1er au 13 avril 2014 à Bobigny Pour son 25e anniversaire Théâtres au cinéma devient le festival BANDE(S) à PART

Tout Chantal Akerman Nouvelles écritures cinématographiques Programme Le cinéma à l’œuvre en Seine-Saint-Denis

Le Département de la Seine-Saint-Denis est engagé en faveur du cinéma et de l’audiovisuel de création à travers Regarder autour de soi, c’est vivre libre. Le cinéma, une politique dynamique qui place la question de l’œuvre et de sa transmission comme une priorité. Cette politique prend appui sur un réseau actif de partenaires et s’articule autour de plusieurs axes : qui reproduit la vie, doit donc filmer des personnages • le soutien à la création cinématographique et audiovisuelle, qui regardent autour d’eux. • la priorité donnée à la mise en œuvre d’actions d’éducation à l’image, • la diffusion d’un cinéma de qualité dans le cadre de festivals et de rencontres cinématographiques en direction des publics de la Seine-Saint-Denis, Jean-Luc Godard • le soutien et l’animation du réseau des salles de cinéma, • la valorisation du patrimoine cinématographique en Seine-Saint-Denis, • l’accueil de tournages par l’intermédiaire d’une Commission départementale du film.

Le festival Bande(s) à part s’inscrit dans ce large dispositif de soutien et de promotion du cinéma. Notre festival fête son 25e anniversaire !

Créé en 1990 sous l’intitulé “Théâtres au cinéma”, il a été riche en découvertes, rencontres et autres émotions… La première édition, avec Peter Brook en invité cardinal, a été un énorme succès, ce qui nous a vivement encouragés. Suivirent des réalisateurs prestigieux : Manoel de Oliveira, Andrzej Wajda, Théo Angelopoulos, Margarethe Von Trotta, Patrice Chéreau, Alain Robbe-Grillet, Raoul Ruiz, Alain Tanner, , Barbet Schrœder, Philippe Garrel. Y vinrent des comédiens talentueux : Jeanne Moreau, Claudia Cardinale, Hanna Schygulla, Aurore Clément, Laurent Terzieff, Sami Frey, Omar Sharif, Michel Piccoli, Bulle Ogier, Bernadette Lafont, Anouk Aimée. EXPOSITION Des auteurs remarquables y participèrent : Harold Pinter, John Berger, Henry Bauchau, Juan Goytisolo, Michel Del Castillo, Duong Thu Huong, Hélène Cixous.

2014. Nous poursuivons notre route, tout en nous autorisant de nouvelles aventures sans pour autant renier notre passé aussi Les 25 ans du festival florissant que diversifié. C’est donc la naissance de“Bande(s) à part”, un festival frondeur ! Rencontre avec des Nous maintenons l’intégrale des films d’un(e) cinéaste, mais tourné(e) vers les Nouvelles écritures. Pour 2014, Chantal Akerman a accepté notre invitation. Une réalisatrice qui a commencé sa carrière en 1968, et qui a su, très tôt, artistes remarquables amorcer le « virage » numérique, embrassant ainsi d’autres arts, la photographie et les installations multimédias. Chantal Akerman nous accompagnera pour cette 25e édition, entourée de ses comédiens et de ses techniciens. Et nous ne dérogerons pas non plus à ce qui fait notre particularité, donc notre richesse, l’édition d’un livre retraçant tout le travail de cette créatrice, avec des textes inédits, « La mémoire ne filme pas, une filmographie commentée, ainsi que des écrits de Chantal Akerman. la mémoire photographie » Milan Kundera, L’immortalité La nouveauté, ce sont ces “nouvelles écritures cinématographiques” qui s’articuleront autour de trois axes : un focus belge, des découvertes françaises et un hors-champ international. De jeunes réalisateurs qui ont décidé de s’affranchir d’une écriture classique, proposeront des récits moins linéaires, plus surprenants, introduisant des apartés, des incursions poétiques, des audaces narratives, mêlant tout autant la fiction que le documentaire. Grâce à des outils technologiques plus performants et donc moins contraignants, à l’aide de caméras numériques, de téléphones Exposition de photographies de Sylvie Biscioni portables, ces créateurs osent une nouvelle écriture et créent de nouvelles formes cinématographiques. Avant-premières, films inédits ou rares, rencontres permettront ainsi au public de découvrir ces formes artistiques émergentes et d’échanger avec les réalisateurs.

Un programme spécifique, différents ateliers de pratiques artistiques, des journées de découvertes pour les collèges et lycées permettront au jeune public de participer activement au festival.

C’est donc avec fierté et émotion que nous vous proposons cette 25e édition, qui ne pouvait se tenir sans le soutien essentiel et indéfectible de la Ville de Bobigny, et ceux indispensables de la Communauté d’agglomération Est Ensemble, de la Région 1990 : Création du festival. Dès lors et au fil des ans, l’audace d’une programmation étayée et suppléée par un ouvrage raisonné aura et de la DRAC Île-de-France. Sans oublier le Conseil général de la Seine-Saint-Denis qui accompagne la manifestation depuis sa permis une réelle reconnaissance du festival “Théâtres au cinéma”. La venue à Bobigny, au Magic Cinéma, de prestigieux cinéastes, de création. Nous tenons aussi à saluer le Centre Wallonie-Bruxelles de Paris qui donne, cette année, un coup de pouce tout particulier. comédiens talentueux et d’écrivains remarquables y est certainement pour beaucoup. Des images puisées dans nos archives retracent ce fabuleux parcours. Les années et les rencontres s’interpénètrent et se confondent dans ces images qui se font écho les unes aux autres et Enfin tous nos remerciements à notre public si fidèle et enthousiaste qui nous donne la force de poursuivre nos actions, sont les témoins silencieux de moments d’émotions. Un beau travail photographique de Sylvie Biscioni qui rend hommage au festival qui s’apparentent parfois à une véritable épreuve de sauts d’obstacles. Ce qui n’est pas fait pour décourager, loin de là, les aventuriers et à ces artistes remarquables et un moment de pur bonheur et de partage, pour fêter ce vingt cinquième anniversaire. . du cinéma que nous sommes et leurs fidèles accompagnateurs. Dominique Bax, directrice du festival Dominique Bax, directrice du Magic Cinéma et du festival Bande(s) à part

Bande(s) à part 2 - 3 Invités et Partenaires DEMAIN ON Déménage GOOD BYE DRAGON INN Soirée d’ouverture Soirée de clôture Tout Chantal Akerman Arthur Harari • PEINE PERDUE Invitée d’honneur Ciné-Concert création Leslie Lagier • NOUS SOMMES REVENUS DANS Chantal Akerman et les comédiennes Aurore Clément et L’ALLÉE DES MARRONNIERS Natacha Régnier • DEMAIN ON DÉMÉNAGE Chantal Akerman Goodbye Dragon Inn Virgil Vernier • ANDORRE de Tsaï Ming-liang Chantal Akerman, Claire Atherton, monteuse et Mardi 1er avril à 20h Jean-Sébastien Chauvin, critique • Leçon de cinéma par Gaspar Claus et Eat Gas Chantal Akerman et les comédiennes Myriam Boyer et Sélection internationale Le court | avant-première Dimanche 13 avril à 17h30 Fanny Cottençon • GOLDEN EIGHTIES Jodie Mack • LET YOUR LIGHT SHINE ÉTÉ 91 Chantal Akerman et le comédien Stanislas Merhar Le film Nadim Tabet et Karine Wehbé • ÉTÉ 91 France-Liban| 2013 | 20 min | Réal. Nadim Tabet et Karine • LA FOLIE ALMAYER Wehbé | Production DKB Productions GOODBYE DRAGON INN Une jeune femme et un jeune homme donnent chacun leur Taïwan |2003 | 1h24 | Réal., scénario Tsaï Ming-liang version de l’histoire qu’ils ont vécue ensemble durant l’été 91 au Focus belge Carte blanche à Khiasma Image Pen-Jung Liao | Son Du Tuu-Chih | Montage Liban alors que défilent les images des endroits où elle s’est Sheng-Chang Chen | Avec Lee Kang-sheng, Chen Shiang- déroulée. Yaël André • QUAND JE SERAI DICTATEUR Ismaïl Bahri • éCLIPSES chyi, Yang Kuei-Mei, Chen Chao-jung, Miao Tien, Shih Ce film a bénéficié de l’Aide au film court, le dispositif de soutien Chun, Kiyonobu Mitamura | Distribution Diaphana Antonin de Bemels • Vidéochorégraphies Alex Pou et les comédiens Sharif Andoura et Jean-Baptiste à la création, à la production et à la diffusion du Département de Une évocation poignante et visuellement superbe des dernières Verquin • HISTOIRE DE L’OMBRE (HISTOIRE DE la Seine-Saint-Denis Maxime Coton • ENFANTS DES PIERRES heures d’un cinéma où l’on projette une ultime fois le classique FRANCE) En présence de Nadim Tabet et Karine Wehbé Dragon Inn. Une pure merveille d’esthétisme et d’émotions, Emmanuel Marre • CHAUMIÈRE Le long dernière séance avant que la salle de cinéma ne ferme ses éric Pauwels • LETTRE D’UN CINÉASTE À SA FILLE portes à tout jamais. L’ouvreuse infirme et le projectionniste n’ont Partenaires jamais eu l’occasion de se rencontrer bien qu’ils travaillent dans Effi Weiss et Amir Borenstein • DEUX FOIS LE MÊME DEMAIN ON DÉMÉNAGE le même cinéma. Puisque cette nuit est leur dernière chance de FLEUVE ACRIF France-Belgique | 2004 | 1h50 | Réal. Chantal Akerman se connaître, la jeune femme part à sa recherche. Aide au film court en Seine-Saint-Denis Avec Sylvie Testud, Aurore Clément, Natacha Régnier, « De bout en bout, le film déroule le fil fragile, usé mais toujours a la librairie, Bobigny Jean-Pierre Marielle, Lucas Belvaux, Dominique beau, de l’éblouissement et de la mélancolie : il confirme le Découvertes françaises Braquage Reymond, Elsa Zylberstein | Distribution Le Petit Bureau réalisateur comme l’un des plus grands stylistes du cinéma Centre de l’audiovisuel, Bruxelles « Le film est une mécanique fragile, fofolle, singulière, une petite contemporain. » Antoine Thirion, Cahiers du cinéma Centre Simone de Beauvoir musique à la Kurt Weill dans laquelle on perçoit aussi de lointains Judith Abensour et Thomas Bauer • PARADES Centre Wallonie-Bruxelles, Paris échos de Lubitsch ou des frères Marx, un parfum discret mais La musique éric Baudelaire • THE UGLY ONE Cinémas 93 tenace d’humour juif ancestral hanté par la catastrophe. Le piano Né en 1983, Gaspar Claus, fils du célèbre guitariste flamenco volant du début, c’était celui de Catherine. Catherine vient Gilles Deroo et Marianne Pistone, réalisateurs et Cinémas Indépendants Parisiens Pedro Soler, commence des études de violoncelle dès l’âge de Ciné 104, Pantin d’emménager chez Charlotte dans un duplex qui est un vrai David Merabet • MOUTON cinq ans. Il suit une formation ultra classique mais adore les Cinéma du réel boxon sympa, un petit labyrinthe bohème ou rien n’est rangé » expériences musicales atypiques et préfère s’aventurer sur des Marine Feuillade et Pauline Lecomte • LES VALEUREUX Le Méliès, Montreuil (…). Cette mécanique burlesque et musicale permet à Chantal chemins de traverse dans la musique pop (Ramona Cordova, Espace Khiasma, Les Lilas Akerman d’évoquer avec légèreté des sujets graves comme le Lou-Lélia Demerliac, Jacques Bonnaffé Jean-Pierre Kalfon Damo Suzuki, Cali…), électro (Joakim de Tigersushi…), ou IUT de Bobigny / Paris 13 célibat (le rester ou pas ?), le couple (le vouloir ou pas ?), et sous réserve Sylvie Testud, Douglas Gordon, comédiens et expérimentale. Il collabore également avec des danseurs (Nina Les Laboratoires d’Aubervilliers la maternité (en avoir ou pas ?), la création (y arriver ou pas ?)… Dipla, Moeno Wakamatsu), des comédiens (Anne Alvaro, Serge Jean-Pol Fargeau, scénariste • JE M’APPELLE HMMM... Université de Paris 8, Saint-Denis S.Kaganski, Les Inrocks, 1er janvier 2004 Pey). Gaspar Claus est un interprète hors du commun qui Jean-Marc Fitoussi • DE LA MUSIQUE OU En présence de Chantal Akerman, Aurore Clément entretient des rapports fusionnels avec son violoncelle qu’il frôle DE LA JOTA DE ROSSET et Natacha Régnier ou pétrit, caresse ou maltraite selon ses inspirations musicales : « Je n’ai pas l’impression d’appartenir à une tradition précise mais plutôt de participer d’un véritable décloisonnement des genres. ». Il sera accompagné par Eat Gas, guitariste de Lowmilk et bassiste de Hey Hey My My.

Bande(s) à part 4 - 5 Les Rencontres

Mardi 1er avril • Soirée d’ouverture Mardi 8 avril • Nouvelles écritures | Avant-première 20h DEMAIN ON DÉMÉNAGE 20h30 MOUTON En présence des réalisateurs Gilles Deroo, Marianne Pistone et de David Merabet En présence de la réalisatrice Chantal Akerman et des comédiennes Aurore Clément et Natacha Régnier Précédé du court métrage CENTRE DU CIEL de Théo Hernandez et Jules Lagrange Précédé du court métrage ÉTÉ 91 En présence des cinéastes Nadim Tabet et Karine Wehbé Mercredi 9 avril 18h45 QUAND JE SERAI DICTATEUR En présence de la réalisatrice Yaël André 21h CHAUMIÈRE En présence du réalisateur Emmanuel Marre Mercredi 2 avril Précédé du court métrage LA SOUPE AMÉRICAINE de Jordi Colomer 19h ENFANTS DES PIERRES En présence du réalisateur Maxime Coton 20h30 DEUX FOIS LE MÊME FLEUVE En présence des réalisateurs Effi Weiss et Amir Borenstein Jeudi 10 avril • Carte blanche à Khiasma 18h30 éCLIPSES Production Khiasma en présence du réalisateur Ismaïl Bahri Jeudi 3 avril 20h30 Avant-première HISTOIRE DE L’OMBRE (HISTOIRE DE FRANCE) 19h PROGRAMME JODIE MACK • LET YOUR LIGHT SHINE En présence de la réalisatrice Jodie Mack En présence du réalisateur Alex Pou et des comédiens Sharif Andoura et Jean-Baptiste Verquin 20h AU CINÉ 104 à PANTIN • JE, TU, IL, ELLE En présence de la réalisatrice Chantal Akerman 21h Portrait d’une jeune fille… de Chantal Akerman Précédé du court métrage SAUTE MA VILLE de Chantal Akerman Vendredi 4 avril débat Jouer à être une femme chez Chantal Akerman ? En présence de Nicole Fernandez Ferrer, déléguée générale du Centre Audiovisuel Simone De Beauvoir 20h Avant-première JE M’APPELLE HMMM... d’Agnès Troublé [dite Agnès B.] En présence des comédiens Lou-Lélia Demerliac, Jacques Bonnaffé, Jean-Pierre Kalfon et sous réserve, de Douglas Gordon, Sylvie Testud et Jean-Pol Fargeau, scénariste Vendredi 11 avril Précédé du court métrage NOUS SOMMES REVENUS DANS L’ALLÉE DES MARRONNIERS 19h VIdéochorégraphies En présence du réalisateur Antonin de Bemels En présence de la réalisatrice Leslie Lagier 20h AU CINÉMA LE Méliès à Montreuil • de la musique ou de la jota de rosset En présence du réalisateur Jean-Charles Fitoussi Samedi 5 avril • Soirée Chantal Akerman, invitée d’honneur 18h LEÇON DE CINÉMA À DEUX VOIX avec Chantal Akerman et Claire Atherton, monteuse. Samedi 12 avril • Journée Nouvelles écritures Rencontre animée par Jean-Sébastien Chauvin 16h30 PERFORMANCE, LECTURE, PROJECTION AUTOUR DES NOUVELLES ÉCRITURES 20h30 GOLDEN EIGHTIES En présence de la réalisatrice Chantal Akerman, des comédiennes Myriam Boyer, 18h-19h30 Apéro Mash Up Fanny Cottençon et d’Anne Lenoir, Directrice du Centre Wallonie-Bruxelles Précédé du court métrage J’ai faim, j’ai froid de Chantal Akerman Dimanche 6 avril Dimanche 13 avril • Soirée de clôture • Fête des 25 ans 15h Lecture de Ma mère RIT de et par Chantal Akerman (2013, éd. Mercure de France) 17h30 CINÉ-CONCERT • CRÉATION GOODBYE DRAGON INN de Tsaï Ming-liang 17h30 LA FOLIE ALMAYER En présence de la réalisatrice Chantal Akerman et du comédien Stanislas Merhar Accompagné par Gaspar Claus, violoncelle et Eat Gas, guitare électrique Lundi 7 avril 18h45 The Ugly One En présence du réalisateur éric Baudelaire 21h PARADES En présence des cinéastes Judith Abensour et Thomas Bauer

Les Rencontres 6 - 7 cherchait à Paris une place de jeune fille au pair, habitait chez Samy Szlingerbaum, un ami de Chantal Akerman, lui-même cinéaste. Elle parlait toute la journée dans un anglais enfantin… Les deux cinéastes, fascinés et exaspérés, enregistrent cette logorrhée. Il n’y a ni narration, ni SAUTE MA VILLE LA CHAMBRE construction au sens classique du terme, simplement un fragment de vie porté par SAUTE MA VILLE social du terme. Elles sont donc placées un personnage qui dévoile inconsciem- Belgique | 1968 | 13 min | en marge de la société. Elles nous sont ment sa fragilité. Le titre fait, lui aussi, noir & blanc | sans paroles | 35 mm montrées telles qu’elles sont. froidement référence à la date du Scénario Récit pour Claire | Sans enjolivement. Sans discours. tournage, un 15 août. Tout Chantal Akerman Avec Chantal Akerman Sans démagogie. Sans humanisme. J. Aubenas, Hommage à Chantal Un pamphlet burlesque aux airs de mai C’est d’autant plus insoutenable. Ces Akerman, 1995 News From Home, milieu des années 70. C’est là contre les tâches ménagères. Défaire la écartés n’ont pas le droit à la parole et AKERMAN : cuisine, salir les murs, se badigeonner les l’écran nous restitue cette vérité : leur que tout commence. Pour moi du moins. La première, elle traite mollets de cirage, tout en chantonnant, silence. Le silence. pour un final détonnant. G. Courant, Cinéma différent, n° 5/6, le plan comme unité d’une matière cinématographique ; comme « On est assez stupéfait, aujourd’hui, septembre 1976. élément d’un agencement. À partir de cette table rase, c’est tout de reconnaître la matrice de son œuvre dans son premier film, un court métrage LA CHAMBRE le cinéma qu’elle réinvente. Reviendront peu à peu l’acteur de treize minutes, qu’elle réalisa à sa Belgique | 1972 | 11 min | couleur | sortie de l’école du cinéma de Bruxelles, muet | cin.num. (Delphine Seyrig dans Jeanne Dielman), le genre (la comédie JE, TU, IL, ELLE l’INSAS. Saute ma ville se donne en effet Avec Chantal Akerman musicale avec Golden Eighties), l’adaptation (La Captive, dans sa brièveté comme un répertoire des Aujourd’hui le film se lit moins comme gammes sur lesquelles elle allait jouer un hommage à Michael Snow que comme JE, TU, IL, ELLE d’après Proust). Mais régulièrement, Chantal nous donne à ré- en virtuose, du minutieux inventaire du une métaphore sur le pouvoir sensuel de Belgique-France | 1975 | 1h30 | fléchir et revient à son point de non-retour fondateur :D’Est, quotidien de Jeanne Dielman, 23, quai ce qui est caché. Les gestes de Chantal, noir & blanc | 35 mm du Commerce, 1080 Bruxelles au qui est dans le lit sous les couvertures, Avec Chantal Akerman, Sud, De l’autre côté, autant de films-installations telluriques burlesque de L’homme à la valise. sont captés sans être révélés complète- Niels Arestrup, Claire Wauthion Le burlesque, comme toujours cruel, ment. Chantal est devenue actrice. Le film Si donc Chantal Akerman convoque un qui continuent d’affirmer l’urgence d’un cinéma absolument dif- de Saute ma ville, c’est elle qui l’assume existe en tant que film à cause du pouvoir public à la voir se lever, se coucher, férent. « Être moderne, c’est savoir ce qui n’est plus possible », totalement, à la fois réalisatrice et de suggestion de l’actrice aux gestes déplacer des meubles, écrire une lettre à interprète unique de son film. » ambigus. Le film est lumineux de on ne sait qui qu’elle n’enverra jamais, disait Barthes. Chantal Akerman sait. E. Breton, Bref n° 61, mai 2004 simplicité. Le mécanisme du mouvement manger du sucre, branler un routier, vitesse constante n’est pas synchronisé l’écouter parler, coucher avec une autre Vincent Dieutre, in “abécédaire pour un tiers-cinéma”, La Lettre du cinéma, n° 21, 2003 HÔTEL MONTEREY avec les gestes. Cette impression de fille, etc., et que son entreprise se voit Belgique | 1972 | 1h03 | couleur | hasard voyeur contribue au pouvoir couronnée de succès au point que le muet | cin.num. hypnotique et à l’évocation sensuelle de spectateur, loin d’en ressentir de l’ennui Scénario Chantal Akerman ces gestes. On découvrira plus tard dans ou la plus petite gratification voyeuriste, Prix de la recherche Cinéma de demain, Jeanne Dielman le même lien entre la en éprouve une insistante tension, c’est Festival de Toulon 1973 systématique d’un concept de la caméra qu’il doit s’agir dans ce film d’autre chose Hôtel Monterey est l’histoire à peine et du regard et l’attention portée aux que de se lever, se coucher, manger du voilée d’un trajet Europe-Amérique. gestes d’une vie. sucre, etc. L’embêtant étant que Chantal À New York, règne une liberté créatrice Babette Mangolte in Autoportrait Akerman y parvienne, quand tant d’autres que l’on ne trouve pas en Europe. Et c’est en cinéaste, éd. Cahiers du cinéma, films, “expérimentaux” ou non, fondés sur cette liberté qui éclate dans Hôtel Centre Pompidou, Paris, 2004 des partis pris aussi strictement tenus, Monterey. C’est également un film sur aussi fermement agencés que Je, tu, il, une certaine Amérique. Une Amérique LE 15/08 elle, aussi finement construits, et silencieuse. Une Amérique qui se tait. Belgique | 1973 | 42 min | noir & blanc | justiciables de découpages sémiologiques C’est là que le film rejoint le politique. cin.num. | VO anglais savants, y échouent. Cet autre chose que Toutes ces personnes qui vivent dans cet Réal., scénario Chantal Akerman de casser des noix ou de manger du hôtel (retraités soutenus par l’assistance et Samy Szlingerbaum sucre, c’est peut-être ce que Chantal publique, zonards, délinquants) Avec Chris Myllykoski Akerman appelle “volupté”. n’attendent plus rien d’autre que la mort Ce film se situe à la frontière du J. Narboni, Cahiers du cinéma n° 276, et le néant. Elles n’ont pas d’alternative documentaire, de la fiction et de mai 1977 car elles ont perdu toute tradition de l’expérimental. Au moment où le film a été luttes. Elles ne sont pas actives au sens tourné, une jeune Finlandaise, Chris, qui

Tout Chantal Akerman 8-9 TOUTE UNE NUIT Belgique-France | 1982 | 1h30 | couleur | 35 mm Avec Angelo Abazoglou, Frank Aendenboom, Natalia Akerman, Véronique Alain, Paul Allio, Jacques Bauduin News from Home Dans la touffeur d’une nuit d’été, à travers les rues de Bruxelles, dans les cafés, les chambres, les cages d’escalier, des JEANNE DIELMAN, couples se croisent, se séparent, se 23, QUAI DU retrouvent, s’étreignent, se fuient en un ballet indécis, à la fois exaspéré et fragile. COMMERCE, électrisés ou écrasés par la chaleur, 1080 BRUXELLES les corps s’animent ou s’abandonnent, Belgique-France | 1975 | 3h20 | hésitant entre l’urgence du désir et la Jeanne DIELMAN LES RENDEZ-VOUS D’ANNA couleur | 35 mm torpeur. Jusqu’au petit matin, la ville livre Avec Delphine Seyrig, Jan Decorte, ces fragments de scènes amoureuses : Henri Stork, Jacques Doniol-Valcroze rencontres, retrouvailles et ruptures. Quinzaine des réalisateurs, « Akerman montre le linge (elle a aussi Cannes 1975 une famille – juive – et une mère – qui Mardi 22 avril 1975. On me demande joue même dans le film), montre la lessive de faire une déclaration d’intention qui (son talent de cinéaste) mais c’est l’œil ne soit pas le récit du film. Je me dis alors du spectateur qu’elle veut laver. C’est le que je n’avais pas d’autre intention que spectateur qu’elle veut empêcher de de raconter ce qui s’est passé pour Jeanne DIELMAN News from Home TOUTE UNE NUIT LES RENDEZ-VOUS D’ANNA dormir, en lui suggérant que “toute une Jeanne Dielman du mardi 17h au jeudi nuit”, c’est assez long pour qu’un corps y 18h de la même semaine. Belgique par sa mère, cordon ombilical LES RENDEZ-VOUS au vu et au su de tout le monde, sans HÔTEL DES ACACIAS passe par tous les états, y compris les pas C. Akerman, catalogue de la Quinzaine des la rattachant encore à son roman familial. D’ANNA même que nous nous en rendions Belgique | 1982 | 40 min | couleur | vidéo possibles du désir et les peu probables de réalisateurs, Cannes 1975 Au seuil l’une de l’autre, la parole et France-Belgique-Allemagne | 1978 | 2h07 | compte, de nous en foutre plein la gueule. Réalisation collective des élèves de l’INSAS la posture amoureuse. Le sien compris. » « Le sang neuf du cinéma coule dans l’image finissent par se confondre quand couleur | 35 mm Et qu’on ne vienne pas nous raconter des Sous la direction de Chantal Akerman S. Daney, Libération, 29 octobre 1982 ces images statiques où s’installe une la ville cède le plan au ciel et à l’eau. Assistants à la réalisation Romain Goupil, bêtises ! » L. Skorecki, Cahiers du cinéma En 1982, le directeur de l’INSAS (l’école tension indicible. Honte à ceux qui se De l’autre côté de la mer, la mère. Marilyn Watelet n°295, déc 1970 de cinéma de Bruxelles) propose à L’HOMME plaignent de l’inexistence d’un nouveau « La force du travail de Chantal Chantal Akerman de diriger un atelier de Avec Aurore Clément, Helmut Griem, à LA VALISE cinéma car, s’ils n’ont pas vu Jeanne Akerman, ce qui le rend inattaquable, Magali Noël, Lea Massari, AUJOURD’HUI, réalisation. La cinéaste fait travailler les France | 1983 | 1h01 | couleur | vidéo Dielman, ils ne savent pas alors que c’est justement de ne reposer sur aucune élèves sur un scénario écrit avec Michèle Hans Zischler, Jean-Pierre Cassel DIS-MOI Série Télévision de chambre ce film est d’une modernité à couper le idée-force, aucune trouvaille générique. Jeune cinéaste, Anna voyage entre France | 1982 | 45 min | couleur | vidéo Blondeel qui préfigure celui deGolden Avec Chantal Akerman, Jeffrey Kime souffle et, l’un peut-être ne va-t-il pas L’arbitraire ostensible qui dirige le choix Bruxelles, l’Allemagne et Paris pour Avec Chantal Akerman Eighties. Deux jeunes femmes Une femme revient dans son appartement sans l’autre, un hommage à l’intelligence des images, leurs cadrages et leurs montrer ses films. à chaque étape d’un Dis-moi, ou plutôt Dites-moi, tant descendent dans un hôtel. Le propriétaire, après deux mois d’absence. Elle y trouve et à l’esprit féminins. Et si certains ont durées, en garantit en quelque sorte trajet qui semble sans but, elle rencontre Chantal Akerman semble prendre à la un cœur à prendre, est prêt à s’enflam- un ami “indirect” installé comme chez lui ressenti cette œuvre comme une le fondement, et leur fait accomplir, avec plusieurs figures ayant la solitude pour lettre l’intitulé de la série télévisée mer pour la première venue. Entre eux et qui semble peu disposé à quitter cet provocation, c’est parce que Jeanne la simplicité infernale du ruban de seul dénominateur commun : Heinrich, proposée par Jean Frapat, “Grand- vont s’interposer les employés et les appartement qu’il a complètement investi. Dielman s’applique à détruire certains Moebius, d’incessants et impossibles amant impuissant d’un soir et instituteur mères”, au pluriel : il ne s’agira pas d’aller clients de l’hôtel, tous plongés dans des « En 1981, l’INA commande à plusieurs mécanismes ancrés dans nos habitudes voyages. Ainsi, de l’étonnant processus portant sur lui tout le poids de filmer sa grand-mère pour parler de ses histoires d’amour. Un bal clôture l’histoire, cinéastes un moyen métrage de fiction mentales. Ce film est un défi à l’encontre de déplacement subi par les appels l’Allemagne, son amie Ida, un inconnu affaires familiales, pour se dire dont la morale est déjà très proche de avec pour seule contrainte celle du lieu de tout un cinéma reposant sur des maternels, cristallisés en repères sonores dans le train, sa mère et son amant (“dis-moi”), mais d’un même mouvement celle de Golden Eighties : l’amour a ses unique. L’Homme à la valise est un film concepts exclusivement commerciaux. » au milieu de cet itinéraire polyvoque. parisien. Autant de stations d’une errance de visiter et d’évoquer des grand-mères. raisons que la raison ne peut comprendre ; de très grand plaisir, où la drôlerie, à tout G. Courant, Cinéma différent, n° 1, fév 1976 Et c’est bien de cristallisation, ou mieux, circulaire, dessinant une communauté Les trois entretiens se succèdent autour certains en sont privés quelles que soient instant, peut tourner à la gravité. Ainsi, au de solarisation du sens qu’il faut parler : en déshérence : “Europe année zéro”. d’une figure absente, la grand-mère leurs qualités. dernier plan, une fois l’homme parti, NEWS FROM HOME à la double lumière d’un œil double (celui « Psychothérapeute et sainte d’un genre maternelle de Chantal Akerman, déportée Chantal Akerman se filme-t-elle Belgique-France | 1976 | 1h29 | couleur | de la caméra, celui de l’étrangère), vieux comme le monde, Anna écoute ou lorsqu’elle avait trente ans. gauche-cadre, laissant sur sa droite un vidéo Chantal Akerman fait subir aux faits saisis fait semblant d’écouter les monologues S. Delorme, in Autoportrait en cinéaste, large pan de cadre vide : on ne saurait Scénario, commentaires, voix dans leur état une longue exposition, qui, qu’on veut bien lui adresser. Et quand elle éd. Cahiers du cinéma, Pompidou, 2004 dire l’absence de l’homme avec plus Chantal Akerman par la seule force inerte de la représenta- ne les regarde pas le faire, elle le leur fait d’élégance et d’évidence. » Festival de Cannes 1977 tion, les traverse jusqu’au squelette. » elle-même. Après tout, si ça peut les A. Philippon, Cahiers du cinéma Sur des travellings ou des longs plans P. Carcassonne, Cinématographe n° 28, soulager… Anna est ce qu’on appelle, n° 360-361, été 1984 fixes de New York (métro, rues, façades), juin 1977 tout simplement, une petite branleuse. Et qui racontent en creux son quotidien, c’est le talent propre de Chantal Akerman, la cinéaste lit les lettres envoyées de

Tout Chantal Akerman 10-11 LES ANNÉES 80 France-Belgique | 1983 | 1h19 | couleur | 35 mm Scénario Jean Gruault, Chantal Akerman Avec Daniela Bisconti, Amid Chakir, Patrick Dechène, Hélène Lapiower, Lio Un certain regard, Festival de Cannes 1983 Les Années 80 dessine l’esquisse de GOLDEN EIGHTIES Golden Eighties. On y voit la cinéaste auditionner des comédiens, leur faire travailler des scènes, mais aussi LA PARESSE concevoir des plans et séquences que Allemagne | 1986 | 14 min | couleur | vidéo l’on retrouvera, légèrement modifiés, Sketch du film collectif Sept femmes, dans l’œuvre finale. C’est un document sept péchés formidable sur le cinéma en train de se Avec Chantal Akerman, faire. Sonia Wieder-Atherton « Entre un scénario et un film, il y a tout LES ANNéES 80 LETTERS HOME Répondant frontalement à la commande, un territoire à traverser. Les années 80 la cinéaste livre son journal intime d’une c’est le temps passé dans ce territoire. négativement par lettre en expliquant qu’il GOLDEN EIGHTIES matinée de paresse : réveil difficile, Bataille d’amour avec le réel et ses y a déjà beaucoup trop de déchets qui France-Belgique-Suisse | 1986 | 1h36 | cigarette, fumée pour mieux esquiver les éléments : les acteurs, les chanteurs, les flottent dans l’espace et que personne couleur | 35 mm tâches pénibles repoussées hors-champ danseurs liés et contraints par une ne pourrait voir ce marteau. Avec Myriam Boyer, John Berry, (faire le lit, débarrasser le petit-déjeuner). histoire, dans un décor, sous une lumière Delphine Seyrig, Nicolas Tronc, Lio, En contrepoint, Sonia Wieder-Atherton au traversée par une musique. Comment LETTRE D’UN Pascale Salkin, Fanny Cottençon, salon joue du violoncelle, la musique entre le scénario (toujours irreprésentable) Charles Denner, Jean-François remplit peu à peu les pensées de la L’HOMME à la valise Un jour pina a demandé CINÉASTE : et sa future représentation vont peu à peu Balmer cinéaste, lui offrant le vrai repos avant s’organiser les différents éléments du réel CHANTAL AKERMAN Quinzaine des réalisateurs, Cannes 1986 d’aller affronter le monde extérieur. jusqu’à donner un film du réel jusqu’à corps mais aussi se situer dans une J’AI FAIM, France | 1984 | 8 min | couleur | vidéo Dans l’univers pimpant et coloré d’une Recueillement de l’écoute et éloge de la donner un film. Comment avec du réel on après-guerre qui a ruiné toutes les Collection Cinéma, cinéma galerie marchande, entre un salon de paresse. J’AI FROID Avec Aurore Clément, Chantal arrive à la fiction. » certitudes, révélé “la banalité du mal”. » France | 1984 | 12 min | couleur | 35 mm coiffure, un café, un cinéma et une C. Akerman, dossier de presse du film, J. Aubenas, in Filmer la danse, 2006 Akerman, Colleen Camp, Marilyn boutique de confection, employés et Sketch du film collectif Paris vu par… Watelet 1983 vingt ans après clients ne vivent et ne s’occupent que FAMILY BUSINESS : « Pour faire du cinéma, il faut des d’amour : ils le rêvent, le disent, le Avec Maria de Medeiros, Pascale interprètes. » Dans la Lettre d’un PINA BAUSCH CHANTAL AKERMAN Salkin, Esmoris Hannibal chantent, le dansent. Rencontres, cinéaste, l’interprète (le double) est Aurore retrouvailles, trahisons, passions, dépits. « UN JOUR PINA SPEAKS ABOUT FILM Deux jeunes Bruxelloises fugueuses Clément, choisie, à la lettre, pour son débarquent à Paris sans un sou. Dérive Déclinant toutes les formes de la A DEMANDÉ… » Grande-Bretagne | 1984 | 18 min | couleur | prénom (aurore : le commencement qui séduction et du sentiment amoureux, les France-Belgique | 1983 | 57 min | vidéo | VO anglais urbaine ponctuée par leurs dialogues vient après la nuit de l’image interdite). novices sur l’amour. Dans un restaurant histoires se croisent et s’entremêlent, couleur | vidéo Film réalisé pour la chaine de télévision « Pour faire du cinéma, il faut se lever. » commentées par les chœurs malicieux Chantal Akerman Un jour Pina a demandé est une anglaise Channel 4 où elles s’essaient à la manche en Une fois levée, la cinéaste s’habille ; chantant, rencontre de hasard avec un des shampouineuses et d’une bande de tentative de réponse à une interrogation. Avec Aurore Clément, Colleen Camp, une fois vêtue, elle rencontre des gens ; garçons désœuvrés. LETTERS HOME Dans ce film issu de la collection Repères Chantal Akerman, Marilyn Watelet homme qui les emmène chez lui. Vingt et si la rencontre advient autour d’une ans après, Chantal Akerman réinvente le « D’abord l’envie de faire une comédie. France | 1986 | 1h44 | couleur | vidéo sur la modern dance, la réalisatrice suit Tribulations burlesques de la cinéaste à table, alors elle mange et elle boit – mais Une comédie sur l’amour et le commerce. Captation d’un spectacle mis en scène par Pina Bausch et sa troupe lors d’une Los Angeles, à la recherche d’un riche propre de la Nouvelle Vague : un art de la quoi ? C’est ainsi que la cinéaste passe ballade et de la litote, le cruel apprentis- Burlesque, tendre, frénétique. Une Françoise Merle en 1984 tournée européenne en Italie et en oncle d’Amérique qui pourrait l’aider à la (enchaîne) de la Loi à la vie, de l’interdit comédie où les personnages parleraient Avec Delphine Seyrig, Coralie Seyrig Allemagne, et propose un voyage dans produire. à défaut de le trouver, elle croise sage de la liberté des sentiments dans un au travail, du Ciel vide à la ville peuplée Paris noir et blanc. vite, se déplaceraient vite et sans cesse, « 11 février 1963, Sylvia Plath, poétesse l’univers de la chorégraphe au travail. deux femmes dans une villa qu’elle croit d’amis. mus par le désir, les regrets, les américaine, trente ans, mariée, deux « On ne peut parler de rencontre au être celle de l’oncle, dont Aurore Clément H. Frappat, in Autoportrait en cinéaste, LE MARTEAU sentiments et la cupidité, se croiseraient enfants, se donne la mort. Une longue et sens premier du terme. Pina Bausch, sauf en actrice française désespérée par son éd. Cahiers du cinéma/Pompidou, 2004 sans se voir, se verraient sans pouvoir minutieuse correspondance la reliait une brève apparition à la fin du film, est anglais. Acceptant de lui servir de France | 1986 | 4 min | couleur | vidéo Documentaire sur Jean-Luc Vilmouth, s’atteindre, se perdraient pour se jusque-là à sa mère. (…) Il y a dans ce film absente. On ne la voit ni ne l’entend répétiteur, la cinéaste donne un irrésistible retrouver enfin. » vidéo une telle intensité de regard, un tel travailler, diriger une répétition. Mais il est cours de prononciation, mimiques à sculpteur conceptuel qui vit et travaille à Paris. L’artiste s’intéresse aux outils de C. Akerman, Cahier des Ateliers des Arts, désir d’échanger des mots qui réconfortent, certain que si Chantal Akerman a accepté l’appui. Mais toujours point d’oncle en 1982 et aussi une telle volonté de meurtrissure, de faire ce film, c’est qu’il y avait entre vue. Peut-être à New York ? travail et notamment au marteau, objet connoté culturellement. En 1981, il envoie que les images, que les sons, croisés les ces deux créatrices des zones de uns aux autres, finissent par faire mal. De résonance : parler de l’amour, du désir une lettre à la NASA dans laquelle il proposait de lâcher un marteau en orbite ces incessants croisements naît une d’amour, de la souffrance et de la violence émotion qu’il est difficile de contenir. » qui sont là, montrer l’aimantation des basse au cours d’un voyage de la navette spatiale. La NASA lui a répondu A. de Baecque, Cahiers du cinéma n°399, septembre 1987

Tout Chantal Akerman 12-13 HISTOIRES enfin ouvert d’un champ à l’aurore, agité D’AMÉRIQUE : par le vent. Nous aurons, au dernier moment, avant le générique, l’impression Food, Family de prendre l’air. Car, à l’image de Michèle, and philosophy le film se donne avec simplicité tout en France-Belgique | 1988 | 1h32 | gardant un quant-à-soi buté et fermé, couleur | vidéo l’affirmation sauvage, tenace, de son Avec Maurice Brenner, Carl Don, originalité. » C. Taboulay, Cahiers du David Buntzman, Judith Malina, cinéma n°485, novembre 1994 Eszter Balint, Dean Jackson Festival de Berlin 1989 CHANTAL AKERMAN « à New York, sur un terrain vague PAR devant le pont de Williamsburg, hommes et femmes, jeunes et vieux se succèdent CHANTAL AKERMAN face à la caméra, en plan fixe, et livrent France | 1996 | 1h03 | couleur | vidéo leurs histoires d’émigrants juifs rescapés Collection Cinéma, de notre temps des pogroms et de l’Holocauste. Entre la Tournage de Nuit et jour UN DIVAN à NEW YORK « Ce film distille la pensée de son auteur mémoire et l’oubli, leurs récits tragiques essentiellement autour de deux pôles. disent aussi l’espoir, la dérision, le désir La question de la forme, toujours à d’une vie meilleure. réinventer, entre fiction et documentaire, Tous ces “témoins” sont aussi des description et conte, tragédie et personnages de cinéma joués par des burlesque. Et le personnage sujet acteurs juifs new-yorkais. Et c’est là que (Akerman-la cinéaste-la fille-la déracinée) ça devient magique, parce que leur fiction que chaque film, comme un portrait est tellement puissante, réellement cubiste polysémique, recompose toujours habitée par les textes, qu’elle en devient Histoires d’amérique Sonia Wieder-Atherton D’EST Portrait d’une jeune fille... quelque part semblable au précédent et comme documentaire. Pas un instant on foncièrement différent. Chantal Akerman ne doute que ces histoires fausses soient Brendel s’exprimer sur les trois dernières NUIT ET JOUR LE DÉMÉNAGEMENT où on voit dehors, par où on voit le réel. nous dit comment évolue le monde en vraies ; ou, plus exactement, on s’en fout, sonates de Schubert – qui sont des France-Belgique-Suisse | 1991 | 1h30 | France | 1992 | 42 min | couleur | 35 mm (…) On est submergé, bouleversé, par fonction de ses propres préoccupations. » emporté par leur vitalité. Car tous ces sonates déchirantes –, et je l’ai laissé couleur | 35 mm Avec Sami Frey des souffrances, des blessures, des rêves, R. Bassan, Bref n° 65, mars 2005 récits, qui flirtent avec la mort, parler, je l’ai laissé jouer. » Avec Guilaine Londez, Thomas « J’aurais jamais dû, jamais dû et cette attente, surtout, dont rien n’est improvisent, au fur et à mesure de leur C. Akerman, Bref n° 100, novembre 2011 Langmann, François Négret, déménager. Qu’est-ce qui m’a pris ? dit, mais qu’on reçoit, mystérieusement. UN DIVAN déroulement, un ravigotant testament de Nicole Colchat, Christian Crahay J’étais bien dans l’autre. Presque. Non, On est dépouillé, lavé, de ce qu’on croyait à NEW YORK vie, par la grâce d’une opération miracle TROIS STROPHES Mostra de Venise 1991 le plus souvent j’étais mal. Pas bien. savoir. On est perdu dans l’immensité France-Belgique-Allemagne | 1996 | qui tient du coup de génie. » SUR LE NOM Une nuit, par un concours de circonstances Fallait déménager. » Ainsi commence le russe. » A. Rémond, Télérama n° 2281, 1h45 | couleur | vidéo G. Lefort, Libération, 16 oct 1989 des plus simples, Jack fut amené à long monologue de cet homme, seul au septembre 1993 Scénario Chantal Akerman, DE SACHER présenter Joseph à Julie. Joseph milieu des cartons pas encore déballés. Jean-Louis Benoît LES TROIS France | 1989 | 12 min | couleur | vidéo conduisait le taxi de Jack le jour et était Son soliloque, ainsi “mis en chambre”, PORTRAIT D’UNE Avec William Hurt, , DERNIèRES Musicienne Sonia Wieder-Atherton donc libre la nuit. Lui aussi était un dévoile une profonde solitude, à travers JEUNE FILLE DE Richard Jenkins, Matthew Burton Danseurs Jean-Christophe Bleton, provincial, lui non plus n’avait pas d’amis l’évocation de trois jeunes filles qui ont « Avec ce Divan à New York qui SONATES DE Francesca Lattuada, à Paris. Julie se mit à aimer les deux traversé sa vie. Serait-il passé, à force LA FIN DES ANNÉES raconte la réconciliation de deux FRANZ SCHUBERT Sylvie Seidmann garçons, sans qu’une histoire interfère sur de déménager, à côté du lieu de son 60 à BRUXELLES personnages avec eux-mêmes puis avec En un renversement de , France | 1989 | 49 min | couleur Fenêtre sur cour l’autre. existence ? France | 1993 | 1h | couleur | vidéo les autres, elle lance un pont entre deux placé ici dans une cour percée de et noir & blanc | vidéo « Si Nuit et jour est, à n’en pas douter, Collection Tous les garçons et les filles mondes, entre deux cinémas qui Avec Alfred Brendel fenêtres, Akerman filme un solo de un film magnifique en état d’adolescence, D’EST de leur âge s’ignoraient. Le genre en sort revivifié, le Devant la verrière d’un atelier, dans la violoncelle. La structure est celle de la il se produit cependant sans aucune sorte France-Belgique | 1993 | 1h50 | Avec Circé Lethem, Julien Rassam regard d’Akerman profondément clarté changeante du soleil d’hiver, un composition de Henri Dutilleux en trois de regrets ou de nostalgie. Certes le couleur | 35 mm 1968. Michèle, 15 ans, fait l’école renouvelé et le spectateur hilare. Ajoutons piano et... Alfred Brendel qui livre les fruits mouvements. Initié par Msitslav bonheur est passé par ici, mais de quel « Voici quelqu’un, Chantal Akerman, qui buissonnière. Paul, 20 ans, vient de enfin qu’il est agréable de retrouver une de ses recherches, de ses réflexions et Rostropovitch pour le chef d’orchestre et droit ne repasserait-il pas par là ? est allée filmer en Russie, à Moscou. Et déserter. Ils se rencontrent au cinéma. comédienne aussi douée que Juliette surtout de son extrême sensibilité à mécène Paul Sacher, cette œuvre est Il faut alors regarder Nuit et Jour comme qui, elle, ne sait pas, ne sait rien. Elle vient Genoux qui se frôlent. Promenades Binoche autrement qu’en amazone désormais devenue un hommage pour propos des trois dernières sonates de un sensationnel reportage sur les forces de là-bas, Chantal Akerman, de l’Est, bavardes dans Bruxelles. Ils refont le costumée (Le Hussard sur le toit) ou en chacune des trois personnalités évoquées. Schubert. La réalisation sobre de Chantal d’enfance qui continuent à se débattre ses parents, sa famille. Mais elle, elle ne monde et cherchent un endroit pour icône kieslowskienne (Bleu). Un bon point Akerman recueille ce mystère, ce charme en nous. » connaît pas. Alors elle est partie, un jour, s’aimer. de plus à l’actif de ce film terriblement schubertien mêlé de désespoir que G. Lefort, Libération, 10 sept 1991 vers la fin de l’été, avec sa caméra. Pas « Le dialogue nous tient en haleine, des séduisant. » Brendel semble si bien connaître. pour nous expliquer. Pour nous montrer. mots écrits, ciselés mais terriblement F. Bonnaud, Les Inrocks, 1er janv 1996 « On m’avait demandé de faire un film Elle n’est pas reporter, ni journaliste. Elle sincères qui fusent en une série de petites sur Alfred Brendel. Mais Arte a trouvé que est cinéaste. Elle ne veut pas enquêter, confidences donnant à la fin une c’était trop sobre. C’est un film où je me interviewer, traquer l’info. Mais regarder. confession libératoire. Michèle se suis mise en arrière plan, en laissant Sa caméra, c’est une porte ouverte, par détourne alors et s’éloigne dans l’espace

Tout Chantal Akerman 14-15 LÀ-BAS Belgique-France | 2006 | 1h18 | couleur | 35 mm Scénario Chantal Akerman Image Chantal Akerman, Robert Fenz FID Marseille 2006 : Grand prix de la SUD compétition Internationale Bref séjour dans un appartement à quelques pas de la mer à Tel-Aviv. Y-a-t-il LE JOUR OÙ un quotidien possible ? Y a-t-il des Suisse | 1997 | 7 min | couleur | 35 mm images possibles ? Collection Locarno demi-siècle : « On peut considérer Là-bas comme le réflexion sur l’avenir pendant de son News from Home tourné Le jour où l’on demande à Chantal il y a trente ans. On y voyait des rues de Akerman (pour le 50e anniversaire du New York, et surtout des plans vides du festival de Locarno en 1997) comment LA CAPTIVE Demain on déménage métro, qui servaient d’écrin visuel à la elle voit l’avenir du cinéma, cela lui fait lecture (off) de lettres d’une mère à sa fille l’effet de s’être levée du mauvais pied. SUD AVEC SONIA purement et simplement. « On vient du en exil aux états-Unis. L’effet était La caméra tourne sur elle-même, décrit France-Belgique | 1999 | 1h10 | WIEDER-ATHERTON néant, on retournera au néant », conclut le saisissant. Là-bas est aussi fort. D’abord l’intérieur comme défait de la cinéaste, couleur | vidéo France | 2002 | 52 min | couleur | vidéo discours de l’émigrant, mais devant son en raison de sa pureté graphique et pendant que sa parole enroule et déroule, Quinzaine des réalisateurs, Cannes 1999 Avec Sonia Wieder-Atherton, auditoire au bord des larmes incapable de picturale. Le filmage à travers des claies de plus en plus inquiète, les pensées qui En 1998, au cœur d’un voyage entrepris Imogen Cooper, Sarah Iancu, se réchauffer, il sait bien que le néant trame l’image et la stylise ; le cadre des lui vinrent ce jour où… ressasser, répéter, par la cinéaste dans le sud des Matthieu Lejeune (“nada”) est déjà de ce côté-ci. » fenêtres s’inscrivant parfaitement dans s’imposer la contrainte d’un seul plan, États-Unis, et hantée par lui, il y a le S. Delorme, Cahiers du cinéma n° 579, celui de la caméra a des vertus hyper- « On dit d’elle, de Sonia Wieder- la folie almayer d’une seule pose : qu’en aurait pensé meurtre de James Byrd Jr. à Jasper, une Atherton, qu’elle est née à San Francisco, mai 2003 réalistes. Ensuite, en filmant Israël de façon Georges Perec ? petite ville du Texas. Le film n’est pas qu’elle a grandi à New York, puis à Paris, si paradoxale, on le voit mieux. Un des plus l’autopsie de ce meurtre, du lynchage c’est vrai. Que si elle a choisi le À l’Est avec Sonia DEMAIN beaux documentaires de l’année. » LA CAPTIVE d’un noir par trois blancs, mais plutôt violoncelle, c’est parce qu’elle voulait Wieder-Atherton ON DÉMÉNAGE V. Ostria, Les Inrocks, 29 juin 2007 France-Belgique | 1999 | 1h47 | comment celui-ci vient s’inscrire dans un jouer d’un instrument à cordes dont elle France | 2008 | 52 min | couleur | vidéo France-Belgique | 2004 | 1h50 | couleur | 35 mm paysage tant mental que physique. pouvait faire durer le son autant qu’elle le Conception, direction musicale et couleur | 35 mm LA FOLIE ALMAYER En collaboration avec éric de Kuyper « De l’ensemble du film, il se dégage voulait. C’est vrai. violoncelle Sonia Wieder-Atherton Avec Sylvie Testud, Aurore Clément, France-Belgique | 2011 | 2h07 | couleur | Avec Stanislas Merhar, ainsi quelque chose de fascinant qui On dit d’elle encore qu’elle a un parcours avec la complicité musicale de Franck Jean-Pierre Marielle, Lucas cin.num. Sylvie Testud, Olivia Bonamy, provient de la constance dont fait preuve atypique, avec un répertoire atypique, on Krawczyk Belvaux, Dominique Reymond, Scénario Chantal Akerman, Aurore Clément, Liliane Rovere, la cinéaste : même rigueur du cadrage, dit ça d’elle. Mais elle, elle cherche, elle « Mitteleuropa, centre de l’Europe, Natacha Régnier, Elsa Zylberstein d’après le roman de Joseph Conrad Françoise Bertin même mutité obsessionnelle, même cherche encore et toujours, elle avance, carrefour où se mêlent plusieurs cultures. « Le film est une mécanique fragile, Avec Stanislas Merhar, Quinzaine des réalisateurs, Cannes 2000 confrontation avec le photographique qui elle bouge, elle n’en finit pas de chercher, Sous son aile protectrice, oppressante et fofolle, singulière, une petite musique à la Aurora Marion, Marc Barbé, « C’est avec une liberté souveraine que depuis ses premières manifestations, ont elle cherche la brèche. Le son, le souffle. fascinante à la fois, le grand empire Kurt Weill dans laquelle on perçoit aussi Zac Andrianasolo Chantal Akerman a transformé La conféré son importance à ce cinéma. Il y a Le souffle des origines. C’est vrai. » austro-hongrois regroupe des cultures qui de lointains échos de Lubitsch ou des « Le génie de la cinéaste est de ne Prisonnière de Proust en La Captive : un d’ailleurs une dimension qui pourrait C. Akerman, dossier de presse du film, luttent contre la perte de leur identité. frères Marx, un parfum discret mais jamais permettre que ses trouvailles film splendidement désossé, qui sonde le s’apparenter à la création sous contrainte, Arte, septembre 2003 Cette résistance passe par l’amour de la tenace d’humour juif ancestral hanté par formelles contredisent, voire détruisent, la mystère des sentiments en faisant oublier dans la façon dont ce qui apparaît à langue maternelle, interdite. Son écoute, la catastrophe. Le piano volant du début, dimension tragique de son histoire. l’ombre paralysante de l’écrivain. l’écran se trouve cadré de manière si l’étude incessante des thèmes du folklore c’était celui de Catherine. Catherine vient La Folie Almayer se lit comme La Captive décrit ça si bien qu’il s’impose impitoyable. » DE L’AUTRE CÔTÉ caractérisent l’univers si particulier de d’emménager chez Charlotte dans un l’obsession fatale d’un homme qui veut aussi comme le grand film contemporain M. Lavin, Trafic n° 35, automne 2000 Belgique | 2002 |1h42 | couleur | 35 mm compositeurs comme Janacek, Mahler ou duplex qui est un vrai boxon sympa, mourir d’amour pour sa fille, à moins que consacré au couple, le Nous ne Hors Compétition, Cannes 2002 Martinu. Les interpréter, c’est avant tout un petit labyrinthe bohème ou rien n’est ce ne soit comme le fantasme désespéré vieillirons pas ensemble d’aujourd’hui, Chantal Akerman est venue au Mexique travailler le rapport à la langue. » rangé, (…) Cette mécanique burlesque et d’une femme qui voudrait que son père comme si le passage par Proust avait été filmer le sort de ces clandestins Sonia Wieder-Atherton musicale permet à Chantal Akerman meure d’amour pour elle. […] C’est aussi aussi logique que nécessaire pour condamnés qui veulent traverser la d’évoquer avec légèreté des sujets graves le récit d’une quête, celle d’une liberté qui qu’Akerman livre enfin le pendant frontière. Ils ne sont plus refoulés du comme le célibat (le rester ou pas ?), le ne peut s’obtenir que par une fuite tragique de son si sous-estimé Divan à territoire américain, mais désormais couple (le vouloir ou pas ?), la maternité délibérée, en refusant ou en dépassant les New York. La revanche est éclatante. » déportés vers les grands déserts et les (en avoir ou pas ?), la création (y arriver figures paternelles (Stanislas Merhar et F. Bonnaud, Les Inrocks, 26 septembre montagnes, vers des no man’s land arides ou pas ?)… Mais de façon souterraine, Marc Barbé) incarnées par les deux 2000 où soudain le passage devient possible en pointillés récurrents, c’est une hommes occidentaux qui veulent décider mais fatal. L’humanité visée, celle qui a conscience juive diasporique qui anime du destin d’une jeune femme affranchie. » faim et froid, le tiers monde, s’égare dans le film. » J-F. Rauger, Le Monde, 24 janvier 2012 une zone dont elle ne revient pas, comme S. Kaganski, Les Inrocks, 1er janvier 2004 cette femme dont Akerman raconte l’histoire au dernier plan et qui disparaît

Tout Chantal Akerman 16-17 Autour de Chantal Akerman Jeanne dielman Je, tu, il, elle • • Autour de Les variations Jeanne Dielman Dielman Belgique-France | 1974 -2004 | 1h18 | Espagne | 2010 | 11 min | couleur | vidéo noir & blanc | vidéo Réal. Fernando Franco Réal. Sami Frey | Montage Chantal Essai sur l’utilisation de l’espace et Akerman tournage d’un divan à new york du temps filmiques, au moyen du film « Petit bijou, les images que Sami Frey Jeanne Dielman de Chantal Akerman. a filmées durant le tournage deJeanne Dielman. Près d’1h20 de conversations de l’art… On y voit entre autres : Benoît Ici (Lettre à entre une petite fille obstinée et une Jacquot, Doillon et Chantal Akerman, Chantal Akerman) femme fatale accomplie. Delphine Seyrig, metteurs en scène avec lesquels j’ai un 2007 | Belgique | 1h19 | couleur | vidéo porte-cigarettes aux lèvres, pousse la double rapport puisque je connais à la Réal. Bram Van Paesschen cinéaste à donner des explications. fois leur vie et leur style. Chacun de leurs « Difficile de parler d’Ici de Bram van Chantal, elle, répète, rougissante (les films m’adresse un signe. (…) Chantal Paesschen, sans parler de Là-bas de images sont en noir et blanc mais la Akerman, petite Jeanne qui demande des Chantal Akerman. Bram van Paesschen, nouvelles de la maison, timide Jeannette comédienne le note) que c’est comme ça comme beaucoup d’entre nous, se rend Elle a passé tant d’heures sous les sunlights qu’elle le voit, qu’elle le sent, bref, que des pays du Nord. Chantal à New York. dans une salle pour voir son film. Bram c’est comme ça qu’il faut faire. On ne Chantal, elle avait quelque chose de la van Paesschen, contrairement à beaucoup dévoilera pas la grande leçon de Delphine simplicité à l’Entrepôt, quelque chose d’entre nous, décide immédiatement d’y Dans les nuages Seyrig à l’équipe féminine des ingénieurs de l’intelligence à Rotterdam. Enfant répondre avec un film. La réponse à de Chantal du son...un grand moment ! » chérie des femmes de notre génération. Là-bas devient Ici. (…) Truffé de S. Pilapat, juin 2007, cinergie.be Ce qu’il y a de plus joli dans le courage références, intelligemment mené, le Akerman d’une femme, elle le pose là sur un film. dispositif est parfait et la réécriture Belgique | 2012 | 17 min | couleur | vidéo Chantal Akerman, News from Home de Chantal Akerman. parodique propose souvent un décalage Réal. Jean-Michel Vlaeminckx Sainte solitude, amours, secrets, ténacité. poétique qui réjouira évidemment les « Lors de la sortie en France et en écrivain de cinéma Chantal, elle me rappelle Jean au début. Belgique de La Folie Almayer, Chantal Belgique-France | 1983 | 29 min | détracteurs d’Akerman mais également Le faire, seule : News from Home. » ses admirateurs. Un film qu’on aura peut- Akerman nous a offert un entretien à couleur | vidéo Philippe Garrel Bruxelles. (…) La conversation va être Réal. Nicole Widart être plus de plaisir à voir si l’on connaît l’original mais qui reste excessivement un dialogue de quelque 50 minutes. Une Chantal Akerman raconte son rapport Crossings chemise bleue, un verre d’eau du robinet à l’écriture des synopsis de ses films, drôle par lui-même. » éU | 2006 | 10 min | couleur | S. Pialeprat, novembre 2007, cinergie.be (le frigo est vide) posé sur la table, et son le paradoxe de la nécessité d’écrire vidéo | sans paroles regard lumineux sur la magie du cinéma, pour communiquer ses projets et son Réal. Robert Fenz Chantal Akerman, le sien et celui des autres. Nous démar- envie de silence et d’improvisation. En 2005, Fenz est retourné sur les lieux rons et terminons sur La Folie Almayer Elle parle notamment du tournage de de tournage d’un film sur lequel il avait de cá et, au milieu, nous parlons du cinéma de Jeanne Dielman, avec Delphine Seyrig travaillé quelques années auparavant. De Brésil | 2010 | 1h02 | couleur | vidéo | John Ford. » où l’actrice fut frustrée par la précision l’autre côté de Chantal Akerman a été VOSTF Jean-Michel Vlaeminckx maniaque du script de laquelle Chantal tourné à la frontière entre les états-Unis Réal. Gustavo Beck et Leonardo Luiz Akerman ne voulait pourtant absolument et le Mexique. Crossings est une brève Ferreira pas déroger. réponse à son expérience pendant le Inventé par la post-nouvelle vague, tournage et au sujet du film. à certains l’exercice est connu : cadrer un cinéaste, Leçon de cinéma Les Ministères endroits de la frontière, un mur se dresse le faire parler de son parcours, évoquer ses admirations, farfouiller dans ses à deux voix de l’art et fait face à ceux qui habitent des deux avec Chantal Akerman France | 1988 | 52 min | couleur | vidéo côtés. Le film montre de multiples vues du méthodes, ajouter des mots à des silences, des images dites à des images et Claire Atherton Réal. Philippe Garrel mur et confronte visuellement l’idée qu’il animée par Jean-Sébastien Chauvin « Vers la fin des années soixante, incarne. Crossings est le premier épisode vues. C’est toujours fort instructif. Ici m’est même venue l’idée d’une série d’un projet plus large, tourné à Cuba, en aussi. Chantal Akerman, de passage en Samedi 5 avril à 18h de documents consacrés à mes France, aux états-Unis et en Israël qui Amérique du Sud, se raconte en une contemporains dans les divers domaines traite de l’insularité au sens géographique heure, et c’est passionnant. et culturel.

Autour de Chantal Akerman 18-19 Le cinéma réincarné

Le cinéma se trouve à un point significatif résume essentiellement à une alternance Cette programmation est constituée d’une de son histoire. La technique argentique de 0 et de 1, n’a plus droit au nom de trentaine de séances. Dix sont consacrées qui l’a vu naître est en train de disparaître. cinéma. Il est vrai que la lumière à la présentation de films belges pour Les cinémas sont pressés ou contraints n’inscrivant plus sa trace dans la matière, faire écho à la rétrospective de l’œuvre de mettre leurs projecteurs 35 mm au il ne répond plus au principe ontologique immense de Chantal Akerman. Dix sont placard pour s’équiper en numérique. défini par André Bazin en 1945 : « Pour la constituées de films français, dix de films Les laboratoires ferment leurs portes, première fois, l’image des choses est internationaux, du Canada aux Philippines. résistent, parfois se reconvertissent. aussi celle de leur durée et comme la Cette sélection associe des durées très Nouvelles écritures Même des cinéastes réputés puristes se momie du changement. » Mais s’il faut variables, de quelques minutes à près de lancent, comme les photographes avant continuer à le suivre, il faut le suivre trois heures, et des économies eux, dans l’exploration de l’image digitale. partout, sans dresser de barrières a priori radicalement différentes, du journal filmé cinématographiques Le DCP, ou encore le DVD, le Blu-Ray ou entre des films tous pénétrés, à des à la mise en scène naturaliste. Elle met en le fichier numérique, remplacent les degrés divers, par la certitude que l’image valeur des films qui inventent leurs genre bobines de films. Celles-ci ne circuleront continue d’être le support d’une écriture en nouant des rapports personnels entre Il est des films inclassables, uniques presque démesurés qui bientôt plus qu’entre les mains et pour les et d’une pensée du contemporain. documentaire et fiction, en ayant à cœur déboulent un jour dans nos vies et s’y installent pour ne plus yeux des passionnés, dont les plus À l’occasion de son vingt-cinquième d’associer des artistes célébrés dans endurants garantiront, on l’espère, dans anniversaire, le festival de Bobigny change leurs champs respectifs, mais peu nous quitter. Des films qui nous touchent et nous travaillent, les marges d’une industrie qui n’y voit en partie de perspective. Ou plutôt, souvent invités à la même table : Francis plus d’intérêt, la survie de la pellicule. il l’inverse. Il ne se concentre plus Alÿs, Raya Martin, Omer Fast, nous émeuvent et nous changent. Mais surtout, des films qui, Si celle-ci, après avoir régné sur le uniquement sur l’œuvre d’un auteur, sur Jean-Luc Godard, Jordi Colomer, par leur façon, leur style, en un mot leur écriture, nous ouvrent vingtième siècle, n’occupe désormais plus un thème, sur l’aspect d’un problème, Miguel Gomes, Michel Gondry, etc. Sont qu’une place minoritaire, le cinéma n’a mais s’ouvre délibérément à la totalité conviés des artistes reconnus, d’autres des chemins, tracent des pistes loin du conforme et du connu, pas pour autant perdu de sa force. du cinéma. La sélection Nouvelles dont les noms sont en train de devenir nous donnant à respirer l’air des cimes, les vertiges des abîmes, Tout se passe plutôt comme s’il gagnait écritures a pour vocation d’offrir une incontournables, ou encore de plus jeunes du terrain. Il se propage au-delà des sélection importante de films récents, des appelés à un bel avenir. la liberté aventureuse des océans. salles, sur les multiples écrans films découverts dans de grands festivals Ce sera l’occasion de voir certains films domestiques et dans d’autres lieux de internationaux ou dans des galeries, et qui récents parmi les plus remarqués, comme Philippe Simon, cinergie.be, juillet 2013 diffusion comme musées et galeries ; ont déjà suscité l’intérêt des programma- Manakamana de Stéphanie Spray et il dépasse les frontières culturelles et teurs, des curateurs, des critiques, des Pacho Velez, produit par le Sensory apporte des nouvelles de réalités spectateurs. Ces films, nous les avons Ethnographic Lab à l’origine de Leviathan ; lointaines et néanmoins, grâce à lui, choisis car nous y avons perçu comme E Agora ? Lembra me du grand pensables ; il provient de l’industrie l’articulation inventive et souveraine d’une Joaquim Pinto, The Dirties du très jeune cinématographique mais aussi du champ pensée et d’une forme permettant de Matt Johnson ou La Ultima Pelicula de de l’art, de la télévision, d’internet, quand saisir notre temps. Rien de plus, rien de Raya Martin et Mark Peranson, où un il ne semble pas issu de nulle part, moins : c’est ainsi, collé aux films et cinéaste interprété avec un sérieux de l’élan que tel ou tel amateur aura su ouvert à l’écart qui existe entre leurs lieux comique par Alex Ross Perry se rend au se donner. Il existe désormais bien plus d’apparitions, qu’il faut saisir la richesse Mexique pour assister aux célébrations de de films que ceux que l’industrie saura ou du cinéma d’aujourd’hui. la fin du monde et réaliser le dernier film voudra bien accueillir, ce qui accroît de l’histoire du cinéma avec toutes les l’importance des lieux de diffusion caméras possibles, du super 8 à la Go alternatifs, des programmateurs, des Pro. Ambition aussi drôle qu’actuelle, s’il festivals et des spectateurs curieux et non est vrai qu’en se portant au chevet d’une rompus aux intérêts du marché. pellicule à l’agonie, le cinéma contempo- Il y a en somme autant de raisons de se rain cherche à la fois à recevoir réjouir que de se sentir perdu. Il y a bien “le faisceau de ténèbres” du siècle passé, des raisons de refuser d’appeler et à marcher avec confiance dans uniformément cinéma les multiples le brouillard où baigne le présent. usages, plus ou moins redevables à sa Le cinéma est peut-être mort, mais tradition, faits aujourd’hui du film ou de la réincarné, il lui faudra toujours se vidéo. Bien des raisons de demander une remémorer ses vies passées. pause pour dire peut-être que cet art qui Antoine Thirion, conseiller artistique circule d’écrans en écrans, de salles Nouvelles écritures, février 2014 obscures en cubes blancs, de lieux publics en espaces privés, et qui se

Nouvelles écritures 20 - 21 centre du ciel PEINE PERDUE NOUS SOMMES REVENUS DANS L’ALLéE... PARADES

ANDORRE NOUS SOMMES REVENUS qu’ils ne pouvaient, étant donné leurs France |2013 | 20 min | couleur | cin.num. DANS L’ALLÉE DES matériaux, que tenir quelques années. Réal., scénario Virgil Vernier MARRONNIERS On a très peu de documents ou Image Jordane Chouzenoux | Son France | 2012 | 16 min | couleur | cin.num. d’informations sur ces structures et, dans Julien Sicart | Montage Raphaëlle Réal., scénario, montage Leslie Lagier le cadre des grands récits des faits Martin-Holger | Montage son Simon Image Jean-François Barnaud, historiques, on pourrait affirmer Apostolou | Production Kazak Patricia Atanazio | Son Josefina humblement que ces objets incarnent, JE M’appelle hmmm… IS THE MAN WHO IS TALL HAPPY? Productions Rodriguez |Production Méroé Films littéralement, ce que Walter Benjamin Un centre commercial au milieu des La réalisatrice a perdu ses trois oncles. appelait des “déchets historiques”. Le bon montagnes, des pyramides de Elle revient dans le cimetière où ils sont sens nous dit qu’après avoir rempli leur IS THE MAN WHO Streams Agnès B. Productions. | d’une mère alcoolique et à demi folle, se marchandises, une tour de verre dédiée enterrés. Entre souvenirs de films de fonction, à un moment précis et pour une IS TALL HAPPY? Distribution A3 Distribution retrouve commis dans un restaurant du aux soins du corps, Andorre fait miroiter famille en Super 8 et déambulation dans durée très limitée, les baraquements Il y aurait un grand camion rouge sur des coin. Commence alors un récit intimiste et les promesses du bonheur moderne. Mais les allées du cimetière, Nous sommes étaient appelés à disparaître dans des AN ANIMATED petites routes du côté des Landes. Il y documentaire sur Mouton (on ne saura lorsque la nuit arrive, les rues retombent revenus dans l’allée des marronniers montagnes de détritus ou à être CONVERSATION aurait cette maison bizarre, à Orléans, pas pourquoi il a hérité du surnom), dans le silence et Andorre ne brille plus ne sera pas une messe, juste une petite consumés par les flammes. Ils se sont WITH avec le père chômeur dépressif qui végète installé dans une vie qui lui va. Une piaule que pour elle-même. prière pour leur souvenir, un hommage à même effacés des mémoires. Mais un entouré de ses trois enfants, et puis des à lui tout seul, une bande de copains pour leur présence invisible. décor, lui, peut être filmé. » NOAM CHOMSKY fois, il demande à la grande, qui a 12 ans, faire les zouaves sur la plage en hiver, et CENTRE DU CIEL Jordi Colomer France | 2013 | 1h28 | couleur | de monter avec lui à l’étage. Et la gamine une petite copine qui lui tombe même France | 2013 | 9 min | couleur | vidéo PEINE PERDUE cin.num. | VOSTF qui un jour partie en classe nature monte dans les bras. Le débarquement Réal. Théo Hernandez et Jules France | 2013 | 38 min | couleur | cin.num. LES VALEUREUX Réal. Michel Gondry se cacher dans le camion rouge. L’Anglais impromptu de la fiction dans ce réel triste Lagrange Réal., scénario Arthur Harari France | 2012 | 28 min | couleur | vidéo Avec Noam Chomsky, Michel Gondry tatoué, Pete, démarre. Il ne la voit pas, et mais même pas malheureux est un choc. Centre du ciel est un poème vidéo, un Image Tom Harari | Son Julien Réal. Marine Feuillade et Pauline Distribution Shellac puis il la voit. Ça va rouler. Je m’appelle C’est d’abord une voix off sortie de nulle hommage à Bruce Lee. Il est une coquille Brossier, Gilles Bénardeau, Mélissa Lecomte | Production Red Shoes Is the Man Who Is Tall Happy ? est un Hmmm se met en place entre sombre part, glacée, terrifiante, qui vient rappeler laissée vide depuis sa disparition. Puisque Petitjean | Musique Bertrand Belin | Brigitte est gouvernante au service d’une objet protéiforme, un projet que Michel chronique familiale et rêve fantastique, à tout le monde, personnages compris, il est unique et irremplaçable, fantoma- Montage Laurent Sénéchal | Avec noblesse déclinante. Benjamin et ses Gondry qualifie de film, de leçon, de possibles éléments autobiographiques et que l’on ne raconte pas cette histoire tique et presque fantastique, cet essai fait Nicolas Granger, Lucas Harari, copains chevauchent leurs mobylettes documentaire ou de conversation animée. road movie dans le Sud-Ouest de la comme ça, pour rien. l’expérience de représentation de émilie Brisavoine, Bertrand Belin | dans un terrain vague. Ils dessinent à leur Gondry interroge le chercheur en France. C’est un film qui est comme porté substitution et de mode d’évocation de sa Production Bathysphere productions manière la vie d’une ville de province linguistique Noam Chomsky sur la percep- par plusieurs élans à la fois, et qui, loin de PARADES vitesse invisible, de sa brève et fulgurante Une fin d’après midi au bord d’une rivière, cernée par une campagne monotone, qui tion du monde et sur l’appréhension de chercher à les domestiquer ou à les France | 2013 | 1h15 | couleur | existence, de ce qui fait de Lee un piège un concert près de l’eau. L’étrange ploie sous l’histoire fastueuse des l’être humain à goûter au bonheur. Cette coordonner, leur donne libre cours, et cin.num. | VOSTF pour l’œil. Rodolphe remarque Alex, jeune homme Bourbons. Entre réminiscences d’un conversation est la matière à partir de parie sur ce qui émanera finalement de Réal., montage Judith Abensour et timide qui n’a d’yeux que pour Julia, passé aux codes désuets et esquisses laquelle le réalisateur crée un film leur enchevêtrement, de leur luxuriance. Thomas Bauer ENNUI, ENNUI parisienne en vacances. Rodolphe d’un futur inconsistant, ils traversent une d’animation illustrant les concepts Un film linéaire comme un voyage et Image Itaï Hasid, Nadav Anker, France | 2013 | 33 min | couleur | cin.num. entreprend de l’aider, à sa manière. époque qui piétine et se transforme développés par Chomsky, poussant le accidenté comme une aventure. Mathias Sabourdin, Marc Anfossi | Réal., scénario Gabriel Abrantes laborieusement. spectateur à mettre son imagination en Son Térence Meunier | Musique Image Simon Roca | Son Olivier LA SOUPE AMÉRICAINE mouvement. MOUTON originale Ruggero Leoncavallo | Avec Do-Huu, Alexandre Hecker, France | 2013 | 13 min | couleur | vidéo France | 2012 | 1h40 | couleur | cin.num. Laurent Poitrenaux, Aseel Tayah, Philippe Deschamps | Montage Aël Réal. Jordi Colomer | Production Frac JE M’APPELLE Réal., scénario, montage Gilles Deroo et Nicky Johannot, Shaï Sagi Dallier Vega | Musique Ulysse Klotz | Basse-Normandie (Caen), MOBILES HMMM... Marianne Pistone | Image éric Alirol | « Extérieur nuit – quelque part en Israël : Avec Laetitia Dosch, Esther Garrel, (Paris), Co-Producciones (Barcelone) France | 2013 | 2h01 | couleur | cin.num. Musique Bukowski, Arkan, Diskdor | « Rami, vous cherchez Rami ? Rami Omid Rowendah, Breshna Bahar | « Cette maison, qui se trouve être le décor Réal. Agnès Troublé [dite Agnès B.] Avec David Merabet, Michael n’existe pas », déclare un homme en Production Les Films du Bélier du film, est le modèle UK-100, Scénario Agnès Troublé, Jean-Pol Mormentyn, Cindy Dumont, arabe. On lui rétorque : « Mais imagine Alors qu’une ambassadrice de France en populairement baptisé “baraquement Fargeau | Image Jean-Philippe Benjamin Cordier, Emmanuel qu’il existe. Qui est-il ? » Voilà le projet Afghanistan est en pleines négociations américain” ou “maison californienne”. On Bouyer | Son Aymeric Devoldere, Legrand | Boule de suif production | donné : moins chercher un personnage de désarmement avec un nomade Kuchi, sait qu’il arriva 8 000 UK-100 en France Nicolas Becker | Montage Jeff Distribution Shellac vrai que passer par le détour de l’invention. sa fille, Cléo, est kidnappée par un après les bombardements, qu’ils étaient Nicorosi | Avec Douglas Gordon, Jouant de l’ambiguïté entre réel et Mais de quoi ? Avec un Rami absent seigneur de guerre Afghan... fabriqués en carton renforcé et en bois et Lou-Lélia Demerliac, Sylvie Testud, imaginaire, Mouton s’attache à un gamin comme point de mire en Israël, une autre Jacques Bonnaffé, Marie-Christine de Courseulles, station balnéaire de scène se met en place, à Paris, devant la Barrault, Jean-Pierre Kalfon | Love Normandie. L’ado, que les services table de montage de ces images-là Découvertes françaises sociaux viennent d’arracher à l’affection justement. Nouvelles écritures 22 - 23 Chaumière ENFANTS DES PIERRES

THE WAVE DEUX FOIS Belgique | 2012 | 20 min | couleur | LE MÊME FLEUVE vidéo | VOSTA Belgique | 2013 |1h50 | couleur | Réal. Sarah Vanagt et Katrien vidéo | VOSTF Vermeire | Production Michigan Réal., image, son, montage Effi Weiss Films | Distribution Argos THE UGLY ONE et Amir Borenstein | Son Maxime élevage de poussière Un charnier de la guerre civile espagnole Coton | Production CVB, CBA (1936-39) s’ouvre et se ferme de C’est l’été. En Israël, le fleuve Jourdain est est un Un personnage surgit, l’“Interprète”, et le récit elliptique et truffé de trous aussi lui-même. En 2011, Sarah Vanagt et envahi par les vacanciers. Mais le “peuple ÉLEVAGE Quand je serai dictateur documentaire de science-fiction construit magistral Laurent Poitrenaux, venu béants que la mémoire des personnages, Katrien Vermeire ont placé une caméra élu” peut-il partir en vacances ? Expatriés DE POUSSIÈRE à partir de centaines de bobines amateurs réfléchir et commenter le film, reléguant à une autre histoire s’écrit et se réécrit, au-dessus de l’endroit où neuf victimes depuis 10 ans en Belgique, Effi et Amir Belgique | 2013 | 47 min | couleur | l’arrière-plan Judith Abensour et Thomas laissant toujours la porte ouverte à une ont été enterrées après leur exécution par explorent un décor mythique où les vidéo | VOSTF 8 mm et Super 8 des années 40 à Bauer, les véritables signataires de ces interprétation d’un passé à vif. Et quand les franquistes en juin 1939. Le premier hommes et les paysages sont marqués Réal., scénario, image, son Sarah aujourd’hui. Et si nous vivions d’autres rushs réalisées à l’occasion d’un échange sonne l’heure des règlements de jour de la fouille, une grue creuse par la politique, la religion et l’hiistoire. Vanagt | Montage, image Effi Weiss | vies dans d’autres univers ? L’univers se qui s’avérera problématique, voire comptes, le retour à la réalité est doucement la couche supérieure du sol, Entre immersion et contemplation, ils Montage son, mixage Maxime Coton | peuplerait de tous les possibles. Là-bas, infructueux, entre étudiants français et terriblement cruel. » jusqu’à ce que les archéologues tombent interrogent ce qui fonde la perception Son additionnel Justin Bennett | je serais aventurière, psychopathe, mère israéliens. Mise en abîme donc du B. Icher, Libération sur un crâne troué par une balle. Ils d’un lieu. D’une rencontre à l’autre, Effi et Distribution Argos exemplaire, comptable ou homme documentaire à l’intérieur des coulisses poursuivent alors leur travail à la main. Amir sont confrontés à la question : Les images peuvent-elles être les invisible… Et vous ? Avec une passion de la fiction. Et de glissements d’un DE LA MUSIQUE Les squelettes apparaissent et qu’est-ce que l’appartenance à une terre, témoignages objectifs d’un conflit ? contagieuse pour le cinéma des origines, espace à l’autre, de la Cisjordanie à Paris, OU DE LA JOTA disparaissent, comme par le souffle et peut-on y échapper ? Sarah Vanagt réalise son nouveau film au celui des grands rêveurs, des voyants et de la salle de montage à un espace DE ROSSET d’un vent qui balaie le sable et découvre sein du Tribunal pénal international pour des poètes, Yaël André réinvente la magie scénique affiché, d’une langue à l’autre la mort. ENFANTS l’ex-Yougoslavie de la Haye et se penche débridée et insolente qui préside à la (hébreu, anglais, arabe, italien), des France | 2013 | 1h30 | couleur | cin.num. sur un chapitre important de l’histoire destinée d’un film. images vers leur questionnement, les Réal., image, son, montage Jean- CHAUMIÈRE DES PIERRES Belgique |2013 | 43 min | couleur | vidéo | européenne récente. Élevage de réfractions se multiplient. » Charles Fitoussi | Avec Clément Belgique |2013 | 1h10 | couleur | vidéo poussière puise sa matière dans les LETTRE D’UN N. Féodoroff, FID 2013 Rosset, David Brouzet, Santiago Réal. Emmanuel Marre VOSTF Réal. Maxime Coton témoignages de spécialistes et dans CINÉASTE Espinosa | Production Aura été Image Vincent Pinckaers, Pierre la multitude des documents (photos et THE UGLY ONE production Choqueux | Son Fabrice Osinski, Image Miléna Trivier | Prise de son et À SA FILLE montage son Quentin Jacques | vidéos) issus du procès, toujours en cours, Belgique | 2001 | 50 min | couleur | 35 mm France-Liban-Japon | 2013 | 1h41 | « Clément Rosset est un philosophe à Félix Blume | Montage Rudi Maerten | de Radovan Karadzic. Parallèlement, couleur | cin.num. | VOSTF part. Nietzschéen sur sa pente joyeuse, Production CVB, TS Prod., CBA Montage et effets Amir Borenstein | Réal. éric Pauwels Musique Tom Bourgeois | Production Sarah Vanagt adapte à la salle du tribunal Montage Rudi Maerten | Image éric Réal. éric Baudelaire | avec Rabih ses textes célèbrent l’approbation au réel Les hôtels Formule 1 sont les lieux le processus “révélateur” du frottage : Mroué, Juliette Navis, Manal au nom de l’opacité de ce dernier. Et de communs des zones périurbaines. Bruits Asbl Pauwels, Rémon Fromont | Évocation aérée et dédramatisée de la vie le mouvement de sa main et les Son Richard Castro | Production CBA Khader | Production Poulet-Malassis Nietzsche, il retient aussi la place décisive Derrière la porte des chambres, empreintes révélées par le crayon sur « The Ugly One répond avec un dispositif faite à la musique. Or, c’est en effet “de la l’uniformité de l’espace, réduit au strict quotidienne à Jéricho, Enfants des Lettre d’un cinéaste à sa fille est un pierres plonge dans la vive mosaïque des du papier dévoilent un paysage de détails film artisanal et libre. Un film personnel et passionnant à une confusion ironique musique” qu’il est question ici. À discuter minimum fonctionnel, met à nu la tension jusque-là imperceptibles. entre réel et fiction,. Il a demandé à du paradoxe qu’elle constitue, lumineuse, propre à chaque vie humaine : sédentarité activités de la jeunesse. Cette vision ludique sous forme de lettre, un film tissé kaléidoscopique offre un aperçu de la vie Cette exploration interroge les faits, leurs de mille histoires et cousu de différentes Masao Adashi, scénariste d’Oshima et de flagrante, réjouissante, et dénuée pourtant et nomadisme, excès et retenue, routine preuves matérielles, les images qui les Wakamastu, ancien membre de l’Armée de signification, le penseur et un jeune et survie. Si le personnage principal de locale par l’exploration, dans le désordre, textures, un livre d’images où un cinéaste d’une radio locale, d’un boucher, d’un représentent, tout comme l’interprétation prend position par rapport au cinéma et rouge japonaise, auquel Baudelaire a philosophe mexicain s’emploient, d’une Chaumière est un hôtel formaté, ses de celles-ci. consacré son premier film, l’Anabase de manière très dix-huitième, dans un jardin, résidents, eux, ne se laissent pas si rendez-vous galant, des démarches d’une donne à voir les visages et les histoires May et Fusako Shigenobu, d’écrire une au milieu des beautés variées qu’offre facilement mettre en boîte. Ils utilisent, jeune politicienne. Loin des images de QUAND JE SERAI qu’il veut partager. histoire dont il ne connaîtrait que le point Majorque et de quelques bouteilles détournent et dérèglent ce rêve de désolation, le film s’illumine d’étincelles de départ et le contexte, s’astreignant à d’alcool. Mais bien davantage qu’une machine à dormir. portées par une musique de cuivres. DICTATEUR tourner au fur et à mesure que l’auteur lui conversation enregistrée, même Oscillant entre observations du quotidien Belgique |2013 | 1h30 | couleur | vidéo enverrait les éléments. Le film, réalisé à éclairante, il s’agit, on peut faire confiance et respirations poétiques, Maxime Coton Réal., scénario Yaël André Beyrouth, convoque la mélancolie des au tact de Jean-Charles Fitoussi, de dresse le portrait d’une génération active Image Didier Guillain | Montage son années de guerre, la lutte armée, les mettre un film au pas de la musique. » et téméraire. Sabrina Calmels | Montage Luc clivages. Entre les différentes époques J-P. Rehm, FID Marseille, 2013 Plantier | Musique Hughes Maréc | Production Morituri, Cobra Films abordées, la souffrance de la désillusion Focus belge Nouvelles écritures 24 - 25

LA PART DE L’OMBRE AU QUART DE TOUR

Olivier Smolders, Vincent Meessen Suites… Vincent Meessen (né à Baltimore mais VOYAGE AUTOUR DE qui vit et travaille à Bruxelles) détourne, MA CHAMBRE avec un plaisir non feint, les codes de l’enquête documentaire et de la fiction Film immobile REEL – UNREEL VITA NOVA Belgique | 2008 | 26 min | couleur | 35 mm pour mieux souligner la plasticité du Réal. Olivier Smolders discours historique. Agençant films, Image Louis-Philippe Capelle | LA PART DE L’OMBRE Francis Alÿs documents, reproductions et citations, voulant imiter l’Aigle” que Le Corbusier Vidéochorégraphies Montage Olivier Smolders et Philippe Film en voie de disparition il joue avec les dés de l’enquête aurait racontée à ses jeunes collabora- d’Antonin de Bemels Bourgueil | Montage son et sons Belgique | 2013 | 28 min | couleur | cin.num. Né en Belgique en 1959, Francis Alÿs vit documentaire pour mieux insinuer le teurs indiens. Une silhouette déambule additionnels Marc Bastien | Production Réal. Olivier Smolders et travaille à Mexico City. Son travail a fait doute par de légères translations. Vincent dans la cité conçue par l’architecte, une Antonin de Bemels est diplômé de l’ERG Olivier Smolders Scénario Olivier Smolders et Thierry l’objet de nombreuses expositions dans Meessen déploie ainsi une cosmographie voix off lit une lettre adressée au “Cher (Ecole de Recherche Graphique) en 1997. Retiré dans sa chambre, un cinéaste parle Horguelin | Image Jean-François les institutions, notamment au MoMA de où vivants et disparus se côtoient en tant conseiller” (Dear Adviser), titre ambigu Son travail vidéographique est des territoires et des voyages, réels ou Spricigo | Effets spéciaux Quentin New York (2011). qu’acteurs de récits cachés, dans les revendiqué par l’architecte. principalement axé sur la représentation imaginaires, qui l’ont fait ou défait. Smolders | Montage Olivier Smolders Les gestes absurdes, poétiques et contreforts de la grande Histoire. Il a du corps en mouvement et sur la relation À partir d’images récoltées au fil des | Montage son Marc Bastien | Avec politiques constituent souvent la base de bénéficié de sa première exposition VITA NOVA dynamique entre images et sons. Il a années, Voyage autour de ma chambre Benoît Peeters, Marie Lecomte, la démarche d’Alÿs, qui traite de la dérive, personnelle en France : My last life à 2009 | Belgique | 30 min réalisé à ce jour une quinzaine de interroge d’une façon poétique la difficulté Tatiana Nette, Bouli Lanners | des explorations irrationnelles des l’Espace Khiasma aux Lilas en 2011. Réal. Vincent Meessen courts-métrages expérimentaux, montrés de chacun à trouver sa juste place au sein Production Olivier Smolders et espaces urbains, d’un certain accord du Distribution Argos dans de nombreux festivals internatio- du monde. Christian Popp singulier et du collectif. Les frontières, les N12°13.062’/ Vita Nova revisite une image parue en naux. Il collabore régulièrement avec des Le “cas Benedek” est très particulier dans migrations, l’imaginaire que partagent W001°32.619’ Extended couverture de Paris Match en 1955 et metteurs en scène et chorégraphes, en PETITE ANATOMIE l’histoire de la photographie et de l’art en différentes cultures, la capacité à intégrer 2005 | Belgique | 9 min | couleur | vidéo montrant un enfant de troupe coloniale au tant que vidéaste et créateur sonore DE L’IMAGE général. L’œuvre d’Oskar Benedek pose à l’échec, sont les thèmes récurrents de Réal. Vincent Meessen salut. Devenue célèbre suite à sa Film à l’Eau de rose la fois des problèmes éthiques – certaines son travail. Distribution Argos déconstruction par Roland Barthes SCRUB SOLO 1 : Belgique | 2010 | 21 min | couleur | 35 mm de ses images, datées de la guerre, Le titre du film situe de façon à la fois (Mythologies, 1957) et à la fortune Soloneliness Réal. Olivier Smolders peuvent encore heurter aujourd’hui – et REEL – UNREEL précise et abstraite un espace en Afrique. critique que connut son analyse, 1999 | 8min | noir&blanc | vidéo Image Louis-Philippe Capelle | esthétiques : il a traversé toutes les Afghanistan | 2011 | 20 min | Le site a toutes les apparences d’une particulièrement dans le monde Montage Olivier Smolders | avant-gardes de son temps, parfois avec couleur | vidéo ruine, mais les images le font apparaître anglo-saxon, cette image est devenue une Peau Pierre Musique Alain Wergifosse |Production une longueur d’avance sur des artistes Réal. Francis Alÿs comme le fruit du travail de deux icône de la pensée sémiologique 2002 | 17 min | couleur | vidéo Olivier Smolders devenus célèbres. En même temps, son Collaboration Julien Devaux et Ajmal ouvriers… moderne. Meessen part au Burkina Faso à à la fin du XVIIIe siècle, des artistes histoire et ses images semblent parfois Maiwandi | Montage, son, mixage la recherche de l’enfant qui figurait en IL S’AGIT florentins ont reproduit dans la cire des suspectes, comme si elles ne racontaient Félix Blume THE INTRUDER 1955 sur la couverture du magazine avant 2003 | 4 min | couleur | vidéo corps mis à nu par les scalpels de la ou ne montraient pas vraiment ce qu’il y Reel - Unreel porte sur les jeux de la rue 2005 | Belgique | 10 min | couleur | vidéo de poursuivre sa quête en Côte d’Ivoire et chirurgie, visibles au musée des cires aurait lieu de voir et de comprendre. La et rend compte de l’intérêt de l’artiste Réal. Vincent Meessen dans divers fonds d’archives. En chemin, Au Quart de tour anatomiques de Florence. Dans un geste part de l’ombre interroge cette duplicité pour les réalités urbaines qu’il croise et Distribution Argos il convoque différents régimes narratifs 2004 | 6 min | couleur | vidéo symétrique, cette “Petite anatomie” en se penchant à la fois sur le contexte auxquelles il prend part. Faire rouler une Vincent Meessen déambule silencieuse- pour dire l’histoire et faire de Barthes un découpe les images, pratique des historique – la Hongrie des années roue à l’aide d’un bâton est un jeu très ment dans les rues commerçantes et les personnage de sa propre œuvre. Il SE FONDRE incisions, des greffes, des mises en quarante – et sur la nature même d’une populaire chez les enfants afghans ; dans marchés animés de Ouagadougou, revêtu recontextualise des extraits de textes de 2006 | 25 min | couleur | vidéo abîme. S’ensuit la naissance d’un peuple œuvre que le motif du masque travaille la vidéo d’Alÿs, ce geste simple et ludique d’un costume en fleurs de coton : ‘l’or Barthes et leur donne un sens nouveau. Il d’étranges créatures. jusqu’au vertige. renvoie au mouvement circulaire du blanc’ du Burkina. Faso. éclaire ainsi un pan tout à fait oublié de la SEA OF ROOFS déroulement et de l’enroulement d’une biographie de l’auteur qui, pour déclarer 2011 | 5 min | couleur | vidéo bobine de film. Témoin d’un moment de DEAR ADVISOR “la mort de l’auteur” en 1968 avait joie dans le présent, l’artiste évoque dans 2009 | Belgique | 8 min | couleur | vidéo argumenté l’inutilité du biographique. le même temps les films qui ont été Réal. Vincent Meessen brûlés sous le régime Taliban. Distribution Argos Erg Galerie À l’origine de ce récit, Vincent Meessen s’inspire d’une fable : “Le Corbeau Focus belge Nouvelles écritures 26 - 27 c’était mieux demain ET Maintenant ? RÉDEMPTION Portugal | 2013 | 20 min | couleur | dialogue avec Raoul Ruiz et d’avoir cin.num. | VOSTF rencontré une jeune militante nommée Réal. Miguel Gomes | Production Angela Merkel, en RDA au milieu des O Some e a Furia, Le Fresnoy | années 70. Il nous parle du traité qui, en Distribution Shellac 1953, soulagea l’Allemagne de sa dette Quatre récits constituent Rédemption, et ouvrit la voie au miracle économique. Il quatre épisodes racontés en voix off et SOLES DE PRIMAVERA EL FUTURO s’interroge sur la religion, parce que par un montage d’images de sources Nuno, ex-leader d’un groupe punk, diverses : films de cinéma ou en 8 ou 16 Marko Grabez | Production Faculty d’une vérité tout à fait étonnante, y Galice, en Espagne, était, à l’époque L’ambiance est festive et joyeuse, comme connaît la bible par cœur et en sort des mm, classiques ou mineurs. Le film est en of Dramatic Arts, Belgrade compris dans la prison où Aïda a dû romaine, considérée comme le bout du si la victoire des socialistes aux élections citations assez rock’n roll. Il livre ses quatre langues : portugais, italien, français « Fin d’été, dans la campagne serbe. séjourner un moment. Un autre éclairage monde. C’est une région étrange et hors législatives était toute récente et la commentaires pas du tout théoriques sur et allemand. Chaque récit dure cinq Quatre garçons, cousins, amis, entre de la révolution, “vue d’en bas”, de sa du temps. Littéralement “côte de la mort”, tentative de coup d’état de 1981 bien la recherche médicale et, sans cesse, il minutes et relate, à la première personne, adolescence et âge adulte, s’emploient à nécessité et de ses limites. Un document elle tire son nom d’un nombre record de lointaine. L’avenir est souriant mais il cherche. Comment continuer à vouloir. un souvenir personnel situé à une date justifier leurs vacances. Car ce printemps rare et un film beau et sensible. naufrages et de noyades sur ses rivages ressemble aussi à un trou noir qui dévore Comment y croire. » précise, un jour unique. est aussi le leur, à l’orée de basculer escarpés. Ajoutez à cela des désastres tout sur son passage. F. Strauss, Télérama, 9 août 2013 petits messieurs. Héritiers de Renoir, tout COMPUTER CHESS pétroliers et des feux de forêt, et vous Qu’est ce que le présent si on le regarde MONTANA EN SOMBRA de simplicité et de légèreté, affranchis des éU | 2013 | 1h32 | couleur comprendrez que la population, qui vit depuis le passé ? Est-ce le futur ou 5000 FEET Espagne | 2013 | 14 min | cin.num. | pesanteurs qu’imposerait un scénario, ces | cin.num. | VOSTF pour la plupart de la pêche, se sente quelque chose de complètement différent ? IS THE BEST VOSTF quatre-là nous embarquent dans la Réal., scénario Andrew Bujalski isolée et incomprise des “politiques”. En Le regard innovant de López Carrasco éU | 2013 | 56 min | couleur | Réal., image, montage Lois Patiño nonchalence de leur oisiveté. » Image Matthias Grunsky | Montage Galice, les fêtes traditionnelles côtoient les se concentre sur le présent au travers cin.num. | VOSTF | Distribution « Lois Patiño propose une vision onirique J-P. Rehm, FID Marseille 2013 Andrew Bujalski | Avec Kriss éoliennes, objets de poésie visuelle. Les d’images, de chansons et de fragments Filmgalerie 451 de skieurs sur des pistes, souvent de nuit Schludermann, Tom Fletcher | noires légendes sont colportées par les du passé. » David Gonzalez Réal., scénario, montage Omer Fast et de loin. L’ensemble donne lieu à des C’ÉTAIT MIEUX Production Houston King, Alex personnes âgées, véritables mémoires du Une vidéo sur le thème des nouvelles compositions quasi picturales et fixes, DEMAIN Lipschultz | Distribution Contre-Allée lieu, et chaque montagne porte un nom. ET MAINTENANT ? formes de surveillance et de guerre proche de la peinture abstraite avec Tunisie | 2012 | 1h11 | couleur « Début des années 1980, le temps d’un Patiño n’a pas peur de faire durer ses RAPPELLE MOI permises par l’utilisation des drones aplats de noir et de blanc sur lesquels se | vidéo | VOSTF week-end dans un hôtel, de jeunes génies plans fixes et use de cadres surprenants, (E AGORA? LEMBRA ME) pilotés à distance, qui mélange déversent de fugitifs points noirs comme Réal. Hind Boujemaa de l’informatique s’affrontent dans un très larges, laissant les figures humaines Portugal | 2013 | 2h44 | couleur | documentaire et fiction entre flashbacks si quelques particules voulaient changer Image Mehdi Bouhlel, Hatem Nechi, tournoi pour mettre au point le meilleur toutes petites dans l’immensité de la cin.num. | VOSTF et interviews. Omer Fast fabrique ses l’ordre établi par la nature et s’échapper. Siwar Ben Hassine | Son Houssem programme de jeu d’échecs, celui qui nature. À la fois menaçante et menacée, Réal., scénario Joaquim Pinto «histoires» à l’aide de supports existants Le mouvement se fait plus présent à Ksouri, Chokri Marzouki, Yassine sera capable de battre un joueur humain. cette nature amène travail et nourriture, Image, son, montage Joaquim Pinto, et explore les interactions entre les mesure qu’on s’approche de ces formes Akremi, Abderraouf Jelassi | Les problèmes relationnels (notamment mais peut aussi tout remplir, tout Nuno Leonel | Mixage Olivier Do Huu | histoires individuelles et collectives. miniatures qui n’ont plus rien d’humain Montage Naima Bachiri, Mehdi avec la seule fille du groupe) et l’arrivée recouvrir. Une expérience sensorielle au Musique WhoMadeWho, Jacques pour disparaitre à nouveau comme des Barsaoui, Imen Abdelbari | d’un congrès de thérapie de couple “pays de la magie”. » Zoé Protat Ibert, Carl Maria von Weber, EVERYTHING gouttes de pluie sur une fenêtre, laissant Production Nomadis Images, new-age vont changer la donne et rendre Ludwig van Beethoven | Production THAT RISES MUST sans cesse une trace derrière eux. » Cinétéléfilms la situation plus qu’étrange. » EL FUTURO C.R.I.M. N. Thys, 24 images Aïda, sans travail, sans domicile propre, FIF La Roche-sur-Yon, 2014 Espagne | 2013 |1h07 | couleur | « Et maintenant ? Rappelle-moi est un CONVERGE accompagnée de son fils mentalement cin.num. | VOSTF film qui veut résister à tout, et d’abord à éU |2013 | 56 min | couleur | cin.num. | SOLES DE PRIMAVERA perturbé, est dans une situation dont elle COSTA DA MORTE Réal. Luis Lopez Carrasco l’idée que les journaux intimes filmés sont VOSTF Serbie | 2013 | 23 min | couleur | ne peut sortir sans des initiatives Espagne |2013 | 1h21 | | couleur Scénario Brays Efe, Luis López passés de mode, et que les victoires ou Réal., scénario, montage Omer Fast cin.num. | VOSTF extrêmes. Elle ne reculera devant rien | vidéo | VOSTF Carrasco, Luis E. Parés | Image Ion les défaites des malades du sida ne font Image Jason Mccormick | Son Réal. Stefan Ivančić pour avoir enfin son logement, d’autant, Réal., image, montage Lois Patiño de Sosa | Son Jorge Alarcón, Jaime plus sensation. Joaquim Pinto s’accroche Theresa Radka, Jared Simmons, Scénario Andrej Ivančić, Stefan pense-t-elle, que la révolution en cours ne Collaboration Carla Andrade | Lardiés | Montage Sergio Jiménez | à son chemin solitaire, à son amour pour Justin Blakely | Avec Tommy Pistol, Ivančić, Mateja Ivančić | Image Igor peut que l’aider. La relation de confiance, Son Miguel Calvo “Maiki”, Erik avec Sergio Jiménez, Marta Loza, Nuno, qu’il a épousé – la loi autorisant les Allison Moore, Julia Ann, Dane Đorđević | Montage Nataša Pantić, et sans doute d’amitié, voire de T. Jensen | Collaboration au montage Queta Herrero, Alberto López, mariages de même sexe est passée Cross, Mike Quasar | Production Jelena Maksimović | Son Mladjan complicité, que la réalisatrice a su nouer Pablo Gil Rituerto | Musique Ann Andrea Noceda | Production Encanta depuis trois ans au Portugal. Et tout en Daniel Desure, Mary Pat Bente | Matavulj | Avec Dimitrije Ivančić, avec elle, lui permet de filmer des scènes Deveria | Production Zeitun Films Films, Encanta films, Elamedia racontant cette vie repliée sur ses Distribution Filmgalerie 451 Andrej Ivančić, Stefan Ivančić, « La Costa Da Morte, au nord-ouest de la production dernières défenses, il dialogue avec le « Chez l’artiste israélo-berlinois Omer Fast, « Espagne, 1982. Un groupe de jeunes cinéma, avec le monde. Il se souvient d’un le corps est celui, bien réel, de quatre Hors-champ international gens danse et boit dans une maison. acteurs de films X. Car la vidéo raconte, Nouvelles écritures 28 - 29

EVERY THING THAT RISES… THE DIRTIES

devient un homme. Il apprend que son un tee-shirt jaune avec un motif de père, Mang Basilio, est un tikbalang taureau noir. L’habit de l’un des ados de (mi-cheval, mi-homme). Pendant le Elephant (2003), la Palme d’or de Gus tournage d’un film dans son village, Van Sant. Dans The Dirties, tout est Mang Basilio disparaît. » référence passionnée au cinéma. Jennifer Verraes Avec ou sans respect. » F. Strauss, Télérama LES JOURS D’AVANT MANAKAMANA Manakamana Nepal | 2013 | 1h57 | couleur | TERRE DE en quatre projections simultanées et victimes d’un ordre moral délétère ; le film cin.num. | VOSTA NULLE PART LA ULTIMA PELICULA cinématographiques, ses films faits à la synchronisées, vingt-quatre heures de la s’intéresse à la trajectoire individuelle de Réal. Stephanie Spray et Pacho Velez | (NO MAN’S LAND) Mexique | 2013 | 1h28 | couleur | main utilise le collage pour explorer la vie de ces acteurs vivant à Los Angeles. deux lycéens, Djaber et Yamina, ces “jours Production Sensory EthnographyLa- 35 mm | VOSTF relation entre le cinéma graphique et la Mais le récit est interrompu par d’autres, d’avant” qui vont décider de leur destin. boratory Portugal | 2012 | 1h12 | couleur Réal. Raya Martin et Mark Peranson narration, la tension entre forme et sens. qui apparemment n’ont rien à voir. On ne peut mieux dire que “trajectoire”, Manakamana se joue d’une irruption | cin.num. | VOSTF Argument Raya Martin, Mark Documentaire musical ou archive Comme d’habitude, Omer Fast brouille les tant l’une est masculine, l’autre féminine, de l’imaginaire dans un réel. Il s’agit Réal., scénario Salomé Lamas Peranson | Photographie Gym stroboscopique, ils travaillent les pistes (…) avec un tel brio, une telle se succédant dans deux parties ayant d’observer l’intérieur d’une cabine de Image Takashi Sugimoto, Salomé Lumbera | Montage Mark Peranson, matériaux recyclés pour éclairer les science technique et une connaissance si chacune ces prénoms pour titre, répétant téléphérique qui monte et redescend d’un Samas | Distribution Shellac Lawrence S. Ang | Avec Alex Ross éléments communs entre beaux-arts et Paulo de Figueiredo, un mercenaire pertinente des modes de narration la même chronologie et les mêmes site religieux népalais. La fenêtre de la Perry, Gabino Rodríguez, Iazua conception graphique. Interrogeant le rôle portugais de 66 ans s’exprime sur son cinématographiques qu’on reste scotché situations. Cette structure en diptyque cabine est comme un écran de cinéma Larios | Production Cinema Scope de la décoration dans la vie quotidienne, passé et nous livre un récit personnel et à son fauteuil pendant toute la projection, dresse une première frontière entre les qui rejouerait infiniment le même film, Productions les travaux de Jodie Mack libèrent désireux d’en connaître la fin (…). deux sexes, quelques mots, regards et et le spectacle est désormais parmi ses officieux sur les conflits auxquels il a « Le film suit un réalisateur égocentrique l’énergie cinétique des objets négligés Ce maître des réalités qui se superposent, frôlements adviennent, mais avant tout spectateurs coincés le temps d’un assisté dans divers pays et continents, qui va à Yucatán, au Mexique, avec un et mis au rebut. Constitué de cinq films à la marge de deux mondes : celui du des langages qui se substituent, des une impossibilité de se rencontrer. Grâce voyage. Manakamana nous encourage guide local pour tourner son dernier film datés de 2013, Let Your Light Shine pouvoir et celui des révolutions. Paulo parle histoires qui s’imbriquent parvient à la finesse de son écriture,Les Jours à repenser la fonction même du plan – alors que l’apocalypse maya, la fin du examine les principes formels du cinéma de lieux et de faits anonymes, de fragments toujours à nous surprendre et à créer une d’avant percute et marque durablement, et la capacité du cinéma documentaire à monde et du cinéma sont proches. abstrait tout en affinant un goût pour les sorte d’OVNI cinématographique qui n’en notamment par sa capacité à exprimer le représenter autrui. Laissant notre regard de violence, de cruauté et de ses propres Influencé par le film de Dennis Hopper, objets trouvés, l’évolution des modes de expériences. Salomé Lamas interroge la finit pas de poser question. » désarroi d’une jeunesse sans en passer libre de faire ses choix, ce film nous incite The Last Movie (1971), ainsi que par le production, les formes du travail et le rôle distinction entre les faits et l’imagination, P. Scemama, La République de l’Art, 25 par un discours asséné, mais par les à (re)voir le monde autrement. documentaire tourné lors de son montage de la décoration dans la vie quotidienne. entre les réalités authentiques et nov. 2013 moyens du cinéma et l’ampleur de la (The American Dreamer, L.M. Kit artistiques, entre souvenirs et histoires. mise en scène.- » THE DIRTIES Carson, 1971), La última película est Undertone Overture LES JOURS D’AVANT A. Hée, Bref Canada | 2013 | 1h20 | couleur une comédie à la frontière du cinéma éu | 2013 | 10 min Algérie-France | 2013 | 47 min | couleur | | cin.num. | VOSTF 3 x 3D expérimental (tourné avec dix caméras cin.num. | VOSTF LUKAS NINO Réal. Matthew Johnson Portugal-France | 2013 | 1h10 | couleur | différentes en mode analogique et New Fancy Foils Réal. Karim Moussaoui Philippines | 2013 | 1h23 | couleur | Scénario Matthew Miller, Evan cin.num. | VOSTF numérique), un hommage au film de éu | 2013 | 12 min Scénario Karim Moussaoui, Virginie cin.num. | VOSTF Morgan | Avec Matthew Johnson, Réal. Jean-Luc Godard, Peter Hopper et une ode au celluloïd, sa Legeay | Image David Chambill | Réal., montage John Torres Owen Williams, Krista Madison, Greenaway, Edgard Pêra matière, sa légende, interrogeant ses Dusty Stacks of Mom Son Arnaud Marten, Pierre Bariaud, Scénario Dodo Dayao, Sherad Brandon Wickens, Josh Boles, Alen Montage Raphaël Lefèvre | Production propres méthodes de fabrication. » éu | 2013 | 41 min Fundaçao Cidade de Guimaraes | Samuel Aïchoun | Montage Julien Anthony Sanchez | Image Albert Delaine, Jay McCarroll | Production Lisbon & Estoril Film Festival Chigot | Avec Mehdi Ramdani, Banzon, Gym Lumbera | Avec Phase 4 Films, Ellipsis Distribution Urban Distribution Glistening Thrills Dans la ville millénaire de Guimarães, trois Souhila Mallem, Mohammed Cheeno Dalog Ladera, Edilberto « L’histoire de deux grands lycéens, Matt éu | 2013 |8 min réalisateurs de renommée internationale Programme Ghouli, Chawki Amari, Meriem Marcelino | Production John Torres et Owen, victimes de harcèlement de la explorent la 3D et son influence sur notre Jodie Mack Medjikane | Production Les « John Torres reste fidèle à sa méthode : part de méchants gros durs, qu’ils vont Let Your Light Shine perception du cinéma. Surimpression et Loupiottes, Taj Intaj improviser à partir de fragments de tourner en dérision dans un film sauvage éu | 2013 | 45 min | 3D superposition des images pour Peter éu | 2013 | 1h14 | vidéo « Avec ambition, Karim Moussaoui s’attache réalité. À travers l’étrangeté des situations en vidéo. Mais cette comédie amateur va Réal. Jodie Mack à un épisode extrêmement sombre de qu’il filme, c’est un regard renouvelé sur peu à peu dériver vers un sérieux projet Greenaway dans Just in Time, interrogation ludique sur le nouveau Jodie Mack (née en 1983, à Londres) l’histoire algérienne récente : les années l’histoire qu’il jette. Lukas Nino raconte de tuerie caméra au poing. Le danger se spectateur de cinéma pour Edgard Pêra réalise des films expérimentaux de plomb, soit la décennie 1990. […] celle d’un adolescent maladroit qui précise quand Matt (que joue le d’animation. Combinant les techniques Filles et garçons, au mieux, se croisent, réalisateur Matt Johnson lui-même) enfile avec Cinesapiens et esquisse d’une histoire du cinéma en 3D pour Jean-Luc formelles et les structures de l’animation Godard dans Les 3 Désastres. abstraite avec ceux d’autres genres Hors-champ international Nouvelles écritures 30 - 31 TÊTU VOTRE PARTENAIRE LGBT

ISMAEL BAHRI HISTOIRE DE L’OMBRE

Cette carte blanche est composée de deux rencontres avec 20h30 Alex Pou • Avant-première deux artistes qui questionnent les nouvelles formes du cinéma. Accueillis en résidence à l’Espace Khiasma, centre HISTOIRE DE L’OMBRE d’art visuel basé aux Lilas, ils y ont développé des écritures (HISTOIRE DE France) qui travaillent les notions d’espace et de territoire, comme 2014 | 1h43 | Spectre Productions en association avec des données physiques mais aussi mentales. Khiasma Depuis 2013, Khiasma accueille également le cinéaste Histoire de l’ombre (histoire de France) est l’histoire de deux Jean-Claude Taki dans le cadre d’une résidence à Bobigny, individus, qui quittent un endroit indéterminé (la France?), pour Également où il s’est installé en novembre dernier, et qui implique le un voyage à pied, errant vers l’inconnu. De rêves en cauchemars, Magic Cinéma ainsi que plusieurs services de la ville. ils finiront par découvrir des mondes nouveaux, des mondes disponible qu’ils ne soupçonnaient pas. Projection suivie d’une discussion entre le réalisateur et Olivier sur votre iPad Jeudi 10 avril 2014 Marbœuf, producteur du film. Depuis 2004, Alex Pou réalise des vidéos et des films projetés 18h30 Ismaïl Bahri • Rencontre avec l’artiste dans des centres d’art, des galeries et des cinémas. et projection d’extraits de travaux en cours Il a été accueilli en 2011-2012 en résidence à l’Espace Khiasma (aux Lilas) avec le soutien du département de Cette soirée prendra la forme d’un échange ouvert entre Ismaïl la Seine-Saint-Denis. Bahri, Olivier Marboeuf, directeur de l’Espace Khiasma et le public. Elle gravitera autour des recherches vidéographiques de l’artiste et de l’exposition qu’il prépare pour septembre 2014 Khiasma est une structure de production et de diffusion à l’Espace Khiasma. Il y sera notamment question de L’Espace artistique et culturelle dont les actions questionnent les relations Khiasma comme lieu à fabuler, à hanter depuis un autre lieu, entre art et pratiques sociales. Ouvert en 2004, l’Espace Khiasma CYCLE le Magic Cinéma. Quels transferts ou transvasements impulser est dédié à une programmation dans le domaine des arts visuels entre ces deux lieux ? Comment parler, raconter cet espace (expositions et cycle de projections), de la performance et des depuis un ailleurs ? Comment parler d’une exposition de vidéos littératures vivantes. L’espace, en accès libre, est pensé comme BERLIN depuis une salle de cinéma ? un lieu de découverte des formes de l’art actuel pour un large Cette soirée sera suivie d’une autre rencontre qui se tiendra le public. Il joue également le rôle d’espace citoyen au travers de 14 avril à l’Espace Khiasma, au cours de laquelle seront mises en cycles de conférences, de colloques et de débats. Depuis 2012, MAGNÉTIQUE partage et en espace les recherches autour de l’exposition ; en initiant la plateforme collaborative La Fabrique Phantom, soirée où il sera notamment question d’écran, de projection Khiasma s’implique dans une réflexion sur les nouvelles EN 80 FILMS et de salle de cinéma… pratiques cinématographique issues du champ de l’art et la mise en œuvre d’outils spécifiques pour les accompagner. Ismaïl Bahri est représenté par la galerie Les Filles du (En savoir plus : www.khiasma.net) Calvaire, Paris. Il est actuellement en résidence de création à la er Fabrique Phantom (www.lafabrique-phantom.org). La séance proposée au Magic cinéma fait partie d’un 1 MARS programme qui poursuit et développe les questionnements initiés par “Possessions”, cycle de projections et perfor- 20 AVRIL mances conçu et produit par Khiasma à l’automne 2013 dans un réseau de structures franciliennes. Forum des Halles forumdesimages.fr Carte blanche à Khiasma 3 X 3D Je, Tu, Il, Elle DE LA MUSIQUE OU DE LA JOTA DE ROSSET MILLE SOLEILS Mardi 8 avril à 14h Jeudi 3 avril à 20h Vendredi 13 avril à 20h30 Jeudi 17 avril à 18h En partenariat avec l’IUT Bobigny – Université Paris 13. au Ciné 104 à Pantin Au Cinéma Le Méliès à Montreuil aux Laboratoires d’Aubervilliers AU BORD DU MONDE JE, TU, IL, ELLE DE LA MUSIQUE MILLE SOLEILS France | 2013 | 1h38 Belgique-France | 1975 | 1h30 | noir & blanc | 35mm OU DE LA JOTA DE ROSSET France | 2013 | 45 min | VOSTF Réal. scénario Claus Drexel Réal. Chantal Akerman France | 2013 | 1h30 | 45 min | cin.num. Réal. Mati Diop Image Sylvain Leser | Son Nicolas Basselin | Avec Chantal Akerman, Niels Arestrup, Claire Wauthion Réal., image, son, montage Jean-Charles Fitoussi Image Hélène Louvart, Mati Diop | Avec Magaye Niang Montage Anne Souriau | Production Daisy Day Films | « Si donc Chantal Akerman convoque un public à la voir se lever, Avec Clément Rosset, David Brouzet, Santiago Espinosa | | Production Anna Sanders Films | Distribution Distribution Aramis Films se coucher, déplacer des meubles, écrire une lettre à on ne sait Production Aura été production Independencia « Au bord du monde va jusqu’en hiver. De la solitude vers la qui qu’elle n’enverra jamais, manger du sucre, branler un routier, « Clément Rosset est un philosophe à part. Nietzschéen sur sa « Sauf à se leurrer, hériter se choisit. Et exige même beaucoup : police. De l’intelligence vers l’égarement. De l’interrogation l’écouter parler, coucher avec une autre fille, etc., et que son pente joyeuse, ses textes célèbrent l’approbation au réel au nom rien moins que de remonter dans le temps. C’est ce périple jusqu’à l’hébétude. À tel point que l’insupportable, au-delà de entreprise se voit couronnée de succès au point que le de l’opacité de ce dernier. Et de Nietzsche, il retient aussi la place qu’entreprend ici Mati Diop, jeune cinéaste au parcours déjà l’instant, c’est ce temps qui passe et ne change rien à l’affaire. spectateur, loin d’en ressentir de l’ennui ou la plus petite décisive faite à la musique. Or, c’est en effet “de la musique“ avéré, en direction d’un film culte,Touki Bouki, réalisé en 1972 Quatre ans dehors, sept ans dehors. Neige ? Croix-Rouge ? gratification voyeuriste, en éprouve une insistante tension, c’est qu’il est question ici. À discuter du paradoxe qu’elle constitue, à Dakar par son oncle aujourd’hui défunt, Djibril Diop Mambety. Enfants ? « Y’en a qui peuvent s’en sortir, le reste tombe. » qu’il doit s’agir dans ce film d’autre chose que de se lever, se lumineuse, flagrante, réjouissante, et dénuée pourtant de Fable aux accents burlesques sur tradition et modernité, ce Ce que Drexel filme, ce ne sont pas des vies brisées, mais des coucher, manger du sucre, etc. L’embêtant étant que Chantal signification, le penseur et un jeune philosophe mexicain Voyage de la Hyène (traduit du wolof) évoque avant tout le choix : morceaux de bravoure, des actes d’héroïsme. Akerman y parvienne, quand tant d’autres films, “expérimentaux” s’emploient, d’une manière très dix-huitième, dans un jardin, s’ingénier à être en mesure de choisir, puis choisir, libre des « Le corps tire pour que j’abdique, mais l’esprit lutte tous les ou non, fondés sur des partis pris aussi strictement tenus, aussi au milieu des beautés variées qu’offre Majorque et de quelques efforts déployés. Dans cet autre voyage auquel s’expose Mati jours pour gagner la bataille. » fermement agencés que Je tu il elle, aussi finement construits, et bouteilles d’alcool. Mais bien davantage qu’une conversation Diop, l’histoire de sa famille, l’histoire du cinéma, l’histoire du Ingrid Merxx, Politis, janvier 2014 justiciables de découpages sémiologiques savants, y échouent. enregistrée, même éclairante, il s’agit, on peut faire confiance Sénégal aussi, s’entremêlent, portées par Magaye Niang, Cet autre chose que de casser des noix ou de manger du sucre, au tact de Jean-Charles Fitoussi, de mettre un film au pas le protagoniste de l’épopée d’alors, jusqu’à superposer les Projection suivie d’un débat avec le réalisateur et les étudiants c’est peut-être ce que Chantal Akerman appelle “volupté”. » de la musique. temporalités et faire revenir aujourd’hui des personnages J. Narboni, Cahiers du cinéma n° 276, mai 1977 J-P. Rehm, FID Marseille, 2013 (et leurs attributs : la fameuse moto-buffle) du film d’il y a 40 ans. Entre naturalisme et fantastique, entre hommage et enquête, Jeudi 10 avril à 14h Projection suivi d’une rencontre avec la réalisatrice Projection suivie d’une rencontre avec le réalisateur entre humour et mélancolie, Mille Soleils remplit la promesse En partenariat avec l’Université Paris 8 – Saint-Denis. Chantal Akerman Jean-Charles Fitoussi de son titre, et brille de bien des feux. » J-P. Rehm

Adresse 104 Avenue Jean Lolive, 93500 Pantin | Adresse Centre commercial de la Croix-de-Chavaux 93100 Projection suivie d’une rencontre avec la réalisatrice Mati Diop 3 x 3D 01 48 46 95 93 | www.cine104.com Montreuil I 01 48 70 69 13 et le metteur en scène et écrivain congolais Dieudonné Portugal-France | 2013 | 1h10 | couleur | cin.num. | VOSTF Métro Eglise de Pantin | Ligne 5 Métro Ligne 9 Station Croix-de-Chavaux - Sortie Centre Niangouna Réal. Jean-Luc Godard, Peter Greenaway, Edgard Pêra Bus lignes 249, 179, 61 commercial Montage Raphaël Lefèvre | Production Fundaçao Cidade Bus lignes 102, 115, 121, 122, 125, 127, 129, 229 En résidence aux Laboratoires d’Aubervilliers, Dieudonné de Guimaraes | Distribution Urban Distribution Niangouna explore un théâtre de l’urgence au verbe Dans la ville millénaire de Guimarães, trois réalisateurs de poétique, vif et acéré, emprunt de son histoire personnelle renommée internationale explorent la 3D et son influence sur Le réel hors les murs et des conflits qui ont traversés son pays. à Aubervilliers, notre perception du cinéma. Surimpression et superposition des il revisitera les expériences cinématographiques qui ont images pour Peter Greenaway dans Just in Time, interrogation Dans le cadre de leur collaboration, le Festival Bande(s) à part marqués son enfance et en particulier les films de Kung fu. ludique sur le nouveau spectateur de cinéma pour Edgard Pêra et le Festival du Réel programment trois films en commun. avec Cinesapiens et esquisse d’une histoire du cinéma en 3D E AGORA ? LEMBRA ME | Portugal | 2013 | Réal. Joaquim Pinto Adresse 41, rue Lécuyer 93300 Aubervilliers pour Jean-Luc Godard dans Les 3 Désastres. LA ULTIMA PELICULA Mexique | 2013 | Réal. Raya Martin 01 53 56 15 90 / www.leslaboratoires.org et Mark Peranson Métro Ligne 7 Aubervilliers-Pantin Quatre-Chemins Séance présentée par Gwenaëlle Pledran, enseignante QUAND JE SERAI DICTATEUR | Belgique | 2013 | Bus 170, 150, 152, 249 à l’universite Paris 8 Réal. Yaël André Cinéfac Hors les murs Séances spéciales 34 -35 Sélection pour les tout-petits Sélection pour les primaires et collèges LE PARFUM DE LA CAROTTE Belgique | 2014 | 26 min | cin.num. | Programme de quatre courts métrages Réal. Rémi Durin et Arnaud Demuynck À partir de 3 ans Lapin et Écureuil sont voisins et amis. Ils sont aussi gourmands et bons vivants. Mais des différences de goût les mènent à la dispute. L’écureuil, fâché, déménage de nuit et se fait attraper par un renard. La Confiture de carottes 2014 | 6 min | cin.num. | Réal. Anne Viel Deux amis lapins, en plein hiver, voient leur réserve de confiture de carottes épuisée. Mais qui a dit que les carottes ne se trouvent que dans les jardins ? Certainement pas l’oncle Robert Jeune public qui leur a légué une précieuse carte au trésor. lettre d’un cinéaste à sa fille La Carotte géante LETTRE D’UN CINÉASTE Des histoires qui tissent entre nous et l’univers une relation qui 2014 | 6 min | cin.num. | Réal. Pascale Hecquet À SA FILLE Une souris est poursuivie par un chat qui est poursuivi par un Belgique | 2001 | 50 min | 35 min est sans artifices, sans distance, immédiate et qui nous les rend chien qui est poursuivi par une petite fille qui est grondée par sa Réal. éric Pauwels | Montage Rudi Maerten essentielles, pareilles à ce lien invisible et sacré, qui du conteur mamie qui se fait bougonner par papi qui fait sa soupe et a Image éric Pauwels, Rémon Fromont besoin d’une carotte. Son Richard Castro | Production CBA à celui qui l’écoute, crée la complicité et est déjà l’ébauche d’un À partir de 10 ans Le Petit hérisson partageur Un jour, le cinéaste belge Éric Pauwels décide d’écrire une lettre partage. 2014 | 5 min | cin.num. | Réal. Marjorie Caup à sa fille, qui lui demande pourquoi il ne fait pas de films pour les Philippe Simon, à propos de Lettre d’un cinéaste à sa fille, Cinergie.be, décembre 2000 Un petit hérisson trouve une pomme magnifique dans la forêt. Il enfants. Sous la forme d’un film personnel et ludique, tissé de la roule derrière un rocher pour faire bombance à son aise. Mais mille histoires et cousu de différentes textures, Éric Pauwels tente voilà que s’invitent au festin d’autres petits gourmands… de répondre à la question : qu’est-ce qu’un cinéaste ? Il nous livre un poème cinématographique, riche d’histoires et de visages Atelier carotte animée qui mêlent les multiples facettes du monde. avec Florentine Grelier Mercredi 9 avril à 14h À partir de 5 ans Projection suivie d’une rencontre avec le réalisateur. Durée : 1h | 15 enfants maximum sur inscription uniquement. Avec les élèves de l’Option Cinéma du Lycée Louise-Michel. Le festival propose aux tout-petits de découvrir l’animation ! à la suite de la projection du Parfum de la carotte, nous invitons les enfants à décorer leur carotte pour créer un personnage et Atelier found footage à l’animer pour une réalisation collective d’une séquence image Avec l’Association Silhouette par image. À partir de 10 ans Durée 2h / 20 enfants maximum sur inscription uniquement. Mercredi 2 avril à 14h30 Le terme de “found footage” désigne la récupération de pellicules impressionnées dans le but de monter un autre film. Le festival SÉANCE D’OUVERTURE JEUNE PUBLIC propose aux enfants d’explorer les possibilités du montage en Film + Atelier carotte animée + Goûter 100 % carotte avec créant un nouveau film, une nouvelle histoire à partir d’images du cake à la carotte ! existantes. Séances • lundi 14 avril 14h30 | mardi 15 avril 14h30 Vendredi 4 avril à 10h

Contact et réservations, ateliers et projections • Émilie Desruelle 01 83 74 56 71 Jeune public 36 - 37 Cinéma expérimental COLOUR BOX avec braquage Nouvelle-Zélande | 4 min | 1935 | Réal. Len Lye Len Lye peint directement sur le film celluloïd des arabesques sur L’association Braquage/Aménagements expérimentaux a pour la longueur du ruban ce qui confère aux compositions colorées but de favoriser la connaissance du cinéma expérimental en un tremblement qui rappelle le passage de l’énergie telle qu’il la organisant des projections, des festivals, des rencontres avec des percevait. Avec Colour Box il fait danser des lignes et des plans cinéastes, des ateliers d’initiation et en diffusant des informations de couleurs. Musique : La Belle Créole par Don Baretto et son sur ce cinéma via son site Internet : http://www.braquage.org/. orchestre cubain. Créé en 2000, Braquage est une association, animée par des bénévoles (cinéastes, pédagogues, étudiants, programmateurs, NAUGHTS artistes). éu | 1994 | 6 min | Réal. Stan Brakhage Série de cinq films peints à la main : mouvement qui se fige dans Lundi 7 avril une sorte de brouillard de nuages ; progression de formes bleues surréelles ; accumulation de formes cristallines de couleurs BAKA LES TRIPLETTES DE BELLEVILLE primaires ; mur de lumières, rocheux et orange ; mosaïque de Programme de courts métrages formes cellulaires et cristallines interférant comme des couches BAKA Autour du film, deux ateliers et atelier cinéma expérimental de feu destructrices. Belgique | 1995 | 55 min | 35 mm À partir de 8 ans Réal. Thierry Knauff 1. Flip Book avec mon téléphone FENICE À partir de 6 ans portable ! Cette séance propose de parcourir, à travers plusieurs courts France | 2003 | 3 min | Réal. Marcelle Thirache Dans la forêt équatoriale, au sud-est du Cameroun, vivent les métrages expérimentaux, les pratiques consistant à réaliser des Des images de Venise filmées en super 8 sur lesquelles Marcelle Atelier animé par les Sœurs Lumière films d’animation abstraits. Interventions directes sur la pellicule Pygmées Baka. Dans cet environnement dense, nulle trace de à partir de 12 ans Thirache ajoute des touches de peinture. La ville se brouille, des civilisation occidentale. La vie est régie par les rites ancestraux et (grattage, peinture), utilisation de caches, de pochoirs, jeux avec visions appariassent sur les bords paisibles de la lagune. Le téléphone portable est en permanence entre nos mains. les couleurs et le rythme des musiques choisies par les cinéastes : les nécessités de la survie. Les femmes et les hommes Il peut aussi devenir un outil de cinéma ! Les élèves vont pouvoir construisent les abris ou chassent, les enfants chantent, jouent et tout cela donne à ces films un intérêt plastique, plaçant le cinéma GA expérimenter concrètement et collectivement les libertés du côté de la peinture en mouvement. écoutent fascinés les histoires du vieux conteur. La nuit tombée, créatives que cet outil peut offrir. Les Sœurs Lumière leur éu | 1982 | 5 min | Réal. Stephanie Maxwell tous se retrouvent autour du feu. « L’image de Ga a été produite en peignant, rayant, collant et proposent de réaliser leur propre flipbook à partir de photos STUDIE N° 7 « Baka, vertigineux dépaysement, nous plonge dans un ailleurs, prises avec leur téléphone portable. attaquant chimiquement l’émulsion. La source d’inspiration de nous transporte au cœur des splendeurs d’une musique Allemagne | 1931 | noir & blanc | 3 min | Réal. Oskar Fischinger mon travail provient de la liberté des films de Len Lye : polyphonique en empruntant une ligne simple : l’installation d’un Jeudi 3 avril à 14h Dans Studie N° 7, les pulsations, les rythmes rapides de la mouvement continuel, multiples motifs visuels, rythme de la village de ces pygmées encore nomades, jusqu’à leur départ vers mélodie de la Danse hongroise n° 5 de Brahms sont représentés musique. Mes images sont très organiques et évoquent l’art des un autre site de la forêt. » Jacques Kermabon visuellement par des pointes acérées : de fines lames de rasoirs, grottes qui m’a toujours intriguée. » Stéphanie Maxwell 2. Où est passé le son du film ? qui semblent pénétrer un espace profond, tournoyant et volant Mardi 1er avril à 13h30 Atelier animé par Jean-Carl Feldis au-dessus du spectateur. En contraste, les doux et langoureux à partir de 10 ans accords des violons gitans semblent se lever à la surface de l’écran. Atelier grattage/dessin Durée 2h / 25 enfants maximum sur inscription uniquement. IMPRESSIONS EN HAUTE ATMOSPHÈRE sur pellicule LES TRIPLETTES DE BELLEVILLE Jean-Carl Feldis est musicien, compositeur, bruiteur, ingénieur Durée 2 h / sur inscription uniquement. France | 2003 | 1h20 | 35 mm du son et conférencier. Il propose aux enfants de sonoriser le son France | 1989 | 8 min| Réal. José Antonio Sistiaga Vision imaginaire d’un monde cosmique en perpétuelle mutation Les élèves réalisent un film sans caméra en dessinant avec des Réal. Sylvain Chomet disparu d’extraits de films lors d’un atelier. C’est l’occasion feutres sur de la pellicule 16 mm ou en grattant l’émulsion. À partir de 10 ans de découvrir tous les sons d’un film : les voix, les ambiances, la suggérant le drame cosmogonique de l’univers. Un film en hommage à l’utilisation fougueuse des couleurs par Vincent van Gogh. Ils touchent ainsi à la matérialité du cinéma et en comprennent L’idée de génie qu’eût madame Souza en offrant un vélo à son musique et les bruitages et de connaître quelques secrets de le mécanisme (les photogrammes, la décomposition du neveu alla bien au-delà de ses espérances : un entraînement bruiteur de cinéma ! CAMÉRAS TAKE FIVE mouvement, le nombre d’image par seconde, les perforations, drastique, une alimentation adaptée et le Tour de France n’était la bande son). à l’issu de l’atelier, ils découvriront leur production Canada | 2003 | 3 min | Réal. Steven Woloshen pas loin... La “mafia française” non plus qui, repérant le futur Mardi 8 avril à 10h et 13h30 sur grand écran ! champion cycliste, l’enlève. Madame Souza, accompagnée de Une longue romance de lignes qu’on explore dans cette trois vieilles dames, les Triplettes, devenues ses complices, devra animation, réalisée sans caméra, créée et colorée à la main. braver tous les dangers dans une course poursuite ébouriffante. Le morceau de jazz Take Five de Dave Brubeck est le point de C’est le premier long métrage de Sylvain Chomet, qui s’était fait départ de cette interprétation visuelle abstraite. remarquer avec son court métrage La Vieille Dame et les pigeons (Grand Prix à Annecy en 1997). Un film à la forme D’UNE CITÉ L’AUTRE singulière où le son prend le pouvoir et le récit se passe France | 2002 | 7 min | Réal. Hélène Moinerie quasiment de mots ! Une aventure burlesque à revoir sur grand C’est à travers un poème visuel et musical que le spectateur écran pendant le festival ! déambule dans une cité foncièrement métissée. Le rythme du djembé l’emporte, à travers une “jungle rythmique”, vers le pays Séances • mercredi 9 avril 14h15 | lundi 14 avril 14h30 | mandingue en Afrique de l’Ouest où la danse rythme la vie de mardi 15 avril 14h30 chaque être. Car le tam-tam est éternel... dans les battements de cœur.

Contact et réservations, ateliers et projections • Émilie Desruelle 01 83 74 56 71 Contact et réservations, ateliers et projections • Émilie Desruelle 01 83 74 56 71 Jeune public 38 - 39 Sélection pour les collèges Une journée découverte et lycées du cinéma belge En partenariat avec Braquage.

En partenariat avec les Cinémas Indépendants Parisiens, Un programme de courts métrages [ l’ACRIF et Cinémas 93. Le festival propose à des classes de la Région Ile-de-France SAUTE MA VILLE Rédemption Reel - UNREEL les jours d’avant et de Paris une journée complète de découverte autour des films Belgique | 1968 | 12 min de la programmation découverts en salle et accompagnés de Réal. Chantal Akerman l’intervention d’un critique de cinéma. Un pamphlet burlesque aux airs de mai contre les tâches Une journée découverte Parcours en festival ménagères. Défaire la cuisine, salir les murs, se badigeonner les autour des nouvelles écritures pour les adolescents mollets de cirage, tout en chantonnant, pour un final détonnant. Une journée découverte Un programme de courts métrages Un film, une rencontre et un atelier de Chantal Akerman COMBAT DE BOXE pour découvrir les nouvelles écritures, dialoguer avec les artistes Belgique | 1927 | 8 min | Réal. Charles Dekeukelere ANDORRE et créer son propre film. Autour des femmes Dans un esprit décalé assez proche, où les artifices de mise en France | 2013 | 20 min | Réal. Virgil Vernier scène et les jeux de trompe-l’œil priment sur une stricte Un centre commercial au milieu des montagnes, des pyramides LES JOURS D’AVANT J’AI FAIM, J’AI FROID soumission aux lois du réel, Charles Dekeukeleire recrée en de marchandises, une tour de verre dédiée aux soins du corps, Algérie-France | 2013 | 47 min | Réal. Karim Moussaoui France | 1984 | 12 min | Réal. Chantal Akerman chambre et avec une demi-douzaine de figurants un “Combat de Andorre fait miroiter les promesses du bonheur moderne. Dans une cité du sud d’Alger, au cœur des années 90, deux Deux jeunes Bruxelloises fugueuses débarquent à Paris sans un boxe” qui tient autant du poème que du poing dans l’œil. jeunes gens, Djaber et Yamina, tentent de traverser l’adolescence sou. Dérive urbaine ponctuée par leurs dialogues novices sur RÉDEMPTION malgré une violence qui couve et se resserre autour d’eux. l’amour. GRAVITY Portugal | 2013 | 20 min | VOSTF | Réal. Miguel Gomes Elle finit par éclater sous leurs pieds et modifier définitivement Belgique | 2007 | 6 min | Réal. Nicolas Provost Quatre récits constituent Rédemption, quatre épisodes racontés leurs parcours. Les garçons et les filles ont à peine l’occasion de Saute ma ville Gravity, cinéma hollywoodien “classique” revisite en superposant en voix off et par un montage, quatre langues : portugais, italien, se regarder. À la sortie de l’école, les filles se « volatilisent » Belgique | 1968 | 12 min sur un rythme effréné des scènes de baisers. français et allemand. Chaque récit relate, à la première personne, aux yeux des jeunes hommes. Les Jours d’avant s’attache Réal. Chantal Akerman un souvenir personnel situé à une date précise, un jour unique. successivement aux personnages de Djaber et Yamina, sous Un pamphlet burlesque aux airs de mai contre les tâches 46 BIS RUE DE BELLEVILLE forme d’un diptyque, variant les focalisations dans un même ménagères. Défaire la cuisine, salir les murs, se badigeonner les Belgique | 1989 | 4 min | Réal. Pascal Baes REEL – UNREEL déroulement spatiotemporel. mollets de cirage, tout en chantonnant, pour un final détonnant. Sur un tango de Lili Boniche, les danseuses déploient ou Afghanistan | 2011 | 20 min | Réal. Francis Alÿs desserrent leur étreinte en glissant sur une large figure Faire rouler une roue à l’aide d’un bâton est un jeu très populaire Samedi 12 avril à 14h30 PORTRAIT D’UNE JEUNE FILLE géométrique tracée sur le sol, avant que les corps, alors chez les enfants afghans ; dans la vidéo d’Alÿs, ce geste simple En présence de la productrice et scénariste Virginie Legay immobiles, ne soient traversés par la dématérialisation que et ludique renvoie au mouvement circulaire du déroulement et de DE LA FIN DES ANNEÉS 60 produit la réminiscence du mouvement l’enroulement d’une bobine de film. À BRUXELLES ATELIER MASHUP France | 1993 | 1h | Réal. Chantal Akerman INFINI DE SE TORDRE MILLE SOLEILS En partenariat avec Mash Up Films Festival 1968. Michèle, 15 ans, fait l’école buissonnière. Paul, 20 ans, Belgique | 2011 | 7 min | Réal. Maxime Coton France | 2013 |45 min | VOSTF | Réal. Mati Diop À partir de 12 ans vient de déserter. Ils se rencontrent au cinéma. Genoux qui se L’usine figure l’éloignement, la part inconnue du père, le lieu à Dans ce voyage, Mati Diop expose l’histoire de sa famille, Mashup provient de l’anglais et pourrait se traduire littéralement frôlent. Promenades bavardes dans Bruxelles. Ils refont le monde ouvrir par le geste artistique. Ainsi l’écart n’est-il jamais comblé, l’histoire du cinéma, l’histoire du Sénégal. Entre naturalisme et pas “faire de la purée”. Il s’agit d’un montage d’images et de et cherchent un endroit pour s’aimer. mais il devient fondateur. fantastique, entre hommage et enquête, entre humour et sons tirés de diverses sources, et qui sont copiés, collés, mélancolie, Mille Soleils remplit la promesse de son titre, et découpés, transformés, mixés, assemblés… pour créer une Autour de la danse GBANGA TITA brille de bien des feux. nouvelle œuvre. . Belgique | 1994 | 7 min | Réal. Thierry Knauff Le Mashup connait un succès grandissant notamment en raison UN JOUR PINA A DEMANDÉ et Olivier Smolders Jeudi 10 avril du développement des outils informatiques et de l’accès à des France-Belgique | 1983 | 57 min | Réal. Chantal Akerman Lengé, un Pygmée Baka, dans la forêt équatoriale au sud-est du Intervenant : Antoine Thirion, critique, membre d’Independencia contenus préexistants. Il explore les nouvelles pratiques de Un jour Pina a demandé… tel est le départ de ce voyage. Mais Cameroun, raconte une histoire à des enfants. Entre les mélodies création audiovisuelle et a vu l’émergence d’une multiplicité que demande donc Pina à ses danseurs ? Là encore, des choses de Tibola, l’éléphant blanc et le récit du début du monde, il leur d’œuvres inventives. Cette technique est un excellent moyen simples, presque clichés dont elle extirpera la quintessence pour transmet “Gbanga-Tita”, un conte sur l’origine des tortues d’eau. d’initiation permettant aux jeunes de se réapproprier des images déployer et faire ployer les corps : « Qu’est ce que l’amour ? », de façon nouvelle et d’appréhender la création et le montage de « De quoi êtes-vous le plus fier ? » Le film, dans ses allers- Un moyen métrage manière décomplexée. [source : ciclic.fr] retours, brouille les pistes, confond ce qui appartient à la scène et ce qui appartient à la vie pour créer un tout où les frontières BAKA n’ont plus lieu d’exister. Belgique | 1995 | 55 min | Réal. Thierry Knauff Samedi 12 avril à 14h et 16h Voir résumé page précédente. Apéro Mash Up samedi 12 avril de 18h30 à 19h30 Vendredi 11 avril Intervenant : Wilfried Jude, réalisateur Intervenant : Claudine Le Pallec-Marand, professeur de cinéma. Mardi 1er avril Intervenant : Sébastien Ronceray, membre de Braquage.

Contact et réservations, ateliers et projections • Émilie Desruelle 01 83 74 56 71 Contact et réservations, ateliers et projections • Émilie Desruelle 01 83 74 56 71 Jeune public 40 - 41 Mardi 1 MERCREDI 2 Jeudi 3 VENDREDI 4 SameDI 5 DIMANCHE 6 LUNDI 7 Mardi 8

14h30 17h30 12h 15h 15h 17h 14h Séance d’ouverture 3 X 3D | Avant-première Séance Via Le Monde Olivier Smolders… Lecture de COSTA DA MORTE Séance IUT de Bobigny jeune public de Jean-Luc Godard, LES JOURS D’AVANT Suites MA MèRE RIT de Lois Patiño |1h21 | VOSTF AU BORD DU MONDE LE PARFUM Peter Greenaway de Karim Moussaoui VOYAGE AUTOUR de et par Chantal Akerman précédé de de Claus Drexel | 1h38 DE LA CAROTTE et Edgar Pêra | 1h10 | VOSTF 54’ | VOSTF | 27’ DE MA CHAMBRE MONTANA EN SOMBRA de Rémi Durin et Arnaud précédé de suivi de 15h30 17h de Lois Patiño | 14’ Demuynck | 43’ 17h30 ÉTÉ 91 PETITE ANATOMIE DE EL FUTURO L’HOMME A LA VALISE

suivi d’un atelier carotte animée LÀ-BAS de Nadim Tabet et Karine Wehbé L’IMAGE | 21’ de Luis Lopez Carrasco de Chantal Akerman | 1h01 17h30 de Chantal Akerman | 1h19 20’ | VOSTF suivi de 1h08 | VOSTF précédé de CHANTAL AKERMAN, 17h30 LA PART DE L’OMBRE | 28’ LE DÉMÉNAGEMENT DE CA CHANTAL AKERMAN 14h 17h de Chantal Akerman | 42’ PAR CHANTAL AKERMAN Séance Ass. Femmes 15h MANAKAMANA de Gustavo Beck et Leonardo Luiz Ferreira | 1h02 | VOSTF de Chantal Akerman | 1h c’était mieux demain CHANTAL AKERMAN de Stephanie Spray précédé de 17h précédé de de Hind Boujemaa | 1h11 | VOSTF PAR CHANTAL AKERMAN et Pacho Velez | 1h53 | VOSTA LES VALEUREUX POUR FEBE E. VELASQUEZ LETTRE D’UN CINÉASTE de Chantal Akerman | 1h03 de Marine Feuillade de Chantal Akerman | 4’ de Chantal Akerman | 8’ et Pauline Lecomte | 28’ 17h 17h30

du 1 au 8 avril HÔTEL DES ACACIAS LA FOLIE ALMAYER suivi de 16h15 17h30 de Chantal Akerman | 40’ LES ANNÉES 80 de Chantal Akerman | 2h07 SOLES DE PRIMAVERA

ÉLEVAGE DE POUSSIèRE précédé de de Chantal Akerman | 1h20 en présence de la réalisatrice de Stefan Ivacic | 23’ | VOSTF de Sarah Vanagt | 47’ | VOSTF

Horaires semaine AUJOURD’HUI DIS-MOI précédé de LE JOUR OÙ et de Stanislas Merhar suivi de

précédé de de Chantal Akerman | 45’ de Chantal Akerman | 7’ PEINE PERDUE

THE WAVE d’Arthur Harari | 38’ Séances sous toutes réserves de Sarah Vanagt | 20’ | VOSTA de modifications 17h 17h C’ÉTAIT MIEUX DEMAIN PEINE PERDUE 18h45 d’Hind Boujemaa | 1h11 | VOSTF d’Arthur Harari | 38’ LUKAS NINO Jeune public suivi de ANDORRE de John Torres | 1h23 | V O S T F 18h30 de Virgil Vernier | 20’ précédé de Rencontres THE DIRTIES suivi de ENNUI, ENNUI Reel – Unreel de Matthew Johnson | 1h20 | de Gabriel Abrantes | 32’ de Francis Alÿs | 20’ hors les murs VOSTF en présence du réalisateur Arthur Harari … … … … … … 18h 20h 19h 19h 18h45 Leçon de cinéma 19h | Avant-première 18h45 19h Soirée d’ouverture HISTOIRES D’AMÉRIQUE Programme Jodie Mack AUTOUR DE JEANNE à deux voix : E AGORA ? LEMBRA ME THE UGLY ONE NEWS FROM HOME de Chantal Akerman | 1h32 Let your light shine DIELMAN CHANTAL AKERMAN de Joaquim Pinto | 2h44 | VOSTF d’éric Baudelaire | 1h41 | VOSTF de Chantal Akerman | 1h29 DEMAIN précédé de 1h14 de Sami Frey | 1h18 ET CLAIRE ATHERTON en présence du réalisateur ON DéMéNAGE FAMILY BUSINESS en présence de la réalisatrice précédé de animée par 20h30 | Avant-première de Chantal Akerman de Chantal Akerman | 18’ LES VARIATIONS DIELMAN Jean-Sébastien Chauvin 19h MOUTON 1h50 VO anglais 19h de Fernando Franco | 12’ ICI (LETTRE À CHANTAL de Gilles Deroo précédé de D’EST AKERMAN) et Marianne Pistone |1h40 éTé 91 19h de Chantal Akerman | 1h 20h | Avant-première … de Bram Van Paesschen | 1 h 1 9 en présence de l’équipe du film Avant-première ENFANTS DES PIERRES JE M’APPELLE HMMM... précédé de précédé de de Nadim Tabet de Maxime Coton 20h d’Agnès Troublé dite Agnès B. 19h DANS LES NUAGES DE CENTRE DU CIEL et Karine Wehbé 43’ | VOSTF Séance Hors les murs 2h01 TERRE DE NULLE PART CHANTAL AKERMAN de Théo Hernandez 20’ | VOSTF en présence du réalisateur Ciné 104 de Pantin en présence de l’équipe du film de Salomé Lamas | 1h12 | VOSTF de Jean-Michel Vlaeminckx | 17’ et Jules Lagrange | 9’ JE, TU, IL, ELLE précédé de précédé de RÉDEMPTION en présence de 20h30 de Chantal Akerman | 1h30 NOUS SOMMES REVENUS de Miguel Gomes | 26’ | VOSTF 21h 21h Chantal Akerman, DEUX FOIS LE MÊME en présence de la réalisatrice DANS L’ALLÉE PARADES DE L’AUTRE CÔTÉ Aurore Clément, FLEUVE DES MARRONNIERS 20h30 de Judith Abensour de Chantal Akerman | 1h42 Natacha Régnier de Effi Weiss et Amir Borenstein 21h | Avant-première de Leslie Lagier | 16’ Soirée Chantal Akerman et Thomas Bauer | 1h15 | VOSTF précédé de et des réalisateurs 1h50 | VOSTF IS THE MAN WHO IS TALL en présence de la réalisatrice GOLDEN EIGHTIES en présence des réalisateurs CROSSINGS Nadim Tabet en présence des réalisateurs HAPPY ? AN ANIMATED de Chantal Akerman | 1h36 de Robert Fenz | 10’ et Karine Wehbé CONVERSATION WITH 20h30 précédé de 21h 21h NOAM CHOMSKY JEANNE DIELMAN, 23, J’AI FAIM, J’AI FROID LA CAPTIVE LETTERS HOME de Michel Gondry | 1h28 | VOSTF QUAI DU COMMERCE, de Chantal Akerman | 13’ de Chantal Akerman | 1h47 de Chantal Akerman | 1h44 1080 BRUXELLES en présence de la réalisatrice, 21h de Chantal Akerman | 3h21 Myriam Boyer SUD et Fanny Cottençon de Chantal Akerman | 1h10 21h COMPUTER CHESS d’Andrew Bujalski | 1h32 | VOSTF

Programme semaine 1 42 - 43 séances de rattrapage MERCREDI 9 JEUDI 10 Vendredi 11 SameDI 12 DIMANCHE 13 LUNDI 14 MARDI 15

14h 14h 12h 14h30 15h 14h30 14h30 LETTRE D’UN CINÉASTE Séance Paris 8 Séance Via Le Monde Séance Service EL FUTURO LE PARFUM LES TRIPLETTES À SA FILLE 3 x 3D C’ÉTAIT MIEUX DEMAIN Municipal de Luis Lopez Carrasco DE LA CAROTTE DE BELLEVILLE d’éric Pauwels | 50’ de Jean-Luc Godard, d’Hind Boujemaa | 1h11 | VOSTF de la Jeunesse 1h07 | VOSTF de Rémi Durin de Sylvain Chomet | 1h20 en présence du réalisateur Peter Greenaway et Edgar Pêra LES JOURS D’AVANT précédé de et Arnaud Demuynck | 43’ 1h10 | VOSTF 17h de Karim Moussaoui SOLES DE PRIMAVERA 14h30 14h15 COMPUTER CHESS 54’ | VOSTF de Stefan Ivancic | 23’ | VOSTF 14h30 LE PARFUM LES TRIPLETTES 17h d’Andrew Bujalski LES TRIPLETTES DE LA CAROTTE DE BELLEVILLE Programme 1h32 | VOSTF 15h 17h DE BELLEVILLE de Rémi Durin de Sylvain Chomet | 1h20 Vincent Meessen LES VALEUREUX GOLDEN EIGHTIES de Sylvain Chomet | 1h20 et Arnaud Demuynck | 43’ 57’ 17h30 de Marine Feuillade de Chantal Akerman | 1h36 17h LES MINISTÈRES DE L’ART et Pauline Lecomte | 28’ 17h 17h à L’EST AVEC SONIA 17h15 de Philippe Garrel | 56’ suivi de IS THE MAN WHO IS TALL JEANNE DIELMAN, 23, WIEDER-ATHERTON LES TROIS DERNIèRES précédé de LA SOUPE AMERICAINE HAPPY ? AN ANIMATED QUAI DU COMMERCE, de Chantal Akerman | 52’ SONATES DE CHANTAL AKERMAN de Jordi Colomer | 13’ 17h30 CONVERSATION WITH 1080 BRUXELLES précédé de FRANZ SCHUBERT ÉCRIVAIN DE CINÉMA suivi de ANDORRE Soirée de clôture NOAM CHOMSKY de Chantal Akerman | 3h21 de Chantal Akerman | 29’ AVEC SONIA de Chantal Akerman | 49’ de Virgil Vernier | 20’ de Michel Gondry | 1h28 | VOSTF WIEDER-ATHERTON précédé de en présence des réalisatrices Les 25 ans 17h30 du 9 au 15 avril du festival de Chantal Akerman | 52’ TROIS STROPHES SUR Marine Feuillade 17h30 THE DIRTIES LE NOM DE SACHER et Pauline Lecomte de Matthew Johnson Horaires semaine PORTRAIT D’UNE JEUNE 17h de Chantal Akerman | 12’ Ciné concert FILLE DE LA FIN DES 1h20 | VOSTF DE LA MUSIQUE OU 16h30 Séances sous toutes réserves GOODBYE ANNEES 60 A BRUXELLES DE LA JOTA DE ROSSET 18h30 Performance, lecture, de Chantal Akerman | 1h 18h45 de modifications de Jean-Charles Fitoussi | 1h30 Carte blanche projection surprise DRANGON INN LUKAS NINO à khiasma : autour des nouvelles de Tsaï Ming-liang de John Torres | 1h23 | V O S T F Jeune public Ismaïl Bahri écritures par Gaspar Claus et Eat Gas précédé de Rencontre avec l’artiste et Reel – Unreel Rencontres projection de travaux en cours 17h de Francis Alÿs | 20’ HISTOIRES D’AMÉRIQUE hors les murs de Chantal Akerman | 1h32 précédé de … … … FAMILY BUSINESS … … de Chantal Akerman 18h45 19h 19h 18’ | VO anglais 19h 20h30 QUAND JE SERAI HOTEL MONTEREY Vidéochorégraphies UN DIVAN à NEW YORK E AGORA ? LEMBRA ME DICTATEUR de Chantal Akerman | 1h03 d’antonin de Bemels 18h de Chantal Akerman | 1h45 de Joaquim Pinto de Yaël André | 1h30 précédé de 1h06 COSTA DA MORTE 2h44 | VOSTF en présence de la réalisatrice LE 15/8 en présence du réalisateur de Lois Patiño | 1h21 19h de Chantal Akerman | 42’ précédé de MOUTON 21h 19h 19h MONTANA EN SOMBRA de Marionne Pistone NUIT ET JOUR UN JOUR PINA 20h30 NUIT ET JOUR de Lois Patiño | 14’ | VOSTF et Gilles Deroo | 1h40 de Chantal Akerman | 1h30 A DEMANDÉ Carte blanche de Chantal Akerman | 1h30 de Chantal Akerman | 57’ à khiasma : 18h30 21h précédé de HISTOIRE DE L’OMBRE 20h30 Apéro Mash Up JE, TU, IL, ELLE LE MARTEAU (HISTOIRE DE FRANCE) Séance Hors les murs de Chantal Akerman | 1h30 de Chantal Akerman | 4’ d’Alex Pou | 1h43 Le Méliès à Montreuil précédé de LA PARESSE en présence du réalisateur DE LA MUSIQUE OU … de Chantal Akerman | 14’ 20h30 DE LA JOTA DE ROSSET TOUTE UNE NUIT 21h de Jean-Charles Fitoussi | 1 h 3 0 19h 21h de Chantal Akerman | 1h29 Séance Centre en présence du réalisateur JE, TU, IL, ELLE MANAKAMANA précédé de Simone de Beauvoir de Chantal Akerman 1h30 de Stephanie Spray LA CHAMBRE PORTRAIT D’UNE JEUNE 21h précédé de et Pacho Velez | 1h53 | VOSTA de Chantal Akerman | 11’ FILLE DE LA FIN DES EVERYTHING THAT RISES LA PARESSE ANNéES 60 à BRUXELLES MUST CONVERGE de Chantal Akerman | 14’ 21h de Chantal Akerman | 1h d’Omer Fast | 56’ | VOSTF CHAUMIÈRE précédé de précédé de 21h | Avant-première d’Emmanuel Marre | 1h10 SAUTE MA VILLE 5000 FEET IS THE BEST LA ULTIMA PELICULA en présence du réalisateur de Chantal Akerman | 13’ d’Omer Fast | 30’ | VOSTF de Raya Martin et précédé de Mark Peranson | 1h28 | VOSTF LA SOUPE AMÉRICAINE 21h de Jordi Colomer | 13’ UN DIVAN à NEW YORK 21h de Chantal Akerman | 1h45 LES RENDEZ-VOUS D’ANNA de Chantal Akerman | 2h07

Programme semaine 2 44 - 45 Tout Chantal JEANNE DIELMAN, 23, UN DIVAN A NEW YORK C’ÉTAIT MIEUX DEMAIN MANAKAMANA PROGRAMME SOLES DE PRIMAVERA VIDÉOCHORÉGRAPHIES Akerman QUAI DU COMMERCE, Ven 11/4 | 21h Ven 4/4 | 14h et 17h Dim 6/4 | 17h JODIE MACK Mar 8/4 | 17h D’ANTONIN DE BEMELS 1080 BRUXELLES Lun 14/4 | 19h Ven 11/4 | 12h Lun 14/4 | 21h NEW FANCY FOILS | Dim 13/4 |15h PEAU PIERRE / SCRUB | Ven 4/4 | 20h30 UNDERTONE OVERTURE SOLO 1 : SOLONELINESS / Mar 15/4 | 17h UN JOUR PINA CHAUMIÈRE MONTANA EN SOMBRA DUSTY STACKS OF MOM: SOUPE AMÉRICAINE (LA) 15/08 (LE) A DEMANDÉ… Merc 9/4 | 21h Lun 7/4 | 17h | Merc 9/4 | 21h IL S’AGIT / AU QUART DE Jeu 10/4 | 19h Sam 12/4 | 18h THE POSTER PROJECT Sam 12/4 | 15h JE, TU, IL, ELLE Merc 9/4 | 19h COMPUTER CHESS GLISTENING THRILLS | TOUR / SE FONDRE / Sam 12/4 | 19h Sam 5/4 | 21h SEA OF ROOFS À L’EST AVEC Lun 14/4 | 21h MOUTON LET YOUR LIGHT SHINE TERRE DE NULLE PART SONIA WIEDER-ATHERTON Ven 11/4 | 17h Mar 8/4 | 20h30 Jeu 3/4 | 19h (NO MAN’S LAND) Ven 11/4 | 19h Merc 9/4 | 17h Lun 14/4 | 19h Sam 5/4 | 19h JOUR OÙ (LE) Autour de COSTA DA MORTE Sam 5/4 | 16h15 Lun 7/4 | 17h PROGRAMME ANNÉES 80 (LES) Chantal NOUS SOMMES REVENUS VINCENT MEESSEN THE DIRTIES Sam 5/4 | 16h15 LÀ-BAS Akerman Sam 12/4 | 18h DANS L’ALLÉE DES Ven 4/4 | 18h30 Jeune Public Jeu 3/4 | 17h30 MARRONNIERS N12°13.062’/ Mar 15/4 | 17h30 AUJOURD’HUI, DIS-MOI DE LA MUSIQUE W001°32.619’EXTENDED | Ven 4/4 | 20h Ven 4/4 | 17h LETTERS HOME OU DE LA JOTA DE ROSSET THE INTRUDER | THE UGLY ONE PARFUM DE LA CAROTTE Merc 2/4 | 21h AUTOUR DE Merc 9/4 | 17h OLIVIER SMOLDERS, DEAR ADVISER | Lun 7/4 | 18h45 (LE) AVEC SONIA JEANNE DIELMAN SUITES… : VITA NOVA WIEDER-ATHERTON LETTRE D’UN CINÉASTE : DEUX FOIS LE MÊME VALEUREUX (LES) Merc 2/4 | 14h30 Ven 4/4 | 18h45 VOYAGE AUTOUR Jeu 10/4 | 17h Lun 14/4 | 14h30 Merc 9/4 | 17h CHANTAL AKERMAN FLEUVE | Mar 8/4 | 17h Merc 2/4 | 17h30 CHANTAL AKERMAN, Merc 2/4 | 20h30 DE MA CHAMBRE QUAND JE SERAI Mar 15/4 | 14h30 CHAMBRE (LA) PETITE ANATOMIE Sam 12/4 | 15h DE CA DICTATEUR TRIPLETTES Merc 9/4 | 20h30 MARTEAU (LE) Lun 7/4 | 17h30 EL FUTURO DE L’IMAGE | Merc 9/4 | 18h45 Merc 9/4 | 19h Dim 6/4 | 15h30 LA PART DE L’OMBRE THE WAVE DE BELLEVILLE (LES) CAPTIVE (LA) CHANTAL AKERMAN, Dim 13/4 | 15h Sam 5/4 | 15h RÉDEMPTION Merc 2/4 | 17h30 Merc 9/4 | 14h15 Lun 7/4 | 21h NEWS FROM HOME ECRIVAIN DE CINEMA Sam 5/4 | 19h Lun 14/4 | 14h30 Mar 8/4 | 19h Ven 11/4 | 17h30 ÉLEVAGE DE POUSSIÈRE PARADES Mar 15/4 | 14h30 CHANTAL AKERMAN Merc 2/4 | 17h30 Lun 7/4 | 21h REEL-UNREEL PAR CHANTAL AKERMAN NUIT ET JOUR CROSSINGS Mar 8/4 | 18h45 Merc 2/4 | 17h30 Ven 11/4 | 19h Mar 8/4 | 21h ENFANTS DES PIERRES PEINE PERDUE Mar 15/4 | 18h45 Sam 5/4 | 15h Mar 15/4 | 21h Merc 2/4 | 19h Sam 5/4 | 17h DANS LES NUAGES DE Mar 8/4 | 17h DE L’AUTRE CÔTÉ PARESSE (LA) CHANTAL AKERMAN ENNUI, ENNUI a Mar 8/4 | 21h Sam 12/4 | 19h Lun 7/4 | 19h Sam 5/4 | 17h Lun 14/4 | 21h DEMAIN ON DÉMÉNAGE ICI (LETTRE A CHANTAL E AGORA ? LEMBRA ME Mar 1/4 | 20h PORTRAIT D’UNE JEUNE AKERMAN) Dim 6/4 | 19h FILLE DE LA FIN DES Lun 7/4 | 19h Mar 15/4 | 20h30 DÉMÉNAGEMENT (LE) ANNÉES 60 Mar 8/4 | 17h MINISTERES DE L’ART ETE 91 A BRUXELLES Mar 1/4 | 20h D’EST Jeu 10/4 | 21h (LES) Jeu 3/4 | 19h Lun 14/4 | 17h30 Ven 11/4 | 17h30 Ven 4/4 | 12h FAMILY BUSINESS POUR FEBE ELISABETH VARIATIONS DIELMAN EVERYTHING THAT RISES Merc 2/4 | 19h VELASQUEZ (LES) MUST CONVERGE Sam 12/4 | 17h (EL SALVADOR) Ven 4/4 | 18h45 Ven 11/4 | 21h Lun 7/4 | 17h30 FOLIE ALMAYER (LA) GOODBYE DRAGON INN Dim 6/5 | 17h30 RENDEZ-VOUS D’ANNA Dim 13/4 | 17h30

GOLDEN EIGHTIES (LES) Nouvelles HISTOIRE DE L’OMBRE Sam 5/4 | 20h30 Sam 12/4 | 21h écritures (HISTOIRE DE FRANCE) Formats concernés : Jeu 10/4 | 20h30 Dim 13/4 | 17h SAUTE MA VILLE vidéo d’art, film court, Jeu 10/4 | 21h IS THE MAN WHO IS TALL court métrage d’animation HISTOIRES D’AMÉRIQUE : 3 x 3D FOOD, FAMILY SUD HAPPY ? AN ANIMATED et clip sans contrainte Jeu 3/4 | 17h30 CONVERSATION WITH AND PHILOSOPHY Jeu 3/4 | 21h Jeu 10/4 | 14h de durée ou de thème Merc 2/4 | 19h NOAM CHOMSKY Sam 12/4 | 17h TOUTE UNE NUIT 5.000 FEET IS THE BEST Jeu 3/4 | 21h Merc 9/4 20h30 Ven 11/4 | 21h Lun 14/4 | 17h HOMME A LA VALISE (L’) Mar 8/4 | 17h TROIS DERNIERES ANDORRE JE M’APPELLE HMMM... SONATES DE Sam 5/4 | 17h Ven 4/4 | 20h inscrivez-vous au concours suivez le concours HÔTEL DES ACACIAS FRANZ SCHUBERT (LES) Sam 12/4 | 15h JOURS D’AVANT (LES) jusqu’au 31 mars @lesinrockslab les inRocKs Lab Ven 4/4 | 17h Jeu 10/4 | 17h15 LA MARQUE AU BORD DU MONDE Ven 4/4 | 12h lesinrockslab.com 100% CONNECTÉE #soshinrockslab HOTEL MONTEREY TROIS STROPHES SUR Mar 8/4 | 14h Sam 12/4 | 14h30 Jeu 10/4 | 19h LE NOM DE SACHER Jeu 10/4 | 17h15 CENTRE DU CIEL LA ULTIMA PELICULA J’AI FAIM, J’AI FROID Mar 8/4 | 20h30 Sam 12/4 | 21h Sam 5/4 | 20h30 LUKAS NINO Mar 8/4 | 18h45 Mar 15/4 | 18h45 Liste des films Tous les films 46 - 47 1 2 3 1. et 2. Soirée d’ouverture 10. Le réalisateur André S. Labarthe En présence de Catherine Peyge, maire de venu présenter son film ARTAUD CITÉS / Bobigny, Dominique Bax, directrice du Magic ATROCITÉS Cinéma, du réalisateur Philippe Garrel et des 11. Ciné-concert LA COQUILLE ET LE comédiens Jean-Pierre Léaud et Lou Castel CLERGYMAN de Germaine Dulac accompagné 3. La comédienne Bernadette Lafont venue en direct par One Lick Less : Basile Ferriot, présenter LE RÉVÉLATEUR de Philippe Garrel batteur, et Julien Bancilhon, guitariste 4. Toute l’équipe des ACCORDS DE YALTA, 12. Ciné-promenade autour d’Antonin Artaud le réalisateur Pierre Crézé et ses comédiens commentée par Dominique Païni 5. Leçon de cinéma avec Philippe Garrel 13. Soirée Luis Rego venu parler de son travail animée par Philippe Azoury de comédien dans LE CŒUR FANTÔME de Philippe Garrel 6. LES AMANTS RÉGULIERS, en présence de Philippe Garrel et de la comédienne Clotilde 14. Soirée de clôture Hesme avant-première du film HANNAH ARENDT en présence de la réalisatrice Margarethe von Trotta 7. LIBERTÉ, LA NUIT en présence de Philippe Garrel et de la comédienne 15. Merci à notre public fidèle et chaleureux 8. et 9. Soirée Nico animée par Benoît Basirico, 24e festival Tout Philippe Garrel et concert avec la chanteuse Natacha Coroller Photos Sylvie Biscioni et Hommage à Antonin Artaud accompagnée au clavier par Manuel Bleuton album 2013

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L’an dernier... 48 - 49 Organisation Remerciements particuliers Wallonie-Bruxelles International Nadim Tabet Distributeurs, producteurs, Pour la diffusion de l’information 25e festival “Bande(s) à part” Philippe Swinnen, Virgil Vernier diffuseurs, ayant-droits Afev, Anne Gilles | Afi.com, Aïssa Zekkour Ciné-Festivals – Magic Cinéma Chantal Akerman, Lore Gablier administrateur général Karine Wehbé A3 Distribution, Pierre Emo, Nicolas L’Agence du court-métrage, Françoise en partenariat avec Emmanuelle Lambert, Effi Weiss Breviere | Agence du court métrage, Elsa Binder, Alexandre Nderagakura | la Communauté d’agglomération Remerciements chef du service culturel Masson | AMIP Yoann Dhenin, Elisabeth Association Braquage, Sébastien Est Ensemble Les comédiens et comédiennes Marliangeas | Alva Films, Régine Konckier, Ronceray | Association Culture Berbère, en coproduction avec Ciné-Festivals Fondation Bouygues Immobilier Jacques Bonnaffé Evelyne Cellier | Argos Distribution, Mme Montsouris | Association Silhouette la Ville de Bobigny Serge Brulère, président et le conseil Tristan Lucchetti, Myriam Boyer Laurence Alory, Paloma Sabio | Arte, Julie Guegan | Bibliothèque de Bobigny, et le Conseil général d’administration directeur de l’agence Seine-Saint-Denis Aurore Clément Delphine Pertus | Atelier Eric Baudelaire Brigitte Bignotti, Michèle Dumeix, Brigitte de la Seine-Saint-Denis François Lan, Fanny Cottençon Marine Eric | Aura été Production, Morin | Bibliothèques de Paris, Sylvie avec le soutien Ville de Bobigny responsable marketing 93 Jean-Pierre Kalfon François Hatiès | Bathysphere Teyssier, Marc Chesneau | Commission du Conseil régional d’Île-de-France Catherine Peyge, maire de Bobigny, Stanislas Mehrar Productions, Caroline Milcent | Bruits asbl, culture du PCF, Marie Chapet | Comité de la Direction Régionale des Affaires Abdel Sadi, Conseiller général, 1er adjoint Et Natacha Régnier Miléna Trivier | Centre Simone de départemental du tourisme de la Culturelles d’Île-de-France Bernard Saint-Jean, directeur général Centre de l’audiovisuel à Bruxelles Beauvoir, Laura Cohen | Centre de Seine-Saint-Denis, Marie Morillon | du Centre Wallonie-Bruxelles Paris adjoint culture et communication, Javier Packer Comyn, secrétaire général Les intervenants l’Audiovisuel à Bruxelles, Karine de Villiers Centre Culturel Algérien, Fatiha Arab | de la Fondation Bouygues Immobilier Françoise Jouquand, directrice Centre Georges Pompidou, Jean-Carl Feldis | Centre Vidéo de Bruxelles, Philippe Cotte Centre Simone de Beauvoir, Nicole des affaires culturelles Département cinéma Wilfried Jude et Kim Vanvolsom | Channel 4, John Ellis | Fernandez Ferrer | Centre social “le village Festival et les services municipaux Sylvie Pras, Judith Revault-Dallonnes Florentine Grelier Contre Allée Distribution, Julien Deborgher de Bobigny”, Yasmina Chader | Cinéma Direction Dominique Bax Cinémathèque Royale de Belgique Claudine Le Pallec-Marand | Corinne Castel | Crim Productions, André Malraux, Le Bourget, Christian Vidal 01 83 74 56 70 Communauté d’agglomération Nicola Mazzanti, conservateur Susanne Malorny | Denys Fleutot | | Cinéma du Panthéon, Paris Maïla Coordination festival, Est Ensemble Clémentine Deblieck, Kaat Camerlynck Hors les murs Diaphana, Claire Perrin | Documentaire Doukouré | Cinéma du théâtre du recherche copies et régie Gérard Cosme, président, Cinergie.be, Jean-Michel Vlaeminckx Aide au film court en sur grand écran, Alexa Gutowski | Ellipsis Garde-chasse, Les Lilas, Stéphanie Charlotte Lainé 01 83 74 56 76 Patrick Sollier, vice-président du Conseil Édition de l’arche, Katharina von Bismarck Seine-Saint-Denis | Cinémas 93, Flavio Donnini | Encanta Films, Luis Ferrón Machart | Cinéma Le Grand Action, Paris, Actions pédagogiques, Jeune public général chargé de la culture, Galerie Goodman, Carole Billy Léa Colin | Fernando Franco | Les Films du Bélier, Victor Bournerias | Cin’Hoche Bagnolet, Émilie Desruelle 01 83 74 56 71 Corinne Poisson, directrice générale INA, Brigitte Dieu Ciné 104, Jacky Evrard, Arlène Groffe Aurélien Deseez | Filmgalerie 451, Viviana Jean-Pierre Masetti | Collectif jeune Communication et partenariats adjointe Solidarités et Vivre ensemble Magnum Photos, Nikandre Koukoulioti Cinéma du réel, Olivia Cooper Hadjian Kammel | Gébéka films | INSAS, Giulia cinéma, Victor Gresard | Conseil Général Christel Groshenry 01 83 74 56 73 Philippe Colson, direction de la culture Cinéma Le Méliès Montreuil, Anne Huet Desidera| | Institut français, Anne-Cathe- de la Seine-Saint-Denis – Observatoire Chargée de développement des publics et la Direction de la communication également Espace Khiasma, Olivier Marbœuf, rine Louvet | Kazak Productions Yann des violences faites aux femmes Ernestine Nadia Makhlouf 01 83 74 56 77 Claire Atherton Hugo Masson, Anna Léon Pichot | John Torres | Judith Abensour et Ronai, Carole Barbelane-Biais | Via le Attachée de presse Département de la Seine-Saint-Denis Sigrid Bouaziz Les Laboratoires d’Auvervilliers, Thomas Bauer | Leonardo Mecchi | Les monde, Catherine Raoux | Éducation Corinne Koszczanski 01 42 55 55 72 Stéphane Troussel, Gaëlle Boucand Alexandra Baudelot, Mathilde Villeneuve, Loupiottes, Virginie Legeay | Mallia Films, populaire en Seine-Saint-Denis, Judith Bande annonce président du Conseil général, Gaspar Claus Virginie Bobin Bertrand Van Effenterre | Les Productions Sylva | L’Étoile, La Courneuve, Nicolas Saïd Ould-Khelifa, Pascale Alibert Emmanuel Constant, Benoît Hicke du Sablier, Murielle Daenen | Taj Intaj, Revel | Femmes Relais, Fanta Sagaré | Conseiller artistique nouvelles écritures vice-président chargé de la culture, Jean-Yves de Lépinay Les partenaires Djaber Debzi | Morituri Films, Adélie Femmes Solidaires, Renée Avignon | Antoine Thirion Direction de la communication François Olislaeger ACRIF, Nicolas Chaudagne Champailler | Nomadis Images | Le Petit Fol 93, Claire Verga-Gérard | Forum des Conseillers artistiques Belgique et la Direction de la culture, du patrimoine, Saïd Ould-Khelifa A la librairie Bobigny, Aline Charron, bureau, Pauline Colin | Les Poissons images, Anne Coulon, Margot Bougeard, Louis Heliot, Javier Packer Comyn du sport et des loisirs Martin Pawley Guillaume Chapellas, volants, Saskia Nilly | Le P’tit Jardin, Sylvie Devilette, Capucine Frœlich | Forum Conseiller artistique Maghreb Mark Peranson Association Braquage, Béatrice Soulé|, Mark Peranson | Meroe France Algérie, Katia Yezli | FSU 93, Annie Saïd Ould-Khelifa Conseil régional d’Île-de-France Jean-Pierre Rhem Sébastien Ronceray Films, Emanuela Righi | Pierre Grise Gaillard | IUT de Bobigny, Céline Alenda, Jean-Paul Huchon, président du Conseil Olga Rozenblum Association Silhouette, Julie Guegan distribution, Florence Hugues | Red shoes, Annie Selem, Marie-Claude Duquesne | et toute l’équipe du Magic Cinéma régional d’Île-de-France, Sonia Wieder-Atherton Centre Simone de Beauvoir, Olga Rozenblum | Robert Fenz | Le Le Louxor, Paris, Stéphanie Hanna | Coordination Magic Ariane Mestre Julien Dray, Nicole Fernandez Ferrer Scarabée asbl, Olivier Smolders | Shellac, Médiatransports Sylvie Pion, Fanta Secrétariat Fouzia Belbachir vice-président chargé de la culture Les cinéastes Cinémas Indépendants Parisiens, Anastasia Rachman, Lucie Commiot | Diawara | Mission de valorisation du site Administration Hiba Beloufa Olivier Bruand, chargé de mission cinéma Judith Abensour Anne Bargain et Elsa Rossignol, Stefan Ivancic | Stephanie Spray et Pacho de l’Ancienne gare de déportation de Opérateurs Karim Ayad, David Heyer, Yaël André Cinémas 93, Vincent Merlin, Chiara Dacco Velez | Théo Hernandez et Jules Lagrange Bobigny, Anne Bourgon, Roxane N’Goma | Osman Haxhija D.R.A.C. Île-de-France Antonin de Bemels IUT de Bobigny / Paris 13, Céline Alenda | Urban Distribution, Sophie Lacoste, Mission Réussite solidaire Ville de Agents d’accueil Lynda Hadj Ali, Véronique Chatenay-Dolto, directrice éric Baudelaire Les Sœurs Lumière, Cécile Nhoyboua- Pauline Foucher | Waka Films, Silvia Voser Bobigny, Camille Caron | Mohamed Ali, Kader Bouslami, Tifenn Martinot-Lagarde, chef de Thomas Bauer kong, Suzanne de Lacotte | ZDF, Christoph Jacobs | Zeitun Films, Nouvel Odéon, Paris, Simon Azoulay | Luigy Tompouce, Arsène Sibéran l’économie culturelle, en charge de l’écrit, Amir Borenstein Université de Paris 8 / Saint-Denis, Martin Pawley Les Sœurs Lumière, Cécile Nhoyboua- Entretien Farida Bahraoui du cinéma et de l’image animée Maxime Coton Gwénaëlle Plédran kong, Suzanne de Lacotte | Studio des Antoine Trotet, Gilles Deroo Ursulines, Florian Deleporte | Le Trianon, Crédits photographiques conseiller cinéma et audiovisuel Marine Feuillade Les Partenaires médias Romainville, Annie Thomas | Université Carl de Keyzer / Magnum Cyril Cornet, chargé de mission Jean-Marc Fitoussi Bonjour Bobigny, Mariam Diop, Paris 8 – Saint-Denis, Gwenaëlle Pledran Photos pp 1 & 16 / Arthur Harari Nicolas Chalandon | Ville de Bobigny – Service communica- Collection Magic Cinéma Centre Wallonie-Bruxelles Paris Leslie Lagier Cahiers du cinéma, Ouardia Teraha tion, Michèle Kolopp, Charline Picard, Julie Design Annemarie Decru Anne Lenoir, directrice Emmanuel Mare Les Inrockuptibles, Yannick Mertens Duthilleul, Marie-Sarah Alleaume | Service Impression Print Corp Louis Héliot, conseiller et coordination Jodie Mack Radio Nova, Maud Petit des manifestations publiques | Service des programmes cinéma éric Pauwels Têtu, Éric Lapôtre, Julien Meunier municipal de la jeunesse, Rafik Florence Peeraer, attachée cinéma Marianne Pistone 1Kult, Sylvain Perret, Anthony Plu Moussouni, Youcef Belbachir

Les Remerciements 50 - 51 Tout savoir plan av Paul d Vaillant Couturier d’accès

Métro ligne 5 av Pierre Sénar Tram T1 - Bus Arrêt Bobigny rue Pablo Picasso Pablo rue Pablo Picasso

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P A86 et Porte de Bagnolet Centre Commercial

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a Magic Cinéma Rue du Chemin Vert 93000 Bobigny Monographie m

r Tél. 01 83 74 56 78 | Fax. 01 82 66 06 09 e

n B a n d e ( s ) à p a r t k a E-mail [email protected] / m r B o b i g n y 2 0 1 4 A e l k

A [email protected]

a l a t t n n a Internet www.magic-cinema.fr / www.bandesapart.fr h a C h C a m é

n Pour vous rendre au cinéma i c

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e En métro ligne 5 arrêt Bobigny | Pablo-Picasso [terminus] r t â é h t En bus arrêt Bobigny Pablo-Picasso En tram T1 arrêt Bobigny Pablo-Picasso 4 1 0 2

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o Arrêts à côté du cinéma !! B Sortie Préfecture | Centre commercial En voiture direction Bobigny | Centre-ville Chantal Parking gratuit au Centre commercial Bobigny II, niveau 0 Akerman, Tarifs cinéaste Une place = 3,5 € Carte Festival 5 places [utilisable à plusieurs] = 15 € de notre Carte Festival 10 places [utilisable à plusieurs] = 25 € temps Laissez-passer pour tout le festival + Livre Tome 25 = 50 € Tome 25 / collection Points de vente : Magic Cinéma, CROUS, Bande(s) à part Office du tourisme de Bobigny 272 pages couleur, format 23,5 x 32 cm Édition Tome 25 / Collection Bande(s) à part Chantal Akerman Café-librairie Textes inédits et filmographies des deux Publié à l’occasion du 25e Festival rives sous la direction de Dominique Bax Restauration sur place avec la collaboration de Cyril Béghin dans un espace convivial Éd. Ciné-festivals – Magic Cinéma, 2014, 272 pages = 35 € Vente de livres et revues Remise de 30% pour les cartes Festival