PN°3 - avrilé ault2018 Essai d’inventaire du patrimoine culturel de la commune de Péault

Notre-Dame du Coteau

Dès 1872, de nombreux Vendéens sont allés en pèle- rinage à la grotte de Massabiel, à Lourdes. Entre 1872 et 1958, plus de quarante reproductions de cette grotte ont été érigées dans le département. Une d’elle se trouve au hameau du Coteau. Son histoire est ra- contée par Alain Castaing dans son ouvrage « Les grottes de Lourdes en Vendée », janvier 1996, édition Vents et Marais. Dans l’article concerné, le texte reprend en grande partie celui écrit le 15 avril 1950 par C. Rambaud, curé de Péault. C’est ce texte qui est reproduit dans son in- tégralité ci-dessous :

« Le 7 décembre 1903, en la Vigile de la Fête de l’Immaculée Conception, mourrait au village du Co- teau, paroisse de Péault, un instituteur public en re- traite, Monsieur Célestin Ouvrard. Toute sa vie, il avait beaucoup aimé et prié la Sainte Vierge ; dans les dernières années, il prenait part à chaque pèlerinage diocésain à Lourdes et, avant de quitter cette terre, il confiait à son épouse le soin de faire construire une Dessin de Notre Dame du Coteau qui se trouvait au dos des grotte de la Vierge des Apparitions, sous les gracieux premiers bulletins municipaux de la commune (années 80). ombrages de son petit parc, au flanc de la colline bor- dant l’ancien lit du . Bien plus, comme Marie à Massabielle, son dévôt serviteur désirait que les fi- Richelieu à Luçon, fut le prédicateur très goûté de dèles y viennent en pèlerinage, pour y recevoir les cette journée d’inauguration. En octobre de la même grâces de guérison et pour l’âme et pour le corps. » année eut lieu le premier pèlerinage qui réunissait 1500 fidèles venus de tous les points du canton de « Ces ultimes volontés devaient être fidèlement exécu- Mareuil. Deux ans plus tard, le 12 mai 1906, Mon- tées par Madame veuve Ouvrard et sa fille, Mademoi- sieur le curé de Péault, délégué par Monseigneur Cat- selle Julie, de vénérée mémoire. Dès l’année suivante, teau, érigeait dans les lacets conduisant à la grotte les une grotte, simple et rustique, était achevée ; on y pla- quatorze stations du chemin de la Croix (disparues çait une statue de la Vierge, solennellement bénite, le d’ailleurs depuis longtemps déjà), en présence de lundi de la Pentecôte 1904, par Monsieur l’abbé Frois- Monsieur l’abbé Guichet, curé-doyen de Mareuil, de sard, curé de Péault, entouré de 500 personnes. Mon- tous les curés et vicaires du canton et d’un millier de seigneur Soullard, alors directeur au collège Richelieu 1 pèlerins. » « Dans ce ‘Lourdes’ en miniature, dix ans durant, de dates variables, à venir, en groupes ou isolément, prier 1904 à 1914, le lundi de la Pentecôte, se déroulèrent la Sainte Vierge dans son ‘Lourdes’ de Péault, toujours ces pèlerinages, célèbres dans la région, dont les an- fidèlement entretenu et fleuri. » ciens ont gardé un vivant souvenir. Au matin de ce jour si attendu, des groupes importants de pèlerins se « Il en fut ainsi jusqu’en 1947. Cette année-là, le do- formaient dans les paroisses voisines et même de maine de la grotte, déjà passé de la famille Ouvrard- plus éloignées, comme Luçon, Sainte-Hermine, Raud en d’autres mains, changea de propriétaires. Sainte-Gemme, Thiré, Champ-Saint-Père. En voiture Quelques temps plus tard, ces derniers exprimaient à à cheval ou à pied, ces fidèles, sous la conduite de Monsieur le curé de Péault le souhait de voir se re- leurs prêtres, se dirigeaient en priant et en chantant nouer la tradition de ces pèlerinages, interrompue de- vers le petit village du Coteau, envahissaient le parc, puis plus de trente ans. Par leur intermédiaire, la revêtu pour la circonstance d’une fraîche parure de Sainte Vierge semblait donc manifester son désir de re- guirlandes et d’oriflammes accrochés aux arbres et, cevoir à nouveau, sur ce coin de terre à Elle dédié, les toute la soirée, malgré la fatigue, faisaient retentir le hommages publics de ses enfants, afin de les faire par- vallon des mélodies de leurs cantiques ou du mur- ticiper, d’une manière plus abondante, aux faveurs de mure de leurs prières. Marie sut répondre toujours à son divin fils. » tant de foi, de ferveur et de confiance : sur ses enfants venus prier en ce lieu qui lui était consacré. Elle se « Les démarches nécessaires furent donc faites auprès plut à faire descendre des grâces de choix, comme de son Excellence Monseigneur Cazaux, évêque de Lu- peuvent en témoigner encore les ex-votos de marbre çon, et, toutes autorisations obtenues, le dimanche 3 ou de bois, accrochés aux pierres de la grotte. » mai 1948, au jour même de la clôture de la ‘Semaine de la Messe’ prêchée à Péault par R.P. E. Guilloteau, eut « La guerre de 1914, hélas, ralentit un si bel élan de lieu le premier pèlerinage. Celui-ci, en principe, devait piété. Vers cette époque, Péault perdait son pasteur avoir un caractère paroissial, de fait un certain nombre très zélé, Monsieur l’abbé Pillard, qui répondait à de pèlerins des paroisses voisines vinrent se joindre l’ordre de mobilisation, tandis que fatiguée, Made- aux fidèles de Péault, de telle sorte que, le matin, plus moiselle Julie Raud, la grande animatrice de ces ma- de 300 personnes se trouvèrent groupées autour de nifestations mariales, se trouvait dans l’obligation de l’autel, dressé au pied de la grotte, et, le soir, 500 envi- s’éloigner de son cher Coteau. À ce moment donc, ron prirent part à la procession, au chapelet médité et pour ces raisons et d’autres encore, prirent fin les pé- assistèrent à la bénédiction du Saint Sacrement. La pié- lerinages officiels. On n’en continua pas moins, à des té, la ferveur, l’entrain, l’enthousiasme même caracté-

Carte postale G.M.D. Collection Dugleux, La Roche-sur-Yon 2 risèrent cette solennelle reprise de contact avec la Photos prises en 1954 lors du pèlerinage du cinquan- Vierge du Coteau. Au terme d’une si belle journée tenaire, en présence de Monseigneur Cazaux et de mariale, le R. P. Freneau, devenu depuis lors Supé- l’abbé Retailleau : rieur des Missionnaires de Luçon, tira la conclusion de ce succès quasi-inespéré : “Le pèlerinage du Coteau, affirma-t-il, est ressucité, il faut le maintenir vivant ; c’est un centre de prières et de grâces à conserver, à développer, à faire connaître.” »

« Ces consignes furent comprises... et suivies. Exhor- tés par Monsieur l’abbé Retailleau, curé-doyen de Ma- reuil, et par Messieurs les curés des alentours, guidés par eux, de nombreux fidèles, le deuxième dimanche de mai 1949, se rencontraient à la grotte du Coteau : ils étaient 1500 ou 2000. Ils venaient surtout de Péault, Mareuil, La Bretonnière, Les Magnils, , Rosnay, La Couture, Lairoux. En ce second pèlerinage, Monseigneur Cazaux, évêque de Luçon, daignait pré- sider cette cérémonie de l’après-midi. Son Excellence nous dit d’abord sa joie de connaître ce petit coin charmant qui rappelle la vraie ‘Lourdes’ avec sa colline boisée, ses lacets de verdure, son Gave (celui-ci bien calme), son décor splendide au milieu duquel l’âme, si facilement, s’élève vers le Bon Dieu. Monseigneur ex- prima surtout sa satisfaction de rencontrer en ce lieu, de toute façon si propice à la piété, une foule à la fois sympathique et recueillie. Après avoir commenté ‘L’Ave Maria’, il exhorta vivement ses auditeurs non seulement à conserver intacte leur dévotion envers notre Mère du Ciel, mais encore à l’aviver sans cesse. Pour obtenir ce résultat, l’un des moyens à notre por- tée consiste précisément à prendre part, de temps à autre, à ces cérémonies très solennelles en l’honneur de Marie que sont ces pèlerinages, si nombreux et si populaires en notre pays de Vendée, évangélisés par Montfort. C’est pourquoi, avant de s’éloigner de chez nous, son Excellence fit promettre aux fidèles de la région de Mareuil de revenir, chaque année, au mois de mai, prier et chanter au Coteau de Péault cette ‘Belle Dame’ qui, en notre ‘douce ’, daigna ap- paraître à la petite Bernadette. »

Statue de Sainte Bernadette 3 Ô Notre-Dame du Coteau

Qu’il est doux, en ce frais bocage, Reine de la Terre et des Cieux, De rencontrer ta sainte image Et ton sourire radieux.

Refrain Ô Notre-Dame du Coteau, Puissante Mère du Très Haut, Sois le soutien et l’espérance De ceux qui te font confiance.

Par un bon serviteur, Ô Mère, Ce domaine fut préparé ; Le Coteau devint un parterre, A ta gloire, il fut consacré.

Les anciens, ô très douce Mère, Sont accourus des alentours, Si vous décelez des erreurs et/ou des oublis dans cette publica- Chanter humblement leur prière, tion, n’hésitez surtout pas à contacter Gérard Commarieu : Leur ardente foi, leur amour. - 158 rue de Chauray – 85320 Péault Etc. - [email protected]

4 Plusieurs articles de jouneaux exhortaient les fidèles à participer à ce pèlerinage. Ceux qui suivent ont été récupérés dans les documents numérisés proposés par les Archives départementales de la Vendée (vues numérotées).

• Extrait du journal « L’étoile de la Vendée » du 27 août 1905 (vue 258) :

• Extrait du journal « L’étoile de la Vendée » du 24 mai 1906 (vue 157) : « Pèlerinage à Notre Dame de Lourdes du Coteau de Péault – Le pèlerinage régional à Notre Dame de Lourdes du Coteau de Péault aura lieu le lundi de la Pentecôte, 4 juin, à deux heures de l’après-midi. Le même jour, érection d’un chemin de croix dans les la- cets qui conduisent à la grotte. »

• Extrait du journal « L’étoile de la Vendée » du 9 mai 1907 (vue 150) :

Photo août 2017

ment coupé, dirigez-vous vers un petit village perché sur un Coteau, de l’heureuse paroisse de Péault. Au cœur du village, une antique maison de maître, nid immense au milieu d’un bosquet. Pour accueillir les nombreux pèlerins, toutes les portes en sont grandes ouvertes, comme le cœur des aimables hôtes. Il y au- rait beaucoup de bien à dire de la charitable famille qui nous reçoit ; mais nous ne raconterions rien qu’on ne sache à dix lieues à la ronde et au-delà ; d’ailleurs la modestie est, parmi beaucoup d’autres, une fleur ja- lousement cultivée dans cette enceinte. Aussi bien, tai- sons-nous. » « Vous êtes certainement allés, une fois ou l’autre, ou même souvent, en pèlerinage à cette grotte de Lourdes, construite au fond du parc, face au Lay, gave paisible, dont elle est séparée par un espace en gradins, pouvant contenir à l’aise six à sept cents personnes, à peu près le nombre que nous étions lundi, sans compter les groupes de pèlerins restés dans les lacets enguirlandés, à l’ombre des grands bois. » • Extrait du journal « L’étoile de la Vendée » du « Nous avons chanté beaucoup et fort ; et je suis sûr 14 juin 1908 (vue 221) : que, pour la circonstance, la chorale de Luçon avait dé- « Péault – Pèlerinage au Coteau – Voulez-vous faire à puté parmi ses membres ceux de la haute. Un bon votre Mère du Ciel un pèlerinage aussi délicieux que point aux chanteurs et chanteuses de Mareuil, venus là méritant ? – Partez à pied, un lundi de Pentecôte, en nombreux sous la conduite de leur dévoué doyen. pleine chaleur de midi, à travers les moissons ver- Nous avons bien prié aussi pendant le chapelet que doyantes et les pariries sentant bon le foin nouvelle- 5 nous a fait réciter M. de doyen du Poiré. »

« Malgré une forte indisposition, M. le curé de Sainte- Lourdes, et depuis nombre d’années déjà, avec un suc- Croix-de-Vie nous a fait une courte mais substancielle cès sans cesse croissant ? allocution, nous adjurant, avec toute l’ardeur de son Eh bien, il se trouve dans Péault plusieurs âmes, non âme d’apôtre, de rester toujours avec Dieu, de le ser- pas une seule, dans lesquelles la foi est fortement an- vir toujours et de toujours souffrir pour lui. » crée, solidement chevillée, et ce sont ces âmes qui ont « La note dominante de la soirée a été la bonne tenue conçu le projet humainement téméraire, de reproduire et le recueillement, ce qui est beaucoup dire pour un sur les bords du Lay, l’un des plus beaux spectacles pèlerinage. » qu’il soit donné de voir à Lourdes, d’une foule com- « Nous nous sommes éloignés à regret de ce lieu béni pacte, implorant avec la foi et la confiance que donne par la Vierge de Lourdes, désolés de ne pouvoir pren- l’amour de Marie, la miséricorde et la protection di- dre part à la processions aux flambeaux qui, par un vines. » temps délicieux, clôtura cette fête dont nous gardons « Mais venons aux détails. À 2 heures précises, la pro- bon souvenir. » cession s’organise. En l’absence de M. le Doyen de « Que je voudrais habiter le Coteau !! Par ces splen- Mareuil retenu chez lui par le mauvais état de sa san- dides soirées d’été, je descendrais à la grotte, et au mi- té, Monsieur le Curé des Magnils, précédé de la croix lieu de cette belle nature, près du Lay endormi dans le que deux acolytes accompagnent, prend la tête du dé- calme de la nuit, je chanterais un bonsoir à ma Mère filé. Deux cents mètres environ nous séparent de la du Ciel, en compagnie des oiseaux blottis dans la ra- grotte. C’est au chant vibrant d’un cantique à Marie mure, au doux murmure de la brise susurrant dans le Immaculée, que nous les franchissons et dans le meil- feuillage des grands chênes. » leur ordre. Bientôt nous sommes au pied de la ma- done. Là, de toute l’ardeur de notre foi, nous récitons les 53 Ave de notre chapelet, marquant chaque dizaine • Extrait du journal « La Vendée » du 22 mai 1910 par le chant du délicieux cantique dont le refrain, (vue 166) : comme un écho du ciel, nous rappelle la plénitude de « Pèlerinage à la grotte du Coteau de Péault – Lundi 16 grâces dont Marie a été comblée : Ave Maria, Ave Ma- mai – Depuis surtout les apparitions de Lourdes, la ria, gratia plena. » Vendée a toujours professé pour la Vierge Immaculée, « Puis Monsieur l’abbé Monnier monte en chaire. Avec un culte tout spécial de vénération et d’amour. Nom- toute l’ardeur de son âme d’apôtre, il nous parle des breux en effet, sont les pèlerinages dus à de pieuses sublimes prérogatives de la Reine du Ciel. Dès les initiatives privées et qui groupent chaque année, à dif- premières phrases de son éloquent discours, il captive férentes époques, autour d’une image de Marie, en- son nombreux auditoire, et c’est avec une attention fermée dans le creux mystérieux de quelque rocher, émue que nous l’entendons nous parler des bienfaits des centaines et des centaines de pèlerins dont le seul sans nombre dont, à un moment ou à l’autre de notre désir est d’honorer Marie de la façon qui lui plaît le existence, tant comme particulier que comme nation, mieux. » nous, chrétiens et Français, avons été le trop indigne « Sur la trop aimable invitation des dévouées organisa- objet. Oui, répète-t-il, oui la France est blessée, oui la trices, je viens justement de prendre part à l’une de France souffre et d’aucuns disent, ils se trompent ces manifestations et je voudrais essayer de vous y ceux-là, qu’elle va périr. Le Royaume de France est le faire assister à votre tour, ou tout au moins, de vous Royaume de Marie, et ce que Marie garde est bien donner quelque idée de la façon dont on sait, au Co- gardé... Le Magnificat et le Credo, chantés à pleine teau de Péault, organiser une grandiose et touchante voix, couronnent cette superbe manifestation de foi et miniature de ce qui se passe à Lourdes. » de confiance en Marie Immaculée. Puis les abords de « Vous m’objecterez peut-être, amis lecteurs du Bo- la grotte se dégagent peu à peu, non sans que pour- cage et du Marais, que la Très Sainte Vierge, si elle tant, un long regard d’amour et de confiance soit en- avait daigné choisir la Vendée pour y apparaître core jeté vers le trône de la Vierge toute bonne, regard comme elle l’a fait à Lourdes, n’aurait pas préféré qui signifie : Ô Mère, votre pèlerinage s’achève, mais Péault. C’est ce dont vous me permettrez de douter que votre protection nous accompagne au foyer où pour plusieurs raisons. Il me suffira d’en énoncer une. nous allons rentrer. Gardez-nous cette année encore ! Dites-moi, quand la T. S. Vierge a fait à Lourdes ses Faites nous grandir en vertu, donnez-nous une foi plus apparitions, Lourdes était-il un pays bien religieux ? vive, et allumez dans nos cœurs plus d’amour pour N’a-t-il pas suffi de la présence là-bas d’une âme pro- votre Divin Fils Jésus... » fondément chrétienne pour déterminer le choix de la « Et que dirais-je de la superbe ornementation de la Reine du ciel ? Et n’aurait-il pas passé pour incensé grotte ? C’est ce qu’un goût exquis au service d’un in- celui qui, à l’époque des apparitions, aurait osé prédire lassable dévouement, peut créer de plus parfait. Oui, la dix millième partie de ce qui se passe aujourd’hui à l’amour de Marie fait faire de grandes et belles 6 choses ! Témoin ce qui se passe au Coteau chaque an- • Extrait du journal « L’étoile vendéenne » du 16 née. Encore que l’heureuse disposition des lieux est mai 1912 (vue 193) ; le même article est paru dans déjà un premier décor plein de charme et de beauté, « La croix vendéenne » (vue 78) et dans « L’étoile ces nombreux et pimpants oriflammes aux armes de de la Vendée » du 19 mai (vue 197) : Marie, harmonieusement disposés autour de la statue « Annales vendéennes – Péault – Pèlerinage à Notre- de la Vierge, ces centaines de flambeaux qui brûlent Dame du Coteau – Le lundi de la Pentecôte, 27 mai, en son honneur, cette couronne surtout d’âmes pèlerinage à Notre Dame de Lourdes du Coteau de pieuses à l’initiative généreuse desquelles revient tout Péault. » l’honneur de cette splendide manifestation, voilà qui « À une heure et demie du soir, les pèlerins devront donne à cette fête son véritable cachet. » être rendus dans la grande prairie du Coteau. On se « Je ne suis pas prêt de perdre le souvenir de tout cela, réunira par paroisses et la procession se déroulera au car tout cela est beau, tout cela est grand, tout cela est chant du cantique : Au ciel et sur terre. Elle se dirige- l’œuvre du cœur... » ra, par des lacets, jusqu’à la Grotte, devant laquelle se SIMSIP. grouperont tous les pèlerins. La plateforme de la Grotte est réservée à MM. Les ecclésiastiques et à la Photo août 2017 famille du Côteau. » « On se réunira par paroisses et la procession se déroulera au chant du cantique : Au ciel et sur terre. Elle se dirigera, par des lacets, jusqu’à la Grotte, devant laquelle se groupe- ront tous les pèlerins. La plateforme de la Grotte est réservée à MM. Les ecclésiastiques et à la famille du Co- teau. » « Quand l’ordre sera établi, on réci- tera le chapelet, en chantant un cou- plet de cantique entre chaque di- zaine. » « Après la récitation du chapelet, chant du Magnificat, sur le ton royal. » « Sermon par M. l’abbé Murzéau, Vicaire à Notre-Dame de Fontenay. » « Chant du Credo et du Regina coe- li. » « On terminera par la récitation d’un Pater et d’un Ave ; puis on remonte- ra les lacets au chant du cantique : Nous voulons Dieu. » « Tous les cantiques sont pris dans le Manuel du pèlerinage de Lour- des. » « Sont spécialement invités les chantres de bonne volonté et les groupes de Jeunesse Catholique. » Ex voto : « Merci pour une grâce obtenue »

Remerciements à M. et Mme Clément pour leur chaleureux accueil dans leur propriété.

7 En 1950, a été imprimé à Luçon un En 1951, dans la « Chronique Diocésaine » de Luçon (vue 193) il est petit livret pour la Paroisse de fait allusion à Notre-Dame du Coteau dans un article sur les « Fêtes Ma- Péault : « Pèlerinage à Notre-Dame riales du 29 avril à Luçon » : du Coteau » (photo page 4). Dans ses 14 pages on trouve une no- tice historique du pèlerinage écrite cette même année par C. Rambaud, curé de Péault (texte reproduit plus haut) ainsi que différents chants reli- gieux : Gloria, Credo, Ô Pater , Ave Maria de la Vendée, Ô Notre-Dame du Coteau (avec partition), Chez nous, Soyez Reine, Ave Maria, gratia plena, Par l’Ave Maria, Nous voulons Dieu, Ave Maria Stella et Magnificat (ces deux derniers sont en latin).

Ex voto : « Merci Notre Dame du Coteau – 1956 » Tous mes remerciements à Madame Bourez pour son aide précieuse.

Cinquantenaire des pèlerinages à Notre-Dame du Coteau (1904 – 1954) Programme de cette manifestation extrait de « La semaine catholique du Diocèse de Luçon » du 8 mai 1954 (vue n° 227) :

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