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MINISTÈRE DE LA DÉFENSE ÉTAT-MAJOR DE L'ARMÉE DE TERRE SERVICE HISTORIQUE INVENTAIRE DE LA SOUS-SÉRIE 3 H GOUMS (1906-1958) par Xavier Guénot et Rémi Brocart Sous la direction de Philippe Schillinger conservateur en chef Château de Vincennes 1996 Couverture : Illustration de fond : « Les cavaliers du 11e tabor. Le porte-fanion et sa garde », dessin au crayon de Jouineau-Irriéra, 1943-1945. © S.H.A.T. Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous pays © Service historique de l'armée de terre BP 107 00481 Armées ISSN 1269-7397 ISBN 2-86323-097-2 AVANT-PROPOS Cet inventaire présente les fonds d'archives des goums nord- africains. Il existe également au Service historique de l'armée de terre quelques fonds concernant les goums sahariens classés dans la série des unités sahariennes des troupes de marine : 7 U 2821, 2822, 2984, 2986, 2988 et 3004. Je remercie M. François-Xavier Guénot qui a traité ces archives, M. Rémi Brocart qui a écrit l'introduction de cet inventaire et Mmes Marie-Françoise Laurenchet et Michelle Leroy qui m'ont apporté leur aide pour l'élaboration et la présentation de l'index. Philippe Schillinger SOMMAIRE DE L'INVENTAIRE Pages Introduction VII-XXXII I. MAROC Commandement des goums marocains 3 H 2375-2438 Cabinet 3-5 1er bureau 5-9 2e bureau 9-10 3e bureau 10-14 4e bureau 14-18 Goum hors-rang et état-major 19 Commandements divisionnaires 3 H 2439-2472 Rabat-Casablanca 21-23 Marrakech 23-24 Meknès 24-26 Agadir-Confins 26-28 Fès-Oujda 29-33 Détachement de police de Tanger 3 H 2473 35-36 II SOUS-SÉRIE 3 H II. DEUXIÈME GUERRE MONDIALE : TUNISIE-EUROPE Commandement des goums marocains 3 H 2474-2483 Etat-major 39 1er bureau 39-41 2e bureau 41-42 3e bureau 42-43 4e bureau 43 III. GUERRE D'INDOCHINE Commandement des tabors marocains en Extrême-Orient 3 H 2484-2495 Etat-major 47 1er bureau 47-49 2e bureau 49 3e bureau 49-50 4e bureau 50-51 IV. UNITÉS Groupes de tabors marocains 3 H 2496-2517 1er groupe de tabors marocains 55-56 2e groupe de tabors marocains 57-59 3e groupe de tabors marocains 59-60 4e groupe de tabors marocains 60-62 SOMMAIRE III Tabors marocains 3 H 2518-2555 1er tabor marocain 63-64 2e tabor marocain 64-65 3e tabor marocain 66-67 4e tabor marocain 67-68 5e tabor marocain 68-69 6e, 7e tabors marocains 69 8e tabor marocain 70-71 9e tabor marocain 72-73 10e tabor marocain 73-74 11e tabor marocain 74-75 12e, 13e tabors marocains 76 14-16e tabors marocains 77 17e tabor marocain 78 18-20e tabors marocains 79 21e, 22e tabors marocains 80 Goums marocains 3 H 2556-2703 1er goum marocain 81-83 2e goum marocain 83-84 3e goum marocain 84 4e goum marocain 84-85 5e goum marocain 85-86 6e goum marocain 86 7e goum marocain 86-87 8e goum marocain 87 9e goum marocain 87-88 10e goum marocain 88 11e goum marocain 89 12e goum marocain 90 13e goum marocain 90-91 14e goum marocain 91-92 IV SOUS-SÉRIE 3 H 15e goum marocain 92-93 16e goum marocain 93 17e, 18e goums marocains 94 19e goum marocain 95-96 20e goum marocain 96 21e goum marocain 97 22e goum marocain 97 23e goum marocain 98 24e goum marocain 98 25e goum marocain 99 26e goum marocain 99-100 27e goum marocain 100 28e goum marocain 101 29e goum marocain 101-102 30e goum marocain 102 31e goum marocain 102-103 32e goum marocain 103 33e goum marocain 104 34e goum marocain 104-105 35e goum marocain 105 36e goum marocain 106 37e goum marocain 106-107 38e goum marocain 107 39e goum marocain 107-108 40e goum marocain 108 41e goum marocain 109 42e goum marocain 109-110 43e goum marocain 110-111 44e goum marocain 111-112 45e goum marocain 112-113 46e goum marocain 113 47e goum marocain 113-114 48e goum marocain 114 49e goum marocain 114-115 SOMMAIRE V 50e goum marocain 115 51e, 52e goums marocains 116 53e, 54e goums marocains 117 55e goum marocain 117-118 56e goums marocains 118 57e goum marocain 118-119 58e goum marocain 119 59e, 60e goums marocains 120 61e goum marocain 120-121 62e goum marocain 121 63e goum marocain 121-122 64e, 65e goums marocains 122 66e goum marocain 122-123 67-69e goums marocains 123 70-72e goums marocains 124 73e goum marocain 124-125 74-75e goums marocains 125 76e goum marocain 125-126 77e goum marocain 126 78e goum marocain 126-127 79e goum marocain 127 80e goum marocain 127-128 81e, 82e goums marocains 128 83e, 84e goums marocains 129 85e goum marocain 129-130 86e goum marocain 130 87e, 88e goums marocains 131 89e goum marocain 131-132 90-91e goums marocains 132 92e goum marocain 132-133 93-96e goums marocains 133 97-99e goums marocains 134 100e goum marocain 134-135 101e goum marocain 135 VI SOUS-SÉRIE 3 H 102e goum marocain 135-136 103-106e goums marocains 136 107-345e goums marocains 137 Organe liquidateur des goums marocains .137 Goums tunisiens 3 H 2704-2710 Commandement 139 Goum hors rang 139 1er tabor tunisien 139 1er, 2e goums portés de Tunisie 140 3e, 4e goums mixtes tunisiens 140 5-8e goums mixtes tunisiens 141 9-11e goums mixtes tunisiens 142 12e goum d'infanterie de Tunisie 142 13-16e goums mixtes tunisiens 143 3 H 2711 Goums divers, makhzens mobiles du Maroc 145 Index 149-173 Tables des matières 175 INTRODUCTION I. De la création des goums à 1914 En 1907, la France est amenée à prendre des mesures militaires pour assurer la sécurité de la frontière occidentale de l'Algérie. Dans ce but sont levés des « goums ». Ce terme qui en arabe signifie « troupe, milice tribale »1 visait des formations irrégulières de cavaliers de tribu, placés sous les ordres de leurs chefs traditionnels. Recrutés en Algérie, surtout dans les Hauts Plateaux, ils participent à des missions de police de durée limitée, sur les confins algéro- marocains. L'un de ces goums, commandé par le capitaine Charlet, fait partie du corps de débarquement du général Drude, arrivé le 7 août 1907 à Casablanca à bord des bâtiments de la division de l'amiral Philibert. Durant la progression du corps de débarquement autour de Casablanca, les services de tribus ralliées sont utilisés. Les Français trouvent parmi celles-ci leurs premiers guides. Le projet de former un goum avec ces éléments est conçu très rapidement par les officiers de renseignements du corps de débarquement. En janvier 1908, le lieutenant Holtz du goum algérien étudie la levée d'un goum marocain dans les tribus nouvellement soumises des Ouled Ziane et des Ouled Harriz. Le 2 février, le lieutenant Holtz avec 25 cavaliers participe au combat de Kseibat. En avril 1908, le général d'Amade, confiant dans les résultats obtenus avec les cavaliers de tribu, propose au ministre la création d'un goum auxiliaire marocain. Les hommes seraient en principe répartis entre 1. Charles-André Julien, Histoire de l'Algérie contemporaine, tome 1, p. 590, P.U.F., 1964. VIII SOUS-SÉRIE 3 H les différents postes du service des renseignements, mais pourraient être également réunis pour participer aux opérations sous la forme d'un « goum de manœuvre ». Le 3 octobre 1908, un goum marocain est donc constitué pour la première fois. Un mois plus tard, le 1er novembre 1908, le modèle est officialisé avec la création des six goums de la Chaouia, provoquant de ce fait, le 30 novembre, la dissolution du « goum de manœuvre » originel. L'ordre n° 100 du corps de débarquement en date du 1er novembre 1908 et sa circulaire d'application n° 25 du 5 novembre 1908 constituent la charte originelle des goums marocains qui doivent avant tout constituer un moyen d'action politique et de police entre les mains des officiers du service des renseignements. Dès le printemps 1909, les goums, véritable milice locale aux ordres de chefs qui sont à la fois commandants de goums et chefs de postes de renseignements, exécutent des sorties soit seuls, soit avec les troupes régulières de leur détachement régional. À l'automne 1909, les goums sont considérés comme entièrement formés, et assurent leurs missions de police intérieure, de protection des postes et de couverture du système de renseignements. Les premiers engagements sérieux se produisent au début de 1910 chez les Zaer, où un lieutenant du 6e goum est tué. La participation à la colonne de Fez est un véritable tournant pour l'avenir des goums de la Chaouia qui, devant les résultats obtenus par eux tant en opérations qu'en postes, ne seront plus appelés à agir uniquement en Chaouia. Le 5 octobre 1911, le ministre de la guerre décide de doubler les effectifs des six goums existants, en constituant six « goums bis » qui continueraient à être administrés et instruits par les goums dont ils étaient issus. Le 19 juillet 1912, le ministre approuve la création des six nouveaux goums, numérotés de 7 à 12. En cette année 1912, à l'aube du protectorat, les territoires sur INTRODUCTION IX lesquels rayonne l'action des troupes françaises au profit du sultan, sont organisés en « secteurs », qui se subdivisent en « cercles », eux- mêmes répartis en « postes ». Par un ordre en date du 20 août 1911, le commandement des territoires occupés avait été réorganisé. Le général de division Moinier commande l'ensemble des secteurs et est assisté d'un directeur du service des renseignements.