SAINT-MARTIN-D’HARDINGHEM,ARCHÉOLOGIE DES HAUTS-DE- LA COUR LÉVÊQUE : UNE RÉSIDENCE DE CAMPAGNE DES ÉVÊQUES DE THÉROUANNE 1

2 LE PROJET D’AMÉNAGEMENT DE L’

1. Vue aérienne du site dans son la suite des fortes crues de 2002, permis d’émettre l’hypothèse que les environnement. À une étude hydraulique a préconisé vestiges pouvaient correspondre à un 2. Les prairies humides de la vallée établissement dépendant des évêques de de l’Aa. Thérouanne. La prescription de fouille du la réalisation de dix champs d’inondation que sur la vallée du Bléquin. Le dispositif service régional de l’Archéologie a porté sur contrôlée répartis sur le fleuve Aa ainsi consiste à créer des zones inondables les 5 000 m2 de la parcelle concernée par la en lit majeur, limitées par des digues. découverte. La maîtrise d’ouvrage est assurée par le L’environnement de ce fond de vallée humide présente une alternance de bosquets et de pâtures dédiées à l’élevage syndicat mixte pour l’aménagement et la diagnostics archéologiques ont été réalisés de bovins. En période d’étiage, la nappe gestion des eaux de l’Aa (SmageAa). Les par la direction de l’Archéologie du Pas- phréatique apparaît à 0,20 m sous le niveau de décapage. Ces conditions particulières, du « Barrage Legrand », la découverte parfois techniquement handicapantes pour de- entre 2011 et 2014. Sur le projet d’imposantes fondations de bâtiments la fouille, présentent néanmoins l’avantage datées du second Moyen Âge ainsi qu’une d’assurer une bonne conservation des première enquête dans les archives ont

matériaux organiques. 1

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UNE RÉSIDENCE ÉPISCOPALE DE CAMPAGNE

es sources documentaires concernant le désigné comme propriétaire de la « place 1. Carte du diocèse de Saint-Omer e site sont peu nombreuses. La première et censse de la Cour Lévesque ». Le même au XVII s. où apparaît L le domaine de la « Cour mention connue d’un domaine des évêques document indique que le domaine est alors l’Évesque ». À la suite de la destruction de la ville de Thérouanne en 1553, l’ancien accord entre l’abbé de Saint-Bertin de Saint- diocèse est partagé en trois en ce lieu date de 1314. La signature d’un affermé. Le domaine est figuré dans les Omer et Enguerrand de Créquy, évêque de plan de la vue de Merk-Saint-Liévin. entités avec pour sièges albums de Croÿ (1605 – 1610) en arrière- les villes de Saint-Omer, Ypres Thérouanne, a eu lieu à « Dardinghem, in et Boulogne-sur-Mer. camera nostri Il y est désigné sous le terme de « viel domaine apparaît dans la documentation chastiau nommé La court levecque ». Au 2. La « Cour Lévesque » » (dans notre chambre). Le dans l’album de Croÿ. plusieurs fois au XVe siècle à l’occasion cours du XVIIe siècle, des laboureurs sont d’accords avec la puissante seigneurie 3. Vue du décapage de la partie agricole avec les fondations domaine semble tomber en ruine et être mentionnés comme exploitants du lieu. Le de la grande écurie au premier abandonné au cours du XVIIIe siècle, même plan. voisine de Fauquembergues, au sujet de si le lieu-dit apparaît encore sur la carte de la gestion des cours d’eau. Dans le rôle 4. Nettoyage des fondations de Haméricourt, évêque de Saint-Omer, est des bâtiments. d’imposition du centième de 1569, Gérard Cassini de 1758. 636399.000 636522.000 7057629.000

galerie

ponton grande salle

latrines

douve cuisine

0 20 m

1 écurie

7057584.000 emprise de fouille espace couvert ornières

maçonnerie pavage cheminée

douve tranchée de récupération pieux

latrines

UN VASTE ENSEMBLE ARCHITECTURAL

1. Plan général du site. a été détruite par un incendie et n’a pas été distincts. Les bâtiments agricoles se L e domaine présente deux pôles distribuent autour d’une cour damée de petit bâtiment de plan carré de 5 m de coté. reconstruite. À sa place a été édifié un plus craie. La résidence de l’évêque, avec ses Le mur d’enceinte, dans sa partie sud-est, a constructions massives, est entourée de connu trois états successifs. Les douves, qui douves. L’ensemble du bâti est clôturé par un mur d’enceinte. Les fondations de murs d’escarpe et de contre-escarpe, mesurent 15 m de large et qui sont dotées présentent des caractéristiques communes. constituent un état tardif de l’occupation Elles sont constituées de moellons de craie, Cent Ans. Le ponton qui les enjambe repose peut-être lié aux troubles de la guerre de tourbe instables pour s’ancrer sur la base de silex épannelés et percent les niveaux de de gravier dur sous-jacente. Au cours de ses L’étude dendrochronologique a permis de sur une trentaine de pieux en bois de chêne. les dater du début du XVe siècle.

plusieurs siècles d’existence, le domaine a connu des modifications. La grande écurie 636399.000 636522.000 7057629.000

galerie ponton grande salle 1 2

latrines

douve cuisine

0 20 m écurie 3

7057584.000 emprise de fouille espace couvert ornières maçonnerie pavage cheminée douve tranchée de récupération pieux

latrines

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UNE RÉSIDENCE PRESTIGIEUSE

e domaine s’étend au-delà de l’emprise de chant. Trois passages permettent la 1. Les fondations de la grande L de la fouille préventive. Néanmoins, la communication avec d’autres espaces. L’un salle. pièce la plus emblématique de la résidence donne vers la petite cour interne de la plate- 2. Les pieux du ponton enjambant aristocratique, la grande salle d’apparat forme entourée de douves. Un second per- les douves.

- met l’accès à une pièce située hors emprise. 3. Nappe phréatique affleurant Un troisième assure la communication avec sous les niveaux de sol. et de réception (aula), a pu être intégrale ment dégagée. Elle mesure 8 m de large 4. La cheminée de la grande salle colonnes étayaient la couverture de la salle, se développe en parallèle de la grande salle. avec ses deux niveaux de sole. sur 18 m de long. Sur l’axe central, deux la galerie. Celle-ci mesure 3,80 m de large et sans doute un plafond de bois plutôt qu’une voûte en pierre. Le chauffage est assuré au Ces deux pièces sont dotées d’un sol en moyen d’une cheminée monumentale. À des cuisines est situé à l’écart. Son foyer carreaux de pavement décorés. Le bâtiment demi encastrée dans le mur, elle mesure 3 m central, en tuiles posées de chant, mesure de large. Sa sole, bordée par une banquette 3 m de côté. Il est entouré d’un espace de en calcaire, est composée de tuiles posées circulation dallé de plaquette de grès. 1

2 3 ÉCONOMIE DU DOMAINE

1. Vue aérienne du pôle - d’information sur l’environnement végétal du domestique du domaine. pation ainsi que le caractère humide du site et les espèces cultivées. Les sédiments des L a bonne préservation des niveaux d’occu 2. Vue du sol de la cuisine milieu ont été propices à la conservation des latrines ont révélé la présence de parasites et de son aire de cuisson restes organiques. Aussi, des analyses ont pu - centrale. être menées sur l’environnement et l’écono- taire des occupants. L’étude de la faune met intestinaux nous renseignant sur l’état sani 3. Marmite en alliage cuivreux mie domestique. Les prélèvements réalisés en évidence une consommation majoritaire avec anse en fer. dans le sol de l’écurie ont mis en évidence une de bovins, abattus jeunes. Viennent ensuite division particulière de l’espace, avec une zone les porcs, là encore jeunes, montrant un goût certain des occupants pour la viande tendre. une autre présentant une activité de forge. Les La répartition spatiale des restes indique une privilégiée pour la stabulation des animaux et graines calcinées retrouvées en quantité per- découpe primaire au niveau des cuisines et un mettent de connaître les variétés de plantes rejet des pièces consommées dans les latrines stockées dans ce bâtiment. Les analyses de la grande salle. palynologiques apportent des compléments 3

0 5 cm 0 5 cm 1

2 0 5 cm

ASPECTS DE LA VIE QUOTIDIENNE 1. Marmite tripode datée des XIVe - XVe siècles en es zones de rejet n’ont pas livré un domaine au quotidien. Parmi la céra- pâte commune grise. La suie accumulée sur la surface L mique, les pichets sont abondants extérieure témoigne de son aurait pu le penser au regard du sta- ainsi que les formes de prépara- usage exclusivement culinaire. mobilier aussi prestigieux qu’on tut social élevé des propriétaires. tions culinaires. Plus original, des 2. Lèchefrite datée des XIVe - XVe Avant tout, il s'agit d'une résidence encriers sont présents dans des siècles en pâte commune grise, secondaire et nous ignorons le rythme proportions inhabituelles, signe présentant un décor estampé au doigt au niveau du pied. de sa fréquentation par de l’importance de Elle se plaçait sous la broche les évêques, qui n’est pas l’écrit dans le milieu à rôtir pour recevoir le jus et la graisse des viandes en cours forcément très élevé. ecclésiastique. Une de cuisson. Par ailleurs, la haute marmite en cuivre noblesse a l’habitude avec une anse en 3. Encriers en pâte commune grise ou rouge de forme cylindrique de se déplacer avec sa vaisselle fer a été découverte munis d’une lèvre horizontale de table métallique, peu suscep- dans les douves près des cuisines. (probablement pour les maintenir en place dans une table ou tible d’être brisée et rejetée. Aussi un écritoire). Cette forme qui le mobilier retrouvé, provenant une très bonne conservation. Une petite a perduré jusqu’à nos jours Le contexte anaérobique en a permis existait déjà au XVe siècle. essentiellement des latrines, est-il plutôt celui des gestionnaires du même de l’aisance des habitants du site. 4. Croix pendentif en or. 4 croix pendentif en or témoigne quand 1

UNE DÉCOUVERTE EXCEPTIONNELLE :

2 LES PAVEMENTS

a mise au jour de la résidence a per- des estampes génère une grande variété L oxydes utilisés et inversement. L’utilisation Situés dans la salle d’apparat et dans la gale- de motifs et permet surtout une produc- mis la découverte de deux pavements. e siècle, chaque 2 (res- carreau comporte généralement un décor rie de circulation attenante, ces deux sols tion en série. Durant le XIII 3 2 et 53 m2 autonome. Au cours du XIVe siècle, dans un couvrent une surface totale de 197 m appartiennent à la technique dite à décor souci de couvrir toujours plus de surface, les pectivement 144 m ). Les carreaux 1. Vue aérienne des pavements. estampé bicolore. Le motif est imprimé sur artisans délaisseront les dessins isolés au

2. Jeu des mérelles, diagramme la face d’un carreau d’argile crue à l’aide - composé de carrés concentriques d’une estampe de bois sculptée en relief. Les traversés de lignes. profit de compositions réalisées par assem Le carreau de pavement suscite l’intérêt des blage de motifs (x 4 ou x 16 ultérieurement). 3. Écu composé de six macles posés que la totalité soit recouverte d’une glaçure. chercheurs car il donne des indications sur en 3, 2, 1 dans un cadre, accosté creux sont ensuite remplis d’engobe avant la datation, l’usage et la fonction des pièces, et sommé d’un animal fantastique à longue queue. jaune sur rouge ou jaune sur vert selon les voire le statut des occupants. Après cuisson, le motif se distingue du fond : 1 2

Le répertoire se classe en quatre catégories : le bestiaire (naturel, symbolique ou fantastique), les personnages (réels, fabuleux), les sujets héraldiques (figures animales, châteaux, fleurs de lys … ) et les motifs géométriques ou floraux (autonomes, fermés par assemblage de quatre ou ouverts c’est-à-dire combinés à l’infini).

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UN DAMIER JAUNE ET VERT DANS LA SALLE D’APPARAT

e pavement représente un damier pour l’espace devant la cheminée et une C autre pour les parties attenantes réservées 4 plutôt à la circulation. Alors que le centre 1. - 2. Détails du pavement continu de carreaux, de terre cuite de et historiés jaunes sur fond vert. La couleur de la pièce est marqué par des assemblages de la grande salle. 13 cm de côté, glaçurés monochromes verts 3. Chevalier brandissant une épée sur une terre rouge, est très prisée dès le dans sa main droite, avec une croix verte, obtenue par addition d'oxyde de cuivre de 4 carreaux, les côtés latéraux sont eux de Saint-André matérialisée sur 2e quart du XIIIe siècle. Cette pièce est divisée autonomes placés sur la diagonale. Environ ordonnés en grandes bandes de carreaux son plastron. 2 chacune. Les motifs au sol reprennent cette 4. Trois poissons, de type brochet, en deux vaisseaux de trois travées de 48 m 6 700 carreaux ont été dénombrés, classés aux ouïes bien marquées. historiés et 35 modules monochromes. et enregistrés, et renvoient à 39 motifs partition avec une composition spécifique 2

0 1 2 m 1

3

LES MOTIFS EN TAPIS DE LA GALERIE

1. Exemple de restitution d’un tapis a galerie est mise en valeur par la tech- en combinaison fermée, inscrit dans un de la galerie. L nique décorative de son pavement. Pas remplage de demi carrés en damier verts 2. Focus sur le niveau et jaunes. Ces quarts de couronne, jaune de complexité élevé du sur fond rouge, sont ornés de palmettes, pavement de la galerie. moins de 2 700 carreaux ont été inventoriés. Leurs dimensions ont en moyenne 1 cm de 3. Motif végétalisé dans un cadre, angles. Les bords du panneau utilisent ces à grosse traverse et feuilles côté de moins que ceux décorant la salle. de fleurs centrales et de pastilles dans les polylobées, cantonnées de Le tapis présenté, de 2,40 m par 1,50 m, est pastilles (variante fleur de lys ?). composé de 621 carreaux au moment de la mêmes carreaux en composition ouverte. « rose » d’où s’articulent des lignes de demi dépose. Il suit un schéma géométrique défini L’intérieur de la croix est marqué par une dans un carré sur pointe, est réalisé à partir carrés jaunes et verts. Les erreurs d’assem- dont le motif principal, une double croix - blage sont comblées par des ajustements de pés d’un rinceau végétalisé dans un cadre, petits demi carrés monochromes. Cette gale- de carreaux bicolores rectangulaires, estam même décor est reproduit et correspond à élevé, semble représenter un chemin tracé jaune sur fond rouge. Dans chaque angle, le rie, décorée avec un niveau de complexité vers un nouvel espace au nord de l’emprise.

l’assemblage de quatre carreaux, employés 2

1 LE SAUVETAGE D’UN ENSEMBLE PATRIMONIAL MAJEUR 3

1. Transfert d'un ensemble - de carreaux entoilés avant A fin de conserver et de présenter au d’exposition temporaire, un ensemble de retournement sur un support nelle, les services de l’État ont décidé de cheminée ont été choisis pour leur intérêt de contre-plaqué. public cette découverte exception 30 carreaux disposés à l’origine devant la - iconographique et leur état de conserva- 2. Dépoussiérage de surface tion. Le nettoyage et la consolidation de prélever l’intégralité des pavements. De sep au pinceau et aspiration. ont minutieusement effectué la dépose de cette section de pavement a permis de pro- tembre à décembre 2017, les restaurateurs 3. Carreaux de pavement restaurés l’ensemble. Après nettoyage et encollage en vue d’une exposition en surface avec des gazes de coton, chaque en révélant leur potentiel esthétique. temporaire au Louvre-Lens. céder à l’étude technique des carreaux tout Étant donné la rareté de ce type de décou- avec de grandes lames métalliques et stocké groupe de carreaux est décollé du substrat ampleur inédite, en particulier dans un verte en contexte archéologique, son plaqué. bâtiment civil, et la richesse du programme face retournée sur des panneaux de contre- Les pavements sont actuellement conser- ornemental, l’État, propriétaire du pave- ment, a engagé une procédure de classe- ment au titre des monuments historiques. vés sur 676 plaques dans l’attente d’une restauration. Dans le cadre d’un projet L’ÉTAT ET LE PATRIMOINE ARCHÉOLOGIQUE Le Ministère de la Culture et de la Communication, en application du livre V du Code du Patrimoine, a pour mission d’inventorier, protéger et étudier le patrimoine archéologique, de programmer, contrôler et éva- de l’archéologie préventive que dans celui de la rechercheluer la recherche programmée. scientifique Il assure tant également dans le domaine la diffu- sion des résultats. La mise en œuvre de ces missions ARCHÉOLOGIE SAINT-MARTIN- DES HAUTS-DE-FRANCE est confiée aux Directions régionales des affaires D’HARDINGHEM, LA COUR Publication de la DRAC Culturelles (Services régionaux de l’Archéologie). LÉVÊQUE (PAS-DE-CALAIS) Hauts-de-France - Service UNE RÉSIDENCE régional de l’Archéologie. L’INSTITUT NATIONAL DE CAMPAGNE DES ÉVÊQUES Site d’Amiens ARCHÉOLOGIQUES DE THÉROUANNE 5, rue Henri Daussy PRÉVENTIVESDE RECHERCHES 80000 Amiens Avec plus de 2 000 collaborateurs et chercheurs, CONDUITE Tél. : 03 22 97 33 45 DE L’OPÉRATION l’Inrap, établissement public de l’État, placé sous la Guy Flucher (Inrap) Site de Lille tutelle du ministère de la Culture et du ministère Laetitia Dalmau (DA 62) Hôtel Scrive de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de 1-3, rue du Lombard l’Innovation, est la plus importante structure de re- ÉTUDES COMPLÉMENTAIRES CS 8016 cherche archéologique française et l’une des toutes Étude des pavements : 59041 Lille cedex Laetitia Dalmau (DA 62) Tél. : 03 20 06 87 58 premières en Europe. Il réalise la majorité des dia- Céramique : gnostics archéologiques et une part essentielle Hélène Agostini (DA 62) www.culture.gouv.fr/Regions/ des fouilles en partenariat avec les aménageurs, Archéozoologie : Drac-Hauts-de-France soit près de 2 000 chantiers par an, en métropole Jérémie Chombart (DA 62) https://nordoc.hypotheses.org - Mobilier métallique : Alexia Morel (Inrap) Textes : Palynologie : Guy Flucher (Inrap) connaissanceet outre-mer. Sesarchéologique missions s’étendent au public. à l’exploita Muriel Boulen (Inrap) Laëtitia Dalmau (DA 62) tion scientifique des résultats et à la diffusion de la Géomorphologie : Laëtitia Maggio (SRA) Murielle Meurisse-Fort (DA 62) Sédimentologie : Couverture : Frédéric Broes (Inrap) Vue générale des pavements Paléométallurgie : (D. Gliksman) Benjamin Jagou (Inrap) Dendrochronologie : Crédits iconographiques : Christophe Perrault (CEDRE) Direction de l’Archéologie du Étude documentaire Pas-de-Calais, Inrap, Aéroservices, préliminaire : Denis Gliksman, Groupement - Jean-Michel Willot (DA 62) Laurence Krougly, Service régional vertesLE DÉPARTEMENT archéologiques DU réalisées PAS-DE-CALAIS sur son territoire. DAO : de l'Archéologie AvecDepuis 30 1988, collaborateurs, le Département il réalise valorise l’ensemble les décou des Isabelle Louiso (DA 62) étapes de l’archéologie. Il réalise pour son propre Gabriel Guidi-Rontani (DA 62) Coordination de la collection : compte (route départementale, collège, centre Mickaël Courtiller et Karine Delfolie RESTAURATION (DRAC Hauts-de-France). - Groupement Laurence Krougly Suivi éditorial : uned’incendie trentaine et de de secours…)diagnostics comme et fouilles pour préventives des amé BIBLIOGRAPHIE Karine Delfolie chaquenageurs année. publics Il (ZAC, est en école, charge station de la d’épuration…)responsabilité CASSET Marie – Les évêques (DRAC Hauts-de-France). aux champs. Châteaux et manoirs des évêques normands Réalisation : archéologiques qui a pour mission de conserver au Moyen Âge, Bibliothèque Agence Linéal : 03 20 41 40 76 l’ensemblescientifique dudu patrimoinecentre de conservation archéologique et d’étudedécou- du pôle universitaire normand, Caen, Rouen et Le Havre, 2007. ISSN : 2553-4521 une politique de diffusion de la connaissance par CHAPELOT Jean, CHAPELOT Dépot légal 2016. 2018 vert dans le Pas-de-Calais. Le Département mène Odette, RIETH Éric (dir) – Terres cuites architecturales Diffusé gratuitement par le SRA ARCHÉOLOGIE DES HAUTS-DE-FRANCE - médiévales et modernes, sur demande écrite dans la rantesle biais à d’expositions destination des temporaires collèges du à Pas-de-Calais. la Maison de Publications du CRAHM, limite des stocks disponibles. www.l’Archéologie archeologie.pasdecalais.fr à et d’expositions itiné Caen, 2009. Ne peut être vendu. N°11