Dossier De Présentation •Service Communication•
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DOSSIER DE PRÉSENTATION •SERVICE COMMUNICATION• Opéra en quatre actes OPÉRA DE MONTE-CARLO Musique de Giuseppe Verdi (1813-1901) JEUDI 19 AVRIL 2018 – 20H (GALA) Livret d’Andrea Maffei DIMANCHE 22 AVRIL 2018 – 15H d’après Les Brigands de Friedrich von Schiller MARDI 24 AVRIL 2018 – 20H Création : Her Majesty’s Theatre, Londres, 22 juillet 1847 PREMIÈRE À L’OPÉRA DE MONTE-CARLO Direction musicale Daniele Callegari Mise en scène Leo Muscato Production Teatro Regio de Parme Décors Federica Parolini Costumes Silvia Aymonino I masnadieri (Les Brigands) est le premier opéra de Giuseppe Lumières Alessandro Verazzi Verdi créé en dehors de la Péninsule. La clameur autour de ses Chef de chœur Stefano Visconti premiers triomphes italiens avait éveillé la curiosité des impresarii de l’Europe entière. C’est finalement Benjamin Lumley, directeur Massimiliano, comte Moor Alexeï Tikhomirov du Her Majesty’s Theatre qui obtient la création du nouvel Carlo, fils ainé de Massimiliano ouvrage du compositeur le plus en vue d’Italie. Après s’être assuré Ramón Vargas par tous les moyens de la présence du « Rossignol suédois », Jenny Francesco, fils cadet de Massimiliano Lind – pour qui il ajuste sur mesure le rôle d’Amelia –, Verdi Nicola Alaimo accepte de franchir la Manche et de mettre la touche finale à ses Amalia, orpheline, nièce de Massimiliano Brigands. Le 22 juillet 1847, I masnadieri est créé en présence Roberta Mantegna de la reine Victoria et de la crème de l’aristocratie britannique. Arminio, serviteur de Massimiliano Les réactions de la presse sont contrastées : de l’enthousiasme Reinaldo Macias à la franche hostilité. La raison en est certes liée à la complexité Rolla, brigand âgé Christophe Berry et à la noirceur du livret mais surtout à la franchise et à l’éclat du Moser, un prêtre Mikhaïl Timochenko style verdien, incompatibles avec le bon-goût de la gentry. Bien que composé pendant ses « années de galère », cet opéra est le reflet de ces temps où Verdi cherchait, et trouvait, de nouvelles voies. Joué avec succès jusqu’aux années 1860, le titre disparaît CHŒUR DE L’OPÉRA DE MONTE-CARLO ensuite des scènes lyriques. Cette absence nous permet de ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE MONTE-CARLO redécouvrir la beauté enivrante de ses nombreux solos, le lyrisme puissant de ses duos et trios mais aussi sa justesse dans la peinture des sentiments humains. I Masnadieri - Teatro Regio di Parma ©Roberto Ricci Scène 2 • Une clairière dans la forêt de Bohême ARGUMENT I MASNADIERI Rolla a été capturé à Prague et va être pendu. Carlo est allé le secourir, mettant la ville à sac. On voit au loin les rougeurs de l’incendie, on entend les cris des fugitifs apeurés («I cittadini correano alla festa»). Rolla apparaît, sain et sauf. Carlo le suit bientôt. Il exprime son dégoût pour la vie qu’il mène et l’horreur qu’il vient de semer, se remémorant avec nostalgie le bonheur auprès d’Amalia («Di ladroni attorniato»). L’action se situe en Allemagne au XVIIIe siècle. Toutefois, lorsque les brigands le préviennent que la forêt est encerclée, il les appelle une nouvelle fois au Le comte Massimiliano Moor a deux fils. Tempérament ardent et aventureux, l’aîné, Carlo, est son préféré combat («Su, fratelli ! corriamo alla pugna»). ; il a quitté le château familial de Franconie pour l’université de Dresde. Le cadet, Francesco, est un être fourbe et ambitieux ; n’ayant aucun droit sur la succession de son père, il nourrit une haine vengeresse à Acte III l’égard de son aîné. Scène 1 Acte I Une clairière dans la forêt de Franconie Dans sa fuite, Amalia a rejoint par hasard la forêt où les brigands se sont réfugiés. Elle tombe sur Carlo Scène 1 mais ne le reconnaît pas. Il lui révèle son identité, sans mentionner toutefois son appartenance à la bande Une taverne à la frontière de la Saxe des brigands («Qual mare, qual terra da me t’ha diviso ?»). Carlo apprend avec effarement que son frère Pendant des vacances universitaires, Carlo s’est rapproché de camarades qui ont formé une bande de a tenté de la séduire. Les deux amants tombent dans les bras l’un de l’autre («Lassù, lassù risplendere»). brigands. Mais cette vie dépravée lui pèse, et il rêve de retourner à son château natal («O mio castel paterno»). Il a demandé à son père de lui pardonner ses erreurs, et Rolla et les autres brigands lui apportent Scène 2 la réponse tant espérée. Mais la lettre annonce son bannissement. La joie de Carlo tourne à la tristesse, puis Une autre clairière dans la forêt de Franconie à la fureur ; il renonce à sa vie antérieure et rejoint les brigands, qui l’élisent comme leur chef («Nell’argilla Les brigands campent à proximité d’une tour en ruines. Ils chantent leur bonheur à vivre sans contraintes, maledetta»). ivres de ces morts qu’ils sèment sur leur passage et forment leurs plus grandes réjouissances ; puis ils s’endorment («Le rube, gli stupri, gl’incendi, le morti»). Carlo, qui est resté éveillé, envisage le suicide mais Scène 2 se reprend. Il voit passer une ombre furtive : c’est Arminio, qui vient ravitailler Massimiliano, prisonnier Une pièce dans le château du comte Moor, en Franconie dans la tour. Arminio avoue à Carlo le rôle qu’il a tenu dans sa disgrâce. On entend la voix du vieux La réponse émane en fait du jaloux Francesco, qui a intercepté la lettre de Carlo et répondu en imitant comte s’échapper de la tour. Carlo se précipite et découvre son père très affaibli. Massimiliano (qui n’a pas l’écriture de leur père. Francesco nourrit à présent le dessein de hâter la mort du comte, un vieillard déjà reconnu Carlo) lui révèle que Francesco a tenté de l’enterrer vivant lorsqu’il s’est évanoui à l’annonce de mal en point («La sua lampada vitale»). Il demande à son serviteur, Arminio, de se déguiser en soldat et sa mort. Heureusement, Arminio l’a sauvé et caché dans cette tour en ruines où Carlo vient de le découvrir d’apprendre à Massimiiano la mort de son fils aîné («Tremate, o miseri»). («Un ignoto tre lune or saranno»). Carlo quitte son père ; il réveille ses compagnons d’un coup de feu et leur fait prononcer un serment de vengeance («Giuri ognun questo canuto»). Scène 3 La chambre du comte Moor Acte IV Massimiliano dort paisiblement, veillé avec tendresse par sa nièce Amalia, une orpheline qu’il a recueillie et qui aime Carlo d’un amour partagé («Lo sguardo avea degli angeli»). Tous deux évoquent Carlo avec Scène 1 affection lorsque entre un messager (Arminio déguisé) annonçant la mort de Carlo au combat. Avant Une autre pièce dans le château du comte Moor de mourir, Carlo a eu le temps d’écrire de son sang, sur son épée, ses dernières volontés : il demande Travaillé par sa conscience, Francesco se réveille d’un horrible cauchemar. Il le raconte, effrayé, à Arminio, qu’Amalia épouse Francesco. Massimiliano perd connaissance et Amalia exprime son désespoir, tandis que qui y reconnaît le Jugement dernier («Pareami che sorto da lauto convito»). Il fait venir le pasteur Moser. Francesco savoure son triomphe et qu’Arminio contemple avec horreur le mal qu’il a provoqué («Sul capo Lorsque Francesco, tremblant de frayeur, demande au vieil homme quels sont les crimes qui encourent mio colpevole»). la plus grande colère de Dieu, celui-ci répond : le parricide et le fratricide. Moser refuse de lui donner l’absolution («Trema, iniquo ! il lampo, il tuono»). On entend les cris des brigands, qui ont envahi le Acte II château. Francesco se précipite au dehors et, avant de s’enfuir, défie le Ciel et l’Enfer dans une prière blasphématoire. Scène 1 Un cloître attenant à la chapelle du château Scène 2 Plusieurs mois ont passé. Amalia se recueille devant la tombe de Massimiliano, qu’elle n’a cessé de chérir La seconde clairière dans la forêt de Franconie bien qu’il fût à l’origine du bannissement de Carlo. Elle exprime son désarroi («Tu del mio Carlo al seno»). Le jour se lève. Massimiliano, qui pleure toujours Carlo, bénit comme son propre fils l’inconnu qui lui a On entend au loin les éclats du banquet saluant la prise de pouvoir de Francesco, le nouveau comte. Arminio, sauvé la vie («Come il bacio d’un padre amoroso»). tenaillé par le remords, a suivi Amalia. Il lui révèle que Carlo et Massimiliano sont encore vivants, ce qui Les brigands reviennent de l’attaque du château. Francesco est en fuite, mais ils amènent une captive : provoque sa jubilation («O caro accento»). Amalia. Celle-ci, voyant Carlo, implore sa protection et l’appelle son époux. Carlo se trouve obligé de L’arrivée de Francesco force Arminio à quitter la scène. Le nouveau comte était à la recherche d’Amalia, à révéler à son père son identité et sa vie comme chef des bandits («Caduto è il reprobo ! l’ha côlto Iddio»). laquelle il reproche d’avoir fui les festivités. Il lui déclare sa flamme et lui demande de l’épouser («Io t’amo, Amalia et Massimiliano sont horrifiés par ces révélations. La jeune fille assure son amant qu’elle continue Amalia ! io t’amo»). Amalia repousse ses avances, l’accusant d’avoir causé la mort de son bien-aimé. de l’aimer en dépit de tout et lui demande de renoncer à sa vie actuelle pour la rejoindre. Les brigands Francesco entre alors dans une rage furibonde, dévoilant son vrai visage. Amalia réussit à lui arracher son rappellent alors brutalement à Carlo le serment de fidélité qui le lie à eux.