Vivian Maier, Courtesy of Maloof Collection and Howard Greenberg Gallery, NY
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1959, Grenoble © Estate of Vivian Maier, Courtesy of Maloof Collection and Howard Greenberg Gallery, NY DOSSIER DE PRESSE EXPOSITION TEMPORAIRE 9 NOVEMBRE 2019 – 15 MARS 2020 VIVIAN MAIER STREET PHOTOGRAPHER Photographe de rue américaine non révélée de son vivant, Vivian Maier (1926-2009) laisse derrière elle une somme d’archives photographiques qui témoignent de sa curiosité pour le monde. Une présentation de plus de 130 images, vues de New York et Chicago pour l’essentiel, mais aussi du Champsaur, sans oublier quelques témoignages de son passage, en 1959, à Grenoble. AVEC LA COLLABORATION DE DOSSIER DE PRESSE SOMMAIRE L’édito p.3 Communiqué de presse p.4 Vivian Maier au Musée de l'Ancien Évêché p.5 Vivian Maier I Biographie p.6 Autour de l’exposition p. 7 Images mises à disposition de la presse p. 9 Le Musée de l’Ancien Évêché I Brève présentation p.12 Informations pratiques p. 13 Le réseau des musées départementaux p. 14 CONTACT PRESSE Cécile Sapin : [email protected] - 04 76 03 15 25 Musée de l’Ancien Évêché, 2 rue Très-Cloîtres, 38000 Grenoble 04 76 03 15 25 - www.ancien-eveche-isere.fr Vivian Maier. Street photographer - Dossier de presse - Exposition du 9 novembre 2019 au 15 mars 2020 - Musée de l’Ancien Évêché à Grenoble L’ÉDITO Le Musée de l’Ancien Évêché a pour habitude de nous emmener sur les traces de photographes connus ou inconnus pour mieux interroger le regard porté sur notre territoire et notre histoire. On se souvient des expositions Les Alpes de Doisneau en 2012 ou Le spectacle des rues et des chemins. Joseph Apprin (1890-1908) en 2015. Aujourd’hui, c’est une femme photographe qui est mise à l’honneur : Vivian Maier. Originaire du Champsaur par sa mère, cette gouvernante d’enfants a vécu aux États-Unis. Une vie invisible qui ne se raconte pas. Pourtant, passionnée de photographie, elle a constitué une œuvre photographique considérable, une œuvre qui raconte la vie et dont elle ne connaitra pas la postérité. Les travaux photographiques de Vivian Maier, sortis de l’ombre, composent aujourd’hui une œuvre brillante qui la classe parmi les grands noms de la street photography. Et si pour l’essentiel ses images nous conduisent à New York et à Chicago au milieu du 20e siècle, elle a aussi posé son regard sur le Champsaur et Grenoble. Quelques images qui témoignent de sa curiosité pour la vie quotidienne de notre région. Cette exposition met en lumière un travail dense et réfléchi. Il révèle le talent d’une femme dont les travaux participent aujourd’hui de notre mémoire. Jean-Pierre Barbier Président du Département de l’Isère Vivian Maier. Street photographer - Dossier de presse - Exposition du 9 novembre 2019 au 15 mars 2020 - Musée de l’Ancien Évêché à Grenoble COMMUNIQUÉ DE PRESSE VIVIAN MAIER STREET PHOTOGRAPHER Photographe de rue américaine non révélée de son vivant, Vivian Maier (1926-2009) laisse derrière elle une somme d’archives photographiques qui témoignent de sa curiosité pour le monde. Un plongeon dans la seconde moitié du 20e siècle, entre l’Amérique, où elle vivait, et le Champsaur, cette vallée des Hautes- Alpes où elle revint pour un voyage initiatique sur les terres de ses ancêtres. Aujourd’hui exhumées, ses photos composent une œuvre superbe et émouvante, rivalisant avec les plus grands noms de la street photography américaine comme de la photo humaniste à la française. Le musée expose cette artiste « hors cadre » autour d’une présentation de plus de 130 images, vues de New York et Chicago pour l’essentiel, mais aussi du Champsaur, sans oublier quelques témoignages de son passage, en 1959, à Grenoble. L’exposition Vivian Maier. Street photographer est réalisée avec la collaboration de diChroma photography et l’aimable autorisation de Howard Greenberg Gallery, New York. Le fonds français Vivian Maier est mis à disposition par l’Association Vivian Maier et le Champsaur. Autoportrait © Estate of Vivian Maier, Courtesy of Maloof Collection and Howard Greenberg Gallery, NY Vivian Maier. Street photographer - Dossier de presse - Exposition du 9 novembre 2019 au 15 mars 2020 - Musée de l’Ancien Évêché à Grenoble VIVIAN MAIER AU MUSÉE DE L'ANCIEN ÉVÊCHÉ Restée inconnue jusqu’alors, Vivian Maier (1926-2009) est aujourd’hui élevée « au rang des plus grands photographes emblématiques de la street photography, et figur[e] dans l’histoire aux côtés de Diane Arbus, Robert Franck, Helen Levitt ou Garry Winogrand » comme l’explicite Anne Morin, commissaire de l’exposition Vivian Maier. Street photographer présentée au musée. Ses travaux ne sont pas non plus sans rappeler ceux de Robert Doisneau, photographe humaniste. Des démarches photographiques qui interrogent les territoires et leurs habitants, et rencontrent ainsi les sujets de prédilection du Musée de l’Ancien Évêché. Installée à New York puis Chicago, c’est ici que Vivian Maier, gouvernante d’enfants, a donné libre cours à sa passion et a réalisé l’essentiel de ses travaux. Munie de son Rolleiflex puis de son Leica, elle a photographié inlassablement des scènes de rue, des petites gens et des bourgeois, des univers d’enfants, sans oublier des autoportraits, compositions dans lesquelles elle excelle. Un geste, une expression, une situation. Des formes, des rythmes, des matières. Vivian Maier est en quête perpétuelle d’images et fait de la vie son langage photographique. Elle laisse aujourd’hui, sans le savoir, une œuvre reconnue, à la fois « imposante, dense, lumineuse et brillante » précise Anne Morin. L’histoire de Vivian Maier s’inscrit aussi dans les Alpes dauphinoises. Originaire du Champsaur par sa mère, elle a vécu six années de son enfance à Saint-Julien-en-Champsaur. Elle y revient ensuite à deux reprises : en 1950, pour régler l’héritage de sa grand-tante et, en 1959, au retour d’un long voyage autour du monde. Lors de ses deux séjours, elle réalise une série de clichés pris en toute liberté, portant son regard sur les gens du village et les activités de la campagne, dans une vision humaniste et pittoresque. Des images sont aussi réalisées à Grenoble. Un ancrage territorial de son œuvre mis en valeur à travers quelques clichés exposés avec la collaboration de l’association Vivian Maier et le Champsaur, présidée par Marie Hugues. C’est à John Maloof, jeune historien, que l’on doit l’invention de Vivian Maier et de son œuvre. Une œuvre qui aurait pu disparaitre s’il n’avait acquis, lors d’une vente aux enchères, des malles sorties d’un garde- meuble et contenant plus de 120 000 négatifs, des centaines de films Super 8 et 16 mm, et des enregistrements divers. Subjugué par ces trésors dont il est le détenteur, Maloof met un point d’honneur à les populariser : sur Internet, dans les musées et même dans les salles obscures. En 2011, au Centre culturel de Chicago, il présente une exposition qui reçoit un immense succès. C’est ainsi qu’est révélée cette grande dame de la photographie qui avait fait de sa passion son jardin secret et dont l’œuvre jouit désormais d’une reconnaissance posthume dans le monde entier. L’EXPOSITION Présentée sur quatre salles, l’exposition se dévoile à travers une déambulation ou une libre promenade au cœur des images de Vivian Maier. Pas de thématiques mises en exergue mais la présence de ses autoportraits, valorisés tout au long des photographies exposées, place la photographe au cœur de son œuvre : Vivian Maier est dans la rue et au milieu des gens qu’elle offre à notre regard. Un espace est réservé aux 13 clichés pris dans le Champsaur. Au total, ce sont 119 clichés noir et blanc et 20 clichés en couleur qui sont présentés sur des cimaises aux teintes gris anthracite et jaune. Des planches-contacts et une petite sélection de ses films complètent l’ensemble. La mise en espace a été réalisée par Corinne Tourrasse, graphiste à Grenoble. Vivian Maier. Street photographer - Dossier de presse - Exposition du 9 novembre 2019 au 15 mars 2020 - Musée de l’Ancien Évêché à Grenoble VIVIAN MAIER | BIOGRAPHIE 1926 Vivian Maier naît à New York le 1er février, d’un père d’origine austro-hongroise, Karl Maier, et d’une mère française, Marie Jaussaud, née à Saint-Julien-en-Champsaur (Hautes-Alpes). Elle a un frère, Karl, de six ans son aîné. 1927 Le couple Maier se sépare. Carl est confié à la garde de ses grands-parents paternels, Vivian reste avec sa mère. La photographe Jeanne Bertrand héberge Vivian Maier et sa mère. 1932 Marie, sans emploi, retourne vivre en France avec la petite Vivian. Elle s’installe chez sa tante, Marie- Florentine Jaussaud, au domaine de Beauregard, à Saint-Julien-en-Champsaur. Elle sera scolarisée six années durant à l’école communale. 1938 Retour à New York pour la mère et la fille. 1950-1951 Vivian Maier revient en Champsaur pour percevoir l’héritage de sa grand-tante décédée. Ce pécule lui permettra de faire un long voyage. Elle effectue des prises de vue avec un appareil Kodak. 1951 Elle se rend à Cuba, au Canada et en Californie, et devient gouvernante pour gagner sa vie. 1952 Munie d’un appareil de marque Rolleiflex, elle photographie la vie quotidienne des rues de New York. 1955 Elle se rend à Los Angeles et y travaille. 1956 Elle déménage à Chicago et devient gouvernante dans la famille Gensburg. Elle y restera 17 ans. Elle installe un laboratoire photographique dans sa salle de bain pour y développer ses négatifs. 1959-1960 Voyage de six mois autour du monde au départ de Los Angeles : Thaïlande, Inde, Yémen, Égypte, Europe. Elle termine son périple en passant par l’Italie, la France, le Champsaur et Grenoble, où elle réalise quelques clichés.