SECTEUR 4 : 14 Communes

AUTREY-LES-CERRE ; BOREY ; ; CERRE-LES-NOROY ; COLOMBE-LES- ; ; DAMPVALLEY-LES-COLOMBE ; LIEVANS ; ; MONTJUSTIN-ET-VELOTTE ; NOROY-LE-BOURG ; ; VALLEROIS-LE-BOIS ; VILLERS-LE-SEC

Compte-rendu

19 mars 2018 – 14h00 – Noroy-le-Bourg

Présents : DELCEY René, HENRY Gilbert, THEULIN Florian, CARTERET Bruno, ALTMEYER Yves, DEVILLERS Jean-Noël, THEULIN Jacques, JACQUOT Jean-Claude, BILQUEZ Raymond et EPLE Hervé

Absents excusés : DEROCHE Madeleine, LACHAUD Jean-Pierre, RAVEGLIA Georgette, MUHLMATTER Michaël, GOUX Patrick, GUERRY Simone, GAUDINET Bernard, GASNET Jean-Pierre et DEVAUX Michel

Agents présents : Aurélie MARLANGEON et Emilie BOUCHU

Dans ce compte-rendu sont indiqués :

- En noir : les éléments de support (powerpoint) - En bleu : les remarque lors de la commission - En vert : les précisions apportées après la commission

Hervé EPLE introduit en disant que les commissions de secteur sont la suite logique du PLUi. Il indique qu’il y a déjà eu une 1ère commission sur le secteur de et que celle du secteur de Villers-les-Luxeuil a été annulée, peu de communes étaient disponibles.

- Présentation des modalités de collaboration, des 4 secteurs et des conséquences de la fin des documents d’urbanisme.

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Le secteur 4 représente 32% de la population et 41% de la superficie. Hervé EPLE indique qu’initialement Pomoy et Mollans ont hésité entre le secteur 2 et le secteur 4, et c’est finalement Mollans qui a insisté pour faire partie du secteur 4 notamment du fait du contournement de la RN19. I. Les documents d’urbanisme 1. Les documents présents sur le secteur

Sur le territoire du secteur 4, il y a 3 Cartes Communales sur les communes de Calmoutier, Pomoy et Lièvans et 1 en cours de réalisation à Cerre-les-Noroy ; 4 POS pour les communes de Noroy-le-Bourg, Colombe-les-Vesoul, Villers-le-Sec et Vallerois- le-Bois. Les autres communes (Colombotte, Dampvalley-les- Colombe, Borey, Autrey-les-Cerre, Montjustin-et-Velotte, Mollans) appliquent le Règlement National d’Urbanisme.

2. Les conséquences du retour au RNU Selon la loi ALUR les POS doivent laisser leur place aux PLU depuis mars 2017 mais lorsque l’élaboration d’un PLUi a été entrepris avant le 31 décembre 2015 la caducité des POS est reporté au 31 décembre 2019.

Les POS encore présents sur le territoire ne seront caducs qu’à partir du 31 décembre 2019 car la CCTV a prescrit l’élaboration du PLUi le 15 octobre 2015. En revanche, si ce document n’est pas approuvé à cette date les dispositions du POS cesseront de s’appliquer à compter du 1er janvier 2020.

Il est à noter que la caducité de ce document impliquerait l’application du Règlement National d’Urbanisme (RNU) de manière automatique.

Le règlement national d’urbanisme est un règlement qui s’applique sur l’ensemble du territoire national en cas d’absence de Plan Local d’Urbanisme, il permet de déterminer la faisabilité d’un projet.

Ces règles portent sur :

- la localisation et la desserte des constructions (prise en compte de la sécurité, de la salubrité, des mesures du bruit et de la voirie et des réseaux divers) ; - les conditions d’implantation et le volume des constructions ; - les règles relatives à l’aspect des constructions (notamment pour préserver les sites et les paysages naturels, agricoles ou urbains).

La règle de constructibilité limitée prévue à l’article L. 111-1-2 du code de l’urbanisme ne s’applique qu’en l’absence de PLU ou de carte communale. L’application de la règle entraîne une inconstructibilité des terrains situés hors des parties actuellement urbanisées (PAU) hormis dans certains cas 1:

1 Source : www.collectivites-locales.gouv.fr

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- l’adaptation, le changement de destination, la réfection ou l’extension des constructions existantes ; - les constructions et installations nécessaires à l’exploitation agricole, à des équipements collectifs, à la réalisation d’aires d’accueils ou de passage de gens de voyage, à la mise en œuvre des réserves naturelles et à la réalisation d’opérations d’intérêt national ; - les constructions et installations incompatibles avec le voisinage des zones habitées et l’extension mesurée des constructions et installations existantes ; - les constructions ou installations sur délibération motivée de la commune, visant à éviter une diminution de la population de la commune dès lors qu’elles ne portent pas atteinte notamment à la sauvegarde des paysages et des espaces naturels ainsi qu’à la salubrité et à la sécurité publiques.

Hervé EPLE fait remarquer que 4 POS sont concernés sur le territoire par les conséquences de la loi ALUR. Yves ALTMEYER demande si l’aboutissement de ces travaux, c’est de tous être dans le PLUi. Ce que confirment Hervé EPLE et Raymond BILQUEZ. Hervé EPLE ajoute que la caducité des POS au 01/01/2020 est une réalité car le PLUi ne sera jamais terminé à cette date, d’autant plus qu’il n’y a plus aucune délibération qui passent actuellement. Le Droit de Préemption Urbain instauré sur le régime du POS cessera de s’appliquer. Jacques THEULIN fait remarquer que les communes ayant un POS ne pourront plus préempter alors que ce droit est intéressant lorsque les communes ont des petits terrains à proximité de l’école, de la mairie etc. Hervé EPLE précise qu’il faut faire attention avant de préempter, il faut que la commune ait un projet cohérent d’intérêt communal.

L’ensemble des documents présentés seront envoyés à toutes les communes du secteur.

 Présentation des cartes élaborées par le Pays de Vesoul-Val de Saône identifiants les dents creuses.

Jacques THEULIN fait remarquer qu’il y a des modifications à apporter sur les cartes de Villers-le- Sec.

 Les cartes seront envoyées à chaque commune avec les coordonnées de Violette BEAUVAL pour d’éventuelles modifications.

Les cartes seront aussi imprimées en couleur en format A3 et transmises aux communes.

Les élus se posent la question de qui sera en charge de l’instruction des autorisations d’urbanisme lorsque le PLUi sera applicable. Aurélie MARLANGEON répond que jusqu’à l’approbation du PLUi, l’instruction sera assurée par les mêmes services qu’actuellement, même en cas de retour au RNU. A titre d’exemple, sur la commune de Noroy-le-Bourg les documents sont instruits par le Pays Vesoul-Val de Saône et ce sera toujours le cas lors du passage au RNU. Puis, lorsque le PLUi sera applicable, la Communauté de Communes choisira son service instructeur (soit Pays, soit Ingenierie70, soit service créé au sein de la CCTV).

Hervé EPLE fait remarquer qu’en passant au RNU, les communes anciennement en POS continueront de payer pour l’instruction des autorisations d’urbanisme.

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II. Bilan des travaux du SCOT Le scénario choisi pour le PADD est un projet qui est permissif mais qui devra, de ce fait, être très stricte au niveau du respect du Développement Durable afin de garder une cohérence. Le scénario choisi présente 3 ambitions : ▫ Ambition n°1 : Se révéler, affirmer et valoriser l’identité rurale • AXE 1 – Entre ville et campagne : une dualité à préserver • AXE 2 - S’appuyer sur la trame naturelle du territoire pour préserver le capital environnementale et valoriser la qualité du cadre de vie • AXE 3 – Pérenniser la valeur économique de l’agriculture et accompagner son évolution • AXE 4 - Consolider les autres piliers économiques du territoire et leur montée en gamme

▫ Ambition n°2 : Se renouveler, ruralité dynamique et durable • AXE 1 – Développer l’accessibilité et l’ouverture du territoire dans son environnement élargi • AXE 2 – Organiser l’offre d’accueil économique du territoire pour le maintien et l’accueil de nouvelles entreprises • AXE 3 – Favoriser le développement de nouvelles filières économiques • AXE 4 – Adapter l’offre commerciale dans une logique de rapprochement des consommateurs et d’amélioration qualitative • AXE 5 – Inscrire le développement urbain du territoire dans une démarche qualitative et durable

▫ Ambition n°3 : S’engager, ruralité contemporaine et solidaire • AXE 1 – Relever le défi démographique : la reprise d’une croissance maîtrisée • AXE 2 – Développer une politique de logement en faveur de l’attractivité résidentielle et de la cohésion sociale • AXE 3 – Organiser le développement de l’offre résidentielle, commerciale d’équipements et de services en s’appuyant sur une armature renforcée, garante du maintien des équilibres territoriaux • AXE 4 – Renforcer les qualités de fonctionnement de l’armature par un projet de mobilité adapté et durable

Raymond BILQUEZ fait remarquer que les ambitions du SCoT restent à être validées par les services de l’Etat. Hervé EPLE explique que dans le SCOT, on avait été assez large dans les possibilités de développement des communes, ce n’est pas dit que l’Etat validera ses ambitions. Il fait remarquer que c’est dommage que le PLUi ne se soit pas fait en même temps que le SCOT, car lorsque le SCOT sera approuvé, ce sera difficile d’imposer quelque chose.

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III. Diagnostic de secteur Dans le cadre du SCOT le Pays Vesoul-Val de Saône a défini une armature urbaine où nous pouvons identifier 3 bassins de vie de proximité sur le territoire de la CCTV : 2 bourgs relais (Noroy et Citers) et 1 bourg centre (Saulx). Le territoire bénéficie également de l’aire d’influence de villes et bourgs extérieurs à la communauté de communes (Vesoul, Luxeuil les Bains, Lure, , Saint-Loup-Sur-Semouse).

Le secteur 4 bénéficie de l’influence d’un bassin de vie de proximité (Noroy-le-Bourg), de l’aire d’influence des villes de Vesoul, Villersexel et Lure. Le secteur est composé d’un bourg relais, de trois communes résidentielles équipées et de 10 résidentielles selon les études de l’armature urbaine du Pays Vesoul-Val de Saône.

IV. Les caractéristiques démographiques de ce secteur 1. Les dynamiques démographiques En 2014, le secteur 4 avait une population municipale de 3595 habitants et une population totale de 3727 habitants. Ce secteur a connu une évolution de la population municipale de 2,2% entre 2009 et 2014, en effet, la population municipale était de 3516 habitants en 2009.

Ce secteur a une faible densité de population, il compte environ 24 habitants au km².

Il bénéficie d’une population plutôt jeune, 33,4% de la population a moins de 30 ans en 2014, cette population a reculée depuis 2009 (Il y avait 35% de la population qui avait moins de 30 ans). Malgré la part importante de jeunes dans la population, nous assistons également à une augmentation de la population des plus de 60 ans : en 2009, 20,7% de la population avait plus de 60 ans alors qu’en 2014 cette tranche d’âge représente 24% de la population.

Sources : Insee, RP2009 (géographie au 01/01/2011) et RP2014 (géographie au 01/01/2016) exploitations principales.

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Hervé EPLE fait remarquer la faible densité de population de ce secteur et ajoute que c’est ce critère de densité qui a permis de déroger au seuil minimum de population des EPCI.

2. Les caractéristiques sociodémographiques La pyramide des âges est une pyramide en « as de pique », elle traduirait une hausse de la natalité et donc un rajeunissement de la population, mais la population adulte prédomine. En effet, la part des 30-59 ans est importante et montre tout de même une tendance à un vieillissement de la population dans les Part des ménages selon le nombre de années à venir. personne dans le ménage 3%

9% 1 personne 11% 2 personnes 3 personnes 27% 31% 4 personnes 5 personnes

19% 6 personnes

Source(s) : Insee, RP2014 exploitation complémentaire

Les ménages sont composés en grande majorité de 2 à 4 personnes.

Jacques THEULIN indique qu’en 1999, 11,2% de la population de Villers-le-Sec avait plus de 60 ans, en 2011 20% et aujourd’hui environ 25% ont plus de 60 ans, ce qui illustre bien un vieillissement de la population.

V. L’emploi

Le taux d’activité, qui est le rapport entre le nombre d’actifs (actifs occupés et chômeurs) et l’ensemble de la population des 15-64 ans, est de 77% sur ce secteur.

On peut constater un taux de chômage2 de 10% ce qui est moins que le taux de chômage départemental qui est de 13%.

Sur le secteur 4, il y a 501 emplois salariés et non-salariés en 2014 et 261 établissements actifs, ce qui représente 32,5% des établissements de la communauté de communes. De plus, 16% des actifs travaillent dans leur commune de résidence.

Sur ce secteur les activités les plus présentes sont le commerce, le transport et les services divers (42% des établissements actifs sont des commerces) mais l’agriculture est aussi très présente.

2 Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active. 6

Répartition par activité de l'ensemble des établissements actifs du secteur

Agriculture 13% 29% Industrie

Construction

Commerce, transport et services divers 42%

11% 5% Administration publique, enseignement, santé et action sociale

Source : Insee, CLAP (connaissance locale de l'appareil productif) en géographie au 01/01/2015

Nombre d'établissements actifs par commune

Villers-le-Sec 10 1 5 19 4 Vallerois-le-Bois 9 1 7 2 Pomoy 7 1 2 6 1 Noroy-le-Bourg 8 3 4 16 9 Montjustin-et-Velotte 8 3 1 5 1 Mollans 9 2 2 5 3 Liévans 7 2 8 1 Dampvalley-lès-Colombe 3 1 1 4 1 Colombotte 3 1 5 1 Colombe-lès-Vesoul 4 2 1 16 3 Cerre-lès-Noroy 1 4 7 3 Calmoutier 5 3 6 1 Borey 5 5 3 Autrey-lès-Cerre 2 4 6 2 0 5 10 15 20 25 30 35 40

Agriculture Industrie Construction Commerce, transport et services divers Administration publique, enseignement, santé et action sociale

Source : Insee, CLAP (connaissance locale de l'appareil productif) en géographie au 01/01/2015

Raymond BILQUEZ fait remarquer que c’est un secteur qui est quand même dynamique.

VI. Le logement

86,4% des logements sont des résidences principales. Les maisons représentent la majorité des résidences principales (95,4%). Les maisons de 4 pièces et plus sont les plus présentes sur le territoire.

36% des résidences principales ont été construite avant 1919. Seulement 8% des résidences principales ont été construite récemment entre 2006 et 2011.

6% des logements sur le territoire sont des résidences occasionnelles ou secondaires (1 occasionnel, 105 secondaires).

7,5% des logements sont vacants, la majorité des logements vacants sont des logements qui ont été construit avant 1919 (64%).

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82% des ménages sont propriétaires de leur logement. Sur le secteur nous pouvons compter 7 logements sociaux répartis sur les communes de Colombe-les-Vesoul et Liévans ce qui représente 13% des logements sociaux de la CCTV3.

Les logements sociaux comptabilisés sont des logements du parc locatif des bailleurs sociaux et des logements du parc locatif social, sont exclus les logements non conventionnés de métropolitaine appartenant à une société d'économie mixte (SEM).

Résidences principales par année de Nombre de logement par catégorie construction 1514 Avant 1919 Résidences 8% 1500 De 1919 à 1945 principales De 1946 à 1970 20% 36% 1000 Résidences occasionnelles De 1971 à 1990 Résidences De 1991 à 2005 22% 500 secondaires 105 132 De 2006 à 2011 7% 1 Logements vacants 0 7%

Source : Insee, RP2014 exploitation principale

NOMBRE DE PART DES TERRITOIRE NOMBRE DE LOGEMENTS VACANTS LOGEMENTS LOGEMENT - 2014 - 2014 VACANTS - % Département HS 124849 12264 9,8% Pays Vesoul-Val de Saone 39182 3684 9,4% CC du Triangle Vert 5221 416 8,0% Secteur 1 857 69 8,1% Secteur 2 1056 95 9,0% Secteur 3 1555 121 7,8% Secteur 4 1754 131 7,5% Source : Observatoire des territoires – Insee, RP 2014

Nous pouvons constater une augmentation du nombre de logements vacants entre 1999 et 2014 mais l’augmentation du nombre total de logements a également augmenté. La part des logements vacants reste faible, elle est inférieure à celle de la CCTV, du Pays Vesoul-Val de Saône et même à celle du département.

Logements vacants 150

100 Logements 50 vacants

0 1999 2008 2010 2013 2014

Source : Observatoire des territoires – Insee, RP 2014

Raymond BILQUEZ fait remarquer que le secteur de Noroy-le-Bourg est un secteur historique avec beaucoup de maisons anciennes.

3 Source: SOeS, RPLS au 1er janvier 2014 8

VII. Le scolaire, le périscolaire et l’extrascolaire

1. Le scolaire Le secteur 4 comptabilise 331 élèves, ce qui représente 30,3% des effectifs scolaire de la Communauté de Communes.

Sur ce territoire il y a 2 RPI : - RPI Mollans / : o 2 classes élémentaires se partageant 41 élèves à Mollans o 1 classe maternelle de 25 élèves à Arpenans - RPI Colombe-les-Vesoul/Villers-le-Sec : o 1 classe élémentaire de 21 élèves à Colombe-les-Vesoul o 1 classe maternelle de 22 élèves et 36 élèves répartis en 2 classes élémentaires à Villers

Et 1 pôle éducatif : - A Noroy : 3 classes de maternelles (71 élèves), 6 classes élémentaires (140 élèves)

2. Le périscolaire et l’extrascolaire En ce qui concerne l’accueil périscolaire et extrascolaire, la Communauté de Communes a délégué ce service à l’Association Familles Rurales qui gère les sites de Villers-le-Sec, de Noroy-le- Bourg et de Pomoy.

VIII. L’accès aux équipements, soins et services pour tous

Le secteur 4 est plutôt bien équipé en services aux particuliers, avec la présence de divers commerces et services : restaurants, boulangerie, épicerie, coiffure, pharmacie, hôtel, cabinet infirmier, bibliothèque intercommunale de Borey.

Hervé EPLE indique qu’autour de la pharmacie et du médecin, un « Pôle santé » pourrait être envisagé, c’est ainsi que ça a été acté dans le numérique.

Nous pouvons, constater que l’accès à de nombreux services de la vie courante sont accessibles assez rapidement (en 15 minutes ou moins). 89,6% de la population du bassin de vie de Vesoul, 94,8% du bassin de vie de Lure et 66,7% du bassin de vie de Villersexel ont accès à un équipement de la gamme intermédiaire en 15 minutes ou moins.

La population de ce secteur est située en moyenne à un peu plus de 33 minutes du centre hospitalier intercommunal de Luxeuil, 25 minutes du centre hospitalier intercommunal de Lure et 19 minutes du Centre Hospitalier de Vesoul.

Les équipements de la gamme intermédiaire sont classés en 5 catégories :

- Services aux particuliers (police, gendarmerie, centre des finances publiques, banque, pompes funèbres, contrôle technique automobile, école de conduite, vétérinaire, blanchisserie) - Commerces (supermarché, Librairie, magasins de vêtements/ chaussures/ meubles/ électroménager/ sports et loisirs/ d’optique/ de matériel médical/bricolage, horlogerie, station-service) - Enseignement (école maternelle, collège)

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- Santé (sage-femme, orthophoniste, pédicure/podologue, psychologue, Laboratoire d’analyse, ambulance, hébergement des personnes âgées, services d’aide aux personnes âgées, établissement d’accueil du jeune enfant) - Sport, loisirs, culture (salle de sport spécialisée, bassin de natation, athlétisme, roller/skate/vélo bicross ou freestyle)

Ces équipements de la gamme intermédiaire peuvent être appelés « services d’usage courant ».

Dans le cadre du plan d’actions du Schéma Départemental d’Amélioration de l’Accessibilité des Services Au Public (SDAASAP) des enjeux pour l’ensemble du territoire de la Communauté de Communes, ont été déterminés :

- Le besoin en équipements/services à destination des familles (population principale de la CCTV) - L’accès aux services du quotidien à travers le maintien des commerces et services de proximité et la dynamisation des cœurs de villages - L’accès aux soins, malgré la présence de la MSP à Saulx - L’amélioration de la couverture numérique afin d’attirer de nouvelles entreprises.

Secteur 1

Secteur 3

Secteur 2

Secteur 4

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Secteur 1

Secteur 3

Secteur 2

Secteur 4

IX. Le tourisme et les équipements de loisirs

Secteur au patrimoine riche :

- Château de Valleroy à Vallerois-le-Bois - Mairie de Noroy-le-Bourg - Chapelle Saint-Igny à Villers-le-Sec - Château de Montjustin - Château de Colombe - Les lavoirs de Mollans - La Pierre-qui-Vire à Colombe-les- - La Croix de Champfleury Vesoul - L’église de Cerre-les-Noroy - La madone à Dampvalley-les- - Les fontaines de Cerre-les-Noroy Colombe De plus, les équipements de loisirs suivants ont été recensés sur ce secteur :

- 7 boulodromes - 1 piste roller/skate/vélo bicross - 4 terrains de tennis - 3 boucles de randonnée/ Sentiers - 1 plateaux et terrains de jeux pédagogiques - 6 terrains de grands jeux (terrains de - Ecuries du Pré Doré à Borey (Les Pâtey) football, rugby etc.) - Attelages du Pays des Fontaines à - 1 gymnase Mollans - 3 salles non spécialisées

Gilbert HENRY fait remarquer que l’église de Cerre-les-Noroy est assez remarquable et qu’elle est unique en Franche-Comté ainsi que les fontaines de la commune.

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X. La question de l’eau

Sur le territoire de la CCTV, il existe de nombreux enjeux autour de la ressource en eau. Les enjeux sont les suivants : - Mettre en place un plan de gestion quantitative de la ressource en eau - Préserver et améliorer de la qualité des eaux - Améliorer les fonctionnalités des cours d’eau et des milieux aquatiques - Aménagement du territoire, urbanisme, gouvernance

Afin de répondre à ses enjeux le SAGE de la Nappe du Breuchin est en cours d’élaboration. Ce Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux permet de décliner localement les orientations du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE), il va, tout d’abord, fixer un volume maximum prélevable d’eau et prévoir sa répartition entre les différents usages et ensuite, édicter les règles particulières d’utilisation de la ressource en eau.

La gestion de l’eau reste un enjeu important dans le développement du territoire, il faut pouvoir se développer en prenant bien en compte les capacités en eau du territoire.

Sur le territoire de la CCTV il y a 2 syndicats de production d’eau potable et 8 syndicats gérant l’alimentation en eau potable.

Hervé EPLE demande à Aurélie MARLANGEON de faire un point sur la loi concernant les compétences Eau et Assainissement.

Il est expliqué que la loi actuelle prévoit le transfert obligatoire des compétences Eau et Assainissement au 1er janvier 2020. Une loi est actuellement en discussion au Sénat pour permettre un report de ces transferts. Cette loi prévoit, que si au moins 25% communes (représentant au moins 20% de la population) délibèrent pour s’opposer au transfert obligatoire avant le 1er juillet 2019, le transfert serait reporté au 1er janvier 2026. Ce blocage semble n’être possible que pour les compétences non exercées, même partiellement, par l’EPCI. Le transfert de la compétence globale Assainissement (qui comprend assainissement collectif, non collectif et eaux pluviales) ne semble pas pouvoir bénéficier de ce report. La compétence Eau pourrait quant à elle bénéficier de ce report.

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XI. L’environnement

Le secteur 4 possède un environnement riche à protéger.

Certaines communes sont concernées par :

- La zone Natura 2000 Oiseaux et Habitat : Pelouses de la région vésulienne et vallée de la Colombine (Borey, Calmoutier, Colombe-les- Vesoul, Dampvalley-les-Colombe, Noroy-le- Bourg)

- ZNIEFF de type 1 : o Le mont d’Autrey (Borey, Autrey) o Croix de Champfleury (Noroy-le-Bourg) o Vallée de Colombine entre Colombe et Calmoutier (Colombe-les-Vesoul, Dampvalley-les-Colombe, Calmoutier) o Combles de l’église et autres bâtiments de Calmoutier o Mines de fer souterraines de Calmoutier o Mines souterraines des eschaux et en combernard (Colombotte) o Grotte-mine de l’église de combe Source : Géoportail l’épine (Calmoutier et Colombotte) Données cartographiques : © IGN, INPN, MTES, MNHN

- Arrêtés de protection de biotope : Grottes et galeries de mines (Dampvalley-les-Colombe, Calmoutier, Colombotte)

Les études du SCoT ont permis d’identifier la trame verte et bleue du territoire ainsi que les espaces à enjeux. Pour le secteur 4, de grands corridors écologiques ont été identifiés comme étant à restaurer et à préserver.

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XII. L’Agriculture et l’Occupation du sol

1. Occupation des sols Le secteur 4 a une part de superficie agricole plus importante que la part de superficie naturelle. En effet, 41,9% de sa superficie est naturelle et 55,5% est agricole. La superficie agricole du secteur 4 représente 43,4% de la superficie agricole de la CCTV et la superficie naturelle 38,7% de la superficie naturelle de la CCTV. 4

Superficie Superficie % superficie Superficie % superficie totale Agricole agricole naturelle naturelle (km²) Franche-Comté 16 202 7853,09 48,5 7614,94 47 Haute-Saône 5360 2793,68 52,1 2358,4 44 Pays Vesoul-Val de Saône 1654 945,91 57,2 645,06 39 CCTV 370,4 192,63 52,0 162,976 44 Secteur 1 56,8 27,38 48,2 27,075 47,7 Secteur 2 68,39 39,23 57,4 26,426 38,6 Secteur 3 94,6 42,4 44,8 47,2 49,9 Secteur 4 150,7 83,62 55,5 63,121 41,9 Source: OSER FC - INSEE et CGDD-Corine Land Cover

Raymond BILQUEZ fait remarquer qu’il faut faire voir quelle est la qualité des sols. Jacques THEULIN indique qu’il y a des bonnes terres à Montjustin-et-Velotte. Florian THEULIN répond que sur une même commune les terres peuvent être différentes.

L’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme définit dans son glossaire pédagogique de juin 2016 les espaces agricoles et les espaces naturels :

- Les espaces agricoles sont les espaces destinés à l’exploitation agricole. Sont incluses les cultures sous serre, les prairies, les vergers, les jachères ainsi que les divers espaces d’accompagnement des terres productives de l’agriculture (chemins d’exploitation, en terre ou enherbés, haies, bâtiments agricoles). Sont exclus les jardins familiaux ou ouvriers, les jardins potagers, les jardins d’agrément et les friches.

- Les espaces naturels regroupent les lieux où l’intervention humaine est faible. Ils correspondent aux espaces non urbanisés, non agricoles et non forestiers. Cette catégorie rassemble pour l’essentiel les fleuves et plans d’eau, les affluents rocheux, et les espaces à végétation herbacé ou arbustive. Ils représentent souvent un intérêt écologique comme dans le cas des coteaux enherbés, eaux courantes et leurs berges, étangs, les prairies humides, les pelouses calcaires, les friches, les espaces de transition (lisières, pâtis,..), etc. Le Sdrif de 2013 distingue deux catégories d’espaces naturels : les espaces en eau et les autres espaces naturels.

2. L’agriculture Selon une étude de la chambre d’agriculture le territoire de la CCTV a un renouvellement des actifs agricoles plus soutenu que dans les autres EPCI du PVVS ce qui permet de pallier le départ

4 OSER FC : Espaces agricoles. Superficie - Part dans la superficie totale (CLC) Unité : % Source : CGDD - Corine Land Cover 14

en retraite de nombreux chefs d’exploitation. L’activité agricole aura donc tendance à se maintenir sur ce territoire. Mais, selon cette étude, il faudrait pouvoir favoriser l’installation de jeunes agriculteurs. L’emploi agricole sur ce secteur représente tout de même 20% des actifs.

La carte ci-dessous, produite par la chambre de l’agriculture, met en évidence le niveau de sensibilité des communes face à la consommation de terre agricole. Les communes ayant consommé plus de 2ha entre 2003 et 2014 sont identifiées comme sensibles si plus de 50% de leurs sols agricoles sont de bonne qualité agronomique.

Pour le secteur 4, la commune de Vallerois-le-Bois a été identifiée comme moyennement sensible face à la consommation de terres agricoles, malgré une consommation de terre agricole importante de la part d’autres communes ; Noroy a consommé 4 et 10 hectares de terres agricoles et Calmoutier et Colombe-les-Vesoul entre 2 et 4 hectares.

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XIII. Les enjeux de ce territoire

Atouts Faiblesses • Augmentation de la population depuis • Augmentation de la population de plus 2009 de 60 ans • Population jeune • Beaucoup de déplacement • Fort taux d'activité des 15-64 ans et domicile/travail faible taux de chômage • Parc de logements vacants anciens • Environnement à protéger

Enjeux • Permettre l'évolution de la population • Préserver le patrimoine environnemental et architectural • Permettre une meilleure mobilité voire une multimodalité

A la question « pour quelles raisons voulez-réaliser un PLUi ? », Bruno CARTERET répond que c’est parce que l’élaboration de ce document leur est imposé.

Yves ALTMEYER fait remarquer que le PLUi permet une cohérence territoriale.

Hervé EPLE indique que le PLUi est freiné car plus aucune délibération ne passe en conseil communautaire.

Jacques THEULIN fait remarquer qu’il faut tout de même continuer à travailler sur le projet.

Hervé EPLE explique que pour le développement du territoire, nous devons tenir compte des spécificités de celui-ci et que tout ne peux pas être centralisé sur le « Bourg Centre ». En effet, nous constatons la présence sur notre EPCI de deux autres bourgs que nous pourrions appeler « Relais ».

Raymond BILQUEZ désire garder l’identité des petites communes et explique qu’il faut pouvoir mutualiser et ne pas tout garder pour soi.

Jean-Claude JACQUOT fait remarquer qu’une petite commune peut aussi se développer en ayant 2 ou 3 constructions neuves.

Hervé EPLE indique qu’actuellement le développement se fait le long des axes routiers principaux, mais il fait remarquer qu’il y a des communes ailleurs qui doivent aussi exister.

Raymond BILQUEZ propose de faire une nouvelle conférence intercommunale de maires. Il explique que ce sont les maires qui ont les cartes en mains.

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Hervé EPLE explique que c’est maintenant qu’il faut agir pour ne pas en subir les conséquences ultérieurement.

Aurélie MARLANGEON fait remarquer qu’il n’y a jamais eu de crédits de validés au Budget Principal pour permettre d’avancer dans le PLUi.

Hervé EPLE ajoute que 85 000 € de subvention seront perdus si nous n’avançons pas sur le PLUi.

Raymond BILQUEZ indique que les points de blocage seront transmis à chaque conseiller municipal car ils n’ont pas toujours les informations.

CHOIX DU REPRESENTANT DU SECTEUR :

L’élu représentant le secteur 4 est M. HENRY Gilbert, maire de Cerre-les-Noroy.

LEXIQUE

PLUi : Plan Local d’Urbanisme intercommunal

RNU : Règlement National d’Urbanisme

SCoT : Schéma de Cohérence Territoriale

PADD : Projet d’Aménagement et de Développement Durable

Loi ALUR : Loi pour l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové

POS : Plan d’Occupation des Sols

OAP : Orientations d’Aménagement et de Programmation

SDAASAP : Schéma Départemental d’Amélioration de l’Accessibilité des Services Au Public

SAGE de la Nappe du Breuchin : Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau

PVVS : Pays Vesoul-Val de Saône

EPCI : Etablissement Public de Coopération Intercommunale

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