Permis D'aménager Relatif À L'opération D'aménagement De L'extension Du Parc D'activités Des Rives De L'odon Sur Les Communes De Mouen Et Verson

DEPARTEMENT DU CALVADOS

COMMUNE DE VERSON et COMMUNE DE MOUEN

Permis d'aménager relatif à l'opération d'aménagement de l'extension du parc d'activités des Rives de l'Odon sur les communes de Mouen et Verson

ENQUETE PUBLIQUE Numéro E20000060 /14 // E20000061/14

Du 23 novembre 2020 au 08 janvier 2021 RAPPORT DU COMMISSAIRE ENQUETEUR ET AVIS ET CONCLUSIONS MOTIVEES

Janvier 2021

Yann DRUET – Commissaire Enquêteur

Objet de l’enquête

La Communauté Urbaine Caen la Mer souhaite développer une extension du parc d’activités des Rives de l’Odon sur le territoire des communes de Mouen et de Verson.

• Pétitionnaire :

o Dénomination : Communauté Urbaine Caen la mer o Siret : 200065597 o Adresse : 1-, rue Rosa Parks – CS 52700 – 14027 CAEN CEDEX 9 o Signataire de la demande : Joël BRUNEAU, Président de la Communauté Urbaine.

• Localisation du projet :

o Géographique : à l'ouest de l'agglomération Caennaise, en lisière de l'A84, à cheval sur les territoires communaux de Verson et Mouen o Cadastrale :  Verson : ZT 240, ZT 415, ZT 593, ZT 594, ZT 598  Mouen : ZC 16, ZC 113, ZC 114, ZC 116 (partielle), ZC 119,ZC 185, ZC 238, ZC 239, ZC 244, ZC 245, ZC 249 o Cartographique

:Localisation du site –

Projet

N Figure2 : Vue n°1 du site depuis l'est, le long de la"RD52"- Source : QuaranteDeux

:Emprise approximative du projet – • Consistance du projet :

o o Surface d’emprise du projet : 170.700 m² soit 17,07 ha o Surface cessible : 124.920 m² o Extension d'une zone d'activités - Surface plancher développée : 62.460 m². o L’aménageur ne réalise que les travaux des espaces publics et la délimitation des lots privés o Création d'un parking de stationnement dédié au covoiturage de 82 unités de stationnement

• Régime foncier des terrains :

o Les terrains du projet sont à l’heure actuelle propriété de Caen la Mer ou en cours d'acquisition (délaissés de l'A84 pour le parking de covoiturage)

DESIGNATION DU COMMISSAIRE ENQUETEUR

Par arrêté, en date du 30 septembre 2020, Monsieur Yann DRUET, Commissaire Enquêteur a été désigné pour diligenter l’enquête publique sur les deux communes de Verson et de Mouen.

Il s’agit de deux enquêtes distinctes, mais cependant totalement convergentes qui ont conduit le Commissaire Enquêteur, en vue de réduire les frais inhérents à cette mission, à développer une procédure semi-commune entre les deux collectivités.

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Caen, le 30/09/2020 ______TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE CAEN 3 rue Arthur Le Duc BP 25086 E20000061 / 14 14050 CAEN Cedex 4 Téléphone : 02.31.70.72.72 Monsieur Yann DRUET Télécopie : 02.31.52.42.17 600 rue de la Mare

14123 IFS

lundi au vendredi 9h-12h/13h30-16h30

Dossier n° : E20000061 / 14

(à rappeler dans toutes correspondances)

COMMUNICATION DECISION DESIGNATION COMMISSAIRE ENQUETEUR

Objet : Permis d'aménager relatif à l'opération d'aménagement de l'extension du parc d'activités des Rives de l'Odon sur les communes de Mouen et Verson

Monsieur,

J’ai l’honneur de vous adresser, ci-joint, une copie de la décision par laquelle le président du tribunal vous a désigné en qualité de commissaire enquêteur pour l’enquête publique qui pourrait se dérouler du 2 novembre au 2 décembre 2020.

Il conviendrait de vous mettre en relation avec la mairie de Verson (02.31.71.22.00) afin de fixer les modalités pratiques de votre intervention au cours de l’enquête.

En application de l’article R. 123-4 du code de l’environnement, je vous remercie de me faire parvenir, par retour de courrier, la déclaration sur l’honneur disponible sur le site internet du tribunal dûment complétée et signée.

Je vous rappelle qu’en application des dispositions de l’article R. 123-19 du code de l’environnement, le commissaire enquêteur transmet à l’autorité organisatrice l'exemplaire du dossier de l'enquête accompagné du ou des registres et pièces annexées, avec le rapport et les conclusions motivées. Il transmet simultanément une copie du rapport et des conclusions motivées au président du tribunal administratif, dans les délais légalement définis par l’article L. 123-15.

Afin de permettre le règlement futur de vos indemnités et le versement des cotisations et contributions sociales, vous voudrez bien adresser au tribunal, à l’issue de l’enquête publique, votre état de frais dûment complété accompagné des justificatifs.

Je vous prie de bien vouloir recevoir, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.

Le greffier en chef,

P. Legentil-Karamian

Certaines informations faisant l’objet d’un enregistrement informatique pour les besoins de l’instruction et du suivi de dossier, un droit d’accès et de rectification des données personnelles peut être exercé auprès du président du tribunal administratif.

F D RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ______

DECISION DU TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE CAEN ______29/09/2020

N° E20000061 /14 LE PRÉSIDENT DU TRIBUNAL ADMINISTRATIF

Vu enregistrée le 25/09/2020, la lettre par laquelle Madame la Maire de la commune de Verson demande la désignation d’un commissaire enquêteur en vue de procéder à une enquête publique ayant pour objet : le permis d'aménager relatif à l'opération d'aménagement de l'extension du parc d'activités des Rives de l'Odon sur les communes de Mouen et Verson ;

Vu le code de l'urbanisme, notamment l'article R*423-57 ;

Vu le code de l'environnement, notamment les articles L. 123-1, R. 122-2 et R. 123- 5 ;

Vu les listes départementales d’aptitude aux fonctions de commissaire enquêteur établies au titre de l’année 2020 ;

DECIDE

ARTICLE 1 : M. Yann DRUET est désigné en qualité de commissaire enquêteur pour l’enquête publique mentionnée ci-dessus.

ARTICLE 2 : Pour les besoins de l’enquête publique, le commissaire enquêteur est autorisé à utiliser son véhicule, sous réserve de satisfaire aux conditions prévues en matière d’assurance, par la législation en vigueur.

ARTICLE 3 : La présente décision sera notifiée à Mme la Maire de la commune de Verson et à M. Yann DRUET.

Fait à Caen, le 29/09/2020.

Le Président,

SIGNÉ

Hervé GUILLOU

Pour copie certifiée conforme à l’original, La greffière en Chef

P. Legentil-Karamian

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Caen, le 30/09/2020 ______TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE CAEN 3 rue Arthur Le Duc BP 25086 E20000060 / 14 14050 CAEN Cedex 4 Téléphone : 02.31.70.72.72 Monsieur Yann DRUET Télécopie : 02.31.52.42.17 600 rue de la Mare

14123 IFS

lundi au vendredi 9h-12h/13h30-16h30

Dossier n° : E20000060 / 14

(à rappeler dans toutes correspondances)

COMMUNICATION DECISION DESIGNATION COMMISSAIRE ENQUETEUR

Objet : Permis d'aménager relatif à l'opération d'aménagement de l'extension du parc d'activités des Rives de l'Odon sur les communes de Mouen et Verson

Monsieur,

Il conviendrait de vous mettre en relation avec la commune de Mouen (02.31.26.73.97) afin de fixer les modalités pratiques de votre intervention au cours de l’enquête.

Je vous prie de bien vouloir recevoir, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.

Le greffier en chef,

P. Legentil-Karamian

DECISION DU TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE CAEN ______29/09/2020

N° E20000060 /14 LE PRÉSIDENT DU TRIBUNAL ADMINISTRATIF

Vu enregistrée le 25/09/2020, la lettre par laquelle M. le Maire de la commune de Mouen demande la désignation d’un commissaire enquêteur en vue de procéder à une enquête publique ayant pour objet : le permis d'aménager relatif à l'opération d'aménagement de l'extension du parc d'activités des Rives de l'Odon sur les communes de Mouen et Verson ;

Vu le code de l'urbanisme, notamment l'article R. 423-57 ;

Vu le code de l'environnement, notamment les articles L. 123-1, R. 122-2 et R. 123- 5 ;

Vu les listes départementales d’aptitude aux fonctions de commissaire enquêteur établies au titre de l’année 2020 ;

DECIDE

ARTICLE 1 : M. Yann DRUET est désigné en qualité de commissaire enquêteur pour l’enquête publique mentionnée ci-dessus.

ARTICLE 3 : La présente décision sera notifiée à M. le Maire de la commune de Mouen et à M. Yann DRUET.

Fait à Caen, le 29/09/2020.

Le Président,

SIGNÉ

Hervé GUILLOU

Pour copie certifiée conforme à l’original, La greffière en Chef

P. Legentil-Karamian

REUNION PREPARATOIRE A L’

A la suite de cette nomination, Monsieur le Commissaire Enquêteur a pris contact avec les deux mairies concernées et a organisé une réunion préparatoire en Mairie de Mouen, le 7 octobre 2020.

Objet de la réunion : Définition des conditions de mise en œuvre de l’enquête publique relative à la procédure de permis d’aménager de l’extension du Parc d’Activités des Rives de l’Odon

Présents :

Mairie de Verson – madame Donatin – Maire

Mairie de Mouen – monsieur Lerévérend – Maire

Commissaire enquêteur désigné par le Tribunal Administratif – Monsieur Druet

Caen la mer – monsieur Leduc – chef de projet infrastructures

Rappel de la procédure :

Deux procédures sont mises en œuvre pour chacun des PA (Mouen et Verson) qui donneront lieu à une procédure commune mais à l’établissement de deux avis.

Caen la mer a la charge du règlement des indemnités du commissaire enquêteur sur ces deux dossiers.

Période de l’enquête publique :

 Ouverture le 23 novembre 2020  Fermeture le 8 janvier 2020

Transmission de l’arrêté :

Document transmis par monsieur le commissaire enquêteur pour le 12 octobre 2020 aux adresses suivantes :

Mouen :

[email protected] [email protected]

Verson :

[email protected] [email protected]

Caen la mer :

[email protected] [email protected]

Registres :

 1 registre papier dans chacune des communes – gestion par les communes

Le commissaire enquêteur est passé signer le registre en mairie de Verson le 23 novembre et le 24 novembre en mairie de Mouen. Les registres ont été récupérés le 8 janvier 2021 à l’issue de la procédure.

 2 registres dématérialisés – gestion Caen la mer auprès de la société registres dématérialisés ont été mis en œuvre.

Annonces légales :

 Ouest France  Liberté

Caen la mer se charge de faire intégrer les insertions dans ces deux quotidiens 15 jours avant le début de l’enquête publique et 15 jour après pour rappel

Gestion des affiches :

Caen la mer se charge de la production des affiches. A définir ultérieurement si implantation directement dans les panneaux dédiés aux informations légales ou bien sur support à proximité.

Caen la mer va adresser le plan d’implantation des affiches aux abords du projet et plus spécifiquement côté Mouen et côté Verson

Permanences :

Les permanences seront assurées selon les conditions suivantes

Date Commune Horaires 23 novembre 2020 Verson 9h00 – 12h00 24 novembre 2020 Mouen 10h00 – 12h00 28 novembre 2020 Verson 9h00 – 12h00 7 décembre 2020 Verson 9h00 – 12h00 10 décembre 2020 Mouen 15h00 – 18h00 12 décembre 2020 Mouen 9h00 – 12h00 5 janvier 2021 Verson 9h00 – 12h00 6 janvier 2021 Mouen 10h00 – 12h00

Réunion de synthèse :

La réunion de synthèse a été programmée en mairie de Verson le 27 janvier 2020 à compter de 15h30.

Deux dépôts de permis d’aménager ont été réalisés par Caen la mer :

1 sur la commune de Mouen pour le lotissement 1 sur la commune de Verson pour le lotissement et l’aire de covoiturage

S’agissant des numéros de dépôts sont précisés dans le tableau ci-dessous :

Désignation commune Numéro de dossier Mouen PA 014 454 20 D0001 Verson PA 014 738 20 D0001

Le dossier est suivi, à Caen la Mer, par Monsieur Olivier LEDUC

Ludovic LEDUC Chef de projet

Chargé d’opération aéroport

Direction des Infrastructures

Communauté Urbaine Caenlamer

16 rue Rosa Parks – CS 52700 - 14027 CAEN Cedex 9 Tél. +332 31 28 40 64 www.caenlamer.fr | www.facebook.com /Caenlamer | Twitter : @Caenlamer Devez-vous vraiment imprimer ce document ? Pensons environnement.

ARRETE DE MISE EN ŒUVRE DES ENQUËTES PUBLIQUES

Il a été rédigé un arrêté de mise en œuvre des enquêtes publiques qui a servi de base aux communications publiques (affichages, publications dans les journaux d’annonces légales, publication dans les registres dématérialisés correspondant, et sur les sites municipaux).

ARRETE POUR LA COMMUNE DE VERSON

ARRÊTE prescrivant l’ouverture de l’enquête publique préalable à la délivrance du permis d’aménager relatif à l’opération d’aménagement de l’extension du Parc d’Activités des Rives de l’Odon sur les communes de Mouen et de Verson, et l’aire de Covoiturage.

LE MAIRE DE LA COMMUNE DE VERSON

Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L.122-1 et R.122-1 et suivants relatifs aux études d’impacts des projets de travaux, d’ouvrages et d’aménagements, ainsi que ses articles L.123- 3 et R.123-1 et suivants, concernant les enquêtes publiques relatives aux opérations susceptibles d’affecter l’environnement ;

Vu le code de l’urbanisme et, notamment les titres II et III du livre IV et ses articles L.422-2, R.422-2- (a), R.423-20, R.423-32 et R.423-57 ;

Vu le code général de la propriété des personnes publiques ;

Vu le code de justice administrative ;

Vu le code des relations entre le public et l’administration, notamment son article L.221-2 ;

Vu la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l'épidémie de covid-19 ;

Vu la loi n° 2020-546 du 11 mai 2020 prorogeant l’état d’urgence sanitaire et complétant ses dispositions ;

Vu l’ordonnance n°2020-306 du 25 mars modifiée relative à la prorogation des délais échus pendant la période d’urgence sanitaire et à l’adaptation des procédures pendant cette même période ;

Vu Décret n° 2020-663 du 31 mai 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire ;

Vu le résultat des élections municipales de la Commune de Verson et la délibération du Conseil Municipal désignant Madame le Maire ;

Vu l’arrêté du ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement du 24 avril 2012 fixant les caractéristiques et dimensions de l’affichage de l’avis d’enquête publique mentionné à l’article R. 123-11 du code de l’environnement ;

Vu la circulaire aux Préfets en date du 24 août 2020 en matière d’aménagement commercial dans le cadre de la lutte contre l’artificialisation faisant suite à la circulaire en date du 19 juillet 2019 portant sur le renforcement de la mobilisation de l’Etat local pour lutter contre l’artificialisation

Vu les Modification des modalités de création des ZAC et d’approbation des cahiers des charges de cession de terrains situés en leur sein (art. 9 de la loi) ✅ PUBLIÉ Décret n° 2019-481 du 21 mai 2019 modifiant diverses dispositions du Code de l'urbanisme ► Prise en compte du développement des énergies renouvelables dans les études d'impact des projets d'aménagement (art. 8 de la loi)

✅ PUBLIÉ Décret n° 2019-474 du 21 mai 2019 pris en application du dernier alinéa de l'article L. 300- 1 du code de l'urbanisme

Vu l’application en cours du Plan Local d’Urbanisme de la Commune de Verson arrêté au 26 juin 2019

Vu la demande de permis d’aménager enregistrée par la mairie de VERSON sous le N° PA 014 738 20 D0001 déposée en date du 18 mars 2019 par Monsieur Joël BRUNEAU, déposé le 29 juin 2020, agissant pour le compte de la Communauté Urbaine CAEN La Mer, personne morale et maître d’ouvrage, demeurant à l’adresse suivante : 16, rue Rosa PARK – 14000 - CAEN ;

Vu Le bilan de la concertation préalable (article L 300 – 2 du Code de l’Urbanisme) en date du 29 juin 2020

Vu le dossier d’enquête publique comprenant l’ensemble des pièces réglementaires exigibles notamment la demande de permis d’aménager (Cerfa_13400 – 07 pièce 01), une étude d’impact et son résumé non technique, composés conformément à l’article R. 122-5 du code de l’environnement, ainsi que les avis obligatoires émis sur le projet, dont l’avis de la Mission Régionale d’autorité environnementale (MRAe) de Normandie sur l’étude d’impact émis en date du 16 avril 2020 sur le projet de l’extension du Parc d’Activités des rives de l’Odon à VERSON (Calvados) ;

Vu le devis N° DEV 202010_3273 de la société « PREAMBULES » en date du 08/10/2020, accepté par le maître d’ouvrage, en vue de l’attribution d’une adresse électronique et d’un lien de registre dématérialisé pour les besoins de cette enquête publique ;

Vu la décision du Tribunal administratif de Caen du 29/09/2020 portant désignation de Monsieur Yann DRUET, ingénieur en génie rural à la retraite, en qualité de commissaire enquêteur chargée de procéder à l’enquête publique préalable à la délivrance du permis d’aménager relatif à l’opération d’aménagement de l’extension du Parc d’Activités des Rives de l’Odon sur les communes de Mouen et de Verson

CONSIDERANT que le projet s’inscrit dans les dispositions du code de l'urbanisme, notamment l'article R. 423-57 , et du code de l'environnement, notamment les articles L. 123-1, R. 122-2 et R. 123-5 ; qu’il y a donc lieu de soumettre la demande de permis de construire du projet à enquête publique conformément aux dispositions de l’article R 122-2, (rubrique n°30) du code de l’environnement ;

CONSIDERANT que le dossier de la demande contient l’ensemble des pièces réglementaires pour la tenue de cette enquête publique préalable dans le respect de la loi et du droit et, que des mesures de distanciation sociale doivent être mises en œuvre pour l’organisation et la tenue de cette enquête publique, notamment par la mise à la disposition du public de matériel suffisant pour assurer la sécurité sanitaire (masques, gel hydroalcoolique notamment) ;

ARRETE :

ARTICLE 1ER – OBJET ET DUREE DE L’ENQUETE :

Il sera procédé à une enquête publique préalable relative à la décision sur préalable à la délivrance du permis d’aménager relatif à l’opération d’aménagement de l’extension du Parc d’Activités des Rives de l’Odon sur les communes de Mouen et de Verson, et l’aire de covoiturage, suite à la demande de la Communauté de communes Caen la mer, personne morale et maître d’ouvrage.

Cette enquête publique doit se dérouler du lundi 23/11/2020 au vendredi 08/01/2021 inclus à 12h00. préalable à la délivrance du permis d’aménager relatif à l’opération d’aménagement de l’extension du Parc d’Activités des Rives de l’Odon sur les communes de Mouen et de Verson, et l’aire de covoiturage.

ARTICLE 2 – COMMISSAIRE ENQUETEUR :

L’enquête publique sera conduite par Monsieur, Yann DRUET, en qualité de commissaire enquêteur. Pour cette mission, l’intéressé pourra utiliser son véhicule pour ses déplacements.

ARTICLE 3 – PUBLICITE :

En application de l’article R.123-11 du code de l’environnement, le public sera informé de l’ouverture de l’enquête par un avis comprenant les indications mentionnées à l’article R.123-9 du même code, quinze jours au moins avant le début de l’enquête, et sera rappelé dans les huit premiers jours de celle- ci dans deux journaux régionaux ou locaux diffusés dans le département du Calvados : « Ouest France Calvados » et dans « Liberté - Le Bonhomme Libre ».

L’avis d’enquête publique susvisée sera également publié par voie d’affichage quinze jours au moins avant le début de l’enquête et pendant toute la durée de celle-ci, AU SIEGE DE CAEN LA MER , à la mairie de Mouen, siège de cette enquête– Téléphone : 02 31 26 73 98 - Adresse courriel : [email protected].

Le même avis d’enquête sera publié sur le site de la société « PREAMBULES » sous le lien suivant : https://www.registre-dematerialise.fr/2183

L’accomplissement de cette mesure de publicité incombera a CAEN LA MER.

Dans les mêmes conditions de délai et de durée, il sera procédé à une publication par voie d’affichage du même avis d’enquête, par les soins du maître d’ouvrage, sur le lieu de l’opération, ainsi que sur les panneaux officiels des mairies concernées.

ARTICLE 4 – DOSSIER D’ENQUETE ET PERSONNE RESPONSABLE DU PROJET :

Le dossier d’enquête publique comprend : • le CERFA n°13409*06 de demande du permis d’AMENAGER (pièce 01), • le plan de situation (pièce 02), • le plan de masse paysager du site de projet (pièce 03), • le plan de coupe de l’opération (pièce 04), • la notice architecturale du projet (pièce 05), • l’insertion du projet dans son environnement (pièce 06), • le résumé non technique de l’évaluation environnementale (EE) du projet (pièce 07), • l’évaluation environnementale du projet (Etude d’impact – pièce 08), • l’avis de l’autorité environnementale (AE), la MRAe Normandie (pièce 09), • le mémoire en réponse du maître d’ouvrage à l’avis de l’AE (pièce 10), • l’avis des consultations de collectivités territoriales sur l’EE et des services (pièce 11), • le mémoire en réponse aux avis des collectivités et des services (pièce 12).

Pendant la durée de l’enquête publique, toute information sur le projet soumis à enquête publique pourra être demandée à la personne ressource, représentant le maître d’ouvrage, Monsieur LUDOVIC LEDUC – chef de projet - Communauté Urbaine Caen la mer - 16 rue Rosa Parks – CS 52700 - 14027 CAEN Cedex 9 Tél. 02 31 28 40 64

LE DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE SERA TELECHARGEABLE SUR LE SITE DE LA SOCIETE « PREAMBULES » A COMPTER DE LA DATE D’OUVERTURE DE L’ENQUETE JUSQU’A SA CLOTURE, SOUS LE LIEN SUIVANT : HTTPS://WWW.REGISTRE-DEMATERIALISE.FR/2183.

Par ailleurs, toute personne peut, sur sa demande et à ses frais, obtenir communication du dossier d’enquête publique auprès de Communauté Urbaine Caenlamer - 16 rue Rosa Parks – CS 52700 - 14027 CAEN Cedex 9 - Tél. 02 31 28 40 64 ou par courriel sous le lien suivant : www.caenlamer.fr | www.facebook.com/Caenlamer | Twitter : @Caenlamer

ARTICLE 5 – CONSULTATION DU DOSSIER, DEPOT DES OBSERVATIONS ET PERMANENCES :

Le siège de l’enquête se situe à la Mairie de MOUEN à l’adresse rappelée à l’article 3 de cette décision. Les jours et horaires habituels d’ouverture de la mairie sont renseignés dans le tableau ci-dessous :

Ouverture lundi mardi Mercredi Jeudi Vendredi 08 h30 à 12 08 h 30 à 08 h 30 à Matin fermée 08 h 30 à 12h00 h00 12h00 12h00 13 h 30 à 17 15 h00 à 19 h 13 h 30 à 17 h 13 h 30 à 17 h Après midi 13 h 30 à 18 h00 h00 00 00 00

Compte tenu des circonstances actuelles d’urgence sanitaire pour faire face à l’épidémie de covid-19, la consultation du dossier de projet pourra se faire par voie électronique :

• Sur le site de la communauté de communes à l’adresse indiquée à l’article 3 de cet arrêté, • Sur le site de « PREAMBULES » des registres dématérialisés en suivant le lien suivant : https://www.registre-dematerialise.fr/2183

Un dossier papier sera également mis à la disposition du public :

• au siège de la mairie de MOUEN ET DE VERSON

Conformément aux dispositions de l’article L.123-12 du code de l’environnement, un poste informatique, permettant un accès gratuit au dossier d’enquête et au registre dématérialisé, est mis à disposition du public :

• à la mairie de mouen, siège de l’enquête et commune de réalisation du projet, • au siège de la COMMUNAUTE DE COMMUNES à l’adresse rappelée précédemment à l’article 4.

Le commissaire enquêteur assurera quatre (4) permanences à la mairie de MOUEN et quatre (4) PERMANENCES A LA MAIRIE DE verson selon les dates et plages horaires suivantes :

Pendant toute la durée de l’enquête, toute personne intéressée pourra prendre connaissance du dossier et formuler ses observations, propositions ou contre-propositions écrites :

– par voie électronique sous le lien : https://www.registre-dematerialise.fr/2183 – dans le registre établi sur feuillets non mobiles côtés et paraphés par le commissaire enquêteur, disponibles à la mairie de MOUEN, – dans le registre établi sur feuillets non mobiles côtés et paraphés par le commissaire enquêteur, disponibles à la mairie de VERSON,

– par courrier papier en recommandé, pendant toute la durée de l’enquête, à l’attention du commissaire enquêteur, Monsieur Yann DRUET, au siège de l’enquête (Mairie de MOUEN).

Les observations adressées par courrier seront enregistrées et annexées au registre d’enquête publique ouvert en ligne et seront consultables sur internet pendant toute la durée de l’enquête à l’adresse du lien de la société « PREAMBULES ».

Les observations du public déposées sur le registre d’enquête publique sont consultables pendant toute la durée de l’enquête via le lien internet de la société « PREAMBULES » rappelé ci-avant et/ou sur le registre physique.

ARTICLE 6 – Clôture de l’enquête :

À l’expiration du délai d’enquête, le registre dématérialisé de l’enquête publique sera clos par le commissaire enquêteur en même temps que le registre physique.

Un rapport de synthèse lui sera transmis, sans délai, par la société « PREAMBULES ».

Dès réception du registre et des documents annexés, le commissaire enquêteur rencontrera, dans la huitaine, le responsable du projet, afin de lui communiquer les observations écrites et orales consignées dans un procès-verbal de synthèse.

Le responsable du projet disposera alors d’un délai de quinze jours pour produire son mémoire en réponses aux questions, observations et contres propositions.

ARTICLE 7 – RAPPORT D’ENQUETE :

Dans le délai de trente jours à compter de la date de clôture de l’enquête, le commissaire enquêteur établira un rapport qui relatera le déroulement de l’enquête et examinera les observations consignées ou annexées aux registres d’enquête. Le rapport d’enquête comportera notamment le rappel de l’objet du projet, la liste de l’ensemble des pièces figurant dans le dossier d’enquête, une synthèse des observations du public, une analyse des propositions produites durant l’enquête, et les observations du responsable du projet, en réponse aux observations du public.

Le commissaire enquêteur consignera dans un document séparé ses conclusions motivées sur le projet de délivrance du permis d’aménager relatif à l’opération d’aménagement de l’extension du Parc d’Activités des Rives de l’Odon sur les communes de Mouen et de Verson, et l’aire de covoiturage, en précisant si elles sont favorables, favorables sous réserves, ou défavorables.

ARTICLE 8 :

Le commissaire enquêteur remettra aux MAIRES le rapport, son avis et ses conclusions motivées dans un délai de trente jours à compter de la clôture de l’enquête. Un exemplaire électronique du rapport, avis et conclusions du commissaire enquêteur doit être fourni.

À défaut, il est fait application des dispositions prévues à l’article L.123-15 du code de l’environnement. Si ce délai ne peut être respecté, un délai supplémentaire peut être accordé à la demande motivée du commissaire enquêteur, par l’autorité compétente pour organiser l’enquête.

Le rapport, son avis et ses conclusions motivées seront accompagnés d’une copie des dépositions du public figurant sur le registre d’enquête dématérialisé et des pièces annexées à ce dernier.

Le commissaire enquêteur transmettra simultanément une copie du rapport, son avis et ses conclusions motivées au président du Tribunal administratif de Caen.

ARTICLE 9 – DIFFUSION DU RAPPORT D’ENQUETE :

En application de l’article R.123-21 du code de l’environnement, les maires des communes concernées transmettront une copie du rapport, avis et conclusions du commissaire enquêteur au maître d’ouvrage.

Le rapport, l’avis et les conclusions du commissaire enquêteur seront tenus à la disposition du public pendant un an à compter de la clôture de l’enquête à la mairie de MOUEN ET DE VERSON, siège de l’enquête et à la communauté de communes Caen la mer.

Toute personne physique ou morale concernée pourra demander communication du rapport, avis et des conclusions du commissaire enquêteur à la MAIRIE DE MOUEN OU A LA MAIRIE DE VERSON.

De même, ces documents seront consultables, pendant un an, sur le site internet de la société « PREAMBULES » durant le même délai sous le lien suivant : https://www.registre- dematerialise.fr/2183

ARTICLE 10 – FRAIS D’ENQUETE :

Monsieur le Président de la Communauté de Communes Caen la mer, personne morale et maître d’ouvrage, demeurant à l’adresse suivante : 16, rue ROSA PARK – 14000 - Caen, prend en charge les frais d’enquête, notamment les frais d’affichage, de publication dans la presse et l’indemnité allouée au commissaire enquêteur.

ARTICLE 11 – DECISIONS SUSCEPTIBLES D’INTERVENIR AU TERME DE L’ENQUETE :

Conformément aux dispositions du code de l’urbanisme, Madame LE MAIRE DE LA COMMUNE DE VERSON, se prononcera par arrêté sur la demande de objet de cette demande de délivrance du permis d’aménager relatif à l’opération d’aménagement de l’extension du Parc d’Activités des Rives de l’Odon sur les communes de Mouen et de Verson, et l’aire de covoiturage en précisant si elles sont favorables ou défavorables.

ARTICLE 12 – Exécution de l’arrêté :

Monsieur le PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES CAEN LA MER, maitre d’OUVRAGE, MONSIEUR le maire de Mouen, Madame le maire de Verson, le directeur de la société « PREAMBULES », ainsi que le commissaire enquêteur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au recueil des actes administratifs des COMMUNES CONCERNEES ET DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DE CAEN LA MER.

Fait à MOUEN, MADAME LE MAIRE - VERSON

LE MAIRE DE LA COMMUNE DE VERSON

Vu le code de l’urbanisme et, notamment les titres II et III du livre IV et ses articles L.422-2, R.422-2- (a), R.423-20, R.423-32 et R.423-57 ;

Vu le code général de la propriété des personnes publiques ;

Vu le code de justice administrative ;

Vu le code des relations entre le public et l’administration, notamment son article L.221-2 ;

Vu la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l'épidémie de covid-19 ;

Vu la loi n° 2020-546 du 11 mai 2020 prorogeant l’état d’urgence sanitaire et complétant ses dispositions ;

Vu Décret n° 2020-663 du 31 mai 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire ;

Vu le résultat des élections municipales de la Commune de Verson et la délibération du Conseil Municipal désignant Madame le Maire ;

► Prise en compte du développement des énergies renouvelables dans les études d'impact des projets d'aménagement (art. 8 de la loi)

✅ PUBLIÉ Décret n° 2019-474 du 21 mai 2019 pris en application du dernier alinéa de l'article L. 300- 1 du code de l'urbanisme

Vu l’application en cours du Plan Local d’Urbanisme de la Commune de Verson arrêté au 26 juin 2019

Vu Le bilan de la concertation préalable (article L 300 – 2 du Code de l’Urbanisme) en date du 29 juin 2020

ARRETE :

ARTICLE 1ER – OBJET ET DUREE DE L’ENQUETE :

ARTICLE 2 – COMMISSAIRE ENQUETEUR :

L’enquête publique sera conduite par Monsieur, Yann DRUET, en qualité de commissaire enquêteur. Pour cette mission, l’intéressé pourra utiliser son véhicule pour ses déplacements.

ARTICLE 3 – PUBLICITE :

Le même avis d’enquête sera publié sur le site de la société « PREAMBULES » sous le lien suivant : https://www.registre-dematerialise.fr/2183

L’accomplissement de cette mesure de publicité incombera a CAEN LA MER.

ARTICLE 4 – DOSSIER D’ENQUETE ET PERSONNE RESPONSABLE DU PROJET :

ARTICLE 5 – CONSULTATION DU DOSSIER, DEPOT DES OBSERVATIONS ET PERMANENCES :

Compte tenu des circonstances actuelles d’urgence sanitaire pour faire face à l’épidémie de covid-19, la consultation du dossier de projet pourra se faire par voie électronique :

Un dossier papier sera également mis à la disposition du public :

• au siège de la mairie de MOUEN ET DE VERSON

• à la mairie de mouen, siège de l’enquête et commune de réalisation du projet, • au siège de la COMMUNAUTE DE COMMUNES à l’adresse rappelée précédemment à l’article 4.

Le commissaire enquêteur assurera quatre (4) permanences à la mairie de MOUEN et quatre (4) PERMANENCES A LA MAIRIE DE verson selon les dates et plages horaires suivantes :

Pendant toute la durée de l’enquête, toute personne intéressée pourra prendre connaissance du dossier et formuler ses observations, propositions ou contre-propositions écrites :

– par courrier papier en recommandé, pendant toute la durée de l’enquête, à l’attention du commissaire enquêteur, Monsieur Yann DRUET, au siège de l’enquête (Mairie de MOUEN).

ARTICLE 6 – Clôture de l’enquête :

À l’expiration du délai d’enquête, le registre dématérialisé de l’enquête publique sera clos par le commissaire enquêteur en même temps que le registre physique.

Un rapport de synthèse lui sera transmis, sans délai, par la société « PREAMBULES ».

Le responsable du projet disposera alors d’un délai de quinze jours pour produire son mémoire en réponses aux questions, observations et contres propositions.

ARTICLE 7 – RAPPORT D’ENQUETE :

ARTICLE 8 :

Le commissaire enquêteur transmettra simultanément une copie du rapport, son avis et ses conclusions motivées au président du Tribunal administratif de Caen.

ARTICLE 9 – DIFFUSION DU RAPPORT D’ENQUETE :

Toute personne physique ou morale concernée pourra demander communication du rapport, avis et des conclusions du commissaire enquêteur à la MAIRIE DE MOUEN OU A LA MAIRIE DE VERSON.

ARTICLE 10 – FRAIS D’ENQUETE :

ARTICLE 11 – DECISIONS SUSCEPTIBLES D’INTERVENIR AU TERME DE L’ENQUETE :

ARTICLE 12 – Exécution de l’arrêté :

Fait à MOUEN, MADAME LE MAIRE - VERSON

En page suivante, arrêté pour la Commune de Mouen

LE MAIRE DE LA COMMUNE DE MOUEN

Vu le code de l’urbanisme et, notamment les titres II et III du livre IV et ses articles L.422-2, R.422-2- (a), R.423-20, R.423-32 et R.423-57 ;

Vu le code général de la propriété des personnes publiques ;

Vu le code de justice administrative ;

Vu le code des relations entre le public et l’administration, notamment son article L.221-2 ;

Vu la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l'épidémie de covid-19 ;

Vu la loi n° 2020-546 du 11 mai 2020 prorogeant l’état d’urgence sanitaire et complétant ses dispositions ;

Vu Décret n° 2020-663 du 31 mai 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire ;

Vu le résultat des élections municipales de la Commune de Mouen et la délibération du Conseil Municipal désignant Monsieur le Maire ;

► Prise en compte du développement des énergies renouvelables dans les études d'impact des projets d'aménagement (art. 8 de la loi)

✅ PUBLIÉ Décret n° 2019-474 du 21 mai 2019 pris en application du dernier alinéa de l'article L. 300- 1 du code de l'urbanisme

Vu la modification en cours du Plan Local d’Urbanisme de la Commune de Mouen arrêté au 30 janvier 2020 (enquête publique clôturée le 6 octobre 2020) et l’application de ce Plan Local d’Urbanisme avant la modification proposée à l’enquête,

Vu la demande de permis d’aménager enregistrée par la mairie de MOUEN sous le N° PA 014 454 20 D0001 déposée en date du 18 mars 2019 par Monsieur Joël BRUNEAU, déposé le 29 juin 2020, agissant pour le compte de la Communauté Urbaine CAEN La Mer, personne morale et maître d’ouvrage, demeurant à l’adresse suivante : 16, rue Rosa PARK – 14000 - CAEN ;

Vu Le bilan de la concertation préalable (article L 300 – 2 du Code de l’Urbanisme) en date du 29 juin 2020

ARRETE :

ARTICLE 1ER – OBJET ET DUREE DE L’ENQUETE :

Il sera procédé à une enquête publique préalable relative à la décision sur préalable à la délivrance du permis d’aménager relatif à l’opération d’aménagement de l’extension du Parc d’Activités des Rives de l’Odon sur les communes de Mouen et de Verson, suite à la demande de la Communauté de communes Caen la mer, personne morale et maître d’ouvrage.

ARTICLE 2 – COMMISSAIRE ENQUETEUR :

L’enquête publique sera conduite par Monsieur, Yann DRUET, en qualité de commissaire enquêteur. Pour cette mission, l’intéressé pourra utiliser son véhicule pour ses déplacements.

ARTICLE 3 – PUBLICITE :

L’avis d’enquête publique susvisée sera également publié par voie d’affichage quinze jours au moins avant le début de l’enquête et pendant toute la durée de celle-ci, AU SIEGE DE CAEN LA MER , à la mairie de mouen, siège de cette enquête– Téléphone : 02 31 26 73 98 - Adresse courriel : [email protected].

Le même avis d’enquête sera publié sur le site de la société « PREAMBULES » sous le lien suivant : https://www.registre-dematerialise.fr/2183

L’accomplissement de cette mesure de publicité incombera a CAEN LA MER.

ARTICLE 4 – DOSSIER D’ENQUETE ET PERSONNE RESPONSABLE DU PROJET :

Pendant la durée de l’enquête publique, toute information sur le projet soumis à enquête publique pourra être demandée à la personne ressource, représentant le maître d’ouvrage, Monsieur LUDOVIC LEDUC – chef de projet - Communauté Urbaine Caenlamer - 16 rue Rosa Parks – CS 52700 - 14027 CAEN Cedex 9 Tél. 02 31 28 40 64

ARTICLE 5 – CONSULTATION DU DOSSIER, DEPOT DES OBSERVATIONS ET PERMANENCES :

Ouverture mardi Mercredi Jeudi Vendredi Matin 10 h00 à 12h00 10 h00 à 12h00 10 h00 à 12h00 10 h00 à 12h00 Après midi 15 h00 à 19 h 00 fermée 15h00 à 18h00 fermée

Compte tenu des circonstances actuelles d’urgence sanitaire pour faire face à l’épidémie de covid-19, la consultation du dossier de projet pourra se faire par voie électronique :

• Sur le site de la Communaute de communes à l’adresse indiquée à l’article 3 de cet arrêté, • Sur le site de « PREAMBULES » des registres dématérialisés en suivant le lien suivant : https://www.registre-dematerialise.fr/2183

Un dossier papier sera également mis à la disposition du public :

• au siège de la mairie de MOUEN ET DE VERSON

• à la mairie de mouen, siège de l’enquête et commune de réalisation du projet, • au siège de la COMMUNAUTE DE COMMUNES à l’adresse rappelée précédemment à l’article 4.

Le commissaire enquêteur assurera quatre (4) permanences à la mairie de MOUEN et quatre (4) PERMANENCES A LA MAIRIE DE verson selon les dates et plages horaires suivantes :

Pendant toute la durée de l’enquête, toute personne intéressée pourra prendre connaissance du dossier et formuler ses observations, propositions ou contre-propositions écrites :

– par courrier papier en recommandé pendant toute la durée de l’enquête, à l’attention du commissaire enquêteur, Monsieur Yann DRUET, au siège de l’enquête (Mairie de MOUEN).

ARTICLE 6 – Clôture de l’enquête :

À l’expiration du délai d’enquête, le registre dématérialisé de l’enquête publique sera clos par le commissaire enquêteur en même temps que le registre physique.

Un rapport de synthèse lui sera transmis, sans délai, par la société « PREAMBULES ».

Le responsable du projet disposera alors d’un délai de quinze jours pour produire son mémoire en réponses aux questions, observations et contres propositions.

ARTICLE 7 – RAPPORT D’ENQUETE :

Le commissaire enquêteur consignera dans un document séparé ses conclusions motivées sur le projet de délivrance du permis d’aménager relatif à l’opération d’aménagement de l’extension du Parc d’Activités des Rives de l’Odon sur les communes de Mouen et de Verson, en précisant si elles sont favorables, favorables sous réserves, ou défavorables.

ARTICLE 8 :

Le commissaire enquêteur remettra auX MAIRES le rapport, son avis et ses conclusions motivées dans un délai de trente jours à compter de la clôture de l’enquête. Un exemplaire électronique du rapport, avis et conclusions du commissaire enquêteur doit être fourni.

Le commissaire enquêteur transmettra simultanément une copie du rapport, son avis et ses conclusions motivées au président du Tribunal administratif de Caen.

ARTICLE 9 – DIFFUSION DU RAPPORT D’ENQUETE :

En application de l’article R.123-21 du code de l’environnement, les maires des communes concernees transmettront une copie du rapport, avis et conclusions du commissaire enquêteur au maître d’ouvrage.

Toute personne physique ou morale concernée pourra demander communication du rapport, avis et des conclusions du commissaire enquêteur à la MAIRIE DE MOUEN OU A LA MAIRIE DE VERSON.

ARTICLE 10 – FRAIS D’ENQUETE :

ARTICLE 11 – DECISIONS SUSCEPTIBLES D’INTERVENIR AU TERME DE L’ENQUETE :

Conformément aux dispositions du code de l’urbanisme, Monsieur le MAIRE DE LA COMMUNE DE MOUEN, se prononcera par arrêté sur la demande de objet de cette demande de délivrance du permis d’aménager relatif à l’opération d’aménagement de l’extension du Parc d’Activités des Rives de l’Odon sur les communes de Mouen et de Verson, en précisant si elles sont favorables, favorables

ARTICLE 12 – Exécution de l’arrêté :

Fait à MOUEN, LE MAIRE – MOUEN

DESCRIPTION RAPIDE DU PROJET

La communauté urbaine Caen la mer étend la zone d’activités du Parc des Rives de l'Odon sur le territoire des communes de Mouen et Verson.

Située le long de l'A84, au sein d'un parc d'activités dynamique, l’extension prévue de la zone d'activités du Parc des Rives de l'Odon a pour but de participer à la dynamique de développement de l'ouest de l'agglomération caennaise.

L’extension de cette zone d’activités a pour vocation d’accueillir de nouvelles activités de type industries, surfaces de vente spécialisées, de moyennes et grandes dimensions qui profiteront de la proximité à la ville de Caen et de son contournement.

L’objectif de l’aménagement est d’apporter une image de marque et renforcer la dynamique économique locale.

Elle se traduit par les orientations urbaines suivantes :

• Qualifier l’entrée de ville ; • Offrir une vitrine le long de l'A84 ; • Connecter l’extension à la ZA d’origine ; • Les volontés ci-dessous participent de ces volontés économiques et urbaines : o Assurer la qualité architecturale du bâti en privilégiant l’homogénéité, la sobriété de traitement des façades et des volumes ; o Qualifier les espaces extérieurs en valorisant les espaces verts aménagés, dissimulant les espaces de stockage, de manœuvre et de stationnement et privilégiant un entretien et une maintenance simplifiée ; o Préserver les ressources par une gestion des eaux pluviales engagée ; o Evoquer une identité par la qualification d’entrée de parcelle homogène : réseaux concessionnaires, signalétique, éclairage.

Le plan de composition traduit ces objectifs dans la description des espaces publics (voirie, réseaux divers, espaces verts) ainsi que les îlots cessibles. L'aménageur ne réalise par les constructions au sein des lots privés.

En outre, le projet global intègre la création d'une aire de covoiturage de 82 unités. Celle-ci existe déjà mais n'a aucune légitimité règlementaire. La mise en œuvre de cet espace de stationnement s'intègre à la politique de mobilité mise en œuvre par la collectivité afin de favoriser le covoiturage à l'échelle du territoire.

Ce dossier traite de l'aménagement de la zone d'activités et du parking de covoiturage.

REGLEMENTATION APPLICABLE

Le Code de l’Environnement (Annexe à l’article R.122-2) établit à partir du 1er Juin 2012 et modifié par Décret en date du 3 avril 2019 et du 4 juin 2018 une nomenclature de projets et réalisations soumis à étude d’impact. Le projet d’aménagement de l'extension du Parc d'Activités des Rives rentre dans cette nomenclature par le biais de la catégorie 39 à l'Article R.122-2 :

 Rubrique 39 : Travaux, constructions et opérations constitués ou en création qui créent une surface de plancher supérieure ou égale à 40 000 m² ou dont le terrain d'assiette couvre une superficie supérieure ou égale à 10 hectares. • La surface de plancher maximale est de 62.460 m² entraîne l'obligation d'établir une évaluation environnementale. • La superficie du projet fait 17 ha ce qui entraîne l'obligation d'établir une évaluation environnementale.  Rubrique 41 : Aires de stationnement ouvertes au public, dépôts de véhicules et garages collectifs de caravanes ou résidences mobiles de loisirs. • Aires de stationnement ouvertes au public de 50 unités et plus, • Dépôts de véhicules et garages collectifs de caravanes ou de résidences mobiles de loisirs de 50 unités et plus. • Le projet prévoyant 82 places, le projet est soumis à étude cas par cas. Il a été retenu une lecture large de la notion de projet pour la présente opération.

L’étude présentée à l’enquête inclut une note d’incidence sur les sites Natura 2000 telle que définie à l’article L.414-4 du Code de l’Environnement.

En parallèle, il convient de préciser que l'ensemble du périmètre a déjà donné lieu à un arrêté préfectoral le 14 janvier 2002. Les modifications apportées par le projet de lotissement d'activités ne constituant pas un changement substantiel des éléments du projet initial, il est prévu de procéder à la production d'un porter à connaissance des ouvrages existants en application de l’article r.214-53 du code de l’environnement et préciser les modifications apportées application de l’article R.214-18 du Code de l’Environnement.

Le projet a fait l’objet d’une étude d’impact annexée au dossier mis à l’enquête et particulièrement détaillée

CONTENU DU DOSSIER MIS A L’ENQUETE

A disposition : 7 plans du projet, avec les élements modifiés

Annexe 1.1 : délibération de Caen la Mer du 25 janvier 2019

Annexe 1.2 : délibération de Caen la Mer du 26 avril 2019

Annexe 1.3 : bilan de la concertation

Annexe 2 : Etat initial faune – flore – et habitats naturels

Annexe 3 : Etude acoustique

Annexe 5 : Plan de composition

Annexe 6 : étude du potentiel des énergies renouvelables

Annexe 7 : cahier de prescriptions architecturales, urbaines, paysagères, techniques et environnementales

Courrier P.A. pour Verson

P.A. de 1 à 10 : cartographies

PA 11 : engagement de Caen la Mer à classer dans le domaine public les voiries et espaces publics

PA – PARO : récepissé de dépôt de permis de construire

PARO – dossier d’études d’impact.

Ce dossier très complet ne présente pas d’avis de personnes publiques associées.

DEROULEMENT DE L’ENQUETE

Affichages

Les affiches ont été apposées directement sur le site aux points suivants :

Et en Mairie

A Verson, à l’entrée du bureau de secrétariat

A Mouen, à l’entrée de la Mairie et dans le secrétariat

Ces affiches ont été posées le 26 octobre 2020 et ont été maintenues jusqu’au dernier jour de l’enquête, le 8 janvier 2021.

PUBLICATIONS REGLEMENTAIRES REELLEMENT EFFECTUEES

Liberté de Normandie – 1ière annonce

Ouest France – 1ière annonce

Liberté de Normandie 2nd annonce

Ouest France 2nd annonce

Medialex – 1ère attestation de parution Mouen

Medialex – 1ière attestation de parution VERSON

Medialex – 2nde attestation de parution MOUEN

Medialex – 2nde attestation de parution VERSON

PUBLICATIONS EFFECTUEES SUR LE SITE REGISTRE DEMATERIALISE VERIFIEE PAR LE COMMISSAIRE ENQUETEUR

La publication des éléments de l’enquête publique et l’ouverture des registres a été réalisé par l’entreprise PREAMBULE.

Ce registre d'enquête publique numérique est clos depuis le vendredi 8 janvier 2021 à 12:00

 MOUEN : demande de permis d'aménager du Parc d'Activités des Rives de l'Odon et création d'une aire de covoiturage

Une zone d’activité en pleine expansion

Créé en 2002, le Parc d'Activités des Rives de l'Odon (PARO) s’étend sur près de 60 hectares, répartis sur les communes de Verson et Mouen. Dédiée à l’activité commerciale et industrielle, cette zone, occupée aujourd’hui à 70% par des entreprises, réserve encore un potentiel d’environ 23 hectares.

La Communauté urbaine Caen la mer, compétente en matière d’aménagement du territoire, souhaite valoriser cet espace et porte un projet foncier permettant d’accueillir différentes activités artisanales sur des parcelles mixtes répondant aux besoins des entreprises (créations et extensions).

Un programme destiné à poursuivre le dynamisme et l’attractivité économique des Rives de l’Odon.

Conformément aux dispositions règlementaires le projet de Caen la mer doit faire l'objet d'une évaluation environnementale et d’une procédure d'enquête publique, engagée par la Communauté urbaine, en collaboration étroite avec les communes de Mouen et Verson.

La création d'une aire de covoiturage

Une aire de covoiturage réalisée dans sur un terrain délaissé a été réalisé en entrée du Parc d'Activités des Rives de l'Odon. Cette zone ne répond plus aux besoins identifiés. En conséquence, Caen la mer va profiter du réaménagement du secteur pour réaliser une aire de covoiturage d'une taille de 82 places.

Ce projet favorisant la mobilité durable est également intégré à la procédure de permis d'aménager faisant l'objet de la présente enquête publique.

Ce registre d'enquête publique numérique est clos depuis le vendredi 8 janvier 2021 à 12:00

 VERSON : demande de permis d'aménager du Parc d'Activités des Rives de l'Odon et création d'une aire de covoiturage

Une zone d’activité en pleine expansion

Un programme destiné à poursuivre le dynamisme et l’attractivité économique des Rives de l’Odon.

La création d'une aire de covoiturage

Ce projet favorisant la mobilité durable est également intégré à la procédure de permis d'aménager faisant l'objet de la présente enquête publique.

DEROULEMENT DES PERMANENCES

Les permanences se sont déroulées dans les mairies de Mouen et de Verson.

A Mouen, la salle du Conseil Municipal, mise à disposition, permettant de recevoir des personnes à mobilité réduite, a toujours été ouverte, et un ordinateur dédié a été fourni par la Mairie pour que les personnes qui souhaitaient apporter une observation par voie dématérialisée puissent le faire in- situ.

Le dossier mis à l’enquête était à la disposition du public, du premier au dernier jour, ainsi que le registre d’enquête qui a été ouvert et le premier jour clôturé le dernier jour de l’enquête.

A Verson, la salle des mariages, mise à disposition, accessible aux personnes à mobilité réduite, grâce à un ascenseur extérieur a été ouverte en permanence.

Les permanences se sont déroulées aux dates et heures suivantes : Date Commune Horaires 23 novembre 2020 Verson 9h00 – 12h00 24 novembre 2020 Mouen 10h00 – 12h00 28 novembre 2020 Verson 9h00 – 12h00 7 décembre 2020 Verson 9h00 – 12h00 10 décembre 2020 Mouen 15h00 – 18h00 12 décembre 2020 Mouen 9h00 – 12h00 5 janvier 2021 Verson 9h00 – 12h00 6 janvier 2021 Mouen 10h00 – 12h00

Aucun incident n’est à signaler sur toute la durée de l’enquête.

Seule une personne s’est présentée pour prendre connaissance du dossier et a remis des courriers d’observations :

- L’un en Mairie de Verson - L’autre en Mairie de Mouen

Agissant au nom d’une association de préservation de l’environnement.

Observations déposées

CONTRIBUTION ECRITE PROVENANT DE L’ASSOCIATION ECU (Environnement – Cadre de vie – Urbanisme) – 6, le Mesnil – 14790 – VERSON

Document reçu en Mairie de Verson, le 5 janvier 2021

Ce documents sous le titre « révision du PLU de Verson et de Mouen – Contribution de l’Ecu comporte 4 pages dactylographiées.

L’Association souligne que le projet s’inscrit dans le cadre du prolongement vers l’Ouest du développement économique de la Communauté d’Agglomération de Caen la Mer. Cet aménagement correspond à un besoin de développement exprimé par les responsables des entreprises implantées dans la zone d’activité actuelle (Mesnillière).

Reprenant les analyses faites par la MRAE, l’association souligne que ce nouvel aménagement permettra la création d’emplois nouveaux, ce qui est une « bonne chose », mais que cela va générer un accroissement de trafic dont l’absorption ne pourra se faire exclusivement sur l’A 84, et qu’il conviendrait de prendre en compte les voies qui traversent l’autoroute à l’endroit prévu pour l’implantation d’une zone de co-voiturage.

L’Association rappelle que Verson est une commune largement impactée par le bruit, et que les choix faits par la Commune de renforcer l’isolation thermique des logements des bailleurs sociaux ne semblent pas prendre en compte la réduction de l’impact des nuisances sonores…

L’Association souligne que l’aménagement prévu ne semble pas de nature à réduire la portée de l’impact de la nuisance sonore, ni même induire un effet sur la qualité de l’air. Le fait que l’implantation de la zone se situe à proximité de l’autoroute A 84, ne semblant pas tenir compte de la bande de 100 mètres habituellement retenue, semble préoccupante, et cela malgré de nombreuses relances faites par l’Association auprès des instances en charge de ce problème, relances qui n’ont pas obtenu de réponse. L’Association rapproche cette observation de celle faite sur l’installation du mur anti-bruit implanté à proximité de « l’éco-quartier », et qui ne semble pas donner satisfaction de son point de vue.

L’Association raccorde à ces observations sur le bruit, le fait qu’il est prévu l’implantation d’une crèche dans l’espace concerné, et, considérant que la nuisance acoustique est importante, suggère de déplacer l’implantation de cet équipement considéré comme nécessaire, dans un espace moins impacté.

Pour conclure, l’Association considère que :

- Il est indispensable de réaliser une étude de bruit telle que préconisée par les services en charge de la réalisation du PPBE routier 3 ième génération - Insiste sur la nécessité d’interdire l’accès des poids lourds sur l’ensemble de la Commune de Verson - Préconise un contrôle du trafic et de la qualité de l’air périodique afin d’éviter d’impacter les populations concernées - Récuse l’idée d’implantation d’une crèche sur le lieu qui semble inapproprié.

Avis du Commissaire Enquêteur

Cette contribution très bien documentée et intéressante porte essentiellement sur les nuisances sonores et sur le trafic routier. Il apparaît que la recommandation de réaliser une étude de bruit telle que préconisée par les services en charge du PPBE ait été réalisée au cours de l’élaboration du projet. Cependant, un suivi régulier de l’impact sonore de manière comparative (une mesure hors zone d’aménagement, à proximité de l’A 84 et une mesure à proximité de la zone d’aménagement) pourrait permettre d’assurer un suivi des nuisances générées par l’équipement, de manière objective.

Interdire l’accès des poids lourds sur l’ensemble de la Commune de Verson semble un peu inadapté au regard des activités existant sur la zone artisanale (camions de transports de camping-cars par exemple), et des flux économiques indispensables à l’activité des entreprises.

Un contrôle périodique de la qualité de l’air afin d’éviter d’impacter les populations concernées est en effet indispensable, et réalisé par l’agglomération de manière régulière (les documents d’études et les compte rendus de campagnes de mesures sont à disposition en Mairie de Verson, et au siège de l’Agglomération Caen la Mer)

La récusation de l’implantation d’une crèche dans cet espace constitue un point intéressant. Il conviendrait d’obtenir l’accord des autorités sanitaires sur les contraintes de milieu à prendre en compte pour l’installation de cet équipement.

Enfin, il faut souligner que la Mairie de Verson n’a pas pouvoir directement sur les choix techniques faits par les bailleurs sociaux qui sont des organismes ne relevant pas de la compétence municipale.

Courrier déposé en Mairie de Mouen , le 07/01/2021

Association E.C.U. (Environnement, Cadre de Vie, Urbanisme)

6, le Mesnil – 14790 – VERSON

L’association E.C.U. par un courrier en date du 6 janvier 2021, sous la signature de son Président Monsieur J.L. ESTIVAL, et portant comme objet : « Enquête publique relative au permis d’aménager et à la création d’une aire de co-voiturage ».

L’association E.C.U. indique que son courrier vient en complément du courrier déposé antérieurement en Mairie de Verson et analysée par ailleurs par le Commissaire Enquêteur.

L’association E.C.U. attire l’attention du Commissaire Enquêteur sur la nécessité d’intégrer dans le règlement de la zone, et pour chacune des parcelles, l’obligation de mettre en place une haie bocagère.

Cette suggestion serait susceptible de contribuer à l’atténuation de la propagation du bruit généré par le trafic de l’A.84, dite autoroute des Estuaires.

Avis du Commissaire Enquêteur : Cette suggestion semble présenter un intérêt indéniable, même si l’on peut s’interroger sur son efficacité en matière de diminution de la transmission du bruit (il faudrait des études complémentaires pour vérifier cette assertion), mais l’idée d’introduire une part de végétaux sous forme d’une haie bocagère avec des essences locales autour de chaque parcelle au sein du parc d’activités et de l’aire de co-voiturage peut converger avec la nécessité de reconquête des milieux artificialisés par la végétation, et contribuer ainsi au maintien ou au renouvellement de la bio-diversité. Avis favorable. Observations déposées sur les registres dématérialisés

VERSON :

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Aucune observation déposée

MOUEN

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Aucune observation déposée.

ANALYSE DU DOSSIER PAR LE COMMISSAIRE ENQUETEUR

Pour l’ensemble du programme

Le dossier présenté semble relativement complet. Il permet de bien décrire le projet, et les contraintes environnementales sont correctement abordées.

Le dossier de concertation permet de rappeler les grandes étapes du projet. L’objet du programme envisagé est clairement exposé.

Les éléments de l’avant-projet permettent d’avoir une première approche des structures envisagées, ainsi que de la révision induite du PLU.

Une réunion publique a eu lieu le 6 mars 2019, à Mouen, au cœur d’une consultation ouverte, avec un registre mis à disposition du public, du 18 février 2019 au 22 mars 2019.

20 personnes ont participé à cette consultation qui a fait l’objet de 270 connexions sur le site de la Mairie, et a donné lieu à 2 observations. Le dossier a fait l’objet de 46 téléchargements.

Il en est déduit la réalisation d’une révision allégée du Plan Local d’Urbanisme afin de permettre la réalisation du programme envisagé.

Ce dossier de concertation montre clairement que le débat a été largement ouvert auprès des citoyens, de longue date, permettant une bonne compréhension du programme envisagé.

Le dossier de prescriptions architecturales, urbaines, paysagères, techniques et environnementales aborde de nombreux sujets. sont développés les thèmes suivants: • L’organisation de la parcelle, • La volumétrie (volumes principaux, toitures, …) et l’aspect extérieur du bâtiment (matériaux, couleurs, édicules techniques, enseigne...) du bâti, • Le traitement des extérieurs (clôtures et portails, espaces de stationnement, éclairage, collecte des déchets et signalétique...), • La gestion technique (concessionnaires, gestion des eaux pluviales, …) • Les espaces verts (choix des essences, impératifs liés aux travaux de mise en œuvre, entretien). Ce document, très bien illustré, permet de percevoir différents éléments de l’aménagement, dans des conditions satisfaisantes pour une bonne compréhension.

L’etude d’impact est très bien développée sur un certain nombre de thèmes comme le montre la table des matières suivante

TABLE DES MATIERES DE L’ETUDE D’IMPACT I. PREAMBULE ...... 4 I.1. Synthèse de données du projet ...... 4 I.2. I.2. Contexte ...... 7 I.3. I.3. Réglementation applicable ...... 8 I.4. Démarche de concertation ...... 8

II. ETUDE D'IMPACT - ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT ...... 9 II.1. Contexte Physique ...... 9 II.2. II.1.A. Localisation ...... 9 II.2.B. Zone d’étude ...... 9 II.2.C. Géographie...... 10 II.2.D. Données climatiques ...... 10 II.2.E. Géologie et pédologie ...... 16 II.2.F. Hydrogéologie...... 20 II.2.G. Zones humides ...... 22 II.2.H. Hydrologie ...... 24 II.2.I. Risques naturels...... 25 II.2.J. Contexte biologique ...... 28 II.2.K. Occupation des sols ...... 28 II.2.L. Zonages réglementaires ...... 29 II.2.M. Trame verte et bleue ...... 34 II.2.N. Flore et faune du site ...... 36

II.3. Contexte anthropique ...... 45 II.2.A. Paysage...... 45 II.3.B. Servitudes...... 46 II.3.C. Archéologie ...... 46 II.3.D. Démographie ...... 47 II.3.E. Activité économique ...... 48 II.3.F. Activité agricole ...... 49 II.3.G. Urbanisme et foncier...... 49 II.3.H. Voirie, trafic et déplacement et stationnement...... 53 II.3.I. Nuisances sonores ...... 57 II.3.J. Gestion des déchets ...... 58 II.3.K. Risques technologiques et industriels ...... 58 II.3.L. Energies ...... 60

Contexte réglementaire ...... 61 II.3.M. Plan de Prévention des Risques Inondations (PPRI) ...... 61 II.3.N. Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE)...... 62 II.2.A. Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) ...... 63 II.2.B. Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) ...... 63 II.2.C. Schéma Régional du Climat, de l'Air et de l'Energie (SRCAE) ...... 64

II.4. Synthèse des contraintes et atouts environnementaux ...... 65

III. ETUDE D'IMPACT - PRESENTATION DES SCENARIOS ET DU PROJET ...... 66 III.1. Présentation générale ...... 66 III.2. Contraintes physiques d'aménagement ...... 67 III.3. Scenario zéro ...... 67 III.4. Scenario projeté...... 68 III.4.A. Quel développement économique attendu pour le projet ? ...... 68 III.4.B. Quel projet d'aménagement et de structuration de l'espace ? ...... 70 III.4.C. Adaptations qui ont été effectuées par rapport aux études antérieures ...... 71 III.4.D. Gestion des eaux pluviales...... 71 III.4.E. Gestion des eaux usées ...... 75 III.4.F. Réseaux (autres que eaux usées et eaux pluviales) ...... 75 III.4.G. Projet paysager ...... 76 III.4.H. Favorisation des énergies renouvelables...... 83

IV. ETUDE D’IMPACT – ANALYSE DES EFFETS DU PROJET ...... 84 IV.1. Choix du projet et impacts globaux ...... 84 IV.1.A. Situation actuelle stabilisée ...... 84 IV.1.B. Conduite du projet d’aménagement prévu ...... 84

IV.2. Impacts temporaires liés au chantier ...... 85 IV.3. Impacts permanents du projet...... 87 IV.3.A. Incidences sur le milieu physique...... 87 IV.3.B. Incidences sur le milieu biologique ...... 89

IV.4. Incidences sur le patrimoine et le paysage ...... 90 IV.5. Incidences sur le milieu humain ...... 91 IV.6. Incidences sur les fonctions et usages de l’eau ...... 92 IV.7. Incidence sur les enjeux environnementaux ...... 92 IV.8. Effets du projet sur la santé humaine ...... 93 IV.8.A. Impacts sur la qualité de l’air...... 93 IV.8.B. Impacts sur la qualité de l’eau ...... 94 IV.8.C. Impacts sur le bruit...... 94

IV.9. Mesures compensatoires dites de fonctionnement ...... 95 IV.9.A. Mesures compensatoires en phase de chantier ...... 95 IV.9.B. Mesures compensatoires en phase d’activité ...... 96

V. ETUDE D’IMPACT – COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LES DOCUMENTS DE PROGRAMMATION…………………………………………………………………………………………………………. 96 V.1. Avec le SCOT ...... 96 V.2. PLU de Verson et Mouen ...... 96 V.3. Avec le SDAGE ...... 97 V.4. Avec le SAGE ...... 98 V.5. Avec le SRCE ...... 99

VI. CONDITIONS DE REMISE EN ETAT DU SITE ...... 100

VII. VULNERABILITE DU SITE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE ...... 101

VIII. ANALYSE DES EFFETS CUMULES AVEC D'AUTRES PROJETS ...... 102

IX. EVALUATION DES INCIDENCES SUR LE SITE NATURA 2000...... 103 IX.1. Présentation du projet ...... 103 IX.2. Présentation de la zone protégée ...... 103 IX.3. Détermination de la zone d’influence et des vecteurs d'impact...... 104 IX.4. Raisons pour lesquelles le projet est ou non susceptible d’avoir une incidence sur les sites Natura 2000 ...... 104 IX.5. Analyse des effets ...... 104 IX.6. Mesures prises pour supprimer ou compenser les effets dommageables ...... 104

X. SEQUENCE ERC ...... 105 X.1. Principe de l’ERC ...... 105 X.2. Application au projet ...... 106 Points positifs :...... 106 Mesures d’évitement ...... 106 Mesures de réduction ...... 106 Mesures de compensation ...... 107

X.3. Accompagnement et suivi ...... 108

XI. ETUDE D’IMPACT – ANALYSE DES METHODES ...... 109 XII. ETUDE D'IMPACT – DOCUMENTS CONSULTES ...... 109

XIII. ETUDE D’IMPACT – DIFFICULTES RENCONTREES ...... 109

XIV. ETUDE D’IMPACT – AUTEUR DE L’ETUDE ...... 110 XV. ANNEXES ...... 110

XVI. TABLE DES FIGURES : ...... 111

XVII. GLOSSAIRE DES ABREVIATIONS : ...... 112

XVIII. RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE D'IMPACT ...... 113 XVIII.1. Principe et contexte ...... 113 XVIII.2. Synthèse des éléments du diagnostic initial du site ...... 113 XVIII.3. Présentation du projet ...... 114 XVIII.4. Impacts attendus ...... 115 XVIII.5. Mesures d'évitement / réduction / compensation...... 115 Points positifs :...... 115 Mesures d’évitement ...... 115 Mesures de réduction ...... 115 Mesures de compensation ...... 116

Cette étude d’impact bien construite, n’aborde cependant pas un sujet fondamental, essentiel pour garantir la sécurité des nappes et de la ressource en eau.

Les seuls éléments clairement indiqués apparaissent dans l’étude architecturale, et en page 71 de l’étude d’impact.

Note dans l’étude architecturale :

GESTION DES EAUX PLUVIALES Les eaux pluviales seront recueillies et gérées au sein des parcelles. Il n'est pas prévu de réseau de collecte des eaux pluviales. Une surverse pourra se faire pour un épisode supérieur à la centennale. Cette surverse pourra être éventuellement aménagée mais

La gestion des eaux pluviales sera basée sur une protection d'occurrence centennale. La hauteur d'eau d'une centennale sur Caen est de 85,6 mm sur 24 h. Les ouvrages devront se vider en moins de 48 h. L'infiltration moyenne observée sur site est comprise entre 1 x 10-5 m/s et 2 x 10-5 m/s. Une vérification pourra être effectuée par le preneur de lot sur sa parcelle. Le dimensionnement des ouvrages est sous la responsabilité du preneur de lot.

L'infiltration des eaux pluviales sera favorisée sur la parcelle par le biais de systèmes simples de type noues ou espaces verts en creux. L'écoulement peut se faire de manière gravitaire dans des noues en bordures de parking, de zones de stockage, … un prétraitement sera nécessaire lorsque les écoulements peuvent présenter un danger particulier liés à des produits toxiques, eaux d'incendie polluées, …

La profondeur maximale des zones de rétention à l'air libre sera de 50 cm. Les pentes seront limitées à 30 % maximum. Ces espaces seront paysagers et ne seront pas laissés en sol nu.

Dans le cas où les espaces verts ne seraient pas suffisamment grands pour permettre la rétention et l'infiltration des toutes les eaux pluviales, un complément par des structures enterrées pourra se faire. Il pourra s'agir de structures en graves naturelles à indice de vide ou de structures alvéolaires.

Les plans de permis donneront le détail des ouvrages prévus : dimensionnement, profondeur, type de paysagement, …

Note dans l’étude d’impact en page 67 et en pages 78/79 :

III.4.D. Gestion des eaux pluviales Contraintes : Sur l'ensemble des scénarios, la gestion des eaux pluviales a été étudiée pour permettre de prendre en compte les emprises des ouvrages à mettre en place tout en leur conférant d'autres fonctions : insertion paysagère, strate favorable au développement d'une biodiversité sur le site, ...

Les études de sols montrent des sols ayant une perméabilité d'environ 9,66 x 10-6 m/s. Ces vitesses d'infiltrations ne sont pas trop importantes au regard des horizons à protéger. En effet, dans ces proportions on arrive à maintenir les eaux suffisamment longtemps pour qu'elles puissent décanter et éviter l'infiltration des éventuelles pollutions chroniques vers les aquifères.

Stratégie : Classiquement, il est créé un réseau de collecte des eaux pluviales et des bassins de rétention/décantation. Cette solution entraine d’une part un surcoût non négligeable dans des ouvrages inutiles, mais cela crée aussi des espaces dévolus à la gestion des eaux pluviales, difficilement intégrables au paysage. De plus, l’évacuation des eaux par infiltration ne se fait que sur une surface réduite diminuant les vitesses d’infiltration et les volumes pouvant être gérés.

Il est prévu ici de réaliser une gestion intégrée des eaux pluviales dans le site. L’eau est gérée au plus près de son point de chute : cette stratégie permet d’éviter le transfert des eaux et la création d’un « réseau de collecte des eaux pluviales ». L’objectif est d’utiliser les ouvrages existants pour la gestion des eaux pluviales : espaces verts, structures de chaussées, … ici l'ensemble des ouvrages en domaine public sera en aérien.

Compte tenu des possibilités techniques facilitant le recours à une gestion aérienne et un parti pris paysager large, il a été décidé de maximiser la protection à mettre en place : la période de retour choisie pour ce site a été la centennale. Ainsi, le site est géré comme à son état actuel et aucun écoulement n'est attendu en dehors de l'opération.

Gestion des eaux pluviales en espace public Les espaces verts en bordures de voie sont surcreusés pour créer des noues à redans : les eaux des voies et cheminements s’écouleront directement dans ces espaces végétalisés. Les redans permettront la rétention et la décantation des eaux pluviales. Une fois décantées les eaux s’infiltreront doucement à travers la terre végétale.

La « pollution » chronique étant principalement fixée sur les matières en suspension, la décantation des eaux permet de dépolluer les eaux.

Si une pollution accidentelle survient, les redans maintiendront la pollution dans un espace réduit et il faudra exporter les terres éventuellement souillées dans un centre spécifique. Les cortèges végétaux sont choisis pour satisfaire à l’exigence de résistance des plantations à une alternance de période de sol humide et de sols secs. Le choix se porte sur des essences plutôt rustiques, locales et nécessitant que peu d’entretien.

L'objectif est de gérer un épisode météorique de récurrence 100 ans sur site intégralement afin de s'affranchir des contraintes de surverse que l'on peut avoir sur des protections plus faibles. La vidange des ouvrage se fera en moins de 48 h.

Figure 60 : Localisation et emprise des ouvrages de gestion des eaux pluviales - Source : Caen la Mer

D'un point de vue quantitatif, l'ensemble des voies revêtues en enrobé et en chemin stabilisé représente 12.812 m², ce qui compte tenu d'un coefficient de ruissellement de 0,9, engendre 11.530 m² de surface active. La surface disponible pour l'infiltration des eaux pluviales et indiquée sur la Figure 60 est de 3.000 m². Sur cette surface, une hauteur d'eau moyenne de 20 cm d'eau permet de stocker environ 600 m3 d'eau pluviale. Sur cette même surface, et comme le montre le graphique suivant, les zones de stockage/infiltration sont à leur maximum en 3 heures. Elles seront quasiment vides en 8h00. Une pluie de 24 h sera vidangée dans ce même temps. La pluie la plus contraignante est la pluie de 3h.

3000

2500

2000

1500

1000

500

0 6 min 15 min 30 min 60 min 2 h 3 h 6 h 12 h 24 h -500

-1000

-1500

3 Volume d'eau ruisselé en m Volume d'eau évacué par Différence entre ruissellement 3 infiltration en m 3 e t évacuation en m

Figure 61 : Comparaison des volumes d'eaux ruisselées et évacuées par infiltration sur le site du projet - Source : QuaranteDeux

La phase PRO ayant pu avoir lieu, les plans précis de gestion des eaux pluviales ont pu être précisés. Les surfaces d'infiltration total est de 5371 m² et le volume contenu au sein de ces espaces est de 598 m3. Le plan en annexe permet de prendre connaissance de la localisation des espaces de rétention des eaux pluviales, de leur emprise et de leur contenance.

Lors d'épisodes pluvieux de moindre envergure, els ouvrages se remplissent moins et sont plus vite "vides". Leur ennoiement temporaire et régulier favorise la biodiversité en créant des mini espaces humides. Leur étalement sur l'ensemble du site du projet contribue à la création d'une trame verte et bleue.

Les calculs sont menés sur des notions de volumes par unité de temps volontairement pessimistes : vitesses d'infiltration légèrement minorées, volumes arrondis, hauteurs de pluie conséquentes.

Les noues sont entretenues en tant qu'espace vert.

Gestion des eaux pluviales en domaine privé Les parcelles privatives devront gérer les eaux reçues sur leur parcelle afin de ne pas générer d'écoulement sur le domaine public en deçà d'un épisode météorique d'occurrence centennale de 24h00. Compte tenu des infiltrations, de la pente douce des terrains et des prescriptions de recul au sein des parcelles, la gestion des eaux pluviales sera aisée pour les preneurs de lot.

Les ouvrages superficiels seront préférés : noues, espaces en creux, … ces ouvrages permettent à la fois le stockage des eaux pluviales, la décantation des matières en suspension et l'infiltration des eaux pluviales traitées.

Les eaux de toitures non souillées pourront être envoyées directement dans des ouvrages souterrains sans toutefois dépasser 1,5 m de profondeur.

La pente des parcelles privatives, la position des parcelles par rapport à l'espace public et les prescriptions paysagères ont été établies pour faciliter la gestion des eaux pluviales des parcelles privatives.

…………………………………………………………………………………………………………………………......

Hydrologie – Qualité de l’eau Une des incidences du projet est l’imperméabilisation des sols qui peut avoir pour conséquence directe la génération de ruissellements pluviaux supplémentaires.

En effet, le taux d’imperméabilisation actuel sur la zone du projet est estimé à 10 à 20%, l’espace étant occupé par des champs cultivés. Une conséquence directe de l’imperméabilisation des sols est la génération de ruissellements pluviaux supplémentaires.

Le projet pourrait alors avoir des incidences sur le milieu aquatique si aucune solution alternative n’est mise en place :

• L’imperméabilisation a pour effet d’augmenter les crues et de diminuer l’infiltration de l’eau dans le sol, et ainsi de réduire les quantités d’eau arrivant au cours d’eau en période d’étiage : l’équilibre des milieux peut alors être perturbé ; • Les particules polluantes déposées sur les surfaces imperméabilisées peuvent être entraînées par les pluies vers les cours d’eau et être à l’origine de pollutions perturbant l’équilibre du milieu aquatique.

Le projet prévoit la gestion intégrée des eaux pluviales par infiltration (selon les résultats de l’étude géotechnique), ainsi que la création de plusieurs espaces verts généreux permettant de tamponner les eaux pluviales. Ces ouvrages de rétention/infiltration permettront par ailleurs un abattement de la pollution.

Le principe retenu pour la gestion des eaux pluviales de la zone d’activités sera une gestion intégrée par infiltration avec des noues de largeurs variables et de manière plus ponctuelle des espaces verts de plus grande ampleur. En effet, ce choix a été fait pour les raisons suivantes :

• Il n’y a pas de nappes au droit du projet et à proximité immédiate ; • La nappe plus profonde n’est pas vulnérable ; • L’étude géotechnique menée sur l’opération a conclu sur cette faisabilité technique avec une perméabilité moyenne de 1x10-5 m/s à 1x10-6 m/s.

Cette stratégie est conforme au règlement du SDAGE qui oblige certaines prescriptions pour minimiser les impacts.

D’un point de vue qualitatif, la gestion des eaux se faisant à la goutte et en infiltration, il n’est pas possible de prévoir de prélèvement des eaux après prétraitement par le sol et juste avant infiltration. La bibliographie existante montre que des prélèvements sur ces ouvrages ne permettent pas de détecter de polluants.

Grâce à la mise en place d’ouvrages de gestion des eaux pluviales par infiltration, dimensionnées pour des épisodes pluvieux de fréquence centennale, le projet n’aura pas d’effets sur l’hydrologie, que ce soit sur l’aspect quantitatif ou qualitatif.

RAPPEL DE LA NOMENCLATURE AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU – CODE DE L’ENVIRONNEMENT

Le projet porte sur une emprise de plus de 17 hectares.

A ce titre, il doit faire l’objet d’une déclaration auprès des services de la Police des Eaux.

A ce titre, il eût été judicieux de disposer, dans le dossier mis à l’enquête, d’un récepissé de la déclaration faite auprès des services de la Police des Eaux à la D.D.T.M. du Calvados.

Cette pièce manque au dossier.

L’Etude sur le potentiel des énergies renouvelables aborde le problème des pompes à chaleur en utilisant des procédés géothemiques par puits. Ce procédé est considéré comme l’un des plus intéressant pour la zone concernée par le projet.

Il eût, cependant, été bon de préciser que toute réalisation d’un puits géothermique doit faire l’objet d’une déclaration au titre du Code de l’Environnement auprès des services spécialisés de la DREAL Normandie.

L’Etude sur l’état initial de la Faune, de la Flore et des habitats naturels présente dans le dossier mis à l’enquête est d’un grand intérêt et apporte des informations tout à fait satisfaisantes sur la zone d’études.

Cependant, il eût été possible d’obtenir, au-delà d’une approche d’inventaire certes bien faite, de disposer d’une approche quantitative permettant de cerner les impacts réels du projet d’aménagement et les incidences induites, particulièrement sur la flore, en utilisant la méthode des quadrats.

Le quadrat est un carré ou rectangle, voire une forme à quatre côtés, de surface fixée à l'avance. Qu'il soit en métal, en bois ou en plastique, il est utilisé dans l'écologie et la géographie pour isoler un échantillon d'habituellement environ 1 m2 ou 0,25 m2.

Le quadrat est adapté à l'échantillonnage des plantes, des animaux lents, comme les mille-pattes et les myriapodes en myriapodologie et les insectes, et certains organismes aquatiques.

Exemple de quadrat:

Un quadrat est un quadrilatère de taille et dimensions connues permettant de quadriller une zone de terrain afin d'en connaître les propriétés physico-chimiques du sol comme le pH du sol, la faune, la flore, etc. La méthode des quadrats: La méthode des points quadrats alignés consiste à observer des échantillons sur des points choisis par sondage à distance régulière sur une ligne pour étudier la composition floristique d'une prairie dans le cas terrestre.

Quand un écologiste ou un botaniste veut savoir combien d'organismes animaux ou végétaux il y a dans un habitat particulier, il ne serait pas possible de les compter tous. Au lieu de cela, il ou elle serait obligée de compter une part la plus représentative de la population, appelée échantillon. L'échantillonnage des plantes ou des animaux qui ne bougent pas beaucoup (comme les escargots) peut être fait en utilisant un carré d'échantillonnage appelé un quadrat.

Une taille appropriée d'un quadrat dépend de la taille des organismes étant échantillonnés. Par exemple, pour compter les plantes qui poussent sur un champ étendu, on peut utiliser un quadrat avec des côtés de 0,5 ou 1 mètre de longueur.

Il est important que l'échantillonnage dans une zone soit effectué au hasard. Par exemple, si on effectue un échantillonnage à partir d'un champ, mais que par commodité, on place seulement des quadrats placés à côté d'un chemin d'accès, cela pourrait ne pas donner un échantillon réellement représentatif de l'ensemble du domaine. Une façon aléatoire consiste à placer les quadrats au point de coordonnées sur une grille numérotée.

Les études à long terme peuvent exiger que les mêmes quadrats soient observés durant des mois, voire des années et revisités après le prélèvement initial. Les méthodes de la relocalisation de la zone précise de l'étude varient considérablement en précision, et incluent la mesure de proximité de marqueurs permanents, l'utilisation de la station totale théodolite, des GPS. Une approche quantitative aurait permis de mesurer l’impact réel du programme sur une flore et une faune existant sur le site du projet.

Lire plus: https://www.aquaportail.com/definition-12229-quadrat.html

EXAMEN DU REGLEMENT DE LA ZONE

Le projet de règlement de la zone correspond tout à fait à la démarche existante dans les Plans Locaux d’Urbanisme sur les zones de ce type.

Pour ce qui est de la gestion des eaux pluviales à la parcelle, il serait indispensable de rappeler aux aménageurs qu’ils devront réaliser des ouvrages de rétention/infiltration équipés de systèmes d’épuration des eaux afin de préserver la ressource en eaux souterraines de la nappe du Bathonien sous-jacente.

Pour ce qui est de l’implantation de structures végétales en bordure des parcelles, cet aspect est parfaitement intégré dans le règlement, mais devrait faire référence à des essences adaptées et locales, comme mentionné dans le document Etude d’Impact auquel il serait possible de faire référence.

FORMALITES DE CLOTURE

A l’issue de la dernière permanence d’enquête publique, le Commissaire Enquêteur a clôturé, le 8 janvier 2021 s

- le registre d’enquête de Verson, avec Madame le Maire de Verson. - Le registre d’enquête de Mouen, avec Monsieur le Maire de Mouen

Les registres dématérialisés ont été fermé automatiquement à la clôture de l’enquête.

MEMOIRE EN REPONSE

Un procès-verbal de synthèse constituant le cœur du rapport du Commissaire Enquêteur a été transmis, le 22 janvier 2021, par voie dématérialise au pétitionnaire, pour recevoir son mémoire en réponse dans les délais les plus brefs, en préparation de la réunion de synthèse prévue le mercredi 27 janvier à 14 h 30 mn en Mairie de Verson.

Enquête Publique (n° E20000060/14) conduite du 23 novembre 2020 au 8 janvier 2021 par monsieur Yann DRUET, Commissaire enquêteur, ayant pour objet le Permis d'aménager relatif à l'opération d'aménagement de l'extension du parc d'activités des Rives de l'Odon sur les communes de Mouen et Verson

Mémoire en réponse au Procès-Verbal de Synthèse

Sommaire :

1. Préambule ...... 77 2. Présenter un dossier de déclaration au titre du Code de l'Environnement - dossier Loi sur l'eau dans le cadre du permis d'aménager ...... 77 3. Rappeler aux aménageurs les obligations techniques concernant la gestion des eaux pluviales, dans le règlement ...... 79 4. Obliger la mise en place de haies séparatives entre les lots, avec des essences arbustives d'origine locale ...... 79 5. Approfondir éventuellement l'étude faune flore par l'application de la méthode quadrat, qui est adaptée au site ...... 81 6. Conclusion générale ...... 82 7. Table des annexes : ...... 83

1. Préambule :

Conformément aux dispositions règlementaires, monsieur le Commissaire Enquêteur mandaté par le Tribunal Administratif a remis son procès-verbal de synthèse au pétitionnaire, la communauté urbaine Caen la mer, le 22 janvier 2021 dans le cadre de l’enquête publique relative au projet de Permis d'aménager relatif à l'opération d'aménagement de l'extension du parc d'activités des Rives de l'Odon sur les communes de Mouen et Verson. Au regard des observations formulées tant par la population que par le commissaire enquêteur, la communauté urbaine a pris le parti, au travers ce mémoire, de répondre point par point aux problématiques identifiées.

Ainsi, Caen la mer a souhaité apporter des éléments de réponse à toutes les questions posées afin de permettre la meilleure compréhension possible du dossier.

En outre, ce mémoire en réponse permet de revenir sur les actions qui ont été entreprises et qui sont encore en cours et plus spécifiquement sur le dossier de porter à connaissance au titre du livre II du code de l’environnement en cours d’instruction par les services de l’Etat compétents.

2. Présenter un dossier de déclaration au titre du Code de l'Environnement - dossier Loi sur l'eau dans le cadre du permis d'aménager

En 2003, la Communauté des Communes des Rives de l’Odon a engagé la réalisation d’un lotissement d’activités – le parc d’activités des Rives de l’Odon - dans la continuité de la zone d’activités de la Mesnillière (commune de Verson) sur les communes de Mouen et Verson.

En 2005 un second lotissement vient parachever l’ensemble à vocation d’activités.

L’emprise du lotissement historique représentait 57 ha dont 40 ha de surfaces cessibles. Une emprise d’environ 17ha intégrée au permis d’aménager initial n’a jamais été aménagée. En effet, le projet historique qui devait faire de ce terrain un centre commercial a été abandonné. Ce sont ces terrains qui, aujourd’hui, font l’objet du présent permis d’aménager donnant lieu à enquête publique.

Toutefois, il convient de préciser que le périmètre global de 57 ha avait déjà donné lieu à un arrêté préfectoral en date du 14 janvier 2002 (cf. Annexe n°1 au présent mémoire) autorisant la communauté de communes à laquelle s’est substituée la communauté urbaine Caen la mer à rejeter, après traitement, les eaux pluviales des voiries et parcelles du Parc d’Activités des Rives de l’Odon.

La cartographie ci-dessous présente l’emprise du projet global ayant fait l’objet d’un arrêté loi sur l’eau et le périmètre du permis d’aménager actuel intégré dans le périmètre global :

En conséquence, Caen la mer s’est rapprochée des services compétents de l’Etat afin d’apprécier la modification règlementaire liée au nouveau permis d’aménager intégrer pour partie au projet d’arrêté initial au titre de la loi sur l’eau. Par courrier en date du 26 novembre 2020, les services de l’Etat ont confirmé que le lotissement d’activités prévu dans le cadre du permis d’aménager ne constituait pas un changement substantiel des éléments du projet initial conformément à l’article R181-46 du code de l’environnement.

Néanmoins, la police de l’eau a souhaité cadrer les prescriptions complémentaires à l’arrêté du 14 janvier 2002 dans les conditions prévues à l’article R.181-45 du code de l’environnement. De ce fait, il a été demandé à Caen la mer de procéder à l’établissement d’une note de synthèse indiquant les prescriptions complémentaires à intégrer en addendum à l’arrêté initial.

Le mémoire transmis par Caen la mer est joint en annexe 2.

En conclusion, le présent projet ayant déjà fait l’objet d’une autorisation au titre de la loi sur l’eau, la procédure règlementaire est celle du porter à connaissance. L’arrêté préfectoral qui en découle sera transmis aux deux communes concernées en prévision de la décision sur le permis d’aménager de l’extension du parc d’activités des Rives de l’Odon.

3. Rappeler aux aménageurs les obligations techniques concernant la gestion des eaux pluviales, dans le règlement

Dans le cadre de la cession des lots à venir, il est prévu la production préalable de fiches de lots. Outre les dispositions architecturales et urbanistiques à prendre en compte ce document aura également pour enjeu de rappeler les obligations de chacun des preneurs de lots en matière de gestion des eaux pluviales sur la parcelle.

En conséquence, les dispositions reprises à l’arrêté préfectoral complémentaires seront rendues opposables aux futurs acquéreurs.

En complément, lors de l’instruction des permis de construire à venir, Caen la mer – en qualité de service instructeur des autorisations d’urbanisme – aura à produire un avis afin de confirmer que les acquéreurs respectent bien les dispositions de l’arrêté préfectoral.

En conclusion, il est bien prévu un contrôle de la collectivité sur la bonne gestion des eaux pluviales à la parcelle lors de :

 L’accompagnement des porteurs de projet par l’établissement des fiches de lot reprenant les dispositions de l’arrêté préfectoral,  L’instruction des autorisations d’urbanisme à venir qui ne pourront être validées que si le pétitionnaire respecte les dispositions dudit arrêté. Ce cadre doit ainsi permettre un respect strict des dispositions règlementaires arrêtées en prévision de la sauvegarde du milieu récepteur.

4. Obliger la mise en place de haies séparatives entre les lots, avec des essences arbustives d'origine locale

L’extension du Parc d’activités des Rives de l’Odon se trouve en façade de l’autoroute A84. Les commentaires émis lors de la consultation du publique – aussi bien la concertation préalable que l’enquête publique – ont mis en évidence la problématique liée au bruit.

Afin de modifier l’ambiance sonore et plus spécifiquement le ressenti du bruit, il a été techniquement identifié que le végétal pouvait avoir un intérêt certain. C’est en ce sens que le projet a été conçu. L’objectif ainsi travaillé a été de mettre en adéquation le besoin pour les acquéreurs d’être visibles depuis les axes routiers majeurs tout en préservant le végétal dont l’enjeu est de pacifier l’ambiance sonore.

En outre, le parc d’activités des Rives de l’Odon faisant partie intégrante de la trame verte des communes de Mouen et Verson, il a été décidé de renforcer ces dispositions au travers de l’aménagement de la coulée verte.

En conséquence, il est prévu dans le règlement du lotissement – pièce PA10.1 et PA10.2 ainsi que dans le cahier de prescriptions architecturales, urbaines, paysagères, techniques et environnementales - document qui sera rendu opposable après dépôt d’acte par le notaire mandaté à cet effet - que les lots soient plantés par des haies d’essences locales si cet aménagement n’est pas prévu sur l’espace public. En effet, afin d’accompagner l’aménagement de la zone et afin de lui donner un aspect qualitatif, Caen la mer s’est engagé, au travers du plan de composition, à maintenir les haies présentes actuellement sur le site et à renforcer le paysagement de la zone. Le plan d’aménagement des espaces verts publics prévus est joint en annexe 3 au présent mémoire.

En conclusion, les obligations de plantation de haies ont déjà été anticipées et font partie prenante des obligations qui seront portées à la connaissance des futurs acquéreurs. Toutefois, cette obligation ayant été mise en avant dans le paragraphe clôtures du règlement, cette information sera retranscrite dans le paragraphe plantations. Ainsi préalablement au dépôt des autorisations d’urbanisme sur les lots, l’architecte paysagiste conseil formulera un avis sur l’adéquation des plantations envisagées au regard des éléments règlementaires du lotissement. La pièce PA10.1 modifiée est jointe en annexe 4 au présent mémoire.

5. Approfondir éventuellement l'étude faune flore par l'application de la méthode quadrat, qui est adaptée au site

L’étude faune – flore menée par le cabinet Peter Stalleger – consultant en environnement – a été menée selon les méthodologie suivante :

 L'évaluation environnementale des documents d'urbanisme. Guide méthodologique à l'attention des organismes chargés d'élaborer ou de valider une évaluation environnementale" (FERRAND et BARRE, novembre 2007),  Guide méthodologique pour l'évaluation des incidences des projets et programmes d'infrastructures et d'aménagement sur les sites Natura 2000" (BCEOM / ECONAT 2001).

Lors de la mise en place de la mission, les conditions de mise en œuvre de celle-ci ont été travaillées avec l’écologue. Ainsi, l’application de la méthode dite « des quadrats botaniques » a été évoquée.

Toutefois, l’écologue a défini que cette méthode était mal adaptée aux sites dit de « nature ordinaire » déjà fortement façonnés par les pratiques agricoles (parcelles de labour, verger à basse tige, friche agricole) et autres aménagements (talus d'autoroute, bassins d'eaux pluviales).

Ainsi, Cette méthode est priorisée aux études et suivis scientifiques de pelouses calcicoles ou acidiphiles où une forte diversité floristique s'exprime même sur un seul mètre carré.

C’est à la lecture de cette interprétation méthodologique que les modalités de mise en œuvre de l’inventaire ont été actées.

Lors de la production de l’évaluation environnementale, il a été décidé de faire une synthèse de l’étude faune – flore. Néanmoins, afin de parfaire la prise en compte de cette problématique, l’étude globale est jointe en annexe n°5 au présent mémoire.

6. Conclusion générale

Au travers du présent mémoire en réponse, Caen la mer a souhaité apporter des éléments factuels permettant de tenir compte des remarques formulées.

En ce sens, l'objectif a été de revenir sur des attentes légitimes des riverains en précisant les modes d'intervention pour le suivi des problématiques liées au bruit et à la sécurité. La communauté urbaine a donc souhaité s'engager sur plusieurs points afin de repréciser les conditions de mise en œuvre de de cette extension de zone d’activités.

Pour la communauté urbaine Caen la mer Le Vice-Président

Dominique GOUTTE

7. Table des annexes :

Annexe n°1 - arrêté préfectoral en date du 14 janvier 2002 – loi sur l’eau

Annexe n°2 – mémoire en réponse Caen la mer police de l’eau / DDTM

Annexe n°3 – Plan de plantation des espaces verts publics

Annexe n°4 – Pièce PA10.1 modifiée – prise en compte haies parcelles privées

Annexe n°5 – Etude faune – flore intégrale

ARRET DU RAPPORT DU COMMISSAIRE ENQUÊTEUR

A réception du mémoire en réponse de la part des pétitionnaires, le Commissaire Enquêteur a pris acte des informations disponibles. Les pièces annexes sont insérées à la fin de ce rapport.

Les informations étant complètes, le Commissaire Enquêteur décide l’arrêt du rapport d’enquête et fournit par ailleurs, ses conclusions et avis pour chaque commune.

Le rapport sera tiré en 4 exemplaires répartis de la manière suivante :

- 1 exemplaire pour la Commune de Mouen - 1 exemplaire pour la Commune de Verson - 1 exemplaire pour Caen la Mer - 1 exemplaire pour Le Tribunal Administratif

Les conclusions et avis du Commissaire Enquêteur seront tirés en 5 exemplaires, répartis de la manière suivante :

- 1 exemplaire pour la Commune de Mouen, accompagné des conclusions concernant la Commune de Verson - 1 exemplaire pour la Commune de Verson, accompagné des conclusions concernant la Commune de Mouen - 1 exemplaire des conclusions concernant la Commune de Mouen pour le Tribunal Administratif - 1 exemplaire des conclusions concernant la Commune de Verson pour le Tribunal Administratif - 1 exemplaire des conclusions concernant la Commune de Mouen pour Caen la Mer - 1 exemplaire des conclusions concernant la Commune de Verson pour Caen la Mer

Fait et arrêté le 2 février 2021

Commissaire Enquêteur

DEPARTEMENT DU CALVADOS

COMMUNE DE MOUEN

Permis d'aménager relatif à l'opération d'aménagement de l'extension du parc d'activités des Rives de l'Odon sur les communes de Mouen et Verson

ENQUETE PUBLIQUE Numéro E20000060/14

Du 23 novembre 2020 au 08 janvier 2021 AVIS ET CONCLUSIONS MOTIVEES DU COMMISSAIRE ENQUETEUR

Janvier 2021

Yann DRUET – Commissaire Enquêteur

Objet de l’enquête :

La Communauté Urbaine Caen la Mer souhaite développer une extension du parc d’activités des Rives de l’Odon sur le territoire des communes de Mouen et de Verson.

• Pétitionnaire :

• Localisation du projet :

:Localisation du site –

Projet

N Figure2 : Vue n°1 du site depuis l'est, le long de la"RD52"- Source : QuaranteDeux

:Emprise approximative du projet –

• Consistance du projet :

• Régime foncier des terrains :

o Les terrains du projet sont à l’heure actuelle propriété de Caen la Mer ou en cours d'acquisition (délaissés de l'A84 pour le parking de covoiturage)

DEROULEMENT DE L’ENQUETE

Après que le Commissaire Enquêteur ait rencontré les élus de la Commune lors d’une réunion préparatoire, et visité les lieux, le dossier a été examiné avec attention pour examiner la complétude du dossier.

Le Commissaire Enquêteur s’est ensuite rendu sur site pour vérifier les affichages réglementaires, ainsi que sur les panneaux officiels de la Mairie concernée.

L’ensemble des informations a été transmis par voie de presse régionale dans les journaux d’annonces légales, ainsi que sur le site internet dédié.

Le dossier d’enquête et le registre correspondant ont été mis en place sur le site dédié, dont l’adresse informatique était rappelée dans l’arrêté officiel.

Les permanences se sont déroulées aux dates et heures prévues. Le Commissaire Enquêteur a disposé de la salle des mariages, accessible à des personnes à mobilité réduite, et tous les documents nécessaires à la bonne compréhension du dossier étaient disponibles en version « papier ».

Un registre « papier » avec les pages numérotées était mis à disposition du public.

Fréquentation du siège de l’enquête

Une seule personne s’est rendue sur le siège de l’enquête pour rencontrer le Commissaire Enquêteur. Cette personne a déposé un courrier afin qu’il soit annexé dans le registre d’enquête. Ce qui a été fait par les soins du personnel municipal.

A l’issue de l’enquête, le Commissaire Enquêteur et Monsieur le Maire de la Commune, ont clôturé le registre qui est resté à disposition dans les locaux de la Mairie.

OBSERVATIONS DEPOSEES

Le rapport déposé par l’association locale de défense de l’environnement, porte essentiellement sur les éléments de l’impact du projet sur la nuisance sonore, et les flux de circulation. L’association récuse la possibilité de réaliser une crèche dans l’emprise du projet.

OBSERVATION SUR LE REGISTRE DEMATERIALISE

Aucune observation n’a été effectuée sur le registre dématérialisé, malgré une consultation importante du dossier par des visiteurs.

OBSERVATIONS FAITES PAR LE COMMISSAIRE ENQUETEUR

Le Commissaire Enquêteur a longuement étudié le dossier et a examiné toutes les pièces avec attention.

Globalement, le dossier est complet, et l’étude d’impact environnemental présente une analyse très satisfaisante au regard du Code de l’Environnement.

Le Commissaire Enquêteur s’est interrogé sur

- l’absence de documents relatifs à l’application de la Loi sur l’Eau, - la méthode d’analyse foristique réalisée par une méthode analytique - la nécessité de rappeler leurs obligations aux preneurs de lot en matière de protection de l’environnement à la fois dans le domaine de l’eau et dans celui des plantations arbustives en haies bocagères séparatives des parcelles.

Une réunion de travail adossée aux observations préalablement formulées par le Commissaire Enquêteur a eu lieu en Mairie de Verson, où le pétitionnaire accompagné des techniciens de Caen la Mer, a pu exprimer ses réponses oralement avant de les formuler sous forme écrite (insérée dans le corps du rapport principal)

ANALYSE DU MEMOIRE EN REPONSE

Ayant examiné les réponses apportées par le pétitionnaire, le Commissaire Enquêteur a pu considérer que les informations fournies tant

- sur la justification de l’absence des informations concernant la Loi sur l’Eau dans le dossier mis à l’enquête publique - sur la justification des choix de la méthode d’analyse de la flore - sur l’engagement d’insérer dans le règlement de lotissement les points concernant la gestion à la parcelle de l’eau pluviale et l’obligation d’assurer des plantations de haies arbustives

étaient satisfaisantes.

CONCLUSIONS

Prenant en compte les éléments suivants :

- la qualité du dossier mis à l’enquête permettant une bonne prise de connaissance de l’ensemble du projet et de ses conséquences, en particulier grâce à une étude d’impact très bien documentée - la qualité de l’iconographie et de la cartographie présentée qui permet une bonne compréhension spatialisée du projet - l’examen du respect des obligations réglementaires concernant la réalisation pratique de l’enquête - la réalité de la continuité spatiale entre la nouvelle tranche du projet et les équipements et structures de la zone artisanale déjà existante et réalisée - l’absence de génération observable de nouvelles nuisances sonores et le faible accroissement vraisemblable des flux de circulation nouvelle sur l’ensemble de la zone ainsi complète - l’intérêt certain de la réalisation de l’aire de co-voiturage pour permettre une meilleure gestion des flux de circulation des véhicules personnels à la fois sur la zone, mais aussi en direction du bassin d’emploi de Caen, mais aussi la nécessité d’assurer une collecte et un traitement des eaux de lessivage de cette aire de covoiturage dans une noue végétalisée permettant l’épuration des hydrocarbures résiduels - l’intégration prévue dans le règlement du programme de l’obligation de gestion des eaux pluviales à la parcelle dans des conditions sanitaires satisfaisantes avec une épuration des eaux dans des équipements adaptés (généralement noues végétalisées) - l’intégration prévue dans le règlement du programme de l’obligation de réaliser des plantations de haies arbustives séparatives en essences locales, entre les parcelles, afin de réduire l’impact sonore, et constituer un aménagement paysager valorisant

Faisant suite à ces conclusions :

le Commissaire Enquêteur émet l’avis suivant :

AVIS FAVORABLE AVEC RECOMMANDATIONS

Recommandation numéro 1 : mettre en place au niveau de l’aire de co-voiturage, une structure de gestion des eaux de lessivage de chaussée avec traitement par génie végétal de ces eaux avant leur restitution au milieu naturel par infiltration

Recommandation numéro 2 : faire obligation aux preneurs de lot, dans le règlement du programme, de réaliser des équipements de gestion des eaux pluviales de toiture et de chaussée par techniques appropriées avant leur restitution au milieu naturel par infiltration

Recommandation numéro 3 : faire obligation aux preneurs de lot, dans le règlement du programme, de réaliser des plantations de haies bocagères arbustives séparatives en réalisant des implantations d’arbres d’essence locale

Le 2 février 2021