Notre FAUST Série diabolique en 5 épisodes TEXTE Stéphane Bouquet, Robert Cantarella, Nicolas Doutey, Liliane Giraudon, Noëlle Renaude

MISE EN SCENE Robert Cantarella

Production R & C Contact : Constance de Corbière 06 68 13 26 19 - [email protected]

1 Notre FAUST Série diabolique en 5 épisodes

EQUIPE ARTISTIQUE DE CREATION Mise en scène : Robert Cantarella Assistant à la mise en scène : François-Xavier Rouyer Scénographie : Elodie Dauguet Lumières : Philippe Gladieux Son : Alexandre Meyer Costumes : Constance De Corbière Chanson générique : Rebecca Meyer DISTRIBUTION Nicolas Maury ...... Henri Faust Rodolphe Congé ...... Méphisto Cécile Fisera ...... Rachel Faust/ la sœur Orphée de Corbière ...... Gaétan Faust/ le fils Charlotte Clamens ...... Anne Faust/ la belle-mère Emilien Tessier ...... Emilien Faust/ le père Fréderic Moulin ...... François Meunier/ le policier Sabine Macher ...... Timo-Sabine/ ami de jeunesse révolutionnaire Michel Corvin ...... Michel Corvin/ ancien Kiné Julien Lacroix ...... amant de Rachel Faust Noëlle Renaude ...... La Banquière Gaëtan Vourc’h ...... Employé des pompes funèbres Agathe Bonitzer ...... Barbara Cassin François-Xavier Rouyer ...... L’infirmier Gymnaste ...... Une Gymnaste

2 Série diabolique en 5 épisodes

• 1er épisode : Lundi : Le lundi de Faust

Une opportunité se présente / une vieille photo réapparait / une envie de danser / quelqu’un meurt

• 2ème épisode : Mardi : Le paradis n’avait qu’une porte

Un aquarium à Dubaï / des aubergines au parmesan / un placement intéressant / une voix

• 3ème épisode : Mercredi : Il faut que personne ne l’aime

Un funérarium en province / un revenant / une homélie biscornue / un silence

3 • 4ème épisode : Jeudi : Le goût des cendres

Une projection privée / un cas de conscience / un repas complet / une pommade efficace

• 5ème épisode : Vendredi : Normal, il chute !

Une belle journée / un hôpital bondé / un enfant / une boucle

Durée de l’intégral : 5h30 plus 2 entractes

PRODUCTION R&C, Théâtre Ouvert - Centre National des Dramaturgies Contemporaines

Avec le soutien de la DRAC Haute-Normandie dans le cadre de la résidence de la Cie R&C à la scène nationale Evreux-Louviers, de la Ménagerie de verre dans le cadre du Studiolab.

Une première étape de travail a eu lieu à la Ménagerie de verre dans le cadre d’Etrange Cargo 2013.

4 LE PROJET

Notre Faust, série diabolique en 5 épisodes, élaboré par un collectif d’artistes réunis autour de Robert Cantarella, met en scène un Faust fondamentalement contemporain aux prises avec les problèmes de société les plus actuels, imprégné des enjeux de notre époque..

Comment réinterroger le mythe ? Quel pacte Faust passerait-il avec Méphisto aujourd’hui, dans une société capitaliste en proie à des désirs qu’il s’agit d’assouvir pour permettre une consommation de plus en plus importante ?

Partant de l’idée que dorénavant les grands mythes ne sont plus pris en charge par le théâtre mais plutôt par les séries télévisées, l’équipe a élaboré un projet d’écriture collective fondée sur les codes de la série. Les cinq épisodes d’une heure environ de Notre Faust, construits sur une pluralité d’axes narratifs, des temporalités et des lieux précis, sont traversés par des personnages récurrents. Comme il se doit, chaque épisode débute par un rappel des épisodes précédents et se termine sur une question en suspens.

Les modalités du travail suivent également celles que l’on peut observer dans les série : écriture des épisodes en amont, puis un rythme frénétique dans la réalisation sur le plateau. Chaque semaine un épisode nouveau est présenté - répété en journée la semaine précédente - et une intégrale aura lieu à la fin de la 5ème semaine.

Le groupe de travail qui élabore cette série théâtrale est constitué du metteur en scène Robert Cantarella et des auteurs Stéphane Bouquet et Liliane Giraudon, auxquels sont associés également Nicolas Doutey et Noëlle Renaude.

Parmi les comédiens : Nicolas Maury (Faust), Rodolphe Congé (Méphisto), Charlotte Clamens, Emilien Tessier et… Michel Corvin, malicieux historien du théâtre.

Répétitions et représentations seront concentrées en un peu plus de cinq semaines à Théâtre Ouvert, tenues par l’énergie collective d’une aventure hors normes.

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NOTE D’INTENTION

Notre besoin de satisfaction est impossible à rassasier.

Émile Faust est kinésithérapeute. Il évolue entre mille mondes ; peut-être fait-il du théâtre, joue-t-il dans un feuilleton ? Ceci est peut-être bien le début d’une longue histoire à multiples péripéties…

Des artistes se sont constitués en groupe de recherches provisoires autour de la figure de Faust ; ils en proposent des variantes, ils copient, ils jouent, ils se débarrassent du copyright. C’est de la… Faustocopy.

Tous semblent tenir compte de la recommandation de John Cage : « Ne vous en faites pas, mais faites. »

Et soir après soir, ils réalisent, transplantent, improvisent, se concentrent, vérifient que le mal est bon à tout. Ils réalisent des interpénétrations…

Nous sommes un assemblage d’artistes, auteurs, acteurs, metteur en scène, musicien, plasticien ; nous écrivons ensemble les épisodes de cette histoire, nous reconstituons la légende de Faust en 2014.

En réfléchissant à l’art du feuilleton, à la vitesse de la performance, nous redistribuons les attendus, les lieux, les proportions de l’histoire de Faust et Méphistophélès. L’histoire commence ainsi : le diable est un des pauvres que ce Faust accueille le jeudi matin entre 7h et 8h, gratuitement, pour le bonheur de faire du bien à ceux qui souffrent et sont les oubliés de ce monde qu’il a voulu abattre quand il était jeune, quand il faisait la révolution avec quelques amis, mais c’était une autre époque dont il ne veut plus se souvenir, pour l’instant tout au moins…

6 L’EQUIPE DE CREATION Robert Cantarella Est né à Marseille. Il suit une formation aux Beaux-Arts de Marseille, est ensuite élève d'Antoine Vitez à l'Ecole du Théâtre National de Chaillot. Il fonde en 1983, le Théâtre du Quai de la Gare, crée, en 1985, la Compagnie des Ours avec la volonté de faire découvrir ou redécouvrir les auteurs du XXe siècle. En 1987, c’est la création d'Inventaires de Philippe Minyana, à Nouvelles Scènes (Dijon). La pièce connaît marque le début d'une amitié et d'un compagnonnage avec l’auteur, dont Robert Cantarella monte successivement Les Petits Aquariums (1989), Les Guerriers (1991), Drames Brefs 1 (1996), Anne-Laure et les fantômes (1999), Pièces (2001), Ça va (2005). Ensemble, ils cosignent la mise en scène du Sang chaud de la terre de Christophe Huysman. Depuis 1989, Robert Cantarella a mis en scène des pièces aussi bien classiques que contemporaines, notamment Le Voyage d'Henry Bernstein, Divertissements touristiques de Noëlle Renaude, Sourire des mondes souterrains de Lars Nören, Le Siège de Numance de Cervantès (Festival d'Avignon, 2012), J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne de Jean-Luc Lagarce, Sa Maison d'été de Jane Bowles, Oncle Vania de Tchekhov, Hamlet, de , Le Chemin de Damas, d' et Hyppolite de Robert Garnier pour le Festival d’Avignon 2007. Depuis 1993, Robert Cantarella exerce également une activité régulière de formation tant en France qu’à l’étranger notamment à Berlin, Cannes, Avignon, Rabat, Lausanne ainsi qu’à la Fémis à . En 1997, il est co-auteur avec Jean-Pierre Han, du manifeste Pour une formation à la mise en scène, éditions Entre/Vues. En 1999, il crée « l'Association Théâtres Écritures » ayant pour objet la réalisation et la publication d'une revue intitulée Frictions, pour favoriser la réflexion et la recherche dans le domaine du spectacle. Par ailleurs, il collabore régulièrement à des revues littéraires, théoriques ou poétiques comme Vertigo, Lignes, Fusée, Communication, Frictions, If. Il est nommé directeur du Centre Dramatique National de Dijon en juillet 2000. Il publie en 2004 sa première œuvre de fiction : Le Chalet aux éditions Lignes dirigées par Michel Surya et réalise en 2005 un premier documentaire Carrosserie. De décembre 2005 à mars 2010, il a été co-directeur du CentQuatre à Paris, avec Frédéric Fisbach, un lieu de résidence d’artistes à l’emplacement des anciennes pompes funèbres de Paris. Aujourd’hui, il continue de commander des nouveaux textes, à Christophe Honoré, Philippe Minyana et Noëlle Renaude et est lui-même l’auteur de performance comme Faire le Gilles sur les cours de Gilles Deleuze. Stéphane Bouquet Après des études en économie de la culture et sociologie, Stéphane Bouquet se consacre à l’écriture comme poète, critique et scénariste. Il est l’auteur de Nos amériques, Un Peuple, Le Mot Frère, Un Monde existe, Dans l’année de cet âge publiés aux éditions Champ Vallon. Il traduit des ouvrages de poésie américaine. Il a écrit plusieurs ouvrages sur le cinéma, Clint fucking Eastwood, Beate avec Claire Denis, Gus Van Sant, S.M. Eisenstein, Il Vangelo secondo Matteo, une étude sur un film de Pier Paolo Pasolini. Il est l’auteur de scénarii, notamment pour les réalisateurs Sébastien Lifschitz, Patric Chiha, Yann Dedet, Valérie Mréjen. Il est aussi dramaturge et interprète de pièces chorégraphiques, entre autres avec Mathilde Monnier. Il a occupé les fonctions de directeur du programme pédagogique « Danse et Cinéma » à l’Ecole de danse contemporaine du CCN de Montpellier, E.xe.r.ce.

7 Stéphane Bouquet a été pensionnaire à la Villa Médicis, Rome, en 2003-2004. Nicolas Doutey Il est membre fondateur, en 2002, de la revue de création [avant-poste]. Écrivain de théâtre, ses pièces Je pars deux fois et Jour (éd. Théâtre Ouvert, 2013) sont mises en espace par Alain Françon en 2011 à Théâtre Ouvert et réalisées pour France Culture par Alexandre Plank et Baptiste Guiton en 2012, Théâtre et Amitié (revue If, n°37, 2013) a été mise en scène par Marc Lainé en 2013 à Marseille dans le cadre du festival Actoral. Depuis 2011, il assiste Alain Françon pour plusieurs de ses mises en scène (travail sur Beckett, Bond, Tchekhov, Handke). Il mène également une réflexion de philosophie du théâtre, et a achevé en 2012 une thèse consacrée à Samuel Beckett. Il codirige avec Denis Guénoun la collection « Expériences philosophiques » aux Solitaires Intempestifs. Après avoir enseigné à l’Université de Montréal et à Paris-Sorbonne, il intervient à l’ENSATT (Lyon) et à la Manufacture (Haute École de Théâtre de Suisse Romande, Lausanne). Liliane Giraudon Vit à Marseille. Son travail d’écriture, situé entre prose (la prose n’existe pas) et poème (un poème n’est jamais seul) semble une traversée des genres. Entre ce qu’elle nomme « littérature de combat » et « littérature de poubelle », ses livres, publiés pour l’essentiel aux éditions P.O.L dressent un spectre accidenté. A son travail de « revuiste » (Banana Split, Action Poétique, If, La gazette des jockeys camouflés…) s’ajoute une pratique de la lecture publique et de ce qu’elle appelle son « écriredessiner » : tracts, livres d’artiste, expositions, ateliers de traduction, feuilletons, vidéo, théâtre, radio (ACR et fictions France Culture), actions minuscules… Publications récentes : Madame Himself, éditions P.O.L, La sphinge mange cru éditions Al Dante. Noëlle Renaude Elle étudie l’histoire de l’art puis le japonais à l’Ecole des Langues orientales. Ses premiers textes de théâtre sont publiés en 1987, d’abord par Théâtre ouvert, ensuite par les éditions Théâtrales. Parallèlement, elle publie pendant dix ans un certain nombre de romans alimentaires sous des pseudonymes divers et participe aux revues Canal, et Théâtre/Public. Elle a été membre du comité de rédaction des Cahiers de Prospero. Robert Cantarella, Eric Elmosnino, Frédéric Fisbach, Florence Giorgetti, Michel Dydim, Frédéric Maragnani, François Gremaud, Philippe Calvario, Renaud-Marie Leblanc, Grégoire Strecker entre autres ont monté ses pièces. En 1994, elle commence à écrire pour l’acteur Christophe Brault Ma Solange, comment t’écrire mon désastre, Alex Roux, aventure littéraire et théâtrale qui s’étend sur quatre années, mis en scène notamment par Frédéric Maragnani. Elle a publié aux éditions Séguier Archimbaud, Portrait de François Raffinot, in Trace/ecarT du chorégraphe François Raffinot, qui l’invite à participer à des cycles de performances. Les éditions Mix publient De tant en temps, ouvrage commandé par le FRAC Aquitaine à partir d’une œuvre contemporaine, celle de Roman Opalka. En juin 2010 parait l’Atlas alphabétique d’un nouveau monde, ouvrage critique sur son écriture, dirigé par Michel Corvin. Elle crée en 2009 un binôme acteur/auteur, avec Nicolas Maury, autour de La

8 promenade, puis de De tant en temps, à ActOral Lieu unique et Théâtre Ouvert, et L’Enquête et Accidents en 2012, à Théâtre Ouvert. En février 2012, Robert Cantarella crée La petite maison, dernier texte publié aux éditions Théâtrales Paysages avec chien édité sous forme de catalogue en avril 2014 est une commande de la LAVITRINEO2, les paysages/textes ayant fait l’objet d’une exposition dans le cadre de résidences croisées d’artistes en Thiérache, en avril 2014. Charlotte Clamens Elle rencontre Valérie Dréville à l’École du Théâtre National de Chaillot dirigée par Antoine Vitez, où elle va jouer dans Electre. Elle travaille par la suite avec notamment Laurent Pelly, Alain Françon, Marcel Bozonnet… Pédagogue, elle enseigne le métier d’acteurs dans différentes écoles de théâtre, par exemple à l’École Régionale d’Acteurs de Cannes, ou bien à la Manufacture à Lausanne. Elle joue au Festival d’Avignon dans Henry IV de Shakespeare, mise en scène de Yann-Joël Collin (1999); Bérénice de Racine, mise en scène de Lambert Wilson (2001); elle y retourne en 2008, participe à la mise en scène collective de Partage de midi de Paul Claudel avec Gaël Baron, Valérie Dréville, Jean-François Sivadier et Nicolas Bouchaud. Elle joue sous la direction de Jean-François Sivadier dans Italienne scène et orchestre (2003), La Mort de Danton de Büchner (2005) Noli me tangere (2011). Rodolphe Congé Vit et travaille à Paris. Il suit sa formation au Conservatoire National Supérieur d’Art dramatique de Paris, y travaille entre autres avec Klaus Michael Grüber et Jacques Lassalle. Il travaille sous la direction d’Alain Françon dans Café d’Edward Bond, Visage de feu de Marius Von Mayenburg, Mais aussi autre chose de Christine Angot; il joue également dans des mises en scène de Stuart Seide, Moonlight d’Harold Pinter; Jean-Baptiste Sastre, Tamerlan de Christopher Marlowe; Joris Lacoste, Purgatoire, Gildas Milin, Machine sans cible; Frédéric Maragnani, Barbe Bleue de Nicolas Frétel et Le cas Blanche-Neige d’Howard Baker, Philippe Myniana, Le couloir. Il joue dans Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée et On ne saurait penser à tout, d'Alfred de Musset au Théâtre Nanterre-Amandiers dirigé par Frédérique Plain et travaille avec Joris Lacoste comme dramaturge et acteur pour une création au Festival d'Automne à Paris d'un spectacle autour de l'hypnose, Le Vrai Spectacle. il vient de jouer dans la pièce d'Henrik Ibsen Le canard sauvage dans la mise en scène de Stéphane Braunschweig à la Colline, Théâtre National. Il a tourné à plusieurs reprises pour le cinéma, notamment avec Siegrid Alnoy, François Dupeyron, Pierre Schœller, Benoît Jacquot, Liza Azuelos, Eric Heumann, Philippe Garel… Michel Corvin Spécialiste du théâtre du XXe siècle, enseignant à l’Université Paris III Sorbonne Nouvelle de nombreuses années, en est aujourd’hui professeur honoraire. Il écrit sur le mouvement Dada, le surréalisme et les avant-gardes d’avant et d’après guerre, il est également le coordonnateur et l’auteur de nombreux ouvrages sur le thème du théâtre. On lui doit notamment Le théâtre nouveau en France (PUF, Que sais-je, 1963), Le théâtre nouveau à l’étranger (PUF, Que sais-je, 1964), Dictionnaire encyclopédique du théâtre, dont il est le coordinateur (1991), Dictionnaire encyclopédique du théâtre à travers le monde (Bordas, 2008) ou Marchons ensemble, Novarina ! (Les Solitaires intempestifs, 2012), des écrits sur Kleist, Antonin Artaud, Georges Feydeau, Jean Genet, Roland Dubillard. Nicolas Maury

9 Il suit des études théâtrales au Conservatoire National de Région de Bordeaux, avant de rejoindre le e Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique de Paris en 2001. Depuis qu’il en est sorti, il a joué à plusieurs reprises sous la direction de: Robert Cantarella, La maison des morts et Ça va de Philippe Minyana, La jalousie du barbouillé de Molière, Une belle journée de Noëlle Renaude; Florence Giorgetti, Dormez je le veux de Georges Feydeau, Voilà et Les rêves de Margaret de Philippe Minyana; Philippe Minyana, On ne saurait penser à tout d’Alfred de Musset, Suite de; Frédéric Fisbach, Les feuillets d’Hypnos de René Char… Il crée avec Noëlle Renaude un binôme auteur/acteur pour plusieurs projets dont Fouilles, L’enquête, Accidents, Correspondances à Théâtre Ouvert. Il partage la scène avec la chanteuse Camille dans La dame de la mer d’Henrik Ibsen mis en scène par Claude Baqué; il joue dans Je peux/oui d’Yves-Noël Genod, Le Triomphe de l’amour de Marivaux mis en scène par Galin Stoev. Guillaume Vincent le dirige dans Histoire d’amour et Nous les héros de Jean-Luc Lagarce, L'Éveil du printemps de Wedekind, La nuit tombe de Guillaume Vincent. Dans le cadre du Sujet à vif au Festival d’Avignon, il crée Son son (2013), et en 2014 il met en scène à la Ménagerie de verre 1979 - Soirée de Paris… Sabine Macher Elle est née en Allemagne de l’Ouest pendant les années cinquante. Après une formation littéraire, elle se dirige vers la danse tout en poursuivant un travail d’écriture et de photographe. Comme interprète, elle a travaillé avec Georges Appaix, Geneviève Sorin, le groupe Dunes, Alain Michard, Laurent Pichaud, Thierry Baë, Mickaël Phelippeau, Éléonor Didier, Xavier Leroy. Au théâtre, elle a joué sous la direction de Daniel Jeanneteau, Alain Fourneau. Elle a publié une douzaine de livres chez plusieurs éditeurs. Frédéric Moulin Il suit sa formation de comédien au Théâtre de l’Iris de Villeurbanne dans la classe de Philippe Clément. Il travaille au théâtre avec Robert Cantarella, Philippe Clément, George Montillier, Karelle Prugnaud, Pierre Kuentz, Ester Cerruti. Il interprète La Nuit juste avant les forêts de Bernard-Marie Koltès, L'Opérette Imaginaire de Valère Novarina ainsi que des textes d'Audiberti, Lope de Vega, Cocteau, Feydeau, Dario Fo. Au cinéma il joue dans La Cerise sur le gâteau de Laura Morante et La Rafle de Rose Bosch. Il met en scène plusieurs spectacles de théâtre-danse, Madame Jonas d’Elie-Georges Berreby, Mise au Banc (co-écrit avec Céline Champinot, travail sur le mobilier urbain anti-sdf), Ni une ni deux d’Eugène Durif, Désir Opus 12, L’Ours et Une demande en mariage d’Anton Tchékhov. Émilien Tessier De 1976 à 1990, il joue dans une trentaine de spectacles mis en scène notamment par Pierre Debauche, Guy Parigot, Dominique Quéhec, Robert Angebaud, Bernard Lotti, Robert Mazet, Philippe Froger, Jean Le Scouarnec, Pierre Cavassilas, Guillaume Kergourlay au Centre Dramatique National de Rennes et au Centre Dramatique Régional de Lorient. Depuis, on l’a régulièrement vu au théâtre, notamment sous la direction de : Matthias Langhoff, Désir sous les ormes d’Eugène O’Neill; Dominique Pitoiset, Le Procès de Franz Kafka, Les Brigands de Friedrich von Schiller, Le Réformateur de Thomas Bernhardt; Benno Besson, Cœur ardent d’Alexandre Ostrovski, Quisaitout et Grobêta de Coline Serreau; Bernard Loti, Le Testament du chien; Christophe Rouxel, Chant d’amour pour l’Ulster… Avec Robert Cantarella, il a joué dans Hamlet de William Shakespeare, Fiction d'hiver de Noëlle Renaude, Grand et Petit de , Du matin à minuit de Georg Kaiser, Les apparences sont trompeuses de Thomas Bernhard, Le Mariage, l'affaire, la mort d'Alexandre Soukhovo-Kobyline, Les Travaux et les jours de Michel Vinaver, Pièces de Philippe

10 Minyana, Algérie 54-62 de Jean Magnan, Dynamo d'Eugene O'Neill, Le Chemin de Damas d'August Strindberg, Hippolyte de Robert Garnier…

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