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-DELA

VfLLI ÏT M CANTON Dl (MIS, POCJES 1845* Ctrntenant U.\CALENDRIERiiABlTIillr, I1RETABLEDESBAREES, LRTABLEAUDES PLUSBRARDESIHAllEESDEL'ARRÉEETLAHAUTEURDE-CESMAREES DAt1SLEPORTTIECALAIS, liKETABLEPOUROBTENIRLESHEURES DisLAPLEUVEMLRDARSLESTORTSPRIHCIPAUi.,DKCA- , LERDttlERB'EPIIÉHEBIDESCALA1SIENRES, DLSROT1CES SURXESCOICTÙRESDUCARTORHECALAIS,DES DETAILSSTATISTIQUES,TOE.ROT1CLSDR II PUITSABTESIE\DE , -' L'INDICATIONDESJBOPESSIONS LMLIULÏSETCOMMERCIALES, ETC.,ETC.

Pelleparla Sociétéd'Agriculture,duCommerceSciencesetailsdoCalais.

paix, n c.

IMPRIMERIE1)3îi I,EBOY,RUEDESBOUCHERIES,180. $845.

DELA

VILLE'Kr DU CANTON DE CALAIS.

pou» . 184*> ^

€ontenant m CALEUDRIERMARITIME,UHETABLEDESMARÉES,DUTABLEAUDES PLUSGBARDESMAREESDEL'ARREEETLAHAUTEURDE,CESMAREES DANSLETOUTDECALAIS, UNETABLEPOUROBTENIRLESHEURES DELAPLEIREMERDANSLESPORTSPRIRCIPAUX,UNCi- LMDR1FRD'EPIIÉMÉRIDESCALA1SIENNES, DESROTICE6 aUBLESCOMMUNESDUCANTONDECALAIS, DES PLTAILSSTATISTIQUES,DESOBSCRYATIOHS HLTbOROLOGIQUESTAITESA CALAIS, i L'INDICATIONDESFnOFESSlONS LIBERALESETCOMMERCIALES, ETC.,ETC. publiéparlaSoeipîéd'Agriculture,duCommerce,SciencesetJirisdeCalais.

PRIX, n G.

paKmsRvc DE». %xnon, aui ors B©ÏTCHBHIES,SSO.

1845.

ARTICLESPRINCIPAUX DU CALENDRIER POURL'AS 184S.

Année 6558de la périodeJulienne. , — 2598-dela fondationde Rome, selon Vairon.. — 2592depuisl'ère de Nabonassar,fixéeau mercredi 26février de l'an 3967de la périodeJulienne, OH 947ans avant J.-C. selon les chronologistes,et 746ans suivantlesastronomes. — 2621des Olympiades,ou la ire-minéé delà 656* Olympiade,«commenceen juillet 1845, en fixant » l'ère desOlympiades775ans et demiavantJ.-C, ouvers le 1er juillet de l'an 3938de la période Julienne. — 1260des Turcs commence le 22 janvier 1844 et , finit le 9janvier1845. — 1261commencele 10 janvier1845 et finit le 29 décembre de 1845, selonl'usage de Canstanli- nople, d'après l'art devérifierlesdates.'

COMPUTECCLÉSIASTIQUE. QUATKE-TEMPS. Nombred'or. ... 3. Février . . 12,14 et 15. Épacte - xxn. Mai ... 14,16 et 17. Cyclesolaire. ... 6. Septembre . 17,19 et 20. Indictionromaine. . 3. Décembre . 17,19 et 20. Lettre dominicale. . s.

FÊTES MOBILES. Septuagésime,19janvier. Pentecôte, 11mai. Les'Gendres,5 février. La Trinité, 18mai. Pâques, 23 mars. La Fête-Dieu,22'mai. Bogations,28,29etJSOavril. Le1erdimanchedel'Avent, Ascension,1ermai. 30novembre. ABREVIATIONSDONTONSE SERTDANSL'ALÎUNACB. N. L. Nouvellelune. M. Minute ! , ,„„„„ P. Q; Premier S. Seconde ^e temps. quartier. o ! P. L. Pleine lune. * Degré. D. Q. Dernier quartier. " -Minute t ^A„A„~„-„ J. Jour. Seconde) degrés.- H. Heure. A: Australe. B. Boréale.

' COMMENCEMENTDESQUATRESAISONS. / TEMPSIBOÏEKDECALAIS. ^ Î Printemps, le 20mars, à 5 li. 52m. du soir. Êtéj le 21juin , à 2 50 ^ du soir. - Automne, le 23septembre,à 5, 1 du matin. Hiver, le 21décembre, à 10 34 du soir.

. ÉCLIPSESDE 1845PODRPARIS, TEMPSSJOYEK. Le 6mai, éclipseannulaire de soleil, invisibleà Paris. A Paris, «onne verraqu'une éclipsepartielle. Commencementde celteéclipsepartielle , le 6 mai, à 8 b. 41 m. 4s. du matin.—Milieu,à 9 h. 43 m. 45.—Fin, a 10b. 50 m. 5s. Le 8 mai, passagede Mercure sur le soleil, en partie visibleà Paris., .... Premier contactextérieur,oucommencementdupassage, à 4 h. 27m. 36s. du soir. Contactintérieur de l'entrée, à 4 h. 31 m. 11s. L'entrede Mercuresur le disquedu soleil aura lieu au bord oriental. Le 21mai. «clipsetotale de lune, invisibleà Paris. Les 30et 31octobre, éclipseannulaireinvisibleà Paris. Les 13et £Anovembre, éclipsepartiellede lune, visible à Paris. Commencement4e l'éclipséle 13, à il h. I91m.du soir. ; Milieudol'éclipsé le 14, à.o 58 -dumat. Fin de l'éclipsé, à 2 37 — — s *~

TABLEAUDESPLUSGRANDESMARÉES s DE L'ANNÉE1845. On a remarquéque, dans nos ports, les plus grandes maréessuiventd'un jour et demi la nouvelleet la pleine lune; ainsion aura l'époqueoùelles arrivent, en ajoutant 36 heuresà la date dessyzygics. Voiciletableaudessyzygiesde l'année1845,pour Calais. ' Ilauteur Joursclheures<3elasyiygie. (telamarée. r,«,r,™ (N. L. le 8, à 7 h. 20m. matin. 2^34 JANVIER...... p# L#]e 23>à 2 m soif> j 9i SN.L. le 6, à 6 43 soir.. 2 38 FÉVRIER*EVRIER (P. L. le 22, à 6 54 matin., 2 16 ' 44 matin. 2 31 flJAKhMi™ JN. L. le'8, à 6 (P. L. le 23, à 8 ,26 soir.- 2 29 48 soir. . 2 11 AVKUJAv_„ IN. L. le fi, à 7 , (P. L. le 22, à 7 19 matin. 2 31 T^.T ^ - IN. L. le 6, à 10 5 matin. 1 86 mAl V'tP. L. le 21, à 4 « soir.- 2 27 TTTIN IN. L. le 5, à 1 15 mâtin. 1 70 JUIM —•\V. L. le 19, à 11 25, soir. . 2 27 ' soir. 1 70 Jim-TFT {N.L.16 4, à 4 37 JUILLET. (p. L. le 19, à 6 ,10 , matin. , 2 36 , (N. L. le 3, à 7 32 matin. 1 86 A0CT P. L. le 17, à 1 24 soir. > 2 45

SEPTEMBRE..p L le 15jà 10 21 soir- 2 38 ' N. L. le 1, à 11 £ matin. 2 20 .OCTOBRE P. L. le 15, à 10 , 4 soir. 2 18 N. L. le 30, à 11 49 soir. 2 25 w,™™,,,,, JP.L. le 14, à 1 2 matin. 1 93 iNOTEMBRE'"[N.L. le 29, à 11 49 matin. 2 25 «!,„,„„_. .SP. L. le 13, à 6 50 soir.. . 1 77 DEC™BKE-|N.L. Ie28,à 11 0 soir. 2 34 Cetableaudonne aussi la hauteur_desplus grandesma- réesà Calais; ces hauteurssont cellesde la mer au-dessus — 6 — du niveaumoyen,qui aurait lieu si l'action du soleilet de la lune venaità cesser. Ces'hauteursont été calculéesen prenant 2,™27 pour unité de hauteur du port de Calais. Cetteunité n'est pas encoreconnueavecexactitude. On appelleunité de hauteur d'un port la moitié de la moyenne différenceentre les hautes et basses marées de ceport.

TABLE Pour obtenir,par une simpleadditionou,soustraction,les Heuresde la pleineMer dans lesports suivons: MERDU NORD. Ajouter à l'heurede Calais, pour Hambourg.. . 17h.50m. Ostende . . . Oh.44m. Amsterdam. . 15 50 Dunterque . . 0 24 Rotterdam.. . -5 54 Sunderland. . 5 54 Flessingue.. . 1 50 LariïreHumber. 6 24 Anvers, . . . 4 54 Londres ... 2 40 FRANGE. Retrancherdel'heurede Calais,pour Boulogne. . . Oh.25m. Brest(leport) . 8h. 5m. Dieppe. ... 0 40 Lorient(leport). 8 10 Le Havre... 2 00 Rochefort.'. . 8 10 Honneur... 2 ' 20 Bordeaux... 5 O Cherbourg . . 5 50 Sl.-Jean-de-Luz. 0 25 St.-Malo... 5 40 ANGLETERBE. Retrancherde l'heurede Calais,pour Nord-Foreland. Oh. 5m. L'îleSainteMarie Douvres ... 0 25 (Sorlingues). 7b. 15m. LccapDungeness0 25 Bnsiol. . \ . 4 40 Portsnioutb. . 0 10 Liteipool... 0 50 IRLANDE. ' Retrancherde l'heuredeCalais,pour Dublin. . . . Ob.ISm. 1 Cork 7b.25m.

Déclinaisonde l'aiguilleaimantéeà Calais,22°30'N.-O. - y —

TABLEAU.DES APOGÉESET DESPÉRIGÉES K DELALUNE. %

Périgée, le 7 janvier. . Apogée, le 19janvier. — 4 février. — '16 février. — 3 mars. — ., 16,mars. — 28 mars. — 12 avril., — 24 avril. — 10 mai. — 22 mai. — 6 juin. —- 20 juin. — ,4 millet. — 18 juillet. .— • 31 juillet. — 15 août. — 27 août. — 12 septembre. — - 24 septembre. — S octobre. — 22 octobre. — . 3 novembre? — 19 novembre. — 1 décembre. — 16 décembre. — 29 décembre. \- 8 JfASTIEK. 'SOLEIL.—LATITUDEET MÉRIDIENDECALAIS.

« „ » NOMS 1Lever Couc. Déclin TEMPS H s < des " du da duSoleil moyen ^ O'Sg _ Soleil,Soleil, àmidi au fi ""*H SAINTS. t. t. inoy. moyen. midiTrai. " moy. H. M.H. M.D. M. H. M. S. i Mer. CIRCONCISION.8 6 4 2 23 OA.O 3 56 2 Jeu 'S Basile, év. 8 6 4 3 22 55 0 4 24 3 Ven. Ste.Geneviève.8 6 4 4 22 49 0 4 52 4 Sam. S. Rigobert. 8 -84 5 22 43 0 5 20 5 Dm. S. Siméon. 8 6 4 6 22 36 0 5 47 6 Lun. LESROIS. 8 6 1 7 22 29 0 6 13 7 Mar. S. Théaulon. 8 4 4 1022 22 0 6 40 8 Mer. S. Lucien. 8 4 4 11 22 14 0 7 5 9 Jeu. S. Pierre, év. 8 3 4 1222 5. 0 1 30 10 Ven. S.Paul, erm. 8 3 4 13 21 56 0 7 55 11Sam. S. Hygin.pape. 8 3 4 1521 47 0 8 19 12 DIM. S. Arcade, m. 8 2 4 14321 37 0 8 42 13 Lun. BAPT.DEJ.-C. 8 1 4 17 21 27 0 9 5 14 Mar. S.Hîlaire, év. 8 14 19 21 17 0 9 27 15Mer. S. Maur,abbé. S 0 4 20 21 6 0 9 48 16 Jeu. S. Guillaume. 7 594 2220 55 0 10 9 17 Ven. S. Antoine, ab. 7 584 24 20 43 0 10 29 18Sam. Ch.deS.P.àR. 7 57 4 26 2ç>31 0 10 48 19 DIM. SEPTUAGÉSIME7 564 27 20 18 0 11 7 20 Lun. S.Sébastien. 7 55 4 29 20 5 0 11 24 21 Mar. Ste.Agnès, v. 7 54 4*30 19 52 0 1141 22 Mer. S. Vincent. 7 53 4 32 19 38 0 11 57 23 Jeu. S.Ildefonse, é. 7 524 33 19 24 0 12 13 24 Ven. S. Babylas, év. 7 504 36 19 10 0 12 27 25 Sam. Conv.S.Paul. 7 49 4 3718 55 0 12 41 26 DIM. Ste.Paule,V. 7 48 4 39 18 40 0 12 54 27Lun. S.Julien, év. 7 464 41 18 25 0 13 6 28 Mar. S.Charlemagne7 454 42 18 9 0 13 18 29 Mer. S,Franc, de S. 7 43 4 45 17 53 0 13 28 30 Jeu. Ste. Bathilde. 7 424 46 17 37 0 13 38 31 Ven. )S:Pierre Nol. 7 4oU 48jl7 20A 0 13 47 envier. m. 18s. Demi-diamètredusoleil.{ J'' ^6 i JAIKYIEB;.* LUNE.—LATITUDEOETMÉRIDIENDE"CALAIS.

.1 TAREES. PassaSe Parallaxe - m DE bt iTEMPSMOÏEN. LALUNEhorîz.-equa., de , «i,. ^»_^— -^ auméridien,DELALUNE,JTÏNP ^ Mâtin,j Soir. t. moyen. àmidimoj. \ H. H. H. M. H. M. M. S 1 5' 46 4 9 18 20 57 45 25 2 4 59 5 15 19 12 -58 51 24 5 5 50 i 6 50 20 9 59 19 25 4 7 14 7 57 21 9 60 5 26 5 8 55 9 9 22' il 60 57 27 6 9 41 10 10 25 14 60 59 £8 - 7 10 58 11 4 — — 61 5 29 8 11' 50 11 54 0 16 60 49 1 9 — — 0 17 1 15 60 17 2. 10 0 59 1 0 2 10 59 51 5 H 1 20 . 1 56 5 ' 1 58 56 4 12 1 55 2 5 5 49 57 58 5 15 2 57 2 54 4 55 56 42 6 14 5 H 5 50 5 21 55 ' 55 7 15 5 52 4 17 6 7 55 11 8 16. 4 46 5 19 6 55 ' 54 - 59 ^9 17 5 56 6 57 7 40 54 17 10 18 7 18 7 57 8 27 54 4 II 19, 8 54 9 7 9 15 54 1 12 20 9 55 10 5 10 4 54 5 13 21 10 22 10 42 10 52 54 16 14 22 11 1 H 18 11 40 54 52 15' 25 11 55 H 51 12 £7 54 ' 52 16 24 — — 0 7 - 15 12 55 16 ,17 25 0 22 0 58 15 58 55 42 18 26 0 54 I 10 14 45 56 H 19 27 1 26 1 i 42 15 29 56 41 20 28 2 0 2 18 16. 17 57^ M 21 29 2 57 2 58 17 8 57 47 . 22 50 5 21 5 47 18 1 58 22 25 31 4-14 4 ' 46" 18 57 58 56 24 ' D. Q. le 1, à 3 h: 28 m. du soiiu. N. L. le 8, à 7 h. 20 m. du matin. N P. Q. le 15, à 8 h. 58m. du matin. P., L. le-23,à 2 h. 27 m. dusoir. le 2 j D.Q. 31, à h. 3m. du matin. j — 10 — EÉYBEE'B. SOLEIL.—LATITUDEET MÉRIDIENDECALAIS. uï « £ NOMS LeverCouc. Déclin TEMPS H P~3 des du da duSolcil tno!en < O-Sg Soleil,Soleil, nmidi au £5 &A1JNI o. t. xnoy.t. moy. moyen.midiTrai. H. M.H. M.D.M. H. M. S. 1 Sam. S.Ignace. 7 39 4 50 17 3A.0 13 55 2 DIM. PURIFICATION.7 384 51 16 46 0 14 3 3 Lun. S. Camille. 7 364 53 16 28 0 14 9 4 Mar.-S. Philéas,év. 7 354 55 16 10 0 14 15 5 Mer. LESCENDRES.7 334 56'15 52 0 14 20 6 Jeu. S. Vaast,év. 7 31 4 59 15 34 0 14 24 7 Ven. S. Romuald. 7 29 5 1 15 15 0 14 27 8 Sam. •S. Jean de M. 7 28 5 2 14 56 0 14 30 9 DIM. Ste.Apolline. 7 26 5 4 14 37 0 14 32 10 Lun. Ste.Scholastiq. 7 24 5 6 14 18 0 14 33 11Mar. S. Severin. 7 23 5 7 13 58 0 14 33 12 Mer. S. Melèce.4 t. 7 21 5 9 13 38 0 14 32 13 Jeu. ;S. Lezin. 7 19 5 10 13 18 0 14 31 14 Ven. S. Valentin.4-1.7 18 5 12 12 57 0 14 29 15 Sam. S. Faustin, 41. 7 16 5 14 12 37 0 14 26 16DIM. S. Flavien. 7 13 5 16 12 16 ' 0 14 22 17 Lun.'S. théodule. 7 11 5 18 11 55 0 14 18 18 Mar. S. Simon,év. 7 10 5 20 1134 0 14 12 19 Mer. S. Boniface,év. 7 , 8 5 21 11 13 0 14 7 20 Jeu. S. Eleuthère. 7 6 5 23 10 51 0 14 0 21 Ven. S. Benoit,pair. 7 4 5- 25 10 30 0 13 53 22 Sam. Ste Isabelle. 7 2 5 26 10 8 0 13 45 23DIM. S. Méraut. 6 59 5 29 9 46 0 13 37 24-Lun. S.Robert, d'Ar. 6 57 5 31 9 24 0 13 28 25Mar. S.Mathias. 6 55 5 32 9 2 0 13 18 26 Mer. S. Victorin. 6 545 34 8 39 0 13 8 27 Jeu. S. Porphyre. 6 ' 52 5 35 8 17 0 12 57 28 Ven. Ste.Honorine. 6 49 5 38 7 54A.0 12 46 s r 1 \ r Demi-diamètredusoleil,j £ Fé^ier' ^m.lôs. , _ 1_ - M -

LUNE.— LATITUDEET MÉRIDIENDECALUS.

MAREES. Passage Parallaxe . H TEMPSMOTEN.DE LALUNE boriz-equa. a h < --—-~. -———- aumeiidicn,DELALUNE,j TJKE Matin.I Soir. t. moyen. àmidimoy. B. M. JI. M. H. M. M. S. 1 5 24 6 7 19 56 59 28 ' 25 2 6, 55 7 59 20 57 59 54 26 5 .8 20 8 57 21 58 ' 6o 11 27 4 9 50 10 0 22 57 60 17 28 5 10 27 10 52 25 55 60 9 29 6 11 16 11 59 — — 59 47 50 7 — — ~ — 0 46 59' 12 \J 8 ,0 19 0 58 '1 57 58 27 2 9 0 56 1 15 - 2 25 57 37 5 10 1 S0 1 48 3 12 . 56 46 4 11 2 6 2 21 5 59 55 58 5 12 2. 57 2 55 4 46 55 17 6 15 5 16 5 59 5 55 54 45 7 14 4 4 4 52 6 21 54 22 8 15 5 4 S 45 7 9 54' 10 9 16 6 25 7 8 7 58 54 9' 10 17 7 50 8 27 8 46 54 16 11 18 9 0 9 27 9 54 54 .55 T12 19 9 51' 10 12 10 21 54 55 15 20 10 52 10 51 11 7 55 22 14 21 H 8 H 25 H 55 55 55 15 22 11 41 H 58 12 40 56 24 16 25 — — 0 15 15 27 56 56 17 24 0 51 0 48 14 15 - 57 26 18 25 I 5 1 25 15 5 57 55 19 26 1 40 1 59 15 58 58 17 20 27 2 20 2 45 16 55 58 58 21 28 5 7 5 54 17 50 58 56 22

N. L. le 6, à 6 h. 43-m,du soir. P. Q. le 14, à 5 h. 7 m. du matin. P. L. le 22, à 6h. 54m. du matin. _ : - — 12 — MALUS, SOLEIL.—LATITUDEET MÉRIDIENDE CALAÎS. ' oe m g NOMS Lever Couc.J Déclin TEMPS H < *a du duSoleil mojen < o-Sso"f âes• Soleil.Soleil,- à-midi au fi oo SAlrST S. t. moy.t. moy.I "moyeu.inidi-rc-aï. "* ~ «. M.H. M.D. Mt H. M.-S. -lSam. S.Aubin.' 6 47 5 40 7 31A.0 12 34 2 DIM; S. Simplice. 6 45 5 41 7 8 0 <12 22 3 Lun. Ste.Cunégohde.6 '43 5 43 6 45 0 12 9 4 Mar. S. Casimir.

Demi-d'iamètredusoleil/ 9s. j ^ Mandata. — 15 — . MACS. ' LUNE-—LATITUDEET MÉRIDIEN"SE€AiAÎS. ~ .]• MAREES. Passage Parallaxe ] r H TttipsMOVEN.DELALUNEboriz.-equa. T-J < [ -"—",, ' .- fu méridien,.CELALUNE,TTJJJJ; w 5Iatin.| -Soir. l, moyen. -àmidimoy.' - H M B. M. Jl. H. ,«l. S. 1 14 5 4 55 18 48 ,59 10 25 lZ 5 12' 5 55 >9 48 59 20 2^ 5 6 40 7 ^28 20 -46 59 25 -25 4 8 10 8 47 21 41 59 25 26 5 9 18 O 45 2> 54 59 13 27 6 10 'J5 10 58' 2. 25 58 34 • '28 ï< 40 '58 14 -17 .— — 58 27 • ' -9 «' Il 56 H 55 0 '14 57 52 i 9 — — 0 15 { 2. 57 42 2 10 0 51 0 48 1 50 56 59 ' 5 11 1 4 1 £0 2 57 55 50 4 12 1 56 J 55 5 " 25 ' 55 14 5 15 2 10- 2 27 4 -"15 . 54 44 6 14 2 45 5 5 5 s 1 54 24 7 15 5 27 5 52 5, 50 - - 54 15^ 8 16 4 21 A 54 6 '38 , ,5s 15 i' 9 17 -5 50 6 5 7 2o -54 25 10 18 6 42 ' 7 27 8 13 54 45 y '19 8 10 8 45 , 8 59 55 r 12 12 20 9 10 9 55 9 '46 55 47 15 21, 9 57 10 17 .10 52 56 25 ' ' J4 22 10 56 -10 55 II ' 19 57 6 15 23 11 14 11. 32 J2 8 > lA7 45 06 24 II 50 — — 32 58- , 58 19 ' 17 25 0 8 0 27 15 5f 58 47 48 •26 0 46 1 6 14' 47 59 7 19 27 1 27 1 48 15 45 59 19 20 28~ 2 10 :! 54 16 AU 59 22 21 29. a 59 5 28 47 45 59 20 22 50 5 54 4 27 18 41 59 H 23 51 5 2 J 5 ' 41 19 06^ 58 58' -Zi * . D.Q. le 1, à 10h.-21m. du matin., N. L. le 8, à 6h. 44 m. du matin. P. ^. le 46, à 2ii. Dm. du matin. , P. L. le 33, à 8h. 26 m, du soir. "D.Q. le .30,à 5 h. 8 ni. t'iusoir. - 14 - ATBU. SOLEIL.—LATITUDEETMÉRIDIEN-DECALAIS\

a, u> g NOMS Lever Couc. Déclin TEMPS ;« §-< des du du du Soleil mojcn < O-Sg ^ Soleil,Soleil àmidi an jfi , W SAINTS. t. moy.t y.* moyen. midiTrai. H. M.H. M. D. M. H. M. S 1 Mar. S.Hugues, év. 5 386 31 4 36B. 0 3 56 2 Mer. S. Franc, de P. 5 366 32 4 59 0 3 38 3 Jeu. S. Richard. 5 34 6 34 5 22 0 3 20 4 Ven. S. Ambroise. 5 32 6 35 5 45 0 3 2 5 Sam S Gérard. 5 30 6 37 0 8 0 2 44 6 DIM. Ste.Prudence. 5 28 6 s38 6 30 * 0 2 27 7 Lun. S. Romuald. 5 25 6 41 '6 53 0 2 10 8 Mar. S. Édèse. 5 236 42 7 15 0 1 53 9 Mer. Ste.Marie, ég. 5 20 6 44 7 38 0 1 36 10Jeu. S.Macaire. 5 186 45 8 0 0 1 19 11 Ven. S. Léon, pape. 5 166 47 8 22 0 13 12Sam. S. Jules, pape. 5 146 48 8 44 0 0 47 13 DIM.S. Marcellin. 5 12 6 49 9 6 0 0 31 14 Lun. S.Tiburce. 5 9 6 52 9"28 0 0 16 15 Mar. S.Paterne. 5 7 6 53 9 49 0 0 1 16Mer. S. Fructueux. 5 5 6 55 10 10 11 59 46 17 Jeu. S.Anicet.pape. 5 4 6 5610 32 1159 32 18 Ven. S. Parfait, prêt 5 2 6 58 10 53 11 59 18 19Sam. S.Timon. , 4 59 7 0 11 13 11 59 4 20 DIM. Ste.Hildegonde4 577 2 1134 , H 58 51 21 Lun>S Anselme. 4 557 3 11 54 11 58 38 32Mar. Ste.Opportune. 4 537 5 12 15 11 58 26 23 Mer. S. Georges,m. 4 517 6 12 35 11 58 14 24 Jeu. Ste.Beuve. 4 49 7 8 12 54 1158 2 35 Ven. S. M&rc.évangM 47 7 9 13 14 1157 51 26 Sam. S. CIet,pape. 4 46 7 11 13 33 11 57 41 27DIM. S. Polycarpe. 4 43 7 13 13 53 1157 31 28Lun. Ro&ATIONS. 4 41 7 15J1412 11 57 21 29 Mar. S. Robert, ab. 4 39 7 16 14 30 11 57 12 30 Mer. S. Eutrope. 4 38 7 17 14 49B. 11 56 41 1 1 16m. Doïm-diamelredusoleil, j j" A*»!, I ». — - - —-- 15 — AVRIL. LUNE.—LATITUDEETBIÉRIDIEXDE CALAIS.

. MARÉES. Passage Parallaxe 1 ^^ g TEMPSHOTEit. DELALUNEhoiiz.-equa. ^ , «j —~~f" "•— auméridien,DELALUNE,rrrvr Matin.| Soir. t. moyenj àmidimoy. ] O.' M. B. SI. H^ H. M. S. I 6 24 7 8 20 -28 . 58 42 25 <2 7 48 8 25 21 18 58 22 26 5 8 58 9 27 22-6 57 59 27 4 9 51 10 13 22 54 57 52 28 5 10 55 10 56, 25 42 57 2 - 29 6 If 15 11 55 — — 56 30 50 7 H 51 — — 0 29 55 57 1. 8 0 8 0 25 1 , 17 55 26 2 9 0 41 0 57 2 5 51 58 5 10 1 13 1 29 2 54 54 54 4 11 1 45 2 2" 5 42 54 18 5 12 2 20 2 59 4 51 54 10 ' '6 15 5 0 5 21 5 19 54 11 ,7 14 5 44 4 'H 6 5 54 25 ' S 15 4 '42 5 16 6 51 54 45 9 16 5 55 6 55 7 57 55 17 10 17 7 12 7 57 8 22 55 58 H 18 8 20 8 49 9-8 56 44 - 12 19 9 16 9 40 9 56 57 55 15 : 20 10 2 10 25 10 46 58 21' 14 21 10 44 H 5 M 59 59 5 15 22 H 26 11 47 . 12 35 59 59 16 25 — — 0 9 15 54 60 2 17 24 0 31 0 55 14 ,55 60 11 18 25 I 16 I 10 15 56 60 1 19 26 2 4 2' 29 16 55 59 52 20 27 2 55 5 lï ' 17 32 '_ 59 28 - 21 28 3 41 4 15. 18 25 58 58 2d 29 4 44 5 18 19 16' 58 25 23 i50* -5 56 6 56 20 4 57 51 24

N. L. le 6, à 7-h.48 m. du soir. P. Q. le 14,à 9 h. 31 m. du soir. P..L. le 22, à 7 h. 49m. du matin. D.Q. le 28, à 11h. 27 m. dn soir. - 16 - MAI. SOLEIL.— LATITUDEET MÉRIDIENDECALAIS. 1 LJ]OT£ NOMS Lever Couc. Déclin TEMPS W g.2" J . ." du du du Soleil mojeit Ç ^0-?S Soleil,Soleil, ïmidr au fi ^ 5AIINTS. t. moy.t. moy. moyen. midiTrai. H. M.H. M D. M H. M. S. 1 Jeu. AscENSioN.S.Phil.4 36 7"'19 15 7B. 11 56 56 2 Ven. S. Athanase. ,4 34 7 20 15 25 11 56 49' 3 Sam. Inv. Sle. Croix. 4 327 22 15 43 11 56 42 4 DIM.Sle. Monique. 4 30 7 24 16 « Il 56"36 5 Lun. S. Fortunat. 4 28 7 26 16 17" 11 56 31 6 Mar. S. Jean P. L. 4 27 7 27 16 34 11 50 26 7 Mer. S. Stanislas. 4 25 7 28 16 51 11 50 21 ' 8 Jeu. Ste. Désirée. 4 23 7 30 17 7 11 56 17 9 Ven. S. Hermas. 4 21 7 32 17 24 1156 14 10Sam. S.Gordien. 4 19 7 34 17 39 1156 11 il DIM. PENTECOTE, i- 187 35 17 55 11 56 9 12 Lun. S. Épiphane. 4 167 36 18 10- 1156 7 13 Mar. S. Senais. 4 15 7 3818 25 1156 6 14 Mer. S. Roniface.41. 4 14 7 39 18 40 1156 6* 15 Jeu. S. Isidore. 4 12 7 40 18 54 1156 6 16 Ven. S. Honoré. 41. 4 117 42 19 8 11 56 6 17Sam. S. Paschà'l.4 t. 4 9 7 44 19 22 11 56 8 18DIM. LAÏRINITÉ. 4 S 7 45 i9 35 H 58 9 19 Lun. S. Yves. v 4 6 7 47 19 48 11 56 12 20l|lar. S. Bernardin. 4 5 7 48 20 1 1156 14 21 Mer. S. Hospice. 4 4 7 49 20 13 11 56 18 22 Jeu FÊTE-DIEU. 4 3 7 50 20 25 11 56 22 23 Vèu. S. Didier, év. 4 2 7 52 20 30 11 56 26 24 Sam. S. Donalhien. 4 17 53 20 48 11 56 31 ,25 DIM. S. Urbain. 4 0 7 5420 59 11 56 3'6 26 Lun. S. Quadral. 3 59 7 5521 9 11 56 42" 27Mar. S. Hildevert. 3 57 7 é7 21 J9 11'56 49 28 Mer. S. Germain,év. 3 567 58 21 29 11 56 50 29 Jeu. S. Maximin* 3 557 59 2139 1157 £ 30 Ven. S. Félix. 3 55 8 0 21 48 11 57 11 31 Sam. Ste. Pétronille. 3 54 S i 21 56B. 11 57 19 "'" Demi-diamètredu soleil,f \^ ^'' j| fo*" . — 17 — MAÏ. LUNE.—LATITUDEET MÉRIDIENDECALATS. Parallaxe oi- MAnuva.MARFRS Passages J0UES £*H TEMPSMOTEN.DELALUNEhonz.-eqiia. deU «<^— «r auméiidien,DELALUNE,rriNE " Matin.J Soir. t. moyen. àmidimoy. B. M. n. H. B. M. M. S. 1 7 16 . 7 54 N 20 51 57 18 2i 2 8 28 8 59 21 58 56 40 26 5 9 26 9 51 22 25 56 15 27 v 4 '0 14 (0 55 25 12 55 46 28 5 10 35 11 15 25 59 55 19 29 6 II 51 H 49 — — 54 55 1 7 _ _ 0 6 0 47 54 55 2 8 0 22 0 58 1 56 54 17 S 9 0 54 1 10 2 25 54 6 4 10 1 26 1 42 5 15 54 2 5 11 1 59 2 18 4 0 54 6 6 12 2 57 2 55 4 46 54 19 7 15 3 14 5 50 5 51 54 4T 8 il 4 0 4" 28 6 15 55 14 9 15 4 59 5 51 7 0 55 55 ' 10 16 6 10 6 47 7 45 " 56 45 II , 17 7 24 7 59 8 55 57 40 v12 18 8 SI 9 0 9 24 ' 58 35 13 19 9 29 9 51 10 18 59 27 14 2) 10 18 10 42 11 16 60 11 15 21 H 6 11 51 12 17 60 42 16 22 II 55 - — 15 20 > 60 57 17 25 0 19 0 45 14 22 00 55 18 24 I 7 1 51 15 22 „«<) 54 19 25 1 56 2 20 16 19 60 1 20 26 2 42 5 5 17 12 59 19 21 27 5 26 5 51 18' 2 58 52 22 28 4 17 4 46 18 50 '57 45 25 29 5 18 5 55 19 57 57 1 24 50 G Si 7 H ' 20 25 56 20 25 51 7 49 8 24 21 9 55 45 26- N, L. le'6, à 10h. 5m. du matin. - P. Q le 15,-ià 2 h. 16 m. du soir. P. L. le21, à -4h. 6 m. du soir. D.Q.le 28, à 6h. 32 m. du matin. 16 =

SOLEIL.—*•LATITUDEET MËRIDIESDECALAIS.

« « Û &QMS Lever Couc.'Déclin TEMPS jf §-< (5^s ' du rfu duSoleil"'inoH'u < 0-=S ^ Soleil,Soleil, àmidi au fi jr 3Ai A1b. t. "moy.t. moy. moyen. midivrai. f H. M.lH.M. D.M H. H; S- - 1 DiM. S. Pamphile. 3 53 8 2 22 5B'.11 57 28 2 Lun. S. Polhin. 3 52 8 3 22 13 11 57 37 3 Mar. Sle. Clotilde. 3 52 8 4-22 20 1157 47 4 Mer. S. Qpldt, év. 3 51 S 5 22,27 1157 57 5 Jeu. S. Bonîface,arc.3 51 8 6 22 34 11 58 7 ' 6 Ven. S. Claude,év. 3 49 8 8 22 41 11 58 18 7 Sam. Robert,abbe. 3 49 8 9 22 47 1158 29 8 DIM S. M.édaYt. 3 48 8 9 22 52 11 5§ 40 9 Lun. S. Vincent. 3 48 8 10 22 57 11 58 51 10 xMar.S. Landri: 3 47 8 1123 2 11 59 3 11 Mer. s Barnabe,ap. 3 47 8 1123 6 11 59 15 12 Jeu. ' S. Basilide. 3 47 S 12 23 10 ' 11 59 27 13 Ven. S.AntoinedeP. 3 47 8 13 23 14 il 59 40 14 Sam. S: Basile 3 47 8 13 23 17 11 59 52 15 DIM. S. Modeste. 3> 47 8 1423 20 0 o 5 16 Lun. S.Targeau. 3 46 8 15 23 22 0 0 lî 17 Mar. S. Avit. , 3 46 8 15 23 24 0 0 30 18 Mer. S. Amand. 3 46 8 16 23 25 0 ~043 19 Jeu. S. Gerv. S. Pr. 3 46 8~ 16 23 27 0.056 20 Ven. S.Silvère 3 46 8 16 23 27 0 1 f 21 Sam. S.Leufroi. 3 48 8 17 23 27 0 1 22 22 DIM. S. Paulin, év. 3 46 8 1723 27 0 1 34 23 Lun. S. Lanfran. ' 3 47 8 1723 27 0 1 47 24 Mar. Kat.S. Jean-B 3 47 8 1723'26 0 2 0 25 Mer. S. Prosper. 3 47 8 17 23 24 0 2 13 26 Jeu. S. Babolein. 3 49 8 1623 23 0 2 25 27 Ven. S. Crescent 3 49 8 1623 20 0' 2 3"8 28'Sam. S. Iréiiée. 3 508 16"23 18 0 2 50 29 DIM. S. Pierre, ap 3 50,8 16 23 15 0 3 2 30 Lun. Com.deS.Paul. 3 518 16 23 11B. 0 3 14 ' r»_,-J xt J , -i ( 1er,Juin,15jii.48s. Demi-diametrcdusoleil.j JJ, __ jg ,ÇQ — I§ —' tffrifi*. LUNE.—LATITUDEETMÉRIDIENDECXïAlS. 'Parallaxe £ MAREES. Passade JMRS g TEMPSMOTER., DELALUNEhoiiz-equa. ^ < ——-—-a- auméridien,DÉLALUNE,rxjNE. Matin.j Soir. t. moyen. àmidimoy. H. H. B. 51. B. M. M. S. 1 S 56 9-25 21 56 55 44 37 2 9 51 10 14 22 A4 51 49 -2S 5 10 35 10 55 23 52' 54 28 29 ', 11 14 II 52 — — 51 12 «s 5 H 49 =- - 0 21 54 f. i 6 0 5 0, 21 19 55 56 S '7 0 56 0 52 1 "56 5o 56 s 8 1 7 1 22 2 42 Si S * 9 I 37 I 55 5 27 54 17 3 10 2 10 2 27 4 li Si 59 ' 6 11 S 45 5 4 4 55 55 " 10 ï 12 5 26 5 52 5 59 55 49 8 1> 4 20 4 41 6 2i 56 56 -* 14 5 16 5 52 7 12 57 50 10 15 6 51 7 10 - 8 3 58 27 11 16 7 50 8 16 8 58 59 2î 11 (•7 « 59 f 9 50 fl 56 60 U 15 18 9 57 10 21 10 58 60 53 « 19 10 51 11 17 '12 2 61 16 t& 20 11 45 — - 13 5 61 20 «G ïl 0 S 0 52 14 5 61 4 « 22 0 55 1 17 . 15 2 60 52 13 25 1 59 "2 1 15 56 59 46 io 24 2 22 2 45 ;16 46 S8 53 20 25 'a 4 5 25 17 54 57 57 el , 26 5 48 4 15 18 20 57 3 22 27 4 58 5 6 19-7 56 15 25 28 5 41 6 20 19, 54 55 55 24 29 7' 2 7 45 20 Ai'' "54 59 2S 50 8 20 8 54 21 29 54 5> 26

N.L. le 5,à 1 h- 15 m. du matin. PrQrleiS, à 3h. 51 m.du matin >P. L. le 19, à 11li 25 m. du soir. D. Q.I*26, à 3 h. 34 m. du soir. — 10 — JUILLET, SOLEIL.—LATITUDEET MERIDIENDECALAIS.

«; « g NOMS Lever Couc. Déclin TEMPS H . des m05eD •«>O-cSBz< _ Soleil.ctu-, Soleil,c,", du.àmidiS?J?n an [^ £j SAINTS. t. moy.t. moy. moyen. midivrai. j H. M.H. M.ID.M. H. M. S. 1 Mar. {S.Thierri. • 3 51 8 16 23 7B. 0 3 26 2 Mer. Vis.delàVierg. 3 52 8 15 23 3 0 3 38 3 Jeu. S.'Anatole, év. 3 528 15 22 58 0 3 49 4 Ven. Tr. de S. Mart. 3 53 8 15 22 53 0 4 0 5 Sam. Ste.Zoé, mart. 3 54 8 14 22 48 0 4 10 6 DIM. S. Tranquillin. 3 56 8 1322 42 0 4 21 7 Lun. Ste. Aubierge. 3 56 8 12 22 36 0 4 31 8 Mar. Sle. Elisabeth."3 57 8 1222 29 0 4 ,40 9 Mer. S. Cyrille. 3 58 8 11 22 22 0 4 50 10 Jeu. Ste. Félicité. . 3 59 8 1122 15 0 4 58 11Ven. Tr. S. Benoit. 4 08 ' 9 22 7 05 7 \%Sam. S. Gualbert. 4 1 8 8 21 59 0 5 14 13DIM. S. Turiaf, év. 4. 2 8 S 21 50 0 5 22 14Lun. S.Bonaventure4 3 8 7 21 41 0 5 29 15Mar. S. Henri, emp. 4 4 8 6 2132 0 5 35 16Mer. S.Eustache.év. 4 6 8 5 21 22 0 5 41 17 Jeu. S.Alexis. 4 7 8 4 21 12 0 5 46 18Ven. S. Arnoul. 4 88 3 21 2 05 51 ' 19 Sam. S.VincentdeP. 4~ 9 8 2 20 51 0 5 55 20 DIM.Sle. MargueriteS 108 120 40 0 5 59 21 Lun. S.-Victor,m. 4 12 8 0 20 29 0 6 2 22 Mar. Sle.MarieMad.4 137 59 20 17 0 6 5 23Mer. S. Apollinaire. 4 147 58 20 5 . 0 6 7 24Jeu. Ste.Christine. 4 157 57 19 52 0 6 S 25 Ven. S.Jacquesle m. 4 167 55 19 40 0 0 9 26Sam. T.de S.Marcel.4 197 5319 26 0 6 10 27DIM. S.Pantaléon. 4 20 7 5219 13 0 6 10 28Lun. Ste.Anne. 4 21 7 51 18 59 0 6 9 29 Mar. Ste.Marthe. 4 2*.7 49 18 45 0 6 7 30 Mer. S. Ruffin. 4 24 7 48 18 31 0 6 5 31 Jeu. S.Germain. 4 25 7 46 18 ÎGB.'O 6 3

Demi-diamètredu soleil. « m' « s" J £ J^'ei' — 21 —

LUNÉ.—LATITUDE'ETMÉRIDIENDECALUS*.

. MAREES. 1 Passaëe Parallaxe JODM K TEMPSSOIE»..' DE ^LALUNE horïz-equa. , . ^ ' N 1 dela < —«—-—-s*»—p~!auméridien;DELALUNE,rriNE Matin.} Soir. t. moy'en. àmidimoy. B. M. U. M. B. M'. ~ïl'. "S. i SI 25 9 49 22 18 5»4 (3 27 -2 10 15 40 54 23 6 54 i 28 5 10 54 II 12 25 55 5a 55 29 '4 H 29 H 45 — — 55 54 50 — — 5 t) 1 0 40 53 -59 1 6 0' 17 " ,0 5i' 1 26 54- 9 2 7 0 47 1 1 -2 10, Si 25 S S 1 16 1 51 2 54 54 M7 4 9 1 47 2 4 3 58 55 15 5 ,10 2 21 2 40 4" 22 55 >Stf 6" il 2 59 5 19 5 7 36 51 7 1 12 5 41 4 7 5 55 57 18 8 ] 15 4 57 5 11 6 46 58 10 . 9 14 5 49 6 51 7 4f 59 2* 10 15 7 15 7 57 é 41) 59' 52, H 16 8 57 9 12 9 42 '60- 51 i-> 17 9 45 10 IV - (0 45 61 { 45 18 10 40 11 6" "11 « 61 m \i 19 II 51 U 55 12 46 61 6 15" 20 — — 0 18 15 42 6Q 41 16 21 0' 40 1 0 14 55 60 0 17 22 i 20 f 59 15 26 59" 8 18 25 1 59 2 18 16 15 58 fl 19 24 2 57 2 56 17 5 57 U 20 25 '5 "16 5 57 171 50 S6 2f 21 26 4 0 4 26 18 58 - ' 55 5> <2,l 27 'i 35 5 29, 19 26 54 „ 58 . 25" • 28 6 9 6 52 iQ 14 54 50 24 29~ 7 35 8-15" 21 -2 54 II -25 50 8 49 9 19 2f 50 54r \\ 26 51 9 45 10 9'J , 22 58 J .55', 58 __ J2%_. l > N, L. le 4, à 4 h. 3? m. du soir. P. Q. le 12rà 2 lî. 30m. du soir P. L. le 19, à 6 h.tlOm. du matin. D. Q. le 26, à3 h. 27*i. du matifi. i , — 8 — i AOÏIÏ. SOLEIL.—LATITUDEET MÉRIDIENDECALAIS. ai „ " NOMS Lever Couc. Déclin -TEMPS « N du du du Soleil moyen «!H o-=gsf des Soleil,Soleil, àmidi *u ^ *^ te . SAINTS. t. moy.t. moy. moyen. midiirai. H. M.H. M.D. M. H. M. S. 1 Ven. Ste.Sophie. 4 26 7 45 18 1B. 0 6 0 2 Sam. S. Etienne, p. 4 28 7 44 17 46 0 5 56 3 DIM. S.Geofroy. 4 29 7 42 17 30 0 5 52 4 Lun. S. Dominique. 4 307 41 17 14 0 5 47 5 Mar. S. Yon. 4" 33 7 38 16 58 0 5 41 6 Mer. Transf. de N.S. 4 34 7 3616 42 0 5 35 7 Jeu. S. Gaétan. 4 35 7 35 16 25 0 5 28 8 Ven. S. 3ustin,m. 4 37 7 33 16 8 0 5 21 9 Sam. S. Romain. 4 387 32 15 51 0 5 13 10 DIM. S. Laurent. 4 40 7 30 15 34 0 5 4 11 Lun. Sus.Ste.Cour. 4 41 7 28 15 16 0 v4 55 12 Mar. Ste. Claire,v. 4 43 7 25 14 58 0 4 46 13 Mer. S. Hyppolite. 4 45 7 24 14 40 0 4 35 14Jeu. S. Eusebe. 4' 46 7 22 14 21 0 4 25 15 Ven. ASSOMPTION.4 48 7 2014 3 0 4 13 16Sam. S.Napoléon.. 4 49 7 18 13 44 0 4 1 17 DIM. S. Mammes. 4 517 15 13 25 0 3 49 18 Lun. Ste. Hélène,im. 4 53 7 1413 5 0 3 36 19Mar. S. Louis,év. 4 54 7 1212 46 0 3 22 20Mer. S. Bernard,ab. 4 56 7 10 12 26 0 3 8; 21Jeu. S. Privât. 4 57 7 8 12 6 0 2 54l 22 Ven. S. Symphorien.4 58 7 6 11 46 0 2 39 23 Sam. S. Sidoine,év. 5 0 7 4 1126 0 2 24 24 DIM. S. Barthélémy., 5 17 2 11 502 8 25 Lun. S. Louis,roi. 5 2 6 59 10 45 0 1 52 26 Mar. S'.Zéphirin,p. 5 5 6 57 10 24 0 i 36 27 Mer. S. Césaire. 5 7 6 55 10 3 0 1 19 28 Jeu. S. Augustin. 5 86 53 9 42 01 2 29 Ven. jS Médéric, ab. 5 9 6 51 9 20 0 0 44 '30 Sam. |S. Fiacre. 5 11 6 49 8 59 OU 26 31 DIM.|S. Ovide. 5 '12 6 47 8 37B 0 0 8 ' nu s- Demi-diamètredusoleil.{ £ A^' || *g — zs — \ AOIIT. LUNE.— LATITUDEETMÉRIDIENDECALAIS.

. 'MAREES. Passage Parallaxe m TEMPSMOIEH.DELALUNEhoriz.-equa. < ., —_^-^— -^ auméridien,DELALUNE,-,TTJJE ^ Matin.| Soir. t. moyen. àmidimoy. \ II. M. B. M. B. AI. I M. S 1 10 31 10 SI 25 ' 24 54 2 28 2 H 9 11 25 — ~— '54 15 29 5 11 40 II 55 0 9 54 2T I i _ —, 0 10 0 55 54 47 2 5 0 25 0 40 1 57 55 10 5 6 0 55 1 10 2 21 55 57 4 7 I 25 I 41 3 6 56 , 8 5 8 I' 58 2 -18 5 55 56 42 6 9 2 ?8 :>. 58 4 42 57 20 7 10 5 20 5 46 5 Si 58 1 8 H 4 15 4 48 0 29 58 42 9 12 5 25 6» 10 7 28 59 22 10 15 6 56 7 40 S 28 59 51 'il 14 8 21 8 58 9 29 60 24 12 15 9 51 10 0 10 28 60 38 15 16 10 26 10 51 11 26 60 56 14 17 U 15 H 58 12 21 60 19 15 18 11 59 — — 15 15 59 47 16 19 0 19 0 38 14 4 59 5 17 20 0 57, 1 (5 14 54 58 13 18 21 I 31 I 47 15 45 . 57 19 19 22 2 7 2 27 16 51 56 28 20 25 2 46 5 5 17 20 55 4! 21 94 5 26 5 49 18 9 55 3 %i 25 * 17 4 48 18 58, 54 55 25 26 '5 24 6 4 19 i-, 54 16 24 27 6 47 7 29 20 54 54 7 25 28 8 9 8 43 21 21 51 7 26 29 U 15 9 41 22 6 54 16 27 5 30 10 10 22 22 51 / 54 52 28 «1 10 41-» 10 59 _25 55 54 s55_ 29 N.L, le- 3, à 7 h. 32 m. du matin. P. Q. lejlO,à 10h. 48 m. du soir. P. L. le 17, à 1 h. 24m. du soir. ». Q. le 24, à 6 h. 34m. du soir. _ 24 — SEPTEKBIKE.I SOLEIL'.,—LATITUDEETMÉRIDIENDEVALAIS. aâ!^rC, — 25 — ' SEPTEBIBBE. LUNE.—LATITUDEETMÉRIDIENDE CALAIS.

£ MAREES. Passage Parallaxe j JODRS H TEMPSMOÏEN. DELALUNEhoiiz.-equa. ^ «j ,. —— i—— auméridien,DELALUNE,TTJNE Matin.1 Soir.- t. moven. àmidimoy. _ H. M. B. M. B. 'M. M.. S. - 1 H 14 11 29 — — 55 18 50 2 H 44 — — 0 19 55 46 I 5 — — 0 17 14 56 15 2 4 0 54 0 49 1 51 56 45 5 5 I 5 i 22 2 40 57 15 4 6 1 - 41 2 0 ' 5 51 - 57 44 5 7 2 21 2 45 4 25 58 12 6 8 5 7 5 52 5 21 58 59 7 9 4 0 4 54 6 1? 59 5 8 10 5 12 5 54 7 17 59 25 9 11 6 58 7 25 S 15 59 40 10 12 8 5 8 42 9 12 59 48 H 15 9 15 9 44" 10 7 59 46 12 14 10 10 10 54 11 0 59 52 15 15 10 56 H 17 H 51 59 7 14 16 11 57 H 56 12 41 58 55 15 17 — — 0 15 15 51 57 51 16 18 0 53 0 51 14 21 57 7 17 19 I 9 1 26 15 11 -56 22 18 20 I 45 2 I 16 " 1 55 40 19 21 2 19 2 57 16 50 55 4 20 22 2 57 5 19 . 17 59 54 57, 21 25 5 45 4 9 18 27 54 19 22 24 4 59 5 15 19 15 54 12 23 25 5 52 6 32 19 59 54 15' 24 26 7 15 7 52 20 44 54 28 25 27 S 25 8 55 21 29 54 49 26 28 9 21 9 44 22 14 55 18 27 29 10 4 10 22 22 59 55^ 51 28 " 50 10 41 H 0 25 „46 56 V27 29

N.L. le 1, à 9h. 42 m. du soir. P. j. le 9, à 5 h. 31m. du

SOLEIL.—LATITUDEET MÉRIDIENDE CALAIS. uS„ *g NOMS Lever Couc. Déclin TEMPSj H s-!< des du da duSoleil moyen <| Cog _ * Soleil,Soleil, àmidi _an fi ^: SAIlSTS. t. moy.t. moy. moyen. midirrai. ' ]H. M.H. M.[D.M. H. M. S. 1 Mer. S.Eemi, év. 6 2 5 37 3 14A.11 49 38 2 Jeu. SS.Anges gar. 6 3 5 35 3 37 11 49 19 3 Ven.' S. Denisl'are. 6 5 5 33 4 1 11 49 1 4 Sam. S. Franc.d'As. 6 6 5 31 4 24 11,48 43 5 DIM. S. Aure, abbé. 6 8 5 29 4 47 11 48 25 6 Lun. S. Bruno, inst. 6 10 5 25 5 10 11 48 '7 7 Mar. Ste.Julie. 6- 12 5 23 5 33 1147 50 S Mer. Ste. Brigitte. 6 13 5 (21 5 56 11 47 34 9 Jeu. S. Denis,év. fi 15 5 19 6 19 11 47 17 10 Ven. S.Paulin, év. S 165 17 6 42 11 47 1 11 Sam. S.Nicaise. 6 185 15 7 5 11 46 46 12 DIM. S. Wilfrid. 6 19 5 13 7 27 11 46 31 13 Lun. iS.Géraud,c. 6 21 5 11 7 50 11 46 17 14Mar. S.Caliste.pape. 6 23 5 8 8 12 1146 3 15 Mer. Ste.Thérèse. 6 25 5 6 8 34 1145 49 16 Jeu. S. Gai,évêq. 6 26 5 4 8 56 11 45 37 17 Ven., S. Florent. 6 28 5 2 9 19 11 45 24 18 Sam.!S. Luc, évang. 6 29 5 0 9 40 11 45 13 19 DIM. S. Savinien. 6 314 58 10 2 11 45 2 20 Lun. S. Caprais. 6 324 57 10 24 il 44 51 21 Mar. 'ISte. Ursule. ^ 6 35 4 54 iO 45 11 44 42 22 Mer. S. Mellon, év. 6 37 4 521± 7 11 44 33 23 Jeu. S. Hilarion. 6 38 4 50 11 28 11 44 24 24 Ven. S. Magloire. 6 404 48 11 49 il 44-17 25Sam. SS.Crép. etCr. 6 414 46 12 10 1144 10 26 DIM. S. Evariste. 6 44 4 43 12 30 11 44 4 -21Lun. S.Frumence. 6 46 4 42 12 51 11 43 58 28 Mar. S. Simon. 6 47 4 40"13 11 il 43 54 •29Mer. S. Narcisse. 6 49 4 38 13 31 11 43 50 30Jeu. S. Lucain. 6 50 4 37 13 51 11 43 47 31 Ven. S. Quentin. 6 52 4 35J1410A 11 43 44 Octobre,«6m. I ., Demi-diamètredusoleil.{ j^r — 27 —

LUNE.—"LATITUDEETMÉRIDIENDE CALAIS.

MARÉES. Passage Parallaxe jomg 6^» TEMPSJUOÏEN.DE LALUNE horiz-éqna. de, la, < . — ——-~ anméridien,.DELALUNE,-,TJNE Matin.1 Soir. t. moyen. amidimoy. 1H. M.']H. M. B. M. . M. S. 1 11 18 H 55 — — 57 2 ' 1 2 H 55 — — 0 35 ' 57 56 2 5 0 11 0 29 1 26 58 6 5 , 4 0 48 I 7 2 20 58 50 4 5 1 27 I 48 5 16 58 48 , 5 6 2 11 2 54 4 14 59 I 6 7 2 59 5 25 5 12 '59 9 7 S 5 55 4 24 6 10 59 12 8 t 9 4 59 5 59 7 6 59 II 9 10 6 21 7 4 -7 59 59 5 10 H 7 .45 8 21 8 51 58 55 11 12 8 54 9 25 9 42 58 56 42 15 9 49 10 15 10 52 58 15 15 14 10 56 10 57 11 21 57 44 14 15 U 16 H 56 12 U 57 U 15 16 II 55 — — 15 I 56 35 16 17 0. 15 0 30 15 51 56 0 17 18 0 47 I 5 14 41 55 26 18. 19 I 20 I 58 15 51 54r 56 ' 19 20 I 56 2 13 16 -19 54 55 20 21 2 50 2 50 17 6 54 18 21 22 5 10 5 52 17 52 34. 12 22 25 3 "57 4 24 18 57 54 17 25 24 4 54 5 28 19 22 54 52 24 . 25 6 7 6 46 20 6 54 57 25 26 7 24 7 59 20 50 5S SI 26 27 8 50 8 58 21 36 56 12 27 28 9 25 9 . 45 22 25 56 57 28 29 10 7 10 28 23 16 57 42 29 50 10 49 H 10 ~ — 58 24 50 51 41 30 H 51 0 10 59. 0 1__ N. L. le 1, à il h. 6 m. du matin. > P. Q. le ,.8,à 11h. 38m. du matin. P. L. le 15, à 10h. 4 m. du matin. D. Q.le 23, à 8 h. 22m. du matin. N. L'. le 30, à 11h. 49m. du soir. 28 — XeWESIîïKE. SOLEIL.— LATITUDEET MÉRIDIENDECALAIS.

^ m g NOMS Lever Couc. Déclin TEMPS' S 5-3 ' joo du du du Soleil mojen ? o-Sg . .. Soleil,Soleil, i midi p i-, fjq SAINTS. t- moy.t. moy. moyen. midirrai. H. 31.H. M. D. M. 1H.M. S. i Sam. TOUSSAINT."6 544 33 14 29A;11 43 43 2 Dm. LESMORTS. 6 554 32 14 49 11 43 42 3 Lun. S. Marcel,év. 6 5S4 29 15 7 11,43 42 4 Mar. S.Charles. 6 59 4 27 15 26 11'43 43 5 Mer. Ste. Bertille. 7 1 4 26 15 44 11 43 45 6 Jeu. S. Léonard. 7« 3 4 24 16 3 11 43 47 7 Ven. S. Ernest,'m. 7 4 4 23 16 20 1143 50 8 Sam. S. Mathurin. 7 6 4 21 16 38 11 43 54 9 DIM. S. Léon legr. 7 7 4 20 16 55 11 43 59 10 Lun. S. Martin, év. 7 9 4 19 17 12 11 44 5 11Mar. S. René. 7 11 4 17 17 29 11 44 12 12Mer. S. Brice, év. 7 12 4 16 17 45 11 44 19 13Jeu. S. Bertrand. 7 154 14 18 1 U 44 28 14 Ven. S. Charles,év. 7 164' 12 18 17 11 44 37 15Sam. S. Eugène. 7 18 4 11 18 33 11 44 47 16DIM. S.Edme, arch. 7 19 4 10 18 48 11 44 58 17 Lun. S. Agnan. 7 214 9 19 2 1145 9 18Mar. S. Odon. 7 234 8 19 17 U 45 22 19Mer. Ste.Elisabeth. 7 244, 6 19 31 11 45 35 20Jeu. S;Edmond, r. 7 26 4 '5 19 45 '1145 49 21 Ven. PRÉS.N.-D.. " 7 27 4 4 19 58 11 46 4 22Sam. Ste.Cécile. 7 29 4 4 20 11 11 46 20 23 DIM.S. Clément. 7 31 4 2 20 24 11 46 37 24 Lun. S. Séverin. 7 33 4 1 20 36 11 46 54 25 Mar. Ste. Catherine. 7 34 4 0 20 48 11 47 12 26Mer. Ste. Victorinè. 7 36 3 59 20 59 11 47 31 27Jeu. S. Maxime. 7 37 3 59 21 11' 11 47 51 28 Ven. S.Sosthènes. 7 38 3 58 21 21 11 48 12 29 Sam. S. Saturnin. 7 40 3 57 21 32 11 48 33 30 DIM.S. André, a.av. 7 41 3 57 21 41A.11 48 55

Membre, Demi-diamètredu soleil.'[ £ *|m. ^s. - 29 - IÏ5SVEMBKE. LUNE.—LATITUDEET MÉRIDIENDE CALAIS. ' • MARÉES. PassaSe ' Parallaxe ^ ta TEMPSMOYEN.DEXALUNEhoriz.-ëqua. & < ^-——»—^_i»—-vauTuêridien,DELALUNE,TT™JÎ ® Matin,j Soir. t.moyen. àmidimoy. II. II. H. H, H. II. M. S. 1 — —' 0 12 17 59 26 2 2 0 54 0 56 2 6 59 42 " 5 5 1 18 I 41 5 6 59 45 4 4 2 4 2 27 4 5 59 59 5 5 2 51 5 fiT 5 2 59 26 ' 6 6 5 45 4 « 5, 56 59 6 7 7 4 41 5 15- 6 48 58 43 8 8 5 52 6 ,52 7 58 58 18 9 9 7 15 7 51 8 27 57 -51 10 10 S 26 8 58 9 15 57 25 U 11 9 26 9 51 10 3 56 53 32 12 10 15 10 56 10 52 86 24 15 15 10 57 H 16 H 42 55 55 14 14 H 54 II 53 12 52 55 2ï 15 13 _ _ 0 11 15 22 55 0 16 16 0 27 0 44 14 12 54 58 17 17 1 0 I 17 15 '0 - 54 20 18 18 i 34 1 50 15 46 54 10 *!9 19 2 6 2 23 16 51 54 6 20 20 2 41 5.0 17 15 54 12 21 21 5 19 5 41 17 59 54 28 22 22 4 7 4 55 18 42 54 54 , 25 25 5 6 5 59 19 26 55 50 24 24 6 16 6 55 20 15 56 15 23 25 7 50 8 6 21 % 57 6 26 26 8 58 9 7 ~ 21 54 58 0 27 27 9 34 9 59 22 50 58 55 28 28 10 25 10 47 25 50 59 39 29 29 U H H 55 — — 60 14 i 50 H 58 — — 0 51 60 54 2

P. Q. le 6, à 6 h. 22în. dusoir. P. L. le 14, à 1 h. 2 m. du matin. D. Q. le 22, à 4-h.33m. du matin. N. L. le 29,\ il h, 49m. du matin. — 50 — DECSaïUBE. SOLEIL.—LATITUDEET MÉRIDIENDECALAIS.

«; « g NOMS Lever Couc. Déclin TEMPS1 H du -du duSoleil rao^en" ^5 O-Sgë"f< , des Soleil,Soleil, àmidi au ** jj^ SAIN 1S. t. moy.t.moy. moyen.. midiTrai. ]H. M.H. M.D. M. H. M. S. 1 Lun. S.Eloi. 7 42 3 56 21 51A.11 49 17 2 Mar. S. Franc. Xav. 7 44 3 5522 0 11 49 40 3 Mer. S.Fulgeuce.év.' 7 46 3 54 22' 9 H 50 4 4 Jeu. Ste. Barbe, 7 47 3 54 22 17 11 50 28 5 Ven. S. Sabas, abbé. 7 48 3 53 22 25 11 50"53 GSam. S. Nicolas,év. 7 503 5322 32 115119 7 DIM Ste. Fare , vier. 7 51 3 53 22 39 11 51 45 8 Lun. CONCEPT.N -D. 7 52 3 52 22 45 il 52 11 9 Mar. Ste.Gorgonie. 7 53 3 52 22 51 1152 38 10 Mer. Ste. Valère,v. 7 "54 3 5222 57 11 53 5 11 Jeu. S.Fuscien. 7 553 52 23 2 1153 32 12 Ven. S. Damase,pap. 7 563 52 23 .7 1154 0 13 Sam. Ste.Luce, v. m. 7 58 3 51 23 il 11 54 29; 14 DIM. S. Nicaise, arc. 7 593 51 23 14 11 54,57( 15 Lun. S. Mesmin. 7 59 3 5123 18 11 55 26 16 Mar. Sle. Adélaïde. 8 0 3 52 23 20 11 55 55 17 Mer. Ste.Olympiade.8 1 3 52 23 23 11 56 25 18 Jeu. S. Gatien.év. 8 2 3 5223 25 1156 54 19 Ven. S. Timoléon.41.8 2 3 53 23 26 11 57 24 20 Sam. S. Philogo. 4 t. 8 3 3 5323 27 11 57 54 21 DIM. S. Thomas,ap. 8 3 3 5323(27 il 58 24 22 Lun. S. Ischiron. 8 4 3 5423 27 il 58 54 23 Mar.- Ste. Victoire. 8 4 3 5523 27 11 59 24 24'Mer. S. Dauphin. 8 5 3 5523 26 11 59 54 25 Jeu. NOËL. 8 5 3 56 23 24 - 0 0 24 26 Ven. S. Etienne,m. 8 5 3 5723 23 0 0 54 27 Sam, S. Jean, év. 8 6 3 57 23 20 0 1 24 28 DIM. SS. Innocens. 8 6 3 58,23 17 0 1 53 S9 Lun. Ste. Mélanie. 8 6 3 59 23 14 0 2 23 30 Mar. Ste. Colombe.v 8 6 4 0 23 10 0 2 52 31 Mer. S. Sylvestre. 8 6)4 1 23 6A. 0 3 21 Décembre,16m.15s. Demi-diamètrednsoleil.[ £ SI " DECEMBEE. LUNE.—LATITUDEETMÉRIDIENDECALAIS,I Parallaxe I „J MARÉES.' PassaSe JQDBSj g TEMPSJHOYEK.DELALUNEhonz.-equa. ^

ÊVÉNEMENSMÉMORABLESARRIVÉSA CALAIS. t, 1796Lesofficiersmunicipauxrendentà ceuxdeBoulogne100 quint.descoribnquecesderniersleuravaientprêtes. 2, 1725Délibérationdelanoblessepourlesprivilègesde la ville. 5, 1796Ondécideque les bijouxprêtéspar lescitoyensde la commune,pouracheterdesgrains,serontrendus. 4, 1757Retourducorsîl'AmiralBartavec14,000liv.derançon. 5, 1720Assembléegénéraleetdélibérationpourlenonveloctroi. 6, 1789Séanceorageuseà lamunicipalité,au sujetdes.d.épulés desjuridictions. 7, 1793Arrestationd'assignatsfaux. 8, 1760Lebléaugmentea 20livres. 9, 1758LesieurTackestnommémayeur.—1760MortàCambaye (Indes)deA.F.Lefebure,evêq.deNéolèue,oéàCalais. 10,^1760LecorsaireCommevouivoudrez, deCalais,sort. 11,1760IImèneune prisedebiscuits,bière,etc.,à Boulogne. 12,1765Continuationdela gelée,qui, demémoired'homme,n'a étési vive. 15,1761Leslettres-patentespourlefranc-marchédebestiauxà la basse-villesontenregistréesenparlement.' 14,1761Lebléestà181iv.leseptier.—1767.M.ïigauUdeLépinoy estnommémaire. 15,1781LecorsaireleMouslic,deCalais,sortetfaitdesprises. 16,.1789Nouvellesprotestationsdelapartdesdéputésdesjuridic- tions. MM.Blabquarldes Salines'etde Francoville nommésdéputesdutiers-état. 17,1781Les,corsairesl'HeureuxBazardetle Cerf-volantsortent. 18,1788DépartdurégimentdeViennois,remplacéparConty. 19,1799LesrHoreau,adminr.municipal,porleplainteausitjetdes désordresgravesquiontehlieulaveilleau spectacle. 20,1758Départdurég.à'Ogilvij,remplacéparceluidelaReine. 21, 1765Enregistrementda brevetde coloneldestroupesbour- geoisesenfaveurdusieurPigault,quiremplacele,sieur LeBrun,décédé.—1768.Maréeextraordinaire. 22, 1796ArrestationdeW.Baike,sedisantAméricain. 25,1789Leclergéa élupour sondéputéaux états-générauxM. Bucaille",curé de Fréthun,et la noblessele vicomte .DesAndrouin. 24, 1797Établissement'depatrouillescomposéesdecitoyens. 25, 1796L'administrationécritaudépartement,au sujetdel'em- pruntforcel 26, 1802Règlementpourleséchoppesdesbouchers. 27,1765LesieurBouillard,ingénieuren chef, estremplacépar lesieurFoùrcroy. ' / 28, 1798Décisionsan sujetdesprocès-verbauxdesassembléespri- mairesetau sujetdel'écoleduCourgain. 29, 1781Entréed'unvaisseauanglaischargede charbon,prispar lecorsaireleNecker,deDnukerqne. 50,1801Lesmagistratsfontpublierquelaproclamationdelapaix avecl'Autricheet lesfêtesaurontlieulelendemain. 51, I76( Lebataillondemiliced'Orléansremplaceceluid'Angers. — 55 — ATBHi. v ÊVÉNEMENSMÉMORABLESARRIVÉSA CALAIS. 1, 1778DépartdurégimentdeBourgogne,remplacéparFland'-cs. 2, 1790Leprixdelaviandeesttaxea 7 solsla livre. • 5, 1802Lepainaugmenteà 6solslepaind'unelivre. 4,1760Départdu régimentdex l'Isle-de-,remplacepar " d'Artois. 5, 1796Le représentantThibaultavanceau seinduconseildes Cinq-Centsqu'onse livreà Calaisà.unedistribution d'ècusde6livresfaux,à faceroyale. 6, I795NDepnisle5, leshommesdegardequise fontremplacer doiventpayer4livres10solsà leur remplaçant. 7,1721LesieurAntoineDuflos,reçuTecevcurdesoctroisenplace dusîeurBaron. - 8, 1785Depuisle |8 octobredernier,exceptéune douzainede joursenjanvier,cen'estqu'unecontinuationde gelée etdeneigejusqu'àcejour. » 9, I79f InstallationdeM.Porion,évoquedûdépartement,àSaint- Omer.Onarboreledrapeauà Calais. 10,1758Arrivéedes ordrespour la levéede 5 compagniesde gardes-côtes. U, 1794Règlementsurlapoliceduspectacle. > 12,1755Chaleurinsupportablequidurejusqu'au20. 15,1766Le princehéréditairedeBrunswick,venantd'Angleterre, passeparCalais. 14,1547Lecorsairela Philippine-,décalais, partpourlacourse, 15,1762Embargor parordrede lacour,surtouslesvaisseauxde ceport. , ' 16,1721LesieurAlp.Danjanreçu substitutduprocmenr-svndic déjà ville. ' ' 17,1767Laterreestcouverted'anpieddeneigeetdegrêle. 18,1779LecorsaireleVulcain,cap'Lamy,pari pourla course. 19,1760Le célèbrecorsairel'Aventurier,de Calais,desarmea Dunkerque. 20, 1798Installationdesadministrateursmunicipaux. 21,1795Oncontinueledésarmementdesterroristesa Calais. ; 22,1799InstallationdescitoyensMichandTDuv'alet Blanquarl, administrateursmunicipaux. 25,1794LesieurBérynamméagentnationalprovisoire. 2-s,1799L'administration>munïcipalesedéclareen permapence. 25,1756ElectiondessieursPruvost,juge, etdeGrandinet Fro- ment,consuls. 26,1725AdjudicationdesSalinesauxsîenrsM.Rïngoet eonsors. 27, 1819Remontrance destituerle sienr Morel, receienr desoctrois.pour 28,1792Départdu8Jerégimentpourl'arméedeMaubeûge,et du bataillonduPas-de-CalaispourDunkérque. 29, 1775Depuisdeuxjourslachaleurest ex|iaordinàire',l'atmo- sphèreestelectrisée.- 50,1792Depuisavant-hier,la garde de la villeest conGeeaox volontairessédentaires. — 56 —

ÊVÉNEMENSMÉMORABLESARRIVÉSA CALAIS. 1, 1796Lamunicipalitéécritau département,ausujetde labi- bliothèquepublique. > ,\ 2, 1768Lesoctroissontadjugespour52,000livresau srDestoeuf. 5, 1792Arrivéed'unbataillondeHeinac/i-iSnisse. 4. 1788Arrivéedurégimentirlandaisde Dillon. 3, 1791M.Porion,evêqnedu département,serendprocession- nellementà l'église. 6, 1758Le bleesta 22liv.—H761.Le corsaireleGlaneursort. 7, 1769LessieursDuriezetCaudronélusnotablesdesnégociant etdesartisans. 5, 1795Unecommissionvisiteunecargaisondepommesdelerre. 9, 1760Arrivéedureg.deBerry,caval.—178$.Arrivéeducomte d'Adbemar,ambassadeurdeïrance en Angleterre. 10,1760ExecutiondeRenéPaten,de Rçunes,Gilolz, deStras- bourg, etAnquier,d'Halinghem, enBoulonnais,pour assassinatdunommeMartin,fermierduPetit-Colombier. U, 1797Arrêtéconcernantlesdégradationscommisesauxremparts etauxfortifications. '12, 1790On nommeune deputationde douzevolontaireset un tambour,commandesparMM.VaillautetBehagne,pour lafédérationdeLille. 15,1757Entréede la PrincessedeCoude,corsairedeBoulogne, avecuneprised'avoine. 14, 1760Lerégimentd'Artoisremplaceceluideïlsle-deFrance. 15,1768MortdelafemmeDuhout,à 115ans. 16, I765NArrivéedescomédiensduroia la suitedelacour. 17, 1794Lesadministrateursarrêtentqueceluiqui-,eferarempla- v cerà lagaidepaiera5livresà sonremplaçant.' 18,1795On accordeun certificatde résidenceà A.L.F. E. de Belhune-Charost. 19,1766LettreducomtedeSt.-Florentinàl'intendant,àl'occasion del'électionde M.de Galonné,gentilhommedeCalais. 20, 1794ParacteducomitédeSalutPublic;lecilojenPigaultcon- tinuelesfonctionsd'agentnationaldelacommune. 21, 1769Départduregim*deGuyenne,remplaceparNormandie. 22, 1798Depuishier,oufermelestourset lesbelvédères, me- suredesûreté.. par 25, 1799Diminutionduprixdu painà 5sols6denieislalivre. 24, 1790AssembléesauxMinimesetauxCapucinspour choisirles électeursde,departement-elde district. 25, 1790MM.Duflos,deBerthois,deBailleul,Blanquart.Jehannot, Cbalillon,Bail,Audibert,Renard,nommeseleclcurs; LefrancetTellierdeBlannez,sqppleants. 26, 1721AdjudicationdesgrandesBastes-Commnnesà P.Lefebure. 27, 1761ArrivéedusrdeBussy,ministrede FranceenAngleterre. 28, 1799Nouvellediminutiondansleprixdupain. 29, 1798Celébialiondelà fêtedelaReconnaissance. 50.1794Délibérationausujetdessolsaddilionnels. ' 51,180OLescommissionsdu maireetdesautresautorités,déli- vréesparlepremierConsul,sontenregistrées. tTIJIK. EVENEMENSMÉMORABLESARRIVÉSA CALAIS. t, 1760Lebléestà 18liv.le septier.—1761.Arrivéed'unescadron dedragonsdurégimentdelaReine. , "^ % 1755LemagistratsedésisteduprocèscontrelpsieurLeSéné- chal,pour ledroitd'ensaîsînement.' 5, 1779Le'corsaireleVulcainsortpourlacourse; prisle7. 4, 1792Témoignagesde regretsadresséspar le corpsmunicipal an 2ebataillondu 100erégiment(ci-devantReynach), quia reçusonoidrededépartpourDunkerque., 5, 1791Grand'messeà laquelleassistentlesautorités.Installation , deM.Faudier,curéconstitutionnel.J J 6, 1765Le,srde laPrader|esuccèdeausrd'Aonst,anfortNieulay." 7, 1758LeducdeChaulnésvi-sitelecampdeMarck. ' : 8, 1792Delibér.municipalepouruneaugmentationSegarnison. 9, 1721DominiqueWezelierreçuorganiste. 10,1811OnecritdeCalaisauMoiîi!eiirprannoncerquelebaptême duRoideRomea étécélèbreavecunegrandesolennité. 11,178*4Arrêtéansujetdelalocationdelasalledespectacle. 12,1831S.A';ledacdeBrunswickpasseparCalaiset assiste,au -spectacle. 15,1762ArrivéedescomtesdePuiségnret d'Estaingpour com- mandersurcescôtes. 14,1766Le princedeCroyetsonfils,le docdeMazarinetle'comte deMontmorency,partentpour l'Angleterre.—1785.Le dncdeCrojestfaitmaréchaldeFrance. 15,1758Le campde"Marckest levé. Départdes détachemens d'Ardresetde Boulogne;fêtes. " i6, 1795OnarborelebonnetdelalibertésurlemontBlancnez.'-, - î7, 1790Messepourceuxquiontpéria lafédérationdeLille. 18,1761Départdu régimentd'Aumont;remplacépar Gonty. 19,1772Arrivéede M.de Bien-Assise,nommé,lieutenantdeRoi.j Onluirendleshonneurs. ', , i 20,1771Rétablissementdela coupoledubeffroi. " „~ "21,1759Lebléestà 20et21livres. §2,1851La commissionsanitaires'organisedéfinitivement.-On prendlespremièresmesurescontre'lechplera-morbus." 25,1851Arrivéede DonPedro,ex-empereurduBrésil; il s'em- barquele 26pourDouvres. 24, 1761Présenced'une escadieanglaiseentreWissant,etBou- logne.Onyenvoielesdragonsetleschasseurs. 25,1757Lebléesta 44livresle —1762.Arrivéed'un'de- »u lâchementde lamaisonseptier.duRoi. 26,1762Depuishier,ondresseunebatteriede seizepiècesentre" leRisbancet labatteried'Avarey. 27,1756Ontire500hommesdel'infanteriepourformerlagarde-» côteduCalaisis. ' 28,1789Leprixdubleestportéjusqu'à60livresleseptier1. i-9,1775.TeDeumet rejouissancespubliquespourlesacreduRoi. $0,1757Uningénieurdelaplacemesureladistancedpl'anglenord delamaisonduguetteurjusqu'àlafalaise,quisetrouve de152toisesbpiedset5pouces. - " - 58 - atnrttMBT. ÊVÉNEMENSMÉMORABLESARRIVÉSA CALAIS. 1, 1779LesieurdelaColombièreremplacelesieurdelaRozière, commandantduCourgain. 2, 1765Publicationdela paixà Calais.Lesrejouissancesauront lieule10.—1720Conventiondumaireaveclescomédiens. 5, 1851M»le procureurduRoi deBoulognevientfaireuneen- quêtesurl'émeutepopulairequia eulieula veiller 4, 1851Le mairedelavilleadresseuneproclamationàsesconci- toyens, relativeà l'émeutedu2. 5, 1831Parsuitedel'émeutedu2,leconseilmunicipalarrêtequ'on délivreradesbonsdepainauxouvrierssanstravail. 6, 1760Ouraganterrible;vent,tonnerre,éclairs,grêle. 7, 1757Lerèg.deBulkeleyremplaceceluidel'Ile-de-France. 8, 1760Projetd'uncheminenlignedroiteduclocherdeN.D.de Calaisaupontà Quatre-Branches. 9, 1762Entréed'unepriseangl.faiteparlecap.HureCdeCalais. 10,1762Départdudétachementdela maisonduRoi. 11,1774MessesolennellepourlaconvalescenceduRoi,deMM.de Provenceet d'Artois,aprèsleurinoculation. 12,1756Arrivéedumarquisde Paulrny,duducde Chaumes,du princede Sonbise,du marquisdeVoyer,de MM.de Cremille,dePiaula,ducomtedeGisois,elc. 13,"1765ArrivéedeMgr.l'evêquepourlaconfirmation. 14, 1756Embarquementet débarquementdestroupes,simulésde- vantlesseigneursdelacourquisontà Calais. 15,1784EntréeethonneursrendusaucomtedeRochambeau,qui remplaceleduedeCroy.' . * 16,1756Campsurla communedeSt.-Pierre.i 17,1851Le princeLéopolddeSaxe-Gobourg, éluroidesBelges, débarquéla veille,partcejonraubruitducanon. 18,ITSïïDep.durég.deBerwichpouj*uncampsimuléenFlandre. 19,1789Messesolennellepourlaprisede la Bastille. 20, 1779ArrivéedurégimentdeLa Marri-Allemand. 21, 1789Deuxcentscilo\ensde la milicebourgeoiseportentla cocardenationalea leurcolonel,à Marck;fêtesen ville. 22,tl720Délibérationpour les travauxa faireaveclesfondsdu nouveloctroi. 25, 1791Délibérationducorpsmunicipal,au snjetdesreniésdela chambredespauvres,.' 24, 1758Entréed'unepriseanglaisedecharbon,parla Fourmi. 25, 1792D.épartdubataillondela Girondepourl'armée. 26, 1767MoitdusieurdeRoqueville, commissairedesguerres, icmplacepar«outils. 27, 1796Fêterépublicaine,destinéeà remémorerle renversement dutrône. 28, 1737Leblebaisseà281.,parl'arrivéed'une„oargaisondefarine. 29,T720La refontede laclochequisonnel'heureest adjugéeà P. Lebrun,pour600livres, ' * 30,1789Le postede lamilice,quimontela gardedepuishier,est commandécejourparM.Hereford,chev.de St.-Louis. 51, 1789LagardeestcommandéeparU.LeBègue,cb.deSt.-Louîs. - 59 _—

ÉVÉNEMEfcSMÉMORABLESARRIVÉSA"CALAIS. 1, 1759La séch§resseestsi coplimie'lle,que louslesgrainssont _ coupés*—1768.Orage«xtrabrdinaîre. 2, 1723Les réparationsà faireauxanciennesécuriesdelaville, contrelemurdesCapucins,adjugéesbP.PannCqnin. 5, 1789Le postede^gar'deà l'hôlel-de-villeest-commandépar M.Mollicn'deSombres,chevalierdeSt.-Louis., 4, 1792Leconseilgénéraldelacommuneenpermanence. "5,1787Règlement'duRoiquiordonnelesassembléesmunicipales » danslaPicardie. , , 6, Î789L'agardeest commandéeparM.DesEssarts,'Hncienca- 'pitaineaurégimefntde'Picardie. L, 1,'1789Le posteest commandéparM.le.'chevalierdeviennes, durégimentdeBourgogne. 8, 1781Lecorsairela Resolutionamèneunepriseanglaise. 9, 1717Assembléegener«1cet délibérationpourl'établissement d'un'collègechezlesPP. Minimes. 10, 1789Lagardebourgeoiseest^commandée'par"M.Maressalde Marsilly,capitainereformédelagarde-côte. H, 1791Le municipaldélibèreque desdomainesna- tionauxcorpsserontincessammentmispartieenTente., 12,1789LngardeestcommandeeparM.Froissard,lieut.defrégate. 15, 1792Sermentciviquedus*Dron,contrôleurdesdouanes.> 14,1787L'assembléeprovincialede Picardiese 'lienta Amiens. •M.Mouron,ancienécbeviuxleCalais,enlaitpartiepour ,1eliers-elatj M.Béhag'uéestducomplément. 15,1767DépartdurégimentBot/al,remplacepar Guyenne. 16,1791'^Insurrection" ettumultecausésparlesieurFialdés-taforge, piêlrenonconformiste. '17, 1791Insurrectionoccasionnée,par 'l'embarquementde sept - barilset unecaissedepiastres. 18,J820Incendiedel'entrepôtdesdouanes: 19,"1789Lesdélibérationscontinuentau sujetdel'organisationdu corpsdescitoyensvolontaires. 20,-1793Règlementdepolicepourlemarchéauxlégumes.' 21,1789M.Benaidnommecommandant-général"de'la( miliceci- tojenneiM'.Thincommandanten second. 22,1720CharlesdeNesle,ditLeiebve,reçumaîtred'écoleàCalais. 25>1789Cérémoniedusermentordonnépar1eHoietprêlepar lesrégimensdela•gaimison. ' ' 24, 1719Delib.ponr.unedonationfaiteàl'égliseparMlle.Ponthnn. 25, 1826'MortducolonelNoos,lieutenantdeRoià"Calais.' 26,1761DépartdubatdillondemilicedePeronne. 27,1789LamilicenationaledeCalaisestdéfinitivementformée. 28,1757EmbargosurlouslescorsairesdeFrance.Onlesdésarme. 29,^1791Leconseilgenèr.ildelàcommunearrêtequelacaisseéta- bliepardélibérationdes'8et 9dece'moispourraémcttit " desbilletsdeconfiancede25sols. 50,1786L'archiducFerdinandel sonépousearriventàCalais. ïl, 1766Départdurégimentde"Touraine,remplacéparRoyal. _ 40 — SEPTEÎinEiE.* - IV ÊVÉNEMENSMEMORABLES,ARRIVÉSA CALAIS. 1, 1758Départdedeuxbataillons{Viersetet laReine).Lesbour-' geoismontentlagarde. 2, 1756Onfaitdesévolutionsmilitairesaucampde St.-Pierre. 5„1792Depuishier,lesélecteursdudépartement.duPas-de-Coiais , procèdentà lanominationdeonzedéputésdecedépar- tementala ConventionNationale. 4, 1792Fêle'civique,relativeaux succèsdenosarmesen Alle- ' _' magne.Onlirelecanon,onchantela Marseillaise,et léparterre(auspectacle)danselaCarmagnole. 5t1795DepuisqueDunkerqueestassiégé,lesfemmesetleshles- sésseréfugientà Calais. 6, 1793Lagarnisonde Dunkerque,assiégée,faitunesortiesur quatrecolonnes. * 7, 1795Laviandese paiedouzefrancslalivre. N 8, 1758Depuisle26mai,lehléa rouléde20à 24livres. 9, 1795Le beurrevautici 50à 54livreslapièce(deunelivrêet unidemi-quartà la pièce). • i 1Q,'1795PigaultdeLépinoyserendàDunkerquepourécrirel'his- . toiredusiègedecelteville. , 11, 1760Départ,dureg.deJVormandiepourl'arméed'Allemagne. 12,1767L'intendantdelaprovincedînechezlemaire. 15,1725L'adjudicationdu roulagedpnneeà D. Lefrahcq,pour 262livres10sols. 14, 1666Mort,âÉpinoydeL. A.,deBéthune-Charost,princesse d'Épinoy,filledugouverneurdeCalais. r 15,-1795TeDeumetrejouiss.pourlalevéedusiègedeDunkerque.** 16,1725LafermedelahalleaulinadjugéeàP.Panneguin. \ 117,1795LesprisonniersBéthune-CharostetGauthiersonttransi férésà Abbeville. ' <• 18,1795Lesboulangerssonttenusdemettreune marquedistiac* tivesurleurspains. , 19,1757LaDécouverte(espiondemer)rentreaprès9joprsdemer< 20, 1775Délibérationpourlestonneliers. 21, 1717Assembléegénéraleet délibérationpour le changemenl desoctrois. 22, 1721Délibérationpourunsupplémentpourla subsistancedes t frères"etdessoeurs. 25, 1776Délibérationau sujetdesréparationsà faireà laparoisse. 21, 1795Arrestationducit.F.Lutz,pouraffairespolitiques. 25,1721Lesréparationsaupresbytèreadjugéesà P.Pannequin. 26, 1762Réjouissancespourles'victoiresdes25et 50d'août. , 27, 1795Règlementpourle directeuret les acteursduthéâtre, datéd'hier4 vendémiaire,aniv. 28,1766Le filsducap.Marelle,mariélasurveilleà lafilledncap. Lamy,,esttrouvé'dansuneciterneduCourgain,frappe mortellementdeneufcoupsdecouteau. 29, 1792LesavantMonge,examinateur-hydrographe-,setrouveà Calais,entournée.' 50, 1720Premièrepublicationdesréparationsà faireàl'horlogej aubeffroietà lagirouette. — 41 - OCTOBRE. ÊVÉNEMENSMÉMORABLESARRIVÉSA CALAIS.. i, 1761Onprendmilleécussur lesfondsdelavillepourcreuser le canalprèsdu'pontdeSaint-Pierre,prèsdutournant d'ArdresetduWinfield. 2, 1765Depuismai,il n'apluqu'unjour. 5, 1795Lescit.ThinetTetutnommesexpertspourlavisitedes , gramsavaijesdanslesnaviresleMarsH'teJeuneJacob. 4, 1795"Oudécidequela placedecommis-gieffierdelamunici- palitéseramiseauconcours. 5, 1785Arrivéedureg.deViennois,quiremplaceSalis-Samade. 6, 1792Leconseil-generalde lacommunelait vérifierl'elatdes chevauxdelaposteauxchevaux. 7, 1784LessieursAudibertetCuchevalnomméscommissairesà la fabricationduhareng. 8, 1791OuverturedelefonedeCalaissur lemarchéauxherhes; elledurejusqu'au17et n'estpasouverteledimanche. 9, 1789MortdeM.dePartzdePressj,évêquedeRoulogne. 10,1761Par suiledesmaladies,lebleaugraenlede18et201.à261. H, 1780Délibérationpourlecurementdescanaux. 12,1760MortdusieurRenaud,chanoineet grand-vicairedudio- cèse, quis'étaitrenduici pourl'électiond'uneprieure desBénédictines. \ 13,1787Dep.durég deViennois,rem'placéparRoyal-Auvergne. 14,I784"Dep.deRoyalChampagne,cav.,et Royal-Vaisseau,inf. 15,1844DébarquementdeS-M.LouisPhilippeIera Calais. 16, 1844Départdel'amiraldeMackau, quiavailaccompagnéle RoienAngleterre. 17, 1760Mortdusr dePrêville,commandantlamarinedeceport. 18,1756Lecorsairela Nanen; deCalais, partpourla course; il rentrele25avecuneprisedecharbon. 19, 1850Retourdesgardesnationauxquiontétéfraterniseravec ceuxdeDunkerque.Réceptionà Bourbourg. 20, 1777Depuis-cejourjusqu'au22,Torlegelée. 21, 1720LaprisonestafferméeausieurDumont,pour40livres deloyerparan. 22,1758Leblénouveauestà 22et 25livreslescplier. -25,1756LeDanglement,corsairedeCalais( partpourla course. 24, 1770LaprincessedeGallesetleducdeGloucêslerpassentpar Calais. 25,1765Incendieconsidérableà l'hôtelduLiond'argent,r. Neuve. 26,1772Privilègedu spectacleaccordeau sieurP. Quillacq, dit Dessin,a la chargeparluid'acheverlesréparationsde lasallepourle1ernovembre1775. 27, 1767Messesolennelleduclergép1laconvalescencedel'évêque. 28,1792Tumu|tepourun piètrefrançaisvenantd'Angleterreet constitueprisonnier.' 29,1789Commissairesnomméspourl'adjudicationdesoctrois. 30,1765Arrivée^iuduedeRichemond,ambassadeurd'Ângleierre. 51,1772Délibérationmunicipaleau sujetde l'établissementd'un fanalet d'unpavillonauforLRouge. - 42 - , _ KOVE3IDKE. ÊVÉNEMENSMÉMORABLESARRIVÉSA CALAIS. S',1795Le .Directoireet le tribunalde justicede,Calaissont , (transfèresaSt.TOmer.LetribunaldepaixdeCalaisse composedescitoyensCroicbet,chef,,Leroy,Wezelier, DurumieretBlanquart-Gallet,assesseurs. 2, 1793La nouvellemunicipalité,dontlemaireestsuppriméi a pour membreslescitoyensLeveux,Blanquart-Tellier, Michaud,TétntetGuerlain-Chartier. 5, 1759Lebléestà 15livresleseptier. , 4, 1758Lemarq.DuQnesnearrived'Anglet.,oùilétaitprisonnier. 5, 1758Lebléestà 21livr.esleseptier.—1795.Arrête'relatifaux mélangesetaccaparemensdésdenrées. 6, 1793Levéedelaréquisitiondesetoffesetdestoiles,à causede la saison. 7, 1757Départdurégimentd'AitoispourBoulogne. 8, 1766Depuisquatremois,leprixdubleàroulede24à26et271. '9, 1J95JosephLebonà Calais. 10, 1780Lereg.decav.Coioncf-GeneraZrempl.Royai-ÎVormtmdie. 11,1758Lebléestà 20livresleseptier., 13, 1792LescitoyensDoulcetet Duhem,de laConventionNatio- nale,étaienthierà Calais. -15,1791Electiondesofficiersmunicipauxetnotables. 14, 1790On procèdeauremplacementdesechevinset notables. i3, 1760Lebléestà 20et21livres. \ 16, 1795Onécritaudépartementpourlesgrains. , 17,1791Installation'desnouveauxofficiersmunicipaux.Délibéra- tionpourle pavageet pourune demandede monnaie debillonàl'AssembléeNationale. . 18,1795Lettreauministredelaguerrepouruneaugmentationde garnisonquisoulagelagardenationale. 19,1722F. MorieuxreçuchantredelaparoisseNotre-Dame. 20, 1759Gelcevivedepuisdixjours.Larivièreestprisede9pouc. 21, 1761Onconstruitles batteriesd'Avarey,SangatteetEscalles. 22, 1795Lettrede,la Ville,ausujet;desgrainsetdel'augmentalion degarnison. 25, 1774MoitdusieurVoisin,moissonneur,âgéde105ans. 24, 1768Le,sieurMorieux,premiervicaire,remplace,' comme conseillerdeville, le sieurMulot,notaire,decede. 25, 1791Délibérationmunicipalepourlimiterl'embarquementdes comestibles. j 26, 1788Cejouretlesdeuxsuivans,lageléea pénétréjusquedans , lesappartemens. 27, 1757LescorsaireslePrincedeCroyetla Nanonsortent. 28, 1792Convocationd'uneassembléegénéralede la'..commune pourl'électiond'un maire,d'officiersmunicipaux,d'un procureurdela communeetdedix-huitnotab'es. 29, 1771Le srCarre,d'Oye,estcondamnéà 8livresd'amende,à la prisonetà l'interdictiondumarchépendanttroismois, pouravoirengagélèsmarchandsde bléà vendrecher. 30,1791In'iallalionde«M.Francovilledanslesfonctionsde juge dutribunaldudistrictdeCalais, * x — 45 T ÎÎECE'KIÏISE. ÊVÉNEMENSMÉMORABLESARRIVÉSA CALAIS. 1, 1775Délibérationpourle nettoiementdelaplace. 2, 1720Assembléegen.etdélibérationprlelogementdel'etat-majV 5, 1791Onprenddesmesuresa causedelafermentationquiparaît • ,F existerdansle1erbat.desvolontairesduPas-de-Calais. 4, 1786Délibérationconcernantle receveurdela caissedes24 solsetlereceveurdelaville» t ë, 1790M-Leveuvélumaire,euremplacementdeM.Carpehlier. 1791.Formationdutribunaldecommerce. 6, 1725Assembléegénéraleàla paroisseet délibérationpourles bancsdel'église. 7, IS5ILeI9oeerégimentdeligneestremplacéparle7medeligne. 8, 1795Depuishier, le citoyenCoquillecommandetemporaire- mentà Calais. s 9, 1792Assembléepourlerenouvellementdu conseilgêneraide lacommune.M.Leveuxréélumaire. 10,1791Insurrectiondu bataillonnational,causéepai les ma,- noeuvresdesonlieutenant-colonel. M, 1793Electiond'officiersmunicipaux1et du procureur-général delacommune. 12,1791Installationdutribunaldecommerce.M. Dupontpeie, président;Andibert,Dale,DorezetBredville,j'uges. 13,1792Installationdes'membresduconseil-gen.dela commune. 11,1792'LecitoyenClipetnommésecrétrB.-greffierdelàcommune. Iloccupaitcepostedepuislé25août1791. 15,1781-LecorsaireVAlerte,cap.Cloupetrsortpourla course. 16,1720Laremontedela nouvelleclocheà l'heureestadjugéeà J. Moreltepour700livres. 17, 1795Envoiauministredesrelationsextérieuresde 121lettres etpaquelsquiOntétésaisisa boidd'unnaviiedanois. 18,1780M. de Bien-Assise,commandantdeCalais^est nommé *maréchaldescampsetarméesdnRoi. 19,1791Electionîle12notablesadjointsauxprocédurescriminelles. iO, 1725L'ebaildes(erresduLieudeSante(aStl-Pierre)estadjuge ausieurBonnart. , > 21,1831Lesauteursdei'émeutedeCalaisdu2juilletderniercom- paraissentpar-devantla courd'assisesdeSt.-Omer. 22,I7SJDépartdu'régimentd'Aunis,remplacéparViennois. 25,1725Adjudicationduplancherà fairepourporler' les;haucs' qui setrouventdanslanefdel'église. ' 24,1795Lepainde5 liv.està18liv.pourlescitoyens-delacom- muue,211.prlespersonnesaiséeset241.prlesétrangers. Sa, 1795Règlementpourlasortiedesvinset eauxde-vie. 26,1762Départdurégimentd'Enghien. i 27,1784Depuiscejourjusqu'au20févriersuivant,hiverIrès-dur. 2§, 1782Assembléegénéraleà l'église.Onarrêtequepourl'embel- lissementetlebénéficedel'église,ondémoliralesbancs. 29,1828DonMigueldePùrlugâl,arrivelaveille,partprLondres. 50,1792LecitoyenLemaire,notaire,'prêteleserment.' 51, 1815LesieurMorélDisquenommebibliolhecairedelaville. — 44

SUR LES'COMMUNES DU CANTON DE CALAIS. - -^ (SUITE.)

COMMUNEDE MARCK.

Topographie.—Celtecommune,situéele longde la côte, entre G-ravélines et Calais, présenté partout une surface plane; elle est limitéeau nord par laManche, à l'est par lescommunesd'Oye et de , au midi par celledes Attaques, et à l'ouest par cellesde Coulogneet de Saint- Pierre-lès-Calais. Elle est chef-lieu de la perception de Marck et dépenddu cantonde Calais. En 1836,lehameau des Attaquesen a été distrait et érigé en commune, en exécution de l'ordonnanceroyaledu 18 août1835. Eaux courantes.—Iln'ya pas d'eaux courantes, à pro- prement parler, mais bien un canal navigable, ali- menté parune dérivationde l'Aa et les eauxfourniespar les wattergandset fossésdedessèchementdes terresbasses et par le canaldu Boulet. Cecaûal, qui porte le nomde canal de Marck, traverse la communede Marckdepuisle pont Leleu jusqu'à larue Poissonnière;il cotoyelcsAttaquesjusqu'aupontàQualre- Branches, qui est son point de dépari, et a son embou- churedans le canalde Calaisà St.-Omer, au pontClément. Il existetrois pontsprincipauxsur cecanal;"savoir: le pontPollart, route royale de Calaisà Dunkerque; le pont de Guemps, cheminde grandecommunicationn» 42, et le pont Sergeant, chemin deWaldam. Ce canal, établi en 1696,'sert à transporter,sur de moyenset petits bateaux, du bois,de lahouille, des tourbes,des briques,despan'nes et autresmatériaux.La navigationen estcontinue, lapêche en est louée; il s'y trouve quelquespoissonsde médiocre qualité, tels qu'anguilles, brochets, perches, tanches, brèmeset autrespoissonsblancs. 11y a un grandnombre dewattergandset maîtres-fossés qui sontentretenusparles2_eet 3csectionsdeswattringues, — 45 — dansle but de dessécherle payset d'améliorerla culture^ Terrains.—Soluni et argileuxdans certaines partieset sablonneux dansd'autres ; pays découvert.:Les sept-hui- tièmessont cultivéset un huitièmeestaride. ~ ,. Agriculture,,—L'état anciende l'agriculturelétait bien inférieure celuiactuel.Autrefoisl'assolementétait triennal, et untiers des terres labourables'demêùraientenjachères; maintenantonne fait plus dejaçhères-quetousles "cinqou six ans. Le dessèchementduterritoire, au moyendes wat- tringnes établiesen 1809,a aussipuissammentcontribuéà l'améliorationde.l'agriculture.La manière decultiver s'est aussiperfectionnée;on adéjà défrichéquelquesriezdepaîs le cadastrede cettecommune. • •> ' , -Lesrécoltesalternent en frojnent, avoine, trèfle, scoup- geo,n, warats, jachères; quelques<5ultur.esaccessoiresont été ajoutéesà celles-ci, telles que le lin, le>colzat,"la pomme déterre et les prairies artificielles: depuis une _ dixained'annéessurtout, cesdeux dernières cultures ont fort augmenté. Le labouragese fait ordinairementaveo trois chevaux,quelquefoisdeux; on emploiela charrae a roues, le binot, laherse et lerouleau. Maintenant on sarcleles grains; cela a"fortamélioréles produits. , ' ' La majeurepartie deshéritagesestenvironnéedefossés; le payspeutêtreconsidéréicommeétant cultivé en grande culture. Lesdeuxplus grandesexploitationssont de200à 150hectares;' les autres,varientded.00 à-20hectares. On engraisselesterres à .grains

COMMUNEDE'MBLLES-IiÈS-GALAIS.

Topographie.—La commune de Niellesprésente une configurationpeu ordinaire.Elle a exactementla formedu — 49 — fer d'une hallebarde; elle a peu d'étendue: c'est la plus petite du canton. Elle est limitee-au nord par Frôthun, à l'est par Fréthun etHâmes-Boucres,-au sud par St.vEricât, et à l'ouestencorepar Fréthun et Bonningues.Cettecom- mune faitpartie du canton deCalaiset dépend de la per- ceptionde . Eaux courantes.— Les seules eaux courantes sont la rivièrede Hàmes, qui prendnaissanceau pont Croyel va du sud-estau nord-ouest, verserau pont,de Lobanie,dans la'rivière Neuve;cette rivière, quin'est navigablequepoul- ies petits bateauxdes tourbiers, traverse le territoire de Nielles, depuis la limite de St.-ïricât jusqu'à celle de Fréthun. Il existesur cetterivière un pont, à la sortiedu village,pour entrer dansle marais;il estconnusousle nom de pont deNielles. Canaux.—Iln'y a aucuncanalnavigable,maisplusieurs canaux de dessèchement, appelés wattergands;il y a en outreun grandnombre de maîtres-fossés,destinés, comme les wattergands, à l'assainissementdes marais. Ils sont tous entretenuspar l'administrationdeswatlringues. Marais.—La majeurepartie des herbagesconsistenten d'anciensmaraistourbeux,extraits depuis long-temps, et < queledessèchementaramenéàl'état de pâturage.Il n'existe plus aucuneextractionde tourbesen activité,presquetout cequireposaitsur la tourbe*ayant déjà été défonce: ona heureusementtout-à-faitrenoncé à cegenre d'exploitation. Terrains.—Les terres labourables sont de très-bonne^ qualité; cesont des terres argileuses,>douceset de culture facile. Les^pâturages,au contraire,reposent engénéral sur des terrains tourbeux anciennement extraits; quelqaes pâturageslesplusrapprochésdesterres en culture, àl'ouest du courantdeHâmes, reposent sur des terres d'alluvion. Le terrain est uni danstoute son étendue et découvert; il existe bien cependant, dans lespâturagesqui environnent leshabitationsdu village, de fort belles futaies d'orme; maiscesarires sont plantesen bordure et ne formentpas de piècesde bois : cela donnecependantà cevillagel'as- pect d'une communebien abritéeet boisée. Agriculture.—Depuisune quinzained'années, l'assole- menttriennal a tout-à-fait disparu, pour faireplaceà une culture mieuxentendue: à peine, tous lesans , reste-i-il maintenantunneuvièmedes terres en jachère. Les pâtu- rages étant aussi étendus que les terres labourables. et devenantde jour en jour meilleurs, par suitedu dessèche- ment des marais, les cultivateurssont à même de faire beaucoup d'élèves, et partant beaucoup d'engrais; dès- ' 5 — 50 — lors, il a été possible de remplacer les jachèrespartdes culturesvariées.Enfin, le sarclagedesgrains étant devenu d'un usage général, la classe malheureusetrouvefacile- , ment à s'employer,et les produitsy ont beaucoupgagné. Les progrès^de l'agriculture ont été très-sensibles dans cette commune. La rotation des récoltes s'exercedans l'ordre suivant:jachères, fromentou^scourgeon,waratsou wesne, froment, avoine, trèfleet minettes, pommesde terre seulement pour l'usagedes hahitans, carotteset na- vetspour les bestiaux; dans lesterres

COMMUEDE PEUPLMEES.

Topographie.—La communede Peuplinguesest la der- nièreà l'ouest duplatpays; elleest bâtieau pieddesmonts d',sur une seuleruefort longue,quiva en montant vers Escalles.,à un kilomètreenviron de la route royalede Calais à Paris par Boulogne. Le territoire est entouréde montagnesde tous côtés, excepté vers le sud. Elle est limitéeau nordpar ,à l'est par Coquelles,au sud par Bonningueset àl'ouest par Escalles; elle fait partiedu canton'de Calaiset c'est le chef-lieude perception. Terrains.—Cette communen'a ni eauxconrantes, ni étangs, ni marais, ni bois.Le sol est variableet de qualité moyenne, assezuni vers Coquelles,étagesur des coteaux vers lesautresaspects; les parties montueusessont acces- sibleset cultivées. Les terres labourablesreposent tantôt sur des argileset desclvtres, tantôtsurla marneou sur des crayonssecs. Ceterritoire est nu; seulementlespâturages et jardins qui avoisinentles habitations sont entourésde 'belles futaies d'orme, la plupart en bordure; la végéta- tion de cesarbres est belle et vigoureuse. Agriculture.—La majeure partie des terres est encore soumiseà l'assolementtriennal; les jachèresont lieu tous les trois ans. Depuisune douzained'années, on a com- mencé à dessolerles meilleures parties du territoire: un huitièmeenvironn'estplus mis en jachèresque tous les six - 55 — ans. Lesprogrèsde l'agriculturen'ont pas été aussirapides que dans quelques autres communesdu canton: la trop petite quantitéde pâlu.ragesen est la principalecause. En effet, les cultivateurs, élevantpeu de bestiaux, fontmoins d'engrais, et parlant, le dessolementne peut s'étendre commedans les,communesabondammentpourvuesd'her- bages. La privation,deprés naturels a faitsentir enfin la nécessitéd'accroîtreles prairiesartificielles; aussi la cul- ture des trèfleset minettesaugmentetous les ans et dimi- nue d'autant les jachères. Les récolfes alternent dans l'ordre suivant: jachères, froment, seigle ou scourgeon, avesneouwarats; commeculturesaccessoires,des prairies artificielles, quelquescolzatset pommesde terre; peu de carotteset navetspour la nourritured'hiver des bestiaux. On emploiepour la culture l'ancienne charrueà roues, atteléede troischevaux";le binot, laherse à dentsde bois, le rouleau ou rondeloire; pour les warats ou fèves, on a introduit depuisquelquesannéesle semoiret le plouf. Ce paysest cultivéen grandetenue; les exploitationsprinci- palesvarientde100a 200hectares,et lesautresde 40'à100 Les terreslabourablessont amendées aveGdes fumiers de fermetous les troisans ; le sol étant un peu froid, on réchauffeles terres tous les vingt ans, au moyende 800 hectolitres de marne blanche par hectare: cet usageest général.Cettemarnese trouveà peu de fraisdanspresque toutes lespièces. La privationdes pâturagesa nécessité, pour les plus grandesexploitations,un'troupeau de mou- tons.; il en existe cinq dans la commune, comprenant ensembleprès de mille têtes. Les lainessont,croisées et d'assezbonnequalité. , Arbresfruitiers.—Surdiversespâtures il existequelques pommiersà cidre, dont le produitest trop peuimportant pourêtre appréciécommeculture; on trouveaussidansles jardins quelquesarbres de fruits à couteau: leur impor- tanceest presquenulle. , Pâturages.— La communede Peuplinguesne possède aucunpré fauchable, maisseulement quelques pâturages destinésau parcours'des bestiaux; ils sont tous privéset entourésde haies vives. Jardins et vergers.—Lesjardinssont d'assezbonne qua- lité; ils sont cultivésengroslégumesà l'usagedeshabitans' de la campagne. ' , Terrainsvagues.—IIa existéautrefoisune carrièreassez importante de pierre blanche, maintenant entièrement extraite et abandonnée; cesterrains comprennentun es- pace de 6hectares76 ares et sont désignéssousla dôno- - 54 - minationde riez. Ils ne sont propresqu'au parcoursdes 'moutons; l'inégalité du sol et les débris de carrière les rendentimpropresà la culture. Population.—En 1803, la populationétait de 358habi- tans; elleest, d'aprèsle dernier recensement,de 440.Cette augmentation n'a pas d'autre cause que l'accroissement général amenépar vingt-cinq annéesde paix. Habitations.—Les habitationssont au nombre de 100; ellessont assezrassembléesau villageet lelongduchemin d'Escalles.Quatrefermesseulementsontisolées;ellessont pour là plupart bâtiesenpierres oucaillouxetcouverteset; pannes. Il y a une maisonde maître assezbien bâtie. Industrie.—Depuissix ans, l'industriedes tulles a péné- tré dans cette commune; elle occupe maintenant neuf métierscirculaires.Dixfemmesou enfanssont encoreem- ployés"aubobinageet dévidage; le reste.de la population 'est tout-à-faitagricole. Manufactures, fabriques, forges'et autres usines.— ïl existe deux moulinsà ventà moudre grains et troisforges de maréchaux. Commerce.—Pasd'autre importationque celledes cotons - filésnécessairesà l'alimentation des neuf métiersà tulle. Onexporteles céréalesexcédantlesbesoins,lestulles écrus confectionnésdans la communeet les lainesprovenantdes troupeauxde moutons. Communications.—Celtecommuneest traverséepar la route royalede Calaisà Paris par Boulogne,depuis le ter- ritoire de Coquellesjusqu'àcelui de Bonningues,et pardes / cheminsvicinaux et ruraux. Cescheminssont générale- mentbien entretenusen toute saison; les rôlesdespresta- tions sont employésavec zèleet intelligence. Peuplinguesest situé à 8 kilomètres de Calais, 12 de Guineset 14de Marquise. Le service desdépêches a heu tous lesjourspar le bureau de St.-Pierre-lès-Calais. Notions historiques.—L'origine du nomde Peuplingues est aussipeu certaine que l'époque de sa fondation. Les . tins prétendentque cevillageauraitété fondé,au tempsde l'occupationromaine, par un proconsulnomméPopilius; d'autres disent que le mot Inghe signifiantmontagne, Peuplinguesveut dire montagnepeuplée. Cette dernière étymologieparaitla plus probable. Sonterritoire esttoute- foistraversépar une anciennevoieromaineappeléeactuel- lement le Cheminde Lculingue; ce chemin conduisait ' autrefoisde Thérouanne, anciennecapitalede la Morinie, àSangatte. Peuplinguesestun villagedéjà fortancien; car l'histoire — 55 — cite un nomméArnoult, seigneurdePeuplingues, qui, en l'an 1100, abandonnaà l'évêcbé de Thérouannecertains- droitssur l'église de celieu. On ne voitaucunvestigede l'ancienneéglise, quia sans doutedisparu pendant"l'occupationanglaise;celleactuelle a été commencéeen 1637et terminéeen 1646. . Cettecommune, qui faisait partiedu Pays-Reconquiset de la généralité d'Amiens, paraît n'avoir plus été terre seigneurialedepuis la reprise du Calaisissur.les Anglais. De1789à 1801,Peuplinguesa été chef-lieudecanton ; de- puis, il fait partie'du canton de Calais.

COMMUNE-DESAffiMMCAT.

Topographie.—La communede St.-Tricât a la configu- ration d'un triangle dont l'angle dû sommetest un peu arrondiet la base un peu plus courte que lesdeuxautres cotés; elleest limitéeau nord parNieilles-lès-Calais, à l'est et au sud par Hàmes-Boucres, et à l'ouest par'Pihen et Bonningues; un quar.tdu territoire est en prés ou pâtures situésdans lesanciensmarais qui faisaientautrefoispartie du golte Itius; le reste ^st en terres labourables. Cette- commune fait partie du canton de Calaiset dépendde la perceptionde Peuplingues. Eaux courantes.—Il n'existe d'autres eaux courantes que la rivièredeHâmes,navigableseulementpour lespetits bateletsdestourbierset servant à l'écoulementdeseauxdu marais; ellepr.endnaissanceaupont Croyet verse,du sud- est au nord-ouest,dans larivière Neuve,au pontde Loba- nie. Cetterivièreparcourtla communedeSt.-Tricâtdepuis le territoire de Hâmesjusqu'à celui,de Nielles-lès-Calais; onla traversesur un pontsituéà la sortie du village,dans la rue du maraisà Calais.Il y a encoreune passerellepour lesgensde pied, unpeu à l'ouest dupontpourlesvoilures; elleestsituéedanslespâturagesappartenantau srFourcroy. ' Canaux.—Il n'y a pas decanauxnavigables; maisbien de grands wattergandset maîtres-fossésétabliset entrete- nus parl'administrationdeswattringues,dans le but d'as- sainirle pays; cette administration, régulariséeen 1S033 _ 56 — a rendude grands sprv'cesà la communede St.-Tricât, e remettantà l'état de pâturagesou prés desterrains qui, pai suitede l'extractiondestourbes,étaient devenusdes marais impraticables. Lesprincipauxwatiergandssont leshuit qui longentde chaquecotélesvoyeaxdumarais; il y a en outre un très-grandnombre de maitres-fosséstrès-larges et pro- fondsqui versentdansceswattergands; ils-sont, ainsique la rivière de Hâmes, empoissonnésde quelquesbrochets, tanches, anguilleset poissonsblancs. Marais.—Les maraisanciens, compris maintenantsous la désignationde prés ou pâtures, ont en grandepartieété défoncespour l'extractiondes tourbes; il resteencorequel- quesateliers en activité: troissurtoutont de l'importance et occupentune vingtainede personnes, tant hommesque femmes. Par suite de ces extractions, il existedans ces terrainsplusieurstrous fort profondset larges,qui ne pour- ront plus être mis à secpar les travauxordinairesdes wat- tringues. U faudrait, pour y parvenir, établir des moulins éciusiers; maisl'importancede cesterrains n'est pas assez considérablepour récompenserde semblablesdépenses; la poussedesherbageset leurs décompositions.parviendront peut-être, avec le-temps, à boucherces espècesde lacs d'eau. Terrains.—La communede St.-Tricât est, en terres labourables,une des meilleures du canton de Calais. Les terreksoniargileuses,douceset facilesà cultiverî'une petite partiesè-nlementest moinsproductife.Le terrainestgénôra- lementuni ;toutesleshabitationsduvillageet mêmetoutes lesfermessont entouréesde pâturagesplantésde fortbelles futaies d'ormes en bordure, ce qui donne à ce village l'aspectd'un paysassezboisé, bien qu'il n'y ait pas'de bois proprementdits. Agriculture.—La bonne qualité du sol a depuislong- tempsfaitabandonnerl'assolementtriennal, ettous lesans lesjachères diminuent. Cettecommune est cultivée avec1 beaucoupde soin et d'intelligence;depuisl'assainissement des marais, la culturea fait beaucoupde progrès, par suite de l'augmentationdes bestiauxetdes engrais; c'est à peine s'il reste en jachère , tous les ans , le neuvièmedes terres labourables. La rotationdes récoltes,s'exerce à peu près dans l'ordre suivant: jachères, froment ou scourgeon, waratsou avesne, froment; avesne, dravières ou,vesces; commecultureaccessoire,les trèfleset minettes, quelques carotteset navetspour les bestiaux, quelques pommesde terre, des colzatset lins, les premiers en assez grande quantité. Le labour d'un hectare de terre en jachère, — 57 — colzatsoulins, coûtede 70 à 75francs;les autresrôlesun tiers demoins.Onlabouregénéralementavec troischevaux, le binotage n'en exige que deux dans les terres les plus faôiles.On emploiel'anciennecharrue à roues, le binot, la herse à dentsde bois, le rouleau ou rondeloire;pour les . fèves,waratset avesne, quelquescultivateursont introduit le semoir et le plouf;cet usageparaît s'étendre de plus en plus. Lesarclagedes grainsa aussi beaucoup contribué à l'améliorationdesrécoltes. Les terres sont exploitéespartie en grande et moyenne tenue, partieen petite tenue; lesplus grandesexploitations sontd'environ 100Nhectares, les moyennes de 50à 40hec- tares; lesautresvarientde 20 à7 hectares. v On amende les terres labourables avecdesfumiersde ferme, et tous les quaranteou cinquanteans, on échauffe les terres'les pjus froides au moyen'de 600 hectolitres environde marneblancheparhectare. Bois?—Il n'ya que quelquespiècesd'aulnaiesituéesà la lisière desmarais; ces bois se coupenttous les ciqq ou six anset donnent un fagotagemédiocre. Arbresfruitiers.—Pasd'autres arbresfruitiers que ceux 4jui croissentdans lesjardins; ils sonttrès-peu nombreux et greffésen fruitsà couteau;ils ne peuventêtre considérés que pourmémoire. , - Prés.—Lesprés proprementdits sont peu considérables, bien quela matrice cadastraleindiquetous les pâturages souscette dénomination;les meilleursproduisentenviron 4500kilogrammes'de foinà l'hectare, et les moins bons 2500-kilogrommes.Il est à remarquer que les foinsdes mpindresprés sont aussiinférieursen qualitéqu'ilsle sont enproduits. Lespréssont irrigués par les eauxpluvialeset amendés avec des fumiersde ferme; on emploie aussi à cet usagele curage desfossés. Pâturages. —Lespâturages ont été réunis à la matrice cadastraleen uneseulenature de cultureaveclesprés, bien qu'il y ait«beaucoupplus d'herbagesemployésen pâtures qu'enprés fauehables; ils sont de qualitéssemblablesà ces derniers et amendéscommeeux. Tous les pâturages sont privéset entourésde fossés. Jardins et Vergers.—Lesjardins sontde bonne qualité; maisils ne sont cultivésqu'en gros légumes à l'usage des habitansde la campagne. Population.—En1803il y avaità St.-Tricât287habitans; maintenantil y en a 3S8 d'après le dernier recensement. Cetteaugmentationest due , comme celles de toutes les communesayant euautrefoisdes marais, àl'assainissement - 58 - dupays et au partage-descommunauxopéréen 1793. Habitations.—Lenombre ueshabitationsestde74.Elles sontpour laplupartréuniesauvillage;quelquesfermessont écartées, et plusieursmaisonsrépandues le longde larue du marais.Lesfermessonten général bâtiesen briques et couvertesen pannes; la plupartdes autreshabitationssont en torchis et couvertesen chaume; il y a deux petites maisonsde maître assezbien construites. Le prix d'une maisonmoyenneest de 600à700francs. Industrie. —La population est entièrement agricole; pendantla bellesaisonune quinzainede famillessont"occu- pées à l'extractionet à la fabricationdes tourbes. Manufactures, fabriques, forgeset usines.—Il y a dans cettecommune un moulinà vent à moudre grainset deux forgesde maréchal. Commerce.— Pas d'importations, si ce n'est quelques tonnes'de graines de Iin.de Riga; on exporteune assez grande quantité de céréales, quelquesbateauxde tourbes; les cultivateurs élèventune assezgrande quantitéde pou- lainset de veauxgras quisont vendusauxmarchésvoisins, ou enlevésà domicilepar les marchandsde Normandieet les bouchersde Calais; quelquescultivateursélèvent aussi de jeunes porcs; enfin cette commune vend une bonne qualitéde beurre et de pigeonsau marché de Calais. Le nombre des patentablesest de six. Communications.—Lacommunede St -Tricât n'est tra- versée par aucune route royale, départementale, ou de grande communication; elle ne possèdequeles chemins vicinauxet ruraux.* Ceschemins,à l'exceptionde ceuxdu marais, sont en lous temps en assez bon état; ceux du marais sont mauvais l'hiver. Les rôles des cheminsvici- naux sont bien utiliséset lescheminss'améliorent.tousks ans. Cette commune est à 7 kilomètresde Calais, 5 de Guînes,16 de Marquise. Le service des dépêches a lien tous les deuxjours et se fait par le bureau de St.-Pierre-lès-Calais. Notions historiques.—L'origine de cette communeest fort incertaine et l'époque de'sa fondationà peu près in- connue; on remarqueseulement, sur quelquesanciennes cartes du Boulonnaiset ducomté de Guînes, un endroit >'Par sadélibérationdu2 septembre1845,le conseil-généraldu Pas-de-Calaisa arrêtedefinilivenieiille traceduchemindegrande communicationn" 64, qui, parlantde Guînes,traverserales communesde HâmesBnucres,St.-Tricât,ISielles,Frelhun et Coquelles,pourveniraboutira larouteloyaledeCalaisaParis. — 59 - appeléHartincourt, situé précisémentau lieu nomméau- jourd'hui St.-Tricât. La seule irace de l'occupation des Romainsestle cheminde Leulingue, qui est une ancienne route construitepar cepeuple conquérant. Lesreligieuxde l'abbayede Ste.-Larmeprétendent qu'il . existaitfort anciennementdans'cette communeun prieuré deleur ordre, sousl'invocationde St.-Nicaise. Cette allé- gation paraîtprobable; car l'égliseancienne, dont il ne resteplus, pourainsidire, quele choeuret quelquesruines, paraît avoir été plus spacieuseque ne le comportaitune simple église paroissiale. Il paraît encore que l'église de Niellesétait autrefoisla chapellede Ste.-Marguerite,dépen- dant-dudit prieuré de St.-Nicaise. -Lehameaude Nielles dépendaitautrefoisde la communede St-Tricât ; il n'est devenu commune "séparée«qu'à partir de l'occupation anglaise. Aprèsla reprisé de Calais, en 1558, et la conquête du Pays-Reconquis, Henri II accordadeshabitationset des, terres à St.-Tricât auxhabitansde St.^Quentin,errans avec leurs familles, par suite des ravages occasionnéspar la guerre.A la mêmeépoque, ceRoioctroyaaussiune ferme à-St.-Tricât, la seigneuriedesCaillemotles, sur Sangatte, et la terre de la Rouge-Cambre, sur Coquelles,à Jean Monchyde Sénarpont, enrécompense du couragedontil fit preuveà l'attaque de Calais. L'église actuelle de St.-Tricât possède une belle tour carréesolidementbâtie et quidomine le pays; le gouver- nement l'a utiliséeen y plaçantun télégraphequi corres- pondavjec'ceuxde Calaiset d'Ardres. Cette commune faisait partie du Pays-Reconquîs et dépendaitdela généralitéd'Amiens. De 1789'à 1801,elle a fait partieducanton de Peuplingues; maintenant ellea. été.réunieau cantonde Calais. '

COMMUNEDE SANGATTE.

Topographie.—La commune de Sangatte,«st bâtie au pied duversant est de la montagnedu filanenez, sur le littoralde la-Manche,en face desjcôtes d'Angleterre, que l'on aperçoittrès-distinctement par un tempsserein; elle — 60 — est abritée des ventsd'ouest par le cap Blancnez et des vefils'denord parla diguede Sangatteet par les dunesou faïaises. Elle occupeun espacede 8 kilomètresau moins de longueur,depuisle sommet du Blancnezjusqu'au fort Risban, en face du bassin du Paradis. Sa largeur entre Coquelles, St.-Pierre et la mer, est beaucoup moindre: elle est seulementde 4 kilomètresau plus vers l'ouest, et va toujoursen dirninuantràl'est'jusqu'en facede Calais, où elle n'a plus que trois ou quatrecents mètres de largeur. Elle est limitéeau nord par laManche, à l'est par Calais, au sud par St.-Pierre et Coquelles,et à l'ouest par Peu- plingueset Escalles. Ceslimites sont cellesfixées lorsdu cadastre; depuis, le fortRisban et une partie des dunes ont été réunis à Calaiset distraitsde Sangattepar ordon- nanceroyaledu 24 juin 1840. Maintenant la limite eptre Calaisel Sangatteest le prolongementjusqu'à la nier dela lignequi part de l'éclused'Asfeldet'suil la rivièreNeuve, qui longe la face ouest de la citadelle de Calais., Celte communefait partiedu canton de Calaiset dépend' do la perceptionde Peuplingues. Eaux courantes.—Il n'ya pas d'eauxcourantesdans la commune;maiselleest limitéeau sudpar legrandcourant duport de Calais, dans lequel la marée remonte jusqu'à l'églisedu fortGloriette. Ce courant est comprisentre la digueBodart, sur St.-Pierre, et la diguedes Salines, sut Sangatte, et celledes jardins duhameaudesBarraques.A la marée haute, les eauxmontentjusqu'au pieddes dunes, en dedansdes terres. Canaux.—Il n'y a pas de canauxnavigables, maisseu- lementdes canauxde dessèchement,telsque lewattergand de Sangatte,quiprendà la PetiteCommunettedeSangatte et versedansle canalà Crabes, en passant par le Vivier et tousles maîtres-fossésquiy aboutissent.Ussont entretenus par la 4e section des-wattringues.Le grand Crique, qui prend à l'extrémité des Salines, à l'ouest, et verse à l'est dansle grand courantpar l'écluse Gloriette, sur laquelle on passeà pied. Le grandCriqueest entretenupar lespro- priétairesdes Salines, qui seuls en profitent Terrains.—Leterrain en culture, depuisCalaisjusqu'au pied duBlancnez, estpartoutuni et découvert; lesdunes seulessont roonlueuses:ce sontdesamasde sablequi pro- tègent le littoral contre les envahissemensde la mer; ils sont plantés en hoyas et en épines et -ne peuvent être employés à aucun autre usage. Enfin toute la partie du territoire, à l'ouestdu chemindeCoquellesàSangatte, est montueuse, et même, sur quelques points, fort élevée. — 61 — -Les sommetsdes montagnesdu Blancnezet des Noires- Mottesdépendentde cettecommune.Le point culminant de ces montagnesest accessible; mais les mamelonsles plusélevésnesontpas cultivés:ilsrestent enriezet servent de parcoursaux moutons.Lesol est, en général, dequalité moyenne; toutesles terres en"plaine sont assezgénéra- lementbonnes. Cesterres proviennentde laisses de mer; ce spnt des terres d'alîuvion, ou limons gris compactés, d'une culturedifficile. Les portionsqui longentles dunes sont,moinsbonneset plus sablonneuses;ellessont traver- séespar desbancsde pierrettes ou d'écalippes. Lesterres de lapartiemontueusereposent, cellesdes vallées,sur des argilesdoucesetsurdes sablesrougeâtres, bonset produc- tifs; les autres, sur dessablesgris, moinsbons, ou sur des crayonssecs, plus mauvaisencore. Agriculture.—L'agriculture,commedans toutesles com- munes oùil y a peu de pâturages,est en retard , par suite- du manque de fumier; c'est celle disette qui fait encore tenir en jachères triennalesdes terres"qui, mieuxamen- dées, pourraientêtre dessoléesavec avantage: cependant, depuis une dizained'années, les jachèresdiminuent.Afin de remédier à la disette des pâturages, on a formé des troupeauxde moutonset augmentéde beaucouples.prairies artificielles1,ainsique les draviëreset autresgrains connus sousla désignationd'hivernages.Celafaitmaintenantqu'un sixièmedes terres labourablesde la communen'est .plus en jachèreque tous les six ans, et non plus tous lestrois ans : c'est un premier pas fait versdéplus grandesamélio- rations. Onremarqueaussique le sarclagedesgrains tend à devenirgénéral. Les récoltesalternent dans l'ordre suivant: 1«jachères, 2o froment, seigle, scourgeonouhivernages; 3° warats, baillardou avesne; 4»comme cultures accessoires,quel- ques pois, carotteset navets"pour la nourriture d'hiverdes" bestiaux, quelquespommesde terre et un peu de colzats; 5oun septième environdes terres labourablesest cultivé en trèfles, minettes et sain-foin. Le labouragese fait avec trois chevaux;on emploie l'ancienne charrue-à roues, le binot, la hersetriangulaireà dents de fer ou de bois , le rouleauourondeloire,et pournettoyerleswarats,le plouf. Aucunepiècedeterre n'estentourée deliaies oufossés;les pâturagesexceptés, tout lerestedu territoire estlibre. . - La commune de Sangatte est cultivée en grande -et moyennetenues. Les principalesexploitationssont de 90à 180hectares; les autresde 20 à 80: il y a peu de locations au-dessousde cettexlennèrequantité. — 62 — Les terressont fuméesavecdesfumiersde ferme,tousles troisou quatreans ; dansla partie montueuse,on emploie encore la marneblanche, tous les trenteans environ, 800 hectolitresà l'hectare.Il y a danscettecommunesix trou- peauxde moutonsformant ensemble900 bêtes] leslaines sont croiséeset d'assezbonne qualité. Bois.—Troisou quatre petites piècesd'aulnaie, formant en total1 hectare 32ares 70 centiares, d'unfort médiocre produit. - ,- Près.— Lesprés sont peu considérables; presque tous les herbagessont destinésau pâturage. Le peu qui existe peut produire environ4,000kilog.de foin à l'hectare; ils sont amendésavec des fumiersde ferme. Pâturages.—Les pâturagesne sont ni très-bons ni con- sidérables, bien qu'ils aientbeaucoupd'analogieaVecceux de Coquelles;cependant ils sont un peu inférieurs, les herbes étant moins nutritives. Commeles prés, ils sont amendésavecdes fumiers de ferme; les parties les plus bassessont relevéesavec le cuiagedes fossés. Ces pâtu- rages-reposentsur un terrain très-anciennement défoncé pour l'extractionde la tourbe; maintenantil n'ya plusrieti qui puisse être utilisé de cettemanière. Carrières.—Il y a eu autrefoisune carrière de pierre blanche qui n'est plus en exploitationdepuisiong-temps.- Jardins et vergers.—Les jarains sont sablonneux et presque tous de mauvaisequalité; ils produisentà peine quelqueslégumescommuns; aucunarbre fruitier,ne peut s'éleverdans cesjardins, qui sont trop exposésauxvents de mer. Terrains vagues.—Les terrains vagues sont de deux espèces: les uns , indiqués au cadastre comme riez pour 101hectares37ares 15 centiares, sont cultivésde loin en loin ; à l'exception'du sommet du Blancnezetdes Noires- Moites.Aprèsles avoir cultivésen labour un an oudeux, on les sèmeen sain-foin , et on les laisserevenir encore, pour dix oudouzeans, à l'étatde riez. Depuis le cadastre cependant, cesterrainsont un peu diminué; lesmeilleurs riez ont été rompus, et jusqu'à présent, ils sont restés cultivés Les autresterrains vaguessont des dunes plan- tées en hoyaset épines; elles ontprès de 7 kilomètresde longueur. Cesdunes , qui comprennent 135 hectares 65 ares 40 cenliares, ne sonl susceptibles d'aucun -autre produit. ,. Population.—En1S03, Sangattecomptait568habitans; il y en a maintenant906, d'aprèsle dernier recensement. Cetteaugmentationeutdue, 1° à l'établissement,en 1803, -- 65 — descompagniesde gardes-côtes,dontbon nombre se sont fixésà Sangatte; 2» au grandnombre de préposésde la douane qui habitentcelte communeavec leurs familles; 3° à i'introductionde la fabricationdes tulles, qui occupe plus de cent ouvriers; 4»aux travaux du port de Calais, quiontfaitfixerdansleshameauxduCrau et desBarraques beaucoupd'ouvriers qui désiraient rester près(de leurs chantierset éviterlesdépensesde la ville. Habitations.'—Les habitationssont au nombrede 208; bon^iombresontéparsessur diverspoints. Lestrois-qnarls environformentle village; le hameaudu Crau, celuides Barraques, le Fort-Lapin et leFort-Mahoncomptentcinq ou six maisonschaque. Les maisons sont généralement construitesen pierres et «couvertesen pannes; quelques- unes, au hameau des Barraqueset au fort Lapin, sont bâties en torchis et couvertesen pannes. Industrie. —-La majeure partie des habitans s'occupent des travauxagricoles; une trentaine de famillesse livrent à la pêche cotière; une soixantained'habitanstravaillent comme manoeuvres,charpentiers, etc. On compteà San- gatte 40métiersà tulle, appartenant à 28 fabricans. Communications.—Cescommunicationsse réduisentaux cheminsde Sangatteà laChaussée(communede Coquelles), de Sangatte à Calais et de Sangatte à Escalles, par le Blancnez.*. Notionshistoriques.—Sangatteest situésur une portion maritime du plat pays, auquel aboutissait une ancienne voieromaine, vulgairementappeléeChemindeLeulingue, venant dATraset passantpar'Therouanne. L'époquede la formationde ce village est aussi incer- taine que sa dénominationprimitive; celleactuelle parait dériver de l'anglais et signifierporte au sable ou baie au sable. • - , Dansle maraisde Sangatte, situé entre ce village et la grande fermeactuelle des Salines, à très-peu de distance de la digue de la mer, existaitune antique forteressequi fut détruite par les Normands,en 882, et sur les mines de- laquelleBauduinII, 10ecomtede Guînes, fit construire, en 1190, un château-fort qu'on présume être celui de RechiroVe,cité par les historiens, défendu par une tour assezélevée, environnéede boulevartset d'un triple fossé. *SangattepeutmaintenantcommuniquerfacilementavecCalais, parlechemindesdune»,etleport, depuisl'elablissementdesponts de lacunetleet duliassinaflot,"sur' lesquelsonpeutcirculeravec chevauxetvoilures. (IV.desEd.) .— 64 - Ce châteaufut détruit lors des incursionsde Ferrand de Portugal, comtede Flandre, dans le comtéde Guines, en 1214. Il fut reconstruitquelquetempsaprès; habité, le 29 octobre1346,par la reine d'Angleterreet sa suite; fortifié en 1354, par ordre d'Edouard III, roi d'Angleterre;rap- pelé dans letraité de Brétigny,en 1360-,et enfin rasé par le duc de Guiseen 1558; de sorte qu'il n'en reste actuelle- mentque de faiblesvestiges. Il existaitenoutre, à l'extrémitéoccidentaleduterritoire de Sangatte,c'est-à-direau capBlancnez,un fort construit par les Anglais, dont les Françaiss'emparèrent le 27 août 1549, et après en avoir enlevé l'artillerie, consistanten vingt-cinqpiècesde canonde bronze et une grandequan- tité depoudre, ils le démolirent; de sorte qu'il n'en reste plus aucunetrace. Le capBlancnezestle point le plus rapprochédes côtes d'Angleterre, dontil n'est séparé que par une distance de 17,631toises, et son sommetest de 500piedsau-dessusdu niveau de la mer, ainsi que l'atteste l'opération quiy fut faiteen 1756parl'ingénieur de Bois-Forêt,en présencedu prince de Croy. Près le capBlancnezse trouventles Noires-Mottes,que Ptoloméeprésend être Yllium Promonlorium mentionné dans lesCommentairesde César,dont le sommetde la plus haute est de 551 piedsau-dessus de la basse mer, ainsi qu'il a été reconnupar l'opérationprécitée. L'ancienne église de Sangatte était située sur le haut d'une colline, au lieu nomméSt -Martin , où il en reste encore quelquesvestiges;ayant été probablementruinée par suitedes calamitésde la guerre, elle aura ensuite été rebâtie près de la mer, où elle est encore présentement. En 1436, une partiede la miliceflamande, dontl'indis- ciplineavaitdéterminéPhilippe-le-lîon,ducde Bourgogne, à leverle siège de Calais, qu'il faisait depuisdeux mois, incendiaSangalleen retournantdans ses foyers, Sur le territoire de ce-villageexisteune ferme nommée :la Caillemole,érigée en baronnieen faveurde la maison de'Monchyde Sénarpont, qui était la seule terre du Pays- Reconquisayant droit dejustice sousJe ressort de cellede Calais. Sangattefitpartiedu canton dePeuplinguesdepuis1789 jusqu'en 1801,qu'il fut incorporéà celui de Calais. • 65

ASJ 1POBÎSÏDEUE VUE SEAiËSTESIFS.*

Calais, situé à 11 milles, 5 vers le N. E.' 1|2 E. du cap Gris-Nez, estun port de commerce, de pêche et de relâche, et le lieu du passagedes dépêchesde la France et de l'Angleterre. Lorsque les travaux qui sont en cours d'exécutionserontentièrementterminés, les élablissemens maritimesse composerontd'un chenal de 6 encabluresde longueur, aboutissantà un avant-port d'échouageet au petit bassin nomméle Paradis , qui assèche également; puis d'un bassin situé souslesremparts de la citadelleet communiquant avec l'avant-port , dans lequel les plus grands bâtimensque Calaispeut recevoir resterontà flot; enfin, d'un bassinde retenuepour leschasses. En 1841,on construisait dans la partie occidentaledu chenal, au N.E. du fort Risban, 'une écluse de chasse destinéeà lancer par trois pertuis , dans la direction du chenal, le trop-plein descanaux de l'intérieur et l'eau de mer qui monte dans la criquesituée entre le fonddu port et le fort Nieulay,laquelle crique sera convertie en un bassinde retenue. La moitiéenvironde'l'ancien port for- mera la partie la plus avancéede ce bassin, et elle sera séparéede l'avant-portpar une forte digue en maçonnerie aboutissant d'une part à la culée orientale de l'écluse de *Nousempruntonscetinléressantarticleaubelouvrageîn-4°. publieparordreduRoi, sousle ministèrede M.l'amir-albaron Duperre,etintitulé:PiloteFrançais,InstuictionsNautiques.Ces instructionsontétérédigéespar M.l'ingénieurhydrographeGivry 'et sontengêneraiIres-peuconnuesdupublic,l'ouvrapen'ayanlpas eteraisdanslecommerce'etayantseulementeteadresseà quelque? autoritésmaritimesetauxchambresde commercedesports de commerce.C'esta lachambredecommercedeCalaisquenousen devonsla communication.La plupartdesnoiesdontnousal'ons faireaccompagnerceltenoticesontduesàl'obligeancedeM.Pinge- -nienren chefNeboaet deM.le capitainedeportPli.Margelle; ellescompléterontetrectifierontcequela notice,quia étépubliée depuisquelquesannéesdéjà, poutoffrird'incompletoud'inexact. _ 66 - chasse, et de l'autre â la culéeseptentrionale de l'écluse du bassin à flot. On estime que le bassinde retenue aura450,000mètres rcarrésde surface, et qu'il contiendraun millionde mètres , cubesd'eau.U y a lieud'espérerque deschassesrégulières, faites avecun tel volumed'eau , ne tarderont pasà débar- rasser le chenaldel'énorme amasde sable,nomméle Banc du Diable, qui le comble-àmoitié et s'appuiepomme un pouliersur la jetée de l'ouest. Le sable provenantdes fouillesqui ont été faites pour l'établissementdes-nouveauxtravaux a été déposéen aval du chenal, devant le fort Risban',et il est à craindre que cesable , mal affermi,ne soitpoussésur la jetéede l'ouest et déverséen partie dans le chenal paries ventsd'aval,qui' sont fréquenset très-violens.* Lesvents d'amont, quoiquesoufflantplus rarement, ont cependant quelquefoisbeaucoupde force, et ceuxde l'E. àl'E.N. E. ontl'inconvénientd'enleverde l'estran,lorsque la mer est-retirée, une grande quantitée de sable, qui se déposeaccidentellementdans les environs^de l'entréedu poritet sur le talussous-marin adjacentà l'estran.** Le chenala80mètresenvironde largeuret se dirige vers le N. 0. 1|2 N.; il est'compris entre deux jetées en charpente, parallèlesentre elles,qui s'avancentégalement * Celtecraintenes'estpas réaliséeet nese réaliserapas; ces sablesouiétéalfermis,d'unepart,parlesdépôtsdevasequiont etefaitsàleursurface,etenoulre,parles travauxdugeuietnili- - faire.LesgrandstravauxexécutesaufortRisban,lecourantobtenu, à mareobasse,par les-eanxdel'eclusodela Citadelleet desdeux aqueducsdubassinderetenue,et renduplus puissantparlemur dequaiquivaceindreextérieurementcebassin,etenfinleschasses de l'écluseRaffeneau,empêcberonltoujoursque des sabless'a- massentdanslechennlet le longdesjetées. " L'éclusedechasseestmaintenantlerminée,etseseffetspeuvent êtreappréciés; ainsi.le BancduDiable,quimenaçaitd'obstruer toutlechenal,n'exisieplusà l'heurequ'ilest: quelqueschasses ontsuffipourl'enlever.Nousavonsetenous-ruêmetémoinplu- sieursfoisdelaforceet del'efficacitédeceschasses,quirongeaient etenlevaientlebancà vued'oeilAnboutdelasixièmechasse,le chenalelaitdébarrassedeplusde ccnlmillemètrescubesdesable; et on le'comprendra,quandon saina qu'unechassedel'écluse Raffgueciua,danslespremiersmoniensdesonémission,uneforce desia,millechevauxtjuise faitsentirjusqu'endehorsdesjetées. Aussil'entréedu porte-t elleaujourd'huidégagéeentièrementde tonteespèced'amasdesable.Le chenalcomprendà présenttoute la largeurdes jetées,depuisl'extrémitéjusqu'àl'anciennejetée, dontlebordsges'élève«u-dessusdBniveaudesplusgrandesmarées. — 67 — en mer, et qui, depuis 1836 ont été prolongéespar des estacadesà claire-voie, de 246mètres de long,posantsur des digues basses en enrochement et en fascinage.Ces digues basses servent-maintenant à guider, jusqu'à une -encablure"environdu bord extérieurde l'estran, les eaux provenantdes canauxde l'intérieur,qui sejettent dans la criqueets'ôcoulentpar l'avant-port. Les eauxdoucesvenant de l'intérieur sont très-aban- danttsen temps de pluie et formentde petiteschassesqui ont considérablementaméliorél'entrée du'chenal,depuis que les jetées ont été prolongées;elles y ont creuséune espèce de fossé, dont le fond, au moisde novembre1841, èlait à7 pouces(Om2)au-dessusdu plan de niveau auquel sont rapportées les sondesdes caries du Pilote français. A lamêmeépoque,onn'avaitpasencore décidés'il serait convenable de prolonger les estacades; quant à la forme des musoirsqui doivent les terminer, il était arrêté qu'ils seraientdemi-circulaireset auraient15mètres de longsur 48 de large. On les disposeradekmanière à pouvoir, au besoin, y placerde l'artillerie. ' Lesestacadesétant à claire-voiesont, ainsiquela partie du chenalqu'ellescomprennent,traverséesdans touteleur longueurpar lescourans deflot et dejusant. Cettedisposi- tion du prolongement des jetées est avantageuseen ce qu'elleempêche ie sable qui s'est anionceléle longde la jetée de l'ouest de s'étendre au-delàde l'ancienmusoirde cette jetée; maiselle a le graveinconvénient de gêner les bâtimensqui entrent on qui sortentversle momentoù la mer esthaute dans le port, parce qu'alorsle courantde flot, étant dans sa plus grande forceà l'entrée du chenal, entraîneces bâtimenssur l'estacade de l'est, où, par de grands vents d'aval, ils sont exposésà fairedes avaries.** Lesbâtimensne sont réellementen sûreté, aveccesvents, qu'autantqu'ilssontdansla partieduchenalcompriseentre les anciennes jetées, dont le bordage, qui s'élève au- dessusdu niveaudeshautes mers des syzygies,contientles eauxet lesobligeà suivrela directiondu chenalen marée montante,ainsiqu'enmaréebaissante; néanmoinson doit Lorsquepar suited'un ventviolentdel'est, dessablesse'de- poseuldanslesenvironsdel'entréedu portetsur letalussous- marinadjacentà l'estian , uneseulechassedel'écluseRaffeneau ,-suffitpourlesenleverimmédiatement. " Cetinconvénientn'existeraplusbienlôt; unprojetdedigue. approuve,estdeslinéa détruiretotalementlpcourantde flotqui entraînelesnaviressurlajeleedel'est, > — 68 — faireen sorte de remonter jusqu'à l'avant-port, pour évi- ter deposersur l'enrochementde la jetéede l'est,quiforme dans le chenalune sailliede 7 mètres environ,sur laquelle on talonneraitviolemment,si lèvent passaitau nord.* L'avant-port commenceoù lajelée de l'est se raccorde au mur de quai du'terre-plein de la partieorientalede la ville. Cemur de quai se prolongedans toutel'étendue de l'avant-port et se termineà la culéeméridionaledel'écluse du bassinà Ilot; il n'est interrompuque par l'entrée du petil bassinnommé le Paradiset par l'éclasedes fossésde la citadelle. Les quais de l'avant-port sont vastes et commodément disposés; leur surfaceest à 25piedsSpouces(8mètres31) au-dessus dit plan auquel sont rapportés les sondes des cariesdu Pilote français. La partiede ces quais comprise entre leParadis et la jetée'de l'est se nommequai duCour- gain oude la Colonne;ony'place lesbâtimensqui entrent après la haute mer et ceux qui se disposent à quitter le port. La moitié environ du quai comprisentie l'entrée du . Paradis et l'éclusede la Citadelleest spécialemenldestinée auxbateauxà vapeur appartenantà l'état, qui transportent les dépêchesen Angleterre, ainsi qu'aux paquebotsà va- peur qui font l'officede passagers;l'autre moitié du quai, nomméquai des Norwégiens, est destinéeaux bâtimens de commerce. Les bateaux de.pêche, ainsi que les petits naviresde cabotage, se mettentdans le Paradis; ce petit bassinestbordédequaissurtout sonpourtour,et l'échouage y est excellent.On yplacelesbâtimens finset chargésqui fatigueraient sur les pdsées de l'avant-port. Ces posées seront creusées et égaliséesaussitôtque les travauxseront terminés; on les entretient provisoirement, maisà une plus grande hauteur que celle qu'on leur donnerapar-la suite. Des navirestirant 16 pieds, qui y seraient placés actuellement, amortiraientpendant sept ou huit jourspar lunaison. {Renscigncmensdes pilotes.) Le bassinà flolaura la formed'un parallélogrammetrès- allongé, 19,000mètres carrés de surfaceet un dévelop- pement de quais de540 mètres; il sera creuséjusqu'au niveau du radier de l'écluse par laquelle il communique avecl'avant-port, c'est-à-dire jusqu'à 2 pieds (65 centi- mètres) au-dessusdu plan de réduction des sondesdes cartes. Le buse de celteécluse, dont la constructionest achevée,est à 3 pieds1 pouce(1mèlre)au-dessusdumême *Il s'agitlàen effetd'uneamelioralionà réaliser; elleestfaci- lementréalisableetondevras'enoccuperultérieurement, - ' _ 69 — - plan, et l'ouverturede ses portes estde 50pieds10pouces (16met. 50)*.U ya ungril de carénagedans l'avant-portet une gruequipeut, aubesoin,servirpour materles-navires. L'avant-port et le bassinà flotsont bien abrités contre le ventet la grossemer; quant au petitbassind'échouage, le nom qu'il a reçu indiquesuffisammentqu'on y est en parfaitesécurité. Cependantlorsqu'il vente grandfraisdu N.N. 0. ou N.N.E>,la houle pénètre dans le chenal et dans l'avant-port, ainsi que dans le Paradis, depuis la demi-maréemontantejusqu'à la demi-marée baissante. ' Cettehouleest très-forte le longdu quaide la Colonne, et les navires qui y posent, sur un fond de gravieret de cailloux, éprouventde fortessecoussesen talonnant.** Le fond de l'avant-port*et du chenal forme un' plan incliné, dont le point le plusbas se trouvait, au mois de novembre1841, à l'entrée du chenal, et élait élevéd'en- viron7 poucesau-dessusdu plan auquel sontrapportésles sondes des cartes. Il résulte des observations de marée faites en 1836, à l'entrée deCalais, que la montée de l'eau sur cepoint était de: 18 à i9 piedset demidans les grandesmarées, dontles coefficientssont comprisentre 065 et 0 85; 21 pieds dans les grandes marées moyennes, dont le coefficientest égal à 1 00; 22à 23piedsdans les grandesmaréesditesd'équînoxe, dont le coefficientest égalà 116 ou 117. Danslesmaréesdesquadraturesordinaires,lamer s'-élève de 15à 16 piedssur le mêmepoint, et, dans la plus faible" morte-eau observéeen 1836, elle n'a montéqu'à 14 pieds 10pouces; maisdansla morte-eaudu 15 mars, ainsi que dans cellesdes 13 et 14 avril 1837,elle s'estmaintenue à 14pieds5 pouces. 'Pour déduiredeces indicationsla montéede l'eau cor- respondantesur le busede l'éclusedu bassin à flot, il faut , en retranchera pieds 6pouces. * Lestroisévaluationssontà reculer; au lieude2piedsou65 cenlimètfes,de5 piedsI ponce,ou1mètreau-dessusduplande réductiondessonaesdes(.ailes, lisez: 56centimètreset91centi- mètres.Enoulre,1oiiverlniedesportesdubassinn'estpasde50- pieds10pouces(16mètres50)seulement,maiibiende17mettes. "'Il n'ya jamaiseu dehouleassezforje, le longduquaideJa Colonne, pourquelesnavnesepromentdessecoussesen talon- nant.Etdailleurs,lorsqueleveutsouffleavecassezdeviolencedu N.N.O ouduN.N. E.,s ilya unpeudeboule, ellene se fait sentitqu'àlapleinemer,etquandles naviicssontprêtsa terrir,i! yalong-tempsquiln'ya'plusdehoule. — 70 — N L'établissementdesmaréesà Calaisestà 11heures30du malin , ou11heures49 du soir, ces heuresétant comptées du midivrai. L'unité dehauteur estd'environ9 pieds8 pouces(31"14). \Les résultatsdes observationsdes hautes et bassesmers, faites en 1836à l'entrée de Calais, sont réunis en quatre tableauxpubliésdansle Pilotefrançais, et l'on pourra, au moyende cesrésultats, lorsquel'on connaîtrale coefficient de lamarée, déterminerapproximativementla grandeurou l'amplitude de cette maiée pour un jour quelconque de l'âge de la lune. Eh ajoutant 7 pieds6 poucesà la demi- amplitudeobtenuede cette manière, on aura, à très-peu 'près, la montéede l'eau au momentde lahaute mer, pour lemêmejour, sur le busede l'éclusedu bassinà flot. Il faudrait ajouter 10 pieds à la demi-amplitude pour avoir la hauteur de l'eau au moment de la pleine mer, à l'entrée du chenal. Les mêmesobservationsont fait connaîtreque , dans les maréesdes syzygies,la durée du flotest d'environ5heures un quart devant l'entrée du chenal, et que , dans le même lieu, ladurée dujusantest à peu près de7 heuresun quart. Elles ont égalementfait voir que la marées'élèveplus haut dans le port, parde grands venlsde l'O. N.O.,qu'elle ne le fait lorsqu'il vente grand frais de l'E. N.E. au S. E. C'est un fait dès"long-temps remarquépar les marins de la localité Ainsi , dans les coups de vent de S. O., qui rendent la navigation de la Manche très-dangereuse, des bâtimens tirant 17 ou 18pieds d'eau pourraient, en grandemarée, se réfugier dans le chenal de Calais. Les pilotes assurent que, dans beaucoupde circonstances, on pourrait même les conduiresur les poséesde L'avant-port En morte-eauel avecdesventsde S.O.. le portde Calais peut recevoirdesbâtimenstirant 11à 12 piedsd'eau; mais, avecdes ventsd'amont, la mer montantmoins, il n'y peut entrer que des navirestirant au plus 10 pieds. [Renseigne- mensdespratiques)* En grandemarée, la mer reste environ20minutesétale et pleine, et, commeses mouvemensenhauteur sont irès- lents pendantla demi-heure qui précède el la demi-lieur;e qui suit l'étalé, il s'ensuit que l'on peut faire aisément mouvoir les grands bâtimens dans le port pendant une heure et demie. "Il peutentrer aujourd'hui,en morle-eauordinaire,devent d'amont,desnavirestirantde12a 15piedsd'eau. - 71 — La durée de l'étalé dépcnd.dela grandeur de la marée, ainsique de la force et de la direction du vent; en morte- eau, elle estsouventde troisquarts d'heure. Dansl'ouest et près de l'ancien musoirde lajetée occi- dentale, et à une encablureet demie de l'extrémité de l'estacade,se trouve le fort Rouge, construit en bois sur pilotis. Surl'un des édificesles plus élevés de cefort, on signale, pendant lejour, que le chenal est praticable, en arborantun grand pavillonrouge; ce pavillonreste hissé tant qu'ily a plus de 12piedsd'eau dans le chenal. De nuit,, on signale, sur le mêmep'oint dufort Rouge, que le chenalest praticable, en hissant à une potencedis- poséeà cet effet, et à 30pieds (10 mètres) au-dessusdes hautesmers desvive eau, un feu de maréeblanc et fixe, dont la portéeest d'environ6 milles; ce feu reste allumé pendant tout le tempsqu'il y a plus de 8 piedsd'eau dans le chenal. ' -- On ne l'allumepas lorsque, dans les gros tempsocca- sionnéspar lesventsqui battent" en côte , l'entrée du che- nal estjugée impraticable. ^ Depuisle 1ermai 1842, la position de l'extrémitéde la jetéede i'ouest est indiquée, de nuit, au moyend'un pelii Jeu rouged'environ2 millesde portée , placesur cette ex- trémité, à 15'pieds (Smètres) au-dessus deshautes mers de vive eau, et à une encablureet demie (330mètres) au N. 26° O. du feu de marée du fort Rouge. Ce fanalreste allumétoutela nuit ; mais il est essentield'obserVerque, v durant le grostemps, l'accèsdu boutde la jetéeestparfois impossible,et, dans ce cas, lefeu du fort Rougeest seul allumé, à moins que l'entrée du chenal,soitjugée impra- ticable. " , Unofficierde portet le maitre-hâleur, avec du mondeà sa disposition,se tiennent sur lajetée de l'est pendanttout le temps que le chenalest praticable. Si leur service est nécessairesur Ja jetée de l'ouest, ils s'y transportenten traversante chenalen bateau. . <~" Lachambrede commerceentretient des amarresde se- cours pourles bâtimensqui peuventen avoir besoin. Quandla mer estgrosseà l'entrée duchenal, les pilotés ne peuvent pas sortir pour aller au-devant des navires; mais,pourremédierautantquepossibleà cet inconvénient, on a établi sur l'ancien musoir de la jetée de l'est, à 250 mètres (uneencablureun-quart) del'extrémitéde l'esta- cade qui formele prolongementde celte jetée, un mâtà bascule, où l'on hisse un ballonaveclequel, lorsquele pavillon du fort Rouge est arboré (ce qui'est toujours l'indication que le chenal est praticablepourles navires, quoiquela mer soitgrosse),on faitdessignauxpour diriger les bâtimens quiviennent au port. S'ilsfont bonneroute, on maintientle mât dans une position verticale; dans le cas contraire, on,l'inclineducôté où lesbâtimensdoivent gouverner. En tempsde brume, on signale la proximitédes jetées au moyend'une grosseclochequi est placéeprés de l'en- trée du chenal. 11n'y a que les pilotes ou les maîtresde bateaux de pêche qui puissent, par l'effet de llhabitude, venir cherchercette entrée en se dirigeantd'aprèsla gra- dationde l'intensité du sonde cellecloche:maisce moyen- serail insuffisantpourdes marinsétrangersà la localité, et il serait dangereuxde s'y fier,,quelquecalmeque fûtd'ail- leursla mer. Les vents les plus favorablespour entrer à Calaissont ceuxdu S. O à l'E. N.E., en passantpar l'O. et par le N. Ceuxde ces vents qui battent en cote n'excitent qu'une .forte houle sur la plage, lorsqu'ils sont modérés; mais quandils soufflentavecforce, ils rendent la mer extrême- ment grosse, et l'entréedu port devientdapgereuse. Les hautes lamesque soulèventles ridens de la rade déferlent, et leurs brisans s'étendent jusque dansl'intérieur du che- nal ; et, dans cette circonstance, qui se présente assez souvent dans la mauvaise saison, les bâtimens destinés pour lesports, dela côte septentrionalede France doivent immédiatementfaireroute pour Boulogne,dontl'entrée est alors praticable, et où, toutes choses égalesd'ailleurs, il monteplus d'eau qu'à Calais.* Lesnavigateursne doiventpas perdre devue que, dans les maréesdes syzygies,les ports de.Boulogneet deCalais sont complémentairesl'un de l'autre, pour tous les bâti- mensqui tirent moinsde 17piedsd'eau, et quifréquentent la partieseptentrionalede la Manche-oula partiemérîdio- nale'de la mer du Nord; c'est-à-dire que, par un gros tempsoccasionnépardes ventsde l'O. au S., Calaisest un port de refuge pources bâtimens, quand Boulognen'est pas accessible;et, réciproquement,avec des ventsforcés deN.N, O. au N.E., lorsqu'il est impossibled'entrer à Calais, c'est à Botfognequ'ils doiventchercherun abri. A un demi-milleau de l'extrémitédes ] large estacades, * Lorsquele"grandventbaten côte,onpeutentreraujourd'hui a Calaissansdanger.Les brisansne s'étendentplusjusquedans l'intérieurdesjetées,etlagrandelargeurduchenaldonnebeaucoup defacilitédemanoeuvreauxnavires, On quitte le port dèsqu'on est à flot, quelleque soit la route que l'on ait à faire, exceptétoutefoislorsqu'onva dans l'ouestet que le vent n'est pas assezfort pourrefouler le courant de flot; dans ce cas, on sort à la haute mer et lkmva mouillerhors du chenal, pour attendre le courant de jusant. PHARE DE CALAIS. Le pharede Calaisestun feutournant, à réflecteurspa- raboliques, dont les éclipses se succèdentde 90secondes en 90secondes;il est placésur la tour centrale dela ville, à 1,560mètresde distancede la tête des jetées, et à 450 mètresdans l'ouestdu prolongementde l'axedu chenal.Le_ foyer de ce feu'est à 38mètres au-dessusdu niveau des hautes mersde vive-eau, et sa portée, en tempsordinaire, est d'environ 18milles. Cephare doit être changé de place; mais on n'est pas ,encorefixe sur la position qu'il devraoccuper. L'appareil *Avecventd'aval,la mern'e^ljamaisgrasseà Calais;et un navire,s'illuiarrivaitdemanquer1entréeduport, auraitletemps defoirevenirlofpourloiet depiendrelelarge. Ceùemanoeuvie peuttoujourssefairedepleinemer,sansqu'unechouemeulpuisse clic a tiauidre. ' — 75 — ' - \, d'éclairageactuel sera également-changé et remplacépar un appareillenticulairede premier ordreJà feu varié par des éclats. Le feu tournantde Calaisse distingue particulièrement du feutournantdu Gris-Nez, 1»par la différencedes in- tervallesde tempsentre les retours de leurs-éclatsou de leurs éclipses,cesintervallesétantde 30secondesau nou- veauphareduGris-Nez, tandisqu'ils-sontde 90 secondes auphare de Calais;2»parcette circonstance,que le feudu , Gris-Nez,dans l'intervallede ses éclats, laisseapercevoir une faiblelumière qui ne cesse d'être visible, en temps ordinaire, qu'au-delà d'une distancede 10à 12milles,tan- dis qu'au pharede Calais, les éclats sont séparéspar des éclipsesabsolues. Ce phare a été principalementétabli pour signaler,de nuit, l'extrémité-opcidentaledes bancsdangereuxqui s'é- tendentjusqu'à 15 milles au large de la côte, 'entre les méridiensde Calaiset de Nieuport. i II est/situépar 5b»57' 36" de latitudeseptentrionaleet Oo29'14"de longitudeoccidentale, et il est: A 11milles,-5au N. 6l«30'E. du pharedu Gris-Nez; A10 milles, ? au S. 74°30' O. du nouveauphare de Gravelines; A 20milles, 2 au S. 74° 30'O. du nouveau phare de Dunkerque. >

^OBSERVATIONSMETEOROLOGIQUES, FAITES A CALAISPENDANT L'ANNÉE 4845.

TEMPERATURE. La température moyennede 1843 a été de 11°A; celles des deux annéesprécédentesétaient, pour 1841, de 11°5, et pour 1842, de 11°1. ( La température moyennedu premiersemestrea été de 9°3; celledu second, de 12°3., En 1841, pour les mêmes époques, les moyennesétaient de 10° et 13°, et en 1842, 9°2 et 13°. Ces*légères,différencesprouventcombiensont peu fondéeslesplaintes despeisonnes qui s'imaginentque lessaisonssont bouleversées. — 76 — Lesdeux pointsextrêmes, en 1843, ont été d'un degré au-dessousdezéro et de 30au-dessus; en 1841,11 dégrés au-dessousde zéroet 31au-dessus; en 1842, 6 au-dessous et 31 au-dessus. Voicilesmoyennesde chaquemoispourles troisannées. E©

HYGROMETRE. /Mrfiimutn, . I g5 /Maximum, 70 JA!NV', Minimum,,> 65 Tr,rrr JMinimum, 5o iMoy.le matin, 85 JMoy.le maliu, 58 { Id. le soir, 84 v Id. lesoir, ; 5o Maximum, 79 Maximum, ' 68 Minimum, 5g Minimum, 55 ÎMoy.le malin, v68 Moy.lematin, 00 V id. le soir, 6,4 I Id. le soir, 5o 76 70 Minimum, 20 Minimum, -38 Moy.le malin, 54 Moy.le matin, 58 (Maximum,Id. le soir, 49 {Maximum,Id. le soir, 52 /Maximum, 75 Maximum, 73

FABRIQUE BE TULLE. STATISTIQUEDE L'INDUSTRIETULLISTEA CALAIS, SAINT-PIERRE-LÈS-CALAISETENVIRONS.*

Le2mars dernier, noire conseilde prud'hommes, pour satisfaireà la demandade M. le ministre de l'agriculture et du commerce, a faitle recensementde la fabrique de tulle de Calais,St.-Pierre et environs, dans un rayon de dixlieues; le centre d'activitéde la,fabrique, qui est tou- jours Calaiset St.-Pierre, exerçanten effetsonactiondans ces limites. Oh s'assurera avecjoie des notables progrès faits par notrebelle industriedes tulles, donton n'apprécie pas encoreassezgénéralement l'importance, en prenant pour point de départ le dernier recensement, qui s'est arrêté à l'an 1840, inclusivement. Le recensementde celle année comprendle commence- mentde 1844; c'est donc une période pleine de trois ans qui a servi de terme de comparaisonau conseil de prud'¬ hommesentre les deux recensemens, pour juger de' la situationactuellede l'industrie. La publicitéque nous donnonsau consciencieuxtravail du conseil de prud'hommescoopéreraà faire tenir compte de l'industrielullistecommeellele mérite.** «Au commencementde 1841notre fabrique de tulle comptaitentout, pour la circonscriptionqui lui a toujours été attribuée, savoir: *VoiciunelellrequeM.le ministredel'agricultureet du com- mercea adressée,le 15maidernier.auconseilde prud'hommes deCalais,à l'occasiondecettestatistique;nousla donnonscomme témoignagede lavaleuret de l'utilitédu travaildu conseilde prud'hommes.,< MessieurslesPrésidentetMembresduconseildeprud'hommes r deCalais'. Messieurs, M.lepréfetduPas-de-Calaisa missonsmesyeuxunelettreque vousavezadresséeau mairede votreville,relativementa labelle " Al'expositiondesproduitsdel'industrienationaleqnia eulien cetteannéea Paris, plusieursfabricansde inlledeCalaiset de Samt-Pierieavaientexpose,et desmédailles-d'honneur,obtenues par-MM.Herbelotfilset Genet-DuTay,Champaillerfilsaîné et Pearson,sontvenuesrendrehommageà l'importancede l'indus- trie,,a ses,progrèset à labeautédesesproduits.- — 80 — 244fabricans; 782 métiers desystèmesdivers, dont 569dusystèmecirculaire; 148du systèmeLeavers; 56dusystèmeMecklinouWarp; 8 du systèmePusher; 1 du systèmeStraight Bolts. Lesdeux cent quarante-quatre fabricanset les septcent quatre-vingt-deuxmétiers de systèmes diversse répartis- saientainsidans leslocalitéssuivantes: S -: "JLi » i = > •*S* Communes.„ .« .û.ïï '«a % vR£ £ ,*»^ S .K «ag S a ft^ 1 Calais. . ~. '. . .50 192 119 56 il 5 2 Saint-Pierre. . -. . 97 426 288 90 45 3 „ ' 3 Sangatte 22 29 29 » » » 4 Marck 3 ^5 5 » » » 5 Coquelles 2 2 2 » » » 6 Peuplingues". . . . 6 9 S 1 », » 7 Guînes 20 32 32 » » » 8 flâmes-Boucres . . 3 4 4 » J) D 9 Ardres. . '. . ^ . 8 13 13 » » » 10 Tournehem .... 10 18 18 » » » 11 . ...'.» 3 3 » » » 12 Audruick. . .- . . 4 4 4 » » » 13 .... 5 5 5 » »* »

14 Saint-Omer .... 4 13 ' 13 » » » 15 Arques ..... 1 2 2 » » » - 16 Dunkerque .... 4 18 17 Nl »" » 17 Boulogne'. .... 5 -7 7 » » » Totaux . . 244 782 569 148 56 8 Plus, 1 Straight-bolts. Aumoisdejanvier1844,la circonscriptionde lafabrique de tullede Calaiscomprenait, Bavoir: industriedestulles.J'aiexaminécedocumentavecle plusgrand intérêt; le sujeten est,impartant,et vousl'aveztraitéavecune connaissanceapprofondiede tous sesdétails.C'est un modèle d'étudesstatistiquesappliquéesà l'industriemanufacturièrequi mérited'êtreoffertenexemple.Je vousprie d'enagréermesre- uierciemenset d'êtrebienpersuadesdu prixque j'attacheà un travailaussibienélaboré.Je ne dontepointque,possédant,comme vouslefaites,desnotionsaussipositivessur cettematière,vousne — 8f — 291fabricans; • 893métiersde systèmesdivers, dont 305 du systèmecirculaire ordinaire; , ' 265du systèmecirculairefantaisie; 258du système Leavers, simple, fantaisie et Jacquart; 59du systèmeMecklinouWarp ; 6 du systèmePuscher. Cesdeuxcent quatre-vingt-onzefabricanset ceshuit cent quatre-vingt-treizemétiers de systèmes-diversse répar- tissent ainsiaujourd'huidansles localitésqui suivent:

Communes *£ -"S 91 "a. « > "£ -«? | § .-8.3 S| .3-3 a g É 1 Calais '. . \ .1 52 210 66 62 66 11 5 2 Saint-Pierre . Jil4 469 58 174 190 4-6 1 3 Sangatte . . .' 28 40 37 2 si » » 4 Marck .... 4 6 5 ' . "1 » » » 5 Coquelles. . . ' 3 A 4- n » » » 6 Peuplingues ..3422»»» 7 Guînes-. ... 27 43 36 6 1 » » 8 Andres. ... 2 2 2 » » » » 9 .fîàmes-Boucres.7 7 7 » " » » » 10 Ardres .... 7 12 it 1 » ' » » 11 Tournehem . . 12 23 15 8 » » » 12 Zouafques... 2 9 9 i) » » » 13 Audruick .„ . . S 10 9 1 ». » » 14 . ... 1 2 2 » » » » 15 . . 1 1 1 » » » » i6 . . 2 3 3 » » » » 17 Ambleteuse . . 2 4 4 » » » » 18 Saint-Omer . . 6 19 ,14' 5 » » '» 19 Boulogne ... 6- 6 4 2 » » » 20 Dunkerque . . 3 18 16 » » 2 » 21 Bourbourg* . . 1 1 » ' 1 , » » » Totaux '. .J291 893 J305 265 J258 59 6 1puissiezenréduireleselémensnumériquesde manièreà repondre au tjpe gêneraiadoptepour toute',les industriesdu rovaume: c'estcequeje désirequevousentrepreniez,afin d'insérertexlnel-" lemeatvotretravaildansle prochainvolumede la statistiquede *Cen'estquedepuisl'envoide sontravailau ministrequele conseildoprud'hommesasuqu'unmétiersetrouvaitaBourbourg. Si l'on rapprocheles résultats comparatifsde cesdeux statistiques, il serafacilede s'assurerdes progrèsde toute espècequ'a faits l'industriedes tulles, non pas seulement., sousle rapport du nombredes métiers, mais encore sous celuide leur perfectionnement. % Pour le nombre: En 1844,on comptedansla circonscription. . 893métiers. En 1841,on n'en compteque '. . . . 782 — C'estdonc en faveurde 1844un excédantde. 111métiers. Pour le perfectionnement: En 1S44, le nombre des métiers circulairesest bien le même qu'en1841, il,est resté de 569;maisle systèmes'est notablementperfectionné;la moitiéseulementde cesmé- tiers fait aujourd'hui du tulle uni dit ordinaire ; l'autre moitié faitdu tullefantaisie, espècepins richeet quiexige unisyslèmeplus compliqué etplus dispendieux.Maisc'est à Calaiset à St.-Pierre, au centre de la fabrication. que celte transformationde-nos tullesapparaît dans ses véri- tables proportions', ces deux villes se défont de leurs anciensmétiersdanslescampagnes,oumômelesdétruisent et les remplacent par des métiers neufseJtd'un meilleur système. Ainsi à St.-Pierre, 58circulaires fontseulementdu tulle ordinaire; 174sont montésà lafantaisie.. En 1844,le nombredesmétiers Leavers,Jacquartet autres s'élèventà 258 En 1841,-le nombrede cesmétiers ne s'élèvequ'à. . 148 Différenceen faveurde l'année 1844 110 C'estdans cette augmentationcomparativeque résident principalementle progrès et le perfectionnement,et c'est à Calais et à St.-Pierre seulementqu'ils se sont produits. France.Il seraitpossiblede rempliricilecadredubulletinqueje vousadresse, au moyendes données-numériquescontenuesdans votreleitre; maisje préfèredebeaucoupquevousayezlesoinet leméritedecellelâche. Si, commeje lecrois, vousjiouvezexe- culerunbulletinpour1841sur lemêmemodèlequecelnide 18-54, jeseraifort satisfaitde .trouverl'occasionde faireconnaîtreau payslahauteintelligence,l'admirableactivitéet'lesheureuxpro- grèsdevosfabricans. Paris, 15mai1844. LenimUticdel'agricultureetducommerce,"" CUHIIV-GRinÀlME. - 85 - - En effet, c'est avec ce systèmedemétiers, auquel, pour heaucoupd'entre eux, on a ajoutél'application,dusystème Jacquart, qu'onfaitcesdessinsdetullesi variéset si riches, qui rivalisent avec lesdentelles de'Malines et de Valcn- ciennes. Puis cesmétiers ne coûtentplus de 4à 5,000fr., comme les métiers ordinaires; leurs prix varientde 16à 20,000fr. et plus. Et quand on se rappelle qu'en 1837le nombredes métiers Leaversn'était que de vingt-sept1 Les autressystèmes,Mecklin,Warp, Pusher,sont res'tés stationnaires; on retrouve*,en 1844-,57 Mecklin et 6 Pusher; en 1841, il y avait59Mecklinet 8Pusher. Ce n'est qu'à Calais et à St.-Pierre que le~"système Leavers s'estpropagé; car la campagneet les villesqui se rattachent à notre centre , puisqu'elles's'y alimentent, ne comptenten tout que deuxLeavers.Le nombredes métiers s'est bien accru dans la campagne: de 164 il s'est élevé à 214, soit 50métiers en plus; maistpus ces métiersappar- tiennent au systèmecirculaire, et viennentde Calaisou de St.-Pierre, où ils ontété remplacéspar des Leavers. A Calaiset à St.-Pierre le nombredes métierss'estaccru de 61; de 618il s'est élevéà 679. A St.-Omer, Dunkerque et Boulogne,la fabrication du tulle est restée à peu près stationnaire; St.-Omerseul a gagné6 métiers; maisil n'y , en a plus 2à Arques,commeprécédemment.Boulognen'a que 6 métiers àtulle du système circulaire; du reste/ces troisvilles ne comptent ensembleque 43 métiers. Le nombredes fabricansn'a pas suivi la progressiondu nombredesmétiers, tant il est vrai que la fabriquecon- tinue à tendre à se concentrer dans un certain nombre d'ateliers principaux. Ainsi, en 1841,Calais et St.-Pierre comptaient:l'un 50fabricanspour 192métiers, et l'autre 97pour426métiers; en 1844, on ne trouveàCalaisque52 fabricans pour210métiers , et à St.-Pierre que li4 pour 469 métiers, ou 61 métiers-'répartis entre 19 fabricans nouveaux.Notrepropositionressortiraplus évidentequand nous auronsdit qu'en 1834, Calais et St.-Pierre réunis- saient 245fabricanspour 526métiers, et qu'aujourd'huiils n'en réunissent plus que 176pour 679métiers,"c'est-à-dire 69fabricansde moinset 153métiers de plus. _ Pour bien faire apprécier toute l'importancede notre fabriquedetulle, quiestconcentréeà Calaiset à St.-Pierre, il noussuffirade résumer les détails statistiquesque nous avonsdéjàpubliés. Les893 métiers de la circonscriptionreprésentent une valeurdecinqmillionset demiau moins:on lecomprendra quandonsauraqu'il ya de cesmétiersqui coûtentjusqu'à — S', — 20,000fr. et plus.;ilssont la propriété de291 fabricans; ils occupent6,000ouvriersaumoins; plus, 177commis,sous- mailres, mécaniciens,etc. ; 3 à 5 mille personnes sont employéespour la broderieà la main des tullesqui pro- viennent de la fabriquede tullede Calais; cenombrevarie suivantles saisonset la variétédes dessins.La fabriquede tulle de Calais,Sl.-Pierrc et environs, suivantcescalculs, occupedonc 10,950à 12,950ouvrierset ouvrières. La quantitéde cotonfilé, consomméannuellementpar . les 892métiers de la fabrique, s'élèveà plus de 143,000 kilogrammes,au prixmoyen de 30fr. le kilogramme;en effet, le kilog. des cotonsemployéspar la fabriquecoûte depuis 18fr. jusqu'à80. Onpeutestimerque les produitsdela fabricationdutulle de notre fabriquereprésententenviron dixmillions. Une partiede ces produitssont achetés en écru par des négociansde St.-Quentin, de Lilleet de Paris, qui ontdes représentans à Calais. Il ne faut pas oublierde dire que Calaiset Saint-Pierre comptent de nombreuseset belles forgespour ia construction desmétiers; que ces métiers s'expédientau loin : à Lille, St.-Quentin, Cambrai,Paris, Lyon,etc. ;,que quelquesateliers en tulle sont établis sur une grande échelleet sontmus parla vapeur;que plusieurs importantes maisonsd'apprêt et de broderie se font aussi remarquer, et qu'à Guînes, à deux lieues de Calaiis, se trouvent deuxconsidérablesblanchisseries, où la fabrique envoiela plus grandepartiede sesproduits, non seulement pour le blanchissage, maisaussipour la teinture. Nousajouteronsaussijquedes tullesde soie, très-riches de dessin, sont égalementfabriqués à Calais,et qu'ils trou- vent notammentleur écoulementà Lyonet à Paris. . Nous désirons maintenant que les détails que nous venonsde donner suffisent pour répondre complètement au voeude l'autorité, et pour donnerà notre bellefabrique de tullele rang véritablequilui appartient au milieu des industriesfrançaisesdont lepays a leplus de droitde s'ho- 'norer, et qui méritent le plus aussi les encouragemenset l'appui du gouvernement.» 85 -

CONCOURS DE LÉGUMES, - fruits et Sltuxs, DES 6 ET' 7 JUILLET 1844.

NotreSociétéd'Agriculturea à seféliciter,d'accord avec le public : son expositionhorticole de cette année a été plus belle et plus complèteque toutes les précédentes. Cette foislesfleurs, tout en laissantla première placeaux légumes, objet principal du concours, étaient admises à concouriret ornaientd'une fraîche et'-odorante couronne toutel'exposition. v Disonsd'abord que la salle bass^edu palais-de-justice était beaucoupmieuxdisposéeque les autres années pour sa destinationdu jour. La salle n'était plus coupée dans toutesa longueurparde.pelits gradinsparallèles,et l'atten- tion par suitediviséeforcément.Des gradins,élevésdans une juste mesure et précédés de tablettes à leur base, étaientadossésau troispans dumurde la salleet recevaient ainsile jourde côté et de face, et l'oeil-pouvaitembrasser avecfacilitél'ensemblede l'exposition. Les légumesétaient classéssur les gradins de fâçeau jour, les fruits sur lestablettes,et lesfleurss'étageaientde chaquecôté sur lesgradins en retour. Aucuneplace oùnn légume, oùun fruits, où une fleur pouvaitagréablementet commodémentseproduire, n'avait été du restenégligée: ainsi desétagèreschargéesdeHeurs s'élevaiententre chaque trumeaudes fenêtres, et surles tablettesmêmedesfenêtres, desfleursà haute tigeou des légumesmonstres,achevaientde garnir la sallefort conve- nablement. On comptaitseizeexposansprincipaux, dont trois pour leslégumeset lesfruits, trois pour lesfruits seulementet dix pour les fleurs. Trois ont concourupour les légumes et les fruitsen mêmetemps: MM.Ant. Duquenoy,Gorret- Delplaceet Gorret-Delcloy,^jardiniersà St.-Pierre; trois pour-les fruitsseulement: MM.GeorgesSaywell,mécani- 8 cien à St.-Pierre; Gradel, jardinier-fleuristeà St.-Pierre, et MlleRichebourg,de Goulogne;et deuxpour lesfleurs: M. J. Smith, propriétaire et grand amateur de fleurs au Virval, et M. PierreFontaine, jardinier-fleuristeà Saint- Pierre. Les autresexpfjsansen dehorsdu concoursétaient, pour lesfleurs,MM.Desmaret,Gradel, Costeux,Fiquêt et Pouilly,jardiniers-fleuristesà St.-Pierre;pour leslégumes, MM. G.Saywell, Jackson et Pierre Fontaine. En outre, plusieurs denosconcitoyensavaientembellil'expositionde remarquablesfleurs, et comptedoitleur en êtretenu. Le premier prixdes légumesa été remportede nouveau par M. Ant. Duquenoy,dont la collectiou comptait 208 -variétés,et entr'autres de très-belles variétés de pommes- de terre; le secondprix, par M. Gorret-Delplace,quiavait exposé201variétésde légumes,parmi lesquellesles varié- tés de pois se faisaientremarquer;/etla mentionhonorable parM,Gorrel-Delcloy,quine concouraitqu'avec108varié- tés de légumes, mais fort soignées et bien choisies en général.MM.Gorret-DelplaceetGorret-Delcloyavaienteu déjà des médaillesaux précédentesexpositions;ils étaient évidemmenten progrèscetteannée. Le premier prix des fruitsa été adjugéaux 28variétés de M. Gorret-Delplace,el M.Saywella obtenu lamention honorablepour 15variétésfortremarquablesde groseilles, ditesanglaises. Le premierprix des fleursrevenaitde droitjuix 45 va- riétés de M.J. Smith, et il l'a obtenu: on ne pouvaitfaire un meilleurchoixde-belleset rares fleurs, M. PierreFon- taine , qui débutait, a vu couronner son expositionpar le secondprix, qu'il a mérité, surtout par ses nombreuses variétésde fuchsia; il avait exposé99 variétésde fleurs. On se rappelle que les premiers prix consistaient en médaillesd'or, les seconds en métaillesd'argent, et les mentionshonorablesen médaillesde bronze. Cesmédailles ont été remises auxvainqueurspar le bureaude laSociété, àla séancetenue par la Sociétéle 6 septembredernier. Unetombola, composéed'unchoix de fleursde l'exposi- tion, achetéespar le bureau de la Sociétéd'Agriculture, a terminé heureusement cette jolie et utile fête horticole; 85lots,répartis entre410billetsà cinquantecentimes,ont faitbeaucoupd'heureuxàbon marché, elles jardiniers, en trouvant un écoulementà leurs fleurs, ont été -ainsiin- - demnisésdeleurspeines etde leursdépenses.Cettetombola a été reconnue par toul le mondeêtre une très-heureuse idée; c'est un encouragement,qui déterminera tous nos jardiniersà concourirà l'avenir,et qui coopérerapuissam- 1 — 87 — mentà rendre lesexpositionsde plus en plus importantes. Lesjardiniersont fait en généralune observationquela Sociétéd'Agriculturemettra certainementà profit: ilsnnt- trouvéque nepas limiter lenombredesvariétésdelégumes produitesau concours,c'était interdireauxpetits jardiniers la facultéde concourir,et c'est ce qui est arrivé au con- coursqui nousoccupe.Quandles jardiniersontsu quedes coucurrens devaient se présenter avec 200 variétés de légumes, ils se sont abstenus, parce qu'ils ont compris qu'ils ne pouvaientavoir aucune prétention aux prix. Quand il aura été décidéque 40 ou 50 variétés au plus pourront concourir, tous nos jardiniers se présenteront, l'expositionseracomposéeplus encorede légumesd'élite, et les concoursarriverontplus sûrementà leur but, l'ému- lationet le perfectionnementde la culture et desproduits. Pendantlesdeuxjoursqu'elle a duré, l'expositiona reçu un grandnombre de visiteurs qui se sont succédéssans relâche, et des éloges sont sortis de toutes les bouches. C'estla seule récompensequ'ambitionnaientles ordonna- teurs de lafêteet la Sociétéd'Agriculture,qui ne demande, celle-ci, qu'-àêtre encouragée dans la voie utile qu'elle poursuitavecun zèlesLlouable. Eim.L , membrelesidant.

OCTROI DE CALAIS.

L'octroi de Calais tient une trop large place dans les revenusde la villepour qu'il ne soit pas utile de connaître le tarif d'aprèslequel il est perçu; ainsi le penserontdu moinsceuxqui se préoccupent delà situation financière, desressourceset desbesoinsd'une ville. ' Le tarif de l'octroi, que nous donnons plus loin, a été approuvé par ordonnance royale du 25 décembre1839; c'est celui qui esf actuellementen vigueur. Deux de ses articlesseulement setrouveront modifiés, à partir du 1er janvierprochain, en ce quiconcerneles droitssur lesVins et lesalcools; à cetteépoque, la surtaxedont la villeavait été autoriséeà frapperces objetsserasupprimée,et lesvins ne paierontplus que 2 francs40c. au lieu de 3francs 6oc. à i'hectolitre, et les alcools, 8 francsau lieu de 12. Nous avonsintroduitcette modificationdansle tarif. L'octroide Calais, qui est déjà malheureusementen déficit, subira doncprobablementune nouvellediminutionpar suite de "'cettesuppression. Il a été calculéque la moyennedu produitnet de l'oc- troi , exercices1841-42-43, avaitété de 127.701fr. 10c, ce qui donne par habitantil fr. 51c. 93, en prenant pour base la population réelle de la'ville, qui est de 11,086 habitans (avec la populationflottante, cechiffre s'élève à 12,508,d'aprèsle dernier recensement). v En 1843,l'administrationmunicipaleavait fixéle revenu de l'octroi,-dans le budget de la ville, à 154,000francs; au budget de 1844, ce revenu ne figure plus que pour 144-,000francs. C'est encore-unchiffre très-élevédans les recettes ordinaires de la villepour 1844, puisqueces re- cettessont fixées-à 174,922francs45 c; on pourrait donc dire que les revenus de Calais.ne consistent en quelque sorte que dans son octroi. - Le tarif de l'octroiest précédépar un règlementdontil estinutile dedonner, mêmeen substance, lesdispositions. Qu'il noussuffisede dire que lerayonde l'octroimunicipal et de bienfaisanceétabli dans la communede Calaiscom- prend tout le territoire de la villeet ses dépendances, y comprisla citadelleet le portdans toutessesparties ; que ses limites sont indiquéespar des poteaux; que la décla- ration et la recette desdroits se fontà laporteBoyale, à la porte du port ditedu Havre, et aussià la porte de la Cita- delle, en cas de fermeture de la porte Royale; qu'un troisièmebureau est en outre établi dans l'intérieur de la ville, pour îa perceptiondesdroitssur lesobjetsentreposés et ceuxfabriquésdans le rayonde l'octroi; et qu'enfin la surveillanceimmédiatede l'octroiappartientau maire,s'oiis l'autorité de l'administrationsupérieure, et la surveillance généraleà la régie des contribution'sindirectes. Comptons sur l'avenir pour l'augmentation des res- sourcesde la ville et laprospéritégénéraledes habitans; car l'avenir est plein de bonnes promesses. — S9

TiRIFDEL'OCTROIDELAVILLEDEGâLAIS.

BOISSONSET LIQUIBES. Vinsencercleset enbouteilles,detoutesespèces etvqualites,* l'heet. 2f.40 Cidreet Poire, id. 1 50 Alcoolpurcontenudansleéeaux-de-vieet esprits encerelesjeaux-de-vieet esprilsen bouteilles, liqueurs'en cercleset enbouteilleset fruitsa l'eaude vie, - * id. 8 » Huiled'olive, id. 25 » Huiled'oeilletteetHuileà quinquet, id. S J Vinaigredetouteespèce, id. 4 » Bièresfabriquéesdanslerayondel'octroi, id. 2 50 Bièresvenantdudehorsetdel'elranger, ' id. 5 » Acidepyroligneuxconcentre, id. '-20 » COMESTIBLES. "Boeufs, Vaches,Génisses,' jeunesBoeufset Tau- reaux," l par fête. 12 » Veaux, ' ' id. 5 » Moulons,Brebis,BéliersetAgneaux, id. 2 50 Porcs," id. 6 », Cochonsdelait. id.- ,> 50 Viandesdépecées,fraîchesonsalées, ( lekilog. » 06 COMBUSTIBLES. ' Boisà brûlerdeloufeespèce, leslère. 2 50 ,GrosFagotsde H2"centimètresde longueursur ~65centimètresde grosseur, lecent. 2 50 Fagotsditsbâtards,de95centimètresdelongueur sur55centimètresdegrosseur,, id. I 40 Fagotsdedimensioninférieureà l'art, précédent,id. i 80 Ticullets, id. » 50 *Lesquantités,au-dessousdel'hectolitrepaieront/le droifpro- portionnel.Pourla perception,labouteillecommuneseia consi- déréecommelitre. • Dixflaconsd'eaudesenfeurcompterontpourunlitie. Lesfruitsa cidreet à poirépaierontdanslaproportiondecinq hectolitresde pommeoupoirepourdeuxhectolitresde cidreou poire,et devingt-cinqkilogrammesdefruitssecspourunhecto- litredecidreetpoiré. > *!Lesbestiauxdivisésparmoitiéouquartpaierontdanslapro- portiondudroitpar tête; au-dessous,ilsacquitterontau poids, commeviandedépecée. , , — 90~— ChoquottesetAtillons, lestère. »f.80 Charbondeboiset braises, quint,melr. % 25 Charbondeterre, - • id. > 40 BriquettesetCotef id. « 20 FOURRAGES. Foin,Sainroin,Luzerne,Trèfleetautresfourrages seGs," , 500kilog. 2_ » Idem idem idem verts, 1500 id. 2 » Paillede touteespèce, " 500 id. I 50 BÏA.TBRIAUX. BOISDECHÊM!. Engrume,** ' lestère. 5 » , Ecarrioufaçonné, id. 7 » Planchesjusqu'à,50millimètresd'épaisseur,lernèt.carré. » 60 BOISÀCTIUESQUEDECUÈME. Engrume, lestère. 5 » Écarrioufaçonné, <. , id. 5 50 Flanchesditesfeuillets,jusqu'à20 millimètres d'épaisseur,inclusivement, . les100m.cour. 1 50 Planchesde21jusqu'à45millimètresd'épais- \ seur,inclusivement, » id. 2 » Madriersde46jusqu'à' 85mil],d'épaisseur,*** id. 5 » Lattescarrées, id. > 60 Id. plates, id. » 10 ,Merrainsdetoule id. 10 « DouvesetDouvamsespèce,de 65centimètresdelon- gueuretau-dessus, lemilleennomb.6 » Id.au-dessousde65centimètres, id. 2 70 Cercles" de150centimètresdelong,etau-dessous,, id. I 20 Id. au-dessusde150cenl.jusqu'à228inclus, id. 2 » ld. au-dessusde228centimètres, *Jd. 4 » *Les cultivateurset aulres, conduisantvoilureset chevaux, pourrontintroduireen franchisede droit5 kilogrammesdefoin parohevaleljusqu'àconcurrencede50kilogrammesdepaillepour, servirdebancsdanslesvoitures. La gerbedegrainse=tsoumiseaudroitcommepaille,à raison de deuxgerbespour5kilogtammes. **Lesboisneufsouvrés,telsque portes,fenêtes,persjcnnes, volets,etaux,brouettes,à l'exceptiondesmeubleset descaisses servantàl'exportationdesoeufset desftuits,seréduisentaustère ouaumètre,suivantl'espèce,et acquittentlesdroitsportesautarif. Lesmatériauxet boisde démolitioniulroduilsdansle rayonde l'octroisontpassiblesdesdroits,suivantleurnatureet l'usageau- quelilssontpropres. "*Lesmadriersau-dessusde85millimètresd'épaisseurpaieront austère. x ' — 91 — Briquesimportées, lemilleennomb.2f. » Id. fabiiqueesdansl'intérieurdeslimites,"" id. 1 60 Chauxvenantdndehors, l'hect. » 15 Id. préparéedansl'iulérieurdeslimites, id. » 10 W.ortierdetonteespèce,venantdudehors, lemèt.cube.» 75 Plâtresnoncuits, les100kilog. • 20 Cimentdetouteespèce,venantdudehors,* id. 2 » Pannes,Faîtièreset Carreauxdeterrecuile, importes, - lemilleennomb.6 » Id. fabriquésdansl'intérieurdeslimites, Id. Î'^SO Tuilesimportées, ' id. 2 , u Id. fabriquéesdansl'intérieurdeslimites, id. 1 60 Ardoises, » id. 5 » Carreauxdefayence, - - lecent. 2 » PIEBBESDET1ILIX: Tendres,rprbaiesdeportes,croiséesetcordons,Iem.cour.» 25 dites \ corniches,cordons,etc.,avantplus deMarquise(.de25centimètresd'épaisseur, id. » 80 Dures, /brûlesetliavaillees, - lemèt.cube.4 '* dites 5carreauxetdallesjusqu'à15centi- de StihkaI,( mètresd'épaisseur,inclusiv.,-lemèl.carre.» 50 / bruts,ditsvulgairementpetitsmoël- Moëllons, Ionsà rencontrer, lemèt.cube.» 20 ](.taillesau marteau, id. » 80 Marbreet Granitenhloc/, id. 8 » Id. ouvrespour cheminées,ta- blettes,etc., lemet.carré.4 » Barilsvenantde fexterieur,r de100litresetau- .dessus, lapièce. » 40 Id. id. de50à 99litres, id. » 25 Id. id. de25à 49litres, id. » 20 ,Id. - id. de14à-24litres, id. » 15 Savonblancparfumé,detouteespèce, leqnint.vnétr-5 » ORSERVATIONSGÉNÉRALES. Toutesquantitésau-dessuset au-dessousdes mesureset nombres indiqués au présent tarif acquitteront le droit proportionnel. *LapoazzolaneartiBciellen'estpaisoumiseanxdroits. INAUGURATIONDE L'BGLUSI DE,CHASSE.

« Espérons qu'avant la fin de 1843, l'écluse pourra commencerson jeu.» Voilà ce.que M.1l'ingénienr en chef Néhoudisait le 22 novembre 1842, dans l'Almanachde Calaisde1843,aprèsy avoirdétaillé les travaux de notre port, confiesà sa direction; et M. Néhou, à forced'activé surveillance,a tenu çaparole avecune scrupuleuseexac- titude. C'estle lundi 25 décembre, à neuf heures moinsquel- ques minutesdu matin, que l'écluse de ehassedu port deCalaisa étéinaugurée, en présencede touteslesautorités de la villeet d'une immensepopulationqui garnissaittous sesabords,une grandepartie de la jetée de l'est, el cou- ronnait les hauteurs de la dune' située au nord du fort Rîsban, où une placeavait été toutefoisménagéepour-nos artilleurs de la garde nationaleet le servicede deux de leurs pièces. Depuisxquelquetemps déjà on savait que l'écluse de chassefonctionneraitpour la première fois le 25, et le publicattendait cette épreuve avec un impatient'intérêt. Le 18, la chambrede commerce exprimaitl'avis qu'une manifestationdevait avoir lieu à cetteoccasion; le lende- main, elledécidaitqu'une coupeen vermeilseraitdécernée par elleà M, Néhou, et peu aprèsqu'elle écrirait à M. le ministredes travauxpublicsipourlui demanderque le nom de M.Raffeneau_deLile fût donné à l'écluse de chasse, l'une des belles et nombreusescréations de cet homme supérieur. M. le mairedeCalaiss'associaitauxgénéreuses résolutionsde la chambre, et le 22il proposait au conseil municipalde voterune épée d'honneurà M.Néhou, et un voteunanimeadmettaitbientôt cetteproposition. Dimanche, les troisou quatre cents ouvriers du port achevaientde déblayerles abordsde l'éclusede chasse, cl des pavillonsjalonnaient tout le parcours, depuisle pont delà cuneltejusqu'au,terre-plainà l'est de l'éduse, où une tente, surmontéedupavillonnational, était dressée. Lundi, à sixheures et demiedu matin, lestamboursde la gardenationalebattaientle rappeldansles rues, et à huil heures, lesdiversesautoritésdeCalais,réuniesà l'hôtel-de- - — 95 — ville, partaient pour le port, ayant à leur tête M.'lesous- préfet de l'arrondissement, venu pour la circonstance,M, t le mairede la ville, Mrle présidentde la chambrede-com- merce e'tM. Néhou,le hérosdelà fêtequi allaitavoirlieu. La musique de la garde nationale les précédait avecla compagniedespompiers et deux détachemensde la com- pagnie desgrenadierset de celledes voltigeurs,et la foule suivait. Le clergé, croixon tête, avaitdevancéle cortège; tout respirait un air de fête, annonçait une intéressante cérémonie.Tousles bâtimensdu port étaient pavoises,et, le Pluvier, commandépar, M. le lieutepant" ' de -vaisseau Defrance, se faisaitremarquerentre tous. Quelquesminutesaprès, le cortègearrivait à'I'emplace- mentdisposépour l'inauguration,et à huit heures.etquart la musique de la gardenationale ouvrait la fêtepar une symphoniemilitaire. Puis Mesautorités et les invités offi- cielsformaientun demi-cercleen avant de la tente, et M. le sous-préfetprenaitla parole.Imprégné de l'atmosphère toutecalaisiennequil'entourait,il a rendujusticeà Vimpor- lanceséculairedu portdeCalais,et reconnuqueson chenal, >parl'action del'écluse de chasse,permettraitentout temps lin accèsfacile etsûr d la navigation.De bonneset chaleu- reusesparolessont en outre sorties desabouche pour la mémoirede M.Raffeneaude Lileet pour M.Néhou, élève de cedernier et l'habile exécuteurdés plansdu maître. A M. le sous-préfeta succédéM. Legros-Devot,maire de la ville, qui a fait un attachant historique du port de Calais, que nous donnonsplus loin, et une juste part à MM.^Raffeneaude Lileet Néhou. La parolea appartenu en dernier lieu à M. H. Dupont père, président de la chambre^de commerce..Dansson discoursferme,simple,brefet substanciel,il a en quelques \ mots-rappelétout ce qu'avaitfait lachambredecommerce, depuisquinze ans, dans l'intérêtdes travauxdu port, indi- qué lesdernièresaméliorationsqu'ils réclamaient,payéun sincèretribut d'élogesà la mémoirede M. Raffeneauet aux oeuvresde M. Nehou, et terminé par de vivesparoles de confianceen la question cheminde fer résolueau profit de Calais. Dans la foule se tenait modestementcache un homme utile,intelligent,douéd'uneinfatigableactivité,M.Pouilly- Ringot, conducteur des ponts-et-chausseeset auquel les• travaux du port doivent tant ; quelquesparoleséquitables de M.Lemaireétait déjà allé le chercher; M.le président . de la chambrede commercefit plus encore, et dans une allocutionécriteet particulière,il rendit un éclatanthom- — 94 — mage aux services du méritant employé.Cetteallocution produisitbeaucoupd'effetetdéterminaune scènefort tou- chante: M.Néhou,qui, jusqu'alors,-étaitrestécalmeà tous cesdiscoursoùil tenaitune si justeel si largeplace, ne put maîtriser sonémotion, en entendantles parolesadressées à M. Pouil'y, qu'il aime tant, parce qu'il sait apprécier l'homme et le travailleur; des larmes s'échappèrentdes yeuxde l'ingénieur et de l'employé, et toute l'assistance lut émue. «Vous êtes la tête, et M. Pouillyest le bras , - disait-on à M.Néhou.»« Pouilly est un bras , je le veux bien, répliquavivejbentet affectueusementM.Néhou,mais c'est un bras quia une tête. » Le motpartaitdu coeur,nous l'avonsIrouvéheureux et caractéristique,et nousle men-' tionnonsavecplaisir.Un fail,quise passaunpeu pluslard, peint tout entier ce laborieux employé: a Eh bien1 M. Pouilly,lui disait un ami, le canona eu aussila paroledans la fête! Bah! répondait-il, est-cequ'on a tiré le canon?» L'ardent employé,ému et absorbépar ce qui venaitde se passer, par la pari active qu'il avait prise à l'essai alors consommé,n'avaitrien entendu, et cependant lecanon de nosartilleurstonnaitau-dessusde satête. Beaucoupde personnes ont exprimé devant nous une excellenteidée, à laquellenousvoudrionsde loutcoeurvoir donnersuite , c'est qu'une récompensepubliquefût aussi décernée à M.Pouilly; sa coopérationefficaceauxtravaux du port, les incroyablesfatiguesqu'il y a supportées, sa sapté qu'il y a usée en partie, voilà des titres qui l'en rendent digne, quiplaident-énergiquementpour lui. Aprèsies discours, sont venuesles prières; la voixdu prêtre s'est fait entendre aprèsla voix des hommes, et le travailinauguréa été béni; à celteheuretoutesles pensées se sont élevéesau ciel^gncommunauté; on faisaitdesvoeux pour leprésentet pourl'avenirde la cité. À neuf heures moinsquelquesminutes, M.l'ingénieur en chef NéhouconduisaitMmeLegros-Devotsurle bajoyer Est de l'écluse et l'invitait à appuyer la mainsur l'extré- mité d'un levier que la galanteriede l'ingénieuravait fait garnir de velours.Un légereffort,fait par la main d'une femmesur celevier,qui correspondelfait sentirsonaction à tout le systèmede l'écluse,devait ouvrir les énormes ventauxtournans des portesdes troispassages. En ce moment, il se fit ua grand silenceparmi toute cettefoule, une minuteavant si agitée, si bruyante; tous les yeux se fixèrent sur les troispassages. L'anxieuxmo- ment d'attente qui précéda l'essai décisif qui allait avoir lieu ne fut pas de longuedurée. Toul-à-coup onvit tour- — 95 — ner successivementsur leurs poteaux-tourillonsles ven- tauxdes passages, et le vaste réservoirde l'éclusecom- meuçaà vomiravecune formidablejmpétuûsité sonmillion vde mètrescubesd'eau.* Alors les tambours battirent aux champs,la musique se fit entendre, la foule frappades mains, et le canon domina de sa grande voix tous ces bruits, bruils des eaux, bruits deshommes. - L'eaudes'Chasses, aprèss'être relevée en montagne à quelque distance du point de sa sortie, tourbillonna, retombaen s'épanchantdans tous lessens, avec'deviolens remous,et enfilale chenal comme un torrent. Onne tarda pas à s'apercevoirde la puissancede l'éclusepar lesmasses desablequele courantemporta,lesvieuxpieux,les anciens débrisqu'il arrachadu fonddu chenal, ou ils étaient ense- velisdepuisdesannées,et qu'il charriaàla mer. Cependant l'effeteût été plus puissantencore, si les chassesavaient commencéune heure plus tôt; ajoutons,qu'au momentoù elles jouèrent,le contre-courant,qu'on avaitvouluétablir avecles eauxde l'éclusede la Citadelle,des deuxaqueducs de lacunette et des éclusettesdu chenal et du bassindu Paradis, pour amortir l'action des chasses sur la jetée de l'est, n'avait presqueplus de force.C'estle lendemainseu- ' lement qu'on put se faireune idéede l'effetde cettepre-, mière épreuve el desvésultats qu'on doit attendre dujeu ultérieur del'éclusede chasse.Dessondages, qu'afait exé- cuter M. le capitaine de port danstoute la longueur du chenal, depuis l'oclusejusqu'à la mer, ont établi que la chassede lundi avait produit partout un approfondisse- ment d'un mètreau moins. Une barque chargéede sable, ensouilléedepuisplusieursmois au milieu du'chenal,vers le commencementde la nouvellejetée, a été désensablée^ soulevéeet emportéeà la mer; des pieux, disparus sousles *La retenuese composeeffectivementd'unmillionde mètres cubesd'eau.Deuxdespassagesontqualre^mètresdelargeur,et le passagedu milieudix. Leradierde l'écluseestremarquablede eonstruelionet d'etendne.Onserappellequele systèmedesportes estdel'inventionde M.Raffeneau,etoucomprendraquelamain d'unefemmeetmêmed'unenfantsufGsepourlemeltreenjeu,quand on saura que c'estlapressiondel'eausur lesventauxquiest'le principalagent.Chaquevenlailsetermineparuûbiseau,quemain- tientunpoteausemicjlindrique;cepoteaupivotesurlui-même,, et quandla surfaceplanevientremplacerla surfacecirculaire,le biseaun'elantpins maintenu,le venlaileèdeàla pressiondel'eau danssaportionlapluslarge,foutne sursonpoteau-tourillon(son gond),et l'eaus'échappe.Lepassagedumilieuest fermépardenx porlesbusquées,l'uneà l'intérieurde l'écluse,l'aubea l'extérieur; celledispositiondubusedesdeuxportess'expliqued'elle-même. — 96 — sables,ont été mis à découvertoudéchaussés,et l'amasde sablequi bordela jetée de l'Ouesta été entamédansune épaisseurde deuxmèlresà certainesplaces. « Leprolongementdes jetées a puissammentcontribué à l'améliorationdu chenal, »dit M. Néhou, danssesnotes sur les travauxdu port dont nous avonsparlé aux pre- mières lignes d'e notre compte-rendu; «mais, il faut le dire, cette amélioration n'atteindra son^roaximumque quand l'écluse dédiasse fonctionnera.»'Nous sommes certains, à l'heure_qu'ilest, que M. Néhoune s'est pas trompé dans son opinionsi sûrement exprimée. Encore quelques améliorationscomplémentairesqui ne peuvent être refusées,etM. Néhouauraencoreplus raison. En résumé,l'essaidu25décembrea remplidesatisfaction ceuxqui.enont été lestémoins; il a non-seulementrassuré les esprits sur l'avenirde Calais,maisil a encore-fait voir cet avenirsous les-ceuleursles plusbrillantes.L'inaugura- tion de l'éclusede chasse, de cedernier grandtravailqui régénère leNportet lui donne désormaisune considérable importance, a été une véritablefête, au caractèreà la fois simpleet imposant; nufaccident n'estvenu la troubler; le ciel lui-mêmel'a favorisée, et elle a laissé tout le monde content et pénétré de reconnaissancepour le gouverne- ment, auquel on doit les travaux du port, pour M. Raf- feneau, qui en a fait les projets, et pour M. Nehou,qui en a dirigél'exécution.En présencede faitsaccomplissi heu- reusement, les passions politiques se sont éteintes un moment, les considérationspersonnellesont disparu, les querelles du passé ont été oubliées: le coeur seul a été , écouté. Unenouvellepage est à ajouteraux annalesde Calais, une nouvelle ère s'est quvertepour noire ville, et notre port doit peser désormaisd'un grandpoids dansla balance des intérêts nationaux. P. S. Ce compte-rendu a ,èté fait deux ou trois jours après l'inaugurationdel'écluse de chasse, alorsque nous étionsencore sous l'empire de l'émotion laissée en nous par cespectacleà la foissi imposantet si satisfaisant. De- puis , l'éclusede chassea fonctionnéun grand nombre de fois, et elle a produit tout l'effet qu'on attendait de ce puissantinstrument; le bancdu Diablen'existeplus, et le chenal, approfondiet dégagé de toute espèce d'amas de sable, s'ouvre actuellementdroit à la mer. La digue, au lieu d'être forméeà l'extérieurparun perré, selonle projet primitif, sera revêtue"d'unboutà l'autre d'un mur de quai i- 97 — quiaboutiraà la tète de l'écluse; ce mur est auxdeuxtiers construit, et dans le cours de l'année1845, le travailsera terminé. Le port de Calaisaura alors un nouveauet très- commodequaid'appareillage!etl'intérieur sera débarrassé entièrementdes sableset des déblais,quelaissentaprèseux les travauxinachevésdu mur de ceinture du bassin de retenue. , Le nouveauprolongementdes jetées, soumis actuelle- ment à l'enquête, achèverade donner au port deCalais toutesonimportanceet ajouteraencoreauxdroitsde notre villedansla questioncheminde fer. Ne finissonspas sansdire que-le conseilmunicipalet la chambrede commerce ontremis à M.Néhou, l'un, une épéed'honneur,l'autre,"unvased'honneur, commetémoi- gnagesde la reconnaissancepublique,et que souspeu,une ordonnanceroyale, sollicitéepar notre chambrede com- merce, donnera le nom de M. Raffeneauà l'écluse de chasse.Calaissera toujoursune cité généreuseet recon- naissante. » 15Novembre1844. EEK.L , membrerésidant.'

FORT DE CALMS. AMÉLIORATIONS SUCCESSIVES,.

Leslignesqui suiventviennentparfaitementaprèscelles consacréesà'1'inaugurationde l'écluse de chasse;,car c'est à l'occasion de cette inaugurationqu'elles ont été écrites. Nous les empruntonsau discours que M. Legros-Devot, mairedeCalais, a prononcé sur le lieu mêmede la céré- monie; et il nous a semblé intéressant de les reprendre dans l'Almanachde Calais, parce quelles renferment nn exposéaussisuccinctqu'exactde l'histoiredu port de notre ville,desaméliorationssuccessivesqu'ila reçueset de celles qu'il recevraencore. a II n'est point hors de proposde dire ici ce qu'était au- trefois le port de Calaiset les améliorationsqu'il a'reçues. Ladipersiondesarchivesde cette ville, occasionnéepar les vicissitudesde la guerre et par les occupationsétran- gères, ne permetpas de remonterbien avantdansle passé. 9 - 98 - On sait seulement qu'avant 1347,époque de Saprise de CalaisparEdouardIII, son port, que BaudouinIV, comte de Flandre, fitcreuseret agrandir vers.995, consistailuni- quement en une espèce de bassin ouvert et sans quai au nord; il était situéà l'endroit où se trouve aujourd'huile Paradis. Leseaux de l'intérieur se déchargeaientdans le port, après avoir traversé la ville, >en passant près de l'égliseSainte-Marie, aujourd'huiNoire-Dame. Il n'existaitpoint alorstde jetées. 'Les premières furent construitessousla dominationanglaise. En 1520,la jetéede l'ouest avait 70toises de'longueur, et cellede l'ouest-SO^ elle s'étendait jusque vis-à-vis le v fort P.isban, qui futaussi-constmitpar lesAnglais.Précé- demmentil ^existait qu'une tour sur l'emplacementqu'oc- cupecelte forteresse. Des débris de l'anciennejetée de l'ouest ontétédécon- verts en établissantlesfondationsde l'éclusede chasse. C'est pendant l'occupationanglaise que les travauxdu port furentmenésjusqu'auxmursdu château, quiVelevait a l'endroit où se trouvela citadelle. Un quai s'étendait à l'ouest, presque en ligne droite, jusqu'ànotre rue des Cinq-Boulets,où s'ouvraitunbassin. Delà un largequai courait-aunord, défendu par une tour garnied'artillerie , donton a retrouvédes vestigesen creu- sant la cunctlede l'écluse de chasse, et ne Nlaissait' qu'un passageassezresserréau-pieddela dune. A l'ouest, ce bassin était fermé par un barrage dans lequel étaient ménagéesdeux issues, pour lancer les eaux retenuesen arrière , afinde le -nettoyerde la vasequi s'y accumulaitsans cesse. Tel était le port des Anglais! La digueen avant du Bisban, etJquiretient les-eauxde la mer en resserrant celles de ^'intérieur du port, a été élevéeen 1620",d'après les ordresdonnéspar LouisXIII, pondant unséjour qu'ilceliede l'est. « - Eu 1705, on élèvel'éclused'Asfeld,pour faciliterTécou- lementd'une paitie-des eauxdupays. De1816à 1822,>M.l'ingénieur Vaissièreconstruisit une grandepartiedu quai Neufet la premièreportion à clàire- voiede la jetée de l'est., En 1828, M. Néhou"arriveà Calaiset-continue, jusqu'à l'endroit où il forme un angle,- le qua'rcommencépar îï. Vaissière. Dés1816, M. Isaac l'aîné, dont C'est ici pour ,nousUD devoirde citer le nom, se préoccupait, dans un Mémoire qui a étépublié,jdes moyensde fairecommuniquer-avecle port lesbélandresvenant de' l'intérieur. Le-voeu'exprimé par notre respectable-concitoyen,voeuqu'il n'espérait pas voir seréalisersi tôt', estmaintenantaccompli. En 1829,-pendantl'administrationde l'honorableM.Ant. Bénardetsousla'présidencedeM.Reisenthel, la chambre idecommercepubliaun Mémoiresur la nécessitéet la pos- sibilitéd'améliorerleport ; elle fitparaître un supplément à.ce Mémoire-dansle courant de la mêmeannée.'1LSH. •Dupontpère, «lorscomme-aujourd'hui, était le président de la chambre. " Le.ll avril1829j=M'.Nélibu-présentade sonpropremou- vement un projet régulîer-pourl'ensembledes grands tra- vauxdu port. Sur les-rapportsdu savant'M.Baffeneaude Lile et aprèsmodifications,-leconseil-général des ponts- et-chaussées adopta 'Ceprojet. Ce ne fui pourtant qu'en iS34que^MM.les ministresde l'intérieur et de la guerre l'approuvèrent en principe; son' exécution commença aussitôt.^Le 24 juin de la même année, l'honorable~M.J. Leveux,monprédécesseur,posala première'pierre du quai .dit desNorvégiens. Disonsmaintenant quele projet1deM. Néhouconsistait:' ' En une écluseà sas, dontle but estd'établir la commu- nicationdes canauxavecle port ; • Unbassin'àflotpourle transbordementdesmarchandises' ' ; jUn prolongementdesjetées; Ét-nne éclusede'-chassedont la'puîssancedoit creuserle -djeûalij-reciifié'etiehfeâissépar les digues'des^jètées. uL'écluseà'sasde la citadellea étécommencéeen 1835et terminéevers la-fin>de1836; celle'qu'elleTemplace• datait« ide 1758. > • " -, - Lcnassih à'flot-,commencéen 1838, a été livréau1'com- merceen4-842; ce'bassin porte le nomde l'infortuné duc d'Orléans, donfr'toutela Francedéplorela perte. 1Le prolongementdes jetées, commencéen 1S39,a été terminéen 1-842;eesjetéesvontmaintenantjusqu'àlalaisse debasse-mer. Cellede l'est s'appellejetéeLouis-Philippe, enmémoirede l'échouement'du'bateauà vapeur le Véloçe, qui portaitSaMajestéet'Unepartie delà famille-royale.' L'éclusede chasse, commencéevers la fin (le.1839',va -fonctionneraujourd'huipour la premièrefois(25décembre -1843). v Touscestravauxréunis coûteront5,'730,000francs. Le département contribue à cette dépense pour une - 100 — sommede 375,000francs,et la villede Calaispour 380,000. N'oublions pas que l'honorable M. Pigault deBeaupré était membre'du conseil-généralà l'époque où il a été décidéque ledépartementparticiperaità celte dépense. L'influenceque cet ensemble de travauxexercera sur l'avenir de Calaissera immense, et ce port qui, au xive siècle, figurait déjà dans l'associationanséatique;qui-,au xvie siècle, faisait un commercedes plus considérables; qui, en 1622, contenait quatre cents vaisseaux;qui, en 1691, devint un siège d'amirauté, .et qui, depuis deux siècleset demisest en possessiondu servicedespaquebots- malles, reprendra sonancienne importance et sera pour notre villeune sourcede prospérité. Cetespoir se réaliserait immédiatement,si la ligne de cheminde fer que noussollicitonsnousétait accordée. Ayonsdonc confiancedans l'excellenceet la justicede notre cause;le gouvernementdu Roi et les chambres,qui ontdéjà fait tant pour Calais, ne nousabandonnerontpas. Espérons aussi que la nouvelle améliorationque nous demandons,et qui doit couronnerl'oeuvresi heureusement commencéeet au prix de si grands sacrifices, nous sera bientôt accordée; elle consiste dans un nouveauprolon- gementdesjetéesde 250mètres, afin de fairedu port de Calaisun port méditerranéen, c'est-à-dire accessibleaux paquebotsà vapeurà toute heure, même pendant les plus bassesmaréesd'équinoxe.» N. del'Edil.—Leprojetd'un nouveauprolongementdes jetées, sur une étenduede 250mètres, avecexhaussement des diguesbassesdesjetées, tant anciennesquenouvelles,- vient d'êtresoumisà l'enquéle, et tout lemondel'approuve avec ardeur. Il est donc à peu près certain maintenant qu'uùprojet de loi sera présenté souspeu aux chambres, et que le pouvoirlégislatifs'empresserade consacrerune améliorationqui a pour but de fairedu port de Calaisun port méditerranéen;car, ainsique l'a dit M. Raffeneaude Lile, aveclenouveauprolongementpousséà 250mètres,les bateauxà vapeurpourront,mêmeà la plusbassemer, venir se mettreà l'abri etdébarquerdajisle chenal;l'accèsduport serait sûr et facileà touteheure etsans égardaux marées. En présencede cet immensebienfaitpour la navigation et pourla rapidité desrelationsinternationales,il n'y a pas à hésiter. Qu'ilsoit faitdroità Calaisen mêmetempspour l'embranchementdu chemin defer qu'il sollicited'Haze- brouckà ,pour conserversesrelationsavecParis fit,lemidi dela France1 EBK.L membrerésidant, — 101 —

DES DIVERSPROJETS CONÇUSOUEXÉCUTÉSPOURDONNERALAVILLEDECALAIS UNEEAUSAINEET POTABLE.

PUITS ARTÉSI.EN.

Delousles projetsd'utilité publiquedontons',estoccupé depuis long-temps à Calais, on doit.placer en première ligne celuide donner une eau salubreaux habitans, qui paraissenten avoir toujoursmanqué; car, à i'exceptionde la fontaine dont nous allonsparler, et quiprobablement n'était qu'uri-puits, en compulsantles'archivesde la ville, nous'nevoyonspartoutque doléancessur la mauvaisequa- lité et sur l'insuffisancede l'eau donton pouvaitdisposer pour les diversusagesdomestiques. Un arrêtéde Jacq. Favier,mayeurde cetteville, en date du 20juillet 1599,prescrit aux habitans-el aux brasseurs de puiser de l'eau à la fontainesituée derrière le bastion appelé la Fontaine, lequel bastion joignait le pont des Garennes.Ce bastion-porteencoreindistinctementle nom de bastion de la Fontaine ou de Guise; -il est placé a l'anglesud-estde la fortification.Les travauxexécutéspat- suite de la suppressionde la première-enceintedu front sud ontmisà découvertlesanciennesfondationsde cebas- tion, qui remontentà l'occupationanglaise. Nous n'avons pas1retrouvé cette fontaine; cependant M. deLédinghen,capitainedugénie,nousa dit que l'année dernière, en faisant travaillerau bastion!de la Fontaine, il avaitremarquéque des eauxassezabondantesfiltraientà travers les terrassemens et la maçonnerie, au point de fendre nécessaire l'établissementd'une gargouille pour leur écoulement. L'arrêlé que nous' yenons de citer se trouve dans un registreplumilïfde la mairie. Voicimaintenanttoutcequi, à notre connaissance,a été fait à Calaispour se procurerune eau saine et potable. En 1633, LouisXIII fait construire une vaste citerne chezles Minimes, pour y amasserles eauxdespluies qui — 102 — s'écoulentinutilementde leurs vastesbâtimens. (Lefebvre,J Histoire deCalais, tomen.) ' La constructionde cette citerne, dont le plan a été con- servé, coûta milleécus. En 1691, LouisXIVdonnel'ordre d'établir contre les bâtimensde l'égliseune grande citerne pouvant contenir plusieursmilliers de muids d'eau. (Lefebvre, Histoirejie. Calais, tomen.) C'est à M. de Lobanie,dont le nom ne saurait s'effacer du souvenirdes Calaisiens, que cetteconstructionest due. Le départementde la guerre, à qui elleappartientaujour- d'hui, n'en disposeque pouria garnison. Nous lisonsdans le registre d'audience de l'hôtel com- mun de la villede Calais, à la date du 4 septembre1751, qu'il fut tenu à l'hôtel-de-ville une assembléeà laquelle assistaientM. J.-F. dcTosse, président-juge gépéralde la justiceroyaleen cettevilleet Pays-Reconquis;M. Blan- quart, procureurdu Roi de laditejustice; M. E.Bridault, maire, et MM,les échevinsen charge, ainsique MM.les maire et échevinsdu précédentmagistrat, pour délibérer sur la nécessitéde percer un puitsartésien. Il fut démontrédans celte assemblée: «que cette ville » étant située prochede la mer, les habitanset les troupes » de S. M. quiy sont en garnison ne peuventse procurer » de l'eau douceque.pardes citerneset desréservoirsqui » ont été pratiqués en différonslieux deladiteville»pour » y recevoir les eauxdu ciel; qu'il est de notoriété que xrdèsqu'il y a la moindresécheresse,oudès qu'il cessede » pleuvoir pendantun certaintemps, qu'on ne peut en » trouver'que très-difficilement,ce qui les a obligés,en » différonstemps, d'user d'eau de rivière, tant pour leur » boisson que pour ,ledrpotage; que, dans ces circon- » stances,les maireet échevinsayant eu avis qu'ily avait, y>demeurant en Artois, un particulier nomméL'Ecuyer, » qui avait le secretde perceren terre à une certainepro- » fondeur, et de connaître s'il y avait de l'eau doucede » sourcedonton pût former des fontaines,pour, en tout » temps, alimenterlavilleavecabondance; Iesdilsmaire n. et échevins, pour le bien public, auraient engagéce » particulierà se rendre en cetteville, pour s'assurerdes » opérations qu'il y auraità faire et du prix qu'il en vou- )>lait obtenir; que d'après, leditL'Ecuyers'y.étantrendu, » aurait fait connaître qu'il était obligé de percer deux » cents piedsen terre pourjuger s'il y auraitlieu d'yavoir » de l'eaudouceet d'y pratiquerdes fontaines; que, pour » cet effet, il exigeait qu'en tout événement, soitqu'il en — 103 — » trouvât ounon , la ville lui payât six cents livres pouf D ses peines et pour ses outils; que les ouvriers qu'il » emploieraitpour cette opérationseraient payés par la s ville', qui serait pareillement tenue de-lui fournir les » boisnécessairespourfaire les coffreset buser, et que le » transport de ses outils, qui sont en la villed'Aire, en » seraitfait en cette villeaux fraisd'icelle; qu'en cas de » réussite,il lui serait payépour gratification^ indépen^ » dammentduprixet desconditionsci-dessus,une somme » de-quinzecents livres, un an aprèsque l'eau auraitparu » et continuéà sortir. » *- > Lepercementdu puits fut décidé, et lesconditionspro- poséesparle sieur L'Ecuyerfurent acceptéesà l'unanimité par l'assemblée. > On nesaitrien sur la manièredont ces travauxde per- cement furent conduits; seulement on trouve dans les papiersde la ville, à la date du 7 juillet 1752, une lettre écriteà monseigneurd'Aligrc, intendantde la province, portant «que les accidenssurvenusàla fontaineont obligé j) de faire'cessercet ouvrage, en attendant la réussite de » celleque leBoi faitpercerà Gravelines. s Le nomméL'Ecuyer, dit encorecette lettre, en qui » nousavionsmis notreconfiance,sur lestémoignagesque » nous en avaientdonnés MM.d'Avraset d'Aire, est un » ignorant qui travaillasansprécautionet sansprincipe; a il nousa demandédes coffrestrop faibles quin'ont pu » résister, et C'estce qui est cause de tout le désastre » arrivé, désastre qui nousoblige, au grand regret du » public', detout abandonner,pour ne pas dépensermal » à proposles fpndsde la ville. T>Onétait convenude donner audit L'Ecuyersix cents » livres; commec'estun hommede journée, il a fallu lui » avancersesnourritureset un logement, assurer aufor- » geron une sommede cent cinquante-neuf livres pour » avoirraccommodésesoutils, de façonqu'il lui reste, de » ce, cent quinze livres que nous ne voulons pas lui f) payer,etc., etc. » Pigault de Lépinoy, dans sesMémoires, et Lefebvre, dans sonHistoirede Calais, disentqu'onfitj cesujetube dépensede plus de quinze centsfrancs; que ce fut vis-à- vis le perronde l'hôtel—de-villeque le sol fut creusé,_et qu'onavaitpercé150pieds, lorsquela cuillerdontl'artiste seservaitcassadans letrou, sansqu'on put la retirer. Cetravailn'a jamaisété repris, et nousn'avons fait au- cune recherche pour nous assurer de la profondeurà laquellele sondagedeGravelines« été poussé. — 104 — Noustrouvonsdans l'Art du Fontainier-sondeur et des Puits artésiens, publié à Paris en 1822,parM. F. Garnier, ingénieurau corpsroyaldes mines, lesdétailssujvsns sur les travaux entrepris dans la citadellede Calaispar M.de Bellonnet,officier'dugénie,chargé d'yétablir une fontaine. « Le foragea été poussé jusqu'àune profondeurde 8S » mèlres, dans desterrains de sable, d'argile et de craie; » ces sablessont d'une épaisseurde42 mètres,recouvrent » des couches argilleuses,vépaisses elles-mêmes de 22 » mettes, au-dessousdesquellesexistedu calcairecrayeux » dont onn'a pasatteintles limites,quoiquelestravauxde » sondagey aient été poursuivisjusqu'à la profondeurde » 23 mèlres.A 84 mètres, on a découvertdes sourcesdont » les eauxs'élèvent constammentà 81 mèttesau-dessus . » du point d'où ellesjaillissent. » Quant aux eanvsaumâtresqu'ona rencontréesdans le » percement de cette fontaine, leur niveaua toujoursété » de 1'" GOau-dessousde celuides eaux du calcaire. Ces » dernières, contre toute attente, ont malheureusement » conservé,depuisleur découverte, undegréde salurequi » s'opposeà cequ'ellessoientpotables.Queiguespersonnes » pensent que les eaux saumâties ^communiquentavec » cellesde ce calcaire. » En continuant l'approfondissementdu trou de sonde » pratiquédansle calcairesituéau-iessous desterrains de » lacitadellede Calais, peut-être parviendrait-onà décou- ,) vtu- d'autres sources exemptesdes mconvéniensque » présententles premières.» Cestravaux, commencésen 1818,ontété continuésjus- qu'en 1823. Selon M. Garnier, les dépenses totalespour l'établissement de cette fontaine,auraient été de 10,000 francs; mais, suivant M.Valentin , alors commandantdu génie militaireà Calais^,elles se seraient élevées jusqu'à la sommede 18,746francs. Le 18 août1824,le sieur Tilley(Thomas), ingénieurhy- diatilicien, demeurantdans le comté de Kent, en Angle- terre, proposa à M, le mmiiire de la guerre un marché pour 1établissementd'une fontained'eau de sourcedans la citadelledeCalais,moyennantune sommede20,000francs; ceprojet ne futpas mis à exécution. .Une paicille propositionavait déjà étéfaite, le 9 avrilde 'a même année, par'ledit sieur Tilley à M. le mairede Calais, pour'le foiâged'une fontainedans la ville. Cette propositionfut suivie d'un marchéqui n'a pas été ratifié par M. le ministrede l'intérieur, attendu que SonExcel- lence n'a rien vouluadmettrede cachédans le traité. M.le — 105 — ministre a, en conséquence, invité M. le préfeldu Pas- de-Calaisa faire dresser lesplanset devis de l'ouvrageà exécuterpour cet objet età faireprocéder àl'adjudication au rabais, suivantles formesétablies. En conséquence, une adjudicationpubliqueeut lieu le 18 juillet 1825; M. Roberts fut déclaréentrepreneur, moyennantlasommede 23,750francs ; mais des circon- stances"indépendantesde la volonté de l'administration municipalefirent encore échouer le projet de donnerde l'eau auxhabitans. v En 1825,M. Robertsentreprit, pour le comptedu mi- nistre de la guerre, le foraged'un nouveaupuits dans la citadelle; suivantun exposédeM.Robertsà M. le ministre de la guerre, les travauxauraient été poussés jusqu'à 94m25 de profondeur,y compris 16m25 percés dans la craie.Les limitesdu calcairecrayeux,cettefois-ci,comme la première, n'ont pas été atteintes.LeSTésultatsn'ont pas été plus satisfaisans; cependant,au dire de M.RQbertset de quelquesautrespersonnes, lespremièreseauxobtenues pétaient d'une qualité supérieure à cellesqui ont suivi. Il attribue,ainsique l'ingénieuranglais,sonassocié,lenon- succèsde l'entreprise aux entravesqui lui furentsuscitées parl'administrationdes douanes, pour l'introductiondes instrumensqui lui étaient nécessaires. Le marchépassé par M. Roberts l'avait été moyennant une.somme de 20,000francs; lorsque l'ingénieur fut forcé d'abandonneples travaux, il avait déjà dépensé 14,374francs33c. Les eaux des puits creusés à la citadellepar MM. de Bellonnetet Roberts ont été analyséespar l'académicien Gay-Lussac; cellesdu puits Bellonnetont été trouvéessu- périeures à celles du puits Roberts. Cesdeuxqualitésd'eau ont été essayées; sousle rapport ' du savonnage, il y a très-peude différenceentr'elles;elles savonnentmoins bien que l'eau de Seine, maisbeaucoup mieuxque l'eau despuits deParis. Voicilesrésultatsde celleanalyse: « L'eaudu puits Robertsa une saveurfadeet saléequi B la feraitrejeterpour la boisson.Celledu puits Bellonnet i, est moins fade et moins salée, et, à la rigueur, est B potable. - » Nil'une ni l'autre n'ont d'odeur. » Unlitre (ou 1,000grammes)de l'eau dupuitsRoberts » a laissé, parl'évaporation, un résidude . . 2s 58 » Un litre d'eau du puits Bellonnet .... 0 84 » Unlitre d'eau du puitsde Paris; . . . .' 3 47 m » L'analysea donnéles résultais sunans : ' Lau Lau \ dupuii*;Rûljerts Cetraité, soumisà l'approbation de M. le ministrede l'intérieur, a été retourné,le 18février 1840,avecl'obser- vationque la sociétéGâilardet Thirion avaitsuspenduses païemens, et-qued'ailleursce traité renfermaitdes clauses 'inadmissiblesqui rendaientindispensablela rédaction de ^nouvellespropoel'ions.Il s'agissaitde fairepayerVeaupar i->habiianspendantsoixante-quinzeannées. Par-cesdivers motifs, il n'a pas été donné suite à celte faire. Une compagniepour-Iefiltrage en grand desjeaux du anal de Calaisavaitécrità l'administrationmunicipaleles il novembre,23décembre1839et 17mai1840, qu'un de es ingénieursse rendrait'à Calaispour commencerdes Jtudespréparatoires;cetingénieurnes'estjamais présenté. Du reste,, nousdevons faire remarquer 'qu'une "expé- riencede même nature, faite à St.-Omerle 11septembre 1839,sur le filtragedes eauxprovenantde TAa, par les appareils de'M. Henri deFonville, et exécutéepar M. , Tard, n'a produit aucunrésultat satisfaisant, ainsi-que"le constatele rapportde-MM.1Hribacq, alorsarehitectede la , ville, et DeRheimspère, chargésparl'administration' d'as- sisterà cette expérience. Les'ressources de la villede Calais;sous'le'rapportdes , eauxpropres à l'usage des alïmens et de la 'boisson,au- wrd'hui, commepar le passé, se bornent à l'eau«pluviale que reçoiventles citernes,qui encores'épuisent-àcertaines époquesde"l'année. La qualité.deseauxque"contiennent - 108 — cesréservoirsa beaucoupperdu,depuis que la consomma- tion du charbonde terre estdevenuepresquegénérale.Un grand nombre de personnessont donc obligées d avoir •recoursà l'eaudesFontinetteset à celledes21piiitspublics établisen 1821; ces eauxsont loin d'être bonnes. Dansla saisondessécheresses,on est réduit à faire usagede l'eau impure du canal de St.-Omer, dans lequel l'eau de mer' pénètre à chaquemarée. A différentesépoques,on a dû fairevenir de Guînesde l'eau de source, tant pour les besoinsdeshabitans que pour ceuxde la garnison.* La consommationde l'eau provenantdes Fontinetteset du canalde St.-Omer, apportéeen villedansdes tonneaux appelés bacchus,est, suivantlesobservationsfaites avec beaucoup de soinpar M. Néhou, de 17,046tonneaux,ou 9,375,300litres par année, ce qui donne une valeur de 27,000francs. On comptaità Paris, vers 1800, sur une consommation de7 litresd'eaupartête, uniquementconsacrésauxbesoins de la vie; à cetaux,les25,685litresapportésàCalais,dans unjour moyen,seraientnsés par 3,669individus. La populationde cetteville estde . 12,508 Différence 8,839individus. Par conséquent, il y a dans cettehypothèse8,839indi- vidus , c'est-à-dire environles deuxtiers de la population qui n'emploientpas l'eau destonneaux, et qui, dès-lors, ontà leur dispositionl'eau des citernes. Lesciternesse trouvant dans les maisons des familles aisées,il est tout naturel de conclureque c'est le tiers de lapopulationdeCalais,lemoins favoriséde la fortune,qui paie annuellement27,000fr. "pourachat d'eau mauvaise; c'est-là' un énormeimpôt!... , Le4 novembre1841,le conseilmunicipaladoptaà l'una- nimitéun projetde marchéavecM. L.-G. Mulotd'Èpinay, ingénieur-mécaniciendemeurant à Paris, pour le forage *Iln'estpassansintérêtdementionnericiuneconventionfaite à lamaison-de-villedeCalais,à ladatedu7mai1726,pourfour- nitured'eauà lagarnison. « Chaquevoiturejournalièreétaitde septgrossesbarriquesde » Rochelle,delacontenancede 50à 55veltes,pourrendre15 à » 14,000potsparjour.> Le nomméJeanDuquenoy,batelierau faubourgde cetteville (St.-Pierre), futdéclaréadjudicataire.Il s'engageaità faireune voitureparchaquejour,moyennant55sols. Cetteeaudevaitêtreprise"aumoulindnbourgde Guînes. — 109 — d'un puits artésien jusqu'à la profondeur de ,200™,avec facultépourla ville^decoutinuerJ'-opérationjusqu'à300n>. Il serait trop long de transcrire ici ce marché; nous nous contenteronsde dire que-s'il v avait eu réussite à la profondeurci-dessus indiquée, l'eutrepreneur aurait reçu 24,000francs,etque, dansle cascontraire, il ne lui aurait été comptéque ,14,000fr. Chaque métré non foré eût été déduitde la sommede 24,000fr.^à raison de 120fr. II yauraiteu succès, si l'eau avaitjailli d'un mètreau- dessusdusol et fourni,au niveaudu,sol, au moins50litres- d'eau potablepar minute, pendant trois mois, sansinter- ruption, ou72,000litres parvingt-quatreheures. Nousajouteronsqu'il était stipuléque les tuyaux-dere- tenue devaientavoir33centimètresde.diamètreintérieur, et que le forageserait conduitde manièrequ'à 200mètres "deprofondeur,il aurait15 centimètres de (diamètre, afin de pouvoirTepoursuivre,en casde non-succès. Voicile procès-verbalquisetrouveau-registredesarrêtés dela mairie et quiconstatele commencementdestravaux: « L'an mil huit cent quarante-deux', le deuxjuin, à D midi, nous, Auguste Legros-Devot, maire de Calais, «étant accompagnéde MM. Antoine-Gharles—Joseph BLemaire et Pierre-Auguste-Antoine Quillacq, nos ad- » joints, et de M. A. Vilain, architecte-de la viile, nous s noussommestransportéssurla partiedelaplace appelée » le Marchéaux'Herbes,lieu désigné pourle forage4'un » puits artésien par M..Mulotd'Êpinay,,ingénieur-méca- » nîcien demeurante Paris;,où étant, le sieur d'Hainaut ' » (François-Josepli),directeurchargédes travauxen l'ab- » sencede M. Mulot, nousa .invitéà faire fonctionnerla » tarelle qui sert à percer le .sol,* ce .que nous avons » exéputéen présencede MM.L. Louchez,Ed. Gourvoi- » sier, E. Mayer,'J. Gravis, conseillers municipaux; s Maurîcheau-Beaupré,D.-M.;Hauchecornepère, cons- » tructeur de navires; A. Stensmaght, conducteur des » travauxcommunaux,et de diversesautrespersonnes. » Les travauxde forageont été immédiatement,conti- » nues, etc., etc.» Le 23 février 1843, la sondeatteignit la profondeurde ' 200mètressansdonnerde résultat. Nous donneronsplus bas la nature et l'épaisseur des couchestraverséesparla sondedans toute la profondeur actuelledu puits (320m20). Le 30marssuivant,le conseilmunicipaldécidaquele fo- rageserait pousséjusqu'à 300mètres,moyennant22,500fr. Le 9janvier1844,la sondearriva à 300mètres sansavoir rencontréd'-eaujaillissante. Le 23 février mêmeannée, le conseilapprouvaun mar- 10 _ 'HO — ché à forfait, par lequel M. Mulot s'engageaità percer l'argile cl lestables , jusqu'aux massesde grès verts, pour la sommede 12,000francs. Quatremursaprès, onrencon- tra les grès verts; on était alors à 314-m89de profondeur; mais M. Mulot ne voulut pas profiterde l'avantagequi résultait pour lui du nouveau traité qu'il venait de pas- ser avec la ville, et il continuale sondage, à ses frais, jusqu'au2 septembredernier,époqueà laquelleil suspen- dit le travail, aprèsêtre arrivé à 320m20 de profondeur. Chaque moisde travail coûtaità M. Mulot1.500francs. A Calais, commeà Paris , au puits de grenelle , à peu près en semblable circonstance, M. Mulot a fait preuve d'une "générositéet' d'une délicatesse de procédés qu'il suffitde rapporter pour en fairel'éloge. ' Ainsi, le puits artésiende Calais à coûté, jusqu'à pré- sent, 48,590fr.; les tubesprovisoiresen ferlaminéquigar- nissent les parois du trou jusqu'aux grès verts, et qui . représentent une valeurde 18,471fr'.,ne sont pascompris dans cette somme. Ces tubes ne seront dus' à M. Mulot qu'en casde succès; il en esl de même d'une prime de 10,000francs etdela colonneascensionnelle,qui seraiten " bois , en fonteou en cuivre. La villevenant à interrompre l'opération, aurait le droitde garder les tubesprovisoires, en les payant. Deuxans et trois moisont été employésà forerce puits. Si, pendant le coursdu travail,il est arrivé quelquesaccî- dens, ils n'ont point eu de résultatsgraves. Ce forage, le plus important qui ait été exécuté en France, aprèsceluide Grenelle,allaitêtre abandonnépour quelquetemps,à causedel'étatiinancier de laville, etpeut- être pour toujours, quand le conseil-généraidu déparle- ment, dont nous faisonspartie, vota, dans sa dernière session,une sommede 12,000francs, destinéeà continuer le'percement, à raison de 450fr. le mètre. Les travauxseront repris aussitôtl'arrivée d'unnouveau manègequi servira à faire tourner la sonde. Précédem- ment, c'était à bras d'hommes que le forage s'opérait; l'ancien manège, tourné par quatre chevaux, ne servait qu'à descendreet à remonterles barres.Cesbarres sont en fer; elles ont 8m20 de longueuret om051.d'équarissage. Le'manège'etles outilsqui ontservi à percerle puits de Calaissont les mêmesque ceuxqui ont été employésau puits de Grenelleet dont la description a été publiée par M. Leblanc, professeur de dessin au Conservatoire des Arts et Métiers, à Paris. Maintenant, quelsera le résultatde l'oeuvre,si courageu- sement entreprise par la villede Calaiset continué avec tant'de persévéranceet au prix de si grands sacrifices? Nulne peut ledire ; mais'pourtant, tout fait espérer-que — m — commeàElbeufet à Tours, on rencontrerariel'eau jaillis- sante dans la série des couchesde lou*les étagesde.grès verts. A Paris, au puits de Grenelle,où l'eaujaillit de 548 mètres et à une tempé/àlurede2770, on a trouvéla nappe-.- arlésienneavant d'arriverà cette formation. - > Noustermineronsceltenoticeparune lettre de M.Arago au mairede Calais,eu dale du7 septembre1844. «, Monsieurle maire, , qui est résulté de l'evamenauquel nous nous~ sommes » livrés, MM.Beudant, Berthieret moi. , j) La sondeestmaintenant dans le grès vert et nondans » le grèshouillér.Le grès vert doits'étendre, sanssolution B de continuité, entre la France et l'Angleterre, par- ÏI dessouslefond de la mer; nousen avonspour garantles » sondes nautiques de la Manche et du Pas-de-Calais, » publiées récemmput par le capitaine de vaisseau Le' » Saulnierde Vanhello.La formationde grès vert a offert, , » à Tours et dans les environs, plusieurssuperpositions » de grès, d'argile et de sable aquifôre.%0na tout lieu de B"croirequ'il enserade mêmeà Calais,et que vousêtes à la j) veillede trouverde l'eaupure,del'eaupiovenantpeut-être D des pluiestombéesen Angleterre, commel'eaudu puits J>""de Grenellevient à Pans des environsde Bar-sur-Aube. » Toutes les chancessont donc en votre faveur. Les » trois commissairesde l'Académieestiment que la ville a de Calaisferaitsagementeu continuantsa grandeopéra- » lion. En pareillematière, on ne peut se guiderque sur » de sim'plesprobabilités. Agréez, etc. F. ARAGO.B Les grès verts sont, sons Calais, à une profondeurde 314m89;ils se montrenta'usol a environ 13 kilomètresde cetteville, entre le cap"Blanc-N^zet Wis-aut. Usauraient donc une inclinaisonde Om025"parmètre. Au sudde Calais,toutannouceque lesgrès verts ont été déchirés'parun soulèvementdo terrainsanciens. - Eu Angletene.,' les grèsverls se trouvent surdifféren» pointsde la cote,dontquelques-uns sont très-élevéset sur »detrès-grandesétendijes. Nous adulerons encore que par a~rrêlémunicipal du 4 juin 1842,M. De Klîeims'fils a été chargé de tenir un journal des opérationsde sondage, et que le forage ter- miné, ce journalsera déposéà la bibliothèquepublique. . Deséchantillonsde tomes les couchestraversées ont été soigneuïementrecueill's et conservés; cette curieusecol- lectionspra un jour déposéeau musee-delaville.' Voici l'étal constatant la nature et l'épaisseurde ces- couches, ainsi que les époquesoù elles ontété atteinte*. — 112 ' il . S I a 2 - . s S§1-g DATES. '1|Og NÀ.TOB.EDE?COUCDES. g o» go° ,5 QH P.a "»È 1 2Juin 1842. Sable et . . Onmontelema- Sol- rapporté gravois .,500 2 ntge,onfaitune 5 Sablefluide et avecco- exravauon.letra- gris jaune, vailneroipraence 7 ;„ ...... 8 50 _ sérieusementque ..„„-., ., . .,«. A* o icajmiici. 41-50Sablefluide-grisetbleuâtre,aveceo- Lemouràcause w quilleset débrisvégétaux . il 80 destubes,quitar- 4 dentàarriier. 2550 Argilebrunesableuse. ... 0 50 5 22Juillet. 2585 Caillouxroulésavecveinesd'argile. 2 65 (Onirouredescailloux ontjusque 20centimètres'dediamètre).qui 6 25 — 26 45 Argilebrune 6 05 7 6Août. 5250 Argilesableuse 0 20, 8 — 5270 Sableverdâ'reargileux ... 0 55 9 7 — . 5505 Sableverf,avecpyritesdefec. . 2.70 10 16 — 5575 Caillouxroulestrès . . . I 10 (Cesdeux-couchesontgrosété lentement.Onessaiedefairetraversée^descendretrès-jIci " tuLeavecun de , maisinu- f tilLmcnt).poids 900kilog < It H 29 — 5685 Sablegris-verdâtre . . . .10 00 12 6Septembre4685 SablegrisIrès-6n 5 20 15 14 — 5205 Argilesableuse 0 55 (Onajoutelaseptièmebarre.Onest35 minutespourremonterlacuiller). 14 14Septembre5260 Sableaggloméré,avecpyritesdeTer. 0 50 15 — 5290 Sableargileux 1 80 16 - 1— 54 70 Argilesableusecompscle,avecpj- ritesde fer 5 50 17 21 — 5800 Argiletrès-dure.,brune ... 7 00 18 — 65 00 Argilesableusedure .... 2 00 19 — 67 00 Sableverdâlreargileux . . . 110 20 — 68 10 Sablegrjsargileux 2 20 21 — 70 50 Argilebrunesableuse.... 2 40 22 28 — 7270 Argilebruneavecsilex;- ... 0 25 23 29 — ' 7295 Craie'blanchefriable . . . . 8 05 24 20Octobre. 8100 Craieblancheavecsilexpyromaqnes epars 85 45 25 — 16445 Craiegrise,avecsilexcornésépare. 4 15 26 16Janv.184516860 Craieargileuse 0 05 27 — 16865 Craiedure avecsilex . 55 25 j(Lahranche(lufau),s'estcasséedanscetteéparscouche, il a falludeuxjourspourlaretirer). 28 4 Mars. 20190 Craieargileusetrès-dure . . . I 40 29 15 — 20550 Craietrès-dure >. 9 60 "Il l Areporter. . 21290 US —

3 y v al, ^ D 3 O DITES. o g NATUREDESCOLCHES. « Sa. -W / Report. . 21290 50 15Mars184521290 Craietrès-dure,argileuse. . .9 40 51 4 Avril. 22250 Craiesiliceu\e,avecp\ritesdefer . 2 15 52 — 22445 Craiesîlicemebleuâtre,Irès-dure. I 15 35 26 — 22560 Craieargileuiptrès-dure. . . 0 Ï5 54 '7 Mai, 2^655 Craiegn e siliceuse,très-dure. . 4 50 55 5 Juin. , 25085 Craie siliceuse,' avec pyntes de fer . . „ . ' . . . . 7 50 (I.abarreesse"le 3 juin; onlarelire âpre,quatreheuresdetravail). 561 . 258551CraieIresdure . . : , . . 2655 f 15Juin (Lasondes'estbriséeplusieursfoisdans (au25Octobre. reliecouche) 57) 26490 Ctaiesiliceuse 1255 58 5Novembre27745 Craiesiliceusetrès-dure . . .15 45 59 15Décembre.29090 Craieargileuse,dure . . . .8 50 40 6Jauv.f844.299-20Craiesiliceusetrèsdure ... 6 99 41 ^""Février. 50619 Ciaie siliceuse,Irès-dure,à grains verfs,ou^lattconiecrayeuse. 0 90 42 — " 50709 Argilebrunemicacée,dure . . 1 50 45 7 Février. 30839 Argilebrunemicacée,avecpyrites deter 3 65 44 — 51204 Argilesableuseàgrainsverts,avec pyritesdefer 1 15 45 — 51519 Argilebrune, avecde gros grains " dequartzetpjrilesdefer . . I 70 46 27Février 51489 Grèsa grainsverts, Irès-dur . . 5 51 2 (^asondes'estbriséeà 43centimètres au septemb, danscettecouche; onestenvirondeux heuresetdemie3remonterlacuiller). M/\on

Plus heureux que nos pères, puissions-nousbientôt, dansl'intérêt de l'humanitép'.us-eucoreque dansceluide la science,.voir jaillir l'eau abondanteet saine du puits artésien de Calais! ' Calais,le20novembre1844. - • LEGROS-DEVOT. — H4

CHEMINDE FER BU NORDET DE LA MANCHE. Où «m est «le nouveau la question.

Résumons le plus succinctement et le plus nettement possiblela situation. Le système qui faisait partir d'Amiensla ligne de la Mancheet la menaitparArras,Aireet BéthuneàSt.-Omer, et de cepoint à la mer partroisbranches quidébouchaient à Dunkerque, à Calaiset à Boulogne; ce beauet grand systèmequifaisaitrayonnerà l'intérieur toutela ligne, en reliant ensembleles placesfortesles plus importantesdu Nord et du Pas-de-Calais, en desservantles contrées les plus peupléeset les*plusindustrielleset en leur conservant .-lesrelations"lesplus sûres et les plus directespossibles avecPariset le midide la France, il n'existeplus aujour- d'hui: la main de nos législateurs et du gouvernementl'a brisé , disloquéd'une manière regrettable au profitde ce stérile chemindirect d'Amiens à Boulogne, qui présente le flanc de toutesparts. i II y a un an, nous étionsplein de confiance,convaincu quela justice, l'espritéclairédeschambreset dugouverne- mentdonneraientgainde causeau systèmecalaisien; etles motifsde cette confianceétaientnombreux,puissans;nous 'les puisions dans l'opinion première du gouvernement, qui nousétait favorable, dans celleexpriméepostérieure- ment par le conseil-généraldes ponts-et-chausséeset par la commissionsupérieuredescheminsde fer, spécialement interrogés, et dans le concoursde richescompagnies,qui étaient prêtes àsoumissionnerla ligne ainsientendue. Seulementla commissionsupérieure se prononçaitpour le traeé par Hazebrouckde préférenceà celui par'Aire, attendu que le tracé par Hazebrouckallongeaitde 3 kilo— „ mètresseulementlechemindeCalaisàArras, raccourcissait de 10 kilomètresla distance entre Dunkerque el Lille, mettait les deuxports de Calaiset de Dunkerque sur un pied d'égalité parfaiteet procurait une économiede près de deuxmillionsan trésor. Il estvrai qu'il n'était pas très- questionde Boulogne;mais cette villepouvaittoujoursse rattacher au système, soit versSt.-Omer,soità Watten. Que devait faire le gouvernement? Naturellement et - 115 — logiquement,prendre pour le point de jonctiondu chemin de Calaisoude la Mancheau chemindu Nord, en préférant toutefoisHazebrouckà Aire dans le tracé; les corps spéciauxavaientparléetleur avisse trouvaitformulé dans cesens, pour ainsidire à l'unanimité.Eh bien! pas; le gouvernement, sans avoir égard à l'opiniondes corps spéciaux, qu'il a consultéspour.lacirconstance,et dont il devait recevoirl'impulsion et la règlede conduite, sans raisons de valeurpour adopter un autre parti, présentait un projet de loi ouil se-prononçaitpour une combinaison intermédiaire,pourle point d'Ostricourt,avecla certitude ( il le reconnaissaitlui-même) de ne satisfaire aucun des intérêts engagésdansla question. Ala suitede longsdébats,de tirâîllemensinfinis,la com- missionde la chambredesdéputés, après s'être prononcée d'abord, à la majorité de cinq voix contre quatre, pour Arras , commepoint de jonctiondu cheminde la Manche, sereporta en dernier lieu,à la majoritéd'une seulevoix,sur le point d'Ostricourt,grâce àl'un de cesreviremenssubits que nous ne voulonspas expliquer,mais que l'intègreM. Lasnyera eu lecouragedesignaler.Toutefoisle rapportde la commissionconservaitl'empreinte des vuesde son an- cienne majorité. Ainsi les raisons y abondaient pour-'le point de jonctionà Arras , et c'était avecsurprise , parce que la logique était évidemmentmise en oubli, qu'on arrivaità la combinaisond'Ostricourt. CependantCalaisavait acceptéla modificationdu tracé parla substitutiond'Hazebrouc~kà Aire; pour avoirraison du pointd'Ostricourtet déterminerle gouvernementet les chambresà'prendre Arras commepoint de départdu che- min de la Manche, toutes les localités intéresséesavaient voté,par l'organe4e leursconseilsmunicipaux,lagarantie d'un minimumd'intérêt de 4 pour cent pour une somme" de 7,350,000francs, nécessairesà la confection par une compagnie*d'un embranchementd'Hazebrouckà Lille; et cettecompagnieétait constituée. C'estdanscet état que la questionse présentadevant'la chambredesdéputés, le 26juin dernier, et certes, il y avaitencore"toutlieu d'espérer. Aprèsl'adoptiondu pre- ' mier paragraphedu premierarticledu projet deloi, déci- dant, en termesgénéraux,que le cheminde ferdeParissur l'Angleterre serait dirigésur Calais, ^Dunkerqueet Bou- logne, la discussions'engageavivementsur la questionde tracé.C'estalors que M. Lestiboudois, au nomde laplu- part de ses^collèguesdu Nord et du Pas-de-Calais,déve- loppaN,point au nomd'un intérêt mesquinde localité,mais - 116 - de l'intérêt général(cesont ses propresparoles),un amen- dement disposantque les ligues sur Calaiset Dunkerque se détacheraientde la lignede Parisà lafrontièrede Bel- giqueà Fampoux,près Arras. Ceiamendementfutsoutenu avecune grande force de logiqueet un grand talent par M. Dufaure La chambreétait ébranlée, convaincue: elle aurait volé sans nul doute l'amendement, s'il avait été mis auxvoixdans cemoment; maispar suile d'une habile tactiqueparlementai^ de quelques adversaires, la séance fut renvoyéeau lendemain; et le lendemain,la chambre, travailléeet ne se trouvantplus sousl'influencede la haute et puissante parolede M. Diifaure,repoussait l'amende- ment de Fampoux, après une épreuvedouteusetoutefois, mais repoussaiten même lemps le point d'Otricourt en votant inopinément, sur la proposition de M. Morlimer- Ternaux, un amendement,d'après lequel les lignes de Calaiset de Dunkerquealla;entse souderà Lilleseulement sur la ligne de Parisà la frontière de Belgique. C'est à la séancçdu jeudi 28 juin que la chambre des députés a été appelée, par des amendemensde MM. Fr. Delessert, Berryeret Baude, à s'occuperparticulièrement delà ligne de Boulogneet à prendie un parti définitifau sujetde cetteligne, el qu'ellea décidéque M le ministre des travauxpublicsseraitautorisé,jusqu'àl'ouverturedela prochainesession, à concéder, pour un espace de temps quine pourrait excéder99 ans, le cheminde fer d'Amiens à Boulognepar AbbevilleetÊtaples, à une compagniequi en exécuteraittous les travaux sans aucunesubventionet aveclesconditionspréalablesde lapublicité, dela concur- renéeetd'un cautionnementdont le chiffieserait fixépar le ministre.Et voilàcommentBoulogne,qui ne se trouvait repris dans le projet de loi que pour mémoire,en quelque sorte, prima tout-à-coupCalaiset tout son système. Nous verronssi l'avenir ratifieracette décisionde la chambresi promptementprise, si singulièrementenlevée. Leprojet de loi étaitvoté à lafinde la séancedu 28; une tommede 15millionss'ytrouvaitaffecléeà l'établissement des lignesde fer dirigées sur Calaiset Dunkerque, et en outre , 36,200,000francs à L'établissementde la voiede fer sur le cheminde Parisà Lille, à Calaiset à Dunkerque,en «usdescréditsouvertspar la loi du 11juin 1842 Le20juillet, la chambre des pairs adopiaitle projetde loi sansamendement;toutefoisil étaitconvenu,aux termes acceptésdu rapportde M.lecornle Daru. que l'aienir était réservépourlesrelationsdoCalaisavecParis par Arras. Depuis, lestravauxont marchéactivement,sousla di- — 117 — rectiondesingénieursdugouvernement, sur le cheminde fer de Parisen Belgique,et très-probablementcechemin sera ouvert à la circulationl'année prochaine. Boulognen'a pas nonplus perdu son temps. Une seule compagnies'est présentée!à l'adjudicationdu chemin di- rect d'Amiensà la mer, et, grâce à un défaut de concur- rence qui témoigne fortement contreles ressourcesde>Ia , ligne, elleétait déclarée adjudicataire, moyennantl'insi- gnifiant rabais d'un moissur une concessionde 99ans. Jusqu'àprésent, cette compagniene s'est'pas occupée.le moinsdu mondedu chemin-;en revanche, elles'est livrée avecunegrande ardeur, sur lesactionsémises, à un agio- tage qui feraplus d'une victime. Et Calais„où en est-il? Confiantdansles ressourcespri- vilégiéesde son port, quivontencore se trouveraugmen- tées par d'importantesaméliorations, dans les argumens qui plaidentchaquejour sacause, tels, entr'autres. que le doublefait du débarquementforcédu Boi, pour-lesdeux seules\foisoù il sesoit confiéà la"Manche, et alorsque*son intentionétait de se diriger sur Boulogne; Calais, malgré lestristesmécomptesqu'il a derrièrelui, continue àcomp- ter sur lajusticedu gouvernementet deschambres,sur les graves,motifsd'intérêt généralqui militenten safaveur. Déjàune compagniese présentepour construire>enune annéel'embranchementd'flazebrouckà Fampoux,quidoit conserver aussidirectesque possiblelesrelationsde Dunr kerque, Sf,.-Omer,Hazebroucket CalaisavecParis,et tant profiterà Arras,auquelaboutiraientainsi deuxcheminsde fer. Cetembranchementest estimédevoir Goûterdixmil- lions; la compagnies'engageraità en fournir quatre,et à emprunterle reste, si leslocalifésiintéresséesà la création du chemins'engageaientà garantir un minimumd'intérêt de4 pourcent pourles six millionsrestant. Calaisest entré fermement et Ja premièredans la voie ouverte,en votantle minimumdemandésur une sommede 1,500,000francs; St.-Omer,Arrasel Dunkerqueontsuivi l'jmpulsiondonnée, bien quemoins-largement.On attend encore les décisionsde Béthuae et d'Hazebnouck;sans ,' doutecesvilles imiteront l'exemplede leurs soeurs, pour nerien avoirà sereprocherdans l'avenir; ellesserappelle- ront l'axiomepopulaire: Aide-toi,lecielt'aidera! L'intérêt de 3,600,000francs se trouve déjà garanti. Maintenantvoicice qui se passe, du moinsle faitparait certain, quant aucheminde fer duNord. Outrela compa- gnie Rothschild, qui demandedepuis long-tempsla con- cession de ce chemin, la -compagnieCharles Laffitteet — J18 — Blunt se mettrait aussi sur les rangs, et trois systèmes seraient en présence: 1<>la concessionà une compagnie fermière, avecun bailde dixà douzeans et une relevance annuelle; 2°la concession,avecle réçimede la loide 1842, à une compagniequirembourseraitla sommedépensée par l'étatpour le ballast,lesrailset lematériel;3" laconcession à une compagniequi rembourseraittouteslesdépenses. La compagnieBolhsrhildse chargeraitde laconstruction del'embrjtnchemenld'Hazebrouckà Fampoux;la compa- pagnie Charles Lalfiltele repousserait, maisprolongerait jusqu'àCalaisle chemind'Amiensà'Boulogne.C'estmain- tenant à cebut quetendent tons leseffortsdecettedemière compagnie, tant il estvrai qu'elle a peu de confiancedans Tes produitsde la ligne de Boulogne,-réduiteà ses seules ressources.Cesparolesde M.le comteDaru, rapporteur de la commissiondes cheminsde ferdu Nord et de laManche à la chambredes pairs, retentissent enoore à ses oreilles comme un avertissement,comme une vérité démontrée: Des lignesdeParis en Belgiqueet deCalaiset DunJcerqueà Lille, LALIGNEDEBOULOGNEESTLAMOINSr-RODOCTlVE. -Calais'a aussi pour lui d'autres paroles qui pèseront d'un grand poids, comme d'incontestables et sérieuses vérités, dans la balancelégislative; M. Dpfaureseraen- core là pour répéterce qu'il a dit avectant de ^vérité: Ce pointde Fampouxconserveà CalaisdesrelationsavecParis, qui importent moins à Calais en particulier qu'à l'in- térêt général de la France el d ses relations journalières avec ïAngleterre^-et encore: Ce serait une EXTRÊME IMPRUDENCEdese borneran chemindeBovloqneel de ne pas ajouterun cheminauxiliaire deCalaisà Arras. Danstrois ouqualie mois, le sort de Calaissera fixé,et, nousle disonsen toute assurance, nousn'en sommespas inquiet, en pensanl auxnécessitésqu'entraîne la position privilégiéede noireville*, des'inee à être bienlolun port méditerranéen, accessible à toute heure de marée ei par tous lestemps. Calais, en un mot, n'est-il pas le grand chemindesnations, commeon l'a dit de l'autre coté de la Manche, dans une occasionsolennelle? Décembre1844.- ' EIIM.LEBEAU,avocat, ~ Membrerésidant. *Ileslsérieusementquestiond'unecompagniequi,cnrnpnséedes premièresmaisnnsde banquedePtuis, aur.-itlleprojetd'établir fparlavoie\»pluscotir.ecetliiinpitieni)uncheminde1erdeCalais - «Marseille.Lecapitalseraitde400millions. — 119 —

ÉTAT CIVIL DE CALAISET DE SALNT-P1ERRE-LÈS-CALAIS, POUR1845.

'- CALAIS. ' NAISSANCES. légitimes . . Garçons. 106 D; _ Filles 141 Naturels. . . Garçons 19 D' Filles' 42 • - 863 11AilAGES. ~ GarçonsetFi'les. . , 81 Garçonset Veuves _. I Venfsel Filles 6 VeufoetVeuves '5 - - 71

SAINT-PIERRE-LÈS-CALAIS. NAISSANCES. Xejiiimes'._. Garçons. l"« D" Filles ~ 18» Naturels. . . Garçons . H D* Fiiles ._ . ^ 22 Al'hospice'. . Garçons 2 » ' ' *- 389 MABIAGES. - " ~ Garçonset Filles - . . ' 55 et Veuves. . . . Garçons , 5N- Veuf»etFilles .'_ . , 5 Veufist Veuves.~. I t 62 — 120 »-

ïahleaudesDécèsdansla villedeCalais, .4fcc distinction&âge, 'de sexe-et d'état de mariage, >POUR1843. " „—,» i ^ .,.», ,„ni m HOMMES FEMMES AGES. • » » o"S "E ^ S o-a -S > S

Morts-nes,"" ïo » i 10 4 » » 4 5i'crsm.delànaiss. ji » » n il » » n De 5 â 6 mois, 7s» 78^08 De 6 à 12 — 5 D . 5 10 8 B 8 Dansla i™année, 33 „i x 35 5i » » 5i De 1 à 2 ans, »o »' » 10 11 * » n 1 2 a 5 — '5 » à 5 5 » »"3 3 à 4 — "^ D B 5 2 * » 2 4 à 5 — .3 D D 3 1 T> DI 5à6 'l » S I.l ï B 1 6 a 7 — 2 » » 2 » s s s 7 a 8 — »»»»-DB»J) 8 à 9 — 2_ B.. » 2__ »_ —u rH>- * ^""9""a10 T" B B 1 » B B B 10a i5 — 1, ' » •' » 1- 2 B » 2 i5 à 20 -*-, 3 -» qa -3 I 1' » , s 1 20 à 25 — 9 B B,-9 1 B1 » 1 26 à 3o — "4 4 » 8 1 B B 1 £ 5o â 55 — » 1 B 1 2 1 -» 5 i 55 à 4» — 1 0. • 4 i 2 1 4 4o à 45 -— B 2 0 2 1 4 »- ' 5 '45 â 5o — 1 5 B 6 1 2 x 3 5oa 55 — B 2 >1 3 1 2 1 4 j 55 à 60 — » 3 B '5 ïi B 3 60à 65— 1 3 1 5 1 » 3 4 65 a 70 — -B 1 1 2 1 2 3 6 70â 75 — B 1 1 2 B a 3 4 75 à 80— » 3 2 Sa 1 3 6 80 à 85— r 2 » 2 2 » 4 6 85 a 90 — v» B » B „ c ^ j 90 à 95 T> » B B B » n D TOTAL,80 32 6 118 67 10 19 102 1 ' I — 121 —

TableaudesDécèsdanslavillek St.—Pierre—lès-Galais,. - Avecdistinctiond'âge, de sexeet d'état de mariage, JOUR 1843. I HOMMES FEMMES

AGES. '^TT^^fT' "i î\ i 7 , a B f H a s< " H ————.i— ^-^————— ———..—, — Morts-nés, i5 • » rS 8 • » 8 51ersm.delanaiss. 16 B B 16 I4 » B i4 De 3 a 6 mois,2 B B l 2 5 B P 5 De 6 à,12— 7 B » 7 6 B,B 6 Dansla i" année, 4° B ' B 4o 53 • . B 33 De i à 2 ans, n B BIIJO B »IO ^ 2à5.— S B t 8 3 *_B 5 3'à 4 — a * 2 i » B i 4à5 1 ' B B 1 1 B_B 1 5à6 2,B 8 2 2. B k 2 6 à / — B< B B B 1 B'Bl ;à 8 — '» B B", 1 B B i 8 à g — I'B B I'I B v i 9 à 10 1 B * l B B B, B io à t5 — 3, B,By5 5 B B 3 i5à20 — 5 B « 5 3 '"> B 3 20à 25 -— 7 B_ B y | ( J B 6 23 à 3û '2 B »'_2 1 2 » 3 3o,à 35 — i 4 " 5 » 3 i 4 35a 4° —• i 5 B 6 a 5 > 7 4oà45 — B 4 D 4 2 ** * 7 45 à 5o — B" 3 1 '4 'J- 4 1 6 5oà55- — 5 4 ° 712 2 * 4- 55 à 60— 1 4 j 6 B2 1 3 6oà6î— » 3 1 4 B 2 1 3 65,à 70 — » 4 J 5 B - 1 2_3 70 à 75 — B À A S i 2 2 4 75a 80 — B 4 6io 3 2 3 8 80'à 85 — B 2 2 4 B » 3 5 85à 90 — B > > 1,1 » 2 3 90a 95 B B » » B B B » , , TOTALS9 41 17 147 75 52 16 125 11 — J22 —

Cerlaînpasleur,plustimoréquesage, - Disaità sonévêqne,hommed'untrès-grandseni: —Grâcesa moi.lesgensdemonvillage Ned J Pourtantne dansonspoint,ciainteduridicule; Carladansesiedmala desgenstonsures. MaissachantqueDavidnes'enfitpasscrupule, Keladéfendonspointà nosadministres; Laissonslesfauxdévots1nousrepétersansce?te - _ Qu'elleostl'ecueilde lajeunesse: Pourmoi,le têteà-têteestbienplasdangereni. Ainsi,monbonenre,sans'vousenmettreenjpeÎDï, Laissezvosvillageoisse divertirentreeux; Nelesempêchezpas,uneroisparsemaine, D'oublierqu'ilssontmalheureux.— DEBAGQ.

SurlaplaceVendôme,unvoisinremarqua Univrogne«ouchéproched'unréverbère. ^ —Ehbientl'ami,q.neiais-tulà? Diten lerelevanti'oriicieuxcompère"; Pourquoinepasrentrercheztoi? —Unmoment,répond-il;'iaplace Tourne,a cetteheure,autourdemoL Etj'attendsquemamaisonpasse.— - M aise.

L'écrituredit, ensonlieu, * Quenoussommescréesa l'imagedeDieu; Etl'homme,avec01gneilcommentantcepassage, Fitl'Eternela sonimage. Sousuneformehumaineonlepeinttouslesjour»; / MaisSatan,aurebours, K'eutjamaisavecnouslamoindreressemblance: Lemontrersousnostraitsnousseraituneoffense. Aussilesnegies'ignorans ~- Surcepointontpensedemême, "* Etc'estd'aprèscebeausystème Q«eEOtdiablessontnoiiseteeusdesnègresblancs. USBfctIE. — 125 —

FAMILLE ROYALE. LOUIS-PHILIPPE 1er, né à Paris le 6,octobre 177S; Roi des Françaisle 9 août1830; marié le 25 novembre 1809 à Marie- Amélie,| née le 26 avril 1782, fille de Ferdinand 1er, Roi des Deux-Siciles. Enfans de leurs Majestés: HÉLÈNE-LOUISE-ELISABETH, princesse de Mecklen- bourg-Sehwérin, née à Ludwigsluslle'24 janvier<181A; mariéele 30mai1837;veuvele 13juillet 1842, de Ferdi- nand-PhUippe-Louts-Charles-Henrid'Orléans,duc d'Or- léans, prince royal. De cemariage: LGTJIS-^PHILIPPE-ALBERTD'ORLÉANS, comte de Paris, prince royal, né à Paris le 24 août 1838. JÎOBERT-PHILIPPE-LOUIS-EIJGÈNE^ERDINANDD'OR- LÉANS,duc de Chartres,*né à Paris le 9 novembre1840.

LOUIS-I'HARLES-PHILIPPE-RAPHAËLD'ORLÉANS, du« de Nemours, né à Paris le 25 octobre1814; marié le27 avril 1840, à Victoire-Antoinette-Augustej princèssesde Saxe-Cobourg-Gôtha, née à Viennele 16 février 1822, De ce mariage: LOTJIS- PHILIPPE- MARIE-FERDINAND- GASTOND'OR- LÉANS,comte d'Eu, né à Neuillyle 29avril 1842. FERDINAND-PHILIPPE-MARIED'ÛRLÉANS.ducd'Alençon, né à Neuillyle 12 juillet 1844.

FBANÇOIS-FEROTNAND-PHILIPPE-LOUIS-MARIED'OR- LÉANS, prince de Joinville, né à Keuillyle 14 août1818; marié le_lEr mai 1843, à Françoise-Caroline-Jeanne- Charlolte-Léopoldine-Romaine-Xavière-de-PauIe-Mi- chelIe-Gabrielle-Rapbaelle-Gonzague,princessedu Brésil, née à Rio-de-Janeiro, le 2 Août 1824. De ce mariage: FRANÇOISR-MARIE-AMELIE, princesse d'Orléans, née à Neuillyle 14 août 1844.

HENRI-ECGÈNE-PHILIPPE-LOUIS'D'ORLÉANS,duc d'Au- male;né à Paris, le 16Janvier1822; mariéle 25novembre 1844 à la princesse de Salerne. — 124 — ( ANTOINE-MABIE-PHILIPPE-LOUISD'ORLÉANS,duc de Montpensier,mé ± Neuilly le 31 Juillet 1824. LOUISE-MARIE-THÉRÈSE-CHARLOTTE-ISABELLE, prin- cesse d'Orléans, née à Palerme'le 3 .avril 1812, Reine des Belges. MARIE-CLÉMENTJNE-CABOLINE-LÉOPOLDINE-GLQJILDE, princesse d'Orléans, née à NeuillyJe 3 juin 1817, du-' chessede Saxe-Cobourg-Gotha.

Soeur du Roi: EUGÈNE-ADÉLAIDE-LOCISE, princesse d'Orléans, .née le 23 août 1777.

CONSEILDES MINISTRES. Ministre'delaGuerre: M.le maréchalSoult, président du conseil. D» dela Justice et desCultes: M. Martin(duNord). Do des AffairesEtrangères: M.Guizot. Do de l'Intérieur : M. Duchalel. Do desFinances: M. Lacave-Laplagne. Do de laMarine:M.le baronde Mackau,vice-amiral. J>o du Commerceet de l'Agrre,:M.€unin-Gridame. Do des Travaux-Publics: M.Dumon. B° de l'Instruction publique; M.Tillemain.

BÉMEEEMESlf OÏF EMJâ-I»E.C!AlL.A.I§.

ADMINISTRATIONCIVILE.

Préfet du département,M Desmousseauxde Givré.0. ^

' CONSEILDEPREFECTORE. Conseillers,MM,Liger,secrétaire-général;Ch.Goude- metz, Harbaville, Perrot, Monel. — 125 —

LISTE GENERALE DES ÉLECTEURS POLITIQUES ET BU JURY DELAVILLEDE CALAISET DU CANTON, Pour 1844-43.

' * MM. MM. - " - Allègre, négociant. > Devosse, propriétaire. Banse, aubergiste. Dévot(L.-Jean), do. Beauvojs,propriétaire. Dévot(Ph.),négociant. Bellart^négociant. Devot-Monistrol,propriét. Bénard-Defrance, commis- Devot-Quillacq, do.' sionnairederoulage. Dezoteux-Deyot, d°. - Bigourd-Carré,ferblantier. Duboutflls, 'fab.de tulle. Bodart, propriétaire. Duboutpère,,propriétaire. Bonart, 'sous-inspecleurdes Ducastel, entrepreneur. douanes. Ducrocqfils,propriétaire. Brullé, propriétaire.. Dufaitelle,^ d°. Butel,m&decharbonengros. Dunîont, pâtissier. • Cardon, négociant. Duniagou-Pecquet, nég. Cardon-Stensmaght,rentier. Dupont(Henry), do. Caron, aubergiste._ Duprey,mdmercierengros. Castaing-Visse,md.devins. Dupuis-Maubaillaicq,prop. Champailleraîné, négoc. Duquénne-Rignblie,négocr Chartier, do. Faillant-Joly, d«„ „ Choisnard(Abel), do. Fasquelle, ma. devins. Collin,insp*.desdouanes. Foissey,trésorier des inva- Coucy,boucher. lidesde la marine. Courvoisier,négociant. Fourdin, propriétaire. Crèvecoeur,^propriétaire. Fourmentin,md.corroyeur. Jlamiens, négociant. François, propriétaire. " Darquer(J.-Hyp.),propriét. Gêst-AndersoD,bottier. Darquer(L.-Ch.), do. Go'nard(B.),carrossier., Dehorter-Louf,aubergiste. Grandin,vérip. desdouanes. Delaoulre,m&chapelier. Guillebert, négociant. K Delhaye,fab.detulle. Tlmckecome,'entrepreneur. Demol-Devot,m&corroyeur. Helbert, m&.devinsen gros. DeRheims,courtiermarit. Henneguier,propriétaire: Dessin, négociant. Hênotte-Dudon, d°. — 126 — MM, MM. Herbelotfils,fab. detulle. Matis[Pli.-G.),propriétaire. Herbelot père, propriétaire. Maurjcheau-Beaupré,0. $ç Honvault, fab. detulle. chïrurg. princ.enretraite. Houetle, propriétaire. Mayer,négociant. Isaac (Jacob),raffiné,de sel. Mercier-Buscot,bouclier. Isaac (Ph.)?propriétaire. Mesureur,mercier. Jacques,'^ commissaire-gé- Morley,négociant. néral dela marine. Mourun-d'Etaulle, propr. Jouan-Lecornez, marchand Noverre, commis-principal de draps. desdouanes. Labyaîné, ma.de grains. Ouestable,md.depoisson. Lambert,vérip. desdouanes. PecquetdeBeaurepaire,fab. Lange-Debaecker,fabricant* de tulle. * d'huiles. Pecquet-Hugon, propr. Langlois,capitainedemalle. Petit, receveurmunicipal. Ledoux,mercier. PigaultdeBeaupré,^propr. Lefebvre-Culié,entrepreneur Quillacq, négociant. devoilurespubliques. Reisenthel, do. ! Lefebvre-Mascot,3£ ma. de Remy,propriétaire. liquidesen gros. Renard-Piquendaire,fab.de Legrand,professeurd'hydro- savon. ghaphie. Sagot(Fr.),agenfde change. Legrand-Meunier,^ cafel^. Sagot(Ed.),négociant. Legros-Devot,3£maire. Sailly-Roubier,fab. de tulle. Lejeune-Nolt,propriétaire. Salembier,propriétaire.- Leleux,imprimeur. Sambourg,commissionnaire. Lemaire,notaire. Sanson, pharmacien. LemoinefA.), courtiermar. Soubitez, - do. Lemoine-Beudar,propriét. Spiers(A.),nëg.-commisse. Lengaigne^Et.),-mi.devins. Spiers(G.-Fr),courtiermar. Lengaigne(N.),propriétaire. Spiers-Rignojle,négociant. Leroux, aubergiste. Stival-Bresson,quincaillier. Le Roy,imprimeur. , chirurgien. LeVert,cap. au 71edeligne. Thin, propriétaire. Leveux,-^ négociant. Toron, docteuren médecine. Linquette,fab.dechandelles* Vaissîèrefils, ingénieurdes Louchez, îHd.de vins. ponts-vt-chaussee$t Mallet-Trouille,memaçon. VanGrutten,courtiermarit. Maressalde_Marsily,3£ an- Vendroux,négociant. cien officier. Vereecquepère, boulanger. Margolléaîné, $£ capitaine Vogue, négociant. de misscauenretraite. Waguet, md. de vins Martin, négociant. Wille, rentier. Matis(Christian),do. "Wilquïn, «ia. devins. Matis(M.-Ch.), do. Yardin, propriétaire. — 127 DEUXIÈMELISTE DU JURY. OFFICIERSJ3NRETRAITE. MK. Beauplan,chirurgien-major en retraite. Ducrocq, lieutenantenretraite. DOCTEURS,LICENCIÉSETMEMBRESDESSOCIÉTÉSSAVANTES.' MM., MM. • - Boulenger,docteurenméd. Mouron, avocat. Ducastel, do. Rebier, do. -Foucques, do. Télut, do. Gravis, do. Wille, docteuren médecine, Le Seau, avocat. NOTAIRES. MM.Foucher, Lelièvre Dubroeuille, Michel.

LISTE DESÉLECTEURSPOLITIQUESET DU JURY DUCANTONDECALAIS. Ville de SÉ.-Fierre-lès-Calals. MM, MM. André,ditLafranchise,p}"op.Hoehedé, fab. de tulle. Bertrand, fab.de tulle. Leblond,agentcomptabledes Bimoht-Sergeant, ma. de subsistancesmilitaires. pannes. Leconte-Sergeant, ma, de Blancheville,propriétaire. vins. Cailliette,md.decharbonet Lefebvre-Lengaigne,cafet. de bois. Lefebvre. fab. dechapeaux. Compiègne,cultivateur. Lengaigne-Coeuilte,march. Débuche^' do. épicier. Dewailly(Alex.),propriét. Licke-Duval, M. BjDuclet,'propriétaire. Co quelles. MM. MM. Boutroy-, ' propr. Parenty-Level,propriétaire. Delhaye-Prudhorame, do. Pigache,fabricantd'huiles. Dupont, maire.. Vasseur, propriétaire. Coutogne. MM. M. Boulanger-Darcy,arpent*. Pruvost-Daudenthun, rece- Guche-Lecomte,cultivateur. veur deventes. Erscalïes. MM. M. Boutroy(Dom.),maire, Joly-Fournier,propriétaire. Boutroy,propriétaire. Frciltun. MM. Baude-Rohart,' maire. Fourcroy, propriétaire. Codron, propriétaire. Hubert-Codron, do. Dufeutrelle, do. Mancel, do. Dupont, cultivateur. SBarclc. MM. MM. Becquet-Muchery,cultivai. Hubert, cultivateur. Buret-Darcy, do. Renault, do. Delplace-Compiègne,do*. Trouille, - d». TïfelIes-lès-Calais. M. LacroixBlet-Baude,pr. M. Pruvost, maire Peunlln grues. MM. MM. Dupont(Pierre),rentier. Parenty (Ant.-Rob.),propr. Fournier,, propriétaire. Parenty (Félix), do. Level, do. Parenty (Frapç), do. Parenty (Ant.), d». Rohart-Parenty, d«. ISaliiS-^rïcât. MM. MM. Boulanger, propriétaire. 'Parenty-Blet,propriétaire. Boutroy(L.-A.), do. {Rohart-Boulaager,cultiva. Boutroy-CompiègnCjdo., — 129 — Saiigatfe.. MM.'' • MM. Barras, propriélairer Trouille-Pruvost,propriét. Rohart, do. Vieilliard, cultivateur.

CONSEILGENERAL. Membresdu Conseil: i MM.Cornille, président dutribunal civild'Arras. Grardel, propriétaireà . Dubouit, propriétaireà Arras. Goudem'etz,propriétaireà . Dubuisson, propriétaire à Inchy. Lantoine-Harduinj propriétaire à Airas. Léond', propriétaireàElerpigny. Baggio, maire-de . • , BIoudel-d'Aubers,propriétaire à Vendin-le-Vieil. j)elebecqué\ député. Herengde Boisgérard,propriétaire. Lefebvre-Dupré,prêsidVdutribun!, civildeBéthune. Défouler,propriétaire à . Adam, mairedeïioulogne. 0. 3£ . De la Sabloouière,propriétaireà . Legfos-Devoï, mairede Calais.?fe Dacquin, propriétaire à Montreuil. Enlart, président du tribunal civilde Montreuil. Roubierd'Hérembault,député delMontreuil. Prévost, maired'. Armand, député, maire de Saint-Omor. Mabieu-Milon/maire d'Aire. DeKeyser,jugeau tribunal civilde St.-Omer. Quenson,présidentdu tribunal civilde St.-Omer.- Lefebvre-Hermant,propriétaire à St.-Omer. Billet, avocat à Arras7 Mathieu, maire de Camblain-Labbé. • Petit, maire de Bryas. Piéron , 4épufé, conseillerà. la cour de Douai. Léon ide-Guizelin, propriétaire àiîuines.

' - - ARRONDISSEMENTDEBOULOGNE. Sous-Préfet, M.Ed. de Mentque.$fe Députédel'arrondissement, M.-Francs.Delessert.^fc _ (30 —

CONSEILD'ARRONDISSEMENT. Membresdu Conseil: MM.AchilleAdam. Boulogne. l Chauveau-Sire, banquier à Boulogne. Destrée, juge-de-paix à . •Isaac, juge-de-paixà Calais.. Guillebert, négociant à Calais. Podevin, propriétaire à Pihen. Poulain-Sta, jugeAie-paixà Desvres. Allent, juge-de-paixà Guines. M'arc-Leducq,à Marquise.

MAIRESDUCANTONDE CALAIS. Calais,' chef-lieu, MM.Legros-Devot. Attaques (les), Delehaye. Bonningues-lès-Calais, Lavoine. Coquelles, - ' Dupont Coulogne, Mouron-. Escalles, Boutroy. Fréthun, Baude. / Marck, Breton. Nielles-lès-Calais, " Pruvost. Peuplingues, Ant. Parenty. Sangatte, Trouille. St.-Pierre, Hermant. St.-Tricât, Parenty.

Recensementde1841, . ' Hnbit&ns. France - . 34,194,875 Départementdu Pas-de-Calais.. . 685,021 Arrondissementde Boulogne. . . 113,143 Canton de Calais. . . . '. 29,164 Ville de Calais 12,508 ) Ville de Saint-Pierre-lès- j 21,636 Calais(ouBasse-ville), 9,129 ) 151 — COMMUNESRURALESDUCANTONDE CALAIS. - HaLilans. HaHUfi*. Attaques (les).... 1,259 Marck 2,074 Bonninguës-lès-Cal. 302 Niejles-lès-Calâis. ., 205 Coquelles 436 Peûplingues 438 Coulogne -. 659 Sangatte 941 Escalles 319 St.-Tricât. ., 400 Fréthun 495

ADMINISTRATIONDE LA VILLE DE CALAIS. »MM.Legros-Dévot,maire. 3fS Lemaire, ) „,,;„.»„ - A.Quillacq, j adPmte. , BUREAUX, / MM,A. Lefebvre, secrétaire., Clipet, secrétaire-adjoint. Vasseur, , d», ', ; 3E. Pestre , expéditionnaire. F, Ducatel, d«. ~" POLICEGÉNÉRALEET PASSE-TORTS. MM. de Bligny, commissaire. Dutel, secrétaire. " Costeux, expéditionnaire. POLICEURBAINE. " M.Leblond, commissaire. ( RECEVEURMUNICIPAL., M,P. Petit. SBRVICEDE SANTÉDE LAPRISONET MEMBRE,POURLE CANTON,DUCOMITÉDEVACCINE,INSTITUE PARLE GOUVERNEMENT. ' M. Gravis, docteur en médecine. , ARCHITECTEDE LAVILLE.* ' "MM.Vilain. , Dusautoir,conducteur des travaux. BIBLIOTHÉCAIRE-ARCHIVISTEDE LAVILLK. M. H.-J. De Rheims fils. - 152 —

CONSEIL MUNICIPAL. MM.Bodart. MM.Leleux. Denempont. Lemaire. Dessin. Le Roy. Dévot(Ph.)fils. Eeveux.-^js Foissey. Louchez. Gravis. Matisfilsatné. Grandin. Mayer. Guillebert. Mouron-d'Etaulle. Lambert. Néhou. ^5 Lange. Quillacq. , Legros-Devot.e^ Sagot(Fs.) Lejeune. , ,Spiers (G.-F.). Lengaine(Et.). Vogue.

GARDE NATIONALE. ÉTAT-MAJOR. MM.Guillebert, commandant. Légrand, & capitaine-.adjudant-major. - A.Lefebvre, capitaine-rapporteur: Mallet, lieut.-secrvét.du conseilde discipline. Lagache, lieutenant d'armement. Fr.Sagot, sous-lieutenant, porte-drapeau. Gravis, chirurgien-aide-major. CAPITAINES. ' MM. ' MM. Ph. Dévotfils, artillerie. Ducastel, 2«chasseurs. Mayer, pompiers. Ose.Dupont,3e do. Pierredon, grenadiers. Lambert, 4B d». -Grandin, ire chasseurs. Ed. Sagot, voltigeurs. LIEUTENANS. MM. - MM. Donempont,- artillerie. Helbert, 2»chasseurs. Sanner, pompiers. Ledoux, 30 d°. V.Lemoine," grenadiers. C.Champailler,4« do. Pilet, ire chasseurs. Lagache, voltigeurs. ' , SOUS-LIEUTENANS. MM.Deléglîse,en premier, artillerie. MatisdeGrancourt, en second, do. Lemoine-Cresson, ppmpiers. — 153 — MM.Millavaux, en premier, grenadiers. Ringot-,en second, do. Eeauvois, ire chasseurs. Tib. Duniagou, %o, do. H. De'Rheimsfils, " 3e do. Demotier, , 40 d». Aug Dévot, en premier, voltigeurs. Bénard, en second, do. Flamenl , adjudant-s.-officier. ' OCTROI. MM.Porquet-Woillez, préposé en chef. Yillain, receveur central. RECEVEUES. M. Pichon. M. Cardon. PREPOSES. MM.Lacroix.$fc ,MM.Picard. Debacq. Delvallée. Nicolas. Druot. M. Beaugrand, brigadier.

COMMISSIONADMINISTRATIVEDE L'HOSPICECIVIL. TransporteraSt.-Pwire-les-Calanen1600. r M. leMairede laville, président. MM. Ph. Dévotpère. % MM. Vogue. H. Dupontpère. A. Parenty,receveur. L. Dessin. Sacleu,secre.-éconme. Pigaultde Beaupré.& Gravis,médecin. M. Duchène, aumônier MONT-DE-PJÉTÉ. 1Le Mont-de-Piété de Calaisa été créé par ordonnance royaledu24juillet 1832.Lesemprunteurs'paient12p. 100. M. Pierredon, directeur en chef. Commis:MM.Leroy,—Ducrocq,—Pierretlonfils.

ADMINISTRATIONDUBUREAUDE BIENFAISANCE. MM.le Mairede la ville, président. Lejeune père, vice-président. 12 — 154— MM.Foissey., MM.Ed. Sagot, A.Lemoine. P. Petit, receveur. Pierredon» SOEURSHOSPITALIÈRESDE S1.-PAUL. MmesMathilde, soeursupérieure. Delphine, soeur. Edile, soeur. MÉDECINS. MM. Boulenger. M. Wille. Foucques,

ADMINISTRATIONDE LA CAISSED'ÉPARGNES. La Caisse d'Epargnes de Calaisa été crééepar ordon- nance royaledu 9 novembre 1834. Elle est ouverte les dimanches, de dix heures" _JLune heure. Les déposans reçoivent4 p. 100. • MM.le Mairede la ville, président honoraire.. François, président. MM.L. Cardon. MM.Bruxelles-Meyns. Cecroix. Aug.Moleux. P. Petit. Parenty,commis-caiss'.

SOCIÉTÉHUMAINE. La SociétéHumainede Calaisa été forméele5septembre ,1834;elle seréunît chaqueannée en séancepublique. Le3 membres qui composentson comités'assemblentune fois par mois; ils sont renouveléstous les ans et sont rèéli- ^ibles/ La nouvelleorganisationde cette société4atedu 28 juillet 1842. Sont membres de l'associationles personnes qui souscriventannuellementpour une sommede 5francs, COMITÉD'ADMINISTRATION. MM.le Mairede la ville,président honoraire. Mauricheau-Beaupré,0. $£président. A. Durand, vice-président. Eug. Leleux, . secrétaire... A. Decroix, trésorier. *LaSociétéHumainea établiune écoledenatationettinservice desurveillanceïurîa plage,àl'ouestdupûit, pendantlasaisondes bains. - 135 — i COMITÉDESURVEILLANCE. MM. Cardon-Wiart. MM.Ed. Mayer. A. Durand. G.-M. Scholey.- COMITÉMARITIME. •MM.Guichon,capitaineau MM.Magré-,&/pilote. sabotage, président. Mulard, egsécoreur. Fiquoy,pilote. Professeurdu cours sur l asphyxie: M.Boulenger,d.-m.

DAMESINSPECTRICESET DÉLÉGUÉES DELA SALLED'ASILE. La Salled'Asile a été ouvertele 1eroctobre1838.Ony admet plus de 200enfansqui n'onf pasencore atteintleur- sixièmeannée. MmesMatisde Grancourl,présidente, Lambert, vice-présidente. . Champailler, trésorière. Mollien, , secrétaire. MmesBâillon. Mmes' Moleux. Dessin. Pigault de Beaupré. Dupont; Renard. - Grandin. Reisenthel. Isaac-Sagot. Sagot(F.). Legros-Devot. Van Grutten. Mauricheau-Beaupré. DAMESHONORAIRES. MmesBodart. jlmasLemaire. François. Dévotde Monistrol. DIRECTRICESDELASALLEDASILE. MmessoeursHydulpheet St.-Charles,de l'ordre de St.-Paul.

SOCIETE D'AGRICULTURE, . DUCOMMERCE,DESSCIENCESET ARTS,DE CALAIS. ' Cettesociétéa été fondéele 23février i799 et réorgani- séele 5 mars,1819.De 1834à 1836,ellea subi une seconde réorganisation;c'est depuiscette époqueseulementqu'elle s'assembleà des époquesfixes. Lesréunions ont lieu le premiervendredidechaquemois, au palais-de-Justice. — 156 — Membreshonoraires: MM.Le Préfet du départementdu Pas-de-Calais. Le Sous-Préfetde l'arrondissementde Boulogne. Le Mairede Calais. Beauplant, ancienpharmacien-major.*- Blanquartde Bailleul, évêquéde Versailles. Delessert(Fr ), membrede lachambredes députés. DeRheimspère(Ch),membredela Sociétédes Anti- quairesde la Morinie. Dupinatné,député,procr.-gén.àla courdecassation. Dupin (Gh.),pair deFrance, membrede l'Institut. Héricart de Thury,membrede l'Institut. Hugues, vice-présidentde la SociétéCentraled'Agri- culturede la Gironde. MmeLucienBonaparte, femme-de-lettres, à Canine. Mauricheau-Beaupré, d.-m.v TVÏichelet,professeurau collègede France. Pigaultde Beaupré,^ membre correspondantde la Sociétédes Antiquairesde la Morinie. Tétut, avocat, ancien président. Walckcnaer (baronde), membredel'Institut. COMPOSITIONDUBDRFAUPOUR1844. MM.Je Mairedelà ville, présidenthonoraire. H. Goedorp,é&médecinen chefde l'hôpitalmilitaire de Galais,président. V.Guillebert, banquier, vice-président. LeBeau,avocat,homme-de-lettres,secrét.-archiviste. "Matis(Alfred),négociant, trésorier. Fourdin (Eug.),homme-de-lettreSjsecrétaire-adjoint. Membresrésidans. MM.Audibert(N.),profesrd'hydrogreetdemalhématiques. Bonard(II.), ^ d.-m., chirurgien-majorde l'hôpital militaire. Bouienger,docteuren médecine. Carpot, conservateurdu sMusée, membrefondateur de la SociétéLinnéèuneduNord de laFrance. Decroix,pharmacien. Denquin, médecinà St.-Picrre-lès-Calais. DeRheims'fils, bibliothécaire, membre correspon- dant de la Sociétédes Antiquaires de la Morinie, correspondantdela SociétéPolytechniquedeParis. Dévot(Ph.)fils, négociant. Devol-Matis,propriétaireet horticulteur. DévotdeMonistrol, propriétaire. =- i51 — MM.Durand', archéologue, membrecorrespondantde la Sociétédes Antiquairesde la Morinie.' , . Foucques, docteuren médecine. , Gageot,lieutenant-coloneldu génie avalais. Goedorp,d.-m>,médecinen chefde l'hôpitalmilitaire. Gravis,docteuren médecine. Hamy(G.),propr. et horticr. â St.-Pierre-lès-Calais. Hénocq, directeur de l'écoleprimairesupérieure. Isaac, juge-de-paix. Jones(H.),propret hôrticr. à St.-Pierre-lès-Calais. Leleux,imprimeur-libraire duRoi. Lemaire, notaire. Lemoine,courtier maritime. Marshall,consulde SaMajestéBritannique. ; Mouron(ÀIp.),avocat. Matis(C.)fils,membreduconseil-génl.du commerce. Néhou,ingénieuren chefdes ponts-et-chaussées. Quillacq,négociant. Remy,propriétaireet agronome. Roberts,négociant. Sansonfilsaîné,pharmacien. ' Scholey,homme-de-lettres. "Teneur,médecin-dentisteet horticulteur. Spiers(G.-F.)',courtiermaritime. Vilain, architecte. Membrescorrespondons,résidant dans lecanton. MM.Brunet, propriétaire-cultivateurauxAitaques. Buret-Darcy, do. do. Cailliette, propriétaireà St.-Pierre-lès-Calais. ' Degrez(Hyp.),propriétaire-cultivateurà Marck. Delhaye,propriétaire-cultivateurà Coquelles. - Dupont(J.-C), propr.-cultiv.et mairede Coquelles. Hubert-Codron,propriétaire-cultivateurà Fréthun. Joutelle, horticulteur à Coulogne. Levelfils,propriétaire-cultivateurà Peuplingues. Parent^ (Ant.), propr.-cultiv-,maireà Peuplingues. , à Coquelles. Pigache propriétaire-cultivateur - Thin, propriétaire-cultivaleurà Coulogne. ' Trouille(Aug.),propriétaire-cultivateurà Marck. Trouille,propriétaire-cultivateur,maire à Sangatle.

ADMINISTRATIONJUDICIAIRE. COURROYALEDE DOUAI. Premierprésident, M. Lerouxde"Bretagne. -^ 158 — Pressens de chambre, MM.Leroy de Falvy, Gossede Gorre, Petit, Maurice. ' Procureur-général, M. Rouland. Avocats-généraux,MM.Danel,*Pouillaudede Carnière, Demeyer. Greffieren chef, M.Lagardepère. \ COURD'ASSISES. La cour d'assisesduPas-de-Calaisse tientà St.-Omer; elle a quatre sessionspar an, qui.ont lieu aux mois de février,mai, aoûtet décembre.La durée de chaquesession varie de dixà quinzejours. TRIRUNALDEPREMIÈREINSTANCEDE BOULOGNE. Ce tribunal, séant à Boulogne, a été créé Je 18 mars 1800. Ses audiencesont lieu à dix heures du malin, pour^ les affairesciviles, lesjeudiset vendredis; pour lesaffaires' correctionnelles, lemercredi, à neufheuresdu malin. Présidentdu tribunal, M. de Caudavenne. Jugesdutribunal, MM. Caronde Frpmentel, Buisson. Jugessuppléons,MM.Deslandes,CarmieretMartinet.3jf Procureur du roi, M.de Poucquesd'Iïerbinghen. Substitut, M.De Coussemaker.fc Greffier,M. Duflos. TRIBUNALDE COMMERCEDECALAIS. Par sonédit du mois d'avril1565, CharlesIX établità Calaisune juridiction consulaire composéede trente no- tablesmarchands,parmilesquelsétaient choisisun juge et 'deux consuls.Leslettres-patentespar lesquellesCharlesIX mande au parlementde Paris de procéder à l'enregistre- ment de cet édit, nonobstantla surannation, sont datées ,du 22juin 1566. Leslettres-patentesde Louis"XIV,portantétablissement d'un tribunalconsulaireà Calais, sont du 14août1666. Ce tribunal a été créé par la loi-du 19 janvier 1791et maintenule 6 octobre1800. Sajuridiction s'étend sur les cantonsdeCalais,GuincsetMarquise.Il lientsesaudiences lesmardis, à dix heures. Présidentdu tribunal. M.Champaillerfilsatné. Juges du tribunal, MM. D. Le Roy, Louchez et Et. Lengaigne. Juges suppléans, MM.Chartier,Ed. Mayer. - Greffier,M. L. Dessaux. Commis-greffier,M Gombcrt. — 139 —• JUSTICE-BE-PAIXDUCANTONDECALAIS. Crééeen 1790. Juge-de-paix, M.Isaac. | Greffier,M.Wimet. Huissier-audiencicriM. Sorlin. Juges suppleans,MM.Rébier etJVlichel. «. CONSEILDEPRUD'HOMMES. ' Le Conseilde1Prud'hommes a été institué par ordon- nancedu15janvier 1825,poui statuer sur toutes les con- testationsentre lesfabricanselles ouvriersse rattachantà la fabrique de tulle, qui embrassedans sa circonscription les cantonsde Calais,Guînes,Ardres, Audruick,Marquise. M. L. Dencmpont,présid., 1M. Ch.Hcrmant,vice-présid. MEMBRES. MM.Herbelot. 1111,Bruxelles-Meyns, Debette-Wissocq, J.Deléglise. Jacquette. SUPPLEANS. MM.Dagtfêrtet Bigot. Ern.LeBeau, avocat, secrétaire. Sorlin, huissierdu conseil.

COMMERCE.

MEMBRE DU CONSEIL-GÉNÉRALDU COMMERCE, DES1ARTSET MANUFACTURES. M. Ch.Matisfilsaîné. <

CHAMBREDE'COMMERCE. M. le Mairede la ville, présidentd'honneur. MM.V. Guillebert,présid'. MM. A. Vogue. Ph. Dévot. L. Dessin. Bodart. J. Leveux. Morley. F. Sagot. -,Champaille'rfilsatné. Secrétaire-rédacteur,M. E. Le Beau. La chambrede commercea été établie par ordonnance royaledu 1erjuin 1828. — «40 —

CONSULSDES PUISSANCESÉTRANGÈRES. Suède, 1 Norwège, j MM.Dupontpère, consul-général. Prusse, ) Do , Ringot, chancelier. Angleterre, Marshall, consul. Belgique, \L. Dessin, do. Do V.\Guillebert, vice-consul. Autriche, j Hollande,v f . , - Etats-Unis, > Leveux, consul, Portugal, l Oanemarck,' Russie, Dupontfilsaîné, vice-consul. Espagne, J.-H.-DèRheims, d». VillesAnséansiqûes, Morley, d°.

TRAVAUXPUBLICS. Ingénieur en chefdu déparlement, M. Baumal. Ingénieur en chefdu port de Calais, M.Néhou.3£ Ingénieur adjointpour lecheminde /èr,"M. Emmery. Conducteurs: MM.Hobacq, auxroutes. MM.Gaudet, auport. Baequet, d°. Pouillypère, do. Ledoux, au port. Pouillyfils, do. 5meSECTIONDESWATTRINGUES. SIM. LouisRenault, président; Butez, Débuche et Francoville, administrateurs. 4meSECTIONDESWATTRINGUES. MM.Dupont(deCoquelles),président; Pigault de Beau- pré, L. deGuizeim, H.Darquer, L. Dewailly,Compiègne, administrateurs. • - »

, ADMINISTRATIONDUTELEGRAPHE, Etablien 1816. M.Morris,directeur. M,Génissieux,inspecteur. . — 141 — ADMINISTRATIONSFINANCIÈRES. Receveurgénéraldudépartement,M. Calluaud.& Receveurparticulier de l'arrondissementde Boulogne, M. Adamfils. PAYEURSDUDÉPARTEMENT. ' Payeurà Arras, M. Leconte. Préposédeire classe-àCalais, M. Fr. Sagot. CONTRIBUTIONSDIRECTES. Directeur4 Arras, '-MM.Marchand., Inspecteur do. Xobry. Contrôleurà Calais, j Maury. Percepteur do.- Henry,

PERCEPTEURSDUCANTONDE CALAIS* ' Coulogne,, Marck, MM.Vasseur. Bonningues,Coquelles,Escalles, Fréthun, 1 aeaae>-T{PAAD Nielles,St.-Tricât, Sangatte,Peuplingues,( ' St.-Pierre-lès-Calais, . , Henry. COMMISSAIRESRÉPARTITEURSDELAVILLEPOURLES _ CONTRIBUTIONSDIRECTES. MM.Andry. MM. Lemoine-Beudar. Cardon-Stensmaght. Yardin. ^ Lefebvre-Mascot.*fè Fourdin. ' ADMINISTRATIONDESCONTRIBUTIONSINDIRECTES Directeurdu département, M. Molroguier,$£ MM. Bouvrey,contrôleur. MM.Beckand,comsà pied. Villain, recev'. parier. Trobert, do. Jacquart, coms.à pied. Hecquet, do. Seignan, ' do. Poulain, do. Hurel, do. ADMINISTRATIONDELENREGISTREMENTETDESDOMAINES. MM.Dupuy-Lafarge, receveur à Calais. Dévot, .surnuméraire. L. Legrand, aspirant-surnuméraire.

Commissaire-priseur,M, D.Spiers-Rignolle. -<- (42 — , ,

DOUANES. \ . DirectiondeBoulogne,M/Marcotte, directeur, INSPECTIONDECALAIS.—T-RINCIPALITÉDECALAIS. Servicesédentaire. MM.Udèle inspecteurprincipal. Fossard ...... inspecteursédentaire. Florimont ...." receveurpriucipal. Poré'e',...... Sous-inspecteur. Valois contrôleuraux entrepôts.- Lambert contrôleur. Grandin vérificateurde 1« classe. Millavaux. .... do. do. ChuppindeGermigny. do. do. Cor..../.., do. do. "Medinger, .... d°. do. Lefebvre vérificateurde 3eclasse. Dubois-Tesselin . . commisprincipal. Ichon do. Cadran / d». Gilardin do. _ Orange commis^ de lIe classe. Lasercuras-Lépine . do. Sanson do. Lebreton. . f . . do. Gaillon do. Schuller ..... - -, do. G. Schuller .... surnuméraire. Serviceactif. 'MM.Dosset...... capitainede brigades. Chodron'. .... lieuteuantde ire classe. Andrieux..... do. de 2e do. i „ MM.Hautier, capitaine'àPeuplingues. , lieutenantde 3eclasse à Sangatte. Fautrier, do. do. aux Hemmes. Médecindela douane, M.Boulenger,

ADMINISTRATIONDE LA POSTE AUXLETTRES. M. Granger, inspecteurdu départements — «43~ MM. Bienvenu^d^ à Calais. MM.Ménage, 2° commis. Despinoy,sous-inspr. V. Bienvenu,surn". Robinet, 1ercommis. COURRIERSDE L'AMBASSADEFRANÇAISEA LONDRES. MM.Deleeus,—Lebas,—Périer, —Quique.

M.Legros-Lefebvre,agt. génl. despaquebotsdelà Manche. CAPITAINESDESPAQUEBOTS-MALLES. MM.Ph. Dévot, Langlois, Leconte. 'Maîtrede chevaux,KM.Parenty. ' laposteaux , POSTEAUXLETTRES. ^ . Arrivée. „ , Lesdistributions à domicilecommencent: A 8 HEURESDUMATIN, Pour les lettres'venant de1Dimk Ad HEUREET DEMIEDUSOIR. Pour Dunkerque (2edépart) et la Belgique, St.-Omer, Arras, Lille,,le départementduNord et la Hollande. ' Lesaffraneliissemenssont closuue demi-heure avantles levéesde la boîte. Lebureau estouvertau public depuis8heures dumatin jusqu'à7 heures du soir. —' 144 — Le service rural est actuellement quotidienpourtoutle canton. AUTORITÉSMILITAIRES. 16eDivision militaire. Commandantla division, M. le lieut.-génêral Négrier, G.0. * Colonelchef'd'état-major, M. de Viterne.O.& ÉTAT-MAJORDÉPARTEMENTAL.' Commandantla subdivision, M. le maréchal-de-camp baron de l'Étang. C.^ Capitaineaide-de-camp, M.Taisson. GÉNIE. Coloneldirecteur des fortifications, à St.-Omer, M.de Morvan.0. ^ PLACE DE CALAIS. Colonelcommandantla place, M. Guigou.O. îfc Adjudansdéplace,MM.Chiffaut,^ capitaine;Krettly,^ lieutenant. Secrétaire-archiviste, M. Croisier.& Portiers-consignes, MM.Dongey,^sLaut, Lefebure. GÉNIE. Commandantdu génie,M. Gageot,O.•&îieut.-colonel. Capitainesdu génie, MM.deLedinghen,Grasset. 1Gaidesdugénie, ire classe, M. Reposte; 2e,M. Lesur. Conciergesdesbâlimensmilitaires, MM.Leeornez,Liard, Létendaft. ARTILLERIE. Commandantd'anillerie, M. Lauron. Garded'artillerie, M. Serieys. GENDARMERIE. M.Tordeux, maréchal-des-logisde la gendarmerie. VÉTÉRANS. M. Jacquet, sergent-major,*fecommandantle détache- mentde la 2ecompagniede canonniers-vétérans.

ADMINISTRATIONMILITAIRE. Intendant de la 16edivision,M. Bénard.0. $ç — 145 — SOUS-INTENilANCEDE CALAIS. Sous-intendantmilitaire. M Vallet desRives. Secrétairedu sous-mlendantmilitaire, M. Pelletier. HOPITALMILITAIRE.—OFFICIERSDE SANTÉ. Médecinen chef, M. Goedorp.$ Chirurgienen chef, M. Bonard.& Pharmacienenchef, M. Hailemès. Chirurgienssous-aides,MM.Hélye, Planté. OFFICIERSD'ADMINISTRATION. - Adjudanl-^comptable,directeur de l'hôpital militaire M. Noirel.% Adjudansen 2e, MM.Chalozet Doucet. Aumônierdelacliapelle, M. Delannoy. SUBSISTANCESMILITAIRES. Adjudant-comptable,M.Grillcji,__. LITSMILITAIRES. Agentdeslits militaires, M. Lagache.

ADMINISTRATIONDE LA MARINE. MM. Quéhon,& commissairede l'inscription maritime. Foissey,trésorierdes invalides. N. Audibert, professeurd'hydrographie. And.Guicbori,syndicdes gens de mer. Crèvecoeurfils, commisde marine, Létard, do. COMMISSIOND'EXASIENPOURLESCHIRURGIENSDESNAVIRES DUCOMMERCE,LESCOFFRESDESSLÉD1CABENS,ETC., ÉTABLIEPARLE MINISTREDELAMARINE. MM.Gravis, d.-m., médecin. Mauricheau-Beaupré,0.& d.-m., chirurgien. Sansonpère, pharmacien.

SERVICE DUPORT ET PILOTES.

AUTORITÉSECCLÉSIASTIQUES. (L'évéchéd'Arrasestsuffragantdel'archevêchédeCambrai). ArchevêquedeCambrai, Mgr.Giraud.3£ Êvêqued'Arras, Mgr.LaTour-d'Auvergne-Lauraguais, G.O.^ Vicairesgénéraux, MM. Baillyet Wallon-Capelle. CLERGÉDE CALAIS. MM.Predhomme, curé-doyen, chanoinehonoraire. Delannoy,vicaire, do. Gobert, vicaire. I MM.Hieulle, vicaire. Fleury, do. | Routier, d». Bailly,vicaire-sacristain. Reuter, organistede la paroisse. MEMBRESDU CONSEILDE FABRIQUE DEL'ÉGLISENOTRE-DAME. M. Predhomme, curé-doyen. MM. MM. A. Bénard, président. Isaac-Olivier. François, ancien notaire. Lefebvre-Mascot.!$ Sagot,^fcanc. cap. de port. EclièvreDubroeuille. Pigault deBeaupré.& . Rembert-Lemaire. ïsaac, juge-de-paix. Boulanger,secrétaire. — Mit —, CURÉSDUDOYENNÉ. LesAttaques .... MM.,DeWintre. Bonningues-lès-Calais. Lattaignant. Coquelles Renaud. Coulogne, Mesmacre. Escalles Lavoine. Fréthun Vendiesse. Marck s Bouverne. Kielles-Iès-Calais . . Macaire. Peuplingues .... Lavoine. Sangatte Selingue. St.-Pierre-lès-Calais . Charles. St.-Tricât Macaire.

CULTEPROTESTANT. Le Revd.Th. Clark, ministre protestant de la chapelle épiscopalede St.-George. (Lachapelleestrue desPrêtres.) Revd.G.Leale, ministre Wesleyen.(Lachapelleest rue de l'Étoile.) INSTRUCTIONPUBLIQUE. ADMINISTRATIONSUPÉRIEURE. AcadémiedeDoucti. Recteur,M. Camaret. Inspecteurdel'instructionprimaire, M.Prunier, àArras. Sous-inspecteursdel'instructionprimaire, MM.Flament, ChoquetetDidier, à Arras. CORRESPONDANTDUMINISTÈREDEL'INSTRUCTIONPU- BLIQUEET DUCOMITÉDESARTSETMONUMEKS. M. Pigaultde Beaupré,ejjs

DÉLÉGUÉSDU COMITÉSUPÉRIEUR DEL'INSTRUCTIONPUBLIQUE. MM.V.Guillebert, Isaac, juge-de-paix.

COMITÉLOCALD'INSTRUCTIONPRIMAIRE. M. le Mairede la ville, président. MM.Predhomme,curé-doy. MM.H.-J. De Rheims. Alf.Matis. N. Audibert. Hembert-Lemaire, secrétaire. — «48 — MÉDECINDESÉCOLESDELAVILLEETMEDECINCORRES- PONDANTPOURLESÉPIDÉMIESDANSLE CANTONDECALAIS. M. Mauricheau-Beaupré,O.î&

ÉCOLEPRIMAIRE SUPÉRIEURE, RUEDESPRÊTRES. Cetteécoleestétablie depuisle 3octobre1836. Lesenfans qui demandentà y être admis doivent: 1" avoir d;x ans accomplis;20 avoir déjà reçu l'instruction primaireélé- mentaire;3ojustifier,par un examensubi devantle comité local, qu'ilspossèdentréellementcetteinstruction.L'école peut recevoirde 60 à 70 élèves. Elle est dirigée par M. Hénoeq', instituteur primaire supérieur dupremier degré. INSTITUTEURSPRIMAIRESDUCANTON. Calais" MM.Hénocq. St.-Pierre-lès-Calais . Le Roy. Marck Ringot. Les Attaques . . . . Doret. Couligne Boulanger(Achle). Coquelles Boulanger(Fr.). Nielles-lès-Galais . . Sauvage. St.-Tricât .... Delcroix. Escalles Lacroix. Fréthun " *** Peuplingues . . . Daudruy. Sangatte .... Dutertre. Bonningues-lès-Calais Ringot. ECOLECHRÉTIENNEDES FRÈRES, Etabliec,n1700,rétablieen«812. MM.Éthôre, frèreSupérieur. Domitien, frère. j MM.Ebbon, frère. Eubert, d». i Etienne, do. Elhelvod, d°. i Eusée, do.

ÉCOLECHRÉTIENNEDES DAMESBÉNÉDICTINES. Aumônierdela chapelledel'école,M Routier. Mmesgt.-Maur,soeursupr<=. Mmesgt.-Benoït, soeur. St.-Ètiennc, soeur. St.-Placide, do. Ste-Scholastique,do. St.-Louis, do. Professeurdedessin,M.Vilain. Classede 11h. à midi. — «49 — ÉCOLEDE DESSINET D'ARCHITECTURE, Etablieen«787. M. Vilain, professeur. Classede 6heures à 8 heuresdu soir. BOURSIERSDE LAVILLEAITCOLLÈGEROYALDEDOUAI. MM.Pichonet Vaillant.

ETABLISSEMENS DIVERS.

BIBLIOTHÈQUEDE LA VILLE DE CALAIS, HOTEL- DE- VILLE, Organiséeen «795. COMMISSIONADMINISTRATIVE. * MM.Mauricheau-Beaupré,O.& président. Pïgault de Beaupré,ejfcsecrétaire. DeRheims(Ch) père, membie de laSociétédes Anti- quairesde la Morinie, de l'Institut historique, etc. Beauplant. Willepère, homme-de-lettres. De Rheimsfils. s Labibliothèquede Calaisestouverteles dimanches(fêtes exceptées), mardis, jeudis et samedis, de midi à deux heureset decinq heures à huit heures du soir. Bibliothécaire,M.H.-J. DeRheimsfils.

MUSÉEDE CALAIS, RUEDESPRÊTRES, Formeen «856. Lemuséeestouverttouslesdimanches,jeudisetsamedis, depuisdixheuresdu matinjusqu'à cinq heuresdu matin. ADMINISTRATEURSDUMUSÉE. MM.Pigault deBeaupré, 3£ président. Carpot, secrétaire-conservateur. Bonard,3£ d.-m. | MM.Sanson. Durand, | DeRheimsfils. COMITÉARCHÉOLOGIQUE DELASOCIÉTÉDESANTIQUAIRESDELA MORINIEv, Institueà Calais. MM.Pigault deBeaupré,3£ président. — «50 — MM.Ch. De Rheimspère, trésorier. H.-J. De Rheims fils, secrétaire. A. Durand, membre Henneguier, do. COLLECTIONSPARTICULIÈRES. MM.BAUPLANT,cabinetde physiqueet de chimie. BONARD,d.-m., ornithologieet entomologie. BOULENGER,tableaux. CARPOT,cabinetd'ornithologie. DERHEIMS, cabinet de physique, chimie, archéo- logie, planset manuscritspour l'histoire de Calais. DÉVOT(Ph.),minéialogieet reptiles. DURAND,numismatique, objets d'art, antiquités, écrits et médaillessur la Révolution. . HENNEGUIER, cabinet de concbyoiogie,minéralogie et porcelaines. ISAAC-OLÏ%IER., tableaux. LEGROS-DE'SOT,droguerieset tableaux. Mme»LEMAIRE, objets d'art, antiquités, tableauxet au- tographes. MATISDEGRANCOURT,médailles. MM.MAURICHEAU-BEAUPRÉ,drogueries, herbier et col- lectionde produits naturels, utilesel nuisibles. PIGAULTDEBEAUPRÉ,médailles,antiquités, ma- nuscrits. BOBERTS,tableaux.

SALLEDE SPECTACLE,RUEDELACOMÉDIE. La sallede spectaclea été construiteen 1772. Elle vient d'être restaurée. La troupe de comédiensqui dessert le théâtre de Calaisest une troupe sédentaire. On y joue l'opéra,l'opéra-comique,lacomédie, la tragédie, le drame et le vaudeville. Directeurpour 1844-45,M.Constant-Billon.

SOCIÉTÉPHILHARMONIQUE,RUES*.-MICHEL, Fondéeen «828. ,L'abonnementannuel est de : 30fr. pourles souscripteursnon-exécutans. 25fr. pourles membresexécutans. Pourlescartesd'étranger,s'adresserauxadministroteuis. — «51 — Le prix de cescartes, fixépar le comité, dûmentautorisé en assembléegénérale, est de: Pour une carte 2f. 50 Pour une id. (la seconde) 2 » Pourlatroisièmecarte et plus: par carte . . i 30 La SociétéPhilharmonique donne, pendant la saison d'hiver,sixconcerts et six bals, auxquelslesabonnéset les étrangersprésentéspar euxont seulsle droitd'assister. Lesrépétitionsmusicalesont lieutous les vendredis. MEMBRESDUCOMITE. Président, M. Isaac-Olivier. Vice-président,M.Flonmont. Directeursd'orchestre,MM.Duboutfilsaîné, Lejeune- Mollien, Pierredon. Administrateurs, MM.L. Dessin, A. Lemoine, Devot- Monistrol,Ph. Dévotfils. Secrétaire, M Eug Leleux. SecréJaircs-adjoinls,MM.A.Pierredonfilset Dezoteux. Trésorier, M. Bcllartfils. Chefd'orchebtre,M. W. Neuland.

BAINS DE MER. L'établissementdes Bainsde Mer de Calaisest ouvert, pendant l'été, depuisle «erjuin 1837. L'ouverturedessalonsa lieu depuissept heuresdu matin jusqu'àdixheures du soir. Lesvoitures-baignoiresSontà la dispositiondesbaigneursdepuisle leverjusqu'aucoucher du soleil. L'établissementrenferme,outre la sallede réunionet de danse, un cabinet de lecture avec un nombre choisi de revues, debrochureset journauxfrançaiset étrangers, une salledestinéeaux dames,dans laquelleun pianoest à leur disposition,une salle de billard, un buffet et tous lesjeux autorisésdansces réunions. Le mercredi, l'administration offre aux abonnés une soiréedansante, à laquelleles étrangers sont seulsadmis, avecdes cartesdemandéespar un abonné. Quand il y'a bal, lessalonsrestent ouvertsau-delàde l'heureordinaire. Lesautressoiréesseterminent, si les abonnésle désirent, par desdansesau piano. L'administrationprocure souventaux abonnés'leplaisir d'entendre lesartistesétrangersen passage. «52 PRIXDEL'ABONNEMENT. Pour Pour ABOMEWhT. ra ffl0IS_u siK0K.

Une personne «0Ir. 25fr. Deuxpersonnesdelamêmefamille. . «5 55 Pourchaquepersonnedelamêmefamille, au-dessusdunombredeux.... 5 5 Lesfamillesdeplusdecinqpersonnesne paieront 24 50 ' que Onentendpar lamêmefamillele père, lamèreet lesenfans habitantla mêmemaison. PRIXDESBAINSDEMER. ABOMVEMEMDE YOITUHESJUIGriOHlES PE!X ^ conduites desche\aux. d'unbain. par 6 bdins. «2bains.

Unepersonne «fr. » 5 fr. 9fr. Deui — « 75 — — Trois — 2 25 — — ADMINISTRATEURSDEL'ÉTABLISSEMENT. MM.Dessin,président. MM.Roberls. Guillebert. A. Matis, secrétaire. Tsaac-Olivier. F. Sagot, trésorier. A. Quillacq. Boulenger,méd.-insp. Gérant, M.Boutenjunt. Lasaisonde 1845s'ouvrirale 1erjuin et se terminera le 15octobre.

SALONSDE LECTURE. CERCLELITTÉRAIRE, rue St.-Michel, 113. Cecercleestouvert depuis1832. Il reçoit lesrevues, les journauxfrançais, anglais, etc.,<'t on y trouve un billard. Les admissionssont votéesau scrutin secret, sur la pré- sentationde deux membres. La souscriptionannuelleest de 50francs, plus 5francs pourl'entrée. Lespersonnesquipaient 30 francs d'entrée ont droit à une partdu mobilier, en casde dissolution. — «55 — COMITÉD'ADMINISTRATION. H. Dupont,père, président. Martin, administrateur. Lejeune-Nott, administr. Ph. Dévot, secrétaire. Devot-Quillacq, tlo. A. Mouron, archiviste. AubertdeBerlaer, d». F. Sagot,trésorier.

SOCIÉTÉDELECTURE,rue de la Mer, 385. La Sociétéde Lecture a été forméeen 1833. On y reçoit les journauxfrançaiset il s'y trouve un billard. Lesadmis- sions sont votéesau scrutin secret, sur la présentationde deuxmembres.Lasouscriptionannuelle est de 36francs; plus 10francs pourl'entrée. ' COMITÉD'ADMINISTRATION. MM.Vogue, président. MM.Pavie, adminislay. Lange,vice-président. Petit-Duvivier, do. Andry,administrât*. Fasquelle,secrétaire. Beauvois, d». Maillard, trésorier.

PROFESSIONS LIBERALES ET COMMERCIALES.

ARMURIERS. MM.Carpentier, - rue Royale. Lamard, r do. AVOCATS. Faillant fils, rue de Thermes. Ern. Le Beau, rue'de Guise. Alp. Mouron, rue St.-Michel. Rébier, rue de Thermes. Tétut, - d». Em. Vaillant, rue St.-Michel. BAINSCHAUDSET FROIDS. Déhorter, rue de Guise. L. Dessin, rue Royale. Ducrocq-Darquer, rue Eustache de St.-Pierre. Louchet, rue du Hasard. _ <54 — BANQUIERSET CHANGEURS. MM.Bellart et fils, rue Royale. L. Cardon, GrandePlace. , V. Delattre, rue de la Citadelle. Duniagou-Pecquet, Grande Place. V.Guillebert, do. F. Sagot, rue St.-Denis. BIJOUTIERS,HORLOGERS. Drouet, rue des Maréchaux. Guerlain, GrandePlace. Labat, do. Marcotte, rue de la Citadelle. . Ramelot, rue de la Mer. Ravisse, GrandePlace. Waterloot, do. PI. Wiart, rue Royale. BLANCHISSEURSDE FIN. MmoAmand, ' rue Neuve. MmeDelécluse, GrandePlace, 240,au 2

DILIGENCESDE CALAIS. POURPARIS. Malle-estafette.Départ de Paris tous les jours, à six heures dusoir;départde Calaistous lesjours,à une heure Cettevoiture prenddesvoyageurs. Bureauà la posteaux lettres, rueNeuve, Calais.

MessageriesGaillardet Ce. Départ de Paris tous les jours, à quatre heures et troisquarts; départ de Calais tous les jours, à midi et demi. Directeurà Calais,M. Allègre, rue de la Mer.

MessageriesRoyales. Départ deParis tous les jours , à- trois heures du soir; départ de Calais tous les jours, à midi et demi. Directeurà Calais,M. F. Lefebvre,rue de la Mer. Cesdiligencespassent par Boulogne, Montreuil, Abbe- nlle, Beauvais,Beaumont,etc.; ellescorrespondentdirec- eraentavecles voiturespourRouen,Dieppe,leHavre,etc., ~'ji parlent d'Abbevilletous les jours, à cinqheures du 'r.otm. (Pour Paris par Saint-Onier, voir page 175, aux "ibgencespourSaint-Omer.)-

Wn LILLE,DUNKERQUE^BERGUES, OSTENDEETÏOUIE LA BELGIQUE. h-ii'UndeCalaisà une heure aprèsmidi,pourDunkerque - «75 et Lille, correspondanceavectoute la Belgiqueet le nord de la France; départdeCalaisà cinq heures, pour Dun- kerqueetOslende,encorrespondanceavectousleschemins defer de la Belgique. , - Directeurà Calais, M. Rohart, rue (leGuise.

POURBOULOGNE. Le Télégraphe.Départsde CalaîsXousles jours, vers dix heures du matin; départsdeBoulognetous les jours , vers neuf heuresdu matin. Directeurà Calais, M.Parentv; bureau rue de laTête- d'Or. POURSAINT-OMER. MessageriesRoyales. Départsde Cctlaistousles jours, à onze heures du matin-;départsdeSt.-Omertous lesjours, à cinqheuresdu soir. Cette diligencepassepar Ardreset arrive.à St.-Omeren tempspour déchargerdans la voiture de Paris, qui passe par St.-Pol, Doullens, Amiens. JBllecorrespond directe- mentavecSt.-Quentin. ; Direcieurà Calais,M. F. Lefebvre, rue de la Mer. POURSAINT-OMER,BOULOGNE,ARDRESET MARQUISE, ' PAR'GUEVES. 1 DépartsdeCalaistous lesjours, à onzeheuresdu matin; arrivéeà Calaistous lesjours, vers une heure et demiede l'après-midi.Bureau, M. Banse, rue de la Comédie. VOITURESD'EAU: voirpage 181,villede St.-Pierre. Directeursà Calais, MM.Bénardet Hermant, rue de la Cloche. PAQUEBOTSDU PORT DE CALAIS. EAVIGA1IONRÉGULIÈREENTRELONDRESET CALAIS. "Lespaquebotsà vapeur WilliamJolliffe, Belfast, City of Londonet Tourist. • TJ i Sparts, mercrediet samedi. '{Arrivée, dimanche.et jeudi. pTr,.' j Départs, mercredirjeudi, samediet dimanche 1Arrivée, dimanche,mardi, jeudi et samedi. — «76 — Prix du passage: Grande chambre, 15 sh.; chambre d'avant, 10sh. Lesenfans, moitié prix. Fret des marchandises,6 pences dupied cube.anglais. Courtiers, MM. Ch. De Rheims, rue de la Douane; G.-F. Spiers, ruè'de la Poissonnerie. , Agent, M. A. Spiers, grandeplace. Le sloopla JeuneEmilie, cap. Rondel. Courtier,M. A. Lemoine. 1 ENTRE'DOUVRESET CALAIS. Lespaquebots-mallesà vapeur françaisleNord, l'Esta- fetteet la Poste. ,l Départset arrivéestouslesjours. Prix du passage: 10et 5 s~h.~ Agent géuéral, M. Legros-Lefebvre, Courgain. Les paquebots-mallesà vapeur anglais Ariel, Beaver, Charon, Dover,Myrlle,Swallow,Widgeon,PrincessAlice. Départstousles jours, exceptéle mardi. Arrivéestous les jours, exceptéle lundi. Prix du passage: 10 et 5 sh. Courtier,M.Ch. DeRheims. Les paquebots à vapeur anglais Duke of'Wellington, Royal-Georgeet! Water-Witch font aussi la traverséede Douvresà Calais. • - Courtier, M. G.-F. Spiers. Cespaquebotsne prennent que desvoyageurs. Le navire à voile l'Actif transporte régulièrement des marchandisesentre'Douvreset Calais. Fret: 5pencepar33 centimètres'*' cubes; caissed'ceufs, 2sh.; détruits; 1 sh. 6d. Courtier,M.G.rF. Spiers. >' ' ENTRE^CALAIS'ET-LEHAVRE. Le sloop le Louis, cap. Gobert. Courtier,*M. A.t Lemoine.t • ENTREJRAHSGATEET CALAIS. Le paquebotà vapeur Ramsgate-Pachet. Courtier,M.G.-F.'Spiers. Le navire à voilePrincessRoyal. Arrivéeset départs, eniété, tous lesmercredis. Courtier,M. Ch. De Rheims.. > \,' > RoyalThamesYachtClub. Agentà Calais,M. H.-J. DeRheims fils. — «77 — FOIRES DES ENVIRONS. Âmbleleuse,le 25 octobre, un jour. Ardres, le 29 mai etle 10août, un jour chaque. Bergues,le 10et le 24 avril, le 12juin et le 18octobre, troisjourschaque. Boulogne,le 15aoûtet le 11novembre,quinzej. chaque. Bourbourg,le 25juin et le 18septembre. Calais,le 18janvier,10jours; le 11juillet, quinze jours. Desvres, le 25 avril, le 3 et le 19octobre, un jour ; le 27juin, troisjours. Dunkerque,le 1erjanv. et le 24juin , huit jours chaque. Fiennes, le 9 septembre,unjour. Gravelines,le 15août, neufjours. Guines,le4 février,le 7 maiet le 3 novembre, un jour; le 1eraoût, troisjours. , le 14juin, unjour. Licques, le 3 mai, le 22 juillet et le 28décembre, un jour chaque. Marquise, le20marset le 25juillet, un jour chaque. Réty,le 8 juillet, unjour. St.-Pierre4ês~Calais,le15mai, le 30juin-etle 9 octobre, un jour chaque. Samer,le 19 mars, le 20 juillet et le 14septembre,nn jour chaque. St.-Omer,le 6marset le 22septembre, dixjourschaque. Tournehem,le22 juillet, deuxjonrs. ,le 5novembre. deuxjours. , le 25 et le 29obtobre, un jour chaque. MARCHÉSHEBDOMADAIRES. Ardres, jeudi; Audruick, mercredi; Bergues, lundi; Boulogne,samediet mercredi; Bourbourg,mardi; Calais, samedi et mercredi; Desvres, vendredi; Dunkerque, samedi; Gravelines,vendredi; Guînes,vendredi;Hardin- ghen, mardi; Licques,lundi; Marquise,jeudi;St.-Pierre- lès-Calais,jeudi; St-Omer,samedi; Tournehem,mercredi. GRANDSMARCHÉS. Ardres, Audruick et Bergues, le premier marché de chaquemois;Bourbourg,le premieret letroisièmemarché de chaquemois; Desvres, le deuxièmemardi de chaque- mois; Guines,le dernier marchéde chaquemois; Licques, le premier marchéde chaquemois; Tournehem, le troi- sièmemarchéde chaquemois. — 178 — DUCASSESDES ENVIRONS. Ardres, le dimancheaprèsle 15aoûtet le1 septembre; Attaques(les),le deuxièmedimanchedejuillet ; Audruick, le dimanchede laPentecôte; Bonningues-lès-Calais,Je di- manchedela Pentecôte; Bourbourg,le troisièmedimanche deseptembre;Bergues,\&dimanchedehTviaitè^Coquelles et la Chaussée,le 15août; Coulogne,le dimanche.aprèsle 24juill.; Dunkerque,le dimancheaprèsle 23juin; Escalles, le deuxièmedimanche de juillet; Fiennes, le deuxième dimanchede juillet; Fréthun, le troisièmedimanchede juin et le dimancheaprèsle 28 septembre,; Gravelines,le ±5 août; Guines,le dimancheaprèsle 31juillet,; Guemps, le dimancheaprès le "28août; Mardinghen, le dimanche aprèsle 15-août; foire, 14juin ; Licques^,le deuxièmedi- manchede septembre; ,le deuxièmedimanchede septembre; Marck, le deuxièmedimanchede juin ; Mar- quise, le dimanchede la Pentecôte; Nielles-lès-Caiais,le dimanche après le 30 juillet; Nielles-lès-Ardres*le di- mancheaprèsle28 juin; Nordlcerque,le premierdimanche de septembre;Offelterque,le dimancheaprèsle 21juillet; Oye,le premier dimanchede juin; Peuplingues, le troi- sième dimanche de juillet ; Pihen, le dimanchedu St.- Sacremeut; Sangatle,lepremierdimancheaprèsle28juin ; St.-Omer, le dimanchedu St.-Sacrement; St.-Picrre-lès- Calais,le premierdimancheaprèsle 28 juin ; St.-Tricât, le dimanchede la Trinité; Wimille, le premierdimanche de juillet. — «68

VILLEDE SAINT-PIERRE-LÈS-CilAIS. (Basse-villede Calais.)

ADMINISTRATIONMUNICIPALE. MM.Ch.Hermant, maire. Fougère, adj'oint. Cailliette, d». Spiegel, Hecquetatné, Aug.Hecquet,secrétaires. Naudin, commissairede police. CONSEILLERSMUNICIPAUX. MM.Pb. Bénard. ,MM.Hénon-Bernardr V.Bertrand. Hermant. Blancheville(de). Hochedé. Cailliette. Lecocq. Compiègne. Lefebvre-Lengaigne. Cordier. Leblond fils. Débuche. .N. Lengaigne. Denquin. Licke. Dewailly. A. Mullié. Fougère. Ratiltpère. Fourmentin. Tourneur.

ADMINISTRATIONDUBUREAUDE BIENFAISANCE. MM.Beauvois,Fourmentin, Laviéville,Lefebvre-Len- gaigne, Licke. Denquin, Ducastelet Lecouffe, médecins. RÉPARTITEURS. MM. Berquier, Compiègne, Fourmentin , Fougère, Laviéville,Licke. COMITÉLOCALD'INSTRUCTIONPRIMAIRE. MM.Hermant,maire,président; Charle,curé ;Defiinne- Mabille, Denquin, Ducastel, Licke, Spiegel, E. Vardin. , ÉCOLECHRETIENNEDES FRÈRES. Frères Erasme. Frères Eusane. Fiacre(cl.d'adultes).] Evrard. — «80 — SALLED'ASILE, DAMESINSPECTRICE?. Inspectriceprésidente, MmeLicke. Inspectricesdéléguées,éluesau scrutin, MmesHennaaî, vice-présidente;Yardin, trésorière; Lecouffe, secrétaire INSPECTRICESDÉLÉGUÉES. MmesBrepson. MmesFrizell. Ve Defrance. Hochedé. Ducastel. Quique. Fougère. Webster-Hyatt. Denquinet Ducastel, médecins. SoeurMaria, directrice. SoeurSt.-Angeet soeurAdeline, sous-directrices. PENSIONNATDE DEMOISELLES. MmeCollier. INSTITUTEURCOMMUNAL. M. L. LeRoy, Petit-Gourgain. INSTITUTEURSPRIVÉS. MM.Bélart, Gavelle,Ridoux,Roche, Sergent. INSTITUTRICECOMMUNALE. MlleDéclemy. INSTITUTRICESPRIVÉES. MmesPlâtrier et Ruet-Bernard. ÉCOLED'ARCHITECTUREET DE DESSIN. M. Stensmaght,professeur. , CLERGÉCATHOLIQUE. MM.Charle, curé, chanoinehonoraire. Macquetet Dutertre , vicaires. CONSEILDE FABRIQUE. MM.Beauvois,,Capelle,Compiègne,Fourmentin, Hénon, Licke, Ménil, Tourneur. CULTEPROTESTANT. Le Rev"\W. Clegg,ministre. POSTEAUXLETTRES. , MmeVeDroit, directrice. Bureaugranderue. RECEVEURDE LA NAVIGATION. M.Delarue. — «8« — OCTROI. MM.Ducrocq, receveurcentral. Saisonet Noël,receveursordinaires. Gouverneur,DeguînesetCordier, employés. CONTRIBUTIONSINDIRECTES. Trobert, chefde serviceet préposéenchefde l'octroi. Hecquet, commis. DÉBITSDE TABACS. Delarue, quaidu Commerce. Laberguery, rueLafayette. MmesVeFafin, do. VeMenuge, route de Boulogne. VeRousseau, GrandeRue. GARDENATIONALE. M. ***,commandant. SAPEURS-T-OMPD3RS. M. Cordier,capitaine. Rault, 1er lieutenant. I Hernoult, 1ersous-liout. Pouilly, 2e do. I Plante, 2e d».

PROFESSIONS LIBÉRALES ET COMMERCIALES. BARQUES.—SERVICESREGULIERS. Pour St.-Omer: départtousles deuxjours, à sixheures du matin.Bureauquai du Commerce;directeur,M.Licke. PourBergues: départtous lessamedis. Pour Guines,Ardreset Audruick: départsles mercredis et lessamedis. Bateauxà marchandisespour lesautres lieux: départs tousles jours. Les voituresd'eau sont au nombre de neuf;-sept allant une foisla semaine, une troisfoiset une quatre fois. Leur abonnementest pour 420 places. Elles circulent dans un rayonde 10à 50kilomètres. AUBERGES. MmesVeBanquart*(auLiond'or), pontdeSt.-Pierre. V«Boulanger(àlaDescentedesVoyage),GrandeRue. 16 — «82 — MM.Dhieux, GrandeRue. M"6Duquenoy,pont de St.-Pierre. Thomas(Belle-Vue),GrandeRue. BOUCHERS. MmeVeBayley, GrandeRue. Gaman, ûp. Hennuyez, rue Lafayette.. Mmev« Merlin , Grande Rue. Thoumin, rue Lafayette. H. Valboudt, rue de Vie. Vandemalle-Debette, quaidu Commerce. Vassout, GrandeRue. BOULANGERS. Braure, rue Lafayette. Capelle, GrandeRue. Cossart, quai du Commerce. Cossart-Lamand, do. Druelle-Morel, route de Dunkerque. MmeVeDuflos, quai duCommerce. Dulot-Cotte, route de Boulogne. Fasquel, quai du Commerce. Foureroy, GrandeRue. Armand, rue Lafayette. Leleu-Sergeant, quai du Gommerce. Lemaitre, rue Neuve. Noncle, quai du Commerce. Pierru-Dreuille, route de Roulogne. JulesLeleu, rue de Vie. Sergeant, GrandeRue. Tourneur-Trouille, do. Mmey' Venelle, rue Lafayette. Vercucq, quaidu Commerce. Buttez, rue des Quatre-Côins. Weingaertner, rue Lafayette. CAFETIERS. MmesVBanquart, pont St.-Pierre. V«Boulanger, Grande-Rue/ Descamps, rup Lafayette. M'i6Duquenoy, pontSt.-Pierre. Lemaire-Waguet, quai du Commerce. Olivier, rue Lafayette. Ridoux, rueNationale. Tassart, GrandeRue. Thomas, do. - Mme^ Trouille, do. West, rue Lafayette. — «85 — CABARETIERS. MM.Bellart, quaidu Commerce. Castre, do. Doutriaux, route de Boulogne. Dufetrelle, GrandeRue. P. Lebeurre, d». Gh.Lebeurre, rue Lafayette. Lefranc, rue du Petit-Courgain. Lemaire, GrandeRue. Luard, - rue de Vie. Noble, r' rue de la Place. Prîlliez, rueLafayette. Prud'homme, quaidu Commerce. Rembert-Cotte, ' do. J.-M. Ridoux, GrandeRue. Tourneur, d». Vermeesch, quai du Commerce. Wiart, tdo. CHARCUTIERS., Gavelle, Grande Rue. Legrand, rue ïiafayette. Louis, - quaidu Commerce. N. Marre, Grande' Rue. Merlen, d». Pernet, pontSt.-Pierre. Seys-Porquet, route de Boulogne. CHARRONS. Crochez-Delrue, rue de la Pomme-d'or. Ch. Crochez, rue des Moulins. Crochezfils, rue de Vauban. Cossart, route de Guines. Coppin, route de Boulogne. Leconte, route de Dunkerque. CHARPENTIERDE MOULINS. Huleux, route de Boulogne. CHARPENTIERSDE BATEAUX. Crochez-Morel, quaide l'Est. D.Million, rue des Glacis. CHAPELIER. Lartisien, GrandeRue. 184 EPICIERSDEMI-GROSET DÉTAIL. Chartrelle, GrandeRue. Couvet, " do. Fichaux, do. Hénini, do. Hernoult, do. Lefebvre-LeDgaigne,quai duCommerce. Lengaîgne-Coeuilte, do. ÉPICIERSENDÉTAIL. Albrespy, rue Lafayette. Bachelier, do. Butler-Gest, do. Dauchart, rue de Vie. - Dufetrelle-Gest, GrandeRue. Dreuille, rue Neuve. Druelle, pont St.-Pierre. MmeV«Ducastel.' rue desMoulins. Gavelle, rue Lafayette. Gest-Lecointe, GrandeRue. Parenty, rue Lafayette. Gouverneur-Porquet, do. Hanne, route de Boulogne. Laby-BornoviHe, quai du Commerce. Meurain, rue Neuve. Ponchel, quaidu Commerce. Peltier, GrandeRue. Pernet, pont de St.-Pierre. Prilliez-Levray, quaidu Commerce. Raull, rue Lafayette. Rembert-Cotte, do. Verhille, - rue desQuatre-Coins. MmeVeWallois, GrandeRue. ENTREPRENEURSDE BATIMENS. Coquelet, rue Lafayette." Delobel-Crochez, route de Dunkerque. Rault, rue Lafayette. Ridoux, rue Nationale. ÉTABLISSEMENSPUBLICS.—JARDINSETSALLESDEDANSE. Habart, Jardin des Muses. Lemaire-Waguet, Jardin du Luxembourg. -—£«85-— MM.Plante,. ' Jardin des Plantes. , Ridoux, .' • ' - Villa-Mirmand. FABRICANTDEBRIQUETTESAUCHARBONETCOAL-TAB. P ecquetde Beaûrepaire, auGrandDuc.. i FABRICANSDE CHANDELLES. Chartrelle, ' ' i GrandeRue. ,' . Couvet, . ' J l- : do. 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Ach.-Cotte, , rue Lafayette. CrespinV „ , rue de la Tannerie. Crofths, route de Boulogne. «86 MM. Ant. Dagbert, rue du Temple. Debette, rue de Vie. Delattre, rue du Vauxhall. T)ebuche, ' rue du Temple. Decoorte, . " ruede Vie. Desgardin,„" rue desSoupjrans. Dormer, " rue Neuve. Dodd, J ruede la Tannerie. Dubois, rue du Vauxhall. Dumoulin, • rue du Temple. W.Farrands, • rue duPont-Neuf. Farrands frères(vap.), rue duPont-Lotin. Fermant e'tLeleu,' rue Nationale. Fouju, . rue Lafayette. Gaillard, rue dé Vie. G. Gaskin, - rue Lafayette. Gasking, ' , ",. ' 'route de Boulogne. Gourdin, \ ' GrandeRue. Hall, „ ruede Vie. Hazeldine, rue Lafayette. Hochedé-Boulet, rue desSonpirans.J Hogson, - ' rue Lafayette. J.'Hough, ' l ' ruedelaPomme^d'Or. Jackson, rue Lafayette. RobertJames, rue de Vie. Kesteman, , rue Lafayette. Robert King, , do. ' - Ab. Laporte,' ' rue du Vauxhall. Leblond, rue de l'Hospice. Lee et Ce., rue de la Tannerie. Lheureux, rue Lafayette. ' A. Lheureux, , ' rue des Quatre-Coins.' Louchez, rue de la Tannerie. Licke, . rue des Moulins. Mallet, rue du.VauxhalI. JohnMaxton, rue Lafayette..,. RobertMaxtonetCe., rue du Vauxhall. ', Ad.Mullié, rueNeuve. Eug. Mullié, rue Neuve. • ^ G.Muller, . rJ ' quaidu Commerce. Obaldestone, rue de la Tanheriei O'Hara, , rue de la Pomme-d'Or. Onionet Wragg, rue Lafayette.. Picot, , rue des Quatre-Coins. Pearson (vapeur),' rue Nationale: MmeVe Petit, Impassedu Cosmorama — «87 — MM.Prilliezet Ce,, rue de Vie. Pulsfortj• , , .ruedeVauban. Ad.Ranlt, ,_u , route de St.-Omer. u Rembert, ', ', ., - ', rue Lafayette. t rue du Rembert-Vernald,' 'a :r Temple: Robillard, "r route de Boulogne. Searey, ' / Ci .' rue Neuve.'>- ' ' -< Sydwellet Ce., f rue,desMoulins. VeF. Stubb's, rue.âu Temple. H. Stubbs; -v- '' rueJLafayette. J.Smith, j rc . . -do. J. Smith, ,"',"~ J " 1ua' du commerce.' J. Taylor,- rue de Vie. W. Taylor, .-' z„ rue Neuve. Tillier, ,K"" <.., ; do.^ i<( ^ Tong, rueLafayette. 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Prud'homme, GrandeRue. — «9« — PHARMACIENS. MM.Hanne, GrandeRue. Stival, rue Lafayette. Yardin, GrandeRue. PLAFONNEURS. Bachelier, rue Lafayette. Camus, rue Bertrand. PROFESSEURDE LANGUES. Daudenthun, GrandeRue. PROFESSEURSPB MUSIQUE. Leuliette, Mme^Servier. QUINCAILLIERS. Peltier, Grande Rue. Dahmen, d». RAFFINERIESDE SEL. Hénin, GrandeRue. Lengaigne-Coeuilte, quaidu Commerce. SAGES-FEMMES. MmesCrochez, GrandeRue. , Foube, rueNeuve. Ve Lefebvre, ruede Charost. SOCIÉTÉSTHEATRALES. Sociétédes Arts, Villa-Mirmand. Sociétédes Muses, Jardin Clément. SOCD3TÉDE TIRA L'ARC,DITEDE GUILLAUSIETELL. Président, M. Laberguery. TANNEUR. MM.N. Lengaigne, Grande Rue. TEINTURIER-DÉGRAISSEURET GRAVEURSURBOIS.' Fardel, quai du Commerce. TOURNEURSENBOISET ENMÉTAUX. Bodel, rue Lafayette. Génin, dos. Mignien, rue Neuve. Morel, ' rue du Pont-Neuf. USINEDE GAZA LAHOUILLE. Bertrand-Barbieret Ce., placeCrèvecoeur* ÏT_ — «92 — OMISSIONSPOURCALAIS. LAITIERS. Bouchez,ruedesDeux-Moulins.Lamare,rue delaComédie. Bruuet,ruedesMaréchaux, Lesur,esplanade. Butez,ruedelaComédie. More!,ruedesPrêtres. Caron,ruedeGuise. Piquet,ruedesMariniers. Crandalle,rueFrançaise. MmeveRauit>rueduHasard. Guilbert,ruedesPrêtres. ' Kingot,rueduSoleil. Haucbecorne,rueduSoleil. Top, rueEustachede Saint- Henon.esplarjade. Pierre. Hochart,rnedeja Cloche. Vincent,rueduRoule. Commissionde surveillancepour lesbateauxà vapeur. MM.Néhou, président; Quéhen, Ph. Màrgollé, Isaac- Isaac, Ad. Darquer. Tailleurs.Jocombe, rueFrançaise. N.B. LeséditeursdeYAlmanachdeCalaips'engagentèdonner, l'annéeprochaine,unenoticesur le capitainede vaisseauDuval (deCalais),parl'auteurdesnoticessur,Francia et Raffeneau deLile. père

TABLE DES MATIERES. Calendrier,tabledes marées. , 8 Êvénemensmémorablesarrivésà Calais. .... 32 Noticesur les communesdu canton de Calais... 44 Calaisau point de"vuemaritime 65 Observationsmétéorologiques. 75 Fabrique de tulle, statistiquede l'industrie. ... 79 Concoursde légumes,fruits etfleurs , S5 OctroideCalais 87 Inaugurationde l'éclusede chasse 92 Ponde Calais, améliorationssuccessives . . .>. 97 Puits artésiende Calais ,. 101 Cheminde fer duNord et de la Manche 114 État-civildesvillesde Calaiset Saint-Pierreen 1843. 119 Contesen vers de M. Debacq 122 Familleroyale ,. 123 Listegénéraledesélecteurs politiquesdu canton. . 125 Conseil-généralet d'arrondissement, 129 Administrations, corps constitués, étàblissemens publicsde Calais. .131 Professionslibéraleset commercialesdeGalais. . . 153 Administrations, corps constitués, étàblissemens publicsde St.-Pierre 168 Professionslibéraleset commercialesde St.-Pierre . 181