COMMUNE DE LINTHAL

PROCES-VERBAL DES DELIBERATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL DE LA COMMUNE DE LINTHAL DE LA SEANCE DU MARDI 07 JUILLET 2015

Sous la présidence de Monsieur Maurice KECH, Maire Monsieur le Maire souhaite la bienvenue à tous les membres du Conseil Municipal, présente M. MARCHAL du bureau COCYCLIQUE et ouvre la séance à 19 h 30.

Présents : M. Michel KELLER, Mme Yvette BISSEY, M. Jean-Louis COMBAREL, M. François BAUMANN, M. Nathan BIEHLER, M. Michel DEBENATH, M. Jean-Luc HALLER, Mme Karine HILBERT, M. Daniel MARCOT, M. Hubert MARTIN, Sébastien MENCIER, M. Denis SCHMITTLIN (arrivé au point 1), Mme Carole WITTLIN.

Absent excusé et non représenté : M. Etienne WICKY. Absent excusé : / A donné procuration : / Absent non excusé : /

Secrétaire de séance : Mme Françoise SPENCER, adjoint administratif faisant fonction de secrétaire de mairie. Ordre du jour

1. Approbation du procès-verbal de la séance du 29.05.2015 2. Aménagement du parvis du Monument aux Morts : choix de l’entreprise 3. Communauté de Communes de de la Région de – possibilité d’un nouvel accord local relatif à la répartition des sièges du Conseil de Communauté de la CCRG 4. Modification des statuts de la CCRG 5. Motion portant sur le maintien des tarifs pratiqués par la SPA 6. Achat de terrain au Kleinbelchen 7. Tarifs du périscolaire année 2015-2016 8. Création d’un poste permanent à temps non complet d’adjoint d’animation chargé du périscolaire 9. Mur de soutènement au Remspach 10. Assainissement non collectif : choix d’un bureau chargé de l’étude des sols 11. Achat d’une armoire forte 12. Déclaration d’intention d’aliéner de biens soumis au droit de préemption prévu par le code de l’urbanisme 13. Renégociation d’un emprunt de la commune avec le Crédit Mutuel du Florival 14. Divers 14.1. Marquage au sol rue du Markstein

Avant de débuter la séance M. le Maire fait observer une minute de silence en mémoire de M. Richard SCHUBNEL ancien directeur d’école et secrétaire de mairie de 1963 à 2001.

M. Michel KELLER propose également une minute de silence en mémoire de Mme Stéphanie KECH, la mère de M. le Maire récemment décédée.

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Après une minute de silence, M. le Maire remercie les membres de la commission du BIL pour l’énergie déployée à l’élaboration du nouveau bulletin communal.

La séance débute avec une proposition de rajout d’un point à l’ordre du jour : la réhabilitation des ouvrages d’assainissement non collectif pour la mise en place d’une convention avec les particuliers concernés et d’un règlement s’y afférant.

Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré décide à l’unanimité d’ajouter ce point au point 14.2 de l’ordre du jour.

POINT 1 - Procès-verbal de la séance du 29.05.2015 Le Conseil Municipal approuve à l’unanimité le procès-verbal de la séance du vendredi 29 mai 2015.

POINT 2 - Aménagement du parvis du Monument aux Morts : choix de l’entreprise Suite à la décision du Conseil Municipal en date du 29.05.2015, le Bureau d’Ingénierie Cocyclique a établi un cahier des charges pour la réalisation de l’aménagement du parvis du monument aux Morts rue du Markstein quatre entreprises ont été contactées. Seule l’entreprise LINGENHELD 68127 Sainte-Croix-en-Plaine n’a pas donné de suite à la demande de devis. Les trois autres entreprises ont remis leurs offres en mairie comme suit :

Montant Montant Entreprises HT TTC PONTIGGIA 68272 CEDEX 48 584,00 € 58 300,80 € TP DU VIGNOBLE 68250 55 459,00 € 66 550,80 €

STP MADER 68500 GUEBWILLER 43 752,00 € 52 502,40 €

M. Yann MARCHAL, du bureau d’ingénierie Cocyclique présente le rapport d’analyse des offres suite à l’ouverture des plis du 03.07.2015 à 14 h 00. Tous les dossiers sont complets et les trois offres sont recevables. Après vérification des offres selon les critères de prix des prestations (60 %), la valeur technique (30%) et le délai d’exécution des travaux (10 %), l’entreprise STP MADER 68500 GUEBWILLER obtient le meilleur classement tout en respectant l’enveloppe de prix fixée (pour mémoire 53 031,60 € TTC cf. DCM du 29.05.2015 point 7). Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré, décide de : - retenir l’offre de l’entreprise STP MADER 68500 GUEBWILLER avec un montant de 43 752,00 € HT soit 52 502,40 € TTC ; - d’autoriser le Maire à signer tous les documents (marchés, avenants, acte d’engagement etc..) relatifs à ce marché.

Cette dépense sera inscrite au BP 2015 au chapitre 23 (article 2318).

Ce point est adopté à l’unanimité.

POINT 3 - Communauté de Communes de de la Région de Guebwiller – possibilité d’un nouvel accord local relatif à la répartition des sièges du Conseil de Communauté de la CCRG La loi 2015-964 du 9 mars 2015 donne la possibilité aux communes membres de la Communauté de Communes de la Région de Guebwiller (CCRG) de déterminer une nouvelle répartition des sièges du Conseil de Communauté sur la base d’un accord local (article L5211-6-1 du Code Général des Collectivités Territoriales).

Il est rappelé que, par arrêté préfectoral du 24 septembre 2013, Monsieur le Préfet du Haut-Rhin avait acté la répartition des sièges du Conseil de Communauté sur la base d’un « accord local » dérogeant en cela à la méthode dite « réglementaire ». Une décision du Conseil Constitutionnel, en date du 24 juin 2014, est venue invalider la méthode de répartition selon un accord local impactant en cela les contentieux en cours et les Établissements Publics de Coopération Intercommunale dont une commune 2 membre a vu son conseil municipal partiellement ou intégralement renouvelé. Cette jurisprudence s’est imposée à la CCRG dans la mesure où le Juge administratif a annulé les opérations électorales du 23 mars 2014 pour la commune de Linthal. Par un arrêté du 29 juillet 2014, Monsieur le Préfet du Haut-Rhin décidait de la nouvelle répartition des sièges du Conseil de Communauté sur la base de la méthode dite « réglementaire ».

Un nouvel accord local nécessite un vote favorable de deux tiers au moins des conseils municipaux des communes membres représentant plus de la moitié de la population de celles-ci ou de la moitié au moins des conseils municipaux des communes membres représentant plus des deux tiers de la population de celles-ci. Cette majorité doit comprendre le conseil municipal de la commune dont la population est la plus nombreuse, lorsque celle-ci est supérieure au quart de la population des communes membres. Les communes disposent d’un délai maximum de six mois à compter de la promulgation de la loi (soit avant le 9 septembre 2015), pour se prononcer, le cas échéant, sur un accord local.

L’accord local doit toutefois respecter un certain nombre de règles synthétisées ci-après. « POSSIBILITÉ D’UN NOUVEL ACCORD LOCAL RELATIF À LA RÉPARTITION DES SIÈGES DU CONSEIL DE COMMUNAUTÉ DE LA CCRG : SYNTHÈSE DE LA RÉGLEMENTATION

L’article L5211-6-1 du CGCT précise que le nombre et la répartition des sièges de conseillers communautaires sont établis : 1° Soit selon les modalités prévues aux II à VI du présent article (méthode dite « réglementaire », à savoir la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne). 2° Soit (…) par accord des deux tiers au moins des conseils municipaux des communes membres représentant plus de la moitié de la population de celles-ci ou de la moitié au moins des conseils municipaux des communes membres représentant plus des deux tiers de la population de celles-ci (méthode dite de « l’accord local »). Cette majorité doit comprendre le conseil municipal de la commune dont la population est la plus nombreuse, lorsque celle-ci est supérieure au quart de la population des communes membres.

L’article L5211-6-1 du CGCT stipule que la répartition des sièges effectuée par accord local doit respecter les modalités suivantes : a) Le nombre total de sièges répartis entre les communes ne peut excéder de plus de 25 % celui qui serait attribué en application des III et IV du présent article (NB : selon la méthode dite « réglementaire ». L’organe délibérant de la CCRG étant actuellement composé de 41 conseillers titulaires, le maximum autorisé est de 51 sièges). b) Les sièges sont répartis en fonction de la population municipale de chaque commune authentifiée par le plus récent décret (…). c) Chaque commune dispose d’au moins un siège. d) Aucune commune ne peut disposer de plus de la moitié des sièges. e) Sans préjudice des c et d, la part de sièges attribuée à chaque commune ne peut s’écarter de plus de 20 % de la proportion de sa population dans la population globale des communes membres, sauf : - lorsque la répartition effectuée en application de la méthode dite « réglementaire » conduirait à ce que la part de sièges attribuée à une commune s’écarte de plus de 20 % de la proportion de sa population dans la population globale et que la répartition effectuée par l’accord maintient ou réduit cet écart - lorsque deux sièges seraient attribués à une commune pour laquelle la répartition effectuée en application du 1° du IV (NB : répartition proportionnelle à la plus forte moyenne) conduirait à l’attribution d’un seul siège.

Le point e) signifie en substance que les seules dérogations possibles au non-dépassement de l’écart de 20 % sont : - lorsque l’accord local permet de réduire ou de ne pas accentuer cet écart pour une commune - lorsqu’il est décidé d’attribuer un second siège aux communes qui, à l’issue de la répartition proportionnelle à la plus forte moyenne, n’ont obtenu qu’un seul siège. Cette disposition n’est pas applicable aux communes qui bénéficient d’un siège de droit. Sont donc concernées : Bergholtz, , Lautenbach, Lautenbach- Zell, Merxheim, et .

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Des simulations ont été effectuées sur la base de ces impératifs (cf. tableau ci-dessous).

Deux hypothèses sont valides en l’espèce : - l’hypothèse 1 prévoyant un nombre total de 41 sièges - l’hypothèse 2 prévoyant un nombre total de 51 sièges.

Le Conseil de Communauté de la CCRG, par une délibération en date du 28 mai 2015, s’est prononcé en faveur de « l’hypothèse 2 » à 51 sièges. Cette délibération n’a toutefois qu’une valeur indicative, seuls les conseils municipaux des communes membres sont habilités à décider, le cas échéant, d’une nouvelle répartition des sièges.

Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré, décide de retenir la proposition 2 à savoir, la possibilité d’un nouvel accord local sur la répartition des sièges du Conseil de Communauté de la CCRG avec un nombre total de 51 sièges.

Ce point est adopté à l’unanimité.

POINT 4 - Modification des statuts de la Communauté de Communes de la Région de Guebwiller (CCRG) Les statuts de la CCRG ont été modifiés pour la dernière fois le 17 décembre 2012 suite à l’adhésion de la commune de -Wintzfelden. Depuis lors s’est fait jour la nécessité, considérant notamment l’évolution de la réglementation en vigueur ainsi que les modalités pratiques d’exercice des compétences, d’actualiser ces derniers. Une nouvelle version des statuts figure en annexe 2, les modifications proposées y figurent en couleur rouge. « STATUTS COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE LA RÉGION DE GUEBWILLER

PRÉAMBULE

Par arrêté préfectoral du 31 août 1962, le Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple de la Région de Guebwiller a été institué entre les communes de Bergholtz, Buhl, Guebwiller, , Lautenbach, et Soultz. Les statuts du Syndicat, approuvés par délibération du Comité Directeur du 4 octobre 1962, prévoient que l’objet du Syndicat « est de promouvoir toute activité présentant un caractère intercommunal, notamment la création et la gestion des services d’assainissement, d’adduction d’eau, de ramassage et de traitement des ordures ménagères, la réalisation du plan d’urbanisme de la région, ainsi que toutes autres activités que le Syndicat jugera utiles ». À cette décision institutive se sont progressivement ajoutées diverses compétences, ainsi que l’adhésion d’autres communes.

Le Syndicat Intercommunal, qui regroupait dix-sept communes, a décidé de se transformer en District à fiscalité propre, décision validée par arrêté de Monsieur le Préfet du Haut-Rhin (n° 960768 du 22 mai 1996), avec prise d’effet au 1er juin 1996. Le District s’est vu transférer des compétences nouvelles : 4

- assainissement non collectif et gestion du futur secteur scolaire du Collège de Buhl (arrêté préfectoral n° 983609 du 24 décembre 1998, avec effet au 1er janvier 1999) - politique du logement et du cadre de vie (arrêté préfectoral n° 993238 du 20 décembre 1999) - gestion d’une base de données informatisée (arrêté préfectoral n° 003399 du 24 novembre 2000).

En application de la loi n° 99-586 du 12 juillet 1999, l’arrêté préfectoral n° 003468 du 29 novembre 2000 a opéré la transformation du District en Communauté de Communes avec effet au 1er janvier 2001.

Depuis, celle-ci a étendu ses domaines d’intervention et a intégré : - la Fourrière de véhicules (arrêté préfectoral n° 013658 du 27 décembre 2001) - la main-d’oeuvre forestière (arrêté préfectoral n° 02-0730 du 21 mars 2002) - le Syndicat Mixte pour l'Aménagement du Massif du Markstein-Grand Ballon (arrêté préfectoral n° 2003-76-7 du 17 mars 2003) - les activités culturelles, touristiques et pédagogiques d’intérêt intercommunal (arrêté préfectoral n° 2003-127-12 du 7 mai 2003) - l’Aire d’accueil des Gens du Voyage (arrêté préfectoral n° 2003-365-4 du 31 décembre 2003).

Conformément à la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, la définition de l’intérêt communautaire est intervenue, et ce pour chaque compétence exercée, par délibérations concordantes des communes et validée par arrêté préfectoral n° 2005-242-1 du 30 août 2005.

En prévision du passage en Taxe Professionnelle Unique, les compétences suivantes ont été transférées par arrêté préfectoral n° 2006- 345-6 en date du 11 décembre 2006 : - Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) et Schéma de secteur - Zones d’Aménagement Concerté (ZAC) d’intérêt communautaire à vocation économique - aménagement, entretien et gestion de zones d’activité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale ou touristique d’intérêt communautaire - actions de développement économique d’intérêt communautaire - valorisation des produits, matières et déchets issus du tri et actions d’incitation au tri et à la valorisation des déchets à destination des usagers et des scolaires - soutien aux actions de maîtrise de la demande d’énergie - étude des moyens d’un transfert des structures de gestion des activités périscolaires - gestion du Relais Assistantes Maternelles Intercommunal.

La Communauté de Communes de la Région de Guebwiller (CCRG) a instauré la Taxe Professionnelle Unique sur l’ensemble de son territoire au 1er janvier 2008.

Concomitamment, les compétences suivantes ont été transférées par arrêté préfectoral n° 2007-333-7 en date du 29 novembre 2007 : - aménagement, entretien, gestion et extension de l’Aire d’Activités du Florival (anciennement Zone Industrielle de Guebwiller- Issenheim-Soultz) - animation, études, promotion du territoire en matière économique en vue de favoriser l’implantation, le développement, le maintien d'activités industrielles et artisanales et l’insertion professionnelle - gestion, aménagement, entretien et extension du Centre Nautique Intercommunal de Guebwiller-Issenheim-Soultz - coordination globale et prise en charge financière des activités et des structures de la Petite Enfance avec effet au 1er janvier 2008.

Par une délibération en date du 30 mars 2011, la commune de Merxheim a décidé d’adhérer à la CCRG au 1er janvier 2012.

Par une délibération en date du 2 avril 2012, la commune de Soultzmatt-Wintzfelden a décidé d’adhérer à la CCRG au 1er janvier 2013.

TITRE I DÉNOMINATION, OBJET, SIÈGE ET DURÉE

Article 1. Dénomination L’Établissement Public de Coopération Intercommunale, regroupant les communes visées à l’article 2 des présents statuts et créé par l’arrêté préfectoral n° 003468 du 29 novembre 2000, est dénommé : Communauté de Communes de la Région de Guebwiller (CCRG).

Article 2. Communes adhérentes La Communauté de Communes de la Région de Guebwiller associe les communes ci-après : Bergholtz, Bergholtz-Zell, Buhl, Guebwiller, , Issenheim, Jungholtz, Lautenbach, Lautenbach-Zell, Linthal, Merxheim, Murbach, Orschwihr, Raedersheim, Rimbach, Rimbach-Zell, Soultz, Soultzmatt-Wintzfelden, . Les dix-neuf communes, ci-dessus énumérées, affirment leur volonté d’ouverture à toutes les communes de l’agglomération qui exprimeraient leur volonté d’adhérer à la Communauté de Communes de la Région de Guebwiller, sous réserve des dispositions prévues par la loi et reprises sous l’article 15 des présents statuts.

Article 3. Durée La Communauté de Communes est constituée sans limitation de durée.

Article 4. Siège Le siège de la Communauté de Communes est fixé à Guebwiller au 1 rue des Malgré-Nous.

Article 5. Objet de la Communauté de Communes L’objet de la Communauté de Communes de la Région de Guebwiller est d’exercer en lieu et place des communes membres, outre les compétences obligatoires prévues par les textes en vigueur, les compétences reconnues d’intérêt communautaire suivantes : • Compétences obligatoires (article L5214-16 du Code Général des Collectivités Territoriales - CGCT) :

5.1. Aménagement de l’espace communautaire

5.1.1. Élaboration, suivi et révision du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) et du Schéma de secteur. La Communauté de Communes est substituée aux communes membres au sein du Syndicat Mixte du Schéma de Cohérence Territoriale Rhin-Vignoble- Grand Ballon.

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5.1.2. Zones d’Aménagement Concerté (ZAC) d’intérêt communautaire : sont d’intérêt communautaire les ZAC à vocation économique.

5.1.3. Adhésion de la Communauté de Communes de la Région de Guebwiller au Syndicat Mixte du Pays Rhin-Vignoble-Grand Ballon.

5.1.4. Adhésion de la Communauté de Communes de la Région de Guebwiller au Syndicat Mixte du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges.

5.1.5. Réalisation et exploitation des infrastructures nécessaires à l’aménagement, au développement et à la promotion du ski alpin, des loisirs de neige, de montagne et de pleine nature en été comme en hiver, sur les parties hautes du Massif du Markstein-Grand Ballon, y compris par transfert de compétence au Syndicat Mixte pour l'Aménagement du Massif du Markstein-Grand Ballon ou par adhésion à tout autre organisme poursuivant le même objet.

5.1.6. Participation financière à la réalisation et à l’entretien courant des itinéraires cyclables du territoire de la Communauté de Communes situés hors agglomération.

5.1.7. Création et gestion d’un service de transport sur le territoire de la Communauté de Communes de la Région de Guebwiller, par délégation du Conseil Départemental du Haut- Rhin.

5.2. Développement économique

5.2.1. Aménagement, entretien et gestion de zones d’activité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale ou touristique d’intérêt communautaire suivantes : - aménagement, entretien, gestion et extension de l’Aire d’Activités du Florival (anciennement Zone Industrielle de Guebwiller- Issenheim-Soultz) et dissolution du Syndicat Intercommunal pour la Zone Industrielle Guebwiller-Issenheim-Soultz avec reprise de son actif et de son passif au 1er janvier 2008 - aménagement, entretien et gestion de la Pépinière d’entreprises du Florival - réalisation et gestion des équipements touristiques suivants : le Camping « Le Florival » les aires de camping-cars dits « Points bleus ».

5.2.2. Actions de développement économique d’intérêt communautaire.

5.2.2.1. Élaboration, révision, animation et gestion de la Charte d’aménagement et de développement.

5.2.2.2. Création et gestion d’un Office de Tourisme Intercommunal.

5.2.2.3. Animation, études, promotion du territoire en matière économique en vue de favoriser l’implantation, le développement, le maintien d’activités industrielles et artisanales (création et animation d’un club des entreprises et d’un guichet unique à destination des entrepreneurs) et l’insertion professionnelle (actions d’insertion et d’aide à l’emploi en faveur des jeunes de 16 à 25 ans sous la forme de participations financières).

• Compétences optionnelles (article L5214-16 du CGCT)

5.3. Protection et mise en valeur de l’environnement et soutien aux actions de maîtrise de la demande d’énergie

5.3.1. Collecte, traitement, élimination et valorisation des déchets des ménages et déchets assimilés en régie directe ou par gestion déléguée : - collecte des ordures ménagères, encombrantes et collectes sélectives, en porte-à-porte ou apport volontaire des ordures des ménages - collecte des ordures ménagères assimilées, des commerçants, artisans, administrations et sociétés soumis à une redevance spécifique - aménagement et gestion des centres « Déchets-tri » - élimination des déchets ménagers par adhésion au Syndicat Mixte du Secteur 4 ou par toute autre filière de valorisation matière, énergétique ou d’enfouissement - adhésion à l’Agence Départementale pour la Maîtrise des Déchets - valorisation des produits, matières et déchets issus du tri - actions d’incitation au tri et à la valorisation des déchets à destination des usagers et des scolaires - soutien apporté à l’association de réinsertion Défi dans son projet de mise en place d’une ressourcerie / recyclerie.

5.3.2. Assainissement des eaux usées : - gestion des réseaux publics communaux et intercommunaux de collecte des eaux usées et assimilées et toutes prestations relatives à la collecte, au transport et au traitement de ces eaux - exploitation et gestion de la Station d’épuration intercommunale des eaux usées - mise à disposition du service d’assainissement collectif de la Communauté de Communes de la Région de Guebwiller aux communes qui le souhaitent, par convention, en vue de gérer techniquement les services publics d’assainissement non collectif communaux - prestations de services, pour le compte du Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple d’Eau et d’Assainissement Collectif de l’Ohmbach des communes d’ et , par convention, pour le traitement des eaux usées.

5.3.3. Soutien aux actions de maîtrise de la demande d’énergie : - actions visant à la valorisation de la filière bois - utilisation à des fins de production d’énergie du gaz issu du traitement des eaux usées domestiques - étude portant sur la mise en place d’une unité de « biométhanisation / cogénération » sur le territoire.

5.3.4. Adhésion au Syndicat Mixte de la Lauch aval et au Syndicat Mixte pour le Recyclage Agricole du Haut-Rhin.

5.4. Politique du logement et du cadre de vie Actions relatives aux améliorations de l’habitat : - conseils architecturaux et de colorations - aides à la réhabilitation de maisons anciennes.

5.5. Création, aménagement et entretien de la voirie Sans objet.

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5.6. Développement et aménagement sportif de l’espace communautaire : construction, aménagement, entretien et gestion d’équipements sportifs d’intérêt communautaire - Gestion, aménagement, entretien et extension du le Centre Aquatique Nautique Intercommunal à Guebwiller de Guebwiller Issenheim Soultz et dissolution du Syndicat de la Piscine Intercommunale Guebwiller-Issenheim-Soultz avec transfert des personnels et reprise de l'actif et du passif dudit syndicat avec effet au 1er janvier 2008 - le Centre Sportif du Florival à Guebwiller - le Gymnase Théodore Deck à Guebwiller - le Gymnase du Hugstein à Buhl - gestion, aménagement, entretien et extension du le Gymnase Robert Beltz à Soultz. de Soultz et de ses équipements attenants et dissolution du Syndicat Mixte du Collège Robert Beltz de Soultz avec reprise de l’intégralité de l'actif et du passif dudit syndicat avec effet au 1er janvier 2010.

5.7. Action sociale d’intérêt communautaire

5.7.1. Petite Enfance : - gestion du Relais Assistantes Maternelles Intercommunal - coordination globale et prise en charge financière des activités et des structures de la Petite Enfance avec effet au 1er janvier 2008. La gestion des structures est assurée par les associations en place qui conventionneront avec la CCRG ou directement par la CCRG par le biais d’un marché public, d’une Délégation de Service Public ou en régie. Les équipements existants sont mis à la disposition de la CCRG par les communes. La CCRG en assurera l’entretien et l’extension. Elle développera le service Petite Enfance en construisant de nouvelles structures ou par le biais de mises à disposition futures. Les structures concernées sont : le Jardin d’Enfants, le Multi-accueil du Florival et le Multi-accueil « La Trottinette » à Guebwiller le Multi-accueil « 1, 2, 3 Soleil » à Guebwiller le Multi-accueil « Pomme de Reinette » à Buhl le Multi-accueil « La Maison des Lutins » à Soultz le Multi-accueil « Les Petits Pas de la Récré » à Issenheim le Multi-accueil « Arc-en-Ciel » à Soultzmatt.

5.7.2. Périscolaire : étude des moyens d’un transfert des structures de gestion des activités périscolaires.

5.7.3. Propriété de la Maison de retraite du Chanoine Oberlé : gestion confiée à une association.

• Compétences facultatives (article L5211-17 du CGCT)

5.8. Construction, aménagement, entretien et gestion des équipements de loisirs d’intérêt communautaire

Aire de loisirs du Florival et ses équipements annexes.

5.9. Gestion du service de banque de données informatisée et de labellisation des documents cadastraux, desserte des communes de la Communauté de Communes de la Région de Guebwiller et partenariat, sous forme de convention de réciprocité, avec les usagers et prestataires institutionnels publics ou privés

5.10. Gestion et exploitation d’un service de mise en fourrière de véhicules

5.11. Gestion des personnels et des moyens pour la mise en œuvre des programmes d’exploitation et des travaux en régie à effectuer dans les forêts communales

5.12. Création et gestion d’une Aire d’accueil des Gens du Voyage

5.13. Gestion d’activités culturelles

5.13.1. Promotion, coordination et gestion d’actions de politique culturelle dans le cadre de la mise en œuvre de la labellisation « Pays d’art et d’histoire » en partenariat avec le Ministère de la Culture.

5.13.2. Étude portant sur la création d’un Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine dit « CIAP ».

5.13.3. Investissements, gestion en propre régie ou participations financières à des structures publiques ou associatives, ayant pour objet la création, l’entretien, le fonctionnement d’activités et d’équipements pédagogiques, touristiques et culturels, à l’exclusion d’équipements festifs, sportifs (autres que ceux visés à l’article 5.6) et d’enseignement scolaire (écoles, collèges et lycées).

TITRE II ADMINISTRATION ET FONCTIONNEMENT DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES

Article 6. Composition de la Communauté de Communes La Communauté de Communes est administrée par un Conseil de Communauté composé de conseillers communautaires titulaires et suppléants désignés conformément à la réglementation en vigueur. Le nombre total et la répartition des sièges du Conseil de Communauté sont définis conformément à la réglementation en vigueur. délégués titulaires désignés par les conseils municipaux des communes membres, à raison de : - commune de moins de 5 000 habitants : deux délégués - commune de 5 000 à 10 000 habitants : trois délégués - commune de 10 000 à 20 000 habitants : cinq délégués. La population prise en compte est la population légale publiée par l’INSEE (population totale). Le nombre de sièges, par commune, est donc de : - deux pour les communes de Bergholtz, Bergholtz-Zell, Buhl, Hartmannswiller, Issenheim, Jungholtz, Lautenbach, Lautenbach- Zell, Linthal, Merxheim, Murbach, Orschwihr, Raedersheim, Rimbach, Rimbach-Zell, Soultzmatt-Wintzfelden, Wuenheim - trois sièges pour la commune de Soultz - cinq sièges pour la commune de Guebwiller.

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Article 7. Durée des fonctions des conseillers communautaires délégués Les conseillers communautaires sont élus pour la même durée que les conseillers municipaux de la commune qu’ils représentent et renouvelés intégralement à la même date que ces derniers conformément à la réglementation en vigueur. Les fonctions de délégués au Conseil de la Communauté de Communes suivent, quant à leur durée, le sort de l'assemblée au titre de laquelle elles sont exercées. En cas de vacance parmi les délégués, par suite de décès, de démission ou toute autre cause, il est pourvu à son remplacement dans un délai d'un mois. Les délégués sortants sont rééligibles.

Article 8. Réunions du Conseil de Communauté Le Conseil de Communauté se réunit au siège de la Communauté de Communes au moins quatre fois par an. Il se réunit à la demande du Président ou du tiers de ses membres.

Toute convocation est faite par le Président conformément aux dispositions du Code Général des Collectivités Territoriales.

Les délibérations sont prises à la majorité absolue des suffrages exprimés, sous réserve des majorités qualifiées requises par la loi ; en cas de partage, la voix du Président est prépondérante, sauf en cas de vote à bulletin secret.

Un membre du Conseil peut donner pouvoir écrit de vote en son nom à un autre membre. Un membre du Conseil ne peut être porteur que d'un seul mandat.

Le Conseil de Communauté peut décider de s’adjoindre un ou plusieurs conseillers techniques qui assistent aux séances sans prendre part aux délibérations.

Les délibérations du Conseil sont inscrites sur un registre, coté et paraphé conformément aux dispositions du Code Général des Collectivités Territoriales. Le registre est tenu au siège de la Communauté de Communes par le secrétaire de séance et signé par tous les délégués présents.

Article 9. Pouvoirs du Conseil de Communauté Le Conseil de Communauté règle, par ses délibérations, les affaires de la Communauté de Communes. Il définit les grandes orientations de la politique de la Communauté de Communes. Il vote les budgets et approuve les comptes. Il crée les emplois.

Il délibère sur les modifications à apporter aux conditions initiales de composition et de fonctionnement de la Communauté de Communes, de l’adhésion de la Communauté de Communes à un établissement public et de la délégation de la gestion d’un service public conformément aux dispositions du Code Général des Collectivités Territoriales.

Le Conseil de Communauté peut former, pour l’exercice des compétences qui lui sont dévolues, une ou plusieurs commissions chargées d’étudier les dossiers et d’émettre des propositions.

Article 10. Composition du Bureau Le Bureau de la Communauté de Communes est composé suivant les conditions prescrites par le à l'article L. 5211-10 du Code Général des Collectivités Territoriales. Un Vice-Président ne peut être délégué conseiller communautaire de la même commune que celle du Président ou des autres Vice-Présidents.

Article 11. Désignation des membres du Bureau Les membres du Bureau sont désignés par le Conseil de Communauté en son sein.

Article 12. Pouvoirs du Bureau Le Bureau participe avec le Président, et sous sa direction, à l’administration et au fonctionnement de la Communauté de Communes. Il règle, par ses décisions, toutes questions qui lui sont soumises par le Président et qui ne relèvent pas de la compétence statutaire exclusive du Conseil de Communauté.

Il exerce les attributions qui lui sont déléguées par le Conseil de Communauté dans les conditions prescrites par le Code Général des Collectivités Territoriales.

Lors de chaque réunion du Conseil de Communauté, le Président rend compte des décisions prises par le Bureau dans le cadre des attributions déléguées.

Article 13. Pouvoirs du Président Le Président est l’organe exécutif de la Communauté de Communes. Il convoque aux réunions du Conseil de Communauté et du Bureau et préside les séances.

Il dirige les débats et contrôle les votes. Il prépare et exécute les délibérations du Conseil de Communauté et les décisions du Bureau. Lors de chaque réunion du Conseil de Communauté, il rend compte des travaux du Bureau. Il prépare et propose les budgets de la Communauté de Communes.

Il ordonnance les dépenses et prescrit l’exécution des recettes de la Communauté de Communes. Il représente la Communauté de Communes dans tous les actes de gestion. Il nomme aux emplois créés par le Conseil de Communauté. Il représente la Communauté de Communes en justice.

Article 14. Règlement intérieur Le règlement intérieur de la CCRG est approuvé par le Conseil de Communauté après chaque renouvellement de mandat et amendé à chaque fois que nécessaire.

Article 15. Admission ou retrait d’une commune membre 1. L’admission d’une nouvelle commune au sein de la Communauté de Communes s’effectue conformément aux dispositions du Code Général des Collectivités Territoriales. La décision d’admission est prise par le représentant de l’État. 8

2. Le retrait d’une commune de la Communauté de Communes est autorisé conformément aux dispositions du Code Général des Collectivités Territoriales. Il est subordonné à l'accord des conseils municipaux exprimé dans les conditions de majorité requises pour la création de l’établissement. La décision de retrait est prise par le représentant de l’État.

TITRE III DISPOSITIONS FINANCIÈRES ET COMPTABLES

Article 16. Régime financier Le régime financier de la Communauté de Communes de la Région de Guebwiller est celui d’un Établissement Public de Coopération Intercommunale à fiscalité propre tel que mentionné à l’article L5214-23 du Code Général des Collectivités Territoriales.

Article 17. Dépenses La Communauté de Communes pourvoit, sur son budget, aux dépenses de fonctionnement et d’investissement nécessaires à l’exercice des compétences correspondant à son objet.

Article 18. Recettes Les recettes de la Communauté de Communes comprennent notamment : 1. Les revenus des biens, meubles ou immeubles, de la Communauté de Communes. 2. Les sommes qu’elle perçoit des administrations publiques, des communes membres, des associations, des particuliers, en échange du service rendu. 3. Les subventions de l’État, de l’Europe, de la Région et du Département, et toutes autres aides publiques qui viendraient à être instituées au bénéfice des communautés de communes. 4. Les produits des dons et legs. 5. Le produit des taxes, redevances et contributions correspondant aux services assurés. 6. Les ressources fiscales mentionnées à l’article L2331-1 et suivants du Code Général des Collectivités Territoriales. 7. Les ressources fiscales mentionnées aux articles L5211-28 et suivants du Code Général des Collectivités Territoriales et aux articles 1609 quinquies C à 1609 nonies C du Code Général des Impôts. 8. Le produit des emprunts.

Article 19. Comptabilité Les fonctions de receveur de la Communauté de Communes sont exercées par le Trésorier Principal de Soultz-Florival.

Le Conseil Municipal après en avoir délibéré, décide d’adopter les nouveaux statuts de la CCRG et de déclarer d’intérêt communautaire l’ensemble des compétences qui y sont mentionnées.

Ce point est adopté avec 13 votes pour et 1 abstention : M. Michel DEBENATH.

POINT 5 - Motion portant sur le maintien des tarifs pratiqués par la SPA de -Haute La Société Protectrice des Animaux (SPA) de Mulhouse-Haute Alsace propose aux communes du territoire sous contrat une prestation de services comprenant :

- la capture, le ramassage, le transport des animaux errants et/ou dangereux sur la voie publique - le ramassage des cadavres d’animaux sur la voie publique - la gestion de la fourrière animale. Le tarif est établi sur la base d’un coût au nombre d’habitants par commune. Celui-ci était de 0,53 € par habitant en 2014. Pour l’année 2015, ce tarif passe à 0,75 €, puis à 0,85 € en 2016 et 0,95 € en 2017. La SPA de Mulhouse-Haute Alsace justifie cette augmentation par la prise en charge d’un service assuré jusqu’alors par le Service Départemental d'Incendie et de Secours (ramassage des cadavres et capture des animaux dangereux) et par le fait que le coût 2014 était plus de deux fois inférieur au coût réel du service (le budget s’équilibrait en fonctionnement par l’imputation des dons et legs). Le Comité Directeur de l’Association des Maires du Haut-Rhin, réuni le 9 février 2015, a, pour sa part, refusé cette augmentation.

Le Conseil Municipal vote la présente motion tendant à demander à la SPA Mulhouse-Haute Alsace le maintien du coût de sa prestation sur la base du tarif de l’année 2014.

Ce point est adopté avec 13 votes pour et 1 vote contre : M. François BAUMANN.

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POINT 6 - Achat de terrain au Kleinbelchen La Commune a été informée de la mise en vente du terrain situé au lieudit Kleinbelchen section 17 parcelle N° 1 d’une superficie de 67 ares 30 ca situé en zone Nb. Il vous est proposé d’acquérir la parcelle au prix de 15 € l’are.

Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré décide : - d’acheter le terrain section 17 parcelle n° 1 de 67 ares 30 ca soit un prix global de 1009,50 €. Les frais relatifs à cet achat seront à charge de la commune. - charge M. le Maire de prendre contact avec le mandataire judiciaire pour déposer l’offre d’achat - autorise le Maire à signer tous les documents relatifs à ce dossier. Les crédits relatifs à cette opération sont inscrits au BP 2015 chapitre 21 (compte 2111).

Ce point est adopté à l’unamimité.

POINT 7 - Tarifs du périscolaire année 2015-2016 Le Conseil Municipal après en avoir délibéré décide : - de modifier l’horaire d’accueil du matin dès la rentrée pour prendre en charge les enfants dès 7 h 45 (cf. CR du 23.06.2015) - de fixer les tarifs du périscolaire à partir du 01.09.2015 jusqu’au 04.07.2016 inclus comme suit :

Revenu inférieur à 27 600 €* Revenu supérieur à 27 600 €* 3ème 3ème 1er 2ème 2ème Tarif de garde enfants et 1er enfant enfant enfant enfant enfant + et + M A T 7 h 45 - 8 h 20 0,75 € 0,75 € 0,75 € 0,75 € 0,75 € 0,75 € I N M 11 h 30 à 12 h 30 1,36 € 1,29 € 1,23 € 1,74 € 1,66 € 1,57 € I D I 12 h 30 à 13 h 30 1,36 € 1,29 € 1,23 € 1,74 € 1,66 € 1,57 €

S 15 h 45 à 17 h 00 3,26 € 3,10 € 2,94 € 3,27 € 3,11 € 2,95 € O I R 17 h 00 à 18 h 00 2,61 € 2,48 € 2,35 € 2,62 € 2,49 € 2,36 € Le repas de midi est facturé au prix coûtant. / * Le revenu annuel figure sur l’avis d’imposition du foyer fiscal.

Ce point est adopté avec : 10 votes pour, 2 votes contre : M. Sébastien MENCIER, M. Nathan BIEHLER, 2 abstentions : M. Michel KELLER, Mme Carole WITTLIN. M. Michel KELLER, adjoint, informe l’assemblée que des démarches ont été entreprises auprès du restaurateur qui fournit le périscolaire pour proposer au moins un repas bio par semaine au tarif habituel des repas. M. KELLER et Mme BISSEY assureront un accompagnement pour aider le restaurateur à concrétiser le projet et ainsi promouvoir des produits locaux.

Par ailleurs, M. le Maire ajoute que des tables et des chaises de taille intermédiaire seront fournies pour la prochaine rentrée pour s’adapter aux besoins des enfants du périscolaire.

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POINT 8 – Création d’un poste permanent à temps non complet d’adjoint d’animation (2ème classe) chargé du périscolaire Proposition de création d’un poste permanent à temps non complet d’adjoint d’animation chargé du périscolaire :

Vu le Code général des Collectivités territoriales ; Vu la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires ; Vu la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale ; Vu le budget communal ; Vu le tableau des effectifs ;

NATURE DU POSTE et PROFIL DE QUALIFICATION : Après en avoir délibéré, le conseil municipal décide la création d'un poste permanent d’adjoint d’animation (2ème classe) faisant office d’agent périscolaire polyvalent (accueil des enfants, gestion administrative). Les conditions de qualification sont définies réglementairement et correspondent au grade statutaire retenu. La rémunération de l’agent sera calculée par référence à la grille indiciaire correspondant au grade d’adjoint d’animation 2ème classe sur la base du 1er échelon.

DUREE DE TRAVAIL AFFÉRENTE AU POSTE : A temps non complet avec effet au 01.09.2015 selon une quotité correspondant à 22/35ème du temps plein pour les seules périodes scolaires (soit 36 semaines par an). L’agent pourra d’effectuer des heures complémentaires dans la limite de 35 h maximum par semaine travaillée sur demande de M. le Maire en fonction des besoins du service.

MOTIFS : La création de ce poste, est devenue nécessaire afin d’assurer la continuité du service périscolaire.

Les crédits nécessaires sont prévus au budget communal 2015.

Ce point est adopté à l’unanimité.

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POINT 9 - Mur de soutènement au Remspach Suite à l’effondrement partiel du mur de soutènement en amont de la maison des consorts GREMMINGER au 233 Remspach, la commune devra entreprendre la réfection complète du mur. M. KELLER, Adjoint a contacté quatre entreprises locales qui ont remis les offres suivantes : Entreprises Réfection du mur en pierres naturelles Réfection du mur en enrochement - Terrassement - Dépose du mur en pierres - Mise à disposition sèches d’un camion benne - Terrassement, fondation, - Décharge déblais HALLER et Fils évacuation 23 300,00 € HT 13 200,00 € HT - Fondation bloc 68610 - Repose sur fondation, granite SENGERN maçonnage des pierres 27 960,00 € TTC 15 840,00 TTC - Fourniture et pose avec joints d’un enrochement - Chape béton sur bétonné en granite l’ensemble sélectionnés - Démontage évacuation des - Démontage évacuation déblais des déblais - Béton de fondation - Béton de fondation et et armature IMPERIALE armature 20 828.25 € HT - Fourniture et pose 14 453,50 € HT 68610 - Maçonnerie en pierres de d’un enrochement

LINTHAL récupération 24 993,90 TTC bétonné en granit 17 344,20 TTC - Chape de finition en maçonné béton 10cm - Chape de finition - Remblaiement en béton 10CM - Remblaiement et compactage - Dépose et stockage des ERNY JM pierres 68530 BUHL - Evacuation de terre-gravats - Terrassement - Mise en exécution d’une - Mise à disposition fondation hors gel - ferraillage d’un camion benne et treillis soudé en fer de 12 - Maçonnerie avec joints d’un - Décharge déblais mur en pierre en béton armé - Fondation bloc PAAL 12 662,00 € HT 13 408,33 € HT finition des joints à la truelle granite 68360 - mise en place de béton à - Fourniture et pose 16 090,00 TTC SOULTZ l’arrière du mur en pierre et 15 194,40 TTC d’un enrochement scellement mécanique du mur bétonné en granite de pierres avec création d’une sélectionnés semelle en béton armé en fin de maçonnerie. - mise en place de concassé et comptage de l’accotement en fin de travaux Après un complément d’information concernant les prestations fournies, le Conseil Municipal décide : - de retenir l’offre de l’entreprise PAAL 68360 SOULTZ pour un montant de 12 662,00 € HT soit 15 194,40 € TTC. - d’autoriser le Maire à signer tous les documents relatifs à ce dossier. Cette dépense est inscrite au BP 2015 au chapitre 23 (compte 2318).

Ce point est adopté avec : 8 votes pour 1 vote contre : M. Jean-Louis COMBAREL 5 abstentions : M. François BAUMANN, M. Michel DEBENATH, M. Jean-Luc HALLER, M. Denis SCHMITTLIN, Mme Carole WITTLIN. 12

POINT 10 - Assainissement non collectif : choix d’un bureau chargé de l’étude des sols Une réunion d’information concernant les projets de réhabilitation d’installations d’assainissement non collectif (ANC) avait été organisée le 21.04.2015 avec une dizaine de propriétaires concernés. M. NOMA du Service d'Assistance Technique à l'Assainissement Non Collectif du Conseil Départemental du Haut-Rhin avait présenté les éléments constituant une filière ANC et les différentes phases pour la réalisation de projets de réhabilitation pour la Commune de Linthal. Une deuxième réunion a eu lieu le 06.06.2015 pour présenter les offres des bureaux d’étude et la proposition de convention de mise en conformité des systèmes d’assainissement non collectifs et le règlement de réhabilitation s’y afférant.

La Commune pourra se charger de la maîtrise d’ouvrage. Les propositions des bureaux d’études pour la réalisation des études d’aptitudes des sols sont les suivantes :

Bureau d’étude Prestation Prix - 10 Etudes de chaque parcelle y compris rapport G5 HYDROGEOTECHNIQUE EST - Sondages à la tarière, relevé des coupes 3 800,00 € HT 90170 ANJOUTEY - Essais d’absorption éventuels pour estimer la 4 560,00 € TTC perméabilité des horizons rencontrés - Etude de la parcelle - Etude du sol 235,00 € HT / l’unité TECHNYDRO - Détermination de la filière et de traitement et 282,00 € TTC / l’unité 88250 LA BRESSE dimensionnement Minimum de 8 études - Réalisation d’un rapport d’étude en 3 exemplaires - Intervention sur le site du projet - Sondage à la tarière - Prise de côtes de niveaux spécifiques aux projets 4 470,00 € HT BFASSAINISSEMENT &ENVIRONNEMENT - Synthèse des données (sol, pente, exutoires..) 5 346,12 € TTC 68320 HOLTZWIHR rédaction du rapport en 4 exemplaires + envoi des Tarif pour 10 études pièces en pdf - Propositions d’assainissement Les particuliers se sont prononcés en faveur du bureau TECHNYDRO 88250 LA BRESSE.

Le Conseil Municipal après en avoir délibéré, décide : - de retenir l’offre du bureau TECHNYDRO 88250 LA BRESSE pour un montant de 235,00 € HT / l’unité soit 282,00 € TTC / l’unité avec un minimum de 8 études. - d’autoriser le Maire à signer tous les documents relatifs à ce dossier. Cette dépense est inscrite au BP 2015 au chapitre 23 (compte 2318). Ce point est adopté à l’unanimité.

POINT 11 - Armoire forte Les archives communales constituent la mémoire de la commune. Leur conservation garantit la bonne gestion administrative de la commune, en particulier pour justifier ses droits. La conservation des actes (registres d’état civil, des délibérations du Conseil Municipal, titres de propriétés…) est primordiale pour le bon fonctionnement de la commune. Dans cette optique il vous est proposé d’acquérir une armoire ignifuge selon devis ci-après :

Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré, décide : - de retenir l’offre de la Serrurerie HEINTZ 68000 qui propose une armoire forte permettant un stockage plus important pour un montant de 5 256,00 € HT soit 6 307,20 € TTC. - autorise le Maire à signer tous les documents relatifs à ce dossier. Les crédits nécessaires à cette acquisition sont prévus au BP 2015 chapitre 21 (compte 2184).

Ce point est adopté à l’unanimité. 13

POINT 12 – Déclaration d’intention d’aliéner soumise au droit de préemption urbain Le PLU prévoit un Droit de Préemption Urbain (D.P.U.) dans la zone U (urbanisable). Une déclaration d’intention d’aliéner a été déposée pour : - un terrain non bâti sis, lieudit Breil, section 3 parcelle N° 84 avec 2 ares 72 ca Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré décide de ne pas préempter.

POINT 13 – Renégociation d’un emprunt de la commune avec le Crédit Mutuel du FlorivalM. le Maire rend compte au Conseil Municipal : les taux d’intérêts des emprunts étant à la baisse, M. le Maire a contacté le Crédit Mutuel du Florival et le Crédit Agricole, banques auprès desquelles des emprunts ont été souscrits. Seul le Crédit Mutuel a proposé un avenant au contrat de prêt concernant l’aménagement de la toiture du bâtiment Mairie-Ecole au taux de 3% au lieu de 4,60 %. Ainsi les échéances de remboursement sont passées de 2 113,65 € à 2 010,30 € par trimestre. Le contrat a été signé en date du 25.06.2015, pour permettre à la commune de bénéficier du nouveau taux dès l’échéance du mois de juin 2015. Le Conseil Municipal approuve à l’unanimité cette initiative du Maire.

POINT 14 - Divers 14.1. Marquage au sol rue du Markstein M. le Maire informe qu’il est nécessaire d’effectuer le marquage au sol dans la rue du Markstein. Les entreprises SIGNATURE 68000 Colmar et MSR 68127 Ste Croix-en-Plaine ont été consultées et après inventaire sur place des travaux à effectuer, ont déposé leurs offres.

Entreprises Prestation Prix

MSR - Marquage au sol (parking, îlots, plateaux, passages 3 498,59 € HT 68127 Ste Croix-en-Plaine piétons, arrêts de bus). 4 198,31 € TTC

- Marquage au sol (parking, îlots, plateaux, passages SIGNATURE piétons, arrêts de bus). 2 878,70 € HT 68000 Colmar - Fourniture et pose d’un panneau arrêt et stationnement 3 454,44 €TTC interdit Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré, décide : - de retenir l’offre de l’entreprise SIGNATURE 68000 COLMAR pour un montant de 2 878,70 € HT soit 3 454,44 € TTC. - autorise le Maire à signer tous les documents relatifs à ce dossier. Les crédits nécessaires à cette opération sont inscrits au BP 2015 chapitre 21. Ce point est adopté à l’unanimité.

M. le Maire informe les conseillers : « lors du Conseil d’Ecole, les parents d’élèves ont fait la demande d’un marquage au sol jaune pour interdiction de stationner et de s’arrêter devant le portail de l’école». Le Conseil Municipal approuve cette démarche et donne son aval pour la prise d’un arrêté d’interdiction de stationner devant les portes de l’école qui sera suivi d’un marquage au sol jaune.

14.2. Réhabilitation des ouvrages d’assainissement non collectif : convention et règlement L’Agence de l’Eau peut apporter une aide financière aux particuliers à hauteur de 70 % du montant du coût des études de conception et 60% du montant des travaux (projet technique validé par le SPANC). Afin de constituer le dossier des demandes d’aide relatives aux études, une convention devra être mise en place avec chaque particulier adhérant à l’opération.

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Dans cette optique, il vous sera proposé de valider le modèle de convention suivant et le règlement de réhabilitation s’y afférant comme suit :

CONVENTION :

« OPERATION DE REHABILITATION DES SYSTEMES COMMUNE DE LINTHAL D’ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

CONVENTION RELATIVE A LA MISE EN CONFORMITE D’UN SYSTEME D’ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

ENTRE (Nom – Prénom) :……………………...……………………………………………………….. Demeurant à :…………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………

Désigné ci-après par l’appellation de « PROPRIETAIRE »

ET la Commune de Linthal Représentée par son Maire, Monsieur Maurice KECH

Désignée ci-après par l’appellation « LA COLLECTIVITE »

IL A ETE CONVENU CE QUI SUIT :

M …………………………………………………………………………………………………………... Déclare être seul propriétaire ou avoir qualité pour représenter les propriétaires de la propriété désignée ci-après :

Adresse de la Parcelle : ……………………………………………………………………………………. Commune : ……………………………………….. Code Postal : ……………… Téléphone (impératif) : …………………………… Section et numéro cadastral : …………………………………………………….. Le cas échéant, Nom et prénom du locataire ou de l’occupant : …………………………………………

Le propriétaire mandate la collectivité pour la réalisation d’un dispositif d’assainissement non collectif conforme à la réglementation en vigueur dans les conditions suivantes :

ARTICLE 1 : Maîtrise d’Ouvrage des travaux - Autorisation d’accès - Propriété Le propriétaire confie la réalisation de la mise en conformité du dispositif d’assainissement non collectif de la propriété désignée ci-dessus à la collectivité, dans le cadre de l’exercice de sa compétence en matière d’assainissement non collectif. Pour ce faire, il autorise l’accès à sa propriété aux représentants des bureaux d’études et aux entreprises désignées par la collectivité.

La collectivité contractera toutes les assurances utiles, notamment en matière de responsabilité civile, pour assurer sa mission. Elle assurera l’ensemble des recours qui pourraient s’avérer nécessaires vis à vis du maître d’œuvre et des entreprises qu’elle aura retenus, dans le cadre des obligations contractuelles de chacune des parties.

La collectivité s’engage à faire réaliser une installation conforme à la réglementation en vigueur au moment de la signature de la présente convention.

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Les garanties de l’entreprise sont acquises au propriétaire, sauf en cas d’absence ou de mauvais entretien et de méconnaissance des prescriptions de la présente convention (cf. article 5). Au-delà de la garantie décennale de l’entreprise qui a réalisé les travaux, les réparations éventuelles et le renouvellement des ouvrages sont à la charge du propriétaire.

Le propriétaire déclare avoir pris connaissance du règlement du SPANC ainsi que du règlement de la réhabilitation. Il s’engage à s’y conformer.

ARTICLE 2 : Etude préalable à la mise en œuvre de l’assainissement non collectif L’étude préalable, basée sur la géologie, la pédologie, la topographie, l’hydrogéologie du terrain, ainsi que sur la nature et l’importance des locaux, comprend :

- Un diagnostic et un relevé précis des équipements existants ; - Une étude d’aptitude des sols à l’assainissement non collectif (sondages, tests de perméabilité) ; - Une étude de définition du type de filière appropriée (plans d’exécution à l’échelle, calcul et justifications du dimensionnement) ;

Un devis estimatif des travaux de mise en conformité n’a pas été demandé dans l’étude.

L’étude préalable sera réalisée par un bureau d’études désigné par la collectivité. Elle demeure la propriété exclusive de la collectivité jusqu'à recouvrement de la participation financière afférente du propriétaire.

Un procès-verbal de remise de l’étude sera établi contradictoirement par la collectivité et le propriétaire (cf. Annexe 1).

Le propriétaire dispose d’un délai d’un mois (à compter de sa réception) pour approuver l’étude par retour du Procès-verbal joint en annexe 1. En outre, il sera acté sur ce document la décision du propriétaire d’engager (ou non) les travaux ainsi que l’ensemble des prestations qu’il envisage de réaliser lui-même*: aménagement des accès, débroussaillage, dépose de dalles ou pavés, réfections de surface, engazonnement… Les travaux que le propriétaire peut réaliser lui-même ne pourront être que des travaux connexes, n’influant pas sur la réalisation en elle-même du système d’assainissement non collectif.

A défaut de retour de l’Annexe 1 dans le délai imparti, la collectivité considérera que le propriétaire ne désire pas engager les travaux dans le cadre de la présente convention.

ARTICLE 3 : Formalités administratives Comme prévu dans son règlement, le SPANC sera chargé de réaliser les différents contrôles obligatoires. Le propriétaire s’acquittera directement auprès du SPANC des redevances dues au titre des contrôles de conception et de bonne exécution des travaux.

ARTICLE 4: Exécution des travaux 1/ Etat des lieux contradictoires Un état des lieux contradictoire sera effectué avant les travaux au moment du piquetage, et si nécessaire, à la demande d’une partie, après l’achèvement des travaux par le Maître d’Œuvre recruté par la collectivité Dans le cas où le propriétaire a réalisé certains travaux lui-même avant l’intervention de l’entreprise mandatée par la collectivité, l’état des lieux contradictoire sera réalisé après ces travaux d’aménagement faits par le propriétaire.

*Etant précisé que ces travaux ne sont pas éligibles aux financements de l’Agence de l’Eau et du Conseil départemental du Haut-Rhin

Un état des lieux contradictoire sera effectué avant les travaux au moment du piquetage, et si nécessaire, à la demande d’une partie, après l’achèvement des travaux par le Maître d’Œuvre recruté par la collectivité.

2/ Piquetage Lors du piquetage, le propriétaire indique à l’entreprise mandatée par la collectivité l’ensemble des informations en sa possession au sujet des réseaux souterrains et servitudes existants sur la parcelle. A l’issue de cette réunion, un procès-verbal sera établi contradictoirement par la collectivité (et/ou son représentant) et le propriétaire. Une fois ce PV établi, les éventuels dommages causés sur des réseaux non signalés par le propriétaire ne pourront être imputés à la collectivité et/ou son représentant. De plus, les frais relatifs aux travaux engendrés par un manque d’information seront à la charge exclusive du propriétaire.

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3/ Mise hors service de l’assainissement existant

La collectivité s’engage à mettre hors d’état de servir ou de créer des nuisances, les ouvrages d’assainissement remplacés ou abandonnés.

4/ Réalisation du nouveau dispositif d’assainissement non collectif

Les travaux seront effectués par une entreprise qualifiée, choisie par la collectivité, suivant un programme préétabli, pour causer le minimum de gêne au particulier chez lequel lesdits travaux doivent être effectués.

Toutes les malfaçons, notamment l’absence de siphons, de ventilation primaire ou les insuffisances de pente des canalisations existantes, responsables d’odeurs à l’intérieur de l’habitation, ne peuvent en aucun pas être imputables à la Collectivité.

Les éventuels travaux d’aménagement interne à l’habitation et nécessaires à la réalisation de la mise en conformité sont à la charge exclusive du propriétaire. La collectivité peut éventuellement préciser au propriétaire la nature de ces travaux intérieurs.

Si l’installation d’ANC nécessite une alimentation en électricité, les travaux de raccordement électriques de la boîte de dérivation au compteur sont sous la responsabilité et à la charge du propriétaire.

L’existence d’un ouvrage d’assainissement non collectif peut temporairement et occasionnellement générer des odeurs, notamment à l’occasion des vidanges et de la remise en charge de l’ouvrage après vidange. Le propriétaire peut demander à la collectivité d’installer un filtre anti-odeurs. La fourniture et la mise en place du matériel sont intégrées au montant total des travaux. Cependant, le remplacement des filtres est à la charge du propriétaire. Aucun filtre ne sera installé par la collectivité si celui-ci n’a pas été prévu avant les travaux.

La collectivité s’engage à la remise en l’état initial de la propriété (cf. état des lieux contradictoire évoqué à l’article 4, paragraphe 1).

ARTICLE 5 : Fonctionnement des installations Le propriétaire s’oblige tant pour lui-même que pour un locataire ou un occupant éventuel, à s’abstenir de nuire au bon fonctionnement et à la conservation des ouvrages, en particulier à ne rejeter que des eaux domestiques (lessives, cuisine, toilettes, urines, matières fécales…) à l’exclusion notamment des eaux pluviales et à n’entreprendre aucune opération de construction, de plantation d’usage ou d’exploitation qui soit susceptible d’endommager ces ouvrages. Toute circulation de véhicule sur la filière d’assainissement est interdite et pourrait donner lieu à la suspension des garanties (hors filières dérogatoires conçues à cet effet).

L’ouvrage est adapté à l’usage actuel et régulier de l’habitation au vu du nombre des pièces. La collectivité ne pourra être tenue pour responsable des dysfonctionnements du système dus à un aléa de volume d’eau. De même, sa responsabilité ne pourra être engagée si les dysfonctionnements résultent d’un usage de produits nuisibles au traitement bactériologique notamment eau de javel, médicaments…

Le propriétaire s’engage à ne réaliser aucune sorte de construction, à n’établir aucune installation fixée au sol ou non, sur l’installation d’ANC. Il prend connaissance que le dépôt de matériaux (stères de bois…), même de façon temporaire, sur le dispositif est interdit. Le site accueillant le système ne pourra recevoir ni arbre, ni arbuste, ni végétation rampante. Pelouse et parterre de fleurs seront admis.

ARTICLE 6 : Modification des installations L’ouvrage mis en place par la collectivité est dimensionné en fonction du nombre actuel ou prévu de pièces principales de l’habitation, déclaré au moment de l’étude préalable.

Toute modification de l’habitation devra préalablement être portée à la connaissance de la collectivité par le propriétaire et faire l’objet d’une autorisation écrite de la collectivité. L’information portée à la connaissance de la collectivité devra contenir tous les éléments utiles à l’appréciation des modifications que devra subir l’ouvrage d’assainissement.

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ARTICLE 7 : Mutation de l’immeuble Le propriétaire s’engage à informer le notaire chargé de la vente de l’existence de cette convention, et s’engage à la transmettre au nouveau propriétaire. En cas de vente de l’immeuble ou de transfert de propriété avant la réception des travaux, et au plus tard dans le mois qui suit la réception définitive des travaux, le propriétaire s’engage à payer immédiatement la totalité des sommes restant dues à la collectivité.

ARTICLE 8 : Financement de l’opération La collectivité s’engage à solliciter des partenaires financiers afin d’obtenir les subventions afférentes à ces travaux. Le refus de financement par ces services entraînera l’annulation de plein droit de la présente convention. La collectivité assurera le préfinancement de la part des travaux couverte par les subventions. Le reste du financement sera à la charge du propriétaire.

Le montant de la participation financière « P » du propriétaire s’établit comme suit :

1er cas : à la suite de l’étude préalable, le propriétaire ne souhaite pas engager les travaux dans le cadre de la présente convention.

Alors : P = Montant de l’étude « E » + Montant des frais annexes « F » - Montant des aides financières « A »

Avec : - E = Montant de l’étude préalable (TTC) - F = Frais annexes comprenant : honoraires de Maîtrise d’Œuvre + frais de gestion administrative - A = Montant total des aides financières apportées par l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse, calculé sur les montants HT des études (E) et des frais annexes éligibles (F).

Le propriétaire s’acquittera de sa participation financière P dans un délai d’un mois à compter de la réception de l’étude.

2ème cas : à la suite de l’étude préalable, le propriétaire souhaite engager les travaux dans le cadre de la présente convention.

Alors : P = Montant de l’étude et des travaux « M » (TTC) + Montant des frais annexes « F » – Montant des aides financières « A »

Avec : - M : Montant total TTC des études et travaux tel qu’il résulte du décompte final de l’entreprise et du décompte final du Maître d’Œuvre. - F : Frais annexes comprenant : constat d’huissier initial si prévu par la collectivité (avant travaux) + honoraires de Maîtrise d’Œuvre + frais de gestion administrative - A : Montant total des aides financières apportées par l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse et/ou le Département, calculé sur les montants HT des travaux et des études éligibles.

Rappel : Les travaux réalisés par le particulier ne sont pas financés.

La participation du propriétaire sera fixée à l’issue des travaux de mise en conformité, au vu des décomptes finaux de l’entreprise, du maître d’œuvre et du récapitulatif des frais divers engagés par la collectivité.

Le propriétaire s’acquittera de sa charge financière par le versement du solde établi au vu des décomptes finaux de l’entreprise et du maître d’œuvre, dans un délai de 6 mois à partir de la rétrocession des ouvrages.

En cas de plus-value ou de moins-value sur la réalisation des travaux supérieure à 10% de l’estimation prévisionnelle, un avenant de régularisation à la présente convention sera passé.

La facturation sera établie au nom de la personne signataire de la présente convention ou de ses ayants droits en cas de décès.

ARTICLE 9 : Durée de validité de la convention La présente convention prend fin une fois que le propriétaire se sera acquitté des sommes dues à la collectivité.

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ARTICLE 10 : Modalités de résiliation de la convention Le propriétaire peut décider de résilier cette convention par courrier recommandé avec avis de réception adressé à la Collectivité au plus tard 7 jours après sa signature. Toute demande ultérieure à ce délai donnera lieu au versement d’une indemnité à la collectivité, d’un montant fixé à 100% du prix de la prestation engagée.

Fait à…………………………….. le ……………………………..

Lu et approuvé Le propriétaire Le Maire de Linthal

ANNEXE 1 PROCES VERBAL DE RECEPTION DES ETUDES

Maître d’Ouvrage : COMMUNE DE LINTHAL Opération : Réhabilitation de systèmes d’assainissement non collectif Propriété de M…………………………… Convention N°…………………………….

1. RECEPTION DES ETUDES En présence: Du maître d’ouvrage représenté par …………………………………… Du maître d’œuvre représenté par……………………………………… Du propriétaire (ou de son représentant qui déclare avoir qualité pour le représenter)………………. Par courrier

Après avoir pris connaissance de l’étude de réhabilitation de son dispositif d’assainissement, le propriétaire :

constate que l’étude d’exécution prévue à l’article 2 de la convention est achevée approuve la solution technique proposée.

A ……………………….. le ……………….. Lu et approuvé

Le propriétaire …………………………………………………

2. DECISION DU PROPRIETAIRE Le propriétaire soussigné: Décide la poursuite de l’opération et l’engagement des travaux selon l’étude d’exécution approuvée Décide la poursuite de l’opération et l’engagement des travaux en précisant que les prestations ci-après seront réalisées par ses soins.

N Désignation Qua Prix TOTAL ° ntité unitaire HT

Le montant prévisionnel des travaux est ainsi ramené à :………………………………………..€ HT

Atteste sur l’honneur que l’immeuble concerné est achevé depuis plus de deux ans, et joins le formulaire n°… dûment complété

Décide de ne pas poursuivre l’opération pour les motifs suivants : ………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………. A ………………………… le …………… Le Propriétaire 19

REGLEMENT

« Règlement de la réhabilitation

Sommaire

PREAMBULE ...... 20

TITRE I - DISPOSITIONS GENERALES ...... 3

ARTICLE 1- OBJET DU REGLEMENT ...... 3

ARTICLE 2 - AUTRES PRESCRIPTIONS ...... 3

ARTICLE 3 - CHAMP D’APPLICATION TERRITORIAL ...... 3

TITRE II – REHABILITATION DES OUVRAGES D’ANC ...... 3

ARTICLE 4 - DEFINITION DE LA PRESTATION ...... 3

TITRE III - MODE DE FINANCEMENT DU SERVICE ...... 3

ARTICLE 5 - GENERALITES ...... 4

ARTICLE 6 - DEFINITION DES REDEVANCES ...... Erreur ! Signet non défini.

ARTICLE 7 – PERCEPTION DES REDEVANCES ...... Erreur ! Signet non défini.

TITRE IV – DISPOSITIONS D’APPLICATIONS ...... Erreur ! Signet non défini.

ARTICLE 8 – VOIES DE RECOURS DES USAGERS ...... Erreur ! Signet non défini.

ARTICLE 9 – DATE D’APPLICATION DU REGLEMENT ...... Erreur ! Signet non défini.

ARTICLE 10 – OPPOSABILITE DU REGLEMENT ...... Erreur ! Signet non défini.

ARTICLE 11 – MODIFICATION DU REGLEMENT ...... Erreur ! Signet non défini.

ARTICLE 12 – CLAUSES D’EXECUTION ...... Erreur ! Signet non défini.

PREAMBULE La Commune de Linthal ne possédait initialement que la compétence obligatoire « contrôle » en matière d’assainissement non collectif (ANC). Le règlement du SPANC, annexé au présent règlement, définit précisément les rôles et obligations de chacun en matière d’assainissement non collectif.

Cependant les communes, peuvent mettre en œuvre des compétences facultatives touchant à la réhabilitation et/ou à l’entretien des installations d’assainissement non collectif.

Par délibération en date du 15 décembre 2014, la Commune de Linthal a adopté la compétence facultative « réhabilitation des installations d’assainissement non collectif ».

Le service public d’assainissement non collectif (SPANC) de la Commune de Linthal, ci-après dénommé « le Service », est chargé exclusivement d’effectuer, et dans les conditions définies dans le présent règlement, les opérations liées à la réhabilitation des installations d’assainissement non collectif des usagers. » 20

TITRE I - DISPOSITIONS GENERALES

ARTICLE 1- OBJET DU REGLEMENT L’adhésion de l’usager au Service est volontaire et ne saurait être imposée par la collectivité.

L’objet du présent règlement est de déterminer les relations entre les usagers et le Service, en ce qui concerne les prestations de réhabilitation des installations d’assainissement non collectif.

La convention annexée, qui sera signée avec les usagers du Service, est indissociable du présent règlement et détaille de manière précise l’ensemble des différentes étapes des opérations de réhabilitation.

ARTICLE 2 - AUTRES PRESCRIPTIONS Les prescriptions du présent règlement ne font pas obstacle au respect de l’ensemble des réglementations en vigueur.

ARTICLE 3 - CHAMP D’APPLICATION TERRITORIAL Le présent règlement s’applique sur le territoire de la Commune de Linthal.

TITRE II – REHABILITATION DES OUVRAGES D’ANC

ARTICLE 4 - DEFINITION DE LA PRESTATION Suite au contrôle de diagnostic du SPANC, le propriétaire de l’installation de l’assainissement non collectif contrôlée est informé de l’obligation réglementaire, ou non, de réhabiliter son installation, avec mention du délai dans lequel ces travaux doivent être réalisés.

A la demande des propriétaires concernés, le Service se propose de réaliser les prestations suivantes, à savoir : - l’étude pour l’installation d’un système d’assainissement non collectif conforme, réalisée, après consultation, par un maître d’œuvre retenu par la commune ; - l’exécution sur domaine privé des travaux de réhabilitation définis par l’étude précitée et réalisés, après consultation, par une ou plusieurs entreprises retenues par la Commune.

La convention annexée au présent règlement, décrivant précisément les prestations « étude » et « travaux», et signée par le propriétaire, laisse la possibilité à ce dernier de stopper les démarches après la réalisation de l’étude préalable.

TITRE III - MODE DE FINANCEMENT DU SERVICE

ARTICLE 5 - GENERALITES - le Service est soumis aux dispositions législatives qui régissent les services d’assainissement, notamment les articles L.2224-8 à L.2224-12 du Code Général des Collectivités Territoriales ; - le financement est soumis au régime des Services Publics Industriels et Commerciaux, et donne lieu à des redevances qui sont à la charge des usagers ; - le produit des redevances est affecté exclusivement au financement des charges du Service ; - les redevances doivent être proportionnées aux prestations fournies par le Service ; - la tarification doit respecter le principe d’égalité des usagers devant le Service.

ARTICLE 6 - DEFINITION DES REDEVANCES Le terme redevance, dans le cadre de l’opération de réhabilitation, est défini comme étant le reliquat demandé à l’usager correspondant aux frais supportés par le Service, déduction faite des subventions qu’il a pu obtenir.

ARTICLE 7 – PERCEPTION DES REDEVANCES Les redevances dues en vertu des prestations fournies sont facturées par le Service et recouvrées par le comptable du Trésor.

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TITRE IV – DISPOSITIONS D’APPLICATIONS

ARTICLE 8 – VOIES DE RECOURS DES USAGERS En cas de faute du Service, l’usager qui s’estime lésé peut saisir le tribunal compétent pour faire connaître le différend qui l’oppose au Service. Toutefois, la saisine d’une juridiction doit être précédée d’un recours gracieux auprès du responsable du Service. L’absence de réponse dans le délai de 4 mois vaut décision de rejet.

ARTICLE 9 – DATE D’APPLICATION DU REGLEMENT Le présent règlement entre en vigueur à compter du 07.07.2015 Tout règlement antérieur est abrogé de ce fait.

ARTICLE 10 – OPPOSABILITE DU REGLEMENT Le présent règlement est porté à la connaissance des propriétaires et des usagers d’installations d’assainissement non collectif. Cette information est faite par tout moyen garantissant que tous les propriétaires et usagers ont pu effectivement en avoir connaissance (notamment par courrier individuel, remise lors de la première visite, lettre d’information, affichage en Mairie, etc…).

ARTICLE 11 – MODIFICATION DU REGLEMENT Toute modification du présent règlement est adoptée selon la même procédure que celle suivie pour le règlement initial. Cette modification doit être portée à la connaissance des propriétaires et des usagers d’installations d’assainissement non collectif dans les conditions définies à l’article 10, et dans un délai de trois mois avant l’entrée en vigueur du règlement modifié.

ARTICLE 12 – CLAUSES D’EXECUTION Le Maire, les agents du Service et le Receveur en tant que besoin, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent règlement.

Délibéré et voté par le conseil municipal, en date du …………... »

Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré, décide : - de valider et adopter le modèle de convention relative à la mise en conformité d’un système d’assainissement non collectif - de fixer à 50 € le montant des frais annexes référencés sous F dans cette convention - de valider et adpoter le règlement relatif à la réhabilitation qui sera annexé à toute convention de mise en conformité d’un système d’assainissement non collectif.

Ce point est adopté avec : 10 votes pour et 4 abstentions : M. François BAUMANN, M. Sébastien MENCIER, M. Denis SCHMITTLIN et Mme Carole WITTLIN.

14.3. Commission réunie Une commission réunie aura lieu le jeudi 16 juillet à 19 h 30 en mairie.

La séance a été levée vers 22 h 45.

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