Approche Anthropologique Sur Le Vécu Quotidien Et Les Pratiques Sociales Chez Les Jeunes Diplômés Chômeurs. (Cas De La
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République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université Mouloud MAMMERI de Tizi-Ouzou Faculté des Sciences Humaines et Sociales Ecole Doctorale en Anthropologie Mémoire de Magister en Anthropologie Option : Anthropologie des pratiques sociales de la religion THEME Approche anthropologique sur le vécu quotidien et les pratiques sociales chez les jeunes diplômés chômeurs. (Cas de la commune de Timizart, wilaya de Tizi-Ouzou). Sous la direction de: Pr. SALHI Mohamed Brahim Présenté par : SARADOUNI Karim Soutenu le 30 mai 2012 devant le jury composé de: Mme. BOUKERMA Fatima Zohra, Maître de conférences (A), UMMTO Présidente. Mr. SALHI Mohamed Brahim, Professeur, UMMTO Rapporteur. Mr. RECHAM Ali, Maître de conférences (A), UMMTO Examinateur. Mr. HADIBI Mohand Akli, Maître de conférences (B), UMMTO Examinateur. Année universitaire 2010/2011 République Algérienne Démocratique et populaire Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Ecole Doctorale en Anthropologie En partenariat avec : L’Université d’Oran –Es-Senia (Université habilitée) L’Université Abou-Bekr BELKAID/TLEMCEN L’Université Abdelhamid Ibn Badis/ MOSTAGANEM L’Université Mouloud MAMMERI /TIZI OUZOU L’Université Abderahmane MIRA / BEJAIA L’Université MENTOURI/ CONSTANTINE Centre National de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC) Année Universitaire 2010-2011 Remerciements La conduite de ce mémoire a bénéficié, de sa maturation à son terme, de l’aide de nombreuses personnes. Je tiens à leur exprimer ma reconnaissance. Tout d’abord, je tiens à remercier le professeur SALHI Mohamed Brahim, qui a bien voulu diriger ce mémoire de magistère, depuis l’élaboration de sa problématique jusqu’à sa rédaction finale. Il m’a offert tout à la fois, des conseils judicieux et un remarquable enseignement du travail anthropologique. Je tiens à lui exprimer ma profonde gratitude. Je remercie également, monsieur KINZI Azeddine, pour son aide, son suivi et son intérêt pour cette recherche. Je remercie par la même occasion, le professeur MUSETTE Mohamed Saïb, qui par ses conseils m’a énormément apporté tout au long de ce travail. Je tiens à remercie aussi les membres de jury qui me font honneur d’examiner cette recherche. Mes remerciements vont également à toutes les personnes qui ont participé de près ou de loin à la réalisation de cette recherche, notamment : -aux membres de ma famille et à tous les amis et enseignants qui m’ont aidé dans la réalisation de ce travail. -aux services administratifs de la commune de Timizart et de la wilaya de Tizi-Ouzou. -et surtout, aux jeunes diplômés chômeurs (garçons et filles) de la commune de Timizart, qui ont accepté de participer dans cette recherche ; et qui sans eux n’aurait jamais pu être réalisée. Sommaire Introduction Générale…………………………………………………… ……I Introduction générale……………………………………………………………2 Chapitre I : Problématique et approche méthodologique………………..6 Introduction……………………………………………………………………...6 I- Présentation du sujet…………………………………………………………..7 II- Définitions des concepts…………………………………………………….21 II- Présentation de l’enquête……………………………………………………32 Chapitre II : Présentation du terrain d’enquête (approche monographique)……………………………………………………………….36 Introduction…………………………………………………………………….37 I- Historique, caractéristiques géographiques et démographiques…………….39 II- Infrastructures de base et croissance démographique ……………………...48 III- Les activités informelles comme alternative au chômage pour la population……………………………………………………………………..63 VI- Le vécu social des jeunes chômeurs à l’épreuve des transformations des institutions et instances de socialisation………………………………………..67 Chapitre III : Vécu quotidien, pratiques sociales et représentations des jeunes diplômés chômeurs au sein de l’institution familiale………………70 Introduction…………………………………………………………………….71 I-L’institution familiale à l’épreuve des transformations socioculturelles……73 II- Les conditions socio-économiques du vécu des jeunes chômeurs au sein du cercle familial…………………………………………………………………..75 III- L’institution familiale comme espace de socialisation ……………………79 IV- L’espace familial entre représentation négatives, pratiques sociales et désinvestissement de l’espace …………………………………………………95 Chapitre IV : Vécu quotidien, pratiques sociales et représentations des jeunes diplômés chômeurs au sein de l’espace extrafamilial……………...102 Introduction…………………………………………………………………...103 I- L’espace amical comme lieu de socialisations extrafamiliales………….105 II- L’espace amical comme lieu de construction des relations sociales (de sociabilité), des centres d’intérêts et des projets d’avenir à l’épreuve de la précarité ………………………………………………………………………122 III- L’appropriation des espaces : socialisations et pratiques sociales polymorphes…………………………………………………………………..134 Chapitre V : Vécu, représentations et pratiques sociales des jeunes diplômés chômeurs dans l’espace de la recherche d’emploi……………...150 Introduction…………………………………………………………………...151 I- Le vécu social des jeunes diplômés chômeurs à l’épreuve des transformations socioéconomiques……………………………………………………………..153 II- Le rapport des jeunes diplômés chômeurs au marché du travail au niveau national et local à l’épreuve de la précarité …………………………………..167 III- Le vécu social des jeunes chômeurs : entre l’emploi informel et stratégies de débrouille……………………………………………………………………176 Conclusion générale…………………………………………………………184 Bibliographie……………………………………………………………….190 Annexe………………………………………………………………………202 I- Présentation de la grille d’entretiens………………………………………203 II- Présentation de quelques entretiens réalisés avec les jeunes diplômés chômeurs……………………………………………………………………..207 III- Profil sociologique des jeunes enquêtés………………………………….253 RÉSUMÉ Cette recherche s’inscrit dans l’exploration des thématiques ayant trait à « la problématique de la jeunesse en Kabylie ». A partir d’une approche anthropologique, cette recherche s’interroge sur la question du lien social à l’épreuve des transformations qui affectent la société locale dans ses institutions et instances de socialisation. Se focalisant sur le vécu quotidien et les pratiques sociales des jeunes diplômés chômeurs, en prenant comme terrain d’étude la commune de Timizart, Wilaya de Tizi-Ouzou. Notre objectif est de s’interroger sur le vécu quotidien et les pratiques sociales (les formes du lien social) que déploient les jeunes en question, en investissant leur temps libre (qui découle de leur expérience du chômage). Afin de répondre à la question principale posée dans cette recherche, et pour reconstruire la réalité sociale du vécu quotidien et des pratiques sociales que déploient les acteurs en question, nous avons élaboré un schéma constitué de trois espaces sociaux imbriqués l’un dans l’autre (espace familial, amical et celui de la recherche d’emploi) qui résume approximativement l’espace social dans lequel évoluent ces jeunes diplômés chômeurs. Les résultats auxquels nous avons pu aboutir montrent qu’en dépit de l’expérience du chômage qu’ils traversent, les jeunes diplômés chômeurs de la commune de Timizart réalisent tant bien que mal leur intégration à la société, et ce à travers une pluralité de relations, d’activités et de pratiques sociales. Une attention particulière à été accordée à l’étude des relations, des pratiques sociales mais aussi des représentations qui en découlent dans une logique d’exclusion/intégration sociale. L’institution familiale (l’espace familial) continue à jouer son rôle d’amortisseur à la crise, malgré les transformations qui l’affectent dans sa structure et son fonctionnement. Nous avons pu remarquer que les normes et les contraintes qui pèsent sur cette institution, orientent en quelque sorte les relations intrafamiliales. Ses dernières caractérisées essentiellement par la solidarité que nous avons nommé (solidarité-contrainte), qui consiste au maintien du lien social (lien de filiation) et de la cohésion familiale. De ce fait, l’institution familiale fait office d’intégrateur social pour les jeunes diplômés chômeurs. Le groupe de pairs (espace amical, extrafamilial) constitue une seconde famille (famille de substitution) pour les jeunes en question. Il constitue également l’espace le plus investi en termes de représentations, de relations et de pratiques sociales. En effet, nous avons montré la pluralité des activités, des pratiques sociales et des représentations qui en découlent au sein de cet espace social. S’inscrivant dans une logique d’exclusion/intégration sociale, le vécu quotidien et les pratiques sociales que déploient nos acteurs donnent corps aux pratiques de sociabilité. L’investissement de micros espaces (quartiers, fontaines, cafés, stades, salles de jeux, maisons de jeunes,…) donne naissance à la sociabilité juvénile qui a pour fonction, l’intégration des jeunes en général et les diplômés chômeurs dans les micros espaces en question. En somme, malgré les sentiments de frustration (symbolique et sociale) qui découlent essentiellement de cet espace social amical (il est question ici de la société de consommation), il constitue tout de même un vecteur d’intégration sociale pour les jeunes en question. Dans l’espace de la recherche d’emploi, nous avons remarqué l’existence d’une pluralité de stratégies, de relations et d’activités qui ont pour objectif l’intégration des jeunes en question dans cet espace social, mais aussi dans leur espace social plus large (institution familiale et espace amical). L’espace social en question constitue un lieu et non le moindre