Soirées de Luxembourg Mardi / Dienstag / Tuesday 10.12.2013 20:00 Grand Auditorium

«Janine Jansen and Friends»

Janine Jansen violon Ramón Ortega Quero hautbois Boris Brovtsyn violon, direction Tijmen Huisingh, Cindy Albracht, Julia-Maria Kretz, Fredrik Paulsson, Monika Urbonaite violon Pauline Sachse, Nimrod Guez alto Maarten Jansen violoncelle Rick Stotijn contrebasse Jan Jansen clavecin (1685–1750) Konzert für Violine, Streicher und Basso continuo a-moll (la mineur) BWV 1041 (–1730) [unbezeichnet / sans indication de mouvement] Andante Allegro assai 13’

Konzert für Oboe, Streicher und Basso continuo C-Dur (ut majeur) BWV 1055R (–1740) Allegro Larghetto Allegro ma non tanto 14’

Konzert für zwei Violinen, Streicher und Basso continuo d-moll (ré mineur) BWV 1043 (–1730/1731) Vivace Largo ma non tanto Allegro 17’

— Konzert für Violine, Streicher und Basso continuo E-Dur (mi majeur) BWV 1042 (–1730) Allegro Adagio Allegro assai 16‘

Konzert für Violine, Oboe, Streicher und Basso continuo c-moll (ut mineur) BWV 1060R (–1740) Allegro Largo ovvero Adagio Allegro 14’

Bach ‹concertiste›

Janine Jansen and Friends Gilles Cantagrel

Durant les cinq années qu’il passa dans la petite principauté d’Anhalt-Coethen, où il assumait les fonctions de Capellmeis- ter et Director musices, Bach eut à animer le concert quotidien dont la Cour se réjouissait. Nombre de ses concertos et de ses partitions de musique de chambre virent alors le jour, en plus de toutes les œuvres de ses contemporains qu’il fit sans doute exécuter à la tête de son orchestre. Rassemblé par le jeune prince passionné de musique et lui-même gambiste de qualité, cet or- chestre comptait dix-sept exécutants du plus grand talent, effectif très important pour l’époque dans une principauté de cinq mille âmes. Il brillait par les instruments à cordes – Bach lui-même jouait en virtuose du violon, son premier instrument, et aimait à diriger la formation depuis le poste de premier violon plutôt que du clavecin. Mais il comptait aussi dans ses rangs deux flûtistes, un hautboïste, un bassoniste et deux trompettistes.

Tout change lorsque le compositeur arrive à Leipzig. Là, pas d’orchestre professionnel permanent, seulement des ensembles temporaires constitués principalement d’étudiants. Six ans après sa prise de fonction, et une fois composé son répertoire de can- tates, Bach diversifie son activité en reprenant la direction de l’un des deux orchestres de la ville, ce Collegium musicum fondé naguère par son ami Telemann. À sa tête, il va produire quelque six cents concerts pour lesquels il lui faudra beaucoup de mu- sique – la musique étant alors le divertissement par excellence

Johann Sebastian Bach (?) (Portrait par Johann Jakob Ihle, 1720)

5 de la société. Il pouvait légitimement reprendre les concertos de soliste écrits pour Coethen, mais la qualité des violonistes leipzi- gois ne permettait guère de leur confier des parties virtuoses.

À l’inverse, il disposait de clavecinistes de premier plan. Outre lui-même et ses trois fils aînés, les meilleurs de ses élèves lui fournissaient une main-d’œuvre de qualité… et gratuite. Des concertos écrits pour Coethen, il ne subsiste que deux œuvres pour violon et une pour deux violons. Mais il y en eut beau- coup d’autres. Pour ses concerts de Leipzig, il reprit donc des concertos antérieurs aujourd’hui perdus, originellement pour vi- olon, flûte ou hautbois, et les adapta en concertos pour un ou plusieurs clavecins. Dès lors, ne serait-il pas possible de remont- er vers l’état premier supposé, en ne conservant de la partie de clavecin soliste que ce qu’elle présente de plus pertinent pour briller sur un instrument mélodique? À cette question répondent depuis plusieurs décennies nombre de ‹reconstructions›, souvent convaincantes. C’est le cas ici pour les deux œuvres faisant inter- venir en soliste le hautbois.

Si le Concerto en la mineur pour violon et cordes BWV 1041 est caractéristique de l’influence que la musique ultramontaine exerça sur le musicien allemand, il n’en compte pas moins parmi ce qu’il en fit de plus personnel. Depuis plusieurs années déjà, le compositeur s’était pris de passion pour la musique italienne, en particulier pour ces concertos qui envahissaient l’Europe depuis la diffusion de ceux de Corelli et l’édition de ceux de Vivaldi, dès 1713. Pour les avoir lus, copiés, étudiés et parfois même tran- scrits ou adaptés, Bach en avait acquis une connaissance appro- fondie. L’écriture même, ainsi que certaines structures comme les mouvements à da capo ou les morceaux en rondo, allaient marquer durablement ses compositions. Le premier mouve- ment présente une alternance régulière d’épisodes en tutti et en soli; mais au lieu de se borner à une opposition mécanique en- tre refrain et couplets, la texture en est très travaillée, d’une den- sité polyphonique inhabituelle, et surtout procédant à un jeu d’imitations dans un réseau contrapuntique nourri, propre au génie de Bach. Impressionnant, l’Andante s’avance sur la marche

6 lente et obstinée d’une basse majestueuse, tandis que le soliste développe une mélodie merveilleusement ornée. Quant au fina- le, ‹allegro assai›, c’est une gigue endiablée, vigoureuse et très vir- tuose, que l’on peut imaginer jouée par Bach lui-même à la cour, à la tête de son orchestre.

L’œuvre présentée ici sous le titre de Concerto pour hautbois et cordes en ut majeur BWV 1055 pose aux musicologues et aux interprètes plusieurs problèmes. On en possède le manuscrit autographe des parties séparées, dans une version en la majeur où l’instrument soliste est le clavecin. Mais l’autographe de la partie de clavecin est perdu. On a justement pensé que ce con- certo pourrait être, comme les autres, l’adaptation pour le clave- cin d’une œuvre pour instrument soliste monodique; et puisqu’il est en la majeur, cet instrument pourrait, plutôt que le violon, être le hautbois d’amour, lui aussi en la majeur. Pure conjecture, car Bach a souvent modifié la tonalité en passant d’une version à une autre. Rien n’est simple!… et il est tout autant possible que l’original soit un concerto pour hautbois en ut majeur, ver- sion interprétée ce soir. La construction en est celle d’un concer- to type de l’époque baroque, à l’italienne, avec ses trois mouve- ments de caractères opposés, vif, lent et vif. Dans le flux ininter- rompu de son discours, l’Allegro initial joue sur une alternance contrastée de ritournelles et d’interventions du soliste. Tout en doubles croches, le propos est volubile et joyeux, abondant en accords brisés.

Comme toujours, le morceau central du concerto est le mo- ment de la rêverie ou de la méditation. Dans un mouvement Larghetto, il s’ouvre sur un dessin chromatique de la basse com- me s’il s’agissait d’une déploration funèbre, un lamento. Sur les ponctuations endolories des cordes s’élève une longue phrase en mètre de sicilienne, dans la tonalité de fa dièse mineur dont on dit alors qu’elle «mène à une grande tristesse, plus languissante et amoureuse que mortelle». Plainte mélancolique, elle s’épanche en de riches ornementations. Mais pour conclure, le Finale, ‹allegro ma non tanto›, s’élance en un mouvement disert, bondissant, animé d’une verve saltatoire où le soliste se répand en trilles et ornements qui conviennent admirablement au hautbois.

9 Unique en son genre parmi les concertos connus de Bach, le Con- certo pour deux violons, cordes et basse continue en ré mineur BWV 1043 exalte toutes les qualités des autres œuvres concer- tantes du musicien. En un superbe élan, la fantaisie du discours est magnifiée par la maîtrise de l’écriture, l’architecture et le lyris- me qui le parcourt de bout en bout. De coupe traditionnelle, il enchâsse dans une forme magistralement équilibrée un morceau lent de caractère méditatif et poétique entre deux morceaux ra- pides où éclate une irrésistible joie de vivre. Cet équilibre est aussi celui qui règne entre les deux solistes et l’ensemble des cordes auquel ils se mêlent volontiers, ce qui rapprocherait davantage l’œuvre d’un concerto grosso à l’italienne. C’est en effet un per- manent dialogue qui se tisse entre les intervenants, sans que les deux violons ne s’arrogent la première place.

Les solistes sont d’ailleurs traités à égalité, aucun des deux ne cherchant à prendre le pas sur l’autre. Dès le Vivace initial, la ri- tournelle expose une entrée fuguée, que les deux violons pour- suivront en canon; mais ce contrepoint savant ne tempère en rien l’ardente jubilation. Et voici qu’au cœur de l’œuvre s’élève, ‹largo ma non tanto›, la longue cantilène des deux violons, sur un rythme de sicilienne. Phrase ample, d’un bouleversant ly- risme et comme désincarnée, empreinte d’une spiritualité exta- tique. On a pu comparer le dialogue des deux solistes dans ce mouvement à ceux que Bach noue en certaines de ses cantates entre Jésus et l’Âme du fidèle. À peine cette méditation mys- tique s’est-elle évanouie que bondit un Allegro frappé au sceau d’une rythmique vigoureuse, avec ses contretemps et ses inces- sants échanges, qui propulse l’œuvre dans un élan irrésistible, d’une imagination sans cesse renouvelée. Bach devait suffisam- ment estimer ce concerto pour en avoir rédigé une adaptation pour clavecins en enrichissant la substance polyphonique, deve- nue Concerto pour deux clavecins et cordes en ut mineur BWV 1062.

On retrouvera dans le Concerto pour violon et cordes en mi ma- jeur BWV 1042 la structure désormais traditionnelle du concerto de soliste ultramontain, avec en son centre la cantilène si typique- ment italienne de son Adagio; mais la densité polyphonique y est

10 plus grande que dans les modèles italiens du compositeur: Bach ne peut jamais s’empêcher d’enrichir ce qu’il emprunte. Juste- ment célèbre, ce concerto est beaucoup plus qu’un quelconque morceau de bravoure ou de charme, même s’il est tout cela à la fois et requiert une très réelle maîtrise de l’instrument soliste. C’est une œuvre grave, d’une écriture très élaborée et d’une magni- fique richesse d’invention. Le premier mouvement, Allegro, est construit à la manière d’une aria à da capo à l’italienne, c’est-à- dire qu’à une première section en majeur en succède une deux- ième en mineur, avant la reprise de la première. Très volontaire- ment affirmé, le thème se prête à diverses superpositions avec lui-même, ce dont joue Bach pour mêler savamment soliste et orchestre en toutes sortes de figures.

En mode mineur, l’Adagio médian s’ouvre sur une mélancolique ritournelle des cordes. C’est elle qui supportera constamment la très longue phrase du violon soliste, déploration qui paraît ne jamais devoir finir, mais un instant éclairée par une claire échap- pée en majeur. La ritournelle initiale est reprise pour refermer le mouvement sur lui-même. Dissipant ces tourments, le bref et dansant Allegro final est bâti comme un rondo, dans son alter- nance de refrain et de couplets. Il conclut l’œuvre dans une envo- lée lumineuse. On ne peut que songer ici à cette fameuse maxime de Sénèque, inscrite depuis le 18e siècle au fronton du Gewand- haus de Leipzig dont l’orchestre a succédé au Collegium musi- cum de Bach: «Res severa verum gaudium» (C’est une chose grave que la joie véritable).

Autre exemple de reconstitution, le Concerto pour violon, hautbois et cordes en ut mineur BWV 1060 est connu dans sa version pour deux clavecins. Tout porte à croire en effet que comme la plupart des concertos pour clavecin de l’époque de Leipzig, il soit l’adaptation d’un concerto pour deux instru- ments monodiques dont l’original est perdu, comme hélas tant d’autres. Il semble évident que l’œuvre ait été destinée à deux instruments monodiques solistes, deux violons ou plus vraisem- blablement un hautbois et un violon. C’est pourquoi dès 1920 en a été réalisée cette reconstitution très convaincante. La mu-

13 sique est identique, bien sûr, mais le caractère des deux versions est très différent, plus dense et polyphonique avec les deux clave- cins, d’une texture plus transparente avec le violon et le haut- bois dont le dialogue se trouve d’autant mieux mis en valeur que l’écriture polyphonique est ici particulièrement riche. Cette instrumentation relève d’une pure conjecture, plus satisfai- sante que d’imaginer un original pour deux violons et cordes. Elle favorise le dialogue entre deux instruments monodiques de timbres différents, et donc une meilleure compréhension des échanges de motifs au sein du réseau contrapuntique.

De la version pour deux clavecins, le seul état qu’il en connais- sait, Forkel, le premier biographe de Bach, juge la «couleur vie- illotte». Sans doute veut-il dire par là que malgré les évidentes qualités concertantes dans les parties des instruments solistes, certains procédés d’écriture contrapuntique paraissent passés de mode au moment où il écrit, c’est-à-dire en 1802. Le puissant Allegro initial se développe dans cette tonalité d’ut mineur pro- pre à l’expression d’une souffrance courageusement dominée. Contraste total avec l’Adagio médian, très lyrique et pacifié, où le dialogue des deux solistes en écriture fuguée est soutenue pr- esque de bout en bout par les pizzicati des cordes. L’Allegro final renoue avec l’énergie du premier mouvement, énergie jubilatoire dans les oppositions et les effets d’échos faisant sans cesse rebon- dir l’intérêt de ce qui est sans doute l’un des chefs-d’œuvre de la musique concertante de Bach.

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Bach als Konzertkomponist

Detlef Giese

Gemessen an Fülle seiner Vokalwerke, aber auch an seinem Schaffen für die Tasteninstrumente Orgel und «Clavier» (wobei hier in der Regel das Cembalo gemeint ist) sind von Johann Sebastian Bach vergleichsweise wenige Instrumentalkonzerte überliefert. Bislang hat die Musikwissenschaft nicht klären können, welche und wie viele Werke dieser Art Bach nun tatsächlich komponiert hat. Nur wenige Kompositionen haben den Status von «Originalwerken» im strengen Sinn: Die berühmten sechs «Brandenburgischen Kon- zerte» gehéren dazu, desgleichen die drei Violinkonzerte. Sie haben im internationalen Musikleben seit dem ausgehenden 19. Jahr- hundert einen herausragenden Platz einnehmen können – wenn der Name Bach auf den Konzertprogrammen der großen Orches- ter auftauchte, dann war er zumeist mit diesen Werken verbunden.

Dabei handelt es sich lediglich um einen – womöglich sogar recht schmalen – Ausschnitt aus seinem Konzert-Œuvre. Es gilt als ge- sichert, dass eine ganze Reihe von «Clavier»-Konzerten, die Bach im Zuge seiner Tätigkeit für das Leipziger Collegium musicum in den 1730er Jahren verfertigt und zur Aufführung gebracht hat, auf früheren Kompositionen aus der Weimarer sowie der Köthe- ner Zeit basieren. An beiden Orten, als Hoforganist bzw. Hof- kapellmeister, hatte er sich intensiv mit der italienischen Konzert- tradition beschäftigt. Das schlug sich in ausgiebigen Studien und verschiedenen Transkriptionen von Werken der europaweit be- kannten und ausgesprochen renommierten Komponisten Antonio Vivadi, Tomaso Albinoni oder Giuseppe Torelli ebenso nieder

Serenade des Leipziger Collegium musicum, 1727

17 wie in eigenen Stücken, die er für sich selbst und für seine Kolle- gen der zwar kleinen, aber leistungsfähigen Hofkapellen in Wei- mar und Köthen schrieb. Konzerte für Violine und Oboe sowie eventuell auch für andere Instrumente mögen darunter gewesen sein – in Bearbeitungen für ein oder mehrere Tasteninstrumente, Streicher und Basso continuo lebten sie in Leipzig wieder auf und wurden einem interessierten Publikum präsentiert. Von den ur- sprünglichen Versionen, die sämtlich verschollen sind, weiß man bis auf wenige Hinweise nichts: Trotzdem gab und gibt es wieder- holt Rekonstruktionsversuche, mit denen den mutmaßlichen Originalgestalten so nahe wie möglich gekommen werden soll.

Das Oboenkonzert BWV 1055R Es kann zwar nicht mit Sicherheit gesagt werden, ob Bach über- haupt Oboenkonzerte geschrieben hat. Es spricht jedoch einiges dafür, vor allem die Tatsache, dass er zeit seines Lebens die Oboe mit ihrem charakteristischen Klang und ihren reichhaltigen Mög- lichkeiten zur Modulierung des Tons sehr geschätzt hat. In zahl- reichen Kantaten sind Arien mit obligater Oboenstimme zu finden, auch hat Bach mitunter – wie etwa im zweiten Teil des Weihnachts- oratoriums – einen regelrechten «Oboenchor» eingesetzt. Der expressive Klang, zu dem dieses Instruments fähig ist, inspirierte ihn zu einigen seiner eindrucksvollsten Stücke, weshalb es keines- falls abwegig erscheint, sich Oboenkonzerte aus Bachs Feder vorzustellen.

In dem um die Mitte der 1730er Jahre in Leipzig aufgezeichneten Konzert für «Clavier», Streicher und Basso continuo A-Dur BWV 1055 hat man jedenfalls das Nachbild eines Konzerts für Oboe d’amore, Streicher und Basso continuo in gleicher Tonart ausgemacht, das während der Köthener Jahre um 1720 entstanden sein könnte. Für die «normale» Oboe mit ihrer höheren Stimmung ist diese Komposition dann nach C-Dur übertragen worden. Die um eine schlüssige Rekonstruktion sich bemühenden Musikforscher wie Musiker nutzten dabei den erhaltenen Bach’schen Notentext, indem sie die Melodielinien des Cembaloparts dem angenomme- nen originalen Soloinstrument zuordneten. Eine wirkliche Gewiss- heit, ob die auf diese Weise neu gewonnene Stimmführung tat-

18 Häuserzeile in der Leipziger Katharinenstraße (Stich von Johann George Schreiber, um 1720) Falls es nicht zu Serenaden an öffentlichen Plätzen aufspielte, traf sich das zwischen 1729 und 1739 von Bach geleitete Collegium musicum im «Zimmermannischen Caffe-Hauß», das auf Schreibers Stich in der Mitte abgebildet ist.

sächlich einer Komposition von Bachs eigener Hand entspricht, besteht natürlich nicht; es kann hierbei immer nur um einen möglichst hohen Grad an Wahrscheinlichkeit gehen.

Abseits aller solcher Spekulationen besitzt das Oboenkonzert C-Dur BWV 1055R seine künstlerischen Meriten. Es erschließt ein un- gewöhnlich breites Ausdrucksspektrum: Vom bewegten Eingangs- satz, in dessen Verlauf Solostimme und Instrumentalensemble ein lebendiges Spiel der musikalischen Figuren initiieren, über das durch seine weit gespannten melodischen Bögen bestechen- de Larghetto bis hin zum virtuosen Finalsatz hat Bach eine be- merkenswerte Vielfalt an verschiedenen Klängen und Gestalten einkomponiert – bezwingende Kantabilität verbindet sich mit einer konsequenten Durchgestaltung von Teil und Ganzem.

20 Das Doppelkonzert BWV 1060R Ebenfalls aus Bachs Leipziger Zeit stammt das Konzert für zwei «Claviere», Streicher und Basso continuo c-moll BWV 1060. Da die beiden solistischen Parts nicht unbedingt ähnlich (wie es bei glei- chen Instrumenten ja durchaus zu erwarten wäre), sondern viel- mehr spürbar unterschiedlich gehalten sind, kam bereits gegen Ende des 19. Jahrhunderts die Vermutung auf, dass dieses Kon- zert womöglich einen Vorläufer in anderer Besetzung gehabt ha- ben könnte. Und tatsächlich fand sich im Verzeichnis des Leip- ziger Breitkopf-Verlages aus dem Jahr 1764 der Hinweis auf ein Konzert für Oboe und Violine.

Aus dem Notentext des besagten Cembalokonzerts ließ sich die angenommene Urgestalt der Komposition, die aufgrund be- stimmter stilistischer Merkmale wie schon im Fall des Oboen- konzerts am Hof in Köthen geschrieben sein könnte, rekonstru- ieren. Die spieltechnischen Eigenheiten sowohl der Oboe als auch der Violine kommen jedenfalls gut zur Geltung, auch der fein ausgesponnene Dialog zwischen ihnen – insbesondere im kantablen langsamen Satz – kann sich mit großer Intensität ent- falten. Die beiden schnellen Außensätze warten hingegen mit prägnantem musikalischen Figurenwerk, überraschenden klang- lichen Wirkungen und einer beachtlichen Virtuosität auf.

Die Violinkonzerte BWV 1041, BWV 1042 und BWV 1043 Die Violinkonzerte gehören zu den wenigen authentischen kon- zertanten Kompositionen Bachs. Die beiden Werke für einen Solisten und Orchester BWV 1041 und BWV 1042 (womöglich gehören noch ein drittes Konzert, das sich in einer Fassung für «Clavier» BWV 1056 erhalten hat, sowie in analoger Weise ein viertes BWV 1052 in diese Reihe) scheinen um 1730, im Umkreis von Bachs Collegium-musicum-Aktivitäten, endgültig fixiert worden zu sein, eventuell auf der Grundlage früherer Entwürfe aus Köthener Zeit.

Hinzu kommt ein Konzert für zwei Violinen, Streicher und Basso continuo d-moll BWV 1043, das unter der Bezeichnung «Doppel- konzert» in das Repertoire der Geiger eingegangen ist. Auch

21 dieses schon bald sehr populär gewordene Werk wird auf dieselbe Zeit datiert. Es spiegelt die italienische Konzertform, für die para- digmatisch der Name Vivaldi steht, einerseits auf eine erstaunlich «akademische» Art (indem die vorgegebenen Muster deutlicher als vielfach sonst durchscheinen), andererseits zeigt sich Bach als ein durch und durch selbstbewusster Künstler, der kraft seines eigenen gestalterischen Vermögens dem Formdenken neue Im- pulse gibt.

In diesem Konzert dialogisieren die beiden vollkommen gleich- berechtigt eingesetzten Solisten nicht nur miteinander, sondern auch mit dem Orchester. Zwar ist dieses über weite Strecken (vor allem im ersten Satz) auf Begleitfunktionen beschränkt, greift aber, in Antizipation zur vor- und hochklassischen Zeit, zuweilen markant in das Geschehen ein. Die ausgesprochen beredten mu- sikalischen Figuren, die den Solo- wie den Tutti-Instrumenten zugedacht sind, bringen eine scharf umrissene Verlaufsform zu- stande, wobei innerhalb des großen Rahmens ein bemerkenswert großer Affektreichtum herrscht. In den Außensätzen, denen ab- seits von gemäßigten Tempi eine gewisse «Wildheit» innewohnt, werden auf engem Raum häufig wechselnde emotionale Zustän- de in der Musik abgebildet. Allein der Mittelsatz, ein idyllisch ausschwingendes F-Dur-Siciliano, ist in dieser Hinsicht stabil gehalten – er enthält nicht nur eine ungewöhnlich breit ausströ- mende Melodielinie, sondern auch eine beständige Verschrän- kung der beiden Solostimmen.

Das Konzert für Violine, Streicher und Basso continuo a-moll BWV 1041, von dem Bach später die «Clavier»-Fassung BWV 1058 anfertigte, scheint ebenfalls stark von Vivaldi inspiriert worden zu sein. Zu- nächst wirkt es ernst im Charakter, ohne es jedoch an Eleganz feh- len zu lassen. Im Gegensatz zum Doppelkonzert verzichtet Bach hier auf das Einbringen allzu vieler musikalischer Gestalten – stattdessen konzentriert er sich auf das Entfalten der dem Werk zugrunde liegenden Substanz, die jeweils in den ersten Takten der einzelnen Sätze zur Erscheinung gelangt. So liegt in dem fanfarenartigen Motiv, mit der das Konzert beginnt, das Funda- ment für die weitere Entwicklung. Und auch die am Anfang des

23 Finales erklingende vorwärtsdrängende Figur wird zur Grundlage für den Satzverlauf: Der einmal angeschlagene Gestus wird nicht mehr verlassen. Sehr kantabel – und damit dem Doppelkonzert nicht unähnlich – zeigt sich einmal mehr der langsame Mittel- satz, in dem der Solist Gelegenheit erhält, sein gestalterisches Vermögen und seine Ausdruckskraft unter Beweis zu stellen.

Wie sein Schwesterwerk in a-Moll existiert auch das Konzert für Violine, Streicher und Basso continuo E-Dur BWV 1042 in einer Ver- sion für «Clavier», Streicher und Basso continuo (BWV 1054). Sein besonderes Kennzeichen ist der ausgedehnte Eröffnungs- satz, der das Werk beinahe zu einer Art «Ouvertürensuite» wer- den lässt. Die beiden folgenden Sätze, namentlich das rondoar- tige Finale, sind demgegenüber merklich knapper gehalten und besitzen kaum ein vergleichbares Gewicht. Gerade im ersten Satz kommt auch dem Orchester eine größere Bedeutung zu, da es in stärkerem Maße als in den meisten anderen Konzerten Präsenz gewinnt und in das Spiel einbezogen ist. Die Solo-Violine wirkt hingegen an nicht wenigen Passagen wie ein Klanggeber, der quasi improvisatorisch hinzukommt und die vorgezogenen Linien aus- schmückt. Das in der Mitte stehende, erneut sehr gesangliche Adagio ist so konstruiert, das sich die Solostimme über einem Ostinatobass entfaltet – auch das ein bereits von den Italienern erprobtes und vielfach ins Werk gesetzte Gestaltungsprinzip, das dazu einlädt, den gleichsam frei schwebenden solistischen Part aufführungspraktisch mit expressiven Elementen anzureichern. Das spieltechnisch anspruchsvolle, in raschem Tempo dahinei- lende Finale bringt das Konzert zu einem wirkungsvollen Ab- schluss.

Man wird Bach gewiss attestieren können, dass er die Möglich- keiten des Violinspiels in seinen Konzerten durchaus gut ausge- nutzt, wenngleich nicht bis ins Letzte ausgereizt hat. Auf eine Zurschaustellung geradezu halsbrecherisch anmutender techni- scher Fertigkeiten, wie er sie zuweilen in den Trompetenpartien seiner weltlichen und geistlichen Vokalwerke verlangt, scheint es ihm nicht angekommen zu sein, wenngleich den Solisten auch so einiges an Können und Geschick abverlangt wird. Von Bedeu-

24 tung war eher die sorgfältige Ausgestaltung des Tonsatzes, die entscheidend dazu beitrug, den «Künstler» Bach in den Mittel- punkt zu rücken, im Sinne der Demonstration seiner eminenten kompositorischen Meisterschaft.

Bei allen Bach’schen Konzerten – die 1721 als regelrechte Pracht- handschrift ausgearbeitete Sammlung der «Brandenburgischen Kon- zerte», die als variabel besetzte Ensemblekonzerte für mehrere solistisch eingesetzte Instrumente sowie Streicher und Basso con- tinuo konzipiert waren, macht hierbei keine Ausnahme – bleibt die Orientierung an den hoch geschätzten italienischen Vorbildern stets spürbar. Dass Bach die von Vivaldi & Co. entwickelten Mo- delle detailliert kannte, ist offensichtlich. Bach wäre jedoch nicht Bach, wenn er mit den dort zu findenden Konstruktionsprinzipien nicht kreativ umgegangen wäre: Sowohl die melodische Erfin- dungsgabe, die harmonische Raffinesse und die rhythmische Präg- nanz als auch die konzentrierte Ausgestaltung der einzelnen Satz- verläufe lassen jedenfalls einen sehr individuellen Zugriff erkennen.

Bachs Instrumentalkonzerte, so bruchstückhaft sie womöglich auch nur erhalten sind, bilden eine wesentliche Facette seiner kompositorischen Tätigkeit, auf die er eine ebenso große Kunst- fertigkeit verwendete wie auf andere Bereiche seines Schaffens. Die langjährige, intensiv betriebene und immer wieder aus eige- nem Antrieb erneuerte Arbeit am Genre Konzert, in deren Zuge er Ideen und Entwürfe aus verschiedenen Zeiten zusammen- brachte, um der Nachwelt Werke von höchster künstlerischer Qualität zu hinterlassen, bezeugt das in eindrucksvoller Weise.

25 Interprètes Biographies

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Janine Jansen violon La violoniste Janine Jansen travaille régulièrement avec les or- chestres les plus importants au monde, parmi lesquels, entre autres, le Royal Orchestra, les Berliner Philhar- moniker et le New York Philharmonic. Elle travaille aussi en col- laborations avec les chefs d’orchestre suivants: Zubin Mehta, Lorin Maazel, Gustavo Dudamel, Mariss Jansons, Sir Antonio Pappano et Bernard Haitink. Durant la saison 2013/14, Janine Jansen participe à de nombreuses tournées internationales. Au début de la saison, elle joue le Concerto pour violon de Britten aux BBC Proms avec l’Orchestre de Paris et Paavo Järvi. Elle est également soliste lors d’une tournée avec le Philharmonia Orchestra et Esa-Pekka Salonen à travers l’Europe ainsi qu’avec le Boston Symphony Orchestra et Lorin Maazel au Japon. Pour célébrer la sortie de son nouvel album sur Jean-Sébastien Bach, Janine and Friends se sont lancés cette saison dans une impor- tante tournée européenne, avec des concerts à , , Vienne, Londres, et Paris. Après des concerts en- censés par la critique lors des dernières saisons, Janine Jansen a fait son retour au Royal Concertgebouw Orchestra, au London Symphony Orchestra, au Gewandhausorchester Leipzig, au New York Philharmonic, aux orchestres de Philadelphie et Cle- veland, ainsi qu’au Royal Stockholm Philharmonic Orchestra, aux orchestres philharmoniques d’Oslo et de Rotterdam. Elle se produira également avec le Chamber Orchestra of Europe et Bernard Haitink. Fidèle à la musique de chambre, Janine

26 photo: Harald Hoffmann, Decca

Janine Jansen

Jansen s’est produite au cours de deux tournées de récitals en duo avec le pianiste et ce en Espagne et en Italie. Le violoncelliste Torleif Thedéen les rejoindra pour une série de ré- citals en trio au cours de la saison 2013/14. Elle a fondé l’Inter- national Festival, dont elle est toujours organi- satrice, qui a lieu chaque année à , et se produit depuis 1998, chaque saison, au Spectrum Concerts Berlin, une série de concerts de musique de chambre à la Berliner Philharmonie. Très prisée pour sa popularité dans les ‹digital music charts›, Janine enregistre exclusivement pour Decca (Universal Music). Les enregistrements à venir comprennent un album où figure-

27 ront les concertos et sonates de Jean-Sébastien Bach. Les en- registrements précédents comportaient le Concerto pour violon N° 2 de Prokofiev avec le London Philharmonic Orchestra et Vla- dimir Jurowski, les concertos de Beethoven et de Britten avec Paavo Järvi, de Mendelssohn et Bruch avec , et le concerto de Tchaïkovski avec Daniel Harding. Janine a ré- cemment enregistré un album de musique de chambre, avec le Quintette à corde de Schubert et La Nuit Transfigurée de Schoenberg, célébrant le 10e anniversaire de l’Internationaal Kamermuziek Festival Utrecht. Janine Jansen est lauréate de plusieurs prix: quatre prix Edison Klassiek, trois prix Echo Klas- sik, le Preis der Deutschen Schallplattenkritik ainsi que le NDR Musikpreis pour la qualité remarquable de ses réalisations artis- tiques. Plus récemment, on lui a attribué le Prix du Concertge- bouw. Elle a reçu le VSCD Klassieke Muziekprijs pour son pro- pre travail et le RPS Instrumentalist Award pour ses prestations en Grande-Bretagne. Janine est l’élève de Coosje Wijzenbeek, Philipp Hirshhorn et , entre autres. Janine Jansen joue sur un magnifique Stradivarius Barrere (1727), prêté géné- reusement par l’Elise Mathilde Foundation.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Janine Jansen Violinist Janine Jansen works regularly with the world’s most eminent orchestras, including the Royal Concertgebouw Orches- tra, Berliner Philharmoniker and the New York Philharmonic, amongst others. Her conductor collaborations include such dis- tinguished names as , Zubin Mehta, Lorin Maazel, Gustavo Dudamel, Mariss Jansons, Sir Antonio Pappano and Bernard Haitink. The 2013/14 season sees Janine embark on a number of international tours, beginning with a performance of Britten’s at the BBC Proms with Orchestre de Paris and Paavo Järvi. She is also the soloist on tour with the Philharmonia Orchestra and Esa-Pekka Salonen in Europe, and with the Boston Symphony Orchestra and Lorin Maazel in Japan. In celebration of the release of her new J.S. Bach album, Janine and Friends embark on two extensive European tours this sea-

28 son, with concerts in Berlin, Munich, Vienna, London, Amster- dam and Paris. Following acclaimed performances in past sea- sons, Janine makes returns to the Royal Concertgebouw Or- chestra, London Symphony Orchestra, Gewand-hausorchester Leipzig, New York Philharmonic, the Philadelphia and Cleveland orchestras, as well as the Royal Stockholm, Oslo and Rotter- dam Philharmonic orchestras. She will also perform with the Chamber Orchestra of Europe and Bernard Haitink. A devoted chamber musician, Janine performs on two duo recital tours with pianist Itamar Golan in Spain and Italy, and is joined by cellist Torleif Thedéen for a number of trio recitals during the 2013/14 season. Janine established and curates the annual In- ternational Chamber Music Festival, Utrecht, Holland, and since 1998 has performed each season at Spectrum Concerts Berlin – a chamber music series at the Berlin Philharmonie. Particularly renowned for her success in the digital music charts, Janine records exclusively for Decca (Universal Music). Future releas- es include an album of concerti and sonatas by J.S. Bach. Past recordings include Prokofiev’s Violin Concerto N° 2 with the London Philharmonic Orchestra and , the Beethoven and Britten Concertos with Paavo Järvi, Mendels- sohn and Bruch with Riccardo Chailly, and Tchaikovsky with Daniel Harding. Janine has also recently released a chamber project disc, including Schubert’s String Quintet and Schoen- berg’s Verklärte Nacht, in celebration of the 10 year Jubileum of her Internationaal Kamermuziek Festival Utrecht. Janine has won numerous awards, including four Edison Klassiek Awards, three ECHO Klassik awards, the Preis der Deutschen Schallplattenkritik, the NDR Musikpreis for outstanding artis- tic achievement and most recently the Concertgebouw Prize. She has been given the VSCD Klassieke Muziekprijs for indi- vidual achievement and the RPS Instrumentalist Award for per- formances in the UK. Janine studied with Coosje Wijzenbeek, Philipp Hirshhorn and Boris Belkin. The outstanding instrument played by Janine Jansen is the «Barrere» by (1727) on extended loan from the Elise Mathilde Foundation.

29 IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Ramón Ortega Quero hautbois Deux fois lauréat du Prix ECHO, Ramón Ortega Quero est re- connu mondialement comme l’un des musiciens les plus pro- metteurs de sa génération. Il a suivi les cours de Miguel Quirós au conservatoire de Grenade, sa ville natale. Ramón Ortega Quero devient membre de l’Andalusian Youth Orchestra à 12 ans. En 2003, il accepte la proposition de Daniel Barenboim en devenant membre de l’East-West Divan Orchestra. Depuis qu’il a rejoint l’orchestre, Ramón Ortega Quero est apprécié au sein de cet orchestre pour l’enthousiasme qu’il manifeste au sein des différents concerts et répétitions. Gregor Witt, pre- mier hautbois de la Berliner Staatskapelle de Barenboim a pris le talentueux jeune homme sous son aile et est devenu son mentor pour parfaire à son développement artistique. La car- rière de Ramón Ortega Quero a été marquée par la récom- pense attribuée lors de l’Internationaler Musikwettbewerb der ARD qui s’est tenu en 2007 à Munich. Les membres du jury ont été particulièrement impressionnés par l’inspiration et la flui- dité du jeu du lauréat dans les œuvres imposées et celles en option, parmi lesquelles figuraient les concertos de Mozart et Richard Strauss. Le concours ARD a permis à Ramón Ortega de poser les fondations de sa carrière de soliste. Il suit désor- mais son propre chemin. Au cours de ces dernières saisons, il est à l’affiche, entre autres, du Konzerthausorchester Berlin, du MDR Sinfonieorchester, de la NDR Radiophilharmonie Hanovre, du Sinfonieorchester Basel, du Zürcher Kammerorchester, du Wiener Kammerorchester, du Münchener Kammerorchester, de la Kammerakademie Potsdam et de la Orquestra Sinfônica do Estado de São Paulo. Avec certains partenaires de musique de chambre (Elena Bashkirova, Kit Armstrong, Mitsuko Uchi- da), il s’est produit lors de nombreux concerts à Francfort, Ber- lin, Hanovre, Valence, Cologne, Vancouver et dans le cadre de festivals internationaux à Gstaad, Jérusalem, au Heidelberger Frühling, au Festival de Lucerne, aux Festspiele Mecklenburg- Vorpommern ainsi qu’au Rheingau Musikfestival. Depuis le prin- temps 2008, il est hautboïste principal du Symphonieorches- ter des Bayerischen Rundfunks sous la direction de son chef

30 d’orchestre principal Mariss Jansons et travaille avec des chefs d’orchestre de renom tels Riccardo Muti, Herbert Blomstedt, Sir Colin Davis, John Eliot Gardiner, Daniel Barenboim, Nikolaus Harnoncourt and Bernhard Haitink. Durant la saison 2010/11, il s’est vu décerner le titre de Rising Star par la European Concert Hall Organisation, ce qui l’a ensuite amené à jouer dans les plus grandes salles d’Europe (Bruxelles, Luxembourg, Vienne, Salz- bourg, Hambourg, Amsterdam). Son premier CD «Shadows» a été enregistré chez Solo Musica en octobre 2010, et ce, paral- lèlement à la tournée qu’il était en train d’effectuer. Son CD a reçu le Prix ECHO Klassik en tant qu’‹artiste junior de l’année› en octobre 2011. En septembre 2011, son nouveau CD, enre- gistré avec la Kammerakademie Potsdam, est sorti sous le la- bel Genuin. Il a reçu en octobre 2012 un autre prix ECHO Klas- sik, cette fois-ci pour l’enregistrement de musique de chambre de l’année, aux côtés de ses collègues Sebastian Manz, Marc Trenel, David Alonso et Herbert Schuch. Parmi les temps forts de la saison 2012/13, il faut citer des concerts à l’Elbphilharmo- nie Hamburg, au Konzerthaus Wien, à la Philharmonie Essen, au Konzerthaus Dortmund, au Feierabendhaus der BASF à Lud- wigshafen ainsi que plusieurs récitals en compagnie de la pia- niste Kateryna Titova avec laquelle il a enregistré un nouveau CD sorti le 1er octobre 2012. Ramón Ortega Quero est lauréat du Concours Borletti Buitoni Trust de Londres et s’est vu récom- pensé par la Mozart-Gesellschaft Dortmund au cours de la sai- son 2012/13.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Ramón Ortega Quero oboe The two-time ECHO Klassik award winner Ramón Ortega Quero is recognized around the world as one of the most promising musicians of his generation. He received solid training from Miguel Quirós early on at the conservatory of his native city of Granada. Quero became a member of the Andalusian Youth Or- chestra as a twelve-year-old. In 2003, the oboist cleared an im- portant hurdle when conductor Daniel Barenboim accepted him as a member of the East-West Divan Orchestra. Since join- ing the orchestra, Ramón Ortega Quero has remained an en-

32 thusiastic member in rehearsal and at many concert appear- ances. Gregor Witt, Principal Oboe of Barenboim’s Berliner Staatskapelle, took the gifted young man under his wing and act as a mentor in his artistic development. One of Ramón Ortega Quero’s finest hours was winning First Prize at the ARD Music Competition held in Munich in September 2007. Mem- bers of the jury were thoroughly impressed by the inspiration and flawless play of the prize-winning soloist in both compulso- ry and optional pieces, including the Mozart and Richard Strauss Concertos. The ARD Competition has paved the way for Ramón Ortega Quero as a soloist – now he will cut his own path. Dur- ing the past seasons he appeared, amongst others, with the Konzerthausorchester Berlin, MDR Sinfonieorchester, NDR Radiophilharmonie Hannover, Sinfonieorchester Basel, Zurich Chamber Orchestra, Vienna Chamber Orchester, Munich Cham- ber Orchestra, Kammerakademie Potsdam, São Paulo Sympho- ny. With different chamber music partners (Elena Bashkirova, Kit Armstrong, Mitsuko Uchida), he played in the concert series in Frankfurt, Berlin, Hanover, Valencia, Cologne, Vancouver and at the international festivals in Gstaad, Jerusalem, the Heidel- berger Frühling, the Lucerne Festival, the Festspiele Mecklen- burg-Vorpommern and the Rheingau Musik Festival. Since Spring 2008, he is also Principal Oboe of the Bavarian Radio Symphony Orchestra under its Principal Conductor Mariss Jansons and is working with world known conductors such as Riccardo Muti, Herbert Blomstedt, Sir Colin Davies, John Eliot Gardiner, Daniel Barenboim, Nikolaus Harnoncourt and Bernhard Haitink. The 2010/11 season was highly effected by his nomination as a Rising star by the ECHO – European Concert Hall Organisation, which lead him to the most important concert halls in Europe (Brussels, Luxembourg, Vienna, Salzburg, Hamburg, Amster- dam). Parallel to this tour, his debut CD «Shadows» was re- leased at the label Solo Musica in October 2010 and was award- ed with the ECHO Klassik as Newcomer of the Year in October 2011. In September 2011 his new CD, recorded with the Kam- merakademie Potsdam, was released at the Label Genuin. In October 2012, he was awarded with his second ECHO Klassik award which he received together with his colleagues Sebastian

33 Manz, Marc Trenel, David Alonso and Herbert Schuch for the Chamber Music Recording of the Year. Performance highlights in season 2012/13 included concerts at Elbphilharmonie Ham- burg, Konzerthaus Vienna, Philharmonie Essen, Konzerthaus Dortmund, BASF Ludwigshafen as well as a number of recitals together with his pianist Kateryna Titova with whom he record- ed his recent CD which was released in 2012. Ramón Ortega Quero is a fellowship award-winner of the Borletti Buitoni Trust London and was an awardee of the Mozartgesellschaft Dort- mund during season 2012/13.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Boris Brovtsyn violon, direction Lauréat du Concours International de violon , Boris Brovtzyn s’est produit entre autres avec l’Orchestre philharmo- nique de Strasbourg, l’Orchestre philharmonique de Monte- Carlo, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre BBC Philhar- monic, l’English Classical Players, le City of Birmingham Or- chestra, la BBC Scottish Symphony Orchestra, la Rundfunk- Sinfonieorchester Berlin, l’Orchestre Philharmonique de Liège, l’Orchestre de la Suisse Romande, la Sinfonieorchester Basel, l’Orchestra della Svizzera Italiana, le Berner Symphonieorches- ter, l’Orchestra Sinfonica Siciliana, le Warsaw Philharmonic, le Moscow State Symphony Orchestra, le Sao Paulo Symphony Orchestra et l’Utah Symphony Orchestra. De même, il s’est entre autres produit au Verbier Festival, Lugano Festival, Edin- burgh Festival, Oxford Chamber Music Festival, Ryedale Fes- tival, Genius of the Violin Festival, Jerusalem Chamber Music Festival et au Festival George Enescu. En tant que soliste, Bo- ris Brovtzyn a travaillé avec Sir Neville Marriner, Yuri Bashmet, Gerd Albrecht, Marek Janowski, Neeme Järvi, Louis Langrée, Yan Pascal Tortelier, Gilbert Varga, Antoni Wit, Alexander Laza- rev, Vassily Sinaisky, Vladimir Fedoseev, Alain Lombard et Arvo Volmer pour n’en nommer que quelques-uns. Il joue régulière- ment lors de concerts de musique de chambre avec ses col- lègues: Janine Jansen, Maxim Rysanov, , Boris Andrianov, Anastasia Voltchok, Denis Matsuev et Alexei Ogrint- chouk. En 2001, il était finaliste au concours musical interna-

34 tional Reine-Élisabeth-de-Belgique et a gagné le prix Reuters 2001. L’année suivante, il a gagné le Concours International de Violon Tibor Varga. Boris Brovtzyn a fait ses débuts en Grande- Bretagne en 1998 avec le BBC Philharmonic sous la direction de Rumon Gamba. Il était étudiant de David Takeno à la Guild- hall School of Music and Drama en 2000 et passe depuis la plu- part de son temps en Grande-Bretagne. En 2004, il a gagné le prix le plus prestigieux de la Guildhall School of Music and Dra- ma à savoir la médaille d’or (les gagnants précédents étaient Jacqueline du’Pre, Tasmin Little et Bryn Terfel). Boris Brovtsyn est né en 1977. Après avoir obtenu son diplôme à la Moscow’s Central Music School en 1994, il rentre au Moscow Tchaikovs- ky Conservatory où il étudie avec Maya Glezarova. Au cours de cette période, il devient lauréat de concours internationaux, tels le Georg Kulenkampf (1994, Cologne), Transnet (1996, Pretoria) et Yehudi Menuhin (1998), avant d’obtenir son diplôme en 1999 avec mention.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Boris Brovtsyn violin, direction Winner of the Tibor Varga International Violin Competition, Boris Brovtzyn appeared amongst others with Orchestre Philhar- monique de Strasbourg, Orchestre Philharmonique de Monte- Carlo, Orchestre National de Lille, Orchestre BBC Philharmonic, English Classical Players, CBSO Birmingham, BBC Scottish Sym- phony Orchestra, Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin, Orches- tre Philharmonique de Liège, Orchestre de la Suisse Romande, Sinfonieorchester Basel, Orchestra della Svizzera Italiana, Ber- ner Symphonieorchester, Orchestra Sinfonica Siciliana, Warsaw Philharmonic, Moscow State Symphony Orchestra, São Paulo Symphony and Utah Symphony Orchestra. He has performed at Verbier Festival, Lugano Festival, Edinburgh Festival, Oxford Chamber Music Festival, Ryedale Festival, Genius of the Violin Festival, Jerusalem Chamber Music Festival and in the George Enescu Festival amongst others. As a soloist, Boris has worked with Sir Neville Marriner, Yuri Bashmet, Gerd Albrecht, Marek Janowski, Neeme Järvi, Louis Langrée, Yan Pascal Tortelier, Gilbert Varga, Antoni Wit, Alexander Lazarev, Vassily Sinaisky,

35 Vladimir Fedoseev, Alain Lombard and Arvo Volmer to name but a few. He plays regularly in chamber music concerts with such colleagues as Janine Jansen, Maxim Rysanov, Amihai Grosz, Boris Andrianov, Anastasia Voltchok, Denis Matsuev and Alexei Ogrintchouk. In 2001 he was a finalist at the Queen Elizabeth Violin Competition and won the 2001 Reuters Prize. The follow- ing year he won the Tibor Varga International Violin Competition. Boris made his UK debut in 1998 with the BBC Philharmonic conducted by Rumon Gamba. He became a student of David Takeno at the Guildhall School of Music and Drama in 2000 and since then has been spending most of his time in the UK. In 2004 he won the Guildhall School’s highest award, the Gold Medal (past winners include Jacqueline du Pré, Tasmin Little and Bryn Terfel). Boris Brovtsyn was born in 1977. After gradu- ating from Moscow’s Central Music School in 1994, he entered the Moscow Tchaikovsky Conservatory where he studied with Maya Glezarova. During his time there he became a laureate of international competitions, such as Georg Kulenkampf (1994, Cologne), Transnet (1996, Pretoria) and Yehudi Menuhin (1998), before graduating with top honors in 1999.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Tijmen Huisingh violon Le violoniste Tijmen Huisingh est un musicien particulière- ment demandé dans le monde entier, en musique de cham- bre et comme premier violon solo invité. Il est lauréat de divers concours de violon aux Pays- ainsi que du concours internatio- nal de musique de chambre Rovero d’Oro (Italie) 2007. Il est membre fondateur des Amsterdam Chamber Soloists (www. amsterdamchambersoloists.com) avec lequel il a joué dans les principales salles des Pays-Bas ainsi que régulièrement à la ra- dio nationale, et membre fondateur du Leupold Trio (www.leu- poldtrio.com). Il a enregistré les Four seasons of Buenos Aires d’Astor Piazolla avec le bandonéoniste Carel Kraayenhof et le Concerto pour violon de Vivaldi avec le Combattimento Consort Amsterdam. Actuellement, Tijmen Huisingh est assistant du premier violon solo de l’European Union Chamber Orchestra, avec lequel il se produit aussi en soliste. Il est régulièrement

36 musicien invité du Royal Concertgebouw Orchestra, du Mahler Chamber Orchestra et du Combattimento Consort Amsterdam. Tijmen Huisingh étudie le violon au Conservatorium van Ams- terdam avec Lex Korff de Gidts et Ilya Grubert et termine ses études en 2007 à la Scuola di Musica di Fiesole sous la direc- tion de Pavel Vernikov et Oleksandr Semchuk à l’International Competition Preparation Course. En parallèle, il suit les master classes donnés par des musiciens tels Viktor Liberman, Donald Weilerstein, Krysztof Wegrzyn et Valentin Berlinsky ainsi que par des membres du Quatuor Amadeus et du Brodsky Quartet. Tijmen Huisingh joue sur un violon J.B. Vuillaume (1850) ainsi qu’avec un archet J. A. Lamy prêté généreusement par NMF (Nationaal Muziekinstrumenten Fonds).

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Tijmen Huisingh violin Violinist Tijmen Huisingh is much in demand as a chamber mu- sician and guest-concertmaster all over the world. He was a laureate in various violin competitions in the and at the International Chamber Music Competition 2007 Rovere d’Oro in Italy. He is a founding member of the Amsterdam Chamber Soloists with whom he has played in all major halls in the Netherlands and regularly on national radio, as well as the Leupold Trio. He recorded Astor Piazolla’s Four Seasons of Buenos Aires with bandeonist Carel Kraayenhof and Vivaldi Vio- lin Concertos with Combattimento Consort Amsterdam. Cur- rently Tijmen is assistent concertmaster of the European Union Chamber Orchestra, where he also appears as a soloist , and he is a regular guest player with the Royal Concertgebouw Or- chestra, Mahler Chamber Orchestra and Combattimento Con- sort Amsterdam. Tijmen studied the violin at the Amsterdam Conservatory with Lex Korff de Gidts and Ilya Grubert and in 2007 he finished his studies at the Scuola di Musica di Fiesole un- der the guidance of Pavel Vernikov and Oleksandr Semchuk in the International Competition Preparation Course. Besides that he took part in masterclasses with musicians such as Viktor Liberman, Donald Weilerstein, Krysztof Wegrzyn and Valentin Berlinsky and with members of The Amadeus Quartet and The

37 Brodsky Quartet. Tijmen plays a 1850 Jean-Baptiste Vuillaume violin and a Joseph Alfred Lamy bow on kind loan from the Nationaal Muziekinstrumenten Fonds.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Cindy Albracht violon Cindy Albracht termine ses études à Amsterdam et Vienne avec Jan Repko et Gerhard Schulz. Elle poursuit ses études avec, entre autres, Herman Krebbers, Victor Liberman, Denes Zsig- mondy, Isaac Stern, György Kurtág, des membres du Quatuor Amadeus, du Quatuor Alban Berg et du Quatuor Borodin. Elle est lauréate de plusieurs concours nationaux et internationaux, parmi lesquels la Dutch National Violin Competition et la Mel- bourne International Chamber Music Competition. Passionnée de musique de chambre, elle est premier violon du Quatuor Romeo de 1997 à 2007 et se produit dans les festivals les plus prestigieux, comme l’International Chamber Music Festival à Utrecht avec des musiciens tels Janine Jansen, Kolja Blacher et le Quatuor Faust. Membre fondatrice du Mahler Chamber Orchestra et du Lucerne Festival Orchestra, elle travaille régu- lièrement avec des chefs d’orchestre comme Claudio Abbado, Daniel Harding et Pierre Boulez. Aux Pays-Bas, elle travaille à temps partiel comme 2e violon soliste à l’Arnhem Philharmo- nic Orchestra et comme remplaçante au Royal Concertgebouw Orchestra. Cindy Albracht joue un violon Alessandro Gagliano (1705).

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Cindy Albracht violin Cindy Albracht finished her studies in Amsterdam and Vienna, with Jan Repko and Gerhard Schulz. Additional studies with Herman Krebbers, Victor Liberman, Denes Zsigmondy, Isaac Stern, György Kurtág, members of the Amadeus Quartet, the Alban Berg Quartett and the Borodin Quartet. She has been a laureate of numerous national and international competitions, like amongst others the Dutch National Violin Competition and the Melbourne International Chamber Music Competition. Pas- sionate about chamber music she was primarius of the Romeo

38 Quartet from 1997 to 2007, and has performed at some of the most prominent festivals, including the International Chamber Music Festival Utrecht, with musicians like Janine Jansen, Kol- ja Blacher, and the Faust Quartet. Being a founding member of the Mahler Chamber Orchestra and the Lucerne Festival Or- chestra, she works regularly with conductors such as Claudio Abbado, Daniel Harding, and Pierre Boulez. In the Netherlands she works part-time as second violin leader in the Arnhem Philharmonic Orchestra, as well substituting in Royal Concert- gebouw Orchestra. Cindy plays on an instrument built in 1705 by Alessandro Gagliano.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Julia-Maria Kretz violon Julia-Maria Kretz est née à Berlin en 1980. Elle débute ses études musicales à l’âge de 9 ans avec Marianne Boettcher au Julius-Stern-Institut der Universität der Künste Berlin. Elle pour- suit sa formation avec Thomas Brandis et Josef Suk à Prague. Depuis 2002, elle est étudiante à la Musikhochschule Lübeck où elle travaille avec Thomas Brandis. Son trio pour piano a col- laboré avec des artistes tels Menahem Pressler, Niklas Schmidt, György Sebök et Georg Sava. Elle est lauréate du concours ‹Ju- gend musiziert› et reçoit le prix classique de la Westdeutscher Rundfunk (WDR). Elle est de plus lauréate de la ‹Marie-Luise Imbusch-Stiftung›. Elle se produit en tant que soliste avec les Nürnberger Symphonikern, le State Orchestra Thessaloniki et la Bad Reichenhaller Philharmonie. Julia-Maria Kretz est aussi membre du Mahler Chamber Orchestra. Elle joue au Schleswig- Holstein Musik Festival, à l’International Music Festival Young Prag et aux Mozarttage Salzburg. Accompagné de son trio pour piano, elle a enregistré pour la radio tchèque et pour la WDR.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Julia-Maria Kretz violin Julia-Maria Kretz was born in Berlin in 1980. She began her mu- sical studies at the age of nine with Marianne Boettcher at the Julius Stern Institute of the University of Arts Berlin. She then studied with Thomas Brandis and with Josef Suk in Prag. Since

39 2002 she is a student of the Musikhochschule Lübeck working with Thomas Brandis. Her piano trio has worked with Menahem Pressler, Niklas Schmidt, György Sebök and Georg Sava. She is first prize winner of the German music competition Jugend mu- siziert and was awarded the classical prize from Western Ger- man Broadcasting (WDR). She is also first prize winner of the Marie-Luise Imbusch-Stiftung. She has appeared as soloist with the Nürnberger Symphoniker, State Orchestra Thessaloniki and the Philharmonic Orchestra Bad Reichenhall. Julia-Maria Kretz is also a member of the Mahler Chamber Orchestra. She has performed at the Schleswig-Holstein Musik Festival, the Inter- national Music Festival Young Prag and the Mozarttage Salzburg. With her piano trio she has recorded for the Czech and West German Broadcasting.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Fredrik Paulsson violon Fredrik Paulsson se produit comme soliste avec des orchestres en Scandinavie et en Europe, avec des chefs d’orchestre comme Stig Westerberg, Sylvain Cambreling et Alexander La- zarev, ainsi qu’avec des artistes de musique de chambre tels Janine Jansen, Leif Ove Andsnes, Julius Drake, Truls Mørk, Na- talie Clein, Colin Carr, Maxim Rysanov, Martin Fröst, Andreas Blau et Pierre-Laurent Aimard. Il est régulièrement en tournée en Europe, Australie, Asie, Amérique du Nord et du Sud et se produit lors de festivals internationaux comme ceux d’Alde- burgh, Bath, Norwich, Oxford, Edimbourg, Perth, Risør et Kuh- mo. Ses récents concerts l’ont conduit au Palais des Beaux- Arts à Bruxelles, au Wigmore Hall de Londres, au Musikverein et au Wiener Konzerthaus, au Concertgebouw Amsterdam ain- si qu’au Lincoln Centre’s Alice Tully Hall de New York. Fonda- teur d’Yggdrasil Quartet, il a gagné en réputation internationale et est aussi lauréat de concours comme le London Internatio- nal Quartet Competition et le Melbourne International Cham- ber Music Competition. Il a enregistré plusieurs CDs accompa- gné de son quatuor pour le label BIS, dont un enregistrement sélectionné par Gramophone pour le prix Record of the Year et a aussi reçu le prix du Times Record of the Month et au MI-

40 DEM à Cannes le prix du meilleur enregistrement de musique de chambre. Comme soliste et membre du Quatuor Danel, il a enregistré pour Auvidis Valois et Radio France. Fredrik Pauls- son a été artiste en résidence à la Swedish Radio et est soliste au Swedish Chamber Orchestra et au Gothenburg Opera Or- chestra. Depuis 2005, il est membre du Chamber Orchestra of Europe et a participé à plusieurs tournées comme soliste et ce avec les chefs d’orchestre tels Emanuel Krivine, Yannick Nezet- Seguin, Vladimir Jurowski, Bernard Haitink et Nikolaus Harnon- court. Il est souvent soliste invité dans des orchestres comme le Philharmonia Orchestra et le London Philharmonic Orchestra. Il est l’un des membres fondateurs du Stockholm Syndrome Ensemble. En 2012, l’ensemble a été invité à donner plusieurs concerts sur l’une des plus grandes scènes de Suède: Musi- kaliska, Nybrokajen 11. Les concerts ont été diffusés en colla- boration avec Swedish Radio P2 live. Ces dernières années, il a débuté une collaboration artistique en tant que directeur et soliste avec l’orchestre de musique de chambre Musica Vitae. Une nouvelle série de concerts débutera en avril 2014 où Fre- drik Paulsson y sera directeur artistique. Il joue un violon J. B Guadagnini (1745).

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Fredrik Paulsson violin Fredrik Paulsson has appeared as soloist with orchestras in Scandinavia and Europe with conductors such as Stig Wester- berg, Sylvain Cambreling and Alexander Lazarev and in chamber music with artists such as Janine Jansen, Leif- Ove Andsnes, Julius Drake, Truls Mørk, Natalie Clein, Colin Carr, Maxim Rysa- nov, Martin Fröst, Andreas Blau and Pierre-Laurent Aimard. He tours frequently in Europe, Australia, Asia, North and South America and appears at International Festivals including Alde- burgh, Bath, Norwich, Oxford, Edinburgh, Perth, Risör and Kuhmo. Resent seasons concerts has taken him to venues like the Palais de Beaux Arts, Brussels; Wigmore Hall, London; Musikverein and Konzerthaus, Vienna; Concertgebouw, Amster- dam and the Lincoln Centre’s Alice Tully Hall, New York. As found- ing leader of the Yggdrasil Quartet he gained an international

41 reputation as top prize winner in the London International Quar- tet Competition and Melbourne International Chamber Music Competition. With the Quartet he made several recordings for the BIS label which has been shortlisted for the Gramophone Record of the Year Award and awarded The Times Record of the Month Award and the Cannes MIDEM Award for best chamber music recording. As violist and member of the Danel Quartet he made several recordings Auvidis Valois and Radio France. Fredrik Paulsson has been Artist in residence at the Swedish Radio and leader of the Swedish Chamber Orchestra and the Gothenburg Opera Orchestra. Since 2005 he is a member of the Chamber Orchestra of Europe and has done several tours as principal with conductors such as Emanuel Krivine, Yannick Nézet-Séguin, Vladimir Jurowski, Bernard Haitink and Nikolaus Harnoncourt. He is often guest leading in orchestras such as Philharmonia Orchestra and the London Philharmonic Orchestra. He is one of the founding members of the Stockholm Syndrome Ensemble. In 2012 the ensemble was invited to create a series at one of the most exiting concert platforms in Sweden, Musika- liska, Nybrokajen 11. The series are broadcasted in collaboration with Swedish Radio P2 live. Over the coming years he has start- ed an artistic collaboration as director and soloist with chamber orchestra Musica Vitae. In April 2014 starts a new series of con- certs with Paulsson as Artistic Director. He performs on a Gio- vanni Battista Guadagnini (1745).

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Monika Urbonaite violon Monika Urbonaite est née à Kaunas (Lituanie) en 1984 dans une famille de musiciens. Elle apprend le violon à l’âge de 6 ans auprès de son père, premier violon au Lithuanian Chamber Orchestra. Elle étudie à la Nationale Mikalojus-Konstantinas- Čiurlionis-Kunstschule et obtient son diplôme en 2003. À la même période, elle est primée à l’issue de divers concours in- ternationaux tels les concours Michael Kleophas Oginski (Bié- lorussie, 1995), J. Kocian (République Tchèque, 1996), Jurgis Fledžinskas National Competition for Young Performers (Vilnius,

43 1999), où elle reçoit un 1er prix, le concours A. Dambrovski Violin Competition (Riga, 2002) où elle reçoit un 2e prix, et le prix spé- cial Hope du jury en tant qu’artiste la plus prometteuse et ce au cours de l’International Competition For Violinists (Vilnius, 2001). De 2003 à 2008, Monika étudie à la Lithuanian Academy of Music and Theatre où elle suit les cours d’Undinė Jagėlaitė. En 2004, elle est lauréate du National Lithuanian Ba- lys Dvarionas Piano & String Competition et remporte le 1er prix de la 7e Competition of Chamber Ensembles se déroulant à l’Academy. Elle suit aussi les master classes de Boris Garlitsky à l’International Violin Summer School à Nice. Parallèlement, elle se produit en soliste avec les plus grands orchestres lituaniens tels le Lithuanian Chamber Orchestra et le Lithuanian State Symphony. Tout en étudiant, Monika travaille avec l’orchestre de chambre Kremerata Baltica qu’elle rejoint en 2003 après que Gidon Kremer l’y a invité personnellement. Elle participe aux tournées organisées en Europe, en Asie et aux États-Unis avec l’orchestre et a le privilège de travailler étroitement avec des musiciens comme , Misha Maisky, Tatiana Grindenko et, bien entendu, le directeur artistique de l’orches- tre, Gidon Kremer. En 2008, Monika se présente à l’audition de la Trinity College of Music et reçoit la bourse Leverhulme Trust lui permettant d’étudier avec Ofer Falk. Pendant cette période, elle remporte la Vivian Joseph Classical Concerto Competition et reçoit le prix Tillett Trust, la bourse TCM Trust et la bourse The Founders. En mai 2011, elle part en tournée dans le sud de la Grande-Bretagne avec le Torbay Symphony Orchestra in- terprétant le Concerto pour violon N° 1 de Chostakovitch. Elle participe aussi au Pharos Chamber Music Festival, jouant avec Daishin Kashimoto et Diemut Poppen. Monika joue un violon J. B. Vuillaume (1862).

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Monika Urbonaite violin Monika Urbonaite was born in 1984 in Kaunas (Lithuania) into a musical family and started to play the violin at the age of six under the guidance of her father, concertmaster of the Lithua-

44 nian Chamber Orchestra. She attended National M.K. Čiurlionis School of Arts from which she graduated in 2003. While there, she became laureate of numerous international competitions such as Michał Kleofas Ogiński (Belarus, 1995); Jaroslav Kocian (Czech Republic, 1996); frist prize at the Jurgis Fledžinskas National Competition for Young Performers (Vilnius, 1999); second prize at the Augustin Dambrovski Violin Competition (Riga, 2002) and a special jury prize «Hope» as the most prom- ising performer at the International Jascha Heifetz Violin Com- petition (Vilnius, 2001). From 2003 until 2008 Monika studied at the Lithuanian Academy of Music and Theatre where she was coached by Undinė Jagėlaitė. During that time she became a laureate of the National Balys Dvarionas String Competition in 2004 and won the first prize in the 7th Competition of Chamber Ensembles held at the Academy. She has also attended mas- ter classes by Boris Garlitsky at the International Violin Summer School in Nice. In addition to that, she has performed as solo- ist with leading Lithuanian orchestras such as the Lithuanian Chamber Orchestra and the Lithuanian State Symphony. Monika combined her studies with working in the Kremerata Baltica chamber orchestra which she joined in 2003 after a personal invitation by Gidon Kremer. She went with this distinguished ensemble on extensive tours of Europe, Asia and the USA and had a privilege of closely working with musicians such as Martha Argerich, Misha Maisky, Tatiana Grindenko and, of course, the orchestra’s artistic director, Gidon Kremer. In 2008 Monika au- ditioned for the Trinity College of Music and was awarded the Leverhulme Trust scholarship to study with Ofer Falk. During her time there, she won the Vivian Joseph Classical Concerto Competition and was also given the Tillett Trust award, the TCM Trust scholarship and The Founders scholarship. In May 2011 she toured Southern England with the Torbay Symphony Or- chestra playing Shostakovitch’s Violin Concerto N° 1. She also took part in Pharos Chamber Music Festival, playing alongside Daishin Kashimoto and Diemut Poppen. Monika plays on a 1862 Jean-Baptiste Vuillaume violin.

47 IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Pauline Sachse alto Pauline Sachse enseigne en tant que professeur à la Hochs- chule für Musik Carl Maria von Weber Dresden et comme professeur invité à la Musikhochschule Hanns Eisler à Ber- lin. Depuis 2010, elle est alto soliste du Rundfunk-Sinfonieor- chester Berlin sous la direction de Marek Janowski. Originaire de Hambourg, Pauline Sachse étudie à la Musikhochschule Hanns Eisler à Berlin ainsi qu’à l’Université Yale (États-Unis) avec Jesse Levine, Wilfried Strehle et Tabea Zimmermann, dont elle est l’assistante depuis 2007. Elle est lauréate de différents concours tels les concours Lenzewski et Joseph-Joachim. Mu- sicienne de chambre convoitée, elle joue avec des artistes tels Isabelle Faust, Stella Doufexis, Tabea Zimmermann, Steven Is- serlis, Gidon Kremer et Daniel Hope. Elle est musicienne invi- tée lors de festivals comme le Festival de Salzbourg, le Heidel- berger Frühling, les Schwetzinger Festspielen, les Festspielen Mecklenburg-Vorpommern et au Chamber Music Connects the World-Kronberg Academy. Elle joue dans les ensembles tels le Mahler Chamber Orchestra, l’orchestre du Festival de Lucerne, la Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks et auprès des Berliner Philharmoniker et travaille avec les chefs d’orch- estre suivants: Claudio Abbado, Daniel Barenboim, Mariss Jan- sons, Simon Rattle et Seiji Ozawa. Sa discographie témoigne de l’étendue de son répertoire. Elle interprète ainsi aussi bien des œuvres de Schumann, Brahms et Hindemith qu’à l’occasion de créations et premiers enregistrements, comme Hamlet Echoes de Christian Jost. Elle joue un alto Paolo Maggini (1610).

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Pauline Sachse In 2012 Pauline Sachse was appointed professor at the Carl Maria von Weber School of Music in Dresden and guest profes- sor at the Academy of Music Hanns Eisler Berlin. Furthermore, she is currently principal violist of the Berlin Radio Symphony Orchestra. Born in Hamburg, she studied at the Academy of Music Hanns Eisler Berlin and at the Yale University with Jesse Levine, Wilfried Strehle and Tabea Zimmermann, whose assis-

48 tant she became in 2007. She won various competitions, for example the Lenzewski and Competition. Much in demand as a chamber musician, she is performing with art- ists such as Isabelle Faust, Stella Doufexis, Tabea Zimmermann, Steven Isserlis, Gidon Kremer and Jenz Peter Maintz. Festival invitations have taken her to the Salzburger Festspiele, Fest- spiele Mecklenburg Vorpommern, the Schwetzinger Festspiele, the Heidelberger Frühling and the Kronberg Academy’s Cham- ber Music Connects the World. In ensembles such as the Mahler Chamber Orchestra, the Lucerne Festival Orchestra, the Bavarian Radio and the , she worked with conductors such as Claudio Abbado, Daniel Barenboim, Mariss Jansons, Simon Rattle, Seiji Ozawa. Pauline Sachse has a diversified repertoire reflected in her discography. In addition to works by Schumann, Brahms and Hindemith, she has also undertaken several world premieres and first recordings, for example the Hamlet Echoes by Christian Jost. She is playing on a viola built by Paolo Maggini in 1610.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Nimrod Guez alto Nimrod Guez est né en 1977 à Afoula (Israël). À l’âge de 7 ans, il prend ses premiers cours de violon. Ses professeurs sont Shlomo Tintpulver, Ilona Feher et Haim Taub. Puis il se tourne vers l’alto à l’âge de 18 ans. Après avoir obtenu son diplôme en 1996, il commence l’apprentissage de l’alto à la Hochschule für Musik und Darstellende Kunst Frankfurt am Main avec le Pro- fesseur Tabea Zimmermann. De 2001 à 2004, il étudie l’alto et le violon à la Musikhochschule Lübeck avec les Professeurs Barbara Westphal et Nora Chastain. Depuis 1996, Nimrod Guez est boursier de l’America Cultural Foundation. En 2002, il reçoit le 1er prix au concours de violon AVIV à , Israël. Nimrod Guez joue régulièrement au sein du Chamber Orches- tra of Europe ainsi que dans le Mahler Chamber Orchestra et parfait son expérience à l’orchestre en jouant avec les Berliner Philharmoniker, à la Oper Frankfurt, au sein du Radiosinfonieor- chester Frankfurt et avec les Bamberger Symphoniker; il est alto soliste dans ces deux orchestres. En 2005, Nimrod Guez était

49 1er alto solo au Leipziger Gewandhausorchester; à l’été 2007, il a été promu 1er alto solo du Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Nimrod Guez Viola Nimrod Guez wurde 1977 in Afula (Israel) geboren. Im Alter von sieben Jahren erhielt er seinen ersten Geigenunterricht. Seine Lehrer waren Shlomo Tintpulver, Ilona Feher und Haim Taub, bis er sich mit 18 Jahren erstmalig der Viola zuwandte. Nach seinem Schulabschluss im Jahr 1996 begann er sein Bratschen- studium an der Hochschule für Musik und Darstellende Kunst Frankfurt bei Tabea Zimmermann. Von 2001 bis 2004 studierte er dann an der Musikhochschule Lübeck sowohl Bratsche als auch Geige bei Barbara Westphal und Nora Chastain. Seit 1996 ist Nimrod Guez Stipendiat der American Israel Foundation. Im Jahr 2002 gewann er den 1. Preis beim AVIV Viola Wettbewerb in Tel Aviv. Nimrod Guez spielt regelmäßig im Chamber Orches- tra of Europe sowie im Mahler Chamber Orchestra und sammel- te weitere Orchestererfahrung bei den Berliner Philharmonikern, der Oper Frankfurt, dem Radiosinfonieorchester Frankfurt und den Bamberger Symphonikern, bei den beiden Letztgenannten auch als Solobratschist. 2005 wird Nimrod Guez 1. Solobratscher des Leipziger Gewandhausorchesters, ab Sommer 2007 ist er 1. Solobratscher im Symphonieorchester des Bayerischen Rund- funks.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Maarten Jansen violoncelle Maarten Jansen étudie le violoncelle avec Elias Arizcuren à Utrecht, Claus Kanngiesser à Cologne, Philippe Mueller à Pa- ris et Christoph Henkel à Fribourg. Il a suivi les master classes de Janos Starker et Truls Mørk et a reçu un 1er prix au concours de violoncelle de la Stichting Jong Muziektalent Nederland. Maarten Jansen a gagné en expérience orchestrale au sein du Münchener Kammerorchester et son répertoire solo com- prend les concertos de Haydn, Schumann, Saint-Saëns, Ibert,

51 le Double concerto pour violon et violoncelle de Brahms (avec sa sœur Janine au violon), le Triple concerto de Beethoven, le Kol Nidrei de Bruch ainsi que les concertos baroques de Tartini et Couperin. Il est un musicien de musique de chambre pas- sionné et s’est produit avec le Trio Arpa Aul’Arco, l’Ensemble Oostenrijk-Jansen, le Nederlands Muziekcollectief et le NOG- ensemble. En 2003 et 2004, il a participé à des concerts avec Spectrum Concerts Berlin. Il a enregistré pour NOG-ensemble et pour le Conjunto Iberico et a été violoncelliste de l’album des Quatre Saisons de Vivaldi de Janine Jansen. Il s’est produit comme soliste au sein du NoordNederlands Orchestra, le Münchener Kammerorchester, le Niederösterreichisches Ton- künstlerorchester et le MetropoleOrchestra.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Maarten Jansen violoncello Maarten studied violoncello with Elias Arizcuren in Utrecht, Claus Kanngiesser in Cologne, Philippe Mueller in Paris and Christoph Henkel in Freiburg. He has taken part in master class- es with Janos Starker and Truls Mørk, and was awarded first prize in the cello competition of the Stichting Jong Muziektalent Nederland. Maarten has obtained wide orchestral experience with the Munich Chamber Orchestra, and his solo repertoire includes the Concertos of Haydn, Schumann, Saint-Saens, Ibert, the Brahms Double Concerto (with his sister Janine on the violin), the Beethoven Triple Concerto, and Bruch’s Kol Nidrei, as well as Concertos by Tartini and Couperin. He is a passionate chamber musician and has performed with the Trio Arpa Aul’Arco, Ensemble Oostenrijk-Jansen, the Nederlands Muziekcollectief and the NOG Ensemble. In 2003 and 2004, he took part in con- certs with Spectrum Concerts Berlin. He has recorded record- ed with the NOG Ensemble and the Cello Octet Conjunto Iberi- co, and was cellist on Janine Jansen’s «Vivaldi: Four Seasons». He has performed as a soloist with the Noord Nederlands Or- chestra, the Münchener Kammerorchester, the Niederöster- reichisches Tonkünstlerorchester, and the MetropoleOrchestra.

52 IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Rick Stotijn contrebasse Rick Stotijn est aujourd’hui considéré comme l’un des contre- bassistes solistes les plus talentueux au monde. Il commence l’apprentissage de l’instrument à l’âge de 8 ans, étudie au conservatoire d’Amsterdam où il obtient son diplôme avec la plus grande distinction. Il poursuit sa formation à la Hochschule für Musik Freiburg auprès de Bozo Paradzik. Rick Stotijn s’est vu décerner divers prix, entre autres dans le cadre du Concours Prinses Christina, de la Young Musical Talent Foundation et du Netherlands Music Prize, en 2013, qui est le prix le plus récom- pensé de la musique néerlandaise pour les jeunes et talentueux musiciens. Il a fait, par la suite, de nombreux concerts en solo dans son pays et à l’étranger avec la Swedish Radio Symphony Orchestra, l’Amsterdam Sinfonietta, le Rotterdam Chamber Or- chestra et le Gelders Orchestra. De plus, il est particulièrement sollicité pour des concerts de musique de chambre, accompa- gnant des musiciens tels Jurgen Kussmaul, Janine Jansen, Gi- don Kremer, Christianne Stotijn, Liza Ferschtman, Robert Holl et bien d’autres. Rick Stotijn est régulièrement invité lors de festi- vals tels le Festival de Lucerne, le Delft Chamber Music Festi- val et l’International Chamber Music Festival de Janine Jansen à Utrecht. Son premier CD Bottesini, sorti en 2012, a reçu des critiques très élogieuses: «Rick Stotijn est un virtuose de pre- mière classe, un maître de son instrument dans toute sa splen- deur. »Durant les prochaines saisons, il sera à l’affiche dans des concerts en trio, accompagné de sa sœur Christianne Stotijn et du pianiste Joseph Breinl et ceci à travers l’Europe et les États- Unis, lors de concerts avec Janine Jansen dans la plupart des capitales d’Europe, en tournée au Japon avec l’Orchestre du Festival de Lucerne et Claudio Abbado. Rick Stotijn est actuelle- ment contrebassiste soliste avec le Swedish Radio Symphony Orchestra et le Rundfunk Sinfonie Orchester Berlin. Il joue sur une contrebasse Rafaele & Antonio Gagliano prêtée par le Na- tionaal Muziekinstrumenten Fonds.

54 IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Rick Stotijn double bass Rick Stotijn is considered as one of the most leading double bass players in the world. He received his first lessons at the age of eight, studied at the Conservatory in Amsterdam where he graduated with the highest distinction. Later on he stud- ied with Bozo Paradzik in Freiburg. Rick won several prizes at amongst others the Princess Christina Competition, the Young Musical Talent Foundation and in 2013 the Netherlands Music Prize which is the highest Dutch Music Award for young and tal- ented musicians. Many solo appearances at home and abroad were soon to follow including solo concerts with the Swedish Radio Symphony Orchestra, Amsterdam Sinfonietta, Rotter- dam Chamber Orchestra and Gelders Orchestra. Moreover he is very much in demand for chamber music concerts, perform- ing with musicians such as Jürgen Kussmaul, Janine Jansen, Gidon Kremer, Christianne Stotijn, Liza Ferschtman, Robert Holl and many others. Rick is a regular guest at festivals such as the Lucerne Festival, Delft Chamber Music Festival and the Interna- tional Chamber Music Festival of Janine Jansen in Utrecht. His first Bottesini CD, which was released in 2012, received raving reviews. Future seasons will present trio concerts with his sis- ter Christianne Stotijn and pianist Joseph Breinl throughout Eu- rope and USA, concerts with Janine Jansen to the major capi- tals in Europe, and a Japan tour with Lucerne Festival Orchestra and Claudio Abbado. Rick is currently principal double bass play- er with the Swedish Radio Symphony Orchestra and the Rund- funk-Sinfonieorchester Berlin. He performs on a Rafaele and Antonio Gagliano double bass, loaned by the Nationaal Muziek- instrumenten Fonds.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Jan Jansen clavecin Jan Jansen étudie l’orgue, le piano et le clavecin à l’Utrecht Conservatory. En 1970, il reçoit le Prix d’Excellence à l’orgue. De 1987 à 2011, il était l’organiste du Domkerk (Cathédrale Saint-Martin) d’Utrecht où il était aussi, en parallèle de ses

55 études liturgiques, organisateur de la très célèbre série musi- cale du dimanche après-midi accompagné par l’orchestre du Domcantorij. Il a enregistré de nombreux CDs, comprenant les œuvres complètes pour orgue de Felix Mendelssohn, des CDs d’œuvres de César Franck et Jean-Sébastien Bach (Variations Goldberg; Achtzehn Leipziger Choräle et les Sechs Triosonaten). Il est un continuiste très convoité et a enregistré les Quatre Saisons de Vivaldi avec sa fille Janine et plus récemment le Concerto pour violon, la Sonate pour violon et clavecin de Bach. Jan Jansen a été co-répétiteur et a enseigné la théorie musicale à la Hogeschool voor de Kunsten Utrecht

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Jan Jansen harpsichord Jan Jansen studied at the Utrecht Conservatory organ, piano and harpsichord. In 1970 he was awarded the Prix d’Excellence for organ. From 1987 until 2011 he has been the organist of the Domkerk in Utrecht where alongside his busy liturgical duties he curates the well-known Saturday afternoon music series with the Domcantorij. He has made a large number of CD re- cordings, including the complete organ works of Felix Mendels- sohn, CDs with works from César Franck and J.S. Bach (Gold- berg Variations, Leipziger Choräle and Sechs Triosonaten). He is a much sought-after continuo player and recorded Vivaldi’s Four Seasons with his daughter Janine and most recently Bach Violin Concertos and Sonatas for Violin and Harpsichord. Jan Jansen was a correpetitor and did teach music theory also at the Utrecht Arts College.

56 IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII SOIRÉES DE LUXEMBOURG Prochain concert du cycle «Soirées de Luxembourg» Nächstes Konzert in der Reihe «Soirées de Luxembourg» Next concert in the series «Soirées de Luxembourg»

Mercredi / Mittwoch / Wednesday 02.04.2014 20:00 Grand Auditorium Leonidas Kavakos violon Yuja Wang piano

Johannes Brahms: Violinsonaten N° 1, N° 2 & N° 3 («Thuner Sonate»)

59 La plupart des programmes du soir de la Philharmonie sont disponibles avant chaque concert en version PDF sur le site www.philharmonie.lu

Die meisten Abendprogramme der Philharmonie finden Sie schon vor dem jeweiligen Konzert als Web-PDF unter www.philharmonie.lu

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