UNIVERSITE ABOU BEKR BELKAID TLEMCEN

FACULTE DES SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE ET SCIENCES DE LA TERRE ET DE L’UNIVERS

Département d’Ecologie et Environnement

Laboratoire de recherche : « Valorisation des actions de l’homme pour la protection de l’environnement et application en santé publique » Mémoire présenté en vue de l’obtention du diplôme de MASTER

Filière : Hydrobiologie Marine et Continentale

Spécialité : Sciences de la Mer Thème

Contribution à l’étude des Mollusques Bivalves dans la Baie de Béni-Saf

Par Abdelli Sarra Devant le jury composé de Soutenu le : 10/07/2016

Mr BENDIMERAD Mohammed El Amine MCA Président Université de Tlemcen Melle DAMERDJI Amina MCA Promotrice Université de Tlemcen Mme BENGUEDDA Wassila MCA Examinatrice Université de Tlemcen

Dédicaces

Je dédie ce modeste de travail à : A ma très chère mère à mon père pour leurs sacrifices, leur patience et leurs encouragements durant toutes mes études A mon mari pour son aide, ses encouragements aux moments difficiles et ses précieux conseils

A mes frères et mes sœurs pour leur soutien A mes amies ainsi qu’à tous les étudiants de ma promotion A tous ce qui m’ont apporté leur aide de prés ou de loin

Dans un premier temps, nous remercions notre Dieu, le clément, le miséricordieux qui nous a donné la patience, l’énergie et la volonté pour cet humble travail.

Je témoigne, en premier lieu, mon énorme gratitude à Mlle DAMERDJI AMINA Maitre de conférences au Département d’Ecologie et Environnement, Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et Sciences de la Terre et de l’Univers, Université de Tlemcen ,pour avoir accepté de diriger mon travail, pour sa patience et surtout pour ses bons conseils qu’il m’a prodigués

Mr BENDIMERED Mohammed El Amine, M.C.A au Département d’Ecologie et Environnement, Université de Tlemcen, , pour avoir accepté de présider le jury de soutenance Je remercie également J’exprime aussi ma gratitude à Mme BENGUEDDA Wassila, M.C.A au Département d’Ecologie et Environnement, Université de Tlemcen qui a bien voulu accepter d’examiner ce travail

Sommaire

INTRODUCTION…………………………………………………………………………..1

Chapitre I : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE

I-1. Introduction……………………………………………………………………………...3

I-2-1-Systématique …………………………………………………………………………..3

I-3-2-Organisation……………………………………………………………………………4

I-3-1-Morphologie…………………………………………………………………………....4

I-3-2-Anatomie……………………………………………………………………………….6

I-4-Biologie des Mollusques Bivalves……………………………………………………….7

I-4-1-Respiration……………………………………………………………………………..7

I-4-2-Alimentation……………………………………………………………………………8

I-4-2-1-Régime alimentaire…………………………………………………………………..8

I-4-2-2- Système digestif……………………………………………………………………...8

I-4-3 -Circulation……………………………………………………………………………..9

I-4-3-1-Système circulatoire…………………………………………………………………9

I-4-4-Système nerveux……………………………………………………………………...10

I-4-5- Locomotion…………………………………………………………………………....10

I-4-5-1- Reptation…………………………………………………………………………...10

I-4-5-2- Nage………………………………………………………………………………...10

I-4-5-3-Fixation……………………………………………………………………………...10

I-4-6- Reproduction…………………………………………………………………………11

I-5-Ecologie………………………………………………………………………………….12

I-5-1- Habitat………………………………………………………………………………..12

I-5-2- Prédateurs……………………………………………………………………………12

I-5-Répartition géographique des Mollusques Bivalves ………………………………...13

I-5-1-Répartition géographique de quelques Mollusques Bivalves dans le Monde…….13 I-5-2- Répartition des Mollusques Bivalves en Algérie………………………………….14

I-5-3- Répartition des Mollusques Bivalves dans le littoral ouest algérien……………..14

Chapitre II :ETUDE DU MILIEU

II-1-Situation géographique………………………………………………………………..16

II-2-Hydrologie …………………………………………………………………………….16

II-3-Climatologie……………………………………………………………………………16

II-3-1-Précipitation…………………………………………………………………………17

II-3-2-Température…………………………………………………………………………18

II-3-3-Synthèse bioclimatique……………………………………………………………...18

II-3-3-1-Diagramme ombrothermique de Bagnouls et Gaussen (1953)…………………18

II-3-3-2-Quotient d’Emberger (1955)……………………………………………………...20

II-3-4- Evaporation………………………………………………………………………….21

II-3-5-Vents ………………………………………………………………………………....21

Chapitre III : MATERIEL ET METHODE

III-1-Choix des sites de prélèvement………………………………………………………23

III-2-Travail du terrain……………………………………………………………………..24

III-3-Récupération et lavage des échantillons…………………………………………….26

III-4-Travail du laboratoire………………………………………………………………..26

III-4-1-Identification des espèces

III-4-2-Traitement des données……………………………………………………………27

Chapitre IV : RESULTATS ET DISCUSSION IV-1.Inventaire des Mollusques Bivalves dans la baie de Béni Saf……………………..32

IV-2. Distribution des espèces de Bivalves selon les familles…………………………….35

IV-3. Distribution des espèces de Bivalves selon la densité……………………………...39. IV-4. Distribution des espèces de Bivalves selon les 3 sites et les différents mois de prospection………………………………………………………………………………….40

IV-5-Indice de diversité de Shannon-Weaver et équitabilité…………………………….41

IV-6- Indice de similitude entre les Trois sites et les différents mois (Indice de Jaccard)…………………………………………………………………………………...4 3

IV-7-Analyse factorielle des correspondances(AFC)…………………………………….44

IV-10-Discussion……………………………………………………………………………47

Conclusion………………………………………………………………………………….54

Références bibliographiques………………………………………………………………55

Annexes

Liste des figures

Fig.1 -Coquille et orientation……………………………………………………………….4

Fig.2 -Position des valves…………………………………………………………………..5

Fig.3 -Dissection de la moule………………………………………………………………6

Fig.4-Cycle de vie des Bivalves………………………………………………………...... 13

Fig.5 -Localisation de Béni Saf………………………………………………………...... 15

Fig.6-Variations annuelles moyennes des précipitations………………………………….17

Fig.7 -Variation mensuelles des température maximales et minimales…………………...18

Fig.8- Climagramme pluviothermique d’Emberger ……………..……………………….19 . Fig.9- Diagramme ombrothermique de Bagnouls et Gaussen (1953) de la période

(2001-2012) (O.N.M de Beni Saf)……………………………………………………….20

Fig.10 -Localisationdes 2 premiers sites(Rechgoun et Syphax)………………………….23

Fig.11 -Localisation du troisième site(Plage de puit)………………………………….....24

Fig.12-Illustrations des différentes espèces rencontrées dans la baie de Béni Saf…….....31

Fig.13- Richesse des familles de Bivalves récoltées en Mars……………………………35

Fig.14- Abondance relative des différentes familles de Bivalves récoltées en Mars……35

Fig.15- Richesse des familles de Bivalves récoltées en Avril…………………………36

Fig.16- Abondance relative des différentes familles de Bivalves récoltées en Avril….....36

Fig.17-Richesse des familles de Bivalves récoltées en Mai…………………………….37

Fig.18- Abondance relative des différentes familles de Bivalves récoltées en Mai……..37

Fig. 19-Richesse des familles de Bivalves récoltées en Juin…………………………….38 Fig.20- Abondancerelative des différentes familles de Bivalves récoltées en Juin……...38

Fig.21 -Espèces recensées au niveau des trois sites pendant le mois de Mars…………...40

Fig.22-Espèces recensées au niveau des trois sites pendant le mois d’ Avril……………40

Fig. 23-Espèces recensées au niveau des trois sites pendant le mois de Mai………….....41

Fig.24-Espèces recensées au niveau des trois sites pendant le mois de Juin……………..41

Fig. 25-Représentations des groupements de Mollusques Bivalves sur le plan factoriel F1×F2…………………………………………………………………………...46

Liste des tableaux

Tableau 1-Précipitations annuelles durant la période (2001-2002) dans la région………….17

Tableau 2-Températures mensuelles minimales et maximales durant la période………...... 17

Tableau 3-Synthèse des données climatiques de la région de Béni saf……………………...19

Tableau 4- Calendrier des sorties……………………………………………………………26

Tableau 5 -Liste systématique des Bivalves récoltés entre Mars et Juin 2016 dans la baie de Béni

Saf…………………………………………………………………………………………………….32

Tableau 6 -Densités moyennes dans les sites d’étude entre les mois de Mars et Juin 2016….39

Tableau 7- Analyse et interprétation des résultats des indices au niveau des trois sites…….42

Tableau 8-Valeurs du coefficient de similitude de JACCARD(mois de Mars)……………..43

Tableau 9-Valeurs du coefficient de similitude de JACCARD(mois d’Avril)…………...... 43

Tableau 10-Valeurs du coefficient de similitude de JACCARD(mois de Mai)…………….44

Tableau 11-Valeurs du coefficient de similitude de JACCARD (mois de Juin)……………44

Tableau 12-Tableau comparative montrant les differences entre 3 zone étudiées(Baie de Béni

Saf,plage de Terga et plage de Mersa ben Mhidi……………………………………………49

Tableau 13-Tableau montrant la présence-absence des différentes familles recensées dans la baie de Béni Saf, la plage de Terga, et la plage de Mersa ben Mhidi……………………….50

Tableau 14-Tableau montrant la présence-absence des différentes espèces recensées dans la baie de Béni Saf, la plage de Terga, et la plage de Mersa ben Mhidi……………………….51

Liste des photos

Photo 1 -Plage de Rachgoun(ABDELLI, 2016)…………………………………………23

Photo 2- de syphax(ABDELLI, 2016)…………………………………………………..23

Photo 3 -Plage de puit(ABDELLI, 2016)……………………………………………….24

Photos 4-Espèces photographiées dans le site 1(ABDELLI, 2016)…………………..….26

Photo 5-Espèces photographiées dans le site 2(ABDELLI, 2016)………………………26

Photo 6-Espèces photographiées dans le site 3(ABDELLI, 2016)……………………….27

Photo 7 -Echantillon après lavage(ABDELLI, 2016)…………………………………….27

Photo 8-Collection des espèces malacologiques recensées(ABDELLI, 2016)…………...31

Liste des abréviations

° C : degré Celsius

Min : minimum

Max : maximum

T:Temperature

P : Précipitations

% : pourcentage

J : Indice de Similitudes ou Indice de Jaccard

AFC :Analyse factorielle des correspondances

Mm : Millimètre

Site1 :Rechgoun

Site2 :Syphax

Site 3 :Plage du puit

Proto : premier

Branche : branchie

Eu : vrai

Lamelli :lamelles

INTRODUCTION

La Mer Méditerranée est caractérisée par la richesse et l’abondance de sa faune benthique, elle représente 8 à 9 % de la biodiversité marine (10 à 12 000 espèces), et occupe la deuxième place mondiale en termes de richesse d’espèces endémiques

(www.wikiwand.com)

Le littoral Ouest Algérien est doté d’une grande diversité faunistique. L’étude de sa richesse malacologique est loin d’être terminée.

Les Mollusques constituent l’un des embranchements les plus importants et les plus diversifiés. Ce sont des animaux invertébrés à corps mou, massif, non segmenté occupant principalement le milieu marin. Ils sont rencontrés à toute latitude et à toute profondeur, du littoral aux abysses (DERBALI, 2006) .

Les Mollusques aquatiques sont rencontrés dans des milieux très variés ou ils sont indispensables au maintien des réseaux trophiques (MEZIANE, ALLAILI ET

KERFOUF, 2013). Malgré leur immense diversité, les différents groupes de Mollusques présentent des homologies anatomiques qui proviennent d’un seul et même ancêtre que les biologistes appellent affectueusement archimollusque (manteau, pied muscu laire, des branchies, le tube digestif traversait le manteau avec bouche à l’avant un esto mac et un anus à l’arrière).

Les Mollusques sont toujours été appréciés par les humains. Des morceaux de coquille datant du néolithique sont retrouvés sur des sites archéologiques confirme leurs rôle de nourriture et d’outils. Nombreux espèces sont utilisées en bijouterie, ou comme les porcelaines, en pièces monétaires. De nos jours, les Mollusques sont également utilisés en médecine (ANONYME, 2005). Le phylum des Mollusques comprend sept classes: les Polyplacophores , les

Scaphopodes , les Aplacophores, les Monoplacophores, les Gastéropodes, les Lamellibranches et les Céphalopodes (GRASSE, 2000). Cette recherche s’intéresse

à l’étude de la classe des Bivalves qui ne rassemble que des formes aquatiques, elle s’inscrit dans le cadre de la réalisation d’un inventaire de ces Mollusques au niveau de la baie de Béni Saf. Cet inventaire présente par ailleurs une contribution pour la préparation de la liste des Bivalves dans cette région. Nous remarquons que ce travail n’a pas

été fait précédemment .

Malgré la richesse spécifique de cette classe les travaux d’inventaires qui ont été réalisés sont très rares.

Cependant cet inventaire vise essentiellement les objectifs suivants :

Exécuter une synthèse bibliographique et acquérir le maximum d’informations pour le thème considéré à partir des travaux réalisés.

Evaluer la richesse spécifique des Bivalves au niveau de la baie de Béni Saf.

Maitriser les techniques de prélèvement de traitement et d’analyse des données.

Le présent travail s’articule autour de 4 chapitres se succédant dans l’ordre suivant :

Le premier chapitre est consacré à l’étude bibliographique de la classe des Bivalves.

Dans le deuxième chapitre, nous présentons la région de Béni saf.

Le troisième chapitre concerne le matériel et les méthodes d’échantillonnage

Ainsi que l’étude statistique. Le quatrième chapitre regroupe les résultats et leurs interprétations ainsi qu’une discussion générale sur le travail.

Enfin, une conclusion générale achèvera ce mémoire.

SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES MOLLUSQUES BIVALVES

I-1-Généralités

Les Bivalves sont une classe de Mollusque d’eau douce et d’eau de mer, appelée également

Pélécypode (GOLDFUSS, 1820) (« pied en forme de hache ») ou lamellibranches

DEBLAINVILLE, 1825-1827) (« branchies lamellaires »).

Cette classe comprend notamment les palourdes, les huîtres, les moules, les pétoncles et de nombreuses autres familles de coquillage. Leur corps aplati latéralement est recouvert d’une coquille constituée de deux valves distinctes plus au moins symétriques. Elles sont reliées l’une à l’autre et peuvent s’ouvrir et se fermer.

I-2-Systématique

Les Bivalves sont divisés en quatre ordres d'importance inégale

I -2-1-Les Protobranches : de proto = premier et branch = branchies. Ce sont les

Bivalves les plus primitifs, les branchies qui sont de simples filaments, n'interviennent pas dans la nutrition.

I -2-2-Les Filibranches : de fil = filament et branch = branchies . Leurs filaments branchiaux ont reliés entre eux par des fils raides. Nous trouvons des formes très variables dans ce groupe. L’intérieur de la coquille est généralement recouvert d'une couche de nacre. Ils vivent fixés, tels que les huîtres, les moules et les coquilles

Saint-Jacques qui peuvent nager en claquant leurs valves.

I -2-3-Les Eulamellibranches : de eu = vrai, lamell- = lamelle et branch = branchies.

Les branchies de ces Bivalves forment de véritables lamelles reliées par des tissus. Nous trouvons les coques, les praires, les palourdes et, les couteaux.

I -2-4-Les Septibranches : De sept (um)- = cloison et -branch = branchies. Les branchies de ces bivalves sont séparées de la cavité palléale par une cloison: leseptum. Ce groupe des espèces qui vivent à grandes profondeurs (DERBALI , 2006).

I-3-Organisation générale

I-3-1-Morphologie externe

L’ est protégé par une coquille calcaire constituée de deux valves. Chacune de ces valves présente une région antérieure effilée (pointue), sécrétée la première au cours de la croissance de la coquille et une région postérieure plus arrondie et élargie. En plus de cette orientation antéropostérieure on distingue une région dorsale et, une région ventrale d’une part, une valve droite et une valve gauche d’autre part.

Région antérieure Région dorsale

Région postérieure Région ventrale

Fig.1 -Valves et orientation

Les deux valves sont unies dans la région dorsale antérieure par une charnière

(articulation des valves) qui porte en général des dents s’engrenant d’une valve à l’autre,

Ces dents sont très variables suivant les espèces, elles sont très importantes au point de vue systématique. Les plus voisine du centre de la charnière sont dites dents cardinales ou

Fig.2-Position des valves principales, d’autres plus éloignées et moins constantes sont les dents latérales. Les deux valves jointes dorsalement par un ligament (Martoja, 1995), placé au voisinage de la charnière celui-ci est comprimé lorsque la coquille est fermée( la contraction des deux muscles adducteurs en position antérieure et postérieure maintient les 2 valves fermées). Chez certains Bivalves, les moules par exemple, la charnière est très réduite, l’union des valves est assurée à peu prés exclusivement par le ligament.

La coquille joue un rôle de squelette externe, elle est produite par le manteau. Les bords du manteau sont observables lorsque les valves sont ouvertes.

La coquille est formée de trois couches :

1-Le periostracum : couche externe brunâtre de nature protéique recouvre l’ostracum.

2- L’ostracum: couche des prismes( couche moyenne) et constituée en carbonate de calcium.

Ces deux parties de la coquille sont secrétées par les bords du manteau.

3- L’ypostracum : ou nacre tapisse l’intérieur de la coquille (couche interne). Il est formé de fines lamelles secrétées par l’épiderme du manteau (Fig.3).

Les stries visibles à la surface de la coquille soulignent la croissance discontinue de l’animal.

Fig.3-Coupe de la coquille (Anonyme,2005)

I-3-2-Anatomie

Fig.4-Dissection de la moule (Anonyme, 2005) Le corps mou de l’animal protégé par la coquille est complètement enveloppé par le manteau. Le manteau est divisé en deux lobes qui entourent la masse viscérale et délimitent la cavité palléale (Fig.4).

Sur la surface du manteau sont visibles les muscles adducteurs antérieur et postérieur, les muscles rétracteurs du pied et de byssus. Une ouverture du manteau en position ventrale permet le passage de byssus et la sortie du pied.

L’eau de mer circule en permanence dans la cavité palléale, elle entre par l’ouverture ventrale du manteau et sort par la boutonnière postérieure.

A la différence des Mollusques, les Bivalves ne possèdent pas de tête, la bouche est située dans la région antérieure de l’animal. Elle est entourée par quatre palpes labiaux (Pièces buccales permettant de saisir les particules alimentaires déposées sur les branchies pour les ramener à la bouche).

Le pied musculeux est en position médiane, présentant un sillon postérieur longitudinal. Les filaments d’encrage de l’animal (le byssus) sont secrétés par la glande byssogène située à la base du pied qui positionne sur le support les nouveaux filaments caractérisés par une extrémité adhésive.

De part et d’autre de la masse viscérale sont visibles les deux feuillets branchiaux de grande taille garnis de cils qui entretiennent la circulation de et donc la filtration des particules alimentaires 2 paires de branchies sont situées sur chaque côté du corps de l’animal) , à la base des branchies nous trouvons les reins de couleur rouge sombre. L’anus débouche en arrière du muscle adducteur postérieur.

I-4-Biologie des Mollusques Bivalves

I-4-1-Respiration

Les Bivalves sont des organismes filtreurs microphages, les branchies jouent un double rôle respiratoire et nutritif. Elles sont constituées d’une double rangée de filaments ciliés soudés autour de la cavité palléale sous un axe antéropostérieur (le rachis).

Le long de l’axe branchial les 2 rangés de filaments en parallèle représentent les filaments directs au centre sont reliés au rachis et les filaments réfléchis qui sont orientés vers le pied ou le manteau. Les filaments branchiaux sont repliés dans leur milieu.

L’observation microscopique d’un fragment de branchies permet d’observer l’organisation des filaments ainsi que les jonctions entre les filaments branchiaux qui entretiennent la circulation de l’eau dans la cavité palléale, donc les cils vibratiles agissent comme des pompes montées en parallèle et créent un courant continu au niveau des branchies.

De manière générale, la respiration chez les bivalves est dissociée en deux processus :

• la respiration de maintenance, nécessaire pour maintenir l’organisme en état de jeûne;

• la respiration d’activité, correspondant aux coûts métaboliques engendrés par les processus de nutrition (filtration, tri des particules, production de mucus…) et de digestion (SAVINA , 2004)

I-4-2-Alimentation

I-4-2-1-Régime alimentaire

Les bivalves sont dépourvus de radula, donc ils sont considérés comme suspensivores.

Les faces latérales des filaments sont garnis de cils qui, par leurs mouvements, c’est à dire qu’ils « filtrent » l’eau de mer et se nourrissent des particules nutritives retenues et constituées principalement de matières organiques vivantes : de phytoplancton, de zooplancton et de bactéries….

Les siphons grâce auxquels les Mollusques Bivalves aspirent puis rejettent l'eau pour en filtrer les particules alimentaires

I-4-2-2-Système digestif

Les Lamellibranches se nourrirent de plancton en suspension dans l’eau de mer. Le plancton circule dans la cavité palléale grâce aux battements des cils présents dans les branchies.

Les particules alimentaires piégées par un voile muqueux sont acheminées rapidement au sommet des branchies puis canalisées vers la bouche pour y être ingérées.

Ce phénomène peut être observé en déposant une goutte de colorant à proximité d’une branchie, le pigment est rapidement piégé dans le mucus et acheminé vers la bouche par les battements ciliaires.

La bouche est entourée par quatre palpes labiaux qui contribuent à l’ingestion de la

Nourriture.

Le tube digestif comprend: La bouche, L’œsophage, L’estomac, L’hépatopancréas, L’intestin et se termine par l’anus.

Un court œsophage part de la bouche et débouche dans l’estomac ou commence la digestion des aliments. L’estomac présente un diverticule à paroi interne ciliée le caecum pylorique, celui-ci contient une tige cristalline qui se dissous dans l’estomac en libérant des enzymes digestives. Cette digestion se poursuit dans l’hépatopancréas et dans l’intestin qui présente des circonvolutions dans la masse viscérale.

Le rectum traverse le cœur et aboutit dans l’anus localisé prés du muscle adducteur postérieur. Les excédents sont emportés avec le flux d’eau sortant de la cavité palléale.

I-4-3 -Circulation

I-4-3-1-Système circulatoire

Les Mollusques Bivalves possèdent un système circulatoire ouvert. Le cœur est situé en position dorsale, il est formé de deux oreillettes et un ventricule entouré par le péricarde. Le ventricule propulse l’hémolymphe dans une aorte antérieure et une aorte postérieure, ces deux aortes se ramifient et se déversent dans des lacunes pour éviter les organes. L’hémolymphe est épuré en passant par les reins et oxygénée en passant dans les branchies avant de revenir au cœur.

I-4-4-Système nerveux

Il est à symétrie bilatérale, il se compose de trois paires de ganglions reliés entre eux par des connectifs. Une paire de ganglions cérébraux (de part et d’autre de la bouche), Une paire de ganglions pédieux et Une paire de ganglions viscéraux (visibles à proximité du muscle adducteur postérieur).La partie antérieure du système nerveux est masquée par le pied et les muscles antérieurs.

I-4-5- Locomotion

Bien que les espèces de Bivalves aient conquis plusieurs types d'habitats, la plupart de ces caractéristiques adaptatives en ont fait des animaux majoritairement sédentaires (FRETTER,

1968). Les Lamellibranches peuplent les mers, les fleuves et les lacs. Quelques espèces supportent Les eaux saumâtres. Ces organismes sont fouisseurs, nageurs, fixés a un substrat.

Certains sont associés a d’autre organismes.

I-4-5-1 Reptation

Quelques Bivalves, surtout très jeunes, rampent sous le film de la surface de l’eau, ou sur un substrat solide, lorsque le pied se contracte, il glisse sur le support et entraine l’animal entier

(GRASSE et al. ,2000).

I-4-5-2- Nage

Certains Bivalves nagent par brusque fermeture des valves écartées, ce qui a pour effet de chasser l’eau et de pousser brusquement l’animal en sens inverse de l’eau expulsée.

I-4-5-3-Fixation

Elle s’opère par le byssus chez Mytilus ou par une valve qui épouse exactement la forme du support Ostrea. Le cas des Anomia est particulier, ces Bivalves se fixent par leur calcifié qui passe par profonde encoche de la valve droite, laquelle en se développant tend à encercler le byssus.

Quelques Bivalves perforent les roches calcaires, le corail…par exemple les Lithophaga secrètent un mucus acide qui attaque la roche à laquelle ils s’attachent par un byssus dont ils rompent les filaments pour progresser.

I-4-6- Reproduction et développement

L’appareil reproducteur comprend les gonades et les conduits évacuateurs (gonoductes). Les gonades sont des glandes acineuses, plus ou moins ramifiées ou anastomosées, dont les prolongements s’insinuent entre les organes digestifs, dans le tissu conjonctif, de sorte qu’elles n’ont guère de forme déterminée (Grassé, 1960).

Les modalités de reproduction chez les Bivalves sont assez variées, certains sont gonochoriques ou à sexes séparés ( cas de moule, de chlamys varia), et d’autres sont hermaphrodites. Cet hermaphrodisme se présente à différentes formes exemple de l'huître et divers autres Bivalves qui passent de l'état mâle à l'état femelle à plusieurs reprises au cours de leur vie : ils sont dits ambisexuels.

Chez les Bivalves, les spermatozoïdes et les œufs sont libérés dans l'eau. C'est là que vont s'opérer la fécondation et le développement. La fécondation est livrée au hasard dès que les gamètes sont libérés. Elle s’effectue dans le milieu aquatique. Le développement larvaire est généralement planctonique (RUPPERT et BARNES, 1991). L’œuf se développe et deviendra une larve capable de nager grâce à une couronne de cils appelée le velum c’est La larve trochophore qui mène une vie pélagique d'une durée de quelques jours à quelques semaines, selon les espèces.

Après environ un mois de vie planctonique, le jeune bivalve appelé larve véligère, nagent pendant une courte période puis s’installe au fond ou sur un support où il acquiert la forme adulte définitive. Cycle de vie des bivalves

Eau Stades larvaires (libres dans l’eau de mer)

Oeufs

Fécondation

Cellules reproductrices (spermatozoïdes et ovocytes)

Stades jeunes (même Ponte habitat que les adultes)

Stades adultes (fixés sur les rochers, posés sur le sédiment ou enfouis dans le sédiment) Sédiment

Fig.5- Cycle de vie des Bivalves

I-4-7-Ecologie

I-4-7-1-Habitat

L’habitat des Bivalves est nécessairement en accord avec deux exigences fondamentales:

1-Leur respiration qui est exclusivement branchiale, ce qui en fait d’eux des animaux rigoureusement aquatiques.

2- Leur mode d’alimentation les oblige à vivre dans des eaux dont ils peuvent extraire les particules alimentaires.

Les bivalves sont capables de vivre dans différentes zones grâce à une série d’adaptations :

- leur corps est protégé par une coquille.

- ils s’accolent à d’autres organismes ou se fixent sur un substrat. En se groupant de la sorte, l’impact des vagues se fait moins ressentir.

- ils filtrent leur nourriture de l’eau sans devoir se déplacer.

- Lorsque le niveau de l’eau descend, les Bivalves retiennent l’eau en fermant les valves. Ils sont protégés contre le dessèchement, l’air, la lumière et la prédation.

-Quand l’oxygène vient à manquer dans l’eau ainsi retenue, les bivalves passent à un mode de respiration anaérobie (ANONYME, 2005).

I-4-7-2-Prédateurs

Les prédateurs disposent des moyens d’action variés qui leurs permettent de venir à bout de proies parfois plus volumineuses qu’eux. Selon CHEOUR (2004), les principaux prédateurs des huîtres sont : les pieuvres ou poulpes : le plus commun des prédateurs et l’un des plus terrible aussi est le poulpe : Octopus vulgaris.

Les étoiles de mer ou astérides : ces échinodermes sont les plus redoutable ennemies de ces

Mollusques.

Les oursins : exercent de légers dommages dans les peuplements des Bivalves.

Les poissons utilisent la puissance de leur armature buccale pour broyer les coquilles. Des poissons sont également spécialisés dans la consommation des bivalves, Il s'agit notamment des sparidés, avec une mention spéciale pour la daurade royale qui peut écraser sans mal la coquille des moules grâce à ses impressionnants pavets dentaires.

I-5-Répartition géographique des Mollusques Bivalves

I-5-1-Répartition géographique de quelque Mollusques Bivalves dans le Monde

Les plateaux continentaux constituent un véritable point chaud pour la biodiversité notamment des coraux, des poissons, des mollusques, etc. (BOUCHET1994, CRAME 2000a et 2000b ; Taylor and Glover 2004). Plus il y a de microenvironnements plus la richesse spécifique des Bivalves est élevée (ADJEROUD 1997 ; ZUSCHIN and OLIVER 2005 ;

RUFINO et al, 2008).

La répartition géographique de Cerastoderma glaucum couvre la Méditerranée, la Mer

Noire, l’Atlantique ainsi que la Mer caspienne (POUTIER, 1987) Elle se rencontre en très grand nombre dans les eaux légèrement saumâtres des embouchures, de fleuves ou des étangs littoraux. En effet, cette espèce est caractéristique des milieux lagunaires méditerranéens eurythermes et euryhalins, est récoltée dans le milieu de mode calme marqué par un substrat vaso-sableux à forte teneur en matières organiques.

La palourde est une espèce à vaste répartition géographique. Elle se présente en Atlantique et en Méditerranée. En effet, en Méditerranée, Ruditapes decussatus est très répandue le long des côtes est et ouest, et même autour des îles. De plus, elle semble même envahir la Mer

Rouge à travers le canal de Suez (PARACHE, 1982).

On trouve les huîtres à peu prés n’importe où dans le monde, généralement dans les endroits abrités (bassins, étangs, lagunes…). Elle est signalée dans le sud de la Norvège, au Danemark, en Allemagne, au Pays Bas, en Belgique et en Grande-Bretagne Mytilus galloprovincialis

(Mytilidae) a une large répartition dans le monde. Elle est décrite pour la première fois comme une espèce méditerranéenne (LUBET, 1973). Cependant, on la trouve aussi sur les côtes sud- ouest de la Mer Noire, sur les côtes espagnoles, portugaises et même en Amérique du nord, en Californie et sur les côtes chinoises (MAC DONALD et KOEHN, 1988).De plus, elle a été recensée en Australie, en nouvelle Zélande, en Tasmanie, au Japon (MAC

DONALD et al, 1991) et en Afrique du sud (BEAUMONT et al, 1989).Le mollusque

Acanthocardia tuberculata colonise la Méditerranée méridionale orientale et occidentale.

En effet, on trouve ces espèces en France, Italie, Espagne ainsi que les pays de l’Afrique du

Nord. Par ailleurs, cette espèce a été signalée également dans l’Atlantique est, de la Manche au Maroc.

Arca noae ( Arcidea) se trouve solidement fixé par son byssus sur des fonds très variés des étages infralittoral et circalittoral, abondante surtout sur les fonds détritiques de sables,graviers ou cailloux. Cette espèce colonise la Méditerranée orientale et occidentale. Egalement, elle est rencontrée dans l’Atlantique Est, du Portugal

à l’Angola.

I-5-2- Répartition des Mollusques Bivalves en Algérie

En Algérie, la distribution de Donax trunculus a été décrite par (VAISSIERE et FREDJ,

1963) lors d’une série de dragages effectués le long des côtes. La collecte de cette espèce se fait de façon artisanale ce qui explique la faible production de Mollusque par rapport aux autres produits de la pêche (Poissons et les Crustacés). La biologie, l’écologie et la reproduction de cette espèce ont été étudiées sur les côtes algéroises (MOUËZA, 1971 ;

MOUËZA et FRENKIEL-RENAUT, 1973 ; MOUËZA et CHESSEL, 1976;

BENCHAMMA, 1995). Dans le golfe de Annaba, les travaux rapportés sur cette espèce portent sur l’effet des différents facteurs écologiques sur la croissance de cette espèce, sur sa biologie et sur son évolution (BENTALEB, 2001 ; AOUADENE, 2003; ABBES, 2004 )

I-5-3-Répartition des Mollusque Bivalves dans le littoral Ouest algérien

Le milieu littoral algérien occidental est soumis à divers surcharges et concentrations qui menacent ces ressources de même les équilibres écologiques fondamentaux. Aussi l’impact des actions de développement sur le milieu littoral et marin est localisé essentiellement sur ces aires métropolitaines côtières marquée par une forte urbanisation et une concentration des activités (REMILI et al, 2010).La classe des Lamellibranche est présentée par 7 espèces

Barbatia barbata , Lithophaga lithophaga , Modiolus barbatus, Mytilus galloprovincialis,

Mitilus edulis, glaber, Chlamys multistriata (EL BEKKAY et MELHAOUI ,

2010).

PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE

II.1.Situation géographique

La région côtière de Béni -Saf est située sur la côte nord-ouest de l'Algérie, limitée par la commune d'Oulhaça à l'ouest, la commune de Sidi Safi à l'Est,la commune de l'EmirAbdelkader au sud et delaMer Méditerranée au nord.

Elle s’étend sur une superficie de 17414 Ha( BENGUEDDA-RAHAL,2012), entre les coordonnées Lambert :

X1=1° 18’ Ouest X2 = 1° 28’ Ouest de longitude.

Y1= 35° 14’ Nord Y2 = 35° 19’ Nord de latitude(MERIOUA, 2014)

Elle est distante de 33 km de la wilaya d'Ain -Témouchentdont elle dépend, elle est égalementsituéeà 67 km de Tlemcen, 80 km de Maghniaet 100km d'Oran.

Fig.5 -Carte de situation de la zone d’étude

II-3-Hydrologie

Dans la région de Béni Saf nous avons deux types de réseaux hydrographiques :

Le réseau hydrographique temporaire :

Ce type de réseau se trouve à travers toute la région, il aboutit soit à la plage du puit

(Béni Saf), soit à la plage de Sidi Boucif. Les deux cours, les plus importants de ce réseau, sedétachent, le premier Oued El Attech, au sud du massif, prend une direction Est-Ouest pourrejoindre la Tafna dont il est un confluent et le second Oued ChaabatDalia, est une branchede l’Oued Sidi Djeloul, à l’Est de la commune.

Le réseau hydrographique permanent : ce type de réseau est présenté dans la région par le seul cours d’eau important, qui prend naissancedans les monts de Tlemcen.

II-3- Climatologie

Le climat représente l’ensemble des phénomènes météorologiques caractéristiques d’une région donnée(pression, température, humidité, précipitations, ensoleillement, vent, etc.), La Pluie et la température sont les deux éléments principaux du climat.

Le climat, en région méditerranéenne est un facteur déterminant en raison de son importance dans l’établissement, l’organisation et le maintien des écosystèmes

(AIDOUD, 2000)

Le climat de Béni -Saf s’apparente au climat du nord Algérien qui est de type méditerranéen est caractérisé par des saisons estivales chaudes et sèches et des saisons hivernales froides et pluvieuses (EMBERGER, 1955). La période pluvieusefroide allant de l’automne au printemps.

Les données climatiques retenues par l’office national météorologique (O.N.M) de Béni -Saf sont lesprécipitations et latempérature.Ces données représentent une période qui s'étalent de 2001à2012.

II-3-1-Précipitations

La pluviométrie constitue unfacteur écologique essentiel elle conditionne la nature et le fonctionnement des écosystèmes. Elle est considérée comme un facteur fondamental pour déterminer le type du climat. Les précipitations en

Algérie diminuentdu Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest (ABI AYAD,2009)

Le tableau suivant montre les précipitations annuelles de Béni-Saf :

Tableau 1-Précipitations annuelles durant la période (2001-2012) dans la région de Béni Saf exprimées en mm (O.N.M de Béni saf).

Années 2001 2002 2003 2004 2005 200 2007 2008 2009 2010 2011 2012 6

Moyennes 52.6 45.8 30.09 31.7 18.9 6.09 1.4 4.3 20.09 42.2 74.5 51.3 (mm)

La figure suivante représente les précipitations annuelles de Béni-Saf

Précipitations 80 70 60 50 40 30 20 10 0

Fig.6-Variations annuelles moyennes des précipitations

II-3-2-Température

La température est un facteur écologique primordial pour la détermination du climat.

Le tableau suivant montre les températures maximales, minimales durant la période 2001-

2012

Tableau 2-Températures mensuelles maximales et minimales durant la période

(2001-2012) dans la région de Béni Saf exprimées en °C .

Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Dec Max 15.9 16.7 18.3 20.4 23.2 26.7 27.7 29.9 27.2 24.2 20.2 17.8 Min 9.8 10.3 11.8 13.7 16.3 19.8 22.6 23.2 20.7 17.7 14.1 11.1 T 12.9 13.5 15.09 17.1 19.7 23.2 25.2 26.5 24 20.9 17.1 14.5

35

30

25

20 T

15 max min 10

5

0 jan fev mars avrl mai juin juil aout sept oct nov dec

Fig. 7- Variations mensuelles des températuresminimales et maximales et moyennes

(période2001-2012)

II-3-3-Synthèse bioclimatique

La synthèse des données climatiquespermet de classer le type du climat de la région.Cette synthèse porte sur :

-La durée de la période sèche (diagramme ombrothermiquede BAGNOULS et

GAUSSEN,1953)

-La situation bioclimatique de cette région(quotient pluviométriqud’EMBERGER ,1955)

II-3-3-1-Diagramme ombrothermique de BAGNOULS et GAUSSEN (1953) BAGNOULS et GAUSSEN(1953)ont établi ce diagramme qui permet de dégager la durée delapériode sèche en s’appuyant sur la comparaison des moyennes mensuelles des températures en °C avec celles des précipitations en mm ; en admettant que le mois est sec lorsque P ≤ 2T

P : Précipitations moyennes du mois en mm.

T :Températures moyennes du mois en °C.

Pour visualiser ces diagrammes, BAGNOULS ET GAUSSEN (1953)proposent une méthode quiconsiste à porter sur un même graphe la température et la pluviométrie de sorte que l’échelle des températures soit le double des précipitations (1°C=2mm), en considérant la période de sécheresse lorsque la courbe des précipitations passe en dessous de la courbe de température.

Fig.8- Diagramme ombrothermique de BAGNOULS et GAUSSEN (1953) de la période

(2001-2012) (O.N.M de Béni Saf)

II-3-3-2-Quotient d’EMBERGER (1955)

Le quotientd’EMBERGERpermetempiriquement de faireressortir desparamètres bioclimatiques commelasécheresse etl’amplitudethermique. Lareprésentation du quotienten fonction de « m » (moyennedes températures minimales du mois le plus froid) est la base duclimagramme.

1000 P 푄2 = M2 − m2 P: Pluviosité moyenne annuelle (somme des moyennes de précipitations annuelles)

M: moyenne des maxima du mois le plus chaud m: moyenne des minima du mois le plus froid

Tableau3-Synthèse des données climatiques de la région de Béni saf

Région Période P(mm) M(°C) m(°C) Q2 Etage bioclimatique

Béni saf 2001-2012 34.47 29.9 9.8 43.19 Semi-aride à hiver chaud

Fig.9-Climagrammepluviothermique d’EMBERGER

À la lecture du climagrammed’EMBERGER (1942), nous observons que la stationde Béni-Safse situe dans l’étage semi-aride à hiver chaud.

II-3-4- Evaporation

L'évaporation est un phénomène physique régit par l'intensité du rayonnement solaire.

Cette évaporation est d'autant plus élevée que le climat est chaud et sec, l'atmosphère jouant lerôle de véritable absorbeur d'humidité. Notre zone d'étude appartient à une ambiance bioclimatiquesemi aride ahiver chaud avec uneirrégularité des précipitations au cours de l'année, et une variations des températures selon les saisons, ainsi cela nous a permis de distinguer deux périodes humide et froide de mois de décembre au mois de mars,et une période sèche et chaude plus longue qui s'étale du mois d'avril au mois d'octobre. Ceci à été démontré par une très forte évaporation

(65 mm)au cour du mois de septembre, suivi par des vents dominants nord ouest nord. Par rapport au mois de janvier l'évaporation dans cette saisonétait nettement basse de (26 mm) suite auxvents dominants sud à ouest résultant la période la plus humide avec un degré de précipitations de 70 mm.

II-3-5-Vents

La région de Béni Saf est balayée par des vents de toute direction et de différente

Vitesse. Les vents du nordouest qui soufflent sur la zonesont moins fréquents et leur vitessesouvent faible ne dépasse pas 10 m/s, en hiver ils contribuent

à atténuer les températures estivales. Les vents de l’Ouestsoufflent avec une vitesse de 16 m/s, et celles duSud Estavec une vitesse de 11 à 15 m/s

MATERIEL ET METHODES

III-1-Choix des sites de prélèvement

Trois sitess ont été choisis ils sont situés le long de la baie de Béni Saf

Site 1 : (Rechgoun )

Photo 1-Plage de Rechgoun (ABDELLI, 2016)

Coordonnées géographiques :35° 17’58.00’’ N ; 1° 28’08.16’’ O

Le site de Rechgoun se trouve à une altitude quasiment nulle variant de 0 à 7 m.Cette station à substrat siliceux, située sur la rive gauche de Oued Tafna

Site 2 : (Syphax)

Photo 2-Plage de Syphax (ABDELLI, 2016)

Coordonnées géographiques : 35°17’28 N 1°28’58 O

Cette station se trouve à quelques mètres de l’intersection Beni Saf- Rechgoun- Tlemcen, en allant vers Siga. Elle est située à l’extrémité orientale de la commune de Oulhaça

(Wilaya de Aïn Temouchent), sur la rive gauche da la Tafna.

Site 3 : (Plage du puit)

Coordonnées géographiques :35° 18’04.58’’ N ; 1°24’09.29’’ O

Photo 3 -Plage du puit (ABDELLI, 2016)

Fig.10 -Situation géographique des 2 premiers sites (Rechgoun et Syphax)

(Google Earth, 2016 modifiée)

Fig.10-Situation géographique du troisième site (Plage du puit)

(Google Earth, 2016 modifiée)

III-2-Travail du terrain

Cette partie décrit la méthodologie de travail d’échantillonnages effectuée dans

Les trois sites choisis. Le travail de terrain concerne les prélèvements directs des

échantillons de coquilles bivalves au niveau de la baie de Béni Saf , pour ce ci nous avons utilisé le matériel nécessaire suivant :

*Des gants : pour éviter certaines contaminations

*Des bassines : servent généralement pour récupérer les échantillons.

*Des roulettes : utilisées pour mesurer la distance

Donc la méthodologie de travail se résume à des opérations de récoltes directs des

échantillons de bivalves, ils sont ramassés à la main (hand-picking) (PAUL,

1975).4 prélèvements ont été effectués durant une période de 4 mois du Mars jusqu'à

Juin.

.

Le tableau suivant montre le planning des récoltes

Tableau 4- Calendrier des sorties Sorties Dates Sortie 1 15-03-2016 Sortie 2 17-04-2016 Sortie 3 12-05-2016 Sortie 4 10-06-2016

Photo 4–Espèces photographiées dans le site 1(ABDELLI, 2016)

Photo 5 -Espèces photographiées dans la site 2(ABDELLI, 2016)

Photo 6- Espèces photographiées dans la site 3(ABDELLI, 2016) III-3-Récupération et lavage des échantillons

Les échantillons ont été lavés et séchés pour être identifiés.

Photo 7- Echantillon après lavage (ABDELLI, 2016)

III-4-Travail du laboratoire

III-4-1-Identification des espèces

Le travail du laboratoire consiste premièrement à :

*Trier les échantillons

*Identifier les espèces contenues dans les échantillons.

*Faire une analyse quantitative des espèces récupérées et identifiées

L’identification est réalisée à l’aide de différents ouvrages et clés de détermination en laboratoire par (POUTIERS, 1987) et complété par (PELARCE, 2010) et (HARRIS, 1981).

III-4-2-Traitement des données

Les données sont traitées en vue de la détermination de la richesse spécifique , l'abondance

relative, la densité , l'indice de diversité de Shannon-Weaver et l'équitabilité.

III-4 -2-1- Richesse spécifique

Par définition la richesse spécifique ou totale d’une biocénose correspond à la totalité des espèces qui la composent (RAMADE, 1984).

III-4 -2-2-Densité Di (%) = (ni / N) X 100 ni : Nombre d’individus de l’espèce i.

N : Nombre total d’individus de toutes les espèces présentes dans le même prélèvement.

Dans les études de la macrofaune benthique, la densité correspond au nombre d’individus d’une espèce par unité de surface. Dans notre étude, on se réfère au mètre carré (100 individus/ m²).

III-4-2-3Abondance relative

L’abondance relative des espèces exprimée en pourcentage ; est le nombre d’individus de cette espèce par rapport au nombre total d’individus.

Ar = (Na /N )× 100 Ar : Abondance relative.

Na : Nombre d’individus d’une espèce. N : Nombre total d’individus recensés.

Selon la classification de KROGERUS (1932), une espèce est abondante si Ar > 5%.

III-4-2-4 Indice de diversité de Shannon-Weaver et équitabilité

L'indice de Shannon est un indice qui donne une idée sur la diversité spécifique d'un milieu. C'est à dire du nombre d'espèces de ce milieu (richesse spécifique) et de la répartition des individus au sein de ces espèces (équitabilité spécifique).

III-4-2-4-1-Indice de diversité de Shannon-Weaver L'indice de Shannon-Weaver s'exprime par la formule suivante H= - ∑ (( Ni/N)×log2(Ni/N))

Ni : nombre d'individus d'une espèce donnée, i allant de 1 à S (nombre total d’espèces).

N : nombre total d'individus.

H' : Indice de diversité exprimé en bits.

III-4-2-4-2-Equitabilité

L'équitabilité (E) est définie comme le rapport de la diversité calculée à la diversité maximale.

E = H'/ H'max (H'max=log2 S)

E : Equitabilité.

H: Indice de Shannon-Weaver

S: Richesse spécifique.

Elle est comprise entre zéro (0) et un (1). Elle tend vers 0 quand la quasi-totalité des effectifs est concentrée sur une espèce, et vers 1 lorsque toutes les espèces ont la même abondance.

III-4-5-Indice de similitude de Jaccard

Le calcul d'un coefficient de similitude permet de quantifier le degré d'association de deux espèces , ou encore le niveau de similitude entre deux sites .

J=a/ (a+b+c) a : représente le nombre d’espèces communes entre deux habitats, b : représente le nombre d’espèce uniques pour l’habitat 1 c : représente le nombre d’espèce uniques pour l’habitat 2

Si l’indice J augmente, un nombre important d’espèces se rencontre dans les deux habitats

évoquant ainsi que la biodiversité inter habitat est faible (conditions environnementales similaires entre les habitats). Dans le cas contraire, si l’indice diminue, on ne rencontrera qu’un faible nombre d’espèces présentes sur les deux habitats. Ainsi, les espèces pour les deux habitats comparés sont totalement différentes indiquant que les différentes conditions de l’habitat déterminent un « turn-over » des espèces importantes . III-3.3.3. Analyse Factorielle des Correspondances (AFC)

L’analyse factorielle des correspondances (AFC) consiste à rechercher la meilleure représentation simultanée de deux ensembles constitués par les lignes et les colonnes d’un tableau de contingence, c’est-à-dire les points d’observation (sites) et les points variables

(espèces), ces deux ensembles jouant un rôle symétrique. Les répartitions des points d’observation et des points variables sont réalisées en pourcentages afin que les distances aient un sens. Les graphiques variables mesurées.

Classiquement, la représentation utilisée est formée par deux axes orthogonaux représentant un maximum de variance pour l’analyse (généralement les deux ou trois premiers axes).

L’interprétation des résultats se fait en terme de proximité entre les sites, les espèces ou entre sites et espèces. Les contributions relative ou absolue de chaque site ou espèce pour chaque axe apportent des éléments indispensables pour l’interprétation, tandis que leur cosinus carré traduit la plus ou moins grande représentativité de l’axe pour la variable considérée. représente une projection simultanée des points colonnes (sites) et des points lignes

(espèces).

RESULTATS ET DISCUSSION

IV-1.Inventaire des Mollusques Bivalves dans la baie de Béni Saf

Lors des sorties effectuées pendant 4 mois de prospection, du mois de Mars jusqu’au Juin dont le but de réaliser notre inventaire, 16 espèces de bivalves ont été répertoriées appartenant à 11 familles 7 ordres et 2 sous-classes. Les déterminations systématiques qui ont été réalisées, nous ont permisd’établir un premier inventaire exhaustif de la biodiversité des bivalves dansla baie de Béni Saf .

50 cm

Photo 08-Collection des espèces malacologiques recensées(ABDELLI, 2016)

Tableau5 : Liste systématique des Bivalves récoltés entre Mars et Juin 2016 dans la baie de Béni Saf

Règne Emb Classe Sous-classe Ordre Familles Genres-espèces Glycymerididae Glycymerisglycymeris Arcoida (Linné,1758) Arcidae Barbatiabarbata(Linnaeus,1758) Pteriomorphia Arcanoae (Linnaeus,1758)

Pterioida Pectinidae Chlamysmultistriata (Poli, 1795)

Ostreoida Anomiidae Anomiaephippium (Linné, 1758)

Pectinoida Spondylidae Spondylusgaederopus(Linnaeus,1 758)

Cardiidae Acanthocardiatuberculata( Linné,1758)

Cerastodermaedule(Linné,1758) Veneroida Laevicardiumcrassum(Gmelin,17 Heterodonta 91) Veneridae Chameleagallina(Linné, 1758) Dosinalupinus(Linné, 1758) Mactridae Mactracarollina (Da costa, 1758)

Solenidae Ensissiliqua(Linnaeus,1758)

Limoida Limidae Lime lima (Linné, 1758)

Limarialitans (Gmelin, 1791) Myoida Myoidae Myaarenaria (Linnaeus,1758)

Animalia / Pelecypoda/ Lamellibranchia

Acanthocardiatuberculata(Cardiidae) Glycymerisglycymeris (Glycemeridae)

Laevicardiumcrassum(Cardiidae)Chameleagallina (Veneridae)

Arcanoae (Linnaeus,1758) Anomiaephippium (Linné, 1758)

Mactracarollina (Mactridae)Chlamysmultistriata (Pectinidae)

Spondylusgaederopus(Spondylidae)Ensissiliqua( Solenidae)

Lime lima (Limidae)Cerastodermaedule(Veneridae)

Fig.12-Illustrations de différentes espèces rencontrées dans la Baie de Béni-Saf

IV-2. Distribution des espèces de Bivalves selon les familles et selon les mois de prospection Notre travail met en évidence la présencede 11 familles comportant les 16 espèces inventoriées durant la période d’échantillonnage.

5

4

3

2

1 Richesse spécifique

0 Familles

Fig.13- Richesse des familles de Bivalves récoltées en Mars La figure 13 montre que 9 familles sont présentes en mois de Mars, la famille des Cardiidae est la plus abondante, 3 espèces celle des Arcidae, des limidae, etdesVeneridaecomporte 2

Espèceschacune.Les autres familles ne comprennent qu’une seul espèce. 14% 7% Anomidae 14% Arcidae 7% Cardidae 7% Glycemeridae 7% 21% Limidae 14% 7% Mactridae Pectinidae Spondylidae Veneridae

Fig.14- Abondance relative des différentes familles de Bivalves récoltées en Mars

La famille des Cardiidae occupe la plus grande place dans les trois sites avec relativement 21 % la famille des Arcidae, des limidae et des Veneridae viennent en deuxiéme position avec

14%puis les Anomidae , les Mactridae, et les spondylidaesont representées avec seulement chacune 9%.

La figure suivante montre la richesse des familles récoltées en mois d’Avril.

5

4

3

2

1 Richesse spésifique

0 Familles

Fig.15- Richesse des familles de Bivalves récoltées en Avril Pendant le mois d’Avril nous notons la présence de 11 familles, avec une dominance des

Cardiidae. Anomidae 12% 6% Arcidae 12% 6% Cardiidae 6% Glycemeridae 6% 19% 6% Limidae 6% 6% Mactridae 12% Myidae Pectinidae Solenidae Spondylidae

Fig.16- Abondance relative des différentes familles de Bivalves récoltées en Avril

La famille desCardiidaeoccupe 19 % . Les famillesdes Arcidae, desLimidae et des

Veneridae viennent en deuxième position avec (12%). Les Anomidae , les Mactridae, les spondylidae,lesMyidaeet les Solenidaesont faiblement représentées (6%)(Fig.16).

Les familles récoltées en Mai sont représentées dans la figure suivante.

5

4

3

2

1 Richesse spécifique

0 Familles

Fig.17-Richesse des familles de Bivalves récoltées en Mai

Nous comptons 9 familles au mois de Mai .La famille desCardiidae reste la plus importante (3 espèces), celle des Arcidae et des Veneridae comportent respectivement 2 espèces et les 6 autres familles dont les Limidae sont représentées par une espèce chacune.

La famille des Limidae est représentée d’une seule espèce pendant ce mois

Anomidae 18% 9% 18% Arcidae 9% Cardidae 9% Glycemeridae 9% 27% Limidae 9% 9% Mactridae Pectinidae Spondylidae Veneridae

Fig.18- Abondancerelative des différentes familles de Bivalves récoltées en Mai La famille des Cardiidae occupe 27% , la famille des Arcidaeet des Veneridae viennent en deuxiémeposition avec 18% de l’ensemble des individus récoltés celle des Anomidae , des

Mactridae, des spondylidae,desMyidae et des Solenidae et des Limidaechacune est représentée avec un pourcentage faible égale à 9%(Fig.18).

La figure suivante montre la richesse respective des différentes familles récoltées.

5

4

3

2

1 Richesse spécifique

0 Familles

Fig. 19-Richesse des familles de Bivalves récoltées en Juin

Les mêmesrésultats que le mois de Mai 9 familles ont été enregistrées pendant le mois de Juin avec une richesse ne dépassant pas 3 espèces pour la famille des Cardiidae

Anomidae 18% 9% 18% Arcidae 9% Cardidae 9% Glycemeridae 9% 27% Limidae 9% 9% Mactridae Pectinidae Spondylidae Veneridae

Fig.20- Abondancerelative des différentes familles de Bivalves récoltées en Juin La famille des Cardiidae occupe 27% , la famille des Arcidae et des Veneridae viennent en

deuxiémeposition avec 12% de l’ensemble des individus récoltés. Celle des Anomidae , des

Mactridae, des spondylidae,desMyidae des Solenidae et des Limidaeviennent en troisième

position avec 7 %.

IV-3. Distribution des espèces de Bivalves selon la densité

Le tableau suivant indique les densités des valves selon les familles rencontrées dans la baie de Béni-Saf

Tableau6 : Densités moyennes dans les sites d’étude entre les mois de Mars et Juin 2016

Familles Mois de Mars Mois d’Avril Mois de Mai Mois de Juin Nombre Densité Nombre Densité Nombre Densité Nombre Densité des Moyennv des valves Moyenneva des Moyenne des valves Moyenne valves alves /m² lves / valves valves / Valves / m² m² m²

Anomidae 60 20 73 24,33 59 41,5 83 19,66

Arcidae 26 8,66 36 12 90 10,66 32 30

Cardiidae 121 40,33 137 45,66 198 84,66 254 66 Glycymeridae 27 9 37 12,33 34 15,66 47 17

Limidae 2 2 3 1,5 2 1 3 1

Mactridae 1 1 3 3 1 1 1 1

Myidea 0 0 1 1 0 0 0 0

Pectinidés 9 4,5 14 7 4 2,66 8 4

Pharidés 0 0 1 1 0 0 0 0

Spondylidés 3 1,5 2 2 4 1,5 3 2

Vénéridés 404 134,66 409 136,33 428 164,66 494 142,66

Les Solenidae sont totalement absents en Mars , Mai et Juin. Nous les retrouvons qu’au mois

d’Avril avec une seule valve de même que les Myidae.

Par contre, les autres familles sont retrouvées pendant les différents mois de prospection. Les

deux familles Veneridae et Cardiidae semblent les plus denses et cela en Mai effectivement,

Les Veneridae sont representées par un effectif de 428 et par 164.66 valves/m² et les

Cardiidae par 84.66 valves/m² toujours en Mai.

IV-4.Distribution des espèces de Bivalves selon les 3 sites et les différents mois de prospection

La distribution des espèces malacologiques est donnée dans les figures ( 21-22-23 et24 ) selon

les mois de prospection.

Acanthocardia tuberculata Anomia ephippium Arca noae Barbatia barbata Cerastoderma edule Chamelia gallina Chlamys multistriata Dosinia lupinus Ensis siliqua Glycymeris glycymeris Laevicardium crassum Lima hians Lima Lima Mactra stulorum Mya arenaria 250 Spondylus gaederopus 196 200

150

100 72 64 52 40 50 28 31 32 1617 15 12 10 11 10 8 0 2 1 1 0 0 2 7 0 1 0 2 2 0 0 1 0 1 2 3 1 1 3 0 9 0 0 0 0 0 0 0 0 Site 1 Site 2 Site 3

Fig. 21 -Espèces recensées au niveau des trois sites pendant le mois de Mars

L’espèces qui présente un nombre d’effectif important dans les trois sites est

ChameliaGallina(Veneridae) .Le troisième siteest moins riche spécifiquement par rapport aux autres sites.

Acanthocardia tuberculata Anomia ephippium Arca noae Barbatia barbata Cerastoderma edule Chamelia gallina Chlamys multistriata Dosinia lupinus Ensis siliqua Glycymeris glycymeris Laevicardium crassum Lima hians Lima Lima Mactra stulorum Mya arenaria Spondylus gaederopus 238

72 36 43 44 30182023 20 27 17 11 0 8 1 1 3 1 2 12121411 3 1 5 4 1 0 0 0 0 2 6 4 1 0120 0121 0 0 0 0 0

Site 1 Site 2 Site 3

Fig.22-Espèces recensées au niveau des trois sites pendant le mois d’Avril

Lesdeux premiers sites présentent des effectifs plus élevés par rapport au troisième site et même une richesse spécifique importante (Fig.22) Acanthocardia tuberculata Anomia ephippium Arca noae Barbatia barbata Cerastoderma edule Chamelia gallina Chlamys multistriata Dosinia lupinus Ensis siliqua Glycymeris glycymeris Laevicardium crassum Lima hians Lima Lima Mactra stulorum Mya arenaria Spondylus211 gaederopus

132 110

66 73 41 37 41 3325 24 21 12 13 17 22 6 0 6 0 1 1 0 2 4 8 1 0 4 0 1 0 0 1 4 3 0 0 1 1 0 6 0 0 1 0 0 0

Site 1 Site 2 Site 3

Fig. 23-Espèces recensées au niveau des trois sites pendant le mois de Mai

Acanthocardia tuberculata Anomia ephippium Arca noae 225 Barbatia barbata Cerastoderma edule Chamelia gallina Chlamys multistriata Dosinia lupinus Ensis siliqua Glycymeris glycymeris Laevicardium crassum Lima hians Lima Lima Mactra stulorum Mya arenaria Spondylus gaederopus

97 101

59 38 42 25 31 22 18 22 22 10 12 4 0 3 0 1 0 0 2 6 6 2 0 0 0 0 1 1 0 2 6 2 2 0 0 0 0 0 4 0 0 0 0 0 0

Site 1 Site 2 Site 3 Fig. 24-Espèces recensées au niveau des trois sites pendant le mois de Juin

IV-5-Indice de diversité de Shannon-Weaver et équitabilité

Pour mettre en évidence la diversité spécifique des sites étudiés, nous avons utilisé l'indice de diversité de Shannon-Weaver et pour mesurer le degré de réalisation de la diversité maximale et du degré de l'équilibre entre les différentes espèces rencontrées, nous avons fait appel à l'étude de l'équitabilitéLes résultats obtenus après le calcul, au niveau chaque station sontconsignés dans le tableau ci-dessousTableau 7- Analyse et interprétation des résultats des indices au niveau des trois sites Mars Avril Mai Juin

Stations St 1 St 2 St 3 St 1 St 2 St 3 St 1 St 2 St 3 St 1 St 2 St 3 Indices Richesse 16 12 9 15 13 9 13 12 8 12 11 5 spécifique H` (bits) 2.53 2.32 1.62 2.52 2.76 2.48 2.61 2.48 1.58 2.42 2.46 1.27

H max (bits) 3.7 3.45 3 3.9 3.7 3.16 3.7 3.58 3 3.58 3.45 2.32

E 0.68 0.67 0.54 0.64 0.62 0.72 0.7 0.69 0.52 0.67 0.61 0.54

La richesse spécifique varie entre 15 et 5. Elle est plus faible en Juindans le troisième site. Le premier site (Rechgoun) est le plus riche spécifiquement.Dans le premier site tous les valeurs de H` varient entre 2.42 et 2.61bits pour le deuxième site elle est comprise entre 2.32 et 2.76 bitset pourle troisième site les valeurs de l’indice de diversité sont faibles , elles varient entre 1.27 et 2.48 bits ce qui traduit que les conditions de vie de ce milieu sont défavorables a l’installation de diverses espèces L’équitabilité varie dans les 3 sites et pendant les 4 mois de prospection entre 0.52.et 0.72. Elle est supérieure à 0.5 ce Site 1(Rechgoun) Site 2(Syphax) Site 3(Plage du puit) qui signifie que les effectifs des espèces malacologiques ont tendance à être en équilibre entre eux dans les trois sites.IV-9- Indice de similitude(Indice de Jaccard) entre les trois siteset les différents mois

La similitude entre les sites étudiées a été analysée au moyen de l'indice de Jaccard La similitudemoyenneentre le site de Rechgoun et celui de Syphax est supérieure à 0.5 La similitude moyenneentre le site de Rechgoun et celui de la plage du puit est

égale 0.5. La similitudemoyenne entre la plage de Syphax et la plage du puit est aussi égale 0.5. A cet effet nous remarquons que les deux premiers sites sont légèrementsemblables alors que la troisième site est qualitativement différent à ces derniers.

Tableau 8-Valeurs du coefficient de similitude de JACCARD(mois de Mars) Site 1 1

Site 2 0.7 1 Site 3 Site 1(Rechgoun) 0.6 Site 20.5(Syphax) Site1 3(Plage du puit)

Site 1 1

Site 2 0.9 1 Site 3 0. 6 0.7 1

Tableau 9-Valeursdu coefficient de similitude de JACCARD(mois d’Avril)

Tableau 10-Valeurs du coefficient de similitude de JACCARD (mois de Mai)

Une grande similitude est retrouvée entre le site 1 (Rechgoun) et le site 2 (Syphax) en mois de Mai puisque le coefficient J= 0.9. Tableau 11-Valeurs du coefficient de similitude de JACCARD (mois de Juin) Site 1(Rechgoun) Site 2(Syphax) Site 3(Plage du puit)

Site 1(Rechgoun) Site 2(Syphax) Site 3(Plage du puit) Site 1 1 Site 2 0.6 1 Site 3 0. 5 0.7 1 Site 1 1 Site 2 0.7 1 Site 3 0.4 0.4 1

En mois de Juin les valeurs du coefficient J entre les deux premiers sites et le troisième égale

0.4, ce qui indique qu’il y a une faible similitude entre ce dernier et les autres sites

échantillonnés.

IV-7-Analyse factorielle des correspondances(AFC) L’analyse factorielle descorrespondances (AFC) est appliquée aux espècesde

Bivalvesprésentes dans les trois stations prospectées .

Les données sont rassemblées dans un tableau a double entrée (tableau présence -absence)

(Annexe 2) dont les colonnes correspondent aux stations et les lignes représentent les espèces.

Ce tableau est constitué par toutes les espèces recensées dans la zone d’étude.

A l’intersection seul le caractère (présence-absence) consideré , prend la valeur 1 en cas de présence et la valeur 0 en cas d’absence .cette analyse a été réalisée à l’aide du logiciel Past.

Seule la distribution des point lignes et colonnes sur le plan F1*F2(Fig.25) est retenue, avec les deux axes qui concentrent le maximum d’information avec23.07 % sur l’axe 1 et38.58 % sur l’axe 2, soit une information totale de 61.65% (Fig.25). Fig. 25-Représentations des groupements de Mollusques Bivalves sur le plan factoriel F1×F2

À partir de nuages des points obtenus relatifs aux espèces et des axes factoriels significatifs, nous pouvons mettre en évidence des facteurs écologiques qui agissent sur la distribution des Mollusque Bivalves. Nous notons que les espèces communes aux 3 sites sont au nombre de 8 soit 62%. En Mars, nous comptons 10 espèces à Rechgoun, 8 à Syphax et 6 à la plage du puit. Le mois d’Avril semble le plus fourni en espèces de Bivalves Dans la station de Syphax (16 espèces). Le mois de Juin est le moins riche spécifiquement avec seulement L’espèce Myaarenaria et Ensissiliqua sont à exigence particulière.En effet, nous les avons retrouvées de manière très rare (une seul fois lors de nos prospection.Les espèces Acanthocardia……………….. (environ 10) sont commune aux trois sites

IV-8-Discussion Pendant les 4 sorties quiont étécomptabilisées durant une période quis’étale du mois de Mars jusqu’au Juin. les espèces malacologiques inventoriées au cour de cette étude totalisent une liste de 16 espèces qui sont réparties entre 11 familles (Anomidae, Arcidae, Cardidae,

Glycemeridae, Mactridae, Limidae, Myidae,Pectinidae, Solenidae, Spondylidae, et

Veneridae) .Nous n'avons pas rencontré toutes les espèces de Bivalves mais quand même nous avons identifié leur présence par la méthode de récolte directe des valves.

L'abondance des Bivalvessur les différents stations étudiées montre que leur répartition est très variable. à cet effet les animaux qui ont été les plus contactés donc les plus répondues,dans les trois stations sont : Chameliagallina, Dosinialupinus.les espècesCerastodermaedule etAcanthocardiatuberculata sont abondantes sauf dans les le site deRechgoun et de Syphax La diversité spécifique que nous avons eu à analyser est un paramètre qui permet d'avoir un aperçu sur les différentes espèces présentes dans les différentes sites choisies.Celle-ci donne des valeurs moyennes pour les deux premiers sites et faibles pour le Troisième.

Pour ceux-ci on peut dire que la diversité spécifique dans cette région et légèrement faible par rapport a celle de Terga (Ain Temouchent ) avec un totale de 27 espèces de Bivalves réparties entre 12 familles(BESTAOUI,2016)Et de Marsa ben M’hidiKADDOURI, 2016 a effectué un inventaire des Mollusques Bivalves qui a recensé 36 espèces de Bivalves répartie entre 13 familles (Glycymeridae, Arcidae, Mytilidae, Pectinidae, Anomiidae, Ostreidae,

Cardiidae, Tellinidae, Semelidae,Veneridae,Donacidae , Mactridae, Limidae.)

(MEZIANE et al. 2013) ayant établi une liste dans le littoral Nord- Ouest de l’Algérie(Oran) a recensé 7 espèces :Barbatiabarbata(Linnaeus, 1758),Lithophagalithophaga(Linnaeus, 1758),Modiolusbarbatus (Linnaeus, 1758), Mytilusgalloprovincialis(Lamarck, 1819) Mytilusedulis (Linnaeus, 1758), Flexopectenglaber(Linnaeus, 1758), Chlamysmultisriata (Poli,1795). (BELBACHIR et al. , 2013)ont recensé trois espècesChameleagallina, Donax trunculus,RuditapessecussarusauMaroc.

KHALID et MELHAOUI en 2010 ont inventorié un grand nombre d’espèces et mettent en

évidence 20 familles de Bivalves regroupant 46 espèces au Maroc.

DERBALI en 2006 a récolté plusieurs espèces de Bivalves dans la zone estran de la lagune de

Bougrara (Tunisie). Parmi elles, nous citons la coque glauque Cerastodermaglaucum, la clovisse Ruditapesdecussatus, la palourde jaune Venerupsisaurea, la pintadinePinctadaradiata, la telline Tellinaplanataet le mactraMactracorallina.

Par comparaison aux ces récoltes effectuées nous remarquons l’absence de Mytiluseduliset

Mytilusgalloprovincialis(Mytilidae) dans la région de Béni-Saf.Un tableau comparatif est dressé montrant les principales données des differentstravauxréaliséesrécemment dans trois zones à savoir Plage de Mersa Ben M’hidi (W.Tlemcen) (KADDOURI, 2016), Plage de

Terga (W.AinTémouchent) (BESTAOUI, 2016) et la Baie de Béni-Saf(W.AinTémouchent)

(présente étude).

Tableau -12.Tableau comparatif montrant les différences entre 3 zone étudiées(plage de Terga,plage de Mersa ben Mhidiet la baie de Béni –Saf

Plage de Terga Plage de Mersa Ben Baie de Béni Saf (W.AinTémouchent) Mhidi (W.Tlemcen) (W.AinTémouchent) (BESTAOUI, 2016) (KADDOURI, 2016) (présente étude) Nombre de sous 3 2 2 classes Nombre d’ordres 6 6 7 Nombre de Familles 12 13 11 Richesse spécifique 27 36 16 Dans la plage de Terga, 3 sous classes ont été retrouvées (BESTAOUI, 2016). Par contre nous avons compté seulement 11 familles dans la baie de Béni-Saf. KADDOURI, 2016 en a compté 13.Concernant la richesse spésifique, nous remarquons que c’est la plage de Marsa ben M’hidi où elle est la plus élevée (36 espèces).Elle est relativement faible (16 espèces)dans la baie de Béni-Saf. Tableau 13.Tableau montrant la présence-absence des différentes familles recensées dans la plage de Terga, plage de Mersa ben Mhidiet la baie de Béni -Saf

Le tableau suivant montre la comparaison des différentes familles présentes dans les trois zones

Zones Plage de Terga Plage de Mersa Ben Mhidi Baie de Béni Saf (W.AinTémouchent) (W.Tlemcen) (W.AinTémouchent) Familles (BESTAOUI, 2016) (KADDOURI, 2016) (présente étude) Anomidae + + + Arcidae + + + Cardidae + + + Donacidae + + - Glycemeridae + + + Limidae + + + Mactridae + + + Myidea - - + Mytilidae + + - Ostreidae - + - Pectinidae - + + Solenidae + - + Spondylidae - - + Tellinidae + + - Unionidae + - - Veneridae + + +

Nous comptons 7 familles communes aux 3 zones à savoir celle des Anomidae, des Arcidae,

Nous n’avons pas rencontré de spécimens appartenant aux Mytilidae ,Donacidae et aux

Tellinidae.La famille des Ostreidae n’est representée qu’à la plage de Marsa ben

M’hidi(KADDOURI, 2016) et celle des Unionidae n’a été rencontrée que par BESTAOUI,

2016 .

Tableau 14-Tableau montrant la présence-absence des différentes espèces récennces dans la plage de Terga, plage de Mersa ben M’hidiet la baie de Béni -Saf

Zone Plage de Terga Plage de Mersa Ben Baie de Béni Saf (W.AinTémouchent) Mhidi (W.Tlemcen) (W.AinTémouchent) Espèces (BESTAOUI, 2016) (KADDOURI, 2016) (présente étude) ArcanoaeLinnaeus, + + + 1758 Cerastodermaglaucum( + + - Bruguière, 1789 Glycymerisglycymeris + + + Lithophagalithophaga + + - Modiolusbarbatus + + - Mytilusgalloprovinciali + + - s Dreissenapolymorphap - + - olymorpha Aequipectenopercularis - + - Chlamys varia - + - Pinnanobilis - + - Anomiaephippium + + + Crassostreagigas - + - Ostrea edulis - + - Acanthocardia aculeate + + - Acanthocardiapaucicos + + - tata Acanthocardiaspinosa + + - Acanthocardiatubercul + + + ata Cerastodermaedule + + + Laevicardiumcrassum + + + Lavicardiumoblyngum - + - Anglus fabula - + - Tellinaplanata - + - Tellinaincarnata - + - Abra alba - + - Chameleagallina + - + Dosinialupinus(Linnae + + + us, 1758) Venus verrucosa - + - Venerupisaurea - + - Donax vittatus + + - Donax trunculus + + - Barbatiabarbata + + + Mactrasubtruncata - + - Spisulasolida + + - Mactragaluca - + - Lime lima + + + Limaria litans - + + Lutrarialutraria + - - Mactrastultorum + - + Myaarenaria - - + Chameleagallina + - + Spondylusgaederopus - - + Ruditapesdecussatus + - - Arcopagia crassa + - - Ensisensis + - - Anodontacygnea + + -

Total 27 36 16

CONCLUSION

Au terme de cette étude, nous avons recensé 16 espèces de Bivalves au niveau de la baie de Béni Saf. Celles-ci sont réparties entre 11 familles(Anomidae, Arcidae, Cardidae,

Glycemeridae, Mactridae, Limidae, Myidae,Pectinidae, Solenidae, Spondylidae, et Veneridae),

3 sous-classes et 2 ordre.

La famille des Cardiidae est la mieux représentée avec 3 espèces. Les autres familles comptent chacune 1 ou 2 espèces à la fois. La totalité des spécimens considérés sont uniquement des valves aucun Bivalve vivant n’a été trouvé dans les trois sites.

Nous avons compté 3064 valves lors des différents prélèvements, en mois de Mai nous avons retrouvés 925 valves alors que l’effectif le plus faible a été retrouvés en mois de Mars environ653 valves.

L'examen des indices écologiques, notamment la diversité de Shannon-Weaver fait apparaitre que la diversité spécifique est relativement faible dans le troisième site par rapport aux deux premiers sites Quant à l'équitabilité est semblable dans les trois sites.

L'étude de la similitude entre les 03 sites a été analysée au moyen de l'indice de Jaccard cette dernière entre la plage de Rechgoun et celle de syphax est superieur a 0.5 entre Rechgoun et la plage de puit est de 0.5 et entre cette dernière et la région de Syphax est aussi 0.5.

La distribution spatiale des espèces étudiées fluctueé (Anomidae,

Arcidae, Cardidae, Glycemeridae, Mactridae, Limidae, Myidae,Pectinidae,

Solenidae, Spondylidae, et Veneridae) énormément d’une zone à une autre et d’une espèce à une autre. Il paraît que cette dernière dépend essentiellement des facteurs physico-chimiques, de ce milieu à savoir : la nature du fond, le phénomène de marée, la disponibilité de la nourriture et le comportement des espèces.

A la lumière de ces résultats et suite aux remarques que nous avons enregistrées au cours de nos différentes prospections, nous pouvons considérer que notre étude comme toute autre recherche ne peut être que participative et nécessite absolument la complémentarité par d’autres

études. Un travail de prospection complémentaire est donc nécessaire pour identifier de nouvelles espèces.

Un certain nombre de résultats ont été dégagés de cette étude se rapportant à la faune malacologique dans la baie de Béni-Saf. Il serait intéressant de faire une étude systématique plus complète, de faire une étude biométrique et surtouts de faire un élevage des espèces de

Bivalves.

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84. TAYLOR J.D. and GLOVER E.A., 2004– Diversity and distribution of subtidal benthic molluscs from the Dampier Archipelago, Western Australia; results of the 1999 dredge survey (DA2/99), Records of the Western Australian Museum Supplement, 66, pp.247- 291. 85. VAISSIERE R et FREDJ G., 1963 – Contribution à l'étude de faune benthique du plateau continental de l'Algérie. In: Mouëza M., 1971– Contribution à l'étude de l'écologie et de la biologie de Donax trunculus L. (Mollusque, lamellibranche). Thèse de Doctorat en Sciences Biologiques Océanographie. 130p. 86. ZAOUALI J., 1971 – Etude de l’écologie du lac de Tunis et de la lagune de Boughrara (Tunisie). Thèse de Doctorat, Caen, 84 : 121p. 87. ZAOUALI J., 1974 – Les peuplements malacologiques dans les biocrenoses lagunaires tunisiennes. Etude de l’espèce pionnière Cerastoderma glaucum Poiret. Thèse de Doctorat. Université de Caen. 250p. 88. ZUSCHIN M. and OLIVER P.G., 2005 – Diversity patterns of bivalves in a coral dominated shallow-water bay in the northern Red Sea: high species richness on local scale, Marine Biology Research, 1.pp. 396-410.

ANNEXES

Annexe 1

Tableau 15: Effectifs des espèces recensées au niveau de la Baie de Béni-saf

Mois Mars Avril Mai Juin

SitesEspéces Site Site Site Site Site Site Site Site Site Site Site Site 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 malacologiques Acanthocardia tuberculata 28 12 2 30 12 2 33 12 4 25 10 6

Anomia ephippium 16 7 3 18 12 6 25 4 3 22 6 2

Arca noae 17 10 1 20 14 4 41 13 0 31 6 2

Barbatia barbata 31 0 1 23 11 1 21 8 0 18 2 0

Cerastoderma edule 40 32 3 36 44 0 132 66 1 97 59 0

Chamelia gallina 196 72 64 238 72 12 211 110 73 225 101 42

Chlamys multistriata 8 1 0 11 3 0 6 1 1 4 0 0

Dosinia lupinus 52 11 9 43 27 17 37 41 22 22 38 0

Ensis siliqua 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0

Glycymeris glycymeris 15 2 10 20 5 12 24 17 6 22 12 4 Laevicardium crassum 2 2 0 8 4 1 6 4 0 3 0 0

Lima hians 1 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 Lima Lima 1 0 0 1 0 0 1 1 1 1 1 0

Mactra stulorum 0 1 0 3 0 0 1 0 0 0 1 0

Mya arenaria 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0

Spondylus gaederopus 2 1 0 2 0 0 2 1 0 2 2 0

Total 409 151 93 455 206 55 540 278 111 472 238 56 3064

Annexe 2

Tableau 16- Abondance des espéces par site en mois de Mars

Espéce Site 1 Site 2 Site 3 Acanthocardiatuberculata ++ + +

Anomiaephippium ++ + +

Arcanoae ++ + +

Barbatiabarbata ++ - +

Cerastodermaedule ++ ++ +

Chameliagallina +++ ++ ++

Chlamysmultistriata + + -

Dosinialupinus

++ ++ + Ensissiliqua - - -

Glycymerisglycymeris + + + Laevicardiumcrassum + 2 -

Lima hians + - - Lima Lima 1 - -

Mactrastulorum - + -

Myaarenaria - - -

Spondylusgaederopus + + -

Tableau 17-Abondancesdes espéces par site en mois d’Avril

Espéce Site 1 Site 2 Site 3 Acanthocardiatuberculata ++ + + Anomiaephippium + + +

Arcanoae + + +

Barbatiabarbata + + +

Cerastodermaedule ++ ++ -

Chameliagallina ++ ++ +

++ + + Dosinialupinus Ensissiliqua - + +

Glycymerisglycymeris + + + Laevicardiumcrassum + + +

Lima hians + + - Lima Lima + - -

Mactrastulorum + - -

Myaarenaria + - -

Spondylusgaederopus + - -

Tableau 18-Abondance des espéces par site en mois Mai

Espéce Site 1 Site 2 Site 3 Acanthocardiatuberculata ++ + +

Anomiaephippium ++ + +

Arcanoae ++ + -

Barbatiabarbata + + -

Cerastodermaedule +++ ++ +

Chameliagallina +++ +++ ++

Chlamysmultistriata + + +

++ ++ + Dosinialupinus

Ensissiliqua - - -

Glycymerisglycymeris + + +

Laevicardiumcrassum + + -

Lima hians - - + Lima Lima + + +

Mactrastulorum + - -

Myaarenaria - - -

Spondylusgaederopus + + -

Tableau 19-Abondances des espéces par site en mois de Juin

Espéce Site 1 Site 2 Site 3 Acanthocardiatuberculata + + +

Anomiaephippium + + +

Arcanoae + + +

Barbatiabarbata + + -

Cerastodermaedule ++ ++ +

Chameliagallina +++ +++ ++ Chlamysmultistriata + - -

Dosinialupinus + ++ -

Ensissiliqua - - -

Glycymerisglycymeris + + +

Laevicardiumcrassum + - -

Lima hians - - -

Lima Lima + + - Mactrastulorum - + - Myaarenaria - - - S1pondylus gaederopus + + -

+++ : Espèce très abondante. ++ : Espèce abondante. + : Espèce peu abondante - : Espèce absente

Annexe 3

Répartition des différentes familles dans les trois sites

Tableau 20- Répartition des différentes familles dans les trois sites en mois de Mars

Effectif par site de collecte

Site 1 Site 2 Site 3 Bivalve par famille Nombre d’espèces Par famille Anomidae 1 48 10 2

Arcidae 2 16 7 3 Cardiidae 3 70 46 5 Glycemeridae 1 15 2 10 Limidae 2 2 0 0 Mactridae 1 0 1 0

Myidea 1 0 0 0

Pectinidae 1 8 1 0 Solenidae 1 0 0 0 Spondylidae 1 2 1 0 Veneridae 2 248 83 73

Total 16 409 151 93 653

Tableau 21- Répartition des différentes familles dans les trois sites en mois d’Avril

Effectif par site de collecte

Site 1 Site 2 Site 3 Bivalve par famille Nombre d’espèces Par famille Anomidae 2 43 25 5

Arcidae 1 18 12 6 Cardiidae 3 74 60 3 Glycemeridae 1 20 5 12 Limidae 1 2 1 0 Mactridae 1 3 0 0

Myidea 1 1 0 0

Pectinidae 1 11 3 0 Solenidae 1 0 1 0 Spondylidae 1 2 0 0 Veneridae 2 281 99 29 Total 16 455 206 55 716

Tableau 22- Répartition des différentes familles dans les trois sites en mois de Mai

Effectif par site de collecte

Site 1 Site 2 Site 3 Bivalve par famille Nombre d’espèces Par famille Anomidae 2 62 21 0

Arcidae 1 25 4 3

Cardiidae 3 171 78 5 Glycemeridae 1 24 17 6 Limidae 2 1 1 1 Mactridae 1 1 0 0

Myidea 1 0 0 0

Pectinidae 1 6 1 1 Solenidae 1 0 0 0 Spondylidae 1 2 1 0 Veneridae 2 248 151 95 Total 16 540 274 111 925

Tableau 23- Répartitiondes différentes familles dans les trois sites en mois de Juin

Effectif par site de collecte

Site 1 Site 2 Site 3 Bivalve par famille Nombre d’espèces Par famille Anomidae 2 49 8 2

Arcidae 1 22 6 62

Cardiidae 3 125 69 4 Glycemeridae 1 22 12 0 Limidae 1 1 1 0 Mactridae 1 0 1 0

Myidea 1 0 0 0

Pectinidae 1 4 0 0 Solenidae 1 0 0 0 Spondylidae 1 2 2 0 Veneridae 2 247 139 42 Total 16 472 238 110 820

Annexe 4

Tableau 24- Présence-absence des espèces malacologiques dans les trois sites et pendant tous les

Mois Mars Avril Mai Juin

Sites Site Site Site Site Site Site Site Site Site Site Site Site Espèces 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 malacologiques

Acanthocardia tuberculata + + + + + + + + + + + + Anomia ephippium + + + + + + + + + + + + Arca noae + + + + + + + + - + + + Barbatia barbata + - + + + + + + - + + - Cerastoderma edule + + + + + + + + + + + - Chamelia gallina + + + + + + + + + + + + Chlamys multistriata + + - + + - + + + + - - Dosinia lupinus + + + + + + + + + + + - Ensis siliqua - - - - + ------Glycymeris glycymeris + + + + + + + + + + + + Laevicardium crassum + + - + + + + + - + - - Lima hians + - - + + ------Lima Lima + - - + - - + + + + + - Mactra stulorum - + - + - - + - - - + - Mya arenaria - - - + ------Spondylus gaederopus + + - + - - + + - + + - mois de prospection

Présence : +

Absence :-