Décembre 2004

DIAGNOSTIC COMMUNAL RAPIDE ET EVALUATION DU POTENTIEL ECONOMIQUE Commune Rurale de PENKA MICHEL

Programme d’Appui à la Décentralisation et au Développement Local (PADDL)

SOMMAIRE

I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION ……………………………………….3

II. METHODOLOGIE DU TRAVAIL ET PROGRAMME … ……………...4

III. DIAGNOSTIC COMMUNAL RAPIDE (DRC)………………………….6

IV. POTENTIEL ECONOMIQUE……………………………… …………….14

V. AXES DE RENFORCEMENT DE LA COMMUNE……… …………….19

VI. ENGAGEMENTS DE LA COMMUNE APRES

LA RESTITUTION …………………………………………...... 21

VII. CONCLUSION : SUITE DU TRAVAIL ………………….. …………... 21

LISTE DE PRESENCE…………………………………………... .. …………… 22

GROUPE DES TRAVAUX EN COMMISSION ………………..... …………….23

CIVILITES D’USAGE………………………………………………. ……………26

EVALUATION DE LA RENCONTRE ……………………………. …………....27

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I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION

La session parlementaire de juin 2004 au Cameroun, s’ouvre sur l’adoption d’un certain nombre de projets de lois parmi lesquelles, la loi sur la décentralisation (loi N°2004/017 du 22 juillet 2004, orientation de la décentralisation) dont les objectifs généraux visent à :

- Permettre aux populations concernées de s’impliquer résolument dans la définition et la gestion des affaires propres à leur collectivité ; - Faciliter et à promouvoir le développement harmonieux de ces collectivités sur la base de la solidarité nationale, des potentialités régionales et de l’équilibre inter-régional.

Les collectivités territoriales (Communes) vivent dans une navigation à vue, chaque conseil municipal venant et partant sans bilan, ni audit, ni plan d’action. Dans le but de rendre les Communes Rurales facilitatrices de développement dans leur ressort territorial, les bailleurs de fonds et les organismes d’appui, après des résultats peu satisfaisant avec les structures étatiques, souhaitent dans l’optique de la décentralisation, travailler directement avec les Communes en les appuyant dans les initiatives de développement durable, ce qui passe par l’élaboration des outils suivants : - Le diagnostic communal rapide (DCR) ; - L’identification du potentiel économique de la Commue ; - La définition des axes de renforcement de la Commune en tant que institution.

Vue l’importance de la tâche et les capacités des communes à produire ces outils de base à l’appui, le PADDL/GTZ Ouest (programme d’appui à la décentralisation et au développement local), après exploitation des premiers rapports des diagnostics effectués dans quelques Communes de l’Ouest parmis lesquelles celle de Penka-Michel, a estimé qu’il était nécessaire de restituer ces diagnostics à l’ensemble des conseillers municipaux, chefs de service de la Commune, autorités traditionnelles, élites de chaque Commune dans le but de lui donner d’avantage de crédibilité.

L’Objectif de cette restitution étant de : - Permettre aux participants de voir leur Commune comme dans un miroir ; - Corriger les premières informations collectées ; - Approfondir l’identification du potentiel économique de la Commune ; - Identifier quelques axes utiles de renforcement de la Commune comme institution ; - Ressortir les engagements de la Commune après la restitution ; - Programmer les actions à mener pour respecter ces engagements.

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II. METHODOLOGIE DU TRAVAIL ET PROGRAMME DE RENCONTRE

II.1. Contact avec le Maire Cette rencontre a permis de présenter au Maire la nécessité de restituer le premier diagnostic à l’ensemble des conseillers municipaux, chefs service de la Commune, autorités traditionnelles, les élites de la Commune, afin de produire un outil fiable, de communication avec les partenaires, de préparation de la Commune à l’arrivée des bailleurs de fonds tel que le PNDP ( programme national de développement participatif )…, et devant permettre à la Commune d’utiliser ces forces pour contourner ces faiblesses.

II.2 Préparation de la rencontre :  Préparation de la grille de collecte des informations (questionnaire suivant le modèle arrêté), conception, production, multiplication et dépôt dans la Commune de : Lettre d’invitation précisant l’objet de la rencontre ; Programme de la journée pour envois aux concernés ;Communiqué suivi des affiches au babillard de la Mairie ;  Matériel de travail : bics, marqueurs, 1 paper–board avec ses papiers, du papier kraft, des papiers cartons de100 x 200 mm, couleur verte et jaune, des blocs -notes, du papier format A4, des chemises cartonnées, de la documentation (précisant les rôles du magistrat municipal, la loi sur la décentralisation et un recueil de textes de lois sur les élections au Cameroun …).

II.3. Déroulement de la rencontre N° HORAIRE CONTENU 1 8h-8h30 Accueil et installation des participants 2 8h30-8h40 Mot d’ouverture de Monsieur le Maire 3 8h40-8h55 Présentation des participants avec circulation de la liste de présence 4 8h55-9h10 Mot du représentant du PADDL/GTZ Ouest 5 9h10-9h20 Contexte, justification, objectifs de la rencontre par ETRAFOR-M. TRAVAUX EN COMMISSION - Introduction 6 9h20-11h20 - Répartition des groupes (chaque groupe aura un modérateur, un rapporteur, un gardien de temps) MISE EN COMMUN - Exposé, amendement, validation, 30 minutes par groupe 7 11h20-13h20 - Engagement de la Commune - Programmation de la suite des travaux 8 13h20-14h Evaluation et mot de clôture de Monsieur le Maire suivi de la pause déjeuner

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III. DIAGNOSTIC COMMUNAL RAPIDE (DRC)

III.1. Présentation de la Commune Rurale de Penka-Michel dans son environnement

a) Situation : La Commune Rurale de Penka-Michel est située dans la Province de l’Ouest- Cameroun, département de la , limité du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest par les Communes Rurales de Kongso (), (Hauts-plateaux), Fokoué (Menoua), (Haut-Nkam), Kongni (Menoua) et (), sa superficie est d’environ 267 km2.

b) Cadre géographique : La Commune Rurale de Penka-Michel est constituée de 04 (quatre) groupements : Balessing, Baloum, Bamendou, Bansoa. Le climat est du type d’altitude, caractérisé, par deux grandes saisons dans l’année : -Une saison sèche de Novembre à Février ; Une saison des pluies de Mars à Octobre ; Les précipitations moyennes annuelles s’élèvent à 1 800 millimètres. La température moyenne annuelle oscille autour de 18°, les mois les plus secs étant Décembre et Janvier.

Le relief est caractérisé par un ensemble de montagnes dont l’altitude varie entre 1 300 m et 1 900 m avec pour point culminant, le Mont Baloum à 1 900 m avec quelques terres basses, quelques lacs et marécages.

La végétation varie en fonction des saisons : En saison sèche, les herbes se sèchent, la strate arborescente est constituée des arbres fruitiers, d’eucalyptus, de caféiers, de raphias, et de haie vive séparant les propriétés.

La faune est dépourvue de gros animaux. Le petit gibier et les oiseaux constituent la faune de la zone.

Les sols et sous-sols sont ferralitiques dans certains zones, présentent par endroits des sols argilo-sableux, latéritiques et terres noires. Dans les vallées marécageuses et les abords des cours d’eaux, ils sont hydromorphes. Le sous-sol est à la fois constitué des roches métamorphiques et sédimentaires. On trouve des carrières de sable et de basalte. La population est estimée aujourd’hui à environ 123 718 habitants suivant le recensement général de la population de 1 987, en majorité Bamiléké avec quelques éleveurs Bororo, et des fonctionnaires d’autres ethnies essentiellement instables. Ces populations vivent dans l’harmonie. L’économie de la Commune Rurale de Penka-Michel est basée sur l’agriculture, le petit élevage, l’artisanat et le petit commerce. La pauvreté caractérise les couches rurales. 5

Les infrastructures sociales se résument comme suit : Au niveau scolaire : - 01 Lycée d’Enseignement Général ; - 01 Collège d’Enseignement Technique Industriel (CETI) ; - 09 Collèges d’Enseignement Secondaire Général (CES) ; - 02 Collèges privés confessionnels et (01) collège privé Laïque ; - 68 Ecoles primaires et maternelles. Les répartitions sont précisées dans le diagnostic de chaque groupement.

Au niveau sanitaire : - 01 Hôpital de district - 01 Hôpital privé confessionnel protestant - 10 Centres de Santé Intégrés (CSI) - 07 Centres de Santé communautaires privées - plusieurs centres de santé crées sous forme de GIC santé.

Au niveau des routes : Le réseau routier est constitué d’environ 180 km de routes en terre repartie dans les différents groupements.

Au niveau de l’eau : Les infrastructures hydrauliques sont constituées des puits à ciel ouvert, busés, muni ou non de pompe, des sources, du réseau SCAN-WATER. On note une insuffisance de la maîtrise de la maintenance de ces ouvrages par les bénéficiaires.

Au niveau des sources d’énergie : Les groupements de la Commune sont alimentés de façon limitée par le réseau AES SONEL. On note une faible extension de ce réseau électrique dans les villages et dans la zone urbaine le réseau existant non seulement est sous-dimensionné, n’atteint pas toutes les zones et n’existe même pas du tout dans le groupement Baloum.

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III.2. Informations générales sur la Commune Rurale de Penka-Michel

Nom : Commune Rurale de Penka-Michel

Date de création : 26 Décembre 1962

Localisation : Arrondissement de Penka-Michel, Département de la Menoua, Province de l’Ouest ;

Adresse : BP 12 Bansoa Contact du Maire : 997 33 18 ; 2e adjoint : 963 67 56

Superficie : environ 267 km2 ;

Population : environ 123 718 Habitants (recensement général d 1987) ;

Nombre de groupement : 04 (Balessing, Baloum, Bamendou, Bansoa) ;

Limites territoriales : Au Nord par le Commune Rurale de Bamendjou dans les Hauts-plateaux et Bandja dans le Haut –Nkam, au Sud par la Commune Rurale de Batcham dans les Bamboutos, à l’Ouest par la Commune Rurale de Kongni et de Fokoué dans la Menoua, à l’Est par la Commune Rurale de Kongso-Bamougou dans la Mifi. ;

Formes de participation au développement : on retrouve dans la Commune Rurale de Penka- Michel, plusieurs comités de développement des villages, des groupements, des associations composés des groupes de travail, d’entraide, confessionnels, de tontines et deux coopératives d’Epargne et de Crédit (MC2) : à Bansoa ville et à Bamendou chefferie.

Il existe des magasins abandonnés appartenant à la CAPLAME (Coopérative des Planteurs de la Menoua). Son rôle est d’encadrer les planteurs, de collecter et de vendre du café Arabica, de ravitailler les adhérents en matériels agricoles, fertilisants et produits de première nécessité. Elle ne joue plus pleinement son rôle.

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III.3. Ressources humaines

Formation reçues comme Services Nombre Diplôme personnel communal H F T Recette municipal 04 00 04 BEPC, BAC Cycle 2 CEFAM 01 pers Hygiène et salubrité 02 00 02 CAP, BEPC / Administration 09 04 13 CEP, Probatoire Cycle2 CEFAM 01 pers Total 15 04 19 02 personnes

Remarque : Les autres services fonctionnent à l’intérieur du service administratif. Il s’agit de : Service financier, Secrétariat particulier du Maire, Service technique, service d’Etat civil. En outre il n’existe pas d’organigramme à la Commune Rurale de Penka-Michel. Les charges salariales se résument comme suit :

N° Désignation Montant Observations Masse salariale pour personnels Salaire moyen 26 665 1 400 000 / 15 pers temporaires F/personne Salaire moyen de 120 000 Masse salariale pour personnels 2 1 800 000 – 1 900 000 F variation en fonction du permanents personnel en congé 3 Indemnité Maire : -fonction 84 687 F/mois - représentation 53 670 F/mois 4 Indemnité des adjoints : fonction 28 229/adjoint 3 adjoints Total 2 523 044 F / mois

Cette masse salariale va s’augmenter lors du prochain budget car le Maire dans sa politique de recrutement entend engager : deux cadres avec 1 en 7/10 et l’autre en 8/1 et 3 agents décisionnaires. Le salaire minimal par agent est de 42 929 F/mois et le salaire maximal par agent est de 125 878 F.L’équipe en place n’accuse aucun arriéré de salaire.

Motivation pour le paiement régulier des salaires : - L’engagement et la responsabilité de la Mairie ; - Le souci du rendement ; - La participation à l’amélioration des conditions de vie des employés.

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Répartition des tâches entre le Maire et ses adjoints : Un arrêté ministériel défini les tâches du Maire et de ses adjoints.

Responsabilisation du personnel : Le personnel de la Commune est responsabilisé en fonction des services, toutefois, les tâches par service ne sont pas bien définies, ni écrites, l’organigramme n’existant pas. On note le chevauchement entre la Recette Municipale et le Secrétariat Général.

Communication interne : Les réunions du personnel se tiennent d’une manière spontanées quand besoin se fait sentir. Elles peuvent être convoquées par le Maire, le Secrétaire Général, ou les Chefs de Service. L’objet de ces réunions concerne : - le bon fonctionnement des services ; - Le rendement du personnel ; - L’appréciation du personnel.

Composition et organisation du conseil municipal. Groupements Composition Observation Homme Femme Total Balessing 06 01 07 Forte présence des chefs Baloum 03 01 04 traditionnels, des élites, et Bamendou 12 01 13 du personnel étatique dans Bansoa village 13 00 13 ce conseil Bansoa ville 04 00 04 Total 38 03 41

Le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) constitue le seul parti du Conseil Municipal. Beaucoup de Conseillers ne maîtrisent pas leur rôle même si les attributs leur ont été distribués. La participation des bénéficiaires au choix des types de projets prioritaires n’est pas effective. Le Conseil Municipal est diversement représenté (Santé, Education, Agriculture, Commerçants, Hommes d’Affaires, Paysans...)

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Commissions techniques Désignation des N° Commissions Composition Hommes Femmes Total 1 Finances 12 01 13 2 Affaires sociales 10 01 11 3 Grands travaux 13 00 13 Total 35 02 37

Le Maire et ses adjoints (04) ne font pas partie des commissions. Chaque commission comporte 1 président, 1 rapporteur et les membres. Le Conseil Municipal selon la nouvelle réglementation doit se tenir quatre fois par an au lieu de trois comme par le passé. Son rôle repose sur le vote du compte administratif, l’élaboration et le suivi- évaluation du budget. Les populations déposent leurs doléances à la Mairie au travers de leurs conseillers. Après étude le Maire planifie les actions à exécuter en fonction du budget disponible.

Processus de décision S’agissant du budget, l’Exécutif Communal et les services compétents proposent le budget aux Magistrats Municipaux. L’analyse des postes du budget se fait par commission. En cas de désaccord, le vote est privilégié, toutes les femmes présentes au Conseil Municipal ont participé régulièrement aux différentes réunions convoquées. Certaines actions peuvent être exécutées par l’Exécutif, sans consultation du Conseil. Il s’agit des actions relatives aux effets de secours immédiats. Le système de suivi des actions d’infrastructures est encore inefficace.

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III.4. Ressources financières a) Sources des recettes de la Mairie Ressources propres Ressources externes - Droits des places sur les marchés -contribution de patentes -production d’Impôt Libératoire -taxes d’assainissement -taxes foncières -droits sur le permis de bâtir -taxes sur l’éclairage public -taxes de l’inspection sanitaire -droits de l’occupation temporaire de la voie publique Centimes Additionnels -taxe de stationnement Communaux (CAC) -taxe sur les spectacles -taxes sur la publicité -redevance pour la dégradation de la chaussée -loyers des immeubles communaux -location des meubles, salle de fête, camions et engins -session sable, pierre, autres produits de carrière -droit de quai (gare routière) -autres recettes fiscales

STRUCTURE DE BUDGET 2002 à 2004 Utilisation Exercice Budget Fonctionnement Investissement 2002 94 145 532 57 482 267 36 663 265 2003 251 200 846 128 000 846 123 200 000 2004 267 721 542 131 681 624 136 039 918

Il ressort que les ¾ des recettes de budget proviennent des Centimes Additionnels Communaux (CAC). L’accroissement du budget est fonction des accroissements des besoins des populations. La Mairie dispose des fiches ayant la forme suivante pour le suivi comptable :

Budget...... exercice...... chapitre ...... article...... montant......

Objet de N° Date l’engagement Bénéficiaire Situation crédit Observation Montant Total des disponible engagement engagements

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Plan de développement : La Commune Rurale de Penka-Michel ne dispose d’aucun plan de développement, cependant, il existe des plans de campagne annuel par groupement approuvés par le Conseil Municipal.

III.5. Patrimoine communal - Environ 180 km de routes en terre ; - Un Hôtel de ville ; - Un Foyer communal (ancien site de la Mairie) ; - Des hangars commerciaux (marché de Penka-Michel) ; - Une forêt communale ; - Des immeubles d’habitation ; - Des toilettes publiques ; - Des engins et camions (un compacteur, 2 camions Toyota 6000avec 1 en panne, un porte char, une Land Rover en panne, un Bull-dozer...) ; - Des équipements de bureau ; - Des chaises pour foyer.

Le mode d’utilisation se fait de deux manières :  Location aux tiers.  Utilisation gratuite pour la réalisation des plans de campagne dans les groupements. L’implication des populations pour l’entretien des ouvrages reste insuffisante par le manque de sensibilisation et des comités d’entretien dans les villages. Le personnel de maintenance est réduit aux prestataires de service.

Sur le plan social, la Mairie exploite la forêt communale dans les cas d’intervention urgente de réfection des toitures emportées par le vent dans les écoles, les centres de santé et comme bois de chauffe pour certaines autorités de la place. Plusieurs sites touristiques non encore viabilisés existent dans l’espace communal, ainsi que des carrières de pierre, de sable, ....

III.6. Gestion des relations

La relation avec la tutelle est bonne : - La tutelle de la Commune Rurale de Penka-Michel est la préfecture de la Menoua. Elle vise les décisions prises par le Conseil Municipal. - Le FEICOM apporte régulièrement son appui financier à la Commune Rurale de Penka- Michel.

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- La Commune Rurale de Penka-Michel sollicite par moment les services techniques de l’état tels que : le Ministère du Travail pour le recrutement du personnel ; et le service de l’environnement pour la protection de la forêt communale.

Avec les autres Communes : la Commune Rurale de Penka-Michel a développé des relations. Elle est membre des associations des Maires de l’Ouest et du CVUC.

Sur le plan des recettes de la commune : les chefs traditionnels sont des percepteurs d’impôts sur le revenu agricole dont le taux est fixé à 1 500 F par le Conseil Municipal.

Sur le plan de la société civile : elle a travaillé avec : - Action pour un développement équitable intégré et durable (ADEID), proposition d’offre technique et financière sur la formation des conseillers ; - Société Néerlandaise de développement (SNV) a entamé le processus de formation des Conseillers Municipaux qui reste inachevé.

III.7. Forces, faiblesses, opportunités, contraintes de la Commune Rurale de Penka- Michel

Plan/Actions Social Economique Environnemental Culturel Politique Conseil Municipal représentatif Parc matériel Site communal Plusieurs fourni viabilisé Conseil Existence des Présence des constitué Marchés dans les Paiement chefs d’un seul groupements régulier des Sites touristiques, traditionnels parti Population active salaires d’une forêt dans le Conseil politique communale et de Municipal FORCES (RDPC) Ressources Absence 180 km de routes humaines d’arriéré en terre importantes Sous- utilisations du Faible Absence d’un personnel et communication organigramme du matériel Absence de Absence d’une Ressources centre politique de financières d’archivage formation et de basés sur le Absence de mise Dénigremen recrutement CAC en valeur des sites Absence d’une t entre les légère politique touristiques politique de partis d’entretien Manque de formation de politiques FAIBLESSES routière suivi- recyclage évaluation Absence d’un des projets Non maîtrise plan de des rôles par développement Absence les Conseillers d’audit comptable 13

Plan/Actions Social Economique Environnemental Culturel Politique Présence Existence d’une Collaboration des chefs élite intellectuelle Existence des avec le traditionnels et nantie services étatiques FEICOM et dans le OPPORTUNITE peu exploités d’autres Conseil présence des ONG structures Municipal Non maîtrise des rôles de Absence d’une la Mairie par Non maîtrise plate forme entre le Revenu faible les du jeu comité de de la populations démocratique CONTRAINTES développement et Commune

le groupement Incivisme fiscal

IV. POTENTIEL ECONOMIQUE

IV.1. Les produits

IV.1.1. Les produits commercialisés dans la Commune

Agropastoraux : Maïs, haricot, macabo, igname, pomme de terre, banane-plantain, produits maraîchères, (tomates, choux, carottes, haricot vert, poivron), riz, l’huile, sel, intrants agricoles, produits manufacturés, porc, chèvre, poulet, œuf, bœuf.

Miniers : pierre, sable, gravier.

Services commercialisés : permis de bâtir, Impôt agricole, droit de place sur les marchés, location des chaises, camions, engins, immeubles, licence d’exploitation, taxes sur l’occupation temporaire de la voie publique.

Industrielles : café arabica, tabac.

IV.1.2. Les produits locaux : Maïs, haricot, macabo, igname, pomme de terre, banane-plantin, produits maraîchères, (tomates, choux, carottes, haricot vert, poivron), porc, chèvre, poulet, œuf, bœuf, pierre, sable, gravier.

IV.1.3. Les produits transformés sur place - Café de cerises en grains ; - Maïs en farine pour nutrition humaine et animale ; - Patate douce en biscuits ; - Manioc en farine de foufou, en bâton et en tapioca.

IV.1.4. Usines et unités de transformation - Usine de transformation du café de cerise en grain à Bamendou « Full wash » 14

- Des moulins permettant la transformation du mais ou manioc en farine. Carrières de sable, de pierre, d’argile, les sites touristiques, les bas-fonds, l’élevage (lapin), la pisciculture.

IV.1.6. Ressources naturelles non exploitées : Pierre, sable, argile, (on trouve les gisements d’argile à Batotcha, Banock, Balessing, Bandja, Bamendou, Bawang).

IV.2. La Commune

IV.2.1. Les voies et moyens existant au sein de la Commune en faveur du développement. - Entretien régulier des infrastructures routières ; - Appui à la santé par la dotation du petit matériel et des médicaments de première nécessité ; - Appui à l’éducation par la construction des salles de classe et dotation du paquet minimum ; - Appui à l’agriculture par la dotation du petit matière aux producteurs ; - Appui aux handicapés par la dotation et entretien de leurs moyens de locomotion.

IV.2.2. Les autorisations et les permis délivrés par la Commune en relation avec la production des richesses : Impôt sur le revenu agricole ; Taxe sur le spectacle ; Droit de fourrière ; Droit de quai ; Permis de bâtir ; Amendes de simple police. Taxe d’abattage ; Location d’immeuble ; Droits des places sur les marchés ; Taxe sur la publicité ; Licence d’exploitation ;

IV.2.3. Les services étatiques ou privés de promotion économique qui travaille ou qui ont déjà travaillé avec la Commune : Ministère de l’agriculture (MINAGRI), de l’élevage (MINEPIA), des domaines (MINUH), les micro- finances (MC2) et ONG (BINUM).

IV.2.4. - Relation de la Commune : La Commune entretient de bonnes relations avec d’une part les services publics et d’autre part les services privés de promotion économique telle que MC2, BINUM.

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IV.2.5. Etat de sécurité à l’intérieur de l’espace communal Les groupements entretiennent de bonnes relations entre eux. Les populations vivent pacifiquement. Cependant on note des cas d’agression et de vols qui nécessiteraient la constitution des groupes d’auto-défense par zone, quartier et bloc.

IV.3. Les infrastructures

3.1. Il existe du courant électrique par endroits dans l’espace communal. - Superficie moyenne couverte : 30 km2 / 267 km2 - population couverte par le réseau électrique : 13 000 hbts / 123 718 hbts.

3.2. Les marchés existants : Produits

courants et en Provenance Provenance Marché Type Destinations grande quantité des produits des acheteurs

Maïs, haricot haricot vert, Plantation Grandes banane- plantin Villes voisines, métropoles Populations tomate, carotte, Centre urbain (, , internes et choux, café, riz, Balessing centre Bafoussam, Douala, revendeurs Périodique sel, huile, Bansoa chefferie Batcham, Youndé, externes engrais, ) Libreville quincaillerie, volaille, bétail

Koagoh, Lefetsa, Choux, café, Chefferie,Léo, Volaille, Riz, Poungong, huile, sel, Plantation et Baloum–chef, intrants Bafoussam, villes voisines Populations Baloum-Carr, agricoles, Dschang, (Penka-Michel, internes et Badjiegang, Périodique bana ne - plantin, Douala, Batcham, revendeurs Bassossia, maïs, haricot, Mbouda, Balessing, externes Bakassa, Badja, carotte, poivron, Bamenda, Dschang Banock, igname, manioc, Banegang cor, foufou Banegang carr

Observations : Chaque marché périodique se tient un jour précis sur les huit que compte la semaine traditionnelle.

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3.3 Route (axes reliant les zones de production économique de grande importance) Types : toutes les routes sont en terre, en mauvais état et régulièrement utilisées par les camions et les pick-up.

Routes : - Bamendou : Lefetsa-Sonkeng par Batoula, Centre Urbain- Bamendou, , Centre Urbain-Balefock par Fokoué, Centre Urbain-Dedeng, Centre Urbain-Lefetsa par Batoula, Léo-lefetsa par Masach. ; Baloum : Car Baloum – Lefetsa, Marché Baloum-Sonkeng, Centre Urbain ; Baloum-Bani, Centre Urbain-Baloum par Mekeu ; - Balessing : centre – Pougong, Balessing tchuet – Batcham par Bambi. ; Balessing centre – Badjegang, Chefferie Balessing – marché Pougong, Balessing - Bamendou, Centre Urbain -Badjegang par Balatchuet, Baloum – Bansoa chefferie, Bawang – Badjiegang par Banang, Balatsit tcho-Bansoa chefferie, Bansoa chefferie – Banengang par Bajong, CSI Bansoa chefferie – Bossossia par Batché, Bassossia – Bamougoum, Marché Banegang – Bansoa par Batché, Banock – Bansoa chefferie par Baké, Ef Bakassa – Bassossia – Bamougoum.

Ponts (axes reliant les zones de production économiques de grande importance) Tous les ponts sont soit en béton, en passage busé, ou semis béton et bois de mauvaise qualité. On peut citer : Bamendou : Sok mokonang, Sontcho, Kem-mankeu, Messing, Melio Kuepie, Nkotsa, Mertsietsa, Menkouo, Tsikeng. Balessing : Tchoumelong, Toumza, Mousonkeng en haut de la chefferie, Poula-koualio, Baloum : Minlah II (buse), Bansoa : ITA–bandja, Menevet, Dengue (2 ponts), Meulah, Netchinteuh, Nevé, Tchouené- Tsessoh, Tchouomebi (3 ponts), Tchouometseu (beton), Touonehoc (beton), Melou (Batchi – Bassap (bois).

Magasins : Tous les magasins existant appartiennent à la CAPLAME, sont en bon état, abandonnés et de dimensions 10,00 x 18,00m. On peut citer : Balessing: Pougong (1), Balessing centre (2), Baloum: Baloum chefferie (1), Bani (1), Bamendou: Bamendou chefferie (2), Bamendou Léo (1), Dzinto (1), Sontcho (1), Lefetsa (2), Metchou (1), Balefock (1), Batoula (1). Bansoa: Bansoa chefferie (2), Banegang (1), Balatsit (1), Batocha (1), Penka-michel (3)

Eau Type de réseau Degré d’accès Eau Qtés Qualité d’approvisionnement (population) Bamendou 02 Douteuse Scan-water 05 % Penka-michel 01 Douteuse Scan-water 01%

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Observations : La majeure partie de la population s’approvisionne en eau de consommation dans les marigots, les puits et de l’eau de pluie en saison pluvieuse. Les services : Santé :  Types (communautaires, étatiques, et confessionnels)  Qualité des services :  Accueil : médiocre (personnel insuffisant en quantité, qualité et prestation)  Type de personnel : public, communautaire, confessionnel  Type d’équipement : état de délabrement avancé  Service rendu : préventif, curatif, promotionnel (maternité, pédiatrie, chirurgie, médecine générale, vaccination, ventes des médicaments).

Education : Branches et niveaux de l’enseignement technique fonctionnelle dans la Commune : Maçonnerie, menuiserie, mécanique automobile, électricité d’équipement, secrétariat médical, industrie d’habillement, fabrication mécanique, 4eA CAP. Il n’existe aucune structure existante dans la Commune apportant une formation aux petites entreprises.

Télécommunication :  Le téléphone fixe n’existe pas dans tout l’espace communal.  Le réseau mobile n’existe que par endroits sur l’espace Communal.  Taux de couverture et par société prestataire (Orange, MTN)  Orange : 60 % et MTN : 10 %

Poste / courrier : Moyens et durée d’acheminement du Courrier à l’intérieur de la localité et vers l’extérieur :  Poste : durée 3 jours (centre urbain vers l’extérieur et vise versa uniquement).  Voie informel : durée indéterminée

Moyens d’informations dont dispose la Commune sur les marchés locaux : le moyen est informel. Les stratégies d’information sur les nouveaux produits : informel (bouche à oreilles entre les revendeurs)

Financement : Structures financières existantes dans l’espace communale (banque, micro- finance, tontines, MC2…), MC2 à Penka-Michel et à Bamendou, BINUM à Penka-Michel, les Tontines dans toutes les associations et comités de développement. Il n’existe pas de Centre de formation participant au renforcement des capacités des entreprises locales dans l’espace communal.

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V. AXES UTILES DE RENFORCEMENT DE LA COMMUNE EN TANT QUE FACILITATRICE DE DEVELOPPEMENT.

V.1. Ressources humaines :  Mettre en place un organigramme fonctionnel.  Redéfinir les tâches et les postes de travail avec les limites de chacun des domaines d’intervention, des services....  Rendre fonctionnel les différents services prévus par la tutelle (secrétariat particulier du Maire, Secrétariat Général, service du receveur, service technique, service d’hygiène et salubrité, service de lutte contre les IST et VIH/Sida, service d’état civil, bureau de la comptabilité).  Recycler le personnel tous les deux ans.  Former les conseillers sur leur rôle.  Mettre en place un système d’audit - comptable a la fin de chaque exercice (consulter un cabinet d’expert comptable).

V.2. Ressources financières  Vulgariser la structuration du budget et du compte administratif ;  Mettre en place un plan de développement de la Commune avec des indicateurs de réussite ;  Développer les activités génératrices de revenus :  Formaliser l’exploitation des carrières de pierre, sable et argile ;  Encourager les petits producteurs à se mettre ensemble pour créer des exploitations de grande importance ;  Créer des plantations communales, une cantine, une boulangerie et encourager les populations à s’y approvisionner ;  Rechercher des débouchés autres qu’à l’intérieur de l’espace communal ;  Viabiliser les sites touristiques ;  Développer une stratégie de vente groupée des intrants et des produits agricoles en négociant l’utilisation des magasins abandonnés de la CAPLAME ;

V.3. Patrimoine communal  équiper les services en outil de pointe (outil informatique) ;  Viabiliser les infrastructures routières en respectant les règles techniques y afférentes dans les groupements (répartition en fonction de la population et de la superficie) ;  Aménager des points d’eau potable (source, réseau SNEC etc…) ;  Construire des hangars commerciaux de 100 places par marché; 19

 Viabiliser les infrastructures sportives ;  Rentabiliser le matériel roulant, les biens meubles et immeubles :  Elaborer une carte géographique de la Commune.

V.4. Gestion des relations  Sensibiliser le personnel de la Mairie a la lecture des affiches ;  Tenir au moins une réunion de service par mois ;  Sensibiliser la population à la citoyenneté (utilisation du bien communal et public, incivisme fiscal, contribution aux actions de développement) ;  Mise en place d’un centre d’archivage ;  Informer le public sur l’existence d’un centre de documentation à la Mairie ;  Elaborer un prospectus de présentation de la Commune Rurale de Penka-.Michel ;  Mettre en place un système de suivi–contrôle des différents services fonctionnels à la Mairie (rapport d’activité, compte-rendu des réunions, compte-rendu des descentes sur le terrain …..) ;  Rechercher et négocier avec les partenaires de la Mairie : CAPLAME pour l’utilisation de ses magasins pour le stockage et la vente des intrants agricoles, des semences sélectionnées et races améliorées. Programmes et projets de développement existant dans la province (PNDP, PADDL /GTZ, PPTE) ;  Jumelage avec les autres communes ;  Communication directe avec les comités de développement des villages ou de groupement ;  Services étatiques (éducation et santé) pour le renforcement du personnel, de l’équipement et des infrastructures) ;  Développer une banque de données sur la Commune Rurale de Penka-Michel et sur ses activités en termes de projets.

Les relations avec la tutelle, les autres communes sont bonnes mais la Commune doit soigner la collaboration interne (exécutif-agents ; Maire-adjoints…). Il existe des conflits de leadership entre les élites, les conflits d’autorité et de pouvoir dans la Commune, les conflits de gestion entre le magistrat municipal et les agents. Les enjeux sont la pauvreté, la baisse de rendement, les malversations.

Les acteurs sont : les élites, l’exécutif communal, les agents, les usagers. Les mécanismes de gestion des conflits sont : le dialogue, la concertation, le libre arbitrage, l’appel à la réglementation en vigueur, le recours en dernier ressort aux tribunaux compétents.

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VI. ENGAGEMENT DE LA COMMUNE APRES LA RESTITUTION

 Mettre en place un organigramme fonctionnel dès janvier 2005.  Redéfinir les tâches et les postes de travail avec les limites de chacun des domaines d’intervention, des services....  Rendre fonctionnel les différents services prévus par la tutelle (secrétariat particulier du Maire, Secrétariat Général, service du receveur, service technique, service d’hygiène et salubrité, service de lutte contre les IST et VIH/Sida, service d’état civil, bureau de la comptabilité).  Développer les activités génératrices de revenus :  Formaliser l’exploitation des carrières de pierre, sable et argile ;  Encourager les petits producteurs à se mettre ensemble pour  Créer des exploitations de grande importance ;  Créer des plantations communales, une cantine, une boulangerie et  encourager les populations à s’y approvisionner ;  Rechercher des débouchés autres qu’à l’intérieur de l’espace communal ;  Viabiliser les sites touristiques ;  Développer une stratégie de vente groupée des intrants et des produits agricoles en négociant l’utilisation des magasins abandonnés de la CAPLAME ;  Tenir au moins une réunion de service par mois ;  Mise en place d’un centre d’archivage ;  Informer le public sur l’existence d’un centre de documentation à la Mairie.

VII. CONCLUSION ET SUITE DU TRAVAIL

- Elaboration du plan de développement de la Commune ; - Constitution d’une banque de projet monté près pour financement pour chacun des axes utiles de renforcement de la Commune comme institution ; - Elaboration de la carte géographique de la Commune ; - Rendre fonctionnel l’organigramme de la Commune ; - Elaboration du plan d’urbanisation de la zone urbaine de la Commune ; - Identification des thèmes de formation des conseillers et du personnel ; - Sensibilisation des agents de la Mairie à la lecture des affiches ; - Sensibilisation de la population à la citoyenneté (structuration des groupes de base, paiement des impôts, entretien du bien public…).

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LISTE DE PRESENCE GENERALE N° Noms et prénoms Qualité Village ou groupement Contact 1 DONGMO Mathias Conseiller Bamendou 969 69 68 2 MELOU Martin -//- Centre Urbain 916 79 02 3 FOKWOUA Rigobert -//- Centre Urbain 981 68 57 4 LONTSI TAWAMBA Jean -//- Balessing 955 43 69 5 TCHOULA Joseph -//- Bansoa 6 FOKOU -//- Bansoa 752 95 63 7 SONGNING Joseph -//- Bamendou 961 09 50 8 GHODJIO Pierre -//- Bamendou 983 05 95 9 MAFO -//- Bamendou 700 39 08 10 KENGNI Bernard -//- Bamendou 11 MIKAM Jean -//- Baloum 954 81 61 12 NANFACK André -//- Bamendou 953 92 56 13 SILATCHOM Victoire -//- Bamendou 14 SOH André -//- Bansoa 15 KENGNI Maurice -//- Bamendou 16 SOH David -//- Bansoa 17 FOUOTSA Jean-Paul -//- 18 TEMEZE Joseph -//- 19 DONGMO KOUJOU J. Agent 20 NGOUANE Michel Agent c 974 52 78 21 FONKOU Jeanne Sylvie Secré. EC 22 NGNITEDEM Daniel Agent 23 METENOU Nestor Agent Bamendou 24 KANA Jean Claude Agent Bamendou 25 FEUJO TEZIN Martin Agent Bamendou 26 NZOUTOM Ichard Secrétaire Bangangté 966 71 32

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Nom ou prénom Qualité Village ou groupement Contact 27 KENGNE Jean Roger Conseiller Bansoa 948 51 23 28 FOUEGANG Victor Conseiller Bamendou 29 NGEUTSA Gilbert Chauffeur 30 MAPENKAA Conseillère Bansoa 31 SAADEU Conseiller Bansoa 791 51 59 32 NGNOTOUM Dieudonné Agent 33 FON Peter Agent 34 NOUTSAWO Michel Conseiller Bamendou 966 37 17 35 SOH NESTOR Jean Marie Conseiller Bansoa 948 83 32 36 NGODIA Maurice Agent Bamendou Recette muni. 37 ASSONGOU Thérèse Conseiller Baloum 723 52 77 38 Mme GANNO NGUEFACK 2e adj. Maire Balessing 963 67 56 39 GOUNE S.G 40 AWAFA Oscar Diplômé (AC) 971 05 76 41 TCHINDA Pierre Loti Receveur l 982 13 90 42 TAKOUDJOU Jean Paul Conseiller Baloum 989 25 30 43 MBOO Samuel Conseiller Mbouda / Bafoussam 778 73 81 44 BANZEU Janvier Facilitateur ETRAFOR. M. 987 95 55 45 NGUEFACK Maurice Facilitateur ETRAFOR. M. 996 61 36 B.P. 822/Tel: 344 46 NGOUNZIE Alain Encadreur Tech PADDL /GTZ 14 16

GROUPE DES TRAVAUX EN COMMISSION : Chaque groupe en plus de son thème principal, devait travailler sur les deux (2) points suivants :

- Axes de renforcement de la Commune en tant que facilitatrice de développement; - Les engagements de la Commune dans le processus de développement.

Après la mise en commun, tous les participants devaient se prononcer sur la suite du travail (activités à mener pour accomplir les engagements).

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LISTE DE PRESENCE GROUPE 1 : LES PRODUITS N° Noms et prénoms Qualité Signature 1 FOKOU Rapporteur conseiller 2 MELOU Martin Conseiller 3 SONGNING Joseph Conseiller 4 LONTSI Jeanne Conseillère 5 MBOO Samuel Conseiller 6 DONGMO Mathias Conseiller 7 ASSONGOU Thérèse Conseillère 8 SOH André Conseiller 9 TCHOULA Joseph Conseiller 10 MAPENKA conseiller 11 NGNOTCHOM Dieudonné Agent communal 12 KANA Kean Claude Agent communal

LISTE DE PRESENCE GROUPE 2 : LA COMMUNE

1- M. FEUDJIO Augustin Béti 2- Mme GANNO Née NGUEFACK Marie Joseph 3- M. GOUNE : président 4- M. AWAFA Oscar : rapporteur 5- M. NGOUNE TSANTEGNING Michel : gardien du temps 6- MAJESTE NOUSSI POKAM Charly Constant.

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LISTE DE PRESENCE GROUPE 3:INFRASTRUCTURES

1- SAADEU : Président 2- NOUTSAWO Michel : Rapporteur 3- GHODJIO Pierre : Gardien de temps 4- SOH Nestor Jean Marie : membres 5- MIKAM Jean 6- NGUEDIA Maurice 7- NANFACK André 8- YIMFACK Moïse 9- FOUETSA Jean Paul 10- MOTANO Nestor 11- TEMEZE Joseph

LISTE DE PRESENCE DE GROUPE 4 : LES SERVICES

N° Noms et prénoms Qualité Signature 1 Dr CHEUMAGA Bernard Président 2 FOZANG TIAZE Jean Pierre Gardien du temps 3 DONGMO KOUJOU Josiane Rapporteur 4 KENNE André 5 KENGNE Jean Roger 6 SOH David 7 MAFO 8 SILATCHOM Victoire 9 KENGNI Bernard 10 FONKOU Jean Sylvie 11 TAKOUDJOU Jean Paul

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CIVILITES D’USAGE

L’an deux mil quatre et le vingt quatre Décembre, s’est tenue dans la salle des actes de la Commune Rurale de Penka –Michel, la rencontre de recherche de complément d’informations nécessaires, pour rendre plus crédible le diagnostic communal rapide (DCR) de la Commune Rurale de Penka-Michel effectué au mois d’octobre par le groupe ETRAFOR – MATELO. Cette rencontre avait pour objectif de :

- Permettre à l’ensemble des participants de voir leur Commune comme dans un miroir ; - Corriger les premières informations collectées ; - Identifier quelques axes utiles d’accompagnement afin de faire de la Commune une facilitatrice de développement ; - Permettre à la Commune de prendre un certain nombre d’engagement après ce travail ; - Etablir des activités à mener pour respecter ces engagements.

Dans son mot d’ouverture, M. FEUDJIO Augustin Béti, Maire de la Commune Rurale de Penka- Michel s’est d’abord excusé du retard accusé, puis a souhaité la bienvenue à tous les participants et enfin a apprécié le sacrifice consenti par les uns et les autres en ce jour particulier, veille de la fête de Noël. Tout en relevant l’importance que revêt la rencontre du jour, il a souhaité que les uns et les autres puissent donner le meilleur de soi pour que cette rencontre connaisse un succès tout particulier.

Prenant la parole, le représentant du PADDL / GTZ Ouest a d’abord relevé que le PADDL / GTZ n’était pas un bailleur de fond, mais un accompagnateur des Communes Rurales dans le processus du développement et de la lutte contre la misère et la pauvreté suivant des axes que la Commune seule doit pouvoir déterminer, d’où l’importance de cette rencontre primordiale pour ne pas rater le train de la décentralisation.

A la fin des travaux, M. le Maire est revenu souhaiter à tous, les vœux les meilleurs de Noël et de Nouvel l’An. C’est dans cette note de satisfaction qu’il a déclaré clos la rencontre, tout en souhaitant voir les résultats de ce travail débouché sur le déclenchement de l’amélioration des conditions de vie de la Commune en tant qu’institution et de la Commune comme espace.

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EVALUATION DE LA RENCONTRE

Pas du Assez Très I. Programme de la journée Passable Bien Excellent Total tout bien bien *les méthodes utilisées étaient - 4 12 16 4 4 40 satisfaisantes *La rencontre m’a permis d’avoir des - 4 4 20 8 4 40 nouvelles informations claires sur la Commune Pas du Assez Très II. Evaluation des facilitateurs Passable Bien Excellent tout bien bien *Les facilitateurs ont su se comporter au cours des échanges sur les aspects suivants -Discipline - 4 8 8 12 8 40 -Organisation - 8 8 12 4 12 40 -Ponctualité - - 16 12 8 4 40 Participation active aux travaux - 4 - 24 12 - 40 Pas du Assez Très III. Evaluation des participants Passable Bien Excellent tout bien bien * Les participants ont su se comporter au cours de la formation sur les aspects suivants : -Discipline - 4 12 8 8 4 36 -Assiduité - 16 12 12 - - 40 -Ponctualité - 12 8 16 4 - 40 Participation active aux travaux - 4 - 20 12 - 36 Pas du Assez Très IV. Evaluation de l’organisation Passable Bien Excellent tout bien bien *Conformité du lieu des échanges - - - 28 8 - 36 *Salle - - 12 16 12 - 40 *L’accueil - - 12 20 - 8 40 *Logistique utilisé - 4 8 24 - 4 40

Sur quarante (40) évaluateurs, on observe que maximum quatre (04) ne s’expriment pas pour certaines rubriques. Au moins trente six (36) s’expriment entre passable et excellent. Ainsi, l’objectif de la rencontre a été atteint à 90 %.

Mais cependant les points suivants doivent être améliorés : - La ponctualité des participants ; - Le paiement des frais de participation par les organisateurs ; - Les pauses café et déjeuner pour stimuler d’avantage les participants ; - L’atteinte de la réalité physique des résolutions afin d’encourager la participation aux prochaines séances des travaux de réflexion.

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