POLYGRAM FILMED ENTERTAINEMENT en association avec THE AUSTRALIAN FILM FINANCE CORPORATION présentent

SELECTION OFFICIELLE UN CERTAIN REGARD L’ARGUMENT CANNES 1994 Trois travestis de Sydney signent un contrat pour donner plusieurs représentations de leur spectacle de cabaret à l’autre bout du pays. Pour s’y rendre, elles achètent un bus qu’elles PRIX DU PUBLIC baptisent « Priscilla » et s’enfoncent dans le vaste désert australien. CANNES 1994

FOLLE DU DÉSERT

UN FILM DE STEPHAN ELLIOTT

Australie – 1994 – couleurs – 1h43 min

LE 1ER MARS AU CINÉMA

UNE CO-DISTRIBUTION SPLENDOR FILMS / ASC DISTRIBUTION

ASC Distribution SPLENDOR FILMS 238 rue du Faubourg St Antoine 2 boulevard Saint-Denis 75012 Paris – France 75010 Paris - France Tél. : 01 43 48 65 13 Tél. : 09 81 09 83 55 / 07 60 29 18 10 [email protected] [email protected] www.ascdistribution.com www.splendor-films.com Relations presse : ASC Distribution TERENCE STAMP Bernadette / Ralph

DE FELLINI À LA PRINCESSE MARGARET, DU SWINGING LONDON À STAR WARS, L'ACTEUR BRITANNIQUE EST UNE LÉGENDE QUI A TROUVÉ SA VOIE EN CHANGEANT SA VOIX... Au début des années 1960, Terence Stamp a changé de voix. Entendons-nous bien. Il n'a pas mué comme un banal adolescent, il a véritablement transformé sa façon de parler. Il a effacé son accent, son débit, son timbre et il s'est offert une nouvelle voix. Elle est grave, posée, ponctuée de silences qu'on ose à peine briser. Elle aura traversé un demi- siècle pendant lequel Stamp fut successivement un pilier des Sixties, puis une incarnation sur grand écran du dandysme britannique. « Vous ne parlez donc jamais avec votre vraie voix ? » L'œil bleu acier sourit par-dessus la tasse de thé noir. L'acteur de soixante-quatorze ans répond : « Oh non. Ce que vous entendez là, ce n'est pas vraiment ma voix. » Stamp peut, de temps en temps, si on le lui demande, retrouver son accent saccadé des faubourgs de Londres. Une voix qui sent les fins de marché, le chauffage au charbon, le minuscule appartement de son enfance. On comprend ce qui l'a intéressé dans son nouveau film A Song for Marion. Il y interprète un homme qui perd sa femme et qui, pour exprimer son amour et sa peine, se met à chanter dans une chorale. Un homme qui trouve, littéralement, sa voix. « Je me suis inspiré de mon père. Il était dans la marine pendant la guerre et je ne l'ai pas connu durant mes premières années. Quand il est revenu, il était fermé à toute émotion. Il n'a jamais compris ma vocation d'acteur. Dans notre milieu, c'était tout simplement impossible. » A dix-huit ans, Terence quitte son quartier et s'inscrit à un cours de théâtre. Repéré par Peter Ustinov, il tourne Billy Budd quatre ans plus tard (en 1962). « Je me souviens de l'avant-première. J'étais au premier rang avec mes parents. Soudain les lumières se sont rallumées et la salle s'est levée pour applaudir. J'étais arrivé, le plus dur était passé. Là, je me suis dit : "Que vas-tu faire de ça ?" Et ma réponse a été : "Je veux une longue carrière". » C'est Laurence Olivier qui lui conseille de retravailler sa voix. « Ton physique changera. Plus il va changer, plus ta voix va prendre de l'importance. » C'est ainsi que Terence Stamp acquit sa nouvelle voix, devint une idole et plongea dans les Sixties.

ICÔNE DU SWINGING LONDON

Stamp travaille avec les plus grands : Wyler (L'Obsédé, 1965), Losey (, 1966), Pasolini (Théorème, 1968), Fellini (Histoires extraordinaires, 1968). Des films très exigeants qui ne remplissent pas le box-office mais qui font de lui un pilier des soirées du swinging London. Il partage un appartement avec Michael Caine, fait la couverture des magazines les plus glamour. Dans une société britannique a priori hermétique, l'acteur s'intègre parfaitement à l' « upper class ». « C'est la "middle class" qui a toujours eu du mal à trouver sa place en Angleterre, pas le prolétariat. Eux seuls ont des velléités de s'élever. Comme l'aristocratie, nous savons très bien où nous situer. Ainsi, je m'entendais parfaitement avec la princesse Margaret. Elle m'expliquait combien elle avait eu du mal à se trouver un mec, comment elle avait passé son adolescence à fantasmer sur les jardiniers qui travaillaient sous les fenêtres de Buckingham Palace. » Stamp éclate de rire, du canapé. Ce sont des pieds calleux. Des pieds qui n'ont pas connu de pédicures, qui un rire qui vient de très, très loin : « Nous vivions une période exceptionnelle par la musique ont foulé les trottoirs de l'East End, les quais de Calcutta, le tapis du Festival de Cannes et et aussi par l'écriture. Des gens comme Pinter se sont mis à créer des personnages qui la moquette des palaces les plus luxueux. Le droit, confie-t-il, est un peu plus grand que nous ressemblaient, des héros que pouvaient jouer des jeunes loups issus des faubourgs. le gauche. Terence Stamp s'est modelé une voix d'acteur et s'est sculpté une allure de Jusqu'au jour où, pour une raison que j'ignore, tout s'est arrêté. Les années 1970 sont séducteur. Reste cette paire de pieds qu'il fixe intensément, comme un repère authentique, arrivées, le public a voulu quelque chose de différent. J'incarnais tellement les années une part de lui qui sait d'où il vient et qui témoigne du chemin parcouru. Le talon d'Achille 1960 qu'on m'a écarté. J'étais fini... et je n'avais que trente ans. » du gentleman vagabond. Adrien Gombeaud, Les Echos, le 26/04/2013 DRAG-QUEEN Stamp rencontre alors un gourou et part s'installer en Inde. Il écumera les ashrams pendant FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE neuf ans. Dans les années 1970, il n'apparaît plus que dans des productions obscures, survivant en vendant les millésimes accumulés dans sa cave au temps de sa gloire. Et puis, 1965 : L'Obsédé (The Collector) de William Wyler : Freddie Clegg en 1978, un télégramme arrive d'Hollywood : on lui offre le rôle du général Zod, dans deux 1966 : Modesty Blaise de Joseph Losey : Willie Garvin , aux côtés de Christopher Reeve et de Marlon Brando. Le premier blockbuster de Superman 1967 : Loin de la foule déchaînée (Far from the madding crowd) de John Schlesinger : Sgt. sa carrière. Il jouera ensuite des personnages au regard glacial et à l'accent précieux dans Francis "Frank" Troy The Hit de Stephen Frears, Wall Street d'Oliver Stone, L'Anglais de Steven Soderbergh ou plus tard Star Wars, épisode 1 de George Lucas. Souvent des « archétypes » admet-il, qu'il 1967 : Pas de larmes pour Joy (Poor Cow) de Ken Loach : Dave Fuller s'efforce ensuite de faire évoluer et de nuancer par son travail d'acteur. Cette résurrection 1968 : Théorème (Teorema) de Pier Paolo Pasolini : le visiteur passe aussi en 1994 par le flamboyantPriscilla, folle du désert, délirante épopée 1977 : Rencontres avec des hommes remarquables (Meeting with remarquable men) de d'une drag-queen dans l'Outback australien. « J'ai joué ce rôle le plus sérieusement du Peter Brook : Prince Lubovedsky monde. J'ai pensé à Lady Di, à Julie Christie, Silvana Mangano... à toutes les femmes sublimes que j'ai croisées ou aimées dans ma vie. » Bien entendu, de Joan Collins à 1978 : Superman de Richard Donner : Général Zod Brigitte Bardot ou le mannequin Jean Shrimpton, les femmes font partie de la mythologie 1983 : The Hit de Stephen Frears : Willie Parker de Stamp. Une chanson des Kinks le décrit même traversant Waterloo Bridge au bras de 1984 : La Compagnie des loups (The Company of Wolves) de Neil Jordan : le Diable Julie Christie. « Vous savez, murmure-t-il, durant ma jeunesse dans le East End, les filles ne me remarquaient jamais. Je n'avais aucun succès. D'ailleurs, sérieusement, la caméra 1986 : L'Affaire Chelsea Deardon (Legal Eagles) d'Ivan Reitman : Victor Taft m'adorait mais je n'ai jamais été aussi beau que ce qu'on a pu dire ou écrire. Mon allure, 1987 : Le Sicilien (The Sicilian) de Michael Cimino : Prince Borsa je l'ai entièrement construite. Ensuite, c'est vrai que j'ai eu du succès auprès des femmes, 1987 : d'Oliver Stone : Sir Larry Wildman même si on ne raconte jamais mes nombreux échecs... » Terence Stamp n'aura pas connu Wall Street l'histoire d'amour qui traverse les années, celle de ses parents, celle qu'il interprète dans 1988 : Futur immédiat, Los Angeles 1991 (Alien Nation) de Graham Baker : William Harcourt A Song for Marion. « Bien entendu, c'est quelque chose que je regrette. Je crois que j'aurais 1993 : L'Affaire Karen McCoy (The Real McCoy) de Russell Mulcahy : Jack Schmidt pu vivre heureux avec une seule femme... Cependant, quand mon père est mort, ma mère n'avait plus de raison de vivre. Alors je me dis qu'à un moment ou à un autre on affronte 1994 : Priscilla, folle du désert (The Adventures of Priscilla, queen of the desert) de Stephan tous la solitude. » Elliott : Bernadette (Ralph) 1998 : L'Anglais (The Limey) de Steven Soderbergh : Wilson GENTLEMAN VAGABOND 1999 : Star Wars, épisode I : La Menace fantôme (Star wars : Episode I - The Phantom Menace) de George Lucas : Chancelier Valorum Aujourd'hui, Terence Stamp n'a pas d'adresse. Depuis dix ans, il ne vit que chez des amis, dans les hôtels et sur les tournages. Ses quelques costumes, toujours impeccables, 2001 : Ma femme est une actrice d'Yvan Attal : John l'attendent dans les garde-meubles de diverses villes du monde. Quant aux chaussures, il 2008 : Max la Menace (Get Smart) de Peter Segal : Siegfried ne porte plus que de vieilles sandalettes à la suite de la mort de son cordonnier favori. On lui signale que, même s'il s'habillait n'importe comment, il serait élégant, pour la simple 2014 : Big Eyes de Tim Burton : John Canaday raison qu'il est Terence Stamp. « Je sais », répond-il simplement. Puis, par une improvisation 2016 : Miss Peregrine et les Enfants particuliers (Miss Peregrine's Home for Peculiar étrange et malicieuse, il ôte ses sandales pour poser ses pieds nus sur le velours très chic Children) de Tim Burton : Abraham "Abe" Portman INTERVIEW AVEC TERENCE STAMP Qu’est ce qui vous a tenté dans le choix de ce rôle de Bernadette ? Je pensais que ce serait amusant de faire des choses légères. Et juste à ce moment, on m’a proposé ce scénario.

Quelque chose a déclenché ce désir ? Le défi, la performance d’être une femme pendant 1h30 ? Ce n’était pas vraiment un défi en tant qu’acteur. C’était plus par intérêt de me développer moi, en tant qu’être humain. Evidemment, pour pouvoir jouer ce rôle, il fallait que je recherche en moi des éléments qui me fassent le jouer comme il fallait. C’était cette espèce de recherche personnelle qui m’a intéressé.

Savez-vous pourquoi Stephan Elliot a pensé à vous ? Il est difficile d’avoir une réponse sérieuse de Stephan Elliot. Mais je l’ai entendu dire en conférence de presse deux choses : d’abord qu’il voulait prendre pour ce rôle un comédien connu comme étant une sorte de héros hétérosexuel ; et puis comme dans mes films, j’avais souvent retiré leurs vêtements à des femmes, il était temps que je porte des tenues féminines.

Qu’est ce qui a été le plus important dans votre travail pour devenir Bernadette ? Le travail sur l’apparence physique, ou un travail plus intérieur ? On pense toujours qu’en fait, quand on va s’habiller en femme, tout d’un coup on va avoir une sorte de révélation sur soi-même. Mais quand on est comédien et qu’on a fait un certain nombre de choses, on a déjà porté des bas, des chaussures à talons. Donc de toute manière, ce n’est pas véritablement ça qui est essentiel. C’est donc davantage un travail interne qui m’intéressait avant tout. Mais en parallèle, il y avait forcément une démarche pour créer le physique, l’allure, les gestes de Bernadette. Evidemment je me suis complétement rasé, j’ai porté des faux ongles, j’ai fait des soins au visage.. Par rapport à mon travail de documentation, ce n’était pas évident de rencontrer des transexuels parce que ce sont des gens qui racontent leurs expériences publiquement, et on peut pas savoir tout de suite si celui-ci en est ou pas.. Donc au départ j’ai commencé à lire beaucoup. J’ai eu une sorte de premier déclic et lorsque j’ai rencontré des transexuels, je connaissais le problème presque de l’intérieur et je pouvais poser les bonnes questions, rentrer en rapport avec eux sans faire faux pas. Ils ont donc compris qu’il y avait de ma part une sympathie, une forme de compréhension. C’est ce qui a rendu nos bons rapports possibles.

Il répond mystérieusement à la question de savoir s’il se risquera encore à jouer les travestis : D’habitude, quand je joue un rôle j’ai tendance à À l’intérieur des frontiéres du cinéma, j’essaie de ne pas franchir intellectualiser mon personnage, mais avec Bernadette deux fois la même rivière ! » mes réactions d’acteur étaient très émotionnelles. » ” ” Terence Stamp HUGO WEAVING Tick / Mitzi Hugo Weaving passe une enfance nomade en raison du métier de son père, représentant en informatique. Né au Nigeria, il étudie à Bristol puis vient s'installer en Australie, où il fréquente la fameuse NIDA (National Institute of Dramatic Art), école dramatique ayant compté Mel Gibson ou Geoffrey Rush parmi ses anciens élèves. Il fait ses premières armes au cinéma dans des films australiens, participant notamment àPriscilla, folle du désert, Babe, le cochon devenu berger ou encore Proof, rôle pour lequel il sera primé par l'Australian Film Institute en 1991. La consécration viendra des Etats-Unis en 1998 grâce aux frères Wachowski, qui le choisissent pour incarner le légendaire Agent Smith dans Matrix. Le grand public découvre Hugo Weaving face à Keanu Reeves dans ce grand succès populaire et ses suites. Sa carrière prend désormais un nouveau tournant depuis que le cinéma américain le réclame. Il enchaîne avec une nouvelle série de blockbusters en incarnant l'elfe Elrond dans la trilogie du Seigneur des anneaux. L'année suivante, il retrouve l'univers des frères Wachowski dans V pour Vendetta. Après avoir affronté Chris Evans en Captain America (2011), il reprend le rôle de l’elfe Elrond de la trilogie du Seigneur des anneaux, dans le dyptique Bilbo le hobbit (2012), réalisé par Peter Jackson.

C‘était une sorte de délivrance. J’ai réalisé que chacun d‘entre nous a sa propre part de travesti en soi, et ” je voulais Ia sortir de moi, la trouver ». Je me suis vraiment amusé à descendre les rues en travelo. J’ai expérimenté I’art de marcher avec des talons ” pendant les deux semaines précédant Ie tournage. Je tournais autour de la maison, je faisais Ia cuisine, des choses comme ça, pour m’habituer ».

Le travesti m’a fait découvrir un autre monde. J’aimerais Ie refaire. C’est une expérience ” thérapeutique de libération, et tellement drôle ». Hugo Weaving GUY PEARCE Adam / Felicia Né au Royaume-Uni, Guy Pearce déménage en Australie avec sa famille alors qu'il n'a que trois ans. En 1986, il apparaît dans la série télévisée australienne Les Voisins, et fait ses débuts quatre ans plus tard sur grand écran avec Heaven Tonight, un drame familial de Pino Amenta. C'est le rôle de la drag queen Adam/Felicia dans Priscilla, folle du désert qui le fait connaître dans le monde entier en 1994. La consécration vient en 1997 avec L.A. Confidential de Curtis Hanson : son interprétation de flic intègre aux côtés de Russell Crowe lui vaut une citation au Screen Actors Guild Award. Fort de ce triomphe critique, il incarne le capitaine John Boyd dans l'horrifiqueVorace (1999) d'Antonia Bird, puis Memento de Christopher Nolan. On le retrouve également chez Jean-Jacques Annaud, dans Deux frères. Par la suite, l'acteur espace les tournages. Il interprète des personnages secondaires mais marquants dans Démineurs (2009) et Le Discours d'un roi (2010), qui ont chacun remporté l'Oscar du Meilleur film. En 2011, Guy Pearce rejoint Ridley Scott pour Prometheus. En 2016, il redevient un grand méchant face à Iron Man/Robert Downey Jr. dans le troisième volet de la franchise. Si l'Australie n'est jamais loin (The Rover), il explore le passé des États-Unis dans Genius et Brimstone.

Adam est une reine de la scène, déchaînée et bruyante. Ses tenues sont un véritable catalogue. Il est obsédé ” par la mode et totalement focalisé sur son image ». Le film était une telle expérience de libération. Dans la vie, je pense que la manière dont vous jouez, dont vous vous ” composez une personnalité, est celle que vous souhaitez que les gens aient de vous. Alors lorsque vous vous voyez totalement différent, ça vous révèle une autre part, un autre aspect de votre personne ». Guy Pearce STEPHAN ELLIOTT Auteur et réalisateur Stephan Elliott débute sa carrière au cinéma en tant qu'assistant de réalisation sur quelques téléfilms australiens puis il écrit le scénario du filmFrauds qu'il réalise également, en 1993 et est sélectionné à Cannes. L'année suivante, il se lance dans un projet audacieux : raconter le road-trip de trois amis, deux travestis et un transsexuel, dans l'Australie sauvage. Le succès mondial de Priscilla, folle du désert en fait un film culte et révèle trois acteurs d'exception : Terence Stamp, Hugo Weaving et Guy Pearce. En 1999, Stephan Elliott s'envole pour l'Angleterre et réalise le filmVoyeur , avec Ashley Judd. Il revient en 2009 avec la comédie Un Mariage de rêve qu'il réalise en Grande- Bretagne, avec Jessica Biel et Colin Firth. Il faut ensuite attendre trois ans avant que le metteur en scène ne reprenne la caméra pour My Best Men, une comédie autour d'un mariage qui va vite très mal tourner. J‘ai écrit le film comme une comédie. C’était pour s’amuser, ” se distraire. J’ai choisi d’écrire un film où dans la première moitié on rit des personnages, et dans la seconde on rit avec eux ». Stephan Elliott

FILMOGRAPHIE

1993 : Fraude 1994 : Priscilla, folle du désert (The Adventures of Priscilla, Queen of the Desert) 1997 : Bienvenue à Woop Woop (Welcome to Woop Woop) 1999 : Voyeur (Eye of the Beholder) 2008 : Un mariage de rêve (Easy virtue) 2011 : My Best Men (A Few Best Men) 2017 : Flammable Children ANECDOTES

ony Curtis devait à l'origine jouer le personnage de Terence Stamp, Bernadette. T L'un des rôles majeurs de la carrière de Tony Curtis, a été celui de Joe/Joséphine avec Jack Lemon et Marilyn Monroe dans Certains l’aiment chaud. Curtis était prêt à rendosser des vétements féminins 30 ans après mais sa femme l’en a dissuadé. C’est ainsi que le rôle revint à Terence Stamp. Pour compléter le casting, Colin Firth, Tim Curry, Rupert Everett, Michael Hutchence et Jason Donovan avaient été contactés.

'homme qui a crée le bus lavande « Priscilla » a également conçu les véhicules de L Mad Max : Fury Road. olin Gibson, le directeur artistique apparaît dans le film. Il joue un ivrogne qui lance C une bière à Mitzi (Hugo Weaving) dans la scène d'ouverture. es costumes ont été fabriqués avec l'aide des détenus de la prison de Long Bay. Un membre de l'équipe connaissait le chef d’atelier à la prison de Long Bay à Malabar,L en Nouvelle-Galles du Sud, et le rôle minutieux de la pose des pompons sur les costumes a été sous-traité aux détenus.

a production ne pouvait s’offrir qu'un seul autobus – mais ils utilisaient L les deux côtés. Comme la plupart des longs métrages, Priscilla n’a pas été tourné dans l’ordre chronologique. Cela a posé des problèmes, étant donné que le bus n’est peint en rose que pendant 35 minutes du film. Colin Gibson a résolu le problème en peignant un côté rose et l'autre lavande. Et il était filmé d’un côté ou de l’autre en fonction de l’évolution du tournage.

es costumes ont fondu durant leur transport dans un ancien camion de transport de crème glacée. Le moteur frigorifique du camion s'est cassé près de Coober Pedy. IlL a surchauffé et, comme les costumes ont été fabriqués avec de la colle, la plupart des tenues ont fondu et se sont retrouvées collées ensemble. Tim Chappel les a refaites, à la volée, sur le parking du casino d'Alice Springs. FICHE TECHNIQUE

Titre original The Adventures of Priscilla, Queen of the Desert Réalisation et scénario Stephan Elliott Décors Owen Paterson Photographie Brian J. Breheny Montage Sue Blainey Direection artistique Colin Gibson Son Guntis Sics Chorégraphe Mark White Maquillage et coiffure Cassie Hanlon Musique Guy Gross Costumes Tim Chappel et Lizzy Gardiner Production Al Clark et Michael Hamlyn - United Artists

Australie – 1994 – 1h34 – Couleurs – format : 2,35

FICHE ARTISTIQUE

Terence Stamp Bernadette (Ralph) Hugo Weaving Tick / Mitzi Guy Pearce Adam / Felicia Bill Hunter Bob Sarah Chadwick Marion Mark Holmes Benji Julia Cortez Cynthia Ken Radley Frank Dossier de presse, fiche technique et visuels HD sont à télécharger sur notre site internet www.splendor-films.com