Les Frontières En Question | 1127 | 15 Mars 2020

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Les Frontières En Question | 1127 | 15 Mars 2020 HISTOIRE-GÉOGRAPHIE | SCIENCES | LETTRES | SOCIOLOGIE Classe de T D C 1re générale TEXTES ET DOCUMENTS POUR LA CLASSE LES FRONTIÈRES EN QUESTION reseau-canope.fr/revue-tdc . www | MARS 2020 5 1 | 5,90 € ISSN 0395-6601 REVUE BIMESTRIELLE -:HSMCOA=UZVZ^W: | W0019769 1127 Coopérer pour apprendre et agir ensemble ! ANIMATION de projets coopératifs GESTION des coopératives scolaires FORMATION à la pédagogie coopérative Office Central de la Coopération à l’École www.occe.coop Annonce presse OCCE nv logo TDC.indd 1 09/10/2019 10:45 T D C S O M M A I R E LES FRONTIÈRES EN QUESTION | 1127 | 15 MARS 2020 4 L’ESSENTIEL 6 L’ENTRETIEN AVEC JACQUES LÉVY 10 SCIENCES DE L’ÉDUCATION PENSER LA FRONTIÈRE ENSEIGNER LES FRONTIÈRES Par Jean-Thomas Rieux et Sophie Delhaume Anne-Marie Hazard-Tourillon DOSSIERHISTOIRE-GÉOGRAPHIE 14 LES CÉSURES CHRONOLOGIQUES | Christophe Charle 18 CHILI-ARGENTINE : UNE FRONTIÈRE NÉGOCIÉE | Sébastien Velut 22 LE PARTAGE DU MONDE (1493) | Serge Gruzinski 26 LA CONFÉRENCE DE BERLIN | Christine de Gemeaux 30 LA FRONTIÈRE INTERCORÉENNE | Pascal Dayez-Burgeon 32 LA LIGNE ODER-NEISSE | Thomas Serrier 34 LES FONDS MARINS, DERNIÈRE FRONTIÈRE | Catherine Mével 38 EUROPE, GUERRE ET FRONTIÈRES | Pascal Orcier 44 « L’EUROPE », LABORATOIRE DE LA FRONTIÈRE À VENIR ? | Philippe Bonditti 48 LES VILLES DE LA FRONTERA NORTE | Antonine Ribardière 52 MONDIALISATION : FIN OU RETOUR DES FRONTIÈRES ? | Pascal Boniface À LA CROISÉE DES SAVOIRS SCIENCES 58 L’AMBIVALENCE DES FRONTIÈRES SPATIALES | Aurélien Barrau LETTRES 63 EXPLORATIONS ET VOYAGES AU MOYEN ÂGE | Christine Gadrat-Ouerfelli SOCIOLOGIE 68 FRONTIÈRES : REGARDS SOCIOLOGIQUES | Philippe Hamman 72 RESSOURCES Focus pédagogiques à découvrir sur : www.reseau-canope.fr/notice/tdc-n-1127-15-mars-2020.html VENISE ET LE TOURISME SANS FRONTIÈRE | Vincent Jost (niveau collège) LES FRONTIÈRES EN MER DE CHINE MÉRIDIONALE | Vincent Jost (niveau lycée) Quelle est la raison d’être de la frontière ? En relation avec l’enseignement de spécialité « histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques » de première générale, ce numéro accompagne les enseignants dans la construction de leurs cours sur le thème 3 des nouveaux programmes, afin de donner aux élèves des clés de compréhension du monde contemporain à travers l’étude des frontières. Objets géographiques complexes aux multiples visages, les frontières ne font pas que séparer deux systèmes territoriaux contigus par détermination étatique, poli- tique et juridique. Bien que le mot « frontière », dérivé de « front », ait un rapport avec la protection et l’extension militaire, son intention ne peut se réduire à son utilité défensive ou belliqueuse. Si elle peut être synonyme d’affrontement, de contrôle et de rejet, la frontière est aussi une interface fructueuse qui organise l’espace. Elle permet à un État d’exercer sa souveraineté et de structurer la société qui reconnaît ses normes culturelles et juridiques à l’intérieur d’un territoire délimité. Bien que définie clairement, reconnue juridiquement, conçue politiquement et économiquement, elle possède un caractère plastique, une porosité qui la rend difficile à circonscrire. Lieu de toutes les mobilités, elle est symbolique pour les pays de l’espace Schengen, qui autorise la libre circulation des personnes et des biens, et semble tout aussi abstraite avec le Brexit, qui instaure une frontière de principe entre le Royaume-Uni et le reste de l’Union européenne. Réelle, elle s’inscrit pourtant dans le monde matériel par la signalisation qui lui est associée : bornes, panneaux, postes-frontières… jusque dans la brutalité des murs et barbelés que l’on croyait pour toujours tombés avec le mur de Berlin et le rideau de fer. La zone démili- L’ESSENTIEL tarisée entre les deux Corée depuis 1953 et l’hyperfrontière qui se dresse entre les États-Unis et le Mexique depuis 1993 témoignent d’une partition des mondes en perpétuel mouvement. Quel espace n’est pas soumis à cette loi ? Le ciel et l’espace maritime font également l’objet d’une législation ; quant à l’univers, l’astrophysicien Aurélien Barrau nous en parle en page 58. Des échelles commu- nales et départementales aux territoires les plus éloignés de notre quotidien, de nouveaux modes de représentation doivent rendre compte des formes inédites que la notion de frontière prend avec la mondialisation, l’ère numérique, et les nouvelles dynamiques migratoires liées aux changements climatiques et aux conflits qu’ils préfigurent. Alors que la notion d’un monde sans frontières fait son apparition, la frontière se traduit par un paradoxe : sa perte et sa reconstitution. Elle serait devenue la condition antidémocratique de la démocratie et pose la question de la concep- tion d’un bien commun à une échelle plus globale, car, selon une étude parue en 2017 dans le magazine The Economist, la suppression des frontières permettrait de doubler le PIB mondial ! Le géographe Jacques Lévy, lauréat du prix international de géographie Vautrin-Lud, introduit pour nous ce numéro qui répond aux axes 1, 2 et au travail conclusif préconisé par le Bulletin officiel pour la classe de première. — POURQUOI TRACER UNE FRONTIÈRE ? — À QUELLES FINS GÉOPOLITIQUES LE DISCOURS DE LA FRONTIÈRE DITE « NATURELLE » EST-IL UTILISÉ ? — LA FRONTIÈRE EST-ELLE TOUJOURS UN ÉLÉMENT DE PONDÉRATION ENTRE DEUX FORCES ? — QUELLES FRONTIÈRES AU XXIe SIÈCLE ? 4 TDC NO 1127 | LES FRONTIÈRES EN QUESTION SOMMAIRE Berlin 1885, la ruée sur l’Afrique, documentaire-fiction réalisé par Joël Calmettes, 2010. Le 26 février 1885 sonne la fin des travaux de la conférence de Berlin. Pendant près de quatre mois, les grandes puissances occidentales décident de l’avenir du continent africain qu’ils découpent en zones d’influence de façon arbitraire et sans consulter les populations. L’histoire se répète, comme le résume Raymond Aron : « Les empires ont été édifiés par la force, sans que les tribus ou les peuples aient appelé de leurs vœux la communauté à laquelle les soumettait le conquérant. Un État fédéral exige plus qu’un consentement passif » (« Nations et Empires », in L’Encyclopédie française, 1957). Peter Leibing, Le Saut vers la liberté (Leap into Freedom), Berlin, rue Bernauer, le 15 août 1961, publié dans Bild. En sautant par-dessus les barbelés de la frontière séparant la RDA de la RFA, Conrad Schumann, policier de la Volkspolizei- Bereitschaften de la RDA, devient, à 19 ans, un des emblèmes forts de la liberté. SOMMAIRE L’ESSENTIEL 5 entretien Entretien avec Jacques Lévy, géographe, spécialiste de géographie PENSER politique, professeur à l’École polytechnique fédérale de Lausanne Par Jean-Thomas Rieux, LA FRONTIÈRE directeur de l’édition, Réseau Canopé Nantes et Sophie Delhaume, rédactrice en chef de TDC Bien plus qu’un simple objet politique et géopolitique, la frontière, nécessaire, interroge notre rapport à l’autre et au monde tel que nous le connaissons aujourd’hui. Pourquoi les frontières existent-elles ? Une autre dimension de la frontière pose la question des limites géogra- On pourrait dire qu’il y a des frontières est celle des limites politiques à l’inté- phiques de l’action gouvernementale. parce qu’il y a des États. Les « États » rieur des États. Le fait que la guerre ne Si des décisions prises par un gou- sont nés, en gros, avec le Néolithique, soit pas un enjeu, même lointain, ne vernement portent sur un espace qui lorsque les humains ont commencé à signifie pas que des limites franches ne correspond pas à celui de ceux qui créer des surplus et donc des stocks. ne soient plus nécessaires. De même, l’ont choisi, ces derniers deviennent On peut y voir l’origine des guerres quand on parle d’emboîtement, c’est alors maîtres de décisions qui auront géopolitiques classiques, avec deux encore un autre type d’interaction entre un effet positif ou négatif sur d’autres options. L’une, si l’on dispose de espaces, d’interspatialité qui n’appelle personnes qui, elles, n’ont aucune l’avantage de la mobilité, consiste à pas de frontière – la notion de frontière prise sur le gouvernement. La frontière, attaquer pour s’approprier les stocks n’aurait aucun sens. Il faut la relativi- même si elle n’a aucun rapport avec la produits par les sédentaires ; l’autre, ser de ce point de vue-là en termes de guerre, est donc, quand même, néces- à défendre les territoires productifs métrique. L’idée d’une ligne est un cas saire. De ce fait, il est difficile de suppri- permanents. Dans les deux cas, la parmi d’autres supposant la rencontre mer les frontières, de faire abstraction nécessité d’avoir un appareil militaire entre deux espaces juxtaposés. de la nécessité de découper les espaces permanent, qui incite à s’en servir, est S’agissant des frontières politiques politiques, de façon assez franche, pour une des origines des États. La guerre est (et non géopolitiques), l’enjeu porte sur que ceux qui prennent les décisions se donc aussi constitutive des États. Dès la coïncidence entre l’espace du gou- les appliquent à eux-mêmes. lors qu’il y a la guerre, il y a des lignes vernement et l’espace de la société. de front(ières) correspondant à un Dans un empire, le gouvernement du En 2019, quelles places occupent équilibre provisoire entre les forces. colonisateur a un impact sur ce qui se les frontières dans notre civilisation Mais les frontières n’ont jamais été véri- passe en dehors de la « métropole » et moderne, hypermondialisée ? Celles-ci tablement étanches, ni suffisamment les colonisés n’ont pas voix au cha- ne sont-elles pas obsolètes ? gardées pour empêcher les traversées, pitre : il y a donc un décalage entre les Non, les frontières ne sont pas com- même illicites. deux espaces. Plus généralement se plètement obsolètes, car, on vient de le dire, le fait de faire société implique une certaine coïncidence entre gouver- PROFIL | JACQUES LÉVY nants et gouvernés.
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