SAMEDI 10 OCTOBRE – 20H Salle des concerts

Antonio Vivaldi (1678-1741) Armida Drama per musica sur un livret de Giovanni Palazzi

Version de concert – Création de la reconstitution réalisée par Alessandrini et Frédéric Delamea.

Acte I entracte

Acte II entracte

Acte III

Concerto Italiano , direction Sara Mingardo, Armida, princesse royale de Damas Furio Zanasi, le Calife, roi d’Égypte Monica Bacelli, Osmira, nièce du Calife Raffaella Milanesi, Erminia, princesse royale d’Antioche Marina Comparato, Emireno, général Romina Basso, Adrasto Martín Oro, Tisaferno

Ce concert est surtitré.

Fin du concert vers 23h40. | Samedi 10 octobre | Samedi

Armida

samedi 10 octobre

L’Armida de Vivaldi

L’immense succès de la musique instrumentale de Vivaldi a longtemps occulté l’abondante production lyrique qui pourtant a occupé le Prêtre roux durant une grande partie de sa carrière. Aujourd’hui, la redécouverte progressive, par le concert et par le disque, de la vingtaine d’opéras rescapés d’un ensemble qui en compta sans doute une cinquantaine, est rendue possible grâce à un ambitieux projet d’enregistrement des trésors de la Bibliothèque de Turin, détentrice de l’essentiel des manuscrits de Vivaldi. Chaque opéra nécessite cependant un travail musicologique préalable, les autographes de Vivaldi étant parfois lacunaires ou largement retouchés. Dans le cas d’Amida al campo d’Egitto, le problème consiste principalement dans l’absence du deuxième acte dans le manuscrit autographe de Turin. Cette partie centrale a ainsi dû être reconstituée.

Lorsqu’il écrit son Armida pour le théâtre San Moisè de Venise, Vivaldi à quarante ans. Toujours lié à l’Ospedale della Pietà où il a longtemps enseigné aux jeunes orphelines et dirigé l’orchestre, il est lancé depuis cinq ans dans le tourbillon de la vie lyrique de la cité des Doges. Dans cette extraordinaire capitale musicale, durant la saison du carnaval, l’Europe entière afflue pour entendre les opéras proposés par d’innombrables théâtres. Vivaldi compose, mais aussi se fait impresario du théâtre Sant’Angelo et dirige ses opéras dont il accompagne de son archet virtuose les airs avec violon obligé. Il cherche bientôt à se faire connaître au-delà de sa ville natale. Peu après la création d’Armida al campo d’Egitto, le 15 février 1718, c’est avec cet opéra qu’il part à la conquête de Mantoue où il liera d’importantes relations avec le prince Phillip de Hesse-Darmstadt, alors gouverneur de la ville au nom des Habsbourg. Entendue à Vicence en 1720, à Ravenne en 1726, puis de nouveau à Venise en 1731, l’Armida de Vivaldi sera une dernière fois reprise en 1738, au Sant’Angelo, dans un arrangement proche du pasticcio comportant de nouveaux airs, dont deux issus du de Leonardo Leo. Principalement écrite pour des voix d’alto féminines et masculines (cinq rôles sur sept), l’œuvre de Vivaldi bénéficia souvent de distributions brillantes. Le rôle d’Armida fut créé en 1718 par Antonia Margherita Merighi, célèbre dans toute l’Italie qui fut par la suite engagée par Haendel à Londres, notamment pour Lotario, Partenope et Poro. Haendel transposera pour sa voix grave la partie d’Armida de Rinaldo. Pour la reprise de 1738 d’Armida al campo d’Egitto, le rôle fut chanté par l’interprète favorite de Vivaldi, Anna Girò, tandis que celui d’Emireno était confié à la très virtuose Margharita Giacomazzi.

Avec Armida al campo d’Egitto, Vivaldi et son librettiste Giovanni Palazzi se référaient au personnage bien connu créé par Torquato Tasso dans son poème épique de la Jérusalem délivrée (1581), retraçant avec beaucoup d’imagination et de poésie la première croisade et la prise de Jérusalem par Godefroy de Bouillon. Mais la centaine d’opéras évoquant Armide, de Lully à Dvořák, en passant par Haendel, Gluck, Haydn et Rossini, mettaient en scène principalement l’épisode initial des amours de la magicienne sarrasine et de Renaud, ou plus rarement son dénouement. Il ne s’agit pourtant chez Vivaldi ni de la rivalité guerrière de la reine de Damas et du chevalier chrétien, ni de l’enchantement qui permit à Armide d’emporter Renaud dans son palais magique, ni des aventures des deux chevaliers venus

3 briser le charme, ni des adieux de Renaud rappelé à ses devoirs de croisé, ni de la douleur d’Armide abandonnée, ni même de leur dernier face à face sous les murs de Jérusalem, en plein combat, de la défaite de la magicienne et de sa conversion rendant possible son union avec Renaud. Palazzi et Vivaldi ont choisi un épisode plus obscur, tiré du chant XVII, où l’on voit Armide abandonnée et ne songeant plus qu’à la vengeance chercher du renfort à Gaza, où le Calife, roi d’Égypte, avait cantonné ses troupes avant d’attaquer à revers les Chrétiens assiégeant Jérusalem. Si le Tasse montre deux féroces guerriers, Adraste et Tisaferne, empressés à la servir, Palazzi invente le désir d’Armide d’ajouter à ses adorateurs et champions le général Emiren, désir qui formera l’intrigue principale de l’opéra. Palazzi croise enfin les aventures d’Armide au camp des Égyptiens avec celles d’Herminie, captive d’Emiren après avoir été celle de Tancrède dont elle est devenue amoureuse. Il évoque ainsi en passant, pour un public connaissant parfaitement le Tasse, l’épisode de l’écuyer Vafrin, venu espionner le camp égyptien et favorisant la fuite d’Herminie (chant XIX).

Dans cette intrigue en partie nouvelle, Palazzi et Vivaldi ne peignent que de façon superficielle le contexte guerrier de la croisade et s’abstiennent de toute évocation des pouvoirs magiques d’Armide. L’opéra se concentre sur les relations amoureuses des divers personnages, sur les entreprises séductrices d’Armide, la fidélité à toute épreuve d’Emiren, Herminie et Osmira, la rivalité souvent comique d’Adraste et de Tisaferne. Si Emiren risque sa tête au jeu dangereux d’Armide, le dialogue confine souvent au marivaudage et la conclusion abrupte élude tout châtiment.

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Synopsis

Acte I. Devant Gaza. Le Calife passe en revue ses armées et nomme Emireno son général. Venue en renfort avec ses troupes syriennes (scène 1) Armida séduit Adrasto et Tisaferno (scène 2) mais souhaite rallier aussi Emireno à sa cause (scène 3). Palais royal. Osmira, nièce du Calife, aime Adrasto tandis qu’Erminia, captive d’Emireno, reste fidèle au souvenir de Tancrède. Emireno se croit à tort aimé. Il est détrompé par Erminia (scène 4) puis par Osmira mais garde cependant espoir (scène 5). Osmira veut avouer ses sentiments à Adrasto mais celui-ci lui fait l’éloge d’Armida (scène 6) et lui demande de servir sa flamme, moqué par Tisarferno, plus sûr de son fait. Osmira feint d’y consentir (scène 7) puis confie à Tisaferno que leurs intérêts sont communs (scène 8). Celui-ci n’en est pas moins jaloux (scène 9). Une loggia du palais. Le Calife est intrigué par l’ardeur guerrière d’Armida (scène 10). Celle-ci promet à Osmira de repousser Adrasto (scène 11). Emireno se dérobe aux séductions d’Armida (scène 12) mais elle ne se tient pas pour battue (scène 13).

Acte II. Une salle de festin. Armida offre sa main à qui la vengera de Renaud. Adrasto et Tisaferno se proposent (scène 1). Emireno tente de se débarrasser d’Armida en évoquant son amour pour Erminia (scène 2). Erminia demande à Armida de l’aider à faire parvenir une lettre à Vafrino, un écuyer de Tancrède secrètement introduit dans le camp. Armida lui glisse l’idée d’un rendez-vous le soir même (scène 3). Emireno repousse encore Armida (scène 4) à qui Erminia confie sa lettre (scènes 5, 6). Parc royal. Osmira persiste à aimer Adrasto (scène 7) qu’Armida repousse pour la contenter (scène 8). Adrasto est raillé par Tisaferno (scène 9), Osmira essaie de le décourager (scène 10) mais il reste confiant (scène 11). Bosquet au clair de lune. Attiré par la lettre d’Erminia qu’Armida lui a traîtreusement envoyée, Emireno repousse encore la magicienne qui feint de se suicider (scène 12). Surpris par le Calife, il est accusé de tentative de viol par Armida (scène 13). Erminia nie lui avoir donné rendez-vous (scène 14). Le Calife le croit coupable (scènes 15, 16).

Acte III. Une cour du palais. Armida favorise la fuite d’Erminia en lui cédant un costume de guerrier à ses armes (scène 1). Elle feint de favoriser Adrasto (scène 2) tout en ménageant Tisaferno (scène 3) moqué à son tour par son rival (scène 4). Adrasto repousse Osmira (scène 5) qui ne se décourage toujours pas (scène 6). Un cabinet. Armida doit décider du châtiment d’Emireno : devant ses nouveaux refus, elle signe la sentence de mort (scène 7). Osmira annonce la fuite d’Erminia et un duel entre Adrasto et Tisaferno (scène 8). Elle plaint Emireno (scène 9) mais s’inquiète du sort d’Adrasto (scène 10). Le camp militaire. Le Calife sépare les belligérants (scène 11). On amène Erminia. Son déguisement accuse Armida qui confesse ses méfaits. Emireno est disculpé. La guerre peut commencer (scène 12).

Raphaëlle Legrand

5 Martín Oro dans Le Couronnement de Poppée internationaux (Toti Dal Monte, As.Li.Co, D’origine italienne, le haute-contre (Teatro Avenida de Buenos Aires), Seghizzi, Città di Conegliano, Modena suisso-argentin Martín Oro est né à Didymus dans Theodora de Haendel Musica et Plácido Domingo Operalia). Buenos Aires. C’est là qu’il a connu ses (Opéra de Montpellier), Oberon dans Elle se produit régulièrement dans les premières émotions musicales, en Le Songe d’une nuit d’été de Britten théâtres lyriques en Italie et en Europe – chantant dans le Chœur d’enfants du (Opéra de Fribourg), Dardanus dans Wiener Konzerthaus, Théâtre de La Teatro Colón ; il y a également étudié Amadigi de Haendel (Teatro Olimpico de Monnaie de Bruxelles, de l’alto (il s’est ensuite perfectionné avec Rome), Grifone dans Orlando finto pazzo Madrid, opéras de Montpellier et de Yuri Bashmet au Conservatoire Tchaïkovski et Argene dans L’Olympiade de Vivaldi Bordeaux, Cité de la musique de Paris, de Moscou) avant de décider de se (Théâtre des Champs-Élysées). En 2007, festivals de Glyndebourne, d’Édimbourg, consacrer, une fois pour toutes, au chant. il a incarné Tiresias lors de la création d’Avignon, Folles Journées de Nantes, Diplômé du Conservatoire de Fribourg, mondiale d’Antigone d’Ivan Fedele au Barbican Centre, Birmingham Symphony du Conservatoire de Neuchâtel et de la Mai Musical Florentin avant d’y retourner, Hall, Festival Baroque de Saint-Jacques- prestigieuse Schola Cantorum de Bâle, l’année suivante, pour le rôle d’Artémis de-Compostelle, Société Philharmonique il a eu pour professeurs des musiciens dans Phaedra de Hans Werner Henze. et Théâtre Arriaga de Bilbao, Palau de la aussi renommés que René Jacobs, Il a enregistré de nombreuses œuvres en Música de Valence, Cathédrale de Séville, Richard Levitt, Marie-Françoise Schuwey tant que soliste, parmi lesquelles Orlando Festival de Musiqua Ancienne d’Utrecht… ou Jeanne Roth. Doué d’un véritable finto pazzo de Vivaldi (Opus 111), Athalie – mais aussi au Japon, à Kobe et Tokyo, talent dramatique et d’une voix de de Haendel (Joad) pour MDG, La Giuditta ou en Australie, au Festival International contralto naturelle, puissante et et Colpa, Pentimento e Grazia de Scarlatti des Arts de Melbourne. Elle collabore chaleureuse, Martín Oro est aussi à l’aise (Harmonia Mundi), des duos et cantates avec de nombreuses formations – dans les rôles héroïques que dans les de Marcello (Tactus), La Nemica d’Amore Il Complesso Barocco, Concerto Italiano, rôles comiques ou sacrés. Son répertoire de Bononcini (Zig-Zag Territoires), Europa Galante, Orchestre Baroque de couvre une période qui s’étend de Le Couronnement de Poppée (K617) et Venise, Accademia Bizantina, Modo l’époque baroque à l’ère contemporaine Le Retour d’Ulysse dans sa patrie en DVD Antiquo, Pietà de’ Turchini, Ensemble 415, en passant par Britten. Il a chanté avec pour Arthaus Musik, sans oublier San Ricercar Consort, ORT, Orchestra of the des solistes comme Cecilia Bartoli, Maria Giovanni Battista de Stradella, Il Trionfo Age of Enlightenment et Orchestre de la Bayo, Sara Mingardo, Jennifer Larmore del Tempo e del Disinganno de Haendel Radio de Munich. Elle chante sous la ou Philippe Jaroussky et sous la (Hyperion) et Romances, avec Mónica direction de chefs tels que Peter Maag direction des plus grands chefs (Rinaldo Pustilnik, pour Arsis. En reconnaissance (Faust), Marcello Viotti (L’Italienne à Alger), Alessandrini, Nikolaus Harnoncourt, de sa carrière, Martín Oro s’est vu Paolo Arrivabeni (Tancredi), Daniele Mark Minkowski, Alessandro De Marchi, remettre le Prix Velluti en Italie. Gatti (Manon Lescaut), Gabriele Ferro Jean-Christophe Spinosi, Christophe (Pulcinella de Stravinski), Vladimir Rousset, René Jacobs, Christophe Coin, Romina Basso Jurowski et Sir Charles Mackerras Jordi Savall, Joshua Rifkin, Helmuth Née à Gorizia (Italie), Romina Basso (La Flûte enchantée), Alain Guingal Rilling, Michel Corboz, Wieland Kuijken, étudie au Conservatoire de Venise et (Dialogues des Carmélites), Ottavio Dantone Paul Goodwin, Gabriel Garrido, Eduardo obtient un diplôme de littérature italienne (Le comte Ory, Ascanio in Alba, Tito Manlio, López Banzo, Peter Neumann). Il a interprété à l’Université de Trieste. Elle participe à Annibale in Torino), Alan Curtis (Lotario, Ptolémée, Nirenus et César dans Jules des master-classes avec Peter Maag et Rodelinda, Tolomeo), Frans Brüggen César en Égypte et Orlando de Haendel Regina Resnik, Rockwell Blake et Claudio ( de Mozart), Rinaldo Alessandrini (Opéra de Zurich, Opéra de Bern, Cité de Desderi, Elio Battaglia et Claudio Strudthoff, (La Vergine dei Dolori), Fabio Biondi la musique de Paris, Opéra de Bienne), se spécialisant dans le répertoire (La Santissima Annunziata, Bajazet, Amphinome dans Le Retour d’Ulysse baroque et rossinien. Elle remporte Ercole sul Termodonte, La Flûte enchantée), dans sa patrie (Opéra de Zurich), Ottone plusieurs concours nationaux et Emmanuelle Haïm (Il Trionfo del Tempo e

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del Disinganno), Jordi Savall (Orfeo, (Les Noces de Figaro), de Dorabella et de Raffaella Milanesi Madrigaux guerriers et amoureux), Despina (Così fan tutte), de Maddalena Née à Rome, Raffaella Milanesi a étudié Antonio Florio (Pergolèse et Porpora), (Le Voyage à Reims), de Rosine (Le Barbier le ballet à l’Académie de Danse de Rome Federico Maria Sardelli (Atenaide, de Séville), d’Isolier (Le Comte Ory), de et le chant au Conservatoire Sainte-Cécile Juditha Triumphans), Andrea Marcon Smeaton (Anne Boleyn), de Meg Page (dont elle est diplômée). Elle a remporté (Andromeda, Atenaide, L’Olimpiade, (), de Siebel (Faust), d’Ascagne des premiers prix dans d’importants Messe en si de Bach), Paul McCreesh (), de Mallika (Lakmé), de concours comme le CIEM de Genève. (Il Trionfo del Tempo e del Disinganno) et Fatima (Oberon), de La Ciesca (Gianni Elle a fait ses débuts au Teatro Verdi de Marc Minkowski ( de Pergolèse). Schicchi), de Feodor (Boris Godounov) et Salerne avec le rôle de Susanna (Les Noces Elle enregistre pour de nombreuses de l’Enfant (L’Enfant et les sortilèges). de Figaro), qu’elle a repris peu après au radios en Europe, ainsi que pour Kikko Elle a chanté sous la direction de chefs Festival International d’Art de Montepulciano. Classic, Bongiovanni, Mirare, Fuga&Ricercar, aussi renommés que Claudio Abbado, Elle a aussi interprété Musetta dans La Deutsche Grammophon-Archiv Roberto Abbado, Riccardo Chailly, James Bohème à Saint-Gall, Modène, Plaisance, (Motezuma de Vivaldi et Tolomeo de Conlon, Alan Curtis, Ottavio Dantone, Ferrare, Catane, Lausanne et Luxembourg, Haendel avec Il Complesso Barocco sous Andrew Davis, John Eliot Gardiner, La Clémence de Titus à Brescia, Crémone, la direction d’Alan Curtis) et Naïve Daniele Gatti, Gianluigi Gelmetti, Lu Jia, Pavie, Côme, Ravenne et Copenhague, (Atenaide de Vivaldi avec Modo Antiquo). Fabio Luisi, Zubin Mehta, Marc Minkowski, Antigone de Traetta à Paris (Théâtre du Kent Nagano, Daniel Oren, Trevor Pinnock, Châtelet), Bruxelles, Bruges, Anvers, Marina Comparato Carlo Rizzi, Corrado Rovaris, Christophe Salamanque et Amsterdam, Cilia dans Née à Pérouse, Marina Comparato est Rousset, René Jacobs et Jeffrey Tate. La Capricciosa Corretta de Martín y Soler diplômée en sciences politiques. Elle a Les saisons passées, elle a interprété à Lausanne, Madrid, Bordeaux et en étudié le chant avec Renata Ongaro à Sextus dans Jules César de Haendel à concert à Vienne, Tamiri et Aminta dans Florence, où elle a obtenu son diplôme Gênes et Rosine dans Le Barbier de Séville Il Re Pastore à Bruxelles, Luxemburg, avec mention en 1996. Elle a fait ses à Turin tout en faisant ses débuts dans Innsbruck, Mannheim et Ancône, Norina débuts en 1996 dans Le Barbier de Adrien en Syrie de Pergolèse (rôle-titre) dans Don Pasquale à Lausanne, Lisimaco Séville (rôle de Rosine) à Londres et au Festival Pergolèse de Spontini et dans dans Temistocle de Johann Christian dans Elektra de Richard Strauss au Mai Socrate imaginaire de Paisiello (Jesi) à Bach à Leipzig et Toulouse, Ofelia dans Musical Florentin. La même année, elle a sous la direction de Jeffrey La Grotta di Trofonio de Salieri à Lausanne remporté le premier prix au Concours Tate. Plus récemment, elle a été et Poissy, Octavia dans Le Couronnement Valentino-Bucchi de Rome – un concours applaudie dans Le Barbier de Séville de Poppée à Salamanque, Beaune, spécialisé dans la musique du XIXe siècle. (Rosine) à Novara et à de Toulouse et Bruxelles, Euridice dans En 1997, elle a également obtenu le Venise, dans Falstaff (Meg Page) au L’Anima del Filosofo de Haydn au Festival premier prix au Concours de Spoleto, où Théâtre Lyrique de Cagliari et dans Haydn d’Eisenstadt, Électre dans elle a fait ses débuts dans les rôles de L’Enfant et les sortilèges (l’Enfant) au Idoménée à Copenhague et au Festival Sextus (La Clémence de Titus) et de Teatro San Carlo de Naples. Enfin, elle a de Beaune, Angelica dans Orlando de Siebel (Faust). Marina Comparato a été à chanté Artaserse en tournée avec la Haendel au , Donna l’affiche des opéras, salles de concert et Compagnie Real de l’Opéra de Chambre Anna dans Don Giovanni à Trévise, festivals les plus importants à travers le de Barcelone, Rosamunde de Schubert Vérone, Jesi, Fermo, Catane et Montpellier, monde. Elle compte à son répertoire les au Théâtre Lyrique de Cagliari et fait ses Venere dans Dafne de Gagliano à Crémone rôles de Proserpine (Orfeo de Monteverdi), débuts dans le rôle d’Amore à l’occasion et au Mai Musical Florentin, Giulia dans de Minerve (Le Retour d’Ulysse dans sa d’une nouvelle production d’Arbore di L’Échelle de soie à Potsdam, Clorinda patrie), de Sextus (Jules César), d’Adrien Diana de Martín y Soler à Valence. dans La Cenerentola à Genève et (Adrien en Syrie de Pergolèse), d’Annius Bruxelles, Salustia de Pergolèse à (La Clémence de Titus), de Cherubino Montpellier et Jesi, Fortuna et Melanto

7 dans Le Retour d’Ulysse dans sa patrie à fan tutte). Dès lors, sa carrière l’a menée Berio avec l’Orchestre Philharmonique Bruxelles et Écho dans Écho et Narcisse sur les principales scènes lyriques en de La Scala, avec l’Ensemble de Gluck pour Radio France. Elle a Italie et à l’étranger, de La Scala aux intercontemporain, avec les Berliner collaboré avec les plus grands chefs opéras de Vienne, Paris, Covent Garden Philharmoniker sous la direction de (Rinaldo Alessandrini, Fabio Bonizzoni, et San Francisco, et dans les salles de Simon Rattle dans le cadre d’un concert Fabrizio Maria Carminati, Alan Curtis, concerts les plus importantes – Accademia célébrant le 50e anniversaire du Traité Ottavio Dantone, Alessandro De Marchi, Nazionale di Santa Cecilia à Rome, de Rome, ainsi qu’aux BBC Proms en Paul Dombrecht, Adam Fisher, Nicola Philharmonie de Berlin, Concertgebouw 2008. Monica Bacelli s’est vu décerner le Luisotti, Andrea Marcon, Enrique Mazzola, d’Amsterdam –, collaborant avec des chefs Prix Abbiati, notamment pour son Philippe Pierlot, Stefano Ranzani, Donato d’orchestre comme Claudio Abbado, interprétation d’Outis de Berio, des Renzetti, Christophe Rousset, Corrado Rinaldo Alessandrini, Ivor Bolton, Contes d’Hoffmann et de Così fan tutte à Rovaris) et avec les metteurs en scène Semyon Bychkov, Riccardo Chailly, la Staatsoper de Vienne et au Festival de les plus en vue (Daniele Abbado, Filippo Myung-Whun Chung, Valery Gergiev, Ravenne sous la direction de Riccardo Crivelli, Nicolas Joel, Christof Loy, Peter Eötvös, Bernard Haitink, Daniel Muti. Parmi ses projets récents ou à Eugenio Monti Colla, Pier Luigi Pizzi). Harding, Nikolaus Harnoncourt, René venir, mentionnons Alcina et un récital à Concertiste reconnue, elle a par ailleurs Jacobs, Zubin Mehta, Riccardo Muti, Seiji La Scala, La Calisto à Covent Garden, chanté une sélection d’arias de Ozawa, Simon Rattle… Son répertoire Les Contes d’Hoffmann à Turin, Werther La Capricciosa Corretta à Vienne et le comprend des rôles mozartiens à La Corogne, le rôle-titre de Pelléas et Stabat Mater de Rossini au Teatro Bellini (Idamante, Cherubino, Elvira, Dorabella, Mélisande à Rome et Sesto (La Clemenza de Catane pour l’ouverture de la saison Sesto) et rossiniens, mais également des di Tito) à Naples. symphonique. Sa discographie comprend opéras baroques (L’Incoronazione di des œuvres comme Il Re Pastore et Poppea de Monteverdi, La Calisto de Furio Zanasi Idoménée (DR), Salustia de Haendel Cavalli, de Haendel) et des C’est dans le domaine de la musique (Mezzo), La Capricciosa Corretta (Naïve), opéras français des XVIIIe et XIXe siècles ancienne que Furio Zanasi a débuté sa La Grotta di Trofonio (Ambroisie) et la (Les Contes d’Hoffmann, Werther, Don carrière musicale, dans un répertoire Cantate italienne de Haendel (Amadeus), Quichotte, L’Enfant et les sortilèges). allant du madrigal à la cantate, à l’oratorio auxquelles viendront bientôt s’ajouter Interprète reconnue du théâtre musical et à l’opéra baroque. Au cours des années, La Clémence de Titus (DR), Tolomeo e contemporain, Monica Bacelli a créé de il a collaboré avec des institutions Alessandro de Scarlatti (Decca), Armida nombreux rôles, notamment le importantes et participé aux principaux de Vivaldi (Naïve) et Acis et Galatée (Bis monologue lyrique de Marco Tutino festivals en Italie (Settembre Musica de Records). Ses prochains engagements Le Bel Indifférent et le rôle-titre Turin, Festival Roma Europa, San permettront de l’entendre dans L’Isola d’Antigone d’Ivan Fedele, mis en scène Maurizio de Milan, Fermo,Trente, disabitata à Innsbruck, dans L’Orfeo à par Mario Martone en ouverture du 70e Autunno Musicale de Côme, Auditorium La Scala de Milan et dans Don Giovanni à Mai Musical Florentin. Elle a développé de Milan, Venise, Festival Monteverdi de Genève. des relations privilégiées avec Luciano Crémone, Festival de Clavecin de Rome, Berio, qui a composé pour elle les rôles Fêtes Musicales Bolognaises, Accademia Monica Bacelli de Marina dans Outis (La Scala, 1996) et di Santa Cecilia, Accademia Chigiana, Monica Bacelli a fait ses études avec d’Orvid dans Cronaca del luogo, ainsi que Accademia Filarmonica de Rome, etc.) Maria Vittoria Romano et Donato dans l’extrait Altra voce, interprété au et à l’étranger (Utrecht, Beaune, Bruges, Martorella au Conservatoire de Pescara. Festival de Salzbourg en 1999 dans le Stuttgart, Versailles, Arsenal de Metz, Lauréate du Concours Belli, elle fait ses cadre du « Progetto Pollini » – elle a Prague, Wiener Konzerthaus, Folles débuts au Teatro Lirico Sperimentale de repris ce programme avec Maurizio Journées de Nantes, Innsbruck, Festival Spoleto dans les rôles de Cherubino Pollini à New York, Tokyo et Rome. Elle a de Salzbourg, Séville, Quinzaine de (Le Nozze di Figaro) et Dorabella (Così également chanté les Folk Songs de Saint-Sébastien, Auditorium de Barcelone,

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Fondation Gulbenkian, Festival Lufthansa L’Orfeo sous la direction de Rinaldo Rousset, Jordi Savall, Peter Schreier, de Londres, Opéra Garnier de Paris, Alessandrini et dans une mise en scène Jeffrey Tate) et avec des ensembles Concertgebouw d’Amsterdam, Carnegie de Bob Wilson à La Scala de Milan, comme le Chœur et l’Orchestre Hall, Ambronay, etc.), collaborant avec des l’enregistrement d’Armida de Vivaldi Monteverdi, les Berliner Philharmoniker, chefs d’orchestre comme René Jacobs, pour Naïve sous la direction de Rinaldo le Concerto Italiano, l’Academia Montis Jordi Savall, Alan Curtis, Gabriel Garrido, Alessandrini (cette production est Regalis, le London Symphony Orchestra, Ivor Bolton, Reinhard Goebel, Rinaldo également donnée à Paris et Vienne), Le l’Orchestre Symphonique de Boston, Alessandrini, Ottavio Dantone, Andrea Disgrazie d’amore de Cesti-Vulcano sous l’Orchestre National de France, Les Marcon, Philippe Herrewege, Riccardo la direction de Carlo Ipata et dans une Musiciens du Louvre ou Les Talens Chailly… Après avoir débuté dans le rôle mise en scène de Stephen Medcalf au Lyriques. À l’opéra, on a pu l’entendre de Marcello (La Bohème) au Concours Teatro Verdi de Pise (cette production dans Orphée et Eurydice et Le Cinesi de Battistini 1987, il a chanté pour des fait l’objet d’un enregistrement pour Gluck, dans Le Couronnement de Poppée institutions comme l’Opéra de Rome, Hyperion), ainsi que Il Combattimento de et L’Orfeo de Monteverdi, dans Rinaldo, le Teatro Bellini de Catane, le Teatro Monteverdi sous la direction d’Andrea Jules César, Il Trionfo del Tempo e del Nuovo de Spolète, le Teatro Ponchielli de Marcon au Concertgebouw d’Amsterdam. Disinganno, Acis, Galatée et Polyphème, Crémone, le de Palerme, Orlando, Tamerlano et Élias de Haendel, la Semperoper de Dresde, le de Sara Mingardo dans Farnace et Le Triomphe de Judith Barcelone, la Zarzuela de Madrid, Sara Mingardo est l’une des rares et de Vivaldi, dans Le Barbier de Séville, La Fenice, le de Turin, authentiques actuellement en La Pietra del paragone, Ermione, la Staatsoper de Munich, l’Opéra de activité. Elle a défendu un important et Le Voyage à Reims Lyon, l’Opéra de Bordeaux, le Théâtre de répertoire de concert ainsi qu’un vaste de Rossini, dans Rigoletto, Falstaff et , le Théâtre de Caen, le Lincoln répertoire lyrique dans les plus grands Otello de Verdi, dans L’Orione de Cavalli, Center, le Teatro Colón, etc. Il se consacre opéras italiens et dans des salles aussi dans La Betulia liberata de Mozart, dans en outre au répertoire de chambre, et prestigieuses que le Théâtre du Châtelet Anne Boleyn de Donizetti, dans tout particulièrement au lied allemand. et le Théâtre des Champs-Élysées, le L’Étrangère et La Somnambule de Bellini, Il a chanté le rôle-titre de L’Orfeo – un de Théâtre du Capitole de Toulouse, le Teatro dans Le Paradis et la Péri de Schumann, ses rôles de prédilection – en tournée à Real de Madrid, le Liceu de Barcelone, le dans Les Troyens, Béatrice et Bénédict et Valladolid, Las Palmas, Bilbao, Valence, Carnegie Hall de New York ou La Monnaie Roméo et Juliette de Berlioz, dans Gianni Sienne et Beaune avec Rinaldo Alessandrini de Bruxelles. Elle a aussi été à l’affiche Schicchi de Puccini, dans Un segreto et Concerto Italiano (cette production a de festivals comme le Festival de Salzbourg, d’importanza de Rendine, dans Moïse et donné lieu à un enregistrement pour le Festival de Glyndebourne, le Festival Aaron de Schönberg, dans Le Songe Naïve), au Festival d’Édimbourg et à Milan de Montreux-Vevey, les festivals Osterklang d’une nuit d’été et Le Viol de Lucrèce de avec Jordi Savall, à Turin avec l’Academia et Klangbogen de Vienne, le Festival Britten, dans Le Martyre de saint Sébastien Montis Regalis dirigée par Alessandro De d’Aix-en-Provence, le Festival de Beaune, de Debussy, dans Pulcinella de Stravinski Marchi et au Den Norske dans une le Festival de Montpellier, le Festival de et dans L’Enfant et les sortilèges de nouvelle production dirigée par Rinaldo Bregenz, le Festival de Schwetzingen, le Ravel. Elle a par ailleurs été applaudie Alessandrini. Parmi ses projets récents Festival de Dresde et le Festival de Santa dans la Symphonie n° 2 de Mahler, la ou à venir, mentionnons des oratorios de Fe. Elle a travaillé avec les chefs les plus Rhapsodie op. 53 de Brahms, la Passion Carissimi et Charpentier avec Alessandro renommés (Claudio Abbado, Rinaldo selon saint Matthieu et des cantates de De Marchi et l’Academia Montis Regalis à Alessandrini, Ivor Bolton, Riccardo Chailly, Bach, le Stabat Mater et la Petite Messe Turin, L’Isola disabitata avec Alessandro Myung-Whun Chung, Paul Daniel, Colin solennelle de Rossini, la Missa Solemnis De Marchi et l’Academia Montis Regalis Davis, John Eliot Gardiner, Marc Minkowski, de Beethoven, le Requiem de Mozart, le dans une mise en scène de Christoph Riccardo Muti, Roger Norrington, Trevor Requiem de Fux, Le Messie de Haendel, von Bernuth au Festival d’Innsbruck, Pinnock, Maurizio Pollini, Christophe le Stabat Mater de Pergolèse, le Stabat

9 Mater de Dvorák, le Lauda per la Natività nationaux et internationaux, elle a fait Théâtre de Lugo de Romagne, Le Nozze del Signore de Respighi, le Magnificat de ses débuts en 1987 en interprétant di Figaro de Mozart à l’Opéra National Vivaldi et le Te Deum de Caldara (qu’elle Fidalma dans et le Gallois, de Haendel au a repris, avec la Petite Messe solennelle rôle-titre de La Cenerentola. Théâtre Royal de Madrid, au Théâtre de Rossini, lors du concert dirigé par Communal de Bologne et au Norske Riccardo Muti à l’occasion de la réouverture Rinaldo Alessandrini Opera, Amadigi de Haendel au Théâtre de La Fenice de Venise), les Wesendonck- Pianiste et claveciniste, Rinaldo San Carlo de Naples et au Festival Lieder de Wagner et La Vierge des douleurs Alessandrini est également le fondateur d’Édimbourg, Zaide de Mozart au Festival de Scarlatti. Parmi ses nombreux de l’ensemble Concerto Italiano. Depuis Mozart de La Corogne, Il Trionfo del enregistrements, on peut mentionner plus de vingt ans, il dirige le répertoire Tempo e del Disinganno au Queen Riccardo Primo, Re d’Inghilterra de de la musique ancienne en cherchant à Elisabeth Hall de Londres… En juillet Haendel (rôle-titre) sous la direction de retrouver l’expressivité et la cantabilità 2005, il a dirigé et mis en scène une Christophe Rousset (Decca-L’Oiseau du style italien des XVIIe et XVIIIe siècles. nouvelle production de L’Incoronazione Lyre), La Verità in cimento de Vivaldi Il mène une importante activité de soliste di Poppea au Liceo de Salamanque. Il a avec Jean-Christophe Spinosi (Opus 111), qui l’amène à se produire aux États-Unis, également dirigé de nouvelles productions Farnace de Vivaldi avec Jordi Savall au Canada, au Japon et en Europe. Il est du Barbiere di Siviglia de Paisiello à (Aliavox), des cantates, le Gloria, le également régulièrement invité en tant La Monnaie de Bruxelles, du Ritorno Magnificat et le Stabat Mater de Vivaldi, que chef d’orchestre, notamment par le d’Ulisse à l’Opéra National Gallois, de des cantates de Bach avec John Eliot Mai Musical Florentin, la RAI de Rome, La Clemenza di Tito au Norkse Opera, Gardiner (Archiv), le Stabat Mater de l’Orchestre Symphonique de la Ville de la reprise de la Vergine dei dolori à Pergolèse avec Rinaldo Alessandrini Grenade, l’Orchestre Symphonique de La Monnaie, L’Orfeo de Monteverdi au (Opus 111), Falstaff de Verdi et le Requiem Détroit, l’Orchestre de Chambre d’Écosse, Norkse Opera. Parmi ses projets récents de Mozart avec Claudio Abbado (Deutsche le Nothern Symphonia, l’Orchestre of the ou à venir, mentionnons les trois opéra Grammophon). Elle a également participé Age of Enlightenment, le Freiburger de Monteverdi à La Scala de Milan et à à plusieurs enregistrement primés, dont Barockorchester, l’Orchestre de la Radio l’Opéra de Paris, dans une mise en scène Les Troyens de Berlioz avec le London de Munich, l’Orchestre du Théâtre de de Bob Wilson. Sa discographie comprend Symphony Orchestra et Sir Colin Davis La Monnaie de Bruxelles, l’Orchestre des œuvres du répertoire allemand et (Grammy Award en 2001), L’Olympiade Philharmonique Royal de Liverpool, italien. Sortis chez Opus 111, Arcana, de Vivaldi dirigée par Rinaldo Alessandrini l’Orchestre de Chambre de la Radio Danoise, Astrée et Harmonia Mundi France, (Diapason d’Or en 2003) et Acis, Galatée etc. Il a entre autres dirigé Semele de certains de ses disques ont été récompensés et Polyphème de Haendel dirigé par Haendel au Festival de Spolète, Catone in par des prix internationaux. En 2003, Emmanuelle Haïm pour Virgin Classic Utica de Vinci au Théâtre de Ravenne, Rinaldo Alessandrini a été fait Chevalier (Gramophone Award dans la catégorie L’Incoronazione di Poppea à l’Opéra dans l’ordre des Arts et des Lettres et il a « Musique vocale baroque » en 2003). National Gallois, à l’Opéra de Francfort, reçu le Prix Abbiati pour son remarquable Enfin, en mai 2006, elle a participé au au Théâtre Valli de Reggio Emilia, au travail avec le Concerto Italiano. Il est tout premier enregistrement du Dixit Théâtre Communal de Bologne et à actuellement enseignant à l’Académie Dominus de Vivaldi avec Peter Kopp et le l’Opéra du Rhin, L’Isola disabitata de Philharmonique Romaine et principal Concert Instrumental de Dresde (Archiv). Jommelli à l’Académie Philharmonique chef invité de l’Opéra d’Oslo. Il est Née à Venise, Sara Mingardo a fait ses Romaine et à l’Opéra de Rome, également l’auteur d’une monographie études au Conservatoire Benedetto L’Olimpiade de Vivaldi au Théâtre sur Monteverdi publiée chez Actes Sud Marcello avec Franco Ghitti avant d’aller Rendano de Cosenza, La Serva Padrona et responsable de l’édition critique des se perfectionner à l’Accademia Chigiana de Pergolesi à la Salle au Konzerthaus opéras de Monteverdi chez Bärenreiter. de Sienne grâce à une bourse d’études. de Fribourg, Alcina de Haendel au Liceu Lauréate de plusieurs concours de chant de Barcelone, Artaserse de Hasse au

10 samedi 10 octobre

Concerto Italiano Washington (Library of Congress) et Contrebasse Introduisant des critères révolutionnaires Tokyo. En 2007, pour célébrer le 400e Luca Cola dans l’exécution de la musique vocale anniversaire de la première représentation italienne du XVIIe et du XVIIIe siècle, de L’Orfeo de Monteverdi, Concerto Théorbes Concerto Italiano s’est imposé à l’attention Italiano effectue une tournée en Italie, Craig Marchitelli de la critique et du public. Ses interprétations Belgique et Espagne qui se conclut à Ugo Di Giovanni des madrigaux, ceux de Claudio Monteverdi l’Accademia Chigiana de Sienne et au notamment, sont aujourd’hui considérés Festival de Beaune. L’ensemble donne Cors comme étant des versions de référence. également cinq concerts Monteverdi au Ermes Pecchinini Son répertoire s’est progressivement Festival d’Édimbourg. Parmi ses projets, Dimer Maccaferri étendu des grands madrigaux concertato mentionnons également la trilogie du Huitième Livre de Claudio Monteverdi Monteverdi à La Scala, reprise en 2013 à Clavecins aux opéras, oratorios, cantates, motets l’Opéra Garnier. Concerto Italiano enregistre Francesco Moi et à la musique instrumentale italienne. en exclusivité pour Opus 111. Sa discographie Rinaldo Alessandrini Concerto Italiano s’est produit dans de a obtenu de nombreuses distinctions nombreuses villes : Utrecht (Oude internationales – quatre Gramophone Muziek Festival), Rotterdam (De Doelen, Awards, deux Grand Prix du Disque, trois De Singel), Anvers et Leuven (Festival de Prix de la Critique Discographique Flandres), Londres (Lufthansa Festival, Allemande, le Prix Cini, cinq prix au Queen Elizabeth Hall), Édimbourg, Midem de Cannes, le Prix Abbiati 2002… Aldeburgh, Glasgow, Vienne (Konzerthaus), Graz (Styriarte), Amsterdam Violons principaux (Concertgebouw), Bruxelles (Festival de Mauro Lopes Ferreira Wallonie, Festival de Flandres, Société Nicholas Robinson Philharmonique), Barcelone (Festival de Música Antigua, Palau de la Música), Violons Valence, Bilbao, Seville, Saint-Sébastien, Laura Mirri Salamanque, Santander, Oslo (Festival de Paolo Perrone Musique de Chambre), Bergen, Trondheim, Pietro Meldolesi Vantaa, Turku, Paris (Cité de la musique, Alberto Caponi Théâtre de la Ville, Théâtre des Champs- Gabriele Politi Élysées), Beaune, Lyon, Montpellier Valerio Losito (Festival de Radio France), Metz (Arsenal), Ambronay, Saintes, La Chaise-Dieu, Altos Cologne (Conservatoire et WDR), Stuttgart, Ettore Belli Darmstadt, Rome (Accademia di Santa Gabriele Spadino Cecilia, Accademia Filarmonica Romana), Salle Pleyel Milan (Musica e poesia a San Maurizio), Violoncelle principal Président : Laurent Bayle Ravenne, Turin, Spoleto (Festival dei Due Luca Peverini Mondi), Palerme, Istanbul, Tel-Aviv, Notes de programme Éditeur : Hugues de Saint Simon Jérusalem, Varsovie, Cracovie, Buenos Violoncelle Rédacteur en chef : Pascal Huynh Aires (Teatro Colón), Rio de Janeiro Matteo Scarpelli Rédactrice : Gaëlle Plasseraud (Teatro São Paolo), New York Correctrice : Angèle Leroy Maquettiste : Bénédicte Sørensen (Metropolitan Museum, Lincoln Center), Stagiaires : Diane Fanjul - Laetitia Marion

11 Salle Pleyel | Prochains concerts DU dimanche 11 AU samedi 17 octobre

DIMANCHE 11 OCTOBRE, 16H MARDI 13 OCTOBRE, 20H VENDREDI 16 OCTOBRE, 20H

Carl Maria von Weber Frédéric Chopin Béla Bartók Ouverture d’Euryanthe Prélude op. 45 Deux Rhapsodies pour violon Frédéric Chopin Ballade n° 2 op. 38 Ludwig van Beethoven Concerto pour piano n° 2 Scherzo n° 1 op. 20 Concerto pour piano n° 4 Franz Schubert Sonate n° 2 op. 35 Béla Bartók Symphonie n° 9 Musique pour cordes, percussion et célesta Luigi Nono Orchestre National d’Île-de-France … sofferte onde serene… Orchestre Philharmonique de Radio France Ion Marin, direction Djamila Boupacha Philippe Jordan, direction Brigitte Engerer, piano A floresta é jovem e cheja de vida Hélène Collerette, violon François-Frédéric Guy, piano Production Orchestre National d’Île-de-France. Maurizio Pollini, piano Marino Formenti, direction Alain Damiens, clarinette SAMEDI 17 OCTOBRE, 16H LUNDI 12 OCTOBRE, 20H Schlagquartett Köln, percussions Barbara Hannigan, soprano Brahms, Musique de chambre I Joseph Haydn Sara Ercoli, Margot Nies, Terence Roe, récitants Les Saisons André Richard, Reinhold Braig, projection du son Trio op. 87 Experimentalstudio des SWR Freiburg Trio op. 101 Orchestre Révolutionnaire et Romantique Trio op. 8 The Monteverdi Choir Sir John Eliot Gardiner, direction MERCREDI 14 OCTOBRE, 20H Renaud Capuçon, violon Lucy Crowe, soprano Gautier Capuçon, violoncelle James Gilchrist, ténor Ludwig van Beethoven Nicholas Angelich, piano Matthew Rose, basse Concerto pour piano n° 3 Gustav Mahler Coproduction Céleste Productions - Les Grands Das Lied von der Erde Solistes, Salle Pleyel.

Orchestre de Paris La série « Brahms, Musique de chambre » se Christoph Eschenbach, direction poursuit le dimanche 18 octobre à 11h et 16h. Lang Lang, piano Yvonne Naef, mezzo-soprano Nikolaï Schukoff, ténor : 1027391, 1027392, 1027393 1027392, : 1027391, af | Licences Imprimeur FOT |Imprimeur b Imprimeur FOT Les partenaires média de la Salle Pleyel