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Présentation De Platon et Aristote, avec leur cause incausée, à Emmanuel Kant et ses soi-disant contradictions de la Raison pure, la pensée dominante considère que le principe de Raison est limité. Dans les pas de Démocrite, Epicure, Spinoza, Einstein... cet essai élève au contraire la Raison ou Causalité universelle au rang de fondement absolu de la réalité et l'étend, sans limites, à tout le cosmos. En me basant sur les avancées scientifiques les plus récentes, je reformule l’explication complète à l’existence du réel: de l’origine des mondes aux plus subtiles facultés de l'esprit humain. Brisant les paradoxes métaphysiques réputés insolubles, mes pensées pénètrent alors la cause secrète de toute chose et raniment un courant philosophique millénaire. Le rationalisme intégral a presque toujours effrayé les êtres humains. A première vue, le monde matériel décrit par la science nous condamne à périr, rend la liberté impossible et ignore le sens de toute valeur. Incapable de relever le défi que représente notre condition, Platon rejeta les philosophes de la nature, et depuis, la majorité des dits “philosophes” l’a suivi en se réfugiant dans diverses formes intellectualisées de spiritualisme. A l’autre bord, d’autres acceptent l'apparence des choses, et oscillent entre scepticisme, relativisme et fatalisme. Contre ces deux impasses, je me suis mis en quête de la vraie sagesse, celle qui refuse à la fois de fuir devant le réel, et de renoncer aux plus précieux élans de mon cœur. A l’évidence, l’origine de la réalité, le sens de la vie et le tourment de la mort n’ont toujours pas trouvé de réponses claires et cohérentes, nous réconciliant totalement avec le réel, et en même temps capables de nous convaincre de leur véracité, au point qu’elles sont embrassées par tous les amis de la vérité. Malgré quelques rares génies qui ont jadis touché cette philosophie ultime, de sublimes réponses aux grands problèmes de l’existence n’ont toujours pas été clairement annoncées. Constatant ce vide, je me suis mis en quête de les trouver pour moi-même. Après de longs efforts, je suis aujourd’hui parvenu à un niveau de cohérence dépassant toutes mes espérances initiales. Je vous offre ici la chance de découvrir des hauteurs insoupçonnées. www.willeime.com - 2 - L’Amour de la Raison Universelle I ––– Introduction une proposition d’explication à la totalité du réel II --- Philosophie une consécration du rationalisme intégral III --- Commentaires une discussion pour approfondir Recueil de Citations Notes - 3 - I --- Introduction - 4 - AvantAvant----ProposPropos Tout homme a besoin de savoir pourquoi il existe. Malheureusement nous naissons seuls et ignorants. Nos existences nous sont incompréhensibles. Elles sont de brèves irruptions dans un monde que nous ne connaissons pas. Pour survivre, nous nous laissons guider par des conventions imposées. Nous nous rattachons aux croyances inventées par nos ancêtres. Ces fables mettent un terme aux questions sans réponses. Elles nous disent quoi penser et comment nous comporter. Elles nous réconfortent de l’inconnu. En contrepartie, nous devenons leur prisonnier. Beaucoup d’entre nous se croient capables de reconnaître la vérité. Pourtant, bien qu’elle soit si souvent éclatante, peu savent l’adopter. Chacun porte en lui son image du monde. Elle est beaucoup trop ancrée pour être modifiée par une lecture, une conversation, ou une expérience. Elle est inscrite profondément en nous-mêmes. Elle est rattachée à notre sentiment d’identité ce qui nous empêche trop souvent de nous corriger. L’être humain ne peut s’approcher trop près du trou noir autour duquel gravitent les fausses certitudes de son temps, et qui finiront, un jour, par s’y engouffrer et disparaître. Demain, comme hier, une prise de conscience nouvelle engendrera par réaction, une génération d’hommes libérés des croyances, valeurs et espérances actuelles, mais qui serra à son tour enfermée dans un nouveau cercle de préjugés tout aussi historiques et circonstanciels. La conscience humaine ordinaire est si fortement prisonnière des catégories empiriques de la vie sociale, qu’elle ne peut s’extraire des dogmes de son environnement, sans quoi elle se détruirait complètement, et il n’y aurait même plus de “je” pour constater le nouvel ordre des choses. Consterné par les mensonges des hommes envers eux-mêmes, j’ai su résisté à leur emprise. Néanmoins, sans base pour appréhender la réalité, je me suis complètement effondré. Perdu avec moi-même, dépourvu de tout repère, plus rien n’avait alors de sens. Je me suis détaché de mes propres émotions, auxquelles je ne faisais de toute façon plus confiance. J’ai lentement sombré dans une désorientation totale où j’ai fini par douter de la réalité de ma propre existence. N’ayant plus peur de ce que je pouvais rencontrer, je me suis mis à - 5 - accepter tout ce qui arrivait face à moi. Les derniers sens qui me retenaient encore cédèrent. Ne cherchant plus à fuir le réel, je reconnus d’autant plus facilement ma triste condition. Je vis le non-sens de mon existence, et compris pourquoi tant d’hommes ferment les yeux pour survivre. Totalement immergé dans ce désespoir, je sentais progressivement s’éteindre mon envie de vivre en ce monde. Aucune fable ne m’avait charmé. Rien ne semblait pouvoir me réconcilier. Je décidai de demeurer malgré tout ici encore quelque temps pour approfondir ma compréhension des choses, et voyais ces sentiments se renforcer jusqu’à cet instant de clairvoyance où j’ai ressenti la contradiction que je venais de soulever ! Si je ne suis qu’une poussière insignifiante, dont l’existence est absurde, il y a malgré tout quelque chose en moi qui déplore ce sort. En effet, si je n’avais pas vu ce monde, je l’aurais rêvé différemment. Ma déception peut-elle être le signe que ma condition n’est pas ma finalité ? Pendant longtemps, je n'ai pas pu mettre de mots sur ce que je ressentais. Doutant fortement de mes propres sentiments, je voulais d'abord comprendre ces forces qui me guident. J'avais besoin de savoir si je pouvais leur faire confiance. Cependant, comme je n'avais plus rien à perdre, je décidai de braver tous ces doutes, et j'ai donc choisi de donner toute sa chance à ces mystérieuses impressions... Là, j’ai fini par déduire que tout autour de moi semblait s’opposer à un idéal perdu, inaccessible, irréalisable, mais qui existait malgré tout au fond de mon cœur. J’examinais ce qui me terrassait, sans réel espoir d’y réchapper. A côté, je voyais la plupart des autres hommes s’employer à fuir des vérités qui les avaient eux-aussi condamnés. Je les regardais s’agiter en tout sens, sous le coup d’une susceptibilité qui révélait leurs peurs cachées et leurs désirs refoulés. Moi, je n’avais pas fuit. J’avais, non sans tristesse, mais calmement et honnêtement reconnu que la réalité anéantissait presque tous mes rêves. Là, des tréfonds de la désolation, je découvrais un sentiment étrange. Un sentiment insaisissable au début, tellement il est inattendu en ce lieu. Il me fallut du temps pour réaliser. Dans ce moment que tous redoutent et fuient à tout prix, je me sentais envahi d’une immense joie. Contre le souffle destructeur qui aurait dû m’anéantir, une puissance émanait de mon âme. Quelque chose en moi n’avait pas été vaincue. Quelque chose en moi était invincible. L’amour de la sagesse venait - 6 - d’éclore en mon cœur, et il était plus fort que n’importe quelle déception que pouvait m’infliger la réalité. Dans ma bulle consciente, je contemplais mon être et éprouvais plus de plaisir à me sentir moi- même, que n’importe quel échec imposé par le monde extérieur. Au contraire des âmes vaincues qui s'accommodent avec les choses, j’éprouvais plus de tristesse à l’idée de renoncer à moi-même qu’aux déceptions que je devais affronter. Je ne pouvais me renier. Je ne pouvais troquer ma complète sincérité intellectuelle et sentimentale contre la renonciation fataliste ou le réconfort des mensonges. Ce monde pouvait bien m’écraser, ma Raison intime demeurait en mon cœur. Le sort pouvait bien broyer mes rêves, mes désirs résistaient intérieurement au choc qui auraient dû les anéantir. Ma conscience pleinement réaffirmée de moi-même venait d’éclore véritablement. Mon sentiment d’identité renaissant n’était désormais plus lié à aucune émotion, souvenir, amour, idée, plus fortement qu’à la complète sincérité de mon âme. Si des cataclysmes devaient à nouveaux se produire dans mon existence, je verrais peut- être la part contingente de mon identité mourir encore une fois au cours de cette même vie biologique. Je savais désormais que du fond de mon cœur, une inexorable puissance me ferra renaître sous de nouveaux augures. C’est ainsi que là où le commun des hommes ferment les yeux sur leur sort, et renoncent avant même d’avoir vraiment compris ce qu’est la réalité, je vivais désormais avec la conviction de posséder quelque chose de très précieux, enfouie, et qui pouvait peut-être tout changer. Au contraire de l’impuissance existentielle qui mène à l’impuissance fataliste sur les choses, mon cœur d’homme libéré du poids de sa condition se voyait repousser ses espoirs au-delà des limites conventionnelles. Mon sort n’ayant pas réussi à me faire renoncer à mes désirs les plus intimes, dès lors, je pressentais que ma volonté surhumaine me donnerait la puissance de découvrir là-bas, très profondément caché dans les secrets de la vérité, le moyen de renaître et de me réaliser plus grand encore que tout ce qu’il m’était possible d’imaginer.