Revue de presse « Défense »

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Le 4 février 1945 s’ouvre la conférence de Yalta

Date : 4 février 2015 Sommaire des articles proposés

1) Enjeux de la Défense, Doctrine, Concepts, Missions :  L’Agence du numérique prend forme  Une unité militaire française chargée de contrer la propagande jihadiste sur Internet 2) Relations internationales - Europe de la défense - OTAN :  L’Union Africaine réfléchit à une action antiterroriste conjointe  L’Allemagne avertit la Grèce : la Russie, ce n’est pas votre affaire  Espace : l’Estonie a adhéré à la convention de l’ESA 3) Armements - Industries - Économie :  En Chine, les capitaux tentés par la porte de sortie  Un rapport de la marine brésilienne est favorable à l’achat du TCD Siroco  Merkel promeut l’industrie allemande en Australie  Thalès fournira le logiciel du système de gestion de vol des hélicoptères Black Hawk UH-60V de l’US ARMY 4) Les forces armées - Air - Marine - Terre - Gendarmerie :  Boko Haram : l’aviation française effectue des vols de reconnaissance près du Nigeria  Libération et commémoration  Arromanches : coopération bilatérale avec l’Arabie saoudite  Drone Reaper : première réunion du groupe des utilisateurs 5) Zones de conflits :  Boko Haram : l’armée tchadienne prend le contrôle de Gamboru  Après le Cameroun, Boko Haram menace le Niger  Daesh se délocalise en Libye  Somalie : un chef Shebab visé par une attaque américaine 6) Renseignements et menaces :  Venezuela : une chaîne de magasins réquisitionnée pour cause de « guerre alimentaire contre le peuple »  Un million de drones civils dans le monde cette année  Armer l’Ukraine ? le risque de l’escalade  La France doit rembourser les sommes versées si elle n’a pas l’intention de livrer les Mistral, estime un député russe. 7) Sécurité intérieure :  Blocage des sites provoquant à des actes de terrorisme ou en faisant l’apologie et des sites diffusant des images et représentations de mineurs à caractère pornographique 8) Énergie environnement climat :  Santé, transport, chauffage : les mesures pour l’environnement du gouvernement  La première fortune chinoise est issue des énergies renouvelables  In Salah : la catastrophe écologique a déjà eu lieu 9) Géopolitique de la culture :  Les terroristes de Daesh détruisent des œuvres et des livres antiques : les « Hulagu » des temps modernes !  La ligue du Nord contre les mosquées (Italie) 10) Géopolitique de l’information :  Objets connectés santé : l’Ordre des médecins veut une régulation  France Connect : une clé de voûte pour l’Etat plateforme (tribune)  ARM Cortex –A – 72 : les smartphones embarqueront 16 cœurs 64 bits à 3Ghz  Les téléphones mobiles classiques font de la résistance  Alerte aux faux jeux mais vrais Adwares sur Android et Google Play 11) Jour après Jour : le 4 février 12) Revue de presse internationale en langue étrangère :  White House Wants More Reaper Drones To Fight ISIS  UN Replaces Gaza Inquiry Chief  Pentagon asks for more funds for high-tech weapons  The Islamic State’s offensive in : can tribal unity prevail in the al-Anbar province?  Analysis : The Philippines’Naval Build Up  Ashton B Carter expected to win easy approval as new US defense secretary 13) Liste d’articles non retenus mais pouvant être consultés sur demande.

***** Votre avis nous intéresse : si vous voulez réagir à un article de la Revue de presse, vous pouvez contacter directement le responsable de la revue, en adressant un courriel à : [email protected], ou au webmaster du site « union-ihedn.org ». 1/ ENJEUX DE LA DEFENSE - DOCTRINE - CONCEPTS – MISSIONS  THEME 1 - 1 : L’Agence du numérique prend forme Source, journal ou site Internet : ZDnet Date 4 février 2015 Auteurs : Louis Adam Adressé par Elie Billaudaz

Initialement promise pour 2014 puis repoussée à 2015, l’Agence du Numérique voit enfin le jour avec la publication ce matin au JO du décret officiel de création. La mise en place de cette nouvelle institution fait écho à un vœu de simplification de la part du gouvernement qui tente de regrouper sous une même chapelle plusieurs entités préexistantes. Le décret précise ainsi que trois initiatives seront dorénavant chapeauté par cette agence : le plan France Très Haut Débit, l’initiative French Tech ainsi que les missions assurées par la délégation aux usages de l’Internet.

Budget minime ? Selon La Tribune, le budget alloué à cette nouvelle agence est assez minime : le site avance une enveloppe inférieure à un million d’euros pour des effectifs d’environ 40 personnes. Le décret précise que l’agence est placée sous la coupe du ministère de l’économie et plus précisément rattaché à la direction générale des entreprises. Outre les missions THD et French Tech, l’Agence aura aussi un rôle « d’impulsion, d’animation et d’accompagnement des projets et des initiatives numériques. » Ses missions seront fixées par la ministre chargé du numérique, qui nommera également le directeur de l’agence. L’Agence récupère la mission initialement dévolue à la « délégation aux usages de l’Internet », dont le décret de création est du même coup abrogé. Cette délégation crée en 2003 avait pour objectif de favoriser « la diffusion des outils numériques et le développement de leur usage auprès de la population » L’Agence se veut une interface transversale entre différents ministères et collectivités qui pourraient avoir besoin d’un soutien dans la mise en place et le déploiement de projets opérationnels relatifs au numérique.

THEME 1 - 2 : Une unité militaire française chargée de contrer la propagande jihadiste sur Internet Source, journal ou site Internet : Zone Militaire Date : 4 février 2015 Auteur : Laurent Lagneau Adressé par Jean-François Mazaleyrat

Afin de contrer la propagande terroriste via Internet et de donner des éléments d’informations sur les processus de radicalisation et d’embrigadement, le gouvernement a mis en ligne, la semaine dernière, le site « stop-djihadisme.gouv.fr« , avec en page d’accueil une vidéo destinée à contrer le discours jihadiste en s’appuyant sur des images violentes. Seulement, cette initiative n’a visiblement pas obtenu les résultats attendus. Du moins pour le moment. Ainsi, le message de ce site a été immédiatement détourné par la mouvance jihadiste sur les réseaux sociaux. Dans les colonnes du Figaro, le journaliste David Thomson, qui connaît très bien ce milieu, a d’ailleurs estimé que « montrer brutalement la violence de l’État islamique est assez contre-productif: pour des gens endoctrinés, cette violence est juste et légitime, et les exactions, fussent-elles monstrueuses, sont justifiées dans la mesure où elles punissent les ennemis de la cause ». Et d’ajouter : « Pour ces jeunes, souvent adeptes de la théorie du complot, tout ce qui vient du gouvernement est frappé du sceau du mensonge ou de la manipulation ». En clair, mettre en ligne un site de contre-propagande est loin d’être suffisant. Pour qu’il soit efficace, il faut qu’il ait, par exemple, une certaine audience et que son contenu soit repris sur les réseaux sociaux. Cela étant, la vidéo qui s’affiche à l’ouverture du site, hébergée par DailyMotion, a été partagée 16.000 fois sur Facebook et seulement à 1.231 reprises sur Twitter. Au vu de la publicité qui en a été faite, ces chiffres pourraient être meilleurs. Pour contrer la propagande jihadiste, il faut mettre les mains dans le camboui, c’est à dire aller porter la contradiction sur les réseaux sociaux, qui restent le terrain d’action privilégié des terroristes pour recruter. Et c’est justement la mission qui a été confiée à une unité de l’armée française, dont l’existence, jusqu’à présent confidentielle, a été révélée par Le Monde et Europe1, ce 4 février (même si le hasard fait bien les choses, il semblerait qu’il y ait eu une volonté de communiquer à son sujet…). La mission de cette unité, implantée à Lyon et issue du Centre interarmées d’actions dans l’environnement (CIAE), créé en 2012 après le rapprochement entre le Groupement interamées des actions civilo-militaires (GIACM) et du Groupement des opérations militaires d’influence (GOMI), consiste donc à infiltrer la « jihadosphère » en opérant sous de fausses identités. Il s’agit ainsi de recueillir des renseignements, de comprendre les mécanismes d’embrigadement et, le cas échéant, d’empêcher les recrutements en « déconstruisant » le discours jihadiste. En cas d’échec, une interpellation de la recrue potentielle est alors envisagée et toutes les informations collectées sont alors transmises aux services concernés. Pour le quotidien Le Monde, cette « cellule de contre-propagande monte en charge, avec une priorité : les jeunes séduits par la communication djihadiste, potentiels candidats au départ pour combattre en Syrie, en Irak ou ailleurs ». Et le journal de souligner que « face à l’État islamique, l’armée française renoue ainsi avec des pratiques ultrasensibles. L’expérience en la matière est douloureuse : les dernières opérations de contre-propagande massive ont été déployées pendant la guerre d’Algérie ». L’activité de cette « cellule » relève des opérations dites d’influence, conceptualisées dans le DIA – 3.10.1 publié en mars 2008 par le Centre interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentations (CICDE). « Dans un monde globalisé où l’information est un moyen d’action privilégié de toute gestion de crise, la crédibilité des forces s’acquiert et se maintient aussi grâce à leur aptitude à agir au plus tôt, au bon niveau, dans un vaste domaine psychologique, tout en interdisant, sinon limitant cette possibilité à l’adversaire. Le champ de l’information et de ses effets est aujourd’hui devenu un espace de combat », y est-il écrit dans l’introduction. En outre, le document précise que les opérations militaires d’influence (OMI) peuvent avoir pour buts d’ »attaquer la légitimité et la crédibilité des sources d’opposition », d’ »affaiblir la volonté des sources d’opposition, réelles ou potentielles » ou encore de « créer la discorde parmi les sources d’opposition ». Les forces armées françaises ne sont pas les seules à disposer d’une unité de ce type. Ses homologues américaines, russes et israéliennes sont ainsi rompues aux opérations pyschologiques (Psyops). Même chose au Royaume-Uni, où la 77th Brigade sera prochainement créée. Forte de 1.500 personnels et installée Hermitage, près de Newbury, la 77th Brigade aura justement pour mission d’investir les réseaux sociaux. Il s’agira ainsi d’y recueillir des renseignements et de contrer la propagande des « nations hostiles » ou des groupes terroristes. Cette unité comptera des militaires de l’active ainsi que des réservistes ayant des « compétences en journalisme » ou bien étant « familiers des réseaux sociaux ».

2/ RELATIONS INTERNATIONALES - EUROPE DE LA DEFENSE - OTAN : THEME 2 - 1 : L’Union Africaine réfléchit à une action antiterroriste conjointe Source, journal ou site Internet : Magharebia Date : 3 février 2015 Auteur : Bakari Gueye Adressé par Jean-François Mazaleyrat

La crise sécuritaire en Libye, l'escalade de la violence au Mali et la menace incarnée par le groupe terroriste Boko Haram ont été au cœur des entretiens qui animé le 24ème sommet de l'Union africaine à Addis Abeba. L'Algérie est mobilisée pour éradiquer le terrorisme en Afrique, a déclaré le Premier ministre Abdelmalek Sellal devant les représentants des cinquante-quatre pays membres de l'UA, vendredi dernier. "Conscient de la difficulté de la tâche, mon pays reste attentifs aux niveaux national, sous-régional et international, dans le cadre de la stratégie de lutte contre le terrorisme des Nations unies et de l'Union africaine, pour éradiquer le fléau du terrorisme de notre continent", a expliqué le chef de gouvernement à l'occasion de ce sommet de deux jours qui a refermé ses portes samedi 31 janvier dans la capitale éthiopienne.

[AFP/Zacharias Abubeker] Le Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz (à gauche) cède le fauteuil de la présidence de l'Union africaine au Zimbabwéen Robert Mugabe, le 30 janvier à Addis Abeba. D'autres dirigeants africains ont également souligné la nécessité de combiner les efforts pour répondre aux menaces sécuritaires. Lors d'une réunion distincte organisée la veille de ce sommet, le Conseil Paix et Sécurité de l'UA a souhaité le déploiement d’une force régionale de 7 500 hommes issue de cinq nations pour mettre fin à l'expansion "épouvantable" des extrémistes nigérians de Boko Haram. "Le terrorisme, en particulier la cruauté indicible de Boko Haram à l'encontre de notre population, est une menace à notre sûreté, à notre sécurité et à notre développement collectifs", a déclaré Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l’UA, lors de son discours d'ouverture. "Il s'est maintenant propagé dans la région, au-delà du Nigeria, et exige une réponse collective, efficace et décisive". Sam Kutesa, président de l'Assemblée générale des Nations unies, a reconnu que la coopération était essentielle à la paix et à la sécurité, a rapporté l'AFP. Il a souligné plusieurs exemples d'opérations combinées, notamment la mission conjointe menée avec la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) au Burkina Faso, et la collaboration continue entre les Nations unies et l'Union africaine en Libye et au Soudan. "Les attentats récents au Nigéria, en Somalie, au Kenya, au Pakistan, en France et partout ailleurs dans le monde sont un dur rappel de la menace posée par des groupes comme Daesh, Boko Haram, al-Shabaab et al-Qaida", a-t-il affirmé. "Nous avons besoin d'une action collective pour les vaincre.” Les dirigeants africains ont également élu Robert Mugabe, Président du Zimbabwé, à la tête de la présidence tournante d'un an du bloc régional, en remplacement du chef de l'Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz. Commentant le sommet de cette année, l'analyste nigérian Abdou Cissé ne se déclare pas surpris de voir les questions sécuritaires dominer les priorités des leaders africains. "Il ne pouvait pas en être autrement face à la pression terroriste qui devient insupportable", a-t-il déclaré à Magharebia. Il a fait part de sa préoccupation face à la possibilité que les mouvements terroristes puissent parvenir à "coordonner leurs actions et à étouffer tous les pays de la région ". Mais selon Sidati Ould Cheikh, spécialiste du terrorisme, "la mise sur pied d’une force pour lutter contre le terrorisme, et notamment contre Boko Haram, montre que les dirigeants africains ont compris que la situation est devenue grave et qu’il faut agir, et vite".

THEME 2 - 2 : L’Allemagne avertit la Grèce : la Russie, ce n’est pas votre affaire Source, journal ou site Internet : de defensa Date : 4 février 2015 Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur Concernant la Grèce et son nouveau gouvernement Tsipras, on pourrait dire que l’Allemagne grommelle, bougonne, pas franchement de la meilleure humeur. L’idée de l’Allemagne, c’est que l'“aide” allemande (pardon, européenne) dispensée à la Grèce et la troïka installée à sa tête, qui doivent beaucoup à sa stratégie (l’allemande) à la fois imaginative et inspiratrice de la marche au pas, devaient suffire à montrer la bonne voie à ce pays (la Grèce). La victoire de Tsipras a donc mis l’Allemagne de mauvaise humeur, et aussi le fait que Tsipras ne se précipite pas à Berlin pour respectueusement consulter Merkel. Là-dessus, Tsipras se rend en visite à Chypre, pays de l’UE qui n’aime pas les sanctions antirusses, pour taper sur le clou (meilleures relations avec la Russie, pourquoi pas envisager l’offre de la Russie d’un prêt à la Grèce, etc.). La réaction allemande est venue d’une déclaration du ministre des finances. Elle est singulièrement abrupte. Elle dit aux Grecs : pas de ça, les gars (pas de rapprochement avec la Russie). L’Europe doit vous suffire, d’ailleurs cela marche tellement bien. Rude échange, qui promet des lendemains européens qui chantent. Avec cet appendice : les bonnes, les excellentes relations avec la Russie, comme on le voit tous les jours d’ailleurs, c’est l’affaire de l’Allemagne, – pardon, de l’Europe... Spoutnik.News (France) fait une synthèse rapide de l’épisode, ce 2 février 2015. « L'Allemagne condamne la tendance de la Grèce à se rapprocher de la Russie et estime que cette dernière n'est pas en mesure de remplacer la “solidarité européenne”. Berlin désapprouve le désir de la Grèce de resserrer ses liens avec la Russie et estime qu'une aide éventuelle russe n'est pas en mesure de remplacer le soutien apporté à Athènes par l'Union européenne, a indiqué lundi le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble. »En visite à Chypre, le nouveau premier ministre grec Alexis Tsipras a annoncé lundi qu'Athènes et Nicosie voulaient utiliser leurs bonnes relations avec Moscou pour bâtir un “pont” entre l'Union européenne et la Russie. M. Tsipras a même évoqué l'idée d'un prêt financier russe, mais a souligné que la Grèce n'avait pas encore étudié cette possibilité. »“Cela ne nous plaît pas”, a indiqué Wolfgang Schäuble cité par l'agence Reuters. “Je ne crois pas que la Russie puisse remplacer la solidarité européenne”, a-t-il déclaré au sujet du rapprochement entre la Russie et la Grèce. M. Schäuble a dans le même temps fait savoir que l'Allemagne n'avait aucun intérêt à créer des difficultés pour l'économie russe. “Il est dans notre intérêt commun de maintenir une coopération étroite et pratique avec la Russie”, a affirmé le ministre allemand.»

THEME 2 - 3 : Espace : l’Estonie a adhéré à la convention de l’ESA Source, journal ou site Internet : ESA Date : 4 février 2015 Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur

L'Estonie a signé cet hiver un « accord d'adhésion » à la Convention de l'Agence spatiale européenne (ESA) pour en devenir le 21e État membre ,nouvelle étape de son intégration au sein de l'Europe spatiale. Les signataires, outre la direction générale de l'ESA, : le ministère estonien chargée du commerce extérieur et de l'entreprenariat auprès du ministère de l'économie et des communications, un représentant du Parlement , chef du Comité spatial estonien, et l’ambassade d'Estonie en France , s le Bureau spatial estonien d'Enterprise Estonia et l'Observatoire de Tartu. C'est la signature d'un Accord de coopération, le 20 juin 2007 à Tallinn, la capitale estonienne qui a marqué le début de la coopération entre l'ESA et l'Estonie. L'Accord d'État coopérant européen conclu le 10 novembre 2009 est venu renforcer cette coopération. L'Estonie a une longue tradition de recherche en astrophysique et a contribué à plusieurs projets scientifiques et technologiques de l'ESA. Elle a participé activement au plan pour les États coopérants européens (PECS) dans les domaines de la science spatiale, de l'observation de la Terre, des sciences de la vie et des matériaux ainsi que des technologies spatiales. Le premier satellite de l'Estonie, ESTCube-1, démonstrateur de technologie conçu par l'Université de Tartu dans le cadre du programme universitaire de satellite estonien, a été lancé par Vega (vol VV02) le 7 mai 2013.

3/ ARMEMENTS - INDUSTRIES – ECONOMIE THEME 3 - 1 : En Chine, les capitaux tentés par la porte de sortie Source, journal ou site Internet : Les Echos Date : 4 février 2015 Auteur : Gabriel Grézillon et Yann Rousseau (Cette nuit en Asie, extraits) Adressé par Jean-Pierre Dussaix (pour info IH Chine)

La Chine affiche une balance déficitaire des flux de capitaux au quatrième trimestre 2014. Dans des proportions inédites et pour la première fois depuis au moins 1998. Du jamais vu depuis au moins 1998. Au quatrième trimestre 2014, la Chine a encaissé une balance déficitaire des flux de capitaux. Et dans des proportions inédites : la différence entre les flux entrants et sortants a été négative, s’établissant à 91 milliards de dollars, selon les statistiques officielles qui viennent d’être publiés. Cette statistique confirme ce que l’on pressentait depuis plusieurs semaines déjà, vu que la banque centrale avait publié des chiffres qui démontraient qu’elle avait plus vendu de devises étrangères qu’elle n’en avait acheté sur la même période. Deux phénomènes peuvent expliquer cette tendance nouvelle. D’un côté, les entreprises chinoises auraient accéléré leurs acquisitions à l’étranger, dans un souci de diversification géographique et de montée en gamme. Mais ce sont également les inquiétudes relatives au ralentissement économique chinois qui sont ici en jeu. Devant la possibilité d’une dépréciation du yuan, il semble probable que certains investisseurs ont retiré une partie de leurs fonds dans le pays. Compte tenu du niveau astronomique de réserves de change que détient la Chine (près de 4.000 milliards de dollars), cette tendance ne représente pas une menace pour le pays à ce stade. Mais elle est révélatrice d’un changement d’image de la Chine. … Pékin redoute de voir son secteur tertiaire flancher Les services chinois peuvent-ils flancher ? L’hypothèse apparaît moins improbable ce mercredi matin qu’au cours des derniers mois, après la publication d’un indicateur important. L’indice PMI publié par HSBC et Markit pour janvier s’établit, pour le secteur tertiaire, à 51,8 points. C’est un chiffre supérieur à 50, donc il traduit une dynamique en croissance. Mais il chute sensiblement par rapport à décembre : il s’était alors établi à 53,4 points. La croissance des services semble donc être retombée, en janvier, à son plus faible niveau depuis six mois. Pour Pékin, c’est une information capitale. Les autorités centrales semblent décidées à laisser l’industrie souffrir, après des années de surproduction et d’endettement. Si elles tiennent bon sur cette voie périlleuse, c’est parce qu’elles peuvent compter sur le secteur tertiaire, qui a représenté, l’an dernier, 48,2% du PIB, un chiffre en hausse de 1,3 point par rapport à 2013. Les services, qui présentent l’avantage de créer de nombreux emplois, sont donc la bouée de sauvetage de l’économie chinoise, au moment où elle subit un ralentissement important. Le fait qu’ils aient décéléré en janvier, dans une période généralement très active du fait qu’elle précède le nouvel an chinois, constitue pour Pékin un très mauvais signal.

THEME 3 - 2 : Un rapport de la marine brésilienne est favorable à l’achat du TCD Siroco Source, journal ou site Internet : le Portail des sous-marins Date : 4 février 2015 Auteur : rédacteur en chef Adressé par François Jouannet

La Direction Générale du Matériel de la Marine (DGMM) brésilienne a reçu en janvier le rapport d’évaluation rédigé par son équipe concernant le transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco de la marine nationale. Selon cette analyse, le navire est en bon état général et l’équipe recommande son achat. Le Siroco sera envoyé d’ici peu dans le golfe de Guinée. Il devrait être désarmé en juin prochain. Le prix demandé par la France est d’environ 80 millions €. Le navire devra subir une période d’entretien, qui pourrait durer de 30 à 90 jours, selon le niveau d’entretien. Ce qui est actuellement en négociation est de savoir si le cout de cette période d’entretien est déjà compris dans le prix demandé, ou si DCNS facturera un montant supplémentaire pour effectuer cette période d’entretien. Au cas où la vente serait conclue, un équipage brésilien serait choisi pour la réception du navire, accompagner la période d’entretien, afin de se familiariser avec le navire et ses systèmes.

THEME 3 - 3 : Merkel promeut l’industrie allemande en Australie Source, journal ou site Internet : TTU Online Date : 3 février 2015 Auteur : Industrie et matériels Adressé par François Jouannet

En principe, le gouvernement australien doit annoncer dans le courant 2015 quelle entreprise ou consortium d’entreprises sera choisi pour construire 6 à 12 sous- marins conventionnels, le tout pour une somme pouvant aller jusqu’à 14 milliards d’euros. Ces bâtiments doivent venir remplacer, à partir de 2025, les 6 sous-marins de classe Collins conçus par le suédois Kockums, et hélas réputés pour de trop nombreuses avaries. Sur les rangs, on retrouve DCNS, et son SMX Ocean, qui, pour ne pas se faire doubler par les Allemands comme ce fut le cas à Singapour, joue la carte locale et vient d’inaugurer une filiale australienne à Canberra. Pourtant, jusqu’à peu, ce sont les Japonais de Mitsubishi/Kawasaki qui semblaient tenir la corde avec une version modernisée de leur sous- marin de classe Soryu. Mais la Chine ne serait pas vraiment amusée de voir le Japon, fidèle allié des Etats-Unis, non seulement renforcer sa propre flotte sous-marine mais en plus équiper l’Australie. Selon le dernier numéro du Spiegel, Angela Merkel aurait lourdement insisté sur ce point auprès du Premier ministre australien, Tony Abbott, en marge du sommet du G20 qui s’est tenu à Brisbane en novembre dernier. Selon la chancelière, outre un produit de qualité, l’Allemagne offre une garantie de neutralité politique totale, contrairement au Japon. Ce à quoi Abbott lui aurait répondu : «Sur ce point, vous avez raison.» Par ailleurs, les Allemands de TKMS, déjà présents depuis 25 ans en Australie (ex-HDW Australia), envoient leur tout nouveau concept de U 216 dans la course et promettent un transfert de technologies complet ainsi qu’une fabrication sur le sol australien. Or, ces derniers mois, de nombreux hommes politiques et responsables économiques australiens ont renforcé leur campagne en faveur d’une construction sur le sol australien, sous peine de perdre des centaines d’emplois.

THEME 3 - 4 : Thalès fournira le logiciel du système de gestion de vol des hélicoptères Black Hawk UH-60V de l’US ARMY Source, journal ou site Internet : Thalès Date : 4 février 2015 Auteur : communiqué de presse Adressé par Jean-Claude Tourneur

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Thales a été choisi par Northrop Grumman Corporation pour lui fournir son logiciel de système de gestion du vol (FMS), l’i-FMS 200. Ce logiciel sera intégré à l’avionique de mission fournie par Northrop Grumman pour moderniser les hélicoptères UH-60L Black Hawk. La version modernisée des hélicoptères Black Hawk portera le nom de UH-60V. Thales travaille en étroite collaboration avec Northrop Grumman Corporation depuis trois ans pour livrer un logiciel FMS modulaire, évolutif et aux capacités éprouvées, répondant aux exigences du programme UH-60V. Ce logiciel FMS a démontré son aptitude à être intégré aux équipements les plus récents de Northrop Grummann, lors d’une démonstration en vol réalisée avec un UH-60L. Le logiciel du FMS de Thales permet en outre d’optimiser le poids et le coût de l’architecture de l’hélicoptère UH- 60V, dans la mesure où il est directement intégré au système de calcul de Northrop Grummann, et ne nécessite pas un hardware du FMS indépendant. Plus de 750 hélicoptères devraient ainsi être modifiés dans le cadre du programme UH-60V. Northrop Grumman a également choisi Thales pour la fourniture du système GPS TOP Star 200.

4/ Les forces armées- Air - Marine - Terre – Gendarmerie THEME 4 - 1 : Boko Haram : l’aviation française effectue des vols de reconnaissance près du Nigeria Source, journal ou site Internet : zone militaire Date : 4 février 2015 Auteur : Laurent Lagneau Adressé par Jean-François Mazaleyrat Dans un premier temps, on pense avoir mal entendu. Puis, quand on lit le texte de l’allocution prononcée le 3 février par le président Hollande lors de l’hommage national rendu aux 9 aviateurs victimes du drame d’Albacete, le doute n’est plus permis. « Cette mission d’entrainement était destinée à préparer nos forces pour assurer les interventions extérieures dans laquelle l’armée de l’Air est fortement investie », a d’abord déclaré le chef de l’État, au sujet du Tactical leadership program (TLP), auquel participaient les aviateurs français. « D’abord en Afrique, notamment à Djibouti, au Tchad et au Niger, d’où nous avions décollent pour surveiller le Sahel, la République centrafricaine ou le Nigéria comme en ce moment. Ensuite au Moyen Orient, d’où nos avions partent de Jordanie ou des Emirats arabes unis pour effectuer des missions au dessus de l’Irak », a ensuite ajouté le président Hollande. Des avions français survoleraient donc le Nigéria, pays confronté à l’extension du groupe jihadiste Boko Haram… Plus tard, l’Elysée a rectifié le tir, si l’on peut dire, en précisant que les appareils français ne survolent pas le territoire nigérian mais que la France est impliquée dans la lutte contre Boko Haram au sein d’une cellule internationale de renseignement installée à Abuja. Au passage, les forces françaises ont aussi mis en place une cellule de coordination et de liaison, adossée à l’opération Barkhane, à N’Djamena, afin d’aider les pays concernés par la menace que représente le groupe jihadiste. Dans le même temps, une source au sein du ministère français de la Défense a indiqué, rapportent l’AFP et l’agence Reuters, que « nos forces aériennes effectuent des missions de reconnaissance, mais à aucun moment au-dessus du Nigeria ». Et d’ajouter que « notre soutien se limite aux pays voisins tels que le Tchad ou le Cameroun », en précisant que les renseignements obtenus sont communiqués « à ces pays largement impliqués dans la lutte contre Boko Haram ». « La France est à N’Djamena, on a les capacités de faire du survol, du renseignement. Notre boulot a été de mettre de l’huile dans les rouages entre le Nigeria et ses voisins », a confié un diplomate français à Reuters. Le fait, l’armée de l’Air dispose d’avions de combat basés à N’Djamena dans le cadre de l’opération Barkhane ainsi que de drones MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) mis en oeuvre depuis Niamey. Quoi qu’il en soit, ces vols de reconnaissance ne sont pas surprenants : le 17 mai dernier, le président Hollande en avait évoqué l’éventualité lors d’un sommet organisé à Paris sur la sécurité dans la région du Lac Tchad. Il s’agissait alors de retrouver 200 lycéennes enlevées quelques semaines plus tôt à Chibok par Boko Haram. Depuis, aucune communication officielle n’avait été faite à ce sujet.

THEME 4 - 2 : Libération et commémoration Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr Date : 4 février 2015 Auteur : Asp Bouceret Adressé par André Dulou Le 31 janvier, les habitants de Jebsheim ont commémoré les 70 ans de la libération de leur ville par le 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP).

Toutes générations confondues, autour du monument aux morts, ils ont rendu hommage à leurs libérateurs au côté de leurs héritiers venus de Pamiers pour l’occasion. Cette date historique est aussi celle choisie pour officialiser le parrainage du régiment par la petite ville alsacienne.

THEME 4 - 3 : Arromanches : coopération bilatérale avec l’Arabie saoudite Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr Date : 30 janvier 2015 Auteur : marine nationale Adressé par André Dulou

Du 27 au 29 janvier 2015, le groupe aéronaval a effectué un exercice avec les forces armées saoudiennes ainsi qu’une courte patrouille opérationnelle.

Pendant près de trois jours, en mer Rouge, le groupe aéronaval a conduit de nombreuses activités d’entraînement et une patrouille opérationnelle avec les unités de la marine et de l’armée de l’air saoudiennes, dans le cadre de l’exercice White Shark. Avec les frégates saoudiennes Al Dammamet Makkha, ainsi qu’avec le pétrolier ravitailleur Yunbu, ce sont des exercices de tir, de lutte contre avions ou contre sous-marins et des manœuvres de ravitaillement à la mer qui ont été réalisés. Plusieurs COMposite Air Operation (COMAO) ont été organisées en parallèle entre Rafale Marine, Super Etendards Modernisés français et Typhoon et F15 saoudiens. C’est pour tirer les enseignements de ces activités que le chef d’état-major de la Marine du royaume d’Arabie Saoudite a été accueilli à bord du porte- avions Charles de Gaulle le 28 janvier 2015. Au cours de sa rencontre avec le contre-amiral Chaperon, commandant de la Task Force 473, rejoint pour l’occasion par le contre-amiral Beaussant, commandant la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN), le vice-amiral d’escadre Abdallah Bin Sultan Al Sultan, manifestement très satisfait de cette visite, a pu évoquer les progrès manifestes accomplis en termes d’interopérabilité et de savoir-faire communs. A la fin de l’exercice, les unités navales saoudiennes ont patrouillé quelques heures avec la TF 473 illustrant la volonté partagée de donner une dimension plus opérationnelle à notre coopération, davantage orientée vers la sécurisation des espaces maritimes. Les relations militaires entre la France et l’Arabie Saoudite sont étroites et anciennes. Formalisées en 1982 par la signature d’un accord de coopération et d’assistance, elles se sont très sensiblement développées au fil des années. Aujourd’hui, cette coopération s’attache au développement des savoir-faire opérationnels communs et de l’interopérabilité. Dans le domaine aéro-maritime, elle se traduit notamment par le partage d’expérience tactique au cours d’exercices bilatéraux tels que Red Shark, avec le groupe amphibie, ou White Shark avec le groupe aéronaval. Le groupe aéronaval ou TF 473 comprend le porte-avions Charles de Gaulle, son groupe aérien embarqué, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, la frégate anti-sous-marine britannique HMS Kent, le pétrolier ravitailleur Meuse et un sous-marin nucléaire d’attaque, déployé en précurseur.

THEME 4 - 4 : Drone Reaper : première réunion du groupe des utilisateurs Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr Date : 4 février 2015 Auteur : armée de l’air Adressé par André Dulou

Le 29 janvier 2015, des représentants des États-Unis, de la France, de l’Italie et du Royaume- Uni se sont rassemblés à Paris à l’occasion de la première réunion du MQ-9 Users Group (groupe d’utilisateurs du drone MQ-9 Reaper). La mise en place de ce groupe de travail a pour but de promouvoir la coopération, l’optimisation des coûts et l’interopérabilité entre les membres pour une meilleure sécurité. Les participants ont entamé un processus afin d’échanger les retours d’expérience, de développer des recommandations, de coordonner les initiatives d’entraînement commun et de fournir la situation opérationnelle et logistique intéressant l’ensemble des opérateurs du Reaper. Quatre sujets placés au cœur des préoccupations du MQ-9 Users Group ont donné lieu à des groupes de travail : la formation, la simulation, l’insertion dans l’espace aérien et le soutien. La prochaine réunion du groupe est planifiée pour le mois de juin 2015.

5/ ZONES DE CONFLITS THEME 5 - 1 : Boko Haram : l’armée tchadienne prend le contrôle de Gamboru Source, journal ou site Internet : Le Point Date : 4 février 2015 Auteur : AFP Adressé par Jean-Claude Tourneur Les troupes tchadiennes ont lancé mardi matin une offensive terrestre à partir du Cameroun contre le groupe islamiste Boko Haram.

Les troupes tchadiennes ont lancé une offensive terrestre à partir du Cameroun contre Boko Haram. © Sia Kambou / AFP

Les troupes tchadiennes, qui ont lancé mardi matin une offensive terrestre à partir du Cameroun contre le groupe islamiste Boko Haram, contrôlent désormais la ville frontalière de Gamboru au Nigeria, a constaté un journaliste de l'AFP. L'armée tchadienne, qui avait pilonné pendant trois jours cette ville stratégique tombée aux mains des islamistes il y a plusieurs mois, a franchi depuis la localité camerounaise de Fotokol le pont menant à Gamboru au terme de violents combats. L'armée tchadienne, qui continue à ratisser la ville, a installé son quartier général dans cette localité où elle doit passer sa première nuit. La ville a été durement touchée avec de nombreuses maisons détruites et des véhicules calcinés. De source militaire, les soldats tchadiens appuyés par un hélicoptère survolant en permanence la ville ont fait face à des snipers cachés dans les maisons. "Comme nous l'avons dit, nous avons mis en déroute cette bande des terroristes", a affirmé le général Ahmat Dari, qui commande le contingent tchadien. "L'essentiel pour nous est de nettoyer cet axe. Ils (les islamistes) sont éparpillés. Ils ne pourront plus se reconstituer et nous allons continuer à les traquer partout. Nous avons pour mission de combattre les islamistes qui essaiment dans la sous-région et nous allons jusqu'au bout de cette mission", a-t-il ajouté. Les quelque 2 000 soldats tchadiens ont été guidés par des gens connaissant la ville, selon un habitant de Fotokol.

"Crimes contre l'humanité"

Boko Haram avait pris le contrôle de plusieurs villes longeant la frontière nord-est du Nigeria, multipliant les attaques dans les pays frontaliers, s'aventurant au Cameroun. Les islamistes qui avaient pris Baga (ville du nord-est du Nigeria, sur les rives du lac Tchad) début janvier y avaient commis, début janvier, des massacres et des destructions massives, qualifiés de "crimes contre l'humanité" par la communauté internationale. L'insurrection de Boko Haram, qui prône l'instauration d'un islamisme radical et s'associe aux idées d'al-Qaoda et de l'organisation État islamique, a fait plus de 13 000 morts et 1,5 million de déplacés au Nigeria depuis 2009.

THEME 5 - 2 : Après le Cameroun, Boko Haram menace le Niger Source, journal ou site Internet : Mondafrique Date : 3 février 2015 Auteur : Marie Blary Adressé par Jean-François Mazaleyrat

Alors que la tension est extrêmement vive à Diffa, la région orientale du Niger, à deux pas de la zone où sévit la secte islamiste Boko Haram, les autorités nigérianes, plus cyniques que jamais, tentent de débaucher des électeurs parmi les réfugiés, à moins de deux semaines de l’élection présidentielle au Nigeria.

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A Diffa, à l'est du Niger, toute la ville est sur le qui-vive, bruissant de rumeurs d’attaques, tandis que Boko Haram est bien visible sur la rive Sud de la Komadougou et face au pont de Doutchi, qui font frontière avec le Nigeria. Personne ne sait si une attaque du Niger, qui serait inédite, figure sur l’agenda de l’imprévisible groupe armé. Mais on sait en revanche que les petits soldats de Boko Haram sont nombreux au Niger, recrutés soit pour de l’argent (une moto, un mariage), soit pour le plaisir de la guerre. Ils sont plus d’une centaine de détenus de Boko Haram à la prison de haute sécurité de Koutoukallé, à l’Ouest du pays. La duplicité de l'armée nigériane

Quelques meurtres ont déjà été imputés à la secte, côté nigérien, représailles exercées contre des miliciens ou exécutions de commerçants ayant refusé de s’acquitter de l’impôt révolutionnaire. De même, on sait que les combattants de Boko Haram ont souvent traversé le Niger pour se rendre au Mali, avant Serval. Ces « renforcements de compétences » à la mode terroriste restent d’actualité. Tout récemment, Moktar Belmoktar aurait envoyé son équipe vidéo au Nigeria. A Diffa, plus de 100 000 réfugiés et retournés sont installés pêle-mêle, le plus souvent dans des familles d’accueil. Les camps créés depuis quelques semaines pour faire face à un afflux croissant ne rencontrent pas un grand succès. On estime à 7 à 800 personnes seulement le nombre de réfugiés vivant à Gagamari. Dans cette foule, majoritairement d’ethnie kanourie, il y a, vraisemblablement, quelques islamistes infiltrés. Impossible de contrôler les mouvements transfrontaliers, encore nombreux, malgré les menaces. Des soldats français déployés dans le cadre de Barkhane ont réalisé la semaine dernière une cartographie des Occidentaux et humanitaires à évacuer en cas d’urgence. Ces hommes sont supposés « huiler » la laborieuse coordination militaire entre Niger, Nigeria, Tchad et Cameroun, jusqu’ici purement théorique. Le Niger est bien conscient de son impuissance à faire face seul, militairement, à une possible offensive de la secte islamiste. Depuis quelques jours, l’armée tchadienne bombarde Boko Haram au Nigeria, prélude, selon certains observateurs, à une intervention au sol. Le Cameroun supportait jusque-là l’essentiel de l’effort militaire dans la région. Contrainte de se réorganiser, la secte pourrait se déplacer dans d’autres villes. Le dispositif de Diffa est supposé l’empêcher de pénétrer au Niger. L’armée nigériane a perdu tout crédit dans sa capacité à protéger les populations vivant dans cette zone proche du lac Tchad. A plusieurs reprises, des cadres de commandement nigériens ont raconté avoir alerté leurs homologues nigérians de l’imminence d’attaques contre des villages précis, sans que ces informations n’entraînent aucune action des Nigérians. De même, les Nigériens s’étonnent de voir des soldats nigérians trouver refuge de leur côté de la frontière, avec des armes encore garnies de toutes leurs cartouches. Les autorités nigériennes s’interrogent donc sur la sincérité de leur encombrant voisin à mener la guerre contre Boko Haram. Le Nigeria semble avoir bel et bien abandonné ces populations du Nord à leur triste sort.

Rapatriement d'électeurs

Mais cela n’empêche pas le gouvernement de Jonathan Goodluck de se rappeler leur existence à l’approche des élections. Depuis novembre, plusieurs délégations se sont succédé à Diffa, pour tenter de convaincre les réfugiés de rentrer au pays. Le 16 janvier, 20 bus acheminés à Diffa par le gouverneur de Borno sont venus chercher 800 réfugiés nigérians installés au camp de Gagamari pour les ramener à Maiduguri, moyennant une prime de 10 000 nairas à l’arrivée. Alors que le gouvernorat de Diffa s’était opposé dans un premier temps à l’arrivée de ces bus sur le territoire du Niger, un coup de fil de Niamey, en très haut lieu, a ouvert le passage aux bus. A la première escale, généreusement dotés de 1000 nairas chacun, beaucoup de réfugiés ont compris que les promesses ne seraient pas tenues et ont cherché un moyen de rentrer au Niger. D’autres ont espéré jusqu’à l’arrivée à Maiduguri. Mais l’accueil promis n’était pas au rendez-vous. Sur son blog, le HCR cite Mamadou, 40 ans, de Chétimari: « beaucoup nous expliquent qu’ils ne désirent pas retourner au Nigeria pour l’instant. Si on les ramène, ce n’est que pour des raisons politiques. Les élections s’annonçant, on veut bien les utiliser. Quand il était question de leur sécurité, personne ne leur est venu en aide. Certains sont partis mais nous savons qu’ils vont revenir dès qu’ils ne trouveront pas ce qu’on leur a promis ou se retrouvent abandonnés ou se sentent à nouveau en insécurité ». Le 16 janvier, le HCR a exprimé publiquement des réserves sur cette opération, compte tenu de la précarité de la situation sécuritaire dans l’Etat de Borno, et rappelé toutes les parties à respecter leurs obligations. Le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum, a promis de mettre un terme à ces manœuvres de rapatriement, tandis que le HCR travaille actuellement sur un projet de camp de transit, permettant aux réfugiés munis de papiers qui le souhaitent de rentrer au Nigeria par un chemin plus sûr. Mais les autorités nigérianes ne désarment pas. La semaine dernière, une quarantaine de sacs de riz à l’effigie du président candidat à sa succession sont arrivés à Diffa. Un appât sans doute insuffisant pour motiver des populations terrifiées, ayant fui leurs villages en flammes, au péril de leur vie souvent, et bien décidées à ne plus jamais regarder derrière elles. Tous les récits concordent et dessinent un tableau sinistre, dans lequel des terroristes bourrés d’amphétamines, ivres de destruction, détruisent tout sur leur passage, tuent tous les hommes à leur portée, s’emparent des jeunes garçons et des jeunes filles, pour faire des soldats des premiers et des épouses des secondes, séquestrent les femmes plus âgées et pillent toutes les vivres.

THEME 5 - 3 : Daesh se délocalise en Libye Source, journal ou site Internet : Magharebia Date : 3 février 2015 Auteur : Imran Binoual Adressé par Jean-François Mazaleyrat

Après avoir subi de nombreux revers en Syrie, l'Etat islamique (EI) s'est retiré en Libye, exploitant la porosité des frontières du pays et l'absence de toute autorité centrale. Daesh a profité du désordre en Syrie et en Irak. Le même scénario se reproduit aujourd'hui en Libye, où la situation chaotique offre le même terreau fertile au terrorisme, mettent en garde les analystes. "Beaucoup d'éléments concordent pour confirmer ce constat", explique à Magharebia le politologue Abdul Hakim. "Abu Bakr al-Baghdadi a déclaré il y a quelques jours que la Libye représente une porte stratégique pour le regroupement de tous les jihadistes du monde. D'autant plus qu'elle est ouverte et se distingue par ses ressources."

[AFP/Mahmud Turkia] Des équipes nettoient les débris de l'Hôtel Corinthia de Tripoli le 28 janvier 2015, un jour après une attaque de Daesh qui a fait dix morts. Il ajoute : "Après la chute du régime de Mouammar Kadhafi, la Libye s'est transformée en un réservoir humain pour les combattants ainsi qu'en une scène et des camps pour l'entraînement des groupes jihadistes extrémistes." Depuis que l'étau s'est resserré autour des groupes radicaux en Syrie et ailleurs, les combattants ont commencé à venir en Libye ; l'attrait du pays pour les terroristes est évident, souligne-t-il. "La Libye est un terrain ouvert qui n'est pas contrôlé par l'Etat central. Les frontières ne sont pas surveillées. C'est ce qui fait qu'il est plus facile de mener des opérations en Libye et de bouger facilement de la Libye vers d'autres pays", ajoute cet ancien journaliste. Les combattants viennent de Syrie, de Tunisie, du Maroc, d'Algérie, d'Afghanistan, de Tchétchénie, du Pakistan et d'autres pays encore, et se rendent à Sabratha, Misrata, Syrte et Derna, poursuit Maatouk. Les habitants de Derna ont proclamé leur allégeance à Abu Bakr al-Baghdadi il y a des mois, explique-t-il. Daesh a également implanté l'un de ses sièges à Syrte, précise-t-il. Comme il l'explique à Magharebia, les signes de la présence de Daesh sont visibles au travers des nombreux actes criminels commis dans la région. "Les dernières opérations en date sont celles qui ont visé la Banque centrale de Benghazi… Il y a également eu l'attaque contre l'Hôtel Corinthia", rappelle Maatouk. Dix personnes ont été tuées lorsque des militants se faisant appeler l'Etat islamique à Tripoli ont attaqué cet hôtel de Tripoli le 27 janvier. L'un des leaders des Frères musulmans en Libye, qui a préféré garder l'anonymat, a expliqué que la présence de Daesh était encore limitée dans le pays. "Leur présence est quasi inexistante dans l'est de la Libye", indique cet analyste. "Mais il faut reconnaître que des jeunes ayant les idées de Daesh viennent en Libye pour le soutenir en guise de solidarité", ajoute-t-il. "Il est possible que leur nombre augmente. Nous espérons que cela n'arrivera pas."

THEME 5 - 4 : Somalie : un chef Shebab visé par une attaque américaine Source, journal ou site Internet : RFI Date : 4 février 2015 Auteur : Anne-Marie Caponaccio Adressé par Jean-François Mazaleyrat

Des combattants shebab lors d'un entraînement militaire. AFP/TOPSHOTS/STRINGER

Les Etats-Unis ont annoncé mardi avoir lancé un raid aérien contre les islamistes shebab en Somalie. Le raid a eu lieu samedi 31 janvier et visait spécifiquement Youssef Dheeq, l'un des responsables des opérations du groupe terroriste. Le porte-parole de l'armée américaine n'a pas confirmé sa mort. Le raid américain a été lancé à partir de la base de Djibouti. Une attaque de drone qui a, explique le contre-amiral Kirby, tiré plusieurs missiles sur un convoi près de la ville de Diinsoor, dans le sud de la Somalie : « Cette opération est une frappe ciblée contre le réseau shebab, contre le chef des opérations extérieures, de la planification du renseignement et de la sécurité, indique le contre-amiral Kirby. Son nom est Youssef Dheeq. Cette opération a été, comme les autres, un exemple de l'engagement des Etats-Unis envers le peuple et le gouvernement somalien. » Jusqu'à l'été dernier, l'armée américaine avait plutôt mené des opérations d'observation dans la région, mais on constate depuis l'automne une accélération dans la fréquence des raids. En trois mois, trois attaques de drone ont visé des responsables shebab. En septembre, c'est le chef de l'organisation Ahmed Abdi Godane qui avait été tué dans un camp situé sur la côte, au sud de la Somalie. En décembre, c'est Tahlil Abdishakur, considéré comme le chef des renseignements des shebab qui était la cible d'un raid dans lequel il a semble-t-il trouvé la mort. Et samedi dernier donc, Youssef Dheeq. Son convoi a été détruit par l'armée américaine.

6/ RENSEIGNEMENTS ET MENACES : THEME 6 - 1 : Venezuela : une chaîne de magasins réquisitionnée pour cause de « guerre alimentaire contre le peuple » Source, journal ou site Internet : Le Vif Date : 3 février 2015 Auteur : Belga Adressé par Jean-Claude Tourneur

Confronté à une grave crise économique et à des pénuries récurrentes, le président du Venezuela Nicolas Maduro a ordonné la prise de contrôle par les autorités d'une chaîne de magasins accusée de livrer "une guerre alimentaire au peuple".

© Reuters

"J'ai donné des ordres précis au vice-président (chargé) de la Sécurité et de la souveraineté alimentaire" afin que ces magasins "soient réquisitionnés à l'aube (mardi)", a déclaré lundi soir le président Maduro. S'il a refusé de préciser le nom de la chaîne, qui dispose de 36 établissements vendant des produits alimentaires et d'hygiène dans des quartiers populaires de six villes vénézuéliennes, les médias évoquent le nom des magasins Dia a Dia. Le président socialiste a également ordonné que "soient arrêtés les directeurs et propriétaires de cette entreprise", accusés d'être "impliqués dans une guerre alimentaire contre le peuple". Cette réquisition intervient dans un contexte difficile pour ce pays pétrolier affecté par la chute des cours du brut, qui importe la quasi-totalité de ce qu'il consomme. Les pénuries d'aliments, de fournitures médicales ou industrielles comme de produits de consommation courante vont grandissant et l'inflation s'établit officiellement à presque 64% par an. Les réquisitions de magasins, d'usines ou d'unités de production agricole sont monnaie courante au Venezuela depuis l'accession au pouvoir, en 1999, d'Hugo Chavez, qui a été l'initiateur d'un vaste plan d'étatisation de l'économie dans le cadre d'une "révolution bolivarienne" qualifiée de "socialisme du XXIe siècle". Dimanche soir, le président Maduro, élu en avril 2013 à la suite du décès de M. Chavez, avait déjà annoncé l'arrestation pour interrogatoire des dirigeants de la plus importante chaîne de vente de médicaments et de produits d'hygiène du pays, Farmatodo, soupçonnés de dissimuler divers produits. Depuis son arrivée au pouvoir, M. Maduro accuse différents cercles de l'opposition et du monde des affaires de livrer "une guerre économique" à son gouvernement en favorisant artificiellement les pénuries pour fomenter des troubles sociaux. THEME 6 - 2 : Un million de drones civils dans le monde cette année Source, journal ou site Internet : La Tribune Date : 4 février 2015 Auteur : Delphine Cuny Adressé par Jean-Claude Tourneur

Le cabinet Deloitte prédit qu’’il se vendra 300.000 exemplaires de ces petits avions sans pilote à usage privé et que le parc actif dépassera le million. Pour autant, 2015 ne sera pas l’année de la percée des drones : la croissance du chiffre d’affaires sera d’abord tirée par le marché des entreprises. Stars du dernier CES de Las Vegas ou de la conférence LeWeb à Paris, cadeau très prisé des « geeks » à Noël et enjeu d'une bataille de communication de géants du Web (Amazon, Google) rivalisant d'annonces, les drones se sont imposés comme un sujet de discussion du grand public l'an dernier. Qu'en est-il du succès commercial ? Le cabinet Deloitte, qui a présenté ce mardi ses prédictions technologiques pour les 12 à 18 mois qui viennent, considère que «2015 ne sera pas l'année de la percée décisive des drones. » Pourtant, ses experts estiment qu'il se vendra « 300.000 drones à usage personnel dans le monde » et que le parc actif de ces petits avions sans pilote à usage non militaire dépassera le million d'exemplaires. Le marché des drones devrait générer un chiffre d'affaires compris entre 200 et 400 millions de dollars cette année, « l'équivalent du prix catalogue d'un seul avion de passagers » relève Deloitte. Pour rappel, le prix catalogue moyen d'un A330 dépasse les 200 millions, celui d'un A380 les 400 millions. « Les drones pour le grand public, vendus typiquement entre 200 et 500 dollars, sont des jouets, pas des outils » estime Duncan Stewart, le directeur du centre de recherche international de Deloitte. LA LIVRAISON PAR DRONE NE DEVIENDRA PAS LA NORME Il souligne leur fragilité, la probabilité élevée qu'il s'écrase et la difficulté de pilotage, ce qui devrait dissuader le plus grand nombre de dépenser quelques centaines de dollars dans un gadget à la durée de vie limitée. Il pointe aussi le risque réglementaire : au vu du nombre d'accidents et polémiques (survol de l'Elysée, de la Maison Blanche, des centrales nucléaires etc), « la réglementation est imminente », notamment pour prévenir les dangers pour les populations, les animaux, les installations, etc, ce qui pourrait là aussi dissuader le grand public. En revanche, le cabinet américain voit beaucoup plus de potentiel dans le milieu professionnel et estime que la croissance du chiffre d'affaires sera d'abord tirée par le marché BtoB. « Le marché des entreprises pour les drones sera énorme » prédit Duncan Stewart. Les applications sont multiples, dans la maintenance, dans la surveillance des récoltes, dans la recherche de personnes disparues, dans le cinéma et la photographie. Cependant, il ne faut pas s'attendre à « un déploiement massif, par exemple pour remplacer les véhicules existants : les drones sont moins chers que les hélicoptères, mais plus chers que les véhicules terrestres conventionnels pour de nombreuses tâches professionnelles.» La livraison par drone, testée par Amazon notamment, ne paraît pas viable, sauf pour des biens très légers et compacts, du fait d'un coût estimé par Deloitte entre 8 et 12 dollars pour un trajet de 10 km maximum, et qui ne devrait pas baisser drastiquement dans les cinq années à venir. « Les drones ne deviendront pas la norme de la livraison ou d'autres usages de masse, mais ils auront une utilité croissante dans des applications de niche pour les entreprises» affirme le cabinet américain.

THEME 6 - 3 : Armer l’Ukraine ? le risque de l’escalade Source, journal ou site Internet : Marianne Date : 4 février 2015 Auteur : propos recueillis par Régis Soubrouillard Adressé par Jean-François Mazaleyrat Alors que de nombreuses voix s'élèvent pour armer l'Ukraine, Yves Boyer, professeur de relations internationales à l'Ecole polytechnique et directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, analyse les conséquences d'une entrée officielle des Occidentaux dans le conflit ukrainien. Il décrypte le durcissement soudain du discours américain et dénonce l'alignement de la politique européenne sur celle des Etats-Unis.

Marianne : Depuis la semaine dernière, de nombreux médias, experts en relations internationales ou hommes politiques, en France et aux Etats-Unis, jugent nécessaire de livrer des armes à l’Ukraine pour combattre les rebelles, estimant que seul un rétablissement du rapport de force sur le terrain permettrait de contraindre la Russie à un compromis. Que vous inspire ce raisonnement ?

Yves Boyer : C’est un drôle d’argument parce que, quand les canons sont déjà sortis, pour rétablir le rapport de force il faut armer la partie faible, mais rien ne garantit que l’équilibre qui nous convient sera le même que celui qui convient à Kiev. Politiquement, le leadership est compliqué à Kiev entre le président Porochenko et son Premier ministre Iatseniouk. Ensuite, quand on combat des « terroristes » puisque c’est ainsi que sont qualifiés les rebelles pro-russes à Kiev, on les éradique. Il n’est pas question de trouver ce que nous appelons, nous, un « équilibre ». Enfin, compte tenu de l’état de la situation dans la région du Donbass, je vois mal comment les deux parties pourraient se raccommoder. La guerre civile a fait beaucoup de dommages humains et matériels de part et d’autre. Si le but est de reprendre tout le terrain conquis par les « terroristes » dans la région Donbass, cela demandera de longs combats où il y a justement des Russes d’où un risque encore plus grand d’escalade.

Quelles difficultés poseraient la livraison d’armes aux forces ukrainiennes ?

Si on fournit du matériel, il faudra d’abord apprendre aux armées ukrainiennes à s’en servir. Cela demande du temps. Sans compter que l’ « arme » ukrainienne n’est pas dans un très bon état. Cela ressemble moins à une armée organisée qu’à des gens qui lèvent des bataillons, dont certains sont ouvertement néo-nazis, ce que l’on fait semblant de ne pas voir. Quand à leur passer des systèmes perfectionnés de brouillage de radio-télécommunications, il faudrait le faire avec parcimonie car s’ils tombent aux mains des rebelles, donc des Russes, cela signifierait donner des technologies aux Russes. Je vous passe enfin les difficultés économiques qu'entraînerait une entrée dans un conflit long car je ne suis pas spécialiste, mais l’Ukraine est proche du défaut du paiement.

Les Russes pourraient-ils se sentir autorisés à entrer, eux aussi, ouvertement dans le conflit en cas d’implication militaire occidentale ?

Tout ça se passe aux portes de la Russie et les Russes peuvent estimer, à un moment donné, qu’il y a un double effet destiné à les mettre à terre : les sanctions qui ont un effet sur son économie et une volonté d’extension de l’OTAN à l’Ukraine qui porte atteinte à ses intérêts vitaux. On a beaucoup tendance à personnaliser ce conflit à un combat contre Poutine. La Russie est un grand pays et ce pays considère qu’il a parfois, dans sa sphère d’influence, des intérêts vitaux à défendre. Et quand une puissance nucléaire commence à s’échauffer cela devient dangereux. Une aide logistique occidentale massive pourrait légitimement pousser les Russes à aider encore plus les gens du Donbass avec des moyens pour prendre tout le territoire que l’on appelle Novorossia, voire à entrer dans un affrontement direct. A nier la réalité de l’autre, on commet des erreurs. On appelle la menace « Poutine » parce que c’est confortable, cela donne une cible, mais les Russes ont des intérêts, on ne peut pas considérer que les dynamiques que l’on encourage sont sans effet sur Moscou. Moscou peut juger ces dynamiques extraordinairement menaçantes. Sans compter qu’il y a aussi des éléments de politique intérieure américaine non négligeables. C’est-à-dire ? Ces prises de positions américaines se multiplient depuis la parution d’un rapport publié par le think tank Atlantic council qui détaille l'aide militaire à fournir l'Ukraine. Cela fait partie des think tanks américains qui se comportent comme des lobbys à Washington et qui ont de l’influence. Ces dernières années, dans leurs colloques, les Polonais et les représentants des pays baltes étaient toujours bien représentés. Mais il y a d’autres moyens de pressions que l’on observe mal en France mais qui ont leur importance. Les migrants originaires de ces pays sont très présents dans le corps électoral américain, notamment en Pennsylvanie et les états- majors politiques américains sont toujours attentifs à ce type de paramètres. Enfin, il y a un complexe militaro-industriel qui a besoin d’un « projet d’entreprise », et qui est largement intéressé par l'idée qu’il y ait toujours une grande menace à venir. Tous ces paramètres participent du durcissement de la position américaine.

Faut-il donc ne rien faire alors que la plupart des observateurs constatent une montée en puissance des rebelles et des combats de plus en plus violents ?

Les combats n’ont jamais cessé, ce sont toujours des duels d’artillerie, des soldats qui font des opérations que l’on appelle « de sabotage et de reconnaissance ». D’un point de vue militaire, c’est assez classique. Les forces ukrainiennes ont voulu lancer une nouvelle offensive sur une localité stratégique. Ils ont été pris de court par les rebelles qui ont stoppé la progression des militaires et s’emploient maintenant à fermer la poche de Debaltsevo où les combats sont très violents en ce moment.

Croyez-vous encore à une solution politique ?

Ce qui me gêne le plus, c’est justement l’absence totale de l’Europe qui est potentiellement menacée d’un drame. Elle est complètement alignée sur la position américaine qui veut la peau de Poutine et la position des Polonais et des pays baltes qui veulent aussi la peau de Poutine, mais où il y a plus généralement un vieux ressentiment contre les Russes. Les Européens n’ont fait qu’encourager les Ukrainiens. Où est la politique française ? Il faut que les Français se bougent. On ne peut pas toujours être à la remorque du Congrès américain. Il faut imaginer des outils politiques et diplomatiques pour nouer le dialogue, définir un agenda, un modus de négociation qui permette d’obtenir des résultats diplomatiques. Ce n’est pas en envoyant des missiles anti-chars qu’on aide à la solution d’un conflit. Toute la guerre froide a été tendue, mais on a su maintenir une règle du jeu. Les dirigeants occidentaux actuels ont complètement oublié qu’entre puissances nucléaires, on ne va pas au-delà d’un certain seuil d’attitude négative. Les diplomates sont chargés de trouver les voies et moyens de sortir d’une crise. Pas d’entrer en guerre.

THEME 6 - 4 : La France doit rembourser les sommes versées si elle n’a pas l’intention de livrer les Mistral, estime un député russe. Source, journal ou site Internet : sputnik France Date : 4 février 2015 Auteur : Adressé par François Jouannet Si la France ne compte pas livrer les navires de classe Mistral à la Russie, elle doit rembourser les sommes versées dans les plus brefs délais, a déclaré le chef du Comité de la défense de la Douma (chambre basse du parlement russe) Vladimir Komoïedov. "Nous devons exiger immédiatement le remboursement des sommes versées pour la réalisation de ce contrat, avec des amendes, et mettre un point final à cette affaire", a déclaré M. Komoïedov.

Mistral: caractéristiques techniques

"Pour la Marine, ces navires n’ont pas une grande importance. Lors de la conclusion du contrat avec la France, on avait réalisé une sorte de révérence politique, nous avons fait des concessions aux Français, et désormais au lieu de faire preuve de reconnaissance, ils montrent aux USA et à l’Occident leur soi-disant indépendance, alors qu’en réalité c’est la preuve de l’absolue inconsistance des dirigeants français, qui ne respectent pas la parole donnée", a souligné le chef du Comité. Le contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux bâtiments de guerre de classe Mistral a été signé entre la Russie et la France en 2011. La livraison du premier des deux navires, le Vladivostok, aurait dû avoir lieu cet automne, mais elle a été suspendue par le président français François Hollande sine die au motif que les conditions "n'étaient pas réunies" en raison de la crise ukrainienne. Moscou envisage de réclamer à la France une indemnité pour le non-respect du contrat

7/ SECURITE INTERIEURE THEME 7 - 1 : Blocage des sites provoquant à des actes de terrorisme ou en faisant l’apologie et des sites diffusant des images et représentations de mineurs à caractère pornographique Source, journal ou site Internet : Conseil des ministres Date : 4 février 2015 Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur Le ministre de l’intérieur a présenté un décret relatif au blocage des sites provoquant à des actes de terrorisme ou en faisant l’apologie et des sites diffusant des images et représentations de mineurs à caractère pornographique. Le décret prévoit la mise en œuvre du dispositif de blocage des sites internet se livrant à l’apologie et à la provocation au terrorisme prévu par la loi n° 2014-1353 du 13 novembre 2014 renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme. Après la publication du décret n° 2015-26 du 14 janvier 2015 relatif à l'interdiction de sortie du territoire des ressortissants français projetant de participer à des activités terroristes à l'étranger, ce sont de nouvelles dispositions essentielles de la loi qui vont pouvoir entrer en vigueur dans des délais extrêmement rapides, et participer de la mobilisation du Gouvernement pour le renforcement de la lutte contre le terrorisme, conformément aux annonces faites par le Premier ministre le 21 janvier dernier. Ce décret précise la procédure permettant d’empêcher l’accès des internautes aux sites incitant à la commission d’actes de terrorisme ou en faisant l’apologie, et aux sites diffusant des images et représentations de mineurs à caractère pornographique, dans le cas où des éditeurs ou des hébergeurs de contenus en ligne, méconnaissant les dispositions du code pénal, refuseraient le retrait de ces contenus. La liste des adresses électroniques concernées sera transmise aux fournisseurs d’accès à internet afin qu’ils procèdent, dans les vingt-quatre heures, au blocage desdits sites et au renvoi de l’internaute vers une page d’information. Cette liste sera également communiquée à une personnalité qualifiée, désignée en son sein par la Commission nationale de l’informatique et des libertés, qui s’assurera de la régularité des demandes de retrait. Le décret prévoit par ailleurs les modalités de la compensation financière allouée par l’Etat aux fournisseurs d’accès à internet à raison des charges que la mise en œuvre de la nouvelle procédure fait peser sur eux.

8/ ENERGIE - ENVIRONNEMENT – CLIMAT THEME 8 - 1 : Santé, transport, chauffage : les mesures pour l’environnement du gouvernement Source, journal ou site Internet : Le Monde Date : 4 février 2015 Auteur : Audrey Garric, Sophie Landrin et Laetitia Van Eckhout Adressé par André Dulou

Le gouvernement a adopté sa feuille de route environnementale pour l'année 2015, mercredi 4 février, lors d'un comité interministériel pour le développement durable. Ce plan comprend 74 mesures regroupées en 22 objectifs.

Le document fait suite à la conférence environnementale, qui s'est tenue les 27 et 28 novembre dans la capitale. Une centaine de participants – ministres, parlementaires, collectivités, organisations non gouvernementales, entreprises et syndicats – avaient alors pris part à trois tables rondes, sur le climat et la biodiversité, les transports et les mobilités durables, et l'environnement et la santé. Promesse de campagne de François Hollande, ce rendez-vous avait été institué par le chef de l'Etat en 2012, cinq ans après le Grenelle de l'environnement, avec l'ambition de « faire de la France la nation de l'excellence environnementale ». Mais comme l'édition précédente, la conférence 2014 a fait l'objet de critiques des principaux acteurs environnementaux, qui réclamaient de « réelles avancées » et pas simplement de « beaux discours ». Bilan des actions annoncées par le gouvernement.

 Mobilisation pour la COP 21

Le gouvernement fait de la lutte contre le changement climatique la grande cause nationale de 2015 et l'un de ses objectifs prioritaires. « En tant que pays hôte de la COP 21, la France souhaite faire preuve d'exemplarité environnementale », stipule la feuille de route. Cette 21e « conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques » réunira au Bourget, en décembre 2015, 195 pays pour tenter de signer le premier accord universel sur le climat. Elle devra elle-même être un exemple de démarche décarbonée. Le gouvernement se fixe quatre objectifs mais peu de mesures concrètes dans l'immédiat : l'accélération de la transition vers une économie verte, le renforcement de la stratégie d'adaptation nationale, le renforcement de l'action internationale de la France et le soutien à la mobilisation citoyenne sur les enjeux de la COP 21 Devant le Conseil national de la transition écologique, Manuel Valls a confirmé, mercredi, que la France supprimera bien ses aides à l'exportation pour les projets de centrales électriques à charbon. « La France supprimera l'assurance-crédit à l'export des centrales à charbon sans stockage de CO2 », a déclaré le premier ministre. La promesse avait été faite fin novembre par le président de la République lors de la conférence environnementale, mais les ONG craignaient une reculade. La ministre de l'écologie, Ségolène Royal, doit toutefois encore annoncer le calendrier concret de ce retrait. Parmi les points les plus concrets de la feuille de route, l'Etat promet de s'attaquer à l'érosion du littoral, en accélérant la mise en œuvre d'une stratégie nationale du trait de côte. Outre-mer, 35 000 hectares de mangrove devront être protégés d'ici à la COP 21 et des « corridors écologiques » créés.

 Transports et mobilités durables

Le gouvernement entend accélérer la sortie du diesel et favoriser les « transports et mobilités durables ». A partir de cet été, les voitures devront apposer derrière leur pare-brise une vignette de couleur en fonction de leur niveau de pollution. Et dès le 1er avril, un bonus de 10 000 euros sera offert pour l'achat d'un véhicule électrique, et jusqu'à 6 500 euros pour un hybride, en remplacement d'une vieille voiture diesel. « Notre objectif est de faire disparaître tous les véhicules datant d'avant 2005 non équipés de filtres à particules. C'est une question de santé publique », affirme Ségolène Royal dans Le Parisien-Aujourd'hui en France. Avant l'été donc va être mis en place un dispositif d'identification des véhicules en fonction de leurs émissions polluantes par des vignettes de couleur. Comme ce fut le cas avec la pastille verte mise en place par Dominique Voynet entre 1998 et 2003, le gouvernement entend donner des « avantages » aux véhicules les plus propres obtenant un certificat vert. Ces derniers pourront par exemple rouler en cas de circulation alternée lors d'un pic de pollution, ou dans les zones de circulation restreinte mises en place par les villes, voire utiliser les couloirs de bus ou encore bénéficier de places de parking gratuites. Ce dispositif vise à encourager les collectivités locales à développer des politiques de gestion de la circulation et du stationnement pour réduire la pollution issue du trafic automobile. Il s'agit par exemple de la création de zones à basse émission ou de « zones à circulation restreinte » dont l'accès est interdit aux véhicules les plus polluants, ainsi que l'envisage la ville de Paris dès juillet prochain. Le gouvernement entend aussi favoriser les « mobilités actives » en incitant les entreprises à promouvoir l'usage du vélo par leurs salariés. Ce mécanisme d'encouragement sera inscrit dans les lois de finances de la fin de l'année.

 Démocratie participative

Comme François Hollande l'a annoncé lors la conférence environnementale, le gouvernement va mener une concertation sur la démocratisation du dialogue environnemental. Le dossier du barrage de Sivens, entaché de nombreux conflits d’intérêts, et la mort de l'opposant Rémi Fraisse, ont mis au jour les failles de la démocratie locale et l’insuffisance des dispositifs de protection de l’environnement. La feuille de route prévoit ainsi de « renforcer les procédures existantes, d'assurer la transparence du débat public sans en allonger les délais et d'associer plus directement les citoyens aux décisions qui les concernent en partageant avec eux l'information nécessaire à des délibérations éclairées ». Une commission du Conseil national de la transition écologique devra préparer des propositions d'ici fin mai 2015. En parallèle, une plate-forme participative sera mise en ligne et un forum, réunissant parties prenantes, universitaires et citoyens, sera organisé dans le courant du mois de mars. A noter que la feuille de route inscrit ses mesures pour plus de démocratie participative dans le cadre de la table ronde sur les mobilités durables, alors que tous les projets contestés n'attraient pas aux transports.

 Santé et environnement

Le volet de la santé environnementale doit être inclus dans le projet de loi de santé présenté en conseil des ministres le 15 octobre et qui doit être débattu à l'Assemblée nationale au début de l'année. Sur le front des pesticides, le gouvernement souhaite pouvoir déclencher une mesure d'urgence lors de la réévaluation, au niveau européen, des substances classées cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques. Une campagne exploratoire de surveillance des pesticides dans l'air ambiant sera lancée en 2015-2016, menée par le laboratoire central de surveillance de la qualité de l'air et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail. La France veut également faire pression sur l'Union européenne afin d'obtenir une définition des perturbateurs endocriniens, sur la base de la proposition adoptée par Paris en avril dernier. Elle souhaite également l'étiquetage des produits de consommation courante contenant des nanomatériaux et de restriction des produits dangereux en contact avec la peau.

 Chauffage au bois

Les collectivités territoriales bénéficieront d'un soutien de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) pour encourager la conversion des vieux appareils de chauffage au bois dans les zones exposées à la pollution. La vallée de l'Arve, territoire de Haute-Savoie fortement soumis à la pollution et où le chauffage au bois est prépondérant, a par exemple développé, avec le soutien de l'Ademe, une aide financière pour inciter les particuliers à changer leur appareil de chauffage pour un plus performant. Un fonds Air Bois a été créé, financé à parts égales par l'Ademe (pour l'Etat) et par les collectivités locales. Il prévoit une prime de 1 000 euros pour le remplacement d'un appareil de chauffage au bois ancien (avant 2002), d'un foyer ouvert ou d'un vieux poêle.

THEME 8 - 2 : La première fortune chinoise est issue des énergies renouvelables Source, journal ou site Internet : le Figaro Date : 4 février 2015 Auteur : Charles Gautier Adressé par André Dulou

Li Hejun est désormais l'homme le plus riche de Chine . Crédits photo : Alexander F. Yuan/ASSOCIATED PRESS Avec une fortune estimée à 26 milliards de dollars, Li Hejun, patron de Hanergy, un groupe spécialisé dans les énergies renouvelables, est désormais le Chinois le plus riche. Cet inconnu détrône Jack Ma, fondateur du site Alibaba, et Wang Jianlin, roi de l'immobilier. Après les empires bâtis dans les secteurs des nouvelles technologies ou de l'immobilier, voici la première grande réussite issue du secteur des économies d'énergie. Selon le classement Hurun qui inventorie les hommes les plus riches de Chine, Li Hejun, surfant sur la vague du nouvel «or vert» de la croissance durable, occupe désormais le premier rang. Avec 28 milliards de dollars, il devance Wang Jianlin, le roi de l'immobilier, propriétaire principalement du conglomérat Wanda (hôtellerie, tourisme, cinéma) évalué à 25 milliards. Jack Ma, le médiatique patron d'Alibaba est relégué au troisième rang malgré une fortune estimée à 24,5 milliards de dollars, en raison essentiellement de la valorisation de son groupe coté à Wall Street. Peu connu du grand public, Li Hejun, fondateur du groupe Hanergy a connu une progression fulgurante. Son ascension au sein du classement chinois s'est accompagné d'une progression de la 108ème au 28ème place mondiale. Originaire de la province de Guang Dong, Li Hejun, 47 ans a commencé à gagner sa vie dans le commerce des équipements électroniques avant de s'intéresser aux installations hydroélectriques. En toute logique, il s'intéressera aux autres énergies vertes, l'éolien et le solaire. À la recherche de technologies sophistiquées pour abaisser au maximum les coûts de revient des films photovoltaïques ultrafins destinés aux panneaux solaires, le patron d'Hanergy a séduit les marchés. En 2014, il a réalisé l'acquisition de sa 4ème entreprise occidentale de fabrication de films solaires. La bourse a apprécié son audace: le cours de bourse a quasiment été multipliée par trois en un an!

Bientôt l'automobile électrique

Si ce groupe fondé en 1994 est réputé dans la fabrication de panneaux solaires, il l'est aussi dans les barrages hydroélectriques. Hanergy est ainsi propriétaire dans la province du Yunan du plus grand barrage hydroélectrique privé au monde. La lutte contre la pollution, souci majeur pour la Chine, est devenue son fonds de commerce. Et Li Hejun qui n'a pas l'intention de s'arrêter en si bon chemin, s'oriente désormais vers les voitures électriques. Il présentera cet automne cinq voitures roulant grâce à l'électricité solaire: d'une autonomie de 100 kilomètres, elles se rechargeront en quatre heures. Convaincu du bien-fondé de sa démarche, il va s'associer avec le patron des voitures électriques Tesla, Elan Musk, pour la conception et la réalisation d'un réseau de surperchargers en Chine. L'auto électrique est son credo: il estime que dans cinq ans, 20 millions de voitures électriques circuleront dans le monde.

THEME 8 - 3 : In Salah : la catastrophe écologique a déjà eu lieu Source, journal ou site Internet : El Watan Date : 4 février 2015 Auteur : Adressé par André Dulou

Au-delà de la confirmation officielle d’une première fracturation hydraulique d’un puits de gaz de schiste torché le 27 décembre dernier dans le bassin de l’Ahnet, les jeunes d’In Salah venus mardi soir confirmer de visu leurs appréhensions concernant la livraison de produits chimiques hautement toxiques en provenance d’Aqebli, dans la wilaya d’Adrar, ont mis à nu des failles sécuritaires visibles à l’œil nu. Impatients, salués par les uns, décriés par les autres, rappelés à l’ordre pour la pacifisme de leur mouvement, ces derniers n’ont pas eu besoin d’attendre la confirmation d’une migration quelconque de produits chimique dans la nappe phréatique ni vérification de l’étanchéité de la cimentation et des blocs d’inox pour voir l’ampleur de la catastrophe écologique qui se déroule en ce moment même à Dar Lahmar. Un site qui porte bien son nom décidément puisque le dos de l’âne d’In Salah va supporter une expérimentation polluante bien visible sur les photos et les vidéos postées par le « comité » officieux de suivi de la fracturation en mission mardi soir. Ils sont restés des heures durant à observer les opérations en cours.

Les jeunes ont pris des vidéos et des photos du puit, interrogeant les foreurs de l’ENTP qui leur ont déclaré « n’avoir reçu aucun ordre de cesser les travaux de forage au niveau du champs ». En fait, ces jeunes se sont présentés sans aucune protection sur un site ou de grandes quantités d’intrants chimiques rentrant dans le processus de la fracturation hydraulique étaient exposées à l’air libre. Des photos très rapprochées ainsi que des vidéos permettent de constater la nocivité étiquetée sur les emballages notamment la mention « Danger de mort » sur un fond rouge et noir pour attirer l’attention. La membrane en polymère utilisée pur garantir l’étanchéité du sol et recevant les eaux utilisées dans le procédé de fracturation présente visiblement des fissures à divers endroits. L’évaporation se faisant doucement en période hivernale, les déversements sont filmés sur un long canal creusé à même la terre, un bourbier sous la forme de khandag, ou tous les excédants de boue et de produits chimiques sont évacués et resteront là jusqu'à évaporation et absorption totale par le sol rouge argile entourant le puit AHT 214.

La terre est argileuse dans cette région du sud ou la proximité de l’eau joue en faveur d’une écotoxicité rapide et quasi directe notamment le Chlorure de calcium mentionné sur les emballages et les bidons filmés hier et qui est reconnu peut être dangereux si on lui permet d'atteindre les prises d'eau potable. Les consignes de sécurité mettent en garde contre la contamination des eaux domestiques et d'irrigation, les lacs, les étangs, les ruisseaux et les rivières. La catastrophe écologique a déjà eu lieu. Après la catastrophe de la faille de Krechba ou une faille souterraine a permis la migration du Co2 séquestré par Sonatrach, la population d’In Salah, réservoir d’eaux souterraines du complexe terminal et du continental intercalaire, rappelons-le, est entrain de vivre en live une protestation écologique inédite depuis 5 semaine au moment ou les failles du système de protection de l’environnement sont dument constatées. Toutes les informations sur la protestation anti-gaz de schiste à In Salah sont publiques. In Salah Sun and Power est le site Internet et la page Facebook lancée il y a deux ans par les membres de l’association Sahms In Salah. Elle comporte toutes les photos, vidéos, informations et commentaires, une sorte de plate-forme de discussion des habitants d’In Salah.

9/ GEOPOLITIQUE DE LA CULTURE : THEME 9 - 1 : Les terroristes de Daesh détruisent des œuvres et des livres antiques : les « Hulagu » des temps modernes ! Source, journal ou site Internet : Liberté Date : 4 février 2015 Auteur : Amar R Adressé par Jean-François Mazaleyrat

© D. R.

Les combattants de l’organisation terroriste autoproclamée Etat islamique auraient brûlé 2000 livres, manuscrits, des œuvres antiques et des vieux journaux détruits et incendiés, en envahissant la Bibliothèque centrale de Mossoul et le Musée. Cette information, sur ce qui pourrait être qualifié de plus grand atteinte à la mémoire collective et aux biens immatériels de la culture arabo-musulmane, a été livrée par certains médias, dont Al Arab TV et Associated Press, le 1er février. Selon ces sources, courant janvier, des combattants de Daech auraient pris possession de la Bibliothèque centrale, d’où ils ont emporté avec eux dans six pick-ups plus de 2000 livres pour les détruire. Etaient concernés les livres pour enfants, de poésie, de philosophie, de santé, de sport et de sciences, ainsi que les journaux datant du début du XXe siècle, des cartes ottomanes et des collections privées offertes par les vieilles familles de Mossoul. Seuls les livres traitant de l’islam auraient été épargnés. Un homme en tenue afghane aurait harangué la foule : “Ces livres appellent à la désobéissance à Dieu, ils doivent être brûlés”, a-t-on relaté. Les assaillants auraient ensuite mis le feu aux documents devant les étudiants. Ils ont ainsi “assaini” les archives d’une bibliothèque sunnite, celle de l’Église latine et le monastère des dominicains. Ces nouveaux Mongols s’en sont ensuite pris à la bibliothèque du Musée de Mossoul et ont détruit des œuvres datant de 5000 ans avant Jésus Christ. Les bibliothèques de Mossoul avaient déjà subi deux pillages : en 2003 avec la chute de Saddam Hussein et en juin 2014 lorsque les terroristes ont pris le contrôle de la ville. De nombreux manuscrits ont été exportés clandestinement. Autant de crimes contre des biens qui appartiennent à toute l’humanité, ne sont pas sans nous interpeller sur la similitude avec ce qui eut lieu, à Bagdad en 1258, lorsque Hulagu Khan, petit-fils de Gengis Khan, a en prenant le contrôle de la capitale des Abbassides, jeté des milliers d’ouvrages, dans le tigre et l’Euphrate, jusqu'à construire un pont reliant les deux rives. À telle enseigne que la légende veut que les eaux du Tigre soient devenues noires de l’encre des dizaines de milliers d’ouvrages jetés dans le fleuve par les barbares. Bagdad abritait en effet la bibliothèque la plus richement dotée au monde, Bayt al-Hikma, mais aussi, dans chaque quartier, des bibliothèques publiques plus modestes, ainsi qu’un nombre impressionnant d’écoles, d’universités, de mosquées, d’hôpitaux… Ils disparaîtront sous les flammes, de même que sera saccagé le réseau sophistiqué de canaux qui faisait la prospérité de l’arrière-pays et, partant de la cité de Bagdad. Les historiographes arabes parlent aussi, de pas moins de 24 000 savants tués. Plus proches de nous encore, les groupes islamistes armés au Mali ont détruit des manuscrits tout autant millénaires, alors que, les talibans ont détruit des statues plusieurs fois millénaires. Ce qui nous renseigne, non seulement sur les desseins de ces “Hulagu” des temps modernes, dressés pour détruire l’histoire immatérielle du monde arabo-musulman, et sa déculturation. Daech “perçoit la culture, la civilisation et la science comme des ennemis féroces”, dira, dans ce sens, le député irakien Hakim Al Zamili. THEME 9 - 2 : La ligue du Nord contre les mosquées (Italie) Source, journal ou site Internet : Le Point Date : 4 février 2015 Auteur : Dominique Dunglas Adressé par Jean-François Mazaleyrat

En s'opposant par une loi régionale à la construction de mosquées à Milan, la Ligue du Nord effectue un virage à droite et grimpe dans les sondages.

La mosquée de Rome, construite par l'architecte italien Paolo Portoghesi (illustration). © Lars Halbauer / DPA/AFP

À l'initiative de la Ligue du Nord, la région Lombardie a adopté une loi tendant à empêcher la construction de nouvelles mosquées. Certes, le texte est censé s'appliquer aux lieux de culte de toutes les religions. Mais cet oecuménisme de façade est destiné à éviter que la loi régionale ne soit déclarée inconstitutionnelle en raison de son caractère discriminant. La Ligue du Nord n'a d'ailleurs pas fait mystère de son unique but qui était de bloquer la construction de trois mosquées prévues à Milan. La nouvelle législation milanaise fait obligation au maître d'ouvrage de prévoir un parking d'une surface au moins égale au double de celle du bâtiment. Il devra également équiper le lieu de culte de caméras de surveillance reliées à une salle de contrôle des forces de l'ordre. L'édifice devra être accepté par une commission chargée d'en vérifier la conformité au "paysage lombard". Enfin, la construction pourra être soumise à un référendum de la population locale. C'est surtout grâce à ce dernier point que, comptant sur le rejet des habitants, la Ligue espère empêcher l'édification de nouvelles mosquées.

Urine de porc et "cochon day"

L'initiative a divisé le conseil régional. "À la lumière des derniers événements survenus en France, il ne s'agit pas de limiter la liberté religieuse mais de fixer des règles pour protéger les citoyens de l'arrogance de ceux qui prétendent faire la loi chez nous", a déclaré Roberto Anelli, de la Ligue du Nord. Le Nouveau Centre Droit (Ncd) et Forza Italia ont voté comme la Ligue. En revanche, la gauche et le Mouvement 5 étoiles (M5S) ont condamné "une sinistre norme idéologique contraire au dialogue et à la transparence". L'islamophobie est depuis longtemps le fonds de commerce de la Ligue du Nord. À la fin des années 2000, le député européen Mario Borghezio s'était illustré en déversant de l'urine de porc à Lodi et à Bolzano sur des terrains destinés à la construction de mosquées. À Bologne, le député Roberto Calderoli avait institué le "cochon day", une journée où les propriétaires de porcs étaient invités à promener leurs animaux sur les lieux de culte musulmans. Virage à droite

Cette dérive s'est toutefois accentuée avec le virage à droite effectué par Matteo Salvini, le nouveau leader de la Ligue du Nord. Abandonnant les thèmes du fédéralisme, Matteo Salvini s'est aligné sur les thèses de Marine Le Pen, dont il fut l'invité d'honneur lors du congrès du FN en décembre dernier. Lutte contre l'immigration et l'islam, soutien à la Russie de Vladimir Poutine et baisse des impôts (tranche unique de 15 %) sont la base d'un programme populiste mais très efficace. La Ligue est créditée de 14 % d'intentions de vote et Salvini d'un indice de confiance de 26 %. Ce dernier est désormais plus populaire que Silvio Berlusconi et, en cas de primaires dans son camp, il serait le candidat de la droite. Pourtant, le jour même où Milan a adopté la législation "anti-mosquée", une étude de la Fondation Leone Moressa démontrait que l'immigration est une ressource pour l'Italie. Alors que les PME traditionnelles ont subi de plein fouet la crise, les 2,4 millions d'immigrés qui travaillent dans la péninsule, pour la plupart comme petits entrepreneurs, ont généré un chiffre d'affaires de 123 milliards d'euros, soit 8,8 % du PIB du pays. Et le rapport de conclure : "L'intégration des étrangers est non seulement un devoir moral..., mais une opportunité dont l'Italie ne peut pas se passer."

10/ GEOPOLITIQUE DE L’INFORMATION : THEME 10 - 1 : Objets connectés santé : l’Ordre des médecins veut une régulation Source, journal ou site Internet : ZDnet Date : 4 février 2015 Auteur : La rédaction Adressé par Elie Billaudaz

Le foisonnement d’objets connectés de santé fait, enfin, réagir officiellement les médecins. Dans un livre blanc, l'Ordre des médecins publie six recommandations destinées à encadrer les objets de santé connectés. Le livre blanc du CNOM (Conseil national de l'ordre des médecins) affirme qu’il faut « informer l'usager afin qu'il conserve sa liberté », notamment sur la question de la protection des données personnelles. L’Ordre prône pour cela une régulation. Les objets de santé connectés sont définis comme des objets munis de capteurs pour mesurer des paramètres du corps. Poids, fréquence cardiaque, pression artérielle ; ces informations sont relevées et ensuite transmises à une application portable ou Web. L'Ordre fait six propositions visant à « définir un cadre du bon usage » des objets connectés de santé.

Définir le bon usage de la santé mobile au service de la relation patients-médecins Promouvoir une régulation adaptée, graduée et européenne Poursuivre l’évaluation scientifique Veiller à un usage éthique des technologies de santé connectée Développer la littératie numérique Engager une stratégie nationale de e-santé

Les objets connectés de santé, au croisement de la m-santé, de la télémédecine, de la télésanté et de la e-santé. Source : CNOM)

Concernant la régulation, l’Ordre des médecins souhaite la mise en place d’une déclaration de conformité, portant sur 3 volets :

La confidentialité, la protection des données recueillies La sécurité informatique, logicielle et matérielle La sûreté sanitaire Enfin, l’instance dit vouloir à termes la mise en place d’une régulation de portée européenne. Rappelons que selon un baromètre santé réalisée par Odoxa auprès de patients, médecins et grand public, si 81% des médecins jugent que la santé connectée est une opportunité pour la qualité des soins et si 80% des patients estiment qu’elle est un instrument de prévention efficace ; les objets connectés sont très peu prescrits par les médecins. 5% des patients disent s’être vu recommander ou prescrire des objets connectés par le corps médical. Et 27% seulement des médecins interrogés concèdent que leurs patients pourraient utiliser les objets connectés de santé. « Les médecins et les patients ont chacun une vision inversée de la perception de l'autre » explique Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat en charge du numérique. Elle soulève la question d’actualité sur ce domaine : « Je rentre du CES. J’ai vu de nombreux objets connectés. La question qui se pose, c’est ‘gadgets ou pas’ ? »

THEME 10 - 2 : France Connect : une clé de voûte pour l’Etat plateforme (tribune) Source, journal ou site Internet : silicon Date : 4 février 2015 Auteur : La rédaction Adressé par Elie Billaudaz

Le système d’authentification France Connect propose un accès universel aux services publics en ligne. Mais il permet surtout l’échange de données entre administrations afin de créer de nouveaux services, voire de simplifier les services opérés par le secteur privé, explique la DSI de l’Etat. Disposer d’un jeu de clefs universel pour ouvrir toutes les portes, c’est bien ; permettre la circulation des personnes et des objets par ces portes, c’est mieux. France Connect sera expérimenté dès 2015 et proposera aux usagers d’accéder à l’ensemble des services publics numériques sans devoir créer de nouveau compte. Autrement dit, sans jongler avec autant d’identifiants et de mots de passe qu’ils sollicitent d’organismes publics. Cette fonction d’authentification unique (SSO – Single Sign-On) est un gage indéniable de simplification. Pour autant, elle relève d’un confort et non d’une rupture. La rupture, elle, viendra d’une autre volet de France Connect, celui qui permettra la construction de services publics numériques intégrés, basés sur la circulation des données de l’usager au sein d’une chaine de confiance. Explications.

A l’administration de réunir les données Qu’il s’agisse d’une demande d’inscription en crèche, d’une prise de renseignement pour des prestations sociales ou d’une inscription à l’université, pour toutes ces démarches, un usager transmet à une administration des informations déjà détenues par d’autres administrations : acte de naissance, certificat de scolarité, avis d’imposition, justificatif de revenus, attestation de domicile… L’Etat entend renverser cette logique avec une stratégie baptisée Etat plateforme, et dont le premier composant est France Connect. Celle-ci fait écho aux décisions de simplification comme « dites-le nous une fois ». Elle présuppose que c’est à l’administration de réunir les différentes données de l’usager et de lui offrir en retour de nouveaux services publics numériques. Des services centrés sur ses besoins, insensibles au découpage organisationnel des structures administratives. Ainsi, pour une demande d’inscription en crèche le service en ligne de la mairie devrait pouvoir récupérer auprès des administrations compétentes l’avis d’imposition de l’usager, le justificatif de domicile ou l’extrait de naissance de son enfant.

L’usager au centre des échanges de données Une telle plateforme d’échange de données administratives suppose plusieurs prérequis. Elle repose déjà sur la présence d’interfaces (ou API, pour Application Programming Interface) entre administrations, conformément à un cadre d’architecture et à des standards communs. Seconde exigence : elle doit mettre à disposition des ressources techniques pour les développeurs et les chefs de projets (catalogue de services, forge pour héberger les API, référentiel commun d’interopérabilité). Enfin et surtout, elle doit s’assurer que l’usager au centre de l’échange de données a bien été reconnu et identifié. France Connect assurera cette fonction. Lorsqu’il s’authentifiera via le bouton France Connect sur un site offrant l’accès à des services publics, l’usager évoluera au sein d’un espace personnalisé dans lequel les informations administratives nécessaires à sa démarche (quotient familial, casier judiciaire, avis d’imposition, diplôme, etc.) seront accessibles. Et lorsque l’échange de données ne sera pas autorisé par les textes, l’agrément de l’usager sera exigé. Comment seront récupérées ses informations administratives ? Deux options.

– Soit la donnée exigée par le fournisseur de service public (une mairie) est détenue par un fournisseur de service (la DGFiP par exemple). Dans ce cas, France Connect agit comme tiers de confiance en distribuant une « clef » à la DGFIP pour qu’elle ouvre son interface à la mairie.

– Soit, c’est l’utilisateur qui remet lui-même ses données au fournisseur de services publics. Des données qu’il a déjà récupérées auprès d’autres organismes et qu’il conserve dans un espace numérique sécurisé (par exemple un coffre fort électronique proposé par l’un des nombreux opérateurs). Là encore, France Connect est amené à jouer le rôle d’intermédiaire, mais cette fois entre le fournisseur de service public et le coffre-fort, sous réserve que ce dernier ait été préalablement associé à France Connect.

Pour le secteur privé aussi L’association de France Connect avec ces différents mécanismes d’échange de données est particulièrement prometteuse. Car elle ouvre aussi la porte de l’Etat plateforme à des services fournis par le secteur privé. Prenez l’exemple d’une banque en ligne demandant un justificatif fiscal dans le cadre d’un prêt. Par le biais du bouton France Connect intégré sur son site, l’usager pourrait autoriser la récupération de ses informations fiscales. Idem avec les opérateurs téléphoniques qui, pour ouvrir une ligne, exigent une pièce d’identité. On le voit, le composant France Connect est la clef de voûte de l’Etat plateforme. Non seulement il conditionnera la bonne circulation des données entre administrations, prélude à la création de nouveaux services publics numériques « tout en un » et sans coutures. Mais il pourrait également contribuer à l’amélioration des services opérés par le secteur privé. Dès lors que ces derniers s’aligneront sur France Connect, les entreprises

s’ouvriront potentiellement aux données administratives de leurs clients (à la condition que ces derniers donnent leur consentement). Une promesse alléchante qui devrait les inciter à s’inscrire dans la logique de l’Etat plateforme. * Guillaume Blot est chef du service architecture et urbanisation de la DISIC (Direction Interministérielle des Systèmes d’Information). Une grande partie de ses activités est consacrée à dessiner la nouvelle stratégie de transformation numérique du SI de l’Etat baptisée « Etat plateforme & Identité numérique ».

THEME 10 - 3 : ARM Cortex –A – 72 : les smartphones embarqueront 16 cœurs 64 bits à 3Ghz Source, journal ou site Internet : Silicon Date : 4 février 2015 Auteur : David Feugey Adressé par Elie Billaudaz

Cortex-A72, CoreLink CCI-500 et Mali-T880 sont les trois technologies clés des smartphones de haut de gamme attendus pour 2016. Des offres signées ARM. ARM fait du teasing, avec l’annonce de technologies adaptées aux smartphones de haut de gamme devant voir le jour en 2016. Trois produits sont au cœur de l’annonce du concepteur de composants britannique : le cœur Cortex-A72, le GPU Mali-T880 et le CoreLink CCI-500. Tous trois seront gravés en 16 nm FinFET+, proposé par TSMC, garantissant ainsi un excellent ratio performance/watt. ARM indique qu’avec une telle finesse de gravure, les puces Cortex-A72 pourront atteindre les 3 GHz.

Des processeurs mobiles à 16 cœurs ! Le cœur Cortex-A72 est un modèle 64 bits disposant de toutes les dernières technologies : instructions SIMD Neon, unité de calcul sur les nombres flottants de dernière génération et support matériel de la virtualisation. Successeur direct du Cortex-A57, ce cœur propose 1,8 fois plus de puissance. À performances égales, il devrait également consommer moitié moins d’énergie que le Cortex-A57. Les améliorations apportées à l’offre 64 bits d’ARM – en particulier le passage au 16 nm – permettront donc de proposer des composants plus puissants et moins gourmands en énergie que précédemment. Le système d’interconnexion CoreLink CCI-500 se veut le complément idéal de cette nouvelle offre. Ce dernier propose en effet de gérer un maximum de 4 clusters de 4 cœurs ARM, soit un total de 16 cœurs ; des Cortex-A72 ou un mix Cortex-A72 / Cortex-A53, en configuration big.LITTLE. Le CoreLink CCI-500 apporte également d’autres avancées, comme une bande passante mémoire 35 % supérieure. De la DDR4 à quatre canaux sera ici utilisée, avec une consommation électrique en baisse de 12 %.

Un GPU surpuissant, pour la 4K La bande passante totale du CCI-500 est de 34 Go/s, soit deux fois plus que précédemment. Un élément important sachant que c’est ce système d’interconnexion qui permet de relier le CPU à ses périphériques, dont la mémoire et le GPU. A CPU de haut de gamme, GPU exceptionnel. ARM propose ici le Mali-T880, une offre qui demande 40 % d’énergie de moins que le Mali-T760 à performances égales. Avec un maximum de 16 cœurs cadencés à 850 MHz, il propose des performances 1,8 supérieures à celles de son prédécesseur (1700 Mtri/s, 13,6 Gpix/s). Compatible avec les dernières normes 3D, ce GPU pourra également être exploité pour des calculs classiques, au travers de l’OpenCL. Il pourra également être associé au Mali-V550, qui facilite le décodage de vidéos en 4K (y compris en H.265), ainsi qu’au Mali-DP550, qui prend en charge les opérations de ‘compositing’, réduisant ainsi la consommation électrique du GPU. Cortex-A72, CoreLink CCI-500 et Mali-T880, sont donc les trois piliers de l’offre mobile de haut de gamme attendue pour 2016. Des technologies qui pourraient également trouver des débouchés sur d’autres marchés. ARM ne cache ainsi pas que le Cortex-A72 devrait prendre place dans des serveurs, allié cette fois-ci à un CoreLink CCN-512, capable de créer des puces comprenant jusqu’à 48 cœurs ARM et de multiples cartes graphiques.

THEME 10 - 4 : Les téléphones mobiles classiques font de la résistance Source, journal ou site Internet : ZDnet Date : 4 février 2015 Auteur : David Feugey Adressé par Elie Billaudaz

Si les professionnels sont naturellement sensibles aux nouvelles offres mobiles, comme les smartphones, leur choix se porte aussi souvent sur des téléphones plus classiques, mais renforcés. Futur est une filiale du groupe Numericable – SFR qui propose des solutions de téléphonie et d’accès Internet aux PME. La société vient de livrer la dernière version de son baromètre des téléphones mobiles ayant les faveurs des petites et moyennes entreprises.

Voici la liste des téléphones de ce classement :

1. Samsung B2100i 2. Crosscall Discovery 3. Samsung Galaxy S4 Mini 4. Apple iPhone 5S 5. Apple iPhone 6 6. Samsung Xcover 2 7. Nokia 108 8. Wiko Kar 3 9. Samsung Galaxy S5 Mini 10. Samsung B271 Seul Apple arrive à classer ses smartphones de haut de gamme dans le top10 opéré par Futur. Samsung y place trois smartphones, mais des modèles économiques de la gamme ‘Mini’ et le Xcover 2, une machine Android renforcée. Une moitié de téléphones classiques 5 téléphones sur 10 restent des terminaux mobiles classiques, et non des smartphones, avec une préférence pour les modèles renforcés, c’est-à-dire capables de résister à la poussière, aux chocs et aux projections d’eau. C’est ainsi le cas des Samsung B2100i, Crosscall Discovery et Samsung B271. Coût et solidité semblent donc avoir la côte chez les professionnels. On notera ainsi la montée du terminal d’entrée de gamme du français Crosscall (spécialiste des téléphones renforcés), qui est passé de la quatrième place à la seconde en seulement un trimestre. Le Discovery allie une bonne autonomie, un faible coût, une résistance correcte et un DAS plutôt bas pour ce type de dispositif. Si les terminaux classiques font de la résistance, Futur précise que les smartphones ont pris l’ascendant en matière de ventes en fin d’année, puisqu’ils représentent 52 % des ventes de l’opérateur.

THEME 10 - 5 : Alerte aux faux jeux mais vrais Adwares sur Android et Google Play Source, journal ou site Internet : ZDnet Date : 4 février 2015 Auteur : La rédaction Adressé par Elie Billaudaz

En avril 2013, Google avait supprimé près de 60.000 applications de sa boutique. Mais la firme n’en a pas encore terminé avec le nettoyage du Google Play des apps indésirables, comme exemple les appli de type Adware (ou publiciels). Avast, l’éditeur antivirus, a en effet identifié plusieurs vraies fausses applications de jeu téléchargeables pour les terminaux Android depuis le store de Google. Parmi celles-ci figurent « Durak », « IQ test » et « history app ».

Une mauvaise publicité pour des éditeurs

Problème, Avast a constaté que ces applications avaient déjà été téléchargées plusieurs millions de fois, permettant potentiellement de diffuser ce logiciel malveillant ou adware auprès d’un grand nombre d’utilisateurs. Ici pas de vol de données ou d’infection à proprement parler du terminal Android, mais la diffusion de contenus publicitaires, classiquement afin de pousser l’utilisateur à installer des logiciels, comme un produit de sécurité inefficace. Comme le précise Avast, ces outils servent dans la majorité des cas à envoyer ensuite des SMS surtaxés à l’insu du propriétaire du terminal. Fait plus surprenant, ces publicités redirigent parfois aussi vers d’autres applications de sécurité, connues et hébergées sur Google Play. Ces éditeurs ne seraient semble-t-il pas informés de la promotion faite de leurs solutions par le biais d’adwares. L’éditeur de sécurité indique également que ces apps malveillantes du Google Play restent sages 30 jours après leur installation. Ce n’est qu’ensuite, lors du déverrouillage de l’écran, qu’apparaissent des messages publicitaires et que s’active la fonction d'adware du programme.

11/ JOUR Par JOUR ... le 4 février 2015 THEME 11 - 1 : Evénements dont c’est aujourd’hui l’anniversaire Source, journal ou site Internet : l’internaute histoire Date : 4 février 2015 Auteur : Adressé par André Dulou

1536 4 février François Ier s'allie avec Soliman le Magnifique Le roi de France signe le traité dit "des capitulations" avec le sultan ottoman Soliman le Magnifique. En guerre contre l'empereur Charles Quint pour la possession de la Savoie et de Turin, François Ier compte sur cette alliance, inédite à l'époque entre une nation chrétienne et une nation musulmane pour affronter son ennemi sur le front de l'Europe centrale.

1536 4 février Le Pays de Galles est rattaché à l'Angleterre Le 4 février 1536 fut signé l'Acte d'Union, série de mesures parlementaires prises entre 1535 et 1542, qui intègre le Pays de Galles aux systèmes judiciaires et administratifs anglais. Jusqu'à cette date, le Pays de Galles était divisé en cinq comtés, mais le roi Henry VIII d'Angleterre se méfiait de quelques seigneurs des Marches. Le chef de l'administration, Thomas Crownell, décida alors d'annexer le Pays de Galles à l'Angleterre.

1575 4 février Naissance de Pierre de Bérulle Représentant majeur de l'Ecole française de spiritualité, Pierre de Bérulle est né le 4 février 1575, à Cérilly. Ce théologien catholique est le fondateur de la Société de l'oratoire de Jésus, conçue sur le modèle de l'Oratoire de l'amour divin, créé en Italie par Philippe Néri. Homme politique et homme d'Etat sous Marie de Médicis, il sera écarté par Richelieu qui le juge trop proche de l'Autriche. En 1627, il est élu cardinal et meurt en 1629.

1669 4 février Le gouverneur général des Antilles françaises Jean-Charles Baas arrive à la Martinique Le 4 février 1669, Jean-Charles Baas arrive à la Martinique avec le comte d'Estrée pour prendre ses fonctions de gouverneur général des Antilles Françaises. Sa mission est de reconquérir l'île de Saint-Christophe qui est sous contrôle anglais mais aussi d'organiser la défense des îles françaises contre les attaques des Hollandais lors de la guerre franco-hollandaise, ce qu'il fait avec succès en 1674.

1688 4 février Naissance de Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, couramment appelé Marivaux, est un homme de lettres né le 4 Février 1688 à Paris. En 1710, il se lance dans des études de droit afin de devenir avocat et de remplacer son père, fonctionnaire royal. Il est en relation avec de nombreux artistes et intellectuels qu'il rencontre notamment au salon de Mme de Lambert. Avec l'appui de Fontenelle, il publie sa première pièce de théâtre "Le Père prudent et équitable", mais également son premier roman, "Les Effets surprenants de la sympathie" (1713). Par la suite il publie de nombreuses autres pièces dont les plus célèbres sont "Le Jeu de l'amour et du hasard" (1730) ou encore "L'Amour et la Vérité" (1720).

1694 4 février Pierre le Grand commence à régner A la mort de sa mère, Nathalie Narychkine, le 4 février 1694, Pierre Ier, dit Pierre le Grand, commence réellement à régner sur la Russie, bien qu'il soit couronné tsar en 1682. Il s'entoure de ses amis, en particulier Lefort et Menchikov. Dès 1695, il se lance dans une guerre contre les Turcs et assiège la ville d'Azov, sur la mer Noire. Il ne parvient pas à prendre la ville et comprend l'utilité de former une flotte puissante. La création de la Marine impériale russe est une de ses premières grandes réformes. Plus tard, il mène une politique d'européanisation et fonde la ville de Saint-Pétersbourg.

1746 4 février Naissance du révolutionnaire polonais Tadeusz Ko?ciuszko Tadeusz Ko?ciuszko naît dans village de Mereszowszczyzna, situé dans le grand- duché de Lituanie. Après une carrière militaire et un bref passage à l'Académie des beaux-arts de Paris, il part pour l'Amérique afin de participer à la guerre d'indépendance. Au terme de sept ans de service, il est promu par le Congrès, général de brigade. De retour en Pologne, il devient le principal acteur du soulèvement de 1794 contre la Russie. Il décèdera d'une chute de cheval le 15 octobre 1817.

1797 4 février Victoire navale britannique à la bataille du cap Saint-Vincent La bataille du cap Saint-Vincent a lieu le 14 février 1797 entre les Britanniques et les Espagnols. La flotte espagnole doit escorter un convoi chargé de mercure jusqu'à la ville de Cadix. Les Anglais envoient dix bateaux pour arrêter les Espagnols. Le 14 février, les deux flottes s'engagent dans la bataille. L'armée britannique commandée par John Jervis sort victorieuse de ce combat. La bataille annule les projets de coalition entre l'Espagne et la France. 1821 4 février Tudor Vladimirescu gagne l'Olténie d'où il lance un appel à la révolte contre les « boyards tyrans » Tudor Vladimirescu, membre de la société secrète de l'Hétairie, se rebelle contre les boyards et, accompagnés de nombreux paysans roumains, se lance dans l'insurrection qui secoue le pays. Il atteint la ville de Bucarest en mars et empêche le prince Scarlat Kallimachis de monter sur le trône. Il ouvre le chemin au chef rebelle Alexandre Ypsilanti avec qui il se fâche quelque temps plus tard. Il est capturé par l'un des commanditaires de la rébellion qui l'accuse d'avoir trahi l'Hétairie. Il est exécuté le 7 juin.

1881 4 février Naissance de Fernand Léger Fernand Léger naît le 4 février 1881 à Argentan, dans l'Orne. A 19 ans il rejoint la capitale, et se lance dans la peinture. Il se laisse peu à peu influencer par Cézanne, mais aussi par la nouvelle vague cubiste, Picasso ou encore Braque. Avant-gardiste, il ne se contentera pas de la peinture, s'essayant à la décoration, l'illustration, ou bien encore la création de vitraux. L'artiste meurt le 17 août 1955.

1900 4 février Naissance de Jacques Prévert Le 4 février 1900 naît, à Neuilly-sur-Seine, l'un des poètes français les plus populaires, Jacques Prévert. L'artiste rejoint les surréalistes en 1925, et ne cesse d'écrire. Jacques Prévert est célèbre pour son écriture familière et ses jeux de mots. On lui doit « Paroles » en 1945, « Contes pour enfants pas sages » en 1948, ou le scénario de « Quai des Brumes » en 1938. Il meurt le 11 avril 1977 à Omonville-la-Petite.

1902 4 février Naissance de Charles Lindbergh Le fameux aviateur américain, Charles Lindbergh, est né à Détroit le 4 février 1902. Issu d'une famille d'immigrants suédois, le pilote, pionnier de l'aviation, reste célèbre pour avoir été le premier à relier New-York à Paris, sans escale, à bord du Spirit of Saint Louis, en 1927. Leader d'un mouvement anti-guerre lors de la Seconde Guerre mondiale, Charles Lindbergh participera cependant à de nombreux combats dans le Pacifique. Il meurt le 26 août 1974.

1927 4 février Record du monde de vitesse automobile Le coureur automobile britannique Malcolm Campbell bat le record du monde de vitesse avec une moyenne de 281,4 km/h à bord d'une Sunbeam 350 cv, sur la plage de Pendine au Pays de Galles. Le 5 février 1931, il améliorera son propre record sur le circuit de Daytona aux Etats-Unis avec une vitesse de 396 km/h.

1932 4 février Ouverture des IIIèmes JO d'hiver Le président américain Franklin Delano Roosevelt ouvre les IIIème Jeux Olympiques d'hiver de Lake Placid dans l'état de New-York, au pied des monts Adirondacks. 17 nations seulement sont représentées. Le parc naturel de Lake Placid accueillera une deuxième fois les J.O d'hiver, en 1980.

1944 4 février Anouilh présente "Antigone" Rédigée sous l'Occupation, "Antigone" d’Anouilh est mise en scène pour la première fois à Paris. Comme Giraudoux dix ans plus tôt avec "La guerre de Troie n’aura pas lieu" puis "Electre", l’auteur mêle les ressorts de la tragédie grecque à une écriture moderne ponctuée d’anachronismes voulus. Il s’appuie également sur un contexte politique difficile pour mettre en scène un destin dont l’accomplissement est nécessaire. Figure de la résistance, Antigone reste prise dans un enchaînement qui traduit le pessimisme de l’auteur.

1945 4 février Ouverture de la conférence de Yalta Alors que la guerre n'est pas encore terminée, Winston Churchill, Joseph Staline et Franklin Delano Roosevelt se rencontrent sur les bords de la mer Noire en Crimée, pour statuer sur le sort de l'Allemagne et du Japon après le conflit. Les Etats-Unis obtiennent l'appui de l'URSS pour vaincre définitivement les Japonais sur le front asiatique. Il est convenu que l'Allemagne sera démilitarisée et divisée en trois zones d'occupations (plus tard la France obtiendra elle aussi une zone). Enfin, les trois puissances se mettent d'accord pour laisser aux pays européens libérés le choix de leur destin. Mais dans la pratique, les territoires libérés par l’Armée rouge ne connaîtront pas d’élections libres (à l’exception de l'Autriche) et se verront imposer le communisme par Staline. C’est d’ailleurs une des causes du déclenchement de la Guerre froide.

1948 4 février Indépendance de l'île de Ceylan Le Commonwealth est une association d'États indépendants, qui englobe la majorité des anciennes colonies britanniques. La souveraineté de la reine d'Angleterre y est représentée par un gouverneur, bien que celui-ci n'ait qu'un pouvoir symbolique. L'île de Ceylan, aujourd'hui appelée Sri Lanka, faisait partie de l'Empire britannique depuis 1796 ; elle déclare son indépendance le 4 février 1948, et s'intègre dans le modèle du Commonwealth, à l'image d'autres provinces telles que l'Inde.

1994 4 février Levée de l'embargo américain sur le Vietnam Onze ans après la signature des accords de paix de Paris entre le Vietnam et les Etats-Unis, le gouvernement américain lève l'embargo économique sur le Vietnam instauré à la fin de la guerre (1964-1973). A partir de juillet 1995, les relations diplomatiques entre les deux pays seront rétablies.

12/ REVUE de PRESSE INTERNATIONALE en langue étrangère THEME 12 - 1 : White House Wants More Reaper Drones To Fight ISIS Source, journal ou site Internet : defenseone Date : 2 février 2015 Auteur : Patrick Tucker Adressé par Jean-Claude Tourneur

President Barack Obama today requested a healthy increase in the number of MQ-9 Reaper drones that the Pentagon will purchase next year, further reversing the brief trend in fewer drone purchases. The numbers show that the Reaper is becoming the military’s favorite weapon in its fight against ISIS. But some experts say that the modest bump won’t be enough to fix the military’s much bigger drone problem—a growing deficit of drone pilots.

Patrick Tucker is technology editor for Defense One. He’s also the author of The Naked Future: What Happens in a World That Anticipates Your Every Move? (Current, 2014). Previously, Tucker was deputy editor for The Futurist, where he served for nine years. Tucker's writing on emerging technology ...

The Reaper, as a machine, is very similar to the famous Predator drone, which the Air Force essentially stopped buying in fiscal 2015. Both the Predator and the Reaper are made by General Atomics and look a lot alike. The difference is a matter of size and, thus, carrying capacity. The Reaper, with a wingspan of 66 feet and a length of 36 feet—compared to a 55 foot wingspan and a length of 28 feet for the Predator—can carry two 500-pound GBU-38 Joint Direct Attack Munitions, or JDAMs (bombs), and as many as four Hellfire missiles. The Predator can carry two missiles and no bombs. Like the Predator, the Reaper carries a lot of electronic targeting equipment such as the Raytheon AN/DAS-1 multi-spectral targeting system and various other cameras. It also has a variety of radar packages that the Predator doesn’t. The Pentagon will buy 29 Reapers in FY 2016 at a cost of $821 million, up from 24 in 2015 and 20 in 2014. They cost about $14 million apiece. The 2014 drop reflected ambitions to move away from the Middle East, an actual decline in the number of high-value targets to pursue in Afghanistan and Pakistan, and build up forces in Asia. The emphasis in Asia was not on drones, which Chinese anti-air defenses could brush aside easily. A machine like the Reaper is most suitable for targeted strikes and intelligence, surveillance and reconnaissance, or ISR, in a place like Afghanistan, Iraq, or Pakistan. Paul Scharre, fellow at the Center for a New American Security, says the current situation in the Middle East is in part a reflection of the shortsightedness of previous plans to curb drone purchases. The allure of flashier systems that the military could use in an utterly unlikely war against China got in the way of common sense, he argues. Military capabilities that will track terrorists and protect American lives should not be where the Pentagon should be looking for cuts. Paul Scharre, fellow at the Center for a New American Security “The Pentagon continues to look at investments through the flawed prism of a ‘most likely, most dangerous’ perspective when it comes to future contingencies. That is, they tend to look at conflicts against groups like ISIS as ‘most likely,’ but a major war against a sophisticated military as ‘most dangerous,’” Scharre told Defense One. “The president has clearly placed counterterrorism as his number one national security priority, but it isn’t the number one priority for the Pentagon. That needs to change. That doesn’t mean that the bulk of the Pentagon’s budget needs to be spent on counterterrorism. What it does mean is that it should be the number one priority for resources. Military capabilities that will track terrorists and protect American lives should not be where the Pentagon should be looking for cuts.” Today’s increase would represent the most Reapers the military has bought since 2013, when it purchased 36. They’re slated to fly more often as well. The budget would allow the Pentagon increase the number of daily combat air patrols to 76, including 60 Air Force Reaper patrols. The 2014 Quadrennial Defense Review had recommend cutting the number of patrols down to 55, reflecting the drawdown in Iraq and Afghanistan. According to Defense Department budget documents released Monday, the increased patrol number “normalizes the ISR capacity to better align with ongoing and enduring operations and tempo.”

In other words, the threat of ISIS forced a change in patrol numbers.

Speaking at an event in September, undersecretary of defense for intelligence Michael Vickers forecast today’s announcement, crediting ISIS with ruining the Pentagon’s drone- cutting plans. “We thought we could reduce the rate of growth for our fleet—some—in the years ahead and now we’re really, really looking at that…We’ll probably wind up with a different ISR mix after the budget cycle than we would have a year ago because of the rise of ISIS and other challenges.” But will a few extra drones be enough to help Kurdish, Iraqi and moderate Syrian opposition forces to defeat ISIS? Scharre expressed skepticism. The problem with the military’s drone capabilities isn’t a lack of equipment but a lack of manpower. “Increasing medium-altitude ISR is the right move, but this modest bump still won’t come close to meeting demand. The main limitation is personnel, not platforms. In order to address the widening gap between supply and demand, the Department of Defense will have to take steps to alleviate its personnel problems,” says Scharre. The Air Force has taken a few steps to address the problem. In January, Air Force Secretary Deborah Lee James announced a big jump in incentive pay, from $650 per month to $1,500 per month, in order to make the job of drone piloting and image analysis more appealing. But it remains a tough job, often requiring pilots to work more than 14 hours a day. It’s also a very specialized skill. Upward mobility for drone operators within the military is extremely limited. That’s not the case everywhere. The private sector could begin to siphon trained pilots away from the military as early as this year, especially if the FAA passes a law mandating that commercial drone pilots have licenses, which is what many expect to happen. Scharre outlined three steps to fix the military’s drone pilot gap: begin training enlisted pilots to operate remotely piloted aircraft; field multi-aircraft control technology so one pilot can monitor multiple aircraft while in transit; and leverage automated intelligence processing tools to reduce the analysis burden. On the second point, research is well underway. The Defense Advanced Research Projects Agency, or DARPA, recently called for ideas related to a project called Collaborative Operations in Denied Environment,” or CODE. It seeks to build technology to allow gangs of semiautonomous aircraft to “collaborate to find, track, identify and engage targets,” so that one pilot could operate several drones. The military is also building up machine learning and big data processing capabilities so that software can do more image recognition.

THEME 12 - 2 : UN Replaces Gaza Inquiry Chief Source, journal ou site Internet : Voice of America Date : 3 février 2015 Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur

FILE - Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu calls for scrapping a U.N. inquiry into alleged war crimes by his country in Gaza last summer. JERUSALEM— A United Nations inquiry into possible war crimes committed last year in Gaza will proceed, despite the resignation of its chairman and despite protests from Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu. Mary McGowan Davis, a member of the independent commission of inquiry on Gaza, will replace former chief William Schabas, a U.N. statement said Tuesday. Schabas submitted his resignation Monday night after an Israeli complaint accused him of bias because of consultant work he did with the Palestinian Liberation Organization. Israeli Prime Minister Benjamin Netanyanhu on Tuesday called for scrapping the probe. William Schabas on Monday evening had submitted his resignation as leader of a three-member commission charged with investigating whether Israel committed war crimes during last summer’s conflict in Gaza. The commission, set up last August by the Geneva- based U.N. Human Rights Council, is scheduled to issue a final report March 23.

FILE – William Schabas, in ribbons at center, has resigned as head of a commission examining alleged war crimes during last summer’s Gaza conflict. Here, he’s shown at The Hague’s International Court of Justice as part of a Serbian delegation in March 2014. Netanyahu on Tuesday called the commission an "anti-Israeli body" and said its investigation should be abandoned. Israel had refused to cooperate with the inquiry. Schabas, an academic and outspoken critic of Israel, had faced pressure since that country formally accused him January 30 of "clear and documented bias," noting his previous "contractual relationship with the Palestinian side."

PLO link acknowledged

News media reviewed Schabas’ resignation letter and reported he acknowledged receiving $1,300 for a legal opinion he wrote in 2012 for the Palestine Liberation Organization (PLO). It was of a "technical legal nature" based on his scholarly writings, Schabas wrote. He further explained his decision to resign, telling Israel Radio he was "becoming an obstacle and a distraction to the work of the commission. So I had to get out of the way and let it get on with its work so it can prepare its report." Schabas’ resignation comes weeks after prosecutors at The Hague’s International Criminal Court announced they’d begun a preliminary inquiry into alleged atrocities in the Palestinian territories. During the 50-day Gaza conflict between Israel and the Islamic militant group Hamas, more than 2,200 Palestinians and 72 Israelis were killed. The U.N. said two-thirds of the Palestinian casualties were civilians. Israel denies allegations of war crimes, saying that it was acting in legitimate self-defense against Palestinian rocket attacks and that Hamas used civilians as human shields.

Netanyahu says Hamas should be investigated

Netanyahu said Hamas, not Israel, should be investigated for war crimes. The prime minister disparaged the U.N. rights council, saying that last year it "made more decisions against Israel than against Iran, Syria and North Korea combined." The Associated Press reported the council has passed more resolutions condemning Israel’s alleged abuses than those of other states. The council’s 47 members include several Arab and Muslim-majority countries. Palestinian officials expressed disappointment over Schabas’ decision to step down. They said Israel seeks to intimidate and discredit anyone who tries to hold it accountable for war crimes. U.N. officials said that despite Schabas’ resignation, the commission’s report would be presented as scheduled. The commission has nearly completed compiling evidence and has begun writing.

Some information for this report came from The Associated Press and Reuters.

THEME 12 - 3 : Pentagon asks for more funds for high- tech weapons Source, journal ou site Internet : AFP Date : 4 février 2015 Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur

In a bid to keep the US military's technological edge, President Barack Obama's proposed budget for 2016 calls for an increase in defense spending to pay for high-tech weapons and training. The $585 billion request for the Pentagon would devote $107.7 billion to big-ticket weapons -- an increase of $14.1 billion over the previous budget. And it would set aside $50.9 billion for the US mission in Afghanistan and the fight against the Islamic State group in Iraq and Syria -- a 21 percent decrease in war funding, known as the "overseas contingency operations" fund. America's gargantuan military budget far surpasses that of any other country, and exceeds the combined defense spending of the next eight biggest militaries in the world. Here are the highlights:

- Fighters, bombers and spy planes -

Obama is asking for $11 billion for 57 new F-35 Joint Strike Fighter jets, a major expansion for the most expensive weapons project in Pentagon history. The previous budget called for buying 38 of the fighter jets. Apart from the radar-evading F-35s, the budget would invest $2 billion in a new long-range bomber -- a project that remains shrouded in secrecy -- as well as $3.4 billion for 16 P-8A Poseidon surveillance aircraft and $3 billion for 12 new refueling tankers. The US Air Force also wants money to keep older aircraft in the air, including the B- 52 bomber that dates back to the 1950s. But the officials plan to retire the A-10 Warthog, a plane beloved by troops for its ability to pound tanks and other targets on the ground. Congress has previously blocked the air force's attempts to phase out the plane by 2019.

- Submarines and other warships -

For the US Navy, the budget would purchase two new destroyers for $3.5 billion, two Virginia-class submarines for $5.7 billion, a new amphibious ship for the Marine Corps for $600 million and three littoral combat ships for $1.9 billion -- a vessel that is being revamped after a series of problems. The budget also would invest $2.8 billion in a sophisticated, new aircraft carrier, the Gerald Ford, and set aside $1.4 billion for the new Ohio-class submarine, which is supposed to replace the current fleet of nuclear-powered subs. But Navy officials have acknowledged the Ohio-class submarines, which will cost an estimated $13 billion each, are so expensive that it will not be able to pay for its other warships without a major boost in funding.

- Missile defense and satellites -

The Pentagon is seeking $9.6 billion for missile defense programs to counter the potential threat from North Korea and Iran. The funding would pay for new radar, anti-missile interceptors based on naval ships and for "enhancements" to the troubled ground-based interceptors. Those ground-based weapons have encountered repeated problems in testing and the budget proposal would fund "modifications to address the root causes of recent flight test failures," the Pentagon said. The budget request also calls for more than $5 billion for a range of satellites to bolster communications and intelligence gathering.

THEME 12 - 4 : The Islamic State’s offensive in Iraq: can tribal unity prevail in the al-Anbar province? Source, journal ou site Internet : IRIS Date : 4 février 2015 Auteur : Romain Quivooij Adressé par Jean-François Mazaleyrat

Between 2006 and 2008, dozens of tribal entities were actively involved in the Anbar Salvation Council (ASC). This regional coalition successfully opposed Al-Qaeda in Iraq (AQI), the former incarnation of the Islamic State (IS). Six years later, a similar convergence of interests seems highly questionable. The recent fall of the town of al-Wafa confirmed the Islamic State’s (IS) grip over the al-Anbar province. Some Anbari tribesmen are playing a key defensive role against IS: members of the al-Bu Alwan and al-Bu Fahd tribes, both parts of the locally dominant Dulaim tribal confederation, are reported to be on the frontline in the ongoing battle of . General Martin Dempsey, Chairman of the Joint Chiefs of Staff, has highlighted the crucial need for training and advising Anbari tribes. These non-cohesive social groups gather several thousand fighters geographically scattered in a strategic area located between Saudi Arabia, , Syria and . Their support is a crucial step in defeating the enemy. From 2006 to 2008, around 30,000 Anbari tribesmen had taken an active part in the struggle against AQI, motivated by tribal power dynamics, AQI’s extreme brutality and its competing money-making activities. American forces had skilfully played on local rivalries to target the jihadist group and its own tribal allies. Will this successful experience be revived in the current struggle against IS?

The Tribes between IS and the Iraqi Security Forces (ISF)

Iraqi origins of IS have greatly facilitated its territorial implantation. Abu Bakr al-Baghdadi, leader of the organisation, is said to be a member of the al-Bu Badri tribe from Iraqi province of Saladin, north of Baghdad. Drawing lessons from AQI’s excesses, which made it lose its base of popular support, IS implemented a successful tribal approach which involved a sectarian emphasis on the Sunni identity, coupled with the provision of money, weapons and/or autonomy over local resources management. Strong feelings of discontent against the former government of Nouri al-Maliki were helpful in building active and passive support networks. Despite the initial success of the Anbar Salvation Council and its national implementation, the Awakening movements, fighters who actively contributed to the eviction of AQI were socio-economically and politically marginalised. This was a major source of resentment, further compounded in the predominantly Sunni province of al-Anbar by Iraqi Shia-led central government’s repressive and sectarian policies. The crucial issue of weapons increases these tensions, as members of Anbari tribes have complained about weak logistical support from Baghdad in their struggle against IS. From Baghdad’s perspective, while empowering reliable tribes is an undoubtedly short-term asset, arming tribal entities without distinction could bringa serious blow to the stability and the unity of Iraq’s state. Recent meetings between new Iraqi Prime Minister Haider al-Abadi and Anbari tribal leaders in Jordan, however, reflect a spirit of increased engagement. Tactical partnerships between the Iraqi Security Forces and some tribes have also been noted. This was particularly relevant last summer, during the defence of the city of Haditha where members of the Jaghayfah tribe played a significant role. In the district, information given by Faisal al-Esawi, one of the leaders of the al-Bu Esa tribe, confirmed ‘limited’ cooperation with the ISF, of which most members themselves have tribal bonds.

Effects of IS’ tribal victimisation

Exacerbating matters for IS is that its habit of targeting a growing number of tribes and clans on the basis of their opposition or perceived unreliability toward the organisation could very well backfire. Tribal groups accused of collaboration with American forces have paid the highest price. According to Ghazi al-Kaoud, prominent leader of the hard-hit al-Bu Nimr tribe, the IS would lead a ‘policy of genocide’ against al-Bu Nimr tribesmen. As the American-led counter-offensive gains momentum, it is difficult to assert whether the IS will intensify tribal outreach or if it will generalize repression. Local allegiances are known to depend on self-interested logics of power-maximization, which could lead IS to place greater reliance on enticement. On the other hand, military setbacks and IS’ loss of self-confidence in its offensive capacities might break the cycle of incentives and cooperation. One-time allies and undecided factions could then be expected to take a firm anti-Jihadist stance, similar to what happened in the mid-2000s.

Prospects for a renewed alliance

Restoring mutual bonds of trust is a challenging task, both with the government and between tribes. Ali Hatem al-Suleiman, head of the Dulaim tribal confederation and the Military Council of Anbar Tribal Revolutionaries (MCATR), has stated that a ‘tribal revolution’ is taking place in Al-Anbar, whose main objective would involve granting a larger degree of provincial autonomy, rather than the defeat of IS which he says is a minor threat. By contrast, Ahmed Abu Risha, current leader of the ASC, considers that ‘al-Qaeda is the biggest problem’. Signs of tribal fragmentation are getting intense. In early November, the execution of at least 495 prisoners of IS, all members of the al-Bu Nimr tribe from the town of Hit, were carried out by individuals belonging to the same tribe as well as other Anbari tribesmen. A central issue is to determine whether the most influential groups have the will and the means to act together. The National Guard project is viewed to represent the hopes for the revival of the ASC and the Awakening movements. Aimed at creating a reaction force with a common purpose, this long-term initiative seeks to gather tribal fighters of diverse backgrounds, Peshmergas and Shiite armed forces into provincial armed militias, on a cross-tribal, ethnic and religious basis. An estimated 2,000 individuals would have volunteered in al-Anbar, but it is unclear how this top-down approach could overcome tribal parochialism given the many political and administrative obstacles involved, not to mention the lack of strong on-the- ground American support. Whether this strategy will successfully unite most Anbari tribes or if it will further increase Iraq’s fault lines, remains to be seen.

THEME 12 - 5 : Analysis : The Philippines’Naval Build Up Source, journal ou site Internet : USNI News Date : 2 février 2015 Auteur : Armando J Heredia Adressé par François Jouannet

HMAS Balikpapan, Landing Craft Heavy (LCH) L133 HMAS Betano, and Landing Craft Utility (LCU) 1665 transit out of the Segond Channel during Pacific Partnership 2011. US Navy Photo

Like many of its regional peers, the Philippines is in the midst of a defense buildup, motivated in no small part by China’s assertive moves in the western Philippine Sea and the resource- rich Spratly islands. The donation this week of two Balikpapan-class Landing Craft Heavy (LCH) from Australia was the most recent boost to Philippines defense efforts. The LCH donation is particularly timely, as it complements the upcoming pair of Strategic Sealift Vessels (SSV), being built by PT PAL Indonesia. Based on the Indonesian navy’s successful Makassar-class Landing Platform Dock (LPD), the 8,600-ton amphibious lift ships can transit to remote areas and serve as a mobile base for helicopters and smaller landing craft. As evidenced during Typhoon Haiyan, the dearth of such assets hampered the Philippine government’s aid response to the hardest-hit parts of the country. As gifts stand, the donation of ex-HMAS Tarakan and Brunei is particularly generous – the Royal Australian Navy will hand them over fully refurbished with new safety and navigation components, plus spare parts packages. Manila is considering purchasing the three remaining LCHs as well. While the media focus of Manila’s defense acquisitions under the Capability Upgrade Program has been centered on big-ticket items to restore basic conventional force capabilities, there have been other, quieter acquisitions that directly support war-fighting and maritime domain awareness (MDA). Notably, the service signed a Memorandum of Understanding in 2014 with the Philippine National Oil Company to transfer three retired 2,500 ton petroleum tank ships. This acquisition would enable fuel replenishment at sea and increase on-station time for high- endurance assets like the patrol frigates Ramon Alcaraz and Gregorio Del Pilar, both formerly U.S. Coast Guard Hamilton-class cutters. Another low-profile capability is the National Coast Watch Center program—a surveillance system designed to monitor oceanic traffic in the western Philippine Sea. As expected, details of this national intelligence capability are closely held, but much of it is likely based on the successful implementation of the earlier Coast Watch South program. With heavy U.S. assistance, the Philippines created a network of monitoring stations combining radar, maritime surveillance and radio/data networks that provides a real-time strategic and tactical “picture” of oceanic traffic in the Southern Philippines—the so-called Sulawesi Sea Triangle. That area is a hotbed of illicit trafficking by sea and a favored logistical trail for transnational insurgent forces that prowl the region. When completed in 2015, the west-facing Coast Watch chain will monitor the Philippines’ Exclusive Economic Zone (EEZ), extending 200 nm into the contested Spratly Islands group. In the future, additional monitoring chains will cover the Northern and Eastern facing portions of the country as well. The most recent, visible and well-publicized modernization program has been the integration of the multipurpose helicopter program with the patrol frigate force. Five Augusta-Westland A109s twin-engine helicopters equipped with forward-looking infrared have been delivered to the fleet to replace long-retired BO-105s. From an operational perspective, the navy has made quick strides to integrating the air asset with ships of the line. The AW109s had a maiden deployment on board Ramon Alcaraz during the Australian multinational military exercise Kakadu 2014, approximately eight months after receiving the first helicopters.

Two Augusta-Westland A109s via Wikipedia

Out of all the projects to restore capabilities, the navy is still awaiting final determination of its premier acquisition – the multi-role frigate. The Philippines wants to buy two units to serve as major and modern combatants of the patrol frigate force. While the negotiations have been stymied by a complex two-phase process, a list of qualified bidders has emerged, including well-known Spanish shipbuilder Navantia and several South Korean firms, among others. A winning bid was to be selected in late 2014, but the acquisition process reportedly has been complicated by efforts to separate the tracks of selecting a ship from the embedded weapon systems. This may have to do with current challenges of the Philippines not being easily cleared for purchases of regional-balance changing weapons, such as a long-range surface-to- surface missile, with which this ship class is normally equipped. The Armed Forces of the Philippines has benefited under President Benigno Aquino III’s administration. To date, multiple modernization programs have either reached significant acquisition stages or have been completed entirely during his tenure. However, as the new paint smell wears off for the navy, the historical challenges that have haunted its past acquisitions and programs loom. It is critical that the next presidential administration continue to support the acquisitions, as well as the services, both politically and fiscally. The navy needs to ensure that internal expertise among the ranks to maintain their newly acquired equipment is present and sustainable. Above all, operating effectively and efficiently at sea continues to be the primary objective. The nation’s seafaring history and ties to the maritime culture give impetus to the current goals of ensuring territorial integrity and establishing a credible defense. Given the relatively rapid pace of modernization, the Philippine navy is well on the road to restoring the capabilities necessary to meet those demands.

THEME 12 - 6 : Ashton B Carter expected to win easy approval as new US defense secretary Source, journal ou site Internet : The Washington Post Date : 4 février 2015 Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur Facing no significant opposition on Capitol Hill, Ashton B. Carter is expected to win easy approval from the Senate to become the next secretary of defense. But when he appears for his confirmation hearing Wednesday, he’s still likely to face a grilling from lawmakers — about President Obama’s national security policies. Carter, 60, a physicist who previously served as the No. 2 official at the Pentagon, has earned bipartisan words of praise from senators with whom he has met privately in recent weeks. Yet Republican members of the Senate Armed Services Committee have made clear that they intend to press Carter about the wisdom of the White House’s strategy for conflict zones including Afghanistan, Syria and Ukraine. Sen. John McCain (R-Ariz.), the committee chairman, has said he thinks Carter will “do a fine job” as defense secretary. But since taking over as head of the panel last month, McCain has scheduled several other hearings designed to air a broad critique of the Obama administration’s handling of the military and of foreign policy in general. Having Carter in the witness chair will give McCain and his allies a chance to probe more deeply about potential disagreements between the White House and the Pentagon. In written responses to questions posed in advance by the Armed Services Committee, Carter was careful to adhere closely to Obama’s stated positions. But he also indicated a willingness to keep an open mind on some contentious issues, such as whether U.S. troop deployments to Iraq, Syria and Afghanistan might need to be revisited. On Afghanistan, Obama has pledged to withdraw all U.S. troops from the country by the time he leaves office two years from now, save for a small number assigned to the U.S. Embassy in Kabul. That timeline has drawn fire from some lawmakers, who criticize it as too rigid, saying that U.S. troops should stay longer to advise and train Afghan security forces and to prevent a resurgence of the Taliban. In its formal list of questions, the Armed Services Committee asked Carter whether he would consider recommending to Obama that he change the pace of the Afghanistan withdrawal if security conditions deteriorate over the next two years. Carter replied with a one-word answer: “Yes.” In response to other questions about that war, Carter said that he was “encouraged by the positive strides made in Afghanistan” but added that “it is clear that much work remains to be done. We must stay engaged with our Afghan partners and support them, as they own the fight.” Lawmakers also are expected to quiz Carter on whether he would consider deploying U.S. Special Forces closer to ground combat zones in Iraq and Syria, embedding them with Iraqi units or using them as spotters to call in airstrikes. Obama has resisted such approaches so far, but military commanders have raised the possibility that they might be necessary in the coming months. Carter did not address his thinking on the subject in his written answers, saying only that he would consult closely with military commanders, civilian advisers and lawmakers before giving any strategic advice to the White House about fighting the Islamic State in Iraq and Syria. Although Carter is a well-known figure inside the Pentagon and on Capitol Hill after holding several positions in the Defense Department over the past two decades, he has never been faced with sending troops into combat or having the final word on specific military operations. He did not serve in the uniformed military but joined the Pentagon in 1981 as a civilian analyst, working on missile defense, the nuclear arsenal and programs to ensure the continuity of government in the event of nuclear war. Among his jobs, he has previously served as the Pentagon’s chief weapons buyer and as deputy defense secretary. He was passed over for the top post in 2013 when it went to former Nebraska senator Chuck Hagel (R). But Hagel eventually fell out of favor with the White House, prompting Obama to nominate Carter after all. Carter, a Rhodes scholar with a doctorate in theoretical physics from Oxford University, has taken some hawkish positions in the past. In 2006, he co-authored an op-ed column in The Washington Post in which he advocated a preemptive military strike against North Korea if the country moved to test a long-range ballistic missile capable of carrying nuclear weapons

13/ Titres des articles pouvant être demandés à l’adresse [email protected], qui vous les adressera dans la journée de la demande. Ces articles n’ont pu être insérés dans la revue de presse. Pour recevoir un ou plusieurs articles, il suffit d’adresser un message électronique à l’adresse : [email protected];

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