LES NOMS DE LIEUX

dans la région

POITOU- C H ARENTES Publications de l'auteur

Le « manuscrit de Pons », recueil de textes en patois saintongeais du XVIIIe siècle. Édition critique publiée avec le concours du Centre national de la recher- che scientifique; 1970.

L'Aunis et la Saintonge. Histoire par les documents. Des origines à la fin du Moyen Age. Annales du C.R.D.P. de Poitiers; 1973.

Anthologie Poitou-Aunis-Saintonge-Angoumois. De Guillaume de Poi- tiers à Burgaud des Marets. Société d'études folkloriques du Centre-Ouest. Collection Langue et civilisation régionales; 1973.

Glossaire des parlers populaires de Poitou, Aunis, Saintonge, Angou- mois. Présentation et lettre A. Société d'études folkloriques du Centre-Ouest. Même collection; 1978.

Édition de «Aneut chez d'aut'foués, souvenîs de vacances d'in jhène pésan», manuscrit du D Roger Soulard. Société d'études folkloriques du Centre- Ouest. Même collection; 1983.

© Rumeur des Ages, 7 rue Dupaty, La Rochelle. ISBN 2-903974-08-X Jacques DUGUET

LES NOMS DE LIEUX

dans la région POITOU-C H ARENTES

leur signification et leur histoire

Rumeurdes Ages 1986

INTRODUCTION

Il y a longtemps que l'interprétation des noms de lieux n'est plus une aimable distraction de salon, que l'étude de ces noms est devenue une science, qui a défini ses buts et mis au point ses méthodes. Cependant, cette science demeure encore assez méconnue, malgré les efforts de quelques vulgarisateurs, comme Albert Dau- zat et Charles Rostaing, qui ont publié chacun un manuel sur les noms de lieux de la , le premier dans la « Bibliothèque des chercheurs et des curieux», le second dans la collection « Que sais-je?». Les synthèses régionales ne sont pas nombreuses et les ouvrages de vulgarisation de toponymie régionale le sont encore moins. Tous les départements n'ont pas la chance de disposer d'un répertoire simple et clair comme celui que l'abbé Nègre a publié aux éditions d'Artrey sur les noms de lieux du Tarn. La région Poitou-, quant à elle, est particulièrement pauvre en études toponymiques. Aussi ne faut-il pas s'étonner qu'elle n'ait suscité aucun essai de synthèse ni, à plus forte raison, de vulgarisation. Elle constitue cependant un terrain de choix pour le toponymiste parce qu'elle a été une zone de contact entre les deux grandes langues romanes de la France, le français et l'occitan, et que ses noms de lieux témoignent d'un recul de la seconde devant la première. Le présent ouvrage a été conçu comme un manuel d'initiation à la toponymie à l'aide des noms de lieux d'une région; le lecteur du Poitou-Charentes y trou- vera des noms qui lui sont plus familiers que ceux d'un vaste pays comme la France. Il n'est pas pour autant une réplique des manuels mentionnés ci-dessus, qu'on se serait contenté d'adapter en y introduisant des exemples empruntés à la toponymie régionale. Il est le fruit d'un effort de classement de faits topony- miques enregistrés au cours de nombreux dépouillements de textes. L'effort a également porté sur la simplicité de l'expression en vue d'une compréhension plus immédiate, sans toutefois concéder à une facilité génératrice d'inexactitude. Dans le même souci de précision, les références n'ont pas été négligées. Elles seront utiles à ceux qui désireront se reporter aux sources. Les ouvrages de toponymie se présentent le plus souvent comme des réper- toires de noms classés chronologiquement, selon des périodes de formation. Les tranches ainsi constituées ont parfois été comparées à des couches géologiques. A ce classement chronologique se superpose généralement un classement séman- tique, indispensable en particulier pour le dernier millénaire auquel on doit les noms les plus nombreux et les plus variés. Dans ce livre de présentation géné- rale, les toponymes sont étudiés selon leur sens et leur histoire. La première par- tie est un essai de classification sémantique, qui distribue les noms en quatre caté- gories, avec les réserves d'usage inhérentes à ce mode de classement. La seconde partie traite de l'histoire externe des noms, c'est-à-dire des événements de leur existence déterminés par les besoins expressifs des communautés qui les utili- sent, parfois par des décisions de personnes ou de corps constitués. La troisième et dernière partie concerne leur histoire interne, en d'autres termes les évolu- tions à caractère linguistique qui affectent leur prononciation ou leur structure. Exposé méthodologique plus qu'inventaire de noms, introduction à l'étude d'une toponymie régionale, tel se présente donc cet essai dans lequel figurent des topo- nymes choisis en fonction de leur valeur représentative. PRÉSENTATION

IDENTIFICATION DES LIEUX Les départements sont désignés par les numéros usuels : 16 pour la , 17 pour la Charente-Maritime, 79 pour les Deux-Sèvres, 86 pour la Vienne. Un nom suivi d'un numéro de département est un nom de commune actuelle ou ancienne. Nous n'avons pas toujours pu tenir compte des regroupements plus ou moins récents de communes, qui ne contribuent d'ailleurs pas à la précision des localisations. Lorsque deux noms se suivent, le premier est celui d'un écart (village, hameau, maison) ou d'un terroir, le second celui de la commune. Les noms de terroirs sont suivis de l'abréviation Id (lieu-dit); ceux de la Charente sont extraits du réper- toire de R. Facon.

GRAPHIE Les noms d'écarts et de terroirs, qui n'ont pas de forme officielle, peuvent varier d'un document à l'autre. Nous les avons reproduits tels qu'ils figurent dans les documents où nous les avons relevés : dictionnaires topographiques départementaux pour les Deux-Sèvres et la Vienne, nomenclatures de l'INSEE, plans cadastraux, cartes de l'I.G.N. Nous n'avons mis de tirets dans les noms composés que pour les noms de communes parce que ceux-ci ont un caractère officiel. Ces tirets, en effet, ne s'imposent pas.

CITATIONS Les formes anciennes qui viennent à l'appui des interprétations figurent dans de courtes citations suivies de la date du document et, en cas de nécessité, d'une traduction.

RÉFÉRENCES Elles sont mentionnées entre parenthèses, en abréviation pour les plus fréquentes. Quand elles sont absentes à la suite des citations celles-ci sont extraites d'un dic- tionnaire topographique départemental (Deux-Sèvres et Vienne).

ABRÉVIATIONS Répertoires : DTSD : Dictionnaire topographique des Deux-Sèvres par B. Ledain. DTV : Dictionnaire topographique de la Vienne par L. Rédet. Facon : Facon R. « Recueil des lieux-dits de la Charente». Mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, 1964. INSEE 16, INSEE 17 : Nomenclatures publiées par l'Institut national de la sta- tistique et des études économiques. Direction régionale de Poitiers (Charente et Charente-Maritime). Paroisses : Paroisses et communes de France. Dictionnaire d'histoire administra- tive et démographique, Charente-Maritime. , C.N.R.S., 1985.

Ouvrages généraux : Dauzat : Dauzat A. Les noms de lieux. Origine et évolution. Bibliothèque des cher- cheurs et des curieux. Delagrave, 1951. Dauzat-Deslandes-Rostaing : Dauzat A., Deslandes G., Rostaing Ch., Dic- tionnaire étymologique des noms de rivières et de montagnes de France. Paris, Klinck- sieck, 1982. Dauzat-Rostaing : Dauzat A., Rostaing Ch., Dictionnaire étymologique des noms de lieux de France. Larousse, 1963. Lebel : Lebel P., Principes et méthode d'hydronymie française. Les Belles Lettres, 1956. Longnon : Longnon A., Les noms de lieux de la France. Paris, H. Champion, 1968. Morlet : Morlet M.-Th. Les noms de personnes sur le territoire de l'ancienne Gaule du VI au XII siècle. C.N.R.S., tome 1 1971, tome 2, 1972. Nègre : Nègre E. Les noms de lieux en France. A Colin, 1963. Rostaing : Rostaing Ch. Les noms de lieux. Collection « Que sais-je ? », PUF, 1948. Vincent : Vincent A. Toponymie de la France. Reprint G. Monfort, Saint-Pierre- de-Salerne, 1981.

Études régionales : Béquet : Béguet E. « Glossaire de noms de lieux-dits de la région de Cellefrouin, Charente». Etudes locales, 1929, pp. 153-201. Delage : Delage G. «Contribution à l'étude des noms de lieux de la Cha- rente ».BSACH, 1965, pp. 215-247. Leproux : Leproux M. Dévotions et saints guérisseurs. PUF, 1957. Martin-Buchey : Martin-Buchey J. Géographie historique et communale de la Cha- rente, 3 tomes, 1914, 1915, 1917. Michon : Abbé Michon. Statistique monumentale de la Charente. Reprint B. Sépulchre, Paris, 1980. Mineau-Racinoux : Mineau R., Racinoux L. Légendaire de la Vienne. Brissaud, Poitiers, 1978. Pignon : Pignon J. L'évolution phonétique des parlers du Poitou (Vienne et Deux- Sèvres). D'Artrey, Paris, 1960. Pillard : Pillard G. Mythologie des Deux-Sèvres. Brissaud, Poitiers, 1978. Rainguet : Rainguet P.-D. Études historiques... sur l'arrondissement de Jonzac (Charente-Inférieure). Jonzac et Saint-Fort-sur-Gironde, 1864. Rédet : Rédet L. Observations sur les noms de lieux dans le département de la Vienne. MSAO, 1846, p. 301-367.

Périodiques et collections : AHSA : Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis. AHP : Archives historiques du Poitou. BSAC : Bulletin de la Société archéologique de Chauvigny (le Pays chauvinois). BSACH : Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente. BSAO : Bulletin de la Société des antiquaires de l'Ouest. BSGR : Bulletin de la Société de géographie de Rochefort. EL : Études locales. Inspection académique de la Charente. MSAO : Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest. MSSDS, MSHDS : Mémoires de la Société de statistique, ensuite de la Société historique des Deux-Sèvres. RCAM : Recueil de la Commission des arts et monuments historiques de la Charente-Inférieure. RIO : Revue internationale d'onomastique. RSA : Revue de Saintonge et d'Aunis : Bulletin de la Société des archives histo- riques de la Saintonge et de l'Aunis. SEFCO : Bulletin de la Société d'études folkloriques du Centre-Ouest (Aguiaine depuis 1976).

Cartulaires et recueils de documents : Angoulême : Cartulaire de l'église d'Angoulême, édition J. Nanglard, Angoulême, 1900. Baignes : Cartulaire de l'abbaye de Saint-Étienne-de-Baigne, édition Cholet, Niort, 1868. Boixe : Cartulaire de l'abbaye de Saint-Amant-de-Boixe, édition A. Debord, Société archéologique et historique de la Charente, 1982. Cellefrouin : Cartulaire de l'abbaye Saint-Pierre-de-Cellefrouin, édition Cheva- lier, Ruffec, 1936. G. de Blaye : Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême, édition J. Nanglard, Angoulême, 1906. La Garde : « Chartes du prieuré de Notre-Dame-de-la-Garde en Arvert», édi- tion Th. Grasilier dans Cartulaires inédits de la Saintonge, tome 1 Niort, 1871.

Saint-Cybard : Cartulaire de l'abbaye de Saint-Cybard, édition P. Lefrancq, Angoulême, 1930.

Saintes : «Cartulaire de l'abbaye Notre-Dame-de-Saintes», édition Th. Grasi- lier dans Cartulaires inédits de la Saintonge, tome 2, Niort, 1871. Vaux : « Cartulaire de l'abbaye de Saint-Étienne-de-Vaux», édition Th. Grasi- lier dans Cartulaires inédits de la Saintonge, tome 1 Niort, 1871.

CARACTÈRES DES NOMS DE LIEUX

La toponymie est définie comme la science des noms de lieux ou toponymes. Il s'agit évidemment des noms propres de certains lieux. On s'est d'abord inté- ressé aux noms des lieux habités. Ensuite les noms de rivières et les noms de montagnes ont fait l'objet d'études spéciales; ainsi ont été créés les termes hydrony- mie et oronymie. Il existe des ouvrages de synthèse sur les toponymes en géné- ral, sur les hydronymes et les oronymes, mais les noms de terroirs, appelés micro- toponymes, qui sont innombrables, n'ont donné lieu qu'à des études fragmentaires. La délimitation des lieux qui portent des noms ne saurait être effectuée avec quelque précision. On peut encore indiquer les limites d'un village si les mai- sons en sont bien groupées mais toute délimitation devient arbitraire quand les édifices se distribuent en groupes plus ou moins espacés. En ce dernier cas on constate des hésitations dans les dénominations, qui s'appliquent tantôt à l'ensem- ble, tantôt à telle ou telle partie. La notion de terroir est floue; aussi les microto- ponymes ne correspondent-ils à des espaces délimités que quand le réseau des voies rurales est dense. Quant aux cours d'eau, ils posent des problèmes aux géo- graphes au sujet de la distinction entre cours d'eau principaux et affluents et de la détermination des sources. Aussi n'est-il pas étonnant que l'usage populaire ait hésité pour les désignations. Les noms de lieux sont essentiellement utilitaires. L'homme n'a donné de noms qu'à certains lieux, dans la mesure du nécessaire, afin de se repérer dans l'espace qu'il a fréquenté. Les dénominations ont dû se multiplier au fur et à mesure que les communautés ont étendu leur emprise sur le sol. Les toponymes sont bien, en effet, des créations de communautés, d'ensembles d'habitants ayant les mêmes perspectives géographiques, la même perception de l'espace qui les entoure. Les périodes de segmentation de la propriété sont favorables à la multiplication des noms, dans la mesure où la propriété du sol est fréquemment exprimée. Par con- tre, les regroupements ont tendance à entraîner une diminution des microtopony- mes. On le voit bien actuellement : par suite du « remembrement », certains noms des documents cadastraux sont abandonnés parce qu'ils sont devenus inutiles.

Les toponymes sont pour la plupart des créations populaires, c'est-à-dire anony- mes; leur usage s'est établi suivant un processus généralement inconnu. Nous sommes le plus souvent condamnés à ignorer qui a commencé à désigner tel lieu de tel nom et pour quelles raisons. Pourquoi une nouvelle maison a-t-elle été dite le Rocher plutôt que la Maison-Neuve, par exemple? Aucune réponse ne peut être donnée à cette question, quelques décennies seulement après la construc- tion. Au moins, si la maison s'appelle la Clergeauderie, c'est-à-dire « le domaine des Clergeaud», il y a les plus grandes chances que l'appellation ne soit pas due aux occupants.

L'autorité publique, à quelque niveau qu'elle se soit exercée, n'a généralement été pour rien dans le choix des noms anciens. C'est exceptionnellement qu'elle est intervenue avant l'époque contemporaine, d'ailleurs plus pour modifier que pour créer. La première manifestation d'ampleur de cette autorité s'est produite pendant la Révolution. La Convention a cherché à supprimer tout souvenir de l'« ancien régime» et toute trace de « fanatisme » ; elle a ainsi éliminé pour un temps les noms qui rappelaient de près ou de loin la royauté, la « féodalité », les croyan- ces religieuses et les institutions ecclésiastiques. Le XIX siècle s'est signalé par un bouleversement de la toponymie urbaine. Les conseils municipaux ont sou- vent précipité dans l'oubli de vieux noms de rues et de places nés de l'usage quo- tidien, en les remplaçant notamment par des noms de personnalités auxquelles ils ont voulu rendre hommage. L'abandon des noms traditionnels est regrettable dans la mesure où ceux-ci témoignaient du sens de l'observation, de l'esprit de « l'homme de la rue », et rappelaient des activités, des édifices, des modes de vie disparus. Cependant, les appellations nouvelles ne sont pas dénuées d'intérêt parce qu'elles conservent le souvenir d'orientations politiques variables, d'engouements passagers, d'émotions collectives à l'occasion d'événements exceptionnels et aussi de poussées de prosélytisme politique ou philosophique. Le caractère populaire de la grande majorité des toponymes a été battu en brèche par l'intervention des intellectuels. De nombreux noms ont été remodelés pour rapprocher leur prononciation de la prononciation considérée comme la meilleure parce qu'elle était celle d'un parler jugé supérieur. Ainsi le prestige de la langue française a de bonne heure tendu à éliminer les caractéristiques régionales. D'autre part, des scribes ont éprouvé le besoin de marquer dans la graphie l'origine des noms en introduisant des lettres parasites qui ne correspondaient à aucun son prononcé. C'est ce qu'on appelle des graphies «savantes» ou «étymologiques», qui manifestent d'ailleurs trop souvent l'ignorance plutôt que la science. Cette pratique a été sans conséquence aussi longtemps que les noms se sont transmis de bouche à oreille. Il n'en a pas été ainsi dans la période contemporaine qui a accordé la primauté à l'écrit sur l'oral. Une sorte de religion de l'écriture a entraîné à prendre en compte ces lettres parasites et même des lettres représentant des sons disparus depuis des siècles, maintenues par tradition dans les toponymes comme dans les mots du vocabulaire usuel. Il en est résulté des déformations qui ont rendu certains noms difficilement reconnaissables. PREMIÈRE PARTIE

LA SIGNIFICATION DES NOMS DE LIEUX

Tout nom de lieu a eu un sens à l'origine. La toponymie vise d'abord à déter- miner ce sens. Elle procède ainsi de la linguistique, en particulier de la dialecto- logie historique, qui étudie les dialectes dans leurs évolutions au cours des siè- cles passés. En effet, beaucoup de toponymes sont issus de mots régionaux d'uti- lisation courante autrefois mais aujourd'hui abandonnés. Le toponymiste doit con- naître du mieux possible le vocabulaire ancien de la région qu'il étudie, les pro- cédés de formation des mots, les «lois» des évolutions des sons dans toute leur complexité, les types d'« accidents » qui contrarient ces évolutions dans les mots usuels et plus encore dans les toponymes, les principes graphiques utilisés par les différents scribes selon les époques. Ces mots régionaux sont surtout des noms communs de choses. Une chênaie est pour l'usager un groupement de chênes plutôt qu'un endroit où poussent des chênes. Cependant, si les chênes sont arrachés pour livrer le terrain à la culture, on peut continuer à dire qu'on va «à la Chênaie». La chose a disparu mais son nom demeure comme nom de terroir, quelle que soit l'utilisation de celui-ci. Il peut aussi arriver que la chose subsiste en changeant de nom. Pendant des siècles un bois s'est appelé un bosc dans une partie de la région. Quand le mot bois est devenu d'usage courant et que bosc a été incompris, on a remplacé « aller au bosc» par « aller au bois du Bosc ». Bosc était devenu un toponyme. Ces appellatifs décrivent l' « environnement» tel qu'il est perçu par l'indigène. Leur ensemble constitue une géographie populaire où l'on retrouve le relief, les eaux, la couverture végétale, la fréquentation animale, la nature et la qualité des sols, l'habitat, la structure de la propriété... Ils évoquent l'effort patient des géné- rations successives pour accroître leur espace vital, défricher, tracer des chemins, construire des maisons, des bâtiments d'exploitation, des édifices pour le culte, des forteresses, des villages, des bourgs... Beaucoup de noms de lieux sont d'anciens noms de personnes ou des dérivés de noms de personnes. Ce sont des noms de propriétaires, possesseurs ou tenan- ciers. Ils expriment l'appropriation du sol par l'homme. Collective ou individuelle, familiale ou personnelle, la propriété se marque de siècle en siècle par des procé- dés qui ne varient guère : déterminants aux appellatifs (la Maison aux Martins), dérivés de noms de personnes (la Martinière), noms de personnes (les Martins), parfois précédés de « chez » (Chez les Martins). Un dictionnaire des noms de lieux se présente ainsi pour une bonne part comme un bottin populaire où figurent des gens presque tous inconnus et depuis longtemps disparus. Nous appellerons possessifs les toponymes dont l'élément essentiel est un nom d'ancien possesseur. La toponymie procède donc largement de l'anthroponymie qui étudie les noms de personnes selon leur origine, leur formation, et les époques de leur utilisa- tion. Pour le Poitou-Charentes, la tâche du toponymiste est accrue par le fait que l'anthroponymie régionale est à peine esquissée. La majorité des noms de lieux se range dans ces deux grandes catégories. Il est d'autres toponymes, surtout des noms de terroirs et de maisons, qui sont plus difficiles à classer. Ce sont en général des noms relativement récents. Certains, tel Derrière le Bois, Sous le Treuil, Sur les Vignes, Entre les Eaux, désignent les lieux selon la situation de ceux-ci par rapport à d'autres lieux. Nous les avons appelés locatifs, faute de mieux. D'autres suggèrent plus qu'ils ne décrivent, expri- ment des sentiments, voire des jugements, mais sans jamais désigner directement le lieu, à la différence des appellatifs. Ce sont pour la plupart des noms compo- sés, d'inspiration populaire, parfois fantaisistes ou ironiques, dont le sens n'est d'ailleurs pas toujours évident. Ainsi se présentent Buffe Ageasse, Père Renard, Gâte Fer, Baille Peine, Moque Baril, Gratte Met, Chèvre Pendue, La Chicane, Beau Séjour... Nous avons réuni ces dénominations sous le titre « les suggestifs». CHAPITRE I

LES APPELLATIFS

Dans ce chapitre sont présentés : — quelques appellatifs largement répandus, choisis pour mettre en évidence la diversité de ces noms et la richesse descriptive des dénominations populaires ; — des termes génériques, comme « lieu » et « endroit », qui sont beaucoup moins fréquents et sont nécessairement déterminés pour être significatifs; — des mots tels que « bout », « chef », « tête », « queue », qui sont également peu répandus mais qui manifestent un des aspects de la perception populaire de l'espace.

Un nom relatif au relief : vau « vallée » Le mot vau est le correspondant régional du français val. L'un et l'autre pro- viennent du latin vallis, de même sens. Vau est aujourd'hui inusité. Il s'est con- servé en toponymie, soit seul, soit accompagné d'un adjectif ou d'un autre déter- minant. Il est du genre féminin, comme le latin vallis.

Seul, sans article ou avec article VAUX, canton de Leigné-sur-Usseau, 86 : de Vallibus vers 1080; « les vallées». VAUX, canton de Couhé, 86 : villa Vallis 969, Vals vers 1085, de Vallibus 1149; « les vallées». VAUX, Château-Garnier, 86; Leigné-les-Bois, 86; Lussac-les-Châteaux, 86; VAUX [Lavalette], 16; VAUX [Rouillac], 16; VAUX [sur-Mer], 17 : de Vallibus 1104 (cart. Vaux, p. 12), apud Valles 1198 (ibid. p. 18). LAVAU, Voulême, 86 : la Vau Frenicart 1406; «la vallée d'un nommé Frenicart»; le déterminant a été abandonné. LAVAULT, Vançais, 79 : la Vau 1454; Soudan, 79 : la Vau 1537; pour ces deux toponymes, non seulement on a réuni l'article au nom mais on a affublé ce der- nier d'une finale fantaisiste It. LAVAUX, Breloux, 79 : la Vau 1683; ici c'est un x tout à fait injustifié qui a été ajouté. LES VAUX, Beaumont, 86; Brigueil-le-Chantre, 86...; Adilly, 79; les Aubiers, 79; la Chapelle-Thireuil, 79...

Avec un adjectif de couleur VAUBRUNE, Vasles, 79. LA VAUNOIRE, Vaux, canton de Couhé, 86 : de Valle Nigra 1227, La Vaunègre 1350; « la vallée noire»; on remarque que le nom primitif, «la vau nègre », a été transformé ; il s'agit d'un phénomène de francisation : on a remplacé le mot régional Jouzeaux (les), 29 Marat, 86 Juche Cors, 42 Marigny (le Grand, le Petit), 119 Juscorps, 42 Marigny-Brizay, 112 Juspie, 43 Marigny-Chemereau, 62 Marnay, 122 Labeur (le), 45 Maronne (la), 67 Lanclaus, 85 Mars (le, les), 97 Lansonnière, 31 Marsauderie (la), 33 Lavau, 15 Martaisière (la), 129 Lavausseau, 77 Mas (le), 97 Lavault, Lavaux, 15 Mas d'Usson, 97 Lavoux, 94 Mas Périer, 97 Lavoux Martin, 16 Massifrotte, 47 Layré, 107 Massogne, 122 Légère (la), 71 Mathurine (la), 28 Leue des Bois (la), 132 Maucouverte, 45 Lezay, 74 Maucrat, 48 Liaigue, 104 Mauduit (le), 28 Ligne (la), 77 Maugagne, 46 Lilot, 85 Maugarni, Maugarnie (la), 45 Lineau, 134 Mauléon, 62 Logerie, 32 Maurepas, 46 Longève, 104 Mauvinière (la), 129 Longèves, 104 Mazerolles, 127 Louardières (les), 109 Mazert, 119 Loup Mort (le), 49 Ménardière (la), 83 Loup Pendu (le), 49, 63 Mérâne, 48 Luché-Thouarsais, 83 Mère de la Patrie (la), 85 Lussac le Château, 86 Mère la Patrie, 85 Lussac-les-Châteaux, 114 Méré, 61 Merle (le), 28 Machecoul, 74 Meunière (la), 106 Madeleine (la), 76, 77 Migné, 129 Maigne (le), 79 Mignon (le), 123 Maillezac (le Grand, le Petit), 119 Mignoterie (la), 33 Maillolière (la), 31 Millécus, 47 Maine de Contestation, 48 Milly, 129 Mairé-Lévescault, 134 Mirebeau, 128 Maison à Romain d'Aigle (la), 63 Mirebelière (la), 31 Maison Neuve (la), 114 Moine Mort (le), 49 Maison Seule, 61 Moizan (le), 28 Malassis, 45 Monconseil, 45 Malgagnes, Maligagnes (les), 46 Mondésir, 49 Maligratte, 45 Monétrie (la), 33 Malserpe, 106 Monique, 45 Malvau, Malvaud (la), 16 Monplaisir, 49 Malvault, 16 Mons, 82 Malveau (Grand, Petit), 16 Montagnan, 85 Marais d'Archat, 73 Montagnards (les), 86 Montagne (la), 86, 87 , 128 Montagne-Charente, 86 Normandie, 78 Montant (le Bas, le Haut), 122 Notre-Dame-d'Or, 106 Montbreuil, 61 Nouillère (la), 129 Monterbeau, 102 Nueil (Bas, Haut), 122 Montléon, 75 Nueil-sous-Faye, 112 Monts, 114 Monts-sur-Guesnes, 112 Oléron (île d'), 87 Moque Baril, 46 Oliverie (l'), 32 Moque Chat, 44 Or (l'), 70 Moque Chien, 44 Ormeau (l'), 128 Moque Douzil, 46 Ouche entre les deux Villages, 37 Moque Panier, 46 Moque Rat (le), 44 Pagneux (le), 77 Moque Souris, 44 Pain Bénit (le), 47 Morfonds, 18 Pain Perdu, Pains Perdus (les), 46 Mortaigre, 104 Paizay-le-Sec, 114 Mortaigue, 104 , 128 Mort à l'Ane (la), 49 Pan Perdu, 102 Mort au Chevalier (la), 49 Paquenalière (la), 31 Mortefond, 18 Paradis (le), 47 Mortier, 129 Parthenaiserie (la), 33 Moudurerie (la), 32 Patinière (la), 60 Moulin à Parent (le), 60 Paul-Émile, 85 Moulin Grelat (le), 60 Pelle Chat, Pellechin, 44 Mouton, , 121 Pellegrolle, Pellegrue, 44 Pellevoisin, 47 Nalière (la), 31 Pellouaille, 44 Napaude (la), 83 Peloquinerie (la), 33 Nardanne, Nardenne, 108 Pelsac, 48 Nassé, 108 Pérajoux, 61 Nauletière (la), 31 Pérat, Perrat (le), 99 Né (le), 123 Percevaux (les), 81 Nège Chièvre, 43 Perrières (les), 81 Nègrebois, 23 Pérusse, 63 Négrevau, Négrevault, 16 Pète Renard, 43 Neige Souris, 43 Petit Beau, Petit Bois (le), 24 Nermaillé, 108 Petit Guérin (le), 27 Nervarand, 108 Petit Lieu (le), 25 Neuchaise, 27 Petit Poitiers, 79 Neussouan, 108 Petite Flandre, 77 Neuvicq-Montguyon, 124 Petite Vendée, 78 Niche Bœuf, 43 Peyrat (le), 99 Nie (la), 123 Picardie (la), 78 , 121 Pied d'Almort, 49, 130 Nieuil-l'Espoir, 114 Pied Baugé, 130 Nieuillet, 121 Pied de Grolle, 44 Nivaudière (la), 129 Pied Foulard, 130 Noirlieu, 25 Pied Griffé, 130 Pied Limousin, 130 Puichéty, 129 Piedlouaille, 44 Puybouin, 130 Pierrefitte, 61 Puy Chevrier, 135 Pierreras (las), 128 Puydéry (Haut, Bas, Petit), 122 Pille Bourse, 46 Puydrouard, 109 Pinier (le), 82, 107 Puyfranc, 130 Pique Ageasse, 42 Puy Girard, 130 Pique Bécasse, 42 Puy Joubert, 130 Pique Fesse, 47 Puy Martin, 130 Pique l'Ane, 45 , 102 Pisse Anesse, 43 Puy Pirault, 130 Pisse Connil, 43 Puy Raillard, 130 Pisse Grenouille, 43 Puyrajoux, 130 Pisseloube, Pisselouve, 43 Pisseloup, 43 Queue de l'Écluse (la), 26 Pisse Piron, 43 Queue du Marais (la), 26 Pisse Vache (le), 43 Queue du Pont (la), 26 Pisse Vin, 47 Queue du Pré (la), 26 Pitres (les), 29 Qincangrousse, 48 Plaisance, 49 Quinçay les Plaisirs, 85 Plamboux, 24 Quinquempoix, 48 Plein Bois, 24 Quintardières (les), 31 Plobins (les), 106 Plotinière (la), 106 Rablane (la), 101 Plume Graulle, 45 Râcle Bourse, 46 Poizac (le Grand, le Petit), 119 Raclemet, 48 Pommeroux, 122 Rambault, 27 Pons, 128 Raudière (la), 31 Pont-l'Abbé, Pont Libre, 86 Ré (île de), 87 Pont Moreau, 106 Réau (la), 76 Pont sur Gartempe, 85 Reffane, 122 Pont Verdelle, 106 Régénération (la), 86 Port-des-Barques, 124 Reguilouzière (la), 31 Porte Fâche, 48 Ressonneau, 128 Post Hortos, 35 Réunion (la), 86, 87 Pouant, 27 Réunion sur Seudre (la), 86 Poupelinière (la), 62 Révolution (la), 86 Pouyade (la), 100 Ribotelière (la), 31 Pradas (las), 128 Richarde (la), 28 Prade (la), 99 Rigault, 27 Pradelles (les), 128 Rince Baril, 46 Prades (les), 99, 128 Ripault (le), 28 Prat (le), 99 Rippe Loup, 43 Prends-y Garde, 47 Rivardière (la), 31 Prepson (le), 69 Rivauds (les), 60 Prés Dare (les), 35 Rivedoux-Plage, 124 Près du Village, 35 Rivière (la), 85 Prés sous Gouge, 36 Rivière d'en Bas, d'en Sus, 122 (la), 78 Robins (les), 81 Rochefichonnière (la), 31 Saint-Jean-d'Angély, 85 Rochefort, 74, 75, 88, 111 Saint-Julien-Lars, 86, 114 Roche-Posay (la), 116 Saint-Just, 86 Rocher (le), 86 Saint-Just-Luzac, 124 Roches (les), 114 Saint-Laurent-de-Belzagot, 85 Rodin (le), 71 Saint-Laurent-des-Combes, 86 Rogne Denier, 47 Saint-Maixent, 133 Rolland, 27 Saint Maixent le Petit, 114 Romain la Tour, 85 Saint-Martial-sur-Né, 87 Romegoux, 82 Saint Martin [de Ré], 87 Romelière (la), 31 Saint-Martin-d'Entraigues, 37, 104 Rompéchine, 45 Saint-Martin-Lars, 114 Rompsay, 134 Saint-Martin-lès-Melle, 113 Roncevaux, 76, 77 Saint-Maurice-la-Clouère, 112 Roulière (la), 32 Saint-Maxire, 133 Roustière (la), 32 Saint-Médard-de-Barbezieux, 85 Ruine Grenier, 46 Saint-Michel-d'Entraigues, 37 Saint Michel l'Annuel, 85 Sablonceaux, 128 Saint-Nazaire [sur Charente], 86 Sadoux, 27 Saint-Palais-du-Né, 85 Saint-Agnant, 85 Saint-Paul, 85 Saint-Amant-de-Boixe, 100 Saint-Paul-en-Gâtine, 113 Saint-Amant-de-Bonnieure, 111 Saint Pierre, 77 Saint-Amant-de-Nouère, 111 Saint-Porchaire, 85 Saint André de Dolus, 86 Saint-Preuil, 85 Saint-André-des-Combes, 85 Saint-Romain [de Benet], 85 Saint-Augustin, 85 Saint-Romain-sur-Vienne, 112 Saint-Aulais, 85 Saint-Sauveur-d'Aunis, 87 Saint-Benoît de Quinçay, 85 Saint-Savin, 85 Saint-Bonnet [de Barbezieux], 85 Saint-Séverin, 85 Saint-Brice, 85 Saint-Simeux, 85 Saint-Césaire, 135 Saint-Simon, 85 Saint-Christophe, 85 Saint-Sornin [de Marennes], 84, 86, 99 Saint-Clément-des-Baleines, 124 Saint-Sulpice-d'Arnoult, 86 Saint-Cybard, 85 Saint-Sulpice-de-Cognac, 87 Saint-Cybardeaux, 128 Saint-Sulpice-de-Royan, 86 Saint-Cyprien, 85 Saint-Symphorien, 86 Saint-Denis, 87 Saint-Trojan, 135 Saint-Félix, 86 Saint-Vivien [de Saintes], 85 Saint-Fort-sur-Gironde, 85 Saint-Xandre, 84, 133 Saint-Fort-sur-le-Né, 85 Sainte-Gemme, 85 Saint-Georges-Antignac, 124 Sainte-Marie, 85, 87 Saint-Georges-des-Coteaux, 85 Sainte-Radegonde, 85 Saint-Georges-d'Oléron, 87 Sainte-Sévère, 85 Saint-Georges-les-Baillargeaux, 86 Saintes, 133 Saint-Germain-du-Seudre, 85 Saintonge (la), 124 Saint-Gervais-les-Trois-Clochers, 117 Saintons (les), 81 Saint-Hilaire, 85 Saix, 133 Saint-Hippolyte-de-Biard, 85 Salignac-de-Mirambeau, 124 Salignac-sur-Charente, 124 Sur les Vignes, 36 Salles-en-, 116 Sur Pierre Levée, 36 Salles-lès-Aulnay, 124 Sus Chavagne, 35 Salvantier, 129 Sans Culottes (commune des), 86 Taillebourg, 74 Sans Souci, 49 Tardy (le), 28 Sanxay, 133 Tard y Fume, Tartifume, 47 Sarrazin, 27 Teil aux Moines (le), 123 Sarrazins (les), 29 Teil aux Servants (le), 123 Saute Ageasse, 42 Temps Perdu, Temps Perdus (les), 46 Saute Biche, 42 Terres sous Gouge, 36 Saute Chien, 42 Terrier (le), 82 Saute Counil, 42 Terriers (les), 81 Saute Grenouille, 42 Tête de Chantemerle (la), 26 Saute Perdrix, 42 Tête des Bois (la), 26 Savigny-Lévescault, 129 Tête des Champs Roussy, 26 Sècheboue, Sèche Bout, 46 Tête des Nauves, 26 Secondigny-en-Gâtine, 113 Tête des Prés (la), 26 Senegondière (la), 32 Thenet, 108 Sept Fonds, Sept Fonts, 18 Thibauderie (la), 33 Seudre (la), 123 Thude, 85 Seugne (la), 123 Timloriers (les), 29 Seure (le), 107 Tiron, 77 Séverin-Lizonne, 85 Ton (le), 70 Simeux-Charente, 85 Tonnay-Boutonne, 112 Simoussais, 103 Tonnay-Charente, 112 Six Maisons (les), 63 Touche (la), 114 Soie (la), 123 Touche Bœuf, 45 Sommières-du-Chain, 62 Touche les Bœufs, 45 Sompt, 134 Touche Mantouzeau (la), 128 Somptueuse (la), 71 Touchillon, 102 Sonneville, 100 Toulifaut, 45 Sou, 60 Touraine, Tourenne (la), 78 Soubise, 86 Tour aux Cognons (la), 134 Sous la Trousse, 36 Tourtazeau, 27 Sous le Moulin, 36 Toussac, 48 Sous le Treuil, 36 Toutifaud, Tout y Faut, 45 Sous les Remparts du Midi, 36 Tout lui Faut, 45 Sous les Versennes, 36 Traineau les Bois (le), 128 Sous les Vignes, 36 Tralage, 99 Sous Liron, 36 Tralbeau, 99 Souvigny, 129 Tralbois (les), 36 Sully, 76 Tras le Beau, 100 Sulpice-l'Antenne, 85 Tras le Bois, 36 Sur la Frâgnée, 35 Tras le Bot, 36 Sur le Béai, 35 Tras le Maine, 36 Sur le Chemin de Chantemerlière, 35 Tras les Bois, 36 Sur les Renfermis, 35 Tras les Eaux, 100 Sur les Varennes, 35 Tras les Fonts, 128 Tras les Vignes, 36 Vaurobert, 17 Traz les Eaux, 100 Vaurousse, 16 Treize Œufs, 132 Vausseroux, 17 Tremblade (la), 86 Vau vert, 16 Treslebourg, 99 Vaux, Vaux (les), 15 Tressauve, 99 Vergnas (las), 128 Trinité (la), 77 Vérité (la), 87 Trois Fontaines (les), 18 Vers cela de Jacques, 36 Trompe Loup, 41 Vert (le), 107 Trompe Souris, 45, 48 Vervant, 127 Trotte Bouc, 42 Vesse Loup, 43 Trotte Canet, 42 Vichoune (la), 72 Trotte Chèvre, 42 Vieil A vaille, 122 Trotte Chien, 42 Vieillefonds, Vieillefont, 18 Trotte Connil, 42 Vieille Massogne (la), 122 Trotte Lièvre, 42 Vieux Marnay (le), 122 Trotte Loup, 42 Vignas (las), 128 Trotte Poule, 42 Vignaudrie (la), 33 Trotte Renard, 42 Vigneau (le), 134 Tue Moine, 49 Villars, 100 Villebois-Lavalette, 132 Union (l'), 87 Ville Malnommée (la), 83 Unité (l'), 87 Villemontet, 63 Villexavier, 133 Villiers, 100 Valade (la), 101 Val-Charente, 86 Villiers-en-Plaine, 100, 113 Villiers-sur-Chizé, 100, 113 Valdivienne, 65 Viminieras (las), 128 Valenfray, 17 Vinax, 134 Valenfroid, 17 Vallade (la), Vallades (les), 101 Volbières (les), 16 Volbine, 16 Vallée (la), 74 Vole Perdrix, 43 Vandré, 74 Vaon, Vaonnet, 121 Voultegon, 134 Vouneuil-sous-Biard, 117 Vau (la Grande, la Petite), 119, 120 Vaubrune, 15 Vouneuil-sur-Vienne, 122 Vaucimon, 17 Vrine, 18 Vaudiot (la), 17 Vaugelade, Vaugelées (les), 16 Xaintray, 133 Vaumartin, 17 , 133 Vaumoreau, 17 Vaunoire (la), 15 Vaupérouse (la), 16 Yversay, Petit Yversay (le), 120

Rumeurdes Ages

CATALOGUE

La Région et l'Histoire :

Jean-Claude BONNIN : LES TEMPLIERS ET LEURS COM- MANDERIES EN AUNIS, SAINTONGE, ANGOUMOIS 1139-1312

Avec des planches dues à la plume de Bernard ARMAN. Épuisé

Élie GARNIER : L'ILE D'AIX A TRAVERS LES TEMPS Avec 5 cartes ou plans, 10 dessins originaux, 9 reproductions de gravures anciennes. Fac-similé de la très rare édition de 1909. 90 F

Jean-Baptiste-Ernest JOURDAN : LA ROCHELLE HISTO- RIQUE ET MONUMENTALE Avec 30 gravures à l'eau-forte de VARIN et COUNEAU. Fac-similé à tirage limité à 500 exemplaires numérotés de l'édition de 1884, relié. 590 F Louis MESCHINET de RICHEMOND : LES MARINS ROCHELAIS Notes biographiques Fac-similé à tirage limité à 1 000 exemplaires numérotés de l'édi- tion de 1906. 140 F Henri PERRIN de BOUSSAC : UN TÉMOIN DE LA RÉVO- LUTION ET DE L'EMPIRE : CHARLES JEAN-MARIE ALQUIER Grand Prix du SOUVENIR NAPOLÉONIEN 1984 140 F Christophe TASSIN : LES PLANS ET PROFILS DE TOUTES LES PRINCIPALES VILLES ET LIEUX CONSIDÉRABLES DE POICTOU, XAINTONGE, ANGOULMOIS ET PAYS D'AUNIS Fac-similé de l'édition de 1636 avec la Dédicace, le Privilège et les Discours sur les Provinces et les Villes s'y rapportant ainsi que les 26 planches au format exact de l'original. Introduction sur TASSIN et la cartographie au XVII siècle par Yves BOUVART 60 F

La Création artistique :

Louis-Jacques-Mandé DAGUERRE : HISTORIQUE ET DES- CRIPTION DES PROCÉDÉS DU DAGUERRÉOTYPE ET DU DIORAMA Fac-similé de l'édition de 1839 45 F

DANSE, L'EXPÉRIENCE DE LA ROCHELLE avec des textes de Colette MILNER, Brigitte LEFÈVRE et Josseline LE BOURHIS 170 photographies d'Alain LE HORS 120 F

Caroline FEYT et Isabelle LANGEROME : CYCLOPE Album de 30 photographies accompagnées de textes. N° 1 de la collection « Droit à l'Image» 45 F

RumeurAges des

7, rue Dupaty 17000 LA ROCHELLE Tél. 46.41.17.04

Niort - Imprimerie IMBERT-NICOLAS S.A. Dépôt légal : mai 1986 N° d'imprimeur : 2222