Février 2017 Cadre de la note d’enjeux Cette note expose les enjeux prioritaires de l’État sur le territoire de la Communauté de Communes du canton de Semur-en-Brionnais (CCSB) dans le contexte de l’élaboration d’un plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi). Elle est établie au titre de l’association des services de l’État. Elle a pour but d’identifier les enjeux sur lesquels les services de l’État porteront une attention particulière tout au long de la procédure. Il ne s’agit pas de se substituer à la collectivité, qui demeure seule compétente pour mener cette procédure et pour définir les objectifs d’aménagement de son territoire, mais de formaliser la position de l’État sur certains thèmes majeurs, de manière à la clarifier le plus en amont possible et faciliter ainsi sa prise en compte dans le cadre des échanges et des débats qui auront lieu tout au long de la démarche, jusqu’à l’adoption définitive du document par la CCSB.

Contexte général : un territoire de vie lié à l’agriculture dans un écrin à protéger La CCSB couvre un territoire de 14 communes sur une superficie de 198 km 2, pour une population de 5 156 habitants en 2013 (INSEE 2016). Elle s’organise principalement autour des pôles d’Iguerande (996 habitants), de Saint Christophe-en-Brionnais (509 habitants) et de Semur-en-Brionnais ( 638 habitants). Cette communauté de communes est fortement liée aux intercommunalités voisines du canton de et de Charlieu-Belmont (département de la Loire), du fait de la proximité des villes de Marcigny (1 841 habitants) et de Charlieu (3 703 habitants). Le territoire appartient au périmètre du schéma de cohérence territoriale (SCoT) du pays charolais- brionnais, approuvé en 2014, et jouxte le Scot roannais approuvé en 2012, qui est actuellement en cours de révision. Le SCoT du pays charolais-brionnais définit dans son document d’orientation et d’objectifs 3 axes qui devront être pris en compte dans le PLUi : - Reconnaître, préserver et valoriser l’identité rurale moderne du pays comme ressource et opportunité pour son développement - Accompagner les mutations en cours : économiques, industrielles, agricoles, sociales et promouvoir un territoire innovant, durable, ouvert et connecté. - Organiser un territoire de proximité pour soutenir un développement équilibré et solidaire. Sur la période 2008-2012, les bourgs principaux rencontrent des dynamiques démographiques variées avec une croissance de l’ordre de +1%/an (ou plus) pour Semur-en-Brionnais, ST Christophe-en-Brionnais et les communes du Sud ; alors qu’Iguerande connaît une baisse de -0,2 %/an. Dans sa globalité, la CCSB connaît une légère progression démographique majoritairement due au solde migratoire, ce qui atteste d’une certaine attractivité résidentielle du territoire. La partie Sud de ce territoire est située dans l’aire d’attractivité de Roanne et de Charlieu. La route départementale 982 qui relie Iguerande à Paray-le-Monial et Roanne contribue à cette attractivité, qui en l’absence d’offre de transport collectif, accentue l’usage de la voiture. La partie Nord du territoire située dans les aires d’attractivité de Marcigny, Paray-le-Monial et connaît un contexte moins dynamique. Les villages de taille assez modeste ont une plus faible part de résidences principales que celles du Sud et leur population de plus de 60 ans est supérieure à la moyenne départementale. Ce territoire du brionnais offre un paysage rural de qualité, marqué par l’activité agricole d’élevage, la structure linéaire et géométrique du bocage, piqueté d’arbres isolés et de hameaux regroupés au patrimoine architectural diversifié (églises romanes, prieurés, châteaux, murs en pierres sèches…), il possède également de beaux ensembles de bâtiments agricoles, dispersés çà et là dans les plis des collines. Différentes sous-entités paysagères peuvent être mises en exergue sur la communauté de communes. Elles sont essentiellement issues de la configuration du réseau hydrographique (Loire, Arconce, Bezo) et de ses bassins versants mais aussi de sa topographie.

Note d’enjeux du PLUi de la CC du canton de Semur-en-Brionnais – signée le 3 avril 2017 2/8 Conscient de ses atouts paysagers, le pays charolais-brionnais a élaboré une charte de qualité paysagère, urbaine et architecturale et porte actuellement une démarche de candidature à l’UNESCO intitulée : « Le berceau de la race charolaise un paysage culturel évolutif vivant ». Dans ce cadre, le comité scientifique a engagé de nombreuses études complémentaires (paysage, architecture, mares, murets en pierre, monographies d’exploitations agricoles, collectes iconographique et étude comparative) et il souhaite que le PLUi soit un outil privilégié pour la gestion du Bien.

I – Des atouts environnementaux et patrimoniaux à préserver et valoriser Le territoire de la CCSB possède un cadre de vie qualitatif qui présente de réelles qualités et diversités paysagères et architecturales.

Un paysage attractif façonné par l’agriculture La communauté de communes appartient à la sous-unité paysagère du brionnais, située à l’Est du charolais. Le paysage a globalement bien résisté aux effets induits par les évolutions et pressions contemporaines. Il se présente comme un espace ouvert, vallonné, essentiellement utilisé par l’activité agricole. La structure bocagère y est omniprésente, le réseau de haies basses ponctué d’arbres est continu et bien préservé. Les villages s’étirent sur les lignes de crête, les grosses fermes isolées se situent le plus souvent à mi-pente des vallons. Les bâtiments agricoles sont en général traités de façon très correcte, du point de vue de leur intégration au site. La présence de boisements et de prairies contribue à renforcer le caractère apaisant et bucolique du paysage général. Il existe des grands axes de découvertes du territoire qu’il serait possible de valoriser, à partir de points de vue remarquables, ceci afin de favoriser la compréhension de la géographie, de l’organisation de l’habitat, des plantations, et donc de la façon d’habiter le brionnais.

Le nombre d’exploitations agricoles professionnelles a diminué de 27 % entre 2010 et 2016, la surface agricole utile (SAU) moyenne par exploitation atteint 97 ha en 2016 contre 60 ha en 2010, mais le nombre de vaches allaitantes reste stable. La diversification des productions est très faible : l’élevage majoritaire est la production bovine. L’agriculture est le support d’activité économique majeur pour le territoire (25 % du nombre d’établissements actifs en 2014 – Source INSEE). La dynamique de modernisation des exploitations agricole observée, croisée avec l’intégration paysagère des nouveaux bâtiments agricoles est un enjeu fort.

Enjeux :

Le dossier de demande de classement UNESCO représente un enjeu d’excellence. Un tel objectif implique une recherche d’exigence, afin de conserver les qualités reconnues de ce territoire et de ses paysages. Dans le même temps, il faut prendre en compte les diverses composantes de la dimension active de ces lieux de vie, orientés sur l’élevage et ses activités complémentaires qui participent à l’identité même du charolais- brionnais :

➢ Identifier et valoriser les cônes de vue remarquables du territoire. Valoriser les points de vues remarquables depuis les itinéraires de découverte.

➢ L'élevage bovin en tant que composante essentielle de l'histoire, du paysage et de l'économie du territoire de la communauté de communes devra faire l'objet d'un diagnostic précis et de mesures de préservation appropriées, d'une part en prenant en compte la présence sur le territoire du marché de Saint-Christophe-en- Brionnais, d'autre part en s'appuyant sur les travaux effectués dans le cadre de la demande en cours d'inscription au patrimoine de l'UNESCO, notamment les prévisions de gestion du paysage qui s'y rapportent. Il conviendra de veiller à l’intégration paysagère des nouveaux bâtiments.

Note d’enjeux du PLUi de la CC du canton de Semur-en-Brionnais – signée le 3 avril 2017 3/8 Une richesse environnementale préservée Le territoire présente une richesse environnementale reconnue par la présence de nombreux zonages institutionnels : zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (5 ZNIEFF de type 1 et 3 Znieff de Type II), zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO) le long de la Loire, deux sites Natura 2000 (« Prairies, bocage, milieux tourbeux et landes sèches de la vallée de la Belaine » et « bords de la Loire entre Iguerande et Decize ») et un site naturel remarquable (Oyé).

La communauté de communes correspond à un plateau de faible altitude délimité par 3 rivières : -l’Arconce : en limite Nord Ouest du territoire, l’Arconce s’écoule de manière très sinueuse vers le sud ouest du département à travers de belles prairies vallonnées. Ces affluents forment des vallées préservées (vallon de la Belaine) ou plus agricoles (vallon des Mauvières). -la Loire : En limite Sud-Ouest du territoire, le coteau d’Iguerande, relativement abrupt, marque fortement le paysage de la vallée et ouvre des vues lointaines vers les paysages du Bourbonnais. Inversement, les vues depuis la rive gauche de la Loire dévoilent un paysage spécifique sur ce coteau entaillé de vallées étroites. L’urbanisation doit y rester discrète et conforter l’ordonnancement historique sans s’étendre sur ce coteau . Plus au Nord, le Merdasson (affluent de la Loire) s’écoule dans un vallon remarquable du point de vue paysager, entre Semur en Brionnais et Marcigny. -le Bézo : en limite Sud Est du territoire est un affluent du Sornin qui prend sa source à Saint-Christophe-en- Brionnais. Le territoire est également ponctué de nombreuses mares qui constituent une richesse écologique (diversité d’espèces vivantes, régulation des eaux) et des abreuvoirs potentiels pour l’élevage. Le grand massif forestier situé en périphérie de Semur-en-Brionnais constitue un réservoir biologique d’importance, répertorié au sein des zonages environnementaux (znieff). Le bocage existant possède également une fonction écologique : abri pour le bétail, rôle anti-érosif, coupe- vent, contrôle de la circulation de l’eau, abri pour la faune sauvage et réservoir de biodiversité.

Enjeux :

➢ Préserver les grands paysages des vallées de l’Arconce et du Bézo. ➢ Réaliser un recensement des zones humides conformément au SCoT, notamment sur les secteurs situés à proximité immédiate des zones bâties ou ouvertes à l’urbanisation. S’appuyer sur ce recensement comme critère privilégié dans les choix de localisation des zones à ouvrir à l’urbanisation. ➢ Délimiter la trame verte et bleue à partir des travaux menés dans le cadre du SCoT. Il conviendra d’affiner précisément la connaissance sur les corridors identifiés par le SRCE (prairie, forêt et milieux humides) et mettre en place, le cas échéant, les mesures de protection et de restauration adéquates. En particulier : • Concernant les milieux humides, un retrait de l’urbanisation avec les cours d’eau sera à définir en fonction du contexte local, • Concernant les corridors forêt et prairie, l’impact de l’urbanisation, notamment au sud du territoire (communes de Fleury la Montagne et St-Bonnet-de-Cray), sera étudiée et des coupures vertes entre les séquences d’urbanisation seront nécessaires.

➢ Préserver les haies bocagères au titre de la spécificité du bocage charolais et des enjeux liés au site Natura 2000 « prairies, bocages, tourbières et landes ». ➢ Mettre en œuvre la modernisation du PLU (décret n°2015-1783 du 28 décembre 2015), afin de promouvoir la qualité paysagère du territoire et d’utiliser les nouveaux outils disponibles qui permettent davantage de souplesse et d’adaptation au contexte. Une orientation d’aménagement thématique pourrait permettre d’identifier et de gérer le patrimoine écologique et paysager sur les secteurs les plus sensibles tels que Iguerande (coteaux de la Loire) et Semur en Brionnais (vallée du Merdasson et bourg ancien).

Note d’enjeux du PLUi de la CC du canton de Semur-en-Brionnais – signée le 3 avril 2017 4/8 Une richesse patrimoniale et architecturale Les villages sont assez groupés, de formes variables selon la trame viaire préexistante, la topographie et l’histoire de chacun. Ils comptent tous de multiples écarts ou hameaux, et le mitage est une réalité historique sur le territoire, lié au passé agricole des lieux. Les fermes et bâtiments s’inscrivent en général sur les buttes, replats ou mi-pente. Cette richesse bâtie vient s’ajouter aux nombreux monuments remarquables sur le territoire : 12 monuments historiques (châteaux, églises) et différents éléments remarquables ( fermes, longères, lavoirs, etc). Le village de Semur-en-Brionnais est constitué d’une ville haute médiévale, autour de laquelle s’est développé le bourg qui s’est progressivement étendu. La ville haute médiévale concentre les monuments religieux et politiques, qui présentent une forte valeur architecturale. Le centre bourg dense présente une typologie urbaine bâtie de qualité (implantation, alignement, architecture). Cette ensemble situé en promontoire au-dessus du vallon du Merdasson constitue un site patrimonial exceptionnel.

Enjeux :

➢ Prévenir la banalisation du territoire en préservant la qualité architecturale du bâti traditionnel en s’appuyant sur la Charte de qualité paysagère, urbaine et architecturale élaborée dans le cadre du SCOT. Ce document est l’un des moyens par lesquels il est possible d’atteindre la synthèse exigeante entre conservation de l’existant et lieux de vie. ➢ Mener une réflexion sur les éléments du patrimoine bâti (fermes, longères et lavoirs, etc) qui confèrent une identité au territoire et étudier leur possible valorisation. ➢ Mettre en œuvre la modernisation du PLU (décret n°2015-1783 du 28 décembre 2015), afin de promouvoir une qualité urbaine et paysagère. Concrètement, sur le village historique de Semur-en-Brionnais, le règlement modernisé du PLU peut permettre d’envisager des règles alternatives qui différencient les attendus entre les bâtiments existants et les nouvelles constructions.

Note d’enjeux du PLUi de la CC du canton de Semur-en-Brionnais – signée le 3 avril 2017 5/8 II – Accueillir de nouveaux arrivants sans altérer le cadre de vie

Un développement de l’urbanisation à maîtriser La consommation foncière observée entre 2009 et 2012 représente une consommation totale de 10,4 hectares (ha) pour l’habitat, les communes dans lesquelles la consommation foncière a été la plus importante étant : St Bonnet-de-Cray (25%), Fleury-la-montagne et Semur-en-Brionnais (15% chacune), puis St Christophe-en-Brionnais et Ligny-en-Brionnais (8% chacune). Sur les 14 communes du territoire, seulement 4 disposent de documents d’urbanisme communaux opposables (3 PLU et une carte communale). Ces 4 documents déterminent des besoins fonciers importants supérieurs à 33 ha (7,2 ha à St Bonnet-de-Cray, 13,3 ha de zone à urbaniser à Fleury la montagne, 5,5 ha à Semur-en-Brionnais et 6 à 7 ha à Iguerande), sans comptabiliser les espaces libres en zone urbaine. Les surfaces ouvertes à l’urbanisation dans ces documents sont donc plus importantes que la consommation passée. La densité moyenne observée au niveau de l’habitat est de 7 logements par hectare. Les objectifs de minimum de densité sont fixés par le SCoT : 12 logements par hectare pour les bourgs structurants et 10 logements par hectare pour les communes rurales. Les besoins en matière de terrains ouverts à l’urbanisation devront être adaptés au regard de l’évolution démographique passée et du projet de territoire envisagé pour les prochaines années. Les communes se situant sous l’influence de Charlieu ont subi une pression foncière qui s’est traduite par une urbanisation linéaire déconnectée de la logique rurale initiale. L’urbanisation de ces secteurs doit être réorganisée afin de rééquilibrer les zones urbanisées et de renforcer les centre- bourgs. D’une manière plus générale, l’urbanisation ne doit pas se faire au détriment de la qualité architecturale de la silhouette villageoise. Dans ce cadre, le SCoT précise notamment que les extensions urbaines doivent être localisées en continuité des enveloppes bâties existantes et, lorsqu’il y en a, à proximité des principaux services et commerces. Les bourgs sont privilégiés et les extensions doivent être regroupées sous forme de « greffes principales ».

Le Nord de l’EPCI connaît une vacance importante (9,7 % en 2012) et structurelle (habitat ancien ne répondant pas aux besoins et aux demandes). Ces logements constituent une alternative à la construction neuve et participent au cadre de vie général du territoire. Ce sont pour la plupart, des logements anciens énergivores ou devenus inhabitables. Leur réhabilitation, notamment dans le cadre des OPAH, permettrait le maintien de l’identité territoriale et une réduction de la consommation d’espaces.

Sur le territoire, 12 communes sont dotées d’un zonage d’assainissement. Selon les données de l’État, les communes de Fleury-la-montagne, Ligny-en-Brionnais, St-Julien-de-Jonzy, Semur-en Brionnais, Iguerande et ST-Christophe-en-Brionnais disposent de systèmes d’assainissement collectifs. Certains ont été déclarés comme non conformes. Le développement du territoire devra se faire en cohérence avec les zonages d’assainissement et les capacités et l’amélioration des performances des équipements existants.

Le territoire est concerné par le risque inondation lié à l’atlas des zones inondables de l’Arconce et au plan de prévention des risques inondation de la Loire. Ce dernier est en cours de révision, la nouvelle carte de l’aléa de référence sera à prendre en compte dans le cadre de l’élaboration du PLUi. L’onde de submersion liée au risque de rupture de barrage de Villerest impacte également la commune d’Iguerande. Cette dernière est en cours de procédure dans le cadre du plan particulier d’intervention des barrages.

Note d’enjeux du PLUi de la CC du canton de Semur-en-Brionnais – signée le 3 avril 2017 6/8 Enjeux :

➢ Réduire les espaces ouverts à l’urbanisation aux seuls besoins identifiés en tenant compte de la consommation d’espace passée. ➢ Limiter l’urbanisation diffuse ou le mitage : le développement de l’habitat devra s’envisager en respectant les silhouettes des bourgs et l’identité brionnaise du territoire, et en réfléchissant à une urbanisation intégrée dans son environnement, plus compacte, en compatibilité avec les objectifs de densification du SCoT et qualitative. ➢ Identifier et préserver les limites franches à l’urbanisation existante (qui sont utiles à la lecture du paysage et à la qualité du cadre de vie) notamment dans le sud du territoire. ➢ Performance énergétique : la construction et la réhabilitation écologiques (création et rénovation du bâti permettant une meilleure gestion de l’énergie) devront être intégrées et encouragées au travers de la rédaction du règlement ou l’utilisation d’outils tels que les OPAH ou le programme social de rénovation énergétique «habiter mieux».

➢ Sur les secteurs où les systèmes d’assainissement sont déclarés non conformes, l’ouverture à l’urbanisation devra être phasée et conditionnée à l’amélioration de la performance. ➢ Prendre en compte la nouvelle carte de l’aléa de référence du PPRi de la Loire et l’onde de submersion liée au risque de rupture de barrage de Villerest.

Maintenir le tissu économique présent sur le territoire Du point de vue de l’emploi, la CCSB est ancrée dans une logique de fonctionnement avec les territoires voisins de Marcigny et Charlieu (voire Roanne). Cette dépendance extérieure se traduit notamment par des migrations pendulaires importantes : en 2011, 752 habitants de la communauté de communes travaillaient dans la Loire. A l’échelle de la communauté de communes, Iguerande (996 habitants) et Saint Christophe-en- Brionnais (509 habitants) jouent le rôle de pôles principaux en offrant commerces, services et équipements. Un certain nombre d’artisans et de commerçants sont présents sur le territoire, mais seules les communes d’Iguerande, Saint Christophe-en-Brionnais et Semur-en-Brionnais disposent de zones d’activités économiques. La commune de Fleury-la-montagne a défini au sein de son PLU une future zone d’activité d’envergure intercommunale de 1,9ha à proximité de Charlieu, qui est actuellement vide. La création de zones d’activités n’est pas la seule réponse aux besoins de développement économique du territoire. Conformément au SCoT cette création de zone d’activité n’est pas privilégiée et le développement économique envisagé devra se concentrer en priorité sur l’extension des zones existantes.

Enjeux :

➢ Concentrer les zones d’activités sur l’existant : Iguerande, St-Christophe et Semur -en-Brionnais ➢ Permettre la mixité fonctionnelle entre l’habitat, le commerce et l’artisanat dans les villages. ➢ Le PLUi se basera sur un objectif de maintien d’une économie présentielle : sauvegarde des commerces, des services de proximité (santé, aide à la personne) et développement du tourisme (gîtes), maintien des résidences secondaires...

Note d’enjeux du PLUi de la CC du canton de Semur-en-Brionnais – signée le 3 avril 2017 7/8 Note d’enjeux du PLUi de la CC du canton de Semur-en-Brionnais – signée le 3 avril 2017 8/8