BEUTIN L' Eglise

Eglise dédiée à Saint-Léger ou Leodegar, évêque d'Autun au VII e siècle. Elle fut paroisse jusqu’au milieu du XVIIe siècle. Le titre curial fut ensuite transféré à . Elle se compose d’une nef sans grand intérêt (payé par les villageois) et d’un chœur datant du commencement du XVIe siècle (payé par le seigneur). Un campenard à une ouïe surmonte un arc triomphal très épais.

Il y avait un autre portail latéral au nord de la nef, aujourd’hui muré. Le chœur, très exigu (un peu + de 7 m de long sur 3,75m de large) est bâti en craie taillée. Il forme deux travées et se termine par un chevet à trois pans. Le tout est voûté de deux croisées d’ogive.

Les deux clefs de voûte sont aux armes des Halluin, seigneurs d’Attin et de au XVIe siècle. Ils permettent de situer la construction de l’édifice avant 1542.

Les cinq fenêtres sont en tiers-point, dépourvues d’archivoltes mais trilobées dans le haut. Celles de la 1 ère travée ont été percées après coup. Elles sont taillées à même le mur, tandis que les trois autres ont un cintre appareillé. Un petit portail en anse de panier s’ouvrait dans la 1 ère travée nord et l’on voit que la première fenêtre empiète sur son arcade. Les soubassements en grès et silex sont très irréguliers.

La statue de la Vierge-mère (?) est un bois du XVIe siècle.

Le village est référencé depuis 1042. On disait que les quais de l’ancien port de Montreuil allaient jusqu’à Beutin (1 lieue). Le pont actuel a remplacé un ancien bac. Aucun souvenir ne se rattache à son ancien château-fort.

En 1243, Hues de Beutin s’étant rendu coupable d’un meurtre, fut condamné par l’échevinage de Montreuil à accomplir le voyage en Terre-Sainte pour expier son crime.

Armes de Beutin : « d’argent à huit merlettes de sable, posées en orle ». Les « merlettes n’ont ni pattes, ni bec.

Légende

Hues de Beutin avait 8 fils. Avec ses 7 aînés, il est condamné à aller en Terre- Sainte pour expier son meurtre. Le plus jeune, Gauthier n’a que 13 ans à l’époque des faits. A 18 ans, il s’embarque pour retrouver les siens. Il doit affronter le calife Omar qui les retient prisonniers. Il sera aidé pour cela par Saïmar, une magicienne. Le comte et ses fils ont eu le nez et les pieds coupés pour avoir refusé d’adjurer leur religion. Gauthier parviendra à les sauver et à les ramener dans le Ponthieu.

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LONGVILLIERS.

L'Abbaye.

Fondée en 1135 par le comte de Boulogne Etienne de Blois, futur roi d’Angleterre et par sa femme, Mathilde, ou Mahaut, nièce de Godefroy de Bouillon.

Nulle abbaye n’a laissé aussi peu de traces. Elle n’a laissé ni chronique, ni cartulaire, ni archives. Sa liste des abbés est très incomplète. Pourtant ce fut l’une des plus riches. Elle possédait tout le plateau compris entre Nempont, Lépine, Romont et .

Les bâtiments n’ont pas été plus heureux. Sauf les murs d’enceinte, il n’en reste pas pierre sur pierre. Sa situation dans une vallée étroite et exposée à de fortes crues, l’exposait aux inondations et aux alluvions. Un mémoire datant de 1735 signale que « … le limon est si important… que le sol a été relevé au point que dans la construction des bâtiments faites depuis douze ans, on a pris le parti de faire servir les anciens cloîtres de caves et qu’on vient d’exhausser, en 1734, le pavé de l’église de sept pieds. » (Environ 2,30 m).

Dans son cloître, il y avait la sépulture de plusieurs personnages marquants de la région.

A la Révolution, elle fut vendue comme bien national.

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LONGVILLIERS.

Le Moulin

L’abbaye était donc cistercienne, de l’ordre de Cîteaux. On sait que Bernard de Clairvaux exigeait que les maisons de son ordre soient situées dans les vallées et à proximité de cours d’eau afin que les moines puissent utiliser la force motrice et ainsi se suffire à eux-mêmes. C’est pourquoi les moines de Longvilliers eurent le souci d’utiliser la petite rivière l’Elvina, appelée également la Dordonne, voire la Dordogne. Afin d’avoir une chute, ils la canalisèrent en amont et s’est ainsi qu’ils parvinrent à établir son lit à flanc de coteau. Le moulin fonctionna encore bien après la destruction de l’abbaye, puisqu’il est encore exploité à la fin du XIXe par la famille Mégret. Il fut ensuite transformé en ferme. Le rez-de-chaussée était à usage de moulin et l’étage à loger le meunier. La lourde charpente est supportée par des murs d’un mètre d’épaisseur, mais les fenêtres sont restées petites. Dix marches en grès permettent de gagner la partie réservée à l’habitation. L’aile, formant le retour, est une addition récente. Elle comprenait au rez-de- chaussée une étable et à l’étage des chambres à coucher. Les bâtiments qui s’appuient contre le haut pignon et qui étaient également des étables sont également postérieurs à la construction du moulin. Une autre dépendance récente ferme la cour à l’ouest. La partie sud reste dégagée.

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La LONGUE ROYE

La Longue roye est la plus grande ferme du Haut-Boulonnais. Elle appartenait autrefois à l’abbaye de Longvilliers. Vous êtes ici à une hauteur de 112 mètres par rapport au niveau de la mer. On peut l’apercevoir des hauteurs de , de Airon et de , soit 13 kms à vol d’oiseau. (Ormes non atteints par la maladie).

Son nom viendrait de la longueur des sillons due à l’importance des pièces de terre l’entourant. Les tilleuls faillirent être transformés en « piquets Rommel », lors de la dernière guerre. Monsieur Breton dut négocier avec les Allemands qui se reportèrent sur 300 arbres se trouvant dans les pâtures . Les restes du blason sculpté et buché à la Révolution, se trouvant à gauche de la porte principale, est celui d’un abbé de Longvilliers.

La cour impressionne. C’est un quadrilatère régulier de la superficie d’un hectare. Toutefois, ce qui impressionne le plus est la grange. Elle est monumentale. C’est la plus belle et la plus vaste du Pays de Montreuil. Malgré son faux air de chapelle, ce fut toujours une grange. Elle mesure 62 mètres de long sur 17 de largeur.

Bien que remanié, le pignon nord est en partie celui d’origine. Il est en pierres blanches sur soubassements en grès. Deux contreforts, dont un réparé en briques, l’épaulent jusqu’au deux-tiers de sa hauteur. Une grande fenêtre en plein cintre est percée à un niveau supérieur. Celui du sud, par contre, a été entièrement reconstruit en briques sauf le soubassement qui est en grès. Les murs latéraux sont en pierres blanches du pays. Ils ont un mètre d’épaisseur et sont épaulés par des contreforts. Le mur, côté cour, possède trois ouvertures rectangulaires et une porte. Sa base en grès et silex se situe à des niveaux différents ce qui laisse supposer qu’on l’a reconstruit après une destruction partielle.

Elle fut brulée au XVIIe siècle, lors des guerres qui désolèrent notre région. L’intérieur, par sa dimension, fait vraiment penser à une église. C’est un immense vaisseau à trois nefs. Trois arcs brisés reposent sur de gros piliers en pierres et à angles de briques. L’ensemble est contrebuté par de puissants arcs boutants en briques. L’ancien toit en ardoises a été remplacé par des pannes vieillies.

La légende disait qu’à l’intérieur l’écho se répétait jusqu’à 17 fois. L’historien Boulonnais, Wimet, a écrit que la Longueroye était la « cathédrale des moissons ».

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FRENCQ

Le Château de Rosamel

Terre faisant partie du territoire de Frencq. C’est Claude-Marie du Campe de Rosamel qui entreprit, en 1770, la construction du château actuel. Son fils, Claude- Charles-Marie fut Contre-amiral en 1823, préfet maritime de Toulon en 1831, vice- amiral en 1833, puis ministre de la marine et pair de . Son fils, Louis- Charles-Marie, fut également contre-amiral.

A l’extrémité du parc de Rosamel se trouve le Mont-de-Justice où s’élevait le gibet seigneurial.

Il y avait un château primitif au même endroit. Il a été dessiné lors du voyage de Louis XIV dans la région. Il avait la forme d’un carré flanqué de quatre tours rondes. Les douves étaient à l’époque comblées. L’entrée était à l’ouest et non, comme aujourd’hui, au sud.

Claude-Marie du Campe de Rosamel commença par recreuser les fossés. Il confia ensuite les travaux au remarquable architecte Giraud Sannier. Ce dernier éleva le nouveau château sur les fondations de l’ancien. Les plans datent de 1778. Trois côtés sont entourés de larges douves d’eau vive, le quatrième est celui de la cour d’honneur. Toute la construction est en craie taillée. Au-dessus d’un entresol, dont le dallage est inférieur au niveau de l’eau sans cependant connaître l’humidité, s’élève un rez-de-chaussée et un étage très exhaussés, puis un second étage en attique, caractéristique du style Louis XVI. La façade d’entrée possède dans un avant-corps à peine saillant au milieu de quatre fenêtres, une haute porte en plein cintre. Le premier étage compte cinq fenêtres, la médiane surmontée d’un fronton aux armes de l’amiral de Rosamel. Les autres façades ont six fenêtres à chaque étage. A chacun des quatre angles s’élève une tour ronde éclairée de fenêtres semblables à celles du corps de logis. Elles ne montent que jusqu’au chemin de ronde devant l’attique. Elles sont couvertes en terrasse.

La cour intérieure est très exigüe.

A l’intérieur, on remarquait un superbe escalier à paliers droits et à rampe de fer forgé qui allait du vestibule aux combles. Après la seconde guerre mondiale, il devint la propriété de la colonie Saint- Vincent de Paul et accueillit des familles venant du nord qui venaient y passer leurs vacances.

Le propriétaire actuel, un britannique, souhaiterait en faire un hôtel de luxe et un centre de bien-être.

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FRENCQ

L'Eglise

Elle est dédiée à Saint-Martin. Profondément remaniée, elle présente aujourd’hui la forme d’une équerre. Elle n’est pas orientée. Le chœur est au nord. Elle est flanquée à l’ouest d’une tour romane et à l’est d’une grande chapelle du XIVe siècle. La tour a été remaniée au XIXe siècle.

A l’intérieur on peut voir de curieuses peintures murales. L’une représente un seigneur et sa femme en prières. Il doit s’agir d’Huon de Hodicq, seigneur de Courteville et Rosamel, grand-père maternel d’Enguerrand d’Eudin, dont la statue est accrochée à l’un des murs (XIVe). La peinture est très bien conservée.

La chapelle était paraît-il autrefois décorée d’une série des douze apôtres peinte à la fresque, d’une grandeur presque nature. Redécouvertes, deux seulement ont pu être restaurées. Elles sont placées de chaque côté de la porte actuelle où se trouvait l’autel primitif. Ce sont Saint-Jean et Saint-André.

Les Templiers avaient une commanderie à Frencq.

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CORMONT L'Eglise

Elle est dédiée à Saint-Michel. Elle se compose d’une nef, d’une tour centrale et d’un cœur avec chevet à trois pans. Elle mesure presque 26 m de long dont 12 pour la nef, 5 pour la tour et pas tout à fait 9 pour le chœur. Sa plus grande largeur est de 6,50 m.

Le portail de la façade ouest date du XIIIe siècle. Le reste de la façade est du XVe siècle, entièrement construit en damier de grès et de silex. L’œil de bœuf est moderne.

La nef n’a pas le même axe que la tour et s’étend plus au nord qu’au sud. Le chœur, lui, s’incline vers le sud. L’axe général de l’église est donc très irrégulier. La nef est très large. Son mur sud, ancien, bâti en grès bruts, a une épaisseur d’un mètre. Toutes les fenêtres ont été refaites. Le mur nord a été rebâti en briques, en 1853. Tout cela empêche de dater correctement la nef.

La tour remonte au XIIIe siècle. Ses quatre grosses ogives retombent sur quatre piles d’angle et sur des culs de lampe représentant des têtes d’hommes et de femmes. La clef de voûte représente le soleil. Une petite porte en plein cintre s’ouvre au sud. A peu près carrée, elle bénéficie de contreforts ajoutés après coup. Elle est bâtie en grès et craie taillée. Les fenêtres au nord et au sud ont été refaites. C’est à l’époque moderne que l’on a rajouté le petit clocher à flèche qui gâte l’aspect de l’église.

L’arc triomphal et l’entrée du chœur sont également du XIIIe. Le chœur bâti en craie taillé est beaucoup moins ancien. Il date de 1604 et fut construit en style flamboyant.

Les culs de lampe représentent : l’annonciation, la visitation, Saint-Michel, l’immaculée conception (?) et deux têtes fantastiques.

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CORMONT

Le Relais de Poste

Entre l’Authie et , on comptait autrefois, sept relais de poste. Le relais de poste de Cormont date de la construction de la route actuelle, soit vers 1730. Le relais, qui se trouvait auparavant à Frencq, fut transféré à Cormont avant 1745 par la maîtresse des postes, Marie-Barbe Porquet. Une de ses descendantes épousa Joseph Cochon, originaire de Puits-Bérault. C’est ainsi que commença la dynastie des Cochon, maîtres de poste.

Leur renommée est reliée à Napoléon et à sa famille. Le 5 mai 1810, un arc de triomphe fut élevé aux abords pour le passage de l’empereur et de Marie-Louise. Mais ce n’était pas la première fois que Napoléon avait à faire avec les Cochon. François-Joseph II, l’aîné, désigné par son père pour conduire l’empereur, le fit avec tant de brio que celui-ci, impressionné par ses qualités professionnels, le prit à son service. Il en fut de même avec son frère Maxime. On raconte que Napoléon, enthousiasmé par ses deux postillons, disait qu’il n’avait jamais été si bien conduit que par « deux Cochon ».

Lors du camp de Montreuil (1803-1805) Ils transportèrent Bonaparte et Joséphine. S’étant fâchés à Boulogne, ils se réconcilièrent durant le trajet vers Montreuil. (Catouillage – La culbute – La Paix-faîte).

En 1869, ils transportèrent l’Impératrice Eugénie venue inaugurer le petit hôpital à , accompagner du Prince Impérial.

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RECQUES

Le Château .

Orthographié « Recq ». Architecture Louis XV. (Rapport avec celui de Rosamel, Louis XVI). On n’a pas la date exacte de sa construction. On penche pour 1770. Il serait dû au talent du maçon Harrewin de Beausoleil. Il fut commandé par Jean-Baptiste Oudart de Dixmude de Montbrun.

La façade est en briques roses avec les parties saillantes en pierre. Elle comprend une demi-ronde centrale percée au centre d’une porte en plein cintre entre deux fenêtres ; puis, tant à gauche qu’à droite, deux fenêtres et deux autres sur les ailes, à peine saillantes. La même disposition se répète à l’étage avec un fronton au milieu. La rotonde centrale forme tant à l’étage qu’au rez-de-chaussée, un salon qui traverse tout le château. Au-dessus règne un toit mansardé. La façade sur le jardin est semblable à l’autre mais tout en craie taillée.

Une chapelle castrale avec campenard, s’accole à l’aile orientale du château.

Ce château peut être qualifié « d’historique ». Durant le « Camp de Montreuil » (1803–1805), il abrita le maréchal Ney. C’est là qu’eut lieu la première remise de Légions d’Honneur. Durant la première guerre mondiale, un hôpital militaire belge y trouva refuge.

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RECQUES

Le Moulin

Bien qu’édifié en 1752, le moulin porte la date de 1773 sur le linteau de la porte. C’est monsieur de Montbrun, seigneur du lieu qui l’a fait construire. En 1790, il en est toujours propriétaire.

Même s’il a perdu sa roue, il a gardé tout son pittoresque grâce à une restauration intelligente.

En 1892, c’est le maire de Recques, Monsieur Louvet, qui en est meunier. Le métier n’était pas sans danger car il eut une main broyée par une meule. Il se fit faire une main artificielle pour paraître dans les grandes occasions. Le reste du temps, il se servait d’un crochet. C’est un membre de la famille Cocatrix qui lui succéda C’est Georges Van Robais, d’Abbeville, qui en était alors le propriétaire. En 1920, Auguste Cocatrix lui racheta. Le moulin possédait alors trois vannes et sa roue. Celle-ci disparut un peu avant 1940 pour laisser la place à une turbine. Monsieur Cocatrix exploita encore son moulin jusqu’en 1952.

Le moulin broyait essentiellement pour les cultivateurs. Monsieur Cocatrix était un brave homme. Durant la dernière guerre, il travaillait la nuit pour les indigents. Accablé de fatigue, il lui arrivait de s’endormir près de sa meule. La roue s’emballait alors, ce qui alertait son épouse qui courait le réveiller. Les malheureux venaient même d’Equihen pour un peu de farine.

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MONTCAVREL L' Eglise

L’église n’a plus de nef (expliquer la disposition des églises) depuis des siècles (inverse de Saint-Saulve). Le chœur et le transept qui subsistent forment un remarquable monument d’architecture flamboyante. On doit son existence à la générosité des seigneurs de la maison de Monchy. Toute la construction est en craie taillée sous un soubassement en grès et silex. La croisée mesure 10m en tous sens. Le chœur a 10 m. de long sur 8 de large.

La façade occidentale n’a pas grand intérêt. On voit encore l’ancien arc triomphal au-dessus du portail. Elle est surmontée d’un petit clocher en charpente. A gauche, dans le mur ouest, une fenêtre en tiers-point et une porte murée. Le croisillon sud n’a pas de fenêtre, un escalier à vis de 50 marches en grès, conduisant aux combles, se trouve dans une tourelle octogonale accolée à l’ancien arc triomphal.

La hauteur de l’église est de 12m. Elle n’est pas voûtée. La croisée du transept sert de nef aujourd’hui. Elle est divisée en deux travées, est-ouest, par deux puissants piliers octogones et pourvus, comme à St-Saulve, de socles carrés et à angles abattus.

Ces piliers ont des chapiteaux ornés de frises historiées : - Demi-pilier nord, en entrant : la fuite en Egypte, la Vierge, précédée par Joseph et escortée par 2 anges et montée sur un cheval. - L’adoration des mages - Fragment de la scène de l’annonce aux bergers. - Le pilier Nord : suite de la vie de la Vierge.

Dans le croisillon sud se trouve la chapelle St Hubert. Le chœur est une véritable lanterne de pierre. Ses 7 fenêtres immenses sont hautes de 8 m. Elles montent jusqu’à la voûte et occupent tout l’espace entre les contreforts. Celles de la 1 ère travée sont aujourd’hui murées. Elles sont divisées par deux meneaux.

Certains vitraux datent de 1585 (fenêtre absidiale – Antoine de Monchy).

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