Maet) Campagne 2014
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Commune Direction départementale des territoires de la de de Le l’Oise Vaumain NOTICE D’INFORMATION TERRITOIRE « BAC DE LE VAUMAIN-FLAVACOURT» OPERATEUR « Communes de Le Vaumain» Mesures agroenvironnementales territorialisées (MAET) CAMPAGNE 2014 Enjeu : I2 DCE Cette notice présente l’ensemble des mesures agroenvironnementales territorialisées (MAET) proposées sur le territoire «bassin d'alimentation de captage de Le Vaumain- Flavacourt». Elle complète la notice nationale d’information sur les mesures agroenvironnementales (MAE). 1. Les conditions d’engagement dans les MAE y compris contient dans les MAET Notice nationale 2. Les obligations générales à respecter d’information sur les MAE 3. Les contrôles et le régime de sanctions 4. Comment remplir les formulaires Pour l’ensemble du territoire : La liste des MAET proposées sur le territoire Les conditions d’éligibilité générales Notice MAET par territoire contient Pour chaque MAET proposée sur le territoire : Les objectifs de la mesure Les conditions d’éligibilité spécifiques Le cahier des charges à respecter et le régime de contrôle Les bénéficiaires de MAE doivent remplir, comme pour les autres aides, les exigences de la conditionnalité, avec des exigences supplémentaires spécifiques aux MAE, concernant la fertilisation et l’utilisation de produits phytopharmaceutiques. Ces exigences spécifiques sont présentées et expliquées respectivement dans la fiche V du livret conditionnalité du domaine environnement et dans la fiche III du livret conditionnalité du domaine santé des végétaux. Les différents livrets de conditionnalité sont à votre disposition en DDT. dont Fiche V du livret conditionnalité Livrets conditionnalité « environnement » (un pour chaque domaine) Fiche III du livret conditionnalité « santé des végétaux » Lisez cette notice attentivement avant de remplir votre demande d’engagement en MAET. Si vous souhaitez davantage de précisions contactez votre DDT 1. Périmètre du territoire « Bassin d’alimentation de captage de Le Vaumain -Flavacourt» retenu BAC de Flavacourt BAC de Levaumain La surface totale du BAC de Levaumain est de 813 ha, celle du BAC de Flavacourt est de 3012 ha. Seuls les éléments situés sur ce territoire sont éligibles aux mesures territorialisées qui y sont proposées (Cf. § 3) 2. Résumé du diagnostic agroenvironnemental du territoire La SAU du BAC représente 2227 ha répartis entre 49 agriculteurs. On dénombre 10 corps de ferme sur le territoire. L’enquête agricole réalisée par la Chambre d’agriculture de l’Oise possède un taux de représentativité de 24% des exploitants du BAC (soit 12 exploitants), correspondant à 64% de la SAU des BAC. Par ailleurs, 100% des corps de ferme ont été enquêtés. Sur le BAC de Flavacourt, deux secteurs sont distincts coupés par la forêt du Thelle : au nord la commune de Lalandelle avec des sols plutôt profonds et au sud Flavacourt, avec des sols d’épaisseur variable souvent chargés en silex. Le caractère filtrant des affleurements en silex représente un facteur de risque supplémentaire pour le lessivage de l’azote et les fuites de produits phytosanitaires. La majorité des exploitations sont de type polyculture mais quelques élevages subsistent autour des villages. L’assolement du territoire se compose essentiellement de cultures d’hiver. La rotation principale est souvent de type colza/blé/blé/escourgeon. Les installations jugées sensibles sont les lieux de stockages des produits : la cuve d’engrais liquide, le stockage de fuel, d’hydrocarbures et le local phytosanitaires. Nous avons également étudié de près les actions en lien avec le pulvérisateur : lieux et modalités de remplissage et de rinçage. En ce qui concerne les stockages, les cuves d’engrais liquides sans rétention représentent un risque de fuite majeur de solution azotée vers la nappe. Nous observons que le stockage des huiles est souvent sommaire dans la plupart des exploitations. En revanche, les stockages de fuel et les locaux phytosanitaires sont en général sécurisés. Lors du remplissage du pulvérisateur, la protection du réseau et la prévention des débordements sont dans l’ensemble assurées, mais l’absence d’aire de remplissage pose la question de la gestion des risques en cas d’incident. Si plusieurs dilutions au champ sont réalisées, les volumes des cuves de rinçage sont dans la moitié des cas insuffisants pour revenir en ferme avec un pulvérisateur. L’aménagement d’installations fonctionnelles répondant à une meilleure organisation du travail et à la prévention des risques environnementaux les plus forts s’avère indispensable pour sécuriser le captage. Des projets de mise en conformité sont en cours sur le BAC. Ils devraient s’étendre à tous les corps de ferme situés à l’intérieur du périmètre. Ils peuvent bénéficier d’un accompagnement technique et financier. L’analyse des pratiques de fertilisation montre que les objectifs de rendements sont en général surestimés par rapport aux rendements réellement obtenus, en particulier dans les terres superficielles filtrantes, à faible réserve hydrique. Ces parcelles représentent donc le risque de pollution de la nappe le plus important. Les agriculteurs disposent en général des outils pour réaliser correctement la méthode du bilan et ainsi de déterminer la dose d’azote minérale à apporter. Il reste pour la culture de maïs, à prendre en compte au plus juste les objectifs de rendement et les fournitures du sol. Pour la campagne 2010/2011, la dose du premier apport sur blé reste trop élevée pour quelques exploitations (>70kg/ha) car ces dernières fractionnent la dose totale en deux apports. Pour autant, les dates d’apports sur blé relevées sont souvent cohérentes (du 18 février au 10 mars) avec le besoin des cultures, comme conseillé par les organismes techniques. Avant les cultures de printemps, les CIPAN sont généralisées. C’est un levier fort pour diminuer le risque de lessivage des nitrates. Le recours aux apports organiques est fréquent sur le territoire. Il justifie l’utilisation des outils d’aide à la décision pour l’ajustement annuel des fumures azotées. Cela concerne une majorité des exploitations agricoles. Pour limiter le risque de lessivage des nitrates, la Balance Globale Azotée doit être équilibrée. Cela passe par l’ajustement des objectifs de rendement au potentiel des parcelles. Pour les céréales, le fractionnement de la dose en 3 apports est fortement recommandé car il permet de moduler les apports aux années climatiques. Enfin, l’utilisation d’un outil de pilotage de la fertilisation permet de mieux apprécier les quantités d’azote minéralisées dans les parcelles avec apports organiques. L’analyse des pratiques phytosanitaires permet de conclure que les agriculteurs ont dans l’ensemble adapté leurs pratiques phytosanitaires aux conditions très sèches de l’année 2011. En effet, les indices de fréquence de traitements (IFT) sont en dessous des moyennes régionales. En revanche en année normale, le calcul des IFT de 2012 montre des IFT proches des moyennes régionales, ce qui relativise l’information apportée par une seule campagne. Une analyse plus détaillée montre des différences importantes entre agriculteurs sur les programmes hors herbicides. Dans la majorité des situations, le programme phytosanitaire est basé sur la culture et ne prend que partiellement en compte, la date de semis et le choix de la variété. On constate une corrélation entre des programmes adaptés à la parcelle et un IFT faible. Pour le colza, les programmes sont également très variables d’une ferme à l’autre. Les IFT élevés ne prennent pas en compte les conditions exceptionnelles de l’année 2011. Enfin, les successions culturales de blé/blé ainsi que la pratique du non LEVour sont deux pratiques favorables à l’évolution des graminées adventices. Sur blé, la majorité des exploitants ont par exemple recours à des urées substituées à l’automne, une famille chimique à risque de transfert élevé vers la nappe. Pour limiter les interventions en culture et la pression phytosanitaire, les leviers agronomiques tels que la rotation, le choix variétal, la date et densité de semis … doivent être mobilisés. Sur les parcelles à pierrosité limitée, une solution alternative au chimique telle que le désherbage mécanique est utile. Enfin, pour ne pas polluer la nappe, il est essentiel d’intégrer la relation entre les périodes d’interventions phytosanitaires et de recharge de la nappe. De mi-novembre à fin février, celles-ci ne devraient en principe pas se croiser. 3. Listes de mesures agroenvironnementales proposées sur le territoire Couvert Mesure Libellé Montant Financement PI_LVF1_G01 Maintien de l'agriculture biologique 100 € AESN/ FEADER Réduction des phytosanitaires de 50% hors PI_LVF1_GC3 188 € AESN herbicides et de 40% herbicides Conversion à l’agriculture biologique en territoire à PI_LVF1_GC4 200 € AESN/ FEADER problématique phytosanitaire Réduction des phytosanitaires de 35% hors PI_LVF1_GC6 110 € AESN herbicides et de 30% herbicides Réduction des phytosanitaires de 50% hors PI_LVF1_GC9 156 € AESN herbicides et de 30% herbicides Création et entretien d’un couvert d’intérêt PI_LVF1_AU1 floristique ou faunistique, ne pouvant pas être 274 € AESN/ FEADER déclarés au titre du gel PI_LVF1_ZR1 Création et entretien d'un maillage en ZRE 392 € AESN/ FEADER PI_LVF1_GE1 Amélioration d’un couvert déclaré en gel 126 € AESN/ FEADER PI_LVF1_VE1 entretien vergers hautes tiges 396.00 € AESN Création et entretien de bandes ou parcelles PI_LVF1_HE1 234.00 € AESN/ FEADER enherbées Entretien de haies localisées de manière pertinente PI_LVF1_HA1 0.19