PREFET DE MEURTHE-ET-

RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS Edition n° 44 du 23 août 2018

Les actes dans leur intégralité peuvent être consultés à la préfecture ou auprès des services concernés.

Le recueil peut aussi être consulté :

 sur le site Internet des services de l'État en Meurthe-et-Moselle : www.meurthe-et-moselle.gouv.fr

 aux guichets d'accueil de la préfecture et des sous-préfectures, pendant deux mois à partir du 23 août 2018 RECUEIL N° 44 1550 23 AOÛT 2018

S O M M A I R E

ARRETES, DECISIONS, CIRCULAIRES...... 1551

PREFECTURE DE MEURTHE-ET-MOSELLE...... 1551 CABINET DU PREFET...... 1551 DIRECTION DES SECURITES...... 1551 Bureau des polices administratives...... 1551 Arrêté préfectoral du 16 août 2018 portant autorisation d’une manifestation aérienne d’aéromodèles sur le terrain d’aéromodélisme de à LIMEY-REMENAUVILLE le 26 août 2018...... 1551 Arrêté préfectoral du 22 août 2018 portant prolongation de l’interdiction temporaire des lâchers de lanternes volantes dans le département de Meurthe-et- Moselle du samedi 25 août au vendredi 31 août 2018 inclus...... 1552 SECRETARIAT GENERAL...... 1553 SERVICE DE LA COORDINATION DES POLITIQUES PUBLIQUES...... 1553 Bureau de la coordination interministérielle...... 1553 Décision de la commission nationale d’aménagement commercial réunie le 19 juillet 2018...... 1553 Bureau des procédures environnementales...... 1553 Arrêté préfectoral n° 54-2017-00207 du 27 juillet 2018 portant autorisation environnementale au titre de l’article L. 181-1 et suivants du code de l’environnement, en application de l’ordonnance n° 2014-619 du 12 juin 2014 concernant l’aménagement partiel des berges de la Moselle dans le secteur du Pont Gélot - Commune de PONT-A-...... 1553 SCPP / ARS - DELEGATION TERRITORIALE 54...... 1557 Bureau des procédures environnementales / Service veille et sécurité sanitaires et environnementales...... 1557 Arrêté préfectoral du 17 août 2018 portant : Déclaration d’utilité publique : - des travaux de dérivation des eaux des sources du Trou de la Mine n°1 et n°2 et de la Garenne à titre de régularisation ; - de l’instauration des périmètres de protection de ces points d’eau ; Autorisation : d’utiliser l’eau des sources du Trou de la Mine n°1 et n°2 et de la Garenne pour l’alimentation en eau destinée à la consommation humaine de la commune de CUSTINES...... 1557 SERVICES DECONCENTRES DE L’ETAT...... 1562 DIRECTION INTERREGIONALE DES SERVICES PENITENTIAIRES DE STRASBOURG GRAND EST...... 1562 CENTRE DE DETENTION D’ECROUVES...... 1562 Décision du 16 août 2018 portant délégations de signature pour des décisions administratives individuelles...... 1562 DIRECTION INTERREGIONALE DE LA PROTECTION JUDICIAIRE DE LA JEUNESSE GRAND EST...... 1564 Arrêté préfectoral n° 1-2018 du 9 juillet 2018 portant modification de l’arrêté portant autorisation d’extension de l’établissement de placement éducatif de en date du 27 septembre 2012...... 1564 DIRECTION INTERDEPARTEMENTALE DES ROUTES – EST...... 1565 DIVISION EXPLOITATION DE METZ...... 1565 Arrêté préfectoral n° 2018-DIR-Est-M-54-107 du 20 août 2018 portant arrêté particulier pour la réglementation de la circulation au droit d'un « chantier non courant » sur le réseau routier national, hors agglomération, relatif aux travaux d’entretien de la signalisation horizontale au niveau des échangeurs des autoroutes A31 et A330...... 1565 AGENCE REGIONALE DE SANTE GRAND EST...... 1568 DELEGATION TERRITORIALE DE MEURTHE-ET-MOSELLE...... 1568 Service territorial de veille et sécurité sanitaires et environnementales...... 1568 Ville de LUNEVILLE - Service Communal d’Hygiène et de Santé - Arrêté préfectoral n° 2590/2018/ARS/DT54 du 13 août 2018 portant déclaration d’insalubrité remédiable de l’appartement situé 24, rue Villebois-Mareuil 1er étage - 54300 LUNEVILLE...... 1568 Arrêté préfectoral n° 2605/2018/ARS/DT54 du 13 août 2018...... 1569 DIRECTION DEPARTEMENTALE DES FINANCES PUBLIQUES...... 1570 PACTE - Fiche de déclaration des offres de recrutement...... 1570 DIRECTION DEPARTEMENTALE DES TERRITOIRES...... 1570 SERVICE ENVIRONNEMENT – EAU – BIODIVERSITE...... 1570 Unité Nature - Biodiversité - Pêche - Publicité - Bruit et Qualité de l'Air...... 1570 Arrêté préfectoral DDT-NBP 2018-031 du 13 juillet 2018 fixant la liste des communes où, compte tenu de la présence avérée du castor d’Eurasie dans le département de Meurthe-et-Moselle, l’usage des pièges de catégorie 2 et 5 est interdit pour la saison 2018-2019...... 1570 Arrêté préfectoral n° DDT54-EEB-2018-062-MAM-AR du 17 août 2018 portant limitation provisoire de certains usages de l’eau au sein de la zone de gestion « Moselle amont et Meurthe » dans le département de la Meurthe-et-Moselle...... 1573 RECUEIL N° 44 1551 23 AOÛT 2018

ARRETES, DECISIONS, CIRCULAIRES

PREFECTURE DE MEURTHE-ET-MOSELLE

CABINET DU PREFET

DIRECTION DES SECURITES Bureau des polices administratives

Arrêté préfectoral du 16 août 2018 portant autorisation d’une manifestation aérienne d’aéromodèles sur le terrain d’aéromodélisme de LIRONVILLE à LIMEY-REMENAUVILLE le 26 août 2018

Le préfet de Meurthe-et-Moselle,

Vu le code de l’aviation civile et notamment, l'article R131-3 ; Vu le code des collectivités territoriales ; Vu le décret n° 2010-146 du 16 février 2010 modifiant le décret n° 2004-374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l'action des services de l’État dans les régions et départements ; Vu l’arrêté du 4 avril 1996 relatif aux manifestations aériennes modifié par l’arrêté du 25 février 2012 ; Vu l’arrêté du 17 décembre 2015 relatif à la conception des aéronefs civils qui circulent sans personne à bord, aux conditions de leur emploi et aux capacités requises des personnes qui les utilisent ; Vu l’arrêté préfectoral du 25 février 1987, modifié le 22 avril 1997, relatif aux présentations publiques d’aéromodèles dans le département de la Meurthe-et-Moselle ; Vu l’arrêté préfectoral n° 18.BCI.27 du 27 juin 2018 accordant délégation de signature à M. Morgan TANGUY, sous-préfet, directeur de cabinet ; Vu l’arrêté municipal n°06/2018 de la commune de LIMEY-REMENAUVILLE interdisant la circulation sur la voie communale reliant LIMEY à NOVIANT-AUX-PRÉS ; Vu la demande déposée le 28 juin 2018 par M. Laurent MANSUY, président de l'association « Les Hélices de LIRONVILLE », sise Mairie, 4 bis rue de l'Église à LIRONVILLE (54470), en vue d’être autorisé à organiser le 26 août 2018 de 9h00 à 20h00, sur le terrain d’aéromodélisme de LIRONVILLE à LIMEY-REMENAUVILLE (54470), une manifestation publique d'aéromodélisme de faible importance ; Vu le dossier annexé à cette demande ; Vu l'étude d'incidences NATURA 2000 ; Vu l’avis du maire de la commune de LIMEY-REMENAUVILLE et des services consultés ; Sur proposition du Sous-Préfet, directeur de Cabinet du Préfet ; A R R E T E Article 1er : M. Laurent MANSUY, président de l'association « Les Hélices de Lironville », est autorisé à organiser le 26 août 2018 de 9h00 à 20h00, sur le terrain d'aéromodélisme de LIRONVILLE à LIMEY-REMENAUVILLE (54470), une manifestation aérienne de faible importance, comportant des démonstrations en vol d'aéromodèles de catégorie A radio-télécommandés. Article 2 : Cette autorisation est accordée sous réserve du strict respect : • des prescriptions, des éléments techniques et des plans figurant aux pièces n°1, 2.1 et n°2.2 annexées au présent arrêté, • de l’avis du directeur du service départemental d’incendie et de secours joint au présent arrêté, • de l’arrêté interministériel du 4 avril 1996 relatif aux manifestations aériennes modifié par l’arrêté du 25 février 2012, • de l’arrêté du 17 décembre 2015 relatif à la conception des aéronefs civils qui circulent sans personne à bord, aux conditions de leur emploi et aux capacités requises des personnes qui les utilisent. Article 3 : M. Laurent MANSUY assume les fonctions de Directeur des Vols et M. Sébastien PETIT est son suppléant. Article 4 : Il appartient à l’organisateur et au directeur des vols, de veiller au strict respect des dispositions mentionnées au présent arrêté. Est interdite en toutes circonstances l'utilisation d'aéromodèles ou d'astromodèles non conformes à la réglementation en vigueur. Le directeur des vols doit, en outre, lors de chaque manifestation, s'opposer à l'utilisation de tous accessoires ou dispositifs ou à l’exécution de toutes manœuvres qu'il juge dangereux. Article 5 : NATURA 2000 Des conteneurs, des poubelles et un tri sélectifs sont mis en place par l’organisateur. Le ramassage des déchets émanant de la manifestation est fait dans les deux jours suivant la manifestation. Les zones publiques, les aires de stationnement et les accès sont balisés. Article 6 : Hygiène alimentaire Les organisateurs à respecter les dispositions du règlement CE n°852/2004 du 29 avril 2004 relatif à l'hygiène des denrées alimentaires et notamment de son annexe II. ➔ Les matières premières denrées animales ou d’origine animale (« saucisses blanches, merguez, chipolatas ») doivent, soit provenir d’un établissement titulaire d’une dérogation à l’agrément, soit être revêtues sur leur étiquetage ou leur conditionnement-emballage, d’une marque de salubrité de forme ovale attestant qu’elles ont été fabriquées dans un établissement agréé. ➔ Les « steaks hachés » doivent être revêtus sur leur étiquetage ou conditionnement-emballage, d’une marque de salubrité attestant qu’ils ont été fabriqués dans un établissement agréé. ➔ Les contenants isothermes munis d'accumulateurs de froid utilisés pour le transport des denrées périssables depuis le (les) établissement(s) fournisseur(s) jusqu’au réfrigérateur du membre du club et depuis ce réfrigérateur jusqu’au stand de restauration doivent permettre le respect des températures réglementaires figurant en annexe I de l'arrêté ministériel du 21 décembre 2009. ➔ Les distances de transport depuis le lieu de chargement jusqu’à destination doivent être inférieures à 80 km et sans rupture de charge. ➔ Le congélateur et les réfrigérateurs dans lesquels sont conservées les denrées microbiologiquement très périssables avant le jour de la manifestation et pendant la manifestation doivent permettre la conservation des denrées aux températures réglementaires prévues à l'annexe I de l'arrêté ministériel du 21 décembre 2009. ➔ Les températures de conservation des denrées microbiologiquement périssables /très périssables doivent être contrôlées par vos soins. Il est nécessaire d’équiper en conséquence tous les moyens de transport et de conservation des denrées de thermomètres aisément lisibles et effectuer des relevés régulièrement. ➔ Une éventuelle étape de décongélation de denrées surgelées s’effectue soit dans une enceinte réfrigérée entre 0 et 4°C, soit par cuisson sans décongélation préalable. Une fois décongelées, ces denrées ne peuvent être recongelées. ➔ Des moyens adéquats doivent être prévus pour le nettoyage et, au besoin, la désinfection des outils et équipements de travail. RECUEIL N° 44 1552 23 AOÛT 2018

Article 7 : Plan VIGIPIRATE Par mesure de sûreté, l’organisateur veille à ce que les spectateurs et concurrents soient démunis de tout bagage à main ou objet susceptible de dissimuler une ou des armes. Toutes éventuelles palpations de sécurité ou inspections visuelles des bagages à mains s’effectuent en conformité avec la loi du 14 mars 2011 d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure. Compte tenu de la menace terroriste, l’organisateur s’assure de la présence en permanence d’un nombre suffisant de bénévoles à même de donner l’alerte et faire respecter l’ensemble des consignes de sécurité Vigipirate. Les bénévoles sont sensibilisés à la nécessité d’être vigilants et de signaler tout colis ou comportement suspect (appel au 17). L’organisateur prévoit des dispositifs de blocage d’accès des véhicules aux abords ou en périphérie des lieux à forte concentration : véhicules ou poids-lourds (ceux-ci doivent être déplacés rapidement afin de ne pas retarder l'accès des services de secours), plots en béton, bottes de pailles, etc. Article 8 : L'organisateur s'informe des conditions météorologiques (notamment par internet www.meteo.fr) afin de connaître la couleur de la carte de vigilance météo et de prendre toute mesure adaptée. Dans l'hypothèse d'une carte météorologique orange ou rouge, il lui appartient de prendre toutes dispositions qui s'imposent (y compris d'annuler la manifestation). Article 9 : Tout accident ou incident doit être immédiatement signalé à la brigade de police aéronautique de METZ (Tel 03.87.62.03.43) ou en cas d’impossibilité de joindre ce service, au PC CIC DZPAF METZ (03.87.64.38.00) qui détient les coordonnées du fonctionnaire de permanence, sans préjudice de l'alerte immédiate des autorités locales. Article 10 : Voies et délais de recours La présente décision administrative peut être contestée, dans les 2 mois courant, à compter de sa notification ou de sa publication recueil des actes administratifs de la préfecture de Meurthe-et-Moselle, en formant : • Soit un recours administratif sous une des deux formes suivantes : ▪ soit un recours gracieux adressé à M. le Préfet de Meurthe-et-Moselle, ▪ soit un recours hiérarchique adressé à M. le Ministre de l'Intérieur. • Soit un recours contentieux adressé au Président du Tribunal administratif de Nancy. Ce recours juridictionnel doit être déposé au plus tard avant l’expiration du 2 ème mois suivant la date de notification de la décision contestée. Ce délai est prorogé de 2 mois supplémentaires à compter du rejet du recours gracieux ou hiérarchique. Article 11 : Le Sous-Préfet, Directeur de Cabinet du Préfet, le Directeur de la sécurité de l’aviation civile Nord-Est, le directeur zonal de la police aux frontières, le sous-préfet de , le Maire de la commune de LIMEY-REMENAUVILLE, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, d’assurer l'exécution du présent arrêté qui est notifié à, • M. Laurent MANSUY, président de l'association « Les Hélices de Lironville », et dont une copie sera adressée à : • M. le Maire de la commune de NOVIANT-AUX-PRÉS • M. le Président du Conseil Départemental • M. le Commandant du groupement départemental de gendarmerie • M. le Commandant de la brigade de gendarmerie des transports aériens • M. le Directeur départemental de la cohésion sociale • Mme la directrice départementale de la protection des populations • Mme la Directrice départementale des territoires • M. le Directeur départemental des services d’incendie et de secours • M. le directeur départemental de Météo Nancy, le 16 août 2018 Pour le préfet et par délégation, Le sous-préfet, directeur de cabinet, Morgan TANGUY ______

Arrêté préfectoral du 22 août 2018 portant prolongation de l’interdiction temporaire des lâchers de lanternes volantes dans le département de Meurthe-et-Moselle du samedi 25 août au vendredi 31 août 2018 inclus Le préfet de Meurthe-et-Moselle, VU le code général des collectivités territoriales, notamment les articles L 2212-1 et L 2215-1 ; VU le code de l’Environnement et notamment les articles L 541-1 et L 216-6 ; VU le code forestier ; VU le code pénal et notamment les articles 322-5 à 322-10, 322-15 à 322-18, R 610-5 et R 632-1 ; VU le décret n° 2004-374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l’action des services de l’État dans les régions et départements ; VU l’arrêté préfectoral en date du 26 juillet 2018 portant interdiction temporaire des lâchers de lanternes volantes dans le département de Meurthe-et-Moselle du vendredi 27 juillet au vendredi 10 août 2018 inclus ; VU l’arrêté préfectoral en date du 10 août 2018 portant prolongation de l’interdiction temporaire des lâchers de lanternes volantes dans le département de Meurthe-et-Moselle du samedi 11 août au vendredi 24 août 2018 inclus ; CONSIDÉRANT la capacité des lanternes volantes à générer un risque d’incendie ; CONSIDÉRANT le risque d’incendie qu’un lâcher de lanternes volantes, même à partir d’une commune non exposée expressément à ce moment-là au danger d’incendie, crée dans l’ensemble du département, du fait du caractère non maîtrisable et de la très grande distance qu’elles peuvent potentiellement parcourir ; CONSIDÉRANT que les lanternes volantes ou leurs restes, alors que le brûleur est toujours actif, peuvent se retrouver au sol ou accrochés à des obstacles ; CONSIDÉRANT que le risque incendie lié à la retombée non maîtrisée de ces lanternes ou de leurs restes concerne surtout des lieux particulièrement vulnérables tant en zone rurale qu’en milieu urbain ; CONSIDÉRANT la situation climatique particulière que connaît actuellement le département de Meurthe-et-Moselle et l'augmentation importante des départs de feux et d’incendies liée à la sécheresse de la végétation auxquels doit faire face le service départemental d’incendie et de secours ; CONSIDÉRANT que les prévisions de Météo France en date du 21 août 2018 sur 10 jours confirment le maintien d’un ensoleillement global important ; CONSIDÉRANT les arrêtés préfectoraux portant limitation provisoire de certains usages de l’eau sur avis du comité technique sécheresse en date du 9 août 2018 qui confirment le niveau inquiétant de la sécheresse de surface ; SUR proposition du sous-préfet, Directeur de cabinet : A R R E T E Article 1er : L’interdiction de tout lâcher de lanternes volantes (dites également lanternes célestes ou lanternes thaïlandaises) constituant un dispositif de type ballon à air chaud fonctionnant sur le principe de l’aérostat, non dirigé et comprenant une source de chaleur active (bougie…), quelle que soit sa dénomination commerciale, est prolongée, dans l’ensemble du département de Meurthe-et-Moselle, du samedi 25 août au vendredi 31 août 2018 inclus. RECUEIL N° 44 1553 23 AOÛT 2018

Article 2 : En application de l’article R 610-5 du code pénal, la violation des interdictions ou le manquement aux obligations édictées par les décrets et arrêtés de police sont punis de l'amende prévue pour les contraventions de la 1ʳᵉ classe. De plus, les contrevenants aux dispositions du présent arrêté s’exposent aux poursuites éventuelles découlant de l’application des dispositions des articles 322-5 et suivants du code pénal. Article 3 : Le présent arrêté est publié au recueil des actes administratifs de la préfecture de Meurthe-et-Moselle. Article 4 : Le présent arrêté est affiché aux emplacements réservés à la publication des actes administratifs dans chaque commune. Article 5 : Le présent arrêté peut faire l’objet d’un recours contentieux auprès du Tribunal Administratif de Nancy, dans un délai de deux mois à compter de sa notification ou de sa publication au recueil des actes administratifs de la préfecture de Meurthe-et-Moselle. Article 6 : Le sous-préfet, directeur de cabinet du Préfet, les maires des communes du département, le directeur départemental de la sécurité publique et le colonel, commandant du groupement de gendarmerie départemental sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté. Nancy, le 22 août 2018 Pour le préfet et par délégation, Le sous-préfet, directeur de cabinet, Morgan TANGUY

SECRETARIAT GENERAL SERVICE DE LA COORDINATION DES POLITIQUES PUBLIQUES Bureau de la coordination interministérielle

Décision de la commission nationale d’aménagement commercial réunie le 19 juillet 2018

La commission d’aménagement commercial,

VU le code de commerce ; VU la loi n° 2014-366 du 24 mars 2014 pour l’accès au logement et un urbanisme rénové ; VU la loi n° 2014-626 du 18 juin 2014 relative à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises ; VU le décret n° 2015-165 du 12 février 2015 relatif à l’aménagement commercial ; VU le recours exercé par le préfet de Meurthe-et-Moselle, le 24 mai 2018, enregistré sous le n°3644 D01, et dirigé contre l'avis de la commission départementale d'aménagement commercial de Meurthe-et- Moselle en date du 24 avril 2018, favorable au projet de la SNC « LlDL » de création d'un magasin « LlDL » de 1 286 m² à ; Après avoir entendu Mme Hélène DEREUX, secrétaire de la Commission nationale d'aménagement commercial, rapporteur ; Après en avoir délibéré dans sa séance du 19 juillet 2018 : CONSIDERANT que, par courrier daté du 5 juillet 2018, la SNC « LlDL » déclare expressément retirer le dossier de commission départementale d'aménagement commercial ainsi que le dossier de demande de permis de construire pour le projet de création d'un magasin « LlDL » de 1 286 m² à Landres, susvisé ; CONSIDERANT que la renonciation par son bénéficiaire à l’avis favorable émis par la commission départementale d'aménagement commercial concernant ce projet nécessite de retirer cet avis de l'ordonnancement juridique. DECIDE à l'unanimité des 9 membres présents, l'avis favorable émis le 24 avril 2018 par la commission départementale d'aménagement commercial de Meurthe-et-Moselle concernant ce projet de la SNC « LlDL » est annulé. Le président de la commission nationale d'aménagement commercial, Jean GIRARDON

Bureau des procédures environnementales

Arrêté préfectoral n° 54-2017-00207 du 27 juillet 2018 portant autorisation environnementale au titre de l’article L. 181-1 et suivants du code de l’environnement, en application de l’ordonnance n° 2014-619 du 12 juin 2014 concernant l’aménagement partiel des berges de la Moselle dans le secteur du Pont Gélot - Commune de PONT-A-MOUSSON

Le préfet de Meurthe-et-Moselle,

Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L.181-1 et suivants ; Vu l’ordonnance n° 2017-80 du 26 janvier 2017 relative à l’autorisation environnementale ; Vu le décret n° 2017-81 du 26/01/2017 relatif à l’autorisation environnementale ; Vu le décret du 8 décembre 2017 nommant Eric FREYSSELINARD, en qualité de préfet de Meurthe-et-Moselle Vu le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) des districts hydrographiques du Rhin et de la Meuse, approuvé le 30 novembre 2015 ; Vu la demande présentée par COMMUNE DE PONT-A-MOUSSON, sis 19, place Duroc 54700 PONT-A-MOUSSON, représentée par Monsieur le Maire, en vue d’obtenir l’autorisation environnementale pour l’aménagement partiel des berges de la Moselle dans le secteur du Pont Gélot ; Vu l’accusé de réception du dossier de demande d’autorisation environnementale en date du 18 décembre 2017 ; Vu l’ensemble des pièces du dossier de la demande susvisée ; Vu l’étude d’incidence environnementale ; Vu l’avis de l’agence régionale de santé en date du 29 janvier 2017; Vu l’avis de Voies Navigables de France en date du 1er février 2018 Vu l’arrêté préfectoral du 23 avril 2018 portant ouverture de l’enquête publique entre le 14 mai 2018 et le 29 mai 2018 inclus ; Vu la demande d’avis adressée au conseil municipal de la commune de PONT-A-MOUSSON dans le cadre de l’enquête publique ; Vu le rapport et les conclusions du commissaire enquêteur en date du 13 juin 2018 ; Vu l’envoi pour information de la note de présentation non technique et des conclusions motivées du commissaire enquêteur aux membres du conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires (CoDERST) en date du 29 juin 2018 ; Vu l’avis émis par le pétitionnaire par courrier en date du 20 juillet 2018 ; Considérant que les activités, installations, ouvrages ou travaux faisant l’objet de la demande sont soumises à autorisation environnementale au titre des articles L.181-1 et L.181-2 code de l’environnement ; Sur proposition de la secrétaire générale de la préfecture de MEURTHE-ET-MOSELLE ; RECUEIL N° 44 1554 23 AOÛT 2018

A R R E T E Titre I : OBJET DE L’AUTORISATION Article 1 : Bénéficiaire de l'autorisation environnementale Le pétitionnaire COMMUNE DE PONT A MOUSSON, sis 19, place Duroc - 54700 PONT-A-MOUSSON, représenté par Monsieur le Maire, est bénéficiaire de l’autorisation environnementale définie à l’article 2 ci-dessous, sous réserve du respect des prescriptions définies par le présent arrêté, et est dénommée ci-après « le bénéficiaire ». Article 2 : Objet de l’autorisation La présente autorisation environnementale pour l’aménagement partiel des berges de la Moselle dans le secteur du Pont Gélot à PONT-A- MOUSSON tient lieu, au titre de l’article L.181-2 du code de l’environnement : - d’autorisation au titre de l’article L. 214-3 du code de l’environnement ; Article 3 : Caractéristiques et localisation Les activités, installations, ouvrages ou travaux concernés par l’autorisation environnementale sont situés sur la (les) commune(s), parcelles et lieux dits suivants : Coordonnées Lambert Parcelles cadastrales IOTA RGF 93 Commune Lieu-dit (section et numéro)

3.1.1.0 924119 6871545 Pont-à-Mousson

Les « installations, ouvrages, travaux et activités » concerné(e)s par l’autorisation environnementale relèvent des rubriques suivantes, telles que définies au tableau mentionné à l’article R.214-1 du code de l’environnement : Arrêté de Rubrique Intitulé Régime prescriptions générales 3.1.1.0 Installations, ouvrages, remblais et épis, dans le lit mineur Autorisation 11/09/2015 d’un cours d’eau, constituant : 1° Un obstacle à l’écoulement des crues (A) ; 2° Un obstacle à la continuité écologique a) entraînant une différence de niveau supérieure ou égale à 50 cm pour le débit annuel de la ligne d’eau entre l’amont et l’aval de l’ouvrage ou de l’installation (A) ; b) entraînant une différence de niveau supérieure à 20 cm mais inférieure à 50 cm pour le débit moyen annuel de la ligne d’eau entre l’amont et l’aval de l’ouvrage ou de l’installation (D) ; 3.1.2.0 Installations, ouvrages, travaux ou activités conduisant à Déclaration 28/11/2007 modifier le profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau, à l’exclusion de ceux visés à la rubrique 3.1.4.0, ou conduisant à la dérivation d’un cours d’eau : 1° Sur une longueur de cours d’eau supérieure ou égale à 100 m (A) ; 2° Sur une longueur de cours d’eau inférieure à 100 m (D) ; 3.1.5.0 Installations, ouvrages, travaux ou activités, dans le lit Déclaration 30/09/2014 mineur d’un cours d’eau, étant de nature à détruire les frayères, les zones de croissance ou les zones d’alimentation de la faune piscicole, des crustacés et des batraciens, ou dans le lit majeur d’un cours d'eau, étant de nature à détruire les frayères de brochet : 1° Destruction de plus de 200 m² de frayères (A) ; 2° Dans les autres cas (D).

Article 4 : Caractéristiques et localisation Les activités, installations, ouvrages ou travaux sont les suivantes : - implantation d’un cheminement piéton dans le lit mineur de la Moselle par élargissement de la berge - mise en place d’une rampe d’accès. Titre II : DISPOSITIONS GÉNÉRALES COMMUNES Article 5 : Conformité au dossier de demande d’autorisation environnementale et modification Les activités, installations, ouvrages ou travaux, objets de la présente autorisation environnementale, sont situés, installés et exploités conformément aux plans et contenu du dossier de demande d'autorisation, sans préjudice des dispositions de la présente autorisation, des arrêtés complémentaires et des réglementations en vigueur. Toute modification apportée par le bénéficiaire de l’autorisation environnementale, à l’ouvrage, à l’installation, à son mode d’utilisation, à la réalisation des travaux ou à l’aménagement en résultant ou à l’exercice de l’activité ou à leur voisinage, et de nature à entraîner un changement notable des éléments du dossier de demande d’autorisation, est portée, avant sa réalisation, à la connaissance du préfet avec tous les éléments d’appréciation, conformément aux dispositions des L.194 et R.181-45 et R.181-46 du code de l’environnement. Article 6 : Début et fin des travaux – mise en service Afin de concilier tous les intérêts mentionnés aux articles L.181-3 et L.181-4 du code de l’environnement, la période de réalisation des travaux s’étend sur une période de trois ans, à compter de la date de notification du présent arrêté. Le bénéficiaire informe le service de police de l'eau, instructeur du présent dossier, du démarrage des travaux et le cas échéant, de la date de mise en service de l’installation, dans un délai d’au moins 15 jours précédant cette opération. Le bénéficiaire ne peut réaliser les travaux en dehors de la période autorisée sans en avoir préalablement tenu informé le préfet, qui statue dans les conditions fixées aux articles R. 181-45 et R. 181-46 du code de l’environnement. Article 7 : Caractère de l'autorisation – durée de l’autorisation environnementale L’autorisation est accordée à titre personnel, précaire et révocable sans indemnité de l’État conformément aux dispositions de l’article L.181-22 du code de l’environnement. L’autorisation est accordée pour une durée de 3 années à compter de la signature du présent arrêté. Sauf cas de force majeure ou de demande justifiée et acceptée de prorogation de délai, l'autorisation environnementale cesse de produire effet, dans un délai de 3 ans à compter de la signature du présent arrêté. RECUEIL N° 44 1555 23 AOÛT 2018

La prolongation de l’autorisation environnementale peut être demandée par le bénéficiaire avant son échéance dans les conditions fixées par l’article L.181-15 et R.181-49 du code de l’environnement. Article 8 : Déclaration des incidents ou accidents Dès qu’il en a connaissance, le bénéficiaire est tenu de déclarer au préfet, les accidents ou incidents intéressant les installations, ouvrages, travaux ou activités faisant l’objet de la présente autorisation, qui sont de nature à porter atteinte aux intérêts mentionnés aux articles L.181-3 et L.181-4 du code de l’environnement. Sans préjudice des mesures susceptibles d’être prescrites par le préfet, le bénéficiaire est tenu de prendre ou faire prendre les dispositions nécessaires pour mettre fin aux causes de l'incident ou accident, pour évaluer ses conséquences et y remédier. Le bénéficiaire est responsable des accidents ou dommages imputables à l’utilisation de l’ouvrage ou de l’installation, à la réalisation des travaux ou à l’aménagement en résultant ou à l’exercice de l’activité. I. En cas de pollution accidentelle Le pétitionnaire préviendra le service chargé de la police de l’eau et les services de la préfecture de tout incident sur le chantier II. En cas de risque de crue Le pétitionnaire devra veiller aux conditions hydrologiques sur la Moselle pendant toute la durée du chantier. La responsabilité de la mise en œuvre des mesures en cas de crue seront de son ressort. Il préviendra le service chargé de la police de l’eau si les mesures prévues sont mises en œuvre. Article 9 : Cessation et remise en état des lieux La cessation définitive, ou pour une période supérieure à deux ans, de l’exploitation ou de l’affectation indiquée dans l’autorisation d’un ouvrage ou d’une installation, fait l’objet d’une déclaration par l’exploitant, ou, à défaut, par le propriétaire, auprès du préfet dans le mois qui suit la cessation définitive ou le changement d’affectation et au plus tard un mois avant que l’arrêt de plus de deux ans ne soit effectif. En cas de cessation définitive, il est fait application des dispositions prévues à l’article L. 181-23 pour les autorisations. La déclaration d’arrêt d’exploitation de plus de deux ans est accompagnée d’une note expliquant les raisons de cet arrêt et la date prévisionnelle de reprise de cette exploitation. Le préfet peut émettre toutes prescriptions conservatoires afin de protéger les intérêts énoncés à l'article L. 181-3 pendant cette période d’arrêt. Si l’exploitation n’est pas reprise à la date prévisionnelle déclarée, le préfet peut, l'exploitant ou le propriétaire entendu, considérer l’exploitation comme définitivement arrêtée et fixer les prescriptions relatives à l’arrêt définitif de cette exploitation et à la remise en état du site. Article 10 : Moyens d’analyses, de surveillance et de contrôle – conduite des travaux Sans objet Article 11 : Accès aux installations et exercice des missions de police Les agents en charge de mission de contrôle au titre du code de l’environnement ont libre accès aux activités, installations, ouvrages ou travaux relevant de la présente autorisation dans les conditions fixées par l’article L.181-16 du code de l’environnement. Ils peuvent demander communication de toute pièce utile au contrôle de la bonne exécution du présent arrêté. Par ailleurs, si nécessaire, le bénéficiaire met à disposition des agents chargés d’une mission de contrôle, les moyens de transport (notamment nautique) permettant d’accéder à l’installation, à l’ouvrage, au secteur de travaux ou au lieu de l’activité. Article 12 : Droits des tiers Les droits des tiers sont expressément réservés. Article 13 : Autres réglementations La présente autorisation ne dispense en aucun cas le bénéficiaire de faire les déclarations ou d’obtenir les autorisations requises par les réglementations autres que celles en application desquelles elle est délivrée. Titre III : PRESCRIPTIONS PARTICULIÈRES RELATIVES A L’AUTORISATION AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU ET LES MILIEUX AQUATIQUES Article 14 : Prescriptions spécifiques I. Avant le démarrage du chantier Un lever bathymétrique devra être réalisé et remis au service chargé de la police de l’eau, sur toute l’emprise du chantier et sur une largeur d’au moins 20 m par rapport à la berge de la Moselle. PRÉCAUTIONS EN CAS DE CRUE : Une note « gestion de crue » sera élaborée par le bénéficiaire et validée par le service chargé de la police de l’eau avant le démarrage des travaux. Dans le cas où une crue serait anticipée via ce dispositif, le chantier sera nettoyé et évacué. En cas d’arrêt du chantier pour une durée supérieure à quatre-vingt-dix jours, les déblais issus du chantier seront stockés hors du lit majeur afin d’éviter leur dispersion lors de crues éventuelles. Tout le matériel sera replié par les entreprises de travaux. II. En phase de chantier Des précautions particulières seront prises lors de la mise en œuvre du batardage et autres phases critiques susceptibles de générer un entraînement de particules fines. À ce titre, les méthodes de réalisation les plus respectueuses seront privilégiées lors de la désignation de l’entreprise de travaux. Le stockage des matériaux sera réalisé en hors de la zone inondable. Aucun engin ou matériau ne sera entreposé dans le lit mineur du cours d’eau en dehors des heures de fonctionnement du chantier. Les circulations d’engins dans le lit mineur du cours d’eau seront limitées au strict nécessaire. Une vérification journalière du matériel sera réalisée (détection fuite de liquide hydraulique, fuel, huiles). Lors de l’utilisation de ciment, béton ou chaux, le bétonnage et le lavage des engins et toupies sera effectué sur une aire étanche munie d’un bassin de rétention suffisamment dimensionné, afin d’éviter l’entraînement des laitances de ciment dans le cours d’eau. Lors de la réalisation des travaux, les précautions habituelles seront prises pour les opérations de grutage, avec notamment l’absence de substances polluantes pouvant se déverser dans le cours d’eau sur l’ouvrage levé. III. En phase d’exploitation Les ouvrages mis en place feront l’objet d’un suivi et d’un entretien courant visant à les maintenir dans un parfait état de conservation. Les cheminements en béton désactivé seront balayés et traités contre la mousse. Les ouvrages métalliques (structure et garde-corps) seront traités contre la corrosion. Les mesures suivantes seront prises en cas de crue : - fermeture de l’accès depuis le square Winston Churchill à l’aide de barrières amovibles mises en place par les services techniques de la ville de Pont-à-Mousson, - fermeture de l’accès depuis la Place Foch côté Lycée Marquette, à l’aide de barrières de sécurité mises en place par les services techniques de la ville de Pont-à-Mousson, - mise en place de panneaux d’information sur les barrières interdisant l’accès aux berges avec un arrêté municipal, - fermeture et isolement des installations électriques depuis l’armoire de commande située au pied de l’église Saint-Martin, rue Saint-Martin pour l’installation de la place Foch, et depuis l’armoire de commande située à l’angle de la rue Paul François et du Boulevard de Lattre de Tassigny pour l’installation du square Winston Churchill. Une fois la crue terminée : - contrôle des ouvrages, garde-corps avant réouverture du cheminement, nettoyage haute pression à l’eau de l’ensemble du cheminement, repliement des barrières de sécurité, RECUEIL N° 44 1556 23 AOÛT 2018

- vérification des installations électriques lors de la remise en service des installations. Article 15 : Moyens d'analyses, de surveillance et de contrôle – conduite des travaux Un suivi bathymétrique sera réalisé dans un délai de trois mois suivant la date de l’achèvement des travaux, au droit du projet afin de vérifier le maintien de la section d’écoulement de la Moselle, au niveau de l’arche où le passage sera implanté. Article 16 : Moyens d'intervention en cas d'incident ou d'accident I. En cas de pollution accidentelle D’une manière générale, les précautions prises pour la protection du milieu aquatique sont : - Absence de circulation d’engins dans le cours d’eau, - Absence de stockage de réservoir d’huiles ou de carburant sans dispositif de rétention; en cas de stockage d’hydrocarbures sur le chantier, celui-ci sera réalisé en cuves double-parois, - Absence d’opérations de vidange ou de remplissage des réservoirs des engins dans ce périmètre, - Le chantier sera approvisionné en produits absorbants pour remédier rapidement à une pollution accidentelle, type carter ou réservoir percé, rupture de durite, etc. En cas d’incident et de souillure des sols (hydrocarbures, bitume, huiles...), les précautions suivantes s’appliquent : - Arrêter la fuite et évacuer l’engin objet de la fuite, - Épandre du produit absorbant ou de l'argile absorbante du type montmorillonite sur la surface souillée et décaper le plus rapidement possible toute la surface sur une profondeur de 40 cm minimum, - Placer les matériaux décapés dans des récipients étanches (fût ou benne selon le volume concerné), - Évacuer vers des sites de décharge appropriés les produits recueillis. Des kits anti-pollution seront présents sur le chantier pour intervenir en cas d’urgence. II. En cas de risque de crue Sous des conditions exceptionnelles conduisant à l’inondation temporaire des terrains durant le chantier, celui-ci sera temporairement arrêté afin de ne pas faire obstacle à une éventuelle inondation. En pratique, l’installation de chantier se fera en dehors de l’emprise de la zone inondable pour la crue centennale. Lors des interventions dans le lit majeur du cours d’eau, l’entreprise aura à sa charge la surveillance quotidienne des conditions météorologiques et hydrométriques de la Moselle (via la surveillance des stations situées en amont). Article 17 : Mesures d’évitement, de réduction et de compensation et suivi des incidences I. Mesures d’évitement et de réduction sans objet II. Mesures compensatoires Afin de compenser les impacts sur la section d’écoulement de la Moselle, le fond du cours d’eau sera dragué sur un volume équivalent au volume soustrait dans le cadre du projet. Les sédiments de la Moselle seront ainsi dragués sur la section de la première travée du pont, sur une hauteur de 50 cm, soit 10 m³ dragués par mètre linéaire (ml). Le dragage sera effectué au droit du pont, soit sur un linéaire d’environ 20 ml. Le volume total de sédiments dragués est de 204 m³. Les matériaux seront évacués sur un site de dépôt approprié. Des déblais en lit majeur seront réalisés au niveau des aménagements du square Winston Churchill et de la place Foch, conformément au dossier de demande d’autorisation. III. Mesures de suivi Un suivi bathymétrique sera réalisé, et transmis au service chargé de la police de l’eau, tous les deux ans à compter de la date d’achèvement des travaux, afin de vérifier le maintien de la section d’écoulement de la Moselle. Titre IV : DISPOSITIONS FINALES Article 18 : Publication et information des tiers En application de l’article R.181-44 du code de l’environnement : - Une copie de la présente autorisation est déposée à la mairie de la commune d’implantation du projet visé à l’article 1er ; - Un extrait de la présente autorisation, est affiché pendant une durée minimale d’un mois dans la commune d’implantation du projet visé à l’article 1er. Un procès verbal de l’accomplissement de cette formalité est dressé par les soins du maire ; - La présente autorisation est adressée à chaque conseil municipal et aux autres autorités locales consultées ; - La présente autorisation est publiée sur le site Internet de la préfecture de MEURTHE-ET-MOSELLE qui a délivré l'acte, pendant une durée minimale d’un mois. Article 19 : Voies et délais de recours I.– Le présent arrêté est susceptible de recours devant le tribunal administratif territorialement compétent en application de l’article R.181-50 du code de l’environnement : - par le bénéficiaire dans un délai de deux mois à compter de sa notification ; - par les tiers en raison des inconvénients ou des dangers que le projet présente pour les intérêts mentionnés à l’article L.181-3 du code de l’environnement, dans un délai de quatre mois à compter de la dernière formalité accomplie. II.– La présente autorisation peut faire l’objet d’un recours administratif de deux mois qui prolonge le délai de recours contentieux. Le bénéficiaire de l’autorisation est tenu informé d’un tel recours. III.– Sans préjudice des délais et voies de recours mentionnés au I. et II., les tiers, peuvent déposer une réclamation auprès de l’autorité administrative compétente, à compter de la mise en service du projet mentionné à l’article 1er, aux seules fins de contester l’insuffisance ou l’inadaptation des prescriptions définies dans la présente autorisation, en raison des inconvénients ou des dangers que le projet présente pour le respect des intérêts mentionnés à l’article L. 181-3 du code de l’environnement. L’autorité compétente dispose d’un délai de deux mois, à compter de la réception de la réclamation, pour y répondre de manière motivée. À défaut, la réponse est réputée négative. Si elle estime que la réclamation est fondée, l’autorité compétente fixe des prescriptions complémentaires, dans les formes prévues à l’article R.181-45 du code de l’environnement. En cas de rejet implicite ou explicite, les intéressés disposent d’un délai de deux mois pour se pourvoir contre cette décision. Article 20 : Exécution La secrétaire générale de la préfecture de MEURTHE-ET-MOSELLE, Le maire de la commune de PONT-A-MOUSSON, La directrice départementale des territoires de MEURTHE-ET-MOSELLE, Le chef de service départemental de l’agence française pour la biodiversité de MEURTHE-ET-MOSELLE sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture de MEURTHE-ET-MOSELLE et dont une copie sera tenue à la disposition du public en mairie de PONT-A-MOUSSON. Nancy, le 27 juillet 2018 Pour le préfet et par délégation, La secrétaire générale, Marie-Blanche BERNARD

Les annexes sont consultables au bureau des procédures environnementales de la préfecture de Meurthe-et-Moselle. RECUEIL N° 44 1557 23 AOÛT 2018

SCPP / ARS GRAND EST - DELEGATION TERRITORIALE 54 Bureau des procédures environnementales / Service veille et sécurité sanitaires et environnementales

Arrêté préfectoral du 17 août 2018 portant : Déclaration d’utilité publique : - des travaux de dérivation des eaux des sources du Trou de la Mine n°1 et n°2 et de la Garenne à titre de régularisation ; - de l’instauration des périmètres de protection de ces points d’eau ; Autorisation : d’utiliser l’eau des sources du Trou de la Mine n°1 et n°2 et de la Garenne pour l’alimentation en eau destinée à la consommation humaine de la commune de CUSTINES

Le préfet de Meurthe-et-Moselle,

Vu le Code de la Santé Publique et notamment les articles L. 1321-1 à 10 et R. 1321-1 à 42 ; Vu le Code de l’Environnement et notamment les articles L. 214-1 à 6, L. 215-13 et R. 214-53 ; Vu le Code de l’Urbanisme et notamment les articles L. 153-60, R. 151-51, R. 161-8, R. 153-18 et R. 163-8 ; Vu le Code Forestier et notamment les articles L. 214-13, L. 341-1, L. 341-3, L 141-1, L 141-6 et R. 141-30 à R. 141-38 ; Vu le Code de l’Expropriation pour cause d’utilité publique ; Vu le décret n° 55-22 du 4 janvier 1955 modifié portant réforme de la publicité foncière et son décret d’application n° 55-1350 du 14 octobre 1955 modifié ; Vu le décret n° 2004-374 du 29 avril 2004 modifié relatif aux pouvoirs des préfets, à l'organisation et à l'action des services de l'État dans les régions et les départements ; Vu la délibération du conseil municipal de Custines du 20 juin 2013 ; Vu l’avis de l’hydrogéologue agréé en matière d’hygiène publique du 19 février 2016 relatif à la définition des périmètres de protection ; Vu la régularisation de prélèvement au titre du Code de l’Environnement, délivrée à la commune de Custines le 10 novembre 2016 ; Vu l'arrêté préfectoral du 14 février 2018 prescrivant l'ouverture d’une enquête publique à laquelle il a été procédé du 28 mars au 19 avril 2018 inclus sur le territoire des communes de Custines et Millery ; Vu l’avis et les conclusions du commissaire-enquêteur du 19 mai 2018 déposé le 22 mai 2018 ; Vu l’avis favorable du Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques au cours de sa séance du 19 juillet 2018 ; Considérant que les besoins en eau destinée à la consommation humaine des communes de Custines et en partie de Millery énoncés à l’appui du dossier sont justifiés ; Considérant qu’il y a lieu de mettre en conformité avec la législation, les installations de production et de distribution des eaux destinées à la consommation humaine de la commune de Custines ; Considérant qu’il convient de protéger les ressources en eau de la commune de Custines et que dès lors la mise en place des périmètres de protection autour des sources ainsi que les mesures envisagées constituent un moyen efficace pour faire obstacle aux pollutions susceptibles d’altérer la qualité de ces eaux destinées à la consommation humaine ; Considérant que l’hydrogéologue agréé n’a pas proposé de périmètre de protection éloignée compte tenu du contexte hydrogéologique et environnemental et de l’emprise du périmètre rapproché qui couvre la majeure partie de l’aire d’alimentation de ces ressources ; Sur proposition de la Secrétaire Générale de la Préfecture de Meurthe-et-Moselle ; A R R E T E Article 1er – Objet de l’arrêté Le présent arrêté a pour objet de : - déclarer d’utilité publique, au bénéfice de la commune de Custines les travaux de dérivation des eaux et les périmètres de protection ; - d’autoriser l’usage de l’eau prélevée à des fins de consommation humaine des points d’eau suivants :

Code BSS (Banque Coordonnées Altitude Commune N° de Nom des captages de données Section Lambert 93 (m) (m) d'implantation parcelle du Sous-Sol) X Y Z Source du Trou de la Mine 1945X0087 3 et 4 AL 929 107 6 859 671 206,0 n°1 Source du Trou de la Mine 1945X0095 Custines 240 AK 929 058 6 859 701 205,0 n°2 133 AL Source de la Garenne 1945X0094 929 018 6 859 752 205,0 240 AK

CHAPITRE 1 Déclaration d’utilité publique des travaux de dérivation des eaux de la prise d’eau des sources du Trou de la Mine n°1 et n°2 et de la Garenne Article 2 – Dérivation des eaux Les travaux de dérivation des eaux dans le milieu naturel des sources du Trou de la Mine n°1 et n°2 et de la Garenne situés sur le ban de la commune de Custines sont, à titre de régularisation, déclarés d’utilité publique. CHAPITRE 2 Déclaration d’utilité publique des périmètres de protection Article 3 – Désignation des périmètres de protection Sont déclarés d’utilité publique les périmètres de protection suivants des sources du Trou de la Mine n°1 et n°2 et de la Garenne, ainsi que les travaux qui s’y rapportent et les servitudes associées. Ils sont établis sur la base de la déclaration au titre du Code de l’Environnement pour un débit de 82 000 m3 par an conformément aux plans en annexes du présent arrêté et comprennent : - un périmètre de protection immédiate pour l’ensemble de ces points d’eau qui s’étend sur la commune de Custines d’une surface de 1,8 ha. - un périmètre de protection rapprochée pour l’ensemble de ces points d’eau qui s’étend sur les communes de Custines et Millery d’une surface d’environ 150 ha. Article 4 – Dispositions communes Toutes mesures doivent être prises pour que le Maire de Custines et l’ARS soit avisés sans délai de tout accident entraînant le déversement de substances liquides ou solubles à l’intérieur des périmètres de protection y compris sur les portions de voies de communication traversant ces périmètres. D’une manière générale, à l'intérieur de ces périmètre est interdit tout fait ou activité susceptible d'altérer la qualité de l'eau ou d'en modifier les caractéristiques et le sens d'écoulement. RECUEIL N° 44 1558 23 AOÛT 2018

Article 5 – Périmètre de protection immédiate Propriété des terrains Les terrains inclus dans le périmètre de protection immédiate des sources doivent rester la propriété de la commune de Custines. Délimitation des terrains Les périmètres de protection immédiate des sources du Trou de la Mine n°1 et n°2 et de la Garenne sont clôturés. Aménagement et entretien des terrains Les terrains délimités par ce périmètre sont régulièrement entretenus et ne sont accessibles qu'aux seules personnes chargées du contrôle ou de l'entretien des ouvrages. Toute activité et installation y sont interdites à l’exception de celles nécessaires à l’entretien des points d’eau, de l’emprise protégée et de sa clôture et à l’exploitation des installations du réseau d’eau potable. Les emprises protégées sont nettoyées (tonte, débroussaillage…) et les résidus de coupe sont évacués en dehors du périmètre de protection immédiate. L’emploi de produits chimiques, produits phytosanitaires ou fertilisants y est strictement interdite, y compris au niveau des clôtures. Toutes dispositions sont prises pour éviter que les eaux superficielles ne stagnent sur les emprises protégées, soit en les empêchant de pénétrer sur cette emprise, soit en facilitant leur transit et leur évacuation. Des panneaux destinés à interdire l’accès à ces installations doivent être apposés sur les portails. Article 6 – Périmètre de protection rapprochée Prescriptions Des servitudes sont instituées sur les terrains du périmètre de protection rapprochée suivant les prescriptions mentionnées ci-après.

6.1 - Travaux souterrains

Activités interdites Activités réglementées

6.1.1 La création de tout ouvrage de captage d'eau (forages, puits, 6.1.7 Tout sondage de reconnaissance doit être réalisé dans les source…), excepté pour le renforcement ou la substitution de la règles de l’art afin d'empêcher la mise en relation de formations ressource actuelle dans un but de production publique d’eau destinée aquifères (sus- ou sous-jacentes) avec la nappe d'eau exploitée. Les à la consommation humaine ou destiné à la surveillance de l’aquifère ouvrages sont cadenassés et comblés dans les règles de l’art après capté. usage sauf s’ils sont maintenus en place pour des besoins de surveillance de la nappe. 6.1.2 La création de sondages ou forages dans le but de réaliser de la géothermie horizontale ou verticale que ce soit avec prélèvement Avant le démarrage des travaux, la commune et l’ARS devront être en nappe, ou pour la mise en place de sondes. informées du projet de sondages.

6.1.3 L’ouverture d’excavations, de fouilles, de tranchées de plus de 6.1.8 Les excavations (affouillements) et exhaussements de sol liés 2 mètres de profondeur, à l’exception des travaux prévus à l’article aux travaux de protection des captages d'eau potable, au 6.1.8. fonctionnement des ouvrages d’intérêt général (réseaux eau potable, conduites de gaz existantes, électricité, téléphone, câble, réserve 6.1.4 L’ouverture, l’exploitation ou la reprise d’exploitation de incendie, réseau d’assainissement) sont autorisés, s’il est démontré carrières à ciel ouvert ou souterraines. l’absence d’impact quantitatif ou qualitatif sur l’écoulement des eaux superficielles et souterraines de ces installations

6.1.5 La réalisation de puits d'infiltration. Ces travaux sont subordonnés à la mise en place d'une étanchéité de protection vis-à-vis des eaux souterraines, d'un drainage des 6.1.6 La création ou l’extension de mares, étangs ou plans d’eau. eaux superficielles et, en présence de long linéaire, la mise en place de bouchons imperméables dans les tranchées pour sectionner ces dernières. Ils sont limités dans le temps.

6.1.9 Le remblaiement de carrières, fouilles, tranchées, excavations ou les exhaussements de sol sont réalisés à l'aide de matériaux naturels provenant de carrières et n'ayant pas d'influence sur la chimie de l’eau.

6.2 - Canalisations, réseaux, stockages et dépôts

Activités interdites Activités réglementées

6.2.1 Les dépôts, les stockages, l’enfouissement de toute nature à 6.2.3 Les nouveaux ouvrages d’intérêt général (réseaux eau l’exception des activités prévues aux rubriques 6.8, 6.9 et 6.10. potable, conduites de gaz, électricité, téléphone, câble, réserve incendie) sont admis sous réserve de l’absence d’impact potentiel 6.2.2 L’installation d'ouvrages de transport et de dépôt ou stockage des installations sur l’écoulement des eaux superficielles et d’hydrocarbures liquides ou gazeux, de produits inflammables et de souterraines sur le plan quantitatif ou qualitatif. produits chimiques.

6.3 - Eaux usées et eaux pluviales

Activités interdites Activités réglementées

6.3.1 L’implantation d’ouvrages de transport, de traitement (station d’épuration, lagunage, bassin de décantation), de rejet, d’épandage ou d'infiltration d’eaux usées d’origine domestique ou industrielle, brutes ou épurées.

6.3.2 Les stockages d'effluents domestiques collectifs ou industriels.

6.3.3 L’implantation et les rejets de bassins d'infiltration d'eaux pluviales. RECUEIL N° 44 1559 23 AOÛT 2018

6.4 - Constructions et installations

Activités interdites Activités réglementées

6.4.1 Les constructions et les installations de toute nature quelle qu’en soit la destination, l’usage et l’objet, autre que celles strictement nécessaires à l’exploitation des installations et du réseau public d’alimentation en eau potable. 6.4.2 La création de cimetières ou leur agrandissement.

6.5 - Activités de loisirs

Activités interdites Activités réglementées

6.5.1 Le camping, le caravaning, les habitations légères de loisir. Les activités de loisirs nécessitant des installations fixes. 6.5.2 La création de terrain de golf. 6.5.3 La pratique des sports mécaniques (moto-cross, 4x4, quad …). 6.5.4 Toute action susceptible d'attirer le gibier à moins de 600 mètres des captages (aires d’affouragement et d’agrainage…) ainsi que l’abandon ou l’enfouissement de dépouilles. 6.5.5 Toute création et tout entretien de souilles artificielles.

6.6 - Voies de circulation

Activités interdites Activités réglementées

6.6.1 La construction de nouvelles voies de circulation (automobile, 6.6.3 En cas de remembrement, la création de chemins agricoles et ferroviaire et navigable) et d’aires de stationnement à l’exception des forestiers pour l’accès aux parcelles est autorisée. travaux visés aux articles 6.6.3 et 6.10.15. La création de pistes cyclables et de voies d’accès aux installations 6.6.2 Le traitement des aires de stationnement, accotements de est autorisée. voies routières et voies ferrées avec des produits phytosanitaires. Toute modification des voies existantes sera soumise à étude pour évaluer l'impact sur la ressource en eau. 6.6.4 L’accès aux chemins ruraux ou forestiers avec des véhicules motorisés est réservé aux seuls ayants-droit (riverains, exploitant des terres agricoles, de la forêt, exploitants des installations d’eau potable, bénéficiaires des lots de chasse…).

6.7 - Activités agricoles et pâturage

Activités interdites Activités réglementées

6.7.1 Le pacage des animaux à moins de 150 mètres des captages 6.7.7 Le pâturage ne doit pas conduire à la destruction du couvert d’eau potable. Les surfaces concernées seront fauchées. herbacé. Toute détérioration du sol et de son couvert végétal entraînera le retrait immédiat de la totalité des animaux de la zone 6.7.2 Tout aménagement favorisant le regroupement des animaux et dégradée, qui ne pourra être à nouveau pâturée qu’après ne permettant pas le maintien du couvert végétal tels que abreuvoirs, reconstitution de la végétation. auges, râteliers et aires de nourrissage complémentaire, abris destinés au bétail, installations mobiles de trait, à moins de 200 mètres du captage. 6.7.3 La suppression des prairies permanentes existantes à la signature du présent arrêté, à l’exception des cas suivants :  Le retournement est autorisé pour la remise en état de parcelles, suite à des dégâts causés par le gibier, par des larves d’insectes ou à un phénomène naturel (inondation), et sous réserve qu’un réensemencement en prairie soit réalisé dans les meilleurs délais.  L’entretien mécanique par retournement superficiel, dans l’objectif d’un réensemencement immédiat afin d’améliorer la qualité du fourrage, sans changement de destination des parcelles est autorisé. 6.7.4 La suppression des talus, des haies, des bandes enherbées et des surfaces boisées. 6.7.5 Les nouvelles installations de maraîchage, les nouvelles serres et pépinières. 6.7.6 Le drainage de terres agricoles ainsi que les rejets d'effluents agricoles. RECUEIL N° 44 1560 23 AOÛT 2018

6.8 - Stockage et épandage d’engrais

Activités interdites Activités réglementées

6.8.1 Le stockage d’engrais organiques, y compris fumier et lisier, ou de 6.8.4 L’épandage d'engrais azotés organiques ou de synthèse destinés synthèse. à la fertilisation des sols doivent être conformes aux prescriptions du 6.8.2 L’épandage de purin, lisier, jus d’ensilage et fientes de volailles. programme d’actions Directive Nitrates (dose, fractionnement …) ou Seuls le fumier de dépôt stabilisé pendant au moins 3 mois par an au toute autre réglementation équivalente. champ ou stabilisé sur une plateforme de compostage, le compost vert et le compost à pleine maturité sont autorisés. 6.8.3 L'épandage de boues de station d'épuration et de boues industrielles.

6.9 - Stockage et épandage de produits phytosanitaires, pesticides

Activités interdites Activités réglementées 6.9.1 Le stockage de produits phytosanitaires ou pesticides. 6.9.6 L’utilisation exceptionnelle de produits désherbants sur les prairies 6.9.2 La préparation de bouillies de traitement et le remplissage du est autorisée sur une courte période après accord de l’exploitant des pulvérisateur. captages et de l’ARS sur la nature des produits utilisés et sur la zone 6.9.3 La vidange de fonds de cuve de pesticides et de produits concernée et ce dans le cadre de la lutte contre les espèces indésirables définie par arrêté préfectoral relatif aux Bonnes Conditions Agricoles et phytosanitaires et le lavage du matériel. Environnementales (BCAE). 6.9.4 L’épandage de tout produit phytosanitaire ou pesticide sur les prairies et les jachères. 6.9.5 L’usage de produits herbicides par les collectivités publiques et privées et par les particuliers

6.10 - Activités forestières

Activités interdites Activités réglementées 6.10.9 En cas de très mauvaise qualité ou de mauvais état sanitaire des 6.10.1 Les défrichements. peuplements, de dépérissement forestier ou de chablis, constatés par les services publics en charge des forêts (ONF, CRPF, DDT), les coupes 6.10.2 Les coupes rases (à blanc) à moins de 100 mètres des captages rases sont autorisées à plus de 50 m des captages sous réserve que le et celles de plus de 2 ha d’un seul tenant à l’exception des activités reboisement de l’ensemble de la zone concernée soit réalisé dans un délai prévues à l’article 6.10.9. de cinq ans. Dans ce cas, l’ARS devra en être préalablement avertie. 6.10.10 En cas de force majeure, le traitement par produits 6.10.3 Le débardage hors cloisonnement et piste à moins de 50 m des phytosanitaires est autorisé sur une courte période après accord de ouvrages de captage. l’ARS du/des produit(s) utilisé(s) et la zone concernée. 6.10.4 La création de cloisonnements d’exploitation pour le débardage, à Les apports d’amendements calco-magnésiens sont autorisés. moins de 50 mètres des captages. L’application localisée de produits répulsifs contre le gibier est autorisée pour protéger les plantations et régénérations naturelles après 6.10.5 La création d’aires ou de plateformes de stockages de bois par information de l’exploitant des captages. voie humides. 6.10.11 Les places de dépôt temporaires de grumes sont autorisées à plus de 100 m des captages. Les grumes ne doivent pas être stockées plus de huit mois. 6.10.6 Le stockage de produits fertilisants, le traitement du peuplement forestier ou des plantations (produits phytosanitaires, produits fertilisants) 6.10.12 Pour les scies à chaîne, y compris pour les têtes d’abatteuses, à l’exception des activités visées à l’article 6.10.10. l'utilisation de lubrifiants biodégradables certifiés est obligatoire. 6.10.13 Le stockage de bois de chauffage à usage domestique à titre 6.10.7 Le traitement sur place du bois abattu (à mentionner dans les individuel est autorisé à plus de 100 m des captages. clauses de vente du bois). 6.10.14 Le stockage temporaire d’hydrocarbures, jugé indispensable pour l’abattage des arbres dans le cadre de travaux forestiers est 6.10.8 Le stationnement de véhicules sur les chemins forestiers qui se autorisé à plus de 500 mètres des captages à condition qu’il soit réalisé trouvent en amont immédiat des zones de captage sauf ceux dans une cuve à double enveloppe ou installée sur un bac de rétention nécessaires à la gestion et à l’exploitation de la forêt. d’un volume au moins égal à 100 % du volume d’hydrocarbures stockés. Le volume stocké ne sera pas supérieur à 2000 litres. Une déclaration avant la mise en place de ce stockage doit être effectuée auprès de la personne responsable de la production et/ou de la distribution de l’eau. Toute précaution est prise pour éviter le déversement de substance polluante (fuite d’huile, de carburant des engins et matériels utilisés). 6.10.15 La création ou la modification de routes, routes forestières, pistes forestières et aires de stationnement prévues dans le cadre d’un plan de gestion, d’un aménagement forestier ou d’un projet de desserte concertée sont autorisées à plus de 50 m des captages. Dans ce cas l’ARS devra en être préalablement informé. Article 7 – Réglementation des activités, installations et dépôts existants à la date du présent arrêté Pour les activités, dépôts et installations existant à la date de notification du présent arrêté, sur les terrains compris dans les périmètres de protection rapprochée, il doit être satisfait aux obligations résultant de l’institution des dits périmètres dans un délai de 2 ans. Article 8 – Indemnisation des servitudes Le maître d’ouvrage indemnise tout propriétaire ou exploitant dont les terrains sont soumis à des servitudes nouvelles et dûment évaluées par suite de prescriptions particulières, imposées par la protection des points d’eau et de leurs ouvrages annexes faisant l’objet du présent arrêté et non prévues dans la réglementation en vigueur. L’indemnisation est examinée au cas par cas et doit être justifiée par un dommage direct, matériel et certain. Article 9 – Avis complémentaire d’un hydrogéologue agréé Lors d’une création ou modification, d'installation, dépôt ou activité ou de toute autre occupation et utilisation du sol dans les périmètres de protection rapprochée, susceptible de mettre en cause la qualité des eaux souterraines, le Préfet peut demander, aux frais du pétitionnaire, si la complexité du dossier le justifie, l’avis d’un hydrogéologue agréé en matière d’hygiène publique. Article 10 – Sanctions applicables en cas de non–respect de la protection des ouvrages En application de l'article L.1324-3 du code de la santé publique, le fait de ne pas se conformer aux dispositions des actes portant déclaration d'utilité publique peut être puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende. RECUEIL N° 44 1561 23 AOÛT 2018

En application de l'article L.1324-4 du même code, le fait de dégrader des ouvrages publics destinés à recevoir ou à conduire des eaux d'alimentation ou de laisser introduire des matières susceptibles de nuire à la salubrité, dans l'eau de source, des fontaines, des puits, des citernes, conduites, aqueducs, réservoirs d'eau servant à l'alimentation publique peut être puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende. CHAPITRE 3 - Autorisation d’utiliser les eaux prélevées en vue de la consommation humaine Article 11 – Autorisation d’utiliser l’eau à des fins de consommation humaine La commune de Custines est autorisée à utiliser l’eau en vue de la consommation humaine à partir des sources du Trou de la Mine n°1 et n°2 et de la Garenne. Article 12 – Conception et entretien du réseau de distribution Les ouvrages servant aux captages, à la production et la distribution de l’eau doivent être conçus et entretenus suivant les dispositions de la réglementation en vigueur. Article 13 – Traitement de l’eau Avant distribution, les eaux brutes captées doivent faire l’objet d’un traitement de désinfection afin de permettre d'assurer en permanence la distribution d'une eau conforme aux exigences de qualité réglementaires. Article 14 – Surveillance de la qualité de l’eau La commune de Custines est tenue de surveiller en permanence la qualité des eaux destinées à la consommation humaine dont elle a la responsabilité. Elle veille notamment à la protection de ses ressources ainsi qu’au bon fonctionnement de ses installations de production et de distribution d’eau. Un fichier sanitaire recueillant l’ensemble des informations collectées à ce titre doit être tenu à jour par l’exploitant et mis à disposition des autorités de contrôle. Article 15 – Contrôle de la qualité de l’eau Le contrôle de la qualité de l'eau est réalisé conformément au programme d'analyses départemental fixé par la délégation territoriale de Meurthe-et-Moselle de l’ARS, selon la réglementation en vigueur. Un contrôle renforcé des nitrates et des pesticides (en particulier de l’atrazine et de ses métabolites) est mis en place. La fréquence des analyses sera adaptée en fonction des teneurs observées. En cas de difficultés particulières ou de dépassements des exigences de qualité, des analyses complémentaires peuvent être prescrites par l’ARS après information du pétitionnaire. La détection de substances polluantes de manière persistante, et en quantité significative proche de la limite de qualité, est suivie d’une étude dia- gnostique, à la charge du pétitionnaire, sur les origines de la contamination et sur les mesures de gestion à mettre en œuvre pour réduire cette pollution. Les prélèvements et analyses sont réalisés par un laboratoire agréé par le Ministère chargé de la Santé et sont à la charge de l’exploitant. Les installations de captages, de production et de distribution demeurent accessibles aux agents en charge du contrôle. CHAPITRE 4 Article 16 – Travaux de mise en conformité Ils sont réalisés dans un délai de 2 ans, à la date de signature du présent arrêté, à l'initiative de la commune de Custines. Ces travaux comprennent : Périmètre de protection immédiate : - Réfection de la clôture du périmètre de protection immédiate (remplacement des panneaux manquants et reprise des défauts d’ancrage) ; - Evacuation des chutes de bois et autres résidus plastique en dehors du périmètre ; Captages, regard de jonction, chambre de réunion : - Mise en place de nouveaux joints d’étanchéité ; - Dégagement et prolongement des trop-pleins à l’extérieur du périmètre de protection immédiate avec mise en place d’un système de protection contre les nuisibles ; - Remplacement des échelles corrodées, captages de la Garenne et du Trou de la Mine n°1, et pose d’une échelle dans le captage du Trou de la Mine n°2 ; - Mise en place d’une crépine sur la conduite de départ de la chambre de réunion ; - Mise en place d’un capot sur le regard de jonction avec un système de fermeture fonctionnelle et un chapeau de ventilation équipé d’un grillage pare-insectes ; - A terme, mise en place d’un système de sécurisation sur les fermetures des capots ; Station de traitement et réservoir : - Dégagement du trop-plein extérieur avec mise en place d’un système de protection contre les nuisibles ; - Condamnation de la lucarne présente dans la chambre des vannes ; - A terme, reprise de la maçonnerie de la chambre des vannes (infiltration d’eau) et/ou drainage de la source parasite. CHAPITRE 5 - Dispositions diverses Article 17 : Modification des installations Tout projet de modification apportée par le bénéficiaire de l'autorisation au système actuel de production et distribution de l'eau (ouvrages et installations), à son mode d'utilisation, tout projet de réalisation de travaux ou d'aménagement de nature à entraîner un changement notable des éléments du dossier de demande d'autorisation, doit être porté, avant sa réalisation, à la connaissance de l’autorité sanitaire accompagné d'un dossier définissant les caractéristiques du projet. Article 18 – Pièces annexes Les pièces annexées au présent arrêté sont : - Annexe 1 - Plan au 1/ 10 000 des périmètres de protection immédiate et rapprochée ; - Annexe 2 - Plan parcellaire au 1/ 2 000 des périmètres de protection immédiate et rapprochée ; - Annexe 3 - Plan parcellaire au 1/ 1 000 du périmètre de protection immédiate ; - Annexe 4 - Etat parcellaire récapitulatif du périmètre de protection immédiate et rapprochée. Article 19 – Mise en œuvre et notification Le présent arrêté est transmis à la commune de Custines en vue de : - la mise en œuvre des dispositions de cet arrêté. - la notification individuelle, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception, d’un extrait du présent arrêté aux propriétaires ou ayant droits des parcelles concernées par le périmètre de protection rapprochée, afin de les informer des servitudes qui grèvent leur terrain. Lorsque l'identité ou l'adresse d'un propriétaire est inconnue, la notification est faite au maire de la commune sur le territoire de laquelle est située la propriété soumise à servitudes, qui en assure l'affichage et, le cas échéant, la communique à l'occupant des lieux. Les propriétaires des parcelles incluses dans le périmètre de protection rapprochée doivent informer les locataires et les exploitants des terrains, de l’établissement de la protection des points d’eau faisant l’objet du présent arrêté ainsi que des servitudes qui s’y rapportent. Le bénéficiaire de l'autorisation transmet à l’Agence Régionale de Santé, dans un délai de 3 mois après la date de notification susvisée, le procès-verbal de l'accomplissement de cette formalité. - l'affichage en mairie de Custines et de Millery pendant une durée d’au moins 2 mois des extraits de celui-ci énumérant notamment les principales servitudes. Le procès-verbal de l'accomplissement de ces formalités est dressé par les soins des maires des communes concernées. - La conservation en mairie de Custines et de Millery de l'acte portant déclaration d'utilité publique. Cette collectivité délivre à toute personne qui le demande les informations sur les servitudes qui y sont rattachées, et mettent à leur disposition une copie de l’arrêté. - L’insertion de l’acte dans les documents d’urbanisme qui doit être effective dans un délai maximum de 3 mois après la date de sa signature. RECUEIL N° 44 1562 23 AOÛT 2018

Les servitudes afférentes aux périmètres de protection sont annexées au plan local d'urbanisme dans les conditions définies aux articles L. 126-1 et R. 126-1 à R. 126-3 du code de l'urbanisme. Un avis relatif à cet arrêté est inséré, par les soins du Préfet et aux frais du bénéficiaire de l'autorisation, dans deux journaux locaux et régionaux. Cet arrêté sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture de Meurthe-et-Moselle. Article 20 – Délais et voies de recours Le présent arrêté peut faire l’objet d’un recours contentieux devant le Tribunal Administratif de Nancy : - au titre du code de la santé publique, dans un délai de deux mois à compter de sa publication au recueil des actes administratifs ou de sa notification pour les propriétaires de parcelles incluses dans les périmètres de protection immédiate ou rapprochée. - au titre du code de l’environnement, dans un délai de deux mois à compter de sa publication au recueil des actes administratifs, par le pétitionnaire et dans un délai de un an par les tiers dans les conditions des articles L 514-6 et R 514-3-1 du code de l’environnement. Dans le même délai de deux mois, le présent arrêté peut également faire l’objet d’un recours gracieux. Le silence gardé par l’administration pendant plus de deux mois sur la demande de recours gracieux emporte décision implicite de rejet de cette demande, conformément à l’article R 421-2 du code de justice administrative. Article 21 – Diffusion et Information Une copie du présent arrêté est adressée : - au Directeur Régional de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement Grand Est, - au Directeur de l’Office National des Forêts de Lorraine, - au Directeur du Centre Régional de la Propriété Forestière de Lorraine-Alsace, - au Directeur de l’Agence de l’Eau Rhin Meuse, - au Président du Conseil Départemental de Meurthe-et-Moselle, - au Président de la Chambre d’Agriculture de Meurthe-et-Moselle, - au Directeur du Bureau de Recherches Géologiques et Minières de Lorraine, - à la Communauté de Communes du Bassin de Pompey, Article 22 – Exécution La Secrétaire Générale de la Préfecture de Meurthe-et-Moselle, le Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé Grand Est, la Directrice Départementale des Territoires de Meurthe-et-Moselle, le Maire de Custines et le Maire de Millery sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté. Nancy, le 17 août 2018 Pour le préfet et par délégation, La secrétaire générale, Marie-Blanche BERNARD Les annexes sont consultables au bureau des procédures environnementales de la préfecture de Meurthe-et-Moselle.

SERVICES DECONCENTRES DE L’ETAT DIRECTION INTERREGIONALE DES SERVICES PENITENTIAIRES DE STRASBOURG GRAND EST CENTRE DE DETENTION D’ECROUVES

Décision du 16 août 2018 portant délégations de signature pour des décisions administratives individuelles Le chef d’établissement d'Ecrouves, Vu le décret n°2010-1634 du 23/12/2010 modifiant le code de procédure pénale et relatif aux décisions prises par l’administration pénitentiaire. Vu le décret n° 2013-368 du 30 avril 2013 relatif aux règlements intérieurs types des établissements pénitentiaires ; Vu le code des relations entre le public et l'administration, entré en vigueur en 2016 Vu le code de procédure pénale, notamment son article R57-6-24 D E C I D E Article 1 : Délégation permanente est donnée à Monsieur MATHIEU Didier, Directeur des services pénitentiaires, adjoint au chef d’éta- blissement, aux fins de signer au nom du chef d’établissement, toutes les décisions administratives individuelles visées dans le tableau ci-joint. Article 2 : Délégation permanente est donnée à Madame LACOUR Dominique, attaché d'administration, aux fins de signer au nom du chef d’établissement, toutes les décisions administratives individuelles visées dans le tableau ci-joint. Article 3 : Délégation permanente est donnée à Monsieur DEMANGE Damien, Lieutenant pénitentiaire, chef de détention, aux fins de signer au nom du chef d’établissement, toutes les décisions administratives individuelles visées dans le tableau ci-joint. Article 4 : Délégation permanente est donnée à Monsieur LOUIS Sébastien, directeur technique, aux fins de signer au nom du chef d’établissement, au titre de la direction d'astreinte toutes les décisions administratives individuelles visées dans le tableau ci-joint. Article 5 : Délégation permanente est donnée aux officiers suivants : - BORGHESI Stéphane, Lieutenant pénitentiaire - FAZLIC Jasminko, Lieutenant pénitentiaire aux fins de signer au nom du chef d’établissement, toutes les décisions administratives individuelles visées dans le tableau ci-joint. Article 6 : Délégation permanente est donnée à Monsieur BARILE Dominique, directeur technique, aux fins de signer au nom du chef d’établissement, au titre de la direction d'astreinte toutes les décisions administratives individuelles visées dans le tableau ci-joint. Article 7 : Délégation permanente est donnée à Messieurs les personnels d'encadrement suivants : - ABOUDI Amel, 1ère surveillante - MARQUAND Céline, 1ère surveillante - DALMART Yves, Major - MILLET Aline, 1ère surveillante - LECOCQ Astrid - TAILLARD Anthony, 1er surveillant - LEMOINE Régis - WIERNASZ Franck, 1er surveillant - MARCHAL Emmanuel, major aux fins de signer au nom du chef d’établissement, toutes les décisions administratives individuelles visées dans le tableau ci-joint. Ecrouves, le 16 août 2018 Le Directeur, P. HARTUNG Le Chef d'établissement donne délégation de signature, en application du code de procédure pénale (R.57-6-24 ; R.57-7-5) et à la mise en œuvre du décret n°2014-477 du 13 mai 2014 aux personnes désignées :

Abréviation : RI = règlement intérieur type des établissements pénitentiaires annexé à l'article 57-6-18 du code de procédure pénale Ecrouves, le 16 août 2018 Le Directeur, P. HARTUNG RECUEIL N° 44 1563 23 AOÛT 2018

Adjoint au Directeur Directeur Chef de Attachée 1er Décisions administratives individuelles Sources : code de procédure pénale adjoint détention chef de technique d'administration Officiers Majors surveillants détention d'astreinte

Organisation de l'établissement

Elaboration et adaptation du règlement intérieur type R.57-6-18 X R.57-6-24 ; Autorisation de visiter l’établissement pénitentiaire X X D.277 Détermination des modalités d'organisation du service des agents D. 276 X X X

Vie en détention

Elaboration du parcours d’exécution de la peine Art. 717-1;D.89 du RI X X X

Désignation des membres de la CPU D.90 X X X

Présidence de la CPU D.90 X X

Définition des modalités de prise en charge individualisée des personnes détenues D.92 X X X X

Mesures d’affectation des personnes détenues en cellule R.57-6-24 X X X X X X X X

Désignation des personnes détenues autorisées à participer à des activités D. 446 X X X X

Destination à donner aux aménagements faits par une personne détenue dans sa cellule, en cas X X X X de changement de cellule, de transfert ou de libération (ancien D.449) Art 46 du RI

Décision en cas de recours gracieux des personnes détenues, requêtes ou plaintes (ancien X X X X X D.259) Art 34 du RI

Interdiction du port de vêtements personnels par une personne détenue (pour raisons d’ordre, X X X X X X X sécurité, ou de propreté) Art 10 du RI type

Mesures de contrôle et de sécurité

Appel aux forces de l'ordre pour assurer le maintien de l'ordre et de la sécurité D. 266 X X X D. 267 Utilisation des armes dans les locaux de détention X R. 57-7-84

Retrait à une personne détenue pour des raisons de sécurité, de médicaments, matériels et Art 5 et 14 du RI appareillages médicaux lui appartenant et pouvant permettre un suicide, une agression ou une X X X X X X X évasion (ancien D.273)

Interdiction à une personne détenue de participer aux activités sportives pour des raisons X X X X X X X X d'ordre et de sécurité (ancien D. 459-3) Art 20 du RI

Contrôle et retenue d'équipement informatique (ancien D.449-1) Art 19-VII du RI X X

Décision de procéder à la fouille des personnes détenues R. 57-7-79 X X X X X X X X

Demande d’investigation corporelle interne adressée au procureur de la République R. 57-7-82 X X X

Emploi des moyens de contrainte à l’encontre d’une personne détenue (ancien D.283-3) Art 7-III du RI X X X X X X X X

Emploi des menottes ou des entraves à l'occasion d'un transfert ou d'une extraction (ancien X X X X X X X D.283-4) Art 7-III du RI

Constitution de l'escorte des personnes détenues faisant l'objet d'un transfert administratif D.308 X X X X X

Décision de mise en œuvre des mesures de contrôle, pour des motifs de sécurité, des personnes accédant à l’établissement pénitentiaire R.57-6-24, al 3, 5° X X X X X

Discipline

Placement à titre préventif en cellule disciplinaire ainsi qu’en cellule de confinement R.57-7-18 X X X X X X X X

Suspension à titre préventif de l’activité professionnelle R.57-7-22 X X X X X X

Engagement des poursuites disciplinaires R.57-7-15 X X X X X X

Présidence de la commission de discipline R.57-7-6 X X

Elaboration du tableau de roulement des assesseurs extérieurs R. 57-7-12 X X

Demande de retrait de l'habilitation d'un assesseurs de la commission de discipline D.250 X

Désignation des membres assesseurs de la commission de discipline R. 57-7-8 X X

Prononcé des sanctions disciplinaires R.57-7-7 X X

Ordonner et révoquer le sursis à exécution des sanctions disciplinaire R.57-7-54 à R.57-7-59 X X

Dispense d’exécution, suspension ou fractionnement des sanctions R.57-7-60 X X X

Désignation d’un interprète pour les personnes détenues qui ne comprennent pas ou ne parlent X X pas la langue française R.57-7-25 Isolement

Désignation d’un interprète pour les personnes détenues qui ne comprennent pas ou ne parlent X X pas la langue française R.57-7-64

Autorisation pour une personne détenue placée à l’isolement de participer à une activité X X organisée pour les détenus soumis au régime de détention ordinaire R. 57-7-62

Autorisation pour un détenu placé à l’isolement de participer aux offices célébrés en détention Art 7 RI type X

Autorisation pour une personne détenue placée à l’isolement de participer à une activité X X commune aux personnes placées au quartier d’isolement R. 57-7-62

Décision de ne pas communiquer les informations ou documents de la procédure d’isolement X de nature à porter atteinte à la sécurité des personnes ou des établissements pénitentiaires R. 57-7-64

Proposition de prolongation de la mesure d’isolement R. 57-7-64 ; R. 57-7-70 X X

Rédaction du rapport motivé accompagnant la proposition de prolongation de la mesure X X d’isolement R. 57-7-67 ; R. 57-7-70

Placement provisoire à l’isolement des personnes détenues en cas d’urgence R. 57-7-65 X X X X

Placement initial des personnes détenues à l’isolement et premier renouvellement de la mesure R. 57-7-66 ; R. 57-7-70 ; R. 57-7-74 X X

Levée de la mesure d’isolement R. 57-7-72 ; R. 57-7-76 X X X X

Gestion du patrimoine des personnes détenues

Fixation de la somme que les personnes détenues placées en semi-liberté ou bénéficiant d’un placement extérieur, d’un placement sous surveillance électronique ou d’une permission de D.122 X X X sortir, sont autorisés à détenir

Autorisation pour les condamnés d’opérer un versement à l’extérieur depuis la part disponible X X X de leur compte nominatif D. 330

Autorisation pour les personnes détenues d’envoyer à leur famille, des sommes figurant sur X X X leur part disponible (ancien D.421) Art 30 du RI

Autorisation pour une personne détenue hospitalisée de détenir une somme d’argent provenant X X de la part disponible de son compte nominatif (ancien D.395) Art 14-II du RI

Autorisation pour les personnes détenues de recevoir des subsides de personnes non titulaires X X X d’un permis permanent de visite (ancien D.422) Art 30 du RI

Retenue sur la part disponible du compte nominatif des personnes détenues en réparation de D. 332 X X X X X dommages matériels causés Art 728-1

Autorisation pour les personnes condamnées de recevoir des subsides en vue d'une dépense X X justifiée par un intérêt particulier Art 30 du RI

Refus de prise en charge d'objets ou de bijoux dont sont porteurs les détenus à leur entrée dans X X X X X X un établissement pénitentiaire (ancien D.337) Art 24-3 du RI

Autorisation de remise à un tiers, désigné par la personne détenue, d'objets lui appartenant qui X X X X ne peuvent pas être transférés en raison de leur volume ou de leur poids (ancien D.340) Art 24-3 du RI

Achats

Fixation des prix pratiqués en cantine (ancien D.344) Art 25 RI X X

Refus opposé à une personne détenue de procéder à des achats en cantine Art 25 du RI X X

Refus opposé à une personne détenue de se procurer un récepteur radiophonique ou un X X téléviseur individuel (ancien D.444) Art 19 IV du RI

Refus opposé à une personne détenue de se procurer un équipement informatique (ancien X X D.449-1) Art 19-VII du RI

Relations avec les collaborateurs

Autorisation d’accès à l’établissement pénitentiaire des personnels hospitaliers non titulaires d’une habilitation D. 389 X X X X X X

Autorisation d’accès à l’établissement pénitentiaire aux personnes intervenant dans le cadre X X d’actions de prévention et d’éducation pour la santé D. 390

Autorisation d’accès à l’établissement pénitentiaire aux personnels des structures spécialisées de soins intervenant dans le cadre de la prise en charge globale des personnes présentant une D. 390-1 X X dépendance à un produit licite ou illicite

Suspension de l’habilitation d’un personnel hospitalier de la compétence du chef X X X d’établissement D. 388

Autorisation donnée pour des personnes extérieures d’animer des activités pour les détenus D. 446 X

Fixation des jours et horaires d'intervention des visiteurs de prison Art 33 du RI X

Suspension de l’agrément d’un visiteur de prison en cas d’urgence et pour des motifs graves D. 473 X

Organisation de l'assistance spirituelle

Détermination des jours, horaires et lieux de tenue des offices religieux D. 57-9-5 X

Désignation d'un local permettant les entretiiens avec l'aumônier des personnes détenues X sanctionnées de cellule disciplinaire D. 57-9-6

Autorisation de recevoir et conserver les objets de pratique religieuse et les livres nécessaires à X la vie spirituelle sous réserve des nécessités liées à la sécurité et au bon ordre de l'établissement D. 57-9-7

Autorisation pour des ministres du culte extérieurs de célébrer des offices ou prêches D. 439-4 X

Visites, correspondance, téléphone

Délivrance des permis de communiquer aux avocats dans les autres cas que ceux mentionnés à l’alinéa 1 de l article R57-6-5 R. 57-6-5 X

Délivrance, refus, suspension, retrait des permis de visite des condamnés, y compris lorsque le X X X X X visiteur est un auxiliaire de justice ou un officier ministériel R. 57-8-10

Délivrance, refus, suspension, retrait des permis de communiquer aux officiers ministériels et X auxiliaires de justice autres que les avocats (ancien D. 411) Art 28 RI type

Décision que les visites auront lieu dans un parloir avec dispositif de séparation R. 57-8-12 X X X X X

Rétention de correspondance écrite, tant reçue qu’expédiée R. 57-8-19 X

Autorisation- refus- suspension-retrait de l’accès au téléphone pour les personnes détenues X X X X X X X X condamnées (ancien D. 417) R. 57-8-23 Entrée et sortie d'objet

Autorisation d'entrée ou de sortie de sommes d'argent, correspondances ou objets quelconques D.274 X

Notification à l'expéditeur ou à la personne détenue du caractère non autorisé de la réception ou X de l'envoi d'un objet Art 32-I du RI

Autorisation de recevoir des objets par colis postal ou par dépôt à l'établissement pénitentiaire X X X (ancien D431) Art 32-II du RI

Autorisation de recevoir par dépôt à l'établissement pénitentiaire en dehors des visites, des Art 19-III du RI X X publications écrites et audiovisuelles (ancien D443-2)

Interdiction d’accéder à une publication écrite-audiovisuelle contenant des menaces graves contre la sécurité des personnes et des établissements ou des propos ou signes injurieux ou X X diffamatoires à l’encontre des agents et collaborateurs du service public pénitentiaire ou des R. 57-9-8 personnes détenues

Activités Art 27 de la loi n° 2009-1436 du 24 Proposition aux personnes condamnées d’exercer une activité ayant pour finalité la réinsertion X X X X X X X novembre 2009

Autorisation de recevoir des cours par correspondance autres que ceux organisés par l’éducation X X X X nationale (ancien 436-2) Art 17 du RI

Refus opposé à une personne détenue de se présenter aux épreuves écrites ou orales d’un X examen organisé dans l’établissement D. 436-3

Signature d’un acte d’engagement concernant l’activité professionnelle des personnes détenues R. 57-9-2 X X X X

Déclassement ou suspension d'un emploi D. 432-4 X X X X X

Suspension d'un emploi dans le cadre d'un acte constitutif d'une faute disciplinaire dans le X X X X X cadre du travail R. 57-7-5 Administratif

Certification conforme de copies de pièces et pour la légalisation de signature D. 154 X X

Divers

Réintégration immédiate en cas d’urgence de condamnés se trouvant à l’extérieur D.124 X X X X X X X

Habilitation spéciale des agents des greffes afin d'accéder au FIJAIS et d'enregistrer les dates X d'écrou, de libération et l'adresse déclarée de la personne libérée Art 706-53-7

Note DAP-SD3 n° 156 du 30 novembre Placement des personnes détenues sous dotation de protection d'urgence ou en cellule de X X X X X X X protection d'urgence 2010

Réalisation de l'entretien arrivant Art 3 du RI X X X RECUEIL N° 44 1564 23 AOÛT 2018

DIRECTION INTERREGIONALE DE LA PROTECTION JUDICIAIRE DE LA JEUNESSE GRAND EST

Arrêté préfectoral n° 1-2018 du 9 juillet 2018 portant modification de l’arrêté portant autorisation d’extension de l’établissement de placement éducatif de Laxou en date du 27 septembre 2012

Le préfet de Meurthe-et-Moselle,

Vu le code de l’action sociale et des familles, et notamment ses articles L. 312-1, L. 313-1 et suivants, et L. 315-2 ; Vu le code civil, notamment ses articles 375 à 375-8 ; Vu l’ordonnance n° 45-174 du 2 février 1945 modifiée relative à l’enfance délinquante ; Vu le décret n° 2007-1573 du 6 novembre 2007 modifié relatif aux établissements et services du secteur public de la protection judiciaire de la jeunesse ; Vu le décret n° 2010-214 du 2 mars 2010 relatif au ressort territorial, à l’organisation et aux attributions des services déconcentrés de la protection judiciaire de la jeunesse ; Vu l’arrêté ministériel du 17 juillet 2009 portant création d’un établissement de placement éducatif à Laxou ; Vu l’arrêté ministériel du 17 octobre 2012 portant modification de l’arrêté du 17 juillet 2009 susvisé ; Vu l’arrêté ministériel du 22 décembre 2016 portant modification de l’arrêté du 17 octobre 2012 susvisé ; Vu l’arrêté préfectoral du 16 avril 2009 portant autorisation de création d’un établissement de placement éducatif à Laxou ; Vu l’arrêté préfectoral du 27 septembre 2012 portant modification de l’arrêté du 16 avril 2009 susvisé ; Vu l’arrêté préfectoral du 9 décembre 2016 portant modification de l’arrêté du 27 septembre 2012 susvisé ; Vu l’avis du comité technique territorial du 06 avril 2017 ; Considérant les réponses apportées aux besoins quantitatifs et qualitatifs auxquels le projet de modification est censé répondre ; Considérant les propositions d’évolution des organisations territoriales transmises par Monsieur le directeur interrégional de la Protection judiciaire de la jeunesse Grand-Est à Madame la directrice de la Protection judiciaire de la jeunesse le 18 septembre 2017 ; Considérant la validation des propositions d’évolution des organisations territoriales par Madame la directrice de la Protection judiciaire de la jeunesse en janvier 2018 (Conférence d’Orientation et de Gestion 2018 DIRPJJ Grand-Est) ; Sur proposition du directeur interrégional de la protection judiciaire de la jeunesse Grand-Est ; A R R E T E Article 1 : L’article 2 de l’arrêté du 27 septembre 2012 susvisé est remplacé par les dispositions suivantes : « Article 2 : Pour l’accomplissement de ses missions, l’EPE de Lorraine Sud est constitué des trois unités suivantes : - une unité éducative d’hébergement collectif, dénommée « UEHC de Laxou », sise 8, allée de Médreville - 54520 Laxou, d’une capacité de 12 places, pour des garçons et filles âgés de 13 à 18 ans et à titre exceptionnel des jeunes majeurs dans le cadre d’une mesure pénale ; - une unité éducative d’hébergement collectif, dénommée « UEHC de Bar-le-Duc », sise 10, avenue du 94ème R.I. - 55012 Bar-le-Duc, d’une capacité de 12 places, pour des garçons et filles âgés de 13 à 18 ans et à titre exceptionnel des jeunes majeurs dans le cadre d’une mesure pénale ; - une unité éducative d’hébergement diversifié, dénommée « UEHD de Nancy », sise 15, rue du Général Hulot - 54052 Nancy, d’une capacité de 24 places, pour des garçons et filles âgés de 13 à 21 ans. » Article 2 : L’article 3 de l’arrêté du 27 septembre 2012 susvisé est remplacé par les dispositions suivantes : « Article 3 : L’EPE de Lorraine Sud assure les missions suivantes : - accueille en hébergement des mineurs et, le cas échéant, des jeunes majeurs placés par les juridictions. Cet accueil en hébergement s’opère en hébergement collectif ou en hébergement individualisé et diversifié ; - évalue la situation, notamment familiale et sociale, de chaque jeune accueilli, le cas échéant aux fins d'élaborer des propositions d'orientation à l'intention de l'autorité judiciaire ; - organise la vie quotidienne des jeunes accueillis ; - élabore pour chaque jeune accueilli un projet individuel ; - accompagne chaque jeune accueilli dans toutes les démarches d'insertion ; - assure à l'égard des jeunes accueillis une mission d'entretien ; - assure à l'égard des mineurs accueillis une mission de protection et de surveillance ; - exerce, dans le cadre de l'exécution des peines et des mesures de sûreté, le contrôle des obligations imposées aux personnes qui lui sont confiées ; - assure l'organisation permanente, sous la forme d'activités de jour, d'un ensemble structuré d'actions qui ont pour objectifs le développement personnel, la promotion de la santé, l'intégration sociale et l'insertion professionnelle des jeunes ; - participe aux politiques publiques visant, d’une part, la coordination des actions de la DPJJ avec celles des collectivités publiques en vue d'assurer une meilleure prise en charge des mineurs délinquants ou en danger et, d’autre part l’organisation et la mise en œuvre d'actions de protection de l'enfance et de prévention de la délinquance. » Article 3 : Tout changement important dans l’activité, l’installation, l’organisation, la direction et le fonctionnement de l’établissement par rapport aux caractéristiques en vigueur devra être porté à la connaissance du préfet. Article 4 : Une ampliation du présent arrêté sera notifiée aux représentants légaux de l’établissement concerné. Article 5 : La présente autorisation est valable sous réserve du résultat d’une visite de conformité organisée dans les conditions prévues par les articles D. 313-11 à D. 313-4 du code de l’action sociale et des familles. Article 6 : L’arrêté du 9 décembre 2016 portant modification de l’arrêté du 27 septembre 2012 susvisé est abrogé. Article 7 : Le présent arrêté peut faire l’objet : - d’un recours administratif préalable gracieux devant le préfet du département, autorité signataire de cette décision ; - d’un recours administratif préalable hiérarchique devant le ministère de l’intérieur ; - dans le délai de deux mois à compter de sa publication, d’un recours contentieux auprès du tribunal administratif territorialement compétent. L’absence de réponse à une demande gracieuse ou hiérarchique fait naître une décision implicite de refus qu’il est possible de contester dans les deux mois auprès du tribunal susvisé. Lorsque, dans le délai initial du recours contentieux, est exercé un recours administratif préalable, le délai dans lequel peut être exercé un recours contentieux est prorogé. Article 8 : Le secrétaire général de la préfecture de Meurthe-et-Moselle et le directeur interrégional de la protection judiciaire de la jeunesse Grand-Est sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs. Nancy, le 9 juillet 2018 Le préfet, Eric FREYSSELINARD RECUEIL N° 44 1565 23 AOÛT 2018

DIRECTION INTERDEPARTEMENTALE DES ROUTES – EST

DIVISION EXPLOITATION DE METZ

Arrêté préfectoral n° 2018-DIR-Est-M-54-107 du 20 août 2018 portant arrêté particulier pour la réglementation de la circulation au droit d'un « chantier non courant » sur le réseau routier national, hors agglomération, relatif aux travaux d’entretien de la signalisation horizontale au niveau des échangeurs des autoroutes A31 et A330 Le préfet de Meurthe-et-Moselle, VU le code de la voirie routière ; VU le code de la route ; VU le code de justice administrative ; VU le code pénal ; VU le code de procédure pénale ; VU la loi N° 82-213 du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions, modifiée par la loi n° 2004- 809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales ; VU le décret N° 2004-374 du 29 avril 2004 modifié par le décret N° 2010-146 du 16 février 2010, relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l'action des services de l’État dans les régions et les départements ; VU le décret du Président de la République en date du 8 décembre 2017 nommant Monsieur Eric FREYSSELINARD préfet de Meurthe-et-Moselle ; VU l'arrêté du 24 novembre 1967 relatif à la signalisation des routes et autoroutes et l'ensemble des arrêtés modificatifs, ainsi que l’instruction interministérielle sur la signalisation routière approuvée par l'arrêté du 7 juin 1977 et l'ensemble des textes d'application (guides techniques spécifiques) ; VU l’arrêté SGAR N° 2014-5 du 1 janvier 2014 du Préfet coordonnateur des itinéraires routiers – Est portant organisation de la direction interdépartementale des routes Est ; VU l'arrêté préfectoral de délégation de signature N° 17.BCI.104 du 29 décembre 2017, accordant délégation de signature à Monsieur Jérôme GIURICI directeur interdépartemental des routes-Est, relative aux pouvoirs de police de la circulation sur le réseau routier national, aux pouvoirs de police de la conservation du domaine public routier national, aux pouvoirs de gestion du domaine public routier national et au pouvoir de représentation de l’État devant les juridictions civiles, pénales et administratives ; VU l'arrêté de la DIR-Est N° 2017/DIR-Est/DIR/SG/AJ/54-04 du 29 décembre 2017 portant subdélégation de signature par Monsieur Jérôme GIURICI directeur interdépartemental des routes-Est, relative aux pouvoirs de police de la circulation sur le réseau routier national, aux pouvoirs de police de la conservation du domaine public routier national, aux pouvoirs de gestion du domaine public routier national et au pouvoir de représentation de l’État devant les juridictions civiles, pénales et administratives ; VU l'arrêté préfectoral du 19 décembre 2017 concernant les chantiers courants et réglementant la mise en œuvre des chantiers exécutés sur les réseaux autoroutiers et routiers nationaux non concédés ; VU la note technique du 14 avril 2016 relative à la coordination des chantiers sur le réseau routier national ; VU le dossier d'exploitation en date du 09 août 2018 présenté par le district de Nancy ; VU l'avis du Conseil Départemental de Meurthe et Moselle en date du 1er et 10 août 2018 ; VU l’avis de la Métropole du Grand Nancy en date du 10 août 2018 ; VU l’avis de la commune de en date du 17 août 2018 ; VU l’avis de la commune de en date du 16 août 2018 ; VU l’avis de la commune de Fléville en date du 16 août 2018 ; VU l’avis de la commune de Velaine en haye en date du 16 août 2018 ; VU l'avis du CISGT « Myrabel » en date du 16 août 2018 ; VU l'avis du district de Nancy en date du 17 août 2018 ; CONSIDÉRANT qu’il importe d’assurer la sécurité des usagers de la voie publique ainsi que celle des agents de la Direction Interdépartementale des Routes - Est, des concessionnaires ou opérateurs occupant le réseau routier national hors agglomération et des entreprises chargées de l’exécution des travaux, et de réduire autant que possible les entraves à la circulation, en réglementant la circulation à l'occasion du chantier particulier évoqué dans le présent arrêté ; A R R E T E Article 1 : Le présent arrêté particulier s’applique au chantier engagé et exécuté sur le réseau routier national dans les conditions définies à l'article 2. Il réglemente la circulation aux abords de ce chantier et définit les mesures de restrictions qui seront mises en œuvre et signalées conformément à la réglementation en vigueur. Il détermine également les mesures d'information des usagers qui devront être appliquées. Article 2 : Un chantier particulier est engagé dans les conditions suivantes :

VOIE A330 ; A31

Diffuseur n° 5 de Ludres ZI – PR 5+090 Diffuseur n° 6 de Richardmenil – PR 6+580 Diffuseur n° 4 de Fleville Ludres – PR 3+100 POINTS REPÈRES (PR) Diffuseur n° 3 de – PR 2+650 Diffuseur n° 2 de Heillecourt – PR 1+250 Diffuseur n° 1 de Vandoeuvre – PR 0+180 Diffuseur n° 17 de Velaine en Haye – PR 244+500

A330 : Nancy-Epinal (sens 1) ; Sens Épinal - Nancy (sens 2) SENS A31 : Sens Paris - Nancy (sens 1)

SECTION Bretelles d’accès et de sortie de diffuseur

Nettoyage signalisation verticale NATURE DES TRAVAUX Balayage et renouvellement de la SH

PÉRIODE GLOBALE Du 20 au 24 août 2018

- Neutralisation de voie par Flèches Lumineuses de Rabattement (FLR) ; SYSTÈME D'EXPLOITATION - Fermetures de bretelles avec mise en place de déviations

A LA CHARGE DE : MISE EN PLACE PAR : SIGNALISATION TEMPORAIRE - DIR-Est - District de Nancy - CEI de Fléville-devant-Nancy RECUEIL N° 44 1566 23 AOÛT 2018

Article 3 : Les travaux seront réalisés conformément au plan de phasage ci-dessous : N° Date/Heure PR et SENS SYSTÈMES D'EXPLOITATION RESTRICTIONS DE CIRCULATION

Fermetures successives des bretelles suivantes

1 Les nuits du 20 au A330 sens 1 : Déviation : 21, du 21 au 22, du Diffuseur n°5 Fermeture de la bretelle d’accès à l’A330 Les usagers en provenance de Ludres ZI 22 au 23 et du 23 du en direction d’Épinal. souhaitant accéder à l’A330 en direction au 24 août 2018 d’Épinal seront invités à accéder à l’A330 20h30 à 6h30 en direction de Nancy jusqu’à l’échangeur A330/A33 où ils feront demi-tour pour reprendre l’A330 direction Épinal. A330 sens 1 : FLR PR 5+100 Neutralisation de la voie de droite par FLR. Néant. Déviation : Fermeture de la bretelle de sortie en Les usagers en provenance de Nancy direction de Richardménil souhaitant emprunter la sortie en direction de Richarménil seront invités à emprunter la sortie en amont au diffuseur de Ludres puis la RD570 et retrouver la direction de Richardménil. A330 sens 1 : FLR PR 2+450 Neutralisation de la voie de droite par FLR. Néant. Déviation : Fermeture de la bretelle de sortie en Les usagers en provenance de Nancy direction de Fléville-Ludres souhaitant emprunter la bretelle de sortie en direction de Fléville-Ludres conti-nueront sur l’A330 en direction d’Épinal jusqu’au diffuseur n° 5 de Ludres où ils feront demi- tour pour reprendre l’A330 en direction de Nancy pour retrouver direction Fléville-Ludres. A330 sens 1 : Déviation : Diffuseur n°2 Fermeture de la bretelle d’accès à l’A330 Les usagers en provenance de Vandoeuvre en direction d’Épinal et de Heillecourt souhaitant accéder à l’A330 en direction d’Épinal continueront sur la rue de Vandoeuvre puis la RD570 jusqu’à la zone de Frocourt pour accéder à l’A330 en direction d’Épinal au diffuseur n°4. A330 sens 1 : Déviation : Diffuseur n°1 Fermeture de la bretelle d’accès à l’A330 Les usagers en provenance de en direction d’Épinal Vandoeuvre souhaitant accéder à l’A330 en direction d’Épinal seront invités à emprunter la RD570 en direction de Houdemont puis la rue de Vandoeuvre afin A330 sens 1 : d’accéder à l’A330 en direction d’Épinal. FLR PR 2+050 Neutralisation de la voie de droite par FLR. Néant. Déviations : Fermeture de la bretelle de sortie en Les usagers en provenance de Nancy direction de Houdemont Centre souhaitant emprunter la sortie en Commercial direction de Houdemont Centre Com- mercial continueront sur l’A330 en direction d’Épinal jusqu’au diffuseur n° 5 de Fléville Ludres où ils feront demi-tour via la RD570 pour reprendre l’A330 et retrouver la sortie Houdemont Centre Commercial. A330 sens 1 : Déviation : Diffuseur n°3 Fermeture de la bretelle d’accès à l’A330 Les usagers en provenance de en direction d’Épinal. Houdemont souhaitant accéder à l’A330 en direction d’ Épinal seront invités à emprunter la RD570 jusqu’au giratoire ‘’Leroy Merlin’’ afin d’accéder à l’A330 en A330 sens 2 : direction d’Épinal. AK5 PR 2+600 Neutralisation de la voie de droite. - Limitation de la vitesse à 70 km/h ; B31 PR 1+300 - Interdiction de dépasser pour tous les véhicules. Déviation : Fermeture de la bretelle de sortie en Les usagers en provenance d’Épinal direction de Heillecourt souhaitant emprunter la sortie en direction de Heillecourt continueront sur l’A330 en direction de Nancy jusqu’au diffuseur n°1 de Vandoeuvre où ils feront demi tour via la RD570 pour reprendre l’A330 en direction d’Epinal et retrouver A330 sens 2 : la sortie en direction de Heillecourt. AK5 PR 1+700 Neutralisation de la voie de droite. - Limitation de la vitesse à 70 km/h ; B31 PR 0+400 - Interdiction de dépasser pour tous les véhicules RECUEIL N° 44 1567 23 AOÛT 2018

Déviation : Fermeture de la bretelle de sortie en Les usagers de l’A330 en provenance direction de Vandoeuvre d’Épinal souhaitant emprunter la bretelle de sortie en direction de Vandoeuvre continu- eront sur l’A330 puis la RD674 en direction de Nancy, emprunteront la sortie Nancy gare/ Jarville la Malgrange jusqu’au giratoire du Parc des expositions pour retrouver la direc- tion Vandoeuvre via la route de Mirecourt. A31 sens 1 : Déviations : diffuseur n°17 Fermeture de la bretelle de sortie en Les usagers en provenance de Paris direction du Parc de Haye souhaitant emprunter la sortie en direction du Parc de Haye continueront sur l’A31 puis l’A33 en direction de Strasbourg jusqu’au diffuseur n° 2b de Vandoeuvre-Brabois où ils feront demi-tour pour reprendre l’A33 puis l’A31 en direction de Paris et retrouver la sortie Parc de Haye. Déviation : Fermeture de la bretelle d’accès à l’A31 Les usagers en provenance du Parc de en direction de Nancy. Haye souhaitant accéder à l’A31 en direction de Nancy seront invités à emprunter la RD400 en direction de Paris jusqu’au diffuseur n°16 de Gondreville ou ils feront demi-tour pour reprendre l’A31 direction Nancy. A31 sens 2 : Déviation : diffuseur n°17 Fermeture de la bretelle de sortie en Les usagers en provenance de Nancy direction de Velaine en Haye. souhaitant emprunter la bretelle de sortie en direction de Velaine en Haye continueront sur l’A31 en direction de Paris jusqu’au diffuseur n°16 de Gondreville où ils feront demi-tour pour reprendre l’A31 direction de Nancy et retrouver la direction Velaine en Haye. Déviation : Fermeture de la bretelle d’accès à l’A31 Les usagers en provenance du Parc de Haye en direction de Paris. souhaitant accéder à l’A31 en direction de Paris continueront sur la RD400 jusqu’au diffuseur n°16 de Gondreville afin d’ac- A330 sens 1 : céder à l’A31 en direction de Paris. FLR PR 3+850 Neutralisation de la voie de droite par FLR. Néant Déviation : Fermeture de la bretelle de sortie en Les usagers de l’A330 en provenance de direction de Ludres ZI Nancy souhaitant emprunter la en direction de Ludres ZI continueront sur l’A330 jusqu’au diffuseur n° 6 de Richardménil où ils feront demi-tour via la RD570 pour reprendre l’A330 en direction de Nancy et retrouver la sortie Ludres ZI. Déviation : Fermeture de la bretelle d’accès à l’A330 Les usagers en provenance de Ludres ZI en direction d’Épinal. souhaitant accéder à l’A330 en direction d’Épinal seront invités à emprunter l’A330 en direction de Nancy jusqu’à l’échangeur A330/A33 où ils feront demi-tour pour A330 sens 2 : reprendre l’A330 en direction d’Épinal. FLR PR 6+050 Neutralisation de la voie de droite par FLR. Néant Déviation : Fermeture de la bretelle de sortie en Les usagers de l’A330 en provenance direction de Ludres ZI. d’Épinal souhaitant remprunter la bretelle de sortie en direction de Ludres ZI continueront sur l’A330 en direction de Nancy jusqu’à l’échangeur A330/A33 où ils feront demi- tour pour reprendre l’A330 direction d’Épinal A330 sens 2 : et retrouver la direction Ludres ZI. FLR PR 3+950 Neutralisation de la voie de droite par FLR. Néant Déviation : Fermeture de la bretelle de sortie n°3 du Les usagers en provenance d’Épinal diffuseur n° 4 en direction de Nancy. souhaitant emprunter la sortie en direction de Houdemont parc d’activités continueront sur l’A330 en direction de Nancy jusqu’au diffuseur n° 2 de Heillecourt où ils feront demi-tour via la rue de Vandoeuvre pour reprendre l’A330 en direction d’Epinal et retrouver la direction Houdemont parc d’activité. RECUEIL N° 44 1568 23 AOÛT 2018

Article 4 : En cas d'intempéries ou de problèmes techniques, les travaux prévus à l'article 2 sont susceptibles d'être reportés du nombre de jours d'intempéries ou nécessaires à la résolution des problèmes techniques. Ces dispositions sont aussi applicables au phasage des travaux de l'article 3. Les dispositions d'exploitation de la circulation cesseront à la fin effective des travaux concrétisée par la levée de la signalisation. Article 5 : Ce chantier fera l'objet des mesures de publicité et d'information du public suivantes : - publication et/ou affichage du présent arrêté au sein des communes de Ludres, Velaine en haye et Heillecourt ; - affichage à chaque extrémité de la zone des travaux ; - mise en place de la signalisation de police conforme aux instructions contenues dans le présent arrêté ; Article 6 : La signalisation du chantier sera conforme à l’arrêté interministériel du 24 novembre 1967 relatif à la signalisation des routes et des autoroutes et ses arrêtés modificatifs, à l’instruction interministérielle sur la signalisation routière approuvée par l'arrêté du 7 juin 1977, et aux Manuels de Chef de Chantier (routes bidirectionnelles ou routes à chaussées séparées selon les cas) et guides thématiques spécifiques (SETRA, CERTU). La signalisation du chantier sera mise en place conformément aux mentions figurant sous l'article 2 du présent arrêté. Article 7 : Pendant les périodes d’inactivité des chantiers, notamment de nuit et les jours non ouvrables, les signaux en place seront déposés quand les motifs ayant conduit à les implanter auront disparu (présence de personnel, d’engins ou d’obstacles). Article 8 : Toute contravention au présent arrêté sera constatée et poursuivie conformément aux lois et règlements en vigueur. Article 9 : Les dispositions du présent arrêté prennent effet le jour de la signature du présent arrêté et prendront fin conformément aux dispositions des articles 3 et 4 ci-dessus et en tout état de cause pas avant la fin effective des travaux concrétisée par la levée de la signalisation. Article 10 : Le secrétaire général de la préfecture de Meurthe et Moselle, le directeur interdépartemental des routes – Est, le directeur départemental de la sécurité publique de Meurthe et Moselle, le commandant de la CRS autoroutière Lorraine-Alsace, le commandant du groupement départemental de gendarmerie de Meurthe et Moselle, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture de Meurthe-et-Moselle. Une copie sera adressée pour affichage à messieurs les maires des communes de Fléville, Ludres et Heillecourt. Une copie sera adressée pour information au : - Général du Commandement de la Région Militaire Terre Nord-Est, - Directeur Départemental du Territoire (DDT) de Meurthe-et-Moselle, - Président du Conseil Départemental de Meurthe-et-Moselle, - Directeur Départemental des Services d’Incendie et de Secours (SDIS) de Meurthe-et-Moselle, - Directeur Départemental du Service d'Aide Médicale Urgente (SAMU) de Meurthe-et-Moselle, - Directeur de l'hôpital de Nancy responsable du SMUR, - Responsable de la cellule juridique de la DIR-Est. Moulins-lès-Metz, le 20 août 2018 Pour le préfet et par délégation, L’adjoint au chef de la division d'exploitation de Metz, Guillaume ARTIS

AGENCE REGIONALE DE SANTE GRAND EST

DELEGATION TERRITORIALE DE MEURTHE-ET-MOSELLE Service territorial de veille et sécurité sanitaires et environnementales

Ville de LUNEVILLE - Service Communal d’Hygiène et de Santé - Arrêté préfectoral n° 2590/2018/ARS/DT54 du 13 août 2018 portant déclaration d’insalubrité remédiable de l’appartement situé 24, rue Villebois-Mareuil 1er étage - 54300 LUNEVILLE

Le Préfet de Meurthe-et-Moselle,

VU le code de la santé publique, notamment les articles L.1331-26 à L.1331-30, L.1337-4, R.1331-4 à R.1331-11, R.1416-1 à R.1416-5 ; VU le code de la construction et de l'habitation notamment les articles L.521-1 à L.521-4 et les articles L.541-2 ; VU le décret n° 2002-120 du 30 janvier 2002 relatif aux caractéristiques du logement décent ; VU l’arrêté préfectoral du 5 août 1981 modifié établissant le Règlement Sanitaire Départemental de Meurthe-et-Moselle et notamment les dispositions de son titre II applicables aux locaux d’habitation ; VU l’arrêté du 10 décembre 2012 et ses modificatifs, notamment du 15 décembre 2017 relatif à la composition du conseil départemental de l’environnement des risques sanitaires et technologiques (CODERST) de Meurthe-et Moselle ; VU la circulaire DGS/DGUHC/SD7C/IUH4 n° 293 du 23 juin 2003 relative à la mise à disposition d’une nouvelle grille d’évaluation de l’état des immeubles susceptibles d’être déclarés insalubres ; VU le rapport du service Hygiène et Santé de la Ville de LUNEVILLE établi le 26 mars 2018; VU l'avis du 19 juillet 2018 du conseil départemental de l’environnement, des risques sanitaires et technologiques (CODERST) sur la réalité et les causes de l'insalubrité de l’appartement situé 24, rue Villebois-Mareuil 1er étage 54300 LUNEVILLE et sur la possibilité d’y remédier ; CONSIDERANT que le logement d’habitation constitue un danger pour la santé et la sécurité des personnes qui l’occupent ou qui sont susceptibles de l’occuper, notamment aux motifs suivants : - Installation électrique non sécurisée présentant un risque d’électrocution, de chocs électriques et d’incendie ; - Installation des éléments de cuisine (four, gazinière) non sécurisée présentant un risque de chocs électriques, d’électrocution et d’incendie ; - Equipement sanitaires vétustes et dégradés présentant un risque de survenue ou d’aggravation de pathologies (maladies infectieuses, parasitaires) ; - Dégradation générale des revêtements de sol ne permettant pas d’assurer un entretien satisfaisant du logement avec risque de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies, pulmonaires, asthme, allergies, maladies infectieuses) ; - Accumulation de divers déchets dans tout l’appartement présentant un risque d’incendie de prolifération de rongeurs ou nuisibles, de survenue et d’aggravation de pathologies, notamment maladies pulmonaires, allergies parasitaires, infectieuses ; - Absence d’entretien des lieux présentant un risque de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, allergies, maladies parasitaires ou infectieuses) ; CONSIDERANT que le CODERST est d’avis qu’il est possible de remédier à l’insalubrité de l’appartement situé 24, rue Villebois-Mareuil 1er étage - 54300 LUNEVILLE : A R R E T E Article 1 : L’immeuble situé 24, rue Villebois-Mareuil 1er étage - 54300 LUNEVILLE – références cadastrales section AD n°1 lot 8, propriété de : Monsieur Abdelkrim BOUAZNI né le 01/05/1954 à Alger (Algérie) et Madame Yasmina Louisa HANAFI née le 12/08/1959 à Lille (59) demeurant tous deux 2, rue des Frères Heckler - 54300 LUNEVILLE Propriété acquise par acte du 04/10/2011, reçu par Maître BRISSIAUD, notaire à LUNEVILLE, et publié le 26 octobre 2011 au volume 2011 P 2721 ; ou leurs ayants droit, est déclaré insalubre remédiable. RECUEIL N° 44 1569 23 AOÛT 2018

Article 2 : Afin de remédier à l’insalubrité constatée, il appartiendra aux propriétaires ou leurs ayants droit mentionnés à l’article 1 de réaliser selon les règles de l’art, et dans le délai de 1 an à compter de la notification du présent arrêté, les mesures ci-après : - Mise en sécurité de l’installation électrique avec fourniture d’une attestation de conformité CONSUEL en rénovation et mise en sécurité du bâtiment d’habitation, ou d’un diagnostic PROMOTELEC ; - Sécurisation des installations de la cuisine (four, gazinière) ; - Remise en état/remplacement des équipements sanitaires ; - Remise en état/remplacement des revêtements de sol - Evacuation des déchets du logement ; - Nettoyage, désinfection et désinsectisation du logement ; Ainsi que toutes mesures propres à rendre les lieux conformes à la législation sanitaire en vigueur, et plus particulièrement à l’article 3 du décret n° 2002-120 du 30 janvier 2002 relatif aux caractéristiques du logement décent. Article 3 : En cas de travaux susceptibles d’altérer les matériaux et/ou revêtements (ponçage, abattage de cloisons, intervention sur des matériaux amiantés…), les diagnostics amiante et plomb devront être fournis aux entreprises amenées à intervenir dans l’immeuble. Article 4 : Compte tenu de la nature et de l’importance des désordres constatés, le local susvisé est interdit à l’habitation à titre temporaire à compter de la notification du présent arrêté jusqu’à sa mainlevée. Le local visé ci-dessus ne peut être ni loué, ni mis à la disposition à quelque usage que ce soit, en application de l’article L. 1331-28-2 du code de la santé publique. Le propriétaire ou ses ayants droit mentionnés à l’article 1 doivent, à compter de la notification du présent arrêté, informer le préfet de l’offre d’héber- gement qu’ils ont faite aux occupants pour se conformer à l’obligation prévue à l’article L.521-3-1 du code de la construction et de l’habitation. Article 5 : La mainlevée du présent arrêté d’insalubrité ne pourra être prononcée qu’après constatation de la conformité de la réalisation des travaux aux mesures prescrites pour la sortie d’insalubrité, par l’autorité compétente. Les propriétaires ou leurs ayants droit mentionnés à l’article 1 tiennent à la disposition de l’administration tout justificatif attestant de la réalisation des travaux, dans les règles de l’art. Article 6 : Le coût des mesures d’hébergement en application du présent arrêté est évalué sommairement à 18000 euros. Le présent arrêté fera l’objet d’une première inscription au service de publicité foncière, à la diligence du préfet, pour le montant précisé ci- dessus, en application des articles 2384-1 et 2384-3 du code civil. Si la mainlevée du présent arrêté d’insalubrité a été notifiée au propriétaire mentionné à l’article 1, ou à ses ayants-droit, la publication, à leurs frais, de cette mainlevée emporte caducité de la première inscription, dans les conditions prévues à l’article 2384-4 du code civil. Article 7 : Les propriétaires, ou leurs ayants droits, mentionnés à l’article 1 sont tenus de respecter les droits des occupants dans les conditions précisées aux articles L. 521-1 à L. 521-3 -2 du code de la construction et de l’habitation, reproduits en annexe au présent arrêté. Le non-respect des prescriptions du présent arrêté et des obligations qui en découlent sont passibles des sanctions pénales prévues par l’article L. 1337-4 du code de la santé publique ainsi que par les articles L. 521-4 et L.111-6-1 du code de la construction et de l’habitation, reproduits en annexe. Article 8 : Les propriétaires, ou leurs ayants droits, mentionnés à l’article 1 sont tenus de respecter les droits des occupants dans les conditions précisées aux articles L. 521-1 à L. 521-3 -2 du code de la construction et de l’habitation, reproduits en annexe au présent arrêté. Le non-respect des prescriptions du présent arrêté et des obligations qui en découlent sont passibles des sanctions pénales prévues par l’article L. 1337-4 du code de la santé publique ainsi que par les articles L. 521-4 et L.111-6-1 du code de la construction et de l’habitation, reproduits en annexe. Article 9 : Le présent arrêté sera notifié aux propriétaires mentionnés à l’article 1 ci-dessus ainsi qu’aux occupants du local concerné. Il sera également affiché à la mairie de LUNÉVILLE ainsi que sur la façade de l’immeuble. Article 10 : Le Secrétaire général de la Préfecture, le Maire de LUNEVILLE sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté. Article 11 : Le présent arrêté sera publié au service de publicité foncière, dont dépend le local aux frais du propriétaire, ou des ayants droits, mentionnés à l’article 1. Il sera également publié au recueil des actes administratifs de la préfecture de Meurthe et Moselle Il sera transmis à Monsieur le maire de la commune de LUNÉVILLE, à Monsieur le Procureur de la République, à Madame la Directrice Départementale des Territoires, aux organismes payeurs des aides aux logements (CAF, MSA) et de l’aide personnalisée au logement, ainsi qu’aux gestionnaires du fonds de solidarité pour le logement du département, à la Communauté de Communes du Territoire de Lunéville à et à la chambre départementale des Notaires. Article 12 : La présente décision peut faire l’objet d’un recours administratif, soit gracieux auprès de M. le préfet de Meurthe-et-Moselle, soit hiérarchique auprès de la ministre chargée de la santé (Direction générale de la santé – SD7C – 8, avenue de Ségur – 75350 PARIS 07 SP) dans les deux mois suivant la notification. Un recours contentieux peut être déposé auprès du tribunal administratif de NANCY – 5, place Carrière, également dans le délai de deux mois à compter de la notification, ou dans le délai de deux mois à partir de la réponse de l’administration si un recours administratif a été déposé, l’absence de réponse au terme d’un délai de deux mois valant rejet implicite. Nancy, le 13 août 2018 Pour le préfet et par délégation, La secrétaire générale Marie-Blanche BERNARD L'annexe jointe au présent arrêté est consultable au SCHS de LUNEVILLE (service communal d'hygiène et de santé, 2 place Saint Rémy - 54300 LUNEVILLE). ______

Arrêté préfectoral n° 2605/2018/ARS/DT54 du 13 août 2018 Le Préfet de Meurthe-et-Moselle, VU le code de la santé publique et notamment son article L 1311-4 ; VU le décret n° 2002-120 du 30 janvier 2002 relatif aux caractéristiques du logement décent ; Vu le rapport motivé de l’agence régionale de santé en date du 8 août 2018 relatant les faits constatés dans le logement situé 5 rue W. A. Mozart à (54 380); Considérant qu’il ressort du rapport susvisé que le logement présente un danger imminent pour la santé et la sécurité publiques pour les raisons suivantes : risques de survenue ou d’aggravation de pathologies (notamment maladies infectieuses ou parasitaires) liés à l’accumulation d’objets hétérogènes et de déchets, risques de survenue d’accidents (incendie) ; Considérant que cette situation présente un danger grave et imminent pour la santé publique, notamment pour celle de l’occupant et du voisinage, et nécessite une intervention urgente ; A R R E T E Article 1 : Madame LUCOT Bernadette est mise en demeure de procéder, avant le 15 septembre 2018, aux travaux suivants : - évacuation des déchets et objets hétérogènes accumulés dans le logement situé 5 rue W. A. Mozart à DIEULOUARD (54 380), - nettoyage, désinsectisation et désinfection durables du logement, Ainsi que tous les travaux annexes strictement nécessaires, à titre de complément direct des travaux prescrits ci-dessus et sans lesquels ces derniers demeureraient inefficaces. RECUEIL N° 44 1570 23 AOÛT 2018

Article 2 : En cas d’inexécution des mesures prescrites dans le délai imparti, le maire de la commune de DIEULOUARD ou, à défaut, le préfet, procèdera à leur exécution d'office aux frais de Mme LUCOT Bernadette sans autre mise en demeure préalable. La créance en résultant sera recouvrée comme en matière de contributions directes. Article 3 : Le présent arrêté sera notifié aux personnes visées à l’article 1. Article 4 : Le secrétaire général de la préfecture, le directeur général de l’agence régionale de santé, le maire de DIEULOUARD sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté. Article 5 : Le présent arrêté sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture de Meurthe-et-Moselle. Il sera transmis à monsieur le maire de la commune de DIEULOUARD, à monsieur le procureur de la République, à madame la directrice départementale des territoires, aux organismes payeurs des aides aux logements (CAF, MSA) et de l’aide personnalisée au logement, ainsi qu’aux gestionnaires du fonds de solidarité pour le logement du département, à la Communauté de Communes du Bassin de Pont-à-Mousson et à mmH. Article 6 : Le présent arrêté peut faire l'objet d'un recours gracieux auprès du préfet de Meurthe-et-Moselle. L’absence de réponse dans un délai de deux mois vaut décision implicite de rejet. Le présent arrêté peut également faire l’objet d’un recours hiérarchique auprès du ministre chargé de la santé (Direction générale de la santé - EA 2 - 14, avenue Duquesne - 75350 Paris 07 SP). L’absence de réponse dans un délai de quatre mois vaut décision implicite de rejet. Un recours contentieux peut être déposé auprès du tribunal administratif de NANCY – 5, place Carrière, également dans le délai de deux mois à compter de la notification, ou dans le délai de deux mois à partir de la réponse de l’administration si un recours administratif a été déposé. Nancy, le 13 août 2018 Pour le préfet et par délégation, La secrétaire générale Marie-Blanche BERNARD L'annexe jointe au présent arrêté est consultable à l'ARS – Délégation Territoriale 54 – Cellule habitat-santé.

DIRECTION DEPARTEMENTALE DES FINANCES PUBLIQUES

PACTE - Fiche de déclaration des offres de recrutement L'EMPLOYEUR Ministère/ Collectivité: MINISTERE DE L'ACTION ET DES COMPTES PUBLICS DIRECTION GENERALE DES FINANCES PUBLIQUES Direction / Etablissement : DIRECTION DEPARTEMENTALE DES FINANCES PUBLIQUES DE MEURTHE ET MOSELLE N° SIRET : 13001143000019 Service : DIVISION DES RESSOURCES HUMAINES Adresse : N° : 50 Rue : des Ponts CS 60069 Commune : NANCY Code postal : 54036 NANCY Cedex N° tél.: 03 83 17 70 10 Courriel : [email protected] Responsable du recrutement : David NANQUETTE Fonction : Responsable de la division ressources humaines /formation professionnelle Téléphone : 03 83 17 70 15 Courriel : david.nanquette@dgfip. finances.gouv.fr L'OFFRE DE RECRUTEMENT Corps / Cadre d'emplois : Agent de catégorie C de la Fonction Publique de l'Etat Emploi exercé : Agent administratif des finances publiques Date de début : 01/12/2018 Date de fin : 30/11/2019 Rémunération brute mensuelle : 1 498 € Durée hebdomadaire de travail : 35 heures Conditions particulières d'exercice de l'emploi : - être âgé(e) de 16 à 28 ans et avoir un niveau de diplôme inférieur au Baccalauréat - être âgé (e) d'au moins 45 ans, être en situation de chômage de longue durée, (au chômage depuis plus d'un an) et bénéficiaire de minima sociaux Descriptif de l'emploi : Gestion administrative et comptable de dossiers, accueil du public Lieu d'exercice de l'emploi : Domaine de formation souhaité : Notions de base en calcul et comptabilité, rédaction de notes administratives et courriers Nombre de postes ouverts : 1 PROCEDURE DE RECRUTEMENT Date limite de dépôt des candidatures : 21/09/2018 Lieu des épreuves de sélection : NANCY Remplissez complètement la fiche de déclaration et transmettez-la à l'agence locale compétente et aux directeurs régionaux des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi de ce ou de ces mêmes départements . CADRE RESERVE AU POLE EMPLOI Date de réception : N° d'enregistrement : Pour de plus amples informations sur le PACTE, consultez le site www.fonction-publique.gouv.fr/score/autres-recrutements/pacte-a-letat

DIRECTION DEPARTEMENTALE DES TERRITOIRES

SERVICE ENVIRONNEMENT – EAU – BIODIVERSITE Unité Nature - Biodiversité - Pêche - Publicité - Bruit et Qualité de l'Air

Arrêté préfectoral DDT-NBP 2018-031 du 13 juillet 2018 fixant la liste des communes où, compte tenu de la présence avérée du castor d’Eurasie dans le département de Meurthe-et-Moselle, l’usage des pièges de catégorie 2 et 5 est interdit pour la saison 2018-2019 Le préfet de Meurthe-et-Moselle, Vu le code de l’environnement et notamment les articles L. 427-8, R. 427-6 à R. 427-8 et R. 427-18 à R. 427-24 ; RECUEIL N° 44 1571 23 AOÛT 2018

Vu le décret 2004-374 du 29 avril 2004 modifié par le décret 2010-146 du 16 février 2010 relatif aux pouvoirs des préfets et à l’action des services de l’État dans les régions et dans les départements ; Vu le décret du 8 décembre 2017 nommant M. Eric FREYSSELINARD, préfet de Meurthe-et-Moselle ; Vu l’arrêté ministériel du 2 septembre 2016 relatif au contrôle par la chasse des populations de certaines espèces non indigènes et fixant, en application de l’article R. 427-6 du code de l’environnement, la liste, les périodes et les modalités de destruction des espèces non indigènes d’animaux classés nuisibles sur l’ensemble du territoire métropolitain ; Vu les avis exprimés lors de la consultation du public qui s’est déroulée du 11 juin au 1er juillet 2018 ; Considérant que la présence du Castor d’Eurasie est avérée dans le département de la Meurthe-et-Moselle ; Considérant que le piégeage d’autres espèces telles que le Ragondin ou le Rat musqué peut porter préjudice aux populations de Castor d’Eurasie ; Considérant que la protection du Castor d’Eurasie implique une politique spécifique visant à la préservation de l’espèce sur le département de la Meurthe-et-Moselle ; Sur proposition de la secrétaire générale de la Préfecture de Meurthe-et-Moselle, A R R E T E Article 1er : Liste des communes La présence du Castor d’Eurasie est avérée dans le département de la Meurthe-et-Moselle, sur les communes suivantes :

AFFRACOURT JOPPECOURT CUSTINES ANDILLY DAMELEVIERES LALOEUF RICHARDMENIL ROSIERES-AUX-SALINES ART-SUR-MEURTHE DIEULOUARD LANEUVEVILLE-DEVANT- ROVILLE-DEVANT-BAYON NANCY AUTREVILLE-SUR-MOSELLE DOMBASLE-SUR-MEURTHE LAY-SAINT-CHRISTOPHE AUTREY SAINT-BOINGT AVRAINVILLE SAINT-CLEMENT DOMMARIE- LEMENIL-MITRY SAINT-FIRMIN DOMMARTIN-LES-TOUL SAINT-MARD BAGNEUX DOMPTAIL-EN-L'AIR LOISY SAINT-MARTIN BAINVILLE-AUX-MIROIRS ECROUVES SAINT-MAX BAINVILLE-SUR-MADON SAINT-NICOLAS-DE-PORT EINVILLE AU JARD SAINT-REMIMONT BARISEY-AU-PLAIN EPIEZ SUR CHIERS LUCEY SAINT-REMY-AUX-BOIS BARISEY-LA-COTE ESSEY LA COTE LUDRES ETREVAL LUNEVILLE FAVIERES MAGNIERES SEXEY-AUX-FORGES BAYON FLAVIGNY-SUR-MOSELLE FLEVILLE DEVANT NANCY MAIZIERES BELLEVILLE MALZEVILLE THIEBAUMENIL BENAMENIL FONTENOY-SUR-MOSELLE THOREY-LYAUTEY MANONCOURT-EN-WOEVRE FRANCHEVILLE TOUL BLAINVILLE-SUR-L'EAU FREMENIL BLEMEREY FROLOIS MARON BLENOD-LES-PONT-A- MAXEVILLE VANDELEVILLE MOUSSON MENIL-LA-TOUR VANDIERES GELAUCOURT MERCY LE BAS VARANGEVILLE BOISMONT GERBECOURT-ET-HAPLEMONT MEREVILLE VATHIMENIL GERBEVILLER VAUDEVILLE BOUXIERES-AUX-DAMES MILLERY GONDREVILLE MONCEL-LES-LUNEVILLE VELLE-SUR-MOSELLE MONT-SUR-MEURTHE VENEZEY BREMONCOURT GRAND-FAILLY VEZELISE BURTHECOURT-AUX-CHENES GYE MOYEN NANCY VILLE-AU-MONTOIS CHAMPEY-SUR-MOSELLE NEUVES-MAISONS VILLE-EN-VERMOIS HANS DEVANT PIERREPONT NEUVILLER-SUR-MOSELLE VILLETTE HAROUE OGNEVILLE VILLEY-LE-SEC CHARENCY VEZIN VILLEY-SAINT-ETIENNE CHARMES-LA-COTE ORMES-ET-VILLE CHAUDENEY-SUR-MOSELLE HENAMENIL PAGNEY-DERRIERE-BARINE CHENEVIERES HERBEVILLER PAGNY-SUR-MOSELLE CHOLOY MENILLOT PAREY SAINT CESAIRE VOINEMONT CLEREY-SUR-BRENON PIERRE-LA-TREICHE XERMAMENIL JARVILLE-LA-MALGRANGE PIERREPONT PIERREVILLE CREVECHAMPS JOLIVET POMPEY CREVIC PONT-A-MOUSSON CREZILLES PONT-SAINT-VINCENT

Article 2 : Mesures de protection Dans les communes listées à l’article 1 du présent arrêté, l’usage des pièges de catégorie 2 et 5 est interdit sur les abords des cours d’eau et bras morts, marais, canaux, plans d’eau et étangs, jusqu’à la distance de 200 mètres de la rive, exception faite du piège à œuf placé dans une enceinte munie d’une entrée de onze centimètres par onze centimètres. RECUEIL N° 44 1572 23 AOÛT 2018

Article 3 : Indice de présences de l’espèce La nature des indices de présence avérée du castor d’Eurasie ayant servi à établir la liste des communes est jointe en annexe au présent arrêté. Article 4 : Mesures en cas de piégeage Tout Castor d’Eurasie capturé accidentellement doit être relâché dans les plus brefs délais, à proximité immédiate du cours d’eau concerné. La prise doit être signalée au service départemental de l'ONCFS (correspondant du réseau Castor) : ONCFS, Service départemental de Meurthe et Moselle, 12 bis rue des Bosquets, 54 300 LUNEVILLE, Tél : 03 83 73 24 74, [email protected] Article 5 : Recours Si la décision est contestée pour des motifs réglementaires, il est possible d’effectuer : - soit un recours hiérarchique préalable auprès de Monsieur le Préfet de Meurthe-et-Moselle dans le délai de deux mois à compter de la date de notification de la présente décision ; - soit un recours contentieux devant le tribunal administratif de Nancy dans le délai de deux mois à compter de la date de notification de la présente décision ou de la date de rejet du recours hiérarchique. Article 6 : Exécution • la secrétaire générale de la préfecture de Meurthe-et-Moselle, • les maires, • la directrice départementale des territoires de la Meurthe-et-Moselle, • le chef du service départemental de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, • le délégué départemental de l’Office National des Forêts, • le chef du service départemental de l’Agence Française pour la Biodiversité, • le président et les agents de développement de la Fédération des Chasseurs de Meurthe-et-Moselle, • le président de l’association des lieutenants de louveterie de Meurthe-et-Moselle, • le président de l’association des gardes chasse particuliers de Meurthe-et-Moselle, • le président de l’association des piégeurs agréés de Meurthe-et-Moselle sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au Recueil des Actes Administratifs. Une ampliation du présent arrêté sera adressée aux maires des communes listées à l’article 1 du présent arrêté pour affichage aux endroits habituels. Nancy, le 13 juillet 2018 Pour le préfet, Pour la secrétaire générale absente, Le sous-préfet, Rachid KACI

A N N E X E

______RECUEIL N° 44 1573 23 AOÛT 2018

Arrêté préfectoral n° DDT54-EEB-2018-062-MAM-AR du 17 août 2018 portant limitation provisoire de certains usages de l’eau au sein de la zone de gestion « Moselle amont et Meurthe » dans le département de la Meurthe-et-Moselle

Le préfet de Meurthe-et-Moselle, VU le code de l’environnement et notamment ses articles L. 210-1 à L. 211-3, et L. 261-3 à L. 216-5 et R. 211-66 à R. 211-70 relatifs à la limitation ou à la suspension provisoire des usages de l’eau ; VU le code général des collectivités territoriales et notamment les articles L. 2212-2 et L. 2212-5 ; VU le code du domaine public fluvial et de la navigation intérieure ; VU le code de la santé publique et notamment le titre II du livre III ; VU le décret n° 2004-374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des Préfets, à l’organisation et à l’action des services de l’État dans les régions et départements ; VU le décret du Président de la République en date du 8 décembre 2017 nommant Monsieur Eric FREYSSELINARD, préfet de Meurthe-et- Moselle ; VU le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Rhin-Meuse ; VU la circulaire du 18 mai 2011 de la Ministre chargée de l’Écologie relative aux mesures exceptionnelles de limitation ou de suspension des usages de l’eau en période de sécheresse ; VU l’arrêté cadre n° 2017-451 du 08 juin 2017 relatif à la mise en place de principes communs de vigilance et de gestion des usages de l’eau dans le bassin Rhin-Meuse en période d’étiage et de sécheresse ; VU l’arrêté départemental n°2017-057 du 23 juin 2017 fixant un cadre pour la mise en œuvre des mesures de limitation ou de suspension provisoire des usages de l’eau dans le département de la Meurthe-et-Moselle en période de sécheresse ; VU l’arrêté préfectoral n°DDT-EEB-2018-059-MAM-A du 9 Août 2018 portant limitation provisoire de certains usages de l’eau au sein de la zone de gestion « Moselle amont et Meurthe » dans le département de Meurthe-et-Moselle en rapport avec la situation d’alerte ; VU le passage en situation d’alerte renforcée concernant la zone de gestion « Moselle amont et Meurthe », en application de l’arrêté cadre de bassin susvisé ; VU les conclusions du comité départemental sécheresse réuni le 09 août 2018 ; VU le Bulletin sécheresse Grand-Est émis par la DREAL en date du 14 août 2018 ; CONSIDÉRANT que cette situation peut entraîner des risques de pénurie d’eau potable sur les réseaux d’alimentation de certaines collectivités ainsi qu’une forte dégradation des milieux aquatiques en général et piscicoles en particulier dans les eaux de surface de la zone définie et qu’il y a lieu de les anticiper ; CONSIDÉRANT l’aggravation de la baisse des débits des cours d’eau sur la zone de gestion concernée établie par les relevés la direction régionale de l’environnement de l'aménagement et du logement ; CONSIDÉRANT qu’il convient dès lors de renforcer les mesures de restriction d’usage de l’eau ; CONSIDÉRANT qu’il convient dès lors de mettre en place les mesures de restriction d’usage de l’eau en adéquation avec une situation d’alerte renforcée ; SUR proposition de la Directrice départementale des territoires de Meurthe-et-Moselle ; A R R E T E Article 1 : Mesures générales A compter de la date de signature du présent arrêté, la zone de gestion « Moselle amont et Meurthe » est placée en situation d’alerte renforcée. Les mesures de restriction d’usage de l’eau mentionnées aux articles suivants sont applicables à compter de la date de signature du présent arrêté, jusqu’au 15 septembre 2018. Au besoin, les dispositions du présent arrêté peuvent être renforcées par décision de l’autorité de police municipale. Par ailleurs, elles pourront être renforcées, prolongées ou abrogées en tant que de besoin en fonction de la situation météorologique et hydrologique. Article 2 : Mesures applicables à tous les usagers Usage Sont interdits Demeurent autorisés Prélèvements dans les Tout prélèvement dans un cours d’eau à des fins non Seuls les prélèvements dans les cours d’eau liés à la cours d’eau ou dans les autorisées par cet arrêté préfectoral est interdit. sécurité civile demeurent autorisés. nappes d’accompagne- ment Prélèvements dans les Tous les entretiens de forage et la mise en place de Cette mesure ne s’applique pas aux forages dont eaux souterraines nouveaux forages doivent être reportés à la fin de la l’usage de l’eau est prévu à des fins de consommation période de sécheresse ; ces travaux devront faire l’objet humaine. d’une information auprès du service Police de l’Eau

Article 3 : Mesures applicables aux particuliers et aux collectivités Usage Sont interdits Demeurent autorisés Remplissage des Tout remplissage des piscines privées est interdit. Le remplissage des piscines nouvellement construites piscines privées en cas de nécessité pour la mise en place des organes de sécurité. Remplissage des Le remplissage des piscines publiques, des piscines piscines publiques d’établissements recevant du public et des piscines d’hôtel demeure autorisé. Lavage des véhicules Le lavage des véhicules est interdit à titre privé, à Cette mesure ne s’applique pas aux véhicules des domicile. Pour tous les véhicules (privé, entreprise, services d’incendie et de secours ni aux véhicules des administration,…), il est obligatoire d’aller en station services d’aide médicale urgente. professionnelle équipée d’un système d’économie d’eau ou dans une station de lavage équipée d’un système à haute pression. Cette obligation concerne également les véhicules ayant une obligation réglementaire (ex : ambulances, véhicules de transport alimentaire, ...) ou technique (bétonnière par ex.). Lavage des voiries et Le lavage des voiries et des trottoirs est interdit. Le lavage des voiries et des trottoirs demeure autorisé des trottoirs / nettoyage en cas de motif de salubrité publique. des terrasses et des façades RECUEIL N° 44 1574 23 AOÛT 2018

Arrosage des pelouses, Il est interdit d’arroser entre 9h et 20h. L’arrosage des terrains destinés à la compétition au des espaces verts niveau national demeure autorisé. L’arrosage par publics et des terrains récupération des eaux de toitures demeure autorisé. de sport Arrosage des jardins Il est interdit d’arroser entre 9h et 20h. Entre 20h et 9h, seul l’arrosage manuel est autorisé. potagers L’arrosage par récupération des eaux de toitures demeure autorisé. Alimentation des Il est interdit d’alimenter les fontaines publiques en fontaines publiques circuit ouvert, dans la mesure où cela est techniquement possible. Remplissage des plans Tout remplissage de plan d’eau est interdit. Pour les plans d’eau à usage commercial, une d’eau dérogation pourra être demandée auprès du service Police de l’Eau.

Article 4 : Mesures applicables aux travaux et aux rejets dans le milieu Selon la situation définie à l’article 1, le remplissage ou la vidange des étangs et des plans d’eau de loisir à usage personnel est interdit. Seuls les prélèvements par dérivation en alimentation régulière sont autorisés dans la limite des débits minimums imposés par les règlements d’eau. Une attention particulière sera apportée au respect des débits réservés pour le cours d’eau, conformément à la réglementation en vigueur. Usage Sont interdits Demeurent autorisés Travaux ou activités en Les interventions dans le lit mineur du cours d’eau Les travaux ayant un caractère d’urgence avéré lit mineur de cours (travaux, entretien, etc.) sont interdites et doivent être demeurent autorisés. Une demande auprès du service d’eau reportées à une période où les débits seront plus Police de l’Eau est à effectuer. élevés. Stations d’épuration Une surveillance accrue des rejets doit être mise en place. Les délestages directs sont soumis à autorisation et peuvent être décalés jusqu’au retour d’un débit plus élevé. Vidanges de piscines Les vidanges de piscines publiques sont interdites. Une dérogation peut être demandée auprès du service publiques Police de l’Eau. Vidanges de piscines Toute vidange de piscine privée doit être effectuée dans privées le réseau d’assainissement. Il est totalement interdit de vidanger directement au milieu naturel. Vidanges des plans Les vidanges de plans d’eau sont interdites. Pour les plans d’eau à usage commercial, une d’eau demande de dérogation doit être formulée auprès du service Police de l’Eau.

Article 5 : Mesures applicables aux exploitations agricoles Les prélèvements d’eau destinés à l’agriculture sont réglementés par ailleurs. Usage Sont interdits Demeurent autorisés Irrigation agricole L’irrigation agricole (grandes cultures, prairies, maraî- chage, horticulture, etc.) est interdite entre 9h et 20h. Lavage des véhicules et La consommation d’eau doit être limitée au strict engins, des locaux et nécessaire. Toute consommation d’eau non matériels indispensable (lavage des véhicules et des engins ainsi que le lavage des locaux et matériels sans contact alimentaire) doit être évitée.

Article 6 : Mesures applicables aux industriels et commerces Les prélèvements d’eau et les rejets aqueux des industries sont réglementés par ailleurs. Les industriels sont néanmoins invités à prendre toute disposition pour limiter les consommations d’eau non strictement indispensables. Pour les industries hors ICPE et les commerces, la consommation d'eau sera réduite au strict nécessaire conformément au tableau ci-dessous dans le cadre de la situation définie à l’article 1. Usage Sont interdits Demeurent autorisés Arrosage des golfs L’arrosage des golfs est interdit. L’arrosage des « green et départs » demeure autorisé, avec une interdiction horaire de 9h à 20h. Industries et commerces La consommation d’eau doit être limitée au strict hors ICPE ou ICPE ne nécessaire. Toute consommation d’eau non indis- bénéficiant pas de pensable (lavage des véhicules et des engins ainsi que spécifications de le lavage des locaux et matériels) doit être évitée. fonctionnement en période de sécheresse

Article 7 : Mesures relatives aux manœuvres des ouvrages hydrauliques et navigation fluviale Usage Sont interdits Demeurent autorisés Navigation fluviale Les mesures suivantes sont imposées : • réduction des prélèvements effectués pour l’alimentation des canaux • restrictions d’enfoncement sur les biefs navigués RECUEIL N° 44 1575 23 AOÛT 2018

Ouvrages hydrauliques : Pour les barrages réservoirs : Information nécessaire gestion des barrages du service Police de l’Eau avant manœuvre ayant une réservoirs ou d’ouvrages incidence sur la ligne d’eau ou le débit du cours d’eau. transversaux en cours d’eau Pour les ouvrages transversaux en cours d’eau : Accord nécessaire du service Police de l’Eau avant manœuvre rapide d’ouvrages ayant une incidence susceptible de modifier le régime hydraulique des cours d'eau ou les lignes d’eau. Ouvrages hydrauliques : Arrêt de turbinage de l’ensemble des centrales Les installations situées sur la Meurthe et bénéficiant gestion des centrales hydroélectriques à partir du moment où le débit des lâchers d’eau de Vieux-Pré (soutien d’étiage et hydroélectriques réservé n’est plus respecté ou que des usages compensation) ne sont pas concernées. prioritaires ne sont plus satisfaits. Article 8 : Validité Le présent arrêté annule et remplace l’arrêté préfectoral n°DDT-EEB-2018-059-MAM-A du 09 Août 2018 portant limitation provisoire de certains usages de l’eau dans le département de Meurthe-et-Moselle. Article 9 : Sanctions Tout contrevenant aux dispositions du présent arrêté s’expose à une peine d’amende contraventionnelle de 5ème classe (jusqu'à 1 500 Euros à 3 000 Euros en cas de récidive) ainsi qu’aux mesures de police administrative prévues aux articles L171-7 et L171-8 du code de l’environnement. Article 10 : Délais et voies de recours Le présent arrêté peut faire l’objet d’un recours auprès du Tribunal Administratif de Nancy, dans un délai de deux mois à compter de sa notification ou sa publication. Article 11 : Publicités et information des tiers Le présent arrêté est publié au recueil des actes administratifs de la préfecture de la Meurthe-et-Moselle. Cette publication fait courir le délai de recours contentieux. Il sera affiché dans les communes concernées du département de la Meurthe-et-Moselle. Article 12 : Exécution Le Secrétaire Général de la Préfecture de la Meurthe-et-Moselle, les Sous-Préfets des arrondissements de LUNEVILLE et de TOUL, le Directeur Territorial Nord Est de Voies Navigables de France, la Directrice départementale des territoires, le Directeur départemental de la cohésion sociale, la Directrice départementale de la protection des populations, la Directrice régionale de l’environnement de l'aménagement et du logement, la déléguée territoriale de la Meurthe-et-Moselle de l'Agence régionale de la santé, le Chef du service départemental de l’Agence Française de la Biodiversité, le Chef du service départemental de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage et les maires des communes concernées sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté. Nancy, le 17 août 2018 Pour le préfet et par délégation, La secrétaire générale, Marie-Blanche BERNARD