L'hon. Andrew George Blair Circonscription

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L'hon. Andrew George Blair Circonscription Nom : l’hon. Andrew George Blair Circonscription : le comté de York ; le comté de Queens Parti : libéral-conservateur ; libéral Dates élu : élections générales du 25 juin 1878 ; élection partielle du 14 novembre 1878 ; élections générales de juin 1882 ; élection partielle du 24 mars 1883 ; élections générales d’avril 1886 ; élections générales de janvier 1890 ; élection partielle du 23 octobre 1890 ; élection partielle du 22 novembre 1892 ; élections générales du 9 octobre 1895 (élection sans concurrent). Postes occupés : chef de l’opposition, de février 1879 à mars 1883 ; premier ministre et procureur général, du 3 mars 1883 au 17 juillet 1896 ; chef du Parti libéral. Remaniement ministériel : Retraite : M. Blair démissionne de l’Assemblée législative pour se lancer dans l’arène politique fédérale le 17 juillet 1896. Il se retire de la vie politique fédérale le 18 octobre 1904. Défaites électorales : élections générales de juin 1870 ; élections générales du 16 juin 1874 ; élections générales d’octobre 1892. Décès : M. Blair décède soudainement à l’âge de 62 ans le 25 janvier 1907, à McLeod’s Inn, au 14, rang Waterloo, à Fredericton, au Nouveau-Brunswick. Il est enterré au cimetière Beechwood à Ottawa, en Ontario. Notes biographiques : Andrew George Blair naît le 7 mars 1844 à Fredericton, au Nouveau- Brunswick. Il est de descendance écossaise-loyaliste. Après sa formation à l’école Fredericton Collegiate, M. Blair, à l’âge de 14 ans, étudie le droit dans le cabinet de son oncle et de John Campbell Allen (voir notes biographiques). Il est admis au barreau à titre de procureur le 18 avril 1865 et à titre d’avocat en avril 1866. M. Blair établit, avec succès, un cabinet à Fredericton et devient conseiller de la reine en 1881. Ayant reçu de ses antécédents écossais une tendance non- conformiste, M. Blair est indépendant dans ses jugements et autosuffisant ; il met souvent en question le respect démesuré des traditions coloniales chez les fonctionnaires de son quartier à Fredericton. Ayant grandi dans le quartier de l’Assemblée législative, le jeune M. Blair considère une carrière politique comme étant un choix naturel. Après de nombreuses campagnes ratées, M. Blair est élu à l’Assemblée législative en 1878, et lorsque les résultats sont contestés, il est réélu plus tard la même année. À la Chambre, M. Blair devient rapidement le coeur d’une faction d’opposition qui, en 1881, se considère comme la pierre angulaire d’un gouvernement de rechange. Décrit comme un « démocrate à la moelle » [Traduction.] et souvent perçu comme étant un libéral radical, M. Blair s’engage, dès le 19 février 1881, à l’abolition du Conseil législatif du Nouveau- Brunswick et à la réalisation de nombreuses autres réformes politiques. Lors des élections générales et les élections partielles de 1882 et 1883, M. Blair fusionne la coalition des dissidents qui constituaient antérieurement l’opposition pour la transformer en un parti d’opposition cohésif. En agissant ainsi, M. Blair établit le fondement du Parti libéral moderne. En offrant apparemment des pots-de-vin de manière sans précédent, le nouveau parti se taille un succès relatif et forme une forte opposition au gouvernement de D.L. Hanington (voir notes biographiques) en 1883. Grâce à la collaboration de plusieurs personnes qui quittent le côté du gouvernement et à ses propres compétences politiques, M. Blair propose une motion de défiance qui est adoptée le 26 février 1883, ce qui entraîne la démission du premier ministre et du Conseil exécutif. Peu après, à l’âge de 39 ans, Andrew Blair est appelé à devenir premier ministre et à former un nouveau gouvernement. En tant que premier ministre, M. Blair réussit à rendre inefficace l’opposition en persuadant plusieurs députés de traverser le parquet. Afin de conserver l’appui immuable pour son gouvernement, M. Blair distribue habilement aux circonscriptions les ressources politiques et financières de la province. Immédiatement après son assermentation, M. Blair fait construire un pont enjambant le fleuve Saint-Jean pour relier Fredericton à la ville de compagnie d’Alexander « Boss » Gibson, un riche entrepreneur et l’un des plus grands alliés de M. Blair. N’étant jamais le genre de personne qui se laisse mener par les traditions coloniales, M. Blair réduit les dépenses du gouvernement relativement à la fonction du lieutenant-gouverneur à un tel point que, lorsque l’Ancienne résidence du Gouverneur ferme ses portes, l’hon. sir S.L. Tilley (voir notes biographiques) doit lui-même s’occuper de son logement. Le gouvernement de M. Blair est aussi connu pour avoir réalisé plusieurs réformes électorales visant la transparence du système politique, y compris l’abolition du critère visant les électeurs en matière de biens fonciers. Quoiqu’il fait habituellement preuve de tact et de conciliation, M. Blair se forge aussi une réputation « d’activiste dont la capacité d’atteindre ses objectifs est égalée par une impatience à l’égard de l’opposition et une propension à se faire des ennemis ». [Traduction.] Aucun autre premier ministre n’attire autant d’animosité personnelle soutenue et amère qu’Andrew Blair. Au début des années 1890, la presse, plusieurs anciens membres du parti et même son propre associé en exercice du droit comptent parmi les ennemis de M. Blair. Lors des élections de 1890, son gouvernement majoritaire est réduit de façon significative. C’est seulement en se rendant à Miramichi pour convaincre quatre députés conservateurs de se joindre à son caucus en vue de conclure la tristement célèbre « entente de Northumberland » que M. Blair peut assurer un autre mandat pour son gouvernement. Au cours de la session législative qui suit les élections, les députés du côté de l’opposition ne s’attaquent pas tellement au gouvernement libéral ; ils s’attaquent énergiquement à M. Blair personnellement. Ils l’accusent de corruption électorale généralisée. Heureusement pour M. Blair, il réussit finalement à assurer l’appui de l’abolition du Conseil législatif, qui est dissout sans bruit le 28 septembre 1892. Lors des élections hâtivement déclenchées de la même année, M. Blair est humilié lorsqu’il se voit classer en avant-dernier rang aux urnes du comté de York. Lors d’une élection partielle dans le comté de Queens le mois suivant, M. Blair est élu et déménage peu après à Saint John, avec sa famille. Andrew Blair subit de sévères représailles politiques en raison de son soutien Libéral des aspirations de la population acadienne et de ses efforts visant à la faire participer à la vie politique. Les loges orangistes, les loges de tempérance et un protestant évangélique nommé Herman Henry Pitts (voir notes biographiques) se rallient contre M. Blair dans le comté de York en 1892. Craignant la destruction du caractère protestant au Nouveau-Brunswick par les aspirations acadiennes et catholiques, ces nouveaux ennemis condamnent ce qu’ils considèrent les nominations pro-catholiques et la position pro-acadienne de M. Blair en raison d’un certain nombre de postes attribués à ces derniers. Lorsque A.A. Stockton (voir notes biographiques), de Saint John, et Silas Alward (voir notes biographiques) font cavaliers seuls contre les Libéraux de M. Blair pour devenir les co-dirigeants de l’opposition plutôt protestant en 1889, M. Blair profite de l’occasion pour rallier la population acadienne au Parti libéral. En avril 1893, M. Blair survit à un vote officiel de défiance à l’Assemblée législative. Quelques années plus tard, il démissionne de la vie politique provinciale pour devenir le 13 juillet 1896 ministre des Chemins de fer et canaux au sein du gouvernement fédéral de sir Wilfrid Laurier. Il est élu à la Chambre des communes en 1896 et en 1900. Un fonctionnaire chevronné va jusqu’à qualifier M. Blair d’homme presqu’« aussi grand que Wilfrid Laurier ». [Traduction.] Grâce aux habiletés de son épouse en matière d’hospitalité, la résidence à Ottawa de M. Blair devient un des centres sociales de la capitale. Homme de famille dévoué, M. Blair est profondément attristé lorsque sa fille se noie en patinant sur la rivière des Outaouais en 1901. Il demeure dans le Conseil privé de Wilfrid Laurier jusqu’à sa démission le 20 juillet 1903, lorsque son opposition soutenue aux projets de chemins de fer de M. Laurier provoque un conflit avec ce dernier. M. Blair commence ensuite à remettre activement en question le gouvernement de M. Laurier à la Chambre des communes, et, le 11 août 1903, il prononce un discours passionné d’une durée de cinq heures contre les politiques du gouvernement relativement aux chemins de fer. De crainte que la personnalité charismatique de M. Blair attire les autres députés du côté de l’opposition, M. Laurier perçoit M. Blair comme une menace. Par conséquent, étant donné que les élections auront lieu bientôt, M. Laurier nomme M. Baxter le 1er février 1904 Commissaire en chef du Conseil des commissaires des chemins de fer du Canada. Moins d’une année plus tard, M. Blair démissionne du poste et se retire à sa résidence d’Ottawa. Il demeure le personnage dominant du Parti libéral au Nouveau-Brunswick jusqu’à sa mort en 1907. Pour de plus amples renseignements, consulter les ouvrages suivants : Dictionnaire biographique du Canada, tome XIII (Ref 920.071 D554F) ; The premiers of New Brunswick (971.5 D754 NB Coll.) ; A brief history of the Liberal Party of New Brunswick (329.9715 H868 NB Coll.) ; The history of New Brunswick provincial election campaigns and platforms, 1866- 1974 (329.023 W899 NB Coll.) ; The newspaper reference book of Canada, 1903 (Ref 920 N277 1903) ; la Collection des brochures du Nouveau-Brunswick..
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