Les Carnets Intimes Du Dr Morell
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
Les carnets intimes du Dr Morell - Le médecin personnel d’Adolf Hitler a tenu s on “journal” au jour lejolfr de 1936 à 1945 -W* ACROPOLE (2b>lCr» HITLER LES CARNETS INTIMES DU DOCTEUR MORELL DU MÊME AUTEUR chez d’autres éditeurs La destruction de Dresde (Laffont, 1964). La destruction des villes allemandes (France-Empire, 1965). A bout portant sur Londres (Laffont, 1967). La maison des virus (Laffont, 1968). La trace du renard (Alta, 1979). La guerre entre les généraux (Belfond, 1981). Insurrection (Albin Michel, 1981). DAVID IRVING HITLER LES CARNETS INTIMES DU DOCTEUR MORELL Traduit de l’anglais et de l’allemand par Frank S t r a s c h i t z ACROPOE 216, boulevard Saint-Germain 75007 Paris Un livre présenté par Hortense Chabrier Si vous souhaitez être tenu régulièrement au courant de nos publications, envoyez vos nom et adresse en citant ce livre aux Editions Acropole 216, boulevard Saint-Germain Paris 7e Ce livre a été publié pour la première fois par Sidgnick & Jackson Ltd, Londres, sous le titre Adolf Hitler, the médical diaries. © David Irving, 1983. © Traduction française Acropole, 1984. Table Les personnages ............................................................................ 9 Introduction 1. Comment les carnets de Morell furent retro u v é s................ 13 2. La relation.................................................................................. 20 3. Theodor Morell ........................................................................ 29 4. «Je n ’ai jam ais été m a la d e » ................................................... 34 5. Hitler en tant que p atien t......................................................... 42 6. Persécuté.................................................................................... 53 7. Rongé par l’inquiétude............................................................ 58 8. Le tra ite m e n t............................................................................ 70 9. L'empire commercial de M orell............................................. 83 Journal du docteur Morell 1941 Barbarossa et les sangsues ....................................................... 91 1942 Fièvre cérébrale........................................................ .............. 109 1943 Je lui donne ce qu'il lui fa u t....................................................... 120 Grâce à Morell............................................................................. 140 1944 « Forte » ....................................................................................... 157 7 La peur de l’invasion ...................................................................175 Le loup regagne sa tanière........................................................ ...132 Sain et sauf................................................................................. ...188 Frustrations............................................................................... ...202 Jaunisse.........................................................................................210 Le complot des médecins.......................................................... ...218 « Tuez les microbes » ...................................................................237 La bataille des Ardennes.......................................................... ...278 1945 Les derniers mois .........................................................................285 Morell en ca p tiv ité.......................................................................304 Appendices........................................................................................313 L e s personnages B l a t s c h k e (prof. Hugo) : dentiste d’Hitler. B r a n d t (prof. Dr Karl) : chirurgien. Né en 1904, entre au Parti nazi en mars 1932. Médecin attitré (Begleitarzt) d'Hitler de 1934 à octobre 1944. A partir de l’été 1942 «commissaire général » (« commissaire du Reich » après 1944) à la Santé publique et aux Affaires sanitaires. Soutenu par le seul Albert Speer (l’architecte favori d’Hitler, lui-même en défaveur à partir de 1945), Brandt fut condamné à mort en m ars 1945 pour avoir envoyé sa famille dans une région qui allait sous peu être occupée par les troupes américaines. Sauvé du gibet grâce à l’intervention de Speer, il fut néanmoins pendu (par les Améri cains), en 1947. B r in k m a n n (prof. E.), de l’institut de Diagnostic médical, Berlin. C h a o u l (prof. Henry) : grand spécialiste berlinois de la radiogra phie, d’origine syrienne. C o n ti (Dr Leonardo) : d’origine suisse. Chef des services de Santé du Reich. Vétéran du Parti. Fait prisonnier par les Améri cains, il se suicida. E ic k e n (prof. Cari von) : spécialiste ORL au célèbre hôpital uni versitaire de la Charité, Berlin. E x n e r (Marlene) : diététicienne d’Hitler. Nommée à ce poste par Morell au cours de l’été 1943, elle dut l’abandonner au début de l’année suivante à cause d’une ascendance partiellement juive. G ie s in g (prof. Erwin) : médecin militaire, ORL à l’hôpital de campagne II, Lôtzen (Prusse-Orientale). Né en 1907, il entre 9 relativement tôt (août 1932) au Parti et aux SA. Soigna Hitler après l’attentat à la bombe de juillet 1944, et devint fort proche du dictateur jusqu’à son renvoi soudain en octobre 1944, à la suite du « complot des docteurs ». H a a s e (prof. Werner) : chirurgien, hôpital de l’université de Berlin. Hasselbach (prof. Hanskarl von) : médecin militaire, chirurgien, assistant de Brandt auprès d’Hitler à partir de 1936. Né en 1903, mort en 1981. K e r s t e n (Félix) : guérisseur et masseur ; traita notamment Himmler et Ribbentrop. L a v e s (prof. Wolfgang) : pharmacologue, anciennement de l’uni versité de Gôttingen ; directeur du « Laboratoire de recherches » personnel du prof. Théo Morell à Olmütz. L ô h le in (prof. Dr Walter) : directeur de la clinique ophtalmolo gique universitaire de Berlin. M a k k u s (caporal Dr Rolf) : secrétaire et ordonnance de Morell de 1939 à 1945. Actuellement avocat à Francfort-sur-le-Main. M a r z ia ly (Constanze) : assistante diététicienne d’Hitler, de 1944 à 1945. Disparue à Berlin en mai 1945. M o r e l l (prof. Dr Theodor Gilbert) : médecin personnel d’Hitler, de 1937 à 1945. Mülli (Dr Kurt) : pharmacien en chef des laboratoires de Morell à Olmütz. N i s s l e ( prof. A.) : spécialiste d’analyses médico-légales. Direc teur d’un institut de recherches à Freiburg (Allemagne du Sud). R ie d e l (Dr Günther) : nommé directeur de l’institut d’Optique électronique de Morell, en Bavière. R ü s s l e (prof. R .) : directeur de l’institut de Pathologie de l’hôpi tal universitaire de la Charité, Berlin. S c h e n c k (prof. Ernst-Günther) : colonel, inspecteur général des vivres des Waffen S S pendant la guerre. Devenu pharmacologue réputé. Stumpfegger (Dr Kurt) : dernier médecin personnel d’Hitler. 10 Selon Giesing, « clinicien consciencieux, mais très ambi tieux, réservé et froid ». W e b e r (prof. A.) : cardiologue à la clinique de Bad Nauheim. W e b e r (Dr Richard) : assistant au cabinet berlinois du Kurfürs- tendamm de Morell, à partir de janvier 1941. W o h lg e m u t (Dr Wolfgang) : prédécesseur de Richard Weber. Z a b e l (Dr) : directeur d’un Institut de « médecine naturelle » à Berchtesgaden. Z a c h a r ia e (Dr) : médecin militaire. Soigna Mussolini en qualité de représentant de Morell. I ntroduction 1. Comment les carnets de Morell furent retrouvés La gare de Munich. Dans une salle réquisitionnée par la Croix-Rouge, un vieil homme est allongé sur un brancard, seul. Ce fut manifestement un personnage corpulent, voire imposant, mais il est pâle, dépeigné et sanglote silencieusement. Jadis revêtu d’un uniforme resplendissant, il porte maintenant un vieux battle-dress de l'armée américaine, des chaussettes de même provenance et une chemise de GI bien trop petite pour lui. Ce sont les vêtements qu’on lui a donnés en le libérant du camp d’internement n° 29, pour civils, de l’armée américaine, ancien nement'camp de concentration de Dachau. Nous sommes le 30 juin 1947. Les Américains n’ont plus besoin du prisonnier numéro 21 672 ; aucun crime de guerre n’a été retenu contre lui, et le « procès des médecins » de Nuremberg s’est terminé sans qu’il ait pu témoigner. Ils l’ont donc conduit à cette gare, lui ont remis sa feuille de libération et l’ont abandonné aux bons soins de la Croix-Rouge bavaroise. Deux heures s’écoulent avant que l’infirmière Eva Meier ne s’aperçoive de sa présence. Se rendant compte qu il est gravement malade, elle le fait transporter à l’hôpital. Les papiers et effets personnels de l’homme sont enregistrés. 13 Selon son passeport, il se nomme Théo Morell, professeur et docteur en médecine, âgé de soixante ans. Il paraît bien plus âgé. Sa feuille de sortie de l'hôpital du camp de Dachau, datée de la veille, mentionne qu’il est dans l’incapacité de travailler et souffre d’une grave affection cardiaque et de « troubles de la parole ». Sa feuille de libération indique par ailleurs la raison de son internement : « médecin personnel d’Hitler». A l’hôpital de Tegernsee, où il fut transféré peu après, Morell ne parle pas de la santé d’Hitler. Il n’est plus qu’une épave, que les Américains ont traitée sans ménagements particuliers. Pour citer un sommaire d’interrogatoires datant de 1945: «Le Dr Morell a fait l’objet d ’un grand nombre de rapports des services de renseignements, qui le montrent tous sous un jour très défavo rable. Certains le décrivent comme un habile charlatan assoiffé d’argent mais croyant en ses méthodes ; selon d’autres, ses habi tudes hygiéniques sont celles d’un