L'histoire De L'olympique Lyonnais Depuis 1950

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L'histoire De L'olympique Lyonnais Depuis 1950 L'HISTOIRE DE L'OLYMPIQUE LYONNAIS DEPUIS 1950 Jean-François MESPLEDE Marc NAVILLE L'HISTOIRE DE L'OLYMPIQUE LYONNAIS DEPUIS 1950 Préface de Fleury Di NALLO Editions HORVATH ROANNE BIBLIOGRAPHIE Un certain nombre d'ouvrages - et de périodiques - ont été consul- tés. Citons en particulier : - Les cahiers de l'Equipe Football (1953 à 1986). - L'année du football, de Jacques Thibert (1977 à 1985). - Le Livre d'or du football, de Charles Biétry (1975 à 1985). - Mundial Football 1977-78, de Gérard Ernault et Jacques Thibert. - Le football professionnel français, de Gilles Gauthey. - 100 ans de football en France, de P. Delaunay, J. de Ryswick et J. Cornu. - Le Livre d'or de l'Olympique Lyonnais, (1971). - Football de France (brochure de la F.F.F.). - Les collections et archives du Progrès, Dernière Heure Lyonnaise, Lyon Matin et l'Equipe. - Les collections et numéros divers de France Football, France Foot 2, Miroir du Football, Football Magazine, Miroir des Sports. - Les statistiques de Frédéric Coch. PHOTOGRAPHIES Les documents illustrant l'ouvrage proviennent de collections et archives personnelles. Un grand merci à MM. Charles Frantz, André Lerond, Aimé Mignot et Fleury Di Nallo pour les documents commu- niqués. Remerciements également à AGI et PRESSE SPORTS. Directeur de publication : Gérard TISSERAND Directrice littéraire : Corinne POIRIEUX Copyright Editions HORVATH - 27, bd Charles-de-Gaulle 42120 LE COTEAU ISBN : 2-7171-0459-3 L'O.L. DE MON CŒUR Il manquait à l'Olympique Lyonnais son livre d'histoire. C'est chose faite. Je suis heureux et fier que mon nom y soit associé. Enfant du quartier de Gerland je fréquentais assidûment le stade municipal et cet endroit me semblait magique. Plus tard je suis devenu professionnel et j'ai porté une quinzaine d'années le maillot de l'O.L. Mon rêve de gosse devenait réalité. L'Olympique Lyonnais c'est bien sûr la Coupe de France. J'ai eu la joie de la remporter trois fois, disputant cinq finales en dix ans. C'est aussi quelques belles épopées européennes injustement oubliées et des "derbies" passionnés. On les retrouve dans ce livre... Je crois que les supporters lyonnais m'aimaient bien. Ils avaient fait de moi leur «petit prince de Gerland ». Une carrière de footballeur ce sont des moments de bonheur intense, des passages difficiles, des joies et des peines. Ce sont de nom- breux souvenirs que l'on garde dans sa tête. Ceux que les auteurs de ce livre évoquent au fil des pages en faisant revivre l'histoire de l'O.L. de mon cœur... Fleury DI NALLO DES NOMS, DES TITRES... Les présidents Armand GROSLEVIN (1950-1959), Ferdinand MAILLET (1959- 1965), Edouard ROCHET (1965-1977), Roger MICHAUX (1977-1981), Jean PERROT (1981-1982), Raymond RAVET (1982-1983), Charles MIGHIRIAN (depuis le 13 janvier 1983). Les entraîneurs Oscar HEISSERER (1950-1955), Julien DARUI (printemps 1955), Lucien TROUPEL (1955-1959), Gaby ROBERT (1959-1961), "Manu" FERNANDEZ (1961-1962), Lucien JASSERON (1962-1966), Louis HON (1966-1968), Aimé MIGNOT (1968-1976), Aimé JACQUET (1976-1980), Jean-Pierre DESTRUMELLE (1980-1982), Vladimir KOVACEVIC (1982-1983), Robert HERBIN (1983-1985), Robert NOUZARET (depuis le 1er juillet 1985). Les titres de gloire Champion de France de deuxième division 1950-51 et 1953-54. Victoire en Coupe de France en 1964, 1967, 1973. Finaliste en Coupe de France en 1963, 1971 et 1976. Troisième du championnat de première division en 1973-74 et 1974-75. Dix participations en Coupe d'Europe (six en Coupe de l'UEFA et quatre en Coupe des Coupes). Trente-huit matches disputés (quinze victoires, six matches nuls et dix- sept défaites). Demi-finaliste en Coupe des Coupes 1963-64, quart de finaliste en 1967-68. POINTS DE REPÈRE L'Olympique Lyonnais est né le 3 août 1950, quelques jours à peine avant le début du championnat fixé au 27 du même mois. Ce sont des hommes tels que MM. Armand Groslevin (premier président de l'his- toire), Carrel, Daurensan, Marey, Marceau, Maillet, Trillat et Vitalis qui ont porté le club sur les fonts baptismaux. L'histoire retiendra encore que c'est le professeur Albert Trillat, un chirurgien de renom dont la réputation avait largement dépassé les frontières lyonnaises, qui suggéra d'appeler le club " Olympique Lyon- nais ". Et qui proposa, pour faire plaisir à la municipalité d'adopter les couleurs de la ville, rouge et bleu. Nouveau venu dans le monde du football, l'O.L. n'était cependant pas le premier club professionnel de Lyon. L'ancêtre en 1933 avait nom Football Club de Lyon (finaliste de la première Coupe de France en 1918), son président était alors Jean Mazier. L'expérience tourna court. Huitième et dernier du groupe Sud de deuxième division, n'ayant pas reçu les appuis espérés, le F.C. Lyon manqua à l'appel en début de saison 1934-35. Jean Mazier pourtant était tenace. Et il renouvela l'expérience avec l'A.S. Villeurbanne. Classé Be en deuxième division, le club tente à nouveau l'aventure la saison suivante où un accord est conclu avec le Lyon Olympique... Mais le Lyon Olympique Villeurbanne, fort pour- tant de la présence des Poirier, Bertrand ou Thurley ne finira pas la sai- son 1935-1936. Dès lors il n'y a plus de club professionnel à Lyon ! Renaissance Les amateurs de football devront patienter une dizaine d'années. Jusqu'à l'arrivée du Lyon Olympique Universitaire (présidé par Félix Louot) dans le monde des " pros ". Vainqueur du championnat zone Sud en 1944-45, le LOU joue la saison suivante en première division (15e) puis aligne une série régulière (5e, 6e, 10e et 7e) en deuxième divi- sion entre 1946 et 1950. Cette année-là des difficultés financières se font jour. Le football n'est qu'une section d'un club omnisport où le rugby est roi. Le divorce est inévitable. Il est " prononcé " au mois de mai... Il est alors établi un inventaire du " capital joueurs " du LOU dont la somme permet de régler le passif. Les nouveaux dirigeants de l'O.L. disposent de 5 ans pour régler ce transfert général... Le 27 août 1950 donc, l'Olympique Lyonnais dispute le premier match de sa longue histoire. A Lyon, contre le C.A. Paris et devant quelque 3 000 spectateurs, Dupraz (2 buts) et Calligaris signent un pre- mier succès. Champions ! Cette année-là sera particulièrement faste pour l'O.L. puisque, le 27 mai, au soir d'une victoire contre Monaco 3 à 2 (buts de Dupraz à deux reprises et Friedrich), les Lergenmuller, Stekiv, Grimonpont, Calliga- ris, Julliard, Tichy, Scallon, Woehl, Dupraz, Friederich et Rodriguez peuvent arroser le titre de champion de France ! Voilà donc le club au sein de l'élite du football français pour la saison 1951-52. Il n'y restera qu'une année avant de conquérir un deuxième titre de champion de France de deuxième division en 1953-54. Et de signer un bail à (très) long terme avec les meilleurs clubs français. A cette époque-là d'autres dirigeants ont fait leur entrée au Comité Directeur. Pierre Forest, Gérard Nicol et Edouard Rochet par exemple. Installé en première division l'O.L. fait ses débuts en Coupe des vil- les de Foires (qui fut plus tard remplacée par la Coupe de l'U.E.F.A.). La "belle époque" de /'O.L. : Gilbert Bonvin. André Lerond et Ferdinand Maillet. (Doc. A.L.). Les " vrais " débuts européens auront lieu quelques années plus tard. Le 9 octobre 1963 exactement. Contre Odense en Coupe d'Europe des vainqueurs de Coupe et le trio Combin, Di Nallo, Taberner permet une belle victoire ! Vrais débuts puisque l'O.L. a gagné sa place sur le terrain en parve- nant pour la première fois de son histoire en finale de la Coupe de France. Malgré sa défaite (en deux manches) contre l'A.S. Monaco, il profite du doublé (championnat-Coupe de France) de ce club pour dis- puter la compétition européenne. Cette année-là, Ferdinand Maillet est président. Deux ans plus tard, Edouard Rochet lui succèdera. Durant douze ans il sera à la tête du club qui obtiendra ses meilleurs résultats. «Je suis arrivé au Comité Directeur par hasard, se souvient E. Rochet. M. Daurensan m'avait demandé de donner un coup de main mais je n'ima- ginais pas alors que ces responsabilités seraient aussi prenantes ». Des souvenirs C'est l'époque où il faut savoir se débrouiller. La subvention munici- pale (aujourd'hui de l'ordre de 5 millions de francs par an) est alors de 20 à 30 millions de centimes. Elle montera aux alentours de 100 mil- lions de centimes en 1976... Mais le trio Rochet-Forest-Nicol ne craint pas de « payer de sa personne ». Edouard Rochet. le président de la grande époque de /'O.L. (Doc. des auteurs). « Lorsque je suis arrivé l'O.L. était déjà sur rails et avait gagné la Coupe de France 1964. Je pense que nous avons amené une période de stabilité. Nous avons également établi des rapports agréables avec la ligue du Lyon- nais qui n'avait pas toujours eu un regard bienveillant pour le football professionnel ». Victoires en Coupe de France (1967 et 1973), finales (1971 et 1976), coups d'éclat en Coupe d'Europe, Edouard Rochet connaîtra - avec Pierre Forest et Gérard Nicol - bien des joies. Et ce trio marquera l'his- toire du club. « Pierre Forest était le plus passionné, le plus dynamique des trois. C'est lui qui s'est le plus "mouillé " au point de vue financier. Gérard Nicol le complétait pour la gestion. Il était très près des joueurs et les voyait sou- vent.
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