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Toutefois, la fréquence des arrêts reste faible et cantonnée aux heures de travail en semaine : 3 arrêts le matin entre 7h et 8h, 1 arrêt à 13h et 4 arrêts le soir entre 17h et 20h. La fréquence est encore plus limitée le week-end : 3 arrêts le matin et 1 seul l’après-midi à 17h. Actuellement, environ 100 montées/descentes par jour sont recensées.

Depuis que les aménagements ont été réalisés, la Communauté de Communes souhaite faire augmenter la fréquence des arrêts à la gare de Bretteville-Norrey pour que cette gare soit une bonne alternative à l’automobile pour les déplacements domicile-travail longue distance (à destination de Paris). Un contrat de gare, prévu au SCOT, a été signé entre la CDC Entre et la région.

3.2 Le réseau de bus

La ligne 6 des bus verts du relie la gare routière de à Creuilly avec un arrêt à Gruchy et au bourg de Rosel.

Pour les roselois, cette ligne permet essentiellement d’accéder aux collèges et lycées de Caen et au groupe scolaire (maternelle et élémentaire) de auquel la commune de Rosel est rattachée. C’est pourquoi ces deux arrêts ne sont effectifs que pendant les périodes scolaires et du lundi au vendredi, avec 3 bus le matin entre 7h et 8h et l’après-midi entre 16h et 18h.

Arrêt à Gruchy Arrêt à Rosel rue Sainte-Anne rue Boulay

Par ailleurs, la Communauté de communes, dans le cadre de son projet communautaire, souhaite mettre en place des navettes intracommunautaires : - pour améliorer la desserte entre les communes et l’accès aux équipements communautaires ; - pour permettre l’accès au réseau urbain de bus de l’agglomération caennaise géré par Viacités ; - pour favoriser et garantir l’accès à la gare de Bretteville-Norrey et aux activités économiques sur le territoire (centre commercial de Rots, ZAE de , etc).

Le réseau de bus verts

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4 - L ES DEPLACEMENTS DOUX

4.1 Les aménagements cyclables

Il n’existe aucun aménagement cyclable sur le territoire de Rosel. Toutefois, l’intercommunalité prévoit la mise en place d’un plan vélo pour aider au développement des voies douces. L’objectif est d’orienter ces voies douces vers les équipements et la gare TER. Ce schéma reprend le schéma cyclable de Caen-Métropole auquel Rosel est intégrée avec un aménagement partagé projeté le long de la vallée de la Mue : - vers le Sud en direction de la RN13 et du centre commercial et du parc d’activités de la Croix Vautier (commune de Rots) via les chemins du Ricaras et de l’Eglantine ; - vers le Nord en direction de Douvres-la-Délivrance et de la Côte de Nacre via les chemins du Clos Joli et Francis Russel.

Le schéma cyclable de Caen-Métropole

D’autres aménagements partagés sont projetés : - le long de la RD 126, entre Lasson et Saint-Contest par le Hameau de Gruchy ; - le long de la RD 170 (rue des Canadiens), entre le bourg de Rosel et Cairon ainsi qu’une branche vers Cairon-le-Vieux.

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Ces aménagements permettraient à terme de relier Rosel et Gruchy à la future liaison Caen / Cairon (RD 22) du schéma cyclable de Caen-Métropole.

Aménagement partagé vélo-piéton à Lasson Aménagements cyclables sur la RD22 au sud de Buron

4.2 Les cheminements piétons

Rosel est traversée par une variante du chemin de grande randonnée de Pays Tour de Bessin (GR223 liaison Caen-Creuilly). Cet itinéraire arrive à Gruchy par le sud depuis Authie et le chemin de Saint-Louet et continue vers l’ouest en traversant la plaine agricole par les chemin du Ferrage et de la Messe jusqu’au bourg de Rosel puis se poursuit en traversant la Mue en direction de Lasson par la rue Boulay.

Voie communale n°10 dit du Nouveau chemin où passe le GR

Il existe également des itinéraires de ballades pédestres (Calvados Tourisme) : - la Saint-Martin : boucle de 10 km passant par Lasson, Creuilly, Gruchy et Rosel (circuit de 2h45) ; - du Chiromme à la Mue : boucle de 8km passant par Lasson, Rosel, la ferme de Vauculay et Bray (circuit de 2h15) ; - la balade Caironnaise : boucle de 8 km passant par Lasson, Cairon, Cairon-le- Vieux et Rosel.

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Les circulations douces existantes et projetées

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D - LA POPULATION

1 - L’ EVOLUTION DE LA POPULATION

1.1 L’échelle de Caen Métropole

La population du territoire couvert par Caen Métropole a plus que triplé en un siècle, passant d’un peu plus de 100.000 habitants au début du 20 ème siècle à environ 300.000 habitants en 1990 pour atteindre 335.000 habitants aujourd’hui.

Cette croissance démographique, pour importante qu’elle soit sur cette longue période séculaire, ne s’est pas réalisée de façon homogène, que ce soit au cours du temps ou selon les espaces.

La croissance de Caen Métropole au cours du temps

La croissance de la population de la métropole caennaise a été marquée par deux périodes qui se sont succédées et qui correspondent approximativement aux deux moitiés du 20 ème siècle : - une progression lente jusqu’à la veille de la seconde guerre mondiale où la population atteint environ 140.000 habitants ; - après la forte chute démographique due à la guerre, une forte progression entre les années 50 et 2000, la population de la métropole a doublé en gagnant plus de 150.000 habitants sur cette période.

Ces dernières années, cette progression, bien qu’encore soutenue, tend à se ralentir.

Il est également à noter qu’en 2000, la population de la métropole est devenue aussi nombreuse que celle de l’ensemble de la partie rurale du Calvados.

La croissance de Caen Métropole selon les espaces

On observe une différence de croissance, ou du rythme de croissance selon les espaces : - Caen a globalement vu sa population multipliée par 2,5 en un siècle, passant de 45.000 à 110.000 habitants environ. La ville a cependant connu son apogée vers 1975 avec 120.000 habitants avant de connaître une légère et constante régression depuis ce moment ; - c’est la couronne urbaine, donc les communes de la périphérie de Caen qui ont véritablement vu exploser leur démographie avec une population qui a été multipliée par 10 sur un siècle ;

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- les espaces plus éloignés du cœur de l’agglomération auxquels appartient la commune de Rosel ont connu une croissance forte, multipliée environ par 3 en un siècle, ce qui correspond à la moyenne de croissance sur l’ensemble de la métropole.

La croissance de Caen Métropole ces dernières années

Sur les 25 dernières années, de 1982 à 2006, les tendances démographiques ont évolué sur la Métropole : - la croissance continue à être forte sur l’ensemble de la métropole avec une augmentation de près de 20% de ses habitants ; - Caen a continué à perdre de la population ; - la couronne urbaine continue à croître fortement, mais à présent avec un rythme guère plus élevé que celui de la métropole alors que dans les périodes antérieures, elle était le principal vecteur de croissance démographique ; - c’est à présent la couronne périurbaine qui connaît une très forte croissance avec une augmentation supérieure à 1,5% chaque année en moyenne, même si, en nombre absolu, sa population reste assez faible au regard de celle de l’ensemble de la métropole.

Variation de la population sur Caen Métropole 1982 et 2006

population 1982 population2006 variation totale variation annuelle

Caen métropole 279286 333504 19,41% 0,74%

Caen 114068 110399 -3,22% -0,14%

couronne urbaine 75485 93514 23,88% 0,90%

couronne péri-urbaine 89733 129591 44,42% 1,54%

dont proche 63467 96037 51,32% 1,74% dont éloignée 26266 33554 27,75% 1,03%

Les composantes du territoire de Caen Métropole

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Ces tendances observées de façon générale sur les 25 dernières années s’affirment de plus en plus au cours du temps comme le montre l’analyse sur les 3 périodes : entre 1982 et 1990, entre 1990 et 1999 et depuis 1999 ainsi que l’exprime le graphique ci-dessous, à savoir par exemple : - la perte de population qui s’est accélérée sur le centre métropolitain ; - le ralentissement de la croissance dans les couronnes urbaine et périurbaine proches ; - l’accélération de la croissance dans la couronne périurbaine éloignée.

Evolution de la population de Caen Métropole

1.2 L’échelle de la Communauté de Communes « Entre Thue et Mue »

Une forte croissance

Avec +1,82% chaque année en moyenne sur ces dernières décennies, la croissance démographique de la communauté de communes est forte, sa population ayant plus que doublé en une cinquantaine d’années.

Il est à noter que cette croissance moyenne annuelle est similaire à celle qui est observée en proche couronne périurbaine de Caen (+ 1,73%) et supérieure à celle de la couronne périurbaine éloignée (+ 1,03%).

Ceci témoigne, s’il en était besoin, de l’attractivité du territoire de la communauté dû notamment à sa grande proximité avec Caen, Rosel étant à ¼ d’heure des portes de la ville.

Variation de la population sur la Communauté de Communes

pop. 1968 pop. 1975 var./an 68/75 pop. 1982 var./an 75/82 pop. 1990 var./an 82/90 pop. 1999 var./an 90/99 pop. 2012 var./an 99/12 var.totale 68/12 var./an 68/12

Rosel 280 317 1,79% 373 2,35% 543 4,81% 557 0,28% 568 0,15% 102,86% 1,62%

Cairon 480 664 4,74% 809 2,86% 1098 3,89% 1584 4,16% 1759 0,81% 266,46% 3,00% Lasson 228 256 1,67% 331 3,74% 382 1,81% 492 2,85% 591 1,42% 159,21% 2,19% Bretteville l'Orgueilleuse 797 1009 3,43% 1287 3,54% 2177 6,79% 2384 1,01% 2524 0,44% 216,69% 2,65% Rots 935 1075 2,01% 1152 0,99% 1291 1,43% 1427 1,12% 1432 0,03% 53,16% 0,97%

CC Entre Thue et Mue 5693 6512 1,94% 7612 2,25% 9603 2,95% 11192 1,72% 12577 0,90% 120,92% 1,82%

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L’évolution démographique de 1968 à 2012 sur les communes de la Communauté de Communes entre Thue et Mue

Une croissance qui tend à se ralentir

Considérée à l’échelle de l’ensemble du territoire de la Communauté, cette croissance a cependant tendance à ralentir, passée de +2% par an en moyenne dans les années 1960 et 1970, avec un pic de près de 3% dans les années 1980 et revenue à + 0,90% ces quinze dernières années.

Une croissance différente selon les communes

Certaines communes, bien qu’elles soient dans des localisations similaires, ont connu une très forte croissance, bien supérieure à d’autres.

La comparaison entre Cairon et Rosel en est le témoin puisque Cairon a plus que triplé sa population dans le même temps où Rosel l’a juste doublée.

Si les deux communes ont connu des croissances similairement très fortes dans les années 1980 avec respectivement + 4% à + 5% chaque année, leur situation a été très différente dans les années 1990, moment où Rosel a arrêté de croître et où Cairon a continué sa forte progression.

Pour sa part, Bretteville l’orgueilleuse a connu une croissance très forte et a vu sa population multipliée par presque 3. Cette progression, en la faisant passer de 800 habitants à presque 2 400 environ, lui a permis d’atteindre un niveau démographique important, renforçant ainsi sa place de polarité avec un niveau critique suffisant pour pouvoir développer des commerces et des services. Cette croissance de Bretteville l’orgueilleuse s’explique notamment par la présence d’une halte ferroviaire et celle de la RN13 qui la traverse.

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1.3 L’échelle communale

432 habitants en 1831, 155 en 1906, 568 aujourd’hui (en 2012).

Rosel comprend à présent 568 habitants (chiffre 2012) mais en comprenait déjà 432 en 1831, soit seulement 130 de plus en 180 ans ou deux habitants de plus seulement tous les 3 ans en moyenne.

Cette constance démographique de la commune masque la réalité car Rosel a subi la déprise agricole des campagnes au moment du développement de l’industrialisation et était descendue à seulement 155 habitants en 1906.

Après cette date, la commune connaît une stabiliré démographique avec une très faible croissance jusqu’au lendemain de la seconde guerre mondiale, en 1946, où elle compte 190 habitants.

C’est à partir de ce moment que Rosel connaît un essor constant pendant 40 ans jusqu’à atteindre 558 habitants en 1999, la période de plus forte croissance étant située entre 1975 et 1990 où la population de la commune a augmenté de 75% en seulement 15 ans.

Depuis 1999, Rosel maintient approximativement son nombre d’habitants (568 en 2012 contre 558 en 1999). Evolution de la population à Rosel

            397 389 430 403 432 412 380 380 370

          362 329 316 288 232 250 221 214 177

          161 155 167 168 162 170 176 190 227

        2012 258 280 317 373 543 558 510 503 568

L’origine de la croissance

Considérée au regard des soldes migratoires 1 et naturels 2, l’évolution démographique de ces 40 dernières années est marquée par plusieurs périodes sur Rosel : - de 1968 à 1990, le solde naturel positif montre, avec plus de naissances que de décès, que les roselois sont relativement jeunes, avec beaucoup de familles et enfants ;

1 Le solde migratoire est la différence entre les personnes qui viennent vivre à Rosel et celles qui partent ailleurs 2 Le solde naturel est la différence entre les naissances et les décès

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- après 1990, le solde naturel devenu négatif témoigne du vieillissement de la population ; - le solde migratoire a été positif jusqu’en 1999, devenu négatif jusqu’en 2007, il a à nouveau connu une progression assez importante ces dernières années (+2,5%/an). Ce chiffre témoigne d’un certain renouvellement amorcé de la population ; - l’arrivée d’une population extérieure a été très forte durant la période 1982-1990 et correspond au moment où des lotissements pavillonnaires assez importants ont été réalisés. Les composantes de la croissance de la population                                                               

2 - L A STRUCTURE DE LA POPULATION

2.1 L’âge de la population

Considérée sur 25 ans, soit une génération environ, entre 1975 et 1999, la population roseloise vieillit ainsi qu’en témoigne l’évolution de la pyramide des âges.

Celle-ci évolue au cours du temps avec la classe d’âge la plus nombreuse qui évolue progressivement des plus jeunes vers les personnes plus âgées.

Il est à noter qu’en 1999, la classe d’âge la plus nombreuse était les 50 à 54 ans. Compte tenu que la population de Rosel n’a pas augmenté depuis, il est tout à fait probable qu’aujourd’hui, les roselois les plus nombreux sont les plus de 60 ans. Evolution de l’âge de la population de Rosel

Indice de jeunesse Communes de la CdC Entre Thue et Mue

 Rosel   !  Le Fresne Camilly Rots Secqueville en Bessin   !  Bretteville l'Orgueilleuse Cairon Cheux Lasson Putot en Bessin Sainte Croix Grand Tonne    Brouay Le Mesnil Patry Saint Manvieu Norrey

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Sur Caen Métropole, ce sont les communautés de communes périphériques (sud et ouest) qui ont les indices de jeunesse 3 les plus forts. Bien qu'il s'agisse d'espaces proches du périurbain central, les zones périphériques du bord de mer ont une population plus âgée, ceci s'explique par un foncier plus cher et moins accessible aux jeunes ménages.

Si la communauté de communes d'Entre Thue et Mue est d'une relative jeunesse par rapport à l'ensemble de la Métropole, on observe que Rosel est un cas particulier car, en 2006, son indice de jeunesse était le plus faible de l'intercommunalité. Il est toutefois à noter que cet indice remonte depuis, témoignant d’un certain rajeunissement lié au renouvellement amorcé de la population personnes du 3 ème age venues à Rosel dans les années 1970-80 et qui revendent leur maison a des ménages plus jeunes).

Evolution de l’indice de jeunesse à Rosel année 1975 1982 1999 2009 2012

indice jeunesse de Rosel 2,54 3,22 2,38 1,26 1,33

2.1.1 La taille des ménages

Que ce soit la , le département, la communauté de communes ou la commune elle-même, toutes les échelles de territoire témoignent d'une baisse tendancielle de la taille des ménages.

Rosel, revenue à 2,5 personnes par ménage après avoir connu des familles de 4,5 personnes en moyenne, n’échappe pas à cette règle.

Il est cependant à noter que ces chiffres sont bien supérieurs à ceux qui sont rencontrés sur les territoires plus vastes, cela s’explique par la typologie de l’habitat roselois constitué presque exclusivement de maisons individuelles assez grandes et par l’inexistence de petits logements.

3 L’indice de jeunesse est le rapport entre les moins de 20 ans et les plus de 60 ans.

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Evolution de la taille moyenne des ménages

Secteur/Période 1968 1975 1982 1990 1999 2009 2012 Rosel 4,7 4 3,5 3,4 3 2,5 2,5 Entre Thue et Mue 3,7 3,5 3,2 3,2 3 2,7 2,7 Caen 3,2 2,7 2,41 2,3 1,99 1,87 1,8 Couronne urbaine 3,7 3,43 3,1 2,9 2,6 2,42 NC Couronne périurbaine proche 3,58 3,5 3,23 3,1 2,85 2,7 NC Couronne périurbaine éloignée 3,42 3,299 3,16 2,98 2,7 2,55 NC Moyenne Scot 3,48 3,23 2,98 2,02 2,54 2,39 NC Calvados 3,25 3,05 2,75 2,6 2,48 2,25 2,2 France 3 2,85 2,7 2,6 2,41 2,3 2,3

2.2 Les catégories socio-professionnelles

La population active totale

Les personnes « en âge de travailler » selon l’INSEE, soit les 15 à 64 ans sont au nombre de 399, elles étaient 409 en 1999. Ceci témoigne d’un léger vieillissement moyen de la population. Il est toiutefois à noter que ce nombre a légèrement augmenté des toutes dernières années (399 en 2012 contre 393 en 2008).

Les 2/3 environ de ces personnes sont des actifs réels, dont la grande majorité a un emploi, 253 sur 264.

Il est également intéressant de noter que les 55 ans à 64 ans représentent à eux seuls 1/3 de la population en âge de travailler, et plus de 1/5 des actifs roselois.

La population active en 2012

Carégorie socio-professionnelle Population actifs actifs ayant un emploi Nb Nb taux d'activité Nb taux d'emploi 15 à 24 ans      dont H      dont F      25 à 54 ans      dont H      dont F      55 à 64 ans      dont H      dont F       Total      dont H       dont F     

La population active des 25 à 54 ans

Jusqu’en 1982, les ouvriers représentaient plus du tiers de la population active des 25 à 54 ans roselois. Ajoutés aux 10% d’employés, ces catégories sociales représentaient la moitié de cette population active.

Avec les agriculteurs, les ouvriers sont la catégorie socio-professionnelle qui a le plus régressé chez les actifs roselois : - la baisse du nombre d’agriculteurs ne s'explique pas par une baisse de l’activité agricole mais par une reconcentration des exploitations, tout en restant sur une part faible de la population, c’est un phénomène général que l’on retrouve sur tout le territoire ;

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- la baisse de la population ouvrière est plus spectaculaire, en 1975 les ouvriers représentaient plus d’un tiers de la population de Rosel et jusque dans les années 1990 encore, un quart de sa population. La baisse est très forte à partir des années 1990, cela peut s’expliquer par deux raisons : une mutation sociale avec des loyers moins accessibles aux ouvriers, et des départs en retraite importants de ces populations.

A l’inverse, les cadres et assimilés ainsi que les professions intermédiaires n’ont cessé d’augmenter, ils représentent désormais les deux tiers de la population active. Leur progression s’est faite de façon régulière dès les années 1980, ce qui montre la lente mutation sociale de la commune.

La catégorie des employés a connu une forte croissance dans les années 1980, et correspond pour beaucoup aux nouveaux habitants venus s’installer lors des constructions des lotissements.

Les actifs ne représentent que les 2/3 de la population en âge de travailler à Rosel alors qu’ils en représentent près de 3 sur 4 sur l’ensemble de la communauté de communes.

Compte tenu que les chômeurs y sont très peu nombreux, le relativement faible pourcentage d’actifs témoigne d’un assez grand nombre de personnes qui ne travaillent pas et d’un niveau social moyen un peu supérieur à celui de la moyenne des autres communes des environs. Comparaison

évoltuion dans le temps des CSP des actifs de 25 à 54 ans à Rosel 45,00%

40,00%

35,00%

30,00%

25,00%

20,00%

15,00%

10,00%

5,00%

0,00% Agriculteurs Artisans, Cadres et Profession Employés Ouvriers commerçants, professions intermédiaires chefsd'entreprise intellectuelles supérieures 1975 1982 1990 1999 2009

Entre Thue Aire urbaine Chiffres 2012 Rosel Calvados France et Mue de Caen Pourcentage d'actifs 66,20% 76,30% 71,00% 71,70% 72,80% Chômage des actifs 2,80% 4,70% 8,70% 8,80% 9,60%

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E - LE LOGEMENT

1 - L E PARC SUR CAEN METROPOLE

1.1 Les caractéristiques principales du parc

A l’échelle de Caen Métropole, soit à celle du SCOT, le parc de logements est majoritairement composé de logements collectifs dans la zone agglomérée et massivement composé d’un habitat individuel dans le péri-urbain.

Les caractéristiques essentielles de ce parc sont : - une large proportion de logements datant de l’après-guerre, 39% de logements construits entre 1949 et 1974, qui s’explique par les destructions de la seconde guerre mondiale et le besoin de reconstruire à cette époque ; - un parc majoritairement composé de logements de taille moyenne de 3 ou 4 pièces, mais assez déséquilibré dans sa localisation avec les petits logements concentrés dans la zone centrale agglomérée ; - le même déséquilibre pour ce qui concerne le statut d’occupation avec le locatif qui, globalement représente près de la moitié du parc mais qui, en représente les 2/3 environ dans le cœur de l’agglomération ; - le logement social qui, à l’échelle de la métropole, représente 21% des résidences principales avec près de 30.000 logements, mais dont 87% sont concentrés sur l’agglomération de Caen la Mer.

La croissance du parc de logements tend à se ralentir ces dernières années à l’échelle de Caen- Métropole. Si cette croissance a été assez forte au cours des années 1970/1980, elle est à présent assez réduite et n’est guère supérieure à celle qui serait juste nécessaire au maintien du niveau démographique compte tenu du phénomène de décohabitation.

L’évolution du parc de logements sur Caen-Métropole

Logt. 1968 logt. 1975 var./an 68/75 logt. 1982 var./an 75/82 logt. 1990 var./an 82/90 logt. 1999 var./an 90/99 logt. 2009 var./an 99/09 var.totale 68/09 var./an 68/09

Nb de logements 74125 93871 3,43% 113341 2,73% 124562 1,19% 145864 1,77% 164097 1,18% 121,38% 1,96%

Cependant, considérée sur une longue période de 4 décennies, la production de logements a permis une forte croissance de la population puisque 70% de cette production a été utilisée à cet effet.

L’utilisation du parc de logements sur Caen-Métropole

   Population     Parc de logements     taille moyenne des ménages  

nb de logements à taille des ménages constante   logements créés : pour la croissance démographique     pour la décohabitation     b#

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1.2 Le bilan et les perspectives

Le parc des logements sur la métropole caennaise présente des faiblesses, en particulier : - un rythme de la construction faible dans la zone centrale et plus particulièrement sur Caen où la production de logements ces dernières années a du mal à endiguer la perte démographique ; - une insuffisance de construction de logements locatifs sociaux et un déséquilibre spatial qui ne se réduit pas ; - le coût élevé de l’immobilier qui pousse parfois des populations moins défavorisées à s’éloigner du centre de l’agglomération et des zones principales d’emplois ; - de déséquilibres spatiaux et sociaux dans les typologies du parc avec, en particulier, des espaces attractifs qui offrent peu de possibilités de parcours résidentiel, notamment pour les jeunes ménages et les jeunes.

2 - L E LOGEMENTS DANS LA COMMUNAUTE DE COMMUNES

2.1 La croissance du parc

En 1968, la communauté de communes comprenait 1632 logements, elle en comprend près de 5000 soit 3 fois plus aujourd’hui, en 2012.

Cette croissance s’est effectuée inégalement selon les communes : - Bretteville-l’Orgueilleuse, en gagnant 786 logements avec une croissance annuelle de 3,4% de son parc, est à présent la ville la plus importante de la communauté de communes ; - Cairon, avec +3,7%, est la commune qui a connu la plus forte croissance de son parc, elle est aujourd’hui la seconde commune de la Communauté de ce point de vue ; - Le Mesnil-Patry, Sainte-Croix-Grand-Tonne, Secqueville en Bessin, Putot en Auge, et Brouay restent des toutes petites communes avec moins de 200 habitants chacune ; - la majorité des communes a connu une croissance urbaine comprise entre 2% et 3% en moyenne annuelle sur ces 40 années, Rosel étant dans la fourchette haute avec +2,85% chaque année en moyenne.

Cette croissance s’est effectuée de façon inégale selon la période : - à l’échelle de l’ensemble de la communauté des communes, on observe un réel ralentissement de la croissance : alors qu’elle est de 2,54% en moyenne annuelle sur l’ensemble de la période, elle passe à 2% depuis 1990 et même à 1,84% sur ces dernières années. Evolution du parc dans la communauté de communes

Nb de logements Variation 1968 1975 1982 1990 1999 2009 2012 1968 à 2012 1990 à 2012 1999 à 2012 en Nb en % / an en Nb en % / an en Nb en % / an Bretteville l'Orgueilleuse 236 314 420 667 810 900 1022 786 3,39% 355 1,96% 212 1,80% Brouay 71 75 76 88 115 174 175 104 2,07% 87 3,17% 60 3,28% Cairon 137 195 263 341 517 587 678 541 3,70% 337 3,17% 161 2,11% Cheux 166 191 262 295 395 466 495 329 2,51% 200 2,38% 100 1,75% Lasson 65 74 96 128 162 222 228 163 2,89% 100 2,66% 66 2,66% Le Fresne-Camilly 118 141 206 230 279 302 311 193 2,23% 81 1,38% 32 0,84% Le Mesnil-Patry 30 36 39 51 69 92 96 66 2,68% 45 2,92% 27 2,57% Putot en Bessin 64 71 87 101 116 151 157 93 2,06% 56 2,03% 41 2,36% Rosel 68 86 116 166 193 216 234 166 2,85% 68 1,57% 41 1,49% Rots 282 339 394 448 515 602 607 325 1,76% 159 1,39% 92 1,27% Sainte-Croix-Grand-Tonne 73 87 99 103 104 106 110 37 0,94% 7 0,30% 6 0,43% Saint-Manvieu-Norrey 255 276 327 413 486 633 658 403 2,18% 245 2,14% 172 2,36% Secqueville en Bessin 67 68 86 99 125 140 154 87 1,91% 55 2,03% 29 1,62% CC Entre Thue et Mue 1632 1953 2471 3130 3886 4591 4925 3293 2,54% 1795 2,08% 1039 1,84%

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2.2 Les caractéristiques principales du parc

Trois caractéristiques dominent dans le parc de logements sur la communauté de communes : - une majorité de grands logements, avec 70% du parc et seulement 3,2% de petits logements, le quart restant correspondant à des logements de taille moyenne de 3 ou 4 pièces ; - près de 9 logements sur 10 sont des maisons et seulement 13% des appartements, d’ailleurs concentrés sur les bourgs principaux comme Bretteville l’Orgueilleuse ; - une quasi exclusivité de résidences principales et seulement 63 résidences secondaires sur un parc total de 4500 logements environ.

Cet aspect paraît étonnant en première analyse compte tenu de l’attractivité de la Normandie et de la qualité des espaces et des villages de la communauté. Cela s’explique essentiellement par la proximité de Caen.

2.2.1 La typologie des logements

La communauté de communes ne comprend que 4% d’appartements contre 96% de maisons.

Les appartements sont essentiellement concentrés dans 4 communes : Bretteville-l’Orgueilleuse, Rots, Saint-Manvieu-Norrey, et Cairon : 173 sur 196.

Les 9 communes restantes n’en regroupent que 23 au total.

Bretteville-l’Orgueilleuse et Rots sont les communes qui regroupent le plus d’appartements avec cependant moins de 10% de leur parc de logements.

. Typologie des logements

Type de logement en 2012 (résidences principales) Appartement Maison Nb % Nb % Bretteville l'Orgueilleuse 76 7,5% 943 92,5% Brouay 3 1,7% 172 98,3% Cairon 17 2,5% 659 97,5% Cheux 4 0,8% 489 99,2% Lasson 1 0,4% 226 99,6% Le Fresney-Camilly 8 2,6% 302 97,4% Le Mesnil-Patry 1 1,0% 95 99,0% Putot en Bessin 0 0,0% 156 100,0% Rosel 1 0,4% 232 99,6% Rots 53 8,8% 550 91,2% Sainte-Croix-Grand-Tonne 0 0,0% 110 100,0% Saint-Manvieu-Norrey 27 4,1% 629 95,9% Secqueville en Bessin 5 3,2% 150 96,8% CC Entre Thue et Mue 196 4,0% 4713 96,0%

2.2.2 La taille des logements

70% des logements dans l’intercommunalité ont au moins 5 pièces, et 25% ont 3 ou 4 pièces. Ce qui témoigne de la très grande dominante des maisons et du peu d’appartements.

Seulement 3,2% sont des petits logements de 1 ou 2 pièces dont 60% sont concentrés sur Bretteville- l’Orgueilleuse et Rots, là où se trouvent les appartements.

La part des grands logements atteint même 80% et plus dans beaucoup de communes.

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Taille des logements dans la communauté de communes

Taille des logements en 2012 (résidences principales) petit (1 ou 2 pièces) moy en (3 ou 4 pièces) grand (5 pièces ou +) Nb % Nb % Nb % Bretteville l'Orgueilleuse 50 5,2% 345 35,6% 573 59,2% Brouay 4 2,5% 43 26,7% 114 70,8% Cairon 15 2,4% 115 18,3% 500 79,4% Cheux 16 3,4% 163 35,1% 286 61,5% Lasson 4 1,8% 31 14,1% 185 84,1% Le Fresne-Camilly 4 1,4% 74 25,1% 217 73,6% Le Mesnil-Patry 0 0,0% 18 19,6% 74 80,4% Putot en Bessin 1 0,7% 30 21,3% 110 78,0% Rosel 3 1,3% 46 20,4% 177 78,3% Rots 33 5,8% 182 31,9% 356 62,3% Sainte-Croix-Grand-Tonne 0 0,0% 19 18,3% 85 81,7% Saint-Manvieu-Norrey 14 2,2% 146 23,2% 469 74,6% Secqueville en Bessin 5 3,6% 29 21,0% 104 75,4% CC Entre Thue et Mue 149 3,2% 1241 26,7% 3250 70,0%

2.2.3 Le logement social

En 2012, il y avait 108 logements sociaux sur l’ensemble des 13 communes de la communauté, soit 2,3% de son parc.

Ces logements sociaux étaient essentiellement concentrés sur Cheux (31 logts sociaux), Saint- Manvieu-Norrey (25) et Bretteville-l’Orgueilleuse. Cette dernière, avec 49 logements, regroupe près de la moitié du parc social de l’intercommunalité.

Seulement 3 logements sociaux sont répertoriés sur les 10 autres communes de la CC Entre Thue et Mue.

Les types de logements dans la CC Entre Thue et Mue

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3 - L ES LOGEMENTS A ROSEL

3.1 L’évolution du parc de logements

Rosel qui n’avait que 68 logements en 1968 en compte à présent (2012) 226, soit une multiplication par plus de 3 de son parc.

La progression a été très forte jusqu’en 1975 avec 4,5% de plus chaque année en moyenne. Elle s’est progressivement ralentie depuis. Sur ces 13 dernières années, l’augmentation du parc n’est plus que de 1,5% par an. Le nombre de logements et son évolution

Nb de logements 1968 1975 1982 1990 1999 2009 2012 68 86 116 166 193 216 226

Construction 1975 à 1990 1990 à 1999 1999 à 2012 en Nb en %/an en Nb en %/an en Nb en %/an 80 4,5% 27 1,7% 33 1,5%

40% environ du parc de logements de Rosel date d’avant 1975, ce qui est similaire à la moyenne sur l’ensemble de la communauté de communes (42%).

Toutefois, du point de vue de l’ancienneté du parc, la situation et très différente entre le bourg de Rosel et le hameau de Gruchy : - dans le bourg, se trouve concentrée la quasi-totalité du parc qui date d’avant- guerre ; - sur Gruchy, qui a presque totalement été détruit, il n‘y a plus de véritable parc ancien. Ancienneté

Ancienneté avant 1975 1975 à 1990 1990 à 1999 1999 à 2012 en Nb en % en Nb en % en Nb en % en Nb en % 86 39,8% 80 37,0% 27 12,5% 33 15,3%

3.2 Les caractéristiques du parc de logements

Les principales caractéristiques du parc de logements roselois sont : - une quasi exclusivité de maisons avec 1 seul appartement recensé en 2012 ; - 75% de grands logements (5 pièces et plus) et seulement 4 logements d’une seule ou de deux pièces ; - aucun logement social ; - 200 propriétaires et seulement 26 locataires.

Entre 1968 et 2012, le parc roselois a augmenté de 166 logements avec aucune nouvelle résidence secondaire, elles sont même passées de 4 à 2 seulement.

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Les catégories de logements

1968 1975 1982 1990 1999 2009 2012 Résidences principales        Résidences secondaires        Logements vacants        Total        

La taille des logements (résidences principales)

1999 2012 Nb % Nb % 1 pièce     2 pièces     3 pièces    4 pièces       5 pièces et plus     Total  

3.3 Les perspectives d’évolution

3.3.1 Le calcul du point mort entre 1999 et 2012

Les besoins en logements s’analysent au regard des logements nécessaires au maintien de la population et des logements destinés à l’accueil de nouveaux habitants.

Le nombre de logements nécessaires au maintien de la population peut être estimé par un calcul dit du « point mort » qui prend en compte : - Le desserrement des ménages qui correspond à la diminution constante du nombre de personnes par ménage dû au vieillissement de la population et à la décohabitation (augmentation du nombre de familles monoparentales et de divorces) ; - Le renouvellement du parc de logements, c'est-à-dire la compensation des démolitions de logements anciens, les regroupements de logements, les changements d’affectation ; - La variation du nombre de logements vacants et de résidences secondaires.

Compte tenu qu’il n’y a pas de renouvellement du parc (démolitions/reconstructions) et que le nombre des résidences secondaires n’a pas varié entre 1999 et 2012, seul le « desserrement des ménages » est pris en compte dans le calcul du point mort sur la commune.

9  %&'' 5       )      )      *  *    *                            

Le calcul du point mort montre que sur Rosel, entre 1999 et 2012 : - La compensation de la baisse de la taille moyenne des ménages a nécessité la construction de 29 logements 4. - Seuls 4 logements ont contribué à l’augmentation de la population.

4 (Population des ménages en 99/ taille moyennes des ménages en 2012 – Nb de logements en 1999)

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3.3.2 Les perspectives d’évolution à travers le point mort

En 2012, la taille moyenne des ménages était de 2,51 personnes et a baissé de 0.38 en 13 ans depuis 1999 lorsqu’elle était de 2,89 sur la commune.

Dans l’hypothèse où cette baisse se poursuivrait environ au même rythme dans les prochaines années : - la taille moyenne des ménages sera de 2,2 en 2031 dans 15 ans ; - il faudra construire 33 logements pour que Rosel garde au minimum 568 habitants en 2031, soit un parc de l259 logements à cette date pour loger la même population qu’aujourd’hui.

Ce n’est qu’au-delà de ce nombre de logements que Rosel pourra voir accroitre sa population.

3.4 Les constructions récentes et le bilan de la consommation d'espaces naturels ou agricoles

3.4.1 Les constructions récentes

Sur les 10 dernières années depuis début 2006, 33 maisons individuelles ont été construites à Rosel en continuité ou au sein du tissu existant. On relève : - 10 maisons dans le bourg ; - 23 maisons dans le hameau de Gruchy.

Ces constructions représentent une augmentation d'environ 15% du parc de logements sur la commune.

Il est à noter que la plupart de ces constructions ont été réalisées durant la première partie de cette période allant de 2006 à aujourd’hui car, depuis 2011, seulement 2 maisons ont été construites dans le bourg et 2 dans le hameau de Gruchy. Les constructions depuis 10 ans Le bourg Hameau de Gruchy

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3.4.2 La consommation d'espaces naturels ou agricoles

26 maisons ont été édifiées en extension de l'urbanisation de Rosel, correspondant à une consommation d'espaces naturels et agricoles de 3 hectares sur 10 ans dont 4/5 sur le hameau.

On relève : - 5 maisons situées dans le bourg : rue de l'Eglise et rue des Ecureuils ; - 21 maisons situées dans le hameau : allée du Manoir, chemin du Ferrage, chemin de Goodleigh, chemin de Saint Louet et rue Porte des Champs.

Les espaces d’extension urbaine Le bourg Hameau de Gruchy

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F - LES ACTIVITES ECONOMIQUES (hors agriculture)

1 - L’ ECONOMIE CAENNAISE ET DE SA REGION

1.1 Généralités sur l’activité

A l'échelle de la Basse Normandie, Caen est un des trois pôles majeurs d'emploi et d'activité, avec Cherbourg et Alençon. La communauté d'agglomération Caen-la-Mer regroupe à elle seule un quart des emplois de la région.

Anciennement pôle industriel notamment avec la SMN (Société Métallurgique de Normandie, fermée en 1993) et Moulinex, Caen a connu une reconversion vers le secteur tertiaire (90% des établissements étaient dans les services en décembre 2009) avec principalement des établissements commerciaux, des transports et des services divers ainsi que des différentes catégories de fonctions publiques. Ces dernières représentant à elles seules la moitié des emplois du secteur tertiaire.

La fonction publique est ainsi sur-représentée (15% du nombre d'établissements sur Caen la Mer) par rapport à la Basse Normandie (12%) et à la France (12%). Cela s'explique par la place de Caen comme capitale régionale par laquelle la ville possède à la fois les services administratifs déconcentrés et décentralisés de la région et du département, ainsi que les services éducatifs supérieurs et de santé.

Caen la mer concentre 10% des sièges sociaux de la Basse-Normandie et un salarié sur deux travaille dans une entreprise de plus de 100 salariés. En comparaison avec la Basse Normandie, ce taux est plus élevé de quinze points.

Ceci s’explique par la présence des grands établissements publics (Le CHU, l'université) qui concentrent plus de la moitié des salariés des grandes entreprises, ainsi que celle de grands groupes privés tels que Renault Trucks, NXP, Robert Blosch.

Caen se situe parmi les trois agglomérations françaises les plus attractives comme l’atteste le taux élevé d’actifs ayant un emploi résidant dans la zone (70%). Les deux secteurs où ce dynamisme est particulièrement visible sont l’automobile et l’agroalimentaire ; l’un représenté notamment par le pôle mov’eo installé à Colombelle et l’autre par Agrial et Normandial.

Néanmoins, la création d'entreprises est en baisse depuis 2010. Il y a pourtant 1,5 création pour 1 radiation sur la Métropole mais les créateurs d'entreprise, majoritairement masculins (74% en 2002) ont principalement le statut d'auto-entrepreneur. Ces créations se concentrent pour moitié dans le tertiaire, notamment dans le commerce. Avec l'implantation d'IKEA à Fleury sur Orne en Novembre 2011, le phénomène de tertiarisation du marché économique se poursuit sur l’agglomération.

Une activité fortement polarisée

Seules 15 des 143 communes qui composent Caen-Métropole présentent un taux d’emplois supérieur à 1. 9 de ces 15 communes, toutes localisées dans l’agglomération concentrant 76 % des emplois du territoire du SCOT. Bien que l’activité économique reste fortement polarisée par Caen et quelques communes de l’agglomération, on assiste cependant depuis quelques années à un mouvement de relocalisation des entreprises à la périphérie de la zone agglomérée dense, le long du périphérique et des principaux axes.

De façon générale, la spécialisation des espaces économiques répartit les fonctions tertiaires et de commandement au nord, les fonctions industrielles et logistiques au sud, tandis que les fonctions commerciales se dispersent autour des grandes portes d’entrées de l’agglomération.

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1.2 L’emploi dans la métropole

Preuve du dynamisme économique de la région, entre 1999 et 2006, il a été créé, en moyenne, 2 800 emplois par an sur la Métropole malgré les pertes d’effectifs de l’industrie. L’agglomération de Caen la mer contribue principalement à cette croissance, avec près de 1 900 nouveaux emplois par an.

Les 155 000 emplois du territoire sont principalement concentrés au cœur de l’agglomération et sur un nombre limité de communes (47 % sur Caen même).

Le niveau de qualification des actifs s’est élevé et le nombre d’emplois de haut niveau (gestion, culture, loisirs, prestations intellectuelles) progresse fortement. Ainsi, entre 1999 et 2006, le nombre de cadres des fonctions métropolitaines progresse de 42 %.

Depuis 1999, le chômage a fortement baissé. Au 31 décembre 2009, Caen-Métropole réunit environ 14.800 demandeurs d’emploi contre plus de 16.700, dix ans plus tôt. Néanmoins, depuis le milieu de l’année 2008 (point bas depuis 1999), le chômage repart à la hausse.

Répartition de l’emploi par secteur d’activités et selon les intercommunalités

2 - L’ ACTIVITE ECONOMIQUE SUR LA COMMUNAUTE DE COMMUNES ET A ROSEL

2.1 Le tissu d’entreprises

Au 1 er janvier 2010, il y avait 475 entreprises implantées dans la Communauté de communes dont environ 63% dans le commerce, les transports ou les services. Ces secteurs d’activités tendent d’ailleurs à se renforcer puisqu’ils représentent plus de 70% des entreprises créées en 2010.

Part des entreprises par secteur d’activités

Répartition Secteurs d’activités Nb Entreprises d’entreprises créées en 2010 en 2010 Commerce, transports, services divers 62,7% 71,1% Construction 21,3% 15,7% Administration, enseignement, santé, action sociale 9,3% 12%

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2.1.1 Les principaux espaces d’activités

Les espaces d’activités dans la CC Entre Thue et Mue

C’est aux abords de la RN13, sur les deux communes de Rots et de Bretteville-l’Orgueilleuse, que sont localisées les plus grandes entreprises de la communauté dans les zones d’activités : - sur Rots, en prolongement de la zone industrielle de du côté sud de la RN13, des grandes entreprises telles que l’usine de produits béton KP1 et les transports Malherbe sont implantées ; - sur Rots, au nord de la RN13 se trouve la zone commerciale privée dominée par l’hypermarché Cora (voir le sous-chapitre suivant sur le commerce) ; - sur Bretteville-l’Orgueilleuse, la Communauté de communes a développé une récente zone d’activités sur 15 hectares environ : le Parc d’Activités de Cardonville qui accueille déjà de nombreuses entreprises (PME, centre logistique DARTY, etc) regroupant 450 emplois sur la zone pour un taux de remplissage de 60%.

La zone industrielle de Rots

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Le parc d’activités de Cardonville

C’est en 2002 que le Conseil communautaire de Entre Thue et Mue a décidé de créer cette zone d’activités et a donné son accord pour une convention de mandat à la SHEMA, Société d’Economie mixte, en vue de l’aménagement de cette zone sur la commune de Bretteville- l’Orgueilleuse à proximité immédiate et au sud de la N13, non loin de la station du TER de Bretteville-Norrey.

Les premiers terrains ont été acquis en 2003 avec l’appui d’un établissement foncier.

Les travaux d’aménagement ne sont déroulés sur les années 2007 et début 2008. En juillet 2008, s’est ajouté le montage de la zone en très haut débit avec l’objectif de la labelliser zone numérique multiservices (ZNM).

Même si le coût des travaux a été largement augmenté par rapport aux prévisions et que l’opération a été plus longue que prévu, cette zone est une réussite puisqu’elle accueille déjà plus de 60 entreprises dans un cadre environnemental de qualité.

Ces entreprises interviennent dans des secteurs d’activités divers tels que l’agro-alimentaire, l’industrie, les travaux publics, le négoce, …

Le Parc d’Activités de Cardonville

2.1.2 Les activités à Rosel

A Rosel, il y avait en 2010, 25 entreprises dont 5 avaient entre 1 et 9 salariés, les 20 autres étant des entreprises individuelles.

Sur ces 5 établissements, 4 sont dans les services et 1 dans l’administration publique.

Établissements sur Rosel par secteurs d'activités en 2010

1 à 9 plus de 10 Rosel 0 salariés salariés salariés Ensemble 25 20 5 0 Agriculture, sylviculture et pêche 7 7 0 0 Industrie 1 1 0 0 Construction 2 2 0 0 transports et services divers 8 5 3 0 commerce et réparation auto 4 3 1 0 Administration Publique, enseignement, santé, action sociale 3 2 1 0

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2.2 Les emplois

2.2.1 L’échelle de la Communauté de communes

En 2009, il y avait 2987 emplois pour 6151 actifs dans la Communauté de communes, soit un taux d’emplois assez faible de 0,48.

Ceci s’explique par le caractère rural du territoire et surtout par la grande proximité de l’agglomération caennaise, le taux d’emplois étant de 1,43 sur le territoire de Caen la Mer où il y a près de 160.000 emplois pour seulement 110.000 actifs environ.

Cette situation de taux d’emplois assez faible n’est pas spécifique à la Communauté de communes et est similaire à celle de l’ensemble des intercommunalités périphériques, à l’exception de celle de la Plaine Sud de Caen où le taux est de 0,92.

Localisation des emplois SCOT Caen Métropole 2009

Nombre population Taux d'emplois active d'emploi Entre Thue et Mue 2987 6151 48,6% Caen la Mer 158289 110284 143,53% Val és Dunes 4196 6884 60,95% Entre Bois et Marais 1521 3085 49,31% Campagne et Baie de l'Orne 1733 4430 39,12% Cœur de Nacre 3659 8530 42,89% Evrecy-Orne-Odon 2163 7343 29,46% Vallée de l'Orne 1191 3668 32,47% Cingal 1441 4687 30,75% Plaine Sud de Caen 3253 3537 91,97% SCOT 180433 158599 113,77%

2.2.2 L’échelle des communes de Entre Thue et Mue

La répartition des emplois dans la CC Entre Thue et Mue

Nb d'emplois % des emplois Entre Thue et Mue 2987 Rosel 26 0,9% Cairon 157 5,3% Les 3000 emplois environ de la Communauté de Lasson 27 0,9% communes sont essentiellement regroupés sur les communes de Rots et de Bretteville-L’Orgueilleuse qui, Secqueville-en-Bessin 60 2,0% à elles deux, en représentent près de 70%. Saint-Manvieu-Norrey 333 11,1% Sainte-Croix-Grand-Tonne 42 1,4% Rots 1202 40,2% Putot-en-Bessin 54 1,8% Mesnil-Patry 51 1,7% Fresne-Camilly 63 2,1% Cheux 112 3,7% Brouay 24 0,8% Bretteville-l'Orgueilleuse 836 28,0%

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Il est à noter que les emplois de l’intercommunalité se concentrent de plus en plus aux abords de la RN13 avec essentiellement ceux du parc d’activités de Cardonville.

A contrario, les petites communes rurales voient leur nombre d’emplois se réduire et renforcent leur caractère purement résidentiel.

Les emplois dans la CC Entre Thue et Mue et leur évolution Nombre d'emplois salariés Evolution 1999 2009 en Nb en %

Rots 1103 1202 99 9,0% Bretteville- 836 836 l'Orgueilleuse 571 146,4% Saint-Manvieu-Norrey 316 333 17 5,4% Cairon 199 157 -42 -21,1% Cheux 179 112 -67 -37,4% autres communes 314 347 33 10,5%

2.3 Les migrations alternantes

À Rosel, 93% de la population travaille dans une autre commune et seuls 16 % des habitants de l’intercommunalité travaillent sur le territoire d’Entre Thue et Mue.

De ce fait, et compte tenu de l’absence de transports en commun sur la commune, les déplacements domicile-travail des roselois s’effectuent en voiture, certains l’utilisent pour se rendre à la gare de Bretteville-Norrey.

Les déplacements domicile-travail

Entre Thue et SCOT sans Caen la Trajet domicile-travail Rosel Mue Caen la Mer Mer

Travailleurs 246 % 5818 % 39000 96631 dans la commune 17 6,9% 659 11,3% 14,4% 36,9% dans une autre commune 228 92,7% 5157 88,6% 85,6% 63,1% dans le département 220 89,4% 4979 85,6% 82,1% 58,6% dans un autre département 2 0,8% 69 1,2% 1,1% 1,7% dans une autre région 5 2,0% 107 1,8% 2,4% 2,6% Hors France 0 0,0% 2 0,0% 0,1% 0,1%

83% des actifs ayant un travail dans la Communauté de communes travaillent, soit dans l’intercommunalité elle-même, soit sur Caen la Mer. Ce taux n’a guère varié en 10 ans, entre 1999 et 2008.

2008 1999 % Flux % Flux % Total 5627 5197 CA Caen La Mer 3780 67% 3367 65% CC Entre Thue et Mue 894 16% 948 18%

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Les emplois offerts sur le territoire sont pour 60% d’entre eux occupés par des résidents de l’intercommunalité ou de Caen la Mer.

2008 1999 % Flux % Flux % Total 2765 2682 CC Entre Thue et Mue 894 32% 948 35% CA Caen La

A l’intérieur de l’intercommunalité, ce sont les zones d’activités de Rots et de Bretteville qui génèrent le plus de flux domicile-travail des résidents, d’une commune à l’autre. Ils représentent la moitié de ces flux alors qu’ils n’en représentaient que le quart il y a dix ans.

Cela est à rapprocher avec la création-développement du parc d’activités de Cardonville.

2008 1999 % Flux % Flux % Total 894 948 Bretteville6L’Orgueilleuse 238 27% 257 27% Rots 208 23% 197 Sait Manvieu Norrey 128 14% 136

3 - L E COMMERCE

3.1 Le commerce dans la région Caennaise

Caen, en tant que capitale régionale de la Basse-Normandie, est un pôle majeur par le nombre et la qualité de son équipement commercial. En 2011, Caen disposait de 1612 commerces pour une surface de vente totale d'environ 458 000 m². Cette force commerciale doit cependant être relativisée au regard notamment de l'équipement commercial généralement un plus important que les autres capitales régionales de l'ouest. Ce relatif déficit tend cependant à se réduire avec, par exemple, la sous-représentation du secteur de l'équipement de la maison qui a été compensée par l'ouverture récente d'Ikea à Fleury sur Orne au sud de Caen.

Considérée à une distance-temps de moins d’une heure, la zone d’attractivité de Caen s’étend sur un très grand territoire de plus de 2200 km² et sur 322 communes. Toutefois, compte tenu de la densité assez importante sur cet espace, le temps moyen d’accès réel aux commerces caennais n’est que de 14 minutes. Il s’agit là de l’une des caractéristiques fortes de l’aire urbaine caennaise d’un point de vue commercial avec la présence d’un nombre relativement important de pôles secondaires. Il s’agit en particulier des centres commerciaux d’Hérouville et de Mondeville localisés à proximité de la ville de Caen et qui, notamment, entrent en concurrence avec le centre-ville. Du point de vue commercial, la micro-région est également marquée la présence de pôles touristiques importants, notamment .

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Les pôles commerciaux sur Caen-Métropole

Sur le territoire de Caen-Métropole, en 2007, les commerces de plus de 300 m² totalisaient près de 350 000 m² de surface de vente, soit plus de la moitié de la surface de vente du Calvados, et 1/5ème de la surface de vente de la Basse-Normandie.

Les 6 pôles commerciaux les plus importants concentraient à eux seuls les 2/3 de la surface de vente totale du territoire.

Le plus important est celui de Mondeville puisqu’il concentre, avec plus de 160.000 m 2 de surface de vente, la moitié environ de celle des pôles majeurs de la région Caennaise. Toutefois, ce centre commercial est plus diversifié que les autres, avec notamment une très forte présence de commerces d’équipement de la maison puisqu’il concentre près de 60% du chiffre d’affaires des pôles majeurs dans ce domaine.

Le réseau des pôles commerciaux majeurs est complété par : - 7 pôles secondaires, autour de petits hypermarchés ou de grosses unités du secteur bricolage/ jardinerie ; - 9 pôles relais, autour de supermarchés, de centres bourgs anciens ; - des pôles de proximité, en centre bourg ou en cœur de quartier, principalement centrés sur l’alimentaire.

Les principaux pôles commerciaux dans la métropole de Caen

Pôles majeurs Pôles secondaires Pôles relais

A1 œ Mondev ille Entrée Est B1 œ Caen : Leclerc Lanfranc C1œ Bénouville A2 œ Caen Centre ville B2 œ Hérouv ille : Castorama / Super U C2 œ Bretteville / Odon A3 œ CC Côte de Nacre B3 œ Caen : Intermarché Guy nemer C3 œ St Martin de Fontenay A4 œ CC Carrefour Hérouville St Clair B4 œ : CC Champion C4 œ Fleury sur Orne A5 œ Rots Carpiquet Entrée Ouest B5 œ St Contest : Intermarché C5 œ Ouistreham : centre-v ille A6 œ Ifs Entrée Sud B6 œ / Moult : Intermarché C6 œ Hérouv ille : CC Lebisey B7 œ Douv res la Délivrande : Super U C7 œ Collev ille Montgomery C8 œ C9 œ

Les centres commerciaux de moyenne ou de grande surface sont en progression puisque, entre 2001 et 2008 : - leur nombre a augmenté, passant de 22 à 25, - leur surface de vente cumulée a augmenté de 28%, - leur chiffre d’affaires a augmenté de 37%.

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Les pôles majeurs qui représentaient 80% des surfaces de vente des principaux pôles commerciaux en 2001 n’en représentent plus que 70% environ en 2008. Leur surface de vente, en gagnant 36.000 m² a toutefois augmenté de 12% et leur chiffre d’affaires de 25% durant cette période.

Ce sont les pôles intermédiaires qui ont le plus connu de croissance avec un gain de 48.000 m 2 de surface de vente et le doublement de leur chiffre d’affaires. Pour leur part, les pôles relais connaissent une forte progression avec des surfaces multipliées par 1,5 même s’ils ne représentent toujours guère plus de 10% du commerce des principaux pôles commerciaux.

Ceci témoigne d’une tendance de l’équipement commercial de Caen-Métropole à se diffuser dans la couronne périurbaine, qui accueille de plus en plus les familles de la classe moyenne, fortement consommatrices. On voit apparaître, dans les petites villes et les bourgs structurants l’espace périurbain, des centres commerciaux ou de petites zones commerciales composées d’un petit hypermarché (2 500 à 4 000 m²) avec galerie marchande, d’un magasin de bricolage, d’un hard discount, etc. (Douvres, Ouistreham, Argences, etc.).

Cette tendance contribue à la fragilisation de l’armature commerciale des pôles de proximité dans les couronnes périurbaines avec la difficulté pour les petits commerces à subsister. Elle apporte cependant pour les populations de la périphérie Caennaise une offre commerciale plus forte et plus diversifiée à seulement quelques minutes sans qu’il soit ainsi nécessaire de se rendre dans les grands centres commerciaux d’envergure micro-régionale.

Evolution de l'équipement commercial - Caen métropole - Synthèse des évolutions

    9 Nb de Surface Ch. d'affaire Nb de Surface Ch. d'affaire Surface Ch. d'affaire pôles M 2 % M€ % pôles M 2 % M€ % M 2 % M€ % Pôles majeurs               Pôles secondaires             Pôles relais            TOTAL pôles Caen Métropole           source : Caen métropole, étude AID observatoire

Evolution de l'équipement commercial - Caen métropole Poids des surfaces alimentaires

    Surface Ch. d'affaire Surface Ch. d'affaire M2 % alim M€ % alim M 2 % alim M€ % alim Pôles majeurs          Pôles secondaires         Pôles relais         TOTAL pôles Caen Métropole     source : Caen métropole, étude AID observatoire

Les déplacements induits

Cette pluralité des pôles commerciaux, même s’ils permettent de raccourcir les trajets, est un des principaux facteurs de déplacements avec, selon une étude réalisée par l’Aucame, environ un quart des déplacements effectués dans la semaine le sont pour un motif d'achat. En outre, ce motif devient classiquement la première justification des déplacements le week-end.

Il y a également, et de façon tout à fait logique compte tenu de la localisation des commerces, des différences de modes de consommation en fonction des lieux de vie. Ce sont les habitants du périurbain qui fréquentent davantage les centres commerciaux, eux-mêmes le plus souvent situés en périphérie de la ville alors que les habitants du centre-ville fréquentent peu ces centres, leur préférant les magasins du centre-ville.

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3.2 Le commerce dans la Communauté de communes et à Rosel

Le commerce local est dominé par la présence du parc commercial de Rots avec en particulier l’hypermarché Cora, Cet important pôle commercial encore en développement dépassera 20.000 m 2 de surface de vente. Il draine bien entendu, la majeure partie de la chalandise alimentaire du secteur de l’intercommunalité.

Ce pôle comprend, outre l’hypermarché, des enseignes d’équipement de la maison ou de la personne telles que des petits magasins Darty, Kiabi, Intersport, …, ainsi qu’un Norauto et une grande jardinerie Truffaut. L’hypermarché CORA et le parc commercial de Rots

Le petit commerce de proximité « alimentaire » est présent dans les communes de Bretterville l’Orgueilleuse, de Cairon et de Rots (outre l’hypermarché). Le commerce sur Bretteville l’Orgueilleuse représente un véritable pôle de proximité avec son supermarché et la présence de la diversité du commerce et des services, ceux-ci sont toutefois relativement peu groupés sur le territoire.

Il n’y a aucun commerce sur la commune de Rosel, en dehors d’un important caviste, « les caves de Rosel ». Le commerce de proximité dans la CC Entre Thue et Mue

Alimentaire Services Supermarché/ alimentation boucherie / boulangerie / Banque café / coiffeur pressing pharmacie Fleuriste hypermarché générale charcuterie patisserie restaurant Bretteville l'Orgueilleuse Shopi 1 2 1 3 3 1 1 Brouay Cairon 11 11 Cheux 1 Lasson Le Fresney-Camilly Le Mesnil-Patry Putot en Bessin 1 Rosel Rots CORA 1 1 2 2 1 Sainte-Croix-Grand-Tonne Saint-Manvieux_Norrey 1 2 1 Secqueville en Bessin CC Entre Thue et Mue 1 1 3 5 1 8 8 1 1 1

Le pôle de proximité de Cairon Les caves de Rosel

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G - L’AGRICULTURE

Ce diagnostic agricole a été réalisé par la Chambre d’Agriculture du Calvados à la demande de la commune de Rosel.

Pour la Chambre d’Agriculture, ce diagnostic se veut être un outil d’aide à la décision, synthétique, pour une meilleure connaissance de l’agriculture du territoire communal. Ainsi, il a pour objectif, d’une part de présenter l’agriculture de la manière la plus actualisée possible, au moment de la réalisation du document d’urbanisme, et d’autre part, d’évaluer ses évolutions à court et moyen terme.

1 - L E CONTEXTE AGRICOLE INTERCOMMUNAL

La communauté de communes « Entre Thue et Mue » appartient à la région naturelle de la Plaine de Caen. Plaine agricole orientée majoritairement par une production céréalière.

Assolement de la Communauté de Communes « Entre Thue et Mue »

Selon les données du Recensement Général Agricole, la Communauté de Communes recensait 95 sièges d’exploitations en 2010 valorisant ainsi 95 % du territoire communautaire.

On note toutefois une réduction du nombre de sièges depuis les années 2000 (-8 sièges) s’expliquant notamment par l’agrandissement des structures et le recul de la Surface Agricole Utilisée (SAU) 5. Les exploitants agricoles de l’intercommunalité travaillent en moyenne 85 hectares en 2010 contre 75 ha en 2000. A noter que sur la même période, la moyenne départementale représentait 57 hectares contre 43 en 2000.

5 La surface agricole utile (SAU) est un instrument statistique destiné à évaluer la surface foncière déclarée par les exploitants agricoles comme utilisée par eux pour la production agricole.

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Concernant l’assolement de la Communauté de Communes, on note une forte orientation en céréales par 42% de culture blé, ce qui est propre à la Plaine de Caen.

Concernant la dynamique agricole de la Communauté de Communes, on recensait en 2013 6 sur l’ensemble de la région naturelle de la Plaine :

40 créations d’entreprises à titre individuel dont 29 doubles actifs. Si on enlève les reprises entre époux, familiales ou sociétaires, il n’y a eu réellement que 7 installations agricoles. 21 créations d’entreprises en société dont 14 ayant comme activité principale la CREATION production céréalière.

cessations d’entreprises individuelles

7 cessations de sociétés CESSATIONS

La commune de ROSEL s’inscrit donc dans une intercommunalité où l’activité agricole connaît une vraie dynamique.

2 - L’ ACTIVITE AGRICOLE COMMUNALE

Les données agricoles utilisées dans le cadre de ce diagnostic sont issues de plusieurs sources qui sont principalement celles du Recensement Général Agricole des années 2000 et 2010, du Recensement Parcellaire Graphique anonyme de 2011 et des données issues de rencontres auprès d’exploitants agricoles.

De manière générale, les relations entre agriculteurs ayant leur siège sur la commune et le voisinage sont qualifiées de « bonnes ».

2.1 Les exploitations et exploitants agricoles du territoire

Les surfaces agricoles du territoire de ROSEL se répartissent au sein de 21 exploitations professionnelles recensées : - 5 exploitations agricoles ont leur siège sur la commune, - 16 ont leur siège d’exploitation sur d’autres communes, pour une grande partie, situées à proximité de ROSEL.

Selon les données du Recensement Général Agricole on note une perte de 3 exploitations agricoles ayant leur siège sur le territoire, passant de 8 à 5 sur la période 2000-2010.

La rencontre avec les agriculteurs a permis de confirmer ces données, puisqu’en 2014, sur l’ensemble des exploitants de la commune, 5 ont leur siège sur la commune .

Selon les données du RGA, la SAU communale est de 205 hectares en 2010 , contre 215 ha en 2000. Elle a donc diminué de 10 hectares.

6 Source : Chambre d’agriculture du Calvados

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Sur le territoire de ROSEL, les 21 exploitants agricoles ont déclaré en 2011 exploiter au total environ 180 hectares, valorisant ainsi jusqu’à 46 % du territoire communal. Les agriculteurs ayant leur siège sur le territoire quant à eux valorisaient environ 16 % du territoire communal. Les terres agricoles de ROSEL sont majoritairement valorisées par des exploitants agricoles n’ayant pas leur siège sur la commune.

Les exploitations agricoles

2.2 Les exploitations communales

» Monsieur Ludovic HAMEL , situé au Nord-Ouest de la Commune, le long du Chemin du Clos Joli.

Locataire du foncier (30 ha de labour et 5 ha de prairie sur Rosel) et des bâtiments (bâtiment de stockage oignons, fourrage) et habitation sur la commune de ROSEL.

Il est locataire également de terres sur : - CAIRON (environ 10 ha) - VILLON LES BUISSONS (4ha) - TILLY (4 ha)

Il possède 47 bêtes à viande, en permanence dehors à ROSEL ne possédant pas de bâtiment d’élevage. C’est le même propriétaire qui détient les terres et les bâtiments de Monsieur HAMEL. Il projette à l’avenir de pouvoir développer son cheptel mais est limité par son propriétaire qui envisage de valoriser quelques hectares en parcelles à bâtir.

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Les exploitants sur la commune

L’exploitation de M. Hamel est fortement contrainte par l’existence de nombreux tiers autour de son exploitation.

Son exploitation est soumise au Règlement Sanitaire Départemental (RSD), cependant aucun bâtiment n’accueillant des bovins n’étant présent sur le site de ROSEL, il n’existe aucun périmètre de réciprocité effectif.

A titre d’information, si des bâtiments venaient à être créés, le périmètre de 50 mètres empièterait sur les parcelles en herbe.

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» Madame Ginette HAMEL , située au Hameau de GRUCHY, le long du chemin de Saint-Louet.

Retraitée mais exerce toujours une activité via une parcelle de subsistance.

Propriétaire de 4 ha de terres, du hangar stockage des oignons et de son habitation à ROSEL. Elle est propriétaire également de terres (2ha) à VILLON LES BUISSONS.

Son hangar de stockage sert également à Monsieur Ludovic HAMEL.

» Monsieur Patrick PORET , situé au Hameau de GRUCHY, 14 rue Ste Anne

Il est propriétaire en partie du foncier agricole qu’il exploite en majorité à ROSEL (40 ha).

Ses autres terres se trouvant à : - AUTHIE -

Il est propriétaire des bâtiments (hangar stockage matériel, hangar paille et habitation).

Il projette la construction d’un bâtiment de stockage près du hangar déjà existant (chemin du ferrage/rue sainte Anne).

» Madame Stéphanie PERON , située chemin du Ferrage.

Locataire des parcelles exploitées.

Son activité principale est orientée vers le milieu équin avec un centre de débourrage et de pension de propriétaires. Elle est aujourd’hui aidée par un salarié.

Ses parcelles sont jugées relativement groupées. En vue de permettre un maintien et un développement de son activité, elle envisage la création d’un nouveau bâtiment à proximité de son siège et de trouver de nouvelles parcelles à proximité de son exploitation.

Mme PERON note les difficultés de cheminements sur le chemin d’accès aux écuries.

» Monsieur Jean-Marie LEFEVRE situé 2 bis rue Ste Anne à Gruchy.

Pas de retour de questionnaire

Forme juridique des exploitations

On dénombre à ROSEL : - 2 exploitations individuelles ; - 1 EARL ; - 1 retraité.

2.3 Les A.O.C. et les I.G.P.

La commune de Rosel est située en partie dans les aires géographiques des Appellations d’Origine Contrôlées (AOC) « Calvados » et « Pommeau de Normandie ».

Elle appartient aux aires de production des Indications Géographiques Protégées (IGP) « Calvados » (vins) « Cidre de Normandie », «Porc de Normandie » et « Volailles de Normandie».

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2.4 Les productions locales

Les systèmes de productions présents sur la commune intègrent la dynamique agricole connue sur la Plaine de Caen. Ainsi, sur le territoire de ROSEL les productions sont majoritairement orientées vers la céréaliculture. Types de productions

Source : Données PAC 2011

Cartographie de l’assolement

A noter l’existence de production de légumes de plein de champs sur l’exploitation de Mme HAMEL à Gruchy et d’une activité en polyculture-élevage vers le bourg de ROSEL.

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2.5 Les exploitants agricoles dont le siège n’est pas à Rosel

Ils sont situés sur les communes de ROTS, , LE VAUCULEY, LASSON, , CAMBES EN PLAINE, AUTHIE, CAIRON, LE FRESNE-CAMILLY.

Distance parcourue par un agriculteur pour venir à ROSEL

Source : Données PAC 2011

2.6 L’âge des exploitants et la transmission

La moyenne d’âge des 21 exploitants agricoles de ROSEL se répartie comme suit : - 40 et 50 ans (28,5%) - + 60 ans (28,5%). Age des exploitants – ROSEL

Source : Données PAC 2011

Quant aux exploitants agricoles ayant leur siège sur ROSEL, on constate que la majorité d’entre eux est relativement jeune , ce qui présente une force pour le territoire puisque aucune cessation d’activité n’est envisagée. - 1 exploitant agricole a entre 50 à 60 ans - 1 exploitant agricole a + 60 ans - 2 exploitants agricoles ont - 40 ans - 1 exploitant agricole a entre 40 à 50 ans

PLU approuvé 78