Commune Direction départementale des territoires de la de de Le l’ Vaumain

NOTICE D’INFORMATION TERRITOIRE « BAC DE LE VAUMAIN-» OPERATEUR « Communes de Le Vaumain» Mesures agroenvironnementales territorialisées (MAET) CAMPAGNE 2014

Enjeu : I2 DCE

Cette notice présente l’ensemble des mesures agroenvironnementales territorialisées (MAET) proposées sur le territoire «bassin d'alimentation de captage de Le Vaumain- Flavacourt». Elle complète la notice nationale d’information sur les mesures agroenvironnementales (MAE).

1. Les conditions d’engagement dans les MAE y compris contient dans les MAET Notice nationale 2. Les obligations générales à respecter d’information sur les MAE 3. Les contrôles et le régime de sanctions 4. Comment remplir les formulaires

Pour l’ensemble du territoire : La liste des MAET proposées sur le territoire Les conditions d’éligibilité générales Notice MAET par territoire contient Pour chaque MAET proposée sur le territoire : Les objectifs de la mesure Les conditions d’éligibilité spécifiques Le cahier des charges à respecter et le régime de contrôle

Les bénéficiaires de MAE doivent remplir, comme pour les autres aides, les exigences de la conditionnalité, avec des exigences supplémentaires spécifiques aux MAE, concernant la fertilisation et l’utilisation de produits phytopharmaceutiques. Ces exigences spécifiques sont présentées et expliquées respectivement dans la fiche V du livret conditionnalité du domaine environnement et dans la fiche III du livret conditionnalité du domaine santé des végétaux. Les différents livrets de conditionnalité sont à votre disposition en DDT.

dont Fiche V du livret conditionnalité Livrets conditionnalité « environnement » (un pour chaque domaine) Fiche III du livret conditionnalité « santé des végétaux »

Lisez cette notice attentivement avant de remplir votre demande d’engagement en MAET. Si vous souhaitez davantage de précisions contactez votre DDT 1. Périmètre du territoire « Bassin d’alimentation de captage de Le Vaumain -Flavacourt» retenu

BAC de Flavacourt

BAC de Levaumain

La surface totale du BAC de Levaumain est de 813 ha, celle du BAC de Flavacourt est de 3012 ha.

Seuls les éléments situés sur ce territoire sont éligibles aux mesures territorialisées qui y sont proposées (Cf. § 3)

2. Résumé du diagnostic agroenvironnemental du territoire

La SAU du BAC représente 2227 ha répartis entre 49 agriculteurs. On dénombre 10 corps de ferme sur le territoire.

L’enquête agricole réalisée par la Chambre d’agriculture de l’Oise possède un taux de représentativité de 24% des exploitants du BAC (soit 12 exploitants), correspondant à 64% de la SAU des BAC. Par ailleurs, 100% des corps de ferme ont été enquêtés.

Sur le BAC de Flavacourt, deux secteurs sont distincts coupés par la forêt du Thelle : au nord la commune de avec des sols plutôt profonds et au sud Flavacourt, avec des sols d’épaisseur variable souvent chargés en silex. Le caractère filtrant des affleurements en silex représente un facteur de risque supplémentaire pour le lessivage de l’azote et les fuites de produits phytosanitaires. La majorité des exploitations sont de type polyculture mais quelques élevages subsistent autour des villages. L’assolement du territoire se compose essentiellement de cultures d’hiver. La rotation principale est souvent de type colza/blé/blé/escourgeon.

Les installations jugées sensibles sont les lieux de stockages des produits : la cuve d’engrais liquide, le stockage de fuel, d’hydrocarbures et le local phytosanitaires. Nous avons également étudié de près les actions en lien avec le pulvérisateur : lieux et modalités de remplissage et de rinçage. En ce qui concerne les stockages, les cuves d’engrais liquides sans rétention représentent un risque de fuite majeur de solution azotée vers la nappe. Nous observons que le stockage des huiles est souvent sommaire dans la plupart des exploitations. En revanche, les stockages de fuel et les locaux phytosanitaires sont en général sécurisés. Lors du remplissage du pulvérisateur, la protection du réseau et la prévention des débordements sont dans l’ensemble assurées, mais l’absence d’aire de remplissage pose la question de la gestion des risques en cas d’incident. Si plusieurs dilutions au champ sont réalisées, les volumes des cuves de rinçage sont dans la moitié des cas insuffisants pour revenir en ferme avec un pulvérisateur.

L’aménagement d’installations fonctionnelles répondant à une meilleure organisation du travail et à la prévention des risques environnementaux les plus forts s’avère indispensable pour sécuriser le captage. Des projets de mise en conformité sont en cours sur le BAC. Ils devraient s’étendre à tous les corps de ferme situés à l’intérieur du périmètre. Ils peuvent bénéficier d’un accompagnement technique et financier.

L’analyse des pratiques de fertilisation montre que les objectifs de rendements sont en général surestimés par rapport aux rendements réellement obtenus, en particulier dans les terres superficielles filtrantes, à faible réserve hydrique. Ces parcelles représentent donc le risque de pollution de la nappe le plus important. Les agriculteurs disposent en général des outils pour réaliser correctement la méthode du bilan et ainsi de déterminer la dose d’azote minérale à apporter. Il reste pour la culture de maïs, à prendre en compte au plus juste les objectifs de rendement et les fournitures du sol. Pour la campagne 2010/2011, la dose du premier apport sur blé reste trop élevée pour quelques exploitations (>70kg/ha) car ces dernières fractionnent la dose totale en deux apports. Pour autant, les dates d’apports sur blé relevées sont souvent cohérentes (du 18 février au 10 mars) avec le besoin des cultures, comme conseillé par les organismes techniques. Avant les cultures de printemps, les CIPAN sont généralisées. C’est un levier fort pour diminuer le risque de lessivage des nitrates. Le recours aux apports organiques est fréquent sur le territoire. Il justifie l’utilisation des outils d’aide à la décision pour l’ajustement annuel des fumures azotées. Cela concerne une majorité des exploitations agricoles.

Pour limiter le risque de lessivage des nitrates, la Balance Globale Azotée doit être équilibrée. Cela passe par l’ajustement des objectifs de rendement au potentiel des parcelles. Pour les céréales, le fractionnement de la dose en 3 apports est fortement recommandé car il permet de moduler les apports aux années climatiques. Enfin, l’utilisation d’un outil de pilotage de la fertilisation permet de mieux apprécier les quantités d’azote minéralisées dans les parcelles avec apports organiques.

L’analyse des pratiques phytosanitaires permet de conclure que les agriculteurs ont dans l’ensemble adapté leurs pratiques phytosanitaires aux conditions très sèches de l’année 2011. En effet, les indices de fréquence de traitements (IFT) sont en dessous des moyennes régionales. En revanche en année normale, le calcul des IFT de 2012 montre des IFT proches des moyennes régionales, ce qui relativise l’information apportée par une seule campagne. Une analyse plus détaillée montre des différences importantes entre agriculteurs sur les programmes hors herbicides. Dans la majorité des situations, le programme phytosanitaire est basé sur la culture et ne prend que partiellement en compte, la date de semis et le choix de la variété. On constate une corrélation entre des programmes adaptés à la parcelle et un IFT faible. Pour le colza, les programmes sont également très variables d’une ferme à l’autre. Les IFT élevés ne prennent pas en compte les conditions exceptionnelles de l’année 2011. Enfin, les successions culturales de blé/blé ainsi que la pratique du non LEVour sont deux pratiques favorables à l’évolution des graminées adventices. Sur blé, la majorité des exploitants ont par exemple recours à des urées substituées à l’automne, une famille chimique à risque de transfert élevé vers la nappe.

Pour limiter les interventions en culture et la pression phytosanitaire, les leviers agronomiques tels que la rotation, le choix variétal, la date et densité de semis … doivent être mobilisés. Sur les parcelles à pierrosité limitée, une solution alternative au chimique telle que le désherbage mécanique est utile. Enfin, pour ne pas polluer la nappe, il est essentiel d’intégrer la relation entre les périodes d’interventions phytosanitaires et de recharge de la nappe. De mi-novembre à fin février, celles-ci ne devraient en principe pas se croiser.

3. Listes de mesures agroenvironnementales proposées sur le territoire

Couvert Mesure Libellé Montant Financement

PI_LVF1_G01 Maintien de l'agriculture biologique 100 € AESN/ FEADER

Réduction des phytosanitaires de 50% hors PI_LVF1_GC3 188 € AESN herbicides et de 40% herbicides Conversion à l’agriculture biologique en territoire à PI_LVF1_GC4 200 € AESN/ FEADER problématique phytosanitaire Réduction des phytosanitaires de 35% hors PI_LVF1_GC6 110 € AESN herbicides et de 30% herbicides Réduction des phytosanitaires de 50% hors PI_LVF1_GC9 156 € AESN herbicides et de 30% herbicides Création et entretien d’un couvert d’intérêt PI_LVF1_AU1 floristique ou faunistique, ne pouvant pas être 274 € AESN/ FEADER déclarés au titre du gel PI_LVF1_ZR1 Création et entretien d'un maillage en ZRE 392 € AESN/ FEADER PI_LVF1_GE1 Amélioration d’un couvert déclaré en gel 126 € AESN/ FEADER PI_LVF1_VE1 entretien vergers hautes tiges 396.00 € AESN Création et entretien de bandes ou parcelles PI_LVF1_HE1 234.00 € AESN/ FEADER enherbées Entretien de haies localisées de manière pertinente PI_LVF1_HA1 0.19 € AESN d’un côté Entretien de haies localisées de manière pertinente PI_LVF1_HA2 0.34 € AESN des 2 côtés PI_LVF1_BO1 Entretien de bosquets 128.00 € AESN éléments PI_LVF1_TL1 Entretien mécanique de talus enherbés 0.10 € AESN/ FEADER fixes du paysage PI_LVF1_FO1 Entretien des fossés et rigoles de drainage 1.14 € AESN Restauration et/ou entretien de mares et plans PI_LVF1_PE1 96.00 € AESN d’eau PI_LVF1_AR2 Entretien d’arbres isoles ou en alignements 3.00 € AESN

Une notice spécifique à chacune de ces mesures, incluant le cahier des charges à respecter, est jointe à cette notice « territoire « Bassin d’alimentation de captage de Le Vaumain -Flavacourt» ». 4. Conditions d’éligibilité de votre demande d’engagement dans une ou plusieurs MAE territorialisées

4.1 Le montant de votre demande d’engagement pour ce territoire dans une ou plusieurs MAE territorialisées doit être supérieur au plancher fixé pour le territoire

Vous ne pouvez vous engager dans une ou plusieurs mesures territorialisées de ce territoire que si votre engagement sur ce territoire représente, au total, un montant annuel supérieur ou égal à 100 €, correspondant au montant plancher fixé pour ce territoire, en incluant le montant correspondant à des parcelles déjà engagées dans une mesure territorialisée de ce territoire les années précédentes.

Si ce montant minimum n’est pas respecté lors de votre demande d’engagement, celle-ci sera irrecevable.

4.2 Le montant de votre demande d’engagement dans une ou plusieurs MAE territorialisées doit être inférieur au plafond régional fixé pour le territoire

Vous ne pouvez vous engager dans une ou plusieurs mesures territorialisées que si votre engagement sur ce territoire représente, au total, un montant annuel inférieur ou égal à 22 800 €, correspondant au montant maximum fixé pour ce territoire, en incluant le montant correspondant à des parcelles déjà engagées dans une mesure territorialisée de ce territoire les années précédentes.

Si ce montant maximum n’est pas respecté lors de votre demande d’engagement, celle-ci sera irrecevable.

4.3 Conditions spécifiques au territoire L’Agence de l’Eau Seine Normandie se réserve le droit de prioriser ses financements en fonction de son enveloppe budgétaire et selon les priorités définies par le 10ème programme d’action.

5. Comment remplir les formulaires d’engagement pour une mesure territorialisée proposée sur le territoire « Bassin d’alimentation de captage de Le Vaumain-Flavacourt» ?

Pour vous engager en 2014 dans une MAET, vous devez obligatoirement remplir 3 documents et les adresser à la DDT avec votre dossier de déclaration de surface avant le 15 mai 2014.

5.1 Le registre parcellaire graphique

Déclaration des éléments engagés dans une L1 MAET P1 S2 Sur l’exemplaire du RPG que vous renverrez à la DDT, vous devez dessiner précisément et en vert les surfaces S1 que vous souhaitez engager dans chacune des mesures territorialisées proposées. Puis, vous indiquerez pour L2 chacun des éléments dessinés le numéro de l’élément, qui devra obligatoirement être au format « S999 », c’est-à-dire P2 un S suivi du numéro attribué à l’élément surfacique engagé (ex : S1, S2, etc.). Pour de plus amples indications, reportez-vous à la notice nationale d’information sur les MAE. Si vous souscrivez une des mesures : . PI_XXXX_HA1 ou PI_XXXX_HA2 entretien de haies, . PI_XXXX_TL1 entretien mécanique de talus enherbés, . PI_XXXX_FO1 entretien des fossés et rigoles, vous devez également dessiner précisément et en VERT les éléments LINEAIRES (haies, talus ou fossés) que vous souhaitez engager dans chacune de ces mesures territorialisées linéaires. Puis, vous indiquerez pour chacun des éléments dessinés le numéro de l’élément, qui devra obligatoirement être au format « L999 », c’est-à-dire un L suivi du numéro attribué à l’élément linéaire engagé (ex : L1, L2…).

Si vous souscrivez une des mesures . PI_XXXX_AR1 entretien d’arbres isolés ou en alignement, . PI_XXXX_PE1 restauration et/ou entretien de mares, vous devez également dessiner précisément et en VERT les éléments PONCTUELS (mares ou arbres isolés) que vous souhaitez engager dans chacune de ces mesures territorialisées ponctuelles. Puis, vous indiquerez pour chacun des éléments dessinés le numéro de l’élément, qui devra obligatoirement être au format « P999 », c’est-à-dire un P suivi du numéro attribué à l’élément linéaire engagé (ex : P1, P2…). Pour de plus amples indications, reportez-vous à la notice nationale d’information sur les MAE.

5.2 Le formulaire « Liste des éléments engagés »

Indiquer le numéro de l’îlot où se situera l’engagement MAET

Donner le numéro de l’élément : S1, S2, S3 (si surfaces) ou L1, L2, L3 (si linéaires) ou P1, P2, P3 (si ponctuels) Le code de la MAE à indiquer dans la colonne « code de la MAE souscrite » du formulaire Liste des éléments engagés, pour chaque élément engagé dans une MAET (surfacique, linéaire ou ponctuel), est le code indiqué au paragraphe 3 de ce document pour chaque mesure territorialisée proposée. Ce code est par ailleurs repris dans les fiches spécifiques à chacune de ces mesures.

5.3 Le formulaire de demande d’engagement en MAE

 Vous devez cocher, à la rubrique « ICHN - MAE », la case Mesure agroenvironnementale et déclarer en cochant la case correspondante selon le cas : , si vous souhaitez « poursuivre à l'identique mes engagements souscrits précédemment » si aucun de ces engagements n'est modifié et qu'il n'y a pas de nouvel engagement souscrit , ou « modifier mes engagements » dés qu'au moins un des engagements est modifié ou qu'au moins un nouvel engagement vient les compléter ou enfin « m'engagez pour la première fois dans une MAE » si vous n'avez aucun engagement MAE en cours. Enfin, vous devez remplir le formulaire « déclaration des effectifs animaux » sur les animaux herbivores de votre exploitation autres que bovins, ou ovins-caprins faisant l'objet d'une demande d'aide du 1er pilier, afin que la DDT(M) soit en mesure de calculer le chargement de votre exploitation.

Pour tout renseignement :

d'ordre réglementaire d'ordre technique DDT de l’Oise Correspondantes : Chambre d’Agriculture de l’Oise Correspondants Bruno VARNIERE Laurence LEGRAND - Tel : 03.44.06.43.03 Tel : 03.44.93.37.82 Mail : [email protected] mail: [email protected]

Emilie LAUMAIN Léa DESOUTER Tel : 03 44 06 43 72 Tel : 03.44.11.45.05 Fax : 03 44 06 43 00 mail: [email protected] Mail : [email protected] Direction départementale des territoires de l’Oise

« BAC DE LE VAUMAIN-FLAVACOURT » MESURE TERRITORIALISEE « PI_LVF1_G01» Maintien à l’agriculture biologique en territoire à problématique phytosanitaire

1. Objectifs de la mesure

Le cahier des charges de l’agriculture biologique interdit l’emploi de traitements phytosanitaires de synthèse. Il est donc au moins aussi exigeant que les engagements unitaires de la famille PHYTO prévoyant une réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires, ou toute combinaison de ceux-ci.

L’engagement unitaire BIOMAINT reprend le cahier de charges du dispositif 214-E « maintien à l’agriculture biologique ». Il est accessible dans les territoires pour lesquels ont été retenues des mesures agroenvironnementales territorialisées prévoyant une réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires contenant un ou plusieurs engagements unitaires de PHYTO01 à PHYTO07.

Dans ces territoires, l’engagement BIOMAINT remplace, pour un agriculteur en maintien à l’agriculture biologique, la totalité des engagements de réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires de la famille PHYTO retenus (de PHYTO01 à PHYTO07). Lorsque ceux-ci sont en combinaison avec d’autres engagements unitaires (réduction de fertilisation, implantation de cultures intermédiaires en période de risque, etc.), l’engagement unitaire BIOMAINT est également combiné à ces mêmes engagements, pour constituer une mesure agroenvironnementale territorialisée dédiée aux agriculteurs en maintien à l’agriculture biologique

La mesure comprend l’engagement unitaire suivant : EU Libellé Maintien à l’agriculture biologique en territoire à problématique BIOMAINT phytosanitaire

En contrepartie du respect du cahier des charges de la mesure, une aide de 100 € par ha engagé vous sera versée annuellement pendant la durée de l’engagement.

2. Les conditions spécifiques d’éligibilité à la mesure

2.1 Conditions relatives au demandeur ou à l’exploitation

Vous devez respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE, rappelées dans la notice nationale d’information. Les critères d’éligibilité à respecter sont ceux du dispositif 214-E « maintien à l’agriculture biologique ».

1 2.2 Conditions relatives aux surfaces engagées

Les critères d’éligibilité à respecter sont ceux du dispositif 214-E « maintien à l’agriculture biologique ».

3. Cahier des charges de la mesure et régime de contrôle

L’ensemble de vos obligations doit être respecté tout au long de votre contrat, et ce dès le 15 mai de l’année de votre engagement. Les documents relatifs à votre demande d’engagement et au respect de vos obligations doivent être conservés sur votre exploitation pendant toute la durée de votre engagement et pendant les quatre années suivantes.

En cas d’impossibilité une année donnée de réaliser cette mesure, vous devez le déclarer à la DDT dès que possible par courrier en donnant les explications nécessaires.

Les différentes obligations du cahier des charges de la mesure PI_LVF1_G01 sont décrites dans le tableau ci-dessous.

Obligations du cahier des charges Contrôles sur place Sanctions à respecter en contrepartie du paiement de Modalités de Caractère de Niveau de Pièces à fournir l’aide contrôle l'anomalie gravité Respecter le cahier des charges de l’AB Dernier rapport de (règlement CEE n°834/2007 du conseil du contrôle Principale contrôle de l’entreprise Réversible 28 juin 2007) durant 5 ans à compter de la documentaire Totale certificateur prise d’effet de la mesure Notifier chaque année son activité auprès Néant (contrôle Principale Néant Réversible des services de l’Agence Bio administratif) Totale

Lorsque l’une de ces obligations n’est pas respectée, les conséquences de ce non-respect peuvent porter sur la seule année considérée (anomalie réversible), ou bien sur l’ensemble des 5 ans de l’engagement (anomalie définitive). Par ailleurs, le régime de sanction est adapté selon l’importance de l’obligation (principale ou secondaire) et selon qu’il s’agisse d’une obligation à seuil ou totale. Voir la notice nationale d’information sur les MAE pour le fonctionnement du régime de sanctions.

3.1 Règles spécifiques éventuelles :

Vous devez fournir chaque année, y compris la première, la copie du dernier rapport de contrôle réalisé par l’organisme certificateur. Par ailleurs, la DDT vérifie chaque année auprès de l’Agence Bio que vous avez effectivement notifié votre activité.

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Direction départementale des territoires de l’Oise

NOTICE SPECIFIQUE DE LA MESURE « PI_LVF1_GC3» Réduction progressive du nombre de doses homologuées des traitements phytosanitaires de 50 % hors herbicides et 40 % herbicides Mesure agroenvironnementale territorialisée (MAET) TERRITOIRE « Bassin d’alimentation de captage de Le Vaumain-Flavacourt» CAMPAGNE 2014

1. Objectifs de la mesure Le bilan annuel de la stratégie de protection phytosanitaire vise à accompagner les exploitants dans la mise en œuvre d’autres engagements unitaires agroenvironnementaux visant la limitation du recours aux produits phytosanitaires, en particulier les engagements unitaires de réduction du nombre de doses homologuées de traitements. Il permet à l’agriculteur, selon les cas :  soit de s’assurer de l’atteinte des objectifs de résultats fixés dans le cadre de certains engagements unitaires1 et de faire face aux difficultés éventuelles qu’il pourrait rencontrer dans la définition et la mise en œuvre d’une stratégie de protection des cultures permettant d’atteindre ces résultats, en s’appuyant sur les conseils d’un technicien compétent ;  soit d’optimiser l’efficacité de la solution agronomique mise en œuvre pour répondre à certains engagements unitaires définissant des obligations de moyens2, en aidant l’agriculteur à l’intégrer dans une stratégie globale de protection de ses cultures (identification des économies de produits phytosanitaires permises notamment) ;  de façon générale, d’évaluer la pertinence des options techniques retenues pour réduire le recours aux produits phytosanitaires, et de comparer les performances obtenues sur les parcelles faisant l’objet d’une contractualisation et sur celles n’en faisant pas l’objet, afin de réfléchir à une éventuelle généralisation des pratiques correspondant aux engagements contractualisés à l’ensemble des parcelles de son exploitation potentiellement concernées. Cette mesure vise une réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires dans un objectif de préservation de la qualité de l’eau. L’ensemble des applications de produits herbicides et hors herbicides réalisées à la parcelle sont prises en compte (y compris celles réalisées le cas échéant en inter culture). Les herbicides sont particulièrement ciblés dans la mesure où la réduction de leur utilisation correspond à un niveau de technicité différent de celui requis pour réduire l’utilisation de produits phytosanitaires hors herbicides (niveau de technicité plus faible en cultures pérenne et plus fort en grandes cultures). Le nombre de doses homologuées reflète l’intensité d’utilisation des pesticides. Parce qu’il tient compte de la dose homologuée de chaque produit, il constitue à ce niveau un indicateur bien plus fiable que la quantité de produit utilisée : en fonction du produit, la dose homologuée est très variable3 et de ce fait une diminution des quantités appliquées ne témoigne pas forcément d’un moindre recours aux produits phytosanitaires4 ni d’un moindre impact sanitaire et environnemental. Cette mesure suppose, pour ce faire, la mise en place d’une stratégie de protection des cultures alternative, constituée par un ensemble cohérent de solutions agronomiques limitant le recours aux produits phytosanitaires à l’échelle de la rotation 5 et de l’itinéraire technique6. S’il est conseillé de proposer de telles stratégies alternatives types au niveau régional, en s’appuyant en particulier sur les itinéraires techniques en production intégrée diffusés par les conseillers agricoles,

1 Ex : réduction du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires de 30% ; réduction du nombre de doses homologuées en herbicides de 50% ; absence de traitements phytosanitaires, absence d’herbicides. 2 Ex : enherbement sous cultures pérennes, lutte biologique, mise en place d’un paillage végétal, diversité au sein de la succession culturale. 3 De quelques dizaines de grammes à quelques kilogrammes 4 possibilité d’une substitution de produits à doses homologuée élevée par des produits à dose homologuée faible 5 ex : alternance des périodes de semis des cultures, introduction de cultures étouffantes 6 ex : travail du sol en inter culture (faux-semis répétés, labour), semis précoce ou tardif, densité de semis élevée et écartement réduit, désherbage mécanique ou désherbinage

1 l’élaboration de la stratégie de l’exploitation est laissée à l’appréciation de l’agriculteur pour lui permettre de s’adapter au mieux à ses atouts et à ses contraintes. Il s’agit ainsi d’une exigence de résultats et non de moyens techniques à mettre en œuvre. Cet engagement ne concerne pas les surfaces en prairies permanentes. En effet, l’absence de traitements phytosanitaires est inclue dans le cahier des charges de la PHAE 2 sur l’ensemble du territoire hexagonal. Elle sera donc dans le « socle » des MAE territorialisées portant sur les surfaces toujours en herbe. En revanche, les prairies temporaires et le gel intégrés dans une rotation des cultures sur terres arables sont éligibles (étant entendu que toute parcelle engagée ne peut être pendant les cinq années d’engagement exclusivement en prairies temporaires et en gel sans production). La condition de formation sur la protection intégrée vise à accompagner les exploitants dans l’élaboration de stratégies de protection des cultures économes en produits phytosanitaires leur permettant selon les cas :  d’atteindre les objectifs de résultats fixés dans le cadre de certains engagements unitaires7 ;  d’optimiser l’efficacité de la solution agronomique mise en œuvre pour répondre à certains engagements unitaires définissant des obligations de moyen8, en l’intégrant dans une stratégie globale de protection de ses cultures ;  d’améliorer de façon plus générale leurs pratiques en matière de protection des cultures sur l’ensemble de l’exploitation. La condition de formation sur le raisonnement des pratiques phytosanitaire contribue en particulier à limiter le recours aux pesticides en évitant la réalisation de traitements systématiques. Elle facilite ainsi l’atteinte des objectifs de réduction du nombre de doses homologuées figurant dans différents engagements unitaires9 sur les parcelles contractualisées, et, de façon plus générale, l’amélioration des pratiques phytosanitaires sur l’ensemble des parcelles de l’exploitation. Ces formations facilitent en outre la tenue du cahier d’enregistrement des pratiques culturales exigée pour l’ensemble des cultures, dans le cadre du socle minimal sur les traitements phytosanitaires pour l’accès aux MAE et l’utilisation de ce cahier d’enregistrement pour la réalisation du bilan de la stratégie de protection des cultures, sans l’appui d’un technicien agréé certaines années. La mesure comprend les engagements unitaires suivants :

EU Libellé PHYTO_01 Bilan de la stratégie de protection des cultures PHYTO_04 Réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires herbicides PHYTO_05 Réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires hors herbicides CI1 Formation sur la protection intégrée CI2 Formation sur le raisonnement des pratiques phytosanitaires

En contrepartie du respect du cahier des charges de la mesure, une aide de 188 € par ha engagé vous sera versée annuellement pendant la durée de l’engagement accompagnée d’un forfait annuel de 180 €/an/exploitation (plafonné à 20% du montant total de la mesure et au plafond communautaire à l’hectare pour le type de couvert concerné par la mesure) pour les deux formations.

2. Les conditions spécifiques d’éligibilité à la mesure

2.1 Conditions relatives au demandeur ou à l’exploitation Vous devez respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE, rappelées dans la notice nationale d’information ainsi que les conditions d’éligibilité spécifique à la mesure « PI_LVF1_GC3 » suivantes. Vous devez suivre une formation sur la protection intégrée et sur le raisonnement des pratiques phytosanitaires dans les 2 ans suivant votre demande d’engagement. Contactez l’opérateur (Commune de Le Vaumain) ou la DDT pour connaître la liste des formations agréées* pour l’engagement dans la mesure « PI_LVF1_GC3 ».

7 Ex : réduction du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires, réduction du nombre de doses homologuées en herbicide 8 ex : enherbement sous cultures pérennes, lutte biologique, mise en place d’un paillage végétal, diversité au sein de la succession culturale 9 Ex : réduction du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires, réduction du nombre de doses homologuées en herbicide

2 Si vous avez suivi une formation, satisfaisant au cahier des charges, depuis moins de 3 ans par rapport à la date de votre demande d’engagement, cette condition d’éligibilité à la mesure sera considérée comme respectée. Attention : un justificatif de votre participation à ces formations vous sera demandé en cas de contrôle sur place. Vous devez le conserver sur votre exploitation pendant toute la durée de votre engagement et pendant les quatre années suivantes.

2.1 Conditions relatives aux surfaces engagées 2-2-1 : éligibilité des surfaces Vous pouvez engager dans la mesure « PI_LVF1_GC3 » les surfaces en grandes cultures de votre exploitation. Il s’agit d’une mesure fixe (respect de la mesure sur la même parcelle pendant 5 ans), pouvant être contractualisée sur des parcelles de cultures légumières ou de grandes cultures. En ce qui concerne les grandes cultures, le maïs, le tournesol ainsi que les prairies temporaires et le gel intégrés dans une rotation des cultures (étant entendu que toute parcelle engagée ne peut être pendant les cinq années d’engagement exclusivement en prairies temporaires et en gel sans production), bien que non concernés par l’objectif de réduction du recours aux produits phytosanitaires autres qu’herbicides, sont éligibles mais leur proportion dans la surface engagée est limitée à 30% et prise en compte dans le calcul du montant de l’engagement unitaire. Cet engagement ne concerne pas les surfaces en prairies permanentes. 2-2-2 : Taux de contractualisation Vous devez engager au moins 10 % de vos surfaces déclarées en grandes cultures situées sur le territoire l’année de votre demande d’engagement pour la réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires hors herbicides et herbicides.

3. Cahier des charges de la mesure et régime de contrôle L’ensemble de vos obligations doit être respecté tout au long de votre contrat, et ce dès le 15 mai de l’année de votre engagement. Les documents relatifs à votre demande d’engagement et au respect de vos obligations doivent être conservés sur votre exploitation pendant toute la durée de votre engagement et pendant les quatre années suivantes. En cas d’impossibilité une année donnée de réaliser cette mesure, vous devez le déclarer à la DDT dès que possible par courrier en donnant les explications nécessaires. Le bilan annuel sur la stratégie de protection des cultures doit être réalisé en fin de campagne culturale et dans tous les cas au plus tard le 30 septembre de chaque année. Pour chaque campagne culturale, l’indicateur de fréquence de traitement (IFT) réalisé devra être calculé dans le cadre de ce bilan annuel de la stratégie de protection des cultures, en fin de campagne culturale et au plus tard le 30 septembre (de l’année n pour la campagne culturale n), à partir du cahier d’enregistrement des pratiques phytosanitaires. L’année du dépôt de votre demande d’engagement dans la mesure « PI_LVF1_GC3 », vous devez réaliser un bilan annuel accompagné en fin de campagne culturale et au plus tard le 30 septembre. Aucune obligation ne porte alors sur les traitements réalisés au cours de cette campagne culturale, débutée avant le début de votre engagement agroenvironnemental. En revanche, à partir de la campagne culturale suivante, le respect de l’obligation de réduction du recours aux traitements aux herbicides sera contrôlé à partir de l’indicateur de fréquence de traitement (IFT) que vous calculerez à partir de votre cahier d’enregistrement des pratiques phytosanitaires, sur l’ensemble des traitements herbicides et hors herbicides que vous aurez réalisés de la récolte du précédent (année n-1) à la récolte de la culture pour la campagne culturale en cours (année n).

3.1 Le cahier des charges de la mesure Les différentes obligations du cahier des charges de la mesure « PI_LVF1_GC3 » sont décrites dans le tableau ci-dessous :

Contrôles sur place Sanctions Obligations du cahier des charges Modalités de Caractère de Niveau de à respecter en contrepartie du paiement de l’aide Pièces à fournir contrôle l'anomalie gravité Réversible et Réalisation d’un bilan annuel de la stratégie de protection Bilan annuel et le définitif au Secondaire des cultures sur les parcelles de l’exploitation, à partir des Documentaire cas échéant troisième cahiers d’enregistrement. factures Totale constat

3 Vérification des bilans annuels et Réalisation, au cours des 5 ans, de 5 bilans annuels Bilan annuel de leur Principale accompagnés avec l’appui d’un technicien dont la + factures Réversible11 complétude10 Totale structure et la méthode ont été agréées éventuelles (et des factures éventuelles) Respect d’une proportion maximale annuelle de surfaces Vérification de en maïs, tournesol, prairies temporaires et gel (intégrés Principale l’enregistrement Néant Réversible dans la rotation) dans la surface totale engagée inférieure Totale des interventions à 30 % Respect de l’IFT « herbicides » et « hors herbicides » Vérification du Cahier maximal fixé pour l’année, sur l’ensemble des parcelles de cahier d'enregistrement l’exploitation en grandes cultures engagées dans toute d’enregistrement Principale des pratiques Réversible mesure comprenant l’obligation de réduction des doses des pratiques Seuils13 phytosanitaires12 homologuées de traitements phytosanitaires herbicides et phytosanitaires + Feuille de hors herbicides (Cf. § 3.2 pour l’IFT maximal annuel) + calcul de l’IFT Contrôle de « hors Respect de l’IFT « herbicides » et « hors herbicides » de cohérence, sur un herbicides » et référence du territoire, à partir de l'année 2, sur l’ensemble produit pris au « herbicides » des parcelles en grandes cultures non engagées dans une hasard, entre les + Factures Secondaire mesure territorialisée comprenant l’obligation de réduction factures, le stock Réversible 14 d’achat de Seuils des doses homologuées de traitements phytosanitaires et les apports produits herbicides hors herbicides (Cf. § 3.2 pour l’IFT de enregistrés pour référence) phytosanitaires ce produit Vérification de Suivi d’une formation agréée dans les 2 années suivant l’existence de Justificatifs de Principale l’engagement ou depuis moins de 3 ans au 15 mai de justificatifs de suivi de Définitif Totale l’année de la demande d’engagement suivi d’une formation formation agréée

Remarque : Au titre de l’année 1, l’exploitant est tenu de réaliser un bilan annuel accompagné (dans le cadre de l’engagement unitaire PHYTO_01) avant le 30 septembre de l’année du dépôt de la demande. Aucune obligation ne porte alors sur la valeur de l’IFT réalisé ainsi calculé. En revanche, au titre de l’année 2 (et suivantes), le respect de l’IFT objectif, sur les parcelles engagées d’une part et sur les parcelles non engagées d’autre part, sera contrôlé à partir de l’IFT calculé sur l’ensemble des traitements réalisés de la récolte du précédent (année n-1) à la récolte de la culture pour la campagne culturale (année n). En tout état de cause, l’IFT réalisé devra être calculé au plus tard le 30 septembre de l’année n pour la campagne culturale n. Lorsque l’une de ces obligations n’est pas respectée, les conséquences de ce non-respect peuvent porter sur la seule année considérée (anomalie réversible), ou bien sur l’ensemble des 5 ans de l’engagement (anomalie définitive). Par ailleurs, le régime de sanction est adapté selon l’importance de l’obligation (principale ou secondaire) et selon qu’il s’agisse d’une obligation à seuil ou totale. Voir la notice nationale d’information sur les MAE pour le fonctionnement du régime de sanctions.

3.2 Règles spécifiques éventuelles : Le bilan réalisé en année 1 avec l’appui d’un technicien agréé sera d’une durée de 1 journée et comportera les deux volets suivants :

10 Une demande écrite d'intervention auprès de la structure agréée pour l’élaboration du bilan annuel accompagné vaut réalisation du bilan si ce dernier n'est pas venu. 11 Définitif au troisième constat. 12 La tenue de ce cahier relève des obligations au titre de la conditionnalité. Il constitue cependant une pièce indispensable du contrôle. Aussi, l’absence ou la non-tenue de ce cahier le jour du contrôle se traduira par la suspension de l’aide pour l’année considérée. 13 L’anomalie sera considérée comme totale en cas d’incohérence entre les enregistrements d’une part, et les factures et stocks d’autre part, sur un produit sélectionné au hasard parmi ceux utilisés au cours de la campagne culturale. 14 L’anomalie sera considérée comme totale en cas d’incohérence entre les enregistrements d’une part, et les factures et stocks d’autre part, sur un produit sélectionné au hasard parmi ceux utilisés au cours de la campagne culturale.

4 volet « intensité du recours aux produits phytosanitaires » : o calcul de l’indicateur de fréquence de traitement (IFT) initial, exprimé en nombre de doses homologuées de référence par hectare au cours de la campagne culturale écoulée pour chaque culture, puis toutes cultures confondues, en distinguant, d’une part, les parcelles faisant l’objet d’une mesure agroenvironnementale territorialisée et d’autre part, les autres parcelles de l’exploitation ; o analyse du résultat obtenu pour identifier les usages prépondérants, via le calcul par type de produit, par rapport aux seuils de nuisibilité défini, le cas échéant, pour chaque usage concerné, et l’analyse des pratiques de traitements en regard des données d’observation parcellaire enregistrées ; o formulation de préconisations, en terme de stratégies de protection des cultures à l’échelle de la campagne et de la succession culturale, pour, selon les cas, limiter le recours aux produits phytosanitaires pour ces usages [en cas de contractualisation d’une MAE comprenant un engagement unitaire correspondant à une obligation de résultats], ou optimiser l’efficacité de la solution agronomique mise en oeuvre [en cas de contractualisation d’une MAE comprenant un engagement unitaire correspondant à une obligation de moyens].  volet « substances à risque » : o identification des principaux produits utilisés contenant des substances à risque à l’aide du calcul du nombre de doses homologuées appliquées et de la liste des substances dont l’utilisation doit faire l’objet de préconisations de réduction fournie par le SRPV ; o formulation de préconisations, en terme de substitution de produits, pour limiter le recours à des produits contenant des substances actives à risque ainsi que le risque d’apparition de résistance. Les autres bilans réalisés avec l’appui d’un technicien agréé les années suivantes seront d’une durée de 1 journée et comporteront :  le même calcul d’IFT et la même analyse qu’en année 1 pour la campagne culturale écoulée,  un point sur la manière dont les préconisations formulées en année 1 ont été prises en compte et leur efficacité en terme de stratégies de protection des cultures (à l’échelle de la campagne et de la succession culturale) et de substitutions de produits, à partir du cahier d’enregistrement des pratiques culturales et des calculs de nombre de doses homologuées réalisées pour les années écoulées depuis le premier bilan annuel réalisé.

3-2.1 : Valeurs des IFT hors herbicides et des IFT herbicides à respecter pour chaque campagne culturale sur l’ensemble de vos parcelles engagées et sur l’ensemble de vos parcelles non engagées  A compter de la campagne culturale débutant après le dépôt de votre demande d’engagement, vous devez respecter au cours de chaque campagne culturale :  sur l’ensemble de vos parcelles engagées en grandes cultures / cultures légumières dans la mesure « PI_LVF1_GC3 » : l’IFT hors herbicides maximal (3ème colonne du tableau 1) et l’IFT herbicides maximal (3ème colonne du tableau 2),  sur l’ensemble de vos parcelles en grandes cultures / cultures légumières non engagées dans cette mesure : l’IFT hors herbicides de référence (colonne 1 du tableau 1) et l’IFT herbicides maximal (colonne 1 du tableau 2),

Tableau 1

Pourcentage de réduction IFT hors herbicides maximal IFT hors herbicides de référence de l’IFT hors herbicides à respecter sur l’ensemble à respecter sur l’ensemble à atteindre sur l’ensemble de vos parcelles en grandes de vos parcelles en grandes de vos parcelles en grandes cultures engagées cultures non engagées cultures engagées (3) = (1)x[1-(2)] (1) (2)

Année 2 4.45 30% 3.12 Année 3 4.45 35% 2.89 Année 4 4.45 40% 2.67 Année 5 4.45 50% 2.23

5 Tableau 2

Pourcentage de réduction IFT herbicides maximal IFT herbicides de référence de l’IFT herbicides à respecter sur l’ensemble à respecter sur l’ensemble à atteindre sur l’ensemble de vos parcelles en grandes de vos parcelles en grandes de vos parcelles en grandes cultures / cultures cultures / cultures cultures / cultures légumières engagées légumières non engagées légumières engagées (3) = (1) x [1- (2) ] (1) (2)

Année 2 1.78 20% 1.42 Année 3 1.78 25% 1.34 Année 4 1.78 30% 1.25 Année 5 1.78 40% 1.07

3-2.2 : Cas particulier : correction de l’IFT hors herbicides, de l’IFT herbicides de référence et de l’IFT hors herbicides, de l’IFT herbicides maximal à respecter dans le cas où vous cultivez de la pomme de terre lors d’une campagne culturale Cf. annexe 7 de la note MAE-2007-02 du 14 mars 2007 jointe en annexe de la notice « PI_LVF1_GC3 ». L’IFT hors-herbicide de référence de la pomme de terre pour la Picardie est de 16,29. L’IFT herbicide de référence de la pomme de terre pour la Picardie est de 2,52.

3-2.3 : Modalités de calcul de l’IFT hors herbicides réalisé et de l’IFT herbicides réalisé pour chaque campagne culturale sur l’ensemble de vos parcelles engagées Cf. annexe 7 de la note MAE-2007-02 du 14 mars 2007 jointe en annexe de la notice « PI_LVF1_GC3 ».

3-2.4 : Modalités de calcul de l’IFT hors herbicides réalisé et de l’IFT herbicides réalisé pour chaque campagne culturale sur l’ensemble de vos parcelles non engagées Cf. annexe 7 de la note MAE-2007-02 du 14 mars 2007 jointe en annexe de la notice « PI_LVF1_GC3 ».

4. Recommandations pour la mise en œuvre de la mesure Il est recommandé aux agriculteurs souscrivant cette mesure de mettre en œuvre la protection intégrée sur une surface d’environ 1 hectare ou une parcelle dans le bassin d'alimentation de captage de Le Vaumain-Flavacourt , sur la culture de leur choix. Prenez en compte les résultats de vos analyses de sol en sortie d’hiver pour raisonner votre fertilisation sur les parcelles engagées. Ces recommandations visent à accroître l’impact favorable de vos pratiques sur la qualité de l’eau. Toutefois, ces recommandations ne font pas l’objet de contrôles, contrairement aux obligations décrites ci-dessus dans le cahier des charges (Cf. § 3).

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Direction départementale des territoires de l’Oise

NOTICE SPECIFIQUE DE LA MESURE « PI_LVF1_GC4» Conversion à l’agriculture biologique en territoire à problématique phytosanitaire Mesure agroenvironnementale territorialisée (MAET) TERRITOIRE « Bassin d’alimentation de captage de Le Vaumain-Flavacourt» CAMPAGNE 2014

1. Objectifs de la mesure Le cahier des charges de l’agriculture biologique interdit l’emploi de traitements phytosanitaires de synthèse. Il est donc au moins aussi exigeant que les engagements unitaires de la famille PHYTO prévoyant une réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires, ou toute combinaison de ceux-ci. L’engagement unitaire BIOCONVE reprend le cahier de charges du dispositif 214-D « conversion à l’agriculture biologique ». Il est accessible dans les territoires pour lesquels ont été retenues des mesures agroenvironnementales territorialisées prévoyant une réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires contenant un ou plusieurs engagements unitaires de PHYTO01 à PHYTO07. Dans ces territoires, l’engagement BIOCONVE remplace, pour un agriculteur en conversion à l’agriculture biologique, la totalité des engagements de réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires de la famille PHYTO retenus (de PHYTO01 à PHYTO07). Lorsque ceux-ci sont en combinaison avec d’autres engagements unitaires (réduction de fertilisation, implantation de cultures intermédiaires en période de risque, etc.), l’engagement unitaire BIOCONVE est également combiné à ces mêmes engagements, pour constituer une mesure agroenvironnementale territorialisée dédiée aux agriculteurs en conversion à l’agriculture biologique La mesure comprend l’engagement unitaire suivant :

EU Libellé BIOCONVE Conversion à l’agriculture biologique en territoire à problématique phytosanitaire

En contrepartie du respect du cahier des charges de la mesure, une aide de 200 € par ha engagé vous sera versée annuellement pendant la durée de l’engagement.

2. Les conditions spécifiques d’éligibilité à la mesure

2.1 Conditions relatives au demandeur ou à l’exploitation Vous devez respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE, rappelées dans la notice nationale d’information.

La conversion doit avoir débuté depuis moins d’un an à compter du dépôt de la demande (au plus tôt au 16 mai de l’année précédente) : une attestation d’engagement délivrée par l’organisme certificateur faisant apparaître une date de validité et/ou une attestation de début de conversion délivrée par l’organisme certificateur faisant apparaître une date de validité doit être fournie lors du dépôt de la demande. Une présentation des perspectives de débouchés (cf annexe 1) envisagés doit être fournie : cette étude est une brève description de votre projet et des débouchés prévus.

2.2 Conditions relatives aux surfaces engagées Seules les parcelles n’ayant pas été conduites dans le respect du cahier des charges de l’AB depuis au moins 5 ans avant le début de la conversion sont éligibles. En particulier, ces surfaces ne doivent pas avoir été engagées en contrat territorial d’exploitation (CTE) ou en contrat d’agriculture durable (CAD) au cours des 5 ans précédents.

3. Cahier des charges de la mesure et régime de contrôle L’ensemble de vos obligations doit être respecté tout au long de votre contrat, et ce dès le 15 mai de l’année de votre engagement. Les documents relatifs à votre demande d’engagement et au respect de vos obligations doivent être conservés sur votre exploitation pendant toute la durée de votre engagement et pendant les quatre années suivantes. En cas d’impossibilité une année donnée de réaliser cette mesure, vous devez le déclarer à la DDT dès que possible par courrier en donnant les explications nécessaires. Les différentes obligations du cahier des charges de la mesure PI_LVF1_GC4 sont décrites dans le tableau ci- dessous.

Contrôles sur place Sanctions Obligations du cahier des charges Caractère Modalités de Niveau de à respecter en contrepartie du paiement de l’aide Pièces à fournir de contrôle gravité l'anomalie Respecter le cahier des charges de l’AB (règlement Licence délivrée par CEE n°2091/92 et cahier des charges national contrôle l’organisme certificateur Principale Réversible homologué par l’arrêté interministériel du 28 août documentaire faisant apparaître une Totale 2000 et modifié) date de validité Néant Notifier chaque année son activité auprès des Principale (contrôle Néant Réversible services de l’Agence Bio Totale administratif)

Lorsque l’une de ces obligations n’est pas respectée, les conséquences de ce non-respect peuvent porter sur la seule année considérée (anomalie réversible), ou bien sur l’ensemble des 5 ans de l’engagement (anomalie définitive). Par ailleurs, le régime de sanction est adapté selon l’importance de l’obligation (principale ou secondaire) et selon qu’il s’agisse d’une obligation à seuil ou totale. Voir la notice nationale d’information sur les MAE pour le fonctionnement du régime de sanctions.

3.1 Règles spécifiques éventuelles : Vous devez fournir chaque année, y compris la première, la copie du dernier rapport de contrôle réalisé par l’organisme certificateur. Par ailleurs, la DDT vérifie chaque année auprès de l’Agence Bio que vous avez effectivement notifié votre activité.

Nom de l’agriculteur ou associés : Adresse : Annexe 1 Commune : Tel :

Projet MAE Conversion à l’Agriculture Biologique Etude prospective de débouchés

Conversion totale  oui  non Conversion partielle  oui  non si oui volonté d’une conversion totale à terme  oui  non, délai souhaité :

Productions nouvelles :  oui  non Changement de surfaces :  oui  non

Taille d’atelier :

Type et volume en cas de transformation :

Répartition des productions sur l’année :

Volume de production fixé localement :

Coopération avec d’autres exploitants :  oui  non Si oui combien :

Encadrement technique :  oui  non Adhérent à l’AABP :  oui  non Si autre encadrement, lequel :

Formation spécifique par rapport au projet (stage, etc…)  oui  non Si oui lesquelles :

Type de contrat (gérant, associés, Main d’oeuvre Nombre d’UTH Niveau de formation CDD, CDI, saisonniers) Présente

Future

Résultats économiques Actuellement Prévu et financiers EBE

Résultat courant

Taux d’endettement Nom de l’agriculteur ou associés : Adresse : Commune : Productions végétales Tel :

ASSOLEMENT AVANT LA CONVERSION ASSOLEMENT APRES LA CONVERSION Débouchés : industrie, Conventionnel coopérative Prix de Débouchés : Prix de Offre Rendemen Surface Rendement lieu de vente, Cultures Surface (ha) , C1, C2, C3 autoconsommation vente des vente des existante à t , vente à la ferme, (ha) escompté relation avec ou AB sur les marchés, produits activités produits proximité ? dans les touristiques magasins…

Nom de l’agriculteur ou associés : Adresse : Commune : Productions animales Tel :

AVANT LA CONVERSION APRES LA CONVERSION Type Tps en Tps en Production Nb Offre (indiquer si Nb Taux de bâtiment Prix de Chiffre Nb Taux de Prix de bâtiment (lait ou d’animaux existante à races rares ou d’UGB chargement (% de vente d’affaire d’UGB chargement vente (% de viande)s présents proximité ? régionales) l’année) l’année) Ovins - Caprins

Bovins

Equins

Porcins

Volailles

Direction départementale des territoires de l’Oise

NOTICE SPECIFIQUE DE LA MESURE « PI_LVF1_GC6» Réduction progressive du nombre de doses homologuées des traitements phytosanitaires de 35 % hors herbicides et 30 % herbicides Mesure agroenvironnementale territorialisée (MAET) TERRITOIRE « Bassin d’alimentation de captage de Le Vaumain-Flavacourt» CAMPAGNE 2014

1. Objectifs de la mesure Le bilan annuel de la stratégie de protection phytosanitaire vise à accompagner les exploitants dans la mise en œuvre d’autres engagements unitaires agroenvironnementaux visant la limitation du recours aux produits phytosanitaires, en particulier les engagements unitaires de réduction du nombre de doses homologuées de traitements. Il permet à l’agriculteur, selon les cas :  soit de s’assurer de l’atteinte des objectifs de résultats fixés dans le cadre de certains engagements unitaires 1 et de faire face aux difficultés éventuelles qu’il pourrait rencontrer dans la définition et la mise en œuvre d’une stratégie de protection des cultures permettant d’atteindre ces résultats, en s’appuyant sur les conseils d’un technicien compétent ;  soit d’optimiser l’efficacité de la solution agronomique mise en œuvre pour répondre à certains engagements unitaires définissant des obligations de moyens2, en aidant l’agriculteur à l’intégrer dans une stratégie globale de protection de ses cultures (identification des économies de produits phytosanitaires permises notamment) ;  de façon générale, d’évaluer la pertinence des options techniques retenues pour réduire le recours aux produits phytosanitaires, et de comparer les performances obtenues sur les parcelles faisant l’objet d’une contractualisation et sur celles n’en faisant pas l’objet, afin de réfléchir à une éventuelle généralisation des pratiques correspondant aux engagements contractualisés à l’ensemble des parcelles de son exploitation potentiellement concernées. Cette mesure vise une réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires dans un objectif de préservation de la qualité de l’eau. L’ensemble des applications de produits herbicides et hors herbicides réalisées à la parcelle sont prises en compte (y compris celles réalisées le cas échéant en inter culture). Les herbicides sont particulièrement ciblés dans la mesure où la réduction de leur utilisation correspond à un niveau de technicité différent de celui requis pour réduire l’utilisation de produits phytosanitaires hors herbicides (niveau de technicité plus faible en cultures pérenne et plus fort en grandes cultures). Le nombre de doses homologuées reflète l’intensité d’utilisation des pesticides. Parce qu’il tient compte de la dose homologuée de chaque produit, il constitue à ce niveau un indicateur bien plus fiable que la quantité de produit utilisée : en fonction du produit, la dose homologuée est très variable3 et de ce fait une diminution des quantités appliquées ne témoigne pas forcément d’un moindre recours aux produits phytosanitaires4 ni d’un moindre impact sanitaire et environnemental. Cette mesure suppose, pour ce faire, la mise en place d’une stratégie de protection des cultures alternative, constituée par un ensemble cohérent de solutions agronomiques limitant le recours aux produits phytosanitaires à l’échelle de la rotation 5 et de l’itinéraire technique6. S’il est conseillé de proposer de telles stratégies alternatives types au niveau régional, en

1 Ex : réduction du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires de 30% ; réduction du nombre de doses homologuées en herbicides de 50% ; absence de traitements phytosanitaires, absence d’herbicides. 2 Ex : enherbement sous cultures pérennes, lutte biologique, mise en place d’un paillage végétal, diversité au sein de la succession culturale. 3 De quelques dizaines de grammes à quelques kilogrammes 4 possibilité d’une substitution de produits à doses homologuée élevée par des produits à dose homologuée faible 5 ex : alternance des périodes de semis des cultures, introduction de cultures étouffantes 6 ex : travail du sol en inter culture (faux-semis répétés, labour), semis précoce ou tardif, densité de semis élevée et écartement réduit, désherbage mécanique ou désherbinage

1 s’appuyant en particulier sur les itinéraires techniques en production intégrée diffusés par les conseillers agricoles, l’élaboration de la stratégie de l’exploitation est laissée à l’appréciation de l’agriculteur pour lui permettre de s’adapter au mieux à ses atouts et à ses contraintes. Il s’agit ainsi d’une exigence de résultats et non de moyens techniques à mettre en œuvre. Cet engagement ne concerne pas les surfaces en prairies permanentes. En effet, l’absence de traitements phytosanitaires est inclue dans le cahier des charges de la PHAE 2 sur l’ensemble du territoire hexagonal. Elle sera donc dans le « socle » des MAE territorialisées portant sur les surfaces toujours en herbe. En revanche, les prairies temporaires et le gel intégrés dans une rotation des cultures sur terres arables sont éligibles (étant entendu que toute parcelle engagée ne peut être pendant les cinq années d’engagement exclusivement en prairies temporaires et en gel sans production). La condition de formation sur la protection intégrée vise à accompagner les exploitants dans l’élaboration de stratégies de protection des cultures économes en produits phytosanitaires leur permettant selon les cas :  d’atteindre les objectifs de résultats fixés dans le cadre de certains engagements unitaires7 ;  d’optimiser l’efficacité de la solution agronomique mise en oeuvre pour répondre à certains engagements unitaires définissant des obligations de moyen8, en l’intégrant dans une stratégie globale de protection de ses cultures ;  d’améliorer de façon plus générale leurs pratiques en matière de protection des cultures sur l’ensemble de l’exploitation. La condition de formation sur le raisonnement des pratiques phytosanitaire contribue en particulier à limiter le recours aux pesticides en évitant la réalisation de traitements systématiques. Elle facilite ainsi l’atteinte des objectifs de réduction du nombre de doses homologuées figurant dans différents engagements unitaires9 sur les parcelles contractualisées, et, de façon plus générale, l’amélioration des pratiques phytosanitaires sur l’ensemble des parcelles de l’exploitation. Ces formations facilitent en outre la tenue du cahier d’enregistrement des pratiques culturales exigée pour l’ensemble des cultures, dans le cadre du socle minimal sur les traitements phytosanitaires pour l’accès aux MAE et l’utilisation de ce cahier d’enregistrement pour la réalisation du bilan de la stratégie de protection des cultures, sans l’appui d’un technicien agréé certaines années. La mesure comprend les engagements unitaires suivants :

EU Libellé PHYTO_01 Bilan de la stratégie de protection des cultures Réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires PHYTO_14 herbicides Réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires hors PHYTO_15 herbicides CI1 Formation sur la protection intégrée CI2 Formation sur le raisonnement des pratiques phytosanitaires

En contrepartie du respect du cahier des charges de la mesure, une aide de 110 € par ha engagé vous sera versée annuellement pendant la durée de l’engagement accompagnée d’un forfait annuel de 180 €/an/exploitation (plafonné à 20% du montant total de la mesure et au plafond communautaire à l’hectare pour le type de couvert concerné par la mesure) pour les deux formations.

2. Les conditions spécifiques d’éligibilité à la mesure

2.1 Conditions relatives au demandeur ou à l’exploitation Vous devez respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE, rappelées dans la notice nationale d’information ainsi que les conditions d’éligibilité spécifique à la mesure « PI_LVF1_GC6 » suivantes.

Pour bénéficier de cette mesure, le demandeur devra déclarer sur l’honneur que l’IFT moyen de son exploitation, est supérieur ou égal à l’IFT de référence du territoire, sur trois ans.

7 Ex : réduction du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires, réduction du nombre de doses homologuées en herbicide 8 ex : enherbement sous cultures pérennes, lutte biologique, mise en place d’un paillage végétal, diversité au sein de la succession culturale 9 Ex : réduction du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires, réduction du nombre de doses homologuées en herbicide

2 Vous devez suivre une formation sur la protection intégrée et sur le raisonnement des pratiques phytosanitaires dans les 2 ans suivant votre demande d’engagement. Contactez l’opérateur (Commune de Le Vaumain) ou la DDT pour connaître la liste des formations agréées pour l’engagement dans la mesure « PI_LVF1_GC6 ». Si vous avez suivi une formation, satisfaisant au cahier des charges, depuis moins de 3 ans par rapport à la date de votre demande d’engagement, cette condition d’éligibilité à la mesure sera considérée comme respectée. Attention : un justificatif de votre participation à ces formations vous sera demandé en cas de contrôle sur place. Vous devez le conserver sur votre exploitation pendant toute la durée de votre engagement et pendant les quatre années suivantes.

2.2 Conditions relatives aux surfaces engagées 2-2-1 : éligibilité des surfaces Vous pouvez engager dans la mesure « PI_LVF1_GC6 » les surfaces en grandes cultures de votre exploitation. Il s’agit d’une mesure fixe (respect de la mesure sur la même parcelle pendant 5 ans), pouvant être contractualisée sur des parcelles de cultures légumières ou de grandes cultures. En ce qui concerne les grandes cultures, le maïs, le tournesol ainsi que les prairies temporaires et le gel intégrés dans une rotation des cultures (étant entendu que toute parcelle engagée ne peut être pendant les cinq années d’engagement exclusivement en prairies temporaires et en gel sans production), bien que non concernés par l’objectif de réduction du recours aux produits phytosanitaires autres qu’herbicides, sont éligibles mais leur proportion dans la surface engagée est limitée à 30% et prise en compte dans le calcul du montant de l’engagement unitaire. Cet engagement ne concerne pas les surfaces en prairies permanentes. 2-2-2 : Taux de contractualisation Vous devez engager au moins 10 % de vos surfaces déclarées en grandes cultures situées sur le territoire l’année de votre demande d’engagement pour la réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires hors herbicides.

3. Cahier des charges de la mesure et régime de contrôle L’ensemble de vos obligations doit être respecté tout au long de votre contrat, et ce dès le 15 mai de l’année de votre engagement. Les documents relatifs à votre demande d’engagement et au respect de vos obligations doivent être conservés sur votre exploitation pendant toute la durée de votre engagement et pendant les quatre années suivantes. En cas d’impossibilité une année donnée de réaliser cette mesure, vous devez le déclarer à la DDT dès que possible par courrier en donnant les explications nécessaires. Le bilan annuel sur la stratégie de protection des cultures doit être réalisé en fin de campagne culturale et dans tous les cas au plus tard le 30 septembre de chaque année. Pour chaque campagne culturale, l’indicateur de fréquence de traitement (IFT) réalisé devra être calculé dans le cadre de ce bilan annuel de la stratégie de protection des cultures, en fin de campagne culturale et au plus tard le 30 septembre (de l’année n pour la campagne culturale n), à partir du cahier d’enregistrement des pratiques phytosanitaires. L’année du dépôt de votre demande d’engagement dans la mesure « PI_LVF1_GC6 », vous devez réaliser un bilan annuel accompagné en fin de campagne culturale et au plus tard le 30 septembre. Aucune obligation ne porte alors sur les traitements réalisés au cours de cette campagne culturale, débutée avant le début de votre engagement agroenvironnemental. En revanche, à partir de la campagne culturale suivante, le respect de l’obligation de réduction du recours aux traitements aux herbicides sera contrôlé à partir de l’indicateur de fréquence de traitement (IFT) que vous calculerez à partir de votre cahier d’enregistrement des pratiques phytosanitaires, sur l’ensemble des traitements hors herbicides que vous aurez réalisés de la récolte du précédent (année n-1) à la récolte de la culture pour la campagne culturale en cours (année n).

3.1 Le cahier des charges de la mesure Les différentes obligations du cahier des charges de la mesure « PI_LVF1_GC6 » sont décrites dans le tableau ci-dessous :

3 Contrôles sur place Sanctions Obligations du cahier des charges Modalités de Caractère de Niveau de à respecter en contrepartie du paiement de l’aide Pièces à fournir contrôle l'anomalie gravité Réversible et Réalisation d’un bilan annuel de la stratégie de Bilan annuel et le cas définitif au Secondaire protection des cultures sur les parcelles de Documentaire échéant factures troisième l’exploitation, à partir des cahiers d’enregistrement. Totale constat Vérification des bilans annuels et Réalisation, au cours des 5 ans, de 5 bilans annuels Bilan annuel de leur Principale accompagnés avec l’appui d’un technicien dont la + factures Réversible11 complétude10 Totale structure et la méthode ont été agréées éventuelles (et des factures éventuelles) Respect d’une proportion maximale annuelle de Vérification visuel surfaces en maïs, tournesol, prairies temporaires et Déclaration de Principale avec mesurage et Réversible gel (intégrés dans la rotation) dans la surface totale surfaces (S2 et RPG) Totale documentaire engagée inférieure à 30 % Respect de l’IFT « herbicides » et « hors herbicides » Vérification du maximal fixé pour l’année, sur l’ensemble des cahier parcelles de l’exploitation en grandes cultures d’enregistrement Cahier Principale engagées dans toute mesure comprenant l’obligation des pratiques d'enregistrement Réversible des pratiques Seuils13 de réduction des doses homologuées de traitements phytosanitaires 12 phytosanitaires hors herbicides (Cf. § 3.2 pour l’IFT + phytosanitaires maximal annuel) Contrôle de + Feuille de cohérence, sur un calcul de l’IFT Respect de l’IFT « herbicides » et « hors herbicides » produit pris au « hors de référence du territoire, à partir de l'année 2, sur hasard, entre les herbicides » l’ensemble des parcelles en grandes cultures non + Factures factures, le stock Secondaire engagées dans une mesure territorialisée comprenant d’achat de Réversible et les apports Seuils14 l’obligation de réduction des doses homologuées de enregistrés pour produits traitements phytosanitaires hors herbicides (Cf. § 3.2 ce produit phytosanitaires pour l’IFT de référence) Vérification de Suivi d’une formation agréée dans les 2 années l’existence de Justificatifs de Principale suivant l’engagement ou depuis moins de 3 ans au 15 justificatifs de suivi de Définitif Totale mai de l’année de la demande d’engagement suivi d’une formation formation agréée

Remarque : Au titre de l’année 1, l’exploitant est tenu de réaliser un bilan annuel accompagné (dans le cadre de l’engagement unitaire PHYTO_01) avant le 30 septembre de l’année du dépôt de la demande. Aucune obligation ne porte alors sur la valeur de l’IFT réalisé ainsi calculé. En revanche, au titre de l’année 2 (et suivantes), le respect de l’IFT objectif, sur les parcelles engagées d’une part et sur les parcelles non engagées d’autre part, sera contrôlé à partir de l’IFT calculé sur l’ensemble des traitements réalisés de la récolte du précédent (année n-1) à la récolte de la culture pour la campagne culturale (année n). En tout état de cause, l’IFT réalisé devra être calculé au plus tard le 30 septembre de l’année n pour la campagne culturale n. Lorsque l’une de ces obligations n’est pas respectée, les conséquences de ce non-respect peuvent porter sur la seule année considérée (anomalie réversible), ou bien sur l’ensemble des 5 ans de l’engagement (anomalie définitive). Par ailleurs, le régime de sanction est adapté selon l’importance de l’obligation (principale ou secondaire) et selon qu’il s’agisse d’une obligation à seuil ou totale. Voir la notice nationale d’information sur les MAE pour le fonctionnement du régime de sanctions.

10 Une demande écrite d'intervention auprès de la structure agréée pour l’élaboration du bilan annuel accompagné vaut réalisation du bilan si ce dernier n'est pas venu. 11 Définitif au troisième constat. 12 La tenue de ce cahier relève des obligations au titre de la conditionnalité. Il constitue cependant une pièce indispensable du contrôle. Aussi, l’absence ou la non-tenue de ce cahier le jour du contrôle se traduira par la suspension de l’aide pour l’année considérée. 13 L’anomalie sera considérée comme totale en cas d’incohérence entre les enregistrements d’une part, et les factures et stocks d’autre part, sur un produit sélectionné au hasard parmi ceux utilisés au cours de la campagne culturale. 14 L’anomalie sera considérée comme totale en cas d’incohérence entre les enregistrements d’une part, et les factures et stocks d’autre part, sur un produit sélectionné au hasard parmi ceux utilisés au cours de la campagne culturale.

4 3.2 Règles spécifiques éventuelles : Le bilan réalisé en année 1 avec l’appui d’un technicien agréé sera d’une durée de 1 journée et comportera les deux volets suivants :  volet « intensité du recours aux produits phytosanitaires » : o calcul de l’indicateur de fréquence de traitement (IFT) initial, exprimé en nombre de doses homologuées de référence par hectare au cours de la campagne culturale écoulée pour chaque culture, puis toutes cultures confondues, en distinguant, d’une part, les parcelles faisant l’objet d’une mesure agroenvironnementale territorialisée et d’autre part, les autres parcelles de l’exploitation ; o analyse du résultat obtenu pour identifier les usages prépondérants, via le calcul par type de produit, par rapport aux seuils de nuisibilité défini, le cas échéant, pour chaque usage concerné, et l’analyse des pratiques de traitements en regard des données d’observation parcellaire enregistrées ; o formulation de préconisations, en terme de stratégies de protection des cultures à l’échelle de la campagne et de la succession culturale, pour, selon les cas, limiter le recours aux produits phytosanitaires pour ces usages [en cas de contractualisation d’une MAE comprenant un engagement unitaire correspondant à une obligation de résultats], ou optimiser l’efficacité de la solution agronomique mise en œuvre [en cas de contractualisation d’une MAE comprenant un engagement unitaire correspondant à une obligation de moyens].  volet « substances à risque » : o identification des principaux produits utilisés contenant des substances à risque à l’aide du calcul du nombre de doses homologuées appliquées et de la liste des substances dont l’utilisation doit faire l’objet de préconisations de réduction fournie par le SRAL ; o formulation de préconisations, en terme de substitution de produits, pour limiter le recours à des produits contenant des substances actives à risque ainsi que le risque d’apparition de résistance. Les autres bilans réalisés avec l’appui d’un technicien agréé les années suivantes seront d’une durée de 1 journée et comporteront :  le même calcul d’IFT et la même analyse qu’en année 1 pour la campagne culturale écoulée,  un point sur la manière dont les préconisations formulées en année 1 ont été prises en compte et leur efficacité en terme de stratégies de protection des cultures (à l’échelle de la campagne et de la succession culturale) et de substitutions de produits, à partir du cahier d’enregistrement des pratiques culturales et des calculs de nombre de doses homologuées réalisées pour les années écoulées depuis le premier bilan annuel réalisé.

3-2.1 : Valeurs des IFT hors herbicides et des IFT herbicides à respecter pour chaque campagne culturale sur l’ensemble de vos parcelles engagées et sur l’ensemble de vos parcelles non engagées  A compter de la campagne culturale débutant après le dépôt de votre demande d’engagement, vous devez respecter au cours de chaque campagne culturale :  sur l’ensemble de vos parcelles engagées en grandes cultures / cultures légumières dans la mesure « PI_LVF1_GC6» : l’IFT hors herbicides maximal (3ème colonne du tableau 1) et l’IFT herbicides maximal (3ème colonne du tableau 2),  sur l’ensemble de vos parcelles en grandes cultures / cultures légumières non engagées dans cette mesure : l’IFT hors herbicides de référence (colonne 1 du tableau 1) et l’IFT herbicides maximal (colonne 1 du tableau 2),

Tableau 1

Pourcentage de réduction IFT hors herbicides maximal IFT hors herbicides de référence de l’IFT hors herbicides

à respecter sur l’ensemble à atteindre sur l’ensemble à respecter sur l’ensemble de vos parcelles en grandes de vos parcelles en grandes de vos parcelles en grandes cultures / cultures cultures / cultures cultures / cultures légumières non engagées légumières engagées légumières engagées

(1) (2) (3) = (1) x [1- (2) ] Année 2 4.45 20% 3.56 Année 3 4.45 25% 3.34 Année 4 4.45 30% 3.12 Année 5 4.45 35% 2.89

5 Tableau 2

Pourcentage de réduction IFT herbicides maximal IFT herbicides de référence de l’IFT herbicides à respecter sur l’ensemble à respecter sur l’ensemble à atteindre sur l’ensemble de vos parcelles en grandes de vos parcelles en grandes de vos parcelles en grandes cultures / cultures cultures / cultures cultures / cultures légumières engagées légumières non engagées légumières engagées (3) = (1) x [1- (2) ] (1) (2)

Année 2 1.78 20% 1.42 Année 3 1.78 20% 1.42 Année 4 1.78 25% 1.34 Année 5 1.78 30% 1.25

3-2.2 : Cas particulier : correction de l’IFT hors herbicides, de l’IFT herbicides de référence et de l’IFT hors herbicides, de l’IFT herbicides maximal à respecter dans le cas où vous cultivez de la pomme de terre lors d’une campagne culturale Cf. annexe 7 de la note MAE-2007-02 du 14 mars 2007 jointe en annexe de la notice « PI_LVF1_GC6 ». L’IFT hors-herbicide de référence de la pomme de terre pour la Picardie est de 16,29. L’IFT herbicide de référence de la pomme de terre pour la Picardie est de 2,52.

3-2.3 : Modalités de calcul de l’IFT hors herbicides réalisé et de l’IFT herbicides réalisé pour chaque campagne culturale sur l’ensemble de vos parcelles engagées Cf. annexe 7 de la note MAE-2007-02 du 14 mars 2007 jointe en annexe de la notice « PI_LVF1_GC6 ».

3-2.4 : Modalités de calcul de l’IFT hors herbicides réalisé et de l’IFT herbicides réalisé pour chaque campagne culturale sur l’ensemble de vos parcelles non engagées Cf. annexe 7 de la note MAE-2007-02 du 14 mars 2007 jointe en annexe de la notice « PI_LVF1_GC6 ».

4. Recommandations pour la mise en œuvre de la mesure

Il est recommandé aux agriculteurs souscrivant cette mesure de mettre en œuvre la protection intégrée sur une surface d’environ 1 hectare ou une parcelle dans le bassin d'alimentation de captage de Le Vaumain-Flavacourt , sur la culture de leur choix. Prenez en compte les résultats de vos analyses de sol en sortie d’hiver pour raisonner votre fertilisation sur les parcelles engagées. Ces recommandations visent à accroître l’impact favorable de vos pratiques sur la qualité de l’eau. Toutefois, ces recommandations ne font pas l’objet de contrôles, contrairement aux obligations décrites ci-dessus dans le cahier des charges (Cf. § 3).

6 Direction départementale des territoires de l’Oise

NOTICE SPECIFIQUE DE LA MESURE « PI_LVF1_GC9» Réduction progressive du nombre de doses homologuées des traitements phytosanitaires de 50 % hors herbicides et 30 % herbicides Mesure agroenvironnementale territorialisée (MAET) TERRITOIRE « Bassin d’alimentation de captage de Le Vaumain -Flavacourt » CAMPAGNE 2014

1. Objectifs de la mesure Le bilan annuel de la stratégie de protection phytosanitaire vise à accompagner les exploitants dans la mise en œuvre d’autres engagements unitaires agroenvironnementaux visant la limitation du recours aux produits phytosanitaires, en particulier les engagements unitaires de réduction du nombre de doses homologuées de traitements. Il permet à l’agriculteur, selon les cas :  soit de s’assurer de l’atteinte des objectifs de résultats fixés dans le cadre de certains engagements unitaires1 et de faire face aux difficultés éventuelles qu’il pourrait rencontrer dans la définition et la mise en œuvre d’une stratégie de protection des cultures permettant d’atteindre ces résultats, en s’appuyant sur les conseils d’un technicien compétent ;  soit d’optimiser l’efficacité de la solution agronomique mise en œuvre pour répondre à certains engagements unitaires définissant des obligations de moyens2, en aidant l’agriculteur à l’intégrer dans une stratégie globale de protection de ses cultures (identification des économies de produits phytosanitaires permises notamment) ;  de façon générale, d’évaluer la pertinence des options techniques retenues pour réduire le recours aux produits phytosanitaires, et de comparer les performances obtenues sur les parcelles faisant l’objet d’une contractualisation et sur celles n’en faisant pas l’objet, afin de réfléchir à une éventuelle généralisation des pratiques correspondant aux engagements contractualisés à l’ensemble des parcelles de son exploitation potentiellement concernées. Cette mesure vise une réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires dans un objectif de préservation de la qualité de l’eau. L’ensemble des applications de produits herbicides et hors herbicides réalisées à la parcelle sont prises en compte (y compris celles réalisées le cas échéant en inter culture). Les herbicides sont particulièrement ciblés dans la mesure où la réduction de leur utilisation correspond à un niveau de technicité différent de celui requis pour réduire l’utilisation de produits phytosanitaires hors herbicides (niveau de technicité plus faible en cultures pérenne et plus fort en grandes cultures). Le nombre de doses homologuées reflète l’intensité d’utilisation des pesticides. Parce qu’il tient compte de la dose homologuée de chaque produit, il constitue à ce niveau un indicateur bien plus fiable que la quantité de produit utilisée : en fonction du produit, la dose homologuée est très variable3 et de ce fait une diminution des quantités appliquées ne témoigne pas forcément d’un moindre recours aux produits phytosanitaires4 ni d’un moindre impact sanitaire et environnemental. Cette mesure suppose, pour ce faire, la mise en place d’une stratégie de protection des cultures alternative, constituée par un ensemble cohérent de solutions agronomiques limitant le recours aux produits phytosanitaires à l’échelle de la rotation 5

1 Ex : réduction du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires de 30% ; réduction du nombre de doses homologuées en herbicides de 50% ; absence de traitements phytosanitaires, absence d’herbicides. 2 Ex : enherbement sous cultures pérennes, lutte biologique, mise en place d’un paillage végétal, diversité au sein de la succession culturale. 3 De quelques dizaines de grammes à quelques kilogrammes 4 possibilité d’une substitution de produits à doses homologuée élevée par des produits à dose homologuée faible 5 ex : alternance des périodes de semis des cultures, introduction de cultures étouffantes

1 et de l’itinéraire technique6. S’il est conseillé de proposer de telles stratégies alternatives types au niveau régional, en s’appuyant en particulier sur les itinéraires techniques en production intégrée diffusés par les conseillers agricoles, l’élaboration de la stratégie de l’exploitation est laissée à l’appréciation de l’agriculteur pour lui permettre de s’adapter au mieux à ses atouts et à ses contraintes. Il s’agit ainsi d’une exigence de résultats et non de moyens techniques à mettre en œuvre. Cet engagement ne concerne pas les surfaces en prairies permanentes. En effet, l’absence de traitements phytosanitaires est inclue dans le cahier des charges de la PHAE 2 sur l’ensemble du territoire hexagonal. Elle sera donc dans le « socle » des MAE territorialisées portant sur les surfaces toujours en herbe. En revanche, les prairies temporaires et le gel intégrés dans une rotation des cultures sur terres arables sont éligibles (étant entendu que toute parcelle engagée ne peut être pendant les cinq années d’engagement exclusivement en prairies temporaires et en gel sans production). La condition de formation sur la protection intégrée vise à accompagner les exploitants dans l’élaboration de stratégies de protection des cultures économes en produits phytosanitaires leur permettant selon les cas :  d’atteindre les objectifs de résultats fixés dans le cadre de certains engagements unitaires7 ;  d’optimiser l’efficacité de la solution agronomique mise en œuvre pour répondre à certains engagements unitaires définissant des obligations de moyen8, en l’intégrant dans une stratégie globale de protection de ses cultures ;  d’améliorer de façon plus générale leurs pratiques en matière de protection des cultures sur l’ensemble de l’exploitation. La condition de formation sur le raisonnement des pratiques phytosanitaire contribue en particulier à limiter le recours aux pesticides en évitant la réalisation de traitements systématiques. Elle facilite ainsi l’atteinte des objectifs de réduction du nombre de doses homologuées figurant dans différents engagements unitaires9 sur les parcelles contractualisées, et, de façon plus générale, l’amélioration des pratiques phytosanitaires sur l’ensemble des parcelles de l’exploitation. Ces formations facilitent en outre la tenue du cahier d’enregistrement des pratiques culturales exigée pour l’ensemble des cultures, dans le cadre du socle minimal sur les traitements phytosanitaires pour l’accès aux MAE et l’utilisation de ce cahier d’enregistrement pour la réalisation du bilan de la stratégie de protection des cultures, sans l’appui d’un technicien agréé certaines années. La mesure comprend les engagements unitaires suivants :

EU Libellé PHYTO_01 Bilan de la stratégie de protection des cultures PHYTO_14 Réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires herbicides PHYTO_05 Réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires hors herbicides CI1 Formation sur la protection intégrée CI2 Formation sur le raisonnement des pratiques phytosanitaires

En contrepartie du respect du cahier des charges de la mesure, une aide de 156 € par ha engagé vous sera versée annuellement pendant la durée de l’engagement accompagnée d’un forfait annuel de 180 €/an/exploitation (plafonné à 20% du montant total de la mesure et au plafond communautaire à l’hectare pour le type de couvert concerné par la mesure) pour les deux formations.

2. Les conditions spécifiques d’éligibilité à la mesure

2.1 Conditions relatives au demandeur ou à l’exploitation Vous devez respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE, rappelées dans la notice nationale d’information ainsi que les conditions d’éligibilité spécifique à la mesure « PI_LVF1_GC9 » suivantes. Vous devez suivre une formation sur la protection intégrée et sur le raisonnement des pratiques phytosanitaires dans les 2 ans suivant votre demande d’engagement.

6 ex : travail du sol en inter culture (faux-semis répétés, labour), semis précoce ou tardif, densité de semis élevée et écartement réduit, désherbage mécanique ou désherbinage 7 Ex : réduction du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires, réduction du nombre de doses homologuées en herbicide 8 ex : enherbement sous cultures pérennes, lutte biologique, mise en place d’un paillage végétal, diversité au sein de la succession culturale 9 Ex : réduction du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires, réduction du nombre de doses homologuées en herbicide

2 Contactez l’opérateur (La commune de Le Vaumain) ou la DDT pour connaître la liste des formations agréées* pour l’engagement dans la mesure « PI_LVF1_GC9 ». Si vous avez suivi une formation, satisfaisant au cahier des charges, depuis moins de 3 ans par rapport à la date de votre demande d’engagement, cette condition d’éligibilité à la mesure sera considérée comme respectée. Attention : un justificatif de votre participation à ces formations vous sera demandé en cas de contrôle sur place. Vous devez le conserver sur votre exploitation pendant toute la durée de votre engagement et pendant les quatre années suivantes.

2.2 Conditions relatives aux surfaces engagées 2-2-1 : éligibilité des surfaces Vous pouvez engager dans la mesure « PI_LVF1_GC9 » les surfaces en grandes cultures de votre exploitation. Il s’agit d’une mesure fixe (respect de la mesure sur la même parcelle pendant 5 ans), pouvant être contractualisée sur des parcelles de cultures légumières ou de grandes cultures. En ce qui concerne les grandes cultures, le maïs, le tournesol ainsi que les prairies temporaires et le gel intégrés dans une rotation des cultures (étant entendu que toute parcelle engagée ne peut être pendant les cinq années d’engagement exclusivement en prairies temporaires et en gel sans production), bien que non concernés par l’objectif de réduction du recours aux produits phytosanitaires autres qu’herbicides, sont éligibles mais leur proportion dans la surface engagée est limitée à 30% et prise en compte dans le calcul du montant de l’engagement unitaire. Cet engagement ne concerne pas les surfaces en prairies permanentes. 2-2-2 : Taux de contractualisation Vous devez engager au moins 10 % de vos surfaces déclarées en grandes cultures situées sur le territoire l’année de votre demande d’engagement pour la réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires hors herbicides et herbicides.

3. Cahier des charges de la mesure et régime de contrôle L’ensemble de vos obligations doit être respecté tout au long de votre contrat, et ce dès le 15 mai de l’année de votre engagement. Les documents relatifs à votre demande d’engagement et au respect de vos obligations doivent être conservés sur votre exploitation pendant toute la durée de votre engagement et pendant les quatre années suivantes. En cas d’impossibilité une année donnée de réaliser cette mesure, vous devez le déclarer à la DDT dès que possible par courrier en donnant les explications nécessaires. Le bilan annuel sur la stratégie de protection des cultures doit être réalisé en fin de campagne culturale et dans tous les cas au plus tard le 30 septembre de chaque année. Pour chaque campagne culturale, l’indicateur de fréquence de traitement (IFT) réalisé devra être calculé dans le cadre de ce bilan annuel de la stratégie de protection des cultures, en fin de campagne culturale et au plus tard le 30 septembre (de l’année n pour la campagne culturale n), à partir du cahier d’enregistrement des pratiques phytosanitaires. L’année du dépôt de votre demande d’engagement dans la mesure « PI_LVF1_GC9 », vous devez réaliser un bilan annuel accompagné en fin de campagne culturale et au plus tard le 30 septembre. Aucune obligation ne porte alors sur les traitements réalisés au cours de cette campagne culturale, débutée avant le début de votre engagement agroenvironnemental. En revanche, à partir de la campagne culturale suivante, le respect de l’obligation de réduction du recours aux traitements hors herbicides et herbicides sera contrôlé à partir de l’indicateur de fréquence de traitement (IFT) que vous calculerez à partir de votre cahier d’enregistrement des pratiques phytosanitaires, sur l’ensemble des traitements hors herbicides et herbicides que vous aurez réalisés de la récolte du précédent (année n-1) à la récolte de la culture pour la campagne culturale en cours (année n).

3.1 Le cahier des charges de la mesure

Les différentes obligations du cahier des charges de la mesure « PI_LVF1_GC9 » sont décrites dans le tableau ci-dessous :

3 Contrôles sur place Sanctions Obligations du cahier des charges Modalités de Caractère de Niveau de à respecter en contrepartie du paiement de l’aide Pièces à fournir contrôle l'anomalie gravité Réversible et Réalisation d’un bilan annuel de la stratégie de protection Bilan annuel et le définitif au Secondaire des cultures sur les parcelles de l’exploitation, à partir des Documentaire cas échéant troisième cahiers d’enregistrement. factures Totale constat Vérification des bilans annuels et Réalisation, au cours des 5 ans, de 5 bilans annuels Bilan annuel de leur Principale accompagnés avec l’appui d’un technicien dont la + factures Réversible11 complétude10 Totale structure et la méthode ont été agréées éventuelles (et des factures éventuelles) Respect d’une proportion maximale annuelle de surfaces Vérification de en maïs, tournesol, prairies temporaires et gel (intégrés Principale l’enregistrement Néant Réversible dans la rotation) dans la surface totale engagée inférieure Totale des interventions à 30 % Respect de l’IFT « herbicides » et « hors herbicides » Vérification du Cahier maximal fixé pour l’année, sur l’ensemble des parcelles de cahier d'enregistrement l’exploitation en grandes cultures engagées dans toute d’enregistrement Principale des pratiques Réversible mesure comprenant l’obligation de réduction des doses des pratiques Seuils13 phytosanitaires12 homologuées de traitements phytosanitaires herbicides et phytosanitaires + Feuille de hors herbicides (Cf. § 3.2 pour l’IFT maximal annuel) + calcul de l’IFT Contrôle de « hors Respect de l’IFT « herbicides » et « hors herbicides » de cohérence, sur un herbicides » et référence du territoire, à partir de l'année 2, sur l’ensemble produit pris au « herbicides » des parcelles en grandes cultures non engagées dans une hasard, entre les + Factures Secondaire mesure territorialisée comprenant l’obligation de réduction factures, le stock Réversible 14 d’achat de Seuils des doses homologuées de traitements phytosanitaires et les apports produits herbicides et hors herbicides (Cf. § 3.2 pour l’IFT de enregistrés pour référence) phytosanitaires ce produit Vérification de Suivi d’une formation agréée dans les 2 années suivant l’existence de Justificatifs de Principale l’engagement ou depuis moins de 3 ans au 15 mai de justificatifs de suivi de Définitif Totale l’année de la demande d’engagement suivi d’une formation formation agréée

Remarque : Au titre de l’année 1, l’exploitant est tenu de réaliser un bilan annuel accompagné (dans le cadre de l’engagement unitaire PHYTO_01) avant le 30 septembre de l’année du dépôt de la demande. Aucune obligation ne porte alors sur la valeur de l’IFT réalisé ainsi calculé. En revanche, au titre de l’année 2 (et suivantes), le respect de l’IFT objectif, sur les parcelles engagées d’une part et sur les parcelles non engagées d’autre part, sera contrôlé à partir de l’IFT calculé sur l’ensemble des traitements réalisés de la récolte du précédent (année n-1) à la récolte de la culture pour la campagne culturale (année n). En tout état de cause, l’IFT réalisé devra être calculé au plus tard le 30 septembre de l’année n pour la campagne culturale n. Lorsque l’une de ces obligations n’est pas respectée, les conséquences de ce non-respect peuvent porter sur la seule année considérée (anomalie réversible), ou bien sur l’ensemble des 5 ans de l’engagement (anomalie définitive). Par ailleurs, le régime de sanction est adapté selon l’importance de l’obligation (principale ou secondaire) et selon qu’il s’agisse d’une obligation à seuil ou totale. Voir la notice nationale d’information sur les MAE pour le fonctionnement du régime de sanctions.

3.2 Règles spécifiques éventuelles : Le bilan réalisé en année 1 avec l’appui d’un technicien agréé sera d’une durée de 1 journée et comportera les deux volets suivants :

10 Une demande écrite d'intervention auprès de la structure agréée pour l’élaboration du bilan annuel accompagné vaut réalisation du bilan si ce dernier n'est pas venu. 11 Définitif au troisième constat. 12 La tenue de ce cahier relève des obligations au titre de la conditionnalité. Il constitue cependant une pièce indispensable du contrôle. Aussi, l’absence ou la non-tenue de ce cahier le jour du contrôle se traduira par la suspension de l’aide pour l’année considérée. 13 L’anomalie sera considérée comme totale en cas d’incohérence entre les enregistrements d’une part, et les factures et stocks d’autre part, sur un produit sélectionné au hasard parmi ceux utilisés au cours de la campagne culturale. 14 L’anomalie sera considérée comme totale en cas d’incohérence entre les enregistrements d’une part, et les factures et stocks d’autre part, sur un produit sélectionné au hasard parmi ceux utilisés au cours de la campagne culturale.

4 volet « intensité du recours aux produits phytosanitaires » : o calcul de l’indicateur de fréquence de traitement (IFT) initial, exprimé en nombre de doses homologuées de référence par hectare au cours de la campagne culturale écoulée pour chaque culture, puis toutes cultures confondues, en distinguant, d’une part, les parcelles faisant l’objet d’une mesure agroenvironnementale territorialisée et d’autre part, les autres parcelles de l’exploitation ; o analyse du résultat obtenu pour identifier les usages prépondérants, via le calcul par type de produit, par rapport aux seuils de nuisibilité défini, le cas échéant, pour chaque usage concerné, et l’analyse des pratiques de traitements en regard des données d’observation parcellaire enregistrées ; o formulation de préconisations, en terme de stratégies de protection des cultures à l’échelle de la campagne et de la succession culturale, pour, selon les cas, limiter le recours aux produits phytosanitaires pour ces usages [en cas de contractualisation d’une MAE comprenant un engagement unitaire correspondant à une obligation de résultats], ou optimiser l’efficacité de la solution agronomique mise en œuvre [en cas de contractualisation d’une MAE comprenant un engagement unitaire correspondant à une obligation de moyens].  volet « substances à risque » : o identification des principaux produits utilisés contenant des substances à risque à l’aide du calcul du nombre de doses homologuées appliquées et de la liste des substances dont l’utilisation doit faire l’objet de préconisations de réduction fournie par le SRPV ; o formulation de préconisations, en terme de substitution de produits, pour limiter le recours à des produits contenant des substances actives à risque ainsi que le risque d’apparition de résistance. Les autres bilans réalisés avec l’appui d’un technicien agréé les années suivantes seront d’une durée de 1 journée et comporteront :  le même calcul d’IFT et la même analyse qu’en année 1 pour la campagne culturale écoulée,  un point sur la manière dont les préconisations formulées en année 1 ont été prises en compte et leur efficacité en terme de stratégies de protection des cultures (à l’échelle de la campagne et de la succession culturale) et de substitutions de produits, à partir du cahier d’enregistrement des pratiques culturales et des calculs de nombre de doses homologuées réalisées pour les années écoulées depuis le premier bilan annuel réalisé.

3-2.1 : Valeurs des IFT hors herbicides et des IFT herbicides à respecter pour chaque campagne culturale sur l’ensemble de vos parcelles engagées et sur l’ensemble de vos parcelles non engagées  A compter de la campagne culturale débutant après le dépôt de votre demande d’engagement, vous devez respecter au cours de chaque campagne culturale :  sur l’ensemble de vos parcelles engagées en grandes cultures / cultures légumières dans la mesure « PI_LVF1_GC9 » : l’IFT hors herbicides maximal (3ème colonne du tableau 1) et l’IFT herbicides maximal (3ème colonne du tableau 2),  sur l’ensemble de vos parcelles en grandes cultures / cultures légumières non engagées dans cette mesure : l’IFT hors herbicides de référence (colonne 1 du tableau 1) et l’IFT herbicides maximal (colonne 1 du tableau 2),

Tableau 1

Pourcentage de réduction IFT hors herbicides maximal IFT hors herbicides de référence de l’IFT hors herbicides à respecter sur l’ensemble à respecter sur l’ensemble à atteindre sur l’ensemble de vos parcelles en grandes de vos parcelles en grandes de vos parcelles en grandes cultures / cultures cultures / cultures cultures / cultures légumières engagées légumières non engagées légumières engagées (3) = (1) x [1- (2) ] (1) (2)

Année 2 4,12 30% 2,88 Année 3 4,12 35% 2,68 Année 4 4,12 40% 2,47 Année 5 4,12 50% 2,06

5 Tableau 2

Pourcentage de réduction IFT herbicides maximal IFT herbicides de référence de l’IFT herbicides à respecter sur l’ensemble à respecter sur l’ensemble à atteindre sur l’ensemble de vos parcelles en grandes de vos parcelles en grandes de vos parcelles en grandes cultures / cultures cultures / cultures cultures / cultures légumières engagées légumières non engagées légumières engagées (3) = (1) x [1- (2) ] (1) (2)

Année 2 1,88 20% 1,50 Année 3 1,88 20% 1,50 Année 4 1,88 25% 1,41 Année 5 1,88 30% 1,32

3-2.2 : Cas particulier : correction de l’IFT hors herbicides, de l’IFT herbicides de référence et de l’IFT hors herbicides, de l’IFT herbicides maximal à respecter dans le cas où vous cultivez de la pomme de terre lors d’une campagne culturale Cf. annexe 7 de la note MAE-2007-02 du 14 mars 2007 jointe en annexe de la notice « PI_LVF1_GC9 ». L’IFT hors-herbicide de référence de la pomme de terre pour la Picardie est de 16,29. L’IFT herbicide de référence de la pomme de terre pour la Picardie est de 2,52.

3-2.3 : Modalités de calcul de l’IFT hors herbicides réalisé et de l’IFT herbicides réalisé pour chaque campagne culturale sur l’ensemble de vos parcelles engagées Cf. annexe 7 de la note MAE-2007-02 du 14 mars 2007 jointe en annexe de la notice « PI_LVF1_GC9 ».

3-2.4 : Modalités de calcul de l’IFT hors herbicides réalisé et de l’IFT herbicides réalisé pour chaque campagne culturale sur l’ensemble de vos parcelles non engagées Cf. annexe 7 de la note MAE-2007-02 du 14 mars 2007 jointe en annexe de la notice « PI_LVF1_GC9 ».

4. Recommandations pour la mise en œuvre de la mesure Il est recommandé aux agriculteurs souscrivant cette mesure de mettre en œuvre la protection intégrée sur une surface d’environ 1 hectare ou une parcelle dans le bassin d'alimentation de captage de Le Vaumain-Flavacourt, sur la culture de leur choix. Prenez en compte les résultats de vos analyses de sol en sortie d’hiver pour raisonner votre fertilisation sur les parcelles engagées. Ces recommandations visent à accroître l’impact favorable de vos pratiques sur la qualité de l’eau. Toutefois, ces recommandations ne font pas l’objet de contrôles, contrairement aux obligations décrites ci-dessus dans le cahier des charges (Cf. § 3).

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NOTICE SPECIFIQUE DE LA MESURE « PI_LVF1_AU1» Création et entretien d’un couvert d’intérêt floristique ou faunistique (avec un coefficient d’étalement de 50%) Mesure agroenvironnementale territorialisée (MAET) TERRITOIRE « Bassin d’alimentation de captage de Le Vaumain-Flavacourt» CAMPAGNE 2014

1. Objectifs de la mesure

Au delà de l’engagement unitaire de « création et d’entretien de couvert herbacé », cet engagement vise à implanter un couvert répondant aux exigences spécifiques d’une espèce ou d’un groupe d’espèces à protéger dans un objectif de maintien de la biodiversité ou d’un couvert favorable au développement des insectes pollinisateurs et auxiliaires de culture. Il s’agit ainsi de créer ce type de couvert sur des surfaces supplémentaires par rapport aux couverts exigés dans le cadre de la conditionnalité (bonnes conditions agricoles et environnementales) et des bandes enherbées rendues obligatoires, le cas échéant, dans le cadre des programmes d’action en application de la Directive Nitrates. La mesure comprend l’engagement unitaire suivant :

EU Libellé Création et entretien d’un couvert d’interêt floristique ou faunistique (outarde et autres oiseaux de COUVER07 plaine)

En contrepartie du respect du cahier des charges de la mesure, une aide de 274 € par ha engagé vous sera versée annuellement pendant la durée de l’engagement.

2. Les conditions spécifiques d’éligibilité à la mesure

2.1 Conditions relatives au demandeur ou à l’exploitation Vous devez respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE, rappelées dans la notice nationale d’information. Aucune condition d’éligibilité spécifique à la mesure PI_LVF1_AU1 n’est à vérifier.

2.2 Conditions relatives aux surfaces engagées

2-2-1 : éligibilité des surfaces Vous pouvez engager dans la mesure PI_LVF1_AU1 les surfaces en grandes cultures (dont les prairies temporaires de moins de deux ans (intégrées dans des rotations intégrant des grandes cultures et le gel) de votre exploitation incluses dans le périmètre défini dans la notice territoriale «LVF1» ou qui étaient alors engagées dans une MAE rémunérant la présence d’un couvert spécifique favorable à l’environnement. Une fois le couvert implanté sur les surfaces engagées, celles-ci devront être déclarées sur votre déclaration de surfaces annuelle (surface 2 jaune) en :

1 - ‘autres cultures’, en précisant la nature du couvert si celui-ci est admissible pour l ‘activation des DPU, - en ‘hors cultures’ selon la nature du couvert, - ‘prairie’. Ces surfaces ne pourront pas faire l’objet d’un contrat-type « superficie gelée, environnement et faune sauvage » avec la fédération des chasseurs. Le couvert herbacé doit être implanté sur les surfaces engagées : - à la date d’engagement, c’est-à-dire au 15 mai de l’année du dépôt de la demande d’engagement, - à titre dérogatoire : au plus tard le 20 septembre de l’année du dépôt de la demande d’engagement, pour les parcelles en vignes ou vergers au cours de la campagne précédant le dépôt de la demande d’engagement / pour les parcelles de terre labourables implantées en cultures d’hiver au titre de la campagne du dépôt de la demande.

2-2-2 : articulation avec les surfaces en couvert environnemental obligatoires (BCAE notamment) Seules sont éligibles les surfaces au-delà de celles comptabilisées au titre d’autres obligations réglementaires. Notamment, seules les surfaces allant au-delà des surfaces nécessaires au respect des BCAE « maintien des surfaces en herbe de l’exploitation », « maintien des éléments topographiques » et « bandes tampons » sont éligibles. De même, les bandes enherbées rendues obligatoires, le cas échéant, dans le cadre des programmes d’action en application de la directive Nitrates, ne peuvent bénéficier d’un engagement agroenvironnemental. En cours de contrat, la perte d’une surface jusque là comptée au titre des BCAE ou, à l’inverse, une augmentation de la surface de l’exploitation peut conduire à devoir compter au titre des BCAE une partie des surfaces engagées dans une mesure contenant l’engagement unitaire COUVER07. Dans ce cas, l’exploitant devra demander auprès de la DDT une modification de son engagement agroenvironnemental afin d’en retirer les surfaces concernées. Cette modification de l’engagement sera faite au titre d’un cas de force majeure et ne donnera lieu ni à une demande de remboursement sur les campagnes précédentes ni à l’application de pénalités. Le respect de ces règles d’articulation sera vérifié lors des contrôles sur place (pour les exploitants sélectionnés), au titre du contrôle des BCAE ou du contrôle des MAE. Si un contrôle met en évidence que des surfaces engagées dans une mesure agroenvironnementale sont par ailleurs comptées au titre des BCAE, les surfaces concernées seront considérées en anomalie définitive au titre de la MAE.

3. Cahier des charges de la mesure et régime de contrôle L’ensemble de vos obligations doit être respecté tout au long de votre contrat, et ce dès le 15 mai de l’année de votre engagement sauf dans le cas de certaines obligations portant sur la réduction de fertilisation ou de traitements phytosanitaires ou portant sur la création de certains couverts (Cf. § 2.2). Les documents relatifs à votre demande d’engagement et au respect de vos obligations doivent être conservés sur votre exploitation pendant toute la durée de votre engagement et pendant les quatre années suivantes. En cas d’impossibilité une année donnée de réaliser cette mesure, vous devez le déclarer à la DDT dès que possible par courrier en donnant les explications nécessaires.

3.1 Le cahier des charges de la mesure Les différentes obligations du cahier des charges de la mesure PI_LVF1_AU1 sont décrites dans le tableau ci-dessous :

Contrôles sur place Sanctions Obligations du cahier des charges Caractère Modalités de Niveau de à respecter en contrepartie du paiement de l’aide Pièces à fournir de contrôle gravité l'anomalie Respect des couverts autorisés (pur ou en mélange) Visuel et vérification Factures d'achat Réversible Principale - RGA / trèfle de perse / trèfle violet / phacélie des factures de de semences Totale - fétuque / dactyle semences - fétuque / trèfle blanc nain - vesce - sainfoin - phacélie - mélanges fleuris - luzerne - luzerne / dactyle - blé / orge / avoine

2 Contrôles sur place Sanctions Obligations du cahier des charges Caractère Modalités de Niveau de à respecter en contrepartie du paiement de l’aide Pièces à fournir de contrôle gravité l'anomalie - phacélie / sarrasin / tournesol - sarrasin / phacélie - mélanges graminées et légumineuses - avoine / chou / sarrasin - maïs / sorgho* - maïs / millet* - sorgho grain* et/ou sorgho fourrager* - moha * ces couverts sont à utiliser avec précaution et parcimonie ; ceux- ci ne pourront être implantés sur avis favorable de l’opérateur ou de la chambre d’agriculture Présence d’un couvert éligible sur au moins 100% de la Principale surface à réaliser (soit au moins 50% de la surface Mesurage Néant Réversible contractualisée) Totale Seuils : par tranches de Le déplacement est autorisé (e3 = 50%), la date maximale Visuel (selon date Cahier jours d’écart d’implantation au 15 mai de l’année et date de destruction du contrôle) et d’enregistrement Réversible par rapport à au 15 février de l’année suivante documentaire des interventions la date limite (5/10/15 jours) Largeur minimale de 10 mètres à 36 m de large maximum Principale Visuel et mesurage Néant Définitif et jusqu’à la parcelle entière selon diagnostic Totale

Absence de traitement phytosanitaire Principale (sauf traitement localisé conforme à l’arrêté préfectoral Visuel Néant Réversible éventuel de lutte contre les plantes envahissantes) Totale Absence de fertilisation minérale et organique sur les parcelles engagées

Respect de la limitation des apports azotés : l’apport de 50 U d’azote est possible pour les mélanges avec maïs, avoine, Vérification du Cahier de Secondaire chou, sarrasin, sorgho, millet, moha et mélanges fleuris cahier de Réversible fertilisation1 (sauf si le programme d’action dans le cadre de la Directive fertilisation Seuils Nitrate l’interdit). Dans le cas où le couvert est localisé en bordure de cours d’eau, de mares, de plans d’eau, de fossés ou de rigoles, l’apport de fertilisants azotés est interdit. Visuel et vérification Cahier Tenue d’un cahier d'enregistrement des interventions (type du cahier Secondaire d'enregistrement Réversible d'intervention, localisation et date) d’enregistrement 2 des interventions Seuils des interventions Absence d’intervention mécanique sur les parcelles engagées pendant la période du 1er mai au 15 février de l’année suivante. Un broyage ou fauchage de régénération est possible en Visuel et vérification Septembre ou Mars uniquement pour les couverts Cahier Secondaire du cahier Réversible pérennes. Pour les couverts à base de maïs ou de sorgho d'enregistrement 3 d’enregistrement Seuils le broyage d’une bande de 6 m maximum est autorisé à partir du 1er novembre pour permettre l’alimentation de la faune. Un minimum de 30% de la surface de la bande doit toutefois être conservé.

Les couverts sont non récoltés, non pâturés. Lorsque l’une de ces obligations n’est pas respectée, les conséquences de ce non-respect peuvent porter sur la seule année considérée (anomalie réversible), ou bien sur l’ensemble des 5 ans de l’engagement (anomalie définitive). Par ailleurs, le régime de sanction est adapté selon l’importance de l’obligation (principale ou secondaire) et selon qu’il s’agisse d’une obligation à seuil ou totale. Voir la notice nationale d’information sur les MAE pour le fonctionnement du régime de sanctions.

1 La tenue de ce cahier relève des obligations au titre de la conditionnalité. Il constitue cependant une pièce indispensable du contrôle. Aussi, l’absence ou la non-tenue de ce cahier le jour du contrôle se traduira par la suspension de l’aide pour l’année considérée. 2 la gravité sera considérée comme totale si le défaut de tenue du cahier ne permet pas le contrôle effectif de cette obligation 3 la gravité sera considérée comme totale si le défaut de tenue du cahier ne permet pas le contrôle effectif de cette obligation

3 3.2 Gestion du déplacement des couverts implantés au cours des 5 ans : Dans certains cas particuliers, il peut être nécessaire de déplacer le couvert d’intérêt faunistique ou floristique au cours des 5 ans, pour des raisons agronomiques liées à la nature des couverts autorisées dans cet engagement unitaire (par exemple cas de la luzerne à déplacer au bout de 3 ans). Pour permettre un tel déplacement sans recourir à la gestion complexe d’une mesure tournante, la surface totale sur laquelle un couvert d’intérêt faunistique ou floristique sera implanté, une année ou plus au cours des 5 ans, devra être engagée dans la mesure PI_LVF1_AU1 . Cette surface engagée devra impérativement être localisée sur le territoire du projet agroenvironnemental concerné. Pour cela, un coefficient d’étalement « e3 » est défini, correspondant à la part minimale de la surface engagée dans la mesure, sur laquelle un couvert un couvert d’intérêt faunistique ou floristique doit être présent chaque année. Cette surface implantée peut se déplacer librement chaque année au sein de la surface engagée, sans nécessité de déclaration par l’agriculteur. Vous devez, lors de votre engagement dessiner la superficie à l’intérieur de laquelle vous souhaitez pouvoir implanter un couvert d’intérêt faunistique ou floristique, en prévoyant d’y respecter chaque année un minimum de e% bénéficiant de l’implantation de tel couverts. Le montant unitaire sur chaque hectare engagé est réduit proportionnellement à ce même pourcentage. Le coefficient d’étalement e3 retenu est de 50%, ce qui revient à avoir chaque année au moins la moitié des surfaces engagées qu’elles soient ou non déplacées et/ou renouvelées au sein de la superficie dessinée.

4. Recommandations pour la mise en œuvre de la mesure Pour un impact favorable sur la biodiversité (en particulier sur la petite faune) : - ne réalisez pas la fauche du couvert de nuit ; - réalisez la fauche du centre vers la périphérie ; - respectez une hauteur minimale de fauche de 15 cm compatible avec la protection des espèces d’intérêt reconnu sur le territoire ; - respectez une vitesse maximale de fauche de 8 km/h, permettant la fuite de la petite faune présente sur la parcelle ; - mettez en place de barres d’effarouchements sur le matériel ; - respectez une densité maximale de semis de 15 kg/ha compatible avec la protection de la faune. Ces recommandations visent à accroître l’impact favorable de vos pratiques sur la biodiversité. Toutefois, ces recommandations ne font pas l’objet de contrôles, contrairement aux obligations décrites ci-dessus dans le cahier des charges (Cf. § 3)

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NOTICE SPECIFIQUE DE LA MESURE « PI_LVF1_ZR1 » Création et entretien d’un maillage en zones de régulation écologique Mesure agroenvironnementale territorialisée (MAET) TERRITOIRE « Bassin d’alimentation de captage de Le Vaumain-Flavacourt» CAMPAGNE 2014

1. Objectifs de la mesure L’objectif de cet engagement est de renforcer la biodiversité fonctionnelle et de participer à la reconquête de la qualité de l’eau en diminuant l’utilisation d’intrants (en particulier les traitements phytosanitaires). Cet engagement vise prioritairement à limiter le développement des bio-agresseurs des cultures et l’intensité d’utilisation des produits phytosanitaires, en aménageant un maillage de zones de régulation écologique (ZRE), composées de bandes enherbées ou de gel, si possible en continuité avec d’autres éléments paysagers présents sur le parcellaire (haies, bosquets…). Ces zones de régulation écologique constituent des réservoirs d’auxiliaires des cultures, dont l’efficacité est accrue par la limitation de la taille des parcelles culturales bordées par les ZRE. En effet, les ZRE devant être localisées en rupture de parcelles culturales ou entre deux parcelles culturales contigües de moins taille limitée, les auxiliaires peuvent agir au coeur des parcelles culturales et réduire ainsi la pression des ravageurs sur les cultures. Ces zones constituent plus généralement des zones refuges pour l’ensemble de la petite faune de plaine, dans un objectif de préservation de la biodiversité. Cet engagement doit être proposé sur des territoires où l'occupation de l'espace agricole (assolement, taille du parcellaire) ne répond pas déjà aux critères établis pour le respect de l’implantation de zones de régulation écologique, se traduisant par une détérioration de la qualité de l'eau et de la biodiversité. La mesure comprend l’engagement unitaire suivant :

EU Libellé COUVER05 Création et entretien d’un maillage de zones de régulation écologique

En contrepartie du respect du cahier des charges de la mesure, une aide de 392 € par ha engagé vous sera versée annuellement pendant la durée de l’engagement.

2. Les conditions spécifiques d’éligibilité à la mesure

2.1 Conditions relatives au demandeur ou à l’exploitation Vous devez respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE, rappelées dans la notice nationale d’information. Aucune condition d’éligibilité spécifique à la mesure PI_LVF1_ZR1 n’est à vérifier.

1 2.2 Conditions relatives aux surfaces engagées 2-2-1 : éligibilité des surfaces Vous pouvez engager dans la mesure « PI_LVF1_ZR1 » les surfaces en grandes cultures (dont les prairies temporaires de moins de deux ans (intégrées dans des rotations intégrant des grandes cultures) lors de la campagne PAC précédant la demande d’engagement de votre exploitation incluses dans le périmètre défini dans la notice territoriale «bassin d'alimentation de captage de Le Vaumain-Flavacourt». ». Une fois le couvert implanté sur les surfaces engagées, celles-ci devront être déclarées sur votre déclaration de surfaces annuelle (surface 2 jaune) en :  gel si elles font plus de 10 m de large,  prairie temporaire si leur largeur est comprise entre 5 et 10 m. Cet engagement est fixe au cours des 5 ans. Ces surfaces ne pourront pas faire l’objet d’un contrat-type « superficie gelée, environnement et faune sauvage » avec la fédération des chasseurs. Le couvert herbacé doit être implanté sur les surfaces engagées : - à la date d’engagement, c’est-à-dire au 15 mai de l’année du dépôt de la demande d’engagement, - à titre dérogatoire : au plus tard le 20 septembre de l’année du dépôt de la demande d’engagement, pour les parcelles en vignes ou vergers au cours de la campagne précédant le dépôt de la demande d’engagement / pour les parcelles de terre labourables implantées en cultures d’hiver au titre de la campagne du dépôt de la demande. 2-2-2 : localisation Les localisations pertinentes du couvert sont : - en grandes cultures : entre 2 parcelles culturales contiguës ou en rupture de parcelles culturales, de manière à ce que la taille des parcelles culturales n’excède pas 15 hectares au maximum (ainsi seuls sont concernés les îlots de culture dont la surface est supérieure à 15 hectares au cours de la campagne précédant la demande d’engagement). - pour tous types de cultures : dans la continuité d’autres éléments de paysage : haies, talus, fossés, lisières de bois, bosquets… Ces éléments constituent les ZRE naturelles, qui pourront être renforcées par la création de bandes herbacées, de manière à obtenir une largeur minimale totale de 5m.

2-2-3 : articulation avec les surfaces en couvert environnemental obligatoires (BCAE notamment) Seules sont éligibles les surfaces au-delà de celles comptabilisées au titre d’autres obligations réglementaires. Notamment, seules les surfaces allant au-delà des surfaces nécessaires au respect des BCAE « maintien des surfaces en herbe de l’exploitation », « maintien des éléments topographiques » et « bandes tampons » sont éligibles. De même, les bandes enherbées rendues obligatoires, le cas échéant, dans le cadre des programmes d’action en application de la directive Nitrates, ne peuvent bénéficier d’un engagement agroenvironnemental. En cours de contrat, la perte d’une surface jusque là comptée au titre des BCAE ou, à l’inverse, une augmentation de la surface de l’exploitation peut conduire à devoir compter au titre des BCAE une partie des surfaces engagées dans une mesure contenant l’engagement unitaire COUVER05. Dans ce cas, l’exploitant devra demander auprès de la DDT une modification de son engagement agroenvironnemental afin d’en retirer les surfaces concernées. Cette modification de l’engagement sera faite au titre d’un cas de force majeure et ne donnera lieu ni à une demande de remboursement sur les campagnes précédentes ni à l’application de pénalités. Le respect de ces règles d’articulation sera vérifié lors des contrôles sur place (pour les exploitants sélectionnés), au titre du contrôle des BCAE ou du contrôle des MAE. Si un contrôle met en évidence que des surfaces engagées dans une mesure agroenvironnementale sont par ailleurs comptées au titre des BCAE, les surfaces concernées seront considérées en anomalie définitive au titre de la MAE.

2 3. Cahier des charges de la mesure et régime de contrôle L’ensemble de vos obligations doit être respecté tout au long de votre contrat, et ce dès le 15 mai de l’année de votre engagement sauf dans le cas de certaines obligations portant sur la réduction de fertilisation ou de traitements phytosanitaires ou portant sur la création de certains couverts (Cf. § 2.2). Les documents relatifs à votre demande d’engagement et au respect de vos obligations doivent être conservés sur votre exploitation pendant toute la durée de votre engagement et pendant les quatre années suivantes. En cas d’impossibilité une année donnée de réaliser cette mesure, vous devez le déclarer à la DDT dès que possible par courrier en donnant les explications nécessaires.

3.1 Le cahier des charges de la mesure Les différentes obligations du cahier des charges de la mesure PI_LVF1_ZR1 sont décrites dans le tableau ci- dessous :

Contrôles sur place Sanctions Obligations du cahier des charges A respecter en contrepartie du paiement de l’aide Modalités de Pièces à Caractère de Niveau de contrôle fournir l'anomalie gravité Respect d’une largeur minimale de 5 m et maximale de Principal Visuel + mesurage Néant Réversible 20 m pour chaque ZRE (y compris normes locales) Seuils

Visuel et Factures Respect des couverts à implanter en mélange : vérification des Principal d'achat de Réversible couverts prévus par l’arrêté BCAE en vigueur factures de Totale semences semences Absence de traitement phytosanitaire sur les ZRE Principal (sauf traitement localisé conforme à l’arrêté préfectoral Visuel Néant Réversible Totale de lutte contre les plantes envahissantes) Vérification du Absence de fertilisation minérale et organique sur les Cahier de Secondaire cahier de Réversible ZRE fertilisation1 Seuils fertilisation Visuel et Cahier vérification du Tenue d’un cahier d'enregistrement des interventions d’enregistreme Secondaire cahier Réversible (type d'intervention, localisation et date) nt des Seuils2 d’enregistrement interventions des interventions Visuel et Cahier Absence d’intervention mécanique sur les ZRE pendant vérification du Secondaire d’enregistreme Réversible la période du 1er mai au 31 juillet cahier Seuils3 nt d’enregistrement Taille de chaque parcelle culturale bordée de ZRE Principal Mesurage Néant Définitif inférieure ou égale à 15 ha Totale

Lorsque l’une de ces obligations n’est pas respectée, les conséquences de ce non-respect peuvent porter sur la seule année considérée (anomalie réversible), ou bien sur l’ensemble des 5 ans de l’engagement (anomalie définitive). Par ailleurs, le régime de sanction est adapté selon l’importance de l’obligation (principale ou secondaire) et selon qu’il s’agisse d’une obligation à seuil ou totale. Voir la notice nationale d’information sur les MAE pour le fonctionnement du régime de sanctions.

4. Recommandations pour la mise en œuvre de la mesure Ne renouvelez le couvert pas plus de 2 fois au cours des 5 ans par travail du sol superficiel.

1 la tenue de ce cahier relève des obligations au titre de la conditionnalité. Il constitue cependant une pièce indispensable du contrôle. Aussi, l’absence ou la non-tenue de ce cahier le jour du contrôle se traduira par la suspension de l’aide pour l’année considérée. 2 la gravité sera considérée comme totale si le défaut de tenue du cahier ne permet pas le contrôle effectif de cette obligation 3 la gravité sera considérée comme totale si le défaut de tenue du cahier ne permet pas le contrôle effectif de cette obligation 3 Pour un impact favorable sur la biodiversité (en particulier sur la petite faune) : - ne réalisez pas la fauche du couvert de nuit ; - réalisez la fauche du centre vers la périphérie ; - respectez une hauteur minimale de fauche de 15 cm compatible avec la protection des espèces d’intérêt reconnu sur le territoire ; - respectez une vitesse maximale de fauche de 8 km/h, permettant la fuite de la petite faune présente sur la parcelle ; - mettez en place de barres d’effarouchements sur le matériel. Ces recommandations visent à accroître l’impact favorable de vos pratiques sur la biodiversité. Toutefois, ces recommandations ne font pas l’objet de contrôles, contrairement aux obligations décrites ci-dessus dans le cahier des charges (Cf. § 3)

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Direction départementale des territoires de l’Oise

NOTICE SPECIFIQUE DE LA MESURE « PI_LVF1_GE1 » Amélioration d’un couvert déclaré en gel Mesure agroenvironnementale territorialisée (MAET) TERRITOIRE « Bassin d’alimentation de captage de Le Vaumain-Flavacourt» CAMPAGNE 2014

1. Objectifs de la mesure Cet engagement vise à inciter les exploitants agricoles à améliorer leur utilisation du gel, en terme de localisation et de choix des couverts implantés, sur des territoires à enjeux « eau », afin de limiter les phénomènes érosifs et le lessivage des intrants (objectifs lutte contre l’érosion et qualité des eaux) ou pour répondre aux exigences spécifiques d’une espèce ou d’un groupe d’espèces à protéger dans un objectif de maintien de la biodiversité ou d’un couvert favorable au développement des insectes pollinisateurs et auxiliaires de cultures. Il s’agit ainsi de créer ce type de couvert sur des surfaces supplémentaires par rapport aux couverts exigés dans le cadre de la conditionnalité (BCAE) et des bandes enherbées rendues obligatoires, le cas échéant, dans le cadre des programmes d’action en application de la directive Nitrates. La mesure comprend l’engagement unitaire suivant :

EU Libellé COUVER08 Amélioration d’un couvert déclaré en gel

En contrepartie du respect du cahier des charges de la mesure, une aide de 126 € par ha engagé vous sera versée annuellement pendant la durée de l’engagement.

2. Les conditions spécifiques d’éligibilité à la mesure

2.1 Conditions relatives au demandeur ou à l’exploitation Vous devez respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE, rappelées dans la notice nationale d’information. Aucune condition d’éligibilité spécifique à la mesure PI_LVF1_GE1 n’est à vérifier.

2.2 Conditions relatives aux surfaces engagées 2-2-1 : éligibilité des surfaces Vous pouvez engager dans la mesure PI_LVF1_GE1 les surfaces en grandes cultures (dont les prairies temporaires de moins de deux ans (intégrées dans des rotations intégrant des grandes cultures et le gel), lors de la campagne PAC précédant la demande d’engagement de votre exploitation incluses dans le périmètre défini dans la notice territoriale «bassin d'alimentation de captage de Le Vaumain». Une fois le couvert implanté sur les surfaces engagées, celles-ci devront être déclarées en gel sur votre déclaration de surfaces annuelle (surface 2 jaune).

1 Ces surfaces ne pourront pas faire l’objet d’un contrat-type « superficie gelée, environnement et faune sauvage » avec la fédération des chasseurs. Le couvert herbacé doit être implanté sur les surfaces engagées : - à la date d’engagement, c’est-à-dire au 15 mai de l’année du dépôt de la demande d’engagement, - à titre dérogatoire : au plus tard le 20 septembre de l’année du dépôt de la demande d’engagement, pour les parcelles en vignes ou vergers au cours de la campagne précédant le dépôt de la demande d’engagement / pour les parcelles de terre labourables implantées en cultures d’hiver au titre de la campagne du dépôt de la demande. 2-2-2 : localisation L’implantation d’un couvert herbacé pour le territoire " bassin d'alimentation de captage de Auger-Saint-Vincent " est recommandée dans les situations suivantes : - en bords de cours d’eau ou de fossés ; - en fond de talweg ; - en rupture de pente ; - en bordure du parcellaire ou en division du parcellaire ; - en bordure d’éléments paysagers.

2-2-3 : articulation avec les surfaces en couvert environnemental obligatoires (BCAE notamment) Seules sont éligibles les surfaces au-delà de celles comptabilisées au titre d’autres obligations réglementaires. Notamment, seules les surfaces allant au-delà des surfaces nécessaires au respect des BCAE « maintien des surfaces en herbe de l’exploitation », « maintien des éléments topographiques » et « bandes tampons » sont éligibles. De même, les bandes enherbées rendues obligatoires, le cas échéant, dans le cadre des programmes d’action en application de la directive Nitrates, ne peuvent bénéficier d’un engagement agroenvironnemental. En cours de contrat, la perte d’une surface jusque là comptée au titre des BCAE ou, à l’inverse, une augmentation de la surface de l’exploitation peut conduire à devoir compter au titre des BCAE une partie des surfaces engagées dans une mesure contenant l’engagement unitaire COUVER08. Dans ce cas, l’exploitant devra demander auprès de la DDT une modification de son engagement agroenvironnemental afin d’en retirer les surfaces concernées. Cette modification de l’engagement sera faite au titre d’un cas de force majeure et ne donnera lieu ni à une demande de remboursement sur les campagnes précédentes ni à l’application de pénalités. Le respect de ces règles d’articulation sera vérifié lors des contrôles sur place (pour les exploitants sélectionnés), au titre du contrôle des BCAE ou du contrôle des MAE. Si un contrôle met en évidence que des surfaces engagées dans une mesure agroenvironnementale sont par ailleurs comptées au titre des BCAE, les surfaces concernées seront considérées en anomalie définitive au titre de la MAE.

3. Cahier des charges de la mesure et régime de contrôle L’ensemble de vos obligations doit être respecté tout au long de votre contrat, et ce dès le 15 mai de l’année de votre engagement sauf dans le cas de certaines obligations portant sur la réduction de fertilisation ou de traitements phytosanitaires ou portant sur la création de certains couverts (Cf. § 2.2). Les documents relatifs à votre demande d’engagement et au respect de vos obligations doivent être conservés sur votre exploitation pendant toute la durée de votre engagement et pendant les quatre années suivantes. En cas d’impossibilité une année donnée de réaliser cette mesure, vous devez le déclarer à la DDT dès que possible par courrier en donnant les explications nécessaires.

3.1 Le cahier des charges de la mesure Les différentes obligations du cahier des charges de la mesure PI_LVF1_GE1 sont décrites dans le tableau ci-dessous :

Contrôles sur place Sanctions Obligations du cahier des charges Modalités de Caractère de Niveau de A respecter en contrepartie du paiement de l’aide Pièces à fournir contrôle l'anomalie gravité Visuel et Respect des couverts à implanter en mélange : couverts vérification des Factures d'achat Principale Réversible prévus par l’arrêté BCAE en vigueur factures de de semences Totale semences

2 Contrôles sur place Sanctions Obligations du cahier des charges Modalités de Caractère de Niveau de A respecter en contrepartie du paiement de l’aide Pièces à fournir contrôle l'anomalie gravité Pour chaque parcelle engagée : - bande de largeur minimale de 10 m Visuel + Principale Néant Définitif parcelle de taille minimale de 10 ares jusqu’à la parcelle mesurage Totale entière selon diagnostic Absence de traitement phytosanitaire Principale (sauf traitement localisé conforme à l’arrêté préfectoral Visuel Néant Réversible Totale éventuel de lutte contre les plantes envahissantes) Absence de fertilisation minérale et organique sur les parcelles engagées

Une fertilisation minérale de 50 unités d’azote est possible pour les mélanges avec maïs, avoine, Vérification du chou, sarrasin, sorgho, millet, moha et mélanges Cahier de Secondaire fleuris (sauf si le programme d’action dans le cahier de 1 Réversible fertilisation Seuils cadre de la Directive Nitrate l’interdit). fertilisation

Dans le cas où le couvert est localisé en bordure de cours d’eau, de mares, de plans d’eau, de fossés ou de rigoles, l’apport de fertilisants azotés est interdit.

Tenue d’un cahier d'enregistrement des interventions Visuel et (type d'intervention, localisation et date) vérification du Cahier Secondaire cahier d'enregistrement Réversible Absence d’intervention mécanique sur les parcelles Seuils2 er d’enregistrement des interventions engagées pendant la période du 1 mai au 15 juillet. des interventions

Lorsque l’une de ces obligations n’est pas respectée, les conséquences de ce non-respect peuvent porter sur la seule année considérée (anomalie réversible), ou bien sur l’ensemble des 5 ans de l’engagement (anomalie définitive). Par ailleurs, le régime de sanction est adapté selon l’importance de l’obligation (principale ou secondaire) et selon qu’il s’agisse d’une obligation à seuil ou totale. Voir la notice nationale d’information sur les MAE pour le fonctionnement du régime de sanctions.

4. Recommandations pour la mise en œuvre de la mesure Ne renouvelez le couvert pas plus de 2 fois au cours des 5 ans par travail du sol superficiel. Pour un impact favorable sur la biodiversité (en particulier sur la petite faune) : . ne réalisez pas la fauche du couvert de nuit ; . réalisez la fauche du centre vers la périphérie ; . respectez une hauteur minimale de fauche de 15 cm compatible avec la protection des espèces d’intérêt reconnu sur le territoire ; . respectez une vitesse maximale de fauche de 8 km/h, permettant la fuite de la petite faune présente sur la parcelle ; . mettez en place de barres d’effarouchements sur le matériel. Ces recommandations visent à accroître l’impact favorable de vos pratiques sur la biodiversité. Toutefois, ces recommandations ne font pas l’objet de contrôles, contrairement aux obligations décrites ci-dessus dans le cahier des charges (Cf. § 3)

1 La tenue de ce cahier relève des obligations au titre de la conditionnalité. Il constitue cependant une pièce indispensable du contrôle. Aussi, l’absence ou la non-tenue de ce cahier le jour du contrôle se traduira par la suspension de l’aide pour l’année considérée. 2 la gravité sera considérée comme totale si le défaut de tenue du cahier ne permet pas le contrôle effectif de cette obligation

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Direction départementale des territoires de l’Oise

NOTICE SPECIFIQUE DE LA MESURE « PI_LVF1_VE1 » Entretien de vergers hautes tiges Mesure agroenvironnementale territorialisée (MAET) TERRITOIRE « Bassin d’alimentation de captage de Le Vaumain-Flavacourt» CAMPAGNE 2014

1. Objectifs de la mesure Les vergers haute-tiges ou prés-vergers constituent des habitats particuliers favorables à la conservation de certaines espèces, en particulier d’espèces d'intérêt communautaire, et contribuent à la qualité des paysages. Par ailleurs, certaines essences d'arbres réagissent à la gestion en verger, et en particulier suite aux greffes et à l'entretien par coupe régulière des branches en formant des cavités, constituant des habitats propices au développement de certaines espèces comme les insectes saproxylophages, les chauves souris et les oiseaux. Un entretien régulier de ces arbres est nécessaire pour qu’ils conservent durablement leurs qualités écologiques et paysagères. Cependant, au delà de l'entretien nécessaire pour la production des fruits, certaines pratiques doivent être favorisées afin de permettre la conservation d'espèces telles qu'Osmoderma eremita. La mesure comprend les engagements unitaires suivants :

EU Libellé SOCLEH01 Socle relatif à la gestion des surfaces en herbe MILIEU03 Entretien des vergers hautes tiges et prés vergers

En contrepartie du respect du cahier des charges de la mesure, une aide de 396 € par ha engagé vous sera versée annuellement pendant la durée de l’engagement.

2. Les conditions spécifiques d’éligibilité à la mesure

2.1 Conditions relatives au demandeur ou à l’exploitation Aucune condition d’éligibilité spécifique à la mesure « PI_LVF1_VE1 » n’est à vérifier.

2.2 Conditions relatives aux surfaces engagées Préciser la nature des vergers hautes tiges (conformes aux normes locales) : Essences : Pommiers, Poiriers, Noyers et éventuellement Pruniers et Cerisiers, Seuls les vergers hautes-tiges d’une densité comprise entre 25 à 50 tiges/ha sont éligibles. Ce maximum de 50 tiges/ha sera ajusté au nombre maximum prévu par les normes locales permettant une déclaration de la parcelle en prairie à la PAC. Entretien du couvert herbacé par au moins un pâturage annuel et/ou une fauche annuelle.

1 3. Cahier des charges de la mesure et régime de contrôle L’ensemble de vos obligations doit être respecté tout au long de votre contrat, et ce dès le 15 mai de l’année de votre engagement. Les documents relatifs à votre demande d’engagement et au respect de vos obligations doivent être conservés sur votre exploitation pendant toute la durée de votre engagement et pendant les quatre années suivantes. En cas d’impossibilité une année donnée de réaliser cet entretien sur une partie de la haie, vous devez le déclarer à la DDT dès que possible par courrier en donnant les explications nécessaires.

3.1 Le cahier des charges de la mesure Les différentes obligations du cahier des charges de la mesure « PI_LVF1_VE1 » sont décrites dans le tableau ci-dessous :

Contrôles sur place Sanctions Obligations du cahier des charges Caractère Modalités de Niveau de à respecter en contrepartie du paiement de l’aide Pièces à fournir de contrôle gravité l'anomalie Absence de destruction des prairies permanentes engagées, notamment par le labour ou à l'occasion de travaux lourds (pose de drain, nivellement…). Le cas échéant, si défini pour le territoire, un seul renouvellement par travail superficiel du Principale Contrôle visuel Néant Définitive sol. Totale Un seul retournement des prairies temporaires engagées, au plus, au cours des 5 ans de l’engagement (sans déplacement)

Pour chaque parcelle engagée, limitation de fertilisation Principale azoté totale à 125 unités/ha/an, dont au maximum 60 Contrôle visuel Néant Définitive unités/ha/an en minéral. Totale Pour chaque parcelle engagée, limitation de fertilisation P et K totale et minérale : - fertilisation totale en P limitée à 90 unités/ha/an, dont au maximum 30 unités/ha/an en minéral, - fertilisation totale en K limitée à 160 unités/ha/an, dont Analyse du cahier Cahier de Principale Réversible au maximum 60 unités/ha/an en minéral de fertilisation1 fertilisation2 Totale Ou, le cas échéant, lorsque l'engagement est appliqué à une zone Natura 2000 pour laquelle le document d'objectif a validé d'autres niveaux supérieurs, limitation de la fertilisation en P et K à la valeur maximale fixée par le DOCOB Sur les parcelles engagées, absence de désherbage chimique, à l’exception des traitements localisés visant : - A lutter contre les chardons et rumex, - A lutter contre les adventices et plantes envahissantes conformément à l’arrêté préfectoral de lutte contre les plantes envahissantes et à l’arrêté DGAL « zones Principale Contrôle visuel Néant Définitive non traitées », Totale - A nettoyer les clôtures. Ou, le cas échéant, lorsque l'engagement est appliqué à une zone Natura 2000 pour laquelle le document d'objectif précise les restrictions concernant l’usage des traitements phytosanitaires, respect de ces restrictions

Maîtrise des refus et des ligneux, selon les prescriptions Secondaire Contrôle visuel Néant Réversible définies pour le territoire Totale

1 Compte tenu de la prise d’effet des engagements au 15 mai de l’année du dépôt de la demande, le respect des quantités maximales d’apports azotés, totaux et minéraux, sera vérifié du 15 mai de l’année n au 14 mai de l’année n+1, chaque année au cours de 5 ans. La quantité d’azoté organique épandu sur cette période sera calculée sur la base des valeurs de rejet définies par le Corpen, hors restitution par pâturage. 2 La tenue de ce cahier relève des obligations au titre de la conditionnalité. Il constitue cependant une pièce indispensable du contrôle. Aussi, l’absence ou la non-tenue de ce cahier le jour du contrôle se traduira par la suspension de l’aide pour l’année considérée.

2 Contrôles sur place Sanctions Obligations du cahier des charges Caractère Modalités de Niveau de à respecter en contrepartie du paiement de l’aide Pièces à fournir de contrôle gravité l'anomalie

Absence d’écobuage ou de brûlage dirigé si le brûlage est Secondaire Contrôle visuel Néant Réversible interdit pour le territoire Totale

Enregistrement des interventions d'entretien sur les arbres et le couvert herbacé, y compris fauche et pâturage : Vérification du Cahier - type d'intervention, cahier Réversibl Secondaire4 d'enregistrement - localisation, d'enregistrement e3 des interventions Totale - date des interventions - outils Factures si Visuel et Réalisation de 5 tailles des arbres au cours des 5 ans à prestation vérification du Principale raison d’une taille tous les ans. cahier Cahier Réversible d'enregistrement Totale La première taille doit être réalisée au plus tard en année 1 d’enregistrement ou des factures des interventions sinon Respect de la densité d'arbres entre 25 à 50 tiges/ha Ce Visuel et maximum de 50 tiges/ha sera ajusté au nombre maximum Principale comptage des Néant Définitif prévu par les normes locales permettant une déclaration de arbres Totale la parcelle en prairie à la PAC. Factures si Visuel et prestation Respect du type de taille en … vérification du Principale cahier Cahier Définitif Respect de l’interdiction de taille en cépée d’enregistrement d'enregistrement Totale ou des factures des interventions sinon Factures si Réalisation de la taille pendant la période : Visuel et prestation - de janvier à mars pour pommiers et poiriers vérification du Secondaire cahier Cahier Réversible - en juillet ou août pour cerisiers et noyers d’enregistrement d'enregistrement Seuils - en septembre pour pruniers ou des factures des interventions sinon Utilisation de matériel n’éclatant pas les branches Secondaire Visuel Néant Réversible Tronçonneuses, sécateurs, échenilloir et scies d’élagage à Totale main ou sur perche

Absence des produits de taille sur la parcelle au-delà de 2 Secondaire Visuel Néant Réversible semaines après la date de taille Totale

Maintien du couvert herbacé sur la parcelle engagée (rangs Principale Visuel Néant Réversible et inter-rangs) Totale

Visuel ou vérification du Cahier Absence d’intervention mécanique sur le couvert herbacé Secondaire cahier d'enregistrement Réversible entre le 1er mai et 31 juillet d'enregistrement des interventions Seuils des interventions

Remarques : Le respect des limitations en apports organiques et totaux sera vérifié hors restitution par pâturage . Lorsque l’une de ces obligations n’est pas respectée, les conséquences de ce non-respect peuvent porter sur la seule année considérée (anomalie réversible), ou bien sur l’ensemble des 5 ans de l’engagement (anomalie définitive). Par ailleurs, le régime de sanction est adapté selon l’importance de l’obligation (principale ou secondaire) et selon qu’il s’agisse d’une obligation à seuil ou totale. Voir la notice nationale d’information sur les MAE pour le fonctionnement du régime de sanctions.

3 Définitif au troisième constat 4 Si le défaut d'enregistrement ne permet pas de vérifier une des autres obligations de la mesure, cette dernière sera considérée en anomalie

3 4. Recommandations pour la mise en œuvre de la mesure Ne brûlez pas les résidus de taille sur les parcelles engagées ; N’abattez les arbres morts ou en mauvais état sanitaire qu’en cas de danger pour des biens ou des personnes, car ils constituent des abris favorables à la biodiversité ; Dans ce cas, il est recommandé de remplacer les arbres abattus (pour maintenir la densité minimale requise sur les surfaces engagées) en utilisant pour la plantation un paillis végétal ou biodégradable (pas de paillage plastique). Pour les jeunes arbres : après plantation, mise en place d’une protection solide contre le cheptel et mise en place d’un paillage naturel. Chaque année, supprimer les branches issues du porte greffe Enlèvement du gui lorsque nécessaire. Ces recommandations visent à accroître l’impact favorable de vos pratiques sur la biodiversité. Toutefois, ces recommandations ne font pas l’objet de contrôles, contrairement aux obligations décrites ci-dessus dans le cahier des charges (Cf. § 3)

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Direction départementale des territoires

de l’Oise

« Bassin d’alimentation de captage de Le Vaumain-Flavacourt » MESURE TERRITORIALISEE « PI_LVF1_HE1» Création et entretien de bandes ou parcelles enherbées

1. Objectifs de la mesure L'objectif de cet engagement est d'inciter les exploitants agricoles à implanter et entretenir des couverts herbacés pérennes dans des zones où il y a un enjeu environnemental important, au delà des couverts exigés dans le cadre de la conditionnalité (bonnes conditions agricoles et environnementales) et des bandes enherbées rendues obligatoires, le cas échéant, dans le cadre des programmes d’action en application de la Directive Nitrates. Cet engagement répond à la fois à un objectif de protection des eaux, paysager et de maintien de la biodiversité. En effet, la création de couvert herbacé sur des parcelles ou de partie des parcelles, y compris de bandes enherbées, permet de limiter les phénomènes érosifs et le lessivage des intrants (objectifs lutte contre l’érosion et qualité des eaux), constitue des zones refuges pour la faune et la flore (objectif biodiversité) et permet la valorisation et la protection de certains paysages (objectif paysage). La mesure comprend les engagements unitaires suivants :

EU Libellé SOCLEH01 Socle relatif à la gestion des surfaces en herbe COUVER06 Création et entretien d’un couvert herbacé (bandes ou parcelles enherbées)

En contrepartie du respect du cahier des charges de la mesure, une aide de 234 € par ha engagé vous sera versée annuellement pendant la durée de l’engagement.

2. Les conditions spécifiques d’éligibilité à la mesure

2.1 Conditions relatives au demandeur ou à l’exploitation Vous devez respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE, rappelées dans la notice nationale d’information. Aucune condition d’éligibilité spécifique à la mesure PI_LVF1_HE1 n’est à vérifier.

2.2 Conditions relatives aux surfaces engagées 2-2-1 : éligibilité des surfaces Vous pouvez engager dans la mesure PI_LVF1_HE1 les surfaces en grandes cultures (dont les prairies temporaires de moins de deux ans (intégrées dans des rotations intégrant des grandes cultures et le gel) lors de la campagne PAC précédent la demande d’engagement de votre exploitation incluses dans le périmètre défini dans la notice territoriale «LVF1». Les surfaces situées en bord de cours d’eau, et qui de par la réglementation en vigueur ne peuvent recevoir ni traitement ni fertilisation, ne sont pas contractualisables.

1 Une fois le couvert implanté sur les surfaces engagées, celles-ci devront être déclarées sur votre déclaration de surfaces annuelle (surface 2 jaune) en prairie temporaire ou en prairie permanente. Ces surfaces ne pourront pas faire l’objet d’un contrat-type « superficie gelée, environnement et faune sauvage » avec la fédération des chasseurs. Le couvert herbacé doit être implanté sur les surfaces engagées : - à la date d’engagement, c’est-à-dire au 15 mai de l’année du dépôt de la demande d’engagement, - à titre dérogatoire : au plus tard le 20 septembre de l’année du dépôt de la demande d’engagement, pour les parcelles en vignes ou vergers au cours de la campagne précédant le dépôt de la demande d’engagement / pour les parcelles de terre labourables implantées en cultures d’hiver au titre de la campagne du dépôt de la demande. 2-2-2 : localisation L’implantation d’un couvert herbacé pour le territoire "Bassin d’alimentation de captage de Le Vaumain-Flavacourt" est recommandée dans les situations suivantes : - en fond de talweg ; - en rupture de pente ; - en bordure du parcellaire ou en division du parcellaire ; - en bordure d’éléments paysagers. L’implantation en bord de cours d’eau n’est pas autorisée. 2-2-3 : articulation avec les surfaces en couvert environnemental obligatoires (BCAE notamment) Seules sont éligibles les surfaces au-delà de celles comptabilisées au titre d’autres obligations réglementaires. Notamment, seules les surfaces allant au-delà des surfaces nécessaires au respect des BCAE « maintien des surfaces en herbe de l’exploitation », « maintien des éléments topographiques » et « bandes tampons » sont éligibles. De même, les bandes enherbées rendues obligatoires, le cas échéant, dans le cadre des programmes d’action en application de la directive Nitrates, ne peuvent bénéficier d’un engagement agroenvironnemental. En cours de contrat, la perte d’une surface jusque là comptée au titre des BCAE ou, à l’inverse, une augmentation de la surface de l’exploitation peut conduire à devoir compter au titre des BCAE une partie des surfaces engagées dans une mesure contenant l’engagement unitaire COUVER06. Dans ce cas, l’exploitant devra demander auprès de la DDT une modification de son engagement agroenvironnemental afin d’en retirer les surfaces concernées. Cette modification de l’engagement sera faite au titre d’un cas de force majeure et ne donnera lieu ni à une demande de remboursement sur les campagnes précédentes ni à l’application de pénalités. Le respect de ces règles d’articulation sera vérifié lors des contrôles sur place (pour les exploitants sélectionnés), au titre du contrôle des BCAE ou du contrôle des MAE. Si un contrôle met en évidence que des surfaces engagées dans une mesure agroenvironnementale sont par ailleurs comptées au titre des BCAE, les surfaces concernées seront considérées en anomalie définitive au titre de la MAE.

3. Cahier des charges de la mesure et régime de contrôle L’ensemble de vos obligations doit être respecté tout au long de votre contrat, et ce dès le 15 mai de l’année de votre engagement, sauf dans le cas de certaines obligations portant la création de certains couverts (cf. § 2-2-1). Les documents relatifs à votre demande d’engagement et au respect de vos obligations doivent être conservés sur votre exploitation pendant toute la durée de votre engagement et pendant les quatre années suivantes. En cas d’impossibilité une année donnée de réaliser cette mesure, vous devez le déclarer à la DDT dès que possible par courrier en donnant les explications nécessaires.

3.1 Le cahier des charges de la mesure Les différentes obligations du cahier des charges de la mesure PI_LVF1_HE1 sont décrites dans le tableau ci-dessous :

2 Contrôles sur place Sanctions Obligations du cahier des charges Caractère Modalités de Pièces à Niveau de à respecter en contrepartie du paiement de l’aide de contrôle fournir gravité l'anomalie Visuel et Respect des couverts à implanter : couverts prévus par l’arrêté vérification des Principale Factures Réversible BCAE en vigueur factures de Totale semences

Respect d'une largeur minimale de 10 m et d'une largeur maximale égale à la largeur de la parcelle.

Dans le cas particulier où le couvert est implanté en bordure d'éléments paysagers (haies, bosquets, mares, fossés.), respect Visuel + Principale Néant Définitif d'une largeur minimale de 3 m. de part et d’autre de l’élément. mesurage Totale

Dans le cas particulier où cette dernière vient compléter une bande enherbée déjà existante d’au moins 5 m le long d’un cours d’eau, la largeur minimale est abaissée à 5 m permettant ainsi la création d’une bande enherbée finale d’au moins 10 m de large Absence de destruction des prairies permanentes engagées, notamment par le labour ou à l'occasion de travaux lourds (pose de drain, nivellement…) Principale Contrôle visuel Néant Définitive Totale En cas de mauvais développement du couvert, un renouvellement du couvert est autorisé au cours des 5 ans, par travail du sol superficiel.

Un seul retournement des prairies temporaires engagées, au plus, Principale Contrôle visuel Néant Définitive au cours des 5 ans de l’engagement (sans déplacement) Totale

Pour chaque parcelle engagée, limitation de fertilisation azoté Analyse du cahier Cahier de Principale totale à 125 unités/ha/an, dont au maximum 60 unités/ha/an en Réversible de fertilisation1 fertilisation2 minéral Totale Pour chaque parcelle engagée, limitation de fertilisation P et K totale et minérale : - fertilisation totale en P limitée à 90 unités/ha/an, dont au maximum 60 unités/ha/an en minéral, - fertilisation totale en K limitée à 160 unités/ha/an, dont au Analyse du cahier Cahier de Secondaire maximum 60 unités/ha/an en minéral Réversible de fertilisation3 fertilisation4 Seuils Ou, le cas échéant, lorsque l'engagement est appliqué à une zone Natura 2000 pour laquelle le document d'objectif a validé d'autres niveaux supérieurs, limitation de la fertilisation en P et K à la valeur maximale fixée par le DOCOB Sur les parcelles engagées, absence de désherbage chimique, à Contrôle visuel Néant Définitive Principale l’exception des traitements localisés visant : Totale - à lutter contre les chardons et rumex, - à lutter contre les adventices et plantes envahissantes conformément à l’arrêté préfectoral de lutte contre les plantes envahissantes et à l’arrêté DGAL « zones non traitées », - à nettoyer les clôtures.

La présence d’espèces végétales indésirables (chardons, orties et

1 Compte tenu de la prise d’effet des engagements au 15 mai de l’année du dépôt de la demande, le respect des quantités maximales d’apports azotés, totaux et minéraux, sera vérifié du 15 mai de l’année n au 14 mai de l’année n+1, chaque année au cours de 5 ans. La quantité d’azoté organique épandu sur cette période sera calculée sur la base des valeurs de rejet définies par le Corpen, hors restitution par pâturage. 2 La tenue de ce cahier relève des obligations au titre de la conditionnalité. Il constitue cependant une pièce indispensable du contrôle. Aussi, l’absence ou la non-tenue de ce cahier le jour du contrôle se traduira par la suspension de l’aide pour l’année considérée. 3 Compte tenu de la prise d’effet des engagements au 15 mai de l’année du dépôt de la demande, le respect des quantités maximales d’apports azotés, totaux et minéraux, sera vérifié du 15 mai de l’année n au 14 mai de l’année n+1, chaque année au cours de 5 ans. La quantité d’azoté organique épandu sur cette période sera calculée sur la base des valeurs de rejet définies par le Corpen, hors restitution par pâturage. 4 La tenue de ce cahier relève des obligations au titre de la conditionnalité. Il constitue cependant une pièce indispensable du contrôle. Aussi, l’absence ou la non-tenue de ce cahier le jour du contrôle se traduira par la suspension de l’aide pour l’année considérée.

3 Contrôles sur place Sanctions Obligations du cahier des charges Caractère Modalités de Pièces à Niveau de à respecter en contrepartie du paiement de l’aide de contrôle fournir gravité l'anomalie plantes ligneuses) pourra donner lieu à un constat de non entretien ou de non conformité du couvert

Ou, le cas échéant, lorsque l'engagement est appliqué à une zone Natura 2000 pour laquelle le document d'objectif précise les restrictions concernant l’usage des traitements phytosanitaires, respect de ces restrictions Maîtrise des refus et des ligneux par fauche selon les prescriptions Secondaire Contrôle visuel Néant Réversible définies pour le territoire Totale Secondaire Absence d’écobuage ou de brûlage dirigé Contrôle visuel Néant Réversible Totale

Remarques :  Le respect des limitations en apports organiques et totaux sera vérifié hors restitution par pâturage et est à respecter chaque année de l’engagement, et non en moyenne sur les 5 ans. Ces limitations sont contrôlées en année glissante par rapport à la date du contrôle, en comptabilisant l’ensemble des apports de fertilisation minérale ou organique épandus sur chaque parcelle pendant cette période (hors restitutions par les animaux). Dans le cas particulier où l’exploitant pratique une fertilisation alternée en ce qui concerne ses apports fertilisants organiques solides (apport un an sur deux ou un an sur trois seulement, afin de tenir compte de la progressivité de minéralisation de l’apport), la vérification peut être réalisée en effectuant une moyenne des apports organiques sur les deux dernières années glissantes. La fertilisation totale (Ft) est alors calculée selon la formule suivante : Ft = Mn + [(On + On-1) / 2] où Mn est la fertilisation minérale de l’année glissante n du contrôle et On la fertilisation organique de l’année glissante n du contrôle. Lors de la première année d’engagement, le calcul continue à être effectué selon la méthode normale (apports de l’année), sauf si l’exploitant disposait déjà au titre de l’année n-1 d’un cahier de fertilisation correctement rempli.  Compte tenu de la prise d’effet des engagements au 15 mai de l’année du dépôt de la demande, le respect des quantités maximales d’apports azotés, totaux et minéraux, sera vérifié du 15 mai de l’année n au 14 mai de l’année n+1, chaque année au cours de 5 ans. La quantité d’azoté organique épandu sur cette période sera calculée sur la base des valeurs de rejet définies par le Corpen. Lorsque l’une de ces obligations n’est pas respectée, les conséquences de ce non-respect peuvent porter sur la seule année considérée (anomalie réversible), ou bien sur l’ensemble des 5 ans de l’engagement (anomalie définitive). Par ailleurs, le régime de sanction est adapté selon l’importance de l’obligation (principale ou secondaire) et selon qu’il s’agisse d’une obligation à seuil ou totale. Voir la notice nationale d’information sur les MAE pour le fonctionnement du régime de sanctions.

4. Recommandations pour la mise en œuvre de la mesure Pour un impact favorable sur la biodiversité (en particulier sur la petite faune) : . ne réalisez pas la fauche du couvert de nuit ; . réalisez la fauche du centre vers la périphérie ; . respectez une hauteur minimale de fauche de 15 cm compatible avec la protection des espèces d’intérêt reconnu sur le territoire ; . respectez une vitesse maximale de fauche de 8 km/h, permettant la fuite de la petite faune présente sur la parcelle ; . mettez en place de barres d’effarouchements sur le matériel. Ces recommandations visent à accroître l’impact favorable de vos pratiques sur la biodiversité. Toutefois, ces recommandations ne font pas l’objet de contrôles, contrairement aux obligations décrites ci-dessus dans le cahier des charges (Cf. § 3)

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Direction départementale des territoires de l’Oise

NOTICE SPECIFIQUE DE LA MESURE « PI_LVF1_HA1 » Entretien des haies d’un seul côté Mesure agroenvironnementale territorialisée (MAET) TERRITOIRE «Bassin d’alimentation de captage de Le Vaumain-Flavacourt» CAMPAGNE 2014

1. Objectifs de la mesure Les haies ont de multiples fonctions environnementales. En effet, elles constituent un obstacle physique qui diminue la vitesse des ruissellements ainsi que celle du vent, limitant ainsi le transport des particules solides (limons et sables), des éléments fertilisants et des matières actives (objectifs lutte contre l’érosion et qualité des eaux). Le réseau racinaire dense, puissant et profond des ligneux composant la haie remonte les éléments minéraux ayant migré en profondeur (objectif protection de l’eau), favorise l’infiltration des eaux en excès et stabilise le sol (objectifs lutte contre les risques naturels et lutte contre l’érosion). Les haies sont également des écosystèmes à part entière, lieux de vie, d’abri, de reproduction de nombreuses espèces animales et végétales inféodées à ce type de milieu (objectif maintien de la biodiversité). La mesure comprend l’engagement unitaire suivant :

EU Libellé LINEA_01 Entretien de haies localisées de manière pertinente

En contrepartie du respect du cahier des charges de la mesure, une aide de 0,19 € par ml engagé vous sera versée annuellement pendant la durée de l’engagement.

2. Les conditions spécifiques d’éligibilité à la mesure

2.1 Conditions relatives au demandeur ou à l’exploitation Vous devez respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE, rappelées dans la notice nationale d’information. Aucune condition d’éligibilité spécifique à la mesure PI_LVF1_HA1 n’est à vérifier.

2.2 Conditions relatives aux éléments engagées Cette mesure n’est contractualisable qu’à condition que le bénéficiaire n’ait pas d’accès possible pour réaliser l’entretien sur l’autre côté de la haie. Les haies éligibles sont les haies composées majoritairement d’essences locales.

1 arbres de haut jet : arbustes basse tige :  Chêne pédonculé Quercus robur,  Cornouiller sanguin Cornus sanguineum, Chêne sessile Quercus petraea,  Cornouiller mâle Cornus mas, Erable sycomore Acer pseudoplatanus,  Prunellier Prunus spinosa, Erable champêtre Acer campestre,  Cerisier de Sainte Lucie, Prunus mahaleb, Frêne commun Fraxinus excelsior,  Troène vulgaire Ligustrum vulgare, bouleau pubescent Betula pubescens,  Eglantier Rosa canina, Rosa arvensis, bouleau verruqueux Betula verrucosa,  Pommier commun : Malus sylvestris, Alisier torminal Sorbus torminalis,  Viorne lantane Viburnum lantana, Sorbier des oiseleurs Sorbus aucuparia,  Viorne obier Viburnum opulus, Charme commun Carpinus betulus,  Noisetier commun Coryllus avellana, Tilleul à petites feuilles Tilia cordata,  Noisetier à fruits, Tilleuls à larges feuilles Tilia platyphyllos,  Cassis Ribes nigra, Merisier : Prunus avium,  Framboisier Rubus idaeus, Cerisier Ste Lucie Prunus mahaleb,  Groseillier commun Ribes rubrum, Hêtre Fagus sylvatica,  Groseillier à maquereau Ribes uva-crispa, Saule blanc Salix alba,  Aubépine Crataegus monogyna ou laevigata, Saule des vanniers Salix viminalis,  Sureau noir Sambucus nigra, Aulne glutineux Aulnus glutinosa,  Fusain d’Europe Euonymus europaeus, Orme Lutèce LUTECE® Nanguen,  Nerprun purgatif Rhamnus cathartica, Noyer commun Juglans regia  Bourdaine Frangula alnus,  Saule Marsault Salix caprea,  Saule pourpre Salix purpurea

3. Cahier des charges de la mesure et régime de contrôle L’ensemble de vos obligations doit être respecté tout au long de votre contrat, et ce dès le 15 mai de l’année de votre engagement. Les documents relatifs à votre demande d’engagement et au respect de vos obligations doivent être conservés sur votre exploitation pendant toute la durée de votre engagement et pendant les quatre années suivantes. En cas d’impossibilité une année donnée de réaliser cet entretien sur une partie de la haie, vous devez le déclarer à la DDT dès que possible par courrier en donnant les explications nécessaires.

3.1 Le cahier des charges de la mesure Les différentes obligations du cahier des charges de la mesure PI_LVF1_HA1 sont décrites dans le tableau ci-dessous :

Contrôles sur place Sanctions Obligations du cahier des charges Caractère Modalités de Niveau de à respecter en contrepartie du paiement de l’aide Pièces à fournir de contrôle gravité l'anomalie

Sélection du plan de gestion correspondant effectivement Principale Visuel Néant Définitif à la haie engagée. (Cf. § 3-2) Totale Si vous réalisez vous-même les travaux d’entretien de la haie, tenue d’un cahier d'enregistrement des interventions : - type d'intervention Vérification du - localisation cahier Cahier Secondaire2 - date d’enregistrement d’enregistrement Réversible1 Totale - outils. des interventions des interventions NB : si vous faites réaliser les travaux par un tiers, conservez les factures qui vous seront demandées en cas de contrôle sur place.

1 Définitif au troisième constat 2 Si le défaut d'enregistrement ne permet pas de vérifier une des autres obligations de la mesure, cette dernière sera considérée en anomalie

2 Contrôles sur place Sanctions Obligations du cahier des charges Caractère Modalités de Niveau de à respecter en contrepartie du paiement de l’aide Pièces à fournir de contrôle gravité l'anomalie Visuel et Factures si vérification du prestation Mise en œuvre du plan de gestion : respect du nombre et Principale cahier Cahier Réversible de la fréquence des tailles requises (cf. §3-2). Totale d’enregistrement d'enregistrement ou des factures sinon Réalisation des interventions du 15 septembre au 31 mars Visuel et Factures si (hors période de reproduction des oiseaux et gibier) prestation vérification du Secondaire cahier Réversible Exception faite pour les tailles de formation des arbres de Cahier d’enregistrement Seuils hauts jets, à réaliser de préférence en juin et juillet voire d'enregistrement ou des factures début août. sinon

Absence de traitement phytosanitaire, sauf traitement Principale localisé conforme à un arrêté préfectoral de lutte contre Visuel Néant Réversible certains nuisibles (ex : cas des chenilles) Totale

Utilisation du matériel n’éclatant pas les branches, dont la Secondaire Visuel Néant Réversible liste est précisée dans le plan de gestion (cf. §3-2) Totale

Lorsque l’une de ces obligations n’est pas respectée, les conséquences de ce non-respect peuvent porter sur la seule année considérée (anomalie réversible), ou bien sur l’ensemble des 5 ans de l’engagement (anomalie définitive). Par ailleurs, le régime de sanction est adapté selon l’importance de l’obligation (principale ou secondaire) et selon qu’il s’agisse d’une obligation à seuil ou totale. Voir la notice nationale d’information sur les MAE pour le fonctionnement du régime de sanctions.

3.2 Plan de gestion Nombre et fréquence de tailles requis : . au minimum 2 tailles en 5 ans, dont une au moins au cours des 3 premières années . au maximum 1 taille par an (l’élagage ou la taille de formation des arbres de haut jet en été, suivi d’une taille d’entretien des arbustes au cours de l’hiver de la même année, n’est pas considéré comme un dépassement de la fréquence annuelle maximale puisque l’intervention ne concerne par les même arbres). . Pour le remplacement des manquants, choisir des espèces forestières locales en fonction du type de sol, en favorisant la diversité des essences et des étages pour garantir un meilleur équilibre biologique et sanitaire de la haie. Pour cela contacter le technicien du CRPF. Périodes autorisées pour la réalisation des interventions : . réalisation des interventions entre le 1er septembre et le 31 mars (hors période de reproduction du gibier et des oiseaux) . exception pour la taille de formation et d’élagage des arbres de haut jet pouvant être réalisée entre le 1 er juin et le 31 août . en cas d’entretien hivernal, ne pas intervenir en période de gel. Matériel de taille requis, afin de ne pas éclater les branches : . sécateur, taille haie, lamier à scies ou à couteaux, outils de coupe à disques, scie, échenilloir . pour une taille d’entretien de fréquence annuelle ou pour les branches d’un diamètre inférieur à 3 cm, les broyeurs à fléaux ou à marteaux sont tolérés . pour l’élagage des grosses branches, les scies (exemple : scies emmanchées sur perche) sont recommandées. Les tronçonneuses sont à utiliser avec parcimonie.

3 4. Recommandations pour la mise en œuvre de la mesure N’abattez les arbres morts ou en mauvais état sanitaire qu’en cas de danger pour des biens ou des personnes, car ils constituent des abris favorables à la biodiversité (abris pour les espèces cavernicoles telle que la Chouette chevêche). Ne brûlez pas les résidus de taille à proximité de la haie. Veillez à favoriser le lierre, le houx et la ronce. Les trois premières années, éliminez la clématite (sur sol calcaire), le chèvrefeuille (sur sol acide), le houblon (sur sol humide à frais) et liseron. Le cas échéant, respectez les conditions de réhabilitation précisées dans le cadre du diagnostic initial individualisé : . remplacez les plants manquants par des jeunes plants (de moins de 3 ans) d’essences locales autorisées . plantez les jeunes plants sous paillis végétal ou biodégradable (pas de paillage plastique). Ces recommandations visent à accroître l’impact favorable de vos pratiques sur la biodiversité. Toutefois, ces recommandations ne font pas l’objet de contrôles, contrairement aux obligations décrites ci-dessus dans le cahier des charges (Cf. § 3)

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Direction départementale des territoires de l’Oise

NOTICE SPECIFIQUE DE LA MESURE « PI_LVF1_HA2 » Entretien des haies des deux côtés Mesure agroenvironnementale territorialisée (MAET) TERRITOIRE «Bassin d’alimentation de captage de Le Vaumain-Flavacourt» CAMPAGNE 2014

1. Objectifs de la mesure Les haies ont de multiples fonctions environnementales. En effet, elles constituent un obstacle physique qui diminue la vitesse des ruissellements ainsi que celle du vent, limitant ainsi le transport des particules solides (limons et sables), des éléments fertilisants et des matières actives (objectifs lutte contre l’érosion et qualité des eaux). Le réseau racinaire dense, puissant et profond des ligneux composant la haie remonte les éléments minéraux ayant migré en profondeur (objectif protection de l’eau), favorise l’infiltration des eaux en excès et stabilise le sol (objectifs lutte contre les risques naturels et lutte contre l’érosion). Les haies sont également des écosystèmes à part entière, lieux de vie, d’abri, de reproduction de nombreuses espèces animales et végétales inféodées à ce type de milieu (objectif maintien de la biodiversité). La mesure comprend l’engagement unitaire suivant :

EU Libellé LINEA_01 Entretien de haies localisées de manière pertinente

En contrepartie du respect du cahier des charges de la mesure, une aide de 0,34 € par ml engagé vous sera versée annuellement pendant la durée de l’engagement.

2. Les conditions spécifiques d’éligibilité à la mesure

2.1 Conditions relatives au demandeur ou à l’exploitation Vous devez respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE, rappelées dans la notice nationale d’information. Aucune condition d’éligibilité spécifique à la mesure PI_LVF1_HA2 n’est à vérifier.

2.2 Conditions relatives aux éléments engagés Les haies éligibles sont les haies composées majoritairement d’essences locales.

1 arbres de haut jet : arbustes basse tige :  Chêne pédonculé Quercus robur,  Cornouiller sanguin Cornus sanguineum, Chêne sessile Quercus petraea,  Cornouiller mâle Cornus mas, Erable sycomore Acer pseudoplatanus,  Prunellier Prunus spinosa, Erable champêtre Acer campestre,  Cerisier de Sainte Lucie, Prunus mahaleb, Frêne commun Fraxinus excelsior,  Troène vulgaire Ligustrum vulgare, bouleau pubescent Betula pubescens,  Eglantier Rosa canina, Rosa arvensis, bouleau verruqueux Betula verrucosa,  Pommier commun : Malus sylvestris, Alisier torminal Sorbus torminalis,  Viorne lantane Viburnum lantana, Sorbier des oiseleurs Sorbus aucuparia,  Viorne obier Viburnum opulus, Charme commun Carpinus betulus,  Noisetier commun Coryllus avellana, Tilleul à petites feuilles Tilia cordata,  Noisetier à fruits, Tilleuls à larges feuilles Tilia platyphyllos,  Cassis Ribes nigra, Merisier : Prunus avium,  Framboisier Rubus idaeus, Cerisier Ste Lucie Prunus mahaleb,  Groseillier commun Ribes rubrum, Hêtre Fagus sylvatica,  Groseillier à maquereau Ribes uva-crispa, Saule blanc Salix alba,  Aubépine Crataegus monogyna ou laevigata, Saule des vanniers Salix viminalis,  Sureau noir Sambucus nigra, Aulne glutineux Aulnus glutinosa,  Fusain d’Europe Euonymus europaeus, Orme Lutèce LUTECE® Nanguen,  Nerprun purgatif Rhamnus cathartica, Noyer commun Juglans regia  Bourdaine Frangula alnus,  Saule Marsault Salix caprea,  Saule pourpre Salix purpurea

3. Cahier des charges de la mesure et régime de contrôle L’ensemble de vos obligations doit être respecté tout au long de votre contrat, et ce dès le 15 mai de l’année de votre engagement. Les documents relatifs à votre demande d’engagement et au respect de vos obligations doivent être conservés sur votre exploitation pendant toute la durée de votre engagement et pendant les quatre années suivantes. En cas d’impossibilité une année donnée de réaliser cet entretien sur une partie de la haie, vous devez le déclarer à la DDT dès que possible par courrier en donnant les explications nécessaires.

3.1 Le cahier des charges de la mesure Les différentes obligations du cahier des charges de la mesure PI_LVF1_HA2 sont décrites dans le tableau ci-dessous :

Contrôles sur place Sanctions Obligations du cahier des charges Caractère Modalités de Niveau de à respecter en contrepartie du paiement de l’aide Pièces à fournir de contrôle gravité l'anomalie

Sélection du plan de gestion correspondant effectivement à la Principale Visuel Néant Définitif haie engagée. (Cf. § 3-2) Totale

Si vous réalisez vous-même les travaux d’entretien de la haie, tenue d’un cahier d'enregistrement des interventions : - type d'intervention Vérification du - localisation cahier Cahier Secondaire2 - date d’enregistrement d’enregistrement Réversible1 Totale - outils. des interventions des interventions NB : si vous faites réaliser les travaux par un tiers, conservez les factures qui vous seront demandées en cas de contrôle sur place.

1 Définitif au troisième constat 2 Si le défaut d'enregistrement ne permet pas de vérifier une des autres obligations de la mesure, cette dernière sera considérée en anomalie

2 Contrôles sur place Sanctions Obligations du cahier des charges Caractère Modalités de Niveau de à respecter en contrepartie du paiement de l’aide Pièces à fournir de contrôle gravité l'anomalie Visuel et Factures si prestation Mise en œuvre du plan de gestion pour le type de la haie vérification du Principale engagée : respect du nombre et de la fréquence des tailles cahier Cahier Réversible Totale requis des arbres en lisière (cf. §3-2). d’enregistrement d'enregistrement ou des factures sinon Réalisation des interventions du 15 septembre au 31 mars Visuel et Factures si (hors période de reproduction des oiseaux et gibier) prestation vérification du Secondaire cahier Réversible Exception faite pour les tailles de formation des arbres de Cahier d’enregistrement Seuils hauts jets, à réaliser de préférence en juin et juillet voire début d'enregistrement ou des factures août. sinon

Absence de traitement phytosanitaire, sauf traitement localisé Principale conforme à un arrêté préfectoral de lutte contre certains Visuel Néant Réversible nuisibles (ex : cas des chenilles) Totale

Utilisation du matériel n’éclatant pas les branches, dont la liste Secondaire Visuel Néant Réversible est précisée dans le plan de gestion (cf. §3-2) Totale

Lorsque l’une de ces obligations n’est pas respectée, les conséquences de ce non-respect peuvent porter sur la seule année considérée (anomalie réversible), ou bien sur l’ensemble des 5 ans de l’engagement (anomalie définitive). Par ailleurs, le régime de sanction est adapté selon l’importance de l’obligation (principale ou secondaire) et selon qu’il s’agisse d’une obligation à seuil ou totale. Voir la notice nationale d’information sur les MAE pour le fonctionnement du régime de sanctions.

3.2 Plan de gestion Nombre et fréquence de tailles requis : . au minimum 2 tailles en 5 ans, dont une au moins au cours des 3 premières années . au maximum 1 taille par an (l’élagage ou la taille de formation des arbres de haut jet en été, suivi d’une taille d’entretien des arbustes au cours de l’hiver de la même année, n’est pas considéré comme un dépassement de la fréquence annuelle maximale puisque l’intervention ne concerne par les même arbres). . Pour le remplacement des manquants, choisir des espèces forestières locales en fonction du type de sol, en favorisant la diversité des essences et des étages pour garantir un meilleur équilibre biologique et sanitaire de la haie. Pour cela contacter le technicien du CRPF. Périodes autorisées pour la réalisation des interventions : . réalisation des interventions entre le 15 septembre et le 31 mars (hors période de reproduction du gibier et des oiseaux) . exception pour la taille de formation et d’élagage des arbres de haut jet pouvant être réalisée entre le 1 er juin et le 31 août . en cas d’entretien hivernal, ne pas intervenir en période de gel. Matériel de taille requis, afin de ne pas éclater les branches : . sécateur, taille haie, lamier à scies ou à couteaux, outils de coupe à disques, scie, échenilloir . pour une taille d’entretien de fréquence annuelle ou pour les branches d’un diamètre inférieur à 3 cm, les broyeurs à fléaux ou à marteaux sont tolérés . pour l’élagage des grosses branches, les scies (exemple : scies emmanchées sur perche) sont recommandées. Les tronçonneuses sont à utiliser avec parcimonie.

3 4. Recommandations pour la mise en œuvre de la mesure N’abattez les arbres morts ou en mauvais état sanitaire qu’en cas de danger pour des biens ou des personnes, car ils constituent des abris favorables à la biodiversité (abris pour les espèces cavernicoles telle que la Chouette chevêche). Ne brûlez pas les résidus de taille à proximité de la haie. Veillez à favoriser le lierre, le houx et la ronce. Les trois premières années, éliminez la clématite (sur sol calcaire), le chèvrefeuille (sur sol acide), le houblon (sur sol humide à frais) et liseron. Le cas échéant, respectez les conditions de réhabilitation précisées dans le cadre du diagnostic initial individualisé : . remplacez les plants manquants par des jeunes plants (de moins de 3 ans) d’essences locales autorisées . plantez les jeunes plants sous paillis végétal ou biodégradable (pas de paillage plastique). Ces recommandations visent à accroître l’impact favorable de vos pratiques sur la biodiversité. Toutefois, ces recommandations ne font pas l’objet de contrôles, contrairement aux obligations décrites ci-dessus dans le cahier des charges (Cf. § 3)

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Direction départementale des territoires de l’Oise

NOTICE SPECIFIQUE DE LA MESURE « PI_LVF1_BO1» Entretien de bosquets Mesure agroenvironnementale territorialisée (MAET) TERRITOIRE « Bassin d’alimentation de captage de Le Vaumain-Flavacourt» CAMPAGNE 2014

1. Objectifs de la mesure Les bosquets sont des lieux d’abris, de vie et de reproduction d’un grand nombre d’espèces animales et végétales (objectif biodiversité) et jouent un rôle structurant pour le paysage. Ils jouent également le rôle de zones tampons et contribuent ainsi à la préservation de la qualité de l’eau. La mesure comprend l’engagement unitaire suivant :

EU Libellé LINEA04 Entretien de bosquets

En contrepartie du respect du cahier des charges de la mesure, une aide de 128 € par hectare engagé vous sera versée annuellement pendant la durée de l’engagement.

2. Les conditions spécifiques d’éligibilité à la mesure

2.1 Conditions relatives au demandeur ou à l’exploitation Vous devez respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE, rappelées dans la notice nationale d’information. Aucune condition d’éligibilité spécifique à la mesure PI_LVF1_BO1 n’est à vérifier.

2.2 Conditions relatives aux surfaces engagées Seuls les bosquets composés majoritairement d’essences locales dont la surface est inférieure ou égale à 0,50 ha sont éligibles à la mesure.  arbres de haut jet :  Chêne pédonculé Quercus robur,  Chêne sessile Quercus petraea,  Erable sycomore Acer pseudoplatanus,  Erable champêtre Acer campestre,  Frêne commun Fraxinus excelsior,  bouleau pubescent Betula pubescens,  bouleau verruqueux Betula verrucosa,  Alisier torminal Sorbus torminalis,  Sorbier des oiseleurs Sorbus aucuparia,  Charme commun Carpinus betulus,

1  Tilleul à petites feuilles Tilia cordata,  Tilleuls à larges feuilles Tilia platyphyllos,  Merisier : Prunus avium,  Cerisier Ste Lucie Prunus mahaleb,  Hêtre Fagus sylvatica,  Saule blanc Salix alba,  Saule des vanniers Salix viminalis,  Aulne glutineux Aulnus glutinosa,  Orme Lutèce LUTECE® Nanguen,  Noyer commun Juglans regia  arbustes basse tige :  Cornouiller sanguin Cornus sanguineum,  Cornouiller mâle Cornus mas,  Prunellier Prunus spinosa,  Cerisier de Sainte Lucie, Prunus mahaleb,  Troène vulgaire Ligustrum vulgare,  Eglantier Rosa canina, Rosa arvensis,  Pommier commun : Malus sylvestris,  Viorne lantane Viburnum lantana,  Viorne obier Viburnum opulus,  Noisetier commun Coryllus avellana,  Noisetier à fruits,  Cassis Ribes nigra,  Framboisier Rubus idaeus,  Groseillier commun Ribes rubrum,  Groseillier à maquereau Ribes uva-crispa,  Aubépine Crataegus monogyna ou laevigata,  Sureau noir Sambucus nigra,  Fusain d’Europe Euonymus europaeus,  Nerprun purgatif Rhamnus cathartica,  Bourdaine Frangula alnus,  Saule Marsault Salix caprea,  Saule pourpre Salix purpurea

3. Cahier des charges de la mesure et régime de contrôle L’ensemble de vos obligations doit être respecté tout au long de votre contrat, et ce dès le 15 mai de l’année de votre engagement sauf dans le cas de certaines obligations portant sur la réduction de fertilisation ou de traitements phytosanitaires ou portant sur la création de certains couverts (Cf. § 3.2). Les documents relatifs à votre demande d’engagement et au respect de vos obligations doivent être conservés sur votre exploitation pendant toute la durée de votre engagement et pendant les quatre années suivantes. En cas d’impossibilité une année donnée de réaliser cette mesure, vous devez le déclarer à la DDT dès que possible par courrier en donnant les explications nécessaires.

3.1 Le cahier des charges de la mesure Les différentes obligations du cahier des charges de la mesure « PI_LVF1_BO1 » sont décrites dans le tableau ci-dessous :

2 Contrôles sur place Sanctions Obligations du cahier des charges Modalités de Caractère de Niveau de à respecter en contrepartie du paiement de l’aide Pièces à fournir contrôle l'anomalie gravité

Sélection du plan de gestion correspondant Principale Visuel Néant Définitif effectivement au bosquet engagé. (Cf. § 3-2) Totale

Si vous réalisez vous-même les travaux d’entretien du bosquet, tenue d’un cahier d'enregistrement des interventions : Vérification du - type d'intervention cahier Cahier - localisation Secondaire2 d’enregistrement d’enregistrement Réversible1 - date des interventions des interventions Totale - outils. NB : si vous faites réaliser les travaux par un tiers, conservez les factures qui vous seront demandées en cas de contrôle sur place.

Visuel et Factures si prestation Mise en œuvre du plan de gestion pour le type de vérification du Principale bosquet engagé : respect du nombre et de la fréquence cahier Cahier Réversible Totale des tailles requis des arbres en lisière (cf. §3-2). d’enregistrement d'enregistrement ou des factures sinon

Réalisation des interventions du 15 septembre au 31 mars (hors période de reproduction des oiseaux et Visuel et Factures si prestation gibier) vérification du Secondaire cahier Cahier Réversible Seuils Exception faite pour les tailles de formation des arbres d’enregistrement d'enregistrement de hauts jets, à réaliser de préférence en juin et juillet ou des factures sinon voire début août.

Absence de traitement phytosanitaire, sauf traitement Principale localisé conforme à un arrêté préfectoral de lutte contre Visuel Néant Réversible certains nuisibles (ex : cas des chenilles) Totale

Utilisation du matériel n’éclatant pas les branches, dont Secondaire Visuel Néant Réversible la liste est précisée dans le plan de gestion (cf. §3-2) Totale

Lorsque l’une de ces obligations n’est pas respectée, les conséquences de ce non-respect peuvent porter sur la seule année considérée (anomalie réversible), ou bien sur l’ensemble des 5 ans de l’engagement (anomalie définitive). Par ailleurs, le régime de sanction est adapté selon l’importance de l’obligation (principale ou secondaire) et selon qu’il s’agisse d’une obligation à seuil ou totale. Voir la notice nationale d’information sur les MAE pour le fonctionnement du régime de sanctions.

3.2 Plan de gestion Modalités d’entretien : Taille des faces extérieures pour maîtriser leur développement latéral à partir de 3 ou 4 ans. Privilégier un entretien au lamier tous les 4 à 5 ans. Entretien possible à l’épareuse chaque année sur des branches dont le diamètre est inférieur à 3 cm. . Pour le remplacement des manquants, choisir des espèces forestières locales en fonction du type de sol, en favorisant la diversité des essences et des étages pour garantir un meilleur équilibre biologique et sanitaire de la haie. Pour cela contacter le technicien du CRPF.

1 Définitif au troisième constat 2 Si le défaut d'enregistrement ne permet pas de vérifier une des autres obligations de la mesure, cette dernière sera considérée en anomalie

3 Périodes autorisées pour la réalisation des interventions : . réalisation des interventions entre le 15 septembre et le 31 mars (hors période de reproduction du gibier et des oiseaux) . exception pour la taille de formation et d’élagage des arbres de haut jet pouvant être réalisée entre le 1 er juin et le 31 août . en cas d’entretien hivernal, ne pas intervenir en période de gel. Matériel de taille requis, afin de ne pas éclater les branches : . sécateur, taille-haie, lamier à scies, épareuse à couteaux, outils de coupe à disques, scie, échenilloir . pour une taille d’entretien de fréquence annuelle ou pour les branches d’un diamètre inférieur à 3 cm, les broyeurs à fléaux ou à marteaux sont tolérés . pour l’élagage des grosses branches, les scies (exemple : scies emmanchées sur perche) sont recommandées. Les tronçonneuses sont à utiliser avec parcimonie.

4. Recommandations pour la mise en œuvre de la mesure

N’abattez les arbres morts ou en mauvais état sanitaire qu’en cas de danger pour des biens ou des personnes, car ils constituent des abris favorables à la biodiversité (abris pour les espèces cavernicoles telle que la Chouette chevêche). Vous pouvez toutefois enlever les arbres morts quand ceux-ci sont trop nombreux, tout en maintenant certains vieux arbres ou arbres morts. Ne brûlez pas les résidus de taille à proximité du bosquet. Veillez à favoriser le lierre, le houx et la ronce. Les trois premières années, éliminez la clématite (sur sol calcaire), le chèvrefeuille (sur sol acide), le houblon (sur sol humide à frais) et liseron. Respectez les conditions de réhabilitation suivantes : . remplacez les plants manquants ou n’ayant pas pris, par des jeunes plants (de moins de 4 ans) d’essences locales ou indigènes . plantez les jeunes plants sous paillis végétal ou biodégradable (pas de paillage plastique). Ces recommandations visent à accroître l’impact favorable de vos pratiques sur la biodiversité. Toutefois, ces recommandations ne font pas l’objet de contrôles, contrairement aux obligations décrites ci-dessus dans le cahier des charges (Cf. § 3)

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Direction départementale des territoires de l’Oise

NOTICE SPECIFIQUE DE LA MESURE « PI_LVF1_TL1 » Entretien mécanique de talus enherbés Mesure agroenvironnementale territorialisée (MAET) TERRITOIRE « Bassin d’alimentation de captage de Le Vaumain-Flavacourt» CAMPAGNE 2014

1. Objectifs de la mesure Les talus constituent un obstacle physique aux ruissellements et répondent ainsi à l’objectif de protection de la qualité des eaux. Leur efficacité n’est réelle que s’ils sont localisés de manière pertinente et qu’il existe une continuité de ces structures sur les zones à risques. Cet engagement vise donc à préserver les talus existants et leur continuité sur les territoires à enjeu « eau ». Par ailleurs, ces parties non cultivées de la parcelle constituent des zones d'abri et de développement pour la flore et la faune auxiliaire, lorsqu’ils sont entretenus mécaniquement à des périodes adaptées. Cet engagement contribue donc aussi au maintien de la biodiversité. De même, l’entretien de certains talus peut assurer une continuité avec d’autres dispositifs anti- incendies, dans le temps et dans l’espace, de manière à arrêter ou ralentir la propagation du feu. Cet engagement peut donc contribuer aussi à la lutte contre les incendies. C’est pourquoi cet engagement contient des éléments relatifs aux conditions d’entretien des talus compatibles avec la préservation de la biodiversité ou la défense contre les incendies (DFCI), même si les zones de mise en œuvre sont celles identifiées essentiellement par rapport à l’enjeu « eau ». La mesure comprend l’engagement unitaire suivant :

EU Libellé LINEA_05 Entretien mécanique de talus enherbés

En contrepartie du respect du cahier des charges de la mesure, une aide de 0,10 € par ml engagé vous sera versée annuellement pendant la durée de l’engagement.

2. Les conditions spécifiques d’éligibilité à la mesure

2.1 Conditions relatives au demandeur ou à l’exploitation Vous devez respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE, rappelées dans la notice nationale d’information. Aucune condition d’éligibilité spécifique à la mesure PI_LVF1_TL1 n’est à vérifier.

1 2.2 Eligibilité des éléments linéaires Vous pouvez engager dans la mesure PI_PUI1_TL1 les talus situés dans le périmètre défini dans la notice territoriale " bassin d'alimentation de captage de Le Vaumain-Flavacourt ». Les talus éligibles comprennent l'ensemble des talus enherbés localisés de manière pertinente que ce soit les talus isolés au sein d'une parcelle agricole ou le long d'infrastructures, d'éléments paysagers divers. En effet, les talus naturels sont des réservoirs de biodiversité, servent aux connections écologiques freinent les phénomènes d'érosion liés par exemple au ruissellement tout en participant à la préservation de la ressource en eau. Il s'agit donc de tous les éléments intégrées dans une parcelle agricole tels que talus en rupture de pente, en bordure ou division du parcellaire, en bordure d'autres éléments paysagers (corridors)…

3. Cahier des charges de la mesure et régime de contrôle L’ensemble de vos obligations doit être respecté tout au long de votre contrat, et ce dès le 15 mai de l’année de votre engagement. Les documents relatifs à votre demande d’engagement et au respect de vos obligations doivent être conservés sur votre exploitation pendant toute la durée de votre engagement et pendant les quatre années suivantes. En cas d’impossibilité une année donnée de réaliser cette mesure, vous devez le déclarer à la DDT dès que possible par courrier en donnant les explications nécessaires.

3.1Le cahier des charges de la mesure Les différentes obligations du cahier des charges de la mesure PI_LVF1_TL1 sont décrites dans le tableau ci-dessous :

Contrôles sur place Sanctions Obligations du cahier des charges Modalités de Caractère de Niveau de à respecter en contrepartie du paiement de l’aide Pièces à fournir contrôle l'anomalie gravité

Maintien d’un couvert herbacé permanent Principale Visuel Néant Réversible (pas de sol nu et pas de retournement) Seuils Si vous réalisez vous-même les travaux d’entretien du talus engagé, tenue d’un cahier d'enregistrement des interventions : Vérification du type d'intervention cahier Cahier localisation Secondaire2 d’enregistrement d’enregistrement Réversible1 date des interventions des interventions Totale outils. NB : si vous faites réaliser les travaux par un tiers, conservez les factures qui vous seront demandées en cas de contrôle sur place. Visuel et Factures si vérification du prestation Réalisation d’un entretien annuel par fauche ou broyage (en Principale cahier Cahier Réversible dehors des dates d’interdiction) Totale d’enregistrement d'enregistrement ou des factures sinon Visuel et Factures si vérification du prestation Absence d’intervention pendant la période du 1er mai au 31 Secondaire cahier Cahier Réversible juillet Seuils d’enregistrement d'enregistrement ou des factures sinon

Absence de traitement phytosanitaire, sauf traitement Principale localisé conforme à un arrêté préfectoral de lutte contre Visuel Néant Réversible certains nuisibles (ex : cas des chenilles) Totale

1 Définitif au troisième constat 2 Si le défaut d'enregistrement ne permet pas de vérifier une des autres obligations de la mesure, cette dernière sera considérée en anomalie

2 Contrôles sur place Sanctions Obligations du cahier des charges Modalités de Caractère de Niveau de à respecter en contrepartie du paiement de l’aide Pièces à fournir contrôle l'anomalie gravité

Secondaire Absence de brûlage sur le talus Visuel Néant Réversible Totale

Lorsque l’une de ces obligations n’est pas respectée, les conséquences de ce non-respect peuvent porter sur la seule année considérée (anomalie réversible), ou bien sur l’ensemble des 5 ans de l’engagement (anomalie définitive). Par ailleurs, le régime de sanction est adapté selon l’importance de l’obligation (principale ou secondaire) et selon qu’il s’agisse d’une obligation à seuil ou totale. Voir la notice nationale d’information sur les MAE pour le fonctionnement du régime de sanctions.

4. Recommandations pour la mise en œuvre de la mesure Respectez une hauteur minimale de fauche ou de broyage de 15 cm, pour ne pas dégrader la structure du talus (hauteur, pente) et rester compatible avec la protection des espèces. Pour l’entretien du couvert sur le talus, il vous est recommandé d’utiliser une barre de coupe ou un gyrobroyeur possédant des barres d'effarouchements ; Ne renouvelez le couvert sur le talus qu’en cas de dégradation et uniquement par sur semis. Notez qu'un talus dont le couvert herbacé n'est pas de 100% ne correspond pas forcément à un talus dégradés et peu recéler des espèces rares et menacées régionalement (cas de certains talus calcicoles par exemple). Liste des couverts permanents autorisés : cf liste des couverts autorisés en gel Aménagez les entrées de champ de manière à ne pas rompre les talus (maintien de la continuité des talus). Respectez une vitesse maximale de 8 km/h, permettant la fuite de la plupart de la petite faune Ces recommandations visent à accroître l’impact favorable de vos pratiques sur la biodiversité. Toutefois, ces recommandations ne font pas l’objet de contrôles, contrairement aux obligations décrites ci-dessus dans le cahier des charges (Cf. § 3)

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Direction départementale des territoires de l’Oise

NOTICE SPECIFIQUE DE LA MESURE « PI_LVF1_FO1» Entretien des fossés et rigoles de drainage et d’irrigation, des fossés et canaux en marais Mesure agroenvironnementale territorialisée (MAET) TERRITOIRE « Bassin d’alimentation de captage de Le Vaumain-Flavacourt» CAMPAGNE 2014

1. Objectifs de la mesure Les fossés, lorsque leurs flancs sont végétalisés, jouent un rôle épurateur des eaux d’écoulement (surface de filtration). Le maintien du maillage de fossés et rigoles permet d’assurer un bon cheminement de l’eau. Ils sont particulièrement importants dans les zones de marais façonnés par l’homme, où ils participent au maintien des habitats et des espèces remarquables spécifiques des milieux humides. Lorsqu’ils sont entretenus de manière strictement mécanique à des dates favorables (en évitant le sur-entretien), ils peuvent également constituer des zones de développement d’une flore spécifique et constituent des lieux de vie d’abri et de reproduction de nombreuses espèces animales (avifaune, petits mammifères), dans un objectif de maintien de la biodiversité. En marais, le réseau hydraulique est particulièrement dense (100 à 300 ml/ha). Il conditionne selon les saisons, l’inondabilité et l’humidité mais aussi le drainage des compartiments hydrauliques homogènes. Il nécessite surtout une bonne connexité (capacité hydraulique au dé confinement et aptitude à jouer un rôle de corridor aquatique écologique). L’objectif de l’engagement unitaire, réalisé dans de bonnes conditions, est de rajeunir des milieux confinés, de permette d’initier un nouveau cycle de développement biologique et de retrouver la capacité hydraulique du réseau. Il s’agit ainsi d’éviter le comblement des marais et donc de maintenir ou de restaurer leurs fonctionnalités écologiques et hydrologiques (rôle de tampons et filtres). Cette mesure finance l’entretien des fossés et rigoles de drainage et d’irrigation, des fossés et canaux en prairies par enlèvement des vases, sans faucardage, avec exportation des produits. La mesure comprend l’engagement unitaire suivant :

EU Libellé Entretien des fosses et rigoles de drainage et d’irrigation, des fossés et canaux en marais, et des LINEA06 bealières

En contrepartie du respect du cahier des charges de la mesure, une aide de 1,14 € par ml engagé vous sera versée annuellement pendant la durée de l’engagement.

2. Les conditions spécifiques d’éligibilité à la mesure

2.1 Conditions relatives au demandeur ou à l’exploitation Vous devez respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE, rappelées dans la notice nationale d’information. Aucune condition d’éligibilité spécifique à la mesure PI_LVF1_FO1 n’est à vérifier.

1 2.2 Eligibilité des éléments linéaires Vous pouvez engager dans la mesure PI_PUI1_FO1 les fossés et rigoles de drainage de votre exploitation situés en prairies dans le périmètre défini dans la notice territoriale " bassin d'alimentation de captage de Le Vaumain.

Seuls les ouvrages non maçonnés et végétalisés sont éligibles. Seuls les fossés et rigoles bordés sur au moins un côté par un dispositif enherbé (bande, pâture, etc.) et/ou une ripisylve sont éligibles. Les fossés et rigoles ne sont éligibles à la mesure que si le dispositif enherbé bordant au moins un côté (bande, pâture etc.) fait l’objet de contractualisation d’une mesure d’entretien ou de réduction de fertilisation. Attention : Les structures hydrauliques faisant l’objet d’une association syndicale autorisée (ASA) ne sont pas éligibles (les travaux devant être réalisés par l’ASA).

3. Cahier des charges de la mesure et régime de contrôle L’ensemble de vos obligations doit être respecté tout au long de votre contrat, et ce dès le 15 mai de l’année de votre engagement. Les documents relatifs à votre demande d’engagement et au respect de vos obligations doivent être conservés sur votre exploitation pendant toute la durée de votre engagement et pendant les quatre années suivantes. En cas d’impossibilité une année donnée de réaliser cette mesure, vous devez le déclarer à la DDT dès que possible par courrier en donnant les explications nécessaires.

3.1 Le cahier des charges de la mesure Les obligations portent sur les 2 cotés de tout ouvrage hydraulique engagé, y compris en cas d’engagement d’un fossé mitoyen. Vous devez donc vous assurer de votre possibilité d’accéder aux deux côtés de l’ouvrage avant de vous engager. Les différentes obligations du cahier des charges de la mesure PI_LVF1_FO1 sont décrites dans le tableau ci-dessous :

Contrôles sur place Sanctions Obligations du cahier des charges Modalités de Caractère de Niveau de à respecter en contrepartie du paiement de l’aide Pièces à fournir contrôle l'anomalie gravité Si vous réalisez vous-même les travaux d’entretien de l’ouvrage engagé, tenue d’un cahier d'enregistrement des interventions type d'intervention, Vérification du Cahier localisation, cahier Secondaire2 d’enregistrement Réversible1 date, d’enregistrement des interventions Totale outils des interventions NB : si vous faites réaliser les travaux par un tiers, conservez les factures qui vous seront demandées en cas de contrôle sur place Factures si Visuel et prestation vérification du Mise en œuvre du plan de gestion (outils, périodicité, devenir Principale cahier Cahier Réversible des résidus…) d’enregistrement d'enregistrement Totale ou des factures des interventions sinon

Factures si Visuel et Réalisation des interventions pendant la période du 20 juillet prestation vérification du au 31 octobre Secondaire cahier Cahier Réversible Intervention possible jusqu’en décembre si l’occupation de la d’enregistrement d'enregistrement Seuils parcelle l’exige. ou des factures des interventions sinon

Absence de recalibrage et redressement des fossés et Principale Visuel Définitif rigoles Totale

1 Définitif au second constat 2 Si le défaut d'enregistrement ne permet pas de vérifier une des autres obligations de la mesure, cette dernière sera considérée en anomalie

2 Lorsque l’une de ces obligations n’est pas respectée, les conséquences de ce non-respect peuvent porter sur la seule année considérée (anomalie réversible), ou bien sur l’ensemble des 5 ans de l’engagement (anomalie définitive). Par ailleurs, le régime de sanction est adapté selon l’importance de l’obligation (principale ou secondaire) et selon qu’il s’agisse d’une obligation à seuil ou totale. Voir la notice nationale d’information sur les MAE pour le fonctionnement du régime de sanctions.

3.2 Plan de gestion

Le plan de gestion suivant précise : • les modalités d’entretien mécanique du fossé assurant le bon écoulement de l’eau (curage). En particulier : o seront exclues toutes les interventions devant participer à l’assèchement des milieux humides alentours (prairies, tourbières…) ; o une attention particulière sera apportée au respect - de la stabilité des berges et de la ceinture végétale, - à l’entretien selon le principe ‘vieux fond (pas de surcreusement) - vieux bords (l’enlèvement des vases doit impérativement débuter à l’aplomb de l’ancienne berge)’, enlever uniquement la vase (sédiments noirs), sans sur-creuser (sans attaquer l’horizon minéral sous-jacent) et sans reprofiler les berges sauf pour adoucir les pentes. - du principe de mosaïque en conservant des fossés et canaux d’âges différents favorables à la biodiversité, - et de la conservation des échanges entre parcelles inondables et réseaux de fossés et canaux…), o l’enlèvement des vases sera réalisé préférentiellement la 1ère année du contrat, au plus tard en année n+1. o l’enlèvement des vases sera réalisé au moyen d’une pelle hydraulique à chenilles ou à pneus, d’un godet trapézoîdal ou d’une rototrancheuse. o les dépôts seront séchés sur berges. o utilisation d’une partie des matériaux, si besoin, pour reprofiler les berges en pente douce. • le devenir des vases : EIles seront exportées à l’extérieur de la parcelle ou épandues de façon homogène sur la parcelle (cas notamment de l’emploi d’une rototrancheuse) en veillant à ne jamais former de bourrelet en bordure du fossé. • les modalités d’entretien de la végétation des berges du fossé (sans exportation des produits de broyage ou de fauche) : o L’entretien sera réalisé berge par berge en alternance en année n+2 et n+3. o L’entretien mécanique sera réalisé au moyen de tracteurs munis d’un broyeur ou d’une faucheuse. • la période pendant laquelle l’entretien du fossé doit être réalisée : • du 20 juillet au 31 octobre, quand les niveaux des eaux sont bas (période d’étiage), que la floraison est terminée et que la reproduction des oiseaux est achevée. Possibilité d’intervention plus tardive, jusqu’en décembre. • la périodicité de l’entretien : o Enlèvement des vases : action à réaliser une fois dans la durée du contrat (5 ans), o Entretien des berges : action à réaliser deux fois dans la durée du contrat (5 ans). • le recalibrage des fossés et rigoles de drainage est interdit. • un plan d’intervention pouvant être mis en place : - Année 1 : enlèvement des vases avec exportation des produits - Année 2 : pas d’intervention - Année 3 : entretien berge a - Année 4 : entretien berge b - Année 5 : pas d’intervention

4. Recommandations pour la mise en œuvre de la mesure Respectez les modalités de piégeage des espèces animales nuisibles (ragondins…), la lutte chimique étant interdite réglementairement.

3 Ces recommandations visent à accroître l’impact favorable de vos pratiques sur la biodiversité. Toutefois, ces recommandations ne font pas l’objet de contrôles, contrairement aux obligations décrites ci-dessus dans le cahier des charges (Cf. § 3)

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NOTICE SPECIFIQUE DE LA MESURE « PI_LVF1_PE1 » Restauration et entretien de mares et plans d’eau Mesure agroenvironnementale territorialisée (MAET) TERRITOIRE « Bassin d’alimentation de captage de Le Vaumain-Flavacourt» CAMPAGNE 2014

1. Objectifs de la mesure Les mares sont des écosystèmes particuliers réservoirs de biodiversité floristique et faunistique (enjeu biodiversité). En tant que zones humides, elles ont un rôle épurateur et régulateur des ressources en eau (objectif protection de l’eau). Parallèlement, l’entretien des mares participe à la lutte contre l’érosion des sols en permettant le stockage et l’infiltration d’un volume d’eau en amont du bassin versant. La mesure comprend l’engagement unitaire suivant :

EU Libellé LINEA_07 Restauration et/ou entretien de mares et plans d’eau

En contrepartie du respect du cahier des charges de la mesure, une aide de 96 € par mare engagée vous sera versée annuellement pendant la durée de l’engagement.

2. Les conditions spécifiques d’éligibilité à la mesure

2.1 Conditions relatives au demandeur ou à l’exploitation Vous devez respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE, rappelées dans la notice nationale d’information. Aucune condition d’éligibilité spécifique à la mesure PI_LVF1_PE1 n’est à vérifier.

2.2 Conditions relatives aux éléments engagées 2-2-1 : vous devez faire établir un plan de gestion des mares que vous souhaitez engager Le plan de gestion sur 5 ans doit être établi de préférence avant le dépôt de votre demande d’engagement et dans tous les cas au plus tard le 1er juillet de l’année du dépôt de votre demande. 2-2-2 : éligibilité des mares Seules les mares ou plans d’eau sans finalité piscicole de plus de 10 m² et de moins de 1000 m² sont éligibles à la mesure (Vérifier conformité aux normes locales pour le territoire). Attention, en cas de parcelle particulièrement humide, le creusement de plan d'eau de trop grande taille est assimilable à de la destruction de zone humide (avec risque de poursuite). Pour la profondeur, le maximum autorisé est de 2 m.

1 3. Cahier des charges de la mesure et régime de contrôle L’ensemble de vos obligations doit être respecté tout au long de votre contrat, et ce dès le 15 mai de l’année de votre engagement. Les documents relatifs à votre demande d’engagement et au respect de vos obligations doivent être conservés sur votre exploitation pendant toute la durée de votre engagement et pendant les quatre années suivantes. En cas d’impossibilité une année donnée de réaliser cette mesure, vous devez le déclarer à la DDT dès que possible par courrier en donnant les explications nécessaires.

3.1 Le cahier des charges de la mesure Les différentes obligations du cahier des charges de la mesure PI_LVF1_PE1 sont décrites dans le tableau ci-dessous :

Contrôles sur place Sanctions Obligations du cahier des charges Modalités de Caractère de Niveau de à respecter en contrepartie du paiement de l’aide Pièces à fournir contrôle l'anomalie gravité Faire établir un plan de gestion des mares et plans Plan de gestion d'eau, incluant un diagnostic de l'état initial, par une Vérification du plan Principale des mares et plans Définitif structure agréée (Cf. § 3-2) avant le 1er juillet de l’année de gestion Totale d'eau du dépôt de la demande d’engagement. Si vous réalisez vous-même les travaux d’entretien de l’ouvrage engagé, tenue d’un cahier d'enregistrement des interventions type d'intervention, Vérification du cahier Cahier localisation, d’enregistrement des Secondaire2 d’enregistrement Réversible1 date, interventions Totale des interventions outils NB : si vous faites réaliser les travaux par un tiers, conservez les factures qui vous seront demandées en cas de contrôle sur place Factures si Visuel et vérification prestation Mise en œuvre du plan de gestion (type d'intervention, du cahier Principale Cahier Réversible périodicité et outils) d’enregistrement ou Totale d'enregistrement des factures sinon Factures si Visuel et vérification prestation Réalisation des interventions pendant la période du cahier Secondaire Cahier Réversible déterminée dans le plan de gestion d’enregistrement ou Seuils d'enregistrement des factures sinon Principale Absence de colmatage plastique Visuel Néant Définitif Totale Absence d’utilisation de procédés chimiques en cas de Principale Visuel Néant Définitif lutte contre les nuisibles Totale

Lorsque l’une de ces obligations n’est pas respectée, les conséquences de ce non-respect peuvent porter sur la seule année considérée (anomalie réversible), ou bien sur l’ensemble des 5 ans de l’engagement (anomalie définitive). Par ailleurs, le régime de sanction est adapté selon l’importance de l’obligation (principale ou secondaire) et selon qu’il s’agisse d’une obligation à seuil ou totale. Voir la notice nationale d’information sur les MAE pour le fonctionnement du régime de sanctions.

3.1 contenu du plan de gestion Le plan de gestion sera adapté à chaque mare ou plan d’eau que vous souhaitez engager. Il sera établi sur la base d’un diagnostic de l’état initial des mares et plans d’eau engagés avant le 1er juillet de l’année du dépôt de la demande d’engagement.

1 Définitif au troisième constat 2 Si le défaut d'enregistrement ne permet pas de vérifier une des autres obligations de la mesure, cette dernière sera considérée en anomalie

2 Il planifiera la restauration si elle est nécessaire et prévoira les modalités d’entretien suivantes pour 5 ans : . les modalités éventuelles d’enlèvement des vases, les modalités d’épandage des produits extraits, . les opérations d’enlèvement des vases ou de reprofilage des berges se font aux mois de septembre / octobre. . il faut éviter la période de reproduction des amphibiens puis des libellules et faire ça avant que les larves de libellules ne s'enterrent dans la vase pour hiberner. Les déblais seront déposés loin des berges ou exportés. . la nécessité, au cours de la première année, de créer ou d’agrandir une pente douce (maximum de 45°), sur au moins 1/3 du linéaire . Pente recommandée de 45° pour les mares à vocation de lutte contre l'érosion ; . Pentes beaucoup plus douces (environ 10 à 15°) pour les mares « prairiales » et/ou à objectif biodiversité. . la possibilité de végétaliser les berges . Pour la végétalisation des berges, favoriser une colonisation naturelle, et d'autant plus si on est dans un contexte déjà assez humide (présence potentielle de banque de graines dans le sol). . Dans le cas contraire, un semis de mélange prairial (à base de graminées et légumineuses) peut être effectué : . de façon générale, les interventions se font de préférence en septembre-octobre (en dehors des périodes gênantes pour les oiseaux et les batraciens), . les modalités éventuelles de débroussaillement préalable (lorsque cela est nécessaire pour la restauration de la mare) et les modalités d’entretien (végétation aquatique et végétation sur les berges) à des dates et suivant une périodicité à définir (réalisation possible par tiers sur 3 ans), L'entretien de la végétation des berges se fait de août à octobre (après la fructification des espèces les plus intéressantes) de manière manuelle (pas d’intervention chimique). En l’absence de pâturage, l’entretien de la végétation peut se faire par une fauche pluriannuelle (tous les 3 ans, par exemple) et/ou un débroussaillage mécanique des abords. Elimination régulière des ligneux (saules, aulnes..) pour les petites mares (superficie < 50m² environ). L’exportation des produits de coupe est recommandée. L'entretien de la végétation aquatique peut se faire hors période de reproduction des amphibiens et des libellules (interdit de février à août inclus). Entretien de la végétation aquatique : écrémage en cas de prolifération des lentilles d'eau; faucardage pluriannuel pour les hélophytes en fonction de leur densité sur le plan d'eau ; interdiction d'usage de phytosanitaire pour l'eau : les méthodes de lutte manuelle et/ou mécanique de lutte contre la prolifération de la végétation allochtone envahissante : liste des espèces envahissantes visées, description des méthodes d’élimination (destruction chimique interdite), outils à utiliser. Dans le cas de surfaces pâturées jouxtant la mare, les conditions d’accès aux animaux : nécessité de mise en défens des berges sur tout ou partie du contour (mise en défens3 totale ou partielle avec accès limité au bétail). On peut clôturer les trois quarts du linéaire de rive et laisser l’accès aux bêtes sur un côté ou bien clôturer complètement et installer un dispositif de « pompe à museau » alimenté par un tuyau crépiné.

4. Recommandations pour la mise en œuvre de la mesure Afin de permettre le bon développement de la flore et de la faune naturellement présentes dans la mare engagée et sur ces abords : . n’empoissonnez pas les mares engagées ; . n’importez pas d’animaux et de végétaux exotiques. Ces recommandations visent à accroître l’impact favorable de vos pratiques sur la biodiversité. Toutefois, ces recommandations ne font pas l’objet de contrôles, contrairement aux obligations décrites ci-dessus dans le cahier des charges (Cf. § 3)

3 Pour une mise en défens totale ou partielle : pose de clôtures à au moins 1,5 m du bord de la mare ou du plan d’eau.

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NOTICE SPECIFIQUE DE LA MESURE « PI_LVF1_AR2» Entretien d’arbres isolés ou en alignements Mesure agroenvironnementale territorialisée (MAET) TERRITOIRE « Bassin d’alimentation de captage de Le Vaumain-Flavacourt» CAMPAGNE 2014

1. Objectifs de la mesure Les arbres têtards1, de type émondes ou de hauts jets, isolés ou en alignements sont des infrastructures écologiques qui permettent d’assurer le maintien de nombreuses espèces. En effet, ces arbres creux constituent des zones d’alimentation et de reproduction de nombreuses espèces (telles que les insectes saproxylophages) ainsi que des zones refuge (chauve souris, oiseaux). L’entretien de ces linéaires ou des arbres remarquables isolés est de ce point de vue essentiel pour préserver la haute valeur naturelle et paysagère des territoires ruraux et des sites Natura 2000, la taille des arbres en têtard ou émondes (selon les spécificités locales) favorisant le développement de cavités abritant ces espèces. La mesure comprend l’engagement unitaire suivant :

EU Libellé LINEA02 Entretien d’arbres isolés ou en alignements

En contrepartie du respect du cahier des charges de la mesure, une aide de 3 € par arbre engagé vous sera versée annuellement pendant la durée de l’engagement.

2. Les conditions spécifiques d’éligibilité à la mesure

2.1 Conditions relatives au demandeur ou à l’exploitation Vous devez respecter les conditions d’éligibilité générales aux différentes MAE, rappelées dans la notice nationale d’information. Aucune condition d’éligibilité spécifique à la mesure PI_LVF1_AR2 n’est à vérifier.

2.2 Conditions relatives aux éléments engagés Les arbres éligibles sont les arbres d’essence locale, isolés ou en alignement, situés sur le territoire des " bassin d'alimentation de captage de Le Vaumain-Flavacourt ". Vous devez engager au moins 10 arbres

1 Un arbre têtard est un arbre adulte dont le tronc et toutes les branches maîtresse ont été coupées et sur lesquels poussent des rejets régulièrement recépés.

1 Seuls les arbres dans la liste ci-dessous sont éligibles à la mesure.  Chêne pédonculé Quercus robur,  Chêne sessile Quercus petraea,  Erable sycomore Acer pseudoplatanus,  Erable champêtre Acer campestre,  Frêne commun Fraxinus excelsior,  bouleau pubescent Betula pubescens,  bouleau verruqueux Betula verrucosa,  Alisier torminal Sorbus torminalis,  Sorbier des oiseleurs Sorbus aucuparia,  Charme commun Carpinus betulus,  Tilleul à petites feuilles Tilia cordata,  Tilleuls à larges feuilles Tilia platyphyllos,  Merisier : Prunus avium,  Cerisier Ste Lucie Prunus mahaleb,  Hêtre Fagus sylvatica,  Saule blanc Salix alba,  Saule des vanniers Salix viminalis,  Aulne glutineux Aulnus glutinosa,  Orme Lutèce LUTECE® Nanguen,  Noyer commun Juglans regia

3. Cahier des charges de la mesure et régime de contrôle L’ensemble de vos obligations doit être respecté tout au long de votre contrat, et ce dès le 15 mai de l’année de votre engagement. Les documents relatifs à votre demande d’engagement et au respect de vos obligations doivent être conservés sur votre exploitation pendant toute la durée de votre engagement et pendant les quatre années suivantes. En cas d’impossibilité une année donnée de réaliser cette mesure, vous devez le déclarer à la DDT dès que possible par courrier en donnant les explications nécessaires.

3.1 Le cahier des charges de la mesure Les différentes obligations du cahier des charges de la mesure PI_LVF1_AR2 sont décrites dans le tableau ci-dessous.

Contrôles sur place Sanctions Obligations du cahier des charges Modalités de Caractère de Niveau de à respecter en contrepartie du paiement de l’aide Pièces à fournir contrôle l'anomalie gravité

Sélection du plan de gestion correspondant Principale Visuel Néant Définitif effectivement à l’arbre engagé. (Cf. § 3-2) Totale

Si vous réalisez vous-même les travaux d’entretien de l’arbre, tenue d’un cahier d'enregistrement des interventions : - type d'intervention Vérification du Cahier 3 - localisation cahier Secondaire d’enregistrement Réversible2 - date d’enregistrement des interventions Totale - outils. des interventions NB : si vous faites réaliser les travaux par un tiers, conservez les factures qui vous seront demandées en cas de contrôle sur place.

2 Définitif au troisième constat 3 Si le défaut d'enregistrement ne permet pas de vérifier une des autres obligations de la mesure, cette dernière sera considérée en anomalie

2 Contrôles sur place Sanctions Obligations du cahier des charges Modalités de Caractère de Niveau de à respecter en contrepartie du paiement de l’aide Pièces à fournir contrôle l'anomalie gravité

Visuel et Factures si prestation Mise en œuvre du plan de gestion pour le type d’arbre vérification du Principale engagé : respect du nombre et de la fréquence des cahier Cahier Réversible Totale tailles requis des arbres en lisière (cf. §3-2). d’enregistrement d'enregistrement ou des factures sinon

Visuel et Factures si vérification du prestation Réalisation des interventions pendant les périodes Secondaire cahier Cahier Réversible autorisées dans le plan de gestion (cf. §3-2) Seuils d’enregistrement d'enregistrement ou des factures sinon

Absence de traitement phytosanitaire, sauf traitement Principale localisé conforme à un arrêté préfectoral de lutte contre Visuel Néant Réversible certains nuisibles (ex : cas des chenilles) Totale

Utilisation du matériel n’éclatant pas les branches, dont Secondaire Visuel Néant Réversible la liste est précisée dans le plan de gestion (cf. §3-2) Totale

Lorsque l’une de ces obligations n’est pas respectée, les conséquences de ce non-respect peuvent porter sur la seule année considérée (anomalie réversible), ou bien sur l’ensemble des 5 ans de l’engagement (anomalie définitive). Par ailleurs, le régime de sanction est adapté selon l’importance de l’obligation (principale ou secondaire) et selon qu’il s’agisse d’une obligation à seuil ou totale. Voir la notice nationale d’information sur les MAE pour le fonctionnement du régime de sanctions.

3.2 Plan de gestion Une seule taille en 5 ans, à réaliser au cours des 3 premières années. Périodes autorisées pour la réalisation des interventions : . réalisation des interventions de taille de formation et d’élagage entre le 1er juin et le 31 mars ; . en cas d’entretien hivernal, ne pas intervenir en période de gel. Matériel de taille requis, afin de ne pas éclater les branches : . sécateur, taille, scie, échenilloir . pour l’élagage des grosses branches, les scies (exemple : scies emmanchées sur perche) sont recommandées. Les tronçonneuses sont à utiliser avec parcimonie. Dans tous les cas : Lierre, houx et ronce à conserver. Attention à la clématite, le chèvrefeuille et les liserons qu’il convient d’éliminer. Veiller à garder un paillage efficace durant les 3 premières années suivant la plantation. Age des arbres : Les arbres devront être âgés de moins de 12 ans exceptés pour les arbres tétards pour bénéficier de la mesure ou avoir un diamètre inférieur à 15 cm et avoir un tronc supportant des branches ou des plaies d’élagage de diamètre de moins de 4 centimètres. Les arbres tétards devront faire l’objet d’au moins une taille pendant la durée du contrat en éliminant les branches latérales et en effectuant l’étêtage dès 10 cm de diamètre. Coupe des rejets surplombants la tête tous les 7 à 15 ans selon les essences. Entretien de la bande enherbée entre les arbres sur le rang : par voie mécanique en dehors des périodes à risque pour la faune.

4. Recommandations pour la mise en œuvre de la mesure N’abattez les arbres morts ou en mauvais état sanitaire qu’en cas de danger pour des biens ou des personnes, car ils constituent des abris favorables à la biodiversité ; Ne brûlez pas les résidus de taille à proximité des arbres. Ces recommandations visent à accroître l’impact favorable de vos pratiques sur la biodiversité. Toutefois, ces recommandations ne font pas l’objet de contrôles, contrairement aux obligations décrites ci-dessus dans le cahier des charges (Cf. § 3)

3 ANNEXE 3 – LES IFT DE REFERENCE DES ENGAGEMENTS UNITAIRES « REDUCTION DU NOMBRE DE DOSES HOMOLOGUEES DE TRAITEMENTS » PHYTO_04/14, PHYTO_05/15 ET PHYTO_06/16

Principes des engagements unitaires (EU) PHYTO_04/14, PHYTO_05/15 et PHYTO_06/16

L’intensité du recours aux pesticides est représentée par l’indicateur de fréquence de traitement (IFT) qui comptabilise le nombre de doses homologuées utilisées en moyenne sur un hectare au cours d’une campagne.

L’IFT peut être calculé pour une culture sur une parcelle, puis agrégé sur un ensemble de parcelles, sur une exploitation ou sur un territoire, pour une culture ou un ensemble de cultures. Il peut être décliné par « marché » (herbicides, fongicides, insecticides, autres) et par catégorie de produit (CMR, T ou T+, N, autres).

L’agriculteur s’engage à ne pas dépasser un IFT défini, dans le cahier des charges, pour chaque année de l’engagement. Le respect de cet engagement conduit à une réduction progressive du recours aux produits phytosanitaires par rapport à l’IFT correspondant aux pratiques agricoles les plus fréquentes sur le territoire (IFT de référence territorial).

Il doit par ailleurs ne pas dépasser cet IFT de référence sur ses parcelles non engagées, dans un souci de contrôlabilité de la mesure. Pour permettre à l’agriculteur de tirer pleinement partie de l’accompagnement systématiquement associé à la mise en œuvre de ces EU, aucun objectif concernant l’intensité du recours aux produits phytosanitaires n’est cependant fixé pour la première année.

Dans ce cadre, la mise en œuvre de ces EU nécessite en premier lieu de :

- déterminer les références régionales par culture (paragraphe 1) ;

- calculer l’IFT de référence territorial (paragraphe 2) à partir duquel seront calculés les IFT objectifs pour chaque année de l’engagement.

Modalités de définition des références par culture

Les EU à IFT (PHYTO041, PHYTO052 et PHYTO063) sont définis dans le cadre du PDRH pour les couverts « grandes cultures », « cultures légumières », « arboriculture » et « viticulture ». Pour chacun de ces couverts, la mise en œuvre de ces EU est notamment conditionnée par l’existence de références (issues de statistiques sur les applications des produits phytosanitaires). Par conséquent, il n’est actuellement pas possible de mettre en œuvre ces EU sur l’ensemble des couverts cités.

L’IFT de référence par culture reflète, pour une zone donnée, la pratique courante pour cette culture : ainsi, 70% des surfaces enquêtées (en tenant compte des coefficients d’extrapolation) ont un IFT inférieur ou égal à l’IFT de référence.

1 Réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements herbicides 2 Réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements hors herbicides 3 Réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements hors herbicides sur grandes cultures avec une part importante de maïs, tournesol, prairies temporaires et gel 1 Grandes cultures Une enquête pratiques culturales du service de la statistique et de la prospective (SSP4) menée en 2001 pour les grandes cultures a permis, dès 2007, de déterminer des IFT de référence (herbicides et hors herbicides) par culture et par région. Ces valeurs ont ensuite été actualisées à compter de 2008, en prenant en compte les données de l’enquête pratiques culturales 2006 du SSP : les IFT de référence par culture et par région sont désormais calculés comme la moyenne entre les valeurs constatées pour les 2 enquêtes (valeurs téléchargeables sur www.agriculture.gouv.fr (Accueil et Thématiques > Environnement > Prévention des Pollutions > Les fondamentaux > Les produits phytosanitaires)). Viticulture

L’enquête SSP 2006 a également fourni des éléments permettant de calculer des IFT de référence en viticulture pour 10 régions :

- l’IFT de référence herbicides viticulture est ainsi fixé sur une base régionale (valeurs uniques par région téléchargeables sur www.agriculture.gouv.fr (Accueil et Thématiques > Environnement > Prévention des Pollutions > Les fondamentaux > Les produits phytosanitaires) ;

- les valeurs concernant les traitements hors herbicides font apparaître une très grande variabilité. Celle-ci ne permet pas de dégager des valeurs de référence qui auraient un sens pour une proportion suffisante d’exploitants. En outre, les itinéraires techniques de réduction des traitements hors herbicides semblent encore trop imparfaitement maîtrisés pour offrir à l’agriculteur qui s’engagerait dans une réduction de ses traitements hors herbicides de pouvoir respecter chaque année le cahier des charges, quelle que soit la pression parasitaire. Dans ces conditions, la réduction d’IFT hors herbicide (PHYTO05) en viticulture n’est actuellement pas ouverte à la contractualisation.

Les régions n’ayant pas de référence et souhaitant mettre en œuvre, pour un territoire donné, une MAET basée sur Phyto04 en viticulture peuvent :

 soit se baser, après validation par la DGPAAT, sur l’IFT de référence d’une région voisine en justifiant de pratiques similaires ;

 soit s’appuyer sur un IFT de référence territorial5 ou régional calculé à partir d’une enquête statistique locale en suivant la procédure suivante6 :

- échantillonnage par le SRISE de parcelles statistiquement représentatives du territoire ou de la région concerné(e) (avec note du SRISE détaillant la méthodologie justifiant cet échantillonnage envoyée à la DGPAAT pour avis) ;

- enquête sur la base de cet échantillonnage et recueil des cahiers d'enregistrement des pratiques phytosanitaires de la campagne culturale la plus récente (avec pour chaque parcelle : la surface de la parcelle, et pour chaque traitement sur la parcelle (de la récolte du précédent à la récolte de la culture en place) : la surface traitée, la date de traitement, le produit utilisé (n°AMM), la dose appliquée) ;

- saisie des enregistrements à partir de l'outil Excel7 de calcul de l'IFT (http://agriculture.gouv.fr/sections/thematiques/environnement/prevention-des-pollutions/produits-

4 Les missions antérieurement confiées au service central des enquêtes et études statistiques (SSP) sont désormais exercées par le service de la statistique et de la prospective (SCEES) 5 par souci d'équité, si d'autres projets IFT vigne devaient être montés, la détermination des IFT de référence sera alors systématiquement soumise à la même procédure (les IFT de référence des autres régions ne pourront pas être utilisés). 6 cette procédure peut éventuellement être appliquée par les régions disposant déjà d’une référence régionale calculée à partir de l’enquête du SSP mais argumentant sur la non représentativité de cette référence sur les territoires visés. 2 phytosanitaires) (un fichier Excel par exploitation avec dans la feuille "accueil" précision du coefficient d'extrapolation affecté à l'exploitation. Si ce dernier diffère pour les différentes parcelles de l'exploitation, le préciser dans le nom désignant chaque parcelle ) ;

- transmission des fichiers Excel ainsi renseignés à la DGPAAT pour détermination des IFT de référence (herbicides et hors herbicides) (en parallèle envoi à la DGPAAT d'une copie des cahiers d'enregistrement originaux des exploitations enquêtées) ;

- validation par la DGPAAT des IFT de référence.

Cultures légumières

Contrairement aux grandes cultures et à la viticulture, aucune enquête menée à l’échelle nationale n’est encore disponible pour fournir des données pour un calcul d’IFT de référence par légume et par région. Les régions souhaitant ouvrir à la contractualisation des mesures phyto à IFT pour les cultures légumières devront suivre la procédure détaillée pour la viticulture.

Arboriculture

Tout comme les cultures légumières, aucune enquête menée à l’échelle nationale n’a permis d’obtenir des données pour un calcul d’IFT de référence régional. Ainsi, les régions intéressées par la mise en œuvre de mesures PHYTO à IFT en arboriculture sont invitées à contacter la DGPAAT afin d’expérimenter une méthodologie de détermination des IFT de référence en arboriculture.

N.B. : le plan Ecophyto 2018 prévoit d’étendre les enquêtes pratiques culturales aux cultures légumières et à l’arboriculture fruitière d’ici 2012. Par ailleurs, la fréquence de ces enquêtes va être augmentée.

1. Détermination de l’IFT de référence territorial pour les couverts disposant d’une référence régionale 2.1. Grandes cultures En amont, il est préconisé de délimiter le territoire de façon à ce qu’il soit le plus homogène possible en terme de système agraire. C’est pourquoi un premier calcul, indicatif, à l’échelle cantonale est préconisé, pouvant déboucher ensuite sur un regroupement de cantons présentant des IFT de référence homogènes ou à l’inverse être affiné à l’échelle de la ou des communes sur la(es)quelle(s) se situe le territoire. a. Calcul de l’IFT de référence (cas général)

La notion d’IFT de référence « toutes cultures » renvoie à la moyenne des IFT par culture, obtenus au niveau régional, pondérée par la proportion de chacune des différentes cultures dans l’occupation des terres labourables éligibles8 du territoire considéré. Le calcul de l’IFT de référence nécessite préalablement de lister les catégories de « cultures principales » pour lesquelles on est en mesure d’affecter un IFT au plan régional et de déterminer les surfaces de chacune de ces cultures : - soit à l’échelle cantonale : sur la base des surfaces définies dans le cadre du Recensement Agricole (RA) 2000, (le canton étant l’échelle la plus fine utilisée par le RA) ;

7 à noter que l’outil de calcul Excel devrait à terme être remplacé par un outil en ligne, plus facile d’accès. 8 Terres labourables hors jachères non industrielles, légumes de plein champ , fleur et cultures ornementales. 3 - soit à l’échelle communale : sur la base des déclarations de surfaces de la ou des 3 campagnes précédant la mise en œuvre du projet agroenvironnemental sur le territoire considéré, au moyen d’une requête sous PACAGE pour la ou les communes concernées par le territoire considéré. Les différentes étapes de ce calcul sont détaillées ci-après. Le tableau 1 les illustre. Etape 1 : lister les « cultures principales » auxquelles on est en mesure d’affecter un IFT : Il s’agit :  des cultures objets de l’enquête « pratiques culturales » du SSP (hors prairies et jachères) dans la région : Selon les régions, ces cultures peuvent être le blé tendre, le blé dur, l’orge (RA 2000 : orge et escourgeon), le maïs (RA 2000 : Maïs-grain et maïs-semence, Maïs fourrage et ensilage), le colza (RA 2000 : Colza grain et navette), le pois (RA 2000 : Pois protéagineux), le tournesol, la pomme de terre (RA 2000 : Pommes de terre (total)), la betterave (RA 2000 : Betterave industrielle). Pour chacune de ces cultures, on a : 9 - IFT herbicides = IFT herbicides de référence régional calculé par la DGPAAT pour la culture considérée, - IFT hors herbicides = IFT hors herbicides de référence régional calculé par la DGPAAT pour la culture considérée. Remarques : - Dans le cas spécifique où une ou plusieurs de ces cultures principales n’auraient pas été enquêtées dans une région dans le cadre de l’enquête « pratiques culturales » du SSP, l’IFT qui sera affecté à chacune d’elle sera la valeur d'IFT obtenue pour chacune de ces cultures dans la région limitrophe la plus proche du territoire considéré. - Dans le cas d’un territoire à cheval sur 2 régions, les valeurs d’IFT retenues pour chacune des cultures seront celles de la région sur laquelle est situé la majeure partie du territoire.

 des prairies temporaires : Les prairies temporaires correspondent aux catégories suivantes de « culture principale » du RA 2000 : prairies artificielles, prairies de graminées pures et autres prairies semées depuis 1994. Pour l’ensemble de ces prairies temporaires, on considère : - IFT herbicides = 0, - IFT hors herbicides = 0.

 de la pomme de terre (RA 2000 : Pommes de terre (total)) et de la betterave (RA 2000 : betterave industrielle), s’il s’agit de cultures non enquêtées dans la région dans le cadre de l’enquête PK du SSP : Pour chacune de ces cultures, on a alors : - IFT herbicides = IFT herbicides de référence national calculé par la DGPAAT pour la culture considérée, - IFT hors herbicides = IFT hors herbicides de référence national calculé par la DGPAAT pour la culture considérée. Etape 2 : déterminer les surfaces de chacune de ces cultures dans les cantons correspondant au territoire à enjeu considéré Il s’agit de renseigner, à partir du RA 2000, ou à partir de PACAGE si l’on souhaite utiliser des données plus récentes ou à une échelle plus fine que le canton, la surface totale de chacune

9 l’IFT de référence correspond au 70ème percentile dans la distribution des IFT pour la culture et la région considérée. La référence est donc fixée au niveau des pratiques courantes dans la région. 4 des « cultures principales » (listées à l’étape 1) dans l’ensemble des cantons ou des communes sur lesquels est situé le territoire considéré. Les cultures pour lesquelles on ne dispose pas d’IFT ne sont pas prises en compte. Remarque : dans le cas où le territoire considéré est à cheval sur deux cantons (ou communes), on prendra en compte la surface cumulée sur les deux cantons (communes) . Etape 3 : calcul de l’IFT de référence pour le territoire : Il s’agit tout d’abord de calculer le produit « IFT x surface » pour les différentes cultures principales répertoriées, d’une part pour l’IFT herbicides et d’autre part pour l’IFT hors herbicides, la surface de la culture considérée étant déterminée au 1.b et l’IFT correspondant au 1.a.

Le calcul des IFT de référence pour le territoire s’effectue alors de la façon suivante :

 IFT herbicides de référence =

somme des « IFT herbicides x surface de la culture » pour chaque « culture principale » surface totale de l’ensemble des « cultures principales » auxquelles on est en mesure d’affecter un IFT

 IFTGCi SurfGCi  *0)*( SurfPT i =  SurfGCi)(  SurfPT i N.B. : PT signifie « prairies temporaires »

 IFT hors herbicides de référence = somme des « IFT hors herbicides x surface de la culture » pour chaque « culture principale » hors maïs, tournesol, prairies temporaires et pommes de terre surface totale de l’ensemble des « cultures principales » auxquelles on est en mesure d’affecter un IFT, hors maïs, tournesol, prairies temporaires et pommes de terre

 IFTGCi SurfGCi)*( i = (hors maïs, tournesol, PT et pommes de terre)  SurfGCi)( i La procédure est similaire. Cependant le maïs, le tournesol et les prairies temporaires sont exclus du calcul dans la mesure où l’objectif de réduction de l’IFT hors herbicides fixé ne concerne pas ces cultures. En outre, la pomme de terre, culture très exigeante en traitements hors herbicides et donc fortement pénalisante dans le calcul de l’IFT hors herbicides, est également exclue du calcul de l’IFT hors herbicides de référence du territoire. En revanche, la présence de pomme de terre sur une exploitation au sein du territoire pourra conduire au calcul d’une correction de l’IFT hors herbicides de référence du territoire pour cette exploitation, de façon à ajuster ce dernier à la proportion de pomme de terre présente sur les exploitations qui pratiquent cette culture au sein du territoire (cf. partie 2). N.B. : dans l’illustration fournie (cf. tableau 1), le tournesol ne faisant pas partie des cultures objet de l’enquête PK du SSP dans la région, la question de son exclusion pour le calcul de l’IFT hors herbicides de référence ne se pose pas.

5 TABLEAU 1 CALCUL DE L’IFT HERBICIDES ET HORS HERBICIDES DE REFERENCE D’UN TERRITOIRE

Données issus du RA 2000 pour les Pour établir les valeurs des IFT régionaux cantons correspondants au territoire herbicides par culture à enjeu Pour établir la liste de ces Pour établir les valeurs des IFT cultures (intitulés issus du régionaux hors herbicides par RA 2000) culture

surface IFT herbicides Nombre total IFT hors herbicides Nombre total cultures auxquelles on est (ha) régional de DH régional de DH hors en mesure d'affecter un IFT herbicides herbicides (1) (2) = (1) x (2) (3) = (1) x (3) Blé tendre 5804 1,5 8938,2 3,0 17237,9 Maïs-grain et maïs-semence 3 1,5 4,4 0,0 0,0 Orge et escourgeon 838 1,3 1122,9 2,2 1868,7 Betterave industrielle 352 1,5 535,0 2,5 887,0 Colza grain et navette 1299 1,2 1532,8 3,8 4884,2 Pois protéagineux 1385 1,1 1537,4 2,8 3919,6 Maïs fourrage et ensilage 1477 1,5 2186,0 0,0 0,0 Prairies artificielles 2 0,0 0,0 0,0 0,0 Prairies de graminées pures semées depuis automne 1994 195 0,0 0,0 0,0 0,0 Autres prairies semées depuis automne 1994 578 0,0 0,0 0,0 0,0 Pommes de terre (total) 47 1,3 59,220 13,8 648,6 Nombre total de DH herbicides SURFACE TOTALE appliqué 11980 15916 (4) l’ensemble de la surface ( 5) IFT herbicides de référence 1,3 = (5) / (4) Nombre total de DH hors herbicides SURFACE TOTALE HORS appliqué sur MAÏS, TOURNESOL, l’ensemble de la 9678 PRAIRIES TEMPORAIRES ET surface (hors 28797,4 POMMES DE TERRE maïs, tournesol et (6) prairies temporaires et PDT) (7) IFT hors herbicides de référence 2,9 = (7) / (6)

6 b. Cas particulier des territoires sur lesquels la culture de pomme de terre est présente : recours à des corrections individuelles de l’IFT hors herbicides de référence Les traitements en pomme de terre sont beaucoup plus importants que la moyenne des grandes cultures (IFT hors herbicides environ quatre fois supérieur aux autres grandes cultures).

C’est pourquoi l’IFT hors herbicides de référence du territoire est calculé en excluant du calcul la pomme de terre, c’est à dire en faisant comme si la pomme de terre était systématiquement absente du territoire où cet EU est inclus dans une MAE territorialisée.

Dans le cas particulier des territoires où des exploitations cultivent de la pomme de terre, pour tenir compte du fait que la part de pomme de terre dans leur assolement peut être variable et influer fortement sur l’IFT hors herbicides réalisé, il pourra être décidé d’accorder une « correction annuelle » à appliquer à l’IFT hors herbicides de référence du territoire aux exploitations produisant de la pomme de terre, afin de tenir compte de la pénalité occasionnée par la présence de cette culture dans leur assolement.

L’IFT de référence corrigé, calculé annuellement par l’agriculteur, tiendra compte de la proportion de pommes de terre présente chaque année dans les terres labourables éligibles de son exploitation (hors maïs, tournesol et prairies temporaires).

Il permettra à ce dernier de déterminer l’IFT hors herbicides maximal correspondant, à respecter l’année considérée sur ses parcelles engagées, en fonction de l’objectif de réduction de l’IFT hors herbicide visé l’année considérée.

Calcul de l’IFT hors herbicides de référence corrigé :

IFT hors herbicides de référence corrigé « pomme de terre incluse » = 10 [ IFT hors herbicides de référence x surface totale de l’exploitation en terres labourables éligibles hors maïs, tournesol, prairies temporaires et pomme de terre

+ IFT hors herbicides « pomme de terre » x surface de l’exploitation cultivée en pomme de terre ] surface totale en terres labourables éligibles de l’exploitation hors maïs, tournesol et prairies temporaires (pomme de terre comprise)

Exemple L’exploitation engagée a une surface totale en terre labourables éligibles, hors maïs, tournesol et prairies temporaires de 74,5 ha en année 2 et implante cette même année 14,5 ha de pomme de terre. Le cahier des charges de la MAE contractualisée comporte les indications suivantes :

IFT hors herbicides de la pomme de terre = 13,8 DH/ha/campagne .

10 Terres labourables hors gel sans production, fleurs et plantes ornementales et légumes de plein champ, non éligibles aux engagements unitaires PHYTO_05 et PHYTO_06 au titre du couvert « grandes cultures ».

7 IFT HORS HERBICIDES DE REFERENCE ET IFT HORS HERBICIDES MAXIMAL INDIQUES DANS LE CAHIER DES CHARGES DE LA MAE

IFT de référence Objectif d’IFT hors herbicides Objectif de réduction de l’IFT hors herbicides à respecter sur les maximal parcelles non engagées hors herbicides à respecter sur les (2) (1) parcelles engagées Année 2 2,9 30% 2,03 Année 3 2,9 30% 2,03 Année 4 2,9 50% 1,45 Année 5 2,9 50% 1,45

CALCUL DE L’IFT HORS HERBICIDES DE REFERENCE CORRIGE ET DE L’OBJECTIF D’IFT HORS HERBICIDES MAXIMAL CORRIGE A RESPECTER SUR LES PARCELLES ENGAGEES POUR L’ANNEE 2 EN FONCTION DE LA SURFACE CULTIVEE EN POMME DE TERRE SUR L’EXPLOITATION

Objectif d’IFT hors herbicides Objectif de réduction de l’IFT hors IFT hors herbicides Surface totale en IFT hors herbicides Surface en maximal corrigé de référence grandes cultures régional pomme de IFT de référence herbicides hors herbicides de référence éligibles hors pomme « pomme de terre » terre (ha) corrigé à respecter sur les parcelles engagées de terre (ha) à atteindre sur les parcelles engagées (5) = [ (1) x (3) + (4) x (5) ] / (1) (3) (4) (5) (2) = (5)* (100% - (2)] [ (3) +(5) ] Année 2 2,9 74,5 13,8 14,5 5,02 30% 3.51 Année 3 2,9 13,8 30% Année 4 2,9 13,8 50% Année 5 2,9 13,8 50%

8 c. Cas particulier de la prise en compte des prairies temporaires (PT) dans le calcul de l’IFT de référence herbicides L’IFT de référence du territoire en grandes cultures est calculé selon les IFT des différentes cultures et des prairies temporaires pondérés par les surfaces respectives de ces cultures et de ces prairies. Or l’IFT des prairies temporaires est nul, ce qui diminue l’IFT de référence sur un territoire avec prairies temporaires.

Problème soulevé : quand une exploitation sans (ou avec peu de) prairies temporaires se situe sur un territoire avec des prairies temporaires, elle doit se référer à un IFT de référence ayant pris en compte ces dernières, ce qui la place en situation de handicap au moment de la contractualisation.

Pour pallier à ce problème, il est possible, dès 2008, sur un territoire donné, de calculer deux IFT de référence applicables à deux types d’exploitations différentes : avec ou sans ruminant. Modalités de calcul de l’IFT de référence herbicides La méthode décrite au paragraphe 2.1.a s’applique bien dans les cas généraux : - lister les « cultures principales » auxquelles on est en mesure d’affecter un IFT (pour chacune des cultures on a l’IFT herbicides régional calculé par la DGPAAT) ; - déterminer les surfaces de chacune de ces cultures dans les cantons correspondant au territoire à enjeu considéré (à partir du RA 2000 ou à partir de PACAGE) ; - calcul d’un seul IFT de référence pour le territoire.  IFTGCi SurfGCi  *0)*( SurfPT i IFT de référence = herbicides  SurfGCi)(  SurfPT i Cas du choix du calcul de deux IFT de référence herbicides avec ruminants et sans ruminants : - lister les « i » « cultures principales » auxquelles on est en mesure d’affecter un IFT ; - déterminer les surfaces de chacune de ces cultures dans les cantons correspondant au territoire à enjeu considéré ; - calcul de deux IFT de référence sur le territoire :  IFTGCi SurfGCi  *0)*( SurfPT i IFT de référence avec ruminants = herbicides  SurfGCi)(  SurfPT i

 IFTGCi SurfGCi)*( i IFT de référence sans ruminant = herbicides  SurfGCi i

Remarque : dans chacun des deux calculs c’est l’ensemble des grandes cultures listées sur le territoire que l’on prend en compte.

2.2. Cultures légumières

Comme indiqué précédemment, il n’existe pas à l’heure actuelle, faute de données, d’IFT de référence pour les légumes issu d’une enquête statistique nationale.

9 Modalités de calcul de l’IFT de référence territorial Le contexte d’une exploitation en cultures légumières est un peu particulier :

- les surfaces et les types de légumes sont très variables entre exploitations ;

- les surfaces en légumes au sein d’une même exploitation sont différentes d’une année sur l’autre ;

- une même parcelle peut porter deux légumes différents sur une même année culturale.

Pour toutes ces raisons, la démarche de calcul de l’IFT de référence pour les légumes est différente de la celle des grandes cultures. L’IFT de référence d’une exploitation ayant des cultures légumières est calculé, chaque année, au niveau de l’exploitation :

(IFTréfGC * SurfGC  IFTréfLég SurfLég1*1  IFTréfLég  SurfLég  )...)32(*)32( IFTréf = (SurfGC  SurfLég  SurfLég  )...)32(1

Remarques :

- un IFT de référence sera donc calculé pour chaque type de combinaison de légumes sur une année, en fonction des IFT référence régional/ légume (voir paragraphe 1 partie cultures légumières pour la détermination des références légumes).

- l’IFT de référence grandes cultures utilisé dans le cas fréquent d’exploitations grandes cultures/légumes sera l’IFT calculé au niveau du territoire l’année d’engagement de l’exploitant. Par contre, il sera pondéré chaque année par la surface en grandes cultures de l’exploitation

Exemple : En année 2, une exploitation avec 40,5 ha de GC (avec un IFT herbicide de référence GC = 1.31), une parcelle de 3 ha avec des carottes (IFTherbicide référence carotte = 2,3), une parcelle de 7 ha de légumes avec une succession sur l’année culturale : épinard, haricot (sachant que IFTherbicide référence épinard = 2,8 et IFTherbicide référence haricot = 2,31):

   )7*)31,28,2(3*3,25,40*31,1( IFTréf exploitation année 1=  )735,40( = 1,9

La réduction exigée en année 2 (pour Phyto04) est de 20% de l’IFT de référence. Cette année là, sur l’ensemble des parcelles engagées l’exploitant ne doit pas obtenir un IFT supérieur à 1,52 (0,8  1,9) et sur la surface non engagée ne pas dépasser un IFT de 1,9.

En année 3, l’exploitation a 36,5 ha de GC (IFT herbicide de référence GC = 1,31), une parcelle de 4 ha avec des carottes (IFTherbicide référence carotte = 2,3), une parcelle de 8 ha de légumes avec une succession sur l’année culturale : épinard, haricot (sachant que IFTherbicide référence épinard = 2,8 et IFTherbicide référence haricot = 2,31) et une parcelle de 2 ha de chou brocolis (IFTherbicide référence chou = 0,5) :

    )2*5,08*)31,28,2(4*3,25,36*31,1( IFTréf exploitation année 2=  )2845,36( = 1,96

10 La réduction exigée en année 3 (pour Phyto04) est de 30% de l’IFT de référence. Cette année là, sur l’ensemble des parcelles engagées l’exploitant ne doit pas obtenir un IFT supérieur à 1,372 (0,7  1,96) et sur la surface non engagée ne pas dépasser un IFT de 1,96.

2.3. Viticulture (herbicides)

Comme indiqué précédemment, seul l’EU PHYTO04 est actuellement ouvert pour la viticulture. Par conséquent, les informations suivantes ne concernent que l’IFT herbicides.

Les calculs d’IFT à partir des données issus du SSP n’ayant pas permis d’établir une référence plus précise à un niveau plus fin que l’échelle régionale :

IFT de référence herbicides viticulture territorial = IFT de référence herbicides viticulture régional

Synthèse des modalités générales de mise en œuvre des EU à IFT pour les différents couverts

Cultures Grandes cultures Viticulture Arboriculture légumières

Oui pour les régions où les PHYTO04/14 Oui Oui Non références sont validées

Oui pour les PHYTO0 régions où les Oui Non Non Ouverture à 5/15 références sont validées

PHYTO06/16 Oui NC NC NC

Oui : données Variable : données Oui : données issues d’enquêtes issues d’enquêtes issues d’enquêtes du SSP et locales, fournies du SSP et fournies Non (enquête Existence de références régionales fournies, pour les par la DRAAF et par la DGPAAT prévue d’ici 2012) cultures validées par la (enquête prévue principales, par la DGPAAT (enquête d’ici 2012) DGPAAT prévue d’ici 2012)

11 A l’échelle du A l’échelle de territoire en l’exploitation en fonction d’un = référence fonction de assolement de régionale l’assolement de référence du l’année considérée IFT de référence territorial territoire Fixe pendant la - durée de Calculé chaque Fixe pendant la l’engagement année de durée de l’engagement l’engagement

12 Annexe 1 : CRITERES DE PRIORITES POUR LES MESURES AGRO-ENVIRONNEMENTALES TERRITORIALISEES (MAE)

. Priorité 1 :

Dans toutes les communes à enjeu eau potable, quel que soit le territoire de projet MAE territorialisée ;

BIOCONV Conversion à l'agriculture biologiques en territoire à problématique phytosanitaire BIOMAINT Maintien de l'agriculture biologique en territoire à problématique phytosanitaire

Dans les territoires de projets MAE temtorialisées à enjeu eau potable, mesures basées sur des engagements unitaires prioritaires :

COUVER01Implantation de cultures intermédiaires en période de risque en dehors des zones où la couverture des sols est obligatoire COUVER06Création et entretien d'un couvert herbacé (bandes ou parcelles enherbées) FERTI 01 Limitation de la fertilisation totale et minérale azotée sur grandes cultures et cultures légumières HERBE 02 Limitation de la fertilisation minérale et organique sur prairies et habitats remarquables HERBE 03 Absence totale de fertilisation minérale et organique sur prairies et habitats remarquables PHVTO 01 Bilan de la stratégie de protection des cultures PHTTO 02 Absence de traitement herbicide PHTTO 03 Absence de traitement phytosanitaire de synthèse PHYTO 04 Réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements herbicides PHYTO 05 Réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires hors herbicides PHYTO 06 Réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires hors herbicides sur grandes cultures avec une part importante de maïs, tournesol et prairies temporaires et gel sans production intégrée dans les rotations PHYTO 07 Mise en place de la lutte biologique PHYTO 08 Mise en place d'un paillage végétal ou biodégradable sur cultures maraîchères PHYTO 09 Diversité de la succession culturale en cultures spécialisées (cultures légumières et tabac) PHYTO 10 Absence de traitement herbîcide sur l'inter-rang en cultures pérennes PHYTO 14 Réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements herbicides PHTTO 15 Réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements hors herbicides PHYTO 16 Réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires hors herbicides sur grandes cultures avec une part importante de maïs, tournesol et prairies temporaires et gel sans production intégrée dans les rotations SOCLER01Socle relatif à la gestion des rotations en grandes cultures

13294 Page n° 13/14 û \ (^ . Priorité 2 : mesures basées sur des engagements unitaires pour les projets en zone à enjeu « zone humide »

Engagements unitaires agroenvironnementaux prioritaires pour les projets enjeu zone humide :

COUVER06Création et entretien d'un couvert herbacé (bandes ou parcelles enherbées) HERBE 02 Limitation de la fertilisation minérale et organique sur prairies et habitats remarquables HERBE 03 Absence totale de fertîlisation minérale et organique sur prairies et habitats remarquables HERBE 04 Ajustement de la pression de pâturage sur certaines périodes (chargement à la parcelle) HERBE 05 Retard de pâturage sur prairies et habitats remarquables HERBE 06 Retard de fauche sur prairies et habitats remarquables HERBE 11 Absence de pâturage et de fauche en période hivernale sur prairies et habitats remarquables HERBE 12 Maintien en eau des zones basses de prairies LINEA 06 Entretien des fossés et rigoles de drainage et d'irrigation, des fossés et canaux en marais et des bealières

LINEA 07 Restauration eVou entretien de mares et plans d'eau

. Priorité 3 : mesures basées sur des engagements unitaires pour les projets en zone à enjeu r « êroslon »

Engagements unitaires agroenviromementaux prioritaires pour les projets en zone à enjeu « érosion » :

COUVER01Implantation de cultures intermédiaires en période de risque en dehors des zones où la couverture des sols est obligatoire COUVER06Création et entretien d'un couvert herbacé (bandes ou parcelles enherbées) HERBE 02 Limitation de la fertilisation minérale et organique sur prairies et habitats remarquables HERBE 03 Absence totale de fertilisation minérale et organique sur prairies et habitats remarquables LINEA 01 Entretien de haies localisées de manière pertinente

. Priorité 4 : autres mesures des projets à enjeu potable.

. Priorité 5 : autres mesures des projets à enjeu zone humide.

. Priorité 6 : autres mesures des projets à enjeu érosion.

13294 Page n° 14/14 6-' Direction départementale des territoires

Service Economie Agricole

Affaire suivie par : DDT de l'Oise LAUMAIN Emilie [email protected] Service Economie Agricole Téléphone : 03 44 06 43 72 – Télécopie : 03 44 06 43 00 29 boulevard Amyot d'Inville Niveau de sensibilité : Public BP 317 60021 CEDEX Objet :Déclaration sur l'honneur concernant l'IFT moyen pour l'engagement dans une mesure de réduction des produits phytosanitaires par rapport à l'IFT de référence du territoire.

NOM/ DENOMINATION SOCIALE:...... PACAGE:...... SIRET:...... Adresse:......

Je, soussigné ...... , gérant de la société...... , atteste sur l'honneur que l'IFT moyen de mon exploitation est supérieur ou égal à l'IFT de référence du territoire ...... sur trois ans.

Organisme et nom de IFT de référence du la personne ayant Mesure(s) territoire (Cf Cahier Territoire Quantité demandée effectué le bilan de souscrite(s) des charges de la calcul d'IFT sur mesure) l'exploitation.

A...... , le......

Signature(s)

www.oise.equipement-agriculture.gouv.fr Horaires d’ouverture : 8h30-12h00 / 13h30-17h00 le vendredi : 8h30-12h00 / 13h30-16h00 [email protected] 29 Boulevard Amyot d'Inville BP 317 - 60021 Beauvais Cedex téléphone : 03 44 06 50 00 – télécopie : 03 44 06 43 00 [email protected]