NOTRE FAUST, SAISON 2

mise en scène de ROBERT CANTARELLA écriture Robert Cantarella, Stéphane Bouquet, Nicolas Doutey, Liliane Giraudon, Noëlle Renaude, Anaïs Vaugelade

du jeudi 2 mars au samedi 1er avril 2017 à Nanterre‐Amandiers – Salle transformable épisode 1 du jeudi 2 au dimanche 5 mars épisode 2 du jeudi 9 au dimanche 12 mars épisode 3 du jeudi 16 au dimanche 19 mars épisode 4 du jeudi 23 au dimanche 26 mars intégrales du jeudi 29 mars au samedi 1er avril

______location : 01 46 14 70 00 – www.nanterre-amandiers.com et magasins Fnac / www.fnac.com et www.theatreonline.com ______prix des places sans la carte dʼadhésion : de 10 à 30 euros avec la carte dʼadhésion : 10 euros pour tous ______Nanterre-Amandiers 7, avenue Pablo-Picasso - 92022 Nanterre RER Nanterre-Préfecture (ligne A) - Sortie «Carillon» Navettes assurées par le théâtre avant et après la représentation ______Contacts presse Nanterre-Amandiers / MYRA / Yannick Dufour, Sarah Mark, Rémi Fort 01 40 33 79 13 / [email protected]

NOTRE FAUST, SAISON 2

mise en scène Robert Cantarella écriture Robert Cantarella, Stéphane Bouquet, Nicolas Doutey, Liliane Giraudon, Noëlle Renaude, Anaïs Vaugelade

avec Nicolas Maury : Faust Rodolphe Congé : Méphisto Cécile Fišera : Rachel Gaétan Vourcʼh : Wurtz Charlotte Clamens : Anne Emilien Tessier : Emilien Florence Giorgetti : Inès, la mère Roger Itier : Claude, le compagnon de la mère Aurélien Feng : Euphoryon Maud Wyler : Hélène de Troie Margot Van Hove : Lʼinfirmière Audrey/Le chien Orphée de Corbière : Gaétan Rebecca Meyer : Beyonce scénographie Élodie Dauguet costumes Constance de Corbière lumières Philippe Gladieux musique Alexandre Meyer chant Rébecca Meyer

production R&C coproduction Nanterre-Amandiers, centre dramatique national, Centre dramatique régional de Tours-Théâtre Olympia. avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.

représentations du 2 mars au 1er avril 2017

épisode 1 du jeudi 2 au dimanche 5 mars épisode 2 du jeudi 9 au dimanche 12 mars épisode 3 du jeudi 16 au dimanche 19 mars épisode 4 du jeudi 23 au dimanche 26 mars horaires : jeudi et vendredi à 20h, samedi à 18h, dimanche à 15h30

intégrales du mercredi 29 mars au samedi 1er avril à 19h30 durée de chaque épisode 1h durée de lʼintégrale 4h20, pauses comprises

LE PROJET

Imaginez le suspense dʼune série télé dont on ne peut plus décrocher, dont chaque nouvel épisode crée lʼévénement que lʼon attend à bout de souffle. Les fils narratifs sʼentretissent : amour, intrigue policière et politique, argent, famille. Les auteurs écrivent en bord de plateau, le travail des comédiens sʼaccomplit dans une urgence apparentée à la prise de vues au cinéma. Notre Faust, saison 2 rebat les cartes. Après cinq épisodes haletants et riches en rebondissements, créés en 2015 à Théâtre Ouvert (Saison 1), les protagonistes reviennent sur les planches reposer la question du mal, de la tentation, du pacte diabolique, à la fois protéiforme et anodine dans la société actuelle. Entouré de cinq auteurs contemporains, Robert Cantarella orchestre la rencontre entre les codes de la série télé et le grand mythe théâtral. Le geste est politique, qui affirme la possibilité dʼune écriture collective. Le résultat est jouissif, dans son côté abrupt, son plaisir non dissimulé du jeu et son appétit à embrasser des rythmes et des temporalités disparates. À travers ses modalités de fabrication même, Notre Faust, saison 2 exalte la jubilation du collage, de la liaison, des ramifications improbables, lʼinstabilité de la langue, la combustion des répétitions pour une œuvre mouvante et poreuse, diabolique dans son refus de choisir entre son penchant intimement baroque et sa forme résolument contemporaine.

TEASER https://vimeo.com/170460532

GENÈSE

Notre Faust, saison 2 est une série théâtrale. Lʼaventure de Notre Faust a commencé en 2012 à la ménagerie de verre à . Lʼenjeu était de mêler les conventions de la série télé à un grand mythe théâtral. Trois auteurs (Stéphane Bouquet, Robert Cantarella et Liliane Giraudon) ont écrit ensemble « le pilote » créé dans le cadre du festival Etrange Cargo . Fort de ce premier travail, Théâtre Ouvert qui inaugurait en 2014 une nouvelle programmation consacrée aux écritures contemporaines, a proposé de créer lʼintégrale de la saison 1, soit 5 épisodes. Aux auteurs à lʼorigine du projet, se sont adjoints Nicolas Doutey et Noëlle Renaude. Tous les codes et les méthodes de travail dʼécriture et de répétitions des séries ont été alors entrelacés : suspens, retournement, foisonnement de personnages et dʼintrigues, dialogues cliffhangers, les séries offrent aujourdʼhui un matériau narratif passionnant. Du simple point de vue de lʼécriture, les séries ont appris aux cinq auteurs, que lʼécriture collective était une solution efficace pour libérer lʼimaginaire. Notre Faust devient un spectacle proprement jubilatoire, un véritable bol dʼair théâtral, qui propose un théâtre radicalement affirmatif, sans faux-semblant et sans détour. Sʼil y a de la bousculade et un certain sens réjouissant de lʼabrupt dans ce spectacle, il se combine également à une forme de souplesse, de continuité et de disponibilité à la dimension positivement théâtrale de ce quʼon voit : Notre Faust ne nous demande à aucun moment dʼoublier quʼon est au théâtre, le théâtre ne sʼy excuse jamais dʼêtre théâtre mais au contraire sʼy affirme dans sa singularité, et met au premier plan la jubilation du jeu, lʼinventivité des modalités de parole, la créativité de lʼinstant.

Notre Faust, saison 2 sera comme la première saison, un atelier dʼécriture collective où les cinq auteurs défendent un univers commun et posent la question de lʼactualisation du mythe de Faust et du nécessaire entretien de ses représentations.

Car si Notre Faust est un jeu, cʼest un jeu sérieux comme le diable. Henri Faust, à la fin de la saison 1, comprenait soudain que le pacte contemporain quʼil avait signé avec Méphisto était un leurre : ses volontés seraient toujours réalisées mais à une condition finalement terrifiante : que plus personne, jamais, ne lʼaime.

Que va faire Henri Faust, ostéopathe dépressif, de ses nouveaux pouvoirs si cruels. Tenter de prendre le diable à son propre jeu ? Inventer de rentables et juteuses entreprises du mal ? Chercher le pardon auprès dʼun dieu personnel ? Tenter de ressusciter sa femme ? Se perdre dans le sexe ? Et pourquoi pas tout à la fois ?

Lʼaventure continue à Nanterre-Amandiers !

ENTRETIEN

Constance de Corbière : À ta sortie du 104 (co-direction de 2005 à 2010), il tʼes apparu indispensable de chercher dʼautres univers et tu as demandé à travailler avec deux personnes pour qui la poésie est lʼart majeur, Liliane Giraudon et Stéphane Bouquet…

Robert Cantarella : La fréquentation de la littérature est une combustion lente et interminable. Je lisais la revue Banana Split quand jʼétais à Marseille aux Beaux-arts en 1979, je voyais le nom de Liliane Giraudon, cʼétait déjà un aliment pour pratiquer des détournements vers mes travaux dʼarts plastiques, puis vers le théâtre. Le théâtre était un endroit impur, un art dans lequel je pouvais déverser tout ce que je trouvais ou découvrais. Au 104 jʼai pu vérifier mon plaisir de butiner, de me servir dans tous les plats, de ne pas connaître exactement les frontières entre les domaines artistiques. En finissant ce travail de directeur, jʼallais me souvenir du bonheur de faire des boutures entre les arts, de fréquenter les passages, et pour cela jʼai rencontré les deux personnes qui ne savent pas garder les frontières. Il était évident que je devais tramer, flirter, avoir des histoires avec Liliane Giraudon et Stéphane Bouquet. Des performances avec Liliane dans la suite de Faire le Gilles, et un scénario pour commencer avec Stéphane. Je me rends compte que la liberté de fuir vers dʼautres pratiques, dʼautres façons de penser la production des signes vient à la fois des rencontres avec deux personnes exceptionnelles et du sentiment de libre arbitre que me donne lʼaprès 104. Comme revenu dʼune contrée lointaine dirait-on chez Racine.

C. C. : Comment avez-vous décidé de travailler ensemble tous les trois pour réfléchir autour de la figure de Faust ?

Stéphane Bouquet : Je me souviens que cʼest une impulsion de Robert puisque cʼest comme ça quʼil travaille, en lançant des idées (parfois quatre par jour) : il lance et voit ce qui prend et comment. Il a tendance à ne rien sʼinterdire, à sʼôter toute censure avec lʼidée quʼon ne va pas attendre et que finalement, ce qui va marcher marchera. Deux idées sont venues à peu près en même temps : lʼidée de la série et le thème de Faust. Lʼidée de faire une série théâtrale est née après lʼexpérience de « Classique par temps de crise » dont le projet était de reprendre des textes classiques dans des mises en scène célèbres et de les copier simplement. Ainsi, on était dans une économie à bas coût qui permettait de faire beaucoup de choses. Cette idée de construire des objets à la fois esthétiques et économiques nous a fait dériver sur lʼidée de série. Ces deux lignes indépendantes, Faust et la série se sont croisés et cela a permis de développer un cadre.

R. C. : Souvent cʼest le liant entre un champ artistique, plutôt le cinéma, et le théâtre. Cʼétait la série et la notion de plaisir, de populaire, dʼaddiction que lʼon souhaitait comprendre en reproduisant un mode de production et aussi raconter une histoire. Je craignais la narration au théâtre, cʼétait le diable car un écho à la télévision, à la facilité dʼune mimesis retirant toutes possibilités critiques, bref une vieille idée. Jʼétais intéressé par une forme considérée comme banale, ordinaire et de traiter un sujet sublime : Faust. On a cherché comment ce matériau pouvait être une pièce de théâtre. Partir à lʼaventure en prenant des extraits, en regardant ce que ça produisait et ce que ça faisait aux instruments du théâtre. Notre Faust est révélateur du type de travail qui consiste à identifier un gisement, y aller à plusieurs, extraire quelque chose et le transformer en un produit raffiné, la représentation. Notre Faust a inventé une méthodologie de partage à cinq auteurs. À chaque fois un protocole sʼinvente, une traduction, un transfert. Identifier les choses et les extraire. Stéphane est la seule personne avec qui je peux imaginer le plaisir de ne pas être stable jusquʼau plus loin de lʼacte de recherche. Nous déhiérarchisons un peu tout et nous aimons les sauts, les gambades et les collages.

S. B. : Sur Notre Faust après le pilote (comme on dit à la télé) à la ménagerie de verre avec trois auteurs « étrangers à lʼécriture théâtrale », nous avons demandé à deux auteurs de théâtre, Noëlle Renaude et Nicolas Doutey, de nous rejoindre. Je ne les connaissais pas. Mais cʼétait très important dʼimiter le procédé dʼécriture des séries, séries qui pratiquent à la fois lʼécriture en commun et la délégation dʼécriture. Alors, on sʼest dit quʼil fallait être nombreux. Et pourquoi des auteurs de théâtre ? Parce que, au début, nous étions trois, Robert, Liliane Giraudon qui est poète et surtout à lʼaise dans une écriture poétique, pleines de fractures, de dérangements, dʼincises, mais pas très encline à la narration, et moi et on sʼest dit quʼon avait intérêt à faire appel à des auteurs dont le théâtre était la question et le savoir-faire. On aurait pu demander à des scénaristes ou des dialoguistes. Dʼailleurs, on en avait approché mais cela ne sʼest pas fait. Nous voulions construire une équipe avec des capacités, des savoir-faire, des envies différentes et qui permettrait de couvrir tous les champs possibles de ce que peut être lʼécriture dʼune pièce de théâtre.

R. C. : Jʼai posé des questions à Stéphane sur les méthodes dʼécriture à propos des séries. Je découvrais que chaque auteur avait une sorte de spécialité, ou de travail de construction. Et nous parlions des flux dans le cinéma asiatique également. Comment les structures se dissolvaient dans des courants qui pouvaient changer de nature au cours de lʼévolution du film, en dehors dʼun séquençage narratif par exemple. Au théâtre, lʼinjonction à lʼautorité, à lʼauteur, me paraît prépondérante, hégémonique. Lʼauteur, le créateur est le garant dʼune signature. Je mʼétonnais de lʼeffet de reconnaissance dʼun style, dʼun genre, collé à un nom propre. Le protocole des séries qui sʼapparente à celui des groupes de recherche par exemple dans le domaine scientifique me semblait être en phase avec ce que jʼespérais. Je pensais à une troupe dʼauteurs, à un modèle qui permette de dissoudre la nervure de la signature, la rainure en fait, pour aller explorer des espaces moins striés, plus ouverts. Et puis laisser faire le hasard des rencontres à partir de ce que je savais de chaque auteur, de sa volonté de recherche, et de son amour pour les expériences.

S. B. : Quand on a construit la première saison de Notre Faust, nous avons décliné ce que nous appelions des « tresses » qui se prolongent dans chaque épisode. Celles-ci étaient assez basiques, lʼamour, la famille, lʼargent, le politique. Au début nous avons pensé que chacun allait se charger dʼun épisode mais on sʼest rendu compte que ce serait problématique car il aurait fallu attendre quʼun épisode soit pratiquement fini dʼêtre écrit pour pouvoir travailler le suivant. Cʼétait donc un problème factuel dʼorganisation et nous avions aussi pressenti que le risque était que chaque épisode soit trop différent, que lʼon reconnaisse lʼécriture dʼun tel dans un épisode ou celui dʼune telle dans un autre et cʼétait contraire au projet dʼécriture collective. Donc chaque auteur a pris en charge une tresse pour les cinq épisodes. Avec Robert, nous avons gardé la tresse dont personne nʼa voulu et nous avons ensuite fait la troisième étape de travail. Les auteurs ont accepté de jouer le jeu dont on ne connaissait pas encore toutes les règles. La troisième étape a consisté en une opération de montage et de mixage. Cʼétait la mise en forme de tous les textes envoyés par les auteurs. Il nous a fallu couper, sabrer des textes en entier, en réécrire, en redemander des complémentaires, et ce travail-là, de construction finale a été le travail de « désauteurisation ». Cʼétait ça le mixage : faire disparaître au maximum la signature des cinq auteurs. Ça a plutôt marché, puisque le seul texte que les spectateurs avertis aient reconnu est un monologue que Noëlle Renaude a écrit sur un coin de table, deux jours avant les répétitions, et donc qui nʼa pas eu le temps de passer à la machine à monter/mixer.

R. C. : Les auteurs se sont autorisés à sortir de leur savoir ou de leur projet. Ils sʼétonnaient dʼécrire comme cela, ou plutôt dʼécrire cela. Des histoires, des fictions, ils se surprenaient en répondant à des commandes en urgence, de ne plus connaître la position de leur texte dans le courant général, bref de se sentir pris dans un montage dont ils faisaient partie évidement mais sans présumer lʼordre de la lecture. Avec Stéphane nous montions les séquences pour fabriquer lʼarchitecture qui peu à peu sʼest modifiée au contact des répétitions et même parfois des représentations. Noëlle Renaude lʼexprime très clairement, elle se sentait pousser des désirs dʼécrire un genre de théâtre quʼelle avait volontairement repoussé depuis longtemps. Notre Faust, est devenu un atelier de recherche appliquée de lʼécriture pour et avec le théâtre, un ensemble.

Entretien croisé de Robert Cantarella et Stéphane Bouquet par Constance de Corbière Frictions, théâtres-écritures, n° 27 Hiver 2016-17 BIOGRAPHIES

Robert Cantarella Robert Cantarella est né en 1957 à Marseille. Après une formation aux Beaux-Arts, il part à Paris pour suivre les cours dʼAntoine Vitez à lʼécole du Théâtre National de Chaillot. Avec Inventaires, créé en 1987, il entame un long compagnonnage avec Philippe Minyana dont il met en scène une douzaine de pièces, dont Les Petits Aquariums, Les Guerriers, Anne‑Laure et les fantômes, Pièces. Proche dʼautres auteurs contemporains comme Noëlle Renaude ou Christophe Honoré à qui il commande régulièrement des textes, Robert Cantarella a aussi mis en scène Le Voyage dʼHenry Bernstein, Sourire des mondes souterrains de Lars Norén, Le Siège de Numance de Cervantès, Hippolyte de Robert Garnier au Festival dʼAvignon et Violentes Femmes à Nanterre- Amandiers en 2015. Il a dirigé le Théâtre Dijon-Bourgogne de 2000 à 2004 et codirigé le 104 avec Frédéric Fisbach entre 2005 et 2010. Il est lʼauteur de plusieurs performances, dont Faire le Gilles, basée sur les cours de Gilles Deleuze. Lʼaventure Notre Faust a débuté en 2012 à la ménagerie de verre. La première saison de la série théâtrale a été créée en 2015 à Théâtre Ouvert.

La Compagnie R&C est une association fondée par Robert Cantarella et Constance de Corbière ayant pour objectifs et missions de développer la recherche des formes artistiques en complément des activités de diffusion et de production de spectacles destinés à la scène. Cette association puise son inspiration dans lʼappropriation par les artistes du modèle de recherche dans les entreprises et leurs départements consacrés à la recherche et au développement expérimental, en investissant et détournant les codes de ces champs à priori éloignés des formes artistiques. La valeur économique, sociale et politique est ainsi réinterrogée pour ouvrir de nouvelles zones de partage. En regard de lʼévolution de nos modes quotidiens de représentation, R&C traverse et explore les autres savoirs et les approches nouvelles mêlant différentes disciplines artistiques comme le théâtre, lʼécriture, les arts visuels, le cinéma, la philosophie pour imaginer des formes indisciplinées sans oublier les fondamentaux de lʼhistoire de lʼart du théâtre. La recherche ne peut se concevoir sans la pédagogie et la transmission tant auprès dʼartistes en formation continue quʼauprès du public amateur. Cette mission de service public est la condition dʼun art sans cesse renouvelé et diffusé au plus grand nombre. Pour remplir ces objectifs R&C a formé une équipe dʼartistes autour du metteur en scène et réalisateur Robert Cantarella afin de participer à cette recherche expérimentale en art.

LES AUTEURS

Stéphane Bouquet Après des études en économie de la culture et sociologie, Stéphane Bouquet se consacre à lʼécriture comme poète, critique et scénariste. Il est lʼauteur de Nos amériques, Un Peuple, Le Mot Frère, Un Monde existe, Dans lʼannée de cet âge publiés aux éditions Champ Vallon. Il traduit des ouvrages de poésie américaine. Il a écrit plusieurs ouvrages sur le cinéma, Clint fucking Eastwood, Beate avec Claire Denis, Gus Van Sant, S.M. Eisenstein, Il Vangelo secondo Matteo, une étude sur un film de Pier Paolo Pasolini. Il est lʼauteur de scénarii, notamment pour les réalisateurs Sébastien Lifschitz, Patric Chiha, Yann Dedet, Valérie Mréjen. Il est aussi dramaturge et interprète de pièces chorégraphiques, entre autres avec Mathilde Monnier. Il a occupé les fonctions de directeur du programme pédagogique « Danse et Cinéma » à lʼEcole de danse contemporaine du CCN de Montpellier, Ex.e.r.ce. Stéphane Bouquet a été pensionnaire à la Villa Médicis, Rome, en 2003-2004.

Nicolas Doutey Il est membre fondateur, en 2002, de la revue de création [avant-poste]. Écrivain de théâtre, ses pièces Je pars deux fois et Jour (éd. Théâtre Ouvert, 2013) sont mises en espace par Alain Françon en 2011 à Théâtre Ouvert et réalisées pour France Culture par Alexandre Plank et Baptiste Guiton en 2012, Théâtre et Amitié (revue If, n°37, 2013) a été mise en scène par Marc Lainé en 2013 à Marseille dans le cadre du festival Actoral. Depuis 2011, il assiste Alain Françon pour plusieurs de ses mises en scène (travail sur Beckett, Bond, Tchekhov, Handke). Il mène également une réflexion de philosophie du théâtre, et a achevé en 2012 une thèse consacrée à Samuel Beckett. Il codirige avec Denis Guénoun la collection « Expériences philosophiques » aux Solitaires Intempestifs. Après avoir enseigné à lʼUniversité de Montréal et à Paris-Sorbonne, il intervient à lʼENSATT (Lyon) et à la Manufacture (Haute École de Théâtre de Suisse Romande, Lausanne).

Liliane Giraudon Vit à Marseille. Son travail dʼécriture, situé entre prose (la prose nʼexiste pas) et poème (un poème nʼest jamais seul) semble une traversée des genres. Entre ce quʼelle nomme « littérature de combat » et « littérature de poubelle », ses livres, publiés pour lʼessentiel aux éditions P.O.L dressent un spectre accidenté. A son travail de « revuiste » (Banana Split, Action Poétique, If, La gazette des jockeys camouflés…) sʼajoute une pratique de la lecture publique et de ce quʼelle appelle son « écriredessiner » : tracts, livres dʼartiste, expositions, ateliers de traduction, feuilletons, vidéo, théâtre, radio (ACR et fictions France Culture), actions minuscules… Publications récentes : Madame Himself, éditions P.O.L, La sphinge mange cru éditions Al Dante.

Noëlle Renaude Elle étudie lʼhistoire de lʼart puis le japonais à lʼEcole des Langues orientales. Ses premiers textes de théâtre sont publiés en 1987, dʼabord par Théâtre Ouvert, ensuite par les éditions Théâtrales. Parallèlement, elle publie pendant dix ans un certain nombre de romans alimentaires sous des pseudonymes divers et participe aux revues Canal, et Théâtre/Public. Elle a été membre du comité de rédaction des Cahiers de Prospero. Robert Cantarella, Eric Elmosnino, Frédéric Fisbach, Florence Giorgetti, Michel Dydim, Frédéric Maragnani, François Gremaud, Philippe Calvario, Renaud-Marie Leblanc, Grégoire Strecker entre autres ont monté ses pièces. En 1994, elle commence à écrire pour lʼacteur Christophe Brault Ma Solange, comment tʼécrire mon désastre, Alex Roux, aventure littéraire et théâtrale qui sʼétend sur quatre années, mis en scène notamment par Frédéric Maragnani. Elle a publié aux éditions Séguier Archimbaud Portrait de François Raffinot, dans Trace/ecarT du chorégraphe François Raffinot, qui lʼinvite à participer à des cycles de performances. Les éditions Mix publient De tant en temps, ouvrage commandé par le FRAC Aquitaine à partir dʼune œuvre contemporaine, celle de Roman Opalka. En juin 2010 parait lʼAtlas alphabétique dʼun nouveau monde, ouvrage critique sur son écriture, dirigé par Michel Corvin. Elle crée en 2009 un binôme acteur/auteur, avec Nicolas Maury, autour de La promenade, puis de De tant en temps, à ActOral lieu unique et Théâtre Ouvert, et LʼEnquête et Accidents en 2012, à Théâtre Ouvert. En février 2012, Robert Cantarella crée La petite maison, dernier texte publié aux éditions Théâtrales. Paysages avec chien édité sous forme de catalogue en avril 2014 est une commande de la LAVITRINEO2, les paysages/textes ayant fait lʼobjet dʼune exposition dans le cadre de résidences croisées dʼartistes en Thiérache, en avril 2014.

Anaïs Vaugelade Anaïs Vaugelade est née à Saint-Ouen en 1973. Elle a vécu dans les Basses-Pyrénées jusqu'à dix-sept ans, puis est venue à Paris pour faire de la photo à l'École nationale des arts décoratifs. Elle est auteure, éditrice et illustratrice de littérature jeunesse. Ses livres ont principalement été publiés à LʼÉcole des loisirs et ont obtenus de nombreuses récompenses. Elle a également flirté avec le cinéma, en réalisant des séquences d'animation pour des longs-métrages de Noémie Lvovsky et Valeria Bruno Tedeschi.

LES COMÉDIENS

Charlotte Clamens Elle rencontre Valérie Dréville à lʼÉcole du Théâtre National de Chaillot dirigée par Antoine Vitez, où elle va jouer dans Electre. Elle travaille par la suite avec notamment Laurent Pelly, Alain Françon, Marcel Bozonnet… Pédagogue, elle enseigne le métier dʼacteurs dans différentes écoles de théâtre, par exemple à lʼÉcole Régionale dʼActeurs de Cannes, ou bien à la Manufacture à Lausanne. Elle joue au Festival dʼAvignon dans Henry IV de Shakespeare, mise en scène de Yann-Joël Collin (1999); Bérénice de Racine, mise en scène de Lambert Wilson (2001); elle y retourne en 2008, participe à la mise en scène collective de Partage de midi de Paul Claudel avec Gaël Baron, Valérie Dréville, Jean-François Sivadier et Nicolas Bouchaud. Elle joue sous la direction de Jean-François Sivadier dans Italienne scène et orchestre (2003), La Mort de Danton de Büchner (2005) Noli me tangere (2011).

Cécile Fišera Elle intègre le conservatoire du Vème arrondissement de Paris et étudie les Arts du Spectacle à La Sorbonne Nouvelle jusqu'à la Licence. Elle passe ensuite un an à la Royal Holloway School of London, pour y suivre des cours de théâtre radiophonique, jeu masqué, performance et nouvelles technologies...étant bilingue en anglais. Elle joue notamment cette année là dans Medea Material d'Heiner Muller mise en scène par Eirini Nedelkopoulos. Elle rencontre le collectif Das Plateau en 2005 et participe à plusieurs de leurs créations : Le Cri de Jean, Martine, Sig Sauer Pro... Elle travaille également depuis plusieurs années avec le metteur en scène Robert Cantarella, notamment sur son projet de performance Musée Vivant, La Petite Maison de Noelle Renaude, et récemment Notre Faust. En 2016, elle joue dans Quanta, spectacle jeune public écrit et mis en scène par Julie Cordier, en tournée et à Avignon. Elle jouera également dans Soft Love, mis en scène par Frédéric Deslias et crée au CDN de Caen en janvier 2017. Parallèlement, elle écrit son premier moyen métrage, produit par Noodles et actuellement en production. Elle en fera également la réalisation. Comédienne pour la télévision, elle joue dans La Résistance pour France 2, les Invincibles sur Arte, Scènes de Ménage, ou encore Intrusion, série réalisée par Xavier Palud pour Arte. Elle a récemment joué dans le premier long métrage des sœurs Philippot Les Bêtises.

Nicolas Maury Il suit des études théâtrales au Conservatoire National de Région de Bordeaux, avant de rejoindre le Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique de Paris en 2001. Depuis quʼil en est sorti, il a joué à plusieurs reprises sous la direction de : Robert Cantarella (La maison des morts et Ça va de Philippe Minyana, La Jalousie du barbouillé de Molière, Une belle journée de Noëlle Renaude) ; Florence Giorgetti (Dormez je le veux de Georges Feydeau, Voilà et Les rêves de Margaret de Philippe Minyana) ; Philippe Minyana (On ne saurait penser à tout dʼAlfred de Musset, Suite de) ; Frédéric Fisbach (Les feuillets dʼHypnos de René Char) etc. Il crée avec Noëlle Renaude un binôme auteur/acteur pour plusieurs projets dont Fouilles, Lʼenquête, Accidents, Correspondances à Théâtre Ouvert. Il partage la scène avec la chanteuse Camille dans La Dame de la mer dʼHenrik Ibsen mis en scène par Claude Baqué ; il joue dans Je peux/oui dʼYves-Noël Genod, Le Triomphe de lʼamour de Marivaux mis en scène par Galin Stoev. Guillaume Vincent le dirige dans Histoire dʼamour et Nous les héros de Jean-Luc Lagarce, L'Éveil du printemps de Wedekind, La nuit tombe de Guillaume Vincent. Dans le cadre du Sujet à vif au Festival dʼAvignon, il crée Son son (2013) et en 2014 il met en scène à la ménagerie de verre 1979 - Soirée de Paris… En février 2015, il joue Violentes femmes mis en scène par Robert Cantarella dʼaprès un texte de Christophe Honoré à Nanterre-Amandiers.

Émilien Tessier Né en 1943. Comédien, il se forme avec Théâtréquipe au Théâtre La Chamaille à Nantes. Il travaille ensuite avec le Centre Régional Quai Ouest à Lorient (actuel CDDB), le Centre Dramatique National de Rennes, le Théâtre de l'Instant à Brest, le Théâtre National de Bretagne à Rennes, et le Théâtre Dijon Bourgogne Centre Dramatique National. Il a travaillé sous la direction de Robert Angebaud, Guy Parigot, Pierre Debauche, Dominique Quéhec, Bernard Lotti, Yvon Lapous, Dominique Pitoiset, Mathias Langhoff, Beno Besson, Philippe Minyana, Frédéric Maragnani, Frédéric Fisbach, Florence Giorgetti, entre autres, et joue régulièrement dans les mises en scène de Robert Cantarella depuis 1997. Parallèlement, il enregistre des dramatiques pour la radio et participe à différents films pour le cinéma et la télévision. Depuis 2003, il joue régulièrement dans les spectacles de Philippe Quesne notamment La Mélancolie des dragons.

Maud Wyler Formée au Conservatoire national, Maud Wyler a notamment joué dans les films de Sébastien Betbeder (2 automnes 3 hivers), Laurent Tuel (Le combat ordinaire), Nicolas Klotz (Low Life), Amos Gitaï (Roses à crédit), Cyril Mennegun (Louise Wimmer), ou Jacques Maillot (La mer à boire), et dans les courts-métrages d'Erwan Le Duc. Au théâtre, elle a incarné Roxane face à Philippe Torreton dans Cyrano de Bergerac, Armande pour Macha Makeïeff dans Les femmes Savantes, et a travaillé entre autres avec Emmanuel Meirieu ou Nicolas Maury. Elle sera bientôt à l'affiche du Lion est Mort ce Soir, le prochain film de Nobuhiro Suwa, avec Jean-Pierre Léaud.

Aurélien Feng Comédien de formation, Aurélien Feng a été dirigé par Stéphane Braunschweig, Pascal Rambert, Robert Cantarella, Étienne Pommeret, Anne Monfort, Mathieu Touzé, Caroline Guiela Nguyen, Georges Lavaudant... sur différentes scènes telles que La Comédie française, Le Théâtre Royal de Versailles - Le Montansier, La Cartoucherie de Vincennes, Le Théâtre du Rond-Point, Le Colombier, Le Théâtre National de la Colline, La Scène Nationale de Théâtre Ouvert, Le Théâtre de Gennevilliers... Il étudie actuellement au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique de Paris, diplômé d'Etudes Théâtrales et du Certificat d'Enseignement Professionnel Initial de Théâtre par l'Ecole Départementale de Théâtre d'Essonne EDT91. Il a écrit sa première pièce Mon Polymonde sur le polyhandicap (prix du Concours du Rond Point en écriture et mise en scène) grâce à laquelle il est Lauréat de La Fondation de France 2015. En 2016, La Fondation de France lui propose de rejoindre la Cité des Arts. La même année, il reçoit le prix de Meilleure Interprétation masculine pour son rôle dans Un Garçon d'Italie (mis en scène par Mathieu Touzé et qui reçoit 3 prix au Festival de Théâtre Ouvert). Il tient également le rôle d'Alizée le transsexuel dans la WebSérie Les Garçons de Chambre sur Dailymotion (Sélection officielle du Festival International de WebSérie - Prix de Meilleure réalisation).

Orphée de Corbière Orphée de Corbière est actuellement à lʼuniversité de Nanterre en Licence Humanités (histoire, lettres, philosophie, anglais, grec ancien). Il participe aux ateliers théâtre de la faculté. Dans la première saison de Notre Faust, il interprétait le fils de Faust.

Rodolphe Congé Né en 1972, Rodolphe Congé vit et travaille à Paris. Il suit une formation au Conservatoire National dʼArt Dramatique, où il joue sous la direction notamment de Klaus Michael Grüber (Les géants de la montagne de Pirandello) et Jacques Lassalle, il est interprète pour le théâtre, le cinéma et la télévision. Il met en scène elle est là de Nathalie Sarraute. Au théâtre, il travaille notamment sous la direction dʼAlain Françon (Café dʼEdward Bond, Visage de Feu de Marius Von Mayenburg, Mais aussi autre chose de Christine Angot), avec Stuart Seide (Moonlight dʼHarold Pinter), Jean-Baptiste Sastre (Tamerlan de Marlowe), Joris Lacoste (Purgatoire), Gildas Milin (Machine sans cible de Gildas Milin), Frédéric Maragnani (Barbe Bleue de Nicolas Frétel et Le cas Blanche-Neige dʼHoward Barker), Philippe Minyana (Le couloir de Philippe Minyana), Gilles Bouillon, Bruno Sachel, Etienne Pommeret…

Florence Giorgetti Formée au théâtre par Tania Balachova, Florence Giorgetti débute sa carrière aux côtés de et sous la direction de Pierre Debauche au Théâtre Nanterre-Amandiers dans La Cerisaie de Tchekhov. Elle joue avec Marcel Maréchal dans Maitre puntila et son valet Matti de Bertolt Brecht et participe à lʼadaptation au cinéma de la bande dessinée de Georges Wolinski Je ne pense quʼà ça. Au cinéma, elle joue sous la direction de dans La Grande Bouffe, puis celle de Claude Goretta dans La dentellière aux côtés dʼIsabelle Huppert. Elle est nominée aux césars pour ce dernier rôle. Elle tourne dans Le Gitan de José Giovanni, dans After Midnight de Jacques Scandelari ainsi que dans Once more de Paul Vecchali, présenté au festival de Venise en 1990. Au théâtre, Florence Giorgetti joue notamment dans Chapitre 2 de mise en scène par Pierre Mondy au Théâtre Édouard VII, Les Fourberies de Scapin de Molière mis en scène par Marcel Maréchal au Théâtre La Criée à Marseille, Electre de Jean Giraudoux, La Mouette dʼAnton Tchekhov et Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltes mis en scène par Philippe Calvario aux Bouffes du Nord. Elle joue Ariakos, Quator, Les Petits Aquariums, Anne-Laure et les Fantômes de Philippe Minyana mis en scène par Robert Cantarella et Inventaires, créée en 1987 au Théâtre de la Bastille puis à Théâtre Paris Villette. Robert Canterella la met en scène dans Le voyage de Henry Bernstein, Les Nuits Souterraines de Lars Norèn, Sa maison dʼété de Jane Bowles, Hamlet de Shakespeare, Grand et petit de , Le Chemin de Damas de Strindberg au Théâtre national de La Colline. Elle met en scène Blanche, Aurore, Céleste de Noëlle Renaude avec Nora Krief et Dormez, je le veux! de Georges Feydeau présenté au Théâtre des Abbesses. Noëlle Renaude lui écrit un rôle dans Madame Ka, créée au Théâtre des Abbesses. Philippe Minyana écrit pour elle Voilà, commande pour le Théâtre du Rond-Point quʼelle mettra en scène en 2010. En 2011, cʼest au Théâtre de la Ville quʼelle met en scène Les Rêves de Margaret de Philippe Minyana. Florence Giorgetti écrit en 2011 un premier récit, Do you love me ? édité chez Sabine Wespieser et prépare actuellement un journal occulte autour dʼInventaires en comparant la distance 25 ans après. Une sorte dʼInventaires en sorte. Florence Giorgetti a joué dans Violentes Femmes, mis en scène par Robert Cantarella dʼaprès un texte de Christophe Honoré, présenté en février 2015 à Nanterre-Amandiers.

Margot Van Hove Margot Van Hove est née le 14 juin 1992 à Montreuil. Elle suit une première formation théâtrale au Conservatoire du 6e de Paris dans la classe de Bernadette Le Saché. À la Manufacture, promotion H, elle suit les enseignements de Oscar Gómez Mata, Jean-Michel Rabeux, Jean-François Sivadier, Charlotte Clamens, Guillaume Béguin, François Gremaud et Noëlle Renaude. Elle joue sous la direction de Olivier Py dans Le Soulier de Satin de Paul Claudel (2004), Loïc Le Manacʼh dans Buzzer (2012), et G de Louise Emo (2013). En 2015, à la Manufacture, elle participe à deux mises en scène collectives. Et Il me fallut dormir avec la lumière dʼaprès Mikhaïl Boulgakov, avec le collectif café-clope, et I s(think) avec Maxime Gorbatchevsky et David Salazar. Elle crée son Solo de sortie en 2016 Mère ne mʼabandonnez pas. Elle reçoit la Bourse d'études de la Fondation MPAP61, Michelle et Philippe Audemars- Piguet (2015-2016)

Roger Itier Expert international en arts martiaux chinois, il obtient plusieurs titres de Champion de France, dʼEurope, jusquʼà un titre de vice-champion du Monde en 1983 à Taïwan. La voie de lʼenseignement le conduit à se perfectionner en Asie avec de grands maîtres contemporains. Il maîtrise de nombreux styles : des arts internes aux formes plus externes en passant par le Qi Gong. Il a formé de nombreux champions. Auteur de lʼouvrage « Le grand livre du Kung-Fu » (Ed. De Vecchi), il est à lʼorigine de la création de la FWS : Fédération de Wushu.

Gaëtan Vourcʼh Né en 1972, Gaëtan Vourc'h se forme à lʼEcole du Passage puis à lʼENSATT. Il étudie aussi le théâtre à lʼUniversité de Glasgow (Écosse). Acteur, il travaille entre autres avec Noëlle Renaude, Florence Giorgetti, Edith Scob, Christophe Huysman, Maurice Benichou, Frédéric Maragnani, Valérie Mréjen, Robert Cantarella, Martin Le Chevallier, Sébastien Betbeder, Rodolphe Congé. Il joue aussi dans plusieurs pièces de Philippe Minyana. Depuis 2003, il participe à la plupart des projets du Vivarium Studio-Philippe Quesne dont L'effet de Serge pour lequel il a reçu un Obie Award pour les représentations à New York en 2010. LʼEffet de Serge est repris à Nanterre- Amandiers une fois par mois depuis octobre 2015.

Rebecca Meyer Né en 1994, Rebecca Meyer est compositrice et interprète (guitare & chant). Sur scène depuis 2010, elle apporte sa participation musicale sur divers projets : reprise et composition pour My Seconde Life 3D de Manu Laskar (2011), la publicité “The Kid” dʼOlivier Souchard pour la marque Lakai, la bande-son du court-métrage Needle (Samuel Berrebi), écrite et enregistrée par le guitariste Franco Lacan (2016) et pour la pièce Notre Faust de Robert Cantarella (2014, 2016, 2017). Lʼalbum Oh, Moonlight disponible depuis Février 2015 est une compilation de compositions écrites entre 2011 et 2014, il inclut notamment le morceau Perverland, générique de la pièce Notre Faust. Actuellement basé à Londres, Rebecca Meyer parcours la scène anglaise avec ses deux acolytes Franco Lacan (guitare électrique) et Andrius Radžiūnas (basse). À eux trois ils travaillent sur un EP dont la sortie se fera au cours de lʼannée 2017.

INFORMATIONS PRATIQUES

Adresse Nanterre-Amandiers - Centre dramatique national 7 avenue Pablo-Picasso 92022 Nanterre Cedex

Réservation Renseignements : 01 46 14 70 00 (du mardi au samedi de 12h à 19h) Et sur nanterre-amandiers.com, (paiement sécurisé par carte bancaire) Le bar-restaurant et la librairie sont ouverts avant et après les représentations.

Se rendre à Nanterre-Amandiers • PAR LE RER RER A, arrêt « Nanterre-Préfecture » PUIS NAVETTE > Sortie n°1 « Carillon » > escalator de gauche > navette gratuite jusqu'au théâtre (1er départ 1H avant le début du spectacle, retour assuré après le spectacle), la dernière navette vous ramène jusquʼà la station « Charles-de-Gaulle - Étoile » et la place du Châtelet. OU À PIED > Sortie n°1 « Carillon » > escalator de droite par la rue> rue Salvador-Allende > rue Pablo-Neruda > av. Joliot-Curie - 10 min. ou par le parc> tout droit esplanade Charles-de-Gaulle > traverser le parc André-Malraux en suivant les panneaux « avenue Pablo-Picasso n°7 à 39 » >accès direct au théâtre par le portail. 10 min.

• EN VOITURE 1 Accès par la RN13 > place de la Boule puis itinéraire fléché 2 Accès par la A86 > la Défense > sortie Nanterre Centre puis itinéraire fléché 3 Depuis Paris Porte Maillot > avenue Charles-de-Gaulle > pont de Neuilly > après le pont prendre à droite le boulevard circulaire direction Nanterre > suivre Nanterre Centre puis itinéraire fléché

• EN AUTOLIBʼ Une station se situe devant le théâtre. Autres stations à proximité.

Accès depuis le parc Depuis le Parc André-Malraux, vous pouvez désormais accéder directement à Nanterre‑Amandiers !

FÉVRIER– MAI 2017 À NANTERRE-AMANDIERS

Février Avril Saga Until our hearts stop Jonathan Capdevielle Meg Stuart / Damaged Goods du 21 au 26 février & Müncher Kammerspiele du 26 au 30 avril La Grande Montée Cheveu Poèmes et vidéo game samedi 25 février Bettina Atala samedi 29 avril Situation comédie Bettina Atala Grammaire étrangère le 25 février Grand Magasin Leçon 3 samedi 29 avril LʼEffet de Serge Philippe Quesne L'Effet de Serge dimanche 26 février Philippe Quesne dimanche 30 avril Mars Empire Mai Milo Rau/ IIPM Babarman mon cirque pour du 1er au 4 Mars un royaume Sophie Perez & Xavier Notre Faust, saison 2 Boussiron Robert Cantarella du 12 au 21 mai du 2 mars au 1er avril Paysage emprunté Five easy pieces Bettina Atala Milo Rau / Campo / samedi 20 mai IIPM du 10 au 19 mars

LʼEffet de Serge Philippe Quesne dimanche 12 mars

Portrait de groupe Bettina Atala samedi 18 mars

Grammaire étrangère Grand Magasin Leçon 2 samedi 25 mars