GIL ROLAND

le jeune premier de «La Possession))

la belle realisation de Leonce Perret

PHOTO R. TOMATiS '

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cinEmonde parait le jeudi

Directeurs : GASTON THIERRY & NATH IMBERT POUR UNE PC)LITIQUE DU CINEMA

En devisant avec I.ouis Robert

M11" Gaiine Krav- ~ Anita Loos. 1'auteur EPT heures du soir, dans la rue Royale. toute baignee de tchenko dans un film ceifebre des Hommes douceur printan iere. Ayanqant lentement la tartare parmi jeunesse en prepara¬ preferent les Blon¬ des ateliers de mode et de couture qui s'ebroue gaiement, tion : La Co mete. des, est actuelle- s voici la haute silhouette de Louis Aubert. Dix minutes (Voir en page 7 ment a Paris Elle de conversation avec lui nous en apprendront sans doute i 1'article que notre a tenu a faire j davantage qu'une tongue enquete. Chose curieuse, I'homme \ correspondant a l'liommage de son / dont on a annonce la retraite, est plus passionnement epris \ Moscou consacre portrait aux lec- / , de cinema que jamais, et ce veteran subtil expose avec calme \\ a cette belle teurs de "Cine- II les conceptions les plus hardies pour /'adaptation rapide de ,\\ artiste.) monde / J I'art jadis muet aux exigences nouvelles. Son recent voyage en Amerique I'a convaincu. en businessman avise. qu'il faut agir vile, mais bien. — Que pensej-vous de notre position actuelle ? — Rous somrnes en retard, evidemment, mais pas tant qu'on Le fameux lion qui paralt comme marque de fabrication pour le croit. La precipitation, d'ailleurs, serait nefaste... tous les films M. G. M., rugit maintenant sur l'ecran avec — Mais comment se fait-il que vous abandonnieq la lutte en l'apparition des films parlants. 1111 pareil moment ? Louis Aubert ne repond pas directement a ma question. II prend un temps, puis... gj j'ai perdu sept mois.ee n'est pas ma faute.J'avais, la-bas, propose a la Western Electric de me conceder I'exclusivite pour la France, tant que deux cent cinquante salles n'auraienl pas ete equipees pour le film sonore. lis out refuse, sous pretexte qu'ils avaient une douqaine de demandes. Or, qu'est-il sorti de cela ?... du vent! — Mais les installations de la Western soitt coiiteuses ? Oui. mais elles sont mises au pour chaque sept sont en — cas particulier. Actuellement, parfaitement... etudiees, •«_ point ingenieurs •. • i j i. — je jjcoti j obtenir le meilleur rende- "azz poursuit sa carriere sans que nous ayons eu te moinare ennui, t.eia ne veui pas aire yue aans t avemr tes concur reius ne feront pas aussi bien. mais pour

le moment...... A nisi, vous etes, comme nous, d'avis que le film sono-visuel ne peut souffrir la mediocrite ? [ a question est d'interet capital. Le mauvais film parlant et sonore ferait au cinema un tort irreparable. Au cours de cet entretien de quelques minutes,parmi le va-et-vient indifferent despassants.M. Louis Aubert nous dit bien d'autres

chosesCftC/JCO encoretHtWf b et**«• JfortL" «- interessantes,, nous . —- queL ce a ' mais voudrions surtout les paroles de grand directeur de cinemas parvinssent tons les Le film sonore ne possesseurs, a peat pas souffrir la mediocrite ». tous les gerants de theatres cinematographiques :situation« i Rous avons deja eu I'occasion d'exposer combien la situ cinematographique est actuellement incertaine. I'is-a-vis de 1'Amerique qui s'est lancee a corps perdu dans la realisation du film parlant et sonore et I'equipement de ses salles, qui a engage des capitaux considerables, I Europe demeure ebranlee, indecise... L'Angleterre,tardera momentanement Javorisee puisqu'elle peut utiliser le film americain qui parte la meme langue, si nous osons dire ne pas a vouloir posseder sa production propre. La France, JAUcf nunr In An "rsiiitin&pntpmp.nt"— aui. qui se debat avec le probleme du "conlingentement" — qui. pourtant, devrait etre relegue au second plan des preoccupations — est en "plcine periode que - • Veriode ■ " d'attente.-- J nous voudrions voir serieusernent employee a I'etude preparatoire d'une organisation 'rationnelle, mais qui ne devi-j pas s'eterniser, car un peu partout le travail des studios est arrete et I'inaction est redoutablement destructrice. L'Altemagne. enifin, peut-etre un peu avancee que nous tecliniquement. pas : cheq I'entree ' plus n'est mains indecise elle, ' tedu ' ' J" * en ligne de la grande Industrie dans le domaine du cinema peut etre grave de consequences. Ainsi, le retard dont parlait Loui.ouis Aubertrf est sans doute fdcheux. mais non irreparable. Rouspouvons, nous devons nous mettre svs resolument au travail en ecartant ce fameux " systeme 1) " dont on a un peu trop use et abuse, depuis la guerre surtout, en matiere de cinema.■ litII faut agir promptement, tout en evitant de conjondre vitesse avec precipitation. El dans ce domaine comme dans les autres, la France monlrera au monde ce dont elle est capable. Gaston Thierry.

Paul Poiret. lors de son voyage en Amerique. fut recu au studio Paramount par Maurice Chevalier. Le voici, l'ecoutoir auxoreilles, avec Richard Wallace, metteur en scene des "Innocents de Paris", et notre Maurice national qui brandit un " mike",c'est-h- dire nn microphone.

Ci-dessus : " Vous jouez faux " dit Merna Kennedy a Glenn Tryon Suzanne Bianchetti, notre belle entre deux prises de vues de son artiste, qui a d£ja conquis tant de nouveau film Broadway. " Je le lauriers dans des rfiles de sais repond doucement Glenn, grande allure, excelle aussi dans la mais e'est parce qu'on m'a donne comedie. La voici avec Pierre un mauvais instrument. Stephen dans Les VUufles.

A gauche: Billie Dove, dans son nouveau Au milieu : Ce simple baiser sur film : Adoration, a par- la main fois un role peu prend k l'ecran une fatiguant! A bine de prises de vues pour 1'heure du coucher elle feuillette importance considerable... II est ns parlants. aux studios vrai que cette scene de L'Appas- avec joie la belle revue qui lui liversal. La camera op6re sionnaia est jou£e par Ruth apporte les derniferes nouveautes travers d'une double pla- Weyher et Fernand Fabre. d'un grand garage et magasin e de verre. Le -refrigerant" parisien... trfes sportif. ipSche le bruit la camera de rvenir jusqu'au microphone

±~t - v-gife- ^ i Cinemonde" est recu pur 2.500 directeurs de cinemus frunguis

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On verra cette semalne

LA FEMME ET LE PANTIN Film realise par J. de Baroneelli, d'aprts l'oeuvre eelebre de Pierre Louys avec Conchita Montenegro. a C'est 1111 tres beau Cette question, de posee an est. film que nous a donne M. J. de Paris tant fois depuis un a trop de auto- Baroneelli, et il taut surtout lui savoir gre d'avoir aujourd'hui, perimee. Elle requ reponses traduit risees et en magnifiques images et sans le deformer peremptoires. II ne s'agit plus de contester ce l'ouvrage du eelebre ecrivain. Et puis M. de Baroneelli qui est devenu une realite immediate, mais les prefe¬ a fait rences ont voix au une trouvaille en la personne de la jeune dan- chapitre et aussi l'interet profes¬ seuse Conchita Croyez-voussional. au film parlant ?... Montenegro, dont e'etaient les debuts au cinema et II est toute une qui, sous cette habile direction, a, du La femme, aimante et devouee, c'est Liane Haid qui lui corporation qui suit avec passion, avec angoisse, premier coup, revele des dons remarquables. Si Conchita prete son joli visage. le progres invincible du film parlant en France : celle des artistes. Montenegro manque encore un Nous savons qu'en Amerique une revolution s'est operee peu de personnalite, Ariani, acteur russe, joue le traitre et y a un visage veritable par contre elle ne dans le monde des artistes. manque pas de temperament, et ceci marque de machiavelisme. Quant a Gina Mands. dans Ea photogenie a cesse d'imposer seule sa compense cela. Son partenaire — le role de loi. De grandes vedettes sont passees au second plan, l'homme, le pantin — 1'espionne a la seduction classique, elle a demain 11 • R- seront d'Estac, a fait de son mieux un heureusement le talent elles vouees a l'oubli ou reduites a dans role parti- et la beaute que vous savez, ce jouer la pantomime... D'au¬ culierement tres ont diflicile, ingrat : lui aussi manque un peu qui compense tout ce que pourrait avoir de ridicule son pris leur place, venues du theatre dramatique ou lyrique. de personnalite et c'est plus grave. Mais n'accablons personnage. Ainsi, apr£s dix ans d'efforts, en vue de creer, de preciser, de par- pas cet excellent On S. O. faire acteur; si la critique est aisee, l'art, aimera S., qui contient ce clou impressionnant l'art de l'interprete cinematographique, nous revenons au temps pour une pareille du ou interpretation, est singulii-rement naufrage et qui. je le repete, est d'une vigueur dans tout acteur sur ecran se croyait oblige de faire suivre son nom difficile. l'effet et d'un mouvement dans le montage qui empechent de la mention : « de l'Odeon » ou « du Vaudeville » meme s'iln'y avait Nous avons dit l'interet que le realisateur a fait preuve de de faiblir. joue au'une fois et en qualite de comparse. beaueoup de gout, de discernement dans le choix des La photographie est contrastee et belle. les eclai- Mais Ee mal, si e'en est un, est moindre qu'il n'eut ete, il y a quelques sites, des decors : ce film est un rages sur les visages ne sont regal pour l'ceil. pas toujours tres doux. annees. Ee travail accompli n'a pas ete vain et une difference essen- Voila un beau succfe a l'actif des Cineromans-Films ••••••• tielle apparait : nos realisateurs sont maintenant en possession d'un de France. Quel CLUB dommage que l'etat actuel de la tech¬ 73 style, d'une methode cinematographique. lis peuvent enseigner, nique n'ait Drame pas permis de faire de La Femme et le Pan- policier. Realise par Irving Cupmings. imposer a leurs interpretes les regies elementaires d'un jeu bien defini. tin un film sono-visuel! Fes scenes du cabaret, celle si Interprete par Mary Astor, Ben Bard et Edmund Lowe. A vrai dire, le probleme n'en est un qu'a demi. Ees transfuges de caracteristique de la grille derridre laquelle bruit le Aprds une exclusivite montmartroise, cet etonnant jet la sc^ne abondent au studio. Nombreux egalement sont ceux qui d'eau et sonne le rire railleur de film d'aventures sort dans les Conchita, se seraient principaux cinemas de savent concilier les deux arts et les servent simultanement. avec Ee regne beaueoup d'autres pretees a une sonore. Le avec ce adaptation quartier. public sera eomble deroulement de ceux-la commence. ? Nous M. Des 110ms pensons tout d'abord au J. de Baroneelli devrait songer a incessant avec refaire quelques d'images violentes, ces personnages en trio elu de Bernstein : tableaux de Gaby Morlav, Pierre Blanchar, Charles son film qui deviendrait ainsi un des marge des conventions, veritables chevaliers du crime, Boyer, au puissant comedien Alcover, a Maurice de Feraudy, a premiers et des plus charmants films sonores frangais. et dont le caractere energique et audacieux seduit les Charles Dullin et ses eleves, a Pierre de a foules. Guingand, Constant LA Remy, a Eve Francis, Marie Bell, Huguette ex-Duflos, Blanche Montel, POSSESSION ••••••• On sait que l'histoire se passe pour la plupart des scenes enfin a Falconetti qu'une seule et admirable creation a classee parmi Realisation de Eeonce Perret. un dans club de nuit ou se reunissent des voleurs et des les Interpretation de Francesca grandes figures de l'art muet. Bertini, Andre Nox, criminels de Chicago. Une jeune fille fort honnete s'y Gil Roland, Pierre de et D'autres encore feront parler 1'ecran, ceux qui se sont consacres Guingand Jane Aubert. introduit, se fait passer pour voleuse, a fin de retrouver le La a lui Possession d'Henri Bataille traite ce douloureux apr£s un passage plus ou moins important sur la scene. C'est responsable d'un vol pour lequel son fiance a ete injuste- En probleme de la passion du haut, & gauche, Falco¬ le cas de Eouise Eagrange, Emmy Eynn, Alice Tissot, Jean jeu chez une jeune femme belle ment emprisonne. Elle la Angelo, et capte la confiance du chef de netti dans son charmante. Francesca Bertini joue le role de cette interpreta¬ Jean Toulout, Henry Krauss, Silvio de Pedrelli, Maxudian, Daniel bande, Barry, qui, pour elle, n'hesite pas a spoher ses femme et elle tion tr£s Mendaille et bien d'autres, sans que le y est, au debut, tr£s jeune d'allure, puis, complices. II lui restitue les actions personnelle de La doute, theatre degut ou trahit volees, la fait fuir, et ensuite, ardente, douloureuse, et tombe Dante aux Camelias... et, ci- que le cinema sut conquerir et garder. exaltee, prise par sa alors sous les coups de ses dangereux amis passion, dominee Une troisi£me categorie merite notre des par une volonte inflexible. qui punissent sa felonie. dessus, dans son inoublia- attention, celle artistes On admirera Francesca Bertini dont la plus grande notoriete demeure essentiellement theatrale mais qui porte de riches Du genre des Xuits de Chicago, mais procedant d'une ble creation de Jeanned'Arc. toilettes son a dessinant beau corps ; tout autre qui notre art a offert des creations interessantes. Citons, entre Pierre de Guingand, manidre, ce film offre surtout une remarquable lans un role beaueoup d'autres, demoniaque; le charmant Gil Roland, dont collection de Silvain, Debucourt, Desjardins, Fresnay, Jules le masques, de visages durs, fievreux, tendus personnage tout de tendresse et de sacrifice est inter¬ Berry, Eagrenee, Andre Euguet, Juvenet, Suzy Prim, Suzanne Des- par la haine, le desir ou la violence. Club 73 possdde, prete par lui avec la pres... Ee film parlant 1 ur permettra de se manifester simplicity qu'il lui aussi ses plus serieuse- fallait; Andre Nox, dans images, ce dynamisme sourd et qui enfin un ment. Nous aurons besoin d'eux. cette Jane Aubert dans role equivoque de demi- la fin du Enfin, grande innovation soudain, vers film, fait explosion dans la scene, mondaine, ou elle a de presentera un interet tout special : celui de bouleverser quelque l'elegance et un charme capiteux. si riche en puissance, de l'execution. peu Des scenes de luxe et l'ordre des emplois- Telle qui 'tient au theatre des roles de grande d'elegance sont realisees avec Des personnages-types de bandits sont une manure campes, incar- coquette n'a du classique dans des decors de convention : remplir a l'ecran, jusqu'ici, que des roles de composi¬ nes, burines presque, par Ben Bard, au type de visage dancings, restaurants tion. Tel que le cinema nous donne uniquement comme un jeune somptueux, etc. Eeonce Perret sud-americain, aux yeux d'une et d'une excelle a viperins, beaute premier incarne sur la sc£ne des faire ainsi des scenes qui sont « riches ». personnages beaueoup plus com¬ elegance indiscutables mais assez louches; par Edmund II a, une fois de plexes. Ee film parlant choisira... plus, atteint son but qui est d'en imposer Lowe, qui a de la au race, une expression ironique et fine public. et Une autre question se pose, tr£s Que deviendront, le film SflSSSS beaueoup d'aprete, et par d'autres interpreter dont grave. si s. o. s. parlant s'impose, se nous j'ignore le nom. Mary Astor a su ameliorer sa repand ainsi qu'on le predit, les artistes Drame personna¬ realise par Carmme Gallone. lite au qui n'appartiennent qu'a l'ecran ? sera le sort des Gina point d'ajouter a sa distinction naturelle un Quel Manes, Interprete par : Eiane Haid, Nestor Jean Murat, Albert Prejean, entre sans Ariani, Alfons parfum de volupte que cette seche artiste n'avait point cent autres venus au cinema Fryland et Gina Man£s. jusqu'ici. detour theatral ? Il semble parfaitement impossible qu'ils puissent Drame direct, d'aventures, situe sur la mer, dans un etre sacrifies. grand paquebot, puis en Orient, b'histoire d'un LE LOUP DE SOIE NOIRE est ...Mais cela, c'est une autre histoire et, peut-etre... un autre article. postulat assez arbitraire, mais on oublie l'invraisem- Interpretation de Lon Chaney, James Murray, Betty blance du sujet et le cote melodramatique des person- Compson et Marceline Day. Sabine Bernard-Derosne. nages tant Paction vous absorbe et vous gagne. Des aventures de bas-fond new-yorkais. Un voleur II y a deux scenes tout a fait devenu honnete homme remarquables : le nau- par amour: Lon Chaney. II a frage, d'un un realisme, d'une abondance d'effets et de masque ride et des expressions de souflrance par- details qui serrent a la faits. gorge, et la ruee des troupes James Murray est aussi un voleur qui se rege- italiennes. ndre. Marceline Day opere ce double miracle de conver¬ De haut en bas. — Lon Chaney dans Le Loup de Alfons Fryland joue le commandant italien qui, sion avec le charme pur de ses yeux. Et Betty Comp¬ Soie noire. victime d'une espionne, recouvre a la fin sa liberte son ondoie et trouble par son charme a la fois pervers d'esprit et en meme Ramon Novarro (h droite) dans L'Escadre volante. temps sa femme {sans blague!). et simple. Et il S. O. y a des bonnes scenes de moeurs, des tableaux •S. est un film A — qui abonde en situations droite. Jane Aubert et Pierre de bien Guingand, diriges et, pour, tout dire, du realisme sans pre¬ tragiques et emouvantes. dans une sc&ne de La "Possession. tention. Film pittoresque.

Alice Tissot, & la scene, a incarne plu- sieurs fois rimperatrice, de LyAiglon v. la voici, sous un tout autre aspect, dans La Cousine Bette.

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■ 553 ■ ■ LE CINEMA CHEZ LYSISTRATA ■ ~~T~OIRE Repubhque est athenienne, tout au mains pour ce soir, car la « Horde du /\ j Montparnasse », qui donne, a Bullicr, son bat annuel, rend visite a « Lysistrala ». I De I'autobus Parthenon-Boulevard CAUNE KRAVTCHENKO * Raspail descendent les femmes de Thebes et de Lacedemone. Max de Rieux et de Meslre, tuurnant en ce moment un film sui¬ tes milieux arlistiques du quartier, sont venus en profiler : il n'y a ricn de lei pour eviler les retonstitutions en contreplaque. ETOILE La gare H de Sceaux prend un SOVlETIQUE petit air de regulatrice du aux guerriers spartiates qui eux- memes ont I air de permissionnaires du front medique. La-dessus arrive un camion herisse de. n sunlights a qui, les prenant en enfilade, permet a la mitrailleuse d'un Debrie de les coucher a tout jamais sur la pellicule. Accourus des confins les plus recules de THellas, de la Rotonde, de la Coupole ou du Dome, des U things tanguent contre des jeunes filles de TAttique. Myrrhine glisse la plus beotienne des javas, alanguie sur un Samourai. Ce cocktail de races vous laisse reveur. Vous ignoriej, sans doute, que la Grece ait pousse aussi loin ses conquetes. Le defile est grandiose. J'apercois un casque de pompier surmonte d'un balai O-Cedar: c'est surement Leonidas. Contre une colonite qui doit etre de Corynthe, un ephebe dont la settle cloture un est calecon de bain, prend une pose de circonstance. Sur toutes les tables, Textra-drv s affirme comme etant le meilleur cru du Peloponese. Au rythme d'un triumphal one step s'a- vancent esclaves et courtisanes. Drapee dans son soutien-gorge, void Lysistrata. II serait parfaitement inutile de lui demaitder I'adresse de son couturier. C'est en somme le bal des QiiatfArls, en plus petit. 'Nous le verrons a I'ecran. Cue fois de plus celui-ci fera connaitre des endroits que la grande Joule n'a pas le la toujours temps ni facilite de visiter, et dont elle jouira dans un bon fauteuil en lui permcttant d'oublier son carnet de cheques. ' Edoi-aro Pasquie.

:m Madame Germaine JDulae ruuuuinn n'aimait pas !e Cinema I Comme Nous trouvons Mme Germaine Dulac, un me¬ A dix heures, les inachinistes apportaient une gaphone a la main, dans l'antichambre d'un grand grande tasse de chocolat et des croissants. A studio ou elle s'apprete a realiser un film. Puis- onze heures, je vovais la troupe s'enfourner partout ailleurs sante, masculine, sympathique, Mme Germaine dans un grand omnibus pour aller tourner im Pas de Stars !... Dulac, qui fut jour- exterieur sur les La Revolution empecha Mlle Kravtchenko naliste et rives de la Marne... ecrivain, de terminer ses etudes a l'ecole frangaise n'est pas rebelle a « Je avec partais de Sainte-Catherine, a Moscou. Mais d^s sa l'mterview. K11 e eux... II y avait ne possedait pas de stars atti- plus tendre enfance, elle s'etait sen tie attiree sait, en parlant, la Napierkowska, trees et il ne s'en portait pas plus e artistique. vous donner les Raoul Praxy, Eu¬ par la carrier mal, nous dit le eelebre metteur points de repaire genie Nau. lis de- « LoTsque j'etais encore une fillette, j'ado- en sc^ne1926 le cinema sovietique a un Jusqu'en necessaires Eisenstein, dont la concep¬ jeunerent... d'un rais deja la salle obscure du cinema. Le sep¬ interessant article: camembert. II fai- tion originate denie toute esp^ce d'impor- tieme art m'a procure bien des distractions — Mon plus sait bon au soleil, tance aux vedettes, dans la confection d'un qui m'ont attire maintes fois les reproches vieux souvenir de pres de la riviere. film. Non moins etrange est le point de vue de mes institutrices O11 en frangaises. Quand je cinema, nous de¬ tournait vite du metteur en sc£ne Koulechoff. Entre ses clare-t-elle, remon- melant un voyais le jeu « poignant » de la ceEbre Vera peu mains, les artistes les plus vibrants sont tea 1905 : une d'aventures a des Kholodnj-, j'oubliais tout et je me promet- astreints a des mouvements purement meca- illustre chiroman- sites tranquilles. tais de faire tout mon possible pour illustrer niques, regies au metronome. La vie, la pas¬ cienne, Mme de Je commensals a cet art merveilleux. J'assistais souvent aux Thebes, me prerlit, trouver cine¬ sion, la douleur, se reduisent a des gestes de que le presentations privees que donnait la Societe en lisant dans les ma etait mi metier pantins, a d'incroyables dislocations d'auto- Neptune, dirigee par le sympathique M. Chas- lignes de ma main, charmant. mate. » — sin. que je ferai ma car- Et vous Que deviennent, avec ces maitres severes, les riere, sans faire du l'adoptez!... Galine Kravtchenko a suivi tous les cours — espoirs de tant de jeunes et jolies artistes, theatre, sans pein- Oui, en 1915, nnjuuuLn de l'ecole de danse de Moscou. Elle fut meme dre, sans sculpter, je me dis : « fascinees par les brillantes destinees de leurs Apr£s en l'annee 1922-1923 la premiere danseuse sans ecrire, sans tout, pourquoi sceurs d'Occident ou ? C'est non d'Amerique du corps de ballet du deuxi£me Opera. Mais composer des oeu- pas ? » A trois nous seulement contre des difficultes d'ordre ma¬ son gout pour le cinema le vres musicales, et reunimes 12.000 fr. fut plus fort- teriel et administrate qu'il faut lutter en que, pourtant, je et je tournai un Elle entra a l'ecole Russie, mais aussi contre des obstacles cinematographique realiserai des oeu- film. Pathe l'edita. et devint la du d'ordre moral et en condisciple jeune Poudo- vres qui tiendraient L'affaire laissait apparence insurmontables vkine, qui venait d'abandonner la peinture. de tous cesarts reu- 1.000 francs de nis! Par amour du benefice, c'etait la Apres quelques annees d'un travail enthou- myst£re, je ne fortune. siaste, guidee par les meilleurs maitres, Galine

eherchai — fut pas a com- Depuis... remarquee par l'operateur de prises de vue prendre. — En 1917, Schenemann, venu d'Allemagne pour tour¬ — 3.000 Plus tard...! trois films au ta¬ francs par mois ner l'un des premiers films — sovietiques. Elle Plus tard, bleau : Les Sceurs debuta dans UIvresse de la Nep, et depuis j'etais bien jeune, ennemies, Geo le C'est cependant ce qu'a fait une jeune elle n'a connu que Son tres je vis les premiers mysterieux, Venus- des succ£s. talent artiste au charmant visage, Galine Krav- films des freres Victrix. Avec la souple, tres varie, lui a permis de creer des "tchenko, qui, a force de Lumiehe dans la ■■■■■HIBHBpiBi connaissance d'un grace et de volonte, roles tr£s varies. est cave du Grand photo franz lowy appareil et la parvenue a se faire connaitre. Comme Dans Volga en feu, elle joue le personnage Cafe. A vous dire science du rythme « star», elle est attachee a la Societe « Mejra- d'une fine et charmante jeune fille de l'aristo- vrai, cela ne m'enthousiasma point. Je vais acquise je commencais a douter que le cinema bpom-Film » par un contrat d'une duree cratie. Dans La meme dire soit Poupee aux millions, elle vous pire. Assistant, en 1908, a des simplement uii jeu pour distraire le public. indefinie, aux appointements de 3.000 francs devient une de nos spectacles la salle « Ne serait-il pas un un contemporaines, une Fran- de cinema dans du Gaumont- art, art tres grand et par mois. Ces conditions, jqui nous semblent meconnu? gaise hardie et seduisante. Sa derniere incar¬ Palace, je trouvais honteux . qu'un excellent assez ordinaires, constituent cependant a orchestre symphonique dont j'allais ecouter les « Gagner de 1'argent, c'est bien, mais creer! nation l'a transformee en danseuse acrobatique Moscou un fait sans precedent. autres executions se dans une Chercher le Les musicales fasse entendre myst£re de l'objectif, son expression, du « Canari Joyeux » petite boite de nuit artistes femmes travaillent d'une fagon ? inter- salle de cinema. sa raison, son sens... d'Odessa. Cette creation est loin de l'enchan- « « Eve ruiTinnrui mittente au hasard des films. La Or, un jour, par hasard, je regardai le film. Francis, qui etait alors ma principale plus puis- ter, et en effet, le jeu impersonnel et outre Je me souviens tres bien. c'etait une bande qui interprete, me dit : « Puisque nous travaillons sante protection ne peut assurer une carriere demain que lui a impose le metteur eri*sc£ne ne la s'intitulait : La 'Bataillc de Waterloo. Je vis des dimanche, permettez-moi d'amener mon a quiconque desire parvenir a la notoriete. reflets de lumiere dans une mare : en une fiance a la prise de vues, ilest justement en per¬ presente pas sous son meilleur jour. Les Societes cinematographiques ne sont seconde l'art muet m'avait mission. » Le « conquise. fiance militaire c'etait Louis Delluc. Je metrouve odieusedans Le Canari joyeux, — Vous avez alors desire connaitre II ecrivait le scenario de La Fite pas des firmes privees, mais des entre- plus espagnole et me et je voudrais, dans mon prochain film, intimement votre nouvel ami? le lut, tandis que les bombes tombaient sur Paris, prises d'IStat. Les metteurs en scenes ne remplir un role plus simple, plus modestefc et — Oui et non. C'est encore par hasard Jefusenthousiasmee, je realisai La Fite espagnole. sont pas toujours libres dans le choix de capable de touclier les spectateurs. Si par hasard qu'une amie m'emmena, cinq ans plus tard, au « Deja le cinema pour moi n'etait plus une leurs artistes et les collaborateurs qu'on leur il m'est donne de tourner un film a studio des Auteurs et des Gens de Lettres. La, industrie, mais un art, un art l'Etranger, qu'il fallait servir impose sont dfeignfe par un bureau specia- c'est en France je vis un decor en toile peinte, quelques lam pes, avec abnegation. que je voudrais aller. » lement affecte au placement des artistes. Le un appareil qui enregistrait le jeu des artistes « Je. le repete: avec la science de l'appareil, la choix est arbitraire et l'on place les unites au Moscou, 14 mai 1929. sans bouger de place et un monsieur qui s'agitait, foi en le septieme art m'etait venue et ne m'a Elsix. criait, pronongait des mots fatidiques et s'excla- jamais abandonnee. petit bonheur. mait a la fin : Je serai oblige, demain diman- — Nous nous en rejouissons! che, de travailler toute la journee. » « C'est le Et avant de me quitter, Gennaine Dulac, en me metteur en scene, m'expliqua mon amie. » Et je serrant la main mollement, ajoute : lui affirmai : « Certainement, si j'etais obligee de — Si les bons films sont rares, 11'accusezpas gagner ma vie, jene ferais pas ce metier-la. » le cinema, les bonnes oeuvres cinematographiques — II ne faut jamais dire : « Manivelle... » sont rares aussi et la technique de cet art * est — Quinze jours aprds, j'etais deja reconci- aussi compliquee que la technique musicale : liee avec ce metier en retournant au studio. «L'image a son contrepoint.» Pierre Lazareff.

photos clnfrmonde

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•fi -M 8T 58 1 j'histoire des lettres, des amies ou de la politique, analyse profondement par un cineaste suffisamment subtil pour rnener a bien ce travail Icat. Je pense aux Lubitsch, Stroheim, Dreyer et a quelques autres encore, Xe crovez-vous pas que cette vie plaquee aux ombres luniineuse je l'ecran atteindrait a une plus flagrante intensite de vie reelle ? Cen'est encore qu'une possibilite, mais evidente. D'autantqi [lie fut realisee deja dans la magnifique Jeanne d'Arc de Dreyer, et de faqon SUPPOSEZ,quasi parfkite.en effet,Peut-etreun personnageest-ce la encoreheroi'que,le seulun visageexemple certaind fens cet ordre d'etudes ou lame du personnage est puissamment burinee. solidement eelebre etudiee, suivie jusque dans ses plus petites ramifi itkms. Mais il ne faut pas oublier 1'etonnant Napoleon de Gance, plus en surface qu'en profondeur. fait pour exalter le sens epique, le cote grandiose la chanson de geste, plus que pour etudier lame et le caractere de Bonaparte, Poerne bien plus que biographie, etude d'un individu situe dans un milieu ^attache plus encore a ce milieu qu'a cet individu. Film dans lequel nous avons vu apparaitre successivement le regard d'aigle du chef supreme la fougue audacieuse de Danton, la morgue de Robespierre, le mepris de 58 Saint-Just, le. legout de Marat. Personnifies patPieudonne. Koubi- tzky, Van Dad Gance," Antonin Artaud, ces mi :s sont entres dans la legende lul leuse de l'ecran et brillent au J June de leur pas- si on. II y a quelqii annees, le grand Jamiings incarmegalement Danton dans un filnl jamais edite en <8 France, qui retnpit la prodigieuse carriere de ce pant. Et souvenez- vous de La /|Barry, d'Anne de Boleyn, ces filimhistoriques tournes void bientot cEsans par Lubitsch. Je revois enwre le bedonnant 58 Henri VIII, tetL cruel, obese, cyni- que et jouisseui, de Jannings. Son sujet de Louis XV, moins bien reussi, etait saiissant malgre tout, et le sourire de Pola Xegri semblait etre eelui-la m^sie de la Du Barry. Depuis, nous airons vu vivre sous deux aspects liferents 1'immense tsar Ivan.le ConradVeidt des Figures PIERRE le GRAND.1672-172/ msHINGTON.1732.1799 de cire, geant sdique et satanique, visage de Christiou, hallucine, mys¬ tique. Et. plus simplement cruel, trice, Eugenie de Montijo ou grande Catherine, plus terre a tene et peut-etre plus la titteralure mm 'est pas seule d reine toujours. 58 vraiseniblable aussi, Leone v dans nous retracer ta vie ties person- En tin, Tierre Blanchar se Ivan leTerribkmr&le Fou (d'apres transfigure en Chopin derriere un clavier d'enrotions subtiles. nages illustres, les biographies l'oeuvre de Pirandello (Henri IV) $ romanc£es, tievenu.es d la mode Mais il faudrait citer encore Madame Recamier, Conrad Veidt a fait une creation Pasteur, Mandrin, Surcouf, et d'autres films encore, 58 tiepttis un certain temps, rtsguent magistrale du roi desequilibre et de¬ tie irouver un concurrent s6rieux ment. Et jeeitepurmemoire les roles qui ravissent aux visages de nos acteurs un ]>eu de leur vie presente pour la restituer aux fantonies dans la puissance Gvocatrtce des eelebres par leur importance histo- DI^RAKIyl. 1804-1881 du passe. Monie Grey. 58 mnmuumummumm images, ummm^umutum ROBESPIERRE.1758-1794

en Allemagne en 58 rique : C'est Neron avec Jan¬ 1919, l'un des de 58 nings ; Disraeli, premiers films Conrad Veidt oil tourne avec celui-ci apparais- George Arliss ; 58 saitsouslestraits Jannings encore de Nelson. C'est 58 da n s Pierre le encore le Grand; l'etour- visage du Christ, dans dissant Mosjou- 58 Christus et dans kine de Kean Marie-Madeleine, 58 et, souvenir plus hier, et ancien, Dustin plus re- cemment dans 58 Farnuni dans Le Roi des Rois. 58 David Garrick, 58 chef-d'oeuvre de Visages du xvif siecle: Casanova- 58 I9I5- 58 C'est encore Mosjoukine, puis Frangois Villon, Cagliostro, en- toure des 58 Debureau, Beau figures de Louis -XVI Brummel, tour¬ 58 nes en Ameri- (Van Daele) et de M arie-Antoinette que; Attila et Spartacus, films (Suzanne Bian- 58 chetti). italiens ; Lady Suzanne Bian- Hamilton, realise 58 chetti, inipera- 58 EUSABETH D'ANGT ETERRE.I533-i6O3 MARIE STUART. <542-1587 58 <8 » 58 VISAGES HISTORIQUES A L'ECRAN W

arransem£nt de a

■ 557 ■ ■ 556 ■ Entre deux Un genre qui dure: voyages a Berlin, Renee Heribel nous 1LE parle de FD1LM " L'lnconnue de " Chaines " et JPOlLBCnElIR du cinema allemand en general

— Eli oui, cher monsieur!... Voici seulement une seniaine que, apres un sejour de lusieurs occasions vicnncnt de nous etre donnees deux mois dans la de revoir de capitale nllemande, je vis la vie de notre Paris... Et dans cinq ou six deux ces films «policiers » qui nous jours au plus tard, repars cnclianterent, voici je !.. I^es necessites du travail m'appellent a nouveau a Berlin... quinze ans, cn meme — temps Bonnes impressions gen era les?... qu'ils nous rfcvelaient le cinema americain, alors a — Oui. Tout d'abord le role qui m'eehut, celui du seul personnage de nconnue, sa naissance. feminin V1 m'enchanta litteralement. Be film s'inspire des Lettres (Tune inconnue, du grand ccrivain Une salle tout recemment ouverte projeta quel- allemand Stefan Zweig. Et il embrasse une longue periode de la vie d'une femme, depuls P ques fragments des Mysteres de New-York. Bt une autre sallc l'adolescence jusqu'a l'age xnur. Tout le drame reixise sur l'amour insense que cette femme specialisee nc craignit pas de reprendre l'un des tout a voue a un romancier celebre. A plusieurs reprises, elle passe dans la vie de cet homme. Bt premiers films de D. W. Griffith, La Nuit mysterieuse. Avant jamais lui, qui ne compte plus ses bonnes fortunes feminines, par d'aller plus loin, notons que ces bandes d'aventures poli- qui consequent n'y attache aucune importance, ne la reconnait. cieres, Masque aux dents blanches, Judex, Les Vampires, et autres, exercerent Vous devinez a quel point la psychologie de cette femme, revolution de son caractere a leur epoque une influence immense et bien faisante sur les depuis l'adolescence heureuse. tranquille, jusqu'a la vieillesse, a travels toutes les 6tapes cerveaux. Biles elargirent nos horizons spiri- de son douloureux calvaire, a travers ses deceptions, ses disillusions, peuvent etre tuels, elles balayerent comme fetu le prejuge que nombre ardues. mais interessantes a rendre. «d'intellectuels » entretenaient contre Part ^'imagination et les roles d'aventures. Elles demontrdr t De tous que j'ai tenus jusqu'ici a l'ecran. e'est eertainement celui-ci qui m'a en qu'en art, il n'existe pas de le plus profondement emue. genres inferieurs : Les Mysteres de New-York ou Les Exploits II me faut vous dire qu'Alfred Abel, finterprite de Metropolis et de L*Argent, qui d'Elaine atteignaient, de par la complication savante de leurs intrigues, par la surete de leur composition, qui n'accordait dirigeait la realisation, eonnait a fond toutes les subtilites de son metier... Acteur lui- aueun meme, il excelle a vous guider, a vous a personnage, en a repit a la curiosite ct a la perspicacite du assimiler votre fin vous spectateur, mettre dans l'ambiance du film. par l'equilibre de leur rythme general, a la quasi-perfection en leur genre. « Bt aussi. je n'ai qu'a me louer de 1'excellence de mes partenaires : Jack Trevor est 1111 Dans les derniers tres irtiste. films americains publies ici, nous nc retrou- grand D'ailleurs, je crois que voils pourrez en juger vous-meme sous peu, car le vons bruit court qu'il viendrait prochaineraent tourner dans nos studios. Allan Durant et Fritz que pcu d'ecliantillons de cette esp£ce. Non pas que la bande d'aventures Alberti completaient la distribution. polieicres soit delaissee a Hollywood; mais sa * conception a cvolue : les metteurs en scene americains s'atta- Bref, je mise de grands espoirs sur L'lnconnue. Ea presentation prochaine me (lira si chcnt j'avais raison. beaucoup plus a la psychologie des personnages, a de — Et le film vous a l'ctude leur ame, a l'expose de leurs reactions sentimen- qui rap]>elle Berlin?... — C'est une de Erda-Film. sera vous tales, qu'a la variete ct a l'iinprevu des peripeties. Ea methode production la qui dirigee par Righelli, dont vites produit d'ailleurs ici Xostalgie et Jours iTangoisse. des chefs-d'oeuvre: Nuits de Chicago, Club 73, La Ecmme an Tout comme Xostalgif, ce film, Chaines, se deronlera dans I'atmosphdre russc. J'y Leopard, La Rafle, Le Gardien de la Loi, que nousavons vus ou que nous verrons bientot. tieadrai le role ile la fille d'un proscrit, et je dervrai me sacrificr pour sauver la vie de Mais il moil scmble qu'a delaisser le cote anecdotique des intrigues ptVe.. policicrcs, a negliger les aventures, les specialistes d'outre- Le scenario comporte des peripeties tris melodrama tiques. Mais la psychologie des Atlantique pcrdent un peu leur maitrise inegalable de naguere. personnages reste neanmoins trte hu.naine... De mes tres : a Autrefois, Les Mysteres de New-York ou Le Masque aux dents partenaires, je ne sais que peu de chose le jeune premier remporte de bons blanches aiguisaient la curiosite des spectateurs, stimulaient succes en Angleterre. Et Fritz Kfitner, le tragedien allemand, tiendra Tun des roles prin- leur divination, feignaient parfois de leur donner des apaise- cipaux... B Chaines, les ments, puis, crac! l'imbroglio s'epaississait a nouveau... Bt tout Pour directeurs de Erila-Film m'ont offert des conditions merveilleuses: iniUe ctait a recommencer... Et la question hallucinante, lancinante, dollars par seniaine, prix que n'a jamais ohtenu. parait-il, aucnn artiste etranger... C'est vous se dire si posait a nouveau : Qui est la «main qui etreint ? » Qui est le pareil honneur me a masque aux dents blanches? » Ail contraire, dans la plupart des films policiers americains D'ailleurs. l'AHemague de favorable confection recente, la part du myst£re est regrettablement reduite. Dans ce moment: pre- Nuits de Chicago ou dans La Rafle, cela ne constitue lors de la de pas une lacune, l'essentiel etant 1'etude de caract£res. Mais dans certains films comme Oswald, La Treizieme Heure ou VEscalier de cent mar¬ Richard j'ai du monter la ches, l'enigme est trop tot devoilee. Il subsiste bien un element d'interet, et ixmr point negligeable : Comment et quand les bandits seront-ils pinces ? Mais saluer le public. Et tous v" cet clement est insufiisant. Bt faut tout il le talent d'un Paul Ecni pour nous interesser avec Le Pcrroquet chinois, autant qu'avec La Volontc du Mort ou avec Le Dernier avcrtisscment, films ou l'attrait du myst£re reste entier. la-bas Ea grande valeur d'mi Club Charlia 73 tient surtout a ce que l'element mysterieux y entre viennent d'etre pour une grande non part: qui est la jeune fille ? Polici£re ou ?...Tout au long dela employes par des firmes projection du film, on se pose la question... allemaudes, ainsi que Su- ,VB--- ^ Du reste, ces defaillances que nous avons signalees dans quelques films policiers, zanne Delmas, Suzanne jBaS * " ^ JE. Si proviennent surtout de ce que le cinema americain est surtout oriente vers les preoc¬ Bianchetti. Jean Dax. SB cupations et recherchcs psychologiques. Que le a demain, film policier connaisse nouveau la grande vogue, et Hollywood Jacquet. Jean Murat J ' |B nous enverra des bandes qui nous fcront vibrer aussi vivement que les chefs-d'oeuvre vient de partir... I?t _ r d'autrefois. Ees meilleures preuves en sont Le Dernier Avertissement ou Londres comme je quittais ■'r | minuit. apres jH c. J. y arrivait (faston Modot qui commence Le Xavire ' ss? ■■ De haut en bas : des homvies pcrdus. sous la Bv* f direction de Maurice ^'"38 Une scfene de Apres la Rape, avec Mary Tourueur. et Ben Astor Bord. — Une scfene draraa- « Et cela me rejouit tique de la de Gardien Loi,avec Boyd Logan vivement : c'est la preuye que les artistes fran^ais A droite : valent mieux que ce que l'on Des situations •• trfes tendues ' abondent pretend!... ^ dans Club 73. C6cil JORCEFELICE.

(A gauche.) Renee He¬ ribel h la ville et dans L ' tnconnue. A droite. dans Cuffliostro.

■ 558 ■ Le Congres International II a tourne pour cette l'annee firme, derniire, dans les Kile appela le general qui 6tait parmi les figurants et lui dies Alpes, une remarquable serie d'etudes se trouve lit Direeteurs tie qui donner un role a fin Cinemas actuellement en petit que son salaire soit Angleterre, mais que nous esperons auginente. se ren a vivement Auparavant, Savitsky n'avait pu nit voir projet er bientot en France. obtenir que sept (De notre correspondant d Hollywood) Paris, le 3 jitin jours de travail au cours de On ne quatre mois. m peut done qu'applaudir au choix de M. Jacques Haik. kbe Daniels naquit au Texas, a Dallas. Elle descend, Yoici en resume le programme definitif du Baclanova est Congrcs devenue ■ n international (les Direeteurs m'assurc-t-on, d'une famille royale espagnole. de Cinemas, qui se tiendra "La Fin du Monde" a Je n'ai pu decouvrir laquelle, mais a Paris, du 3 au 7 juin prochain. Soussanine regarder tftie cette radieuse jeune fille dont le port est royal, Lundi, 3 juin: Reception des delegations par Abel fiance ■ etrang£res je n'hesite pas — j'y consens.Etes-vous contents, aux gares, reception a la Permanence du Congrds, au ■ Baclanova, l'artiste aux messieurs du Palais des Fetes yeux magnifiques, est mainte departement de la publicite? de Paris, 109, rue Saint-Martin. nant Mme Nicholas Dans la fievre se Soussanine. Elle est rentree a Ee pere (le Bebe est Ecossais et Mme Daniels est Ee soir : Soiree de gala au Gaumont- Palace. poursuit la preparation de " La Hollywood apres une breve lune de miel de Fin du Monde " vue par quatre jours a I,ake espagnole. (Ah ! c'est done du cote de Mme I )aniels — tres Mardi, 4 juin: Matinee : Verification des Abel Gance qui s'annonce Arrowhead. pouvoirs, comme l'une bien nomination et reunion des des plus curieuses productions de l'art !) Son grand-pere maternel etait gouverneur de la Co- Commissions, etc. Soussanine cinematographique. E'Ecran d'Art, jouait le role du valet lombie et son grand-pere fut consul americain a Buenos- 14 h. 30 : Seance solennelle d'ouverture du que V. Ivanoff dans d'Adolphe Menjou Congrds Valet de recemment Aires pendant de nombreuses annees. par le President de la Republique. dirige avec tant d'iniative, a entoure le grand metteur, Cceur; il collabora avec Victor en sc£ne d'une belle Scliertzinger. cheveux de Miss tres pour 21 heures : pleiade Ees Daniels sont noirs (vivat Reception et Bal de nuit au Claridge. d'artistes, d'assistants, de decorateurs et FEspagne) et ses yeux sont encore plus noirs (vivat de Mercredi, 5 juin: Seances de travail des Commis¬ d'operateurs. Juin verra le La nouveau). sions. premier coup de manivelle de La poesie mene a tout Fin du Monde Ce brave Shakespeare — il sert a quelque chose, (le Jeudi, 6 juin: Seances de travail cles Commissions, temps en temps ! C'est dans des roles que depot des vceux et rapports. shakespeariens Bebe Cinema et M. Pascal apparut d'abord devant le public americain. Mais elle devait 14 h. 30 : Seance de cloture du Congres. Radio Bonetti, ex-chef de cabinet du ministre de 1' Instruction bientot quitter les planches pour devenir une vedette cinema¬ 17 h. : Reception a 1'Hotel de Yille. publique, a servi dernidrement de conseiller h. : technique dans la mise en scdne de tographique de grande envergure. A huit ans, elle faisait 20 Grand Banquet de cloture et Bal de Nuit dans Madame X aux studios C'e.-it sans doutc une trfe M. G. M. les Salons du Grand-Palais. bonne idee que de faire de la partie de la compagnie du grand impresario Selig. propagande a un film en le diffusant Ce fut Cecil B. de Mille qui reconnut en plus I'endredi, 7 juin: Yisite des studios par radio. I,'essai parisiens et visitc avait deja ete fait qu'un talent de alors pour du domaine d'Orly. pour des pieces de theatre et il n'y Les ordinaire comedienne. Elle jouait a exigences du metier Liste pas de raison serieuse pour qu'il ne reussisse Pathe:Rolin, avec Harold Eloyd. Avec M. de Mille, Bebe des Commissions de travail: i° Iye contingente- pas au cinema. Mais il y a un le est Daniels apparut dans Male and Female, Vice, Everywoman ment; 20 Ee Film sonore; danger... Si film mauvais, 30 Realisation, location et le talent •' et aussi dans du parleur" peut en donner aux auditeurs II Why Change Your Wife, ce qui veut dire : Pour- Exploitation des Films; 40 Taxes et faut que les acteurs de Impots; 50 Droits une tout cinema aient l'estomac autre impression. Quelle sera alors leur reaction solide. quoi changer voire femme ? En effet pourquoi ? d'auteur; 6° Questions 70 Eewis Stone, qui tourne maintenant techniques; legislation; lorsqu'ils " verront " le film ? dans un Vous rappelez-vous Wallace Reed dans Les Affaires d'Ana- 8° Protection de film M. G. M. sous la 1'exploitation professionnelle; g° Orga¬ II direction de Clarence tole? Bebe etait une de celles semble bien qu'il faille user avec discretion de ce Brown, qui jouerent aux cotes du bien nisation de la Federation internationale. raconte que dans une mode de certaine scdne son role aime acteur; publicite, car les spectateurs-auditeurs ne se exigeait * qu'il mangeat un immense laisseront cornichon. Sept fois de suite * * pas prendre deux fois... Guillot en fit la mau- la scene Apres Les A ffaires dy A natole, Bebe Daniels fut engagee par dut etre et ce fut vaise reprise sept cornichons que la Compagnie Paramount un E'Association experience lorsqu'il cria : « Au loup ». Crier « au Stone dut avec long contrat. Elle fut l'etoile cinematographique beige a decide de avaler. Depuis ce jour, l'acteur ne chef-d'ceuvre » sera aussi peut plus de Nice People, The Campus Flirt, Senorita, Swim, Girl, participer au Congrcs de Paris et dangereux lorsque ce sera un voir ce comestible. organise un voyage Swim, The Fifty-fifty Girl, Hot Netvs, et Take Me Home. collect if pour ses membres. mensonge. Bebe Daniels est haute de cinq pieds et cinq pouces et pdse De meine, la Federation des Direeteurs de Cinemas La 120 livres. Elle est tres bonne athlete, du Reich colonie russe Savex-vous conduit bien les autos organisera un voyage en commun gue... (Berlin- de course et se tient a merveille sur toutes sortes de chevaux, Paris, aller et retour). Ee a depart aura lieu Berlin le a Hollywood sauf les emballes. ier juin et le retour le 9. Ees Direeteurs de la region ■ Ee vrai nom de Eon est Alonzo? Bebe est devenue derni£rement une etoile des Radio Pictu¬ rhenane attendront le train a Chaney Cologne. ...le res. Elle premier essai de Crawford fut un voulait, je vous l'ai deja dit, parler devant le micro¬ Hollywood compte un grand nombre d'emigres russes. Joan desastre, que son veritable nom est phone; faire des films parlants, et Paramount, Natacha Golitzin, une princesse dont les ancetres Eucile Ee Seure? parait-il, n'e- Andre devient ...Marion tait Bayard a Davies est la fille d'un pas du meme avis. Bebe parlera done — nous en serous remontent la dynastie des Jagellon, rois de Pologne, magistrat de New- York. le bien aise — sera cameraman " sonore " est figurante. juge Bernard Douras? et plus roman tique que com ique — nous en ...Renee Adoree est la «star» favorite serous certainement encore plus aise. ■ Eadijensy, ancien general attache a la garde de au Japon. ...qu'elle a les corps du tsar, tient un cafe. plus fines chevilles de tout Hollywood? Jack Bonhomme. C'est ...Buster Andre Bayard que les Etablissements Watisheleav Keaton est ne pendant une Jacques Savitsky, ancien ministre de la guerre nuit ou regnait Haik out pour tourner les 1111 cyclone? engage premiers films sonores d'Ukraine, a joue un petit role dans le dernier film de ...qu'etant enfant, il n'a jamais souri? que va mettre en scdne Alexandre Ryder. Corinne Griffith. ...que son nom est Joseph-Francis Keaton? ...Ramon Novarro Rappelons en cette circonstance qu'Andre Bayard, possede est Mexicain et issu d'une famille Savitsky plusieurs photographies le montrant de qui fut 1111 des premiers, il en 14 enfants? est assure a y a vingt ans, a produire des grand uniforme aux cotes du tsar, passant en revue ...qu'il la M. G. M. pour fihns 3.000.000 scientifiques, a toujours suivi les progres de l'ecran. les troupes. de dollars? Apres la la microcinematographie, cinematographic Eorsque Miss Griffith vit ces photos, elle dit : « C'est lente, le ralentisseur, le sympathique operateur a vraiment penible d'etre-pauvre, mais combien cela doit L'Allemagne contribue au succes des lilms en couleur 1'etre s'organise Keller-Dorian. plus encore lorsque l'on a tenu un rang si eleve ».

Ee Fihn-Kurier, de Berlin, annonce que M. Eeonce Perret commencera, le mois prochain, pour la Tsche- rhowa-Film, un film tire du roman de Pierre Frondaie Deux fois vingt ans. D'autre part, la Ufa annonce que Emil Jannings va interpreter le principal role d'un film sonore, sous la direction artistique de Erich Pom- mer. Ee scenario est de Carl Zuckmayer.

Lars Hanson va tourner en Anyleterre

(De notre correspondant particulier de Londres.) Ears Hanson, que l'on consid£re dans les pays scan- dinaves comine le plus grand acteur dramatique, est maintenant a Elstree ou il a ete engage pour etre la vedette de The Informer (Le Delateur), film tire d'une nouvelle de Eiam O'Flaherty sur la vie irlandaise. Celte production de la British International Pictures sera dirigee par Dr Arthur Robison, qui a deja ft son actif de trds beaux films comme La Derniire Valse, Manon Lescaut, etc... Ee role que doit interpreter Ears Hanson est puissant mais plein de difficultes; et c'est a cause de cela que le choix du metteur en scdne s'est fixe sur ce grand A actei^r. propos de son nouveau role, M. Hanson a declare :

— J'ai deja beaucoup tourne, en SuMe, a Berlin, ft Hollywood, mais jamais je n'ai lu de scenario qui m'ait plu autant que celui-ci. Ce n'est pas seulement une histoire admirable et un grand role, mais encore l'atmos- phere et l'idee directrice sont inedits : ce film m'attire particuli£rement par sa nouveaute, par la force aussi de son action. Ears Hanson,qui mesure plus d'un m£tre quatre-vingts, est bati en force. Tout le monde connait ses cheveux blonds et ses yeux clairs. Ses films les plus connus sont La Legende de Gosta Berling, La Chair et le Diable, La Femme divine, Le Chant du Prisonnier. II fut longtemps le partenaire de la grande artiste Greta Garbo. Ea de distribution The Informer comprend encore Eva de Putti et Warwick Ward; c'est Werner Brandes, l'operateur de Picadilly, qui assurera la prise de vues. Un veritable village irlandais a ete construit, et En haut. — Bebe Daniels a l'air bien m61ancolique. . ce n est qu une apparence ! Lars Hanson et Lya de Putti dans une sc£ne du d£jft d'excellents essais ont ete faits. *Delateur, que l'on realise actuellement ft Elstree. Au-dessous. — Bebe, sa m£re, Mrs Phyllis Daniels ; sa grand'mfcre maternelle. Mrs Eva Griffin, et <« Shoopj'-Horse », le 1 Bebe - Pat Henry. petit chien

560 B 561 B le bain LES L1VRES MaMousse fail maigrir rapidemeni et sansdannw I \ES livres de Rigoureusement surveille marque se sont reve'les depuis par I'lnstitut Medical de ■* Stockholm, sous le controle de la FACULTY DE ma derniere ckronique. M^DECiNE, le veritable bain mousseux Suedois Le joueilr de halle, de foseph Jolinonf 1), Sylfid, tout en faisant perdre de _ Pharmaciens, Parfumeurs - a obtenu le Prix de la Renaissance, qui est, desor- 3 a 4 kilos par mois u _ . . _ „ est absolument Herboristes, Gds Magasins, etc. mais, par I'interet qu'il suscite, notre GonCOurt de maquiller, c'est bien INOFFENSIF, - printemps. Je ne y FORTIFIANT, BIENFAISANT . ■ sais si la saison est pour Recommande aux personnes ayani la peau tres sensible DcPOl .5 RUE MUoAiX/R PARIS qitelque chose : it Vest pas douteux. en tout tets, jt' demaquiller... TEL: CENTRAL.92-43 que ce jury « renaissant » sail faire pre live dans son choix de quelque verdeur. c est encore mieux La critique n'avait pit encore imposet au public le vilerlie de folinon. \l y falluit quelque Vj reclame. Celle-ci est de bon dioi. e'tanl faitr pat ■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■a mande similaire ^ des gens de letlres el cldirttHhe'e pur Roland Dorgeles, leur heraut. Pour ct vous recevrez c.J la nuit, le demaquillage, Le Joueur de balle appartient a un cycle, gratuitement a a une « le massage, les soins du li¬ geste » qui est celle de Claude I.unant. tre de prime unsu- • • • Jolinon nous I'a montre tour a tour sportif, visage et de la peau, il vous o*- « valet de gloire », « ti-te brule'e » a divers moments taut une creme neutre, inof¬ perbe flacon de de sa vie. Nous le verrons bientot, en un quart fensive non parfunt d'une va- et parfumee. livre, « revenant dans la boutique » avec les demo¬ leurde 30 francs. 'V Demain. vous serez etonnee bilises ses freres et y faisant quelque fracas. Parmi les de Adressez - vous petits scribes de I'epoque, Joseph voir ses resultats, si ce soir aux Jolinon est une sorte de grand enfant qui a la au voucher vous Etablissemts employez I'd tete epique. On a bien fait de la couronner. FKIGEL. 3,bottl. * ■■■■■■■■■a la Voltaire, Paris, 9 * * C • La vie du critique est tisse'e de regrets. J'aurais machines a ecrirc da vous parler phis tot du dernier livre de de toutes marques Mine Lucie Delarue-Mardrus. II est vrai qu un venduesau • • • tel livre enmp- C pent attendre puisqu'il peut durer. Hortensia tant et it credit, degenere (2) est le drame d'une DIALINE 9 de'mence, I'aventure d'un fou, d'un«fou en dedans», payables en 3o 'V comme il se nomme lui-meme, et qui ne deraille mois. que dans la solitude. II joue, flirte, voyage, se marie mime, et mine, d'apparence, la vie la a Vedette des Za Creme des VedettesCrimes I'd plus normale. Mais son secret est en lui, la hantire Priere de m'adresser t boite de certaine chair decline, et cet amour clandestin carbone voire phe qui s'apprete a repondre aux de marque atnsi 9 une — « Frs:18 Le tube grand modele O cette pour pauvre fille hortensia degenere — Voyez charmante dactylogra- C • n nombreuses commandes que que le flacon de parfum que vous vn qu'il a trouve'e dans une mine normande. Ceux d Dans toutes les bonnes Mai sons, et aux nous avons recues pour une boite offreq gratuitement. Ci-mclus qui Vintage silencieuse a donne le Labdratoires Dialine, 128, rue •2:2 gout du mvstire interieur vont aimer cette Vieille-du-Tcinple de carbone a notre francs. histoire Pa ris-3* marque au prix de i\om tragique et se plaindront settlement, peut-etre, •j 22 francs la bolte. CT AJresse qu'un double suicide les prive de I'optimisme coutumier aux cine'astes. Hatez-vous de nous passer une corn- 9 9 r> Mais, romantique et realiste a la fois, Mme Lucie Delarue-Mardrus n'admet point les solutions LES HOMMES heureuses. C'est une marque de virilite. « Qua- rante ans, dit-elle, c'est I'age adulte de la femme ». PREFERENT Jusque-la, elles e'erivent, en general, comme des pensionnaires. Mme Lucie Delarue-Mardrus ccrit LES BLONDES mieux que beaucoup d'homines et, danslavoliere aux perruches, comme dit I'irrespectueux Leon Daudet, zricni ■lie reste un oiseau magnifique. * * * Demandez la nouvelle mCthode de blondir les cheveux chez LALANNE, C'est aussi un drame de la folie que /'Erro- 104. Paris HafiSSSS mango de M. Pierre Benoit (3). Un drame aussi faubourg Saint-Honore. avoir consult^ le nouveau de la hantise et de la solitude. L'aventure d'un Une charmante apparition de Jackie Monnier dans La Revanche du Maudit. nomme qui, parti sain pour une petite He australe, s'v sent pris tout de suite d'une e'trange inquie¬ CATALOGUE tude et, le whisky aidant, perd peu a peu la raison et se suicide. (veritable dictionnaire du meuble) BLACK AND On JACKIE HOMIER WHITE donne beaucoup d' imagination a M. Pierre que vous offre CRATUITEMEflT Benoit. On le scmpfonne de ne visiter qu'apres Nice De notre correspondant . Le mardi de la coup les pays ou il situe des livres et, par exemple, Fcntecatc, Alfred Machin, le celebre realisatenr de EREEE ET d'avoir pris les paysages e GRACIEUSE Betes... comme les Homines, avait convie la presse desoles d'Albert sous le Gel a la presentalion dc son nouveau film Black and pluvieux d'Arcachon. Mais qu'irn- COMME UN RIREEOT White. G.BIeuslein porte, et n'est-ce pas le proce'de me me des cine'astes Disons dc suite que pcrsonne n\z etc dccu gar ce qui n'ont garde dialler chercher a grands frais film amusaut, vempli de situations droit's. au bout du wtonde ce qu' lis trouvent a leur porte'e? * C.lo-t'.lo. le jeune artiste qui en est detail son cin- Cette fois, neanmoins, I'on pent croire que quiemc film. est la vedette de cctte bande, dont void M. Pierre Benoit a vu, au moins en passant, — ail t este le scenario Tous le? sports, niais particulierement le cheval. simpHfic. file ceur (Fun beau soir de mai. d'Erromango et que, son histoire, it I'a Fes bruits de Je m'eatraine sans arret. I^orsque j'ai de? loisirs, je pars CIo-C.lo, White, vient d'etre nomine boy-scout, la l'avenue soir de cctte belle cueillie dans les mers australes au cours de son Bugeaud arrivent ctouffes. Jackie dans la campagne avec mon chien et ma voiture, ou bien ceremonie, il sendort et fait recent Monnier, menue et fragile, vetue (le gris pale et dans le pelerinage sur la tombe de Stevenson. LP'S feneuo entr'ouverte? laissent pcnetrer la dou¬ je fais de la reliure, ou bien encore je discute et j'ergote royaumc des reves le plus merveillcjix des de rose teiidre, se repose des fatigues et de avec de? ami? sympathique?. J'aime tout ce qui est joli. voyages, l.e voila en Afrique, il y rencontre sou Evidemment, ce n'est pas du Stevenson, ni l'aetivite des studios. " Vendredi Jackie Monnier reve. Se? veux s'arretent sur la grande Black, et tous deux se mettent a la du Conrad, ni meme du Marc Chadourne. Mais Comment je suis venue cinema recherche de belles avenlures. au ? Mais par Dolly plante verte qui occupe un angle de son salon, puis elle Venez nous visiter a qti'on r regarde de pres, et Von verra que ceroman- Davis, qui eut un jour l'idee de m'emmener avec elle! sourit. Des lurs les episodes cotniques mettent aux prises cier, a un — qui succes d'apparence trap facile a Idle me present a a Manchez et fut si eloquente que ce Que pensez-vous. Mademoiselle, des vedette? les deux jeuncs Robinsons aux animaux les plus : fait beaucoup de tort, garde le souci scrupuleux dernier m'engagea pour tenir le second role feminin de americaines ? divers gazelles, grues couronnees. chimpanqes. de son — art. en Man Frere Jacques. Comme je fus de^ue a la presentation Aucune n'est insignifiante, je les aime beaucoup cenocephales, boas, guepards. marabouts, etc. egale maintes pages les maitres flu film ! (In voit tout le de l'aventure, et Je ne me reconnaissais pas... II y a de cela et le? trouve seduisantes, mais comme elles sont aide v7 profit que ton pouvait liver dune 1'AMHICIENilll NCDEiriE que ce livre, dans son oeuvre telle " quatreans! Puis ce fut Joucur

— MOPtTAIL\2 dernier lilm me plut particulicrement parce qu'enfin, Quel role voudriez-vous tourner? amusaut. MNOLC * I laribois'lercll (1) Rieder, t'd - (2) Ferenczi, ed. - (3) Alfoin — Michel, ed. Celui dans * j'y.avais un role de jeune fille moderne. Ce lFest plus lequel je ressemblerais le plus a moi- * drdle pour moi de tourner en costume, j'ai presque meme. taut le v met le J'aime cinema. On petit doigt Lconce Ferret, qui avail abandonne La Vie coin- Fair d'en faire une et 011 speciality. y passe tout entier. Lorsqtie je tourne, je n'eprouve niencc demain LA P U B LI C I T E E S T R E — pour etudier le film sonore, s est REDACTION - ADMINISTRATION : £ U E Vos aucune difficulty a me a T A R I F 1) E projets? lever 6 lieure? du matin, je trouve en S ABONN E M E N T S — presence de bien des difiicultcs. II est pen Ties vague?. J'ai toujours jusqu'alors refuse les suis toute a mon film ! ETRANGER: Grande-Bretagne et 138, Av. des Champs-Elvsees, Paris (8C) probable qu it persiste dans cette voie. Ajoutons. a 138, Av. des FRANCE engagements pour l'Angleterre et pour l'Allemagne. Tant d'energique decision etonne et ravit dans la litre Chanips-Elvsees, Paris (8ei Colonies anglaises (saut documentaire, que le film sonore procede Gau- ET : (tarij A reJittt' : 3 mois, Je suis ma in tenant decidee a le? accepter. bouche de Jackie Monnier, frele et COLONIES Canada). Irlande, Islande, gracieuse comme un moiit-l'etei sen-Paulsen fut pour Telephone : Elysees 72-97 et 72-98 — qui installe deux 17 bibelot de fr. 6 mois. 32 fr. Italie et Qu'aimez-voiis en dehors du cinema? prix. Mais il suffit de penser a ce que depuis semaines au 1 an, 62 fr. colonies, Japon, Skrvicks liialto, n a pas eu tout le sticces que cer¬ Compte Cheques postaux Paris 1299-15. 2 mots.. 12 fr. Artistiquks hi: " ('. 1 NEM ON D E Je m'attendais, taut Jackie Monnier avait Fair d'une quatre ans elle a tourne, pour comprendre son courage et tains Xorvege, Perou, Suede, escomptaient. R. C. Seine 2?3-2?7 B 6 mois.. 23 fr. ftarijH) : Bolivte. Chine, . Etudks Pubi.icitairks: petite fille sage, a de? confidence? pleines de paix et sa volonte et pourtant comme elle est Suisse : 3 mois, 19 francs; menue, tout de Le public guttle encore la " sonorisation Colombie, Dantzig, de moins l.cs manuscrits non inseres ne sont vas renJus; t'anquillite.. II n'e.i fut rien. Jackie Monnier est gris et de rose vetue. au milieu de ce grand divan de Danemark. Etats-Unis, 6 mois. 37 fr., I an. 72 fr. 138, Avenue des Champs-Elvsees, Paris .SC L'Argent. de chaque sportive. Raymonde latour Maurice Bissv. Les abonnements partent du 1pr et du 3c jeudi mois. IMP. Le Gerant : Duret. GRAY. ET DESFOSSES-NEOGRAVURE

■ 563 ■ 562 sement assiKe, gwen lee nous montre le dernier cri de Hol¬

lywood en matiere de pyjama

— eette fois, nous y somrncs ! — II est, parait il, de soie «l ra¬ nitee, mais nous imaginons quil se prete £k de nombreuses varietes. il com parte une blouse aver col foulard qui est, 111a foi, charmante. mais nous savons que nous ne vous " epaterons" pas pour si peu, n'est-ee pas, elieres folies lectrices '*

one paqe de mode, cheres lectrices ?... non, non, nous voulons modes!ement vous pre¬ senter seulemeut deux desha¬

billes d'etoiles tees 44 desha¬ billes " sont d'ailleurs plus

44 habilies " que certaines robes habiliees qui sont passable- ment deshabiliees...> — voici, en haut, leila by a ms qui porle — eiel, serait-ce une robe de vilie 2 — une longue tunique de velours transparent (?) les couleurs ? vert-pom me et noir avec large bande de sole qui descend la tailie. — gracieu-

VI° Arrondissement Xe Arrondissement XIIIe CASINO DE Arrondissement GRENELLE, 96, av. Emile-Zola. CAPITOLE, 5, rue de la Chapelle. Moderne Casanova. — Buck-le-loyal. Plus fort que Lindberg. — Le torrent de la mort. ♦REG 1NA-ALBERT, 155, rue de Rennes. *T 1 VOL STUDIO 28, 10, rue Tholoze. La I-CINEMA, 17-19, faub. du Temple. SAINT-MARCEL, 67, boul. Saint-Marcel. guerre sans armcs. —- C'est le Wusser. — Gratte-ciel. printemps. Le Moderne Casanova. pcrroquet vert. — Plus fort que Lindberg. ♦DANTON, 99-101, boul. Saint-Germain. CINEMA DES XVIe Arrondissement Le BOSQUETS, 60, rue DomrOny. NOUVEAU-CINEMA, 125, rue Ordener. Vainqueur du Grand Prix. - Laquelle des Trois. ♦LOUXOR, 170, boulevard Magenta. En mission secrbte. Dicky Lasceiles. — Les cadets de la mer. Le torrent de la mort. VIEUX-COLOMBIER, 21, rue du Vieux-Co JEANNE D'ARC, Saint-Marcel. lombier. 45, boulevard ♦MOZART, 49, rue d'Auteuil. MONTCALM, 134, rue Ordener. ♦CARILLON, 30, boul. Bonne-Nouvelle. — Vivre. La La mauvaise route. — Le IIe Arrondissement 10e grande passion. — Avenue (Les bas fonds de New-York.) La belle poule. Lune de miel. Tommy Atkins. loup de soie noire. PALAIS DES GOBELINS, 66 bis, avenue ORNANO-PALACE, 34, boulevard Ornano. ♦PATHE-JOURNAL, 6, boul. Saint-Denis. des Gobelins. ALEXANDRA, 12, rue Czernovitz. La Lune de miel. — Tommy Atkins. ♦MARIVAUX, 15, boulevard des Italiens. Actualitds du monde entier. Ramona. femme au Idopard. Vdnus. VIIe Arrondissement IMPER1A, 71, rue de ♦BOULVARDIA, 18, boul. Bonne-Nouvelle. SAINTE-ANNE, 23, rue Martin-Bernard. Passy. * Le chasseur de chez — Maxim's. 0 MNIA -PATHE, 5, boulevard Montmartre Rive de valse. L'orfivreric. La meute feroce. — Chiffonnette. Le parfail gentleman. XIX® Arrondissement CINEMA DES VICTORIA, 33, rue de Passy. ♦CINE MAGIC-PALACE, 28, avenue de la PALAIS DES GLACES, 37, rue du Faubourg- FAMILLES, 141, rue de Tolbiac. ♦IMPERIAL, 29, des Italiens. La belle La belle boulevard du-Temple. aventure. — Le jardin de I'Eden. apprivoisde. S. 0. S. Motte-Picquet. Moderne Casanova. — Roi de carnaval. Quand le mat triomphe. PALLADIUM, 83, BELLEVILLE-PALACE, 23, rue de Belleville CLISSON-PALACE, 61-63, rue Clisson. rue Chardon-Lagache. ♦ELECTRIC, 5, boulevard des Italiens. ♦LE GRAND La Sur les pistes Le roi de carnaval. CINEMA, 55-59, avenue Bosquet. EXCELSIOR, 23, rue Eugene-Varlin. loupiotc. — La lerreur du Colorado. du sud. Les ailes. La Le Ddmon de I'Arizona. guerre sans armes. — C'est le printemps. LE REGENT, 22, rue de FLOREAL, 13, rue de Belleville. La Maison du Bourreau. Passy. ♦CORSO-OPERA, 27, boulevard des Italiens. Au bout du quai. L'emprise. ♦SEVRES-PALACE, 80 bis, rue de Sfevres. J.a rue sans joie. Le loup de soie noire. TEMPLE-SELECTION, 77, rue du Faubourg- CINEMA-PALACE, 140, rue de Flandre. La Jouvence de tante Marie du-Temple. La GAUMONT-TIIEATR E, 7, b. Poissonnifere. mdprise. — Au bout du quai. Pirates modernes. — Le palais de la danse. XIVe Arrondissement Le loup cle soie noire. — Le mdcano. RECAMIER, 3, rue R(Seamier. OLYMPIC, 136, avenue Jean-Jaurds. Le Torrent de la Mori. — Un Forfait. CRYSTAL-PALACE, 9, rue de la Fidelity XVIIe Arrondissement ♦PARISIANA, 27, boul. PoissonniSre. Mariage ft L'agonic des aigles. — Idylle dans la neige. Les deux — I.e crime du soleil. ■— Au volant. copains. Dolly. ♦MONTROUGE, 73, avenue d'Orldans. FLANDRE-PALACE, 29, rue de Flandre. CHATEAU D EAU, 61, rue du CMteau-d'Eau. Le Pardonnde. — Comme les hommes. La perroquet vert. — Plus fori que Lindberg. VIIIe Arrondissement dernibre course. —- Le loup de soie noire. ♦LUTETIA, 33, avenue de Wagram. MAINE PALACE, 96, avenue du Maine. Relache. ♦PARIS-CINE, 17, boul. de Ma tante de — IIIe Arrondissement Strasbourg. Monaco. 30 fours sans sursis. Le dimon de I Arizona. XXe Arrondissement ♦MADELEINE-CINEMA, 14, boulevard de Vienne, un prince... et i'amour. ♦SPLENDID-CINEMA, 3, rue Larochelle. ♦ROYAL-WAGRAM, 37, av. de Wagram. la Madeleine. Ramonct. Plus fort que Lindberg. — Tommy Atkins. ♦PALAIS DES FETES, 199, rue Saint-Martin. L'escadrc Rez-de-Chaussee volante. ♦GAITE-PALACE, 6, rue de la Gaite. 7, rue Demours. ♦DEMOURS, PARADIS-AUBERT, 44, rue de Belleville. J.une de Miel. — Crise. LE La terreur du Colorado. — GOLISEE, 38, avenue des Champs -Elysees. L'aurore. Plus fort que Lindberg. — Tommy Atkins. lel Etage Le Village du Pdchd. Anny, fille d'Eve. — Ramona. PALAIS-MONTPARNASSE, 3, rue d'Odessa. Tommij Atkins. — I,' Invincible Spaventa. XIe ♦MAILLOT-PALACE, 74, av. de la Grande- STUD IO-DIAMANT, 2, avenue de Portalis. Arrondissement Quand le mat triomphe. Arm de. ♦GAMBETTA-PALACE, 6, rue Belgrand.

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REPERTOIRE DES CARTES POSTALES " TOUTES LES VEDETTES » Les numiros places aprte les noms des artistes indiquent les diffirentes poses. Ren£e Ador6e, 45, 390. Rieardo Cortez, 222, 25L Hoot Gibson, 338. Mirna Loy, 498. Pat et Pataehon, 426. J. Angftlo, 120, 229, 233, 34L 345. John Gilbert, 342, 369, Andre Luguet, 420. Pataehon, 428. 297, 415. Dolores Costello, 332. 383, 393, 429, 478, 510. Emmy Lynn, 419. S. de Pedrelli, 155, 198. Boy d'Arcy, 396. Lii Dagover, 72. John Gilbert et MaS Ben Lyon, 323. Baby Peggy, 235. Ivan George K. Arthur, 112. Maria Dalbaicin, 399. Murray, 369. Bert Lytell, 362 Petrovieh, 386, 5SL Mary As tor, 374. Lucien Daisace, 163. Dorothy Gish, 245. May Mac Avoy, 186. Mary Philbin, 381. Agnia Ayres, 99. Dorothy Dalton, 130. Lilian Gish, 21, 230. Malcom Mac Grdgor, 337. Sally Philipps, 557. Josephine Baker, 531. Lily Damita, 248, 348, Les Sceurs Gish, 170. Victor Mac Laglen, 570, Mary Pickford, 4, 131, Betty Balfour, 84, 264. 355. Bernard Goetzke, 204, 571. 322, 327. Vilma Banky, 407, 408, Viola Dana, 28. 511. Maflste, 368. Marie Prdvest, 242. 409, 410, 430. Carl Dane, 192, 394. Jetta Goudal, 511. Qinette Madidie, 107. Aileen Pringle, 266. Vilma Banky et Ronald Bebe Daniels, 50, 121, G. de Gravone, 224. Gina Manes, 102. Lya de Putti, 470. \p.. Esther Colman, 433, 495. 290, 304, 452, 453, 483. Lawrence Gray, 54. Lyra Mara, 518, 577. 578. Ralston, 18, 350, 7,1 415 . Eric Barclay, 115. Marion Davies, 89, 227. Dolly Grey, 388, 530. Arlette Marchal, 56, 142. Camille Bardou, 365. Dolly Davis, 139, 325, Corinne Griffith, 17, 19, Mierlla Marco-Vioi, 516. Charles Ray, 79. Irfcne John Barrymore, 126. 515. 194, 252, 316, 450. Perey Marmont, 266. Rich, 262. N. Barthelmess, 10, 96, 184. Mildred Davis, 190, 314. Raym. Griffith, 346, 347. L. Mathot, 15, 272, 380, Rimsky, 223, 313. Henri Baudin, 148. Jean Dax, 147. Roby Guiehard, 238. 540. Dolores del Rio, 487, 558, Noah Beery, 253, 315. Marceline Day, 43, 66. P. de Guingand, 151, 200. Maxudian, 1 4. 559. Wallace Beery, 301. Priscilla Dean, 88. Liane Haid, 575, 576. Desdemona Mazza, 489. Andre Roanne, 8, 141. Enid Bennett, 113, 249, Jean Dehelly, 268. William Haines, 67. Ken Maynard, 150. Theodore Roberts, 106. 296. Suzanne Deimas, 46, 277. Creighton Hale, 181. Georges Melchior, 26. Ch. de Rochefort, 158. Elisabeth Bergner, 539. Carol Dempster, 154, 379. James Hall, 454, 485. Raquel Meller, 160, 165, Gilbert Roland, 574. Arm. Bernard, 74. Reginald Denny, 110, Neil Hamilton, 376. 172, 339, 371, 517. Claire Rommer, 12. Camille Bert, 424. 117, 295, 334. Joe Hamman, 118. Adolphe Menjou, 80, 136. Ger. Rouer, 324, 497. Franceses Bertini, 490 Suzanne Desprfes, 3. Lars Hanson, 363, 509. 189, 281, 336, 446, 475. Wil. Russel, 92, 247. Suzanne Bianchetti, 35. Jean Devalde, 127. W. Hart, 6, 275, 293. Claude Mdrelle, 367. Maurice Schultz, 423. Georges Biseot, 138, 258, France Dhdlia, 177. Lilian Harvey, 538. Patsy Ruth Meller, 364, S6verin-Mars, 58, 59. 319. Wilhem Didterld, 5. Jenny Hasselquist, 143. 529. Norma Shearer, 82, 267, Jacqueline Blanc, 152. Albert Dieudonnd, 435. Hayakawa, 16. S. Milovanoff, 114, 403. 287, 335, 512, 582. Pierre Blanchar, 62, 422. Richard Dix, 220, 331. Jeanne Helbling 11. Genica Missirio, 414. Gabriel Signoret, 81. Monte Blue, 225, 466. Donatien, 214. Brigitte Helm, 534. Mistinguett, 175, 176. Milton Sills, 300. Betty Blythe, 218. Lucy Doraine, 455. Catherine Hessling, 411. Tpm Mix, 184, 244, 568. Simon-Girard, 442. E16anore Boardman, 255. Doublepatte, 427. Johnny Himes, 354. Gaston Modot, 416. V. Sjosrom, 146. Carmen Boni, 440. Doublepatte et Pataehon, Jack Holt. 116. Colleen Moore, 178, 311, Eric Von Stroheim, 289. Olive Borden, 280. 426, 494. Lloyd Hugues, 308. 572. Gloria Swanson, 60, 76, R6gine Bouet, 85. Billie Dove, 313. Maria Jacobini, 503. Tom Moore, 317. 162, 321, 329, 472. Clara Bow, 122. 167. 395, Huguette ex-Duflos, 40. Gaston Jacquet, 95. Owen Moore, 471. Armand Tallier, 399. 464, 541. C. Dullin, 349. 81. Janiningis, 205, 504, 505, A. Moreno, 108, 282, 480. C. Talmadge, 2, 307. W. Boyd, 522. Rfigine Dumien, ill 542. Greje Mosheim, 44. N. Talmadge, 1, 279, 506. Mary Brian, 340. Mary Duncan, 565, Edith Jehanne, 421. Mosioukine, 93, 169, 171, Rich. Talmadge, 436. B. Bronson, 226, 310. Nilda Duplessy, 398. Buck Joues 566. 320, 437, 443. Estelle Taylor, 288. Olive Brook, 484. Lia Eibenschutz, 527. Romuald Joube, 361. Mosjoukine et R. de Li¬ Ruth Taylor, 530. Louise Brooks, 486. D. Fairbanks, 7, 123, Ldatrice Joy, 240, 308. gnoro, 387. Alice Terry, 145. Mae Busch, 274, 294. 168, 263, 384, 385, 479, Alice Joyce, 285, 305. Jack Mulhall, 579. Malcom Tod, 68, 496. Francis Bushmann, 451. 502, 514. 521. BusterKeaton, 166. Jean Murat, 187, »12, 524. Thelma Todd, 5S0. Mareya Capri, 174. Falconnetti, 519, 520. Frank Keenan, 104. MaS Murray, 33, 351, 369, Ernest Torrence, 303. J. Catelain, 42, 179, 525, William Farnum, 149, Merna Kennedy, 513. 370, 383, 400, 43z. Tramel, 404. 543. 246. Warren Kerrigan, 150. Ma8 Murray et John Gil¬ Glenn Tryon, 533. Hdl&ne Chadwick, 101. Charles Farrell, 206, 569. Norman Kerry, 401. bert, 309, 383. Olga Tsebekowa, 545, 546. Lon Chaney, 292, 573. Louise Fazenda, 261. N. Koline, 135, 330. Carmel Myers, 180, 372. R. Valentino, 73, 164, C. Chaplin, 31, 124, 125, Maurice de Fdraudy, 418. N. Kovanko, 27, 299. C. Nagel, 232, 284, 507. 260, 353. Nita 402, 481. 499. Margarita Fischer Louise Lagrange, 425. Naldi, 105, 366. Valentino et Doris ■ Ke- Georges Charlia, 103. Olaf Fjord, 500, 501. Cullen Landis, 359. Rend Navarre, 109. nyon, dans « Monsieur Maurice Chevalier, 230. Harrisson Ford, 378. Harry Langdon, 360. Alia Nazimova, 30, 344. Bcaucaire », 23, 182. Ruth Clifford 18o. Earle Fox, 560, 561. G. Lannes, 38. Pola Negri, 100, 239, 270, Valentino et sa femme, Lew Cody, 402, 463. Claude France, 441. Laura La Plante, 392, 286, 306, 434, 508. 129. William Collier, 302. Eve Francis, 413. 444. Grdta Nissen, 283, 328, 382 Charies Vanel, 219, 528. Ronald Colman, 137, 217. Pauline Frederick, 77. Rod La Rocque, 221, 380. Rolla Norman, 140. Simone Vaudry, 69, 254. 259, 405, 406, 438. Gabriel Gabrio, 397. Lucienne Legrand, 98. Ramon Novaro, 9, 22, 32, Conrad Veidt, 352. Betty Compson, 87. Soava Gallone, 357. Louis Lerch, 412. 36, 39, 41, 51, 53, 156, Lupe Velez, 465. Lilian Constantini, 417. Greta Garbs, 356, 467, R. de Lignoro, 431, 477. 237, 439, 488. Sqzy Vernon, 47. Nino Constantini, 25. 583. Max Linder, 24, 298. Ivor Novello, 375. Claudia Vietrix, 48. J. Coogan, 29, 157, 197, Janet Gaynor, 75, 97, Nathalie Lissenko, 231. Andre Nox, 20, 57. Fler. Vidor, 65, 476. 584, 587. 562, 563, 564. Harroid Lloyd, 63, 78, G"ertrude Olmsted, 320. Warwick Ward, 535. J. Coogan et son p5re, Janet Gaynor et George 32. Eugene O'Brien, 377. Ruth Weyher, 526, 543. 588. O'Brien, (L'Aurore), 86 Jacqueline Logan, 211. George O'Brien, 86, 567. Alice White, 468. Garry Cooper, 13. Firmln G4mler, 343. Bessie Love, 163, 482. Anny Ondra, 537. Pearl White, 14, 128. Maria Corda, 37, 01, 523. Simone Genevsis, 582. Edmund Lowe, 585. Sally O'Neil, 391. Claire Windsor, 257, 333.

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