant concédé le moins de ballons perdus et dont le nombre de points marqués est le plus grand. Cette équipe occupe même la première place au classement final, preuve que les pertes de balles peuvent influencer aussi le classement.

57

CHAPITRE V : SUGGESTIONS

Sans prétendre avoir réalisé une étude exhaustive sur le sujet, nous émettons en guise de solution ou tentatives de résolution du problème étudié, quelques propositions à partir des informations obtenues le long de notre étude. Ces suggestions vont à l’endroit de la FIBA , de la FECABASKET, des dirigeants des équipes de basket de la Région du Centre et des entraineurs de la Région du Centre. • La FIBA Elle est chargée de la promotion et du développement du basketball dans le monde entier. À cet effet, elle publie après chaque compétition des statistiques générales. Ces statistiques sont importantes mais nom exhaustives. Les pertes de balle pourraient enrichir la rubrique des statistiques publiées • La FECABASKET Elle pourrait développer cette activité en développant et élaborant des outils d’évaluation. La performance quant à elle ne saurait être optimale avec les pertes de balle. La résolution de ce problème passe par : ‹ Favoriser la formation des statisticiens en basketball ; ‹ proposer à toutes les équipes une cellule statistique ,qui pourrait utiliser les outils déjà existants ou élaborer de nouveaux à l’instar de notre fiche d’observation • Les dirigeants des équipes de basketball Ils sont responsables de la gestion des équipes de basketball. Pour ce faire ils ont le devoir de mettre à la disposition des équipes des moyens pouvant faciliter la production de la performance. Dans le cadre de notre étude, il s’agit de la détermination numérique et exploitation des éléments conduisant aux pertes de balle. Les dirigeants pourraient mettre à la disposition des équipes, du matériel audio-visuel, des ordinateurs et des outils d’observation à l’instar de notre fiche d’observation. Par la suite ces éléments de pertes de balle devraient être traités et donnés à l’entraineur pour qu’il en fasse bon usage. • Entraineurs Trop souvent, en sport l’expérience est un ennemi qui pousse à employer les réponses toutes faites devenues souvent inadaptées. Hier les choses qui relevaient du hasard sont identifiées aujourd’hui (Salla Abe A. 2003). En ce qui concerne les pertes de balles en 58 basketball par l’exploitation des fiches d’observation et des autres outils d’appréciation peut permettre à l’entraineur desceller les difficultés techniques, physiques, psychologiques et de ses joueurs. Il est donc question que : ‹ les entraineurs prennent en compte les éléments statistiques des pertes de balle dans l’élaboration de leurs séances ; ‹ les entraineurs veillent à ceux que leurs joueurs soient bien échauffés avant le début des mi-temps ; ‹ pendant les séances d’entrainement, les entraineurs doivent être regardant sur les habiletés techniques telles que la passe, le dribble, les placements et déplacements, les départs en dribble (éviter la violation du marcher) et les réceptions de balle, car ce sont les principaux éléments dont la non-maitrise entraine les pertes de balle ; ‹ l’entraîneur mette à la disposition des joueurs leurs statistiques des pertes de balles afin que ceux-ci cherchent à s’améliorer.

59

CONCLUSION

60

Il était question dans notre étude d’évaluer l’incidence des pertes de balle sur la performance en basketball .Nous nous sommes servis du championnat régional du Centre pour mener cette étude. Nous avons procédé par observation pour collecter les données .Elle s’est faite pour vingt et un matches. Nous avons élaboré une fiche qui nous a servi d’instrument l’observation. Il en ressort que : • l’équipe qui a concédé le plus grand nombre de pertes de balle, est plus exposée à perdre le match ; • ces équipes ont des insuffisances concernant les habiletés techniques que sont la passe, le dribble, les départs en dribble et les placements et déplacements ; • les joueurs ont des problèmes de dextérité ; • les joueurs ont des problèmes de concentration en début des mi-temps • les pertes de balles ont une incidence négative sur les points marqués pendant le match et par conséquent sur le tableau de classement. Des observations faites, nous avons faits des suggestions à la FIBA, la FECABASKET, aux dirigeants et entraineurs sportifs des équipes du championnat régional du Centre. Plusieurs paramètres statistiques influencent (positivement ou négativement) la production de la performance des équipes en basketball. Concernant les pertes de balle leur influence est négative. Les équipes devraient donc prendre en compte cet élément statistique pour améliorer leur performance .À cette effet il est important qu’une étude des paramètres physiques, technico-tactique, psychologiques et affectifs poste par poste soit faite afin de nous édifier d’avantage sur les pertes de balle en basketball.

61

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V-Dictionnaires - Dictionnaire encarta 2010 - Dictionnaire petit Larousse - Dictionnaire Universel

63

ANNEXES

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67

68

69

RELEVÉS STATISTIQUES GÉNÉRAUX DE PERTES DE BALLE DE VINGT ET UN MATCHES DU CHAMPIONNAT RÉGIONAL DU CENTRE

70

1er BP PM 2eme BP P M 3eme BP P M 4eme BP PM TOTAL 1 /4 temps DOSSARDS 4 5 6 7 8 9 1 1 1 1 1 1 4 5 6 7 8 9 1 1 1 1 1 1 4 5 6 7 8 9 1 1 1 1 1 1 4 5 6 7 8 9 1 1 1 1 1 1 CP 0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5

Interceptions Ballons piqués Passes intercep. Fautes anti.

Fautes Fautes disq. Fautes tech. Fautes offensives 3s 5s

8s violations 24s JBHL Pied Marcher Reprise de dribble porter Retour en zone Autres Mauvaise réception MSB M D TOTAL

MATCH 1 2 3 4 5 6 7 8 9

FAP FAP BBC NBC NBC ANGEL ANGEL SNIPER SNIPER ESPOIR PHISLAMA PHISLAMA TEENAGER FIRE HOUSE FIRE DON DON BOSCO SEED OF FAR OF SEED FAR OF SEED KOSSENGWE

1er 1/4 TEMPS 5 11 12 9 8 9 6 8 6 6 8 12 6 5 8 10 5 6

2EME 1/4 TEMPS 8 4 8 13 6 11 4 8 5 12 6 7 8 6 12 11 6 9

3EME 1/4 TEMPS 6 8 9 5 10 10 4 8 7 6 6 7 3 3 5 9 9 11

4EME 1/4TEMPS 3 6 11 7 7 9 3 7 5 6 12 7 10 5 3 5 7 4

TOTAL 22 29 40 34 31 39 17 31 23 30 32 33 27 19 28 35 27 30 16 12 12 8 12 4 13 15 6 11 10 0 12 26 16 6 20 11 16 18 8 19 18 8 22 7 9 7 16 15 12 18 15 7 18 8 9 14 12 10 13 14 20 9 8 8 11 9 11 19 14 10 9 6 SCORE 3 8 8 8 13 20 12 7 20 20 7 14 15 18 18 9 13 15 TOTAL 44 52 40 45 56 46 67 38 43 46 44 38 50 81 63 32 60 40

10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21

BBC BBC NBC NBC ANGEL SNIPER ESPOIR SNIPPER RAINBOW RAINBOW TEENAGER TEENAGER FIRE HOUSE FIRE FRIENDSHIP FRIENDSHIP HOUSE FIRE FRIENDSHIP SEED OF FAR FAR OF SEED KOSSENGWE KOSSENGWE YOUNG STAR YOUNG STAR YOUNG STAR YOUNG GIANT PAM'S GIANT TOTAL GIANTS PAM'S GIANTS

12 10 8 6 8 6 6 9 6 3 8 7 8 8 3 2 5 10 9 5 10 5 9 8 311

8 8 10 4 6 8 9 6 9 7 7 7 5 5 3 6 9 11 5 9 4 2 11 4 307

12 8 13 5 7 8 9 14 7 4 8 3 10 4 3 10 5 8 7 8 10 6 9 7 311

10 6 2 11 10 8 5 5 9 6 7 6 8 5 3 7 5 6 5 6 6 9 7 7 276

42 32 33 26 31 30 29 34 31 20 30 23 31 22 12 25 24 35 26 28 30 22 36 26 1205 7 8 8 16 0 7 11 7 11 14 17 12 24 9 8 14 9 0 14 14 6 18 18 13 475 14 15 7 13 18 14 10 11 15 10 12 13 18 17 16 7 12 2 5 3 2 26 12 27 540 17 11 4 14 6 18 8 5 15 12 14 13 14 19 16 6 14 8 11 12 11 22 15 16 507 16 6 10 9 15 21 17 14 7 11 5 16 15 12 16 5 10 10 11 23 15 10 13 9 524 54 40 29 52 39 60 46 37 48 47 48 54 71 57 56 32 45 20 41 52 34 76 58 65 2046

MATCHES 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

FAP FAP BBC BBC NBC NBC ANGEL ANGEL ESPOIR ESPOIR SNIPPER SNIPPER TEENEGER PHISLAMA PHISLAMA FIRE HOUSE DON BOSCO SEED OF FAR SEED OF FAR KOSSENGWE

Ballon piqué 2 8 13 4 10 8 5 10 7 8 12 14 10 4 6 11 13 5 15 11 Interceptions Passe intercep. 6 6 14 14 7 18 2 7 9 13 10 11 12 11 9 8 7 11 13 13 Faute anti. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Faute disq. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Faute tec. 0 0 0 0 0 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 Fautes Faute offencive 0 0 2 1 0 2 0 2 1 0 1 1 1 0 0 1 1 0 2 0 3S 0 3 0 3 1 0 1 0 0 0 2 0 0 0 0 1 1 1 0 0 5S 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1 0 8S 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 2 0 0 0 0 24S 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 JBHL 6 3 4 3 2 2 3 5 4 3 1 1 0 1 1 3 0 3 4 1 pied 0 2 0 2 0 1 0 3 0 0 1 0 0 0 2 1 1 0 0 0 Marcher 8 4 2 4 5 2 2 0 0 3 2 1 1 0 0 2 0 0 2 4 Reprise de drib. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 2 0 0 Porter 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 0 0 Violations Retour en zone 0 0 1 0 1 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 Mauvaise recp. 0 1 1 2 5 4 4 4 0 2 1 4 2 3 10 4 2 4 5 2 MSB 0 1 1 0 0 0 0 0 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 Autres MD 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 22 29 40 34 31 39 17 31 23 30 32 33 27 19 28 35 27 30 42 32 Scores 44 52 40 45 56 45 67 38 43 46 44 38 50 81 63 32 63 40 54 40

11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21

BBC NBC NBC ANGEL SNIPER SNIPPER RAINBOW RAINBOW FRIENSHIP FRIENSHIP YOUNG STAR YOUNG TEENAGER FIRE HOUSE FIRE HOUSE FRIENDSHIP SEED OF FAR KOSSENGWE KOSSENGWE YOUNG STAR YOUNG STAR GIANT PAM'S GIANT

GIANTS PAM'S GIANTS TOTAL 15 4 13 6 8 15 6 1 5 6 7 3 1 9 5 7 6 7 9 1 13 10 333 12 7 7 11 5 10 7 5 11 6 9 8 7 13 4 10 6 3 12 4 10 8 376 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 3 0 1 2 3 2 2 4 7 2 0 2 0 1 1 0 2 0 3 2 2 1 0 52 0 2 1 0 1 0 2 0 2 0 1 0 0 0 0 0 1 1 0 1 0 0 25 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 5 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 3 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 5 2 2 0 0 6 1 1 3 6 7 7 3 0 1 6 5 8 6 3 6 3 4 130 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0 1 0 1 0 0 2 0 0 20 4 4 2 2 5 6 7 0 1 0 2 2 1 0 6 3 0 3 1 0 1 3 95 0 0 1 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 8 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 4 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 0 0 0 0 0 3 0 2 1 0 0 0 12 0 1 4 5 1 0 2 2 3 2 3 6 1 1 1 5 4 2 2 6 7 1 119 0 2 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 10 0 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 4 33 26 31 30 29 34 31 20 30 23 31 22 12 25 24 35 26 28 30 22 36 26 1205 29 52 39 60 46 37 48 47 48 55 71 57 56 32 45 20 52 41 34 76 58 65 2049

TABLE DE MATIÈRE

INTRODUCTION GÉNÉRALE………………………………………………………1 PREMIÈRE PARTIE : CADRE THÉORIQUE………………………..…………….5 CHAPITRE I : PROBLÉMATIQUE GÉNÉRALE……………………………………..6 1.1 Cadre de référence…………………………………………………………………….6 1.1.3 Les facteurs d’exécution en basketball……………………………………………6

1.1.4 Les trois domaines taxonomiques pouvant faire l’objet de mesure en entrainement ………………………………………………………………..…………11 1.2 Revue de la littérature………………………………………………………..…….....11 1.3. Définition des concepts………………………………………………………………16 1 .3.1 Les qualités physiques du basketteur ……………………………………………...16 1.3.2 La statistique en basketball………………………………………………………….19 CHAPITRE II : PROBLÉMATIQUE SPÉCIFIQUE………..…… …….…………….....23

2.1 But de l’étude………………………………………………………………………….23 2.2 Paramètres du problème……………………………………………………………….23

2.3 Question de recherche…………………………………………………………………23 2.4 Hypothèse de recherche ………………………………………………………………24 2.5 Définition opérationnelle des variables………………………………………………..24 2.5.1Les pertes de balles…………………………………………………………………...24

2.5.2 La Performance…………………………………………………………. .………….26 2.6 Limites de l’étude……………………………………………………………………...27 DEUXIÈME PARTIE : CADRE MÉTHODOLOGIQUE……...………………..……26

CHAPITRE III : PROTOCOLE DE RECHERCHE……………………………………….30

3.1 Type de recherche………………………………………………………………………30

3.2 Population cible ………………………………………………………………………...30

3.3 Échantillon ……………………………………………………………………………..30

3.4 Instrument de la collecte de données ……………………………………………………30

3.4.1 Élaboration de l’instrument de la collecte des données : la grille d’observation..……..30

3.5 Collecte des données……………………………………………………………………..32

3.6 Validité de l’instrument de collecte de données………………………………………….33

3.7 Administration de la collecte des données………………………………………………..33

3.7.1Lieu d’étude ………………………………………………………………………...... 33

3.7.2 Période d’étude ………………………………………………………………………...33

3.8 Difficultés rencontrées…………………………………………………………………....33

TROSIÈME PARTIE : CADRE OPÉRATOIRE……………………………………...…35 CHAPITRE IV : PRÉSENTATION DES RÉSULTATS……………………………………36 4 .1 Présentation et interprétation des résultats ……………………………………………...36 4.2 Discussion ……………………………………………………………………………….48 CHAPITRE V : SUGGESTIONS……………………………………………………...... 49 CONCLUSION……………………………………………………………………………..51 BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………...... 53 ANNEXE……………………………………………………………………………………55