Rapport d’activité 2007 de la Direction Régionale de l’Equipement d’Ile-de-

Direction Régionale de l’Equipement d’Ile-de-France

www.ile-de-france.equipement.gouv.fr

Sommaire

Calendrier des évènements 2007 ...... 5

Organigramme de la DREIF ...... 7

Missions et composition de la DREIF ...... 8

Développer durablement le territoire ...... 9

Oeuvrer à la cohérence des territoires et à l’attractivité de la région capitale...... 14

Favoriser la solidarité et la cohésion sociale ...... 23

Assurer des prestations techniques et scientifiques en appui à un développement durable de territoire...... 25

Gérer la vie interne des services ...... 32

Lexique des sigles...... 37 4 Calendrier des évènements 2007

Janvier 30 janvier : lancement du concours international d'idées « urbanisme et développement durable » pour l'OIN Massy- Palaiseau - Saclay - Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines ; Février Signature d'une lettre d'intention entre les partenaires privés et l'État concernant le projet Villages Nature. A3 : inauguration de la couverture Bagnolet – Montreuil ; 15 février : arrêt du projet de révision du SDRIF par délibération du Conseil régional ; Mars 5 mars : loi instaurant le Droit au Logement Opposable (DALO) ; 8 mars : nomination de Pascal Lelarge, Préfet Directeur Régional de l'Equipement d'Ile-de-France ; 23 mars : signature du Contrat de Projets État Région 2007- 2013 ; inauguration de la couverture du boulevard périphérique, Porte des Lilas ; publication du rapport d'enquête sur le Plan d'Exposition au Bruit de Paris-Charles de Gaulle ; Mai Création du Ministère de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement Durables ; 10 mai : création de l'établissement public d'aménagement du Mantois-Seine aval (EPAMSA) ; 10 et 11 mai : signature et publication des 3 décrets fondateurs portant sur la création de l'EPA-ORSA, sur la création des périmètres juridiques d'OIN, et enfin sur le transfert à l'EPA-ORSA des terrains de l'État gérés par l'Agence Foncière et Technique de la Région Parisienne (AFTRP) ; 23 mai : nomination de Pierre Mutz, Préfet de la Région Ile-de-France, Préfet de Paris ; Juin 5 Inauguration de la station de métro Olympiades ; Juillet Deux nouveaux pôles de compétitivité labellisés en Ile-de-France : Finance Innovation, Astech ; mise en service du Trans Val de Marne (TVM) entre Rungis et La Croix de Berny ; 5 juillet : signature du contrat entre le Fret SNCF et Monoprix ; 6 juillet : avis de l'État au titre de l'évaluation environnementale (SDRIF) ; Septembre Du 13 septembre au 24 novembre: Réunions publiques dans 7 communes intéressées par le prolongement de l'A16 ; 17 septembre : publication de l'avis de l'État sur le SDRIF ; 26 septembre : mandat de « renégociation » du gouvernement au Préfet de région ; Octobre Du 15 octobre au 8 décembre : enquête publique sur le Schéma Directeur de la Région Ile-de-France ; rencontres territoriales de la ville en Ile-de-France ; 17 octobre : grenelle de l'environnement Ile-de-France à Drancy ; Novembre Enquête publique relative au projet de liaison ferroviaire CDG Express ;

14 novembre : installation du comité de pilotage des « États généraux du logement en Ile-de-France » ; 19 novembre : signature d'un protocole d'accord entre les partenaires, membres de l'EPA-ORSA (l'État, le Conseil Régional, le Conseil Général du Val de Marne, et les douze communes) ; 26 novembre : remise des prix du concours d'idées de Massy Saint- Quentin « Urbanisme et développement durable » au Collège de France ; 28 novembre : mise en circulation du Premier train de marchandises reliant les entrepôts de la société Monoprix situés à Combs-la-Ville, et ses magasins parisiens ; Décembre Lancement du programme 2007 – 2013 des fonds européens en Ile-de-France ; 14 décembre : lettre de mission du Ministre d'État, Ministre de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement Durables à Pascal Lelarge, Préfet Directeur régional de l'Equipement d'Ile-de-France. 6 Organigramme Décembre 2007

7 Missions et composition de la DREIF

Service régional du Ministère de l'Écologie, de Un pôle Réseau scientifique l'Énergie, du développement Durable et de et technique : l'Aménagement du territoire (MEEDDAT), la Direction Régionale de l’Équipement d’Ile-de- Ce pôle constitue un bureau pu- France exerce ses missions regroupées autour blic d’études et d’ingénierie pour les acteurs de l’aménagement et de trois grands pôles, d'une mission Sécurité de la gestion des territoires, des Défense et d'une Direction de la Stratégie et infrastructures et des réseaux de du Développement durable transports. Ses prestations sont réalisées au sein de ses deux la- boratoires, de la Division des Ou- vrages d’Art et Tunnels et de la Division des Prestations Informatiques. C’est le CETE d’Ile-de-France. En tant que chef de service de défense de zone pour l’équi- pement et les transports, le Préfet, Directeur régional de l’Equi- Un pôle Aménagement : pement est assisté d’un adjoint sécurité défense qui, placé sous son autorité, coordonne l’action en matière de prévention La DREIF est chargée de l’obser- des risques et des menaces, organise la connaissance des vation des dynamiques régio- moyens mobilisables en situation de crise ou de défense et nales et des études liées à des conditions de leur mobilisation. Il dirige également le bu- 8 l’urbanisme et à l’aménage- reau interdépartemental des remontées mécaniques et des ment du territoire. Elle est asso- transports guidés. ciée à la révision du Schéma Directeur régional d’Ile-de- France. Elle veille à la prise en compte des enjeux environne- mentaux dans les stratégies d’aménagement et les documents En tant que chef de service de défense de planification. Par ailleurs, elle définit la politique régionale de zone pour l’équipement et les de l’habitat dont elle veille à la mise en œuvre à travers la transports, le Préfet, Directeur régional de l’Equipe- programmation des crédits et le suivi des politiques contrac- tuelles. Elle est chargée de l’observation des quartiers en dif- ment est assisté d’un adjoint ficulté, de la définition des orientations et des priorités des sécurité défense qui, placé sous politiques publiques dans ce domaine. Elle met en œuvre la son autorité, coordonne l’action politique urbaine de cohésion sociale et comporte une mis- en matière de prévention des sion pour l’égalité des chance risques et des menaces, orga- nise la connaissance des moyens mobilisables en situa- tion de crise ou de défense et Un pôle Déplacements : des conditions de leur mobilisation. Il dirige également le bu- reau interdépartemental des remontées mécaniques et des L’ancienne Division des Infra- transports guidés. structures de Transports de la DREIF est chargée de la concep- tion, de la mise en œuvre, du contrôle et de l’évolution de la La DREIF est également dotée politique de l’État dans la région d’une Direction de Ile-de-France. Elle pilote et la Stratégie et du Développement mène des études sur l’évolution des systèmes de transport et assure une mission d’observa- durable qui a vocation à répondre de manière transver- tion des déplacements et de la sécurité routière en région. La sale aux exigences d’aménagement durable du territoire fran- DREIF organise la maîtrise d’ouvrage du réseau routier natio- cilien. Elle vise notamment à impulser et développer, au sein nal pour les projets neufs. Elle assure le contrôle et la régula- de la DREIF mais aussi dans le réseau régional des méthodes, tion du transport routier de marchandises. des savoir-faire, une culture du développement durable. Plus précisément, les missions de cette nouvelle Direction Développer de la Stratégie et du Développement Durable sont les suivantes : formaliser des éléments concourant à l'évolution des durablement stratégies de la DREIF sur ses champs d'action dans une logique de développement durable : identification des le territoire enjeux franciliens, élaboration de plans d'action théma- tiques, construction d'indicateurs ; impulser et développer, au sein de la DREIF mais aussi dans le réseau régional (DDE...) des méthodes, des savoir-faire, L’année du Grenelle de l’environnement une culture du développement durable, diffusée par des plans de formation et des qualifications ; La journée régionale du Grenelle de l’Environnement s’est déroulée, en Ile-de-France, le mercredi 17 octobre 2007 à être porteur d'approches spécifiques en apportant conseil et Drancy en Seine-Saint-Denis. La matinée a réuni des ateliers assistance opérationnelle sur un certain nombre d'opéra- de travail thématiques calqués sur les groupes du « Gre- tions d'aménagement ou immobilières susceptibles d'être nelle » national. L’après-midi a réuni une assemblée plénière démultipliées ; ouverte qui a permis la restitution des ateliers du matin. être en appui des services sur la détermination de l'évolu- Pascal Lelarge, Préfet, Directeur régional de l'Équipement tion de leurs compétences ; d'Ile-de-France a présidé l'atelier N°1 « Habitat, urbanisme, organiser la capitalisation et la communication de la DREIF transports, énergie ». sur ces domaines, en lien avec les services en charge, (SIG, Lien: www.legrenelle-environnement.fr/ internet, publications...) ; et pour cela, être partie prenante de boîtes à idées, être participant actif de lieux d'échanges professionnels, assurer une veille technologique. Sensibiliser et agir : la création d'une direction Agir pour le développement de la stratégie 9 durable : une préoccupation et du développement durable à la DREIF constante pour la DREIF

Dans la foulée du Grenelle de l'environnement, le Préfet Développer les transports en commun Directeur régional a crée une Direction de la Stratégie et du Développement Durable (DSDD) fin 2007. La raison d'être de en Ile-de-France : cette direction est d'animer la conduite du changement Meteor à Olympiades, nécessaire à l'établissement et à la mise en œuvre d'une stra- tégie de développement durable partagée. le Trans Val de Marne (TVM) dans

En regard des enjeux franciliens, la Direction de la Stratégie les Hauts-de-Seine et du Développement Durable a pour tâche de faire émerger une stratégie relative aux missions et actions de la DREIF ainsi qu'aux compétences à renforcer.

Les enjeux franciliens du développement durable sont progressivement déclinés à partir de ceux identifiés lors du Grenelle de l'Environnement: changement climatique, biodi- versité, économie durable, bien-être, ressources naturelles, nuisances et risques, sont autant de sujets à traiter en don- nant la priorité au traitement du changement climatique.

La criticité de l'Ile-de-France en matière économique et sociale dans l'espace national est la caractéristique majeure de la Région. Localisation des emplois, logements, déplace- ments, urbanisme, aménagement, les missions de la DREIF TMV à St Maur sont au centre des problématiques à décliner sur le territoire francilien. En charge d'un rôle territorial, opérationnel, la DREIF intervient dans le jeu des acteurs en conséquence. Ce Le contrat de plan 2000-2006 donnait la priorité aux trans- rôle exige mobilisation, organisation et renforcement des ports en commun, pour un aménagement durable du terri- compétences pour accroître sa capacité à être force de pro- toire régional. Certaines opérations prévues par ce contrat ont position pour un développement durable. été achevées et inaugurées en 2007, comme le prolonge- ment vers le sud de la ligne 14 du métro, dite Meteor pour D'une part, ce projet de rocade située à quelques kilo- METro Est-Ouest Rapide, avec ses voitures à conduite auto- mètres du boulevard périphérique et maillée avec les matisée et le Trans Val de Marne Est (TVM Est), qui relie les radiales des lignes de métro et de RER, actuelles ou pro- Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne. longées, doit notablement améliorer le fonctionnement du réseau de transports collectifs. Il permettra, en effet, aux e La nouvelle station Olympiades de Meteor, située dans le 13 voyageurs venant de la moyenne et de la grande couronne arrondissement de Paris, dessert un quartier très dense, ainsi d'accéder à la zone dense sans passer par Paris, et ainsi, que le centre Tolbiac de l'Université Paris-1 Pierre Mendès par un effet de report, de décharger les grands pôles France et le pôle d'activité de Bercy et de Paris Rive gauche. d'échanges parisiens et le réseau intra muros. D'autre part, le projet Arc Express structurera les déplace- ments internes à la proche couronne, aujourd’hui effectués en voiture pour les trois-quarts des trajets, à la différence des déplacements vers Paris, effectués à 62 % en trans- ports collectifs. Un report modal important est donc at- tendu, grâce à une offre alternative de qualité au déplacement en automobile. En terme d’aménagement, Arc Express est un outil indis- pensable à la densification urbaine qui est un des objectifs du SDRIF et la condition d'un développement durable de la région. Cette nouvelle infrastructure de transport représente en effet un levier important pour les territoires. Elle doit contribuer à limiter l’étalement urbain, grâce au dévelop- METEOR - Ligne 14 pement de nouveaux quartiers, jusqu'alors mal desservis en transports en commun performants, dans plusieurs sec- teurs des départements de petite couronne concernés, En 2007 a été inauguré le prolongement à l'ouest de la ligne comme à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), dans la boucle de de bus en site propre Trans Val de Marne. entre le marché Gennevilliers (Hauts-de-Seine) ou à Plaine commune international de Rungis et la gare RER B Croix de Berny. Avec (Seine-Saint-Denis). 9 nouvelles stations, cette ligne dessert les communes de Chevilly-Larue, Rungis, Fresnes et Antony. Il répond aux Une enveloppe globale de 25,5 M€ a été inscrite pour cette besoins de déplacements en rocade et en maillage avec les opération au contrat de projets 2007-2013. À la fin de 2007, 10 stations du RER et du métro. l'État et la Région ont confié au STIF le premier programme d'études, d'un montant de 4 M€, qui permettra l’organisa- Dans cette même visée, le contrat de projets État-Région, tion d’un débat public à la fin de 2009. signé en mars 2007 pour la période 2007-2013, poursuit le même objectif que le précédent et comprend un volet trans- ports particulièrement ambitieux avec une enveloppe de 2 937 M€, à raison de 874 M€ pour l'État et de 2 063 M€ pour la Région. L'accent est mis sur l’amélioration de l’offre, grâce au prolongement des lignes existantes et au développement Innover et être initiateur de projets. de nouvelles liaisons structurantes, avec un souci de maillage Logistique urbaine et report modal : du réseau. L'expérience Monoprix En 2007, l'État a ainsi commencé à financer des études pour des opérations de transports en commun nouvellement ins- crites au contrat de projets 2007-2013. Il a poursuivi le finan- cement des nombreuses opérations en phase travaux inscrites au contrat de plan 2000-2006 et reprises au contrat de pro- jets, voire soldé sa participation pour certaines d'entre elles. L'année 2007 a également été marquée par le lancement du programme de renouvellement du matériel roulant de la SNCF en Ile-de-France avec, sur les 400 M€ accordés par l'État au Syndicat des Transports d' Ile-de-France (STIF), le verse- ment d'une première tranche de 60 M€. Arc Express Quartier de Bercy Paris 12 - Entrepôt Monoprix Au cours de cette journée de nouvelles pistes d'actions régionales ont été discutées notamment les premières études pour Arc Express, projet structurant pour les trans- Avec la circulation, le 28 novembre 2007, du premier train de ports collectifs et pour les territoires. Le projet Arc Express marchandises reliant les entrepôts de la société Monoprix est, à l'échelle métropolitaine, une infrastructure structu- situés à Combs-la-Ville, près de Melun (Seine-et-Marne) et les rante qui prendra la forme d'un métro automatique en magasins parisiens de cette enseigne, la DREIF peut se réjouir rocade, composée de plusieurs arcs de circulation et cou- d'avoir fait aboutir un projet de logistique urbaine ferroviaire vrant à terme une soixantaine de kilomètres. sans précédent en Ile-de-France, dont elle avait pris l'initiative en 2005. Cet ambitieux projet de transport ferroviaire de marchandise Le groupe Environnement du LREP (pôle RST) a été sollicité répondait en effet au souci d'une utilisation accrue de modes par la DDEA95 pour aider les services déconcentrés de l'État de déplacements alternatifs au transport routier, notamment (DIREN, DDE) dans l'élaboration de la doctrine et des outils dans Paris intra muros, avec toutes les conséquences posi- facilitant l'application de cette nouvelle disposition par les tives en matière de décongestion des axes, de lutte contre la collectivités. La prestation assurée par le LREP s'est par pollution et de prévention des accidents. La mise en œuvre ailleurs étendue à l'établissement d'une grille d'évaluation du projet a nécessité deux années d'études, menées en de la prise en compte globale du développement durable étroite liaison avec la société Monoprix et avec le soutien du dans le projet d'urbanisme, utilisée dans le cadre de l'élabo- Conseil régional. Le contrat a été signé le 5 juillet 2007 par ration du SCOT de la Vallée de l'Oise et des Impressionnistes. Monoprix et le Fret SNCF en présence de Pascal Lelarge, Pré- Cet outil a permis de parfaire les conseils portés par le ser- fet DREIF, Francis Rol-Tanguy et Denis Baupin, Adjoint au Maire vice IAT de la DDEA auprès de la communauté d'aggloméra- de Paris, chargé des transports. La société Monoprix approvi- tion pour satisfaire aux enjeux portés par les politiques sionne désormais ses soixante magasins parisiens en utili- prioritaires de l'État en matière de préservation de l'environ- sant le transport ferroviaire sur la quasi-totalité du parcours. nement et de réponse aux besoins de logement notamment. Grâce à ce seul report modal de la route sur le fer, ce sont chaque année 10 000 poids lourds de moins qui circulent sur les voies d’accès à la capitale, le dernier kilomètre, jusqu’aux Prévenir des nuisances magasins, s’effectuant en véhicules propres fonctionnant au gaz, de quoi permettre une réduction de 60 % des émissions de CO2 par rapport à l'ancien schéma logistique. Protéger les franciliens contre les nuisances sonores Dans la même perspective, la DREIF a également participé en 2007 aux études menées respectivement sur la logistique avec Deux couvertures d’autoroutes inaugurées en 2007 l'association des villes du grand Bassin parisien et sur TGV fret avec l'association Roissy Carex, mais aussi pour la mise en place d'un service d'autoroute ferroviaire entre Brétigny-sur-Orge (Essonne) et la frontière espagnole et pour la réactivation de la ligne Flamboin-Montereau (Seine-et-Marne), toutes ces opéra- tions étant inscrites au contrat de projets régional. Un plan d'actions est enfin en cours, concernant les sites logistiques stratégiques ferroviaires ou portuaires, afin de les conforter tant sur le plan urbanistique que sur le plan de la 11 desserte, et d’y développer des opérations concrètes.

Participer à l'évaluation Inauguration de l’autoroute A3 en présence de B. Landrieux et de J.-P. Huchon environnementale des territoires : La politique de lutte contre le bruit constitue l'une des priori- tés de l’action de l'État en matière d'environnement des l'expertise du pôle RST infrastructures terrestres. Le département du Val d'Oise est concerné par l'élaboration La couverture de l'autoroute A3 à Bagnolet et à Montreuil de deux SCOT. En application de la directive européenne, (Seine-Saint-Denis) a permis d'isoler du bruit 1 100 loge- transposée en droit français le 3 juin 2004, relative à l'éva- ments, jusqu'alors directement exposés à des nuisances so- luation environnementale des plans et programmes, l'élabo- nores atteignant plus de 65 décibels (dB) en journée. En ration de ces documents d'urbanisme est maintenant outre, cette opération de couverture, accompagnée de la soumise à l'obligation d'une évaluation destinée à mettre en construction d'un mur anti-bruit et d'une passerelle pour pié- évidence les impacts sur l'environnement du projet de terri- tons et cyclistes, a réduit la coupure urbaine résultant de la toire de l'intercommunalité, à adopter les mesures de réduc- présence de l'autoroute par la création d'un espace public tion ou de compensation de ces impacts et à permettre un entre les communes de Bagnolet et de Montreuil. Le projet, suivi à 10 ans des effets sur l'environnement de la mise en d'un montant de 57,3 M€ a été financé à 40 % par l'État, à œuvre de ces mesures. 40 % par le conseil régional d'Ile-de-France et à 20 % par le conseil général du département. Auvers-sur-Oise Inaugurée au printemps 2007, comme l'opération précédente, la couverture du boulevard périphérique au niveau de la porte des Lilas, entre Paris et les communes limitrophes de la Seine- Saint-Denis, était inscrite au contrat de plan État-Région (CPER) 2000-2006, aux côtés de deux autres opérations du même type, à la Porte de Vanves et dans le secteur Ternes-Cham- perret. L'ensemble représentait un coût global de 173 M€. L'État a participé à cette opération de couverture de la Porte des Lilas par l'engagement en 2006 de 21,46 M€ sous forme de subvention versée à la Ville de Paris. Au-delà de la lutte contre le bruit, cette couverture a contribué aux liaisons entre Paris et le Pré-Saint-Gervais, Les Lilas et Bagnolet, ainsi qu'à l'aménagement de la ZAC de la porte des Lilas. La semi-couverture de l'A86, la couverture des Fossés-Saint- L'équipe acoustique a été mobilisée courant 2007 pour col- Jean à Colombes (Hauts-de-Seine) et les protections phoniques lecter, trier et gérer les données de tous les départements de sur l'A15 à Sannois (Val d'Oise) ont en outre été mises en la grande et de la petite couronne parisienne. service au premier semestre 2007. Quant à la couverture de L'ensemble de ces données a fait l'objet d'un traitement sur l'A3 à Romainville (Seine-Saint-Denis), elle a fait l'objet d'un un modèle informatique spécifique co-développé par le CSTB appel d'offres, qui permettra le lancement des travaux en 2008. et l' IGN dont le LREP a fait l'acquisition. La collaboration avec toutes les DDE d' Ile-de-france et RFF a été des plus fruc- tueuses et a permis d'éditer la quasi totalité de la cartogra- Établissement de la carte d'exposition au bruit pour les phie dans des délais convenables malgré la complexité de la grandes infrastructures de transport en Ile-de-France méthodologie et la masse des informations compilées. Le décret 2006-361 du 24 mars 2006 et ses arrêtés d'application a achevé la transposition de la directive 2002-49 relative à l'éva- De plus, le LREP a établi des cartes donnant de manière glo- luation et à la gestion du bruit pour les grandes infrastructures bale les données agrégées d'exposition au bruit des riverains de transport et les agglomérations de plus de 250 000 habi- du seul réseau routier national ; ces cartes sont consultables tants. La première échéance ( juin 2007) concernait notamment sur le site Internet de la DREIF, rubrique Notes de conjonc- les infrastructures routières supportant un trafic supérieur à 6 ture/stats/Environnement. Lien vers le site millions de véhicules par an et les infrastructures ferroviaires d'un trafic supérieur à 60 000 passages de train par an.

L'administration centrale ( DGMT et DGR) a confié au pôle Réseau Scientifique et Technique (PRST) de la DREIF l'élabo- Prévenir des risques et des menaces : ration de cette cartographie pour le patrimoine de RFF et l'en- présentation de la mission semble du réseau de routes nationales (RRN) non concédées Sécurité Défense au niveau national.

Le Pôle RST de la DREIF ( LREP de Melun/ groupe Environne- En tant que chef de service de défense de zone pour l’équi- ment/ Section Acoustique ) a été désigné pour cette mission pement et les transports, le Préfet, Directeur régional de sur le réseau Ile-de-france ( route et fer à l'exception du Val l’Equipement est assisté d’un adjoint sécurité défense qui, d'Oise ) soit un linéaire de 2554 km de routes nationales non placé sous son autorité, coordonne l’action en matière de pré- concédées et de 345 km de voies ferrées pour le compte de vention des risques et des menaces, organise la connaissance RFF auquel il convient d'ajouter ultérieurement la ville de Paris. des moyens mobilisables en situation de crise ou de défense 12 et des conditions de leur mobilisation. Il dirige également le bureau interdépartemental des remontées mécaniques et des transports guidés.

Répartition des équipements sensibles selon leur L'adjoint Sécurité Défense dirige la mission Sécurité Défense exposition sonore (MSD) qui assure : le recensement des ressources mobilisables des entreprises de transports et de BTP (Paris et petite couronne) ;

†svvixi †i qixxi†svvsi‚ƒ ve2qe‚ixxi la coordination régionale de ce recensement (500 entre-

5ƒ 5ƒ prises pour le BTP et 600 entreprises pour le transport) ;

gyvywfiƒ fysƒ 5ƒ gyvywfiƒ 5ƒ 5ƒ 5ƒ 5ƒ la formation, le suivi de la mise en place du logiciel gérant 5ƒ 5ƒ eƒxsi‚iƒ 5ƒ ve2qe‚ixxi ƒ ‚2ƒisxi 5ƒ 5ƒ gyvywfiƒ 5ƒ 5ƒ 5ƒ ce recensement (parade web) pour la zone de Défense Ile- 5ƒ 5ƒ 5ƒ 5ƒ 5ƒ 5ƒ gvsgr‰ 5ƒ 5ƒ 5ƒ ƒ5 5ƒ5ƒ5ƒ 5ƒ de-France ainsi qu’une assistance à la demande pour des 5ƒ vi†evvysƒ5ƒ 5ƒ 5ƒ €i‚‚i„ gy ‚fi†ysi 5ƒ xex„i‚‚i 5ƒ 5ƒ services extra zonale ; xi svv‰ 5ƒ ƒ ‚2ƒisxi

€ „ie ˆ

5ƒ 5ƒ 5ƒ un suivi des différents plans de prévention et d’interventions ; 5ƒ 5ƒ ‚ isv2wevwesƒyx 5ƒ 5ƒ ƒ ‚iƒxiƒ une coordination régionale des actions des différents ser- vices (exemple protocole DIRIF/DDE relatif à la circulation 5ƒ routière et au traitement des crises ; ƒesx„2gvy h 5ƒ qe‚griƒ 5ƒ †e g‚iƒƒyx 5ƒ 5ƒ 5ƒ 5ƒ 5ƒ 5ƒ we‚xiƒ fy vyqxi sƒƒ‰2viƒ 5ƒ ve2gy i„„i fsvvexgy ‚„ 5ƒ wy vsxie ˆ 5ƒ 5ƒ La mission participe : 5ƒ 5ƒ 5ƒ 5ƒ5ƒ 5ƒ 5ƒ †ex†iƒ 5ƒ 5ƒ 5ƒ 5ƒ 5ƒ 5ƒ 5ƒ ƒi†‚iƒ 5ƒ 5ƒ 5ƒ †svvi2h9e†‚e‰ 5ƒ 5ƒ weveuypp au comité de pilotage national du logiciel parade web ; 5ƒ wyx„‚y qi 5ƒ 5ƒ5ƒ 5ƒ 5ƒ 5ƒ5ƒ 5ƒ 5ƒ gre†svvi gre„svvyx wi hyx feqxi ˆ 5ƒ aux formations d’agents du réseau sécurité sur des thèmes 5ƒ gvewe‚„ 5ƒ 5ƒ 5ƒ de préparation et de gestion de crise (prise de poste des pyx„ixe‰ 5ƒ 5ƒ e ˆ2‚yƒiƒ 5ƒ 5ƒ RSD, prise de poste des agents sécurité défense, agents du 5ƒ

vi2€viƒƒsƒ 5ƒ fy ‚q2ve2‚isxi ‚yfsxƒyx 5ƒ 5ƒ CMVOA, participation avec le CIFP à la mise en place d’une ƒgie ˆ

iquipements2sensi˜les gre„ixe‰ 5ƒ wevef‚‰ ƒ5 ba2UQ2dfe 5ƒ formation des cadres DDE sur les risques naturels et tech- 5ƒ ƒ5 UHEUQ2dfe 5ƒ ‚outes2dép—rtement—les nologiques majeures ;

rydrogr—phie 5ƒ †oirie ex„yx‰ isp—™es2verts 5ƒ à des groupes de travail nationaux, zonaux, régionaux vimites2™ommun—les vimites2dép—rtement—les (plans de sécurité opérateurs, pandémie, multi-attentats…). L’adjoint sécurité défense dirige également le BIRMTG. Le bureau interdépartemental Deux grands types de missions sont réalisés par le BIRMTG : le contrôle des projets de création, de prolongement ou de des remontées mécaniques modification de ligne, au travers de l'instruction des dossiers et des transports guidés Nord réglementaires de sécurité prévus par la réglementation (Dossier de Définition de la Sécurité DDS, Dossier Prélimi- Ouest naire de Sécurité DPS et Dossier de Sécurité DS), et le contrôle des systèmes en exploitation, par l'instruction des le BIRMTG-NO couvre le grand quart Nord-Ouest de la France, incidents et accidents, la tenue de réunions d'exploitation, la soit 37 départements. La quasi-totalité des technologies réalisation de visites de contrôle ou d'audits. existantes de transport guidé est représentée sur cette zone : Le BIRMTG-NO est intervenu dans 3 colloques-séminaires RER, métros et tramways RATP, métros automatiques (UTP, RATP, CNESTG) et dans 2 cours (Mines Alès, DESS). Météor, VAL de Lille, de Rennes d'Orly et de l’aéroport de Roissy, tramways sur fer de Nantes, Orléans, Rouen et Le tableau suivant indique les projets les plus notables ayant , tramway sur pneus de Caen et bus à guidage fait l’objet en 2007 soit d'une autorisation de mise en optique de Rouen, chemins de fer touristiques diesel, à service soit d'une approbation du DPS (valant autorisation vapeur ou électrique, cyclodraisines, et quelques funiculaires d'engager les travaux).

Ile-de-France Province Mise en service : Mise en service : - nouveau VAL de Roissy ligne 1 ; - nouveau tramway du Mans ; - nouveau VAL de Roissy ligne LISA ; - prolongement du de Valenciennes ; - prolongement de METEOR aux Olympiades ; - prolongement du bus guidé TEOR de Rouen ; - remise en service de la cabine 2 du funiculaire. - prolongement Sud de la ligne 2 du tram de Nantes ; - nouveau matériel roulant du VAL de Lilles ; - mise en service du funiculaire et du train touristique de la mine bleue près d’Angers.

Autorisation d'engager les travaux (DPS) Autorisation d'engager les travaux (DPS) 13 - prolongement de métro ligne 8 ; - nouvelle ligne Cleo du tramway d'Orléans ; - prolongement du tram T2 à Bezons ; - prolongement Nord de la ligne 3 du tram de Nantes. - déviation sur île de Monsieur du tram T2 ; - poste de manœuvre informatisé ligne 3bis de métro.

Globalement le contrôle avant mise en service représente (percement de voute, fin 2007), tramway de Nantes (acci- 52 % de l’activité et le contrôle en exploitation 48 %. dent mortel de tiers, juin 2007), tramway de Lille (déraille- ment, août 2007), tramway d’Orleans (accident mortel de Le contrôle avant mise en service se répartit ainsi : 47 % pour tiers, septembre 2007), tramway de Rouen (accident mortel les transports guidés urbains, 3 % pour les chemins de fer de tiers, novembre 2007), funiculaire de Montmartre touristiques, 2 % autres. Pour le contrôle en exploitation la (rupture de câble), ainsi que le traitement de deux zones répartition est 28 % pour les transports guidés urbains, 15 % accidentogènes (TVR de Caen (rue), tramway de Valenciennes pour les chemins de fer touristiques, 6 % autres. (2 giratoires). Le tableau ci-après indique le volume des dossiers traités (dont Le BIRMTG-NO est intervenu dans 3 colloques-séminaires les dossiers de sécurité en régularisation DSR, les dossiers d’au- (UTP, RATP, CNESTG) et dans 2 cours (Mines Alès, DESS). torisation d’exploitation DAE, les notes techniques d’étape NT). Les dossier de définition (DDS) sont traités en moyenne avant les 2/3 du temps imparti, les dossiers de sécurité avant les セ du temps imparti. La formation des agents a été en moyenne de 15 jours par agents, l’essentiel étant des formations STRMTG. Les contrôles en exploitation ont consisté en 3 audits sur les réseaux de tramways de valenciennes, Nantes et Caen, 14 visites (63 % des réseaux couverts) pour les chemins de fer touristiques/cyclo-draisines, 7 autres visites (remontées mécaniques…). Huit accidents ont fait l’objet d’une enquête : métro ligne 13 (dégagement de fumées, juillet 2007), métro ligne 14 (incendie matelas bouche aération, avril 2007), RER A Prévenir des risques de mouvements de terrain : l'appui technique du Pôle RST à la Oeuvrer commune de Saint-Cloud à la cohérence des À l’issu de l’élaboration du Plan de Prévention des risques (PPR) mouvements de terrain sur le territoire de la commune de Saint-Cloud, les services techniques de la commune ont territoires durables demandé au Groupe Géologie mécanique des sols du LREP (Pôle RST) une assistance technique pour l’instruction des per- et à l’attractivité mis de construire concernant des projets dans les zones à risques mouvements de terrains liés à la stabilité des pentes. En 2007, cinq avis ont été émis allant d’une simple rappel des de la région capitale mesures de prévention édictées par le PPR jusqu’à une pré- conisation de diligenter des études complémentaires. Aménager durablement le territoire francilien : un enjeu économique majeur

Un contrat de Projets État- Région 2007- 2013 ambitieux

Le contrat de projets État- Région (CPER) 2007 - 2013 a été signé le 23 mars 2007 par le préfet de la région d'Ile-de- France, préfet de Paris et le président du Conseil régional. 14 L’enveloppe globale du CPER s’élève à 5, 466 milliards d’eu- ros (hors Plan Seine) avec une participation de 3,425 milliards d’euros (62,7 %) pour la Région et de 2,041 milliards d’euros (37,3 %) pour l'État. Ce nouveau contrat a une nature différente du contrat de plan précédent 2000-2006 : ainsi les infrastructures routières, du fait de la décentralisation, en sont désormais exclues. Il s’ins- crit dans une triple perspective : la nécessaire maîtrise des finances publiques, le respect des engagements pris, c’est-à- dire que les projets retenus sont les projets prêts, enfin la prise en compte des trois priorités nationales et régionales que sont la cohésion sociale, la compétitivité et l’attractivité du territoire, et le développement durable. Un effort particulier porte sur les transports collectifs pour les- quels l'État et de la Région engageront 2 937 M€ dont 874 M€ pour l'État et 2 063 M€ pour la Région. Dans la continuité des actions engagées dans le cadre du Contrat de Plan 2000-2006, l’accent sera mis sur l’amélioration de l’offre de service par la remise à niveau des lignes existantes et par le développement du maillage des réseaux, notamment par de nouvelles liaisons structurantes de rocades. Par ailleurs, en favorisant l’accessibilité des autres régions et le fonctionnement métropolitain du Bassin parisien, le contrat de projets permettra de conforter l’Ile-de-France comme nœud de communications nationales et internationales. De plus, le développement des modes alternatifs à la route pour le transport de marchandises sera accru en réalisant de nouvelles infrastructures en matière de transports fluvial et ferroviaire. Sur les territoires d’intérêt régional et national l'État et la Ré- gion engageront 608 M€ sur 2007-2013 (dont 240 M€ hors contrat de projets) et 151M€ pour soutenir les dynamiques territoriales de cohésion et d’innovation. CDG Express et RER B Nord + : deux SDRIF : des divergences avec projets structurants la Région

La procédure de révision du Schéma Directeur de la Région Ile-de-France (SDRIF) s’est poursuivie en 2007. L'actuel SDRIF date de 1994. Le projet de révision du Schéma directeur éla- boré par le Conseil régional a été arrêté le 15 février 2007. L'État a fait part de ses réserves sur ce projet en septembre 2007. Celles-ci portent, notamment, sur le fait que le docu- ment régional comporte de nombreuses illégalités et des am- biguïtés affectant sa force juridique. Par ailleurs, il ne répond pas, ou répond très imparfaitement, à certains des enjeux majeurs identifiés par l'État dans le domaine environnemen- tal et de la prévention des risques, mais aussi dans le do- maine du logement et, plus généralement, dans l’attention Conférence de presse concernant A4, A86 et CDG Express en présence de B. Landieux et portée aux facteurs d’attractivité de l’Ile-de-France. F. Rol-Tanguy. Après l’enquête publique qui s’est déroulée du 15 octobre au Le développement de l'activité économique francilienne 8 décembre, l'État et la Région devront entamer une nouvelle passe notamment par l'amélioration des transports collectifs. phase de discussions afin de faire converger leurs positions et Entre autres grands projets, la desserte de l’aéroport de Paris d'aboutir à un document plus ambitieux et mieux partagé. Charles-de-Gaulle et le projet RER B Nord+ sont deux projets connexes majeurs qui participent à cet essor. La relance des politiques Le projet CDG Express prévoit une liaison ferrée entre la gare de l'Est et l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle avec une fré- foncières en Ile-de-France quence de 15 minutes, un train à quai en permanence, et un trajet de 20 minutes, sans arrêt intermédiaire. Pour la réali- Dans le cadre de l'aménagement du territoire francilien sation et l'exploitation de cette liaison, l'État, maître d’ouvrage, quatre établissements publics fonciers d'État (EPF) ont été a choisi un montage sous forme de concession. créés fin 2006 en Ile-de-France : l'établissement public fon- cier d'Ile-de-France, dont la compétence s'étale sur 5 dépar- 15 80 % des trajets entre Paris et l'aéroport de Roissy s'effec- tements (Paris, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Seine-et-Marne, tuent en voiture particulière ou en taxi, avec un temps de Essonne) et les établissements publics fonciers des Hauts de transport souvent excessif. Une offre de transport ferroviaire Seine, des Yvelines et du Val d'Oise. alliant confort et ponctualité contribuera à l'attractivité de la Ces établissements ont élaboré en 2007 des programmes plu- région capitale auprès des touristes et des hommes d'affaires riannuels d’intervention (PPI) ambitieux en vue de contribuer français et étrangers, tout en limitant l'usage de l'automo- aux politiques d'aménagement urbain, de production de lo- bile, avec les embouteillages et les nuisances qui en décou- gement, notamment sociaux, en priorité, mais aussi de dé- lent. Le projet est en outre conçu dans un souci d'insertion veloppement économique paysagère et environnementale du tracé pour les communes riveraines. Le quartier de La Défense , atout La mise en service de la nouvelle liaison a pour préalable l'amélioration de la qualité de service du RER B auquel deux économique de la région voies seront alors dédiées, d'autres infrastructures ferroviaires existantes étant libérées pour la ligne CDG Express. Cette opé- ration de réorganisation et de modernisation du RER B, ap- pelée RER B Nord+ et inscrite au contrat de projets État-Région 2007-2013, assurera une desserte plus régulière et renforcée du territoire. Les projets RER B Nord+ et CDG Express auront ainsi des retombées positives pour l'ensemble des usagers, franciliens et non franciliens, des transports collectifs régionaux.

L'enquête publique s'est déroulée en novembre et en décembre 2007 dans les quinze communes directement in- téressées des trois départements traversés (Paris, Seine-et- Marne, Seine-Saint-Denis). La commission d'enquête chargée d'établir le rapport transmettra son avis au préfet de la région d'Ile-de-France, Préfet de Paris, coordonnateur de l'en- quête, au cours du premier semestre 2008. Après la déclara- La Défense - La grande Harche et le Dome Imax tion d'utilité publique, la désignation du concessionnaire, prévue, en aout 2008, permettra l'ouverture du chantier en Le quartier d’affaires de l’ouest parisien, regroupant La Défense 2010. et Nanterre, est devenu en cinquante ans d’action de l'État le Un site dédié (http://www.cdgexpress.equipement.gouv.fr) premier quartier d’affaires européen et l’un des moteurs de offre une information complète sur le projet et son évolution. l’économie francilienne et nationale. Devant le risque d’une certaine obsolescence de ce quartier au regard de la concurrence internationale, l'État et le Conseil Mettre en place des outils Général des Hauts de Seine ont annoncé, en juillet 2006, un de gestion de l'espace : plan de renouveau 2007-2013 prévoyant la démolition et la reconstruction des tours devenues inadaptées à la demande, les opérations d'intérêt national la réalisation de nouveaux immeubles de bureaux, la construction de logements, ainsi que le renforcement de la desserte en transport en commun. La mise en œuvre de ce Le concours d’idées de Massy Saint- plan, prévoyant notamment la création de 450 000 m2 de bu- reaux supplémentaires, a été largement engagée en 2007. Quentin

Au delà de cette première étape, le Ministre d'État, Ministre de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement Du- rables, a confié au Préfet, Directeur de l'Equipement d'Ile-de- France, par lettre en date du 14 décembre 2007, une mission de prospective sur l'avenir du quartier d'affaires de la Défense et Nanterre. Il s’agit de conforter dans la durée l’avenir de ce secteur, pôle international d'affaires, stratégique pour l’avenir de Paris dans le concert des métropoles mondiales et qu’il convient d’intégrer pleinement dans son environnement national et local.

St Aubin - Centre de recherche nucléaire Synchrotron Soleil

Encourager les jeunes talents : La mission de préfiguration de l'opération d'intérêt national (OIN) Massy Palaiseau Saclay Versailles Saint Quentin en Yve- Palmarès 2007 des jeunes lines dirigée par Jean-Pierre Dufay, a été mise en place à l’été urbanistes 2006 suite à une décision interministérielle du 6 mars 2006. Elle couvre un périmètre territorial de 49 communes qui com- prend 650 000 habitants et 350 000 emplois. 16 Le ministère de l’Écologie, du Développement et de l’Amé- nagement Durables a organisé le palmarès des jeunes urba- Elle a pour objet l'élaboration, en concertation avec l'ensemble nistes 2007 avec l’ambition de distinguer des jeunes des acteurs du territoire, d'un projet de développement équi- professionnels de talent exerçant dans les différents champs libré autour de la constitution d’un pôle scientifique et techno- de l’urbanisme et de l’aménagement. logique de niveau mondial dans les communes de Le jury national composé de personnalités de rayonnement Massy-Palaiseau Saclay Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. national et international, après un travail d’expertise des com- L’un des supports de ce projet est le concours international missions régionales, a désigné 11 lauréats ainsi qu’une men- d'idées « urbanisme et développement durable » qui fut lancé tion spéciale. avec la Direction Régionale de l'Equipement d'Ile-de-France, Les travaux, les formations et la nationalité des lauréats le 30 janvier 2007. révèlent une dimension européenne marquée. Cette jeune Deux experts indépendants, Messieurs Jacques Glowinski, pro- génération, par la qualité de sa démarches, montre les voies fesseur honoraire au collège de France et Lucien Chabason, d’un développement et d’un aménagement durables de nos expert auprès des Nations Unies, ont été désignés par cour- territoires qui méritent d’être encouragées. rier du 1er ministre en date du 19 septembre 2006, comme Ce palmarès devrait donc permettre aux professionnels de garants de la concertation pendant toute la durée du l’aménagement et de l’urbanisme, aux employeurs et maître concours. d’ouvrage potentiels de promouvoir ces pratiques et produc- tions, sinon de renouveler les pensées et modes de faire dans Vingt six équipes étaient en lice, et leurs propositions ont été la lignée des conclusions du Grenelle de l’environnement. En évaluées selon quatre thèmes : premier lieu, il pourra être utiliser par les services de l’État à projet scientifique et économique ; cette fin. mise en valeur des ressources et du patrimoine ; Un ouvrage sera publié au premier semestre 2008, et une qualité de vie et des formes urbaines ; action de valorisation permettra de présenter au public de image du territoire. l’Ile-de-France le travail de projet urbain conduit par les lau- Un jury indépendant, présidé par Jean-martin Folz, ancien réats tant sur des territoires centraux que périphériques et président de Peugeot-Citroën, s’est réuni le 12 octobre. Il a ruraux, mais aussi leur contribution d’urbanistes au distingué 9 équipes pluri-disciplinaires, françaises et étran- développement d’une nouvelle maîtrise d’ouvrage urbaine. gères. La remise des prix s'est déroulée le 26 novembre 2007 au Collège de France, en présence de Madame Valérie Pé- cresse, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Re- cherche. Les idées émises permettront de faire émerger progressivement le projet urbain d’ici l’automne 2008 et four- niront la matière première nécessaire à la construction d’un projet d’envergure internationale à la hauteur des potentiali- tés du territoire. La mise en place de l’OIN Orly Le périmètre et les compétences de l'agence d'urbanisme du Mantois ont aussi évolué: rebaptisée AUDAS, cette agence a Rungis Seine Amont désormais en charge le volet économique de l'OIN, sous la direction de projet de l'EPAMSA et son périmètre d'interven- tion s'étend désormais à l'ensemble de l'OIN.

L'année 2007 a été consacrée à la préparation du protocole, signé le 31 janvier 2008 par l'État, la Région et le Départe- ment des Yvelines, après approbation des assemblées déli- bérantes des 51 communes et des 5 établissements de coopération intercommunales. Le protocole fixe les objectifs de développement accéléré et équilibré du territoire et les principes d'actions guidant les engagements financiers pour la période du contrat de projet 2007-2013 : rythme de construction de 2500 logements par an, conditionné par le développement économique visant à améliorer le taux d'em- ploi qui devra tendre vers la moyenne départementale (passer 0,68 à 0,77). Thiais, Choisy le Roi - ZI de Sénia Nord Enfin, l'année 2007 a été celle du lancement de la collection La décision du Comité interministériel d'Aménagement et de manifeste d'architecture du XXIe siècle : initiative originale Compétitivité des Territoires (CIACT) du 6 mars 2006 a décidé issue d'un partenariat entre la cité de l'architecture et du pa- la création de l'opération d'intérêt national Orly Rungis Seine trimoine, l'EPAMSA et le conseil général des Yvelines, consis- Amont (OIN ORSA). Cette dernière concerne 12 communes tant à confier chaque année à un architecte lauréat (choisi situées entre le sud de Paris et l’aéroport d’Orly, territoire de parmi 5 autres) la réalisation d'une construction durable. La 335 000 habitants et 160 000 emplois. Jacques Touchefeu en première, un gîte urbain à Chanteloup les Vignes sera réalisée a été nommé Directeur Général. Les trois décrets fondateurs par Hermann Kaufman. En principe, au bout de 51 ans, cette ont été signés le 10 mai 2007 et publiés au Journal Officiel du collection manifeste de l'architecture de notre siècle consti- 11 mai. tuera un musée à ciel ouvert, repérable dans chacune des 51 Ils portent respectivement sur : communes de Seine-Aval. la création de l'Etablissement Public, EPA-ORSA ; 17 la création des périmètres juridiques d'OIN ; le transfert à l'EPA-ORSA des terrains de l'État gérés par l'Agence Foncière et Technique de la Région Parisienne (AFTRP).

Le conseil d'administration d'installation s'est réuni le 11 juillet 2007. Un protocole d'accord entre les partenaires, membres de l'EPA-ORSA (l'État, le Conseil Régional, le Conseil Général du Val de Marne, et les douze communes) a été signé le 19 novembre 2007. Ce document constitue la première base contractuelle entre les partenaires. Il a pour objet de dé- finir et mettre en œuvre une grande opération de dévelop- pement et d’urbanisme. Il doit permettre le « développement notamment économique, de ce territoire au service des po- pulations qui y vivent et y vivront ». Ce protocole fait l’objet d’études complémentaires pour aboutir en 2008 à la défini- Seine Aval tion d’un Plan Stratégique Directeur et aux moyens de sa mise en œuvre.

La création de l’OIN Seine-Aval

L’année 2007 a été marquée par la création sur le territoire de Seine Aval d’une nouvelle opération d’intérêt national (OIN) après plusieurs mois de concertation. Cette décision, prise par décret n°2007-776 du 10 mai 2007, a modifié le périmètre d'intervention de l'établissement public d'aména- gement du Mantois qui s'étend désormais sur 51 communes. l'aménagement du tronc commun A4/A86 (Val-de-Marne) Aménagement, transport et de l'A86 à Antony (Hauts-de-Seine) ; et sécurité sur le réseau routier la déviation de la RN19 à Boissy-Saint-Léger (Val-de- Marne).

Se réorganiser : la réforme du Piloter les principales opérations réseau routier national d'investissements routiers (PDMI)

En terme d'investissements routiers, le Pôle déplacements a la responsabilité de plusieurs opérations majeures à l'échelle de l'Ile-de-France, qui font suite notamment à des débats pu- blics ou des concertations publiques réalisés en 2006. Ces opérations ne visent pas une extension du réseau autorou- tier, mais cherchent à boucler le maillage du réseau de voies rapides d’Ile-de-France pour soulager des voiries inadaptées et permettre une réduction des nuisances et une reconquête urbaine des secteurs traversés. Elles respectent ainsi l’esprit des décisions issues du Grenelle de l’Environnement.

Parmi les principales opérations conduites par les 3 départements de maîtrise d'ouvrage du Pôle Déplacements, on peut citer : le prolongement de la Francilienne (A104) entre Cergy Pon- Travaux de déviation de la RN19 à Boissy St Léger toise et Orgeval : poursuite de la concertation avec les élus et associations du secteur, lancement des études sur le La loi du 13 août 2004 relative aux libertés publiques et aux tracé retenu par le ministre pour préparer un APS et aller à responsabilités locales a transféré les routes nationales d'in- l’enquête publique fin 2009 ; térêt local aux conseils généraux (soit près de 1 000 km pour le prolongement de l'A12 entre St Quentin et les Essarts l'Ile-de-France). (avec comme opération associée la requalification de la 18 RN10 à St Quentin) : études notamment d'environnement Une nouvelle organisation des services routiers de l'État a ainsi en cours et travail sur la requalification de la traversée de été créée : Jusqu'alors, les DDE jouaient le rôle d'exploitant du Trappes. réseau routier, de maître d'ouvrage et de maître d'oeuvre l'enfouissement de la RN13 à Neuilly : une mission portant quant au développement et à l'aménagement de celui-ci. sur les modes de financements et de gouvernance de ce Avec la loi de 2004 et le transport de compétences aux projet hors du commun a été confiée au CGPC, la DREIF est collectivités territoriales (les Départements), onze Directions chargée d’étudier les différents scénarios possibles les interdépartementales des Routes (DIR) ont été créées en caractéristiques de l’ouvrage correspondant. France ainsi que vingt et un Service de Maîtrise d'Ouvrage le traitement du tronc commun A4/A86 : suite à la concer- (SMO) au sein de la DRE. En Ile-de-France, c'est la DIRIF tation menée à la fin de 2006, un nouveau scénario consen- (Direction Interdépartemantales des Routes d'Ile-de-france) suel a été proposé (pas d'élargissement du viaduc, des qui est désormais chargée de l'entretien et de l'exploitation protections phoniques sur ouvrage, le traitement des du réseau ainsi que de l'ingénieurie routère pour les nouvelles eaux...); infrastructures. La DIRIF, ancien SISER, qui était un service de la couverture de l'autoroute A3 à Bagnolet-Montreuil : avec er la DREIF; est depuis le 1 janvier 2007 une structure auto- ses 200 mètres de couverture complète et 500 mètres de nome qui assure les fonctions de maintenance, d'exploitation, semi-couverture cette opération a éré inaugurée en février de sécurité et de maîtrise d'oeuvre du réseau routier national 2007 ; (770 km en Ile-de-France). la couverture de l'A3 à Romainville a fait l'objet d'un appel d'offres en 2007 : les travaux devraient être lancés mi-2008 ; La DREIF conserve, dans ce nouveau schéma, la maîtrise d'ou- la déviation de la RN 19 ; vrage des aménagements du réseau routier national. Pour le prolongement d'A16 jusqu'à la Francilienne, avec l'orga- assurer ce SMO, trois départements de maîtrise d'ouvrage nisation du débat public. (DMO) ont été créés au sein du pôle déplacements de la DREIF début 2007. Ils sont également chargés de piloter les projets neufs du réseau routier national et d'en assurer la conduite d'opérations depuis l'engagement des études préliminaires jusqu'à leur mise en service. Parmi les projets d'investis- semnts en cours, on peut citer : le prolongement de la Francilienne entre Orgeval (Yvelines) et Cergy-Pontoise (Val d'Oise) et le contournement de l'aé- roport de Roissy-Charles-de-Gaulle, les couvertures des portions de l'autoroute A3, de l'A86 à Vélizy (Yvelines) et de l'A6b au Kremlin-Bicêtre (Val-de- Marne) ; A104 Concernant La déviation de la RN19 à Boissy-Saint-Léger, les la voirie autoroutière pour les transports en commun, les taxis travaux sur la section Nord se sont poursuivis en 2007, avec et le covoiturage pourront être conduites pour préparer une la construction de deux ponts destinés à franchir les voies du politique plus globale de partage et d’utilisation à long terme RER A. Les ouvrages préfabriqués à côté de la plateforme fer- des infrastructures, comme à moyen terme, la mise en place roviaire ont ripé leur emplacement définitif lors du weekend d’un péage urbain, a été étudiée par le Pôle déplacements. des 4 et 5 août ; ces travaux pilotés par la RATP ont établi un nouveau record du monde, puisque l'ouvrage, destiné à Enfin, la lutte contre les pollutions atmosphériques, sonores, accueillir les futures voies de la RN19, d'un poids de plus de visuelles et la mise aux normes de l'assainissement du ré- 12 500 t, est le plus lourd à avoir été mis en place avec cette seau routier est un autre axe important : protection acous- technique. tique des populations exposées au bruit, mise aux normes de l'assainissement du réseau au regard des questions de pollu- Le projet de prolongement de l’autoroute A16 de l’Isle-Adam tion chronique des nappes comme de pollution accidentelle, à la Francilienne (Val d’Oise) a fait l’objet d’un débat public et enfin la lutte contre la pollution atmosphérique dans les qui s’est déroulé du 13 septembre au 24 novembre 2007. Dé- tunnels et espaces confinés et à proximité des nouveaux pro- cidé par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) sur grammes immobiliers situés à proximité des grands axes. saisine du Conseil Régional d’Ile-de-France (CRIF) et de France Nature Environnement (FNE), ce débat a été l’occasion de dé- montrer l’opportunité de raccorder l’A16 à la troisième rocade de l’Ile-de-France et d’expliciter l’intérêt des deux projets Écouter, débattre, favoriser connexes et indissociables du premier : la requalification de la RN1 et le réaménagement du carrefour de la Croix-Verte. l'adhésion : le débat public sur Au delà de ces opérations importantes, l’État a poursuivi la réalisation des opérations engagées dans le cadre du CPER le prolongement de l'A16 2000-2006. Au total, le Pôle déplacements conduit une qua- rantaine d'opérations d'investissements routiers. Il doit dé- Le projet de prolongement de l'autoroute A 16, de l'Isle-Adam sormais engager des discussions avec les collectivités à la Francilienne (Val d'Oise), dont la DREIF s'était vu confier concernant les Programmes de Développement et de Moder- la maîtrise d'ouvrage déléguée, a fait l'objet en 2007 d'un nisation des Itinéraires (PDMI), nouveaux modes de contrac- débat public organisé par la Commission Nationale du Débat tualisation pour les investissements routiers. Public. Neuf réunions publiques se sont tenues en mairie entre le 13 septembre et le 24 novembre, dans sept com- munes directement concernées. Elles ont permis à toutes les parties intéressées de s'exprimer, aussi bien sur les consé- 19 Préparer une nouvelle politique quences à court terme du projet que sur ses implications pour l'avenir du territoire. Ce raccordement de l'A16 à la troisième routière rocade d'Ile-de-France sera réalisé conjointement avec la re- qualification de la RN1 et le réaménagement du carrefour de la Croix-Verte, opérations auxquelles il est nécessairement lié. L'Ile-de-France bénéficiant d'un bon niveau d'équipement et Après avoir étudié le bilan du débat qui lui sera transmis par d'exploitation du réseau, qui a permis de déployer de nom- la CNDP, le Ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Dévelop- breux services à l'usager, à commencer par l'information en pement Durable et de l’Aménagement du Territoire doit ligne sur les conditions de circulation, les priorités de cette statuer sur l'opportunité du projet et sur les modalités de sa nouvelle politique routière, soucieuse d'améliorer et d'uni- mise en œuvre, notamment le tracé apparaissant comme le formiser la qualité du service, devraient s’orienter selon plus pertinent. Le compte-rendu du débat et tous les docu- quatre axes : ments relatifs au projet sont accessibles sur le site dédié l’optimisation du réseau existant par des mesures d’exploi- http://www.debatpublic-projet-a16.org. tation et d’aménagement ponctuel ; l’insertion urbaine des infrastructures, en particulier en matière de protections acoustiques ; l’accompagnement des grands pôles d’emplois et de loge- ments de la région Ile-de-France ; la poursuite du maillage du réseau structurant francilien, par l'étude, puis la réalisation de quelques barreaux man- quants.

En matière d'amélioration du réseau, un aspect important de cette politique sera la mise aux normes de sécurité des tun- nels, cette priorité supposant une coordination avec la Ville de Paris pour les secteurs concernés du boulevard périphérique. Par ailleurs, la politique routière doit intégrer le plus en amont possible les capacités de report modal de la route vers les transports collectifs, la question de la maîtrise des coûts économiques, environnementaux et sociaux de la congestion automobile devenant centrale au niveau national et tout par- ticulièrement en Ile-de-France. À court terme, les expérimentations visant à faciliter l'usage de Le bilan de l'activité Analyse et modélisation de la mobilité

de la Division des Transports Le PDUIF : de l’évaluation à la révision Routiers (DTR) L’année 2007 a été marquée par l’évaluation du PDUIF. Un ré- seau d’acteur des transports en Ile-de-France a été formé Dans son activité de gestion des entreprises, la Division des pour y participer sous le pilotage du STIF; la DESD y a repré- Transports Routiers tient le registre des transporteurs et des com- sentée la DREIF. missionnaires d’Ile-de-France, soit environ 10 000 entreprises. La production du bilan de l'évaluation du PDUIF s'est assorti de En 2007, l’unité gestion des entreprises a procédé à l’inscrip- deux constats : la nécessité de mettre en œuvre un observa- tion de 1 672 nouvelles entreprises de transport, (+ 38 % par toire régional multipartenaires de la mobilité ainsi que rapport à 2006) et délivré 24 816 titres de transport. l’urgence de lancer une nouvelle EGT. Les délais d’instruction des dossiers ont été réduits d’environ de moitié. Suite à ce travail d'évaluation, la mise en révision du PDUIF a été votée au mois de décembre par le conseil du STIF.

La mise en place des observatoires départementaux des déplacements en Ile-de-France La DESD appuie et coordonne la démarche entreprise par les DDE de développement d'outils d'observation et de connais- sance des déplacements. Ce travail doit se concrétiser par la mise en place à terme d'observatoires départementaux des déplacements. Ce travail s’inscrit dans le développement des compétences d’observation et de diagnostic territorial au sein des DDE. Il concrétise par ailleurs une forme essentielle de rapport entre échelons départementaux et régionaux : la mise à disposi- tion de données homogènes à l’échelle départementale per- Agent contrôleur de la DREIF mettra leur regroupement au niveau régional. L’accueil téléphonique de l’unité gestion des entreprises a été À terme, ce projet s’inscrira donc au sein d’un dispositif plus 20 amélioré. En effet, plus de 22 000 demandes d’information large, qui a pour vocation d’être coordonné avec les dé- ont été renseignées (soit une augmentation de près de 22 % marches émergentes d’autres acteurs – tels que l’observatoire de renseignements donnés aux usagers par rapport à 2006). que souhaite mettre en place le STIF dans le cadre de la révi- Quant au bureau des attestations de capacité, il a délivré sion du PDUIF. 1 422 justificatifs de capacité (diplôme pour exercer la pro- fession de transporteur de marchandises de - 3T5) en aug- La refonte du modèle de déplacements de la DREIF (MODUS) mentation de plus de 23 % et 1 090 attestations de capacité Afin de mieux prendre en compte les évolutions de la mobi- professionnelle (examen professionnel compris) soit une aug- lité - le modèle de déplacements de la DREIF – MODUS – a été mentation de plus de 38 % de reçus par rapport à 2006. entièrement repensé en 2007. Sa refonte s'est axée sur deux Dans son activité de contrôle en 2007, la Division des Trans- grands axes : ports Routiers a procédé 1 198 opérations de contrôle sur route, soit plus de 15 000 véhicules contrôlés et 445 contrôles - une meilleure prise en compte des choix de mode, afin de en entreprises. Le contrôle des véhicules étrangers a généré fiabiliser les prévisions d'évolution du trafic routier et de me- 104 000 € de consignation pour les infractions commises surer plus finement l'impact de l'ouverture de ligne de trans- (80 000 € en 2006). ports collectifs ; Près de 2 600 avis techniques ont été rédigés à la demande - une plus grande automatisation, permettant une mise en des parquets d’Ile-de-France. (activité stable comme en 2006). oeuvre facile et la réalisation de nombreux tests. En 2007, la commission régionale des sanctions administra- La nouvelle version de MODUS change profondément le mode tives s’est réunie à deux reprises, les 18 avril et 11 décembre. de fonctionner de la DESD en termes de modélisation des dé- Lors de ces deux audiences, 35 entreprises ont été présentées placements. en commission et 31 d’entre-elles ont été sanctionnées. L'harmonisation des bases de l’Enquête Globale de transport Partager et faire connaitre : Les cinq EGT (Enquête Globale Transport) réalisées sous la maîtrise d'ouvrage de la DREIF depuis 25 ans (1976, 1983, les principales études menées en 1991, 1997, 2001) constituent un outil fondamental pour l'analyse de la mobilité en Ile-de-France. Mais leur construc- 2007 tion est hétérogène, ne permettant pas de considérer le sujet d'un point de vue dynamique et évolutif. Les enjeux du Pôle Déplacements en matière de conception, Pour cette raison, un important travail d’harmonisation des de réflexion et d'étude pour améliorer le système régional de bases de données a été réalisé en 2007. Il permet d'amélio- transport de voyageurs et anticiper ses évolutions et préparer rer l'utilisation quotidienne des informations, d'aller plus les politiques publiques de transport, sont essentiellement avant dans l'observation de la mobilité et d'ouvrir de nou- pris en charge par la Division études et stratégie des dépla- velles perspectives en termes de modélisation Une mise à cements, qui comprend une trentaine d'agents. disposition formalisée sur CD-Rom est prévue pour 2008. Études et évaluations Les Missions Qualité et Contrat de Projets La Mission qualité du Pôle déplacements veille à la mise en Mise en oeuvre d'un péage urbain en Ile-de-France oeuvre en région de cette démarche ministérielle. En 2007, La DESD a réalisé à l’automne dernier, en collaboration avec elle a tout particulièrement suivi les questions d'organisation des services de la DIRIF une étude sur le péage urbain en Ile- du nouveau service de maîtrise d'oeuvre du pôle et assuré de-France. Cette étude a analysé différents scénarios de les relations avec la direction interdépartementale régionale, péage : péage de zone ou de réseau, appliqué à tous véhi- notamment pour les aspects d'ingénierie routière. La Mission cules ou uniquement aux poids lourds, sur toute l’Ile-de- contrat de projets a pour sa part accompagné le bilan du France ou sur un périmètre plus limité. Elle en a estimé à la contrat de plan 2000-2006 et la préparation et le suivi du fois les coûts de mise en œuvre et de gestion, les recettes po- volet transports du contrat de projets signé en mars 2007. tentielles, et l’impact en terme de trafic et de report modal. Il en ressort notamment qu’un péage urbain peut constituer un outil intéressant dans la lutte contre la congestion et les nuisances environnementales, à condition toutefois que la Sécurité Routière : Bilan 2006 – tarification ne soit pas plafonnée à un niveau trop faible. C’est données provisoires 2007 par ailleurs un instrument d’une politique multimodale, qui peut à la fois susciter le report modal et gérer des capacités d’investissement, par exemple pour le réseau de transports collectifs.

Congestion et émission de gaz à effet de serre Dans le cadre des réflexions liées au Grenelle de l'Environne- ment, la DESD a évalué l’impact de la congestion du réseau routier francilien en termes d’émission de gaz à effet de serre. Les calculs ont été effectués à l’horizon actuel, à l’horizon 2020 (en prenant en compte les évolutions technologiques des véhicules). Ils montrent que le fonctionnement du réseau en situation de congestion conduit à un surplus d’émission d’environ 20 %, dont presque la moitié est occasionnée par le trafic sur voies rapides. Par ailleurs, l’idée est souvent avancée de mettre en place Bilan provisoire 2007 21 une politique de diminution de la vitesse sur le réseau routier. La mesure de l’impact d’une telle mesure met en évidence Moins de décès sur les routes en Ile-de-France ! C'est ce que une augmentation de 10 % des émissions de GES, qu’elle soit conclut le bilan provisoire de l’année 2007, confirmant ainsi mise en place sur l’ensemble du réseau ou sur le seul réseau l'évolution observée depuis 2001. Par rapport à 2006, le primaire de voirie. nombre de tués continue à baisser assez fortement (- 17,6 %) même si les accidents et le nombre de blessés sont en aug- mentation de presque 5 %. À noter que cette tendance à la hausse se lit en Ile-de-France depuis 3 ans, alors qu'elle n’est sensible au niveau national que sur le bilan 2007. L'enjeu sécurité routière reste prégnant en Ile-de-France puisque notre région concentre près du quart des accidents corporels et des victimes qui se produisent au niveau natio- nal. En 2006, près d'un décès sur 10 était à déplorer dans notre région. Globalement, le poids de l’Ile-de-France aug- mente dans l’accidentalité nationale, illustrant par là même la difficulté de faire baisser durablement l’insécurité routière en milieu urbain. En 2007, et selon les chiffres provisoires de l'observatoire Bouchon sur A3 régional de la sécurité routière d'Ile-de-France (DREIF), le nombre total d’accidents corporels sur les routes et dans les Voie bus sur autoroute rues franciliennes s'élèverait à 22 419 contre 21 213 en 2006. La DESD a produit une étude innovante sur les possibilités 351 personnes auraient trouvé la mort au cours de ces acci- d’améliorer la desserte des aéroports franciliens (Orly et dents (contre 426 en 2006) sur 26 545 victimes au total Charles-de-Gaulle) par le bus et le taxi. Trois solutions d’amé- (contre 25 841 en 2006). nagement sur les autoroutes A1 et A6a ont été envisagées : création d’une voie bus/taxis sur la bande d’urgence (en réduisant au besoin la largeur des voies de circulation) ; Quelques données définitives sur l'année réservation d’une voie normale de circulation pour les bus 2006 et les taxis ; En 2006, 80 % des accidents franciliens se sont produits en voie réservée aux véhicules effectuant du covoiturage. milieu urbain et ils représentaient plus du tiers des accidents Les résultats de cette étude soulignent les difficultés d’amé- urbains français. La gravité des accidents, mesurée par le nager ces axes déjà très encombrés aux heures de pointe du nombre de tués (Il faut noter qu’en 2005, afin de tendre à matin et du soir. une cohérence européenne, la France a adopté la définition internationale du « tué » à 30 jours (en lieu et place du 1999/2003) a permis d’identifier des itinéraires à risque anor- recensement des « tués » à 6 jours utilisé jusqu’au 31 dé- mal sur les lesquels soit des actions correctives concernant cembre 2004))pour 100 accidents, était en baisse au niveau l’infrastructure sont en cours (N104 dans le 77), soit des dia- national et en Ile-de-France, mais cet indice était près de trois gnostics ont été lancés (A86, A15, N6 et N19). Une actualisa- fois moins élevé en Ile-de-France (valeur de 5,9 au niveau na- tion de ces données est en cours (accidents 2001/2005). tional en 2006 contre 2 en Ile-de-France). Cette moindre gravité des conséquences des accidents est directement liée à la densité urbaine de la région, très largement supérieure à la moyenne nationale. En 2006, les enjeux particuliers en termes de sécurité routière se sont concentrés en Ile-de-France autour des usagers de deux roues motorisés (31,5 % des tués), des jeunes (26,8 % des tués et 32 % des victimes ont moins de 25 ans) et des piétons (21,1% des tués). Si la voiture, impliquée dans 80 % des accidents, reste « mé- caniquement » le mode de transports entraînant le plus de victimes puisque le mode le plus utilisé, ce sont bien les usa- gers de deux-roues motorisés qui représentent en proportion le plus de victimes graves. Accident sur A4 Le nombre de tués piétons, toujours en baisse au regard d’une moyenne quinquennale, a diminué en 2006 (-13,5 %) par rap- Identifier les enjeux régionaux port à 2005 sans pour autant revenir à 2004. Cet indicateur avait sensiblement augmenté entre 2004 et 2005 (+25 %). Parallèlement, et avec une ambition d’actions inter-ministé- À l’image des statistiques nationales, la répartition des vic- rielles, les études d’approfondissement des enjeux franciliens times par tranche d’âge a montré, en 2006, une sur-repré- identifiés dans les « documents généraux d’orientation » sentation des victimes des tranches 15-24 ans par rapport à (DGO) sont menées par les échelons départementaux, parti- leur proportion dans la population (13 % de la population et culièrement sur les thèmes des jeunes et des 2 roues moto- 23 % des tués en 2006). risés. Ces DGO seront à réactualiser courant 2008. En terme de répartition géographique, la répartition des accidents/tués franciliens entre Paris (37,5 % /15 %), la Pe- tite Couronne (36 % / 25 %) et la Grande Couronne (26 % / 22 60 %) est restée relativement stable avec une augmentation du poids des accidents urbains à Paris et en Petite Couronne. En revanche, la gravité des accidents en Grande Couronne a été plus forte. L’indice de gravité de la Seine-et-Marne (8,5 en 2006) a d’ailleurs dépassé l’indice moyen français. La différence entre les départements très urbanisés et denses de Paris et de la Petite Couronne et ceux de Grande Couronne, dont les caractéristiques sont plus rurales, s'est ainsi faite sentir de manière très marquée.

Identifier les itinéraires à risque

Les indices de risques routiers moyens (c'est-à-dire, le nombre d’accidents pour 100 millions de km parcourus) par types de voies du réseau routier national francilien sont de 8 pour les autoroutes de dégagement, de 18 pour les voies rapides ur- baines, de 13 pour les routes interurbaines et de plus de 50 pour les RN urbaines (dont la majorité a été transférée). Le déploiement, en Ile-de-France, de la démarche SURE (sé- curité des usagers sur les routes existantes – accidents généraux du logement à travers 4 groupes de travail théma- Favoriser la solidarité tiques : « Comment impulser de nouvelles dynamiques territo- riales ? », « Comment produire du foncier aménageable ? », « Comment prendre en compte les spécificités du marché du et la cohésion sociale logement francilien ? », « Comment assurer un accès continu au logement ? ». La synthèse des travaux est disponible sur le site internet de la DREIF. Offrir un logement pour tous, une priorité essentielle Animation et coordination de l'État de la mise en œuvre du DALO

La région Ile-de-France est particulièrement impactée par la loi du 5 mars 2007 qui a instauré le droit au logement oppo- Une mobilisation résolue pour sable (DALO). À la demande du préfet de région, la DREIF a juguler la crise du logement animé et coordonné l'ensemble des services concernés (DDE, DDASS, DRASS, préfectures) pour être opérationnels au 1er jan- vier 2008. Des réunions interministérielles et thématiques avant l'été ont permis de saisir le ministre sur les spécificités franciliennes et de faire prendre en compte par les textes parus ensuite d'un certain nombre de remarques. Ce travail commun a permis d'aboutir à la rédaction d'un règlement intérieur des commissions commun, à une estimation homo- gène des demandeurs "DALO" pour la région Ile-de-France à hauteur de 117 000. Enfin, et non des moindres, il a abouti à la création d'un logiciel commun de traitement des recours "DALORIF" dont le premier module a été mis en place dés la mi-janvier 2008.

Construction de logements à Bussy St Georges 23

En 2007, 22 200 logements locatifs sociaux ont été financés en Ile-de-France hors les logements locatifs sociaux reconstruits Garantir l'égalité des chances dans le cadre des opérations financées par l'ANRU. Ces très bons résultats marquent une progression de + 14 % par rapport à 2006 (18 490) et de + 47 % par rapport à 2005. La place du logement très social est, en particulier, confortée par « Réussite éducative » une progression de 34 % du PLAI (prêt locatif aidé d’intégration). et « école ouverte » : Plus des 2/3 des logements financés (70 %) constituent de futures constructions neuves, le reste correspondant à des opé- un bilan encourageant rations d’acquisition-réhabilitation. Le logement social soutient ainsi, par sa vitalité, la construction neuve en Ile-de-France. Mises en place dans le cadre du plan de cohésion sociale, les équipes de réussite éducative permettent d’accompagner Au total c'est donc plus de 25 000 logements sociaux qui ont dans leurs parcours éducatifs des enfants, filles et garçons, été financés en 2007 en Ile-de-France si on ajoute à ces qui ne bénéficient pas d’un environnement social, familial et logements, environ 3000 logements financés au titre de la culturel favorable à leur développement harmonieux. reconstruction par l’ANRU. En 2007, la dynamique s’est confortée par rapport à 2006 : de Cette production record permet d'atteindre 92 % de l'objectif 86 communes concernées en 2006, ce sont, en 2007, 109 très ambitieux fixé par le Plan de Cohésion Sociale et la loi équipes qui sont en place, venant en soutien à 20 000 élèves instituant le droit au logement opposable (DALO). et à leurs parents habitant des quartiers prioritaires de la po- Le fonds d'aménagement urbain (FAU) installé depuis fin litique de la ville. 2005 est un dispositif opérationnel qui favorise une dyna- Parallèlement, le succès de l’opération École Ouverte s’est mique de construction en soutenant les maires « bâtisseurs ». confirmée puisque de 55 en 2005, 106 en 2006 , se sont 120 En 2007, 55 communes et 10 EPCI se sont vu ouvrir des droits établissements qui se sont engagés dans le dispositif au cours à subvention pour un montant de 10,7 millions € ; le solde du premier semestre 2007. disponible s'élevait fin 2007 à 16,8 millions €. Ainsi, un millier de jeunes ont bénéficié d’une formation aux Fin 2007, la Ministre du Logement et de la Ville a demandé au premiers secours dispensée par les sapeurs pompiers. 700 Préfet de région de réunir les principaux acteurs du logement jeunes ont été initiés à la pratique du rugby par le comité d’Ile- en Ile-de-France pour dégager des propositions ambitieuses de-France (une finale inter-établissements s’est déroulée au et novatrices destinées à accroître la production de centre national de rugby de Marcoussis). Avec la fondation Gaz logements. La DREIF a été chargée de mettre en oeuvre le de France et l’association Jules Verne Aventures qui prône l’ou- dispositif. Les réflexions ont été engagées à l'issue des états verture au développement durable, 800 jeunes ont pu assister au festival Jules Verne au cinéma le Grand Rex à Paris. Les CUCS adoptent une nouvelle géographie prioritaire pour De nouveaux partenariats avec les grandes écoles ont été dé- davantage prendre en compte la diversité des situations lo- veloppés autour de la culture scientifique. cales et notamment le fait que certains territoires, parce qu’ils Enfin, avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires cumulent les difficultés, exigent un effort de rattrapage im- Culturelles, des projets culturels portés par les établissements portant. scolaires ont été mis en œuvre. En outre, la mise en place Cette nouvelle géographie tient compte des sites bénéficiant d’un nouveau partenariat avec la fédération française des d’une convention avec l’Agence nationale de la rénovation échecs a été initié pour une mise en œuvre dès février 2008. urbaine (ANRU) pour une bonne articulation entre les projets urbains et sociaux. Sans revenir sur le périmètre actuel des zones urbaines sen- sibles, ni sur les avantages qui leur sont attribués, la circu- Les contrats urbains de cohésion laire ouvre donc la possibilité à de nouveaux territoires d’être éligibles aux CUCS. Toutefois, quel que soit le nombre de sociale (CUCS) ont pris le relais quartiers retenus, l’enveloppe globale régionale des crédits des contrats de ville spécifiques restera constante. L’objectif est de recentrer l’aide de l'État au titre des crédits spécifiques, sur certains terri- toires.

La région Ile-de-France comprend 113 CUCS

Essonne ...... 13 Hauts de Seine ...... 13 Paris ...... 1 Seine et Marne ...... 11 Seine St Denis ...... 33

24 Val de Marne ...... 16 Espace numérique (multimédia) à l’office municipal de la Jeunesse à Aubervilliers Val d'Oise ...... 11

Les contrats urbains de cohésion sociale (CUCS) succèdent aux Yvelines ...... 15 contrats de ville. La circulaire du 24 mai 2006 a posé les prin- cipes et le calendrier de leur mise en œuvre. Ces contrats constituent le cadre de mise en œuvre des politiques en fa- veur des habitants des quartiers en difficulté. Chaque CUCS Les rencontres territoriales comporte un projet urbain de cohésion sociale visant les de la ville en Ile-de-France objectifs de résultat fixés par la loi Borloo du 1er août 2003. Il cible cinq priorités : l’habitat et le cadre de vie, l’accès à l’emploi et le développement économique, la réussite Deuxième phase de concertation pour l’élaboration du plan éducative, la santé, la citoyenneté et la prévention de la dé- banlieues lancée par Fadela Amara le 8 octobre dernier, les linquance. rencontres territoriales de la ville se sont tenues à l'automne 2007. Elles ont été organisées par les préfets de départe- Le projet se décline en programmes pluriannuels d’actions sur ment. En Ile-de-France, 50 rencontres ont eu lieu. des quartiers prioritaires, avec des objectifs précis, lisibles, Élus, responsables locaux, associations et habitants ont ainsi directement évaluables et prédisant les engagements de été conviés pour débattre de divers thèmes dont l’emploi, le chacun des partenaires en matière de politiques de droit com- logement et la réussite éducative. mun et de moyens spécifiques dédiés à ces quartiers. Les dispositifs spécifiques de la politique de la ville sont par- tie intégrante des CUCS et sont mobilisés en fonction des orientations du projet. Les CUCS doivent chercher une cohé- rence avec les politiques de droit commun ainsi que les contrats locaux existants tels que le plan local pour l’habitat (PLH), ou le plan local pour l’insertion et l’emploi (PLIE), etc. Enfin, ils comportent une série d’indicateurs de moyens et de résultats permettant d’évaluer les actions menées localement. Le nouveau dispositif introduit deux nouveautés majeures. D'une part, les circuits financiers changent, avec la création de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (l'Acsé). Les crédits spécifiques seront mobilisés non plus par la délégation interministérielle à la ville (DIV) mais par ce nouvel opérateur de l’État. Réunion débat sur A16 à Herblay DURABLES, notamment par la préparation de projets de re- Assurer cherche présentés à l'appel à projets 2007 génie civil de l'Agence Nationale pour la Recherche. Ainsi, en 2007 le LROP est partenaire du projet Recyroute (Développement du des prestations béton de fraisats compacté fibré comme. matériau compo- site durable pour assise de chaussée à fort ou très fort trafic). En appui de la recherche-développement, le pôle contribue à techniques l'évaluation de techniques innovantes, développées pour ré- et scientifiques en pondre aux enjeux du développement durable ; appui à un Penser la rue du futur développement le projet européen NR2C (New Road Construction Concept) dé- finit une vision à long terme de la route du futur en s'appuyant sur une analyse des besoins actuels et futurs prévi- durable du territoire sibles, des problèmes rencontrés, des solutions mises en oeuvre ou imaginées pour y répondre, en tenant compte aussi de l'évo- lution de la société et des contraintes extérieures probables. Le pôle réseau scientifique et technique (RST) est le CETE d'Ile- Depuis l'origine du projet en 2004, le LROP participe au dé- de-France. Il constitue un bureau public d'études et d'ingé- veloppement de modèles et de méthodes pour la conception nierie pour tous les acteurs de l'aménagement et de la d'aménagement multi-modaux par la production de fiches gestion des territoires, des infrastructures et des réseaux de pratiques déclinant plusieurs types d'aménagement de rues transport : services de l'État, collectivités locales, organismes en fonction du contexte, des problèmes rencontrés, avec dé- para-publics ou privés. Il réalise les prestations techniques sui- clinaison d' intentions et de configurations possibles. vantes : études, maîtrise d'œuvre, expertises, assistance à la La réflexion s'est poursuivie cette année par différentes ini- maîtrise d'ouvrage et à la maîtrise d'œuvre, recherche, mé- tiatives engagées dans le domaine de l'urbain, de l'interur- thodologie, animation de réseaux, formation, avis techniques, bain et du génie civil, notamment l'organisation de journées essais de laboratoire et contrôles de chantiers. À ce titre, il d'étude et de débat et la publication d'articles dans des intervient dans les domaines variés de l'environnement, des revues spécialisées. 25 chaussées, des ouvrages d'art, de la géotechnique, des infra- D'un point de vue pratique, ce projet de recherche trouve des structures urbaines, de l'informatique, de l'instrumentation, applications concrètes au quotidien, dans de nombreuses des transports intelligents, etc. Il formule des avis techniques études comme la requalification de la RN 184 dans la tra- dans le cadre du contrôle des projets routiers de l'État. versée de la forêt de Saint Germain et celle de la ville d'Era- gny dans le cadre de la réalisation de l'A104. Il est constitué de : la division des prestations informatique (DPI) ; la division des ouvrages d'art et tunnels (DOAT) ; le laboratoire régional de l'est parisien (LREP) ; le laboratoire régional de l'ouest parisien (LROP). La recherche sur les effluents Trois grandes natures d'activités sont réalisées par le pôle : urbains de temps de pluie - Recherche et développement, - Contribution à l'élaboration de la doctrine technique, de la En 2007, le groupe Environnement du LROP a été reconnu méthodologie et animation technique du milieu professionnel, Équipe de Recherche Associé (ERA) au Laboratoire Central des - Expertise, prestations d'ingénierie et certification de produits, Ponts et Chaussées sur la thématique de l'Eau. L'équipe mène des recherches appliquées pour une meilleure maîtrise des eaux pluviales en ville et autour des infrastructures de trans- port. L'enjeu est de réduire l'impact des aménagements sur Recherche et Développement le cycle de l'eau d'un point de vu quantitatif et d'un point de vu qualitatif, avec à la clé les problématiques de risque Le pôle RST mène des activités de recherche et développe- d'inondation ou de pollution des eaux et des sols. L'équipe ment dans le champ des infrastructures de transport et de dispose in interne d'outils précieux comme des laboratoires leur environnement, conduites au sein des deux laboratoires, d'analyses physico-chimiques et organiques de l'eau ou un principalement dans le cadre du programme de recherche pi- parc important de métrologie in situ. loté par le Laboratoire Central des Ponts et Chaussées ; ces activités sont réalisées en partenariat avec des acteurs exté- rieurs tant du coté entreprises et bureaux d'études privés que maîtres d'ouvrage publics. Elles s'intègrent également dans En 2007, deux sujets de recherche ont été particulièrement les programmes et réseaux de recherche nationaux et euro- investis : péens thématiques, notamment génie civil et transports. 1 - Le traitement des rejets de déversoir d'orage à l'aide de Le pôle s'implique ainsi au sein des pôles de compétitivité filtres plantés de roseaux. Les rejets par temps de pluie franciliens MOV'EO (automobile et transports collectifs sûrs des réseaux d'assainissement unitaires sont une source pour l'homme et son environnement) et VILLE ET MOBILITÉ majeure de pollution. Pour traiter ces rejets, le procédé par filtre planté de roseaux est testé. Ce procédé simple et Évaluation des enrobés tièdes rustique est couramment utilisé sur des petites stations d'épuration. Son adaptation à des rejets intermittents et Les enrobés à chaud sont largement utilisés dans la construc- brusques nécessite des études : le travail de l'année a tion des chaussées depuis de très nombreuses années. Les consisté à instrumenter huit pilotes expérimentaux, de produits performants sont malheureusement gourmands en 1m2 chacun, avec des natures de matériaux et des charges énergie pour leur fabrication et générateurs de gaz à effet de hydraulique variables (référence voir Branchu et al.). serre. Pour limiter ces effets négatifs, des produits nouveaux 2 - L'évaluation de l'impact des rejets de déversoir d'orage sont apparus sur le marché : il s'agit des enrobés tièdes fa- sur des petites rivières urbaines. L'aménagement et briqués et mis en œuvre à des températures réduites de 30 l'entretien de ses rivières sont l'objet d'une demande à 70° par rapport aux produits classiques. sociétale croissante. Pour évaluer l'impact d'un déversoir Pour vérifier l'intérêt environnemental et la durabilité méca- d'orage, les indicateurs traditionnels biologiques sont tes- nique de ces produits, une planche expérimentale a été réa- tés (IBG et IBD), avec une adaptation des conditions de lisée à l'automne 2007 en Seine-et-Marne. prélèvement. En 2007, des stratégies de prélèvement ont Cette expérimentation cofinancée par le SETRA et le Conseil été testées, avec en particulier une artificialisation des Général 77 est d'importance nationale ; elle consiste en un supports qui paraît satisfaisante pour l'IBGN mais qui suivi du comportement de deux techniques représentatives mérite d'être retravaillé pour l'IBD. d'enrobés tièdes en comparaison avec des témoins à chaud classiques. Les enseignements que l'on pourra tirer de ce Références : chantier expérimental permettront d'alimenter la réflexion Branchu P., Rollin C., Grange D.,S Liénard S., 2007. Traitement de sur- au niveau régional et national sur l'intérêt de ces techniques. verses des réseaux unitaires (SRU) par temps de pluie : expérimen- Les mesures et constatations sont effectuées par le LCPC pour tation à l'échelle du pilote par filtres verticaux plantés de l'aspect environnemental et par le LREP pour le comporte- roseaux, Novatech, Lyon, pp. 1081-1087. ment mécanique et la durabilité de ces produits.

Expérimentation de Voirie La recherche sur l'évaluation dépolluante des risques liés à la sécheresse Le LROP, au travers de son groupe environnement, la société En 2007, le groupe Géologie-Mécanique des Sols du LREP a 26 Ciments CALCIA (Groupe ITALCEMENTI) et le Conseil Général activement contribué à l’opération de recherche pluriannuelle des Hauts de Seine, ont décidé de s’associer pour réaliser en dédiée aux risques induits par le retrait-gonflement des sols France ( à Vanves) la première chaussée « béton » à effet dé- argileux, menée par le Laboratoire Central des Ponts et Chaus- polluant vis à vis de la qualité de l’air. L’action photocataly- sées et à laquelle participe aussi le LROP. L'unité technique tique du dioxyde de titane (TiO2) incorporé dans le béton « Risques Naturels » du LREP a animé un groupe de travail permet de réduire les quantités de NOx présents dans l’air. réunissant différents LRPC qui a établi une synthèse sur les La rue expérimentale choisie a été divisée en deux parties de pathologies occasionnées par les effets de la sécheresse. Elle longueurs équivalentes ( une traitée au TiO2, et une autre dite a également réalisé une synthèse des coûts de réparation des de référence). Pour une plus grande efficacité du procédé, dommages provoqués par la canicule de l’été 2003. l’ensemble du plan horizontal ( trottoirs et bordures) sur la zone au TiO2 a aussi été traité . L’originalité de cette première expérimentation grandeur nature, d’un procédé déjà testé en laboratoire, réside dans la durée du suivi de son efficacité. En effet, depuis la mi- décembre 2007 et jusqu'à la fin de l’année 2008, deux analyseurs placés en bordure de la chaussée permettent de comparer à chaque instant les concentrations en oxydes d’azote observées sur les deux zones d’étude. Une station météorologique complète enregistre aussi à chaque instant différentes données permettant d’expliquer les phénomènes de pollution (vent, UV, etc.)

Vanves Doctrine, Méthodologie Exploitation et sécurité routière Journée technique CERTU-AMF : « Sécurité Routière : Que et Animation technique peuvent faire les maires ? » des milieux professionnels Avec la participation de Cécile Petit, Déléguée Interministé- rielle à la Sécurité et à la Circulation Routières, le 11 Octobre Dans le cadre des programmes du SETRA (Service d'Études des 2007 à Saint-Germain-en-Laye a eu lieu la journée « Sécurité Routes et Autoroutes) et du CERTU (Centre d'Etudes sur les Routière : Que peuvent faire les maires ? » avec prés de 100 Réseaux, les Transports, l'Urbanisme et les constructions personnes. Le LREP avait préparé cette journée au plan tech- publiques), mais également en lien direct avec les directions nique (mobilisation des partenaires, identification des cas d'administration centrale du ministère ou des maîtres d'aménagement et exemples d'actions présentés, mise en d'ouvrage locaux, le pôle RST contribue à l'élaboration de forme des présentations sous forme d'un CDROM interactif et documents de doctrine technique et d'outils méthodolo- pour les sites Internet du CERTU et de l'AMF), l'organisation giques. Il assure également des missions d'animation tech- matérielle étant assurée par l'AMF. Cette manifestation ré- nique des milieux professionnels au niveau régional. gionale a été l’occasion de faire partager aux élus des exemples de réalisations et d'actions menées en Ile-de- France, c'était un lieu de dialogue entre élus et techniciens. Infrastructures Les maires, conseillers municipaux et partenaires en matière de sécurité routière (subdivisionnaires, DDE, DREIF, DSCR) ont La DOAT a assuré ainsi un rôle de relais régional du SETRA ainsi dialogué sur les actions de sécurité routière des dans le domaine des Ouvrages d’Art pour les DDE (IQOA, ani- moyennes et petites communes rurales de l’Ile-de-France. mation du Club Ouvrages d’Art de la région Ile-de-France). Enfin, elle participe à des activités méthodologiques au niveau national (réglementation, élaboration de guides, par- ticipation à des groupes de travail), concernant notamment Expertise, prestations en 2007 : le guide tenue au feu des tranchées couvertes, le projet Chamoa7 (ouvrages types aux Eurocodes), les études d'ingénierie et certification sur les poutres hybrides. de produits L'équipe Ressources Tranchées Couvertes de la DREIF associant la DOAT et le LREP a été missionnée par le SETRA pour l'assis- Le pôle RST, en appui de ses actions de doctrine, recherche et ter dans l'élaboration des documents méthodologiques de méthodologie, réalise des prestations d'ingénierie pour le 27 l'opération IQOA Tranchées Couvertes . compte des services de l'État (SMO, DIRIF, DDE,SSBAIF), les col- Le LROP a été la cheville ouvrière de l'action Routes et Mobi- lectivités locales (Conseils Généraux, Villes), les établisse- lité Durables, lancée en 2007 par l'USIRF (Union des Syndicats ments publics (Voies Navigables de France, Port Autonome de l'Industrie Routière Française) ; cette action, pilotée par un de Paris,...) et grandes entreprises de transport (RATP, SNCF), comité réunissant l'ensemble des acteurs du domaine s'est mais aussi pour le compte de tiers privés. Les champs cou- donnée trois objectifs : étude et perception des ambitions verts sont larges : étude de projets neufs ou de réhabilitation des acteurs concernés, établissement de l'état de l'art des d'infrastructures (géologie, géotechnique, ouvrages d'art, ter- démarches développement durable dans le domaine des rassements et chaussées), gestion de patrimoine d'infra- routes et de la mobilité, et appui méthodologique à la mise structures (voirie, ouvrages d'art, assainissement), réalisation en œuvre opérationnelle des principes du développement d'infrastructures (assistance technique et contrôle), sécurité durable dans les pratiques quotidiennes. Le premier sujet a routière, pollution des eaux et des sols, risques et environne- été lancé en 2007. ment, prestations informatiques.

Application des normes européennes Expertise sur les enrobés L'expertise du pôle RST a été mobilisée pour analyser des Sous l'égide du STAC (Service Technique de l'Aviation Civile) et pathologies constatées sur ouvrages en service ou pour en collaboration avec la profession routière, le LREP a participé évaluer l'impact de la mise en oeuvre de politiques publiques. activement à la rédaction du GUIDE d'APPLICATION des NORMES ENROBES et REVÊTEMENTS SUPERFICIELS pour chaus- Diagnostic barrage du Lac Bleu pour sées AERONAUTIQUES. Le document permet de choisir, pour l'entretien et la conception des chaussées, des matériaux la DDE 65 adaptés pour répondre à l'évolution du trafic aérien et des in- Dans le cadre de la durabilité du patrimoine ouvrage d'art, frastructures aéroportuaires. des inspections détaillées des parties immergées des ou- vrages sont souvent nécessaires. Ces visites sont menées par Outils de calcul en géotechnique des scaphandriers professionnels, qualifiés en inspection d'ou- vrage, tels ceux de l'équipe ressource « inspection subaqua- En 2007, l'Unité technique Mécanique des sols du groupe Géo- tique » du LREP. En 2007, l'analyse de l'état du barrage du lac logie mécanique des sols du LREP a assuré pour le compte du bleu à été commandée par le DDE 65. En effet, l'ouvrage est LCPC l'animation de l'atelier national réunissant les LRPC sur ancien, et la gestion des risques à l'échelle locale (rupture de le thème «Outils de calcul en géotechnique ». Dans ce cadre, barrage) implique un suivi sérieux de son état. Grâce à son une session a réuni au LREP à Melun les 11 et 12 juin 2007 expérience en matière d'inspection subaquatique, ainsi qu'à des représentants des 17 laboratoires, du LCPC et du Setra. ses exigences en matière de sécurité lors des interventions, l'équipe d'inspection a donné satisfaction en fournissant un Audit des études de durabilité réalisées diagnostic détaillé de cet ouvrage situé en site reculé, et pré- sentant des conditions d'accès très délicates. sur le tunnel de Beveren à Anvers L'ouvrage a été construit vers 1978 mais n'a jamais servi. En conséquence, ses accès ont été partiellement condamnés et il n'a fait l'objet depuis que d'un entretien réduit : en parti- culier, des opérations d'épuisement ont dû avoir lieu en raison des importantes infiltrations dont il est le siège. Les préoccupations de Bouygues TP portaient sur les condi- tions d'une mise en service du tunnel dans des conditions normales de sécurité et de durabilité pour ce type d'ouvrage, après travaux de rénovation éventuels. Dans cette optique, la mission confiée au PRST (DOAT et LREP) consistait à analyser les données disponibles (inspections et auscultations déjà réalisées par divers organismes), à donner des conseils sur des compléments d'études à mener et, le cas Lac Bleu échéant, des préconisations de travaux à effectuer pour rendre le tunnel apte au service. Expertise d'études de projets de fondations Outre les questions structurelles et de sécurité vis-à-vis de d'ouvrages d'art en terrains gypseux l'incendie qui ont été analysées par la DOAT, l'une des princi- pales questions portait sur l'état de corrosion des aciers de et de gestion des terres polluées béton armé de la structure susceptible de compromettre la Dans le cadre du projet de transport en commun en site durabilité de l'ouvrage. Cet aspect a été traité par l'équipe- propre (TCSP Pompadour / Sucy-Bonneuil) du CG94 compre- ressource « durabilité du béton armé » du LREP. nant 5 ouvrages d'art, le groupe Géologie mécanique des sols du LREP a été missionné pour un avis sur les études de fon- dation de ces ouvrages (menées par un bureau d'études extérieur) dans un contexte géologique assez sensible : pré- sence en profondeur de couches géologiques de nature gyp- seuse sujettes à dissolution et pouvant présenter des risques 28 de vides souterrains ou terrains décomprimés . L'expertise des reconnaissances et des études géotechniques réalisées en phase projet a été menée en 2006 ; poursuivie en 2007 par une mission d'assistance au maître d'ouvrage en phase d'établissement du DCE, elle a conduit à modifier sensiblement la conception des fondations, à recourir à des traitements de sols par injection et par suite à réduire le coût du projet. Le groupe Géologie mécanique de sols a également assisté le maître d'ouvrage concernant l'excavation des sols potentielle- ment pollués dus à la présence au droit du tracé d'anciennes bal- lastières remblayées de manière non contrôlée. Une expertise des études antérieures et une une étude complémentaire pour Saturation en eau du béton autour d'une fissure ; le Dossier de Consultation des Entreprises ont été réalisées pour armatures de béton armé apparentes et corrodées. permettre au CG94, maître d'ouvrage, d'appliquer dans ce pro- jet la récente méthodologie de gestion de sites et sols pollués élaborée par le Ministère de l'écologie et parue en février 2007. Une mission d'assistance au maître d'ouvrage a par la suite été Certification de produits et audits confiée au LREP en phase travaux concernant la validation des études et des procédures d'exécution dans différents Dans le cadre du réseau des LPC coordonné par le LCPC, le domaines : géotechnique, pollution, OA, terrassements, chaussées. pôle intervient, en relation avec des organismes de certifi- cation dans la certification des produits suivants : Diagnostic de stabilité de la carrière béton prêt à l'emploi : audits centrales et essais ; adjuvants du béton et produits de cure : essais ; souterraine « Sainte-Anne » équipements de la route : audits ; À la demande du Service des Bases Aériennes de l’Ile-de- dispositifs de retenue routiers et portiques-potences -hauts France, le groupe Géologie Mécanique des sols du LREP a mâts : audits usines ; mené un diagnostic de stabilité de la carrière souterraine de armatures pour béton armé : audits usines ; la base aérienne de Taverny. Après une phase d’inspection armatures et procédés de précontrainte : audits usines ; visuelle en souterrain, un travail d’analyse des mécanismes systèmes anticorrosion par peintures des OA : audits usines ; de rupture de l’ouvrage a été réalisé. Les zones présentant la enrobés bitumineux : audits centrales. plus forte probabilité d’instabilité ont été croisées avec les enjeux présents en surface afin de prioriser des travaux de L'année 2007 a vu le LREP s'impliquer pour la compte du RST, confortation. Enfin, une estimation financière sommaire des dans la préparation de l'application du marquage CE aux mesures de prévention a été fournie au maître d’ouvrage. produits routiers (enrobés bitumineux et enduits superficiels). Mise en oeuvre du marquage CE ments de la Seine dont un est réalisé en sous-fluviale, un li- néaire important de tranchées couvertes et de nombreux ou- des enrobés bitumineux vrages de rétablissement. Les multiples échanges avec la voirie locale et les autoroutes A13, A14 et A15 sont aussi une L'ensemble des normes européennes EN d'essai et de pro- donnée contraignante du projet. duits concernant les enrobés bitumineux a été publié fin 2006 et début 2007. Ces normes EN ont remplacé les normes fran- çaises NF P correspondantes en mars 2008 et le marquage CE est devenu obligatoire à partir de cette date pour l'ensemble des produits. Une période transitoire entre mars 2007 et mars 2008 a per- mis aux entreprises et aux maîtres d'oeuvre, maîtres d'ou- vrage, de migrer du système normatif français en vigueur depuis une quinzaine d'années au système fondé sur les normes EN. Parmi les obligations des entreprises pour pouvoir apposer le marquage CE sur leurs produits, dans le cadre du système en vigueur pour les enrobés bitumineux, figure un audit du sys- tème qualité de la centrale d'enrobage, réalisé par un orga- nisme notifié. Villennes-sur-Seine Le LCPC et le réseau LPC ont établi une convention avec AFNOR pour réaliser ces audits. Le LREP assure le rôle de correspondant sectoriel sur ce do- Les études qui ont démarré en 2007 mobilisent des équipes maine et à ce titre a organisé des séances de formation spé- du PRST, du CETU, de plusieurs CETE (Nord-Picardie, Est, Nor- cialisées sur les enrobés et la normalisation européenne pour mandie-Centre et Méditerranée) et des prestataires privés, les auditeurs AFNOR et les auditeurs LPC. Pour les auditeurs regroupées au sein des cellules de synthèses thématiques LPC, des formations « tronc commun » sur les techniques dont la coordination est assurée par la DOAT. Le contrôle ex- d'audit conduites en collaboration avec le LCPC, et des audits terne est effectué par des experts du RST. en compagnonnage ont permis de qualifier des auditeurs du réseau LPC et de réaliser les premiers audits en fin d'année Le groupe Environnement du LREP, déjà impliqué dans la réa- 2007. Le LREP participe aussi au groupe sectoriel 15 chargé du lisation des études préalables au débat public par l'intermé- domaine route, qui réunit les organismes notifiés des pays diaire de la section acoustique, a été sollicité pour la 29 membres, pour faire valoir les positions françaises. réalisation et/ou le pilotage des études relatives à l'environ- Les étapes suivantes du marquage CE vont concerner les nement en étroite collaboration avec le LROP. Dans la volonté revêtements superficiels fin 2009 et les liants bitumineux l'an- de faire de ce projet un projet exemplaire en matière de prise née suivante. en compte de l'environnement, les deux laboratoires ont lancé les études conformes à la réglementation mais aussi un certain nombre d'études innovantes dans le domaine de la qualité de l'air notamment (étude lichenique, .biostations végétales). Pour sa part, le groupe Environnement du LREP Prestations d'ingénierie est chargé des mesures et simulations acoustiques afin de ré- duire au mieux les nuisances sonores dues au projet mais Outre le domaine traditionnel des infrastructures de transport aussi améliorer ainsi la qualité de vie des riverains. Il est éga- (études techniques amont, gestion des réseaux), les presta- lement chargé de réaliser l'étude d'impact qui sera présentée tions d'ingénierie assurées par le pôle se caractérisent par un au public lors de l'enquête préalable à la DUP. développement des activités dans le champ du développe- ment durable des territoires, de l'environnement et des Le groupe Géologie Mécanique des sols participe et/ou pilote risques certaines études géotechniques en liaison avec le LROP. No- tamment le LREP a contribué en 2007 à l'élaboration et au démarrage du marché de reconnaissance des sols; il a éga- Infrastructures de transport lement réalisé, avec l'assistance du LROP, l'étude géotech- nique et hydrogéologique préliminaire, sur la base des données géologiques bibliographiques, pour la première Études préalables A104 entre phase des études d'APS . Cergy-Pontoise et Poissy-Orgeval Le groupe Sécurité Routière et Infrastructures participe et/ou Le PRST assure la maîtrise d’œuvre des études préalables à pilote les études de sécurité routière avec le LROP. Il inter- l’enquête publique du bouclage de la Francilienne (A104) vient notamment pour évaluer les enjeux de sécurité sur le entre Cercy-Pontoise et Poissy/Orgeval pour le compte du Ser- réseau impacté par le projet, et estimer les apports de l'opé- vice de Maîtrise d’Ouvrage de la DREIF. ration en terme de sécurité. Ce projet de liaison à 2x2 voies (élargissable à 2x3 voies) d’une vingtaine de kilomètres, situé dans un milieu fortement L’organisation mise en place permet une progression des urbanisé constitue un projet complexe dans lequel les pro- études à un rythme soutenu dans laquelle la capacité d’ex- blématiques d’insertion sont un enjeu majeur. Il comporte pertise du RST et son mode de fonctionnement en réseau aussi des points très techniques comme les trois franchisse- sont un atout majeur. Assistance à la gestion des réseaux routiers Pour répondre à ces questions et à bien d’autres, les Services Techniques de la Ville de Versailles ont demandé au LROP La plupart des domaines d’action du pôle en matière de (Pôle scientifique et technique de la DREIF) une étude gestion des réseaux entre dans le cadre du développement d’évaluation de toute la voirie communale y compris ses durable. En effet, que ce soit l’activité « Pole-SIR/ VISAGE » équipements routiers. Le LROP leur a présenté les résultats qui vise à la connaissance de notre patrimoine routier et de de l’étude en mars 2008. son état, les « transports exceptionnels » pour lesquels le LREP est correspondant technique pour la région Ile-de- Pour les agents des laboratoires, ce type d’étude permet d’af- France, l’assistance apportée au SETRA pour le recensement finer leur expertise technique grâce à une confrontation ré- des aires de stationnement poids-lourds en Ile-de-France, ou gulière à des situations et cas différents, à des expériences encore l'étude de la voirie communale de Versailles, toutes multiples sur des réseaux très divers. ces missions concourent à une gestion plus patrimoniale et En même temps, les laboratoires peuvent répondre à la forte écologique des réseaux routiers. demande des collectivités locales en matière de développe- ment durable, comme, par exemple, préconiser le retraite- ment en place pour faire face à la diminution des ressources naturelles et leur coût de transport. Cette étude du réseau routier de la Ville de Versailles s’est déroulée sur 6 mois, et a concerné 120 km de voirie. Après un travail de terrain, puis une analyse des éléments recueillis permettant d’aboutir à des propositions de travaux, il s’agit d’estimer leur coût et de définir leur priorité en fonction de la hiérarchie du réseau.

30 Pôle SIR Le LREP a participé aux différents groupes de travail natio- naux oeuvrant dans le domaine de la gestion des réseaux routiers, des référentiels interurbains et des systèmes d’in- formation géographique. Il a aussi assuré sa mission d’assis- tance à la DIRIF pour la mise à jour de la base Visage régionale.

Transports exceptionnels L’objectif du contrôle des TE est de sécuriser les routes mais surtout de limiter autant que possible les dommages que pourrait leur infliger le passage répété de convois aux masses et dimensions hors-normes. 2007 est une année de transi- Marteau piqueur tion en raison des changements d’organisation induits par la création des DIR et par l’application de l’arrêté TE de mai 2006. En 2007, deux journées techniques régionales et une Lors de la présentation des résultats, le LROP a donné des formation « prise de poste instructeurs TE » de trois jours ont pistes de priorité. Les services techniques de la ville de Ver- été réalisées en Ile-de-France. sailles se chargent ensuite de déterminer leur priorité et mettre en oeuvre les résultats obtenus.

Recensement des aires PL en IdF Les services techniques ont constaté que les travaux néces- A la demande du SETRA, le laboratoire a réalisé un recense- saires à la petite partie de réseau très abîmée représentaient ment des aires de stationnement pour poids-lourds sur le la majeure partie du budget. C’est, pour eux, un moyen de réseau géré par la DIRIF. L’étude montre, entre autre, que sur convaincre les élus de l’utilité d’une gestion durable du les 1231 km du réseau étudié par le LREP, on trouve 47 aires patrimoine (entretien régulier du réseau, anticipations sur les de stationnement, dont 269 places sont dédiées aux poids- travaux, etc.). lourds. Ils ont apprécié la réactivité du LROP ainsi que la grande qua- lité du travail fourni, répondant précisément à leur attente. Étude d'évaluation voirie communale Versailles La section « Évaluation des réseaux de transports » s’est mo- Quel est l’état du réseau routier ? Comment le faire durer ? bilisée pour cette étude, avec un planning très dense pour Quels travaux légers envisager maintenant pour éviter les tra- s’adapter au délai. Une organisation en deux équipes qui ont vaux lourds plus tard ? su travailler en bonne intelligence a permis cette réussite Ce dispositif régional informatique interservices concerne les Prestations Informatiques Préfectures de département, Directions départementales de l'équipement (DDE), Directions départementales des affaires La Division des Prestations Informatiques (DPI) assure des sanitaires et sociales (DDASS), Caisses d'allocations familiales missions de conseils, d’assistance, de support technique. Elle (CAF), Groupement d'intérêt public dénommé GIP Habitat et réalise également la diffusion, la mise en place et l’accom- interventions sociales pour les mal logés et les sans abri, pagnement des applications métiers et effectue des missions Associations départementales d'information sur le logement d’étude et de développement, notamment en 2007 sur deux (ADIL). logiciels de mise en oeuvre des politiques de l'habitat. Le Groupe Études et Développements a conçu et développe ce projet depuis septembre 2007. Logiciel PHI Les objectifs ont été tenus : la mise en œuvre opérationnelle d'une version « minimale » a été réalisée dès le 16 janvier (Procédures Habitat indigne) dans l'ensemble des services après une courte phase pilotes ; la saisie des dossiers est opérationnelle dans l'ensemble des La DRE l'Ile-de-France a décidé en 2007 de proposer à l’en- services et de nouvelles fonctionnalités viennent enrichir semble des DDE et des DDEA de la région Ile-de-France la régulièrement l'outil des nouveaux utilisateurs jusqu'à mise en œuvre d’un traitement automatisé de données à l'achèvement prochainement de l'ensemble des fonctions caractère personnel concernant la lutte contre l’habitat in- attendues. digne. Le traitement informatique inter-services proposé a pour objectif de gérer : les procédures concernant l'insalubrité et le saturnisme ; les données (notamment statistiques) correspondant à ces procédures ; les données concernant des logements et des locaux insa- lubres et/ou présentant des risques en matière de plomb mais ne faisant pas (ou plus) l'objet de procédures ; des données sur le péril, les hôtels meublés dangereux, l'habitat précaire (domaines relevant de l'habitat indigne) ;

Ce traitement est destiné à la fois à accélérer, dans chaque 31 département, la gestion des procédures applicables et à produire, au niveau départemental et régional, des éléments statistiques.

Les procédures concernées sont gérées conjointement avec les DDASS. Le STH de la ville de Paris, qui agit au nom de l’État dans le cadre d’une convention renouvelée annuellement, sera également utilisateur de ce traitement automatisé.

Le Groupe Etudes et Développements de la division des pres- tations informatiques a assisté la maitrise d'ouvrage (MOA) DREIF/DHRU dans la conception de ce système d'information et a piloté le développement de ce projet. Il a en parallèle participé activement à la préparation des structures d'accueil dans les futurs services utilisateurs de la région Ile-de-France avec la MOA. Dès le mois de décembre, deux sites ont testé le nouvel outil en phase pilote et début 2008, DPI a conduit la mise en oeuvre opérationnelle dans les services concernés.

Logiciel DALORIF (Droit Au Logement Opposable Région Ile-de-France)

En septembre dernier, la Division de l’Habitat et de la Réno- vation Urbaine de la DREIF a sollicité DPI pour la réalisation d'un logiciel permettant de gérer la procédure « Droit Au Lo- gement Opposable » (DALO) et des données la concernant. Le délai de réalisation imposé était très court: un produit opé- rationnel début janvier 2008 pour au moins assurer la saisie des premiers dossiers. En qualité de responsable des budgets régionaux, la DREIF a Gérer la vie géré au niveau de la région Ile-de-France les budgets suivants en 2007 :

interne des services Commandes 2007 Dépenses 2007 (AE engagées) (CPconsommés) Fonctionnement interne Salaires 302,5 M€ 302,4 M€ Fonctionnement des Services 24,1 M€ 21,8 M€ Ressources Humaines et formation Logement 296,2 M€ 183,7 M€

Au 31 décembre 2007, la DREIF comptabilisait 718 agents. Le Aménagement et urbanisme 6,1 M€ 6,5 M€ 1er janvier 2007, le SIER a quitté la DREIF pour rejoindre la Direction Interdépartementale des Routes Ile-de-France (DIRIF) Transports 0,3 M€ 7,1 M€ dans le cadre de la réorganisation des services routiers du mi- Sécurité Routière 6,1 M€ 8,7 M€ nistère. Avec la création à la DREIF, au même moment, du TOTAL 635,3 M€ 530,2 M€ service de Maîtrise d'ouvrage (SMO), environ 50 personnes chargées de la mission de maîtrise d'ouvrage des investisse- ment routiers sur le réseau national ont intégré la DREIF. En qualité de responsable d'unité opérationnelle et en gestion En matière de formation, la DREIF a eu une activité soutenue directe, les dépenses gérées par la DREIF sur chacun des en 2007. L'effort a particulièrement porté sur : programmes (budgets régionaux et nationaux) s'établissent ainsi : la préparation aux 'examens et concours (PEC): 400 j / agents ; la formation aux premier secours : 73 j / agents ; PROGRAMME Dépenses 2007 la formation aux logiciels informatiques libres : Open-office (CP consommés) et Mélanie 2 : 780 j / agents ; Salaires DRE et laboratoires 44,9M€ les formations métiers pour 760 j / agents. Fonctionnement des services 8,5 M€ Un programme ambitieux de formation aux marchés publics Logement 0,4 M€ a été lancé en fin d'année ; il se poursuivra en 2008. Aménagement et urbanisme 1,0M€ 32 Routes nationales 48,9 M€ Transports 4,3 M€ La journée des nouveaux arrivants Sécurité Routière 0,1 M€ Le 9 novembre 2007, la DREIF a organisé une journée d'accueil TOTAL 108,1M€ des nouveaux arrivants. Le Préfet Directeur régional a accueilli une soixantaine de participants, puis chaque chefs de service a présenté ses activités de son domaine, et répondu aux ques- tions des nouveaux collaborateurs. La journée s'est terminée Les dépenses de fonctionnement (moyens généraux, infor- par un buffet regroupant les participants et animateurs. matique, communication,...) se répartissent en : 4,1 M€ pour la DRE hors laboratoires ; 2,1 M€ pour le LREP ; 2,3 M€ pour le LROP.

Ces dépenses ont été abondées par des recettes à hauteur de 5,2 M€ ; les recettes concernent pour l'essentiel les activités de prestations techniques du service.

Contrôle de gestion

En contrôle de gestion, le bureau du budget et du contrôle de gestion réalise des études thématiques d’aide à la gestion sur Nouveaux arrivants à la DREIF le champ d’activité du secrétariat général. Ces études visent à améliorer la connaissance de la structure des dépenses et Activité budgétaire à proposer des pistes d’amélioration de la gestion des Depuis 2006 un nouveau mode de gestion du budget de l'État moyens. a été mis en place, avec un suivi des dépenses par pro- Au niveau régional, le bureau du budget et du contrôle de gramme, dans le cadre des dispositions prévues par la loi or- gestion pilote avec la mission conseil de gestion une ganique relative aux lois de finances (LOLF) du 25 juillet 2001. démarche de mise en place d’indicateurs sur le budget de À ce titre la DREIF intervient à 2 niveaux puisqu'elle est à la fonctionnement des DDE(A) et de la DRE ; cette démarche fois responsable des budgets régionaux et responsable permettra aux services de disposer d’éléments de comparai- d'unité opérationnelle. son chiffrés sur leurs moyens de fonctionnement. Marchés publics Orientations structurantes

Dans le cadre de la création du SMO au 1er janvier 2007, la Chaque chef de service doit disposer des moyens lui permet- DREIF a repris la gestion des marchés passés par les DDE d'Ile- tant d’exercer ses responsabilités. Pour cela il doit disposer de-France pour les opérations routières en cours. Plus de 200 des moyens nécessaires au pilotage et assurer le service de marchés ont été transférés et gérés à la DREIF . proximité auprès des agents.

Un centre de support mutualisé (CSM), sous l’autorité du pré- Les activités du service social fet DRE, assure la maîtrise d'œuvre des fonctions mutualisées.

Dans le cadre de la mutualisation des services supports, la Le périmètre des services concernés est constitué de la DREIF, er DREIF a en charge depuis le 1 janvier 2007, le SSR (Service de la DIRIF, des 4 DDEA (grande couronne) et des 3 DDE (pe- Social Régional) qui regroupe l'ensemble des assistantes de tite couronne), du CIFP. Cela représente au 1er janvier 2008 de services socials de l'Equipement en Ile-de-France, soit l'ordre de 4315 agents. 9 agents. Ces assistantes sociales ont redéfini leur zone d'in- tervention, intégrant notamment la DIRIF ainsi que les agents Les fonctions mutualisables sont la gestion des ressources hu- des DDAF fusionnés . maines, les recrutements et concours , la PEC, la comptabi- lité, les marchés, l’informatique, les aspects juridiques, les fonctions achat et gestion technique du bâtiment pour les moyens généraux. Coordonner et organiser l'action régionale (DCR) L'organisation projetée Dans le cadre de directives nationales, les directeurs des Le CSM devrait être organisé sur deux pôles principaux Paris services de l'Equipement en Ile-de-France (DDE et DRE) ont et Créteil : rédigé un document de coordination régionale (DCR) traçant pour les années à venir la stratégie des services et déclinant À Paris est projeté : un pôle pour la gestion des personnels les actions prioritaires à mener, à savoir : techniques et administratifs, un pôle comptabilité & marchés, une expertise juridique sur des sujets d’urba- 1 - agir pour une politique multimodale de transports amé- nisme, une mission technique des bâtiments. liorant les conditions de déplacement des franciliens ; Le CIFP hébergera sous son autorité hiérarchique une struc- 33 2 - répondre aux besoins en logement des franciliens, en vi- ture en charge des concours & recrutement & PEC. sant a réduire les fractures spatiales et sociales ; À Créteil est projeté : un pôle pour la gestion des personnels 3 - prendre toute notre place dans l'aménagement pour as- exploitation, un pôle comptabilité & marchés, une structure surer la cohérence territoriale ; juridique (routes), le pôle informatique. 4 - promouvoir et agir pour le développement durable ; Le pôle retraite sera localisé à Melun et à Paris. 5 - optimiser les missions régaliennes. Versailles accueillera une structure juridique (dans les De même a été lancée la mise en œuvre de la mutualisation domaines non traités à Paris et Créteil). des fonctions support. Le 2e semestre 2007 a été occupé à la réflexion menée par 6 groupes de travail pour déterminer le périmètre des fonctions pouvant être mises en commun par les services, sur les sujets suivants : RH, Comptabilité, marchés , informatique, moyens généraux, juridique.

Réfléxions sur la réorganisation des fonctions support des services déconcentrés

Le contexte de la Révision Générale des Politiques Publiques, les évolutions des effectifs conduisent à réorganiser les ser- vices supports et à rechercher des solutions optimisant les or- ganisations et les moyens, atteindre des tailles critiques, renforcer la qualité du service rendu. En juillet 2007 ont été mis en place six groupes de travail sur chacun des grands thèmes de ces activités, associant les ac- teurs locaux et dont l'animation a été le plus souvent confiée aux secrétaires généraux des DDE. Le 20 décembre le collège des chefs de services a arrété un ensemble d’orientations. participation à la première phase d'élaboration des Sché- Gérer le patrimoine immobilier mas Pluriannuels de Stratégie Immobilière (SPSI) sous la régional du ministère double égide du Ministère et des Préfets de Département : l'inventaire de tous les bâtiments de bureaux des services (DREIF/DIRIF) déconcentrés d'Ile-de-France a été réalisé, en vue de l'éla- boration d'un premier diagnostic départemental par les re- présentants locaux de France Domaines au premier trimestre 2008 ; préparation de la mise en place de loyers budgétaires sur les bâtiments tertiaires, propriétés du ministère en IDF ; tenue à jour des systèmes d'information immobiliers (STGPE, GPI²).

Assurer la maîtrise d'ouvrage des projets immobiliers de la DREIF : le projet « Miollis » DREIF - Citée Miollis

Suite à la mise en place d'une nouvelle politique immobilière Sur la base du schéma directeur des implantations réalisé en au sein de l'État, la DREIF a créé début 2007 sa mission immo- 2006 la mission immobilière a lancé le projet de réhabili- bilière, rattachée au Préfet DREIF, en charge de piloter cette tation de la cité Miollis. politique à l'échelon régional du ministère et de porter les pro- Ce site, siège de la DREIF, permet une rationalisation de l'en- jets immobiliers et d'aménagement urbain de la DREIF et la semble de bureaux et la construction d'une dizaine de millier DIRIF. de m² de logements. La concertation avec la Ville de Paris Les opérations entreprises sont au service des politiques devrait déboucher sur une cession de l'emprise logement en publiques portées par le Ministère, qu'il s'agisse de la réhabi- 2009. litation de la cité Miollis ou du montage d'un quartier comme Les presque 3 000m² de bureaux démolis pour la réalisation celui de l'Echat. Si par nature ces terrains utilisés par les ser- de ce programme seront reconstruits grâce à la réhabilitation 34 vices de l'État font d'abord l'objet d'une rationalisation im- des trois bâtiments formant l'édifice principal pour un total mobilière, ils servent également la densification urbaine de 15 000m² SHON. autour des transports en commun, la construction de loge- Les objectifs du Grenelle de l'Environnement sont venus ment, et la lutte contre le changement climatique. Ces mon- conforter ce programme, conçu afin d'atteindre les perfor- tages sont modestes à l'échelle de ces politiques. Ils mances d'un Bâtiment Basse Consommation et de répondre permettent néanmoins d'intégrer les difficultés posées et de aux critères du développement durable (confort thermique, maintenir un État opérationnel soucieux d'appliquer d'abord lumineux et acoustique, ventilation,...). dans son périmètre strict les politiques publiques décidées. Le lancement du concours d'architecte de cette réhabilitation est prévu à l'automne 2008. En première phase opérationnelle a été engagée la réalisa- tion d'un nouvel accueil. Cette première étape nécessaire à la réalisation de la suite du projet permet d'offrir aux utilisa- Mettre en œuvre la politique teurs du site une entrée piéton individualisée en façade sur la rue, un accueil modernisé et sécurisé, des espaces de ré- Avec la circulaire du premier ministre du 28 février 2007 union supplémentaires en rez-de-chaussée et un hall traver- portant sur la « modernisation et la gestion du patrimoine sant paysager rénové. Les études de maîtrise d'œuvre ont été immobilier de l'État », et la création de France Domaines, pro- engagées à l'été 2007 pour un démarrage des travaux prévu priétaire unique des biens immobiliers de l'État à compter du à l'été 2008 et une livraison au premier trimestre 2009. 1er janvier 2007, les bases de la nouvelle stratégie immobi- lière de l'État ont été posées. Cette politique vise à un triple objectif : une meilleure valo- risation du patrimoine, une optimisation de l'utilisation et de Monter des opérations la gestion des biens immobiliers, la cession des immeubles immobilières assorties de projets inoccupés en faveur du désendettement de l'État. Dans ce cadre la mission immobilière, en tant que corres- d'aménagement pour le compte de pondant immobilier régional et porteur de cette politique au la DIRIF sein de la DREIF a mené les actions suivantes : constitution et animation du réseau des correspondants À l'occasion de sa création en janvier 2007, après une contri- immobiliers des services déconcentrés d'Ile-de-France du bution à son schéma directeur immobilier, la DIRIF a confié à périmètre de l'ex-ministère de l'Equipement (DDE, SNS, la mission immobilière de la DREIF le soin de porter le mon- SSBAIF, DRTT, DRT, DAC) ; tage opérationnel de projets d'aménagement autour des élaboration d'un schéma directeur des implantations de la opérations immobilières nécessaires au redéploiement des DREIF ; équipes et à la réduction du nombre d'implantations. Afin de faire converger les objectifs urbains et les installations Le service communication pilote et assure également la com- de la DIRIF, la mission confie à des équipes d'urbanistes et munication externe de la DREIF auprès des services et parte- d'aménageurs la réalisation de scénarios d'aménagements naires de l'État, des médias et des usagers. Il assume un rôle sur la base desquels les collectivités concernées et les utili- d'interface et représente le DREIF dans les comités de pilo- sateurs futurs du site sont concertés. Le programme et la tage en communication des grands projets d'aménagement consistance urbaine du projet retenu, ainsi que l'identification et de transport de la région. de la parcelle d'implantation du projet immobilier État en res- Le Grenelle de l'environnement a également été sujet à sortent au bout d'un travail de l'ordre de six mois. diverses opérations de communication. La période de réserve Elle monte ensuite le dossier qui permettra de retenir un ou due aux élections présidentielles a été propice au dévelop- des opérateurs en charge de la réalisation du projet contrac- pement d'actions de communication interne. Citons, par tualisé. Elles s'est adjoint les conseils d'une assistance juri- exemple, la création d'un nouvel intranet, l'élaboration d'un dique afin de choisir les montages opérationnels les plus à nouveau projet de journal interne Flash DREIF, l'organisation même de répondre aux contraintes du site et des acteurs. d'évènements internes tels que la journée d’accueil des nou- Plusieurs études ont été conduites dans ce cadre en 2007 : veaux arrivants, la semaine du développement durable, la sur les site de l'Echat à Créteil. Le Comité de pilotage de semaine de la mobilité, etc. A noter qu'en 2007, le site validation du projet retenu doit se tenir au deuxième Internet de la DREIF a accueilli un peu plus de 257 000 visi- semestre 2008. Un millier de logement et 70 000m² de bu- teurs. 901 407 pages ont été visitées reaux pourraient voir le jour et constituer la base d'un éco- quartier ; sur le site du Bec à Loué à St Denis. De l'ordre de 300 loge- ments apparaissent constructibles ; Photothèque sur le site de Villabé. L'étude n'a pas permis de déboucher. Deux études ont été lancées en fin d'année pour un rendu à Le service communication est doté d'une photothèque qui l'été 2008 : à Arcueil et Chilly-Mazarin. permet à la DREIF d'effectuer des reportages dans le cadre de ses missions. La photothèque enregistre méthodiquement Dans chacune de ces études la mission porte toute son ses campagnes afin d’enrichir un important fond iconogra- attention sur la qualité urbaine proposée, la part accordée à phique. la production de logement et en particulier de logements s Mise à la disposition de tous les agents du ministère, cette ociaux, ainsi qu'aux critères qui définissent un« écoquartier » base, riche de plus de 34000 documents est consultable à : mixité urbaine et sociale, densification autour de nœuds partir de leur poste de travail. d'échanges de transports en commun, création d'espaces En 2007, 2460 nouvelles vues ont été enregistrées, dont une verts et de liaisons douces, protection contre le bruit des in- 35 sélection partielle de 1185 vues aériennes, issues de nos frastructures routières, utilisation de la géothermie, ...etc... archives. Ces dernières contiennent près de 60 000 diaposi- tives couleur et négatifs. Fréquemment sollicitée par les services du ministère ou services extérieurs, la photothèque de la DREIF est un outil Valoriser, informer, reconnu : en 2007, 2140 documents ont été prêtés pour communiquer l'illustration d'études ou de revues diverses.

Communication Documentation

Le Centre de documentation de la DREIF est riche de 18 000 références (dont 1 900 ouvrages, 10 000 rapports d'activités professionnelles, 120 cartes et plans, 120 CD-ROM, 260 pé- riodiques français,…) autour de thèmes variés : aménage- ment régional et urbain, économie et emploi, environnement et paysage, habitat-logement et construction, ressources et nuisances, sciences humaines et statistiques, transport-circu- lation et infrastructures. Ces ressources s'adressent à différents publics : agents de l'équipement, aménageurs, associations, chargés d'études, collectivités territoriales, documentalistes, élus locaux, étudiants. Le service communication de la DREIF est rattaché au cabinet En 2007, le centre de documentation de la DREIF a accueilli du Préfet DRE. Il a un rôle de conseil, d’assistance et d’exper- environ un millier de lecteurs, dont 82 (en interne) qui ont tise en matière de communication pour tous les services de consulté sur demande 147 documents (ou CD-ROM) et 56 ex- la DREIF. Au plan interne, le service communication contribue térieurs pour 80 documents consultés ou empruntés. à la diffusion de l’information au sein de la DREIF, vise à Les transactions ont porté sur 365 prêts dont 248 prêts d’ou- l'amélioration de la connaissance des activités et missions, et vrages et 117 de périodiques. a pour objectif de favoriser la cohésion et la transversalité des Le centre de documentation contribue par ailleurs à l'enri- services. chissement des bases de données CEDDRE et URBAMET (dont il est l'un des principaux coproducteurs), soit 185 notices reversées en 2007.

À noter que la revue de presse quotidienne réalisée par la Préfecture de Région est disponible chaque jour au service documentation.

Horaires d'ouverture: public interne : du lundi au vendredi de 9H30 à 17H30. public externe : les mardis et jeudis de 14 H 00 à 17 H 00 (sur rendez-vous).

Contacts : - Lionel PARETAS : 01.40 61.82 25 [email protected] - Michèle DROUIN : 01.40 61.82 34 michele.drouin @developpement-durable.gouv.fr - Christiane SABATIER : 01.40 61.82 35 christiane.sabatier @developpement-durable.gouv.fr

36 LEXIQUE

ACSE : Agence Nationale pour la Cohésion Sociale et l'Egalité des chances. ADEME: Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie. ADIL : Association Départementale d'Information sur le Logement. AFTRP : Agence Foncière et Technique de la Région Parisienne. AMI : Applications et Moyens Informatiques. AMO : Assistance à Maîtrise d' Ouvrage. ANRU : Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine. AORIF : Association des Organismes d'HLM d'Ile-de-France. APUR : Atelier Parisien d'Urbanisme. ARENE : Agence Régionale de l'Energie et de l'Environnement. ASCEE : Association Sportive, Culturelle et d' Entraide de l'Equipement. ASD : Adjoint Sécurité Défense. BAJC : Bureau des Affaires Juridiques et Contentieuses. BALI : Base de données des Limites de vitesses. BIRMTG : Bureau Interdépartemental des Remontées Mécaniques et des Transports Guidés. BOP : Budget Opérationnel de Programme. BTP : Bâtiments et Travaux Publics. CAF : Caisse d'Allocations Familiales. CDU : Centre de Documentation de l'Urbanisme. CAPAPRO : Gestion des Capacités Professionnelles de transport routier. CAUE : Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et d'Environnement CEDDRE : Base bibliographique de l'Equipement couvrant les domaines de l'aménagement, la ville, l'habitat, le logement, les transports et la construction. CETE : Centre d' Études Techniques de l'Equipement. CETMF : Centre d' Études Techniques Maritimes et Fluviales. CIACT : Comité Interministériel d'Aménagement et de Compétitivité des territoires. 37 CG : Conseil général (collectivité territoriale). CGPC : Conseil Général des Ponts et Chaussées. CIFP : Centres Interrégionaux de Formation Professionnelle. CLAS : Comité Local d'Action Sociale. CLHS : Comité Local d'Hygiène et Sécurité. CNDP : Commission Nationale du Débat Public. CPCU : Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain. CPDP : Commission Particulière du Débat Public. CPER : Contrat de Projets État Région. CPPE : Conduite et Pilotage des Politiques de l'Equipement. CTPS : Comité Technique Paritaire Spéciaux. CRH : Comité Régional de l'Habitat. CRIF : Conseil régional d'Ile-de-France. CUCS : Contrats Urbains de Cohésion Sociale. DAEI : Direction des Affaires Économiques et Internationales (Administration Centrale). DAF : Département Administratif et Financier. DAG : Division de l'Administration Générale. DALO : Droit Au Logement Opposable. DALORIF : Droit au Logement opposable Région Ile-de-France (logiciel créé par DPI). DAM : Direction des Affaires Maritimes (Administration Centrale). DDASS : Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales. DDE : Direction Départementale de l'Equipement. DDEA : Direction Départementale de l'Equipement et de l'Agriculture. DESD : Division Études et Stratégie des Déplacements. DGMT : Direction Générale de la Mer et des Transports (Administration Centrale). DGPA : Direction Générale du Personnel et de l'Administration (Administration Centrale). DGR : Direction Générale des Routes (Administration Centrale). DGUHC : Direction Générale d' l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Construction. DHRU : Division de l'Habitat et de la Rénovation Urbaine. DIACT : Délégation Interministérielle à l'Aménagement et à la Compétitivité des Territoires. DIREN : Direction Régionale de l'Environnement. DIRIF : Direction Interdépartementale des Routes d'Ile-de-France. DIV : Délégation Interministérielle à la Ville. DMO : Département de Maîtrise d' Ouvrage. DOAT : Division des Ouvrages d'Art et des Tunnels. DPI : Division des Prestations Informatiques. DRASS : Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales. DREIF : Direction Régionale de l'Equipement d' Ile-de-France. DRH : Division des Ressources Humaines. DSDD : Direction de la Stratégie et du Développement Durable. DTR : Direction des Transports Routiers. DUP : Déclaration d'Utilité Publique. DUSD : Division de l'Urbanisme et du Schéma Directeur. EGL : États Généraux du Logement. EGT : Enquête Globale Transport. EPCI : Établissement Public de Coopération Intercommunale. EPA : Établissement Public d'Aménagement. EPAD : Établissement Public d'Aménagement de la Défense. EPAMSA : Établissement Public d'Aménagement du Mantois-Seine Aval. EPA ORSA : Établissement Public d'Aménagement Orly Rungis Seine Amont. EPASA : Établissement Public d'Aménagement Seine-Arche. EPF : Établissement Public Foncier. EPFIF : Établissement Public Foncier d'Ile-de-France. FAU : Fonds d'Aménagement Urbain. GASD : Groupe Appui aux Services Déconcentrés GDEV : Groupe Études et Développement. GEOKIT2 : Logiciel d'analyse des données statistiques communales. GESFIN7 : Application de gestion financière (régime indemnitaire). GESL : Groupe Études et Stratégies du Logement. GIP : Groupe d'Intérêt Public. GOA : Groupe Ouvrages d'Art. GOAVI : Groupe Ouvrages d'Art de Vincennes. GOAVE : Groupe Ouvrages d'Art de Versailles. GOL : Groupe Opérationnel du Logement. GORE : Groupe Observatoire Régional et Études. 38 GUPS : Groupe Urbanisme et Projets Spatiaux. IAU d'Ile-de-France : Institut d' Aménagement et de l'Urbanisme de la région Ile-de-France. INDUIT: Infrastructure Durable pour Transports Collectifs. IQOA : Image Qualité des Ouvrages d'art. LAVIA : Limiteur s'adaptant à la Vitesse Autorisée. LCPC : Laboratoire Central des Ponts et Chaussées. LOLF : Loi Organique relative aux Lois de Finances. LREP : Laboratoire de l'Est Parisien. LROP : Laboratoire de l'Ouest Parisien. MAA : Mission Activités-Agréments. MCG : Mission Conseil de Gestion. MCGOR : Mission Contrôle de Gestion des Opérations Routières. MCSR : Mission Cohérence et Sécurité des Réseaux. MEC : Mission pour l'Egalité des Chances. MEEDDAT : Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement Durable et de l'Aménagement du Territoire. MIGT : Missions d'Inspection Générale Territoriale. MM : Mission Marchandises. MOE : Maîtrise d'œuvre. MSD : Mission Sécurité Défense. MTP : Mission des Territoires de Projet. OIN : Opérations d'Intérêt National. OLS : Observatoire du Logement Social. ORF : Observatoire Régional du Foncier. ORIE : Observatoire Régional de l'Immobilier d'Entreprise. OS : Organisation Syndicale. PAO : Publication Assistée par Ordinateur. PDMI : Politique de Modernisation des Itinéraires. PDU : Plan de Déplacements Urbains. PDUIF : Plan de Déplacements Urbains de la Région Ile-de-France. PIEX : Parc International des Expositions. PHI : Procédure d'Habitat Indigne. PLAI : Prêt Locatif Aidé d'Intégration. PLIE : Plan Local pour l'Insertion et l'Emploi. PLH : Programme Local d'Habitat. PLS : Prêt Locatif Social. PLU : Programme Local d'Urbanisme. PoA : Pôle Aménagement. PoD : Pôle Déplacements. PPI : Programme Pluriannuel d'Intervention. PPR : Plan de Prévention des Risques. PPRT : Plan de Prévention des Risques Technologiques. PRIF : Préfecture de la Région d'Ile-de-France. PRST : Pôle Réseau Scientifique et Technique. RATP : Régie Autonome des Transports Parisiens. RD : Routes Départementales. REHUCIT-MSE : Nouvelle application du domaine des ressources humaines. RFF : Réseau Ferré de France. RGPP : Révision Générale des Politiques Publiques. RRN : Réseau Routier National. SAFIR3 : Système Automatisé de Financement des Investissements Routiers. SCHEDAR : Suivi des seuils des marchés publics. SDAU : Schéma Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme. SDRIF : Schéma Directeur de la Région Ile-de-France. SEM : Société d'Economie Mixte. SETRA : Service d'Etudes Techniques des Routes et Autoroutes. SG : Secrétariat Général. SIG : Système d'Information Géographique. SMG : Service des Moyens généraux. SMO : Service de maîtrise d'ouvrage. SMS : Service Médico-Social. SNCF : Société Nationale des Chemins de Fer français. SNS : Service Navigation de la Seine. SPPE : SRIAS : Section Régionale Interministérielle d'Action Sociale. SSBAIF : Service Spécial des Bases Aériennes d'Ile-de-France. SSR : Service Social et Régional. 39 STIF : Syndicat des Transports d'Ile-de-France. SYCTOM : Syndicat de Traitement des Ordures Ménagères de l'agglomération de Paris. TVM : Trans Val de Marne. UCV : Unité Communication Valorisation. URBAMET : Base de données couvrant les domaines de l'aménagement, la ville, l'habitat, le logement, les équipements, les transports. SR : Sécurité Routière. RRN : Réseau routier national. TTM : Transports terrestres et maritimes. AUIP : Aménagement, Urbanisme, Ingénierie Publique. DAOL : Développement et amélioration de l'offre de logements. CPPEDAD : Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de l'aménagement durable.

Crédit photos : DREIF : Gobry / Guiho / Gauthier

Maquette, mise en page : DREIF / POD / UCV / G. Caviglioli Direction Régionale de l’Equipement d’Ile-de-France 21/23 rue Miollis 75015 PARIS Tél. 01 40 61 80 80 Fax 01 40 61 88 77

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