LESDANCDESVOSGES Syndicat mixte Départemental d’Assainissement Non Collectif

Le Syndicat mixte Départemental d’Assainissement Non évolué en peu de temps, l’assainissement non collectif est Collectif (SDANC) est chargé, pour plus de 80% du dépar- au cœur de nombreux enjeux, pour les usagers comme tement des , des contrôles obligatoires des disposi- pour les collectivités. tifs de l’assainissement non collectif. Enjeux techniques, avec l’apparition de nouvelles filières, Les premières années de fonctionnement du service ont été et l’articulation nouvelle entre permis de construire et fai- exclusivement réservées à la mise en œuvre des contrôles sabilité de l’assainissement. du "neuf", au moment des travaux, comme le faisaient Enjeux financiers, avec l’obligation de mise aux normes de auparavant les services de l’Etat. certaines installations, et la récente obligation de diagnos- A partir de 2006, en réalisant les diagnostics des installa- tic dans le cadre des ventes immobilières. tions existantes pour plus de 40 000 foyers, le SDANC a Le SDANC, au-delà de sa mission de contrôle, se veut être permis d’identifier les ouvrages les plus défaillants, répon- moteur dans le domaine, en conseillant et en accompa- dant ainsi à l’exigence réglementaire faite aux communes. gnant les différents acteurs, pour que chacun dispose de la Soumis à une réglementation récente et ayant beaucoup bonne information.

Communes adhérentes au SDANC des Vosges RAON SUR PLAINE Les communes adhérentes

VEXAINCOURT

ALLARMONT

AUTREVILLE

CLEREY CELLES LA SUR MOUSSEY COTE PLAINE

RUPPES SAINT PIERREMONT LA PETITE MAXEY MARTIGNY LE LES RAON SUR TRANQUEVILLE MONT BELVAL GERBONVAUX MENARMONT MEUSE GRAUX RAON DOMREMY L'ETAPE LA XAFFEVILLERS SENONES PUCELLE VIEUX MOULIN MONCEL CLEZENTAINE SAINTE SUR DONCIERES BARBE AUTIGNY SAINT MAURICE VAIR MENIL MENIL LA SUR SAINT MARAINVILLE SUR DE SOULOSSE TOUR MORTAGNE ROVILLE STAIL SOUS SAINT SUR AUX BELVITTE SENONES HARCHECHAMP ETIVAL CHATAS ELOPHE MADON DAMAS CHENES CLAIREFONTAINE CHARMES AUX GRAND ATTIGNEVILLE BOIS AVRAINVILLE PONT FREBECOURT LA SUR BRU SAINT BENOIT BARVILLE LA BAN GRANDE MADON FLOREMONT CHIPOTTE DE FOSSE HOUEVILLE VOMECOURT LANGLEY SAINT LA VOIVRE REMY SAPT SUR SAINT SAVIGNY NEUFCHATEAU BLEMEREY MADON ROMONT LA COLROY PARGNY RAINVILLE SAINT JEAN CHEF FRENELLE PETITE LA SOUS FRENELLE GENEST D'ORMONT HAUT LA JEANMENIL FOSSE GRANDE MUREAU LA MONT SAINT GRANDE PETITE GIRCOURT LA SALLE LES PRANCHER SAINT MICHEL PROVENCHERES DOMMARTIN LES SAINT NEUFCHATEAU OELLEVILLE SUR LE SUR SUR PUZIEUX VIEVILLE HADIGNY GORGON NAYEMONT BALLEVILLE EVAUX MEURTHE BEULAY FAVE VRAINE CHATEL LES LES ET LA SAINT SUR VERRIERES BADMENIL VOMECOURT FOSSES COURCELLES MENIL BOURGONCE SAINT PAUL BIECOURT MOSELLE AUX FREVILLE SOUS AVILLERS DIE BOIS CHATENOIS NEUVILLERS RAMECOURT GUGNEY BETTEGNEY SAINTE PAIR SUR LIFFOL MENIL VILLERS AUX DOMEVRE ROUVRES SAINT HELENE ET FAVE LE AULX B EN DOMBASLE EN BRICE SUR E CHATENOIS GIRONCOURT AUTREY GRANDRUPT R GRAND SUR XAINTOIS EN XAINTOIS DURBION MORTAGNE T ROUVRES SUR R MOUZON XAINTOIS IM LA HOUECOURT VRAINE VAXONCOURT SAINTE O BAZOILLES SAINT RAVES U CHETIVE T SUR REMICOURT LES ROUGES MARGUERITE IE LA NEUVEVILLE MENGE AHEVILLE SAINT IGNEY R MEUSE PIERREPONT EAUX LONGCHAMP VALLIER SOUS SUR AUX SOUS CHATENOIS L'ARENTELE CHATENOIS S CHENES DOMPIERRE E VIVIERS T R SAULCY RACECOURT BOUXIERES R U U ENTRE LES VELOTTE SERCOEUR IE BOIS SUR AUX GIRECOURT O OLLAINVILLE OFFROICOURT BAZOILLES L de DEUX DOMBROT ET SUR C E MEURTHE ET BOIS THAON E V BAN AULNOIS CIRCOURT U CHAMP EAUX SUR BELMONT TATIGNECOURT N DOMEVRE MENIL LES DURBION O DE Harréville-les-Chanteurs G VAIR SUR R SOUS VOSGES U B LAVELINE PAREY G HAGNEVILLE VAIR MONTFORT SAINT SOUS VALLEROY VAUDEVILLE ET LEONARD SAINT MONTFORT AUX RONCOURT BELMONT REMIMONT SAULES FONTENAY VIMENIL ET BRUYERES SUR MADONNE LONGCHAMP LA CROIX Goncourt THEY MENIL BUTTANT MORVILLE LA NEUVEVILLE HAGECOURT ET DOMEVRE MEMENIL AUX SOUS SOUS LAMEREY SUR LES POULIERES LA HOUSSIERE MINES MONTFORT MONTFORT AVIERE MANDRES RANCOURT REMONCOURT BEGNECOURT FAYS LAVAL VAUDONCOURT SUR SUR CHAMP BAINVILLE DAMAS MEDONVILLE VAIR S LE LAVELINE E VOLOGNE LA CHAPELLE SUR HAREVILLE AUX GELVECOURT T ET T DUC DEVANT DEVANT BULGNEVILLE VAIR SAULES ET E BETTEGNEY D SOUS N L E LEPANGES BRUYERES E E BRUYERES ADOMPT Y L L MONTFORT V I I R C SUR U PREY N O I N E M VOLOGNE E E T LEGEVILLE L U AUMONTZEY O M M N B L I SAULXURES FRENOIS N U O ET A CHARMOIS I F URVILLE VALLEROY VILLE LES FORGES E T A M CONTREXEVILLE S L LES BONFAYS E R E LE L SUR DEVANT B E BULGNEVILLE P SEC ILLON BRUYERES R LA E PONT BAFFE LA NEUVEVILLE H SAINT OUEN PIERREFITTE EPINAL DEVANT VRECOURT MONTHUREUX SANS VALLOIS LES LES PAREY BONFAYS LEPANGES LIGNEVILLE LE ARRENTES SEC LAVELINE DOMMARTIN BARBEY DE GERBEPAL THUILLIERES LES LES DOMMARTIN DU SEROUX CORCIEUX VALLOIS VALLOIS AUX DINOZE HOUX GRANGES CHENIMENIL BAN SAUVILLE BOIS SUR SUR LA VACHERESSE VOLOGNE MEURTHE/CLEFCY DOMBROT SAINT ET LA LE BASLEMONT ROUILLIE JARMENIL SEC DOMBASLE ROBECOURT JESONVILLE TENDON VIVIERS DEVANT ARCHES LE PROVENCHERES DARNEY LIEZEY LE GRAS LES URIMENIL VALTIN G DARNEY ELOYES ROZIERES IG NE SUR MARTIGNY VI M LL LES AR E XONRUPT MOUZON ROCOURT E CHARMOIS Y LONGEMER BAINS SE VIOMENIL L'ORGUEILLEUX HADOL RO CO NONVILLE GERARDMER U RT BELMONT LA FORGE F LES RA IN DARNEY DARNEY MORIZECOURT RAON ROMAIN GRANDRUPT LE AUX AUX ATTIGNY DE SAINT ETIENNE SYNDICAT SAPOIS BOIS LA HAYE BOIS BAINS LES HARSAULT SAINT SERECOURT NABORD GRUEY TIGNECOURT LES SAINT AME SURANCE LA CHAPELLE HAUTMOUGEY AUX BOIS BELLEFONTAINE MONTHUREUX SUR MONT SAONE DOMMARTIN LES SAINT REMIREMONT LES LAMARCHE REMIREMONT JULIEN BASSE BAINS SUR LE . FOUCHECOURT LES RUPT s

FONTENOY BAINS e

LE g CHATEAU THIEFOSSE AINVELLE REGNEVELLE LE s CLERJUS Légende o FIGNEVELLE PLOMBIERES LES V SAULXURES BAINS SUR s Ligne de partage des eaux TREMONZEY GIRMONT MOSELOTTE VAL e VAL D'AJOL d D'AJOL

Communes adhérentes au SDANC l SDANC CHATILLON RUPT SUR SUR a SAONE MOSELLE r

à titre individuel LE é non adhérente au SDANC MENIL n é G

adhérente à titre individuel l i LE e THILLOT CC Bruyères Vallons des Vosges s FRESSE n SUR CC de la Vôge vers les Rives de la Moselle MOSELLE o C Adhésion au SDANC à titre collectif :

Ligne n

CC du Secteur de Dompaire o

SAINT MAURICE i de partage des eaux SUR t CC Bruyères Vallons des Vosges MOSELLE a SIA Goncourt-Harreville-Bazoilles s i l a SIA Vallée du Rabodeau SIVOM de Grand é CC de la Vôge vers les Rives de la Moselle R SIEA Côtes et Ruppe CC du secteur de Dompaire SIVOM du Mirecourt SIVOM de Grand SIVOM de Mirecourt SIVOM de la Vallée de Roche-Harchechamp SIA Goncourt-Harreville-Bazoilles Communes SIVOM de la Vallée de Roche-Harchechamp SIA Vallée du Rabodeau SIVU Haute-Meurthe non adhérentes au SDANC 0 5 10 20 Kilomètres SIVU Haute Meurthe « SSIEAIVU V aCôtesl de Me uetrth Ruppee SIVU Val de Meurthe

Chemin du document : \\vsiggpr\geodb$\Echange_SIG\EAU\SDANC.mxd - Source DACEN Date: 06/10/2014 Syndicat mixte Départemental d’Assainissement Non Collectif Interview du Président

dans le domaine : notaires, entre- ter pour que son fonctionnement soit paravant. A ce jour, il reste des points lement vu augmenter significative- prises, etc…. Les attentes et les enjeux optimum. Le parallèle avec le contrôle qui nécessitent des éclaircissements ment le nombre de dossiers pour la ne sont pas les mêmes pour chacun technique automobile est intéres- de la part des Ministères : le SDANC, réhabilitation d’anciens dispositifs. d’entre eux : le SDANC se doit de tra- sant : le contrôle obligatoire permet comme d’autres services chargés de la Evidemment, ces réhabilitations se vailler pour qu’aucun ne soit oublié. souvent de faire prendre conscience même mission, fait entendre sa voix sont accélérées avec les aides finan- A la Présidence du SDANC depuis 10 d’une situation à risque ou ne pou- auprès des instances, afin que les as- cières accordées dans le cadre d’opé- ans, je mesure le chemin parcouru, et vant perdurer. pects concrets, "de terrain" soient pris rations groupées, mais nous consta- ne peux que féliciter l’ensemble des Il ne faut pas oublier toutes les mis- en compte. tons la volonté de nombreux usagers de se mettre en conformité afin de acteurs. sions "annexes" du SDANC, et notam- Avez-vous constaté un changement ment l’accompagnement des col- faire cesser les rejets d’eaux brutes Si vous deviez résumer en quelques des mentalités quant à l’assainisse- lectivités sur la problématique des dans le milieu naturel : cette préoccu- mots le rôle du SDANC, que diriez- ment non collectif ? réhabilitations. pation écologique est de plus en plus vous ? L’assainissement non collectif n’est flagrante. Pour le SDANC, la notion de "service" Quelles sont les principales difficultés plus une solution "par défaut" : les Alain ROUSSEL Quelle évolution pour le SDANC dans est primordiale. rencontrées par le SDANC ? communes qui font le choix de ce sce- Président nario, pour tout ou partie de leur ter- les années à venir ? En réalisant les contrôles des instal- Pendant les premières années de ritoire, ont bien compris qu’il s’agis- Maire de Claudon lations d’assainissement non collectif, fonctionnement du Syndicat, il a fallu Le SDANC va continuer à accompa- sait d’une technique fiable adaptée à Représentant le canton le SDANC rend d’abord service aux faire accepter à l’usager l’obligation gner les collectivités, à la fois pour la ruralité de nos villages. de Monthureux-sur-Saône communes adhérentes : il leur per- d’un nouveau contrôle payant. A ce remplir leurs obligations réglemen- met de respecter leur obligation en la jour, cela n’est plus une réelle diffi- Les contrôles obligatoires sont ren- taires, mais aussi pour développer matière. Il leur permet surtout d’avoir culté : les Vosgiens ont conscience trés dans les mœurs. les opérations de réhabilitation. Il Vous êtes à la Présidence du SDANC de- des informations précises quant à la qu’il faut préserver l’environnement Nous avons remarqué que de plus en reste également beaucoup de travail puis sa création, quel est votre sentiment situation de l’assainissement sur leur et leur cadre de vie, et que des dis- plus d’usagers questionnent le SDANC à mener sur le volet entretien des sur la mission qui vous incombe ? commune : c’est un outil majeur pour positifs d’assainissement obsolètes sur l’entretien de leurs ouvrages, et ouvrages. La mission du SDANC, si elle se cantonne lutter contre les pollutions et atteintes peuvent causer des nuisances. sur les bonnes pratiques à avoir pour Vis-à-vis de nos usagers, nous avons à un domaine particulier qu’est l’assainis- à la salubrité publique liées aux eaux La principale difficulté reste que les assurer sa pérennité. On s’affranchit à cœur de sortir un peu du simple sement non collectif, est primordiale, et usées domestiques. évolutions réglementaires ont été enfin de l’idée ancienne du dispositif rôle de contrôleur, et développer plus parfois complexe à mettre en œuvre. Le SDANC rend également service nombreuses, et sur une courte pé- enterré, invisible, et qu’il ne fallait encore la notion de service, notam- Au quotidien, nous devons rendre service aux usagers : le contrôle est l’occa- riode. Cela a nécessité une grande pas ouvrir tant qu’il n’était pas col- ment avec l’élaboration d’une Charte à la fois aux collectivités qui nous ont sion pour le technicien de renseigner réactivité des services, pour que maté : les propriétaires ont à cœur de ANC, l’acquisition de plus de connais- confié une mission, ainsi qu’aux usagers l’usager quant à la conformité de son chaque évolution ne soit pas subie conserver en bon état de fonctionne- sances de terrain, et l’élaboration des concernés par de nouvelles obligations, et ouvrage, et l’occasion d’attirer son comme un changement, mais comme ment leurs ouvrages. documents d’information utiles rela- aux autres nombreuses parties prenantes attention sur l’entretien à y appor- une continuité du service existant au- En quelques années, nous avons éga- tifs à l’entretien.

Le SDANC

Les vice-présidents

Mr Jacques Mme Michelle Mr Denis Mr Eric Mr Jacquis Mr Gérard JALLAIS COPPE-GOTTI DEPRUGNEY GARION BRUNET MARULIER 1er Vice-président 2e Vice-présidente 3e Vice-président 4e Vice-président 5e Vice-président 6e Vice-président Représentant du SIA Représentante Représentant Représentant de la Représentant Représentant de la Val de Meurthe du canton du canton Communauté de Com- du canton de Communauté de Com- de Remiremont de Epinal Ouest munes de la Vôge vers Châtel sur Moselle munes du secteur de les Rives de la Moselle Dompaire

Les membres du bureau

Mr Frédéric Mr Geoffroy Mr Patrick Mr Pierre Mr Michel Mr Pierre Mr Gérard Mr Ervé Mme Estelle BALAUD SCAGLIANI VILLAUME PASSETEMPS FERRY FEBVET MEYER PERRIN CLERGET Représentant du Représentant de la Représentant du Représentant Représentant Représentant Représentant du représentant du représentante du canton de Darney commune d'Épinal canton de Senones du canton du canton de du canton canton de Saulxures canton de Mirecourt SIVOM de Grand de Châtenois Châtel sur Moselle de Remiremont sur Moselotte

TECHNIQUES ANC : ÇA BOUGE ! En peu de temps, la réglementation en assainissement non collectif a beaucoup évolué, et les avancées techniques ont été nombreuses. Aujourd’hui, il existe des solutions pour presque toutes les situations, Mr Claude Mr Yves Mr Patrick Mr Eric facilitant largement les opérations de réhabilitation où les chantiers CHERRIER BONJEAN VILMAR THOMAS sont souvent complexes. Représentant Représentant de Représentant Représentant La traditionnelle fosse toutes eaux, suivie d’un système de traitement du canton la Communauté de du canton de du canton de de Rambervillers Communes Bruyères- Bains les Bains Châtel sur Moselle type épandage (tranchées d’infiltration, filtre à sable…) est toujours Vallons des Vosges d’actualité. C’est une filière rustique qui a fait ses preuves en terme de dépollution et de durée de vie. Depuis 2009, de nouveaux dispositifs sont devenus réglementaires. L'équipe du SDANC Les filtres compacts et autres microstations sont devenus des dispo- sitifs de traitement à part entière. Ils présentent notamment l’avan- tage de ne prendre que peu de place. Les filtres plantés de roseaux ont également fait leur apparition, ainsi que les toilettes sèches. Tous ces nouveaux dispositifs doivent faire l’objet d’un agrément dé- livré par le Ministère pour être considérés comme réglementaires. A ce jour, plus de 300 modèles ont été agréés, représentant quasiment 50 fabricants. Il est important de préciser que, pour assurer parfaitement son rôle et fonctionner correctement, tout dispositif d’assainissement non col- lectif doit être entretenu régulièrement. C’est un élément à ne pas Mme Elsa Mme Emilie Mr Antoine Mme Isabelle négliger au moment du choix de la filière, même si ce choix se fait MOLINA VIDAL SOUHAIT BATILLOT prioritairement en fonction des contraintes de terrain (place dispo- Directrice Chargée Technicien Adjoint nible, pente, perméabilité du sol, nombre de pièces de la maison, etc.) de mission administratif Nos MISSIONS répondre Avec 240 communes adhérentes lors Tout d’abord, le contrôle de concep- de sa création, le SDANC compte au- tion, qui vise à s’assurer de la confor- aux exigences jourd’hui 449 communes adhérentes : mité réglementaire à l’étape projet. réglementaires 313 adhérent à titre individuel, 136 Il s’agit d’un contrôle administratif, mixte Départemental d’As- via une structure intercommunale (Si- qui s’effectue sur la base des pièces sainissement Non Collectif (SDANC) a vom, Communauté de Communes). fournies par le propriétaire, notam- été créé en 2002, à l’initiative de l’As- Par leur adhésion, les collectivités ment l’étude pédologique, réalisée par sociation des Maires des Vosges et du transfèrent leur compétence "assainis- un bureau d'études conformément à Conseil général des Vosges. sement non collectif" au SDANC qui se notre cahier des charges, permettant voit alors chargé de mettre en œuvre de définir avec précision la meilleure En effet, la Loi sur l’Eau et les Milieux la compétence obligatoire "contrôle" solution technique. Aquatiques de 1992 a transféré la sur leur territoire, ce qui représente compétence "assainissement non col- Une fois les travaux réalisés, le SDANC environ 48 000 installations. lectif" aux communes. Chacune d’entre réalise ensuite le contrôle de bonne exécution des travaux : ce contrôle elles devait donc créer un Service Un service technique Public d’Assainissement Non Collectif vise à s’assurer, lors d’une visite sur (SPANC) avant le 31 décembre 2005, spécialisé en Assainis- place à la fin du chantier, que les tra- afin de réaliser les contrôles de toutes sement non collectif vaux réalisés sont conformes au pro- jet validé et à la réglementation en les installations d’assainissement non Le SDANC détient une compétence vigueur. C’est également l’occasion de les critères devant être pris en compte tifs identifiés comme étant "non collectif, auparavant réalisés par les unique : le contrôle des installations rencontrer le propriétaire pour lui ex- pour définir si l’installation est non- conformes" lors du précédent contrôle services de l’Etat (anciennement la d’assainissement non collectif. pliquer le fonctionnement de son ins- conforme : il ne s’agit en aucun cas (et qui avaient donc une obligation de DDASS). Ces contrôles, imposés par la régle- tallation, et le sensibiliser à l’entretien d’une simple comparaison à la régle- mise aux normes dans un délai de 4 mentation nationale, sont de plusieurs La création du SDANC répond donc à des différents ouvrages. mentation actuelle ! ans) un besoin des communes qui ont pré- natures. Dans le cas de dispositifs existants, le Pour tous les dispositifs, qu’ils aient - tous les 8 ans pour les autres instal- féré instituer un service mutualisé, Dans le cas des constructions neuves, SDANC doit réaliser un contrôle dit de été contrôlés par le SDANC pour la pre- lations (dites "conformes"). évitant ainsi la mise en place de mul- le SDANC doit mener successivement "diagnostic". mière fois lors de la mise en oeuvre, Ce contrôle périodique vise à s’assu- tiples services. deux contrôles. ou lors d’un diagnostic, un contrôle Ce diagnostic a pour objectif d’identi- rer que le dispositif fonctionne bien et périodique doit être réalisé. fier les installations d’assainissement qu'il est entretenu correctement : il fait non collectif qui pourraient présenter La périodicité de ce contrôle est défi- alors l’objet d’une nouvelle évaluation des dysfonctionnements majeurs, ou nie dans le règlement du SDANC : en application de la grille d’évaluation des risques de pollution ou d’atteinte - tous les 4 ans pour les disposi- nationale. à la salubrité publique. A l’issue de ce contrôle, et en cas de non-conformité, l’installation fait alors l’objet d’une obligation de mise en conformité dans Assainissement Construction un délai de 4 années. existant ou réhabilitation Initialement (entre 2006 et 2012), et en l’absence de précision de la part de Contrôle de conception la réglementation, le SDANC avait limi- Diagnostic té la non-conformité aux immeubles de bon fonctionnement dépourvus de tout dispositif (rejets et d'entretien Contrôle de l'exécution directs des eaux usées vers le milieu naturel). Depuis 2012, ces contrôles sont réalisés en application d’une Contrôle périodique grille d’évaluation nationale qui fixe

LA REHABILITATION des ANC non conformes

À l’issue des contrôles de diagnos- avec les organismes financeurs : L’ASSAINISSEMENT tics, le SDANC dispose de la liste des - fait de l’information auprès des col- Interview installations étant déclarées non- lectivités intéressées pour leur pré- conformes, c’est-à-dire concernées par NON COLLECTIF, senter les différentes possibilités en du Président une obligation de mise aux normes matière de réhabilitation, de la Communauté de Communes c'est pour qui ? dans un délai de 4 ans. - assiste les collectivités dans la ré- FAVE, MEURTHE, GALILEE L’assainissement non collectif La Loi sur l’Eau et les Milieux Aqua- daction des documents nécessaires tiques du 30 décembre 2006 a appor- Monsieur Patrice FEVE concerne tous les immeubles qui ne (conventions, etc.), sont pas raccordés à un assainisse- té une nouveauté en la matière : les communes ont la possibilité d’aider - participe aux réunions publiques ment collectif, soit parce qu’ils sont les usagers dans cette démarche, en d’information visant à présenter le situés en zone d’assainissement prenant une compétence facultative programme aux usagers concernés, non collectif, soit parce que l’assai- "réhabilitation". Cela signifie que dé- - assiste les collectivités dans le dé- La réhabilitation de l’assainis- Comment le SDANC vous a-t-il nissement collectif n’est pas encore sormais la collectivité peut intervenir roulement de l’opération : choix des sement non collectif est-elle un assisté tout au long de cette mis- réalisé. sur du domaine privé pour aider un prestataires (études et travaux), suivi thème important pour votre col- sion ? Ainsi, conformément à la loi, tant usager à réaliser ses travaux de mise de chantiers, etc. lectivité ? Le SDANC a accompagné la Com- qu’un immeuble n’est pas reconnu en conformité. À ce jour, de nombreuses collectivités Oui, et la liste des immeubles non munauté de Communes tout au comme raccordé ou raccordable Cette réhabilitation est un enjeu im- ont engagé une opération de réhabi- conformes communiquée par le long de la démarche par : au réseau public d’assainissement portant, à la fois technique et écono- SDANC a interpellé les élus. Ce litation. - leur participation à une réunion collectif par le service compétent, mique, pour les propriétaires concer- chantier devant mobiliser des publique d’information, il relève automatiquement du ser- nés comme pour les communes. A Avec un taux actuel d’aides financières moyens humains et financiers vice public d’assainissement non ce jour, environ 7300 installations très incitatif, ces opérations rem- importants, une telle démarche - la transmission à la collectivité doivent être mises aux normes. collectif. portent un grand succès auprès des ne pouvait être mise en œuvre des états des non conformes Aussi le SDANC se fait fort d’inciter et usagers concernés : plus de 80% des que par la Communauté de Com- actualisés sur chaque commune Il est important de préciser à ce accompagner les collectivités dans ces non-conformes s’engagent au moins munes. Les concours financiers concernée par l’opération, sujet que, contrairement à l’idée démarches, afin de faciliter leur mise pour la première phase, à savoir la conséquents de l’Agence de l’Eau - des conseils techniques, reçue, les communes de moins de en œuvre, et ainsi faire bénéficier de réalisation de l’étude préalable. Une Rhin Meuse et du Conseil général - une assistance administrative 2000 habitants n’ont pas l’obliga- ce nouveau service à un maximum fois l'étude achevée, ce sont près de des Vosges ont permis d’assurer ce avec avis sur les conventions tion de réaliser un assainissement d’usagers. 80% des usagers qui concrétisent leur rôle auprès des habitants. particuliers/collectivité, collectif, et lorsqu’elles le font, elles Pour cela, le SDANC, en partenariat projet en engageant la phase travaux. L’opération menée sur l’ancienne - l'instruction des dossiers et la ré- ne sont pas tenues de raccorder communauté de communes de la ception des chantiers en collabo- l’ensemble des immeubles de la Fave en 2011 a été reprise par la commune. Communauté de Communes Fave, ration avec les différentes parties (collectivité, maître d’œuvre). L’ANC n’est pas un choix par dé- Meurthe, Galilée et étendue aux 23 faut : les rendements épuratoires communes du nouvel EPCI. Allez-vous poursuivre des actions sont équivalents à ceux d’une sta- Comment s’est déroulée l’opéra- sur ce sujet de l’assainissement tion d’épuration. Au moment du tion de réhabilitation que vous non collectif ? zonage, le choix entre "assainisse- avez menée sur votre territoire ? Absolument. Une seconde tranche ment collectif" ou "assainissement L’opération s’est déroulée en 2 va démarrer fin 2014 avec les com- non collectif" se fait en fonction des phases : munes qui disposent d’un plan de contraintes techniques et au vu des - Etudes de filière, confiées à un zonage d’assainissement approu- éléments financiers, étant entendu maître d’œuvre, chez chaque par- vé. Cette tranche concernera une que, quelle que soit la solution rete- ticulier signataire d’une conven- nouvelle fois environ 90 dossiers nue, elle sera supportée financière- tion avec la collectivité et après et permettra aux contribuables de ment entièrement par l’usager. réflexion, bénéficier de fonds publics pour la - Engagement des travaux chez les mise aux normes. particuliers souhaitant continuer Une troisième tranche sera pla- dans l’opération groupée pilotée nifiée en 2015 et permettra ainsi sous maîtrise d’ouvrage publique d’avoir mis aux normes toutes de la Communauté de Communes. les installations individuelles qui Sur 84 dossiers concernés par les n’étaient pas conformes sur la to- études, 79 particuliers ont conti- talité du territoire de notre com- nué dans l’opération groupée pour munauté de communes de 12 000 les travaux de mise aux normes. habitants. Syndicat mixte Départemental d’Assainissement Non Collectif Nos PROJETS ANC et PERMIS ò LA CHARTE ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF DE CONSTRUIRE L’assainissement non collectif regroupe de nombreux ac- Chacun de ces acteurs a un rôle pri- Depuis le 1er mars 2012, la délivrance du per- teurs à différentes étapes de chaque projet : bureaux mordial. mis de construire est étroitement liée à la d’études, entreprises de travaux, fournis- En prenant exemple sur ce qui a pu conformité du dispositif d’ANC. seurs de matériaux, notaires, voir le jour sur d’autres secteurs, le En effet, il convient que l’attestation de agents immobiliers, SDANC entame une réflexion concer- etc. conformité du projet d’installation soit jointe nant l’élaboration d’une Charte Assai- à la demande de permis de construire. Cela nissement Non Collectif. signifie que le pétitionnaire doit joindre à En signant cette charte, les profession- sa demande le contrôle de conception réa- nels et acteurs du secteur s’engage- lisé par le SDANC : le service instructeur du raient à respecter un certain nombre permis de construire a alors la certitude que de bonnes pratiques, gage de qualité l’assainissement est pris en compte dans le pour l’usager et facilitant les relations projet, et qu'il est techniquement réalisable. avec le SDANC. Un groupe de travail sur ce thème a donc été créé au SDANC, et leurs tra- vaux devraient démarrer dès le début d’année 2015. DIAGNOSTIC ANC et VENTES IMMOBILIERES ò LE SUIVI IN SITU Depuis le 1er janvier 2011, pour la vente de tout immeuble non raccordé En assainissement non collectif, peu à un assainissement collectif, le vendeur doit fournir au notaire un dia- de données existent sur les réels ren- gnostic de l’ANC. dements épuratoires des dispositifs. Par cette mesure, le législateur tient à prévenir des vices cachés en informant au mieux l’acquéreur de l’état du bien qu’il achète et du Le SDANC, dont la mission est indis- dispositif d’ANC qui l’équipe. sociable de la connaissance des diffé- rentes techniques, aimerait disposer Le diagnostic qui doit être fourni par le vendeur doit obligatoirement : de plus d’informations sur ce sujet, et - être daté de moins de 3 ans, de plus de remontées concrètes. - être réalisé par le Service Public d’Assainissement Non Collectif ; il Aussi le SDANC propose de mener, sur ne peut pas être réalisé par un diagnostiqueur privé du choix du pro- son territoire, une étude de "suivi in priétaire. situ", en procédant à des analyses de Si le diagnostic conclut à une non-conformité, l’acquéreur dispose d’un la qualité des eaux rejetées sur un délai d’un an pour procéder à la mise aux normes de l’installation. nombre de dispositifs suffisant, repré- Sur le territoire de ses communes adhérentes, le SDANC se charge de sentant des techniques variées. Ces réaliser ces contrôles à la demande du vendeur ou du notaire, et dans données ne seraient pas utilisées dans des délais réduits. le cadre des contrôles obligatoires, mais permettraient de disposer de données réelles de terrain. Le groupe de travail en charge de cette thématique devrait entamer la réflexion dès la fin d’année 2014.

Notre BUDGET 0,40 % 6,90 % 3,40 % Budget 2014 - DEPENSES

La redevance 18,40 % Charges à caractère général 70,90 % 845500 d’assainissement Charges de personnel 18,40 % 220000 Les SPANC sont considérés comme des services publics à caractère industriel Charges de gestion courante 3,40 % 41000 et commercial, comme le sont les ser- vices d’assainissement collectif par Dotation aux amortissements 0,40 % 4578,92 exemple. Dépenses imprévues 6,90 % 83532,37 A ce titre, le budget du SDANC doit être équilibré, et doit être financé par 70,90 % les redevances perçues auprès des usagers concernés. La redevance d’assainissement est une 2.43 % 2,51 % 0,07 % redevance pour service rendu : elle Budget 2014 - RECETTES n’est facturée qu’auprès des usagers 25,12 % ayant bénéficié du service, c’est-à-dire Excédent de fonctionnment 69,87 % 834691,29 les propriétaires ayant fait l’objet de Redevances 25,12 % 300100 l’un des contrôles du SDANC. Il s’agit de redevances forfaitaires, Adhésions des collectivités 2,43 % 29000 dont le montant est voté chaque an- née par le Comité Syndical. Subventions 2,51 % 30000 Gestion financière 0,07 % 820 Budget 2014 69,87 % Les recettes sont de diverses natures : - redevances perçues auprès des usa- gers Montant HT Montant TTC (TVA 10%) - astreintes financières perçues auprès des usagers ayant fait obstacle au Contrôle de conception 40 € 44 € ENTRETENIR SON DISPOSITIF contrôle, Contrôle de réalisation 60 € 66 € D’ASSAINISSEMENT - cotisations des collectivités membres, NON COLLECTIF - subventions attribuées par des orga- Neuf total 60 + 40 = 100 € 110 € nismes extérieurs. Diagnostic 70 € 77 € Quel que soit le dispositif mis en œuvre, tout assainissement Les dépenses sont celles inhérentes au nécessite un entretien régulier pour fonctionner correctement, et fonctionnement du service : Diagnostic vente 135 € 148,5 € être pérenne. - location et entretien des locaux, L’opération d’entretien la plus courante consiste en la vidange. Contrôle périodique 70 € 77 € Cela concerne les fosses septiques, fosses toutes eaux, mais aussi - charges de personnel, Contre-visite si besoin 50 € 55 € les décanteurs des micro-stations. - rémunération du prestataire, Analyse des rejets : Cette vidange doit se faire avant que les boues n’atteignent un - matériel de bureau et informatique, certain niveau dans la cuve (entre 30% et 50% selon les cas). Cela pour cas particuliers à 180 € 198 € - maintenances, nécessite une surveillance de la part de l’usager afin de déclen- la demande de la Mairie cher la vidange au bon moment : cela évite aux boues d’aller en- - etc. crasser le dispositif de traitement qui pourrait alors se colmater. Pour cette vidange, l’usager doit faire appel à une personne agréée. Ces personnes sont agréées par la Préfecture : il peut s’agir d’entreprises spécialisées, comme d’agriculteurs ayant jus- tifié du mode d’élimination des boues (dépotage en station d’épu- Contacts ration dans la plupart des cas). La liste des vidangeurs agréés est disponible sur le site internet de la Préfecture des Vosges. 8, rue de la préfecture - 88088 Epinal cedex 09 Concernant les micro-stations qui comportent quelques éléments Tél : 03 29 35 57 93 - Fax : 03 29 35 31 12 électromécaniques, d’autres opérations de maintenance sont à prévoir : elles sont décrites dans le guide d’utilisation fourni par [email protected] - http://www.sdanc88.com le fabricant, car spécifiques à chaque modèle. Généralement, le Les bureaux sont situés au n°14 rue de la Préfecture à Epinal. fabricant propose à l’usager un contrat de maintenance afin de Si vous souhaitez nous rendre visite, veuillez nous contacter réaliser ces opérations. par téléphone afin de prendre rendez-vous.

Vosges Matin - Publicité - Novembre 2014 - 40 quai des Bons Enfants - 88000 ÉPINAL - Directeur de la publication : Christophe MAHIEU