Le Confolentais appartient au réseau national des Villes et Pays d’Art Laissez-vous conter Le Confolentais, Pays d’Art et d’Histoire... Villes et Pays d’Art et d’Histoire Une architecture altérée Un traitement spécifique Un chantier important par et d’Histoire ... en compagnie d’un guide-conférencier agréé par le Ministère de la Culture et de par des aménagements trop modernes. du clocher-porche sa taille et ses financements Le ministère de la Culture et de la Communication, direction de l'architecture la Communication. Le Confolentais Si l'église n'a pas connu de restaurations La restauration du clocher-mur est et du patrimoine et directions régionales desaffaires culturelles, attribue le label Le guide vous accueille et vous donne des clefs de lecture pour comprendre notables, l'espace intérieur était altéré effectuée entre 2013 et 2014, après un Le diagnostic réalisé par l'architecte Pour en savoir plus : par des aménagements modernes : arrêt des travaux de plus d'une année. en chef des monuments historiques ANDRAULT-SCHMITT, Claude, Ville ou Pays d'art et d'histoire aux collectivités locales qui mettent en œuvre l'échelle d'une place, le développement de la ville au fil de ses quartiers, des superposition d'objets disparates, Les maçonneries sont drainées et la s'est accompagné d'un calendrier Lesterps, église Saint-Pierre, des actions d'animation et de valorisation de leur architecture et de leur villages alentour. Le guide connaît parfaitement le territoire et est à votre système électrique, reprises d'enduits végétation, très présente (cf photo), d'intervention. Étalé sur plus de 4 ans, Congrès archéologique de , patrimoine. Il soutient techniquement et financièrement ces actions. écoute. N'hésitez pas à lui poser vos questions. au ciment ou encore sonorisation et est éliminée. il s'est organisé en cinq grandes 1995, p. 1-17. Il garantit la compétence des guides-conférenciers, des animateurs de Le service animation du patrimoine chauffage. Ces différents éléments tranches de travaux : consolidation de n'obéissaient à aucune logique la nef, restauration extérieure de la nef l'architecture et du patrimoine et la qualité de leurs actions. Des vestiges qui coordonne les initiatives du Confolentais, Pays d'art et d'histoire, BABINET DE RENCOGNE, Gustave, e esthétique, empêchant une lecture claire et du chevet, mise en valeur intérieure, Charte d'Almodis, comtesse de la antiques à l'architecture du XXI siècle, les villes et pays mettent en scène a conçu ce programme de visites. Il propose toute l'année des de l'architecture de l'église (cf photo). restauration extérieure du clocher, Marche, en faveur de l'abbaye de le patrimoine dans sa diversité. animations pour les confolentais, les scolaires et les visiteurs. restauration intérieure du clocher Lesterps, Bulletins de la Société archéo. Aujourd'hui, un réseau de 184 Villes et Pays d'art et d'histoire dont 68 Pays Il se tient à votre disposition pour tout projet. e et parvis. et hist. de la Charente, 3 série, t. 4, offre son savoir-faire dans toute laFrance. Si vous êtes en groupe : 1862, p. 409-414. À proximité Le Confolentais vous propose des visites toute l'année sur réservation. BOULANGER, Pierre, Le mobilier Dans la Région Aquitaine - Limousin - Poitou- : N'hésitez pas à contacter le service patrimoine et l'office du tourisme. de l'abbatiale de Lesterps, Les Amis les villes de Bayonne, Bergerac, Bordeaux, Cognac, La Réole, , du Vieux , juin 1998, n°66, p. 27. Pau, Périgueux, Poitiers, Rochefort, Royan, Saintes, Sarlat, Thouars ; Renseignements, réservations : Office de tourisme du Confolentais Les compagnons de Saint- Jacques les pays de l'Angoumois, du Béarn des Gaves, du Châtelleraudais, 8 rue Fontaine des jardins - 16500 Confolens - Tél. 05.45.84.22.22

de Barbezieux sont chargés de restaurer COURCEL, Valentin de, L'église du Grand Villeneuvois, des Hautes Terres Corréziennes et Ventadour, Lettre, Archives départementales de Charente, 1841 www.cc-confolentais.com - Rubrique Pays d'art et d'histoire / les maçonneries et de remplacer les de Lesterps, Congrès archéologiques, de l'Île de Ré, du Mellois, du Montmorillonnais, des Monts et Barrages, e pierres trop abîmées. Angoulême, 79 session. 1912, t. 2, de Parthenay, des Pyrénées béarnaises, de Saint-Jean de Luz et Ciboure, Afin de restituer une harmonie Le pisé du parvis a également été p. 231-269. Service Patrimoine : Céline DEVEZA esthétique, plusieurs objets liturgiques repris pour lui donner un aspect Par l'ampleur des travaux, l'église Vézère et Ardoise. Animatrice de l'architecture et du patrimoine ont été mis en dépôt, comme le chemin plus homogène. Saint-Pierre est un des plus importants CROZET, René, Lesterps (Charente),. Tél : 05.45.84.14.08 de croix. Datant du XIXe siècle, La toiture d'ardoises a été entièrement chantiers de restauration menés sur le Ancienne abbatiale Saint-Pierre, Mail : [email protected] il s'intégrait mal à l'architecture romane remaniée. Elle est surmontée d'un territoire confolentais (en comptant le Dictionnaire des églises de , t. 3c, de l'église et les fers de fixation nouveau coq en cuivre. château de Saint-Germain). Paris, Laffont, 1967, p. 83-85. M. MORICHON rouillaient dans les murs (cf photo). Le beffroi du clocher bénéfice d'un laissez-vous conter traitement spécifique. Il s'agit ici des Important par sa durée, le chantier DARAS, Charles, La Vierge dans la éléments de charpente qui supportent l'est aussi par son coût, estimé à sculpture romane en Angoumois, L' les cloches. Celles-ci sont déposées sur environ 1 367 636 € TTC. Du fait que Mémoires de la Société archéo. et hist. la place des tilleuls. c'est un monument historique, l'État de Charente, 1960, p. 61-62. L'ancien beffroi est démonté pour finance ces travaux à hauteur de 35 %. laisser la place au nouvel ensemble. La Région aide à hauteur de 15 %, DUMONT, Jacques, Protestants Église Saint-Pierre Ce montage n'est pas sans difficulté. le Département et la Commune à confolentais (XVIe-XXe siècle), Il nécessite l'utilisation d'une grue hauteur de 25 % chacune. Sociologie d'une disparition. Les Amis de forte portée pour décharger les Le maître d'ouvrage, c'est à dire le du Vieux Confolens, n° 55-56, nov. 65 éléments qui forment le beffroi commanditaire des travaux, est la 1995, p. 15. à Lesterps et monter ces éléments à plus de mairie de Lesterps. Le maître d'œuvre, 40 mètres de haut pour les glisser dans exécutant des travaux, est l'architecte GEORGE, Jean, Les églises de France : De même, l'installation des bas-reliefs le clocher (cf photo). Les poutres de en chef des monuments historiques M. Charente, Paris : Letouzé et Ané, 1933, et des plaques commémoratives a été chêne ont ensuite été assemblées dans Dodeman. Il est soutenu dans sa tâche p. 136 à 139. repensée selon des critères esthétiques le clocher pour donner naissance au par un vérificateur des monuments et structurels (éviter les coulées de nouveau beffroi haut de 5 mètres. historiques, chargé de l'étude des devis NANGLARD, abbé J., Pouillé rouille par exemple). et du suivi financier du chantier. historique du diocèse d'Angoulême, Enfin, l'installation électrique a été Les travaux de restauration ont Angoulême, 1894-1903, 4 vol., t. 3, remise aux normes et installée de commencé en 2008 et devaient se p. 44-47, 71-82., et t. 4, p. 490-491. manière à s'intégrer à l'architecture terminer en 2012. Arrêtés en 2011, de l'église. ils ont repris en 2013 et se sont ORTIZ, Marylise, Abbaye de Lesterps concentrés sur les façades et sur (Charente), Étude architecturale. T.E.R. le traitement du clocher-porche. d'Histoire de l'Art, sous la direction de Ils se sont finalement achevés M. Gardelles professeur à l'université à l'été 2014. de Bordeaux III, juin 1984. Cette plaquette a été réalisée grâce aux résultats de l'inventaire

du patrimoine, mené entre 2003 et 2006 par la Communauté siècle : collection privée. POITEVIN, Maurice de, La Charente e limousine sous le Consulat et l'Empire, de Communes du Confolentais et le service de l'inventaire Paris : Le Croît vif, 2000. général du patrimoine culturel de la Région Poitou-Charentes. 391 p, p. 289. Pour contacter ce service : 05.49.36.30.07 http://inventaire.poitou-charentes.fr «[…] deux galeries latérales (…) avec chacune chapelles ornées de leurs autels, complétaient l'édifice dont l'immense voûte était soutenue par des piliers symétriquement et régulièrement placés et dans le pourtour duquel existait une galerie incrustée dans le mur (pour) la contemplation (et) l'admiration des visiteurs.» Conception graphique : Imprimerie IGE Edigraphic/Eclaircy selon la charte LM Communiquer. Crédits photos : Région Poitou-Charentes, Service de l'inventaire général du patrimoine culturel Ourry / Z. Lambert Communauté de Communes du Confolentais. C. Rome / Y. Gravure du XVII Gravure de Léo Drouyn; cadastre l'église : Archives Départementales la Charente. de Courcel en 1912. Plan de l'église : extrait d'un plan réalisé par Valentin L'église avant et pendant les travaux : Denis Dodeman, ACMH. Bonnet, Pays de Charente Limousine. Intérieur de l'église après restauration : Yann Plans d'implantation des tirants en fibre de verre : étude d'UBC Ingénierie. La montée des poutres du beffroi : Annie Grandjean. CCC; le clocher vu depuis un point d'eau, Page de couverture : vue du clocher-mur, : service Pays d'art et d'histoire, C. Deveza, 2015. carte postale ancienne, collection privée. - Textes Son histoire Son architecture Des travaux de restauration Cette différenciation s'est appuyée Les tirants sont localisés au niveau de L'abbaye de Lesterps est fondée à la fin Il fait restaurer l'église à partir de 1660 Le couloir central, plus large que les nécessaires sur des prélèvements ainsi que sur des trois arcs doubleaux, à raison de du Xe siècle et donnée au Saint-Siège et fait construire en parallèle les autres, mène à la porte d'entrée de sources écrites. Les enduits intérieurs quatre tirants par arc : deux au niveau vers 1032 par le seigneur de bâtiments conventuels. l'église. Cette porte est surmontée d'un Les règles de restauration ont également été refaits entièrement. de la liaison entre la nef et les Jourdain Ier. Le premier abbé connu est L'état de l'église se détériore linteau en bâtière. Sans décor, elle des monuments historiques. Du fait de la couleur de l'enduit, collatéraux et deux au niveau des murs Gautier, fils d'un chevalier de Confolens progressivement au XVIIIe siècle au apparaît très simple en comparaison La restauration consiste à redonner à Les infiltrations étaient amplifiées au l'intérieur apparaît plus clair extérieurs des collatéraux (cf photos). et chanoine régulier au Dorat. Il prend point qu'en 1738, elle est interdite de des portails d'autres églises. Mais c'est un monument ou un objet l'état ou niveau de la couverture, où de et les traces d'humidité ont disparu la tête de l'abbaye quelques années culte au profit de l'église Saint-Quentin. le clocher-porche qui assure la fonction l'apparence qui était le sien à un nombreuses tuiles étaient endommagées (cf photo). après la donation de Jourdain Ier et À la Révolution, les chanoines encore de représentation habituellement L'un des chapiteaux porte un décor de moment donné de l'histoire. Souvent, par le gel (cf photo). y introduit la règle de Saint-Augustin. présents sont chassés. L'activité occupé par le portail. pommes de pin. Il devait se trouver elle cherche à rendre «l'utilisation» ou En 1040, en l'absence de Gautier parti paroissiale reprend en 1803, d'abord Une fois la porte franchie, on accède à dans le chœur des moines car la pomme l'usage à nouveau possible. en croisade, un conflit oppose le comte dans le chevet gothique puis dans la un espace large d'environ une demi- de pin est un symbole d'éternité. La restauration d'un monument de la Marche Aldebert et le seigneur de nef. Faute d'entretien, le chevet travée. Il correspond à l'emplacement L'autre chapiteau se compose de trois est très codifiée et elle doit respecter Chabanais Jourdain II. Celui-ci refuse gothique s'écroule le 17 février 1815, de la tribune. scènes : deux vierges avec une fiole trois grands principes déontologiques en effet de reconnaître la donation de entraînant dans sa chute la partie Celle-ci prend appui sur un arc en plein des Saintes Huiles, Jésus sortant du définis dans la charte internationale 1032 et transforme l'abbaye en place supérieure de la nef. L'église abbatiale actuelle est composée cintre et est encadrée par les deux tombeau et deux gardiens du tombeau de Venise (1964) : forte. En représailles, Aldebert prend La partie effondrée sert de carrière de d'un clocher-porche, d'une nef flanquée Deux tourelles d'escalier sont disposées tourelles d'escalier. Celle à droite de la décapités (cf photo). À leur construction, chaque corps de - la lisibilité : les restaurations ne l'abbaye, tue les chanoines et incendie pierre et il faut attendre le début des de deux collatéraux et d'une abside aux angles formés par la jonction tribune donne accès à la tribune tandis L'épitaphe de Ramnulfe, enterré bâtiment occupe une fonction précise. doivent pas se confondre avec l'église dans laquelle se trouvait la années 1850 pour que les ruines soient semi-circulaire. du clocher-porche et de la nef. que celle à gauche amène aux voûtes. à l'intérieur de l'église, a quant Le bâtiment ouest (en bleu ciel) abrite l'œuvre originale. population. Le comte de la Marche déblayées. Des travaux ont toutefois été Le clocher-porche situé à l'ouest mesure Elles possèdent un toit conique La nef et les collatéraux sont séparés à elle été placée sur le mur nord. le réfectoire, les dortoirs et les greniers. De plus, la commune ne dispose pas de - la réversibilité : toute intervention Une église qui souffre de problèmes est excommunié et doit, en signe effectués sur l'église. La gravure de Léo 43 m et se compose de cinq niveaux en pierre (cf photo). par trois arcades en plein cintre L'arc doubleau le plus proche du chœur Le bâtiment sud (en bleu) est occupé maison d'école. L'école (en vert foncé) doit pouvoir disparaître lors de futurs structurels. d'expiation, financer la reconstruction Drouyn nous prouve qu'en 1847 un délimités par des bandeaux. S'il est reposant sur des piliers cruciformes. fait office d'arc triomphal. Il est par le logement de l'abbé dont une est bâtie dans le prolongement de travaux sans laisser de traces. Le problème se localisait au niveau des de l'édifice. Gaultier suit les travaux à mur a été monté pour fermer la nef unique dans le Confolentais, il présente La nef est voûtée d'un berceau surélevé d'une marche par rapport porte permettait d'accéder au cloître. l'église et remploie sur sa façade des - le respect de la création originale : voûtes qui s'affaissaient et provoquaient son retour; il meurt en 1070 quelques (cf photo). des similitudes avec d'autres clochers- légèrement surbaissé porté par trois à la nef. Des autels secondaires Le bâtiment est (en bleu marine) est piliers de l'ancien transept. La halle en l'absence de sources historiques le déversement des murs. Ce souci de mois avant la dédicace de l'église. porches romans de Poitou-Charentes arcs doubleaux. Les collatéraux installés sur les murs est des collatéraux réservé aux chanoines et il communique (en vert clair) est construite à l'équerre sûres, le restaurateur n'a pas le droit structure se retrouve dans de nombreux La nef actuelle et les quatre premiers (Saint-Porchaire de Poitiers) et du sont également voûtés en berceau. encadrent cette entrée du chœur. avec l'église abbatiale. Ce bâtiment est de l'école. Les deux constructions sont de reconstituer un élément disparu. Enfin, la végétation avait envahi édifices romans. La voûte en berceau, niveaux du clocher datent de cette Limousin (Saint-Léonard-de-Noblat). Un cordon marque le départ de la Ces autels sont intégrés dans des reconstruit vers 1775 tel qu'on le voit terminées en 1855. Depuis les grandes campagnes les toitures et les contreforts de l'église extrêmement lourde, exerce de fortes époque. C'est Adhemar, le successeur Le premier niveau (rez-de-chaussée) se voûte de la nef. Les baies percées arcades en plein cintre. aujourd'hui. L'école est également construite en de restauration du XIXe siècle, et du clocher. En plus d'être un bon poussées sur les murs. Un système de Gautier, qui achève le chantier. compose de trois couloirs voûtés en dans les murs des collatéraux s'insèrent Le chœur est voûté en cul-de-four. Il est Entre 1791 et 1793, les bâtiments ouest appui du bâtiment est. L'architecte l'église de Lesterps n'a pas connu indicateur du taux d'humidité dans de «contrebutée» est nécessaire afin Invisibles, les différents tirants limitent L'église est prolongée au milieu du plein cintre. Le couloir central est plus dans des arcs aveugles. Le mur sud est divisé par deux cordons : un premier et sud sont vendus comme biens adapte d'ailleurs la hauteur de l'école à de travaux majeurs. les murs, la végétation, surtout les de répartir les charges de manière par leur action l'écartement des murs XIIe siècle d'un chœur gothique à large et conduit à la porte de l'église. percé d'une porte qui donne accès à situé sous les baies et un second au nationaux. Le bâtiment ouest est ce bâtiment existant. En effet, on peut Au fil du temps, différents problèmes racines, déstabilise les maçonneries en uniforme jusqu'aux fondations. C'est l'entreprise UBC Ingénierie qui déambulatoire et chapelles rayonnantes. Les côtés sont percés de trois l'ancien cloître. départ du cul-de-four. Les trois baies en reconverti en communs tandis que le voir l'ancienne galerie du transept sud sont venus affaiblir la structure de se fixant dans le liant entre les pierres Or, l'église de Lesterps ne dispose s'est chargée de la mise en œuvre de ce Réservé aux chanoines, le chœur est ouvertures. Ce niveau correspond au On a également remployé dans ce plein cintre qui éclairent le chœur sont bâtiment sud est divisé en deux et le haut de ses deux baies en plein l'édifice. Afin d'y remédier, la mairie de et en exerçant une pression sur d'aucun système de contrebutée, et sous système. bâti sous l'impulsion de l'abbé porche et plus précisément au narthex. mur des bas-reliefs et des chapiteaux encadrées de pilastres. logements. Le bâtiment est n'est pas cintre (cf photo). Lesterps a fait appel à l'architecte en les maçonneries. la pression des voûtes, les murs ont eu Ramnulfe. Il est difficile de se Traditionnellement, le narthex est sculptés issus de l'ancien chœur vendu et il est transformé en presbytère. chef des monuments historiques pour Il était donc important d'assainir la tendance à déverser vers l'extérieur. représenter cette partie de l'église associé à l'accueil des catéchumènes, ou effondré. Les bas reliefs représentent Il va être doté d'un décor intérieur en mener une étude préalable. Cette étude pierre en effectuant des drainages dans Des fissures et des déformations sont aujourd'hui disparue. Une gravure du Les travaux les plus importants sont personnes non baptisées. Le deuxième le Christ en majesté, la Vierge tenant Les anciens bâtiments stuc partiellement conservé. La mairie a identifié les grands problèmes à les maçonneries. Une fois le drainage alors apparues au niveau des voûtes XVIIe siècle en donne une restitution entrepris de 1851 à 1884 sous la niveau est aveugle. Le troisième niveau l'Enfant bénissant et un personnage à pour sa part s'installe dans l'ancien résoudre. terminé, la végétation a été éliminée (cf photo). Le risque, à terme, était probable (cf photo). direction de l'architecte Paul Abadie extérieur correspond au premier étage cheval qui pourrait être saint Gautier. conventuels bureau de l'abbé, dans l'angle est du pour traiter directement la pierre et l'effondrement. Zoom : fils. Il supervise la réfection du clocher- intérieur. Chaque face est percée d'une Les bâtiments conventuels et le cloître bâtiment sud. Un édifice envahi par l'humidité la réparer si besoin. Saint Pierre, saint patron de l'église. porche, la reprise complète de la façade baie en plein cintre encadrée de deux sont édifiés autour de 1660 à En 1845, la municipalité envisage de et la végétation. Après l'assainissement nord, la surélévation de la nef et la arcades aveugles en plein cintre. Le Les élévations nord et sud sont l'initiative de l'abbé Charles-François construire une école et une halle à L'humidité, présente dans l'ensemble du des maçonneries, le travail a pu se Saint Pierre fait partie des apôtres. construction de l'abside semi-circulaire. quatrième niveau, en retrait par rapport soutenues par des contreforts plats. de la Vieuville. Ils sont élevés à l'emplacement de l'ancien chevet. bâtiment, le détériorait de différentes concentrer sur les enduits. Les enduits Jésus le choisit pour être la «pierre En 1879, suite à un effondrement, au troisième, est aveugle. Il abrite la Ces contreforts marquent les travées. l’emplacement d’anciens bâtiments À cette date, la première halle du manières. L'absence de gouttières a extérieurs de l'église ont bénéficié d'un de fondation» de l’Église dont Paul Abadie fait remplacer deux coupole octogonale (aussi appelée Chaque travée est percée au nord et au non documentés. village, située au nord de l'église le entraîné des infiltrations d'eau ainsi traitement particulier. Suite à différents il fut le premier pape. berceaux de la voûte de la nef. coupole sur trompes) du premier étage. sud d'une baie en plein cintre. La nef, Ils traduisent surtout la nouvelle long de la rue principale, était en Les vestiges du bâtiment ouest et du que des remontées capillaires dans les essais de couleurs, le choix final s'est Il fut considéré comme le premier à Au XXe siècle, l'église ne connaît que Il possède des pilastres aux angles et plus haute, dépasse les collatéraux. organisation de l'abbaye avec ruines (cf photo bâtiment 67). cloître sont démolis entre 1901 et murs. Des taches sur les voûtes et des porté sur des avoir baptisé et réalisé des miracles. des travaux d'entretien. Mais l'édifice au centre de chaque face. Une corniche Elle possède sous la corniche de l'implantation de chanoines réguliers 1902. L'école est transférée dans un décollements d'enduits en témoignaient enduits Il mourut à Rome entre 64 et 67. a besoin d'être restauré et la commune à modillons marque le passage du petites ouvertures rectangulaires. vivant au sein de bâtiments collectifs. nouveau bâtiment après 1938 et le (cf photo). différenciés D'après la tradition, il fut crucifié la lance une campagne d'envergure en quatrième au cinquième et dernier L'abside semi-circulaire est percée Auparavant, les chanoines disposaient bâtiment est devenu un logement privé. sur les Pour traiter ces faiblesses, l'église a été tête en bas car il se jugeait indigne de 2008. L'église rencontre trois grands niveau. Il correspond au deuxième de trois baies en plein cintre. Deux de maisons individuelles. Les bâtiments A la mort du dernier prêtre de la façades. dotée de tirants «formant pince». En mourir comme le Christ. L'abbaye est assiégée par le Prince Noir problèmes : les voûtes s'affaissent et étage intérieur (emplacement des contreforts plats soutiennent les murs sont implantés au sud de l'église paroisse en 1989, le presbytère Ainsi, l'enduit fibre de verre, les tirants sont collés à la Il est souvent représenté sous les lors de la guerre de Cent-Ans sans provoquent le déversement des murs; cloches). Les côtés sont percés de entre les baies. abbatiale. Il existait initialement trois accueille les Frères de la Résurrection appliqué sur pierre et fixés à des poutres métalliques traits d'un homme âgé aux cheveux dégâts. En 1568, pendant les guerres de l'humidité est omniprésente et la trois baies en plein cintre à trois corps de bâtiments (est, sud et ouest) puis en 2000 les sœurs contemplatives l'élévation situées sous la charpente (cf photo). et à la barbe courte, vêtu d'une tunique Religion, les protestants pillent l'abbaye végétation se développe dans les voussures retombant sur des Il faut d'abord traverser le porche pour formant un carré autour du cloître. du Bon Secours. Il n'est plus occupé nord est plus comme les autres apôtres. et incendient les bâtiments monastiques. maçonneries et sur les toitures; colonnes à chapiteaux. entrer dans l'église. On y accède en Le bâtiment occidental a été détruit aujourd'hui. rosé et plus Ses attributs sont les clés, en référence Elle demeure en ruines pendant un l'aménagement intérieur doit être montant quatre marches. Les couloirs en 1901. clair que celui à son rôle de fondateur de l’Église, siècle jusqu'à l'arrivée de Charles- harmonisé. du porche sont voûtés en plein cintre appliqué sur le livre et le coq. François de la Vieuville, évêque de Les travaux débutent en 2008 sous la sur arcs doubleaux. Les piliers l'élévation Rennes, en 1657. Il introduit les direction de l'architecte en chef des cruciformes à chapiteaux reçoivent sud chanoines réguliers rattachés à la monuments historiques, M. Dodeman. les arcs doubleaux des voûtes (cf photo). congrégation de Sainte-Geneviève. Ils se sont achevés à l'été 2014. et les arcades.