1.1 Evolution annuelle 1989-2009

Une croissance démographique soutenue mais qui ralentit

Bélep Depuis 1989, la population de la Nouvelle-Calédonie a augmenté de 50%, celle de la province Sud de 64 %, celle de la province Nord de 31 % tandis que celle des îles Loyauté a diminué de 3 %. En vingt ans, la croissance démographique s’est infléchie mais demeure soutenue à un rythme annuel moyen de 2 %. Cette croissance résulte à 85% du solde naturel et à 15% du solde migratoire apparent. Son ralentissement est dû principalement à la baisse de la natalité. . Les taux de croissance annuels records de Païta (5,1 %) et de Dumbéa (4,5 %) reflètent l’expansion périurbaine vers le nord de la presqu’île nouméenne. Les jeunes générations désertent les Loyauté, surtout depuis le milieu des années 1990. L’évolution positive de la province Nord reste marquée par le contraste entre les versants. Sur la côte est, les communes n’enregistrent qu’une faible croissance tandis que sur la côte ouest, la zone minière -Koné- ainsi que augmentent plus vite que la moyenne calédonienne. Dans le Sud rural, la croissance des communes est moyenne ou forte (entre 1 % et 4 %) sauf à Thio. Pouébo Ouégoa

Ouvéa Koumac Hienghène

Kaala-Gomen

Lifou Poindimié Voh

Ponérihouen Evolution et structure de la population Evolution Koné Evolution démographique annuelle sur la période 1989-2009 (%) Pouembout Houaïlou -1 0 1 2 4 6 Poya Sarraméa Maré Population 2009 Thio Population 1989 Dumbéa

Farino

Boulouparis Nombre d'habitants

100 000 Païta Yaté 25 000 15 000 10 000 5 000 2 500 Nouméa 1 000 Mont-Dore 200 Ile des Pins

50 km Source : Recensements de la Population 1989-2009 INSEE-ISEE ± 1.2 Densité

Une population concentrée ou dispersée Avec une superficie de 18 576 km², la Nouvelle-Calédonie figure en compagnie de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, des Salomon et de Bélep Fidji parmi les Etats et territoires du Pacifique les plus étendus. Sa très faible densité (13,2 hab./km² au recensement de 2009) la situe parmi les territoires les moins peuplés au monde, à l’instar de la Nouvelle-Zélande (15 hab./km²) ou du Vanuatu (20 hab./km²). L’espace habité se situe essentiellement sur la frange littorale, dans les vallées ou dans les zones de basse altitude, en dessous de 200 mètres. Sur plus des deux tiers de la Grande Terre, occupée pour l’essentiel par la chaîne montagneuse centrale, la densité ne dépasse pas 1 hab./km². La localisation de la population se caractérise surtout par son inégale distribution. Deux habitants sur trois sont concentrés dans l’agglomération du Grand Nouméa, sur environ 6 % de la superficie totale. A l’inverse, un tiers des Calédoniens vit donc en brousse, dans un vaste territoire et dans des communes très dispersées. Sur l’ensemble de l’archipel, environ 23 % de la population vit en tribu, 11% en milieu rural et 66 % en zone urbaine. Poum Pouébo Ouégoa

Koumac Ouvéa Hienghène

Kaala-Gomen Touho

Poindimié Voh Ponérihouen Evolution et structure de la population Evolution Koné

Pouembout Houaïlou Kouaoua Poya Canala

Sarraméa Maré

Bourail Thio Moindou

Farino La Foa Dumbéa

Boulouparis

Densité démographique en 2009 Païta Yaté Nombre d'habitants au km² Nouméa 0 5 10 20 50 100 Mont-Dore Ile des Pins

50 km Source : Recensement de la Population 2009 INSEE-ISEE ± 1.3 Population des moins de 20 ans

Un Calédonien sur trois a moins de 20 ans

Bélep Les jeunes de moins de 20 ans représentent 34,5% de la population en 2009 au lieu de 44% en 1989. En métropole, la part des moins de 20 ans n’atteint que 23,5%. La population reste jeune mais cette jeunesse s’atténue sous l’e et conjugué de la baisse de la natalité et de l’allongement de l’espérance de vie. De 1989 à 2009, le nombre de naissances annuelles s’est stabilisé entre 4000 et 4500. Le taux de natalité a ainsi reculé de 23,6 naissances pour mille habitants à moins de 17 pour mille durant cette période. L’indicateur conjoncturel de fécondité est quant à lui passé de 3 enfants par femme à la n des années 1980 à 2,2 enfants par femme en 2009 : en moyenne, les Calédoniennes mettent au monde un enfant de moins Poum qu’en 1989. La part des jeunes est plus forte en province Iles (42%) qu’en province Nord (37%) et qu’en province Sud (33%). C’est à Nouméa et Boulouparis qu’elle est la plus faible. Pouébo

Ouégoa Ouvéa Koumac Hienghène Kaala-Gomen Touho Lifou Poindimié Voh Ponérihouen

Evolution et structure de la population Evolution Koné Pouembout Houaïlou Kouaoua Poya Canala Sarraméa Sur 100 habitants en 2009, Maré combien ont moins de 20 ans Bourail Thio

30,9 32 35 38 41 43,3 Moindou Dumbéa Farino La Foa

Population des moins de 20 ans Boulouparis 30 106

Yaté Païta 5 000

1 000 500 205 Nouméa Mont-Dore Ile des Pins

50 km Source : Recensement de la Population 2009 INSEE-ISEE ± 1.4 Population des 60 ans et plus

Un Calédonien sur dix a plus de 60 ans Bélep Les personnes âgées de 60 ans et plus constituent 11 % de la population en 2009 au lieu de 7 % en 1989, les 70 ans et plus 5% au lieu de 3%. En métropole, la population est plus âgée et la part des seniors de plus de 60 ans atteint 24 %. Depuis 1989, l’espérance de vie en Nouvelle-Calédonie a progressé de neuf années, passant de 66 à 74 ans pour les hommes et de 72 à 81 ans pour les femmes. Révélateur du niveau de vie global d’un pays, cet indicateur situe ainsi la Nouvelle-Calédonie un peu en dessous de la métropole mais dans les tous premiers rangs en Océanie. L’espérance de vie est plus grande dans la province Sud (78 ans) que dans la province Nord (76 ans) ou la province Iles (74 ans). C’est à Boulouparis, La Foa et Moindou que la part des seniors est la plus élevée et à Pouembout et Koné qu’elle est la plus petite. Poum

Pouébo

Ouégoa Ouvéa Koumac Hienghène Kaala-Gomen Touho Lifou Poindimié Voh Ponérihouen

Evolution et structure de la population Evolution Koné Pouembout Houaïlou Kouaoua Poya Canala Sarraméa Sur 100 habitants en 2009, Maré combien ont 60 ans ou plus Bourail Thio

6,9 8 10 12 14 16,1 Moindou

Farino La Foa Dumbéa

Population des 60 ans et plus Boulouparis 12 427

Yaté Païta 5 000

1 000 500 57 Mont-Dore Ile des Pins Nouméa

50 km Source : Recensement de la Population 2009 INSEE-ISEE ± 1.5 Taux de dépendance démographique

Cent actifs pour 84 inactifs

Bélep Le rapport entre le nombre de personnes d’« âge inactif » (moins de 20 ans ou 60 ans et plus) et d’« âge actif » (entre 20 et 59 ans), appelé aussi ratio de dépendance démographique, mesure la pression des inactifs sur les actifs. En Nouvelle-Calédonie, il y a pour cent personnes d’âge actif, 84 personnes d’âge inactif. C’est sensiblement le même ratio qu’en métropole sauf que la part des seniors y est beaucoup plus prépondérante. En province Sud, on dénombre 81 actifs pour 100 inactifs, 86 en province Nord et 109 aux Iles Loyauté. Les ratios les plus élevés sont observés à Lifou, Maré et et les plus bas à Koné, Pouembout, Koumac et Nouméa.

Poum Pouébo Ouégoa

Ouvéa Koumac Hienghène

Kaala-Gomen Touho

Lifou Poindimié Voh

Ponérihouen Evolution et structure de la population Evolution Koné

Taux de dépendance démographique en 2009 : Pouembout Houaïlou combien de personnes de moins de 20 ans pour une personne de 60 ans et plus Kouaoua Poya Canala 2 3 3,5 4 4,5 5,2 Sarraméa Maré Population par tranches d'âge Bourail Thio Dumbéa Moindou 60 ans et plus moins de 20 ans Farino La Foa 40 à 59 ans 20 à 39 ans Boulouparis

Païta Population par commune Yaté

97 579

Nouméa Mont-Dore 25 000 Ile des Pins 5 000 2 000 598

50 km Source : Recensement de la Population 2009 INSEE-ISEE ± 1.6 Lieu de naissance

Trois habitants sur quatre sont nés sur le Caillou

Bélep En vingt ans, la proportion de population née en Nouvelle-Calédonie a reculé de 78 % à 76 % tandis que celle des personnes nées en Métropole ou dans un DOM passait de 11 % à 15 %. Si les migrations externes ont été faibles durant les années 1980, les arrivées ont repris de 1989 à 1996. Porté par le dynamisme économique de l’industrie minière, le rythme des entrées s’est ensuite accéléré au début des années 2000. Le solde migratoire annuel moyen de 1989 à 2009 est estimé à environ 900 entrées (natifs et non natifs). La quasi–totalité des Etats et territoires du Paci que enregistrent des soldes migratoires négatifs (Fidji, Samoa, Tonga ou Wallis et Futuna) ou nuls (Papouasie-Nouvelle-Guinée, Salomon, Vanuatu ou Polynésie française). Avec l’Australie, la Nouvelle- Zélande et Guam, la Nouvelle-Calédonie gure parmi les rares pays du Paci que ayant un solde migratoire positif. C’est dans les quatre communes du Grand Nouméa que le taux de natifs est le plus faible.

Poum Pouébo Ouégoa

Ouvéa Koumac Hienghène

Kaala-Gomen Touho

Lifou Poindimié Voh

Ponérihouen Evolution et structure de la population Evolution Koné Sur 100 personnes en 2009, combien Pouembout Houaïlou sont nées en Nouvelle-Calédonie Kouaoua 63 70 80 90 95 100 Poya Canala Sarraméa Lieu de naissance Maré Bourail Thio Dumbéa Etranger Nouvelle-Calédonie Moindou

Farino La Foa Métropole Wallis & Futuna DOM-TOM Polynésie Française Boulouparis

Païta Population par commune Yaté

97 579

Nouméa Mont-Dore 25 000 Ile des Pins 5 000 2 000 598

50 km Source : Recensement de la Population 2009 INSEE-ISEE ± 1.7 Résidence antérieure en 2004 Un habitant sur trois a changé de logement en 5 ans

Bélep Un tiers des habitants de 5 ans et plus a changé de logement entre 2004 et 2009 : 13% ont déménagé tout en restant dans la même commune, 12% ont changé de commune et 9% sont arrivés de métropole ou de l’étranger. A l’échelon provincial, 15 % de la popula- tion résidente au Sud s’est installée dans la province depuis moins de 5 ans, 9% au Nord et 8% aux Iles Loyauté. En métropole, la moyenne des migrations résidentielles interrégionales atteint 8 %.

Le Grand Nouméa attire près de 90% des migrants externes. A Pouembout, Dumbéa et Païta c’est environ un tiers des habitants de 2009 qui n’habitaient pas la commune en 2004, un quart à Nouméa et au Mont-Dore. Thio, Canala et Kouaoua sont les communes les moins attractives, avec des taux de mobilité résidentielle de 5% seulement.

Poum Pouébo Ouégoa

Ouvéa Koumac Hienghène

Kaala-Gomen Touho

Lifou Poindimié Voh

Ponérihouen Evolution et structure de la population Evolution Koné Pour 100 habitants de 5 ans et plus en 2009, Pouembout Houaïlou combien n'habitaient pas la commune en 2004 Kouaoua 5 7 14 21 29 34 Poya Canala Sarraméa Lieu de résidence antérieure Maré Dumbéa Bourail Thio Hors Même logement Moindou Nouvelle-Calédonie Farino La Foa Autre commune Même commune, autre logement Boulouparis

Païta Population de 5 ans et plus en 2009 Yaté

89 811

Nouméa Mont-Dore Ile des Pins 15 000

5 000 2 000 556

50 km Source : Recensement de la Population 2009 INSEE-ISEE ± 1.8 Migrations internes

Dumbéa et Païta au premier rang des nouvelles migrations résidentielles

Bélep La mobilité résidentielle est fréquente. Environ 26 500 personnes présentes sur le Caillou en 2004 et en 2009 ont changéde commune durant cette période. C’est autant que durant les huit années de la période intercensitaire précédente, de1996 à 2004. C’est la capitale qui perd le plus d’habitants (-2700) dans le bilan des flux internes. Nouméa a certes attiré un solde de +1400 en provenance du Nord et des Iles mais enregistre un débit de -4100 avec sa périphérie. Dumbéa (+3200) et Païta (+2000) bénéficient fortement de cette périurbanisation, au contraire du Mont-Dore (solde nul). Dans le parcours résidentiel dominant, c’est Nouméa qui séduit les jeunes et les seniors tandis que Dumbéa et Païta attirent les couples avec ou sans enfants. Démarré au début des années 1990, le dépeuplement des Loyauté et dans une moindre mesure de la côte Est s’est poursuivi entre 2004 et 2009.

Poum Pouébo Ouégoa

Ouvéa Koumac Hienghène

Kaala-Gomen Touho

Poindimié Voh Lifou

Ponérihouen Evolution et structure de la population Evolution Koné Solde des migrations internes de 2004 à 2009* Pouembout Houaïlou Kouaoua -2 700 -500 -100 100 500 3 200 Poya Canala

Maré Sarraméa Farino Migrations internes de 2004 à 2009 Bourail Thio Moindou de 100 à 249 La Foa

de 250 à 499 Boulouparis de 500 à 999 Dumbéa Païta 1 Yaté

6

9 3

de 1 000 à 1 999 8 1 2 6 759 0 3 05 1 474 1 864 2 000 et plus Nouméa Mont-Dore

Ile des Pins * Les flux inférieurs à 100 ne sont pas représentés

50 km Source : Recensement de la Population 2009 INSEE-ISEE ±