L'arbore Di Diana (1.10.1787, Vienne)

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L'arbore Di Diana (1.10.1787, Vienne) L’Arbore di Diana Vicente Martin y Soler Dramma giocoso en deux actes Livret de Lorenzo Da Ponte Créé à Vienne le 1 er octobre 1787 Vendredi 25 novembre 20h00 Dimanche 27 novembre 15h00 Mardi 29 novembre 20h00 Opéra Berlioz / Le Corum Durée : 2h45 Cahier pédagogique Saison 2011-2012 Service Jeune Public et Actions Culturelles Contact : 04 67 600 281 www.opera-orchestre-montpellier.fr L’Arbore di Diana Vicente Martin y Soler Dramma giocoso en deux actes Livret de Lorenzo Da Ponte Créé à Vienne le 1er octobre 1787 Fabio Biondi direction musicale Francisco Negrin mise en scène Ariane Isabel Unfried, Rifail Ajdarpasic décors Louis Désiré costumes Bruno Poet lumières Thomas McManus chorégraphie Ekaterina Lekhina Diana Michael Maniaci Amore Maria Hinojosa Britomarte, 1 ère nymphe, 1 er génie Marisa Martins Clizia, 2 ème nymphe, 2 ème génie Gemma Coma-Alabert Cloe, 3 ème nymphe, 3 ème génie Charles Workman Silvio Steve Davislim Endimione Giorgio Caoduro Doristo Orchestre national Montpellier Languedoc-Roussillon Coproduction Gran Teatre del Liceu de Barcelone / Teatro Real de Madrid L’Arbore di Diana vu par … « C'est ainsi qu'entre le vin de Tokay, le tabac de Séville, la sonnette sur ma table et la belle Allemande semblable à la plus jeune des muses, j'écrivis la première nuit pour Mozart les deux premières scènes de Don Juan , deux actes de L'Arbre de Diane , et plus de la moitié du premier acte de Tarar , titre que je changeai en celui d' Assur . Dans la matinée, je portai ce travail à mes trois compositeurs, qui n'en pouvaient croire leurs yeux. En soixante-trois jours, Don Juan et L'Arbre de Diane étaient terminés, et j'avais composé plus des deux tiers de l'opéra d' Assur . L'Arbre de Diane fut représenté le premier : il reçut un accueil égal à celui de La Cosa rara. » Mémoires de Lorenzo Da Ponte, librettiste de Mozart – Le Temps retrouvé – Mercure de France « Créé quelques jours seulement avant le Don Giovanni de Mozart, avec lequel il partage le même génial librettiste (Lorenzo da Ponte), L’Arbore di Diana est un véritable bijou de subversion, appel allégorique à la liberté des mœurs et à l’exaltation des sens. L’histoire ne cache pas ses desseins : Diane possède un arbre enchanté dont les fruits s’illuminent et font entendre une agréable musique quand les nymphes qui passent à proximité sont chastes, mais noircissent et tombent dans le cas contraire. Cupidon va tenter de faire tomber une à une les nymphes – ainsi que la chaste Diane elle-même, dont le cœur ne tarde pas à vaciller... Pour éviter tout risque, elle ordonne alors de couper l’arbre. Il n’en aura pas fallu davantage pour que le jardin de Diane devienne le palais de l’Amour. Les censeurs ne purent rien y faire : L’Arbore di Diana connut un succès populaire immédiat. Une redécouverte majeure. » Livret de l’Opéra Orchestre national Montpellier Languedoc Roussillon. 2011- 2012 Tous droits réservés, diffusion gratuite à l’usage pédagogique Argument « Diane, déesse de la chasteté, a dans son jardin un arbre qui porte des pommes d’une merveilleuse beauté : lorsqu’une nymphe passe sous les branches, si elle est chaste, ces pommes deviennent transparentes et de chaque rameau de l’arbre s’échappe une mélodie céleste ; si au contraire, elle a, même en pensée, transgressé la loi de pureté, le fruit perd sa transparence, devient noir, se carbonise et tombe sur la tête de la coupable, lui défigurant le visage, meurtrissant ses membres en proportion de l’importance du délit. L’Amour courroucé contre Diane, à qui il reprochait d’insulter son culte, s’introduit dans le jardin sous un costume féminin, il enflamme le cœur du jardinier et lui enseigne l’art de se faire aimer de toutes les nymphes ; non content de ce triomphe, il ouvre ses portes au bel Endymion, dont la déesse elle-même devient éperdument éprise. Le grand prêtre de Diane, au milieu d’un sacrifice, découvre le sacrilège, et, fort de l’autorité suprême dont il est revêtu, ordonne que toutes les nymphes et la déesse elle-même soient soumises à l’épreuve ; pour échapper à cet arrêt, Diane fait couper l’arbre, et l’Amour, apparaissant dans un nuage lumineux, transforme le jardin en un palais splendide, désormais consacré à l’amour. » Lorenzo Da Ponte, Mémoires , Paris, Mercure de France, 2000, p.156-157, trad. M. C. D. de la Chavanne L’Arbore di Diana est un Drama giocoso en deux actes et une ouverture. Acte 1 Le rideau se lève sur le jardin de Diane. On y trouve un arbre dont les fruits changent de couleur lorsque s’en approche une de ses nymphes ayant péché, aussitôt punie. Mais l’Amour s’en offusque et décide, grâce aux personnages de Silvio, Endymione et Doristo de mettre à l’épreuve Diane, ses nymphes et cet arbre de la chasteté. Acte 2 Dans le deuxième acte, Diane et ses nymphes tombent dans le piège tendu par Cupidon. Diane demande alors à une de ses nymphes de la venger de Cupidon mais c’est finalement l’Amour qui au terme de nombreuses péripéties et scènes burlesques, va triompher. Dans le final de l’opéra, c’est après une impressionnante scène de tempête que Diane admet sa défaite, dans les bras du beau Endimione. Le jardin devient un temple de l’Amour dont Doristo est désormais le gardien. « Je viens, déjà vaincue, dieu puissant, à toi la palme, à ton service chaque âme et chaque cœur seront soumis. » Les personnages DIANA SOPRANO Déesse de la chasteté L’AMOUR HAUTE CONTRE Cupidon ENDIMIONE TENOR Amant de Diane SYLVIO BARYTON Le grand prêtre DORISTO BASSE Le jardinier BRITOMARTE SOPRANO Nymphe CLOE CONTRALTO Nymphe CLIZIA MEZZO-SOPRANO Nymphe Un compositeur espagnol à l’époque de Mozart Madrid Vincente Martin y Soler, ou Martini comme l’appelaient certains, possède une biographie parsemée de passages incertains. Né en 1754 à Valence, on pense qu’il fit ses débuts comme compositeur d’opéra à Madrid en 1776 après des études de musique avec le compositeur Giovanni Battista Martini. Il est également probable qu’il fit des études avec le padre Martini à Bologne. Son premier opéra, Il tutore burlato est créé en 1775. C’est une adaptation du dramma giocoso de Giovanni Paisiello (1740-1816) intitulé la Frascatana . Le livret est par la suite traduit en espagnol et adapté sous forme d'une zarzuela 1 intitulée La Madrileña o El tutor burlado , créée à Madrid en 1778. Naples De 1779 à 1785, il se rend en Italie et notamment à Naples où il compose de nombreuses pièces pour différents théâtres italiens et notamment des ballets (collaboration avec le chorégraphe Charles le Picq) : La Griselda (1779, d'après Apostolo Zeno), Il ratto delle Sabine (1780), La Belle Arsène (1781), et Tamas Kouli-Kan (1781, d'après Vittorio Amedeo Cigna-Santi). Il compose aussi deux ballets : La sposa persiana (1778) et Il barbiere di Siviglia (1781, d'après la pièce de Beaumarchais) et des opere serie , notamment avec le librettiste de la cour de Naples Luigi Serio : Ifigenia (1779) et Ipermestra (1780). Vienne En 1785, soit 6 ans avant le décès de Mozart, il s’installe à Vienne où il obtient la faveur de l’empereur Joseph II. Il collabore alors avec Da Ponte, avec lequel il compose trois dramma giocoso : Il burbero di buon cuore (1786, d'après la pièce de Carlo Goldoni), Una cosa rara 1786, d'après la pièce La Luna de la sierra de Luis Vélez de Guevara et l’Arbore di Diana (1787). Ces trois œuvres obtinrent un énorme succès auprès du public et de l’aristocratie viennoise, dont souffrirent les opéras bouffes de Mozart de la même période à l’image des Noces de Figaro . Mozart cite d’ailleurs un thème de Una cosa rara dans le second finale de Don Giovanni . SaintSaint----PétersbourgPétersbourg De 1788 à 1794, Martin y Soler travaille au service de Catherine II à Saint-Pétersbourg où il compose notamment Gore bogatyr Kosometovitch ("Le pauvre héros Kosometovitch ») dont le livret est de l’impératrice elle-même. 1 La zarzuela est un spectacle dramatique espagnol alternant le chant, la danse et des passages de dialogues parlés dont les livrets sont souvent inspirés par la mythologie. En 1794, il retrouve Da Ponte à Londres avec lequel il collabore à nouveau en 1795 pour La Scuola dei maritati et L’Isola del piacere . On retrouve dans les carnets de Haydn des éléments sur ces représentations, et le compositeur autrichien décrit comment on y trouve « un tas de vieilles choses de Cosa rara ». En outre, l’ouverture de L’Isola del piacere est celle de L’Arbore di Diana . En 1796, Soler retourne à Saint-Pétersbourg et y est nommé conseiller d’état puis inspecteur du théâtre Italien en 1800. Il meurt le 30 janvier 1806 à Saint-Pétersbourg. Tous droits réservés, diffusion gratuite à l’usage pédagogique Autre éclairage sur la naissance de l’œuvre Lorenzo Da Ponte est un poète et librettiste italien contemporain de Martin y Soler qui termina sa carrière à New-York. Il écrit alors ses Memorie di Lorenzo Da Ponte di Ceneda scritte da esso qui apportent, entre autre, un éclairage sur la naissance, sous sa plume, de l’Arbore Di Diana : « Je pensai qu'il fallait réveiller ma muse endormie, que ces deux récents échecs avaient paralysée. Les trois maestri Martini, Mozart et Salieri m'en fournirent l'occasion en venant simultanément me demander un libretto. Je les aimais et les appréciais également tous trois. J'espérais, avec leur aide, me relever de mes dernières chutes.
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    Christine Siegert, Kristin Herold Die Gattung als vernetzte Struktur Überlegungen zur Oper um 1800 In der zweiten Hälfte des 18. Jahrhunderts bildete sich ein Repertoire vor allem ita- lienischer Opern heraus, die in ganz Europa gespielt wurden. Dabei wurden sie bekanntermaßen an die jeweiligen Aufführungsbedingungen angepasst. Dass die so zustande gekommenen Bearbeitungen als konstitutiv für die Gattung Oper gelten können und dass Opern in jener Zeit daher als Werke angesehen werden müssen, die sich aus der Gesamtheit ihrer Quellen konstituieren, wurde an anderer Stelle zu zeigen versucht. Ein wesentliches Moment bei der Anpassung waren die sogenannten Einlagearien, die zusätzlich oder als Ersatz für andere Arien in die Opern eingefügt wurden. Es konnte sich sowohl um eigens für den neuen Kontext komponierte Arien handeln als auch um Arien, die ursprünglich aus anderen Opern stammten. Diese Arien wanderten also von einem Bühnenwerk in ein anderes – sei es auf der Basis des Notentextes, der verbreitet wurde, sei es auf der Basis des Materials, indem eine Arie einer Opernpartitur entnommen und in eine andere wieder eingefügt wurde. Gerade der letztere Vorgang zeigt, dass die Arien im Resultat beiden Opern zugehörten, der Oper, aus der sie ursprünglich stammten, und der Oper, der sie später angehören. Die Arien schaffen also eine Verbindung zwischen verschiedenen Werken der Gattung. Die Erforschung solcher Verbindungen hat sich bislang auf den Einzelfall beschränkt, etwa indem Einlagearien einer Oper als aus einer anderen Oper stammend identifiziert wurden. Indes wurde unseres Wissens noch nicht versucht, das Phänomen umfassend zu untersuchen. So haben auch wir bei unseren Recherchen zunächst begonnen, solche Einzelbeobachtungen zu sammeln.
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