Commune de Coulandon CONTRAT COMMUNAL D’AMENAGEMENT DE BOURG

49 rue des Salins, 63000 Clermont Fd Fd Clermont 63000 Salins, des 49 rue

DIAGNOSTIC

Juin 2009

SCP d’Architecture et d’Aménagement du Territoire DESCOEUR F & C & C F DESCOEUR du Territoire d’Aménagement et SCP d’Architecture

Table des matières

Préambule –Philosophie de l’étude……………………………………………………… 5

A – Présentation générale du territoire de Coulandon……………………………… 9 1. Situation 2. Les territoires d’appartenance 3. Les plans et programmes communaux et supra-communaux 4. Rappels historiques 5. Un potentiel patrimonial important

B – Le cadre physique…………………………………………………………………….. 21 1. La topographie 2. Les formations géologiques 3. Le contexte hydrographique

C – Les risques naturels, technologiques et les nuisances…………………………. 23

D – Les espaces naturels………………………………………………………………….. 25 1. Les ZNIEFF 2. Les Espaces Boisés Classés (EBC) 3. Le SCOT

E – Les paysages…………………………………………………………………………… 27 1. Le bocage Bourbonnais 2. Les entités paysagères

F – La forme urbaine……………………………………………………………………….. 39 1. Introduction 2. La RD945, axe principal structurant le territoire 3. Le bourg de Coulandon 4. Le hameau de la Poterie 5. Le hameau de Certilly

G – Synthèse générale……………………………………………………..……………… 107

Annexes……………………………………………………………………………………… 109

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Le développement durable se veut un processus de développement qui concilie l'environnement, l’économie et le social et établit un cercle vertueux entre ces trois sphères.

C'est un développement, respectueux des ressources naturelles et des écosystèmes, qui garantit l'efficacité économique.

Une stratégie de développement durable doit être une stratégie gagnante de ce triple point de vue, économique, social et environnemental

PREAMBULE –la philosophie de l’étude-

L’objectif principal du Contrat Communal d’Aménagement de Bourg de COULANDON vise à comprendre, le bourg et les deux villages principaux (La Poterie et Certilly), sous toutes leurs dimensions et composantes (territoriales, sociales, économiques, urbaines, paysagères, naturelles, patrimoniales, touristiques) afin d’en dégager des enjeux et de définir des actions stratégiques en vue d’une mise en valeur globale de ces sites.

Cette étude a été réalisée avec le souci de répondre, au mieux, aux objectifs de Développement Durable, qui se situe à l’intersection des trois sphères environnementale, sociale et économique. La présentation des différentes problématiques, dans l’étude, n’est pas hiérarchisée, tant les enjeux mis en évidence sont tous importants et surtout dépendants les uns des autres pour le devenir du territoire. L’analyse de ces thèmes permet de dégager d’une part les enjeux, et d’autre part les stratégies de développement de la commune.

Cette étude arrive à un moment charnière, dans le cadre de préoccupations environnementales fortes, qui se concrétisent dans des démarches participatives :

Î Le Grenelle de l’Environnement (temps fort pour la réflexion / bilan en attente …) Le Grenelle de l'environnement est un ensemble de rencontres politiques organisées en France en octobre 2007, visant à prendre des décisions à long terme en matière d'environnement et de développement durable.

Î La Loi Grenelle 1 : loi programme En 2008, l’Assemblée Nationale a adopté, le projet de loi de programme de mise en œuvre des engagements du Grenelle Environnement (« Grenelle 1 »). Le projet de loi reprend les engagements du Grenelle, en les précisant et en les complétant. A travers plus de 50 articles, il fixe les objectifs et propose un cadre d’action, une gouvernance et des instruments et mesures renouvelés afin de lutter contre le changement climatique, de protéger et restaurer la biodiversité et les milieux naturels et de mieux prévenir les risques pour l’environnement et la santé. Il vise à assurer ainsi une croissance durable qui ne compromette pas la capacité des générations futures à répondre demain à leurs propres besoins.

Î La Loi Grenelle 2 : loi d’application Le projet de loi Grenelle 2 est une boîte à outils de 104 articles permettant la mise en œuvre de la loi Grenelle 1.

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-Déclinaison thématique des principes du Développement Durable-

Î La publication de l’Agenda 21 de la Région Auvergne Dès 2004, suite aux Assises Territoriales, la Région a pris 82 engagements pour l’avenir de l’Auvergne. En ce sens, l’agenda 21 est un programme d’actions pour le 21e siècle orienté vers le développement durable. Parmi les actions de l’Agenda 21, certaines sont à prendre en compte sur le territoire de COULANDON : Action #1 : UN PLAN ÉNERGIE/CLIMAT : Maîtrise de la consommation et développement des énergies renouvelables. Ce plan permettra de définir les principaux gisements d’économie d’énergie par secteur d’activité, ainsi que l’ensemble des sources d’énergies renouvelables (bois, solaire, éolien, …).

Action #2 : DES AIDES CONDITIONNÉES À LA PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE : En Auvergne, 44 % des consommations énergétiques et 34 % des émissions de gaz à effet de serre d’origine énergétique sont imputables aux secteurs résidentiel et tertiaire. Depuis 2008, la Région accompagne exclusivement la construction et la rénovation de bâtiments présentant des performances énergétiques de haut niveau. Objectif : réduire de 20 % les consommations d’énergie des bâtiments neufs et existants.

Action #3 : DES “ÉCO-BÂTIMENTS” : L’Auvergne intègre progressivement la démarche Haute Qualité Environnementale (HQE) qui préconise l’utilisation de matériaux non polluants et d’énergies renouvelables, ainsi qu’une meilleure gestion de l’eau.

Action #10 : BIODIVERSITÉ :UN PLAN RÉGIONAL : La biodiversité est reconnue comme un bien vital et menacé, y compris en Auvergne. L’Auvergne va élaborer un plan régional en faveur de la biodiversité avec l’ensemble de ses partenaires (2008-2018). Elle s’engage sur la rédaction d’un document d’objectifs à dix ans et sur des actions prioritaires à mener pour les cinq prochaines années. Une évaluation du plan est prévue à mi-parcours, en 2013.

Action #22 : POUR QUE TOUS LES PROJETS INTÈGRENT LE DÉVELOPPEMENT DURABLE : La Région souhaite que toutes ses interventions intègrent le concept de développement durable. Elle a, pour cela, élaboré une grille de valeurs unique et identique pour tous les projets. C’est un outil au service de l’Agenda 21, qui doit permettre à tous les porteurs de projets traitant avec la Région de prendre en compte le développement durable.

Î L’élaboration de l’Agenda 21 du Conseil Général de l’Allier Un programme d'actions autour de 5 finalités : FINALITE #1 : LUTTER CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES et pour le développement des énergies propres;

FINALITE #2 : PRESERVER LA BIODIVERSITE et protéger les milieux et les ressources naturelles;

FINALITE #3 : ASSURER L'EPANOUISSEMENT DE TOUS LES ETRES HUMAINS;

FINALITE #4 : RENFORCER LA COHESION SOCIALE ET TERRITORIALE et développer les solidarités

FINALITE #5 : ASSURER LA PROMOTION D'UN DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE RAISONNE.

La réflexion en faveur du développement durable conduit naturellement le Conseil général de l'Allier à proposer la construction de son programme d'actions en faveur du développement durable autour de 5 enjeux thématiques:

ENJEU 1 : PRIVILEGIER LA QUALITE ET LA DURABILITE DES ACTIVITES

ENJEU 2 : FAVORISER LA COHESION SOCIALE ET TERRITORIALE- Développer les solidarités

ENJEU 3 : DEVELOPPER DES SERVICES correspondant aux attentes des familles

ENJEU 4 : PROTEGER LA BIODIVERSITE et les ressources naturelles

ENJEU 5 : FAVORISER UN BATI DURABLE

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A - PRESENTATION GENERALE DU TERRITOIRE DE COULANDON

1 - SITUATION

• Région : Auvergne • Département : Allier • Arrondissement de Moulins • Canton de Moulins-Ouest • Intercommunalité : Communauté d'agglomération de Moulins • Superficie : 17,06 km² • Population sans doubles comptes : 687 hab (estimation 2008). La commune connaît un développement depuis les années 1990 avec une évolution démographique de plus de 23%. Un solde naturel positif (depuis 2000, le nombre des naissances est 2 fois supérieur au nombre de décès). Le profil démographique est équilibré et affiche une population plutôt jeune (voir diagnostic PLU). • Densité : 34 hab/km²

La commune de Coulandon se situe à : - 7 km à l’ouest de Moulins - 6 km à l’est de Souvigny

2 - LES TERRITOIRES D’APPARTENANCE

Moulins Communauté regroupe 26 communes.

Caractéristiques de ce territoire : • Le Val d’Allier, un axe de communication ancien. • Des espaces agricoles à forte tradition d’élevage, marqués par un système bocager. • Des massifs forestiers pour l’exploitation du bois et la richesse faunistique. • Un maillage très serré de cours d’eau et d’étangs. • Un noyau urbain dense dans un territoire fortement rural.

Voir les compétences intercommunales en annexe.

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3 – LES PLANS et PROGRAMMES COMMUNAUX et SUPRA-COMMUNAUX

Le territoire de Coulandon est régit par un document d’urbanisme • 1 POS approuvé en 1988 • 1 révision simplifiée du POS en 1995. • 1 modification du POS en 2000. • 1 PLU en cours d’élaboration en 2009

Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) Dès 2001, la Communauté d’agglomération de Moulins a décidé de l’élaboration d’un Scot sur son territoire. Il s’agit pour Moulins Communauté : • de veiller au maintien de l’équilibre entre développement (urbain comme rural) et préservation des espaces; • de garantir la mixité des fonctions urbaines • de mettre en oeuvre le principe de protection c'est-à-dire, une consommation économe de l’espace, la maîtrise des déplacements, du bruit, de la qualité de l’air.

Le Plan de Déplacements Urbains (PDU) L’élaboration du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) de Moulins Communauté a révélé la nécessité d’élaborer un PDU. Ce document, en cours de réalisation, a notamment pour objectifs de : • maîtriser le développement urbain • améliorer le cadre de vie en ville et la qualité des espaces publics, • renforcer l’attractivité des quartiers, • contribuer à l’intégration sociale, • assurer une bonne accessibilité des quartiers pour les personnes et les marchandises, • maîtriser les coûts du système de déplacements, • améliorer la sécurité routière, • diminuer la pollution et le bruit provoqué par le trafic, • développer l’usage des modes doux et des transports publics.

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Le Programme Local de l’Habitat, un outil de pilotage et de programmation (PLH) Instauré par la loi de décentralisation du 7 janvier 1983, les Programmes Locaux de l’Habitat (PLH) définissent les objectifs et les principes d’une politique visant à répondre aux besoins en logements et à assurer, entre les communes et les quartiers, une répartition équilibrée et diversifiée de l’offre de logements. Le PLH de Moulins Communauté est entré en vigueur début 2007. Il s’inscrit dans une démarche intercommunale comprenant un programme d’actions détaillé par commune pour six ans avec un suivi annuel de réalisation. Les 3 grands axes : • Maîtriser la production de logements à l’échelle de la communauté • Améliorer la gestion du parc existant • Répondre aux besoins spécifiques de certaines populations Sa mise en oeuvre s’accompagne de l’installation d’un dispositif d’observation et de suivi du marché de l’habitat: l’observatoire local de l’habitat.

La Charte architecturale et paysagère Elle porte sur les 26 communes de la Communauté d’Agglomération de Moulins et les onze de la Communauté de communes Bocage Bourbonnais. Cette étude analyse et explique les caractéristiques du territoire. Des actions sont proposées afin que l’Agglomération conduise son développement et son aménagement dans le respect de son identité tant paysagère qu’architecturale.

Le SAGE Allier Aval La commune de Coulandon fait partie du SDAGE Loire Bretagne (en cours de révision) et du SAGE Allier Aval (en cours d’élaboration). Les principaux enjeux de la gestion de l’eau sont : • La gestion qualitative de la ressource en eau : maîtriser les pollutions pour mieux satisfaire les différents usages et préserver la qualité des milieux, • La gestion concertée de l’espace alluvial : concilier les activités économiques de la plaine avec la préservation de la dynamique fluviale de l'Allier étroitement liée à la préservation des milieux et de la ressource en eau, • La gestion de la ressource en eau de la chaîne des Puys : préserver cette ressource de qualité mais fragile.

Un Schéma Directeur d’Accessibilité (SDA) Moulins Communauté élabore un Schéma Directeur d’Accessibilité qui fixe la programmation de la mise en accessibilité des services de transport, dans un délai de 10 ans (2015), définit les modalités de l'accessibilité des différents types de transport et prévoit les cas d’impossibilité technique de mise en accessibilité.

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4 – RAPPELS HISTORIQUES

Le territoire de Coulandon semble avoir été habité relativement tôt. • une bourgade paléolithique existait aux environs de la Calvardière. • des cercueils en grès et un silo d’époque gallo-romaine ont été découverts à proximité de la Cure. L’église de Coulandon occupe probablement le centre d’une vaste nécropole antique. • une ancienne voie romaine était tracée non loin de la RD945.

Avant la Révolution, la paroisse de Coulandon était rattachée au diocèse de Bourges et au prieuré de Souvigny (situé à 6 km à l’ouest). Le prieuré défensif de Souvigny servait de refuge aux populations locales contre les attaques des Anglais, durant la Guerre de Cent Ans.

Les ressources économiques de la commune étaient basées sur : • L’exploitation de carrières, de différentes roches • La vocation agricole. Le système du bocage bourbonnais est à l’origine de la construction des paysages. - Avant le 11e siècle : le début du peuplement se caractérise par un système d’autosuffisance. Chaque ferme développe ses terres agricoles, entretient des troupeaux qui pâturent dans ces espaces défrichés. - Durant les 11e et 13e siècles, les familles se regroupent formant progressivement des hameaux. Les espaces défrichés sont aménagés en bocage pour accueillir, protéger les troupeaux (ovins, bovins). - Le système bocager est à mettre en relation avec une organisation hiérarchique qui s’est mise en place durant les 15e et 16e siècles. Les grands propriétaires terriens répartissent l’exploitation de leurs terres entre fermes et métairies, elles-mêmes contrôlant les locateries, petites fermes individuelles mises en location par le propriétaire.

1886 : ouverture de la ligne ferroviaire Moulins / Cosne. • Une gare était présente à Coulandon (route de St Menoux). • Une halte à Marigny

La région fut marquée par la ligne de démarcation de 1940 à 1942.

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5 – UN POTENTIEL PATRIMONIAL IMPORTANT

La commune de Coulandon dispose de nombreux éléments architecturaux majeurs, disséminés sur son territoire. Ces éléments ont une très forte valeur, notamment pour l’image de la commune.

L’église Saint Martin (11e-13e siècles), classée MH depuis le 04/09/1913. Deux verrières sont classées au titre de mobilier depuis le 26/09/1903. • Points forts : ƒ Son assise en rebord de plateau surplombe le paysage agraire. ƒ L’entrée de l’église est précédée par une belle allée d’arbres. • Points faibles : ƒ Le mur de soutènement est vétuste.

De nombreux châteaux et autres grandes propriétés Disséminés sur le territoire, ces grands domaines reflètent l’organisation traditionnelle et historique du Bocage Bourbonnais, sont porteurs de fortes valeurs patrimoniales, et participent à la richesse des paysages du territoire. • Le château de la Presle • Le Château / manoir de Certilly • Le Château du Châtelet • Le Château - Logis de la Chassagne • Le Château / Logis des Sarcelles Ces édifices majeurs sont fragiles, d’autant plus qu’ils n’ont aucune protection, sinon celle d’être encore habitées, vécues.

L’architecture traditionnelle rurale Les constructions traditionnelles reflètent parfaitement les caractéristiques de l’architecture du bocage bourbonnais, tant dans ses formes, que dans les matériaux employés. • Les formes architecturales typiques ƒ Les grandes fermes ƒ Les fermes / métairies ƒ Les petites fermes / locateries • Les matériaux employés dans la construction sont issus des ressources naturelles locales. Le territoire disposait de plusieurs carrières de granites, grès, argiles, calcaires, … .Ces matières premières se lisent sur les façades des constructions rurales.

Les éléments du petit patrimoine rural Le territoire de Coulandon est ponctué de quelques témoins concernant la vie quotidienne d’antan (croix, abreuvoir, puits, monument aux morts).

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Un potentiel patrimonial important

ª LES ENJEUX

z La Charte architecturale et paysagère de Moulins Communauté rappelle que les ensembles bâtis représentent une ressource considérable. Pour les ensembles ayant perdu leur usage d’origine, ils peuvent participer à la redynamisation de la vie locale: en augmentant l’offre de logements, en accueillant des équipements ou des activités, en assurant une activité à l’artisanat, en supportant le commerce local.

z Dans ce même contexte, le PLH signale que ces ensembles architecturaux de qualité et participant pleinement à l’identité du territoire, pourraient pour certains d’entre eux qui sont vacants, être recyclés pour la mise en place de logements sociaux.

z De plus, la Charte préconise la mise en place d’une ZPPAUP multi-sites sur le grand site de Souvigny. Celle-ci pourrait concerner plusieurs sites dont Coulandon et Marigny et devrait concerner en priorité les notions de paysage.

OBJECTIFS GENERAUX DU CCAB

„ Mise en valeur du glacis de l’église (cimetière, mur de soutènement, espaces agraires au devant).

„ Mise en valeur d’éléments du petit patrimoine rural.

„ Préservation du patrimoine vernaculaire. Les réhabilitations concernent un petit nombre d’unité. Les porteurs de projet pourront être accompagnés dans leurs démarches par des conseils.

Commune de COULANDON SCP d’Architecture et d’Aménagement du Territoire Descoeur F & C Contrat Communal d’Aménagement de Bourg –Diagnostic- 19 Carte du relief

B – LE CADRE PHYSIQUE

1 – LA TOPOGRAPHIE

La commune de Coulandon présente un relief vallonné donnant l’aspect de terrasses mollement ondulées, voire planes, s’emboîtant successivement autour des vallons formés par la Queune et ses affluents. Les implantations humaines se font pour la plupart sur des hauts (rebord de plateau, butte). Compte tenu de la topographie du territoire et du bâti très disséminé, les vues réciproques de villages à villages sont nombreuses et dont importantes à prendre en compte dans les projets d’aménagement, notamment en termes de relation paysagère.

2 – LES FORMATIONS GEOLOGIQUES

Les couches géologiques superficielles sont constituées pour l’essentiel de formations sédimentaires, argilo sableuses, meubles et imperméables. Au sud ouest, le territoire fait apparaître 2 autres types de roches : des grès et des granites. Le passage du ruisseau de la Queune se traduit par des formations alluviales. ¨ Cette variété de sous sol s’est traduite par l’ouverture de nombreuses carrières sur la commune. On retrouve ces matériaux dans le patrimoine vernaculaire de la commune.

3 – LE CONTEXTE HYDROLOGIQUE

Le territoire de Moulins Communauté est traversé selon un axe nord-sud, par la rivière Allier. Le bassin versant de l’Allier est drainé par un réseau hydrographique assez dense constituant de nombreuses vallées et vallons venant entailler le plateau. Le ruisseau de Queune qui draine le territoire communal de Coulandon selon un axe ouest - est, est un des affluents les plus importants de la rive gauche de l’Allier. Le réseau hydrographique de la commune se complète de 2 petits ruisseaux et plusieurs étangs disséminés, implantés sur les cours d’eau.

OBJECTIFS GENERAUX DU CCAB

„ Mettre en place des procédures de conservations des matériaux. Penser les démolitions en terme de reconstruction : stocker, être économe des matières premières.

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Les risques d’inondation

C – LES RISQUES NATURELS, TECHNOLOGIQUES ET LES NUISANCES

Le Dossier Départemental des Risques Majeurs sur le département de l’Allier, réactualisé en 2007, n’identifie pas la commune de Coulandon comme soumise à des risques. Les 2 Plans de Prévention des Risques Naturels Prévisibles (PPRN) du département de l’Allier : inondation et mouvement de terrain, dont le retrait-gonflement des argiles est une variante, ne mentionnent pas la commune. Cependant, il est à noter que la commune a fait l’objet de déclarations de catastrophes naturelles : • Tempête de 1982. • Inondation, coulées de boue et mouvement de terrain en 1999.

De plus, en application du Principe de Précaution, certains éléments de réflexion sont à prendre en compte dans les projets d’aménagement : • Les risques de crue du ruisseau de la Queune ne doivent pas être omis. Cet affluent de l’Allier est également alimenté par plusieurs petits cours d’eau. L’ampleur de l’inondation est fonction de : - l’intensité et la durée des précipitations, - la surface et la pente du bassin versant, - la couverture végétale et la capacité d’absorption du sol, - la présence d’obstacles ou d’ouvrages influant sur la libre circulation des eaux. • De plus, compte tenu du dénivelé de la commune et la forte concentration d’étangs et pièces d’eau créées sur les cours d’eau, des secteurs peuvent être potentiellement soumis au risque de ruissellement et coulées de boue. • Le bruit : aux heures de pointe, la circulation des véhicules sur la RD945 peut porter jusqu’au bourg.

OBJECTIFS GENERAUX DU CCAB

„ Laisser la libre dynamique fluviale des cours d’eau.

„ Préserver les espaces naturels en bordure de rivière et les zones humides liées aux étangs.

„ Favoriser la mise en place de sols perméables lors des aménagements.

„ Préserver les structures végétales des ripisylves.

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D – LES ESPACES NATURELS

1 – LES ZNIEFF

La commune de Coulandon est concernée par une vaste ZNIEFF de type 2 « Forêts de Plaine », à l’intérieur de laquelle est identifiée une petite ZNIEFF de type 1 « Forêt de Moladier ». Intérêt des sites : • Le massif boisé de Moladier développe essentiellement une chênaie – charmaie. Quelques plantations d’essences résineuses se composent de pins (pin sylvestre, pin noir, pin laricio). • La richesse faunistique du secteur : chevreuil, sanglier, avifaune riche (plus de 55 espèces nicheuses recensées).

2 – LES ESPACES BOISES CLASSES

Malgré un taux de boisement faible, la commune comptabilise 80 ha d’espace boisé classé.

3 – LE SCOT

A l’échelle du SCOT, le document d’orientations générales identifie des espaces naturels à protéger : • la vallée de la Queune et les principaux étangs du territoire comme des espaces naturels sensibles • les boisements en timbre poste.

OBJECTIFS GENERAUX DU CCAB

„ Préserver le système des haies bocagères : élément majeur qui permet de conserver des liaisons entre les emprises humaines et les espaces naturels

„ Favoriser le renouvellement des structures végétales vieillissantes, notamment les sujets isolés.

„ Préserver les zones humides en connexion avec les étangs et les mares, patrimoine identitaire de la commune. Retrouver un lien entre l’ancien usage de ces éléments et les usages actuels des espaces publics. Eviter l’eutrophisation de l’ensemble des pièces d’eau. Le fait d’avoir des pièces d’eau à différents stades de leur évolution pourrait permettre l’observation du cycle de la vie de ces éléments dans leur ensemble.

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E – LES PAYSAGES

1 – LE BOCAGE BOURBONNAIS

Un extrait de la photo aérienne sur le territoire de Coulandon illustre parfaitement les grandes caractéristiques paysagères du bocage bourbonnais :

• Un parcellaire géométrique et morcelé s’adaptant à un terrain tantôt en plateau, tantôt entaillé par des vallées caractéristiques d’un réseau hydrographique dense.

• Un bocage verdoyant offrant un paysage agraire caractéristique de l’élevage avec ses haies basses taillées appelées “bouchures”. Des arbres de haut jet ponctuent le bocage. - trait d’union entre boisements, et étangs ou cours d’eau - structure des parcelles pâturées vouées à l’élevage, à l’herbage

• Quelques îlots de cultures ponctuent ce système agraire

• Un bâti lâche, très éparpillé, Le bocage se compose d’unités d’exploitation organisées autour de fermes imposantes qui témoignent d’une architecture rurale à forte valeur patrimoniale. - lié à l’agriculture : bourg, hameaux, nombreuses fermes isolées - nombreux châteaux et grandes maisons situés en point haut avec une forte visibilité.

• Le bocage est un espace propice à l’épanouissement d’une faune et d’une flore caractéristiques et diversifiées. Les nombreuses mares et étangs participent amplement à cette richesse.

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Les haies assurent harmonieusement la transition visuelle entre les motifs paysagers :

• l’agriculture : outil de la délimitation des pâtures.

• la topographie : les haies épousent généralement le dénivelé et dynamisent le relief.

• les bois et forêts : le maillage bocager prolonge ces massifs par des espèces proches ou similaires.

• les cours d’eau : structure végétale qui les accompagne, les souligne et les mettent en valeur.

• les routes et chemins : structure végétale accompagnatrice. Le bocage dense domine et souligne les alternances de collines et vallées très perceptibles sur les axes routiers qui les traversent perpendiculairement.

• le bâti : structure végétale qui participe à intégrer le bâti dans son environnement proche. Les grands sujets servent de repères sur les routes et chemins. Leur présence crée un contraste donnant toute leur échelle aux espaces agricoles ouverts dont le bocage a disparu.

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Carte de synthèse

2 – LES ENTITES PAYSAGERES

LES EMPRISES BOISEES

Le territoire communal de Coulandon est encadré de grands massifs boisés, issus de propriétés nobles ou ecclésiastiques : • la forêt de Marigny (au nord ouest), • la forêt des Prieuré Moladier (au sud). Bien que n’étant pas inclus dans le territoire communal, ces massifs boisés constituent un élément intéressant des motifs paysagers du territoire. Occupant les points hauts des plateaux, ils accompagnent le bocage par un horizon boisé.

Le territoire dispose d’un maillage de petits massifs ou boisements en timbre poste, qui participent à la variété des paysages. • souvent privés, appartenant à des grands domaines et châteaux • leur présence dans le paysage va jusqu’à s’assimiler visuellement au bocage pour certains cas • une dominance de boisement naturel sous la forme de taillis et futaie de chêne.

LE MAILLAGE BOCAGER

Les haies bocagères ou “bouchures“ sont l’un des éléments les plus typiques du Bocage Bourbonnais. Le bocage est le résultat d’un long travail de l’homme sur son territoire pour l’adapter à l’élevage, mis en place dès le 17e siècle, donnant ainsi : • un paysage verdoyant, semi-ouvert • des prairies encloses de haies Les usages de la haie : • le rôle premier de la haie étant de clore. • Un rôle environnemental : rôle de brise-vent, favorise l’infiltration, limite le ruissellement générateur de crue et d’érosion. • Un rôle écologique : abri et ressource en nourriture pour la faune, mais également corridor pour leurs déplacements. Les haies se composent de 2 strates : une haie arbustive basse taillée et une strate arborée en ligne ou en bouquet. L’entretien actuel de ce bocage met en scène différentes formes de haies : • haie dense et très arborée, • haie soigneusement taillée et moins arborée, • ou au contraire non taillée dans des secteurs plus forestiers.

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LES SUJETS ISOLES

Ces arbres sont souvent issus d’une disparition du bocage, ne laissant qu’une strate arborée ou des sujets isolés. Ces éléments peuvent être amenés à disparaître, par manque d’entretien et par absence de renouvellement. En effet, le vieillissement inéluctable atteint beaucoup d’arbres plantés au même moment entre le milieu et la fi n du e 19 siècle.

LE VALLON DE LA QUEUNE

La rivière La Queune traverse le territoire communal d’ouest en est. Elle est un des affluents les plus importants de la rive gauche de l’Allier. • vallon peu encaissé et au fond suffisamment large pour méandrer. • la rivière est bordée d’une ripisylve sur pratiquement toute sa longueur • elle est encadrée de prairies pâturées et milieux humides. Des contraintes pèsent sur ce linéaire aquatique. La rivière est encadrée par le passage de la RD945 et la voie ferrée. Paradoxalement, cette situation a limitée les interventions dans ce secteur.

LES AUTRES VALLONS

De petits cours d’eau prennent naissance sur les plateaux, drainent les pentes du relief ondulé dans des talwegs à peine marqués et se jettent dans la Queune. Ces petits ruisseaux sont à peine perceptibles et ne se signalent dans le paysage que par la présence de végétation linéaire, et sont accompagnés d’un chapelet d’étangs.

LES ETANGS ET LES MARES

La densité du réseau hydrographique formant de nombreux vallons encaissés, et la relative imperméabilité des sols a favorisé la mise en place de nombreuses pièces d’eau sur le territoire. Ces nombreuses mares et étangs font partie intégrante du paysage bourbonnais. • Les étangs, bordant les cours d’eau, été aménagés par l’homme et sont souvent conçus en série s’alimentant les uns les autres. • Les mares qui s’installent naturellement dans les replis des plateaux imperméables, sont en général peu profondes. Les atouts des étangs et mares • une fonction hydrologique : rôle de rétention limitant le ruissellement vers l’aval et d’épuration de l’eau par les plantes. • une fonction écologique : abri et nourriture pour de nombreuses espèces fréquentant les lieux humides (amphibiens, invertébrés), des milieux naturels variés (forêt, prairie, champs…), milieux hydromorphes telles que vasières, cariçaies et roselières. • Un patrimoine identitaire souvent associé à de beaux spécimens d’arbres.

Commune de COULANDON SCP d’Architecture et d’Aménagement du Territoire Descoeur F & C Contrat Communal d’Aménagement de Bourg –Diagnostic- 33 Une trame bâtie dispersée

LE BATI

Caractéristique de l’organisation rurale du bocage bourbonnais, le territoire est marqué par une forte dispersion de l’habitat, reflétant une société agricole hiérarchique.

L’implantation du bâti joue incontestablement dans l’appréhension du paysage. D’une manière générale, il s’est développé sur les plateaux encadrant le vallon de la Queune. • Le bourg de Coulandon prend place sur une « assiette » depuis laquelle il domine un petit affluent de la Queune. • Les hameaux et éléments isolés s’insèrent dans le paysage. Les implantations, des plus humbles au plus

nobles, sont discrètes : adossés au plateau, s’insérant dans les replis de la topographie, les éléments bâtis conservent la plupart du temps une ouverture dominante sur un vallon.

L’insertion paysagère des groupements bâtis s’appuie sur les motifs végétaux du bocage : • des parcs, jardins et massifs boisés autour des grands domaines • Longue allée d’arbres à haute tige pour les entrées des grands domaines Exemples : Château de la Presle, château de Chassagne, château le Chatelet, auberge Le Montégut, … • des haies taillées à base d’arbustes champêtres, ou des haies plus libres, à base d’espèces florifères et à baies, autour des fermes

Le bourg de Coulandon et certains villages (La Poterie, Certilly, Montégut) connaissent depuis quelques années une pression urbaine (de part leur proximité avec l’agglomération de Moulins). Les extensions urbaines occupent des lignes de niveau bien établies qui abaissent leur impact sur le paysage, favorisé par un respect général des lignes de bocage encore en place.

La pression urbaine dans le reste du territoire est très discrète. Elle ne s’opère pas sous la forme de nouvelles constructions, mais se traduit par la réhabilitation d’ensembles bâtis anciens, qu’ils aient une origine agricole ou artisanale. Ainsi, la qualité des restaurations est primordiale pour conserver une image positive du territoire et de ses richesses patrimoniales et paysagères.

Les constructions récentes s’intègrent dans le paysage environnant, notamment par l’emprunt de motifs paysagers caractéristiques : les langues herbeuses sur les bas cotés soulignent le caractère rural du site ; les haies s’apparentent dans leurs formes au principe des haies bocagères.

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ª LES ENJEUX

z Préserver les structures végétales. Le Bocage Bourbonnais apparaît comme un véritable parc paysager. Intégrer les structures bocagères dans le PLU.

z Préserver les milieux humides. D’un point de vue environnemental, les étangs et les mares doivent être considérés comme des zones humides à part entière. Les remembrements et le manque d’entretien ont favorisé leur abandon. Ils peuvent finir par se combler.

z Mettre en valeur les entrées du bourg et des villages. Le dénivelé du territoire génère des vues réciproques entre les groupements bâtis. Cependant, ce dévers très prononcé traduit des problématiques, notamment en termes de déplacements doux.

OBJECTIFS GENERAUX DU CCAB

„ Préserver les structures végétales. Il est intéressant de noter qu’un kilomètre de haie arborée correspond à 1 ha de forêt. ¨ Les chemins arborés et leur couverture feuillue jouent un rôle structurant dans le réseau des parcours de découverte et des circulations douces qui peuvent relier les hameaux aux villages. ¨ Dans de nombreux cas, l’ensemble arboré d’une construction ou d’un hameau prend plus d’importance dans le paysage que le bâti lui-même. En cas de mutation qui peut conduire jusqu’à la démolition/reconstruction, la préservation des compositions d’arbres et arbustes devient une valeur tout à fait exploitable.

„ Remplacer les structures vieillissantes. Dans ce cadre, la charte propose une concertation entre les propriétaires et les gestionnaires du réseau des chemins.

„ Préserver et mettre en valeur les milieux humides ¨ Il est à noter qu’une mare de pâture peut se combler et laisser place à un bois en à peine 50 ans. Or, leurs usages et fonctions multiples leur permettent une intégration aussi bien dans les espaces agricoles que d’accompagner de nouveaux aménagements.

„ Mettre en valeur les entrées du bourg et des villages ¨ De jeunes plantations en contrebas du bourg ne risquent elles pas à terme de fermer le paysage et de dissimuler l’effet « glacis » du bourg ? ¨ Initier un urbanisme vert. S’appuyer sur les motifs du bocage dans le cadre d’aménagements. La Charte Architecturale et Paysagère préconise des essences tant pour la mise en place d’écrans verts persistants ou mixtes, que pour la mise en place de haies champêtres ou décoratives. ¨ Favoriser l’inscription dans le PLU de haies mixtes en limite séparative.

„ Rechercher et favoriser les cheminements doux entre les hameaux.

Commune de COULANDON SCP d’Architecture et d’Aménagement du Territoire Descoeur F & C Contrat Communal d’Aménagement de Bourg –Diagnostic- 37 La trame viaire

F – LA FORME URBAINE

1 – INTRODUCTION

Carte d’identité de Moulins Communauté

Rappels : • Une densité moyenne de 72,8 habitants au km², • La Communauté d’Agglomération de Moulins est la plus rurale des communautés d’agglomération du département (par rapport à Montluçon et Vichy). • La commune de Coulandon se situe dans la 1ère couronne urbaine à l’ouest du centre urbain de Moulins.

Le secteur de Moulins Communauté n’a pas échappé au phénomène de péri urbanisation. Cependant, sa tradition d’habitat dispersé et la baisse sensible de la démographie en a atténué les effets.

Caractéristiques générales du territoire communal

La commune de Coulandon se caractérise par un bâti très lâche, dispersé sur l’ensemble du territoire. Une pression foncière s’exerce depuis quelques décennies sur le bourg centre de Coulandon et 3 villages (Montégut, Certilly, la Poterie). • Pour répondre à cette pression, le POS réalisé en 1988 mais modifié en 2000, a défini un certain nombre de zones à urbaniser (NA, NAI). • Le constat actuel fait apparaître que ces zones ne sont pas saturées et présentent encore de nombreux espaces vides.

Les villages et hameaux isolés ponctuent le territoire communal dans une organisation lâche. • Une implantation épousant la topographie du secteur, en rebord de plateau ou sur des replats, qui génère parfois des vis-à-vis. • Les motifs paysagers caractéristiques du bocage bourbonnais participent pleinement à leur insertion.

La trame bâtie en fond de vallée apparaît fortement contrainte entre la RD945 très fréquentée, et la voie ferrée.

RAPPEL : L’étude du CCAB porte sur le Bourg de Coulandon et 2 hameaux principaux : Certilly et La Poterie.

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Moulins

Neuvy

Coulandon

2 – LA R.D.945, AXE PRINCIPAL STRUCTURANT LE TERRITOIRE

La RD945 est l’épine dorsale du territoire communal. Le traversant d’est en ouest, elle affiche 2 fonctions majeures : • Un axe de desserte de Souvigny à Moulins • Une traverse de bourg Les enjeux de ces 2 fonctions semblent être très différents, voire de s’opposer.

2.1. Un axe de desserte entre Moulins et Souvigny

La RD945 constitue l’axe principal à l’ouest de Moulins, avec un nombre de véhicules / jour conséquent, comprenant les trafics routiers, journaliers, touristiques, de transport de marchandises et logistiques, … . • Voir l’analyse comportementale réalisée sur la RD945 par la DDEA 03, en annexe.

L’axe entre Moulins / Neuvy / Coulandon • Cet axe est relativement rectiligne, organisé selon un même principe depuis la sortie de Moulins : axe souvent bordé d’un alignement d’arbres de grandes tailles, créant un effet « paroi ». • L’axe est interrompu par des giratoires qui freinent la vitesse et organisent de façon simple la desserte interne de Moulins, de Neuvy en toute sécurité. • Coulandon n’a pas bénéficié de ce type d’aménagement. Cet axe est avant tout routier.

Un axe rectiligne et pentu sur la commune de Coulandon • Aux abords du bourg, la voie rectiligne traverse un plateau bocager où les haies épaisses apportent une belle qualité paysagère. On note l’absence d’alignement d’arbres. L’entrée de bourg n’est pas accompagnée d’aménagement progressif ou spécifique. L’entrée reste brutale, routière. • Les entrées sur le bourg ou le hameau de Certilly sont à peine perceptibles. Le marquage au sol (tourné à droite pour Certilly, tourné à gauche pour le bourg) permet de couper l’axe. Cependant, compte tenu de la rectitude de la voie qui favorise la vitesse, l’accès à Coulandon et à Certilly reste difficile. • Le secteur entre Montaigut et Coulandon est très contraint (présence de la RD945, de la voie ferrée, de la rivière). Les problématiques du secteur sont liées à la vitesse des véhicules sur la RD945. Concernant les déplacements piétons, les solutions d’aménagement ne seront que des compromis.

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Petite zone humide

Légers désordres autour de l’abri bus

2.2. Une traverse de bourg

La RD945 passe en limite ouest du bourg de Coulandon, sur une portion offrant un dévers important. La vitesse dans la desserte est favorisée par une chaussée confortable et un cône de vue ouvert.

L’appréhension de la traverse de bourg à confirmer Implanté en rebord d’un plateau, la RD longe la bordure ouest du bourg. Le paysage, la topographie et la trame urbaine lâche n’offrent pas de véritable perception sur le bourg. On imagine difficilement que cet axe routier est une traverse de bourg. Le conducteur n’observera pas d’aménagements spécifiques, comme en traverse de Neuvy, incitant ce dernier à réduire sa vitesse. Dans cette section, la chaussée reste confortable. Les bas côtés sont enherbés et peu praticables pour les piétons et cyclistes.

Des déplacements internes difficiles La problématique des déplacements pour les habitants réside dans les déplacements internes : bourg / hameaux / traverse. La route est ressentie, compte tenu du trafic et de la vitesse, comme un élément difficile à emprunter et à franchir, « une barrière ».

Des aménagements en traverse essentiellement routier L’aménagement de la traverse reste simple, répondant au transit : • un axe routier confortable d’environ 6.50m • des bas-côtés larges, enherbés de 3m à 4m de largeur Les cheminements doux le long de l’axe sont difficiles. Il n’y a aucun aménagement spécifique. Cependant, ces bas côtés bénéficient d’éléments valorisants en bordure : zone humide, zones boisées, alignements de haies bocagères. On notera aussi le recul prononcé de certaines constructions récentes ; ce recul correspond à l’amendement Dupont.

OBJECTIFS GENERAUX DU CCAB

„ Faire des propositions pour l’aménagement d’un bas-côté permettant la mise en place d’un cheminement doux.

„ Conforter et affirmer une contre-allée entre Neuvy et Coulandon ; cette liaison peut être étendue jusqu’à Moulins.

„ Favoriser les déplacements internes des habitants, plus particulièrement sur la liaison Coulandon/Certilly. Une réflexion plus large est à engager sur le secteur les Grèves/la Maison Neuve.

„ Mettre en évidence l’existence du bourg de Coulandon à partir de la RD945 et proposer des accès sécuritaires (prise en compte de l’étude comportementaliste).

Commune de COULANDON SCP d’Architecture et d’Aménagement du Territoire Descoeur F & C Contrat Communal d’Aménagement de Bourg –Diagnostic- 43 Schéma des objectifs du CCAB

DIAGNOSTIC D’ACCESSIBILITE DE LA R.D.945

Illustrations Constat

Cette voie (largeur 6.50m) présente des bas-côtés enherbés et des fossés sur le côté droit en direction de Souvigny. Son dévers important et sa rectitude contribuent à une vitesse excessive, pourtant limitée à 50km/h.

« Barrière » scindant en deux la commune, elle présente un risque majeur de sécurité. L’accès à abri-bus existant est difficile (dévers, langue

herbeuse…).

Commentaires et pistes d’amélioration

L’herbe sur les bas-côtés pose un problème pour le déplacement des personnes en fauteuil roulant, mais aussi pour les poussettes et les personnes âgées ou à mobilité réduite. Il est donc souhaitable de définir les limites d’un cheminement carrossable permettant le déplacement aisé des personnes.

Réglementation Le dévers du cheminement doit respecter les valeurs

réglementaires afin de permettre le déplacement des Cheminement : 1.40m libre de tout obstacle personnes en fauteuil roulant en toute autonomie. Revêtement : non glissant, non meuble et sans obstacle. L’implantation de bandes d’éveil de vigilance et d’un Les pentes : < à 5%, 8% sur 2m et 12% sur 0.50m. contraste tactile au droit des traversées piétonnes Les devers : < à 2% / Les ressauts : < à 0.02m ou 0.04m avec facilitent le repérage et le déplacement des un chanfrein de 33%. personnes malvoyantes.

Bande d’éveil de vigilance au droit des traversées (1.20m horizontal minimum à l’arrière du bateau).

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cadastre de 1818

cadastre actuel

2.3. Liaison Montégut / Coulandon

En état des lieux très routier Nous sommes ici en présence d’un croisement, un « nœud », regroupant un axe routier principal (RD945), un axe routier secondaire (impasse du Pont de Bord), la voie de chemin de fer et la rivière « la Queune » (voir carte des risques page 22). La liaison entre le bourg et le hameau de Montégut s’effectue essentiellement par la RD945. La difficulté réside dans le passage de ce « nœud ». L’aménagement reste très contraint et exclusivement routier.

Des liaisons douces trop dangereuses Les cheminements sont réduits. Le Chemin rural de la Polka à Coulandon permet cependant de réaliser les ¾ du trajet. Le quart restant étant le « nœud » à traverse, très contraint et dangereux.

ª LES ENJEUX

z Favoriser la mise en place d’une liaison douce entre le bourg de Coulandon et le hameau de Montégut. On note la disparition d’anciens chemins. Ces éléments de liaison facilitent les liens internes. Souvent abandonnés, ils peuvent retrouver une place prépondérante dans le cas d’un élargissement de la trame viaire. z Sécuriser le secteur du croisement.

OBJECTIFS GENERAUX DU CCAB

„ Compte tenu des usages, il convient d’élargir les possibilités de la trame viaire et d’intégrer des cheminements doux internes. Il faut mettre en évidence l’inventaire des chemins et des sentes, et favoriser la remise en état d’anciens chemins.

„ Favoriser une gestion foncière au niveau du carrefour pour permettre la mise en place d’une contre-allée

piétonne.

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Zonage POS

3 – LE BOURG DE COULANDON

3.1. CONSTAT

Le bourg de Coulandon affiche une forme urbaine particulière. Plusieurs entités anciennes à l’origine isolées (bourg restreint, fermes isolées) ont été, sous la pression urbaine de ces dernières décennies, réunies en une longue langue urbaine.

• La partie ancienne du bourg, formée de l’église, la mairie, affiche une trame lâche. L’église et son cimetière adjacent sont implanté en rebord de plateau, offrant une vue panoramique surplombant un petit vallon orienté sud ouest. Cette implantation offre un « glacis » intéressant à conserver. Le mur de soutènement contribue particulièrement à mettre en évidence le relief.

• Les extensions urbaines se sont mises en place à l’est, sur le replat du plateau. L’urbanisation linéaire le long de la voirie, s’est traduite par une connexion du bourg ancien et de petits hameaux satellites. Ainsi, les fermes isolées des Belins et des Grèves se trouvent comprises dans le nouvel urbanisme du bourg.

• La création d’une Z.A. et d’un pôle d’équipements au sud-est du bourg (lieux dits La Bruyère, et Pièce du Chêne) formé d’un institut médico éducatif, d’une médiathèque départemental, d’une déchetterie, et d’une entreprise BTP a favorisé l’urbanisation toujours linéaire, de ce secteur.

3.2. CONTRAINTES URBAINES

Le passage de la RD945 crée une coupure en termes de cadre de vie. La partie basse (lieu dit Les Grèves) se trouve déconnectée du reste du bourg et subit de nombreuses contraintes (sonores, sécurité).

Vue panoramique depuis le cimetière Commune de COULANDON SCP d’Architecture et d’Aménagement du Territoire Descoeur F & C Contrat Communal d’Aménagement de Bourg –Diagnostic- 49

Zones NA du POS (en jaune)

3.3. AMENAGEMENT GLOBAL DU BOURG

• Les dernières modifications du POS prévoient l’urbanisation des dents creuses apparues suite à cette urbanisation linéaire. Les 2 zones NA (Les Grèves et les Belins) vont créer à terme un épaississement de la forme urbaine.

Les nouvelles constructions sont généralement des maisons individuelles dont la densité moyenne est d’environ 5 logements par hectare. Ce phénomène traduit un processus d’étalement urbain et de dilatation urbaine générateur de déplacements.

• Le PLU est cours d’élaboration. Le diagnostic relève que les zones à urbaniser prévues au POS ne sont pas saturées. Un des premiers travaux du PLU, concernant les zones constructibles, vise en premier lieu, la justification des futures zones AU ou AUG et le remplissage de ces dents creuses.

La prise de conscience des impacts qui peuvent peser sur tout aménagement et les effets induits sur des échelles plus larges du territoire dans lequel vient s’inscrire ces zones doit amener à bien identifier les enjeux locaux croisés : carrefours, espaces publics, cheminements, paysage…….

Les besoins en stationnement seront identifiés, ainsi que les nouveaux carrefours liés aux voies existantes. Le degré de précision de ces orientations sera fonction des principes auxquels la collectivité tient et ce qu’elle veut exprimer.

• Dans le POS en vigueur, il n’y a pas de règlement spécifique pour l’aspect des limites séparatives (article 11). Ainsi il est important de se soucier de l’impact des clôtures dans les nouveaux quartiers (murs bahuts, …). Dans l’élaboration du PLU, il serait souhaitable d’avoir une approche paysagère des abords des nouvelles constructions et ainsi retrouver un véritable lien avec le bocage existant et favoriser la mise en place d’une véritable identité locale.

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OBJECTIFS GENERAUX DU CCAB

„ Mise en valeur du bourg de Coulandon, notamment par la poursuite d’aménagements de qualité.

„ Intégrer des préconisations environnementales dans les projets d’aménagements des zones à urbaniser (zones NA au POS). Un diagnostic précis doit être réalisé sur ces secteurs afin de pouvoir étudier les orientations d’aménagement sur les futurs zonages du PLU. Le CCAB comme complément du PLU rendra ainsi opérationnel les intentions de la commune. ¨ Construire de nouveaux logements pour faire face aux besoins. ¨ Diversifier l’offre de logements, y compris de l’habitat individuel, pour répondre à l’hétérogénéité des demandes et permettre des parcours résidentiels adaptés. ¨ Maîtriser le développement urbain pour en assurer une meilleure gestion et pour éviter une consommation excessive de foncier et la privatisation progressive du territoire. ¨ Construire de véritables quartiers de vie prenant en compte les aspirations des habitants, développant des modes de vie plus respectueux des lieux et de l’environnement et appliquant les principes de mixité sociale et de qualité environnementale. ¨ Promouvoir un habitat individuel autre : respectueux des soucis d’intimité, d’individualisation et d’appropriation de l’habitat ; intégrant le besoin de nature grâce à un jardin, une cour, une terrasse ; organisé autour de véritables espaces publics porteurs de qualité de vie.

„ Engager une réflexion sur la desserte des nouveaux quartiers et leur connexion en lien avec l’existant. ¨ Tant au niveau de la trame viaire existante à adapter. ¨ Tant au niveau de la mise en place d’autres modes de déplacement.

„ Favoriser la mobilité douce et les déplacements internes. ¨ Des cheminements doux pourraient être mis en place afin de permettre des connexions entre les différents pôles (centre bourg / institut médico éducatif / RD945). ¨ La réflexion pourrait être engagée conjointement à l’élaboration du PLU (possibilité de mettre en place des emplacements réservés).

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L’école

La salle polyvalente

La mairie

LE CŒUR DE BOURG

Fonction

C’est le cœur du village qui s’organise autour d’une grande place d’où rayonne un ensemble de voies. Les services s’organisent tout autour : • Le patrimoine majeur représenté par l’église et son enclos paroissial et son cimetière. • Le pôle de services : mairie, école, salle polyvalente, cantine et annexes. • Le pôle sportif.

Ce cœur de bourg, spacieux, permet l’implantation claire des services dans un cadre de vie très agréable. Chaque service présente un parvis planté et confortable.

Image

Ce vaste espace, constitue essentiellement par de vastes langues herbeuses, est re-découpé pour offrir de larges poches de stationnement fonctionnelles traitées en stabilisé. Ces espaces offrent une image très qualitative. L’entretien courant est toujours réalisé. Ces espaces sont en très bon état. La commune a mis en place un schéma de circulation qui sécurise l’accès à l’école.

• Les voies sont calibrées à leur juste valeur. • Les bas côtés sont des trottoirs en stabilisé, limité par des bordures basses. • Les espaces de stationnement sont spacieux en stabilisé.

L’ensemble des espaces présente peu de dévers.

Usage

Deux fonctions s’associent en centre bourg. • Une fonction liée à la vie du bourg et à l’accès aux différents services. • Une fonction touristique liée à l’accueil dans un cadre agréable.

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La cantine

L’église et les sanitaires publics

La place de l’église

Les besoins

L’analyse générale montre des besoins spécifiques et invite à réfléchir sur la mise en place de certains programmes pour un aménagement global de qualité.

Un pôle sanitaire accessible à tous.

• Etat des lieux Il existe un sanitaire dans l’ancien enclos paroissial. Ces locaux sont vétustes. Ils ne répondent plus aux normes actuelles (hygiène, accessibilité généralisée, …) et se trouve dans le cône de vue le plus intéressant de l’entrée de l’église.

• Besoins Créer un sanitaire Homme/Femme pouvant répondre à l’accessibilité généralisée. Envisager peut être un projet dans le cadre de la complémentarité d’un programme accueil / salle polyvalente / pôle sportif / vie du bourg / accueil touristique et information.

Mise en place d’un stationnement vélo

• Etat des lieux Dans le cadre des déplacements et de l’accueil, il manque un espace spécifique pour faire stationner les vélos.

• Besoins Prévoir un espace pour la mise en place d’un range vélo.

La cantine et ses abords : résoudre les désordres

• Etat des lieux La cantine a été aménagée dans l’ancien presbytère. Aux abords, on peut noter un ensemble de petites extensions vétustes, voire disgracieuses (préau, toilette couverte en amiante ciment, transformateur, branchement gaz, …)

• Besoins Cet ensemble doit être repensé dans un programme d’aménagement global de la place. Un projet fonctionnel pourrait être envisagé entre la cantine et la salle polyvalente.

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DIAGNOSTIC D’ACCESSIBILITE DU CŒUR DE BOURG

Illustrations Constat

Le cœur de bourg concentre l’ensemble des services (mairie, école, salle polyvalente, restaurant, église). Il est principalement aménagé à l’aide de trottoirs en stabilisé limités par des bordures en béton offrant des ressauts d’environ 5cm. Les traversées piétonnes sont peintes ou réalisées à l’aide de pavés.

Commentaires et pistes d’amélioration

La progression sur les trottoirs doit être facile pour tous. Il est souhaitable d’aménager un cheminement permettant l’accès depuis le parking à l’église et aux différents services. Pour se faire, les traversées piétonnes doivent être redessinées et présentées des bandes d’éveil de vigilance et un contraste tactile facilitant le repérage Réglementation et le déplacement des personnes malvoyantes. Le trottoir doit être rabaissé. Cheminement : 1.40m libre de tout obstacle

Revêtement : non glissant, non meuble et sans obstacle. Des places de stationnement handicapé sont nécessaires vers l’église et l’école. Les pentes : < à 5%, 8% sur 2m et 12% sur 0.50m.

Les devers : < à 2% / Les ressauts : < à 0.02m ou 0.04m avec Il est souhaitable de mettre en place des dispositifs un chanfrein de 33%. empêchant les voitures de se garer sur les trottoirs afin

Stationnement : la place de stationnement adaptée doit de libérer le cheminement et sécuriser les

respecter la signalisation réglementaire. L’emplacement déplacements de tous. La largeur du cheminement

présentera une largeur minimale de 3.30m. doit être d’au moins 1m40.

Bande d’éveil de vigilance au droit des traversées (1.20m horizontal minimum à l’arrière du bateau).

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Fossé à l’entrée

Véhicules en stationnement

Vers la médiathèque départementale

LA RUE DE LA BRUYERE

Fonction : axe principal / entrée de bourg • Elle permet la desserte du centre bourg dans le cadre du schéma de circulation. • Accès à la zone d’activités et au pôle de services. • Un accès à la liaison douce reliant le bourg de Neuvy (lycée agricole).

Image • Axe marqué par de belles propriétés bourbonnaises. • Axe traversant un nouveau quartier en construction. • Présence du bocage, image référence, et de beaux spécimens d’arbres dans les propriétés.

Usages • Chaussée rectiligne neuve et confortable (6m) : voie large favorisant l’excès de vitesse. • Présence d’une ligne blanche centrale qui donne un aspect routier. • Bas côtés larges, d’environ 3m à l’entrée du bourg, bordé d’un fossé, enherbé pour la plupart. • Les bas côtés sont encombrés de mobilier urbain (panneaux), de voitures en stationnement aux abords des maisons et des services.

OBJECTIFS GENERAUX DU CCAB

„ Un cheminement doux le long de la voie existante est envisageable.

„ Une réflexion doit être menée aux abords des services pour connaître les besoins en stationnement.

„ Engager une réflexion sur la connexion des cheminements doux entre les communes.

„ Limiter la largeur de la chaussée.

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DIAGNOSTIC D’ACCESSIBILITE DE LA RUE DE LA BRUYERE

Illustrations Constat

La rue de la Bruyère présente un profil plat et large. Elle offre cependant des bas-côtés enherbés ou recouverts de tout-venant rendant inconfortable le cheminement piéton. De plus, certains de ces bas-côtés servent au stationnement des véhicules. On note la présence de poteaux gênant le cheminement.

Commentaires et pistes d’amélioration

L’herbe recouvrant les bas-côtés pose un problème pour le déplacement des personnes en fauteuil roulant, mais aussi pour les poussettes et les personnes âgées ou à mobilité réduite. Il est donc souhaitable de définir les limites d’un cheminement carrossable permettant le déplacement aisé des personnes.

De plus, une réflexion doit s’engager sur le stationnement afin qu’il ne gêne en rien le cheminement. Il en va de même pour tous les Réglementation obstacles potentiels (poteau électrique, containers…).

Cheminement : 1.40m libre de tout obstacle Revoir la répartition des bas-côtés ou condamner l’un

Revêtement : non glissant, non meuble et sans obstacle. des deux (le plus étroit) pour y installer le

Les pentes : < à 5%, 8% sur 2m et 12% sur 0.50m. stationnement, les poteaux incendie, les panneaux…

Les devers : < à 2% / Les ressauts : < à 0.02m ou 0.04m avec afin de donner le plus large aux piétons. un chanfrein de 33%. Des traversées piétonnes doivent être aménagées au Stationnement : la place de stationnement adaptée doit respecter la signalisation réglementaire. L’emplacement besoin. Elles présenteront des bandes d’éveil de présentera une largeur minimale de 3.30m. vigilance et un contraste tactile facilitant le repérage et le déplacement des personnes malvoyantes. Bande d’éveil de vigilance au droit des traversées (1.20m horizontal minimum à l’arrière du bateau).

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LA RUE SAINT MARTIN

Fonction : • Cet axe principal permet la desserte du centre bourg dans le cadre des schémas de circulation. • Il permet l’accès à de nouvelles poches d’habitat : zones NA Les Grèves et Les Belins.

Image : • L’axe a conservé une identité rurale, avec encore la présence du bocage. • L’axe est marqué par de belles propriétés bourbonnaises : parcelles n°348, 483, 398.

Usage : • La chaussée est limitée à 4.80m. • Les bas côtés sont hétérogènes : ƒ Langue enherbée et fossé ƒ Stabilisé vers l’entrée de bourg

OBJECTIFS GENERAUX DU CCAB

„ Cet axe doit être aménagé pour répondre à des secteurs à enjeux. Ces aménagements doivent participer à la continuité urbaine, favoriser une certaine qualité du cadre de vie.

„ Engager une réflexion sur les besoins à venir en termes de trame viaire des futures zones d’urbanisation. Deux zones à urbaniser ont été définies au POS actuel. Celle de Bel Air arrive à saturation. Les flux de déplacements inhérents à l’accueil de nouveaux habitants augmentent progressivement et soulèvent une problématique en termes de circulation.

„ Réaliser des aménagements permettant de répondre à l’ensemble des déplacements (véhicules, piétons, cycles) générés par l’urbanisation de nouveaux secteurs.

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DIAGNOSTIC D’ACCESSIBILITE DE LA RUE SAINT MARTIN

Illustrations Constat

La rue Saint Martin présente un profil plat et large.

Elle offre des bas-côtés enherbés rendant inconfortable le cheminement piéton et des bas- côtés stabilisés aux abords du centre bourg où stationnent les véhicules.

Commentaires et pistes d’amélioration

L’herbe recouvrant les bas-côtés pose un problème pour le déplacement des personnes en fauteuil roulant, mais aussi pour les poussettes et les personnes âgées ou à mobilité réduite. Il est donc souhaitable de définir les limites d’un cheminement carrossable

permettant le déplacement aisé des personnes. La largeur du cheminement doit être d’au moins 1m40.

Réglementation De plus, une réflexion doit s’engager sur le

Cheminement : 1.40m libre de tout obstacle stationnement afin qu’il ne gêne en rien le cheminement. Il en va de même pour tous les Revêtement : non glissant, non meuble et sans obstacle. obstacles potentiels (poteau électrique, containers…). Les pentes : < à 5%, 8% sur 2m et 12% sur 0.50m. Revoir la répartition des bas-côtés ou condamner l’un Les devers : < à 2% / Les ressauts : < à 0.02m ou 0.04m avec des deux (le plus étroit) pour y installer le un chanfrein de 33%. stationnement, les poteaux incendie, les panneaux… Stationnement : la place de stationnement adaptée doit afin de donner le plus large aux piétons. respecter la signalisation réglementaire. L’emplacement présentera une largeur minimale de 3.30m. Des traversées piétonnes doivent être aménagées au

Bande d’éveil de vigilance au droit des traversées (1.20m besoin. Elles présenteront des bandes d’éveil de horizontal minimum à l’arrière du bateau). vigilance et un contraste tactile facilitant le repérage et le déplacement des personnes malvoyantes.

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LA RUE DE LA CORRESPONDANCE

Fonction • Sortie de bourg sur la RD945.

Image • Ambiance bocagère. • Bourg centre en arrière-plan.

Usage • Rue pentue à sens unique. • Chaussée confortable (4.60m). • La voie est bordée de part et d’autre par des fossés. • Les cheminements ne peuvent se faire que sur la voie.

OBJECTIFS GENERAUX DU CCAB

„ Réfléchir à la possibilité de mettre en place un cheminement sécurisé.

„ Présentant un seul sens de circulation, le re-calibrage de cette voie est-il nécessaire ?

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DIAGNOSTIC D’ACCESSIBILITE DE LA RUE DE LA CORRESPONDANCE

Illustrations Constat

La rue de la Correspondance présente un profil en pente à sens unique favorisant la vitesse.

Elle offre des bas-côtés enherbés accompagnés de fossés rendant inconfortables le cheminement piéton.

Commentaires et pistes d’amélioration

L’accessibilité pour tous paraît difficile, compte tenu de la pente dont fait état la route et de la typologie des bords de voie. L’herbe recouvrant les bas-côtés pose un problème pour le déplacement des personnes en fauteuil roulant, mais aussi pour les poussettes et les personnes âgées ou à mobilité réduite.

La définition de limites pour un cheminement Réglementation permettant le déplacement aisé des personnes

(largeur 1m40 minimum) semble difficile.

Cheminement : 1.40m libre de tout obstacle

Revêtement : non glissant, non meuble et sans obstacle.

Les pentes : < à 5%, 8% sur 2m et 12% sur 0.50m.

Les devers : < à 2% / Les ressauts : < à 0.02m ou 0.04m avec un chanfrein de 33%.

Commune de COULANDON SCP d’Architecture et d’Aménagement du Territoire Descoeur F & C Contrat Communal d’Aménagement de Bourg –Diagnostic- 71 Espace boisé à l’intersection avec la RD945

LA RUE DES RAMEAUX

Fonction • Entrée de bourg sur la RD945.

Image • Ambiance bocagère. • Présence d’un espace de mise en valeur d’une croix à l’intersection avec la RD945. C’est un espace boisé traité en langue herbeuse accompagné d’arbres de grandes tailles. Au centre, s’élève une croix de chemin.

Usage • Une absence de signalétique et son emplacement rend son accès est difficile depuis la RD. • Rue pentue présentant une chaussée calibrée à 3.80m. • La voie est bordée de part et d’autre par des fossés. • Le cheminement se fait sur la chaussée.

OBJECTIFS GENERAUX DU CCAB

„ Réfléchir à la possibilité de mettre en place un cheminement sécurisé sur un côté.

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DIAGNOSTIC D’ACCESSIBILITE DE LA RUE DES RAMEAUX

Illustrations Constat

La rue des Rameaux présente un profil en pente à sens unique depuis la RD en direction du bourg.

Elle offre des bas-côtés enherbés accompagnés de fossés rendant inconfortables le cheminement piéton.

Commentaires et pistes d’amélioration

L’accessibilité pour tous paraît difficile, compte tenu de la pente dont fait état la route et de la typologie des bords de voie. L’herbe recouvrant les bas-côtés pose un problème pour le déplacement des personnes en fauteuil roulant, mais aussi pour les poussettes et les personnes âgées ou à mobilité réduite. La définition de limites pour un cheminement permettant le déplacement aisé des personnes (largeur 1m40 minimum) semble difficile.

La traversée piétonne existante au droit de la mairie Réglementation doit présenter des bandes d’éveil de vigilance et un Cheminement : 1.40m libre de tout obstacle contraste tactile facilitant le repérage et le Revêtement : non glissant, non meuble et sans obstacle. déplacement des personnes malvoyantes. Le trottoir Les pentes : < à 5%, 8% sur 2m et 12% sur 0.50m. doit être rabaissé. Une seconde traversée serait

Les devers : < à 2% / Les ressauts : < à 0.02m ou 0.04m avec nécessaire au droit de l’école. un chanfrein de 33%.

Stationnement : la place de stationnement adaptée doit Une place de stationnement handicapé est respecter la signalisation réglementaire. L’emplacement nécessaire vers l’école. présentera une largeur minimale de 3.30m.

Bande d’éveil de vigilance au droit des traversées (1.20m Le revêtement du trottoir doit être amélioré. horizontal minimum à l’arrière du bateau).

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La Poterie –trame bâtie-

4 – LE HAMEAU DE LA POTERIE

4.1. CONSTAT

• Le hameau est formé de deux entités anciennes (La Petite Poterie et La Grande Poterie) et de fermes isolées, progressivement réunies sous la pression urbaine. ƒ La morphologie ancienne présente une trame bâtie plutôt dense, où la mitoyenneté est fréquente. ƒ L’urbanisation s’est réalisée en périphérie des entités anciennes. On note une urbanisation déconnectée, qui s’est développée de manière linéaire le long de la voie communale. Ces constructions présentent cependant une bonne insertion paysagère, notamment en s’appuyant sur des structures végétales faisant référence au bocage bourbonnais (haie basse taillée, bosquets d’arbres). Même lorsqu’il ne s’agit pas d’essences locales, l’aspect graphique du bocage est visé. • La Grande Poterie se distingue par une ambiance rurale et la présence d’éléments vernaculaires intéressants : ƒ Des constructions rurales typiques du bocage bourbonnais. ƒ Un large couderc accompagné d’une pièce d’eau au cœur du hameau.

4.2. PERSPECTIVES :

• Les zones urbaines définies au POS sont sur le point d’être saturées. • La commune envisage l’achat de la parcelle 147 en vue d’y construire des logements sociaux.

4.3. CONTRAINTES :

Le hameau de la Poterie est soumis à une forme de pression foncière. Il constitue avec Certilly l’un des deux hameaux les plus urbanisés du territoire. Dans le cadre de la mise en place d’une politique sur les cheminements doux entre les entités urbaines, le secteur est soumis à des contraintes physiques • Distance entre La Poterie et le bourg : environ 900m à vol d’oiseau. • Topographie : La Poterie et le bourg se situent sur deux plateaux opposés, séparés par un vallon encaissé • La route reliant les 2 entités urbaines n’est pas équipée pour recevoir un mode de déplacement doux : largeur insuffisante, pas de bas côtés aménageables.

OBJECTIFS GENERAUX DU CCAB

„ Mise en valeur du hameau de la Poterie par des aménagements de qualité.

„ Favoriser la mise en place de cheminements doux afin de permettre des connexions entre le hameau et le bourg de Coulandon. La réflexion pourrait être engagée conjointement à l’élaboration du PLU (possibilité de mettre en place des emplacements réservés).

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LA RUE DE LA PETITE POTERIE

Fonction • Rue reliant le lieu-dit « la Petite Poterie » au lieu-dit « la Grande Poterie ». • Elle fait suite à la Route du Pré Clair.

Image • Cette rue est bordée de constructions récentes qui ont permis, au cours du temps, de relier la Petite Poterie à la Grande Poterie. • Le côté Nord de la rue reste encore peu construit, ce qui libère un cône de vue intéressant sur le bocage alentours et le bourg de Coulandon au loin. • On note la présence d’un transformateur EDF vétuste et peu esthétique.

Usages • Chaussée confortable (entre 4 et 5m). • Bas côtés larges enherbés avec fossés sur la partie comprise entre le carrefour avec la route du Pré Clair et la Petite Poterie. Les fossés sont inexistants entre la route du Pré Clair et la rue de la Grande Poterie. • Le cheminement, bien que possible côté Nord, reste difficile et peu confortable. • L’intersection de cette rue avec la rue de la Grande Poterie est étroit et non sécurisé. La visibilité est mauvaise. Le croisement de deux véhicules est problématique.

OBJECTIFS GENERAUX DU CCAB

„ Un cheminement doux le long de la voie est envisageable sur le côté Nord jusqu’à la Route du Pré Clair.

„ Engager une réflexion sur la sécurisation de l’arrivée dans le hameau.

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LA RUE DE LA GRANDE POTERIE

Fonction • Rue principale du hameau de la Poterie. • Elle permet de relier le lieu-dit « la Petite Poterie » à la RD945 (route de Souvigny), via la rue des Carrières

Image • Cette rue s’articule en deux tronçons distincts : -1- Un tronçon intra-muros, depuis la Petite Poterie jusqu’au Chemin des Vignes : son profil est celui d’une voirie de desserte locale d’un hameau sur laquelle convergent les voies de desserte de proximité. Son parcours est limité à 45km/h. -2- Un tronçon extra-muros, depuis le Chemin des Vignes jusqu’à le rue des Carrières : son profil est ici celui d’une voie communale sillonnant la campagne. • Le tronçon intra-muros offre des bas-côtés enherbés, plus ou moins larges, relativement bien entretenus. • Le tronçon extra-muros est large (voie > à 5m) avec des bas-côtés enherbés d’environ 2m. Très pentue, elle offre des cônes de vue particulièrement valorisants du bocage bourbonnais.

Usages • Chaussée confortable (entre 4 et 5m). • Bas côtés enherbés plus ou moins larges (entre 1m et 3m) avec fossés sur le secteur situé à la hauteur de la pièce d’eau. • Le cheminement piéton sur le bas-côté est possible dans le hameau, mais l’herbe le rend peu confortable.

OBJECTIFS GENERAUX DU CCAB

„ Mise en place d’un cheminement doux le long de la voie à l’intérieur du hameau.

„ Engager une réflexion sur le stationnement, ainsi que sur la présence des containers laissées sur les bas-côtés.

„ La présence d’une pièce d’eau concourt à l’image valorisante du hameau. Elle devra être confortée.

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LE CHEMIN DES VIGNES

Fonction • Ce chemin entre dans la catégorie des dessertes de proximité. Il permet l’accès depuis la rue de la Grande Poterie, à quelques parcelles construites.

Image • Ce chemin est goudronnée sur environ 100m, puis il se termine par un chemin enherbé carrossable rejoignant la rue de la Petite Poterie et la rue des Echardons. • La voie est large (environ 5m) avec des bas-côtés enherbés d’environ 2m du côté Est et d’1.20m côté Ouest. Un fossé assez profond court du côté Est.

Usages • Chaussée confortable (entre 4 et 5m) utilisée principalement par les habitants. • Le bas-côté Est est suffisamment large pour permettre le cheminement piéton, mais l’herbe rend la marche inconfortable.

OBJECTIFS GENERAUX DU CCAB

„ Valorisation du chemin au sein d’une étude globale d’aménagement du hameau de la Poterie et de la mise en place de cheminements doux.

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LE CHEMIN DES ECHARDONS

Fonction • Desserte de proximité interne au hameau.

Image • Ces rues présentent un gabarit de voie restreint (entre 3m et 4m). • Le passage de la Mare conserve des bas-côtés enherbés, peu larges. • Le Chemin des Echardons offre des bas-côtés enherbés mal définis permettant cependant le stationnement de quelques véhicules (devant les parcelles 140 et 141). Les bas-côtés enherbés s’interrompent au droit des parcelles 135, 218 et 203 pour laisser place à une voie entièrement goudronnée de façades à façades. • A l’image du Chemin des Vignes, le Chemin des Echardons se poursuit par un chemin enherbé au Sud-Ouest qui rejoint le Chemin des Vignes et la rue de la Grande Poterie en contournant le Sud du hameau. Ces chemins enherbés offrent une image valorisante du hameau.

Usages • Voies de dessertes de proximité des habitations. • Bas côtés enherbés mal définis ou inexistants, servant de stationnement sur certains secteurs. • Le cheminement piéton se fait sur la bande roulante.

OBJECTIFS GENERAUX DU CCAB

„ Valorisation des chemins enherbés existants. Ces chemins conduisent dans les bois. Ils sont prisés des promeneurs.

„ Une réflexion sur le stationnement doit être engagée, ainsi que sur la présence des containers laissés sur les bas-côtés.

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DIAGNOSTIC D’ACCESSIBILITE DU HAMEAU DE LA POTERIE

Illustrations Constat

Les rues internes du hameau de la Poterie présentent un profil relativement plat.

Elles offrent cependant pour certaines des bas-côtés enherbés rendant inconfortable le cheminement piéton.

De plus, certaines de ces langues herbeuses servent au stationnement des véhicules.

Commentaires et pistes d’amélioration

L’herbe recouvrant les bas-côtés pose un problème pour le déplacement des personnes en fauteuil roulant, mais aussi pour les poussettes et les personnes âgées ou à mobilité réduite. Il est donc souhaitable

de définir les limites d’un cheminement praticable Réglementation permettant le déplacement aisé des personnes.

Cheminement : 1.40m libre de tout obstacle De plus, une réflexion doit s’engager sur le stationnement afin qu’il ne gêne en rien le Revêtement : non glissant, non meuble et sans obstacle. cheminement. Il en va de même pour tous les obstacles potentiels (poteau électrique, containers…). Les pentes : < à 5%, 8% sur 2m et 12% sur 0.50m.

Les devers : < à 2% / Les ressauts : < à 0.02m ou 0.04m avec un chanfrein de 33%.

Stationnement : la place de stationnement adaptée doit respecter la signalisation réglementaire. L’emplacement présentera une largeur minimale de 3.30m.

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DIAGNOSTIC D’ACCESSIBILITE DE LA PIECE D’EAU, HAMEAU DE LA POTERIE

Illustrations Constat

Située au sein du hameau, cette pièce d’eau est un lieu public, enherbé, qui contribue à l’image valorisante du site.

Facilement accessible, elle présente un risque majeur de sécurité.

Commentaires et pistes d’amélioration

L’herbe entourant la pièce d’eau pose un problème pour le déplacement des personnes en fauteuil roulant, mais aussi pour les poussettes et les personnes âgées ou à mobilité réduite. Il est donc souhaitable de définir les limites d’un cheminement carrossable permettant le déplacement aisé des personnes.

De plus, une réflexion doit s’engager, à l’échelle du Réglementation hameau, sur le stationnement afin de permettre à

tous l’accès à cette zone. Cheminement : 1.40m libre de tout obstacle

NOTE IMPORTANTE : la présence de cette pièce d’eau Revêtement : non glissant, non meuble et sans obstacle. concourt à l’insécurité du secteur pour les enfants et

les personnes aveugles ou mal voyantes en particulier. Les pentes : < à 5%, 8% sur 2m et 12% sur 0.50m. Une réflexion devra s’engager en ce qui concerne sa

possible sécurisation. Les devers : < à 2% / Les ressauts : < à 0.02m ou 0.04m avec un chanfrein de 33%.

Stationnement : la place de stationnement adaptée doit respecter la signalisation réglementaire. L’emplacement présentera une largeur minimale de 3.30m.

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Cadastre de 1818

Cadastre actuel En vert, cheminement envisageable

LA ROUTE DU PRE CLAIR

Fonction • Voie d’entrée de bourg depuis Coulandon. • C’est une voie communale permettant de relier le bourg de Coulandon à la Route de Souvigny (RD945), via le hameau de La Poterie ( rues de la Petite et de la Grande Poterie).

Image • L’entrée est marquée par un alignement d’habitations qui bordent le côté Ouest de la route. Les clôtures de ces habitations vise l’aspect graphique du bocage ce qui concourt à une bonne insertion paysagère. • En revanche, le côté Est de la route est représentatif de l’image du bocage bourbonnais Les haies végétales sont des images références du bocage qu’il est nécessaire de préserver.

Usages • Chaussée confortable (5m) : voie large favorisant lune arrivée rapide des véhicules. • Voie présentant une forte pente. • Bas côtés larges (environ 2m), enherbés avec fossés profonds. • Le stationnement des véhicules est difficile en-dehors des entrées de parcelles.

ª LES ENJEUX

z Favoriser des liaisons douces entre le bourg de Coulandon et le hameau de la Poterie en recherchant l’aménagement de contre-allées. z Conforter la voie dans un aspect routier et sécuritaire.

OBJECTIFS GENERAUX DU CCAB

„ Un cheminement le long de la voie est envisageable sur le côté Ouest après busage du fossé.

„ Mettre en place un inventaire des chemins et des sentes pouvant intégrer la trame viaire et favoriser la remise en état d’anciens chemins comme le Chemin des cinq Placettes.

„ Engager une réflexion sur la connexion d’un cheminement doux avec le bourg de Coulandon.

„ Mise en valeur de l’entrée du hameau et valorisation de l’image référence du bocage bourbonnais.

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DIAGNOSTIC D’ACCESSIBILITE DE LA ROUTE DU PRE CLAIR

Illustrations Constat

Cette route permet de relier Coulandon au hameau de la Poterie. Elle présente une pente très importante (en montée et en descente) et des courbes ne favorisant pas une vision lointaine.

La présence de bas-côtés enherbés avec fossés profonds rend inconfortable le cheminement piéton. L’herbe recouvrant les bas-côtés pose un problème

pour le déplacement des personnes en fauteuil roulant, mais aussi pour les poussettes et les personnes âgées ou à mobilité réduite.

Réglementation Commentaires et pistes d’amélioration

Cheminement : 1.40m libre de tout obstacle L’accessibilité pour tous paraît difficile, compte tenu de la très (trop) forte pente dont fait état la route. Revêtement : non glissant, non meuble et sans obstacle. Une réflexion doit être engagée pour trouver un autre circuit possible à aménager pour relier la Poterie à Les pentes : < à 5%, 8% sur 2m et 12% sur 0.50m. Coulandon. Ce cheminement devra répondre à la réglementation en vigueur.

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Certilly –trame bâtie-

5 – LE HAMEAU DE CERTILLY

5.1. CONSTAT

Le hameau de Certilly est implanté sur un replat. Le groupement d’origine était constitué d’un petit château et une ou deux fermes agricoles. L’urbanisation des dernières années s’est réalisée le long de la voie d’accès. Le hameau affiche une forme urbaine linéaire (en village rue).

5.2. PERSPECTIVES

• Les références au bocage sont moins représentées : les constructions récentes, de part et d’autres de la voie, sont principalement closes de murets bas maçonnés. La palette des structures végétales est moins riche : dominance de résineux, types de haies et structures arborées moins variés. • Les zones urbaines définies au POS sont pratiquement saturées.

5.3. CONTRAINTES

L’accessibilité au hameau depuis le bourg de Coulandon est rendue difficile par la présence de la RD945 qui crée une coupure en termes de cadre de vie.

5.4. LES LIMITES SEPARATIVES

Dans le POS en vigueur, il n’y a pas de règlement spécifique pour l’aspect des limites séparatives (article 11). Ainsi il est important de se soucier de l’impact des clôtures dans les nouveaux quartiers (murs bahuts, …). Dans l’élaboration du PLU, il serait souhaitable d’avoir une approche paysagère des abords des nouvelles constructions et ainsi retrouver un véritable lien avec le bocage existant et favoriser la mise en place d’une véritable identité locale.

OBJECTIFS GENERAUX DU CCAB

„ Mise en valeur du hameau de la Poterie par des aménagements de qualité. Des aménagements pourraient permettre de mieux identifier le château et éviter qu’il n’apparaisse noyé dans les nouvelles constructions.

„ Favoriser la mise en place de cheminements doux afin de permettre des connexions entre la Poterie et le Bourg. La réflexion pourrait être engagée conjointement à l’élaboration du PLU (possibilité de mettre en place

des emplacements réservés).

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LA RUE DE CERTILLY

Fonction • Voie d’entrée de bourg depuis la RD945. C’est aussi la rue principale du hameau.

Image • Cette rue présente deux tronçons distincts : -1- Un tronçon extra-muros depuis la RD945 jusqu’aux premières habitations (parcelles 76 et 77) : son profil est celui d’une voirie de desserte locale d’un hameau. Son parcours rectiligne et pentu est limité à 45km/h. Elle offre une image bocagère type. La voie est large (environ 5m) et bordée de bas-côtés enherbés avec fossés. La haie mixte située entre les parcelles 8/9 et 67 permet une bonne insertion paysagère du hameau. -2- Un tronçon intra-muros marqué par un alignement de constructions sur ses deux côtés. Les fossés disparaissent à la hauteur de la parcelle 172 laissant place à de très larges bas- côtés enherbés aux limites non définies. L’hétérogénéité des clôtures des habitations concourent à banaliser le hameau. • La voie n’offre pas d’espaces de vie différenciés pouvant être approprié par les habitants, comme une placette ou un délaissé.

Usages • Voie de desserte des habitations. • Bas côtés enherbés mal définis, très larges, permettant le cheminement. • Le cheminement piéton se fait sur la bande roulante dans la partie extra-muros.

Contraintes • Les réseaux ont été positionnés sous les bas-côtés , ce qui contraint les futurs aménagements.

OBJECTIFS GENERAUX DU CCAB

„ Un cheminement doux peut être envisagé dans le hameau. En revanche, une réflexion doit s’engager pour l’aménagement sécurisé d’une liaison douce entre le hameau et le RD945.

„ Une réflexion sur la limite public / privé doit s’engager afin d’offrir une image valorisante du hameau.

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DIAGNOSTIC D’ACCESSIBILITE DE LA RUE DE CERTILLY

Illustrations Constat

Cette rue présente un profil pentu dans sa partie extra-muros qui s’aplanit dans le hameau

La présence de bas-côtés enherbés avec fossés rend inconfortable le cheminement piéton. L’herbe recouvrant les bas-côtés pose un problème pour le déplacement des personnes en fauteuil roulant, mais aussi pour les poussettes et les personnes âgées ou à mobilité réduite.

Commentaires et pistes d’amélioration

L’accessibilité pour tous paraît difficile compte tenu de la forte pente dont fait état la route dans sa partie extra-muros. Une réflexion doit être engagée pour trouver un autre circuit possible à aménager pour relier le hameau à Coulandon. Ce cheminement devra répondre à la réglementation en vigueur.

En revanche, intra-muros, l’aménagement d’un Réglementation cheminement praticable sur un côté est possible

Cheminement : 1.40m libre de tout obstacle compte tenu de la largeur des bas-côtés existants.

Revêtement : non glissant, non meuble et sans obstacle.

Les pentes : < à 5%, 8% sur 2m et 12% sur 0.50m.

Les devers : < à 2% / Les ressauts : < à 0.02m ou 0.04m avec un chanfrein de 33%.

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ROUTE DE MONTGARNAUD

Fonction • Voie de liaison entre le hameau de Certilly et la commune de Neuvy.

Image • Cette route offre l’image d’une voie communale sillonnant la campagne. • La voie est large (environ 5m) avec des bas-côtés enherbés plus ou moins larges. Un fossé assez profond court du côté droit en direction de Neuvy.

Usages • Cet axe est fréquenté par les cyclistes pour rejoindre Neuvy et Moulins. • Bas côtés enherbés irréguliers permettant néanmoins le cheminement. • Le croisement avec la rue de Certilly est accidentogène.

OBJECTIFS GENERAUX DU CCAB

„ Un cheminement doux peut être envisagé entre le hameau et Neuvy. L’aspect sécuritaire est primordial.

„ Sécurisation et valorisation de l’arrivée dans le hameau depuis Neuvy.

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DIAGNOSTIC D’ACCESSIBILITE DE LA ROUTE DE MONTGARNAUD

Illustrations Constat

Cette route présente des bas-côtés enherbés plus ou moins larges qui ne sont pas confortables pour le cheminement. L’herbe recouvrant les bas-côtés pose un problème pour le déplacement des personnes en fauteuil roulant, mais aussi pour les poussettes et les personnes âgées ou à mobilité réduite.

Commentaires et pistes d’amélioration

L’accessibilité pour tous paraît difficile, compte tenu de la typologie des bords de voie. L’herbe recouvrant les bas-côtés pose un problème

pour le déplacement des personnes en fauteuil

roulant, mais aussi pour les poussettes et les personnes Réglementation âgées ou à mobilité réduite. Cheminement : 1.40m libre de tout obstacle La définition de limites pour un cheminement permettant le déplacement aisé des personnes Revêtement : non glissant, non meuble et sans obstacle. (largeur 1m40 minimum) semble difficile.

Les pentes : < à 5%, 8% sur 2m et 12% sur 0.50m. De plus, une réflexion doit s’engager sur le stationnement afin qu’il ne gêne en rien le Les devers : < à 2% / Les ressauts : < à 0.02m ou 0.04m avec cheminement. Il en va de même pour tous les un chanfrein de 33%. obstacles potentiels (poteau électrique, containers…).

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Mise en place d’un élément

d’articulation Vue depuis la rue de Certilly sur la RD945 en direction de Coulandon

Entrée principale du bourg. Une autre liaison est-elle possible ?

Vue de l’espace de stationnement aménagé en partie haute de la rue de Certilly

LIAISON CERTILLY / COULANDON

ETAT DES LIEUX DE LA VOIE Nous sommes ici en présence d’un croisement, regroupant un axe routier principal (RD945) et deux axes routiers secondaires (rue de Certilly et rue de la bruyère) très proches l’un de l’autre, ce qui multiplie les problèmes de sécurité. La liaison entre le hameau de Certilly et le bourg s’effectue par la RD945, via un tourné à gauche. La section de voie à emprunter est courte et ne permet pas à l’automobiliste de reprendre un peu de vitesse, ce qui engendre un danger pour les usagers venant de Moulins et dont la vitesse est conséquente malgré une limitation à 50km/h. Les manœuvres pour accéder au centre de Coulandon s’effectuent en traverse de bourg dans un contexte général de trafic très important que traduira l’étude comportementaliste. A l’intersection de la RD945 et de la rue de Certilly a été aménagé une zone de stationnement en stabilisé avec muret en pierre et espace pique-nique. L’absence de signalétique ne permet pas d’appréhender la descente vers Certilly. Dans le sens Est / Ouest, l’entrée sur Coulandon se fait à l’aide d’un tourné à gauche. Dans le sens Ouest / Est, l’entrée se fait à angle droit. Il n’y a pas d’appréhension lointaine de l’accès. Ce croisement est particulièrement dangereux. La traversée de la RD 945 reste problématique en termes de sécurité.

DES LIAISONS DOUCES TROP DANGEREUSES Compte tenu de la pente qu’offre la rue de Certilly et de la coupure franche engendrée par la RD945, le cheminement est difficile et dangereux.

ª LES ENJEUX

z Favoriser la mise en place d’une liaison douce entre le bourg de Coulandon et le hameau de Certilly. z Sécuriser le secteur du croisement. z Créer une véritable entrée au bourg de Coulandon.

OBJECTIFS GENERAUX DU CCAB

„ Compte tenu des usages, il convient de réfléchir à la possibilité d’un élément d’articulation qui soit plus à l’échelle de la vie du bourg. Cet élément prendra ne compte le passage d’une canalisation de gaz. De plus, une réflexion doit être menée sur l’entrée de bourg et son bon positionnement (signalétique) afin de réduire l’insécurité du secteur.

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G – SYNTHESE GENERALE

LE BOURG DE COULANDON

Ö REPONDRE AUX PROBLEMATIQUES DE LA RD - Identifier le bourg de Coulandon sur le territoire - Réfléchir aux axes en centre-bourg et organiser la liaison du bourg à Certilly en toute sécurité.

Ö VALORISER LE CADRE DE VIE DU BOURG DE COULANDON - Présenter un diagnostic précis pour des orientations d’aménagement mettant en évidence les éléments à prendre en considération : carrefours, nouvelle voie, espaces publics, murets, arbres d’alignement… - Faire des propositions durables pour l’aménagement de la rue de la Bruyère et de la rue Saint Martin en intégrant les orientations d’aménagement de la RD, les futures zones à construire et les principes de l’accessibilité généralisée. - Mettre en place un programme global pour l’aménagement d’un local technique et d’accueil en centre- bourg. Créer les liaisons nécessaires. - Faire des propositions pour les abords de l’édifice religieux et plus particulièrement pour le glacis.

LE HAMEAU DE LA POTERIE

Ö VALORISER LE CADRE DE VIE DU HAMEAU - Faire des propositions pour la mise en place d’un cheminement doux sur certains bas-côtés, tout en conservant l’identité rurale du hameau. - Mise en place d’un programme de logements sociaux en relation avec le site (ancienne demeure existante, pièce d’eau…)... Orientations environnementales à donner. - Favoriser une meilleure liaison entre la Poterie et Coulandon en créant une vraie liaison douce. Faire différentes propositions de contre-allées ; la voie principale étant insuffisante.

LE HAMEAU DE CERTILLY

Ö VALORISER LE CADRE DE VIE DU HAMEAU - Travailler la traverse du hameau. Prendre en compte les servitudes (réseau gaz le long de la RD et autres réseaux sous les bas-côtés).

SECURISER PAR LA MISE EN PLACE DE CHEMINEMENTS DOUX

Ö TRAVAILLER LES ACCES AU BOURG ET LA RELATION INTER-VILLAGES - Coulandon / Certilly - Coulandon / la Poterie - Coulandon / Montégut

Commune de COULANDON SCP d’Architecture et d’Aménagement du Territoire Descoeur F & C Contrat Communal d’Aménagement de Bourg –Diagnostic- 107

ANNEXE 1 –les compétences de Moulins Communauté-

Les compétences obligatoires : • Développement économique : Création, aménagement, entretien et gestion de zones d’activité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire ainsi que les actions de développement économique d’intérêt communautaire • Aménagement de l’espace communautaire : Schéma directeur et de secteur, création et réalisation de zones d’aménagement concerté (ZAC) d’intérêt communautaire, organisation des transports urbains • Equilibre social de l’habitat sur le territoire communautaire : Programme local de l’habitat, politique du logement d’intérêt communautaire (y compris du logement social), actions par des opérations d’intérêt communautaire en faveur du logement des personnes défavorisées, amélioration du parc immobilier bâti d’intérêt communautaire • Politique de la Ville : Dispositifs contractuels de développement urbain, local et d’insertion économique et sociale d’intérêt communautaire, dispositifs locaux d’intérêt communautaire de prévention de la délinquance

Les compétences optionnelles : • Assainissement • Protection et mise en valeur de l’environnement : Elimination et valorisation des déchets des ménages et assimilés, lutte contre la pollution de l’air, les nuisances sonores • Construction, aménagement, entretien, gestion d’équipements culturels et sportifs d’intérêt communautaire

Les compétences facultatives : • Accompagnement d’actions d’implantation et de développement de l’enseignement supérieur par le biais de conventions à conclure avec l’Etat et les autorités académiques

Commune de COULANDON SCP d’Architecture et d’Aménagement du Territoire Descoeur F & C Contrat Communal d’Aménagement de Bourg –Diagnostic- 109