tériore, MJilè le bilan des dégâts matériels vait se dérouler pacifiquement a travers tou Ajoutons que ce sont par les seules dé Les ouvriers arrêtés sont : Alphonse De- « Je ns DUis encore aujourd nui étaMlr Le pauvre disait, qui laissa une veuve si de la journée de mardi. tes les rues, les enfanta des grévistes mar clarations des gendarmes et des agents de clercq, 3P»ns, demeurant rue de LinseBes, mon rapport, mais je conclurai sans doute deux er-'^nts, TLille par le train de laisser pénétrer les ouvriers, Enfin, au moment de clore ce courrier, le que soit la cause qu'ils servent, des hom de l'arrêté préfectoral qui n eut pas manqué » Je ne le cacherai pas d'ailleurs aux in on parie d'une quatrième mort survenu* mes blessés doivent être plaints. U est Bs ont disparu. Ce sont cependant eux les de 4 h. 21 et scroués à la maison d'arrêt de trouver là son application. véritables auteurs des méfaits commis. génieurs du contrôle qui m'ont convoqué dans 1 après-midi. monstrueux et mlaument triste de penser Le citoyen Vandeputte, secréaire du syn pour midi à la fosse. Lés craintes des mineurs de Doucby si que pour la défense des légitimes intérêts Laissera-t-on des ouvriers en grève payer (Lire la suite en Dernière Heure) dicat rouge du textile d'Hallum, déclara lui- pour tous ces malandrins ? des familles ouvrières, qu'aucun des mal ouvriers, la vie des travailleurs, des gen même que ses camarades renonceraient à L'enquête du contrôle heureux touchés par le gaz meurtrier, M darmes puiss ? être mise en danger. cette démonstration qui ue pouvait manquer pourra survivre, vont-elles donc se reauV Et il y eut dans les bagarres- de mardi de rencontrer des obstacles, dans le u ser Dans la matinée, MM. Kuss, inspecteur ser 1 soir des ouvrière et des gendarmes fort mis vice d'ordre s. générai du contrôle des mines ; Mettriez, în- Le préfet du Nord a télégraphié au son», a mal par des coups échangés de part et LES DRAMES DE U MINE énieur en chef à Douai ; Boviau, ingénieur. préfet de Valenciennes, M. Benoart, qoe, d'autre. Ce que dit Vandeputte f Douai ; Defline, ingénieur, à Valencien- retenu par les grèves d'Halluin, il ne pou* Les noms des grévistes blessés restent nes ; Waterlot et Duvauchelie, constrôleuxs, vait assister aux obsèques et il le délègue inconnus. Ils sont nombreux, cependant, Le citoyen Vandeputte, appelé à Lille nier arrivaient à Lourches. pour le représenter. seux qui eurent des muscles déchirés par après-midi par la réunion Habituelle de lu Ils étaient reçus par le directeur et les in des ruades de chevaux, des lésions gravas commission générale textile, tut absent génieurs de la fosse et descendaient ensuite causées par des coups de sabre ou de d'Halluin tout t'aprês-midi. U était là néan au fond, d'où ils remontaient vers midi, A LA CHAMBRE crosse. moins dans la matinée après avoir recueilli les éléments de leur Les gendarmes, victimes de coups, eont : Il eut une entrevue avec M. le Préfet, au enquête. Les gendarmes Maquin, d"Hazehrouck, cours de laquelle il put exposer la situation Celle-ci confirma absolument les premiers lamentable de ses camarades et l'état des renseignements recueillis la veille par M. blessé a la tète ; Floure, d'Anzin, blessé à esprits créé par la résistance continue des LA CATASTROPHE l'arcade sourcillière ; Leroy, d'Armentières, Defline. La Loi de Finances blessé à la tête ; Ancille, d'Houplines, bles patrons, par leur refus de laisser reprendre La lampe de dément, numérotée 465, fut Paris, 2 mars. — La Chambre a poursuivi sé au net et a la jamoe ; Neuville, de Rou- le travail dans les usines où l'accord s était examinée à nouveau. M. l'inspecteur véri mercredi matin la discussion de la loi de fi baiz, à peine atteint à la tempe ; Caron, de fait fia la déformation de l'anneau de base ae nances. Vandeputte nous a dit de quelle façon celle-ci, dont l'aplatissement avait permis La Gorgue ; Barrois, de Lille, et le briga d'ailleurs cet accord avait pu s'établir. L'ASSISTANCE AUX VIEILLARDS dier Buens, d'Hazebrouck, assez gravement au gaz d'entrer en contact avec la flamme. Divers amendements visant î application blessée. Ce n'est que verbalement que certains DE LOURCHES On constata à nouveau les traces indubi de la loi d'assistance aux vieillards infirmes patrons ont consenti aux conditions propo tables de l'explosion, sur les bois. M. le capitaine Baert, blessé a la tête, fut sées par leurs travailleurs. Ils refusèrent de Le surveillant Ravez était affecté à Ta sur et incurables étaient soumis à la Chambre, nn instant en danger. 11 s'évanouit dans un signer une convention écrite. veillance du chantier. Nous avons dit qu'il par MM. DEVINS, CONSTANS, J04JRDE et cabaret ou on le transporta Hier nous Tant de méfiance, le traité de solidarité avait déclaré n'y être point passé. BOUV'ERi ; le sous-secretaire d'Etat aux fi avons eu l'assurance que son état de santé survenu entre patrons, devaient heurter Trois des blessés ont succombé à leurs atroces Le citoyen Lemoine, délégué, fui alors nances, M. RENOULT, a lait ressortir lea était des plus satisfaisants et qu'il n'y avait l'esprit simpliste de nombreux ouvriers. On mis au courant par les ingénieurs des ré conséquences financières qu entraînerait pas de complications a craindre. avait heurté de front, sans aucun ménage sultats de leur descente. leur adoption en en demandant, an raison Tous les gendarmes blessas ont été ren ment, la logique peu compliquée de la mas brûlures. ~ Le deuil à Lo arches et à Roculx. du très prochain remaniement de cette loi, voyés hier soir dans leurs brigades respec se. Ne pouvait-on s'attendre à des mécomp Chez: le blessé Clément la disjonction ou le renvoi, selon leur ob tives, où ils pourront en paix se rétablir de tes. i.otre visite aux familles des victimes. — jet spécial, soit à la commission d'assurance leurs blessures. Les ingénieurs se rendirent alors chez le sociale, soit à la loi des contribuUons dires» L'enquête du contrôle et du Parquet. mineur Clément, qui habite à proximité de tes de 1911. C'est ce qu. a été fait. La journée d hier Le Parquet la fosse Schneider, sur Lourches. Un autre de MM. LEROY-BEAUL1EU et A leur sortie, nous avons pu voir le bles LAURENT, laissant à prix égal de la visita sé. Comme la plupart de ses camarades, il et des médicaments, aux malades qui béné L'arrivée de M. le Préfet vient enquêter Catastrophe 1 C'est, hélas ! fcien le mot le quartier, c'est un concert unanime de est couvert de brûlures. Le visage, les mains sympathies et de condoléances. ficient de l'assistance médicale gratuite, la Hier matin, -.ers huit heures et demie, un Par le train qui part de Lille a 11 h. 28, qu'il faut, car les prévisions optimistes sur et les pieds sont surtout atteints. libre chou du médecin et du pharmacien, a taxi-automobile amenait a Kalluin M. le le Parquet arriva à Halluin en la personne la santé des neuf malheureuses victimes Le défunt avait fait son service militaire Pourtant, quand nous lui demandons des été également disjoint. Préfet du Nord, arrivé de Paris 1=. veille da M. tliiouzy, procureur de la République, du coup de grisou de mardi ne se sont point au 8e, à Calais, d'où U était revenu soldat nouvelles de sa santé : Sur proposition de M. BOUVERI tendant au soir. et de M. Delalé, juge dinstruction, accom réalisées pour tous. de première classe. • Je souffre moins qu'hier, dK-iL mais pagné de son greffier, M. Bastcen. à abaisser à dix ans l'âge d'admission a Avec hrf, se trouvaient MM. Richard, se A l'heure où nous descendons du train, On autre de ses frèrese avait été tué à l'ai toujours soif, c'est sans doute la fièvre. l'assistance des enfants infirmes ou incura crétaire général de la Préfecture, et Leroy, Les membres du Parquet, arrivés à Hal nous apprenons, en effet,.que deux d'entre la fass*} Saint-Mathieu, dans un écoulement Mes yeux aussi me font mal : c'est pour luin, conférèrent un instant au buffet de la quoi on a dû fermer ici les voleta, car la lu bles issus de familles indigentes, M. M1K- secrétaire de M. le Préfet. eux, sinon trois, ont succombé. devant la taille, le 31 juillet 1892. Il n'était MAN, directeur de l'Assistance puouque, a La gravité des événements de la veille Gare avec M. le Préfet et M. Richard, Escaudain ves, trop algues ! M jore de 25 centimes par jour et par enfant » S c'était si simple que cela, pourquoi ti ns avaient été décidées hier et que si I> bruit avait également couru de la mort Nous encourageons le blessé, hil faisant les allocations aux familles des soldais ms- ne l'a-t-en pas tait avant ? cinq seulement ont été réalisées, c'est que du mineur Duhem, d'Eacaudain. C'était une espérer une amélioration prochaine, pen ries. » ttat-ce qu'il faudra démolir des usines des ouvriers, avec un manque de précau fauss erumeur, encore que l'état du blessé dant que la famille (il a cinq enfants), le MM. de FoUeville, de Belcastel, petitjean. pour qu'à chaque grève ce s'occupe des ou tion qui plaide es leur faveur, étaient de soit toujours grave : les yeux seulement pa contemple avec des regards anxieux. Engerand et Forest, tout en se félicitant de vrier» ? Pourquoi, au syndicat, nous dit-on meures & leur 1-gis, sans penser à la jus raissent avoir été épargnés. l'amélioration apportée ainsi au régime an d'être calmes, si cela ne doit servir a tice. Il y a des fatalités : le père de la victime L'enquéte judiciaire cien, ont exprimé le désir qus des aatimtae» rien 1 » Le Parquet B'êtait rendu à la Mairie vers fut tué à la fosse de Rœulx. M. Laugée, procureur de la République, a tions nouvelles soient données A tous les Ces paroles, empreintes d'amertume, ne trois heures. Dnbem est fiancé à une jeune tille de »«iji hl»r M. Gobert, jnge «Tinstroction, de besoins. contenaient t»ue pès on tond de sagesse 7 M. Delalé y intersogea le» gendarmes itaTTZi*, MH-s Degfaire, a-r^e laquelle If flSvaît l'affaire. Les divers amendements ont été disjoints} Les événements actuels le feraient croire. blesses, à qui il demanda s'ils connaissaient se marier très prochainement. En attendant d'avoir les éléments de l'en et le texte de la commission adopté. M. le Préfet se rendit à la Mairie d'iial- ceux qui les avaient frappés ou atteints par quête du contrôle, le magistrat a commis luin, où son premier soin fut de publier un des jets de débris. Le jeune Darras Henri, de Rœulx, est M. le docteur Catrin, médecin-légiste, pour LES SOLDATS VICTIMES D'ACCIDENTS arrêté qu'il avait apporté tout préparé : Le juge arriva, en s'aidant des explica aussi fils d'un evictime de la mine ; son examiner les blessée et, en premier lieu les Une proposition de Gnesquièrs « Les rassemblements de plus de dix per- tions fournies par la police d'Halluin, à éta père a été tué & la fosse de Fléchinelie. décédés. Sur l'amendement de Onesqmére, éten » sonnes sont interdits sur la voie pôbli- blir une liste ae noms d'inculpés. Le praticien déterminera exactement les dant aux soldats de terre et de mer tes dis » mis ». Des ordres furent donnés pour le» recher L'émotion causes de la mort. D'ores et déjà, on peut positions de la loi sur les accidents du tra On devait l'exécuter bientôt avec une ri ches, mais on décida ne procéder hier qu'à ON CROIT A UN CHOMAGE GENERAL vraisemblablement estimer que ce ne sont vail, M. SARRAUT, sous-secrétaire d'Etat, goureuse fidélité. cinq arrestations. On doit continuer aujour JliAN-BAPTISTE THIERRY DE LA FOS6E pas tant les brûlures, encore que profondes, a annoncé le prochain dépôt d'un projet au M. le Préfet conféra ensuite longuement d'hui. L'émotion est, comme on le pense, loin quel l'administration met la dernière main* Une des victimes. (Photographie prise à que l'intoxication produite par le grisou. avec M. le lieutenant-colonel Soimon, du Nous tenons de source certaine que par d'être calmée : t'annonce des décès, les Cest ce qui expliquerait que les blessés L'amendement a été retiré. 43me régiment d'infanterie, commandant mi les Individus qui ont été le plus sûrement l'époque ou Thierry accomplissait son craintes que les neuf malheureux camarades SEMBAT a demandé si l'administration de service militaire su 8e de ligne à Boulogne) qui ont succombé, ne sont pas ceux que le les troupes, M. le commandant de gendar reconnus comme coupables de violences en ne succombent tous. Tout au contraire avi docteur Copin considérait comme les plus la guerre a fixé sa jurisprudence en ce qu* merie Bonnet, M- Faudot, commissaire spé vers la force armée, U se trouve de nom vée. sérieusement atteints. concerne l'exemption a accorder aux père* cial de la Préfecture, et M. Thévenon, com breux rôdeurs de frontière réputés pour Dès 3 heures du soir, le malheureux ago Hier matin, à la fosse Schneider, sur 6bu, de six enfants. nisait et, vers 9 heures et demie, après ces 242 descentes seulement auraient été cons A oe propos, les ouvriers sont d'accord missaire dHalluin. leurs méfaits. pour rendre hommage au dévouement du Le général BRUN, ministre ds la gurrre- Au cours de cet entretien, on prit les me Les arrestations pratiquées hier furent .six longues heures de tortures pendant les tatées. On parle même d'un chômage gé — L'exemption doit être accordée au père de quelles un rûle martelait seul la respiration, néral au moins jusqu'après les obsèques. Kt médecin, qui a dû littéralement se prodi sures d'ordre ryi devaient être appliquées faites au milieu d'un aopareil un peu. exa guer. famille qui est le soutien de six enfants nsa dans la Journée. géré de forces militaires. il expirait. partout l'on commente la catastrophe avec de lui ou de son conjoint. M. le Préfet fit ensuite le tour des établis Quatre gendarmes à cheval, aept gendar- Le cadavre n'avait plus apparence hu tristesse. Un amendement de M. dé Blacas relatif sements détériorés lt veiHe. n visita les mps à pied, douze chasseurs à cheval, s'en maine : la face, horriblement tuméfiée, les Un détail qui nous est rapporté, montre Les obsèques au rapatriement des corps des militaires gendarmes blessée et le capitaine Baert, allèrent chercher... un homme. pied*, les mains, lea cheveux, littéralement quelle fut la panique dès mardi matin : deux On annonce crue les obsèques des deux décédés a été disjoint après réponse de M- dont la tète était enveloppée de linges Placides et dociles, cinq ouvriers en grève grillés. Seul le bas ventre avait été épar- galihofs s'enfuyaient, les sabots à la main, victimes sont fixées à vendredi, elles du Sarraut déclarant que le crédit à cet effet a furent appréhendés à leur domicile où ils ne et pour rentrer à Neuville, couraient éper jeune Haussin à quatre heures, A Lourches; été relevé de 50.000 francs et que des las. cherchèrent nuP»Tient à se dissimuler. Ils • A notre arrivée, nous trouvons, autour dus, du côté de Demain. celles de Thiéry, à Rœulx. tructions sont données pour réduire an mi Pa de promenade suivirent de bonne grâce les gendarmes qui du lit funèbre, la femme, qui sanglote dé nimum les formalités et avancer aux f»"»jL les appréhendèrent. sespérément. Descente du élégie' m neur L'hécatombe les lee sommes nécessaires. des grévistes Bien qu'à peine prévenues on leur passe La mère, une septuagénaire, habite éga 4A veille an soir il avait été décidé, entre les menottes comme à de dangereux us.s calmes eux-mêmes jj-*7u'à la m.iirie. disent une fois de plus leurs regrets. conde descente. UNE TROISIEME VICTIME M Henri Brieson préside la séance ds «rtlle. Le juste d'istruetion, après interrojrntnire, Thiéry était marié depuis trois ans. fl Il a visit* les retours d'air et n'a rien Dans la soirée nous apprenons à Valen- 1 après-midi. Le triste eorètge des infortunés ouvriers, décida lejr arrestation comme incnlp^p de lai=se un petit enfant et la veuve est dans trouvé d'anormal, sauf le retour du puits ciennes qu'une troisième victime, Maine Sur l'articie 133 sont présentés de murtt. •ans travail depuis quatre mois par suite voies de fait, de bris dr> clôture et de dom une situation intéressante. du montage, où il constata un éboulement Louis, 28 ans, mineur à Rœulx, a égale Slîî^mendements de MM BUISSON, D*». Ida la résistance obstinée des patrons, le mages à la propriété d'autrui. La famille est très estimée. Aussi, dans peu considérable. ment succombé. §OYE, POZZJ.GErU^RTJ-VAIAET.relatferaua
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FEUILLETON DU 3 MARS. — N. 23 vraiment extraordinaire doit moisson amis, était édifié de telle sorte que l'on cien glacis où le Génie militaire toléra d'une petite ^.lée tortueuse, habitait un ner tous les lauriers... put entendre et voir d'un petit réduit, à l'édification de clôtures autour de jar rentier connu de peu de gens et eoua i« — « Mais pas du tout, mon cher Pro l'aide de regards habilement ménagés dins d'agrémeni, de guinguettes bAUes nom de Monsieur Victor. cureur : vous n ignorez pas que je tra dans les sculptures, tout ce qui se disait en planches, de maisonnettes légères, Il vivait lé en « ours », dans une bico vaille seulement pour l'amour de l'art et et se taisait dans le pavillon même... faciles a construire autant qu'à démolir. que cachée par las arbres, tout seul, VIN6T ANS D'AVENTURES POLICIERES que je ne vous demande que de mener Quelle ombre mystérieuse avait por- Il y a la un dédale d'enclos, de coins semblant vouloir ignorer le monde pou* l'affaire selon noa guise. Je vous la li lité de cette traîtresse disposition î de verdure, de « bouchons » où, en été, que celui-ci lui rendit la politesse. ic»«x- -Aleac WILL vrerai toute faite el je ne vous deman Que) était ce domino noir furtif jui les Lillois ont toujours aimé à prendre .Nos lecteurs voudront bien cependant et .X..., ancien inspecteur de la Sûreté de Lille derai qu'une faveur, celle de ne pas pa fuyait sous les afrbres et regagnait les un repos au frais durant les chaleurs de se souvenir d'avoir rencontré Monsieur, raître dans tout cela et de rester entière appartements de l'hôtel par un escalier la canicule. Victor chez maître Coche, l'homme d'af ment dans l'ombre. de service, comme un familier de ia De nos jours, cette coutume se perd. faires de la rue Colbert, et le bandeau Je laisse fè la jusiice que vous repré maison'' Les trains qui filent non loin de là sous noir que le rentier borgne portait sur Je battis le piys ardennai3, cherchant , moises. Je décidai l'un des parents sentez si dignement le soin de tirer, au Finfin aurait, sans doute, eu grand in le pont Sainte-Agnès emportent chaque l'œil gauche leur rappellera sa physio la trace duu quelconque malfaiteur 1 d'une victime du salyre à me suivre à nom du Orpil et du Bien publics tout le térêt à le savoir, mais il était dans 'es année des milliers de citadins vers les nomie... correspondant au signalement de M. le i Lille, et il y a deux jours, je pus obtenir profit du retentissement d'une si sensa mystérieux desseins de la Fatalité que villégiatures maritimes. C'est une mode Monsieur Victor attendait quelqu'un Chef de bureau ;ie ia police de Lille. de ce témoin, que je mis ù même de ren tionnelle aventure... tout !e inonde ignorât, ce soir-là, la pré relativement récente, et il y a trente ans ce matin-la, le lendemain du bal du oa- Je "feoupvunriais toujours cet horumo» ; contrer à distance le chef de bureau de — « Vous êtes trop modeste, ami, et sence de ce curieux énigmatique dans nos pères n'avaient pas le « déplace ron de Fitzjçerold. Il arpentait la petite d'avoir un ci-ime sur la conscience, tt le police, la ceititude que M. Tison n'est je ne peux pas décemment recueillir le le parc au pavillon de rendez-vou3 ga ment» si facile et 'e portemonnaie si pièce de son logis donnant sur le jardin mon pressentiment ne me trompait pas. autre que Thomas, le maître d'école cou bénéfice... lants qui gardait si mai, pourtant, -es aisément à la main.. • tout blanc de frimas. Il avait dû quitter le pays vers i8t>i. pable de viols, que le forçat impuni des .— « Si, si, peur m'obliger. Laissez- On estimait qu'un coin de terre aux L'exiguité_de la pièce, en diminuant lh 3e recherchai dans les villes quelques ; Ardennes !... » moi faire, en échange, et d'ici peu je Ne semblait-il pas, d'ailleurs, crue cet Dondaines, comme à Lambersart ou a liberté de sa promenade nerveuse, aug indices de la disparition d'un malan — « Mon cher ami, murmura le Pro tendrai le forçat à la justice et \ous en te môme ombre d'homme était celle pi; Saint-Maurice, pouvait suffire au délas mentait l'intensité de son impatience. drin vers cette époqu*. cureur en se drapant nerveusement ferez votre affaire... » sortait vers quatre heures du matin, — sement de l'été. De temps en temps, il s'arrêtait devant La chance me servit à souhait, promp dans sa robe de Doge, vous me faites là A travers les arbres arrivait toujours à l'heure où tous les invités avaient Au printemps, on bêchait le sol, on se une glace, lissait sa moustache grison une révélation terrifiante ! la musique du bal. Les deux causeurs, quitté le bal, à l'heure où M. le baron mait, on arroeaiLon jardinait enfin, puis nante, puis il reprenait sa marche dm tentent. „ , après s être donne baucoup de peine en SI ce n'était vous qui me précisiez ces pénétrés par la fraîcheur de la nuit, de Fitzgerold avait regagné sa chambre, fsuve en cage, jetant des coups d'oeil ln« Je trouvai que le 21 janvier 18o4 la se hâtèrent de sertir du pavillon et de à l'heure où toutes les rues étaient dé assistait à la lente venue de ses produits quiets ver» le jardin. Cour d'sssises des Ardennes avait con détails, je serais tenté de croire à une norticolee. mauvaise plaisanterie de carnaval. regagner les salons où la joyeuse cohue sertes, — qm sortait, dis-je, par une pe La porte s'ouvrit. damné par contumace un sieu.r Charles- battait son plein... tite porte du fond du parc donnant sur Ils étaient bien quelquefois fantaisis Grégoire Thomas, maître d'école au vii- Un homme entra, referma la porté) Mais je crois en vous, vous le savez, S'ils avaieit pris la peine de rega.rder la rue Sainte-Catherine et qui s'éloignait tes I Les arbres donnaient plus de feuil avec soin, puis se hâtant de traverser le lag-e des Petites- \rmoises On lui avait comme à un homme de sagesse et de la- derrière eux et de sonder l'ombre atten prestement sous un vaste manteau som les que de fruits I Mais qu'importait 1 jardin il s'avança vers la maisonnette. Inflige la peine des travaux forcés a lent - tivement, ils eussent pu voir un domino bre ? On était fier tout de même de sa beso oerpétuité pour viols et attentats a >a C'était M. Tison, chef du bureau da la Savez vous que c'est une affaire ma noir se glisser dans le fond du parc et gne et on jouissait même de l'aspect du police. pudeur sur trente-trois enfants des deux gnifique ? Quel beau rapport à faire à venant de sortir du pavillon par une M. VICTOR, RENTIER potager ou du parterre de fleurs, à la sexes conliés à ses soins... — « Ah ! je croyais que tu ne Tien M., le Procureur général... Oh I je vous porte dérobée, située à larrière. belle saison, quand on songeait au mal drais jamais! dit d'une voix sèche Ici L* monstre Thomas correspondait prie de croire que je ne cherche en rien Ce pavillon, construit au XVIII' siè Le quartier des Dondaines, à Lille, si qu'on avait eu sur le lopin, quelques Borgne Noir à l'arrivant ixactement, comme signalement, à M. à prendre une pari quelconque d'hon cle pour abriter les plaisirs licencieux tué entre la Gare et la banlieue de Fi- mois avant. , rïtSterrogeai les cens des Petites-Ar neur dans une affaire où voire habileté de l'intendant' des finances et de ses ves, le long des remparts, est un an Dans un de ces jardinets, au fond