N° 14

Union des Retraités des Organismes Sociaux

www.urosrhonealpes.fr Le p’tit journal au fil des saisons

Le « mot » du Président

Ce journal est essentiellement consacré à l’assemblée départementale. Vous retrouverez certaines de vos rubriques habituelles dans le prochain numéro. Nous vous souhaitons une bonne lecture. Michel GREGOIRE

Compte-rendu de l’assemblée départementale :

L’assemblée départementale 2018 s’est déroulée le 19 avril au Restaurant « La Martinière » à Montélier

Allocution de Michel Grégoire : Mesdames, Messieurs, Chers Adhérents, Je suis heureux de vous accueillir pour cette assemblée départementale. Je remercie Monsieur Jean Pierre ALEXANDRE Président de l’UROS des 2 Savoies de sa participation. Je vous présente les excuses de Monsieur Robert Duport, président régional de l’UROS, empêché, ainsi que celles d’un certain nombre d’adhérents Ayons une pensée pour Monsieur Jean SANIAL et son épouse, Mr GAMEL Roger ,Mmes SARABEN, JOMARD, MALTAGLIATI qui nous ont quitté au cours de l’année 2017. Je souhaite la bienvenue à Mmes BERLANDI Marie Louise, VADON Véronique, GUIGON Françoise, MAGNAT Claude et Mr GALOP Charles qui viennent de rejoindre notre section.

Pour commencer cette assemblée, nous allons procéder à l’approbation du PV de l’assemblée départementale du 1° mars 2017 dont vous avez eu le compte rendu sur notre site internet www.urosrhonealpes.fr Sans votes contre, sans abstentions, Le procès-verbal du 1° mars 2017 est adopté. En conformité avec les statuts du règlement intérieur de la section, vous devez vous prononcer sur le renouvellement du bureau.

Je vous rappelle la composition du bureau : Président Michel GREGOIRE Vice-Président Jean Charles TAULEIGNE Trésorière Annie GACHON Trésorière adjointe Françoise DEROUX Secrétaire Alberte GREGOIRE Sans des votes contre cette composition du bureau, la composition du bureau est adoptée.

Remplacement des administrateurs en fin de mandat de l’union régionale Parmi les membres titulaires, 3 mandats arrivent à expiration : Michèle CASTAGNE, Jean Pierre GARNIER et Jacques COLETTE. Ils renouvellent leur mandat. Sans opposition, l’assemblée, à l’unanimité accepte ce renouvellement.

Rapport financier présenté par Annie GACHON

L’exercice 2017 fait apparaître un excédent de : 788.21 €

Solde début année 2017 : 3622.02€ Total des recettes 2017 : 5777.12 € (dont encaissement cotisations 1239€ + intérêts 21.12 € + Assemblée Départementale et congrès 3646 €+ repas au Père Eugène 868€+ 3€ de don)

Total des dépenses 2017 : 4988.91 € (dont 848.98€ missions et réceptions aux assemblées départementales et régionales +3035.90 congrès+ fourniture de bureau 31.95€ + reversement à la région 783€ + timbres 289.08€)

Solde fin année 2017 : excédent 788.21€

La commission de contrôle certifie l’exactitude des comptes de l’année 2017 et les approuve sans observation ni réserve. Je vous rappelle la répartition de votre cotisation : part locale 8 € - part régionale 4 € - part fédération nationale 10 €

Commission de contrôle : rapporteur Mme Villeseche La commission de contrôle s’est réunie le 13/02/2018 à 15h à la CPAM de Valence composée de Mmes Berlandi, Villeseche et Magnin En application des statuts de notre Union et conformément à la mission confiée, nous avons examiné les livres comptables, les pièces justificatives ainsi que tous les documents mis à notre disposition par la trésorière pour la comptabilité générale. Nous avons procédé à la vérification intégrale des opérations enregistrées qui s’inscrivent dans le cadre des prévisions formulées à la clôture des comptes pour l’exercice 2017. La commission de contrôle n’a pas trouvé d’anomalie dans les pièces qui lui ont été présentées. Les soldes financiers correspondent au bilan et aux relevés des banques. La commission de contrôle a certifié l’exactitude des comptes de l’année 2017 et les a approuvés sans observation ni réserve. Elle remercie Madame GACHON pour la bonne tenue des documents comptables.

Rapport d’activité 2017 La section Drôme Ardèche a réuni ses adhérents à trois reprises : - l’assemblée générale du 1 mars 2017, - le congrès régional le 13 avril 2017, - le repas à la truite du Père Eugène le 21 septembre Et à la manifestation contre la hausse de la CSG le 28 septembre. A ce titre je remercie notre photographe Claude BERLANDI et Danielle MARZE pour parution dans la presse « La tribune ».

Au niveau régional : les administrateurs de l’UROS Drôme Ardèche ont participé aux réunions de l’Union Régionale à Lyon : 8 mars : conseil d’administration. 13 avril : congrès régional à Montelier, 20 septembre : réunion des présidents de section. 18 octobre : conseil d’administration Informations diverses

Courriers à nos députés et Sénateurs suite à l’augmentation de la CSG et baisse du pouvoir d’achat

Dans la Drôme 4 Députés et 3 Sénateurs et l’Ardèche a 3 Députés et 2 Sénateurs. Un courrier leur a été adressé le 19 mars dont on vient de vous donner une copie. Le Sénateur Gilbert BOUCHET (les Républicains)nous a répondu le 22 mars en indiquant qu’il posait une question écrite à Mme BUZIN Ministre des solidarités et de la santé. Copie vient de vous être communiquée. La Sénatrice Marie Pierre MONIER (socialiste) a également répondu, je vous lis son courrier. Aucun Députés ni de Drôme ni d’Ardèche n’ont répondu à notre courrier. C’est sans surprise lorsqu’on on sait que la hausse de la CSG résulte du vote en dernière lecture à l’assemblée nationale le 4/12/2017 par 56 députés présents sur 577 élus qui ont voté cette hausse par 43 voix pour et 13 contre. Complémentaire santé (C2S)

Les comptes 2017 font apparaitre des résultats financiers satisfaisants. Les partenaires sociaux ont voté à l’unanimité la non augmentation des taux de cotisations pour 2018. Néanmoins la revalorisation annuelle du plafond de la Sécurité Sociale entrainera mécaniquement un ajustement à la marge de la cotisation (1,28 %). Le taux de participation à la cotisation des anciens salariés pris en charge par la Capsa est maintenu à 25 % pour 2018. Nous avons passé une excellente journée pleine de convivialité et d’amitié.

Je vous

emmène en balade……

A la Rochefourchat

Rochefourchat est connue pour être la commune de la moins peuplée (à l'exception de six communes « villages morts pour le France » dépourvues d'habitants) avec un habitant recensé officiellement en janvier 2014 mais en fait, aucun n’y habiterait en permanence .Son habitant est appelé le Rochefourchatien Cependant .Rochefourchat a compté jusqu'à 221 habitants en 1806. Le bourg de Rochefourchat est situé à 30 kilomètres au nord-ouest de La Motte-Chalencon et à 4,5 kilomètres de Saint-Nazaire-le-Désert, village le plus proche. Le village est situé à 880 mètres d'altitude. La commune est traversée par le ruisseau de Pémya, qui rejoint Saint-Nazaire-le-Désert. Elle est également arrosée par la Courance, affluent de la Roanne. En plus du « village », la commune est composée des deux hameaux : l'Aribat et Gauze. En 2008, commune comptait une résidence principale et six résidences secondaires. Le nom de la localité est attesté sous les formes Rocha Forcha en 1178, Rochaforchat en 1199, Roca acuta en 1236, Castrum de rupe acuta en 1284, puis Rupe Turcana en 1389 (lire Rupe Furcata), Roche fourcha en 1619. Il s'agit d'un composé toponymique nord occitan, basés sur les appellatifs ròcha « roche » et forchad(d) a « divisé en deux branches », avec un t adventice. Forchada correspond au sud occitan forcada et au français fourchue. En 1125, le territoire entre Die et Orange, fait partie du Marquisat de Provence incluant Avignon Sur son rocher fourchu s’élevait dès 1178, un château que les évêques de Die tenaient en fief des empereurs d’Allemagne. La terre de Rocha Forcha appartînt ensuite en 1334, aux Morges, puis passa au milieu du XVe siècle aux Brottin dont une héritière s'allia en 1564 aux Monteynard. Ceux-ci furent seigneurs de Rochefourchat jusqu'en 1738, date à laquelle cette terre fut acquise par les Rey de Noinville qui furent ses derniers seigneurs jusqu'à la Révolution. Le territoire de ce fief offrait une importante anomalie : il dépendait pour deux tiers de la couronne française et pour un tiers du Comtat Venaissain, ce qui causait une opposition des hommages prêtés par les seigneurs. La domination était indivise, mais les sujets ou justiciables de chaque seigneur étaient distincts et divisés en Dauphinois et Comtadins, de sorte que la personnalité décidait de la compétence civile et criminelle. Ces diverses questions furent réglées dans une transaction intervenue en 1630 entre les trois coseigneurs qui possédaient alors le fief. Avant 1790, Rochefourchat était une communauté de l’election de Montélimar, de la subdélégation de Crest et du baillage de Die, formant une paroisse du diocèse de Die. L'église dédiée à saint Pierre était celle d'un prieuré de l’ordre de Saint-Benoit dont les dîmes appartenaient au prieur et dont le curé était de la collation de l'évêque diocésain Comprise en 1790 dans le canton de Saint-Nazaire-le-Désert, cette commune fit partie de celui de la Motte- Chalencon après la réorganisation de l’an VIII. Pierre Jossaud, négociant à Saillans, acheta les domaines de la Grand-Grange et de l’Aribat comme biens nationaux en1796. Lors du coup d'État du 2 décembre 1851, la résistance drômoise fut une des plus fermes : des combats importants se déroulèrent jusqu’à Crest. Durant la Seconde Guerre Mondiale, la Drôme fut placée sous administration et occupation italiennes du 11 novembre 1942 au 9 septembre 1943, puis fut sous occupation allemande du 9 septembre 1943 au 31 août 1944. L’école qui était accolée à l’église a été fermée en 1957. Elle a depuis été transformée en gîte rural . Outre les ruines d'un château au lieu-dit les Châteaux dont il ne reste aujourd’hui que quelques traces de voûtes effondrées et de rochers taillés, on trouve sur la commune plusieurs bâtiments anciens, notamment quelques belles maisons. La commune possède deux églises, sans compter un mystérieux prieuré des moines hospitaliers, mentionné seulement en 1275. L’église paroissiale, dédiée à saint Pierre, dépendait des bénédictins de l’abbaye de Cruas ; son clocher est carré, le porche daté de 1880, l'autel est en bois décoré de cœurs, les cloches datées de 1807 et 1838 ; le cimetière renferme la tombe de Madeleine Farnier, ancêtre de Marcel Pagnol, qui descendait de Marguerite Mège de Rochefourchat, mariée en 1634 avec Marius Marchand de Saint-Nazaire. L’église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, au hameau de l’Aribat, aurait été construite à la suite du vœu d’un berger pris dans la tourmente. Cette église est accessible via le chemin d'accès à l'Aribat, en passant par un pont, doté d'une voûte de huit mètres. C'était autrefois un lieu de pèlerinage, le dernier dimanche de mai : l'évêque de Valence y vint en1940 ; cette église contient un clocheton-porche en pierres de taille réalisé en 1898, et de belles peintures dans l'abside .Une chanson populaire écrite en 1900, « la fanfare de la Rochefourchat » a fait également la gloire de cette commune en vantant les mérites de sa fanfare qui aurait « remporté le premier prix de France ». C’est une chanson populaire écrite en 1900 par Émile Maillefaud, agent-voyer cantonal de la Motte-. Selon la tradition locale, cette fanfare n'aurait eu qu'une existence... symbolique : les hommes du village, régulièrement équipés de leurs instruments respectifs, se retrouvaient pour « répéter ». Toutefois, ils ne progressaient guère, leurs répétitions consistant à se retrouver pour « boire des canons » sans leurs épouses. Le subterfuge fut un jour éventé, et fit rire de cette fanfare qui ne jouait jamais bien au-delà des limites de la commune. Petite commune mais grande histoire !! Nota Bene : les communes dites mortes pour la France sont : Bezonvaux, Beaumont -en -Verdunois, Cumières- le-Mort-Homme, Douaumont, Fleury-devant-Douaumont, Haumont-près-Samogneux, Louvement-Côte-du- Poivre, Ornes et Vaux-devant-Damloup, villages détruits pendant la guerre et jamais reconstruits.

Notes : différentes sources internet.

La recette….A l’heure où j’écris cette partie du journal, nous sommes à St-Paul-les Romans en plein week-end de fêtes des laboureurs et du corso. Il est une tradition de plus de 75 ans que les présidents de la fête offrent bugnes (pas moins de 100 kilos de pâtes) et foujou (20 kilos !! à tartiner ) le dimanche matin et je ne résiste pas à l’envie de vous donner notre recette……et vous n’attendrez pas mardi-gras pour en manger !!

LES BUGNES 1/4 paquet de levure chimique (soit 3 g environ), 2 jaunes d'œufs 250 g de farine 40 g de beurre 5 cl de rhum 75 g de sucre en poudre Huile pour la friture Sel Sucre en poudre pour la décoration (ou sucre glace) ( pour une trentaine de pièces)

Mélangez la farine, la levure et le sucre avec les jaunes d'œufs, le beurre fondu, une pincée de sel et le rhum. Versez peu à peu 10 cl d'eau (attention pas trop : la pâte ne doit pas devenir de la crème !). Pétrissez à la main pour obtenir une pâte homogène et ferme. Roulez cette dernière en boule et entourez-la de film plastique. Laissez-la ainsi reposer, 1 heure au moins, à température ambiante. Farinez la table et étalez la pâte au rouleau, très finement. Découpez des rectangles et nouez-les en faisant une entaille au milieu de chacun et en y passant une extrémité. Plongez les bugnes dans la friture bien chaude puis égouttez-les. Enfin, sucrez-les et disposez dans un plat!

Quant à la recette du foujou ou pétafine pour certains, il existe autant de façon de le faire que de villages, mais le nôtre est toujours le meilleur !!

.. petit bonus…l’un de nos magnifiques chars !!!

Et pourquoi une chanson ?

Les gens âgés

Les gens âgés écoutent la radio Mais on ne joue jamais des chansons pour eux Ce n'est pas payant. On leur vend des calmants, des pilules, des onguents, Mais ce n'est que l'amour dont ils ont besoin Comme médicament. Les gens âgés on les a oubliés Tout au fond des foyers où les gouvernements Les ont enfermés Bien souvent une fois par an, on viendra les visiter Des parents, c'est occupé... Une seule fois tous les ans on viendra les embrasser Ça oblige, le Jour de l'An.

Refrain On est tous des vieux Qu'on le veuille ou non On s'ra un jour comme eux Même riches à millions On est tous des vieux C'n'est qu'une question de temps Heureux ou malheureux D'avoir eu des enfants.

Les gens âgés ne parlent même plus Ils ont trop à dire: leur vie à raconter... Qui va les écouter? Ils se courbent le dos et regardent leurs pieds Se demandent pourquoi au bout du chemin Ils sont arrivés. Ils ont tout donné: leur amour, leur santé Tout ça pour les enfants, ils ont tout sacrifié Même les rêves les plus grands Et du fond de leur prison ils relèvent parfois le front Quand ils viennent pour signer C'est quand vient la fin du mois et le chèque de leur pension Qu'on fait semblant de leur donner.

Les gens âgés ont le goût de pleurer Car ils ont tout le temps de renaître au passé Revivre leurs vingt ans... Ils n'ont rien oublié si leur dos a courbé C'est qu'ils ont trop souvent Porté les chagrins et les peines des enfants. Les gens âgés ont le temps de prier Car ils sont devenus au fil des années De simples enfants Ils demandent au bon Dieu de parfois penser à eux S'il a une minute ou deux Ils demandent souvent à Dieu pourquoi il a oublié De venir fermer leurs yeux... Dernier Refrain On est tous des vieux Qu'on le veuille ou non On s'ra un jour comme eux Même riches à millions On est tous des vieux C'n'est qu'une question de temps Chaque jour que l'on vit Nous rapproche du temps.

Paroles et musique: André Sylvain Interprète: André Sylvain

« Le P’tit journal » journal édité par nos soins. - Rédacteur : Michèle Castagne chargée de communication.

UROS DROME-ARDECHE LES ECHEVINS 26120