Ecole De Gouvernance Et D'economie De Rabat Dipartimento Di Culture, Politica E Società
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UNIVERSITE MOHAMED VI POLYTECHNIQUE UNIVERSITA DEGLI STUDI DI TORINO Ecole de Gouvernance et d’Economie de Rabat Dipartimento di Culture, Politica e Società Master COSM, analyse comparée des sociétés méditerranéennes Laurea Magistrale in antropologia culturale ed etnologia Mémoire de fin d’études sous le thème : Conflits pour et autour du foncier agricole à Djenné Présenté et soutenu par : Sous la direction des Professeurs : POUDIOUGOU Ibrahima Pr Roberto BENEDUCE, MD, PhD Professor of Medical and Psychological Anthropology University of Turin Pr Mohamed TOZY, Professeur de Sciences politiques Université Mohamed VI Polytechnique de Rabat Année universitaire 2016-2017 2 P a g e Dédicace A la mémoire de « Ba Lamine KONOTIO », ta disparition si brutale le 4 Mai 2017 à 21 ans nous a profondément attristés. Dors en paix cher frère ! Tu resteras à Jamais dans nos Mémoires ! 3 P a g e Remerciement Je n’aurais pas parcouru les terrains des sciences sociales si un jour de juillet 2015, le Pr Mohamed TOZY, alors directeur de l’Ecole de Gouvernance et d’Economie de Rabat (EgE), ne m’avait clairement exprimé la nécessité de reprendre les cours dans un second master afin de m’imprégner des sciences sociales avant de me lancer dans un projet de thèse de doctorat. C’est suite à cette recommandation que j’ai postulé au Master d’Analysé Comparée des Sociétés Méditerranéennes (COSM). L’anthropologie n’aurais pas été ma spécialisation si je n’avais pas rencontré le Pr Roberto BENEDUCE à Rabat lors de son passage à l’EgE dans le cadre de la Semaine de la recherche. Ces deux illustres chercheurs et professeurs ont co-encadré ce modeste travail de recherche. Je salue ici leurs soutiens continus, aussi bien académique que personnel, qui a rendu possible la réalisation de ce mémoire. Je signale aussi que la Mission Ethnologique Italienne en Afrique subsaharienne de l’Université de Turin, dont je suis membre, dirigé par le Pr. Roberto BENEDUCE a pris en charge les frais de mon deuxième séjour de recherche à Djenné. Avec les Pr. TOZY et BENEDUCE, le Pr. Zakaria Kadiri a suivi avec rigueur et assiduité l’ensemble des faits et gestes qui ont rendu possible ce mémoire. Sa disponibilité, son exigence se lisent dans chaque ligne de ce texte. Ses qualités humaines constituent également une source d’inspiration. Le projet de mémoire que je portais pris également une tournure lorsque le Pr. Jean François Bayart s’y intéressa et m’encouragea à poursuivre les enquêtes de terrain à Djenné tout en m’offrant un rattachement à la Chaire d’études africaines comparées avec un profil de Masterant associé qu’il a aimablement créé à l’intérieur de cette communauté savante qui ne recrute que des profils de doctorants et plus. Ce geste a renforcé mes convictions et ma confiance en mes idées et en mes capacités. Un proverbe Bamanan, dit qu’« Aussi bon coureur soit-on, il faut au préalable que les pieds soient sur le sol », je remercie ici le Pr. Mohamed TAMIM, Professeur à l’INAU-Rabat, dont la contribution à la réalisation de ce mémoire va au-delà du rapport Etudiant-Professeur. Tout le long des deux années du master, sa présence m’a permis de « revenir sur terre » et ses remarques ont donné à ce travail une certaine recherche du « simple » mais qui reste encore un idéal. Il fut surtout un père lors dans la dernière phase des deux années du Master COSM en m’accueillant au sein de sa famille à Rabat. En contribuant ainsi à mon épanouissement personnel et intellectuel quand j’en avais le plus besoin. Je ne saurais oublier ses qualités personnelles et la chaleur humaine toute la famille TAMIM. TANMIRT ! Une mention spéciale va à l’Equipe de la Chaire d’études africaines comparées de l’EgE, à son responsable le Pr. Jean François Bayart qui a financé mon dernier séjour de terrain à Djenné et ainsi participé à l’aboutissement de ce mémoire ; de même qu’autres « fauves » membre de la Chaire pour leur encouragement ainsi qu’aux doctorants associés au CRESC et sa directrice Pr. Béatrice HIBOU. Les Professeures Irene BONO, Simona TALIANI dont les conseils et la disponibilité ont été indispensables tout le long du parcours aussi à Rabat qu’à Turin. De même que les Professeurs 4 P a g e Hassan KAMIL et Alessandra Giuffrida ont apporté un soutien considérable à la réalisation de ce travail de mémoire. «Dietro tutti i grandi antropologi, ci sono grandi informatori», je voudrais, ici, saluer la famille Konotio à Dioboro, Djenné. Les cinq mois que nous avons partagé ensemble font parties des plus belles démonstrations de la culture du diatiguiya1 et du sinankounya. Sans cette relation humaine, ce texte ne pouvait que rester à l’état de projet. Je remercie également le personnel de la Justice de Paix à Compétence Etendue de Djenné dont M. YALCOUE Aljouma, magistrat, COULIBALY Harouna, greffier en chef ; le personnel du PDI-BS, unité de Djenné dont M. TRAORE Salif, responsable des infrastructures, M. Touré, chef suivi-évaluation, Mme Anta CISSE, responsable genre ; M. TOURE, directeur du Secteur agricole ; M. Sékou Kossinantao, paysan « entraineur », Dionsaré Sidibé, El Hadj Ba Sarmoy TRAORE, Ibrahim Konotio, Alphadi Konotio entre autre. Ce mémoire est aussi le vôtre ! A Bamako, le Pr. Amadou KEITA, le Pr. Cheibane COULIBALY, le Pr. Bréma Ely DICKOU, chef du département de socio-anthropologie de la Faculté des Sciences Humaines et des Sciences de l’Education de l’Université des Lettres et des Sciences de l’Education de Bamako. Un sincère remerciement à mon oncle David POUDIOUGOU, enseignant à la retraite à Bandiagara et à sa famille ; au personnel de la Mission Culturelle de Bandiagara et particulièrement à M. Ouattara ; au directeur de l’école Hèlène et Phillipe LELOUP de Kori Maoundé, M. Daniel DOLO et à sa famille à Sevaré, à M. BA Alhousseine de l’Institut d’Economie Rurale de Mopti. M. Youchaou Traoré, CEO de l’Ecole Privée Youchaou (EPY) pour la disponibilité, l’encouragement et le soutien tant moral que matériel. C’est dans les locaux de votre établissement que je trouve un refuge et un véritable laboratoire durant mes séjours à Bamako. Je suis un « enfant » de cet établissement ! Je ne saurais terminer ces remerciements sans témoigner ma profonde gratitude à l’ensemble des personnes qui ont participé de près ou de loin à la réalisation de cette recherche : l’ensemble des étudiants marocains et italiens du parcours COSM. Une mention spéciale à Yassine TAMIM et à Nicolas MANGHI. Fodé KEITA, Daouda KONE, KADIO K. Eric, Patrick BELINGA ont accepté de relire ce texte avec attention et fait des suggestions, trouvez ici l’expression de ma profonde reconnaissance. Mes remerciements sincères et ma reconnaissance A mon père Alpha Oumar, malgré ta cécité, tu as su nous mettre sur la voie de la Lumière. A ma mère Kadidia, parce que tu es notre modèle d’amour, d’abnégation, d’excellence et de rigueur… surtout notre intime amie. A mes frères et sœurs, pour le soutien moral et matériel si nécessaires, pour l’encouragement, la complicité et l’amour en partage. En réalité…aucune dédicace ne saurait exprimer mes respects, mes considérations et mes profonds sentiments pour vous ! 1 Le diatiguiya : hospitalité, sinankouya : cousinage à plaisanterie. 5 P a g e A mes amis et frères « d’arme », pour les années de « galère », de fraternisation, de bonheur et de quête du sens, passées ensemble dans le royaume chérifien. Merci à tous ceux qui, de près ou de loin, ont apporté un soutien d’une manière ou d’une autre à la réalisation de ce mémoire. 6 P a g e Table des matières DEDICACE ......................................................................................................................................................... 3 REMERCIEMENT ............................................................................................................................................... 4 TABLE DES MATIERES ....................................................................................................................................... 7 INTRODUCTION GENERALE .............................................................................................................................. 9 CHAPITRE PREMIER : SITUATION ETHNOGRAPHIQUE ..................................................................................... 14 INTRODUCTION AU CHAPITRE ................................................................................................................................... 14 I. CONTEXTUALISATION DE LA RECHERCHE SUR LE FONCIER DANS LE DELTA INTERIEUR DU NIGER ...................................... 15 II. LE FONCIER AGRICOLE, UNE RESSOURCE STRATEGIQUE SOUS PRESSION ..................................................................... 19 III. VERS UNE PROBLEMATISATION......................................................................................................................... 25 IV. DE LA PROPRIETE FONCIERE DANS LES SOCIETES TRADITIONNELLES AU MALI .............................................................. 28 V. LES DETENTEURS « PRIVES » DES DROITS COLLECTIFS DANS LE DELTA INTERIEUR DU NIGER ........................................... 29 VI. LES TERRES DANS LE DELTA INTERIEUR DU NIGER, OBJETS DE PARTAGE ET BIENS COMMUNS ......................................... 32 VII. QUE SIGNIFIE, ALORS, LE CONFLIT ? .............................................................................................................. 33 1. Le conflit selon Georg Simmel .............................................................................................................. 33 2. Autres approches du