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Notes du mont Royal www.notesdumontroyal.com 쐰 Cette œuvre est hébergée sur « No- tes du mont Royal » dans le cadre d’un exposé gratuit sur la littérature. SOURCE DES IMAGES Google Livres PANDECTES ’ DE ÙJUSTINIEN. a sur .uatLMÇA. à v v0 i æ PANDECTES V DE ÙJUSTINIENa I «Jim-JET smaïme; a. l q. PANDECTÆ JUSTINIANEÆ, IN NOVUM ORDINEM DIGESTÆ, èllM LEGIIUB CODICIS ET NOVBLLIS QUE ms PARDECTAIUM COHIIRMANT, EXPLICANT AUT AIMGANT. A R. J. POTHIER; De ragua latînâ in gallium versæ A D°.’mz BRÉARD-NEUYIILLE. TOMUS PHI-MUS. GONTINEKS, 1.. de Laudibus amecessoris Pothier orationem; 2°. Prœl’a- tionem, sen ProIcgomena in Pandectas Justinianeas;3°.anmenta Legum XII Tabularum, cum Appendice ad mdcm; Fragmenla Edioti Perpctui qui: sequin: et Appendix. PARISIIS, EX TYPIS DONDEY’-D UPRÉ, Yiâ Sanctî-Ludovici , N0. 46. 1818. f z f 1, 1j M W ’a Orl l . Île cana lngnnv T1699 9&2;l dom! cette 0&4: afflua 177x. .PANDECTES inaJUSTINIEN, MISES DANS UN NOUVELIORDRE,’ AVEC LBS LOIS DU CODE ET LES KOVBLIÆS QUI CONFIRME!!! , EXPLIQUENT 0U ABROGBNT LE DROIT DES PANDBCTE’i un a. J. POTHIEË; TBÂDUITES PAR M. DE BRÉARD-NEUVILLE. uwwwmm TOME PREMIER. CONTENANT, 1 0.1’Éloge de Pothier; 30.1: Préface servant de Prolégomènes aux Pandectes de Justinien; 30. les Fragmens des Lois des XII Tables. avec un Appendice; 40. et les Fragmens de l’Édit Perpétuel, aussi suivi d’un Appendice. .lll..-m j PARIS; DE L’IMPRVPMËRIE DE DONDEY-DUPRÉ, Rue Saint-Louis , N°. 46, au Marais. 181.8. Notes du mont Royal www.notesdumontroyal.com 쐰 Une ou plusieurs pages sont omises ici volontairement. (304) ’FR A G M E NT A .r LEGUM x11 TABULARUM, ( Quilles illæ a J acobo Gothofredo tabulis quæque suis restitnlæ sunt) BREVIBUS NOTE ET GOMMENTARIO ILLUSTRATA. ÀD"hmm LECTOREM» i. FONTEM omnis publici privatique intis aperimus tibi, stuc diüse lector; leges XlI Tabularum, quales in paucissimis quæ nativa super’stmt fragmentis exhibait Jac. Gothofredus , ab adul-t terinis aut fictitiis textihus expurgatas. Etrhujus quidem eximii jurisconsulti operam in cujusque tabulæ ordine et verborum des- criptione sequl , et) magis necessarium duximus, quôd, Cùm illud idem alii multi perficere tentaverint, nemo ante vel post Gotho- fredum vestigia hujus antiquitatis feliciùs prosecutus est, conjec- turisque adstruxit firmioribus. Multa enim ex interpretum ingenio magis quam ex veterum fide monumenta, passim contigit pro ger- manis XII Tabularum fragmentis obtrudi. Imo’ illæ quæ ex Cice- rouis libris de legibus sententiæ proferuntur, plerasque ab ipso confictas fuisse exemplo legum Platonicarum ,jam in confeSSo est apud etuditos : quamvis certè nonnullas legum decemviralium sen- tentias , pro ter æquitatem summam , Cicero in iisdem suis Lugz’bus comprehen erit; unde et diflicilius est Tullianas a decemviralibus secemere.Sedulô igitur et ante Livius, omnia, ad unamquamque lib. 3. tabulam I singu- lorumque hujus capitum legitima verba , probations: subjicimus; id est rationes et conjecturas , quibus constate queat vel genuinum textum esse, vel saltem sensum legis, et cur huic potins quam illi tabulæ adscribendus sit. Brevibus deinde nolis, prisci sermonis intelligentia ex veterum scriptorum auctoritate explanabîtur, firmabiturque interpretatio singulis capitibus perpetuâ quasi versione conjuncta. Commentario denique sensum et finem cujusque capitis (quam brevissimè fieri poterit) exquirendum discutiendumque suscipi- mus, et exponendain præsertim prudentiam earum [egum siugu- ’ inem. ha ex bis , licèt imperfectis et paucissimîs fragmentis , notionem saltem aliquam lector assequetur juris illius decemviralis, cujus leges breviter et absolutè conscriptæ (inquit Diodorus , lib.,12. ) sa nostram ætatem in admiratione summâ perduràrunt; pet qua! (305) FRAGMENS DES LOIS DES DOUZE TABLES, (Telles qu’elles ont été rétablies et classées paflicqnes Godefroy) immuniserW immuns me DES confirmant: ET pas nous. AVERTISSEMENT. I. Nous allons découvrir à nos lecteurs la source de tout droü public et privé, en leur offrant les lois des douze Tables , telles que J. Godefroy les a rétablies , en purgeant le.peu de fugueur qui nous en sont restés des textes étrangers qui les avaient cor- rompues. Nous nons sommes crus d’autant plus obligés de suim ce grand jurisconsulte dans l’ordre des tables et la description der termes , que de tous les nombreux auteurs qui ont traité cette ina- fière avant et après lui, il n’en est aucun qui ait donné , sur ces teins antiques , des ra sonnemens aussi solides et des conjectures aussi plausibles. On nous a souvent fait prendre en effet, ou: fra eus des douze Tables, et pour monumens d’une tradition antique, des fictions d’interprètes. Les savans conviennent que Cicéron lui-même , dans son traité des lois , en cite souvent qu’il a imaginées à l’exemple de Platon , parmi celles qu’il a réellement uisées dans le droit décemviral. De la l’embarras de distinguer esNous unes mettrons donc des sous le texteautres. de chaque table, t et sous chacun des chefs de lois qu’elle contient , les preuves , c’est-à-dire les raisons et les conjectures qui peuvent faire croire que telles sont les expressions originales, ou du moins le véritable scande la loi, et qu’elle appartient à cette table plutôt qu’aux autres. Ensuite nous expliquerons briévement, par des notes appuyées v sur l’autorité des anciens écrivains , la signification des mots em- ployés parles décemvirs; à quoi nous joindrons une interprétation de chaque chef de la loi qui en sera une espèce de version. Et enfin nous rechercherons et discuterons dans un commen- taire aussi succinct qu’il sera possible, l’esprit et le but de chaquç chef de loi, ainsi que la sagesse de cet ancien droit. i C’est ainsi que nous faisons ressortir de ces fragmens, si peu nombreux et si altérés , au moins une connaissance quelconque de ces lois décemvirales , si laconiquement et si énergiquement u- primées , (comme l’observe Diodore); de ces lois, dis- je, que. Tome I. I se * (305) hm bene humano generî prospectum testalur Justinianus ipse (I. 4. cod. de legit. hered.) ,- et a quibus unquam a capite arecse senda est civilis illa , tamis et toties celebrata laudibus Romanornm scientia : cùm totaux banc, descriptis omnibus civitatis utilitatibus ac partibus, in X11 Tabuiis cantineri asserat prudents rei hujus æstimator Cicero de oral. , lib. 1. Il . In bis autem (quod seinel notari necesse est) commenda- tionibns, aut si qua alia apud antiques, vel scriptores vel juris- consultes , de duodecim Tabulis mentio fit, non semper sub ap- pellatione XI] Tabularum , aut duodecim simplicîter, antjuris decemviralis nomine ’designantur : sed interdum, et quasi pet, ex- cellentiam leæ (1), zut Ieges (2) , leges romanæ (3), leges sana. zæ (0,1115 civile (5) nominantur; modè etiam âges vetustæ (6) , vantas sen les: antiqua (7) , [egos antiquæ (8), jus antiquum vel priseum (9) , jus Ivetus (10); quandoque verù , quod ad personam decemvirorum referatur, veteres (1 1) , antiqui (12) , majores (x3). Sub quibus tamen appellationihus , jus aliud quoque quàm quad XII Tabula: complecterentur, aliquando si nificari occurrit in li- bris nostris. Sic et jus illud quad ex pru entûm interprçtatione profectum est, ant quod media jurisprudentîa invexît, aut etiam qual’ecumque jus ante novam aliquam legem obtinçbat, juris an- tiqui sortimr nomen (14); quoties nempe eum jure postea cons- (1) Passim in Pandectis : ut in I. l3. fin. de servit. præù. nul. et Ilibi. Unde legilimæ tutelæ, legitimæ heredüates, legiu’mum minium, etc. (a) Lib. a. ad Harem Van-o de ling. lat. 6. a. etc. (3) Festns in verb. adam. Acron in Hardi. "pp. a. x. Bol-afin: serin. a. sçtyr. 1. in fine : l n ...... Caves ne fort!) negoti Incutîat tibi quid sanctarum inscitia Iegum. Si main condiderit in nem quis carmina, in: est Jndicinmque ...... la: que infra , lob. 7. (5) instit. lit. de usucap. in pp. et lit. de lierai. quæ ab fatal. S. 9. (6) Gains lib. l. id les. XI! Tab. factums [egum vetnsumm mm"- lalioncm , l. I. de orig. fur. (7) Inuit. lit. de exilerai. liber. 5. Item l. a. 1.1]; 11430101. au. et a .l. (8) 1.Augustinusz and. quæst. de super exceptionib. and. lib. n. Hoc et in legibus , antiquis sæcularibus invenilnr , im une occidi nocturnum l’urem quoquomodo : tiinrnzm , si se cùm telo de enduit. De quo infra , tub. a. in comment. ad Ca A - a) Juris prisci formula : I. un. and. Theod. de mur. nijud. (10) lnstit. lit. de banon pas-sus. in pp. et l. 1. dz bard. petit. (1 1) L. 53.flï de verb. un; infra tub. 5. in probation. (in) Passim apud Fuma]. - (13) Cicero de Yetbo bonis : infra ab. a et 3. in commentai; (L4) V. G. in l. 29. 7. de liber. etposth. , quæritur de ncpote qui». (307) nous admirons si justement encore, dont le genre humain a retiré tant d’avantages , suivant Justinien lui-même, et où il faut encoré aller puiser les principes de ce droit romain qui a mérité et reçu tant d éloges , uisqu’elles contiennent tout ce qui est utile à mutes les parties de l’ordre social, comme le dit Cicéron, juge campé- tent en cette matière. Il. Mais ce qu’il faut bien observer , c’est que les anciens auteurs ou jurisconsultes, en faisant mention des lois des dame Tables , ne les appellent as toujours les lois des douze Tables ,ni simplement les douze , ni e "droit décemviral; mais quelquefois , comme ar ex- cellence, la loi (r) , les lois (a), les lois romaines (3) , lias lois saintes (4) », le droit civil (5) 3 quelquefois aussi les lois anciennes (5) -, l’antiquité ou la loi antique (7), les lois antiques (8) , le droit an- tique(g).ou le vieux droit (10) ,ils le "désignent enfin par sesiauteurs, en disant: les anciens(1 t) , nos pères (la) , nos ancêtres(’13); dé- nominations qui, dans nos auteurs , désignent aussi quelquefois d’autres lois que celles des douze Tables.