Courts Métrages 2017-2018

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Courts Métrages 2017-2018 Parties de Lycéenscampagne et apprentis au cinéma 2017-2018 Courts métrages une édition Parties de campagne Édition Sommaire Directeur de la publication : Philippe Germain / Propriété : Le programme a été constitué par un comité de sélection Tous les états sont dans la nature 3 réunissant des enseignants et les partenaires de Lycéens et Ciclic, agence régionale du Centre-Val de Loire pour le livre, apprentis au cinéma en région Centre-Val de Loire. Il est diffusé en l’image et la culture numérique, 24 rue Renan, CS 70 031, 37110 Le vert paradis des amours juvéniles 5 collaboration avec L’Agence du court métrage. Château-Renault, tél. 02 47 56 08 08, www.ciclic.fr / Rédaction en chef : Christophe Chauville / Conception éditoriale : Christophe Partie de campagne 7 Chauville et Julien Hairault / Conception graphique : Dominique Lycéens et apprentis au cinéma Bastien / Conception des rubriques en ligne sur www.ciclic.fr : Au premier dimanche d’août 10 Julien Sénélas / Recherches documentaires : Coline Anxionnaz / Lycéens et apprentis au cinéma en région Centre-Val de Loire est Les Amoureuses 12 Remerciements : L’Agence du court métrage (Cécile Horreau), coordonné par Ciclic avec le soutien du Centre national du cinéma Clair Obscur (Jacques Froger). et de l’image animée, de la Région Centre-Val de Loire, de la Drac Une leçon particulière 14 Sources iconographiques : tous droits réservés (Solaris Distribution, et du rectorat de l’académie Orléans-Tours, la Draaf et le concours SND, Les Films de l’Arlequin, La Mer à Boire Productions, Raphaël Tous les chemins mènent à Renoir 16 des salles de cinéma participant à l’opération. Chevènement). Les droits de reproduction des illustrations sont réservés pour les auteurs ou ayants droit dont nous n’avons pas Avant / Après la séance 17 trouvé les coordonnées malgré nos recherches et dans les cas Sélection vidéo et bibliographique 18 Auteurs du livret éventuels où des mentions n’auraient pas été spécifiées. Thomas Anquetin : enseignant de lettres et de cinéma. Publication : septembre 2017. Compléments de programme 19 Christophe Chauville : journaliste cinéma, rédacteur à Bref, la revue du court métrage. Amélie Dubois : enseignante, programmatrice et critique de cinéma. Autrice de plusieurs livrets Lycéens et apprentis au cinéma. Suzanne de Lacotte : responsable de la programmation Hors les murs pour le festival du Cinéma du réel et intervenante auprès des dispositifs d’éducation à l’image. Raphaëlle Pireyre : journaliste cinéma (Critikat, Bref…), et intervenante auprès des dispositifs d’éducation à l’image. David Ridet : enseignant d’anglais, missionné auprès de Lycéens et apprentis au cinéma. Xavier Orain : enseignant de lettres, dessinateur. 2 de Werner Herzog que sont Fitzcarraldo [3] et Aguirre, la colère de Dieu ou dans le chef- d’œuvre de Francis Ford Coppola Apocalypse Now [2], dans les tréfonds de de la jungle viet- namienne. Tous les états sont Sur une tonalité différente, Akira Kurosawa touchait à des considérations existentielles, sinon métaphysiques, en plongeant ses héros dans la taïga touffue de Dersou Ouzala (1975). Dans le désert californien de Gerry [7], Gus Van Sant faisait en 2002 marcher sans fin, ou plu- tôt jusqu’à un tragique dénouement, deux amis portant le même prénom en une métaphore dans la nature dépouillée de la destinée humaine plaçant l’homme face au monde, sans rien autour de Dans son film de montage Lumière ! L’aventure inspireront, d’un Pagnol filmant sa Provence lui, sinon ses propres pensées. commence (2016), dont il assure de surcroît – du moins par intermittences – à quelques La frontière entre la réalité et le fantastique, la narration, Thierry Frémaux évoque l’un des audacieux s’affranchissant des artifices des sinon les visions fantasmatiques, est alors té- premiers films réalisés par les frères Lumière, studios – comme, ce qui est plutôt inattendu nue et le territoire des fantômes dépasse aisé- qui fit partie de la séance publique originelle du en regard de son image future, Marcel Carné ment la perception ordinaire. Une tendance du 28 décembre 1895 à Paris, dans le Salon indien posant, avec Nogent, eldorado du dimanche, sa cinéma d’animation, par exemple celui d’Hayao du Grand Café : Le Repas de bébé. Il rappelle caméra sur les bords de la Marne en 1928. Jean Miyazaki, ou les réflexions philosophiques d’un alors que ce qui fascina avant tout les specta- Renoir s’installait à son tour au bord de l’eau Apichatpong Weerasethakul – d’Oncle Boonmee teurs de la saynète, au-delà de sa charmante huit ans plus tard avec sa Partie de campagne, à Cemetery of Splendour – consacrent l’action cocasserie, figurait à l’arrière-plan de la ter- dont il ignorait alors qu’il ne finirait pas le film d’un cadre dense et luxuriant sur l’esprit de rasse où était installé son trio de protagonistes, lui-même et que le résultat deviendrait l’un de ceux qui s’y enfoncent. à savoir ces branchages agités par le vent. La ses films les plus admirés et dont l’influence Enfer ou Eden ? nature en mouvement, déjà, impressionnait la serait la plus forte. 1 pellicule comme le regard de ceux qui décou- Avec le cinéma moderne d’après-guerre, l’ex- La nature offre éventuellement aussi un havre vraient les premières images animées. plosion du néo-réalisme italien ou la révélation de répit, une pureté originelle encore non À la suite des Lumière, l’art cinématographique de Bergman, d’Antonioni ou des grands maîtres souillée par l’activité humaine, notamment la naissant mit régulièrement à contribution dans japonais, filmer en pleine nature et explorer guerre. Terrence Malick l’illustre pleinement ses prises de vues les différents visages de la éventuellement les répercutions intimes du dans La Ligne rouge [5], où la vie dans des îlots nature, à la fois pour ce qui devenait le ciné- cadre sur l’évolution des personnages devint paradisiaques du Pacifique contraste pour un ma de fiction ou dans des registres se définis- une évidence. Toutes les dimensions de ces ef- déserteur avec l’horreur des combats de la Se- conde Guerre mondiale. De quoi respirer, vivre sant comme plus directement documentaires. fets de reflets furent explorées, de l’inquiétude sans entrave, jouir, aimer... La beauté et la grandeur de paysages naturels suscitée par un univers vaste et inconnu, rece- pouvaient aussi bien servir de cadre que direc- lant quantité d’éventuelles menaces, à l’ivresse Car de tous les sentiments humains, l’amour tement de sujet, mais aussi conditionner et in- provoquée par l’air pur, la verdure et le mystère 2 est celui qui est, sans surprise, le plus direc- fluencer l’itinéraire des personnages amenés de la création, quelle que puisse être son ori- tement touché, bouleversé, amplifié ou même à y évoluer. Les exemples sont innombrables, gine. trahi dans un cadre naturel plus grand que la même si le cinéma fut bientôt d’abord une af- Le cinéma d’aventures ne fut pas le seul vie. C’est le point d’ancrage du programme Par- faire de studio(s) et de tournages en intérieurs, concerné, bien loin de là, mais poussa à son ties de campagne et les grandes sagas épiques mobilisant des cohortes de décorateurs et de paroxysme la confusion des sens perturbés abondent en ce sens, des étendues enneigées collaborateurs artistiques. Mais le Tabou de ou enivrés. Alors qu’un John Boorman faisait ou parsemées de jonquilles éclatantes de jaune Murnau, le Nanouk de Flaherty ou La Femme basculer dans Délivrance [4], en 1972, un week- dans Le Docteur Jivago, de David Lean, au petit au corbeau [1] de Frank Borzage portent au end entre amis dans un cauchemar des plus bois où le héros des Fraises sauvages d’Ingmar plus haut point l’interaction entre l’humain et traumatisants, la folie naissait en pleine forêt Bergman revit ses émois de jeunesse alors qu’il la nature qui l’entoure. En France, certains s’en amazonienne dans les grands films de l’époque 3 atteint, sans l’avoir venu venir, l’hiver de sa vie. 3 Le maître de Faro aura établi également avec avaient jusqu’alors toujours mis en présence. presque, finalement, à sa non réalisation avec Monika une sorte de valeur-étalon du lien entre La séduction, dans le plus récent L’Inconnu le passage du temps. D’où l’importance de sa- l’éveil de la sensualité et la nature intrinsèque- du lac d’Alain Guiraudie, profite idéalement voir profiter de ce qui peut s’offrir, de satisfaire ment enivrante. L’un des titres alternatif du film de ce site fascinant, au bord du lac et dans le l’envie de vivre et de faire la fête induites par Au est d’ailleurs « Monika et le désir » et l’écho est sous-bois tout proche, abritant les amours du premier dimanche d’août avec force musique, direct entre les envies naissantes de la jeune jeune homosexuel incarné par Pierre Deladon- danses et couleurs. Cette nuit d’été est propice Henriette de Partie de campagne lors de son champs avec un séducteur parfois inquiétant, aux rencontres, aux sensations diverses, à tous escapade sur les rives du Loing et ceux de la qui évoque la figure du grand méchant loup des les possibles. Comme dans les carnavals où les masques, ici celui du vacancier en pleine dispo- petite ouvrière Monika sur son île sauvage, où 4 contes. nibilité, permettent toutes les audaces (voir le elle noue une idylle estivale avec le garçon li- Une dimension exceptionnelle est induite par Karnaval de Thomas Vincent, 1999, en l’occur- vreur qu’elle a rencontré. ce qui est plus qu’un simple cadre, mais un rence celui, urbain, de Dunkerque où autour de La vacance du temps, laissant libre cours aux élément déclencheur, précipitant les destinées la figure de l’héroïne, un couple se défait et un rêveries et à la naissance d’affinités physiques, même sur une temporalité qui n’est pas aussi autre se cristallise).
Recommended publications
  • Partie De Campagne : Un Film « Inachevé » ? Partie De Campagne : an “Unfinished” Film?
    View metadata, citation and similar papers at core.ac.uk brought to you by CORE provided by OpenEdition 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze Revue de l'association française de recherche sur l'histoire du cinéma 57 | 2009 Varia Partie de campagne : un film « inachevé » ? Partie de campagne : an “unfinished” film? Marie Robert Édition électronique URL : http://journals.openedition.org/1895/4013 DOI : 10.4000/1895.4013 ISBN : 978-2-8218-0988-8 ISSN : 1960-6176 Éditeur Association française de recherche sur l’histoire du cinéma (AFRHC) Édition imprimée Date de publication : 1 avril 2009 Pagination : 98-124 ISBN : 978-2-913758-58-2 ISSN : 0769-0959 Référence électronique Marie Robert, « Partie de campagne : un film « inachevé » ? », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze [En ligne], 57 | 2009, mis en ligne le 01 avril 2012, consulté le 23 septembre 2019. URL : http:// journals.openedition.org/1895/4013 ; DOI : 10.4000/1895.4013 © AFRHC Eli Lotar, photo de tournage, Partie de campagne, coll. Cinémathèque française. Partie de campagne : un film « inachevé » ? par Marie Robert 1895 / Souvent considéré comme le chef-d’œuvre de Jean Renoir, Partie de campagne1, après avoir n° 57 avril connu des vicissitudes de tournage, resta inachevé à l’été 1936 et ne vit le jour en 1946 que 2009 par la volonté du producteur Pierre Braunberger, qui avait d’ailleurs été à l’origine de son interruption. Sur ce film, des sources écrites et archivistiques ont été interprétées dans des travaux relatifs, 99 entre autres, à Jean Renoir, à Jacques Prévert, à Jacques-Bernard Brunius et à Eli Lotar, mais pas jusqu’à présent dans l’optique du producteur, dont le rôle créateur fut pourtant déter- minant.
    [Show full text]
  • Partie De Campagne : Un Film « Inachevé » ? Partie De Campagne : an “Unfinished” Film?
    1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze Revue de l'association française de recherche sur l'histoire du cinéma 57 | 2009 Varia Partie de campagne : un film « inachevé » ? Partie de campagne : an “unfinished” film? Marie Robert Édition électronique URL : http://journals.openedition.org/1895/4013 DOI : 10.4000/1895.4013 ISBN : 978-2-8218-0988-8 ISSN : 1960-6176 Éditeur Association française de recherche sur l’histoire du cinéma (AFRHC) Édition imprimée Date de publication : 1 avril 2009 Pagination : 98-124 ISBN : 978-2-913758-58-2 ISSN : 0769-0959 Référence électronique Marie Robert, « Partie de campagne : un film « inachevé » ? », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze [En ligne], 57 | 2009, mis en ligne le 01 avril 2012, consulté le 19 mars 2021. URL : http:// journals.openedition.org/1895/4013 ; DOI : https://doi.org/10.4000/1895.4013 © AFRHC 1895 No57 16-3-2009 bis:Mise en page 1 16/04/09 11:31 Page 98 Eli Lotar, photo de tournage, Partie de campagne, coll. Cinémathèque française. 1895 No57 16-3-2009 bis:Mise en page 1 16/04/09 11:31 Page 99 Partie de campagne : un film « inachevé » ? par Marie Robert 1895 / Souvent considéré comme le chef-d’œuvre de Jean Renoir, Partie de campagne1, après avoir n° 57 avril connu des vicissitudes de tournage, resta inachevé à l’été 1936 et ne vit le jour en 1946 que 2009 par la volonté du producteur Pierre Braunberger, qui avait d’ailleurs été à l’origine de son interruption. Sur ce film, des sources écrites et archivistiques ont été interprétées dans des travaux relatifs, 99 entre autres, à Jean Renoir, à Jacques Prévert, à Jacques-Bernard Brunius et à Eli Lotar, mais pas jusqu’à présent dans l’optique du producteur, dont le rôle créateur fut pourtant déter- minant.
    [Show full text]
  • Final Weeks of Popular Jean Renoir Retrospective at the Museum of Modern Art
    The Museum of Modern Art For Immediate Release November 1994 FINAL WEEKS OF POPULAR JEAN RENOIR RETROSPECTIVE AT THE MUSEUM OF MODERN ART The Museum of Modern Art's popular retrospective of the complete extant work of director Jean Renoir (1894-1979), one of cinema's great masters, continues through November 27, 1994. Presented in commemoration of the centenary of the director's birth, the exhibition comprises thirty-seven works, including thirty-three films by Renoir and a 1993 BBC documentary about the filmmaker by David Thompson. Twenty-three of the works by Renoir have been drawn from the Museum's film archives. Many of the remaining titles are also from the Cinematheque frangaise, Paris, and Interama, New York. The son of the Impressionist painter Pierre-Auguste Renoir, Jean Renoir produced a rich and complex oeuvre that mined the spectacle of life, in all its fascinating inconstancy. In 1967 he said, "I'm trying to discover human beings, and sometimes I do." Although critics and scholars disagree on how to categorize Renoir's films -- some believe that his work can be divided into periods, while others argue that his films should be viewed as an indivisible whole -- there is no dissent about their integrity. His works are unfailingly humane, psychologically acute, and bursting with visual and aural moments that propel the narratives. - more - 11 West 53 Street, New York, N.Y. 10019-5498 Tel: 212-708-9400 Cable: MODERNART Telex: 62370 MODART 2 Highlights of the second half of the program include a new 35mm print of La Bete humaine (The Beast in Man, 1938), a powerful adaptation of a novel by Emile Zola, previously available in the United States only in 16mm.
    [Show full text]
  • Intervention Sur La Grande Illusion (Jean Renoir,1937) Pour L'association Clair Obscur Par Vincent Avenel (
    Intervention sur La grande illusion (Jean Renoir,1937) pour l'association Clair Obscur par Vincent Avenel (www.24-regards-seconde.com) 1) Introduction Fils de Pierre-Auguste Renoir, l'un des peintres les plus prolifiques du mouvement impressionniste, Jean Renoir va marquer non seulement le cinéma français mais le monde cinématographique de son empreinte. A tel point qu'il sera adopté par les frondeurs de la Nouvelle Vague qui en feront leur symbole, François Truffaut allant même jusqu'à le surnommer "le patron". Avec la volonté de s'approprier les codes alors quasi obligatoires du cinéma classique, codes dont il ne s'éloignera malgré tout jamais complètement tout au long de sa cinématographie (tournages fréquents en studio, respect régulier de l'échelle des plans et des raccords), il va imposer sa personnalité, mélange de droiture et d'originalité, et montrer son talent dans une grande variété de registres allant du témoignage social, avec en fond les théories marxistes, jusqu'au film "de guerre", tout en jouant avec les règles du drame ou de la comédie. Pour cela, il va créer "sa" famille de cinéma et travailler successivement avec des acteurs comme Michel Simon, Jean Gabin, Jules Berry, son frère Pierre Renoir, Louis Jouvet, Dalio, Julien Carette, Claude Rich, Jean-Pierre Cassel, Simone Simon ou encore Paulette Goddard. Il cherche à montrer sa vision d'un homme à double-facette, agissant face aux événements mais aussi simple marionnette de la vie. Passionné de théâtre, cette notion l'amène naturellement à montrer que ses personnages sont sur la scène de la vie (voir l'introduction de La chienne, Le carrosse d'or ou Le petit théâtre de Jean Renoir), quand il ne situe pas directement son histoire dans le milieu du music-hall (comme dans French cancan).
    [Show full text]
  • Jean Renoir Film Week
    THE MUSEUM OF MODERN ART CviU. Q^v 11 WEST 33 STREET, NEW YORK 19, N. Y. TELEPHONE: CIRCLE 3-8900 No. 8 FOR RELEASE: SATURDAY, January 23, 1951*- In honor of Jean Renoir's 30th year in motion pictures the Museum of Modern Art Film Library, 11 West 53 Street, will present a special program of work by the distin­ guished French director during the week beginning February 1. Each program will be shown for one day only at 3 and 5:30 in the Museum Auditorium. The following films will be shown: Feb. 1: LA PETITE MARCHANDE D'ALLUMETTES (1927), with Catherine Hesseling. UNE PARTIE DE CAMPAONE (1938), after Maupassant with Sylvie Bataille, Feb. 2: LA CHIENNE (1931), written by Renoir, with Michel Simon. Feb. 3: GRAND ILLUSION (1937), with Jean Gabin, Pierre Fresnay, Erich von Stroheim. Feb. k: THE LOWER DEPTHS (1936), after Gorki, with Jean Gabin, Louis Jouvet. Feb. 5: TIRE AU F1AWJ (1928), scenario by Jean Renoir and Claude Heyman, with Miohel Simon• Feb. 6: To be announced. Feb. 7: DIARY OF A CHAMBERMAID (19^6), with Burgess Meredith, Paulette Goddard, Judith Anderson. In announcing the retrospect, Richard Griffith, Curator of the Museum of Modern Art Film Library, caid: "In this retrospect of the work of Jean Renoir, the Film Library is privileged to present for the first time in the United States Renoir's LA CHIENNE, and two re­ presentatives of the director's work in the silent era, almost,unknown in this country, LA PETITE MARCHANDE D'ALLUMETTES, after Hans Christian Anderson, and TIRE AU FLANC, which marked Michel Scon's screen debut.
    [Show full text]
  • 2 Renoir (1934): Framing Emma
    2 Renoir (1934): Framing Emma Still recognized as one of France’s most talented filmmakers, Jean Renoir was born in Paris in 1894, but in fact spent the second half of his life in the USA. He died in Beverly Hills in 1979. Although his career began in the silent era and spanned forty years and two continents, his reputation rests largely on films made in France in the 1930s. Of these, La Grande Illusion (1937) and La Règle du jeu (1939) [The Rules of the Game] are most often cited as his masterpieces. Renoir is also known for his outstanding adaptations of such literary classics as Maupassant’s “Une partie de campagne” (1881) [A Country Excursion], adapted in 1936; and Zola’s La Bête humaine (1890) [The Beast in Man], filmed in 1938. These latter accomplishments are surprising because the filmmaker resolved at the outset of his career that he would avoid adapting literary works for the screen. Writing his memoirs in 1974, he describes his dawning realization that his original resolution was misguided and that adaptation was not incompatible with creativity: Après tout, ce qui nous intéresse dans une adaptation, ce n’est pas la possibilité de retrouver l’œuvre originale dans l’œuvre filmée, mais la réaction de l’auteur du film devant l’œuvre originale. Cette réaction peut nous entraîner à des résultats qui paraîtront sans rapport avec celle-ci, qu’importe. On n’admire pas un tableau à cause de sa fidélité au modèle, ce qu’on demande au modèle, c’est d’ouvrir la porte à l’imagination de l’artiste.
    [Show full text]
  • XXIV:5) Luchino Visconti, SENSO (1954, 123 Min.)
    February 14, 2012 (XXIV:5) Luchino Visconti, SENSO (1954, 123 min.) Directed by Luchino Visconti Story by Luchino Visconti and Suso Cecchi D'Amicom based on the novella by Camillo Boito Screenplay by Suso Cecchi D'Amico and Luchino Visconti English language dialog by Tennessee Williams and Paul Bowles Cinematography by G.R. Aldo and Robert Krasker, Giuseppe Rotunno Film Editing by Mario Serandrei Production Design by Ottavio Scotti Set Decoration by Gino Brosio Costume Design by Marcel Escoffier and Piero Tosi Jean Renoir… supervisor: French dubbed version Alida Valli…La contessa Livia Serpieri Farley Granger…Il tenente Franz Mahler the Marshes, 1948 La Terra Trema, 1948 La Chartreuse de Heinz Moog…Il conte Serpieri Parme, 1947 Couleur de Venise. Rina Morelli… Laura, la governante Christian Marquand…Un ufficiale boemo ROBERT KRASKER (August 13, 1913, Perth, Western Australia, Sergio Fantoni... Luca Australia – August 16, 1981, London, England) won a best Tino Bianchi...Il capitano Meucci cinematography Oscar for The Third Man (1949). He has 41 Ernst Nadherny…Il comandante della piazza di Verona cinematographer credits, some of which are 1980 Cry Wolf, 1965 Tonio Selwart…Il colonello Kleist The Heroes of Telemark, 1965 The Collector, 1964 The Fall of Marcella Mariani…Clara, la prostituta the Roman Empire, 1963 The Ballad of the Running Man, 1962 Massimo Girotti…Il marchese Roberto Ussoni Billy Budd, 1961 El Cid, 1961 Romanoff and Juliet, 1960 Concrete Jungle, 1958 The Doctor's Dilemma, 1958 The Quiet LUCHINO VISCONTI (November 2, 1906,
    [Show full text]
  • Partie De Campagne
    JEAN RENOIR Programming Thanks to Henri Langlois PARTIE DE CAMPAGNE Jean Renoir adapted Guy de Maupassant's short story Une partie de campagne: 'The story of an unrequited love, followed by a wasted life, can be the theme of a thick novel,' he explained. 'But Maupassant, in a few pages, tells us the essentials. It was the transposition to the screen of these essentials of a great story that appealed to me1'. During shooting, the weather was not good, and the threat of a storm fortuitously brought another dimension to the narrative. The result is a blend of cruelty and humanity. A Day in the Country is a refined film, devoid of flourishes to relate the game of seduction and love like an instant of fleeting happiness, commanded by a purely instinctive feeling. Jean Renoir pays homage to his father in seeking effects of shadow and light through the foliage, in the scenes of embracing or boating. I played Maupassant for a very simple reason: I like Maupassant, and it seems to me that there's everything in a small story like that of 'Une partie de campagne': there are lots of problems; a part of the world is summed up therein. It's obvious that there are few love stories as touching as 'Une partie de campagne'. It is quite frequent in Maupassant, and quite frequent in many great authors. Another thing: this extremely short story did not bind me: it is not like a play that would impose dialogues on me. 'Une partie de campagne' imposed nothing. It imposed only an ideal framework that allowed me to embroider.
    [Show full text]
  • La Grande Illusion De Jean Renoir
    La grande illusion de Jean Renoir FFICHE FILM Fiche technique France - 1937 - 2h Réalisateur : Jean RENOIR Scénario : Charles SPAAK Jean RENOIR Image : Christian MATRAS Musique : Joseph KOSMA Interprètes : Eric von STROHEIM (Le commandant von Rauffenstein) Résumé Critique Jean GABIN (Le lieutenant Maréchal) Pendant la guerre de 1914-1918, le capitaine Renoir avait tout d'abord pensé confier le rôle Pierre FRESNAY de Boeldieu, officier de carrière, et Maréchal, de l'officier allemand à Pierre Renoir et celui un ancien mécano promu lieutenant, sont abat- de Boeldieu à Louis Jouvet mais, lorsque les (Le capitaine de Boeldieu) tus avec leur avion derrière les lignes alle- prises de vue commencent en Alsace, tous Marcel DALIO mandes par le Commandant von Rauffenstein. les interprètes sont engagés sauf von (Rosenthal) Conduits dans un camp de prisonniers, ils sont Ranffenstein. Eric von Strobeim accepte le Julien CARETTE vite adoptés par leurs compagnons de cham- rôle après avoir vu les premiers rushes. De brée mais tous ces hommes ne pensent qu'à cette rencontre devait naître au jour le jour la (L'acteur) s'évader par le tunnel qu'ils creusent chaque silhouette de l'officier allemand. Gaston MODOT nuit ; lorsqu'il est enfin terminé, les officiers La grande illusion, dont le titre a été (L'ingénieur) sont hélas transférés dans un autre camp ! emprunté au livre de Norman Angell (1911) Maréchal et Boeldieu sont finalement conduits sur l'utopie des guerres économiques, obtint Jean DASTÉ dans une forteresse médiévale, réservée aux dès sa sortie un immense succès. Roosevelt (L'instituteur) spécialistes de l'évasion. Ils y sont accueillis déclara : "Tous les démocrates du monde Jacques BECKER par von Rauffenstein, gravement blessé à la devraient voir ce film…".
    [Show full text]
  • LR13 Levéziel
    LINGUA ROMANA VOL 13, ISSUE 1 ARTICLE La Grande Illusion, retour aux sources Frédéric Levéziel University of South Florida St. Petersburg SUMMARY Même s’il est certain que La Grande Illusion ne prétend aucunement être un documentaire, son réalisateur a pourtant insisté sur le désir d’authenticité qui l’a animé pour rendre hommage à ses compagnons d’armes. Jean Renoir a, en effet, servi dans la cavalerie, l’infanterie et l’aéronautique pendant la Première Guerre mondiale. Cependant, fusionnant souvenirs personnels et emprunts plus ou moins directs de nombreux récits de captivité, La Grande Illusion suscite encore de nombreuses interrogations quant à ses origines. Cet article, sans vouloir tomber dans une croisade puriste, propose de nouvelles pistes pour mieux comprendre la génétique de La Grande Illusion. KEYWORDS: Jean Renoir, Armand Pinsard, séquençage génétique, transfiguration du réel, intentionnalité, historicité Si l’on prend en compte la définition élastique de l’emprunt dans la création artistique que Jean Renoir professe, cette “habitude d’utiliser une histoire inventée par un autre vous libère de ce qui n’est pas important” (Entretiens, 144), on peut convenir qu’apporter un éclairage judicieux sur le patrimoine génétique de sa filmographie s’annonce comme une entreprise ardue. Néanmoins, à partir d’une investigation effectuée en conjonction sur la collection Renoir à l’Université de Californie Los Angeles1 et sur les fonds d’archives du Service historique de la Défense de Vincennes,2 c’est ce défi que se propose de relever ce travail: approfondir les connaissances sur la genèse de La Grande Illusion (1937) afin de dégager des axes de lecture novateurs.
    [Show full text]
  • Index Des Revues Des Cahiers Du Cinéma, ÕÉ¢ß
    Index des revues des Cahiers du Cinéma, ÕÉ¢ß A Face in the Crowd d’Elia Kazan . ßß J. D.-V. ¦ä–¦ Abandon Ship! de Richard Sale . ߢ F.M. ¢–¢É Ai margini della metropoli de Carlo Lizzani . ßþ L. M. ¢ì–¢¦ Akasen chitai de Kenji Mizoguchi . ßß Ph. D. ¢þ–¢ó Le amiche de Michelangelo Antonioni . ߢ J. D.-V. ¢ì–¢¢ L’amore in città de Cesare Zavattini . äÉ A. B. ¦¦–¦ä An Aair to Remember deLeoMcCarey ........................... ßä L. Ms. ¢ä–¢ Anastasia d’AnatoleLitvak .......................................... ßþ J. S. ¢ó–¢ì Around the World in þ Days de Michael Anderson . .ßì C. de G.. ¢¦–¢¢ Assassins et voleurs de Sacha Guitry . ßþ F.T. ¦ä–¦ß Autumn Leaves de Robert Aldrich . äß J. S. ¢ó–¢ì Les aventures d’Arsène Lupin de Jacques Becker . ßþ J. D.-V. ¦¦–¦ä Baby Doll d’Elia Kazan . äß F.T. ìß–ìÉ e Bachelor’s Party de Delbert Mann . ߢ C. de G.. ¢ä–¢ Les Bas-Fonds deJeanRenoir ................................... ß C. de G.. ßì–ߦ La Bête Humaine deJeanRenoir ................................ ß C. de G.. ߢ–ßä Beyond a Reasonable Doubt deFritzLang ............................ ßä J. R. ¦–¢Õ Bigger an Life deNicholasRay ................................... äÉ É. R. ¦Õ–¦¦ Biruma no tategoto de Kon Ichikawa . ßì E. L. (J. D.-V.) ¢ì–¢¦ Le Bled deJeanRenoir ............................................. ß J. R. 䢖ää Boudu sauvé des eaux deJeanRenoir ............................... ß É. R. ä–äÉ e Burning Hills de Stuart Heisler . ä Ph. D. ¢þ Calabuch de Luis García Berlanga . ßþ L. M. ¢ó Le Carrosse d’Or deJeanRenoir .................................... ß É. R. ì–¦ La casa del ángel deLeopoldoTorreNilsson ......................
    [Show full text]
  • Commedia Dell'arte and Jean Renoir's the Golden Coach Des O
    The Cinema of Masks: Commedia dell’Arte and Jean Renoir’s The Golden Coach Des O’Rawe [The Golden Coach] was a film in which I tried to enclose one performance inside another. I tried, if you like, to erase the borders between the representation of reality and the reality itself. I tried to establish a kind of confusion between acting on a theatrical stage and acting in life. I don’t know whether I really achieved my goal, but in any case it was truly interesting to try it. Jean Renoir1 According to Eric Rohmer, The Golden Coach (1953) represents “the ‘open sesame’” of all Jean Renoir’s work.”2 Certainly, its theatrical qualities are in keeping with a very Renoirean attachment to the mysterious intimacy between theatre and life – the nature of role-playing and the paradox of performance: “Even when there is no theatre or stage involved, Renoir can give a feeling which is less film than theatre.”3 The theatrical, and the art of acting in particular, is as integral to the action and mise en scène of Renoir’s early films – such as Nana (1926) and La Chienne (1931) – as it is to the guignol world of his last film, Le Petit Théâtre de Jean Renoir (1970). In Boudu sauvé des eaux (1932), the kindly Lestingois, in saving his “perfect tramp,” inadvertently invites Dionysus to dinner. At the beginning of Une Partie de campagne (1936), the borrowed milk-cart that carries Dufour and his family into the countryside seems also to be conveying a troupe of unwitting players onto a new stage.
    [Show full text]