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Deville est un exemple intéressant intéressant exemple un est Deville Itinéraire de Lunéville à conçoit le monument aux morts, réalisé réalisé morts, aux monument le conçoit Henry par 1924 en construite mairie

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l’intérieur, l’intérieur, À territoire. du identitaire centre du profonde restructuration une

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dans les environs, le monument monument le environs, les dans inspiration dans la production des institutionnels, notamment du Sânon,

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la courants artistiques de l’époque, la figure de l’architecte lunévillois

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de Gerbéviller (1920), dont seul le le seul dont (1920), Gerbéviller de © Queste,P.-MinistèredelaCultureMédiathèque del’architectureetdupatrimoine ancrage fort au territoire par l’usage Il construit les églises de Bures, de

La restauration partielle du château château du partielle restauration La abondantl de matériaux locaux. et de (Vezouze),

civile de la première reconstruction. première la de civile La célérité avec laquelle les choses ainsi que les mairies-écoles de ce

de beaux exemples d’architecture d’architecture exemples beaux de se sont mises en place en Meurthe- même village, de Mouacourt, de

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Le coût des travaux est de 884 376 376 884 de est travaux des coût Le été unanimement reconnus et salués. cette période on retrouve un architecte

Lebourgeois pour la mise en œuvre. œuvre. en mise la pour Lebourgeois de premier plan, Jules Criqui (1883-1951),

P par et conception la concerne

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architectes Henry Deville en ce qui qui ce en Deville Henry architectes d’églises dans le département, dont celles

restaurée de manière fidèle par les les par fidèle manière de restaurée d’, d’, d’Hénaménil,

pas détruite complétement a été été a complétement détruite pas d’Herbéviller (Vezouze), d’Einville-

(1879-1971). L‘église qui n’est n’est qui L‘église (1879-1971). au-Jard et de Serres. Comme d’autres

P l’architecte par ierre Lebourgeois Lebourgeois ierre architectes ayant apporté également

© AOA /Jacques Antoine

commune de Gerbéviller a été dressé dressé été a Gerbéviller de commune une contribution de qualité, on peut Le plan d’aménagement de la la de d’aménagement plan Le citer les noms de l’équipe composée

2 des architectes Jacques Ogé (1887-

ses i égl 1970), Henri Gilbert et Marcel Poutaraud

, , ’ L marquants énements v é d eux i (1885-1981) à Bathelémont, et

G , R ller vi erbé eures i ozel (Vezouze), ou encore Louis Vally à et Henry Deville à Baccarat (mairie et poste) et Gerbéviller (église). Coincourt Réchicourt-la-Petite Bezange-la-Grande église, G6uéoir 7église égl11ise, vitraux Ensemble12 mairie-école La commune de Coincourt a été «futuristes», donnés par l’effet fuselé Le plan d’aménagement de baies à meneaux ou encore le très peu touchée et n’a pas adhéré imprimé à la maçonnerie. à l’intérieur, Le plan d’aménagement de Courbesseaux est réalisé par soubassement en grès sont des à la coopérative de reconstruction. le voûtement partiel sur la largeur de Réchicourt-la-Petite est réalisé l’architecte Paul Pierron. L’architecture éléments récurrents dans l’oeuvre L’église détruite avait un clocher-tour la nef reposant sur de fins poteaux- par l’architecte Charles Hornet, de l’ensemble mairie-école, par de cet architecte. D’une façon plus colonnes donne la sensation d’un massif excentré par rapport à une nef qui a également établi ceux de Sânon © CC du les éléments de composition générale, les mairies-écoles sont d’aspect classique. Les concepteurs espace étendu. à signaler également Bathelémont et . Il de façades et leur agencement, des édifices emblématiques des de l’église, Jacques Ogé et Henri en sortie de commune, un exemple conçoit la place comme un écrin de s’apparente à celles de Mouacourt bâtiments publics de la premiere Gilbert, revoient cette disposition unique de guéoir circulaire datant l’église, cependant celle-ci ne sera ou de Maixe, toutes deux œuvres reconstruction. Elles regroupent et optent pour un clocher-porche de la même période : bassin servant finalement pas réalisée. L’église, de l’architecte Maurice Marchand. dans la plupart des cas les principaux à demi dans œuvre aux accents à décontracter les bêtes de labour. qu’il rebâtit sur l’emplacement de En effet, le pittoresque des toitures, services publics de la commune celle détruite est à nef unique au les tuiles en queue de castor, et sont souvent en relation directe clocher-porche hors-oeuvre. Pour la figuration de colombage, lesavec l’église et les places publiques. cette construction, l’architecte fait une utilisation importante © AOA / Jacques Antoine / Jacques © AOA de grès des Vosges. L’église présente un parement en bossage à Bezange-la-Grande, le plan à l’étage du beffroi qui lui donne d’aménagement de la commune un caractère plutôt germanique, est réalisé par l’architecte César Les vitraux datent de l’après Pain. L’église, quant à elle, est deuxième guerre mondiale, conçue par l’architecte lunévillois réalisés par l’atelier Gross en 1952. Charles Hornet dans un style néo- à noter, la mairie-école a été roman. Elle est caractéristique de également conçue par cet architecte par sa maçonnerie appareillée dans un même esprit pittoresque. en pierre de taille à bossages. La protection du décrochement du deuxième niveau du clocher par un toit est elle aussi peu courante. L’interprétation de l’identité régionale prend ici un visage Bures inattendu, établissant un lien avec Plan de reconstruction, église, les recherches identitaires de ensemble mairie-école l’architecture allemande du dernier 8 è Totalement détruite, la commune L’architecte exploite le dénivelé du quart du XIX siècle. à l’intérieur, on est entièrement reconstruite. Un terrain pour lui conférer une puissance peut observer une peinture murale plan d’aménagement est dressé par visuelle plus importante. L’église est œuvre de l’artiste Bastien Barozzi Maurice Marchand et Emile Erbeau, posée sur un large soubassement qui (1885-1944), exécutée en 1927. mais il est trop ambitieux et ne présente un escalier monumental à sera finalement pas réalisé. L’église double volée dans l’axe de l’église. détruite datait du XVIIIè siècle, Maurice La reconstruction de cette église Marchand conçoit le projet de la est illustrée par la carte postale nouvelle église de taille plus modeste. en couverture de ce document. église, mairie, © AD 54 / 10 R 1682 architecture domest14ique et épurée où la géométrisation des La commune, très endommagée, contours apporte cet esprit de voit sa reconstruction financée, dès

Bathelémont modernité. Un effet d’élancement 1916, par l’aide américaine sous Antoine / Jacques © AOA église, abri de guerre est donné par le traitement en l’égide de l’architecte ordinaire 9 surépaisseur des contours en des Monuments historiques Paul à Bathelémont, le plan d’aménagement grès qui contrastent avec les Charbonnier (1865-1953). Elle avait est réalisé par Charles Hornet. panneaux enduits circonscrits. perdu, notamment son église à L’ancienne église occupait déjà le Une épaisse corniche au-dessus clocher à demi dans œuvre. Celle- même emplacement dans une du beffroi ponctue l’ouvrage ci est reconstruite dans l’esprit de configuration similaire avec unpar un dernier étage traité à la l’édifice antérieur par l’architecte clocher-tour excentré contigu au façon d’un attique et couvert par Paul Charbonnier. à l’intérieur, choeur. L’église reconstruite par les un toit en pavillon. à observer les grilles de communion ont architectes Jacques Ogé et Henry également dans la commune, le été réalisées par le concepteur Gilbert en renouvelle néanmoins point touristique construit sur la nancéien Jean Prouvé (1901-1984). Il l’image par une composition savante base d’un ancien abri de guerre. participera activement à la deuxième reconstruction en élaborant et en Maixe réalisant notamment les «maisons Mairie-école 13 des sinistrés», dont les bureaux Comme le précédent, l’ensemble des ateliers de Maxéville étaient la L’ancienne église, que l’on peut mairie-école de cette commune est préfiguration. Une de ces maisons observer sur la carte postale ci-contre, un projet majeur dans l’œuvre de avait été installée à Velle-sur-Moselle était pourvue d’un clocher-porche à Arracourt Maurice Marchand. L’architecte opte celui de l’arc du porche d’entrée. La et est aujourd’hui démontée. demi dans oeuvre, couvert par un toit église ici pour une organisation symétrique démultiplication de la volumétrie en Toujours dans le Lunévillois, il à la comtoise avec lanternon. Le plan 10 de la façade, une composition que différentes entités apporte à la façade réalisera les locaux d’enseignement d’aménagement réalisé par Henry dépourvue d’éléments de décor. On l’on retrouve dans de nombreux une personnalisation des fonctions. et d’hébergement de l’école de Deville, bouleverse l’organisation du peut en effet observer le traitement projets de reconstruction de mairies On retrouve les mêmes éléments verrerie de au lieu dit «La centre de la commune. En effet, une des cartouches des cadrans de cette période. Les entrées des pittoresques tels que la figuration Belle Etoile», également démontés. esplanade est ouverte, sur laquelle d’horloge, le subtil traitement en écoles de garçons et de filles sont de colombage sous les avancées L’hôtel de ville ainsi que de beaux l’église est implantée et pivotée de bossages alternés liant visuellement réparties sur les ailes, l’entrée de toit profondes des lucarnes- exemples de fermes reconstruites 90° par rapport à l’ancienne. C’est le porche d’entrée aux éléments de principale de la mairie prend place pignons, le recours aux croisées à sont observables au centre du Jules Criqui qui conçoit le projet façade ou encore le pseudo remplage au centre. à l’étage, on trouve les meneaux pour éclairer les espaces village. Dans les environs, on dans un style néo-gothique stylisé. aux lignes gothiques ménagé salles des mariages et du conseil qui de représentation, le soubassement trouve la nécropole nationale de Il propose une composition de entre les corbeaux supportant présentent une tribune ménagée au en grès ou encore l’usage de la tuile Friscati, site le plus important dédié façade équilibrée et sobre mais non la corniche de l’étage du beffroi. centre, dont le dessin se mêle avec en queue de castor en couverture. à la bataille du Grand Couronné. © AOA / Jacques Antoine / Jacques © AOA