L'épouvante Au Cinéma II : Les Grands Mythes

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L'épouvante Au Cinéma II : Les Grands Mythes Document généré le 28 sept. 2021 18:02 Séquences La revue de cinéma L’épouvante au cinéma II Les grands mythes Gilbert Maggi Le cinéma imaginaire II Numéro 55, décembre 1968 URI : https://id.erudit.org/iderudit/51625ac Aller au sommaire du numéro Éditeur(s) La revue Séquences Inc. ISSN 0037-2412 (imprimé) 1923-5100 (numérique) Découvrir la revue Citer cet article Maggi, G. (1968). L’épouvante au cinéma II : les grands mythes. Séquences, (55), 12–19. Tous droits réservés © La revue Séquences Inc., 1968 Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d’utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université du Québec à Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. https://www.erudit.org/fr/ JL épouvante au cinema - 2 Frankenstein, de James Whale Les grands mythes Gilbert Maggi 12 SEQUENCES 55 Dans les années 1930-1940, le pyr, 1932) se sont intéressés a la cinéma fantastique allait connaître légende devrait aider à faire pren­ aux Etats-Unis son âge d'or: une dre en considération les oeuvres pléiade d'acteurs remarquables : d'auteurs plus modestes (Brown­ Bêla Lugosi, Boris Karloff, Lon ing, Fisher) mais qui ne leur cè­ Chaney Jr, Eisa Lanchester, Claude dent en rien sur le plan du fantas­ Rains etc. , de metteurs en scène tique. chevronnés : Tod Browning, James Avant d'aborder les principales Whale, Merian C. Cooper, Ernest oeuvres relatives au vampirisme, il B. Schoedsack . ., de techniciens convient de cerner de plus près la géniaux : Jack Pierce (sans douté légende. Collin de Plancy, dans son le plus grand maquilleur du ciné­ Dictionnaire infernal, définit les ma), John Fulton (effets spéciaux), vampires comme suit: "on a don­ Karl Freund, Arthur Edeson, John né le nom d'upiers, oupires et plus Mescall (opérateurs) . généralement vampires, à des hom­ C'est du cinéma américain que mes morts depuis plusieurs années, sont nés les grands mythes du film ou du moins depuis plusieurs mois, d'épouvante : Dracula, Franken­ qui revenaient en corps et âme, stein, le loup-garou, Dr Jekyll and parlaient, marchaient, infestaient Mr Hyde, la momie, King-Kong les villages, maltraitaient les hom­ . Cinéma du délire, de l'enchan­ mes et les animaux, suçaient le tement frénétique, de l'amour fou, sang de leurs proches, les épui­ qui nous fait pénétrer dans un uni­ saient, et enfin leur causaient 1a vers mystérieux où la terreur est mort. On ne se délivrait de leurs reine, qui nous invite à un voyage dangereuses visites et de leurs in­ dans l'inconnu d'où l'on ne revient festations qu'en les exhumant, les pas toujours. empalant, leur coupant la tête, leur arrachant le coeur ou les brû­ 1. Les vampires lant. Ceux qui mouraient sucés de­ (1) De tous les mythes de l'épou­ venaient vampires à leur tour". vante, le mythe du vampire est C'est à partir de cette légende celui qui demeure le plus vivant que Bram Stoker a créé le person­ si l'on considère les nombreuses nage de Dracula, prototype de tous versions cinématographiques qu'il les vampires (Dracula, 1897). Dans a engendrées et qu'il engendre en­ une vision manichéenne de l'uni­ core aujourd'hui. Le fait que des vers, le vampire est devenu le gé- metteurs en scène dits "sérieux" ( 1 ) Collin de Plancy, Dictionnaire comme Murnau ou Dreyer (Vam- infernal (Club du livre). DÉCEMBRE 1968 13 nes femmes (cf. Nosferatu décou­ vrant le portrait de la belle Ellen), ne s'attaquant aux hommes que par utilité (défense).(2) La première frayeur passée (à la vue du vam­ pire), la jeune femme vampirisée sombre dans une voluptueuse ex­ tase, et en vient même à réclamer les étreintes sanglantes du monstre (cf. Carol Marsh dans Le cauche­ mar de Dracula de Terence Fisher). Dracula prit le physique et l'â­ me de Bêla Lugosi (on sait que l'acteur s'était identifié au person­ nage du vampire au point d'en perdre la raison, couchant durant les derniers jours de sa vie dans un Mark of the Vampire, de Tod Browning cercueil) dans le remarquable film de Tod Browning (Dracula, 1932). Le réalisateur et son opérateur nie du mal, le prince des ténèbres : Karl Freund ont su admirablement il ne peut se déplacer que la nuit traduire le climat angoissant et té­ (créature de l'ombre), vivant le nébreux des forêts des Carpathes jour dans un cercueil (la clarté du desquelles émergeait le château en jour causant sa perte). Cette oppo­ ruines du comte Dracula avec ses sition Ombre-Lumière, Satan-Dieu, cryptes ogivales envahies de toiles se trouve confirmée du fait que le d'araignées, ces cercueils qui s'ou­ vampire ne peut supporter la vi­ vraient pour laisser paraître trois sion d'un crucifix qui peut le dé­ femmes superbement belles et pâ­ sintégrer ou, si le vampire est re­ les dans leur blanc linceul, ces mê­ lativement jeune, brûler la partie mes femmes qui allaient assaillir du corps en contact avec la croix. le voyageur imprudent et le livrer Un autre élément indissociable sanglant au prince des ténèbres. du vampirisme est l'érotisme. Les C'est avec un égal bonheur que psychanalystes ont associé l'acte du Tod Browning réalisait en 1935 vampire suçant le sang de ses vic­ times à l'acte sexuel. Le vampire (2) Roman Polanski dans Le Bal des mâle (que l'on peut associer à l'in­ vampires a introduit avec beau­ coup d'humour un personnage de cube) choisit de préférence les jeu­ vampire homosexuel. 14 SÉQUENCES 55 Horror of Dracula, de Terence Fisher l'Angleterre. La Hammer Films, nales au clair de lune que sillonne prenant la relève de l'Universal, la blanche Carol Marsh en mal de devait assurer quelque dix années sang; or comme les feuilles tom­ plus tard la permanence du mythe. bant une à une devant la fenêtre Tetence Fisher (et plus tard l'ex- de la chambre d'une victime toute opérateur Freddie Francis) se spé­ consentante. Un montage particu­ cialisa dans le genre. Le Cauche­ lièrement efficace et des trucages mar de Dracula (1958), une oeu­ admirables faisaient de ce film un vre de toute beauté, nous ramenait des modèles du genre. Des Maî­ le héros de Bram Stoker avec le tresses de Dracula (I960), du mê­ physique de Christopher Lee qui me auteur, on retiendra le final apportait au personnage l'élégance délirant où l'on voit le vampire britannique. Fisher et son opéra­ terrassé par l'ombre, en forme de teur Jack Asher firent de ce film croix, des ailes d'un moulin en feu en technicolor un poème rouge et au soleil levant, ou encore l'appa­ or : rouge comme le sang qui dès rition des "maîtresses" au regard les premières images dégouline sur de gorgones, toutes canines de­ le cercueil de Dracula, comme le hors, sous un ciel d'apocalypse. sang qui jaillit du coeur transpercé Don Sharp avec Le Baiser du d'une femme vampire ou qui perle vampire (1962) faisait preuve d'o­ des canines acérées du monstre ; riginalité en nous présentant une or comme celui des forêts autom­ congrégation de vampires réunie 16 SÉQUENCES 55 La Marque du vampire, Dracula pour l'intégter dans son univers devenant le comte Mora, toujours personnel où le seul élément fan­ sous les traits de Bêla Lugosi. Si tastique serait la présence du dé­ l'on excepte une fin stupide qui mon qui est en fait invisible. C'est ramenait l'histoire à un ridicule là sans doute le privilège des au­ numéro d'acteurs de tournées fo­ teurs de ne pas se faire l'esclave raines, le film possédait les mêmes d'une légende ou d'un roman, celle qualités plastiques que le premier ou celui-ci n'étant qu'un point de avec en plus l'admirable Carol Bor­ départ à leur propre vision du land, yeux fauves et noire cheve­ monde. lure, promenant sa frêle silhouette Le succès aidant, le vampirisme blanche au sein d'une forêt dense allait déferler sur les écrans. Lam­ enveloppée de brumes et sillonnée bert Hillyer, adaptant une nouvel­ de chauves-souris. le de Bram Stoker, Dracula's Guest, Le Vampyr que Dreyer tourna donnait avec La Fille de Dracula, en 1932 est librement adapté d'une le meilleur film de sa modeste car­ nouvelle de Sheridan Le Fanu, Car- rière (on lui doit aussi l'excellent milla (Roger Vadim en fera une Rayon invisible avec Lugosi et adaptation plus fidèle et plus pla­ Karloff) ; Gloria Holden, en fille te en I960 avec Et mourir de plai­ de Dracula, se révélait la digne sir). Selon la vision du monde pro­ partenaire de son père, toujours in­ pre à Cari Dreyer, le film baigne terprété par le grand Lugosi. Ro­ dans une atmosphère mystique, le bert Siodmak donna un fils au vampirisme ainsi que l'écrit Carlos <3) vampire (Le Fils de Dracula), Clarens devenant chez l'auteur mais, malgré Lon Chaney Jr, ce fut de Dies Irae une maladie de l'âme. L'héroïne Leonie se réveille sous un fils indigne. La veine commen­ l'emprise du démon, un sourire çait à s'épuiser à la Universal : aux lèvres qui découvre ses dents Lew Landers (Le Retour du vam­ blanches perlées de sang.
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