EXTERRITORY PROJECT

Colloque imaginé par les artistes Maayan Amir & Ruti Sela modéré par Anat Ben-David avec Angus Cameron, Dana Diminescu, Stuart Elden et Laurent Jeanpierre

Mercredi 2 mai 2012, de 17h à 21h au COMPTOIR GENERAL 80 quai de Jemmapes, 75010 Paris

Co-organisé par la Fondation Kadist et la Fondation Evens DOSSIER DE PRESSE / SOMMAIRE

page 3 Communiqué de presse page 4 Présentation des artistes page 5 Présentation des participants page 6 Déroulé de l’événement page 7 Informations pratiques page 8 Présentation des Fondations et programme à venir pages 9 -11 Article déjà paru sur Exterritory Project dans la presse : NYTimes

COMMUNIQUé DE PRESSE

EXTERRITORY PROJECT Colloque imaginé par Maayan Amir & Ruti Sela modéré par Anat Ben-David avec Angus Cameron, Dana Diminescu, Stuart Elden et Laurent Jeanpierre

Mercredi 2 mai 2012, de 17h à 21h au COMPTOIR GENERAL 80 quai de Jemmapes, 75010 Paris RSVP (nombre de places limité) : [email protected]

Les Fondations Kadist et Evens sont heureuses d’annoncerExterritory Project, le colloque imaginé par les artistes Maayan Amir et Ruti Sela. Il s’inscrit dans la continuité d’une collaboration débutée en juin 2011 lors de leur exposition personnelle à la Fondation Kadist.

Pour ce projet, les artistes invitent des chercheurs et universitaires qui ont récemment écrit au sujet de l’ « extraterritorialité », en lien avec des champs aussi divers que la philosophie politique, la géographie, les nouvelles technologies et la finance à se rencontrer au Comptoir Général, mercredi 2 mai, de 17h à 21h.

Le contenu de ce colloque fera partie de la publication dirigée par Maayan Amir et Ruti Sela : Exterritory: A collection of Essays on the Notion of Extraterritoriality, à paraître courant 2012.

Le projet Exterritory fut initié durant l’été 2009 par les artistes Maayan Amir et Ruti Sela, en réaction au perpétuel conflit politique israélo-palestinien. Il s’agit d’un projet artistique qui s’envisage comme une plateforme de production et d’échange, permettant aux artistes, commissaires d’exposition et intellectuels de se rencontrer dans un espace indépendant, libéré momentanément de toute contrainte nationale. Le premier événement d’Exterritory a eu lieu en juin 2010 sous la forme d’un trajet à bord de voiliers naviguant dans les eaux extra-territoriales de la Méditerranée. Au cours de cet événement, une douzaine de participants de différents pays tentèrent d’interpréter la notion d’« Exterritoire ». Partis des côtes d’Israël, les participants ont exposé plus de 50 oeuvres et organisé des programmes explorant cette notion au travers de médias tels que la performance, l’installation, la vidéo et le son. Leur objectif repose à la fois sur une élaboration théorique et sur la création réelle de lieux indépendants, temporairement affranchis de l’emprise des constructions sociales et politiques, de telle sorte que ces constructions puissent être repensées. Les artistes souhaitent créer un nouvel espace d’exploration culturel qui se concentre sur différents aspects de la notion d’extraterritorialité (langage, pouvoir, loi, nationalité, identité, etc.).

« Les frontières de l’extraterritorialité ne sont pas claires. Elles constituent un lieu d’imagination, éphémère et en changement constant. Alors que la façon de penser le territoire est profondément liée aux idées de nation et de nationalisme, l’extraterritorialité se retrouve dans l’histoire de la piraterie et de la pensée utopiste. Tandis que le territoire se présente comme un continuum complet et ostensiblement naturel, l’espace extraterritorial est fragmenté par sa nature même. Il est fondamentalement basé sur le mouvement et sur un potentiel qui indique ce qui existe au-delà de la distribution spatiale. »

M a a y a n A m i r e t R u ti S e l a

3 à propos des artistes

Maayan Amir est née en 1978 à Tel Aviv. Elle vit et travaille à Tel Aviv, Israël. Maayan Amir est artiste et commissaire indépendante. Elle prépare actuellement une thèse au département d’études artistiques interdisciplinaires de l’Université de Tel Aviv et au Programme de Recherche d’Architecture à l’Université de Goldsmiths, Londres. Elle enseigne les pratiques curatoriales au Sapir Academic College et en 2011, elle a été artiste en résidence invitée à la Rijksakademie, Amsterdam. En 2008 elle a publié un livre sur le cinéma documentaire israélien.

Ruti Sela est née à en 1974. Elle vit et travaille à Tel Aviv, Israël. Ruti Sela est diplômée de la Bezalel Academy et d’un Master du département de cinéma de l’Université de Tel Aviv. Elle enseigne l’art et la vidéo à l’Université de Haifa et à l’Institut Avni et à l’Ecole d’Art Midrasha. En 2011, elle a été artiste en résidence invitée à la Rijksakademie, Amsterdam. Elle a reçu de nombreux prix et bourses parmi lesquels le prix « » de la Wolf Foundation.

En avril 2011, elles ont reçu le prix «Jeune artiste» de l’UNESCO pour leur projetExterritory . Leurs travaux ont été présentés dans de nombreuses expositions internationales, telles que le la biennale de Sydney en 2009, la biennale d’Istanbul en 2009, Manifesta 8 à Murcia en 2010, la biennale de Berlin en 2010, et par des institutions telles que le et le Jeu de Paume à Paris, ainsi qu’à Art In General à New York et TPW à Toronto. Elles ont bénéficié d’une exposition personnelle à La Fondation Kadist en 2011. Leur œuvre Beyond Guilt fait partie de la collection de la Fondation Kadist.

Plus d’infos : www.exterritory-project.org www.kadist.org http://multitudes.samizdat.net/Exterritory-Project http://www.nytimes.com/2011/06/23/world/middleeast/23iht-M23C-EXTERRITORY.html?_r=2

Exterritory Project, 2010. Documentation 4 à propos des Participants

Anat Ben-David est née en 1977. Elle vit à Tel Aviv, Israël Membre du groupe Exterritory, elle est la modératrice du colloque. Anat Ben-David est chercheuse Web et prépare un doctorat au sein du programme Sciences, Technologie et Société à l’Université Bar-Ilan (Israël). Elle fait partie du Digital Methods Initiative (Université d’Amsterdam), et du projet E-Diasporas Atlas issu du programme «TIC-Migrations» de la Fondation Maison des Sciences de l’Homme (FMSH) à Paris. Ses recherches actuelles se concentrent sur la géopolitique des espaces numériques. http://blog.digitalmethods.net/ http://www.sts-biu.org/view-stu.asp?studentid=70

Angus Cameron est né en 1965. Il vit à Leicester, Royaume-Uni. Il est maître de conférence à l’Ecole de Management de l’Université de Leicester. Ses recherches s’orientent sur les relations dynamiques et dialectiques entre Etat, économie et société civile. Il aborde dans ses recherches des problématiques liées à la spatialité, la représentation et la performance. Cela englobe des sujets tels que l’argent, la finance offshore, les frontières, la fiscalité, la cartographie, les discours d’inclusion / d’exclusion / exception, la sémiotique et la figure mythique du Trickster (l’escroc). Il s’intéresse actuellement à la relation entre l’État et le corps, ainsi qu’à la construction de « xenospaces », des espaces fictionnels, mais fonctionnels de l’extériorité. Depuis 2008, Angus Cameron étend sa recherche académique en devenant porte-parole du duo d’artistes suédois Goldin+Senneby au sein du projet « Headless ». http://xenotopia.wordpress.com http://www2.le.ac.uk/departments/management/people/acameron

Dana Diminescu est née en 1964. Elle vit à Paris, France. Sociologue française d’origine roumaine, elle est à présent enseignant-chercheur à Telecom Paristech. Elle a fondé en 2003 et dirige depuis le programme TIC-Migrations à la Fondation Maison des Sciences de l’Homme (FMSH) Paris, qui explore l’impact des nouvelles technologies sur les phénomènes de migration (occupation de territoires numériques par les Diasporas, les politiques de gestion numérique des migrants etc). Dans son essai, « Le migrant connecté - pour un manifeste épistémologique », Dana Diminescu explore la manière dont les migrants maintiennent des liens culturels au cours de leurs déplacements. Ceux-ci sont devenus visibles lorsque les migrants ont commencé à utiliser énormément les techniques d’information et de communication modernes. Elle fait également référence aux immigrants, « coincés entre deux politiques administratives ou plus (…), dans un monde où les frontières nationales ont perdu leur signification, à l’époque de la globalisation où toute Extraterritorialité a disparu ». http://ediasporas.ticmigrations.fr

Stuart Elden est né en 1971. Il vit à York, Royaume-Uni. Stuart Elden enseigne au département de géographie de l’Université de Durham. Ses recherches croisent la politique, la philosophie et la géographie. Il est le rédacteur en chef de la publication Society and Space - Environment and Planning D, et il est directeur adjoint de l’Unité de Recherche sur les Frontières Internationales. En 2011, il a remporté le prix Murchison de la Royal Geographical Society. http://progressivegeographies.com http://societyandspace.com/

5 Laurent Jeanpierre né en1970. Il vit et travaille à Paris et à Strasbourg, France. Laurent Jeanpierre est sociologue et professeur de science politique à l’Université Paris 8 - Saint-Denis. Une grande partie de ses travaux porte sur la société et la politique transnationale, avec un intérêt particulier pour les circula- tions d’intellectuels, de savoirs et de formes esthétiques. Il conduit aussi des recherches depuis plusieurs années sur l’art contemporain, sa sociologie et son langage politique. Sur l’exterritorialité et les frontières, il a notamment publié : « La place de l’exterritorialité », dans Fresh Théorie, Mark Alizart, Christophe Kihm (dir.), Paris, Léo Scheer, 2005, pp. 329-349 ; « Frontière », dans Dictionnaire des concepts nomades en sciences humaines, Olivier Christin (dir.), Paris, Métailié, 2010, pp. 157-169 ;« Destins de la Hobohème », postface de Ben Reitman, Boxcar Bertha, Aventures d’une vagabonde anarchiste américaine, Paris, Nautilus, 2008, pp. 307-315.

Déroulé de l’événement

Mercredi 2 mai - 17h à 21h

INTRODUCTION (30min) : . Mot de bienvenue des Fondations Kadist et Evens.

. Introduction des artistes Maayan Amir and Ruti Sela

. Première partie (1h15) : Présentation des participants Stuart Elden : (30min) Angus Cameron : (30min) Discussion et questions modérées par Anat Ben-David

Pause (15min) : 19h – 19h15

. Seconde partie (1h00): 19h15 – 20h15 Présentation des participants Dana Diminescu (30min) Laurent Jeanpierre (30min)

DISCUSSION COLLECTIVE modérée par Anat Ben-David (45min) : 20h15 - 21h

6 INformations pratiques Contact presse : Léna Monnier [email protected] 01 42 51 83 49

Réservation : [email protected]

Comment se rendre au Comptoir Général * :

80, quai de Jemmapes, 75010 Paris Métro : République Velib : 68 quai de Jemmapes

* Le Comptoir Général est un espace évènementiel responsable, qui peut-être loué par les entreprises, associations, ONGs et autres structures qui abordent d’une façon ou d’une autre les problématiques de l’environnement, de la solidarité, de l’innovation sociale, de l’ouverture au monde.... http://www.lecomptoirgeneral.com/presentation.html

7 à propos des Fondations Organisatrices

Fondation Evens

La Fondation Evens est une fondation d’utilité publique européenne, basée à Anvers, en Belgique avec des bureaux à Paris et à Varsovie. Elle développe et soutient des projets dans les domaines des médias, de l’éducation à la paix et de la citoyenneté européenne qui permettent de renforcer la cohésion sociale et culturelle entre les citoyens de l’Union européenne. En France, la fondation est représentée par la Fondation Evens France sous l’ égide de la Fondation Hippocrène. www.evensfoundation.be

Fondation Evens France 7 rue Charles V 75004 Paris T. 33 1 44 54 83 90 [email protected]

Kadist Art Foundation - Paris, San Francisco

Kadist Art Foundation est une fondation privée créée en 2001; elle a pour vocation de contribuer à promouvoir l’art contemporain à travers la constitution d’une collection et l’organisation d’expositions et de résidences dans ses espaces de Paris et San Francisco. Kadist souhaite participer activement à la diffusion et aux échanges internationaux de l’art contemporain. Par ces différents programmes, Kadist exprime son engagement auprès des artistes qui définissent par là même son identité artistique. www.kadist.org

Kadist Art Foundation 19 bis-21 rue des Trois Frères F-75018 Paris Tél. +33 1 42 51 83 49

Programme à venir à la Fondation Kadist - Paris :

A Small Exhibition That Thinks about Edification commissaire : Bassam El Baroni avec Jesse Ash, Luis Camnitzer, Iman Issa, Per-Oskar Leu Metahaven, Setareh Shahbazi et Humberto Velez. Vernissage mardi 12 juin de 18h à 21h Exposition du 12 juin au 29 juillet 2012

octobre 2012 Exposition personnelle de l’artiste italienne Rossella Biscotti, en résidence à la fondation depuis mars 2012. http://www.rossellabiscotti.com

8 Artists Investigate Identity and Boundaries in Extraterritorial... http://www.nytimes.com/2011/06/23/world/middleeast/23iht... ARTICLE DéJà PARU

Reprints par Alice Pfeiff er in NYTimes, juin 2011

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June 22, 2011 Artists Investigate Identity and Boundaries in Extraterritorial Waters By ALICE PFEIFFER PARIS — The legal term “ex-territory” historically refers to being outside the physical borders of a country and beyond its laws. Today, a project by two Israeli artists has found life in extraterritorial waters off using a floating gallery and conference space as a forum for questions of boundaries and identity.

The project was conceived in 2009, when two artists in Tel Aviv — Maayan Amir, 33, and Ruti Sela, 36 — were looking for a neutral space to screen a compilation of films by various artists in the Middle East.

The only space that appeared to be suitable, allowing people from countries in conflict to show their work together, was a strip of extraterritorial water 11 kilometers, or about seven miles, off Israel in the Mediterranean. The strip is generally about 13 kilometers wide, beyond which lie international waters.

“This project started off with the wish to bring together artists and thinkers from conflict areas where such meetings are usually denied,” Ms. Sela said. To put the project in motion, a video named “Wild West” was projected onto the sails of a boat in June 2009 in the extraterritorial strip and followed online by thousands around the world.

Their approach caught the eye of artists and thinkers, especially for its use of a politically neutral platform for critical thinking on the problems of nations and borders worldwide.

For the next nine months, the two video artists worked on a new edition of the project to study the notion of territory from multiple angles: legal, linguistic, sociological and artistic.

“Extraterritorial space exists as a site in which one may protest against the power of a disciplinary authority — a unique arena from which culture can be examined with a certain removal,” said Ms. Sela, adding, “We found no financing for the project, which is a good sign because it means it’s not serving anyone’s interest.”

The two artists made an open call for participants and received responses from all over

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9 10 KADIST 11 ART FOUNDATION 19 bis - 21 rue des Trois Frères - 75018 Paris - France - tel. / fax : +33 (0)1 42 51 83 49 - www.kadist.org / [email protected]