3 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE CP 11-136

ANNEXE A LA DELIBERATION : CONTRAT CROULT PETIT ROSNE

@BCL@040D31F7 17/12/10 11:12:00 4

LA STRUCTURE ANIMATRICE LES PARTENAIRES FINANCIERS

CONTRAT GLOBAL POUR L’EAU CONTRAT DE BASSIN DU CROULT ET DU PETIT ROSNE

2011 – 2013 5

SOMMAIRE

PREAMBULE ...... 3

ETABLI...... 4

ENTRE...... 4

ARTICLE I - OBJET DU CONTRAT ...... 7

ARTICLE II - TERRITOIRE CONCERNÉ...... 7

ARTICLE III - OBJECTIFS DU CONTRAT DE BASSIN ...... 7

ARTICLE IV - PROGRAMME D’ACTIONS...... 9

ARTICLE V - SUIVI-EVALUATION...... 9

ARTICLE VI - MODALITES DE FONCTIONNEMENT ...... 10

. Article VI.1 - Pilotage ...... 10 . Article VI.2 - Animation ...... 11 . Article VI.3 – Comité technique ...... 11 . Article VI.4 – Demandes de subvention...... 11

ARTICLE VII - ENGAGEMENTS DES PARTIES ...... 12

. Article VII.1 - Engagements de l'Agence de l’eau Seine-Normandie ...... 13 . Article VII.2 - Engagements du Conseil régional d’Ile-de-France ...... 13 . Article VII.3 - Engagements du Conseil général du Val d’Oise...... 14 . Article VII.4 - Engagements des signataires maîtres d’ouvrage ...... 15 ARTICLE VIII - DUREE - AVENANT - RESILIATION ...... 15

. Article VIII.1 - Durée ...... 15 . Article VIII.2 - Avenant ...... 15 . Article VIII.3 – Résiliation ...... 15

ANNEXES 6

PREAMBULE

Le Contrat de bassin du bassin versant du Croult et du Petit Rosne entre dans le cadre des actions destinées à recouvrer une qualité des masses d’eau conforme aux notions de bon état ou, pour les masses d’eau superficielles, de bon potentiel écologique.

Cette démarche s’inscrit ainsi dans la ligne directe des objectifs fixés par la Directive Cadre Européenne sur l’Eau de 2000 et de la loi sur l’Eau du 31 décembre 2006. Elle traduit l’engagement des acteurs à mener et promouvoir un programme d’actions sur l’ensemble du territoire structuré par les rivières du Croult et du Petit Rosne.

La superficie du bassin versant s’élève à 193 km2, dont 71 km2 drainés par le Petit Rosne, principal affluent du Croult. Le réseau hydrographique primaire et secondaire est constitué de :  Le Croult  Le ru de la Michelette, affluent du Croult en rive droite  Le ru de la vallée, affluent du Croult en rive droite  Le ru de Vaud’herland, affluent du Croult en rive gauche  Le Petit Rosne, affluent du Croult en rive droite  Le ru du fond des Aulnes/ru des champs, affluent du Petit Rosne en rive droite  Le ru de Pontcelles, affluent du Petit Rosne en rive droite  Le ru de la Marlière, affluent du Petit Rosne en rive droite

Il est équipé d’une trentaine de bassins de retenue d’une capacité globale de l’ordre de 1,5 Mm3.qui limitent le débit à 14 m3/s environ à l’aval du Croult, pour une pluie de période de retour 50 ans. Malgré les importants travaux réalisés, le risque d’inondation reste localement très présent et nécessite la continuation de la politique de maîtrise des ruissellements. Cette dernière passe notamment, à l’échelle parcellaire, par une limitation des rejets pluviaux aux ouvrages publics à une valeur maximale de 0,7 l/s/ha.

Une étude générale du milieu naturel et de l’assainissement menée en 2002-2004 a défini un cadre d’actions cohérentes dans les domaines suivants :  Lutte contre les inondations  Restauration d’une qualité écologique des cours d’eau, par la nature des projets envisagés et une révision des méthodes d’entretien des cours d’eau  Mise en valeur du patrimoine lié à l’eau

Le Syndicat Intercommunal pour l’Aménagement Hydraulique des vallées du Croult et du Petit Rosne (ci-après nommé SIAH) assure l’entretien des cours d’eau du territoire ainsi que le transport et la dépollution des eaux usées du territoire sur le site de la station d’épuration de Bonneuil en France.

Le bassin versant du Croult est inclus dans le périmètre du SAGE Croult-Enghien-Vieille Mer, actuellement en cours d’élaboration (dossier préliminaire déposé auprès des préfets de Seine St-Denis et du Val d’Oise).

Les enjeux majeurs définis dans ce cadre sont la préservation du milieu aquatique, la prévention des risques liés à l’eau, l’amélioration du cadre de vie et la valorisation culturelle de l’eau.

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ETABLI ENTRE

 L'Agence de l'Eau Seine-Normandie, établissement public à caractère administratif de l'Etat, codifié en partie sous les articles L.213-5 et L.213-6 du code de l’environnement, inscrit à l'INSEE sous le numéro 18 750 009 500 026, représentée par son Directeur, M. Guy FRADIN, dénommée ci-après "l'Agence".

 La Région Ile-de-France, inscrit à l'INSEE sous le numéro …….., représentée par le président du Conseil régional, M. Jean-Paul HUCHON, en vertu de la délibération n° CP 11-136 en date du 27 janvier 2011 et dénommée ci-après « la Région »,

 Le Département du Val d’Oise, inscrit à l'INSEE sous le numéro de SIREN 229 501 275, représenté par le président du Conseil général, M. Didier ARNAL, en vertu de la délibération n° en date du et dénommé ci-après « le Département »,

 Le Syndicat Intercommunal pour l’Aménagement Hydraulique des vallées du Croult et du Petit Rosne, créé par arrêté préfectoral du 08/09/1945, inscrit sous le numéro de SIREN n° 259 500 221et représenté par son Président, M. Guy MESSAGER, en vertu de la délibération n° en date du et dénommé ci-après « le SIAH »,

 La Communauté d’Agglomération de la Vallée de Montmorency (CAVAM), créée par arrêté préfectoral du ………… inscrit sous le numéro de SIREN n° 249 500 414 et représentée par son Président, M. Luc STREHAIANO, en vertu de la délibération ° en date du et dénommée ci-après « la CAVAM »,

 Les communes de : - , représentée par son Maire, M. Michel AUMAS, en vertu de la délibération du Conseil municipal du ...... 2010, - Baillet en France, représentée par son Maire, Mme Christiane AKNOUCHE, en vertu de la délibération du Conseil municipal du ...... 2010, - Bouffémont, représentée par son Maire, M. Claude ROBERT, en vertu de la délibération du Conseil municipal du ...... 2010, - , représentée par son Maire, M. Francis MALLARD, en vertu de la délibération du Conseil municipal du ...... 2010, - , représentée par son Maire, M. Jérôme CHARTIER, en vertu de la délibération du Conseil municipal du ...... 2010, - Epiais les , représentée par son Maire, Mme Isabelle RUSIN, en vertu de la délibération du Conseil municipal du ...... 2010, - Ecouen, représentée par son Maire, M. Bernard ANGELS, en vertu de la délibération du Conseil municipal du ...... 2010, - Ezanville, représentée par son Maire, M. Alain BOURGEOIS, en vertu de la délibération du Conseil municipal du ...... 2010 - Fontenay en Parisis, représentée par son Maire, Mme Michèle GRENEAU, en vertu de la délibération du Conseil municipal du ...... 2010,

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- , représentée par son Maire, M. Jean-Pierre BLAZY, en vertu de la délibération du Conseil municipal du ...... 2010, - Goussainville, représentée par son Maire, M. Alain LOUIS, en vertu de la délibération du Conseil municipal du ...... 2010, - Louvres, représentée par son Maire, M. Guy MESSAGER, en vertu de la délibération du Conseil municipal du ...... 2010, - , représentée par son Maire, Mme Véronique RIBOUT, en vertu de la délibération du Conseil municipal du ...... 2010 - , représentée par son Maire, M. Jean-Claude BOISTARD, en vertu de la délibération du Conseil municipal du ...... 2010 - Roissy-en-France, représentée par son Maire, M. André TOULOUSE, en vertu de la délibération du Conseil municipal du ...... 2010, - Saint-Brice sous Forêt, représentée par son Maire, M. Alain LORAND, en vertu de la délibération du Conseil municipal du ...... 2010, - , représentée par son Maire, M. François PUPPONI, en vertu de la délibération du Conseil municipal du ...... 2010, - Vémars, représentée par son Maire, M. Frédéric DIDIER, en vertu de la délibération du Conseil municipal du ...... 2010, - , représentée par son Maire, M. Christian NAHON, en vertu de la délibération du Conseil municipal du ...... 2010, dénommées ci-après « les communes ».

Vu la Directive 2000/60/CE du Parlement Européen et du Conseil du 23 octobre 2000, établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau, publiée au Journal Officiel des Communautés Européennes le 22 décembre 2000,

Vu la Loi n°2004-338 du 21 avril 2004 portant transposition de la directive 2000/60/CE du Parlement Européen et du Conseil du 23 octobre 2000,

Vu le Code de l’Environnement Vu le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du Bassin Seine-Normandie en vigueur,

Vu le IXème programme d’intervention de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie (2007-2012) adopté le 30 novembre 2006, et notamment le PTAP,

Vu la délibération n° 06-22 du Conseil d’Administration de l’Agence de l'Eau Seine-Normandie approuvant le contrat global pour l’eau type, et l’avis de la commission des aides du ......

Vu la convention en partenariat entre l’Agence de l’Eau Seine-Normandie et la Région Ile-de-France 2008-2012,

Vu la délibération n°111-07 du Conseil régional d'Ile-de-France en date du 25 octobre 2007 approuvant les nouvelles orientations de la politique régionale de l'eau,

Vu la délibération du Conseil Régional n°CR 33-10 du 17 juin 2010 relative au règlement budgétaire et financier de la Région Ile de France,

Vu la délibération du Conseil général du Val d’Oise n°...... du ......

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Vu les différentes études diagnostiques et schémas directeurs établis préalablement, constituant un état des lieux et approuvé par l’ensemble des signataires et plus particulièrement le schéma directeur du milieu naturel et d’assainissement des vallées du Croult et du Petit Rosne

IL A ETE CONVENU CE QUI SUIT

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ARTICLE I - OBJET DU CONTRAT

Le présent contrat a pour objet de formaliser l’engagement des collectivités locales signataires autour d’un projet collectif de gestion globale de l’eau à l’échelle du bassin versant du Croult et du Petit Rosne et de définir les conditions d’intervention de l’Agence de l’Eau, de la Région Ile de France et du département du Val d’Oise pour la période 2011-2013.

Il définit : - les objectifs et résultats à atteindre, - le programme d’actions à mettre en œuvre, - les modalités de suivi-évaluation, - les modalités de communication et de fonctionnement, - les engagements des parties.

ARTICLE II - TERRITOIRE CONCERNE

Le présent contrat s’applique au territoire du bassin versant du Croult et du Petit Rosne. Les communes et structures de ce territoire qui sont concernées par ce contrat, figurent en annexe 1, ainsi que les masses d’eau correspondantes.

ARTICLE III - OBJECTIFS DU CONTRAT

Les actions à mener, objets du présent contrat, s’inscrivent dans un contexte de gestion globale des eaux du bassin versant du Croult et du Petit Rosne, reposant sur les objectifs suivants :

OBJECTIF 1 – Restauration de la qualité écologique des cours d’eau

Les objectifs sont d’améliorer la qualité des milieux aquatiques et humides pour atteindre les objectifs de qualité et le bon état défini dans la directive cadre européenne.

Pour atteindre ces objectifs, il est nécessaire de :

- Protéger et mettre en valeur la rivière et ses affluents, - Renaturer les cours d'eau anthropisés et améliorer la continuité écologique, - Réouvrir les tronçons de rivière canalisés, - Maintenir, restaurer et mettre en valeur les zones humides, - Préserver et favoriser la biodiversité dans l'eau et sur les berges, améliorer l'habitat aquatique et la vie piscicole ; - Organiser et pérenniser un entretien et un suivi régulier des cours d'eau et des zones humides, visant à restaurer la qualité écologique de ces milieux.

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OBJECTIF 2 – Maîtrise du ruissellement et gestion des inondations

Il s’agit d'accroître l'infiltration des eaux dans les sols et de limiter la concentration des écoulements, par la mise en place d'aménagements en hydraulique douce et l'adaptation des pratiques culturales, en complétant par des mesures palliatives (ouvrages de rétention et de transfert) dans les secteurs les plus vulnérables, afin de :

- sécuriser les personnes et les biens dans les secteurs sujets aux coulées de boues, - assurer le bon fonctionnement des écosystèmes aquatiques en limitant les transferts de débits solides et de polluants associés vers les cours d'eau, - limiter les risques d'inondations dans les zones urbanisées,

Cette approche des problématiques hydrauliques s’articule avec l’objectif 1 de restauration de la qualité écologique des cours d’eau.

OBJECTIF 3 – Préservation et amélioration de la qualité de la ressource en eau

Cet objectif vise la reconquête de la qualité des eaux superficielles et souterraines. Il s’agit d’améliorer la qualité des apports à la rivière et/ou des transferts vers les nappes par:

- une maîtrise des pollutions liées à l'assainissement en :

o réhabilitant et améliorant les réseaux de collecte des eaux usées,

o améliorant le caractère séparatif des effluents par :

. la suppression des rejets d’eaux usées de temps sec et de temps de pluie au milieu naturel . la suppression à terme des secteurs encore en unitaire

- une réduction des pollutions ponctuelles et diffuses, liées aux activités sur le bassin versant (industrie, agriculture, services techniques des espaces publics, particuliers), en améliorant les pratiques et en diminuant l'épandage d'intrants potentiellement polluants (traitements chimiques et engrais). Les collectivités seront invitées à mettre en place un programme d'animations tendant vers le "zéro phyto".

OBJECTIF 4 – Pérennisation de l’alimentation en eau potable

Cet objectif vise à assurer une alimentation en eau potable pérenne et de secours à chaque habitant, notamment par : - des interconnexions entre les ressources locales, - des recherches de nouveaux forages, - l’installation d'unités de traitement des nitrates et/ou des pesticides sur les captages où l'eau distribuée ne répond pas ou plus aux normes de potabilité,

Ces démarches sont complétées par des politiques locales visant à favoriser les économies d'eau par récupération d'eaux pluviales pour certains usages, dans le respect de la réglementation en vigueur, notamment au regard des enjeux sanitaires.

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Les résultats attendus sur le milieu et vis à vis des usages seront appréciés notamment par le suivi de l’évolution des mesures faites sur le milieu naturel.

Pour atteindre ces résultats, les signataires du présent contrat mettent en œuvre les moyens d’actions nécessaires pour réaliser le programme d’actions, notamment en mobilisant le plus largement possible les partenaires locaux, publics et socio-professionnels, chacun dans le cadre de ses compétences.

ARTICLE IV - PROGRAMME D’ACTIONS

Le programme d’action s’inscrit dans une vision globale cohérente avec les préconisations de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques et du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du Bassin Seine-Normandie. Les parties s’engagent à mettre en œuvre le programme d’actions fixé en annexes 2 et 3. Ce dernier définit les actions retenues en fonctions des objectifs poursuivis et des résultats attendus. Des actions sur les milieux aquatiques et pour la reconquête de la qualité des eaux souterraines sont obligatoires. Le montant prévisionnel des actions de ce contrat est de 45,3 millions d’€ H.T, sur une durée de trois années. Les montants prévisionnels des actions de ce contrat sont présentés dans le tableau suivant :

Objectifs Montant prévisionnel (€ H.T. valeur 2009) Restauration de la qualité écologique des cours d’eau 6 325 000 Maîtrise du ruissellement et gestion des inondations 2 502 000 Préservation et amélioration de la qualité de la 33 125 400 ressource en eau Pérennisation de l’alimentation en eau potable 3 365 000 TOTAL 45 317 400

ARTICLE V - SUIVI-EVALUATION

Les indicateurs d’effet et d’action sont définis pour le suivi du contrat et son évaluation.

Les indicateurs d’action regroupent des critères d’ordre technique, financier et relatifs à l’animation.

Les indicateurs d’effet mesurent les résultats et apprécient les effets des actions réalisées sur le milieu et vis à vis des usages, ou en termes de réduction de pollution.

Ces éléments sont définis dans l’annexe 4 « Indicateurs d’effet et d’action ».

Le suivi du contrat comprend :

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- un rapport d’activité annuel, - un bilan comparatif annuel et consolidé entre les actions engagées, réalisées et de leurs effets attendus sur le milieu, et les actions prévues au programme d’actions (tableaux de bord techniques et financiers reprenant l’ensemble des indicateurs), - une analyse des résultats, issue du suivi du milieu.

Au terme du programme triennal, une évaluation est effectuée. Elle comporte un volet technique et financier ; elle précise notamment l’impact des actions réalisées au regard des résultats initialement attendus et des objectifs fixés.

Le suivi et l’évaluation sont réalisés par le SIAH, structure chargée de l’animation du contrat.

ARTICLE VI - MODALITES DE FONCTIONNEMENT

. Article VI.1 - Pilotage

Il est institué un Comité de pilotage composé des représentants des signataires du présent contrat.

Il est présidé par le président du SIAH. Il se réunit au moins une fois par an. Les éléments constituant l’ordre du jour sont transmis par le président aux membres du comité au moins 15 jours avant la date de la réunion.

Le Comité de pilotage est un organe consultatif de concertation et de coordination. Il assure les fonctions suivantes :  promouvoir le contrat en incitant les maîtres d’ouvrage à engager les actions prévues au programme,  coordonner l’application avec un souci de gestion concertée et durable,  informer les usagers ;  examiner et valider la programmation annuelle de travaux présentée par les maîtres d’ouvrage,  valider annuellement le suivi du contrat (tableaux de bord, bilans, rapport d’activité) afin d’en tirer les enseignements nécessaires pour renforcer les efforts et éventuellement réorienter les actions,  valider l’évaluation du contrat à son issue,

Pour l’exécution de ces missions, le comité de pilotage peut s’appuyer sur un ou plusieurs comités ad hoc créés à cet effet. L'avis du Comité de pilotage ne s'impose pas aux signataires et aux maîtres d’ouvrage éligibles aux aides de l’Agence, de la Région et du Département.

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. Article VI.2 - Animation

L’animation du contrat de bassin est assurée par le SIAH.

Cette animation a pour principal objectif de favoriser la concertation entre les maîtres d’ouvrages (signataires ou non du contrat) et la réalisation du programme d’actions du présent contrat. Elle est le lieu de débat et de discussion des projets visant les objectifs du contrat. Elle constitue également un relai d’information commun aux signataires du contrat. Cette animation fait émerger les projets. Elle sensibilise, communique et forme les différents acteurs et usagers de l’eau afin de répondre aux objectifs et aux résultats attendus. Elle présente aux membres du Comité de pilotage les éléments leur permettant de se prononcer sur la mise en œuvre du contrat et de son programme d’actions, en leur donnant une vision globale de leurs déroulements.

L’annexe 5 définit le contenu de la mission d’animation, ses conditions de fonctionnement et de financement.

. Article VI.3 – Comité technique Il pourra être institué un comité technique composé des techniciens des maîtres d’ouvrage signataires et des partenaires financiers, et animé par le responsable de la cellule d’animation. Le comité technique pourra ainsi se réunir au minimum une fois par an à l’initiative du Président de la cellule d’animation en qualité de responsable de l’animation du contrat, afin : . d’établir le bilan des opérations de l’année écoulée, . de préparer et structurer le programme de travail de l’année à venir en définissant notamment les actions prioritaires, . de définir les mesures à réaliser et les indicateurs à prendre en compte pour évaluer l’efficacité des actions proposées pour l’année en cours. La cellule d’animation prépare les réunions du comité technique en sollicitant auprès des financeurs et des maîtres d’ouvrages le bilan des opérations réalisées et le programme de l’année suivante. Chaque maître d’ouvrage mettra en exergue dans son programme annuel les actions prioritaires. Celles-ci feront l’objet d’un argumentaire sur les améliorations attendues pour le milieu naturel en précisant à minima leur contribution aux objectifs du contrat sur le fondement des indicateurs de moyens et de résultat. Les maîtres d’ouvrages sont seuls responsables des informations fournies. La cellule d’animation en assure la synthèse et la présentation au comité technique, qui le valide en réunion.

. Article VI.4 – Demandes de subvention

Les dossiers de demandes de subventions restent à l’initiative des maîtres d’ouvrages pour chacune de leurs opérations. La procédure de demande de subvention et les éléments constitutifs des dossiers doivent être conformes aux règles en vigueur de chaque financeur.

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Les opérations faisant l’objet d’une demande de subvention doivent être définies au niveau minimum de l'avant-projet et comprennent notamment : . la délibération du comité syndical, du conseil communautaire, du Conseil général ou du conseil municipal du maître d’ouvrage, approuvant l'opération, présentant le plan de financement, et sollicitant les aides financières, . les délibérations et le cas échéant la convention, lorsque l’un des maîtres d’ouvrage délègue la maîtrise d’ouvrage à une autre collectivité (ces documents précisent notamment la propriété de l’ouvrage lorsque l’opération est achevée), . un mémoire explicatif, précisant notamment les critères d’efficacité retenus pour l’opération présentée, . un devis estimatif détaillé, . le dossier technique de la solution retenue : plans, croquis, notes de calcul, etc., . une notice présentant la procédure administrative et son niveau d’avancement pour les opérations nécessitant une Déclaration d’Utilité Publique (DUP), . une Déclaration d’Intérêt Général (DIG) ou une déclaration ou autorisation au titre de la Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques (LEMA), . le plan de zonage pour les opérations d’assainissement, . le Dossier de Consultation des Entreprises (DCE) lorsque la demande porte sur des études.

Nota : Pour les opérations de réhabilitation des collecteurs situés à proximité des cours d’eau, tout autre maître d’ouvrage local doit justifier que la pérennisation des ouvrages n’est pas préjudiciable à la réhabilitation morphologique de la rivière, que toute autre solution est économiquement inacceptable ou que le bilan environnemental global est significativement en défaveur de la suppression des ouvrages.

ARTICLE VII - ENGAGEMENTS DES PARTIES

Dans le respect du principe de l’annualité budgétaire, les engagements financiers mentionnés ci- dessous sont prévisionnels, sous réserve de leur compatibilité avec les budgets annuels de chaque contractant.

Les organismes financeurs s’engagent sur le principe à cofinancer les opérations prévues dans le cadre du contrat selon leurs modalités particulières d’intervention.

En cas de transfert de compétence d’un signataire du contrat à un autre signataire, ce dernier est substitué de plein droit pour les engagements pris dans le présent contrat. La collectivité qui transfère sa ou ses compétences s’engage à transmettre à l’autre collectivité par courrier le présent contrat et le programme de travaux correspondant. Ce transfert ne nécessite pas un avenant au présent contrat mais doit être notifié à ses signataires.

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. Article VII.1 - Engagements de l'Agence de l’eau Seine-Normandie

L’Agence s’engage à prendre en compte, de manière prioritaire, les dossiers relevant du programme d’action.

La participation financière de l’Agence prend la forme d’une convention d’aide financière passée avec le maître d’ouvrage. Les aides financières de l’Agence sont versées à ce dernier selon les modalités précisées dans cette convention.

Cette participation s’effectue selon les règles du programme en vigueur au moment de l’octroi de l’aide. L’annexe 6 mentionne à titre indicatif les taux d’aide de l’Agence à la date de signature du contrat. Ces taux peuvent être modifiés par le conseil d’administration de l’Agence.

L’Agence transmet à la structure chargée de l’animation les informations relatives aux aides financières attribuées dans le cadre du contrat.

L’Agence s’engage à fournir les documents types (tableaux de bord, rapport d’activité) pour réaliser le suivi et le bilan du contrat.

. Article VII.2 - Engagements du Conseil régional d’Ile-de-France

L’intervention de la Région répond à deux orientations principales : la mise en œuvre du Schéma Directeur de la Région Ile-de-France dont le projet a été adopté le 25 septembre 2008 par la Région, et l’émergence de l’Eco-région. Ainsi, la Région privilégie-t-elle la prévention par rapport aux actions curatives.

Dans cette perspective, la Région s'engage sur le principe de financer des opérations acceptées par le comité de suivi et approuvées par les maîtres d'ouvrage concernés, suivant les modalités de la délibération relative à la politique régionale de l’eau en vigueur au moment de l’octroi de l’aide, dont les taux sont rappelés en annexe (7), et dans le respect des dispositions de son règlement budgétaire et financier.

Cette participation financière de la Région est instruite après la présentation des dossiers suivant les conditions précisées à l'article VI-4. Elle est fixée pour chaque opération par délibération de la Commission permanente. Le montant des travaux retenu pour le calcul de l’aide financière régionale peut faire l’objet d’un plafonnement.

La Région ne peut subventionner les travaux que s’ils sont situés sur l’Ile-de-France et dans la proportion qui la concerne. Le versement des aides se fait sur demande du maître d'ouvrage et à mesure de la constatation des dépenses réalisées dans la limite du montant d'aide initialement défini. Le soutien du Conseil régional fera l’objet d’une convention de financement avec le maître d’ouvrage.

Pour le Croult et le Petit Rosne, périmètre situé sur l’agglomération centrale et l’espace rural, l’aide régionale concerne principalement les opérations répondant aux priorités de la Région à travers la mise en œuvre du projet de SDRIF et de l’éco-région soit :

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 supprimer les rejets directs d’eaux non traitées vers le milieu naturel,

 limiter l’extension des zones de collecte vers les territoires ruraux ou peu denses en privilégiant la résolution des problèmes à la source, par des techniques les plus écologiques et économiques possibles, tant en investissement qu’en fonctionnement,

 réduire l’usage des produits phytosanitaires,  favoriser la pénétration du réseau hydrographique et de la nature en ville,  stopper l’érosion de la biodiversité, restaurer les continuités écologiques de l’eau et des milieux associés (continuités bleues et vertes), restaurer des berges et des annexes hydrauliques, mettre en valeur les zones humides,

 pour une bonne gestion de l’eau, maintenir ou reconstituer les éléments fixes du paysage (haies, fossés, mares)

 restaurer les champs d’expansion de crues

Par ailleurs, le projet de SDRIF adopté par délibération du Conseil régional le 25 septembre 2008 note que l’évolution du territoire concernera principalement le pôle de Roissy, essentiellement tourné vers l'emploi et qu’au-delà de l'aéroport, le développement urbain sera principalement structuré autour des pôles de -Beaumont, Louvres-Puiseux-en-France, -Marly-la-Ville et Dammartin en Goële-Saint Mard qui sont à renforcer.

Le projet de SDRIF, concernant l’eau et les milieux associés, souligne aussi que :

" Autour du pôle de Roissy, il s'agira de préserver de la pression urbaine les paysages agricoles et ouverts, limiter les nuisances et assurer des continuités vertes, dans une logique de ville compacte et durable. Les espaces agricoles au nord et à l'est de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle seront protégés" [...] "Les continuités écologiques doivent être préservées" [...] "La mise en valeur des berges de canaux et de rivières urbaines, le cas échéant la réouverture de ces dernières seront poursuivies et soutenues".

. Article VII.3 - Engagements du Conseil général du Val d’Oise

Le Conseil général s’engage à prendre en compte, de manière prioritaire, les dossiers relevant du programme d’actions du Contrat de bassin.

La participation financière du Conseil général prend la forme d’une convention d’aide financière passée avec le maître d’ouvrage. Les aides financières du Conseil général sont versées à ce dernier selon les modalités précisées dans cette convention.

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Cette participation s’effectue selon les règles en vigueur au moment de l’octroi de l’aide. L’annexe 8 mentionne à titre indicatif les taux d’aide du Conseil général à la date de signature du contrat. Ces taux pourront être modifiés par délibération de l’Assemblée départementale.

Le Conseil général transmet à la structure chargée de l’animation les informations relatives aux aides financières attribuées dans le cadre du contrat.

Le Conseil général s’engage à fournir les documents types (tableaux de bord, rapport d’activité) pour réaliser le suivi et le bilan du contrat.

. Article VII.4 - Engagements des signataires maîtres d’ouvrage

Le signataire porteur de l’animation (le SIAH) s'engage à animer les actions inscrites au contrat, conformément aux termes de la programmation définie à l'article IV et ses annexes 2 et 3. Il permet l’accompagnement par l’Agence des animateurs et veille à ce que ceux-ci participent aux sessions d’échange et d’information que l’Agence peut organiser.

Les signataires maîtres d’ouvrage s'engagent à réaliser les actions inscrites au contrat, conformément aux termes de la programmation définie à l'article IV et ses annexes 2 et 3.

En fonction de leurs compétences et avant le 1er mars de chaque année, les signataires s’engagent à transmettre au SIAH les éléments techniques et financiers relatifs au déroulement des opérations et au suivi du milieu, lui permettant d'établir un rapport annuel d'activité à remettre à l’Agence avant le 31 mars.

Les signataires s’engagent à établir un bilan à l’issue du contrat.

Les signataires s’engagent à mentionner l’intervention financière de l’Agence, de la Région et du Département dans toute communication ou publication relative au contrat ou à des actions incluses dans son cadre.

ARTICLE VIII - DUREE - AVENANT - RESILIATION

. Article VIII.1 - Durée

Le présent contrat prend effet à compter du 01/01/2011 et se termine le 31/12/2013.

Les opérations figurant dans le contrat doivent être engagées pendant la durée du contrat.

. Article VIII.2 - Avenant

Le présent contrat peut faire l'objet d'avenants après consultation du Comité de pilotage et accord des instances délibérantes des différents signataires.

. Article VIII.3 – Résiliation

Le Comité de pilotage, dans le respect des priorités et des disponibilités financières des partenaires, veille à ce que soit engagés à mi-contrat à la date du 01/06/2012 :

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- au minimum 40% de la masse financière des actions du programme évalué à 45,3 M€ d’euros, soit 19,2 M€. - au moins une action prioritaire par objectif, notamment la réouverture du Petit Rosne à Sarcelles, la création d’une zone d’expansion de crue à Gonesse, et la création d’un réservoir d’eau potable à Roissy, - au moins une action de travaux sur le milieu aquatique

Le Comité de pilotage veille à ce que plus de la moitié des collectivités ait engagé à mi-contrat à la date du 01/06/2012 la mise à niveau des raccordements à l'assainissement du patrimoine privé et public des collectivités, et une réduction de l'usage des produits phytosanitaires, visant le « zéro Phyto ».

Par ailleurs, la mission d’animation ne doit pas être interrompue pendant une période de plus de 4 mois consécutifs.

Dans le cas où l’un des signataires ne respecterait pas une de ces obligations et après mise en demeure restée infructueuse, le contrat sera résilié, sauf accord préalable entre les parties. Au préalable le comité de pilotage est informé et consulté pour avis.

Fait à Bonneuil en France, le 14 janvier 2011.

En 24 exemplaires comprenant 18 pages recto-verso et les annexes suivantes, parties intégrantes et indissociables du contrat :

Liste des annexes:

ANNEXE 1 - DEFINITION ET DIAGNOSTIC DU TERRITOIRE ANNEXE 2 - PROGRAMME D’ACTIONS ANNEXE 3 – LISTE PREVISIONNELLE D’ACTIONS

ANNEXE 4 - INDICATEURS DE SUIVI-EVALUATION ANNEXE 5 - MISSION D’ANIMATION ANNEXE 6 - TAUX D’AIDE DE L’AGENCE DE L'EAU SEINE-NORMANDIE ANNEXE 7 - TAUX D’AIDE DU CONSEIL REGIONAL D'ILE-DE-FRANCE

ANNEXE 8 - TAUX D’AIDE DU CONSEIL GENERAL DU VAL D’OISE

16 / 18 20

Le Directeur Le Président de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie du Conseil Régional d’Ile-de-France

Guy FRADIN Jean Paul HUCHON

Le Président du Conseil Général Le Président du SIAH du Val d’Oise des Vallées du Croult et du Petit Rosne

Didier ARNAL Guy MESSAGER

Le Président de la CAVAM Le Maire de la commune d’Arnouville

Luc STREHAIANO Michel AUMAS

Le Maire de la commune de Baillet en France Le Maire de la commune de Bouffémont

Christiane AKNOUCHE Claude ROBERT

Le Maire de la commune de Bouqueval Le Maire de la commune de Domont

Francis MALLARD Jérôme CHARTIER

Le Maire de la commune d’Epiais les Louvres Le Maire de la commune d‘Ecouen

Isabelle RUSIN Bernard ANGELS

Le Maire de la commune d’Ezanville Le Maire de la commune de Fontenay en Parisis

Alain BOURGEOIS Michèle GRENEAU

17 / 18 21

Le Maire de la commune de Gonesse Le Maire de la commune de Goussainville

Jean-Pierre BLAZY Alain LOUIS

Le Maire de la commune de Louvres Le Maire de la commune de Moiselles

Guy MESSAGER Véronique RIBOUT

Le Maire de la commune de Montsoult Le Maire de la commune de Roissy-en-France

Jean-Claude BOISTARD André TOULOUSE

Le Maire de la commune de Saint Brice sous Forêt Le Maire de la commune de Sarcelles

Alain LORAND François PUPPONI

Le Maire de la commune de Vémars Le Maire de la commune de Villeron

Frédéric DIDIER Christian NAHON

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ANNEXES 23

ANNEXE 1 – DEFINITION ET DIAGNOSTIC DU TERRITOIRE

1. LISTE DES COMMUNES SIGNATAIRES

POPULATION SUR BASSIN VERSANT NOM Numéro SIREN (dernier recensement effectué)

ARNOUVILLE 219 500 196 12 988

BAILLET EN France 219 500 428 1 842

BOUFFEMONT 219 500 915 5 669

BOUQUEVAL 219 500 949 305

DOMONT 219 501 996 15 019

EPIAIS LES LOUVRES 219 502 127 76

ECOUEN 219 502 051 7 440

EZANVILLE 219 502 291 9 063

FONTENAY EN PARISIS 219 502 416 1 924

GONESSE 219 502 770 26 465

GOUSSAINVILLE 219 502 804 30 388

LOUVRES 219 503 513 8 972

MOISSELLES 219 504 099 1 102

MONTSOULT 219 504 305 3 533

ROISSY EN France 219 505 278 2 587

SAINT BRICE SOUS FORET 219 505 393 13 843

SARCELLES 219 505 856 19 558

VEMARS 219 506 417 2 049

VILLERON 219 506 755 714 24

2. LISTE DES INTERCOMMUNALITES SIGNATAIRES

NOM COMPETENCES

Syndicat Intercommunal pour Transport et dépollution des eaux usées l’aménagement Hydraulique des vallées du Croult et du Petit Rosne (SIAH) Rivière (inondations, qualité des eaux superficielles)

Communauté d’Agglomération de la vallée Assainissement collectif de Montmorency (CAVAM), pour les communes d’Andilly (98 hab sur le bassin versant) et Montmorency (2 168 hab sur le bassin versant)

3. STRUCTURES SIGNATAIRES AYANT COMPETENCE « EAU POTABLE »

- Ville d’Ezanville

- Ville de Gonesse

- Ville de Roissy en France

- Ville de Louvres

4. MASSES D’EAU

La codification par masse d’eau, selon la Directive Cadre européenne sur l’Eau du 23 octobre 2000, du Croult est la suivante :

- Code : HR157A

- Libellé de la masse d’eau : le Croult amont

Par ailleurs, la principale masse d’eau souterraine visée est la nappe du Lutétien, référencée 3104.

5. ETAT DES MASSES D’EAU

Les vallées du Croult et du Petit Rosne ont connu de nombreuses inondations dommageables bien avant les modifications des ruissellements apportés par l’homme au XXème sièce. Au cours du XXème siècle, les principaux événements marquants sont les orages de 1926, 1972 et 1992. Le débit moyen du Croult s’élève à 600 l/s environ à l’aval, dont 160 l/s en provenance du Petit Rosne.

Le débit d’étiage du Croult est évalué entre 300 et 400 l/s environ. 25

L’essentiel des débits de temps sec du Croult et du Petit Rosne est apporté par des résurgences diffuses à l’aval des deux vallées car les débits amont sont très faibles. Le réseau hydrographique est équipé de près d’une trentaine de bassins de retenue syndicaux, d’une capacité globale de l’ordre de 1,5 Mm3 . Les bassins de retenue actuels, dont une dizaine est télégérée, limitent le débit décennal à 14 m3/s environ à l’aval du Croult, pour une pluie de période de retour 50 ans. Les bassins de retenue existants ou prévus à court terme permettent ainsi de limiter fortement les risques d’inondation malgré l’existence de sections d’écoulement critiques à Louvres (ru de la Michelette), au Thillay (Croult), à Gonesse (Croult) et à Arnouville-les- Gonesse (Petit Rosne). Ces bassins offrent ainsi un degré de protection contre les inondations compris entre 20 et 50 ans. Plusieurs zones urbaines du bassin versant sont par ailleurs touchées par des inondations torrentielles à coulées de boues, qui se produisent lors des orages intenses. Ces zones sont généralement situées dans des fonds de vallée et ne disposent parfois pas de dispositifs suffisants d’engouffrement des eaux de ruissellement. L’érosion des terres agricoles, favorisée par l’absence de couverture végétale des sols au printemps pour les cultures comme la betterave et le maïs, n’atteint cependant pas la même ampleur que dans d’autres régions de France. Les fonds de vallée du Croult et du Petit Rosne présentent un caractère très artificiel du fait d’une occupation du sol largement urbaine. Dans ce contexte, le diagnostic de l’état physique et écologique de ces deux cours d’eau et de leurs affluents met en évidence des dysfonctionnements importants au sein du système hydrographique, à la fois sur le plan physique (morphologie du lit et des berges) que sur le plan écologique (biodiversité, qualité de l’habitat).

 Un bassin versant très artificialisé L’artificialisation du lit des cours d’eau sur des linéaires importants pose de nombreux problèmes sur le plan écologique :  les linéaires de lit en béton ou busés (54 % du linéaire total) correspondent à des habitats peu biogènes voir totalement abiotiques. De plus, ces secteurs ne présentent aucun obstacle à l’écoulement de l’eau, accélèrent les vitesses de courant et présentent une morphologie homogène.

 les linéaires de lit naturel présentent souvent eux aussi une faible diversité des habitats aquatiques.

 Une végétation en rive peu diversifiée La végétation des berges est un facteur important pour évaluer la qualité écologique d’un cours d’eau. Dans le cas du Croult et du Petit Rosne, le diagnostic de l’état écologique montre que :  la végétation des berges est principalement constituée d’espèces herbacées à faible intérêt écologique. La rivière en elle-même comporte peu de zones d’ombre, d’habitats constitués de racines, etc. D’autre part, les espèces animales terrestres liées aux cours d’eau (oiseaux, mammifères) ne trouvent pas de refuge à proximité de ces derniers, 26

 la prolifération de la Renouée du Japon pose problème sur le bassin versant. Cette espèce exotique envahissante colonise les berges des cours d’eau et les milieux humides pour former de vastes massifs monospécifiques,

 les linéaires de ripisylve arborée sont rares et peu diversifiés. Les espèces qui composent ceux-ci sont peu nombreuses et les essences exotiques à vocation paysagères sont souvent présentes le long des cours d’eau. Ces essences présentent peu d’intérêt d’un point de vue écologique alors que les espèces indigènes augmenteraient le potentiel biologique de la vallée.

 Des problèmes d’érosion majeurs De nombreux problèmes d’érosions sont recensés, engendrés par plusieurs facteurs :  le manque de végétation ligneuse sur les rives accentue les phénomènes d’érosion. En effet, les systèmes racinaires des arbres permettent une stabilisation des matériaux constituant les berges.

 la présence de grands linéaires de lits en béton et les fortes pentes que présentent les rivières entraînent des vitesses de courant démesurées par rapport au gabarit des lits.

 l’entretien actuel consistant parfois à reprofiler les berges en leurs donnant un faciès vertical et dépourvu de végétation accentue l’érosion.

 les forts débits générés par temps de pluie provoquent systématiquement l’effondrement des berges à l’aval direct des buses.

 Des zones humides présentant un intérêt écologique particulier Quelques secteurs du bassin versant présentent un intérêt écologique indéniable, notamment les zones humides que constituent certains bassins de régulation des crues. Ces zones humides présentent une diversité végétale supérieure à celle rencontrée sur les rives des cours d’eau. Cette végétation constitue parfois des milieux humides ouverts et sur d’autres secteurs, les zones humides sont colonisées par un couvert végétal arboré typique des milieux humides. De plus, dans les dépressions de ces zones humides, de petites mares sont colonisées par le Cresson des Fontaines et proposent un habitat favorable aux batraciens par exemple.

 Un traitement des eaux usées performant et aux normes DERU La station de dépollution des eaux usées de Bonneuil en France recueille les eaux des trente cinq communes du territoire et les rejette dans le cours d’eau la Morée. Cette station est aux normes DERU et les efforts consentis ces dernières années en particulier ont conduit à une qualité de rejet bien supérieure aux normes exigées, comme en témoigne le tableau suivant :

DCO DBO5 MES NTK NGL Pt Moyenne 2008 94,0 % 98,9% 97,6 % 95,0 % 89,5 % 90,9 % Objectif de 75 % 80 % 90 % / 70 % 80 % rendement 27

Une étude d’impact est en cours pour appréhender précisément une probable extension de cet outil, compte tenu des évolutions socio-économiques d’un territoire en forte expansion. La majeure partie des communes est assainie par de l’assainissement collectif, séparatif. Seule subsiste une très faible proportion de dispositifs d’assainissement non collectif.

 Une qualité des eaux qui reste globalement médiocre mais qui s’est améliorée Depuis 1998, les concentrations en DBO5, NH4 et PO4 (matière organique, azote ammoniacal et phosphore) ont chuté de façon significative sur les deux vallées. Ces trois paramètres sont généralement considérés comme des témoins de pollution urbaine liée à des rejets d’eaux usées. L’analyse détaillée des résultats des différentes études engagées ces dernières années a permis d’identifier les priorités restantes en matière de pollution domestique. Des problèmes subsistent en ce qui concerne la pollution par les métaux (cuivre, zinc, nickel, cadmium), les nitrates et les phosphates, les cyanures sur le Croult.

La connaissance de la qualité des eaux de nos rivières s’appuie sur des mesures effectuées sur des sites représentatifs par temps sec. En 2008, le suivi a été réalisé sur 19 points, 14 sur le bassin versant du Petit Rosne et 5 sur le bassin versant du Croult avec analyses des éléments suivants :

 Sur chaque site, ont été analysés différents paramètres (nitrates, phosphore, matières organiques,…) permettant d’apprécier l’état physico-chimique des cours d’eau et le niveau de ses altérations, à l’aide de grilles d’évaluation homogène sur le territoire national (SEQ EAU). Ces analyses physico- chimiques qui renseignent ponctuellement sur la qualité de l’eau ont été réalisées en juin, septembre et décembre;

 La recherche des 41 substances classées dangereuses et prioritaires de la Directive Cadre Européenne sur l’Eau (DCE) pour définir l’état chimique de la rivière a été réalisée à l’aval de notre territoire sur Le Croult (veine d’eau et sédiment), en amont de sa confluence avec la Morée, le 18/06/2008;

 En sus, 157 molécules phytosanitaires ont été recherchées conformément à celles figurant dans le réseau de surveillance de la DIREN Ile-de-France (2004 - 2005) sur 3 points : 87 sont des herbicides, 26 sont des insecticides, 30 sont des fongicides, 5 sont des régulateurs et 9 sont des métabolites. 28

BILAN DE L’ETAT PHYSICO-CHIMIQUE DE NOS COURS D’EAU SELON LE SYSTEME D’EVALUATION DE LA QUALITE DES COURS D’EAU (SEQ EAU)

Type d’altération Paramètres mesurés Source et incidence sur le milieu aquatique Altération Matières Oxygène dissous, DBO5, La matière organique présente dans l’eau provient de Organiques et oxydables DCO, Carbone organique, diverses sources : les rejets domestiques et urbains, les NH4+ et NTK rejets industriels et agricoles… La dégradation de la matière organique consomme de l’oxygène et peut être à l’origine d’une altération profonde de la composition biologique de l’écosystème aquatique Altération Matières NH4+, NTK et NO2- L’origine des matières azotés dans les cours d’eau est azotées multiple : les origines naturelles (pluies, lessivage des sols), les origines anthropiques (eaux usées urbaines, eaux résiduaires industrielles, engrais). cette forme de pollution accompagne généralement la pollution par les matières organiques et oxydables et tend à évoluer dans le même sens. Altération Nitrates NO3- La présence de nitrates dans l’eau est essentiellement due à l’agriculture. Mais elles ont également pour origine la dégradation des matières organiques, qu’elles soient naturelles ou anthropiques (agriculture, industrie, domestiques). Altération Matières Phosphore total et Les perturbations du cycle du phosphore ont comme Phosphorées orthophosphates principale origine les engrais, le métabolisme humain et animal et les lessives. En quantité excessive dans les rivières, il peut provoquer une croissance exagérée des végétaux.

Sur le point situé en amont ru du Fossé Gallais, l’état physico-chimique n’a pas pu être évalué car le cours était à sec.

Classe de qualité : Très bonne Bonne Passable Mauvaise Très mauvaise Altération Matières Organiques 0 8 3 2 5 et oxydables Altération Matières azotées 0 6 4 2 6 Altération Nitrates 2 4 5 7 0 Altération Matières Phosphorées 0 4 6 1 7 Bilan Global 0 4 7 2 5 29

Très mauvaise 100% Mauvaise 90% 80% Passable 70% Bonne 60% Très bonne 50% 40% 30% 20% 10% 0% Altération Altération Altération Altération Matières Matières Nitrates Matières Organiques et azotées Phosphorées oxydables

La typologie des pollutions présentes sur les Bassins versants du Croult et du Petit Rosne est la suivante :

 72 % des points présentent une pollution plutôt de type urbaine situées aussi bien en amont qu'en aval des Bassins versants du Croult et du Petit Rosne (13 points) ;  28 % des points contrôlés présentent une pollution plutôt de type agricole (5 points), ces points sont situés en amont et principalement sur le bassin versant du Petit Rosne. Les tronçons de cours d’eau touchés par ce type de pollution sont cités ci-dessous :  Au niveau du Bassin versant du Petit Rosne : ru des Longs Prés, l'Orme du Ramoneur, le Val de Guinebout, amont du Petit Rosne et ru du Fond des Aulnes  Au niveau du Bassin versant du Croult : amont du ru de la Vallée

- BILAN DE L’ETAT CHIMIQUE

Le bon état chimique n’est pas atteint à l’aval de la rivière Le Croult. Sur la veine d’eau : toutes les valeurs des paramètres analysés respectent les seuils fixés par la DCE hormis pour le Di(2éthylhexyl)phtalate (DEHP). Sur les sédiments : toutes les valeurs des paramètres analysés respectent les seuils fixés par la DCE hormis pour le Benzo(bfluoranthène, le Benzo(k)fluoranthène, le Cadmium, Mercure, Nickel, Plomb et Tributylyétain.

- BILAN DE CONTAMINATION PAR LES PRODUITS PHYTOSANITAIRES A compter de l’année 2006, le SIAH a inclut dans son programme de mesures de qualité des eaux superficielles sur les bassins versants du Petit Rosne et du Croult, la recherche des 41 substances classées dangereuses et prioritaires de la Directive Cadre Européenne (DCE) dont 30 certaines sont des matières actives de produits phytosanitaires utilisés en agriculture, en entretien des espaces communaux voire des particuliers.

Les résultats de ces analyses mettent en évidence une pollution des eaux superficielles des bassins versants du SIAH par les pesticides. A cet effet, dans le programme de mesure de 2008, 157 molécules phytosanitaires ont été recherchées conformément à celles figurant dans le réseau de surveillance de la DIREN Ile-de-France (2004 - 2005). Ces molécules ont été recherchées sur 3 points, aussi bien sur la veine d’eau que sur les sédiments : - sur le Petit Rosne dans sa traversée de la commune de Moisselles, - à l’aval du ru de vallée, affluent du Croult, après sa traversée de la commune de Fontenay en Parisis, - à l’aval du Croult, en amont de sa confluence avec La Morée, sur la commune de Bonneuil en France.

POLLUTION CIBLEE AU DIURON – NORME EUROPEENNE

Depuis le 13 décembre 2008, le diuron est interdit d’utilisation en zones agricoles et en zones non agricoles. Les analyses des eaux superficielles réalisées depuis 2006 sur le Petit Rosne, le Croult et leurs affluents ont montré que des produits contenants cette matière active ont bien été utilisés. La concentration la plus importante a été mesurée sur le Petit Rosne (en amont de la confluence avec le Croult – au niveau de la veine d’eau principale), le 23 mai 2007 : 3,8 µg/l. Cette teneur est 19 fois supérieure à la norme européenne provisoire de 0,2 µg/l qui ne doit pas être dépassée pour atteindre le bon état chimique des cours d’eau. Aussi en 2008, le bon état chimique n’est pas atteint en amont du ru de la Vallée, puisqu’on a observé une concentration en DIURON de 0,21µg/l (09/09/08).

SUBSTANCES PHYTOSANITAIRES A SURVEILLER (zone agricole et zone urbaine)

NB : pour certaines molécules leurs concentrations étant inférieures au seuil de quantification (ISQ), la classe de qualité selon la grille du SEQ EAU ainsi retenue est toujours la plus pénalisante. Les molécules ainsi concernées sont mentionnées ci-après.

 SELON LE SYSTEME D’EVALUATION DE LA QUALITE DES COURS D’EAU (SEQ EAU)

Depuis 2006, les molécules les plus déclassantes (uniquement des insecticides) sur les deux bassins versants sont : aldrine, dieldrine, PP’DDT, endrine, simazine, isodrine, chlorfenvinphos, chlorpyriphos ethyl.

En 2008, sur les 157 molécules recherchées aussi bien en amont du Petit Rosne (amont bassins des Bourguignons) et en amont du ru de la Vallée, on remarque une dégradation de la qualité des eaux par les pesticides. Les molécules ainsi incriminées sont les suivantes : chlorothalonil, fenpropidine, folpel (fongicides), diquat, carbenzamine (herbicides), chorfenvinphos, chloropyriphos éthyl, méthyl parathion, deltaméthrine (insecticides).

 SELON LA NORME EUROPEENNE

Au niveau de la veine d’eau principale, le bon état chimique n’est pas atteint en amont du Petit Rosne et du ru de la Vallée pour les molécules suivantes : endosulfan alfa et beta (insecticide). En ce qui concerne, la recherche de substances au niveau des sédiments, le bon état chimique est atteint en amont du Petit Rosne et du ru de la Vallée. 31

 Ressource en eau Deux syndicats d’eau potable sont recensés sur le territoire. Seule la nappe du Lutétien est exploitée sur le bassin versant. En 2003, on comptait 21 captages d’eau potable, 7 captages industriels et 7 captages destinés à l’irrigation, qui prélèvent environ 7,3 Mm3 d’eau par an, soit environ 5 % de la lame d’eau moyenne précipitée sur le bassin versant. La nappe du Lutétien a depuis 2000 un niveau très supérieur à la normale, avec un maximum atteint au printemps 2001. Elle est généralement captive dans la zone d’étude mais est polluée par différentes substances, en particulier les cyanures en amont de la vallée du Croult et les nitrates et pesticides en amont de la vallée du Petit Rosne. La sécurisation des communes du territoire concerné est principalement réalisée au travers de connexion au réseau géré par le Syndicat des Eaux d’Ile de France (SEDIF). 32

ANNEXE 2 – PROGRAMME D’ACTIONS

Maîtrise Maîtrise Total d'ouvrage d'ouvrage opérations communale SIAH (€ HT) (€ HT) (€ HT) PRESERVATION ET AMELIORATION DE LA QAULITE DE LA RESSOURCE EN EAU Schéma directeur d'assainissement - 22 500 22 500 Etudes d'avant projet de mise en conformité de - 93 900 93 900 branchements Mise en conformité de branchements - 1 734 500 1 734 500 Contrôle des installations autonomes - - - Mise en conformité d'installations autonomes - 161 000 161 000 Réhabilitation de réseaux d'eaux usées 19 320 000 8 091 500 27 411 500 Mise en séparatif - 1 017 000 1 017 000 Création de réseau - 2 565 000 2 565 000 Dépollution des eaux usées - 20 000 20 000 Actions pour la réduction du rejet de produits - 100 000 100 000 phytosanitaires par les espaces verts STOT 19 320 000 13 805 400 33 125 400 MAITRISE DU RUISSELLEMENT ET GESTION DES INONDATIONS Ouvrages de rétention contre les inondations 1 450 000 963 000 2 413 000 Mise en place de techniques alternatives - 89 000 89 000 STOT 1 450 000 1 052 000 2 502 000 RESTAURATION DE LA QUALITE ECOLOGIQUE DES COURS D'EAU Requalification des cours d'eau - Valorisation 2 100 000 615 000 2 715 000 biologique des berges Réouverture de rivière 1 540 000 1 100 000 2 640 000 Suivi de la qualité du cours d'eau 60 000 60 000 Actions contre la Renouée du Japon 400 000 400 000 Diagnostic biodiversité - 110 000 110 000 Désenvasement de bassin en eau - 400 000 400 000 STOT 4 100 000 2 225 000 6 325 000 PERENNISATION DE L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE Remplacement de branchements en plomb - 1 375 000 1 375 000 Mise en place de traitement contre les - 120 000 120 000 pesticides Obturations de forage - 120 000 120 000 Réservoir pour sécurisation - 600 000 600 000 4-5 Etudes pour création forage - 150 000 150 000 4-6 Réalisation de forage - 1 000 000 1 000 000 STOT - 3 365 000 3 365 000 TOTAL 24 875 000 20 447 400 45 317 400 33

ANNEXE 3 – LISTE PREVISIONNELLE D’ACTIONS

Objectif Maître visé Localisation Actions ou Travaux Coût € HT Priorité d 'ouvrage (cf.Art. 3) Lutte contre les inondations et valorisation du milieu naturel

Rétablissement de l'écoulement naturel d'un thalweg situé face aux habitations du bas de la rue de Commune de Rue de l'Ancien l'Ancien Château: création d'un fossé 15 000 2 2 Château Bouqueval suite à identification dans le SDA de ce secteur comme zone à protéger du ruissellement Sous-Total Commune de Bouqueval 15 000 Bassin de retenue des eaux pluviales pour Commune de Quartier des future zone à aménager (bâtiments 700 000 2 1 poiriers Domont publics et privés) Sous-Total Commune de Domont 700 000 Commune de Diagnostic écologique de biodiversité Commune dans le cadre de la charte régionale de 1 1 Ezanville biodiversité et des milieux naturels 40 000 € Sous-Total Commune d'Ezanville 40 000 création d'un fossé de ceinture du lotissement, associé à une bande Commune de Lotissement enherbée, permettant gestion (BV 74 000 2 1 Moisselles Saint Lubin amont 16ha à dominante agricole) et dépollution des eaux ruisselées avant rejet vers réseau d'eaux pluviales Sous-Total Commune Moisselles 74 000 Ru de Vaudherland - aval Déconnexion et revégétalisation du ru : agglomération - 300 000 1 1 hyp 200ml face bassin "station de surpression" Bassin "station curage suite à étude préalable en vue 400 000 1 1 de surpression" diagnostic précis (cf. ci-dessous) Commune de Roissy en diagnostic écologique et physique (érosion des berges,…) afin d'optimiser le Bassin "station France potentiel écologique de ce bassin en eau 30 000 1 1 de surpression" et de déterminer les modalités d'une gestion durable de cette zone Bassin "station travaux de réhabilitation, en fonction du non défini 1 2 de surpression" diagnostic ci-dessus Ru de requalification du ru de Vaudherland sur Vaudherland en 100ml : revégétalisation du lit et des 300 000 1 3 amont du golf berges Golf forage pour appoint 1 000 000 4 3 Sous-Total Commune de Roissy en France 2 030 000 Commune de réouverture et végétalisation à la Saint Brice ru des champs 1 100 000 1 2 traversée des terrains communaux sous foret 34

ru de la Revégétalisation des berges sur 15 000 1 1 Marlière environ 150ml Sous-Total Commune de Saint Brice/foret 1 115 000 Plan d'eau des Commune de Prés sous la Diagnostic écologique 1 2 ville 40 000 Sarcelles Plan d'eau du Diagnostic écologique 1 2 Haut du Roy Sous-Total Commune de Sarcelles 40 000 Mise en place d'un stockage de 113 rue de la mairie 113 000 2 1 Commune de m³ sous stationnement Vémars rue Charles de Création d'un bassin de retenue - 150 150 000 2 3 gaulle m3 Sous-Total Commune de Vémars 263 000 Domont Les Construction d'un bassin de 550 000 2 1 marais (op 412) retenue Monsoult réhabilitation et revégétalisation Vierge Noire 500 000 1 3 (op 465b) du ru de Montsoult Sarcelles. Ouverture du Mission de maîtrise d'œuvre Petit Rosne à réouverture et revégétalisation 40 000 1 1 Sarcelles (op d'un cours d'eau 483) Louvres. Ferme réhabilitation et revégétalisation secrétain 300 000 1 3 (op475) du ru du Rhin réhabilitation d'un champs Gonesse. Le d'expansion de crue, 600 000 1 2 SIAH Vignois (op484) révégétalisation du Croult Sarcelles. Ouverture du Réouverture et revégétalisation Petit Rosne à 1 500 000 1 2 Sarcelles (op du Petit Rosne à Sarcelles 483) Bouffémont. Rue F Création d'un bassin de retenue 700 000 1 2 Mitterrand (op et réhabilitation du Petit Rosne 463b) Vémars Création d'un bassin de retenue 900 000 2 3 Ensemble sur trois Suivi milieu naturel 60 000 1 territoire ans Ensemble sur trois Actions contre la Renouée du Japon 400 000 1 territoire ans Sous-Total SIAH 5 550 000 SOUS-TOTAL Lutte contre les inondations et 9 827 000 valorisation du milieu naturel

Lutte contre la pollution du milieu naturel

Assainissement Mise en conformité de 70 000 3 3 individuel l'assainissement non collectif Etudes pour mise en conformité des 13 habitations Commune de branchements en domaine privé, sur 3 900 3 2 mal raccordées Bouqueval la base de 13 habitations Mise en conformité des 13 habitations branchements sur collecteur public en 52 000 3 3 mal raccordées domaine privé 35

Sous-Total Commune de Bouqueval 125 900 Etude de mise en conformité de commune 75 000 3 1 Commune de branchements; base 250 Bouffémont Travaux de mise en conformité de Commune branchements: base 50% non 500 000 3 3 conformes Sous-Total Commune de Bouffémont 575 000 SDA (quote part relative au bassin Montmorency - versant du Croult - y compris 22 500 3 1 Andilly assistance à maîtrise d'ouvrage) Mise en assainissement collectif de Secteur de la ce secteur: extension réseaux de 670 215 000 3 3 croix blanche ml pour la route de Domont et de 230 ml pour la route de la Croix Blanche Secteur de la Mise en conformité des 50 000 3 3 croix blanche branchements en domaine privé Mise en séparatif de la route de Route de Domont entre l'avenue des Tilleuls et 422 000 3 1 Domont le rond point de la Chênée (y compris maîtrise d'œuvre) Mise en conformité des Route de branchements en domaine privé entre 70 000 3 1 Domont l'avenue des Tilleuls et le rond-point CAVAM de de la Chênée Montmorency Résidence HLM Florian Mise en conformité des située rue branchements en domaine privé (160 100 000 3 2 Marivaux et logements) Beaumarchais Quartier des musiciens (rues Mise en séparatif avec la pose de César Franck, 570 ml de canalisation de diamètre 595 000 3 2 Gabriel Fauré, 200 et 65 branchements Claude Debussy) Quartier des musiciens (rues César Franck, Mise en conformité des 162 500 3 2 Gabriel Fauré, branchements en domaine privé Claude Debussy) Sous-total CAVAM de Montmorency 1 637 000 Etudes pour mise en conformité des Quartier des branchements en domaine privé, sur 15 000 3 1 Commune de Tournelles Fontenay en la base de 50 habitations Mise en conformité des Parisis Quartier des branchements en domaine privé, sur 160 000 3 2 Tournelles la base de 40 habitations Sous-Total Commune de Fontenay en Parisis 175 000 Commune de Mise en conformité des Rue de Senlis branchements en domaine privé (hyp 80 000 3 3 Gonesse 20 bchts) Sous-Total Commune de Gonesse 80 000 Commune de raccordement au réseau collectif des commune 42 000 3 3 Moisselles habitations prévues au SDA Sous-Total Commune de Moisselles 42 000 Commune de Mise en conformité de branchement Roissy en Commune en domaine privé suite au SDA 3 2 160 000 € France (environ 40 habitations) 36

Sous-Total Commune de Roissy en France 160 000 lagunage des eaux usées des locaux commune de l'association "Plaine de Vie", sur 20 000 3 3 Commune de terrains communaux Saint Brice/foret mise en conformité de branchements commune en domaine privé sur deux quartiers 400 000 3 3 suite à SDA (hyp 100 bchts) Sous-Total Commune de Saitn Brice sous foret 420 000 Mise en conformité de 13 fosses Commune 91 000 3 1 septiques Raccordement de 2 maisons au Commune de Chemin des réseau public d'eaux usées ( 60 000 3 1 Sarcelles roseaux actuellement aucun dispositif) suite à SDA Avenue de la raccordement du n°153 au réseau 20 000 3 1 Division Leclerc public d'eaux usées Sous-Total Sarcelles 171 000

Divers Actions de réduction de l'utilisation de Commune 100 000 3 3 Communes produits phytosanitaires Sous-Total Divers Communes 100 000

SOUS-TOTAL Lutte contre les pollutions 3 485 900

Réhabilitation réseau EU

Rue Ampère et réhabilitation du collecteur EU 3 1 Balzac

Rue Claude Bigel (anciennement réhabilitation du collecteur EU 3 3 rue des chasseurs) Commune rue Kleimpeter réhabilitation du collecteur EU 3 1 d'Arnouville 750 000 les Gonesse rue Daumier réhabilitation du collecteur EU 3 2 Rue de la réhabilitation du collecteur EU 3 2 bassée Rue Serge réhabilitation du collecteur EU 3 2 Levasseur Rue de l'Oise réhabilitation du collecteur EU 3 1

Rue d'Aubigny réhabilitation du collecteur EU 3 2 Sous-total Commune d'Arnouville les Gonesse 750 000 Route de Commune de Bouffémont (maîtrise Baillet en réhabilitation du collecteur EU 90 000 3 1 d'ouvrage France mandatée SIAH mom64) Sous-total Commune de Baillet en France 90 000 37

Chemin du Commune Martinet (maîtrise d'Epiais les réhabilitation du collecteur EU 90 000 3 1 d'ouvrage Louvres mandatée SIAH mom 67) Sous-total Commune de Epiais les Louvres 90 000 Commune Rue de la République et réhabilitation du collecteur EU 100 000 3 1 d'Ecouen Aristide Briand Sous-total Commune d'Ecouen 100 000 Quartier de la Réhabilitation du collecteur EU 450 000 3 2 Justice Commune de Avenue de Réhabilitation du collecteur EU suite à 200 000 3 3 Ezanville Verdun entretien préventif Chemin du Réhabilitation du collecteur EU 117 000 3 1 Mesnil Aubry Sous-Total Commune de Ezanville 767 000 Commune de Quartier des réhabilitation du collecteur EU suite à Fontenay en 200 000 3 2 Tournelles SDA (actualisé) Parisis Sous-total Commune de Fontenay en Parisis 200 000 Rue de Savigny réhabilitation du collecteur EU 180 000 3 2 Rue de réhabilitation du collecteur EU 3 3 Furmaneck Commune de Rue Jean réhabilitation du collecteur EU 500 000 3 3 Gonesse Camus Rue de Paris réhabilitation du collecteur EU 3 3 Rue de Senlis réhabilitation du collecteur EU 312 000 3 2 Sous-total Commune de Gonesse 992 000 Avenue du réhabilitation du collecteur EU - 1500 1 100 000 3 3 Commune de Roussillon ml suite à SDA Louvres Rue Victor réhabilitation des branchements en 22 000 3 2 Hugo domaine public sur collecteur EU Sous-Total Commune de Louvres 1 122 000 Rue Seyes réhabilitation du collecteur EU 442 500 3 1 Commune de Chemin noir réhabilitation du collecteur EU 330 000 3 1 Goussainville Rue Demusois réhabilitation du collecteur EU 90 000 3 2 Rue Montaigne réhabilitation du collecteur EU 180 000 3 2 Sous-total Commune de Goussainville 1 042 500

Commune de Domaine Les réhabilitation du collecteur EU 735 000 3 2 Montsoult cèdres

Sous-Total Commune de Monsoult 735 000

Commune de Rue de Paris réhabilitation du collecteur EU 1 800 000 3 2 Saint Brice rues A.Gide et sous Foret réhabilitation du collecteur EU 150 000 3 2 P.Buck Sous-Total Commune de Saint Brice sous foret 1 950 000 Commune de Rue de Miraville rue réhabilitation du collecteur EU 128 000 3 1 Sarcelles des Sources

Route de création d'un by pass 820 000 3 1 Garges , bd F. Mitterrand, 38

RN16 Promenade du réhabilitation du collecteur EU 125 000 3 1 lac avenue Paul création d'un réseau gravitaire Valéry-bd 137 000 3 2 supplémentaire BV SIAAP Poincaré création d'un réseau gravitaire bd copeau 351 000 3 2 supplémentaire BV SIAAP Avenue César création d'un réseau gravitaire 727 000 3 2 Franck supplémentaire BV SIAAP création d'un réseau gravitaire Rue Rameau 193 000 3 3 supplémentaire BV SIAAP Sous-Total Commune de Sarcelles 2 481 000 Villiers le bel Réhabilitation du réseau EU 1 300 000 3 1 (op 429s) - Roissy. Lac. Réhabilitation du réseau EU 2 500 000 3 1 (op 482j) Le Thillay. Le Réhabilitation du réseau EU 2 000 000 3 2 Lac (op 482i) Domont Tête richard (op Réhabilitation du réseau EU 1 400 000 3 2 429j) Sarcelles. RN Réhabilitation du réseau EU 3 000 000 3 2 16 (op 429g) Villiers le bel aval ZAC Réhabilitation du réseau EU 585 000 3 2 Tissonvilliers (op 429v1) Ezanville Rue Réhabilitation du réseau EU 375 000 3 3 Marin (op 429e) Montsoult Vierge noire Réhabilitation du réseau EU 900 000 3 3 (op465B) Louvres ferme secrétain (op Réhabilitation du réseau EU 450 000 3 3 475) Goussainville. Le fond de Réhabilitation du réseau EU 900 000 3 2 Brison (op429q) Roissy Redimensionnement du réseau EU Vaudherland 1 875 000 3 3 en 600 (op 482k) Sarcelles, Luat stade Léo Redimensionnement du réseau EU 1 500 000 3 3 Lagrange (op en 1 000 482r) Arnouville les Redimensionnement du réseau EU Gonesse le 700 000 3 2 en 1 200 Vignois (484b) Villiers le bel aval Bacon Redimensionnement du réseau EU 525 000 3 3 Choiseul (op en 500-600 429v2) Arnouville les gonesse SNCF Réhabilitation du réseau EU 900 000 3 1 Gounod (op 482c) St-Brice - chemin de Montmorency à Réhabilitation du réseau EU 410 000 3 1 (429W) Sous-Total SIAH Croult et Petit Rosne 19 320 000 39

SOUS-TOTAL Réhabilitation des réseaux d'eaux 29 639 500 usées

AEP Remplacement des branchements en Commune 1 050 000 4 2 Commune de plomb (700) Mise en place d'un traitement contre Ezanville captage F5 les pesticides (filtration sur charbon 120 000 4 1 Ezanville actif à grain) Sous-Total Commune de Ezanville 1 170 000 Commune Travaux obturation de 6 forages 120 000 4 1 Commune de Remplacement des branchements en Gonesse Commune plomb intégré dans marché avec 225 000 4 sur trois ans SFDE (hyp 50/an) Sous-total Commune de Gonesse 345 000

Commune de Remplacement des branchements en commune plomb (3 à 4 %) Rue Lamartine et rue 100 000 4 3 Louvres Victor Hugo (67 branchements) Sous-Total Commune de Louvres 100 000 Etude de maîtrise d'œuvre pour la Commune 150 000 4 2 Commune de création de forages Roissy en Mise en place d'un réservoir de stockage de 2000 m3 dans le cadre France Commune 600 000 4 1 d'une convention de solidarité intercommunale, signée en 1998 Sous-Total Commune de Roissy en France 750 000 SOUS-TOTAL AEP 2 365 000

TOTAL 45 317 400 40

ANNEXE 4 – INDICATEURS DE SUIVI-EVALUATION

Des indicateurs d’action et d’effet sont retenus pour suivre l’exécution du Contrat de bassin.

Indicateurs d’effets :

- Campagne de suivi du cours d’eau par le SIAH et la Police de l’Eau du Val d’Oise

- Campagne de mesures dans le cadre du Réseau de Contrôle Opérationnel (RCO) sur les stations de Garges les Gonesse

Indicateurs d’actions (liste non exhaustive) :

- Réduction du tonnage de pesticides utilisés

- Nombre de communes ayant fait l’objet d’un diagnostic de pratiques phytosanitaires

- Linéaires de canalisations réhabilitées

- Nombre de contrôles de conformités du caractère séparatif des effluents réalisés

- Nombre de branchements en domaine privé réhabilités – surface active dé- raccordée aux réseaux d’eaux usées – Eqh dé-raccordés des réseaux d’eaux pluviales

- Linéaire de berges valorisé écologiquement

- Linéaire de rivière ré-ouverte

- Rapport d’activité annuel de la cellule d’animation

- Nombre de branchements d’eau potable en plomb changés 41

ANNEXE 5 – MISSION D’ANIMATION

1. MISSIONS ET COMPOSITION DE LA CELLULE

La cellule d’animation :

 mène des actions de sensibilisation, de formation, de communication et d’information,  assure une mission de veille technique (suivi des connaissances/techniques innovantes),  assiste le Comité de pilotage en l’informant de l’état d’avancement, en proposant les actions à réaliser et en assurant son secrétariat,  rédige le bilan et le rapport d’activité annuels conformes aux modèles définis par l’Agence de l’Eau et la Région,  participe régulièrement aux réunions d’organisation et de suivi avec les financeurs de la mission, ainsi qu’aux sessions de formation et aux journées d’échanges proposées par l’Agence et la Région.

La cellule d’animation est composée au minimum de deux personnes, le Directeur Général du SIAH et la Responsable des Services Techniques du SIAH à raison d’un total minimal de un quart Equivalent Temps Plein.

2. FONCTIONNEMENT DE LA CELLULE La cellule d’animation est placée sous l’autorité hiérarchique du président du SIAH et est implantée dans les locaux du SIAH.

3. ROLE DU COMITE DE PILOTAGE : PLANIFICATION ET VALIDATION DES ACTIONS DE LA CELLULE Le comité de pilotage du contrat assure le pilotage de la cellule d’animation. Il assure donc les fonctions suivantes : - il valide annuellement le programme prévisionnel d’actions, la composition et le budget de la cellule d’animation, - il assure le suivi et la bonne exécution des missions de la cellule d’animation. - il valide le rapport annuel d’activité et les tableaux de bord technique et financier.

4. ENGAGEMENTS DU MAITRE D’OUVRAGE

Le maître d’ouvrage, en qualité d’employeur, est responsable de la bonne exécution des missions de la cellule définies au point 1.

Par ailleurs, le maître d’ouvrage doit : - envoyer à l’Agence un rapport annuel d’activité et un tableau de bord annuel technique et financier, avant le 31 janvier,

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- s’assurer que les membres de la cellule d’animation participent régulièrement aux réunions d’organisation et de suivi avec les financeurs de la mission, ainsi qu’aux sessions de formations et aux journées d’échanges proposées par l’Agence.

5- ENGAGEMENTS DE L’AGENCE DE L’EAU SEINE-NORMANDIE

L’Agence s’engage à participer au financement de la cellule d’animation, si du personnel dédié à cette animation est recruté, dans les conditions suivantes.

La participation financière de l’Agence prend la forme d’une convention d’aide financière annuelle passée avec le maître d’ouvrage. Les aides financières de l’Agence sont versées selon les modalités précisées dans cette convention. Cette participation s’effectue selon les règles du programme en vigueur au moment de l’octroi de l’aide.

L’Agence limite son aide financière à un maximum de un animateur soit un total maximal de un Equivalent Temps Plein.

Chaque signataire peut bénéficier du concours financiers d’autres financeurs sans que le cumul des aides publiques n’excède 80 % du budget annuel.

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ANNEXE 6 – TAUX D’AIDE DE L’AGENCE DE L’EAU SEINE NORMANDIE

Les modalités de financement de l’Agence de l’’Eau sont celles définies par son neuvième programme d’intervention allant de 2007 à 2012. Les modalités d’intervention en particulier les taux d’aide de l’Agence ne sont donc pas garantis au-delà de 2012. Le présent contrat de bassin courant jusqu’en 2013, l’Agence notifiera fin 2012 les modalités d’intervention définies dans son dixième programme

La participation financière de l’Agence de l’Eau est instruite après présentation des dossiers. Elle est calculée pour chaque opération sur la base du programme en cours, approuvée par délibération du Conseil d’Administration de l’Agence de l’eau.

Les aides de l’agence sont calculées sur des montants de travaux hors TVA, sauf lorsque l’attributaire ne peut bénéficier d’une compensation ou d’une récupération de cette taxe. Pour un certain nombre de types d’actions, des prix de référence sont définis par l’Agence. Lorsqu’un tel prix de référence existe, le coût spécifique d’un projet soumis à l’agence lui est comparé. Lorsque le coût du projet est supérieur au prix de référence, le projet est financé sur la base du prix de référence aux exceptions prévues au 9ème programme de l’Agence. Les prix de référence peuvent être actualisés chaque année par l’Agence. Dans certains cas, prévus explicitement (création et réhabilitation de réseau, dépollution, mise en conformité des branchements en domaine privé et des filières d’assainissement non collectif), un prix plafond peut également être appliqué.

Les aides peuvent prendre la forme de subventions et d’avances.

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TABLEAUX DES PRINCIPALES AIDES DE L’AGENCE DE L’EAU SEINE- NORMANDIE

Nature des travaux Taux Taux Observations subvention avance DÉPOLLUTION DES REJETS DES COLLECTIVITÉS Etudes générales (SDA…) 70% Etudes spécifiques d’orientation ou préalables à des travaux 50% Les études d’avant-projet sont aidées aux taux travaux Création et modernisation d’ouvrages de traitement de capacité >2000EH 45% Création et modernisation d’ouvrages de traitement de capacité <2000EH 40% 20% Ouvrages de traitement des produits de curages 40% 20% Assainissement non collectif 45% à 60% Opérations groupées/Habitat neuf exclu 60% pour les communes rurales et 45% pour les urbaines Dépollution des rejets par temps de pluie (collectivité >2000 habitants) 45% Dépollution des rejets par temps de pluie (collectivité <2000 habitants) 40% 20% Création réseau assainissement (STEP conforme DERU) 35% 15% Habitations existantes uniquement / Abattement de 50% sur le Création réseau assainissement (STEP non-conforme DERU) 30 15% montant de travaux retenu si réseau unitaire Réhabilitation réseau assainissement (STEP conforme DERU) 30% 15% Réhabilitation structurante uniquement Réhabilitation réseau assainissement (STEP non-conforme DERU) 25% 15 Branchement des particuliers 60% Opérations groupées / Abattement de 5% si STEP non-conforme DERU SATISFACTION DES BESOINS EN EAU ET LUTTE CONTRE LES POLLUTIONS DIFFUSES Etudes de programmation, de faisabilité et d’incidence de nouveaux ouvrages 50% structurants. Etudes d’optimisation des ouvrages existants Réhabilitation d’ouvrages existants 30% Animation pour réduction et maîtrise des pollutions diffuses des captages 50% Assistance technique aux actions de protection de la ressource 50% Etude des bassins ou aires d’alimentation des captages 70% Périmètres de protection des captages : DUP (études préalables et procédure 70% administrative) Travaux de protection liés à la DUP et indemnisation des servitudes 40% Indemnisation de l’exploitant plafonnée à 1000€/ha Indemnisation propriétaire à 50% valeur vénale de la parcelle Acquisition foncière et aménagements nécessaire à la gestion pérenne des 20 à 40% 30 à Politique de gestion "0 intrants" sur les parcelles acquises. terrains dans le périmètre de protection rapprochée 60% Conservation des parcelles pendant 20 ans minimum. Mesures Agri-Environnementales (MAE) 100% Plan Végétal Environnement (PVE) : matériel agricole 20 à 40% Si matériel reconnu par l’Agence comme efficient pour la protection de la ressource Diagnostics agricoles (d’exploitation ou de territoire) 40% Pollutions ponctuelles et diffuses Plan de gestion des espaces urbains et plans de formation 50% Acquisition de matériel permettant la limitation des pesticides 40% Sur territoires prioritaires Agence / Pour les collectivités Schéma d’alimentation en eau potable 70% Etudes générales, de faisabilité, campagnes de recherche d’eau, études 50% recherches et développement Diagnostic des dispositifs d’alimentation en eau potable 50% Lutte contre les pollutions accidentelles (études et aide gestion de crise) 50% Etudes avant-projet et travaux liés à la production, transfert, stockage eau potable 50% (communes rurales) Taux d’aide minoré de 5% (subvention et avance) pour la Etudes avant-projet et travaux liés à la production, transfert, stockage eau potable 40% 20% réhabilitation (communes non rurales) Travaux urgents liés à une pollution accidentelle 100% Avance d’une durée de 5 ans Accélération du remplacement des branchements en plomb 50% Hors renouvellement normal (70 ans) Aide à la réinjection 100% RECONQUÊTE ÉCOLOGIQUE DES MILIEUX AQUATIQUES ET HUMIDES Etudes globales milieux aquatiques, délimitation et inventaire de ZH 70% Etudes générales à l’échelle d’un BV / Plan de gestion ZH Etudes thématiques sur les milieux aquatiques 50% Libre circulation piscicole (passes poissons, ouverture vannes ouvrage) 60% Taux variable selon masse d’eau prioritaire ou non Libre circulation piscicole (effacement d’ouvrage, de digue…) 80 à 100% Maîtrise foncière : acquisition 80% Taux variable selon masse d’eau prioritaire ou non Travaux de renaturation et de restauration des milieux aquatiques 60% Taux variable selon masse d’eau prioritaire ou non Entretien des milieux aquatiques 40% Lutte contre les pollutions diffuses : Mesures Agri-Environnementales 100% Garde rivière, ZH, techniciens de rivière 50% Constitution de maîtres d’ouvrage 50% ANIMATION GÉNÉRALE Cellules d’animation territoriale :SAGE, contrats (globaux, de rivière, de BV, de 50% réduction des pollutions dispersées)

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ANNEXE 7 – TAUX D’AIDE DU CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE

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ANNEXE 8 – TAUX D’AIDE DU CONSEIL GENERAL DU VAL D’OISE

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