ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 2016/10/04

FRANCE

BMW PRÉSENTE DES MODÈLES ÉLECTRIQUES AU MONDIAL

Le groupe BMW expose jusqu’au 16 octobre des modèles électriques au Mondial de l’Automobile de Paris. Le groupe allemand a notamment dévoilé sa première Mini électrique.

Cette Mini électrique est attendue en 2019 et sera suivie en 2020 par une version électrique du BMW X3. Ces deux modèles devraient offrir « une autonomie et un prix compétitifs », a déclaré Harald Krüger, président de BMW.

Avec ces deux véhicules électriques, BMW/Mini entend contrer les plans ambitieux de ses rivaux, notamment Mercedes et Volkswagen, également bien présents au Mondial (cf. revue de presse du 29/9/16).

En outre, les futurs Mini et X3 électriques viendront compléter la gamme de véhicules électrifiés de BMW, qui a déjà lancé les i3 électrique et i8 hybride rechargeable. De plus, BMW propose également des versions hybrides rechargeables de plusieurs de ses modèles.

Selon le succès de ces deux modèles, BMW pourrait envisager de proposer des versions électriques d’autres véhicules.

De ce fait, BMW déclare être déjà dans la deuxième phase de développement de l’électromobilté, tandis que d’autres constructeurs (notamment Volkswagen) sont seulement dans la première phase.

BMW devrait vendre 60 000 véhicules électrifiés (électriques et hybrides rechargeables) dans le monde cette année, soit près du double du volume écoulé l’an dernier.

La stratégie de développement de l’électromobilité est un sujet crucial pour BMW, au point que M. Krüger a préféré rester à Munich pour travailler à l’élaboration de cette stratégie plutôt que de venir au Mondial. (BLOOMBERG, HANDELSBLATT 30/9/16)

Par Cindy Lavrut

UCAR DÉPLOIE UNE OFFRE DE LOCATION DE COURTE DURÉE POUR CITROËN ET DS Ucar confirme son statut d’expert en offre de location clé en main pour les réseaux de distribution automobile. Après Opel Rent, Audi Rent, Volkswagen Rent et, dernier accord annoncé à la mi- septembre, Hyundai Rent, le loueur annonce avoir signé avec les marques Citroën et DS. Le Groupe PSA, qui possédait son propre loueur, Citer, l’a revendu en 2012 à l’américain Enterprise, et ne disposait plus depuis d’enseigne dédiée à l’activité de location. « La solution a été testée par Citroën et DS au sein de 5 points de vente pilotes », indique Ucar dans un communiqué. « Elle est désormais déployée à plus grande échelle, avec pour objectif d’équiper 50 concessions et filiales d’ici à la fin de l’année et de réaliser un développement plus large à 3 ans », ajoute-t-il.

De son côté, l’autre marque du Groupe PSA, , a relancé en mars dernier une offre de location de courte durée sous l’enseigne Peugeot Rent, gérée en interne sur la base du logiciel d’Aixia (également utilisé par Ford Rent et Mercedes Rent). Dans le cadre de sa prestation de services, Ucar apporte ses outils (logiciel et site de réservation), mais aussi son savoir-faire (recrutement et formation) et ses partenaires (assureurs, assisteurs).

L’offre Citroën Rent et DS Rent est destinée à améliorer la qualité du service apportée aux clients de l’après-vente en leur proposant, à des tarifs attractifs, des véhicules de remplacement de la marque, neufs ou presque neufs. Elle apporte également un complément d’activité à la concession, à travers les locations réalisées auprès des clients extérieurs, tout en faisant découvrir la marque à d’éventuels futurs clients. (AUTOACTU.COM 4/10/16)

Par Alexandra Frutos

LE PARTENARIAT ENTRE BANQUE PSA FINANCE ET SANTANDER CONSUMER FINANCE EST DÉSORMAIS TOTALEMENT OPÉRATIONNEL

A la suite de l’annonce, le 10 juillet 2014, de la signature d’un accord-cadre de partenariat entre Banque PSA Finance et Santander Consumer Finance, la société commune en Pologne a démarré ses activités le 3 octobre 2016. Cette société assure dorénavant le financement des concessionnaires automobiles des marques Peugeot, Citroën et DS, ainsi que celui de leurs clients en Pologne. Les onze pays européens concernés par cet accord sont maintenant opérationnels.

Depuis février 2015, les démarrages successifs des sociétés communes en Europe ont déjà contribué au développement de la compétitivité du groupe et à l’amélioration de ses résultats en Europe. Grâce à ce partenariat désormais pleinement opérationnel, Banque PSA Finance bénéficie de conditions de refinancement particulièrement favorables et offre des taux très compétitifs aux clients des marques Peugeot, Citroën et DS.

En août 2016, le partenariat entre Banque PSA Finance et le groupe Santander s’est également étendu au Brésil. (COMMUNIQUE DE PRESSE GROUPE PSA 3/10/16)

Par Alexandra Frutos

AUTOLIB’ VA EXPÉRIMENTER LA PUBLICITÉ SUR 10 % DE SES VÉHICULES

Le service d’autopartage francilien Autolib’ a annoncé le 3 octobre qu’il allait expérimenter l’ajout de publicités sur 10 % de ses voitures électriques. « Autolib’ va entamer une expérimentation consistant à proposer à certaines marques de communiquer par le biais de ses véhicules en autopartage », indique le communiqué. Elle « permet de répondre à une attente des utilisateurs de coloriser les voitures, mais également d’utiliser les recettes perçues pour poursuivre le développement du réseau et les évolutions liées au service », ajoute-t-il. « Ce sont donc 400 véhicules, soit 10 % de la flotte, qui laisseront partiellement de côté leur parure d’aluminium pendant 3 mois », à compter du 1er octobre, précise Autolib’.

Les publicités seront apposées sur les deux portières et la lunette arrière des véhicules choisis lors de cette expérimentation. « Les marques présentes sur les voitures seront sélectionnées selon une charte éthique restrictive », assure le communiqué. (AFP 3/9/16)

Par Alexandra Frutos

RENAULT TRUCKS PARTENAIRE OFFICIEL DES 24 HEURES CAMIONS DU MANS

Les 8 et 9 octobre, Trucks participera à la 32ème édition des 24 Heures Camions du Mans, en qualité de partenaire officiel. Le constructeur accueille les visiteurs dans un espace de 1 000 m2, proposant une boutique, des animations et une exposition des véhicules de la marque.

Les visiteurs pourront notamment découvrir le T High Edition, nouvelle série spéciale de la marque, qui se distingue par une élégante peinture noire soulignée de fines lignes rouges et d’un habillage carbone. Les amoureux de sport automobile pourront également admirer un T aux couleurs de l’écurie Alpine, ainsi que la véritable voiture de course Alpine A450.

Pour clôturer le week-end de festivités, Renault Trucks aura l’honneur d’ouvrir le célèbre défilé Truck Show avec son véhicule T High Edition. (COMMUNIQUE DE PRESSE RENAULT TRUCK 3/10/16)

Par Alexandra Frutos

LE MARCHÉ DE L’OCCASION A MARQUÉ LE PAS EN SEPTEMBRE

Le marché de l’occasion a reculé de 2,1 % en septembre, malgré la progression des véhicules âgés de moins d’un an (+ 6 % ; + 5,6 % au cumul). Sur neuf mois (et deux jours de plus qu’en 2015), le marché a toutefois légèrement augmenté (+ 1,3 %). Les VO de « 1 à 2 ans », âgés de « 12 à 35 mois » sont restées stables le mois dernier (+ 0,4 %) comme au cumul (+ 0,5 %). Le marché des VO de « trois à 5 ans » (de 36 à 59 mois), a confirmé le recul déjà constaté depuis le début de l’année : il a perdu 9,2 % en septembre et 4,9 % sur 9 mois. Les VO de « 5 ans et plus » ont aussi ralenti le mois dernier (- 2 %). Toutefois, dans cette catégorie de VO anciens, des écarts importants sont à signaler, souligne le site d’annonces Autoscout24 : les VO de 6 à 15 ans, qui représentent 46 % du marché total, ont enregistré une baisse de 5,4 %, alors que les VO les plus anciens, âgés de 16 ans et plus, qui représentent près de 18 % du marché, ont progressé de 5,5 %. (AUTOACTU.COM 4/10/16)

Par Alexandra Frutos

LA CNIL PRÉCISE L’AVANCÉE DU PACK DE CONFORMITÉ A l’invitation du CCFA, la direction de la Cnil a pris la parole le 3 octobre, en marge du Mondial de l’Automobile de Paris. La Commission de défense des droits des consommateurs a assuré que le chantier européen du Pack de conformité avançait et qu’avec le printemps viendraient les concrétisations. « Nous avons conscience que toute la chaîne de valeur industrielle se trouve impactée », a déclaré Christian Peugeot, président du CCFA. Les partenariats entre les entreprises du monde automobile et celui de l’Internet imposent un cadre sécurisé pour faciliter l’acceptation par les consommateurs. D’où la nécessité d’un Pack de conformité », a-t-il ajouté.

Parce que le véhicule connecté n’est pas un simple « smartphone sur roues », il faut un cadre législatif international qui protège le consommateur de l’exploitation des données personnelles qui pourraient être faites. Un droit jugé fondamental. Pour Sophie Nerbonne, directrice de la conformité au sein de la Cnil, le Pack de conformité négocié par la Cnil – le sixième du genre, toutes industries confondues – vise à garantir l’équité et l’homogénéité, à travers l’Europe, « avec un écho à l’échelle mondiale ».

Ce Pack ouvre la voie à l’instauration de nouvelles méthodes de travail. Toutefois, il ne s’agit pas de bloquer l’évolution des marchés. « Les relations entre les constructeurs d’écosystèmes forcent le législateur à faire preuve de plus d’agilité. Le Pack que nous préparons, dont nous aurons les premières concrétisations en mars 2017, fixera des limites qui préviendront des dérives », a assuré la représentante de la Cnil.

Le Pack de conformité va contraindre les entreprises à raisonner en termes de « sécurité à la conception » (security by design), soit une nécessité de considérer les intérêts des consommateurs dès les premières lignes du cahier des charges des services connectés, en relation avec l’automobile. Il va de fait aussi permettre la création de « Cnil européennes » qui opéreront avec un référentiel unique, soit une forme d’aide à des Etats qui ne disposent pas de ces compétences, et donc peinent à juger les affaires litigieuses.

Le Règlement européen entrera en vigueur le 25 mai 2018. Il concernera tous les individus sur le territoire européen, leur assurant une protection des données personnelles. « Une fois que l’Europe aura adopté le texte, il ne fera pas l’objet de transpositions nationales », a souligné Mme Nerbonne. « Toutes les entreprises qui mènent des activités commerciales sur le sol européen devront se soumettre à la législation », a-t-elle ajouté. Un message qu’il est difficile de ne pas voir adressé aux géants de la Silicon Valley, entre autres.

Le Pack de conformité fait l’objet d’un groupe de travail. Pour l’heure, il n’y a pas de contrainte et seuls les volontaires contribuent. Les références de la Silicon Valley, à titre d’exemple, ne se sont pas manifestées, au contraire des éditeurs de logiciels anti-piratage, désireux de collaborer sans se mettre en marge de la loi. (JOURNALAUTO.COM 3/10/16)

Par Alexandra Frutos

L’ÉPOPÉE DE L’AUTOMOBILE FRANÇAISE À LA TÉLÉVISION

Le 5 octobre à 20h50, la chaîne RMC Découverte diffusera un documentaire inédit baptisé « Les Grandes Heures de l’Automobile Française », qui plongera les téléspectateurs au cœur de l’histoire de l’automobile tricolore, de la voiture à vapeur aux véhicules autonomes, à travers une multitude images d’archives et l’intervention de nombreux spécialistes du secteur : François Melcion, directeur du Salon Rétromobile, François Roudier du CCFA, Matthieu Lamoure, directeur général d’Artcurial Motorcars, ou encore François Allain, journaliste automobile et animateur de l’émission Vintage Garage.

Ce programme de 2 heures sera ponctué d’interventions de Tone, journaliste et présentateur de l’émission France. Il prendra place à bord de modèles exceptionnels, tout droit sortis des réserves du musée de L’Aventure Peugeot, du Conservatoire Citroën ou encore de la Cité de l’Automobile de Mulhouse. Il embarquera notamment à bord d’une Peugeot Type 15, une des plus vieilles voitures au monde encore en état de rouler, d’une Citroën DS de 1955 ou encore d’une Bugatti 57. (AUTOPLUS.FR 4/10/16)

Par Alexandra Frutos

LES TROIS GRANDS OBSTACLES À LEVER POUR DÉVELOPPER LA VOITURE AUTONOME

La voiture autonome est l’une des stars du Mondial de l’Automobile de Paris. Si le cabinet McKinsey prévoit qu’elle représentera 15 % des ventes en 2030, avec à la clef une réduction draconienne du nombre d’accidents, de nombreux obstacles restent toutefois à lever pour la développer. « La voiture autonome dans certaines conditions existe déjà. Celle capable d’aller partout et en toutes circonstances mettra très longtemps à arriver », estime Arnaud de la Fortelle, directeur du centre de robotique de Mines ParisTech. Les verrous techniques sont encore nombreux, les différentes réglementations ne sont pas encore adaptées et le facteur humain reste à prendre en compte, soulignent LES ECHOS (4/10/16).

Pour être autonome, la voiture doit d’abord savoir se repérer. Ce que font les Google Car grâce à un lidar (laser de télédétection) posé sur le toit, qui scrute en permanence leur environnement dans toutes les directions. L’ordinateur de bord compare en temps réel ce paysage numérique avec la cartographie 3D embarquée et en déduit sa position. Mais cette solution semble impensable pour les futures voitures du commerce. « Le lidar de Google est trop onéreux, et l’on cherche des alternatives. Quant aux cartes, TomTom et Here promettent de les fournir assez rapidement », explique Jean-Marc Blosseville, chercheur émérite à l’Ifsttar (Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux).

La détection des obstacles s’avère encore plus délicate. La portée actuelle des capteurs permet d’évoluer à faible vitesse, mais sont insuffisants au-delà de 100 mètres – un gros problème à grande vitesse. « Ils ont notamment beaucoup de mal à distinguer la borne plantée sur le bas-côté de l’obstacle tombé sur la route », souligne M. Blosseville. L’accident mortel subi cet été par une Tesla, entrée en collision avec un camion, l’illustre de façon tragique. Le système Autopilot n’a pas vu le poids lourd qui, venant en sens inverse, lui coupait la route pour tourner. Il semble que le rayon du lidar soit passé en dessous du camion, très haut sur ses roues. Quant aux capteurs radar, trompés par un ciel très clair et une énorme remorque métallisée, ils n’ont rien vu non plus. « Malheureusement, cet accident ne m’a pas surpris et pose le problème de la robustesse de ces logiciels. Ils sont conçus pour un nombre de cas limités, mais échouent devant les exceptions. Or, dans un environnement ouvert, on ne peut pas tout prévoir. A bord de la Tesla, les algorithmes de prise de décision ont peut-être décelé quelque chose d’anormal, mais déduit qu’il s’agissait d’une fausse alarme », explique Denis Gingras, professeur à l’université de Sherbrooke au Québec.

Récemment, les chercheurs de Rand Corporation ont fait remarquer qu’il faudrait que ces véhicules automatiques soient testés non pas sur des millions de kilomètres, mais des centaines de millions, voire des milliards, pour pouvoir comparer leur efficacité à la conduite humaine. Une piste pourrait être l’intelligence artificielle, qui suscite depuis peu l’intérêt des constructeurs, note M. Gingras : « Toyota, Honda, General Motors ont tous annoncé des investissements considérables. Ils s’étaient jusqu’à présent surtout intéressés aux capteurs alors que la conduite requiert des capacités cognitives et de motricité de haut niveau, exigeant en outre un apprentissage. On ne donne pas le permis de conduire à un enfant ! », souligne-t-il.

Laisser la route aux voitures autonomes exigera des évolutions dans plusieurs domaines. D’abord celui de la réglementation. Aux Etats-Unis, où chaque Etat légiférait de son côté, le gouvernement fédéral et l’agence chargée de la gestion des autoroutes viennent de prendre les choses en main. « L’Europe va plus lentement. Elle a déjà du mal à imposer le système eCall d’appel d’urgence automatisé », remarque Jean-Marc Blosseville. Le monde de l’assurance devra lui aussi s’adapter. Certains acteurs commencent à proposer des contrats spécifiques et des primes en baisse aux automobilistes possédant des systèmes d’aide à la conduite. Demain, ils devront sans doute changer leur modèle économique. Car, en cas de sinistre, qui sera responsable ? Le propriétaire du véhicule, le constructeur, le concepteur du logiciel, voire le fournisseur du système de communication s’il s’agit d’une voiture connectée ? D’autant qu’avec la montée du modèle de l’autopartage, il est possible que de nombreux utilisateurs ne soient plus propriétaires du véhicule.

C’est donc l’ensemble de l’écosystème bâti pendant des décennies autour de l’automobile qui sera à repenser. « Aujourd’hui, on n’a pas d’idée précise sur la façon d’y arriver. Nous avons 235 millions de voitures et camions conventionnels aux Etats-Unis, dont certains vont avoir une durée de vie de vingt ans : expliquez-nous comment on va faire la transition ? », demande Jean-Louis Gassé, ancien dirigeant d’Apple et coauteur du blog technologique Monday Note.

Et si le principal obstacle à la voiture autonome était tout bonnement l’être humain ? Pas simple de lui trouver une place derrière un volant et des pédales qu’il utilisera moins, voire pas du tout. « L’un des problèmes auquel on va se voir confronté, c’est la perte de compétence des conducteurs sur des tâches qu’ils effectueront moins souvent », note Hélène Tattegrain, qui dirige le laboratoire ergonomie et sciences cognitives pour les transports de l’Ifsttar. L’enjeu est d’autant plus essentiel qu’on compte encore beaucoup sur lui, puisque même les plus optimistes ne voient la voiture autonome arriver que progressivement – d’abord l’assistance à la conduite, puis une automatisation partielle pour certaines fonctions. Ensuite, le conducteur pourra céder le contrôle complet du véhicule, mais sous réserve qu’il « puisse répondre de façon adéquate à une requête d’intervention ». C’est là tout le problème : sera-t- il en état de le faire assez rapidement ? Les constructeurs orientent leurs développements sur la surveillance du conducteur, grâce à une caméra orientée sur son visage comme chez . « L’analyse de la posture ne suffit pas, il faut s’intéresser à la stratégie visuelle du conducteur », insiste Hélène Tattegrain. La voiture est ainsi susceptible de s’arrêter en sécurité si elle estime que son passager ne reprend pas la main assez rapidement.

Par Alexandra Frutos

RENAULT ANNONCE DE NOUVEAUX RECRUTEMENTS DANS L’USINE DE SANDOUVILLE

L’usine Renault de Sandouville (Seine-Maritime), spécialisée dans les véhicules utilitaires, a annoncé 100 nouveaux recrutements en CDI en 2016 et 100 nouveaux CDD pour renforcer ses équipes de nuit. « Ces recrutements font suite aux 183 embauches en CDI réalisées en 2015 et aux 122 CDI annoncés au mois d’avril 2016, portant à 405 le nombre de nouveaux collaborateurs sur le site », a indiqué la direction de l’usine dans un communiqué. (AFP) « Les postes proposés seront essentiellement des postes d’opérateurs de fabrication et s’adresseront à des candidats titulaires de diplômes tels que CAP-BEP, BAC Pro ou BTS-DUT », a-t-elle ajouté. S’agissant des CDD, la nouvelle série de 100 contrats temporaires s’ajoute à une première vague du même nombre au cours des 18 derniers mois. (AFP 4/10/16)

Par Alexandra Frutos

ALLEMAGNE

DEKRA SOUHAITERAIT RENDRE OBLIGATOIRES UN PLUS GRAND NOMBRE DE SYSTÈMES D’ASSISTANCE À LA CONDUITE Clemens Klinke, président de Dekra (contrôle technique), a déclaré qu’il souhaiterait rendre obligatoires un plus grand nombre de systèmes d’assistance à la conduite. Il estime en effet que les « systèmes d’assistance à la conduite ont un fort potentiel pour réduire le nombre de tués sur les routes ».

Actuellement, le Ministre allemand des Transports, Alexander Dobrindt, prépare un projet de loi sur les véhicules autonomes. M. Klinke a regretté qu’une mention obligeant légalement d’installer des systèmes d’assistance à la conduite ne soit pas intégrée à ce texte.

M. Klinke s’est en outre dit convaincu que certains de ces systèmes d’aides à la conduite sont actuellement si avancés qu’ils peuvent être considérés comme des préalables à la conduite autonome.

Il s’est notamment dit convaincu que les systèmes d’aide au freinage avec détection des piétons devraient être – dès qu’ils seront produits en série – rendus obligatoires pour toutes les voitures particulières neuves ; de même pour les systèmes de contrôle de trajectoire (maintien dans la voie).

Le patron de Dekra a par ailleurs ajouté qu’il était également – voire plus – important d’interdire la désactivation des systèmes d’assistance à la conduite présents dans un véhicule. (AUTOMOBILWOCHE 2/10/16)

Par Cindy Lavrut

BMW A DÉCLARÉ QUE DRIVENOW ÉTAIT RENTABLE

Le groupe BMW a déclaré que son programme d’autopartage DriveNow était rentable. DriveNow est disponible dans 12 villes dans le monde, a précisé Ian Robertson, responsable des ventes et du marketing du groupe BMW. Le dirigeant a ajouté que « le marché [pour son service DriveNow] se développait bien ».

Aux Etats-Unis, le service DriveNow est baptisé ReachNow et met à disposition environ 4 000 BMW et Mini.

M. Robertson estime que ce type de mobilité partagée est principalement une solution adaptée aux grandes agglomérations, pour remédier aux problèmes d’embouteillages.

M. Robertson a d’ailleurs déclaré que la possession d’une voiture particulière serait seulement une des facettes de la mobilité à l’avenir, mais que d’autres solutions de transports pour les particuliers, notamment des solutions multi-modales, seraient de plus en plus présentes. Concernant la mobilité du futur, il a déclaré qu’elle serait « très probablement partagée, sans aucun doute connectée, de plus en plus tournée vers le zéro émission et, à terme, autonome ». (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 3/10/16)

Par Cindy Lavrut

CANADA

LES VENTES DE VÉHICULES LÉGERS AU CANADA ONT DIMINUÉ DE 0,5 % EN SEPTEMBRE Selon les chiffres publiés par DesRosiers, 173 460 véhicules légers ont été vendus au Canada au mois de septembre (- 0,5 %), ce qui porte le volume pour les neuf premiers mois de l’année à 1,50 million d’unités, en hausse de 3,2 %.

Ford a occupé la première place sur le marché canadien le mois dernier, avec 30 151 unités écoulées (+ 6,9 %). Il est suivi de General Motors, qui a vendu 25 466 véhicules (+ 6,9 %) et de Fiat Chrysler, qui en a écoulé 19 639 (- 18,2 %). (COMMUNIQUE DESROSIERS)

Par Frédérique Payneau

CHINE

VOLKSWAGEN VA ASSEMBLER DES VOITURES ÉLECTRIQUES À BAS COÛTS EN CHINE

Volkswagen va assembler des voitures électriques à bas coûts en Chine, dans le cadre d’un partenariat avec Jianghuai Automobile (JAC). Ces futurs véhicules seront commercialisés sous une nouvelle marque, a précisé Jochem Heizmann, responsable des activités de Volkswagen en Chine, lors du Mondial de l’Automobile de Paris.

Le mois dernier, Volkswagen et JAC avaient déjà signé un protocole d’accord pour fonder une coentreprise dédiée à l’électromobilité (cf. revue de presse du 8/9/16). L’accord définitif pourrait être finalisé d’ici à la fin de l’année.

Par ailleurs, M. Heizmann a souligné que les autres coentreprises de Volkswagen en Chine, avec SAIC et FAW, produiront également des véhicules électriques, sur la plateforme modulaire de Volkswagen dédiée aux voitures électriques (la plateforme EMB). Ces futurs modèles sont attendus en 2020 ou 2021.

En produisant localement des modèles électriques, Volkswagen pourra satisfaire aux normes d’émissions de plus en plus strictes mises en place en Chine. En effet, d’ici à 2020, les constructeurs présents en Chine devront proposer une flotte de voitures neuves avec une consommation moyenne de maximum 5 litres aux 100 km. (AUTOMOTIVE NEWS CHINA 4/10/16)

Par Cindy Lavrut

ZOYTE A ANNONCÉ QU’IL ALLAIT DÉBUTER LA PRODUCTION D’UN VÉHICULE AUTONOME EN 2018

Le petit constructeur chinois Zoyte a annoncé qu’il allait débuter la production d’un véhicule autonome en 2018. Un prototype (basé sur le crossover T600 de Zoyte) a déjà été fabriqué en mai et testé depuis sur 6 000 km. En outre, Zoyte utilise pour son véhicule autonome sa propre télématique.

Zoyte est le deuxième constructeur chinois à avoir testé un véhicule autonome, après Changan qui a pour sa part testé une flotte de voitures autonomes sur un trajet de 2 000 km entre Chongqing et Pékin.

Zoyte est un constructeur privé basé à Yongkang, dans la province du Zhejiang. Il a vendu environ 200 000 berlines et véhicules de loisir entre janvier et août (+ 60 %). (AUTOMOTIVE NEWS CHINA 4/10/16)

Par Cindy Lavrut ESPAGNE

LES IMMATRICULATIONS DE VOITURES NEUVES EN ESPAGNE ONT AUGMENTÉ DE 13,9 % EN SEPTEMBRE

Les immatriculations de voitures neuves en Espagne ont augmenté de 13,9 % en septembre, à 79 591 unités, « volume le plus élevé pour un mois de septembre depuis 2007 », s’est félicité l’ANFAC (Association des constructeurs). Sur neuf mois, les ventes ont progressé de 11,5 %, à 874 220 unités.

Les ventes aux particuliers ont progressé de 9 % en septembre, à 46 514 unités, et de 8,9 % sur neuf mois, à 452 126 unités. Celles aux entreprises ont augmenté de 17,1 % en septembre, à 28 387 unités, et de 14,4 % sur neuf mois, à 238 921 unités. Les ventes aux loueurs ont augmenté de 59,6 % en septembre, à 4 690 unités, et de 14,5 % sur neuf mois, à 183 173 unités.

Volkswagen a dominé le marché espagnol en septembre, avec 6 896 unités écoulées, suivi de Renault (6 515), de Peugeot (5 749), de Seat (4 909), d’Opel (4 740), de Ford (4 579), de Toyota (4 107), de Nissan (4 069), de Citroën (3 865) et de Mercedes (3 767).

« Tous les canaux de ventes ont enregistré une croissance ce mois-ci », souligne l’ANFAC, « y compris celui des ventes aux particuliers, malgré la fin du plan ‘PIVE’ de prime à la casse, mis en place en 2012 et arrêté en juillet ».

Mais la fédération y voit surtout un phénomène d’ « inertie » et craint un ralentissement des ventes aux particuliers dans les mois à venir, lorsque se dissiperont les effets de ce plan qui nourrissait en grande partie la hausse continue des ventes aux particuliers.

Le président de l’Association des concessionnaires (Faconauto) souligne que la croissance des ventes aux entreprises comme aux particuliers est inférieure aux prévisions.

En 2015, les ventes sur l’année avaient dépassé le million d’unités, encore loin cependant des niveaux d’avant la crise économique (1,7 million en 2007). (COMMUNIQUE ANFAC, AFP 3/10/16)

Par Juliette Rodrigues

SEAT ANNONCE POUR 2017 LE CROSSOVER ARONA, MAIS AUSSI LA NOUVELLE IBIZA ET LA LEÓN RESTYLÉE

Seat lancera en 2017 un SUV compact situé sous l’Ateca et baptisé Arona. Conçu et produit dans l’usine du constructeur à Martorell en Espagne, l’Arona devrait logiquement reprendre la plateforme et le style de la future Ibiza, ainsi que ses motorisations.

L’Arona ne sera pas la seule nouveauté chez Seat en 2017, puisque le constructeur annonce « la plus grande offensive produit de son histoire » pour l’année à venir. Il confirme dans la foulée que la cinquième génération de la citadine Ibiza sera lancée l’année prochaine. Sur le marché depuis 2008, le modèle actuel a déjà connu deux restylages, l’un en 2012 et l’autre en 2015.

Lancée en 2012, l’actuelle Seat León sera quant à elle restylée en 2017. (AUTO PLUS 3/10/16)

Par Juliette Rodrigues

LA FINITION X-PERIENCE VA S’ÉLARGIR À TOUTE LA GAMME SEAT Alejandro Mesonero-Romanos, responsable du design chez Seat, a révélé lors du Mondial de l’Automobile de Paris que la finition X-Perience s’étendrait à toute la gamme à l’avenir.

M. Mesonero-Romanos explique que « l’aspect baroudeur de la finition X-Perience est très apprécié par les clients ». Celle-ci se démarque par des jantes exclusives, des pneus à profil haut, des arches de roues en plastique noir, et des joncs sur les bas de caisse notamment. Elle se distingue également par une peinture vert mat olive et par un intérieur qui offre des sièges plus premium avec leur profil typé sport et une sellerie bicolore. Cette dernière combine des matériaux de couleurs olive et marron rehaussés par des surpiqûres orange.

Jusqu’ici, la finition X-Perience n’était arborée que par la León. Seat a profité du Mondial pour dévoiler le Seat Ateca X-Perience. À l’avenir, les autres modèles, Mii, Ibiza et le futur Arona auront droit à leur version X-Perience. Une Mii X-Perience a d’ailleurs été aperçue lors du dernier Mobile World Congress de Barcelone.

Le prochain modèle à recevoir la finition X-Perience sera sans aucun doute le futur petit SUV Arona qui sera présenté courant 2017. (LE BLOG AUTO 3/10/16)

Par Juliette Rodrigues

ETATS-UNIS

LE MARCHÉ AUTOMOBILE AMÉRICAIN A BAISSÉ EN SEPTEMBRE

Les ventes de véhicules légers aux Etats-Unis ont baissé de 0,7 % en septembre, à 1,43 million d’unités, portant le volume pour les neuf premiers mois de l’année à 13,1 millions d’unités, en hausse de 0,3 %.

Les trois constructeurs de Detroit ont enregistré un repli de leurs ventes le mois dernier. General Motors a écoulé 249 795 véhicules (- 0,6 %). Ford en a vendu 203 444 (- 8,1 %) et FCA 194 068 (- 0,8 %).

A l’exception de Honda, dont les ventes ont diminué de 0,1 %, tous les grands constructeurs asiatiques présents sur le marché américain ont progressé en septembre. Les ventes de Toyota ont augmenté de 1,5 % (à 197 260 unités), celles de Nissan de 4,9 % (à 127 797 unités) et celles de Hyundai-Kia de 1,8 % (à 115 830 unités).

Les constructeurs allemands ont affiché des résultats contrastés : les ventes de Mercedes et Smart ont augmenté de 3,1 % (à 33 075 unités), mais celles de BMW ont baissé de 5,2 % (à 29 515 unités) et celles du groupe Volkswagen ont diminué de 3,2 % (à 46 577 unités – dont 24 112 unités pour la marque Volkswagen, – 7,8 %). (AUTOMOTIVE NEWS 3/10/16)

Par Frédérique Payneau

AFFAIRE VW : LES CONCESSIONNAIRES AMÉRICAINS DE VOLKSWAGEN VEULENT OBTENIR DES DÉDOMMAGEMENTS DE BOSCH Après avoir obtenu une somme de 1,2 milliard de dollars de la part du groupe Volkswagen (cf. revue de presse du 3/10/16), les concessionnaires américains du constructeur veulent désormais obtenir des dédommagements de la part de Bosch, qu’ils accusent d’avoir joué un rôle dans le scandale des moteurs truqués. (AUTOMOBILWOCHE 3/10/16)

Par Cindy Lavrut

FARADAY FUTURE A CHOISI LG CHEM COMME PARTENAIRE

Faraday Future a annoncé qu’il avait choisi le fabricant coréen de batteries LG Chem comme partenaire.

L’entreprise californienne explique dans un communiqué qu’elle a travaillé avec LG Chem au développement d’une batterie à très haute densité d’énergie pour ses véhicules électriques. (YONHAP 4/10/16)

Par Frédérique Payneau

INDE

MARUTI SUZUKI ENREGISTRE UN VOLUME DE VENTES RECORD EN SEPTEMBRE

Maruti Suzuki a enregistré une hausse de 29,4 % de ses ventes en Inde au mois de septembre, à 137 321 unités, volume mensuel record pour le constructeur.

Ses ventes de petits véhicules (Alto, Wagon R) ont progressé de 24,8 %, à 44 395 unités, et celles de modèles compacts (Swift, Ritz, Celerio, DZire, Baleno) ont augmenté de 12,3 %, à 50 324 unités. Enfin, les ventes de Ciaz (berline moyenne) ont fait un bond de 52,5 % le mois dernier, à 6 544 unités. (ECONOMIC TIMES 1/10/16)

Par Juliette Rodrigues

ITALIE

LES VENTES DE VOITURES NEUVES EN ITALIE ONT AUGMENTÉ DE 17,4 % EN SEPTEMBRE

Les immatriculations de voitures neuves en Italie ont enregistré une hausse de 17,4 % en septembre, à 153 617 unités, portant le volume pour les neuf premiers mois de l’année à 1 406 035 unités, en progression de 17,4 %, a indiqué l’ANFIA (Association des constructeurs).

Les marques italiennes ont vu leurs ventes augmenter de 20,8 % en septembre, à 44 948 unités, correspondant à une part de marché de 29,3 % (28,4 % en septembre 2015). Sur neuf mois, leurs ventes ont augmenté de 20,3 %, à 410 427 unités. FCA, notamment (hors Ferrari et Maserati), a enregistré une hausse de 20,5 % de ses ventes le mois dernier, à 44 602 unités, et de 20,2 % sur neuf mois, à 408 283 unités.

Les marques étrangères ont quant à elles progressé de 16,1 % en septembre, à 108 669 unités.

Les Fiat Panda (12 207 unités), Lancia Ypsilon (5 320) et Fiat 500L (4 881) ont été les voitures les plus vendues sur le marché italien en septembre.

Par ailleurs, le marché de l’occasion en Italie a progressé de 1,5 % en septembre, à 392 072 unités, et de 5,8 % sur neuf mois, à 3 502 614 unités. (COMMUNIQUE ANFIA 3/10/16)

Par Juliette Rodrigues

JAPON

TOYOTA A ANNONCÉ LA COMMERCIALISATION AU JAPON D’UN MINI-ROBOT ANDROÏDE DE COMPAGNIE

Toyota a annoncé la commercialisation au Japon de Kirobo Mini, version miniature du robot astronaute éponyme, pour 2017. Son aîné Kirobo (34 cm), conçu par un consortium mené par le roboticien Tomotaka Takahashi, avait passé 18 mois dans l’espace, d’août 2013 à février 2015, à bord de la Station spatiale internationale (ISS).

Kirobo Mini sera exposé à partir de mardi au Salon de l’électronique Ceatec près de Tokyo. Ce semi- androïde tient dans la paume de la main pour accompagner son maître où qu’il aille. Ses mensurations, 10 centimètres assis, 183 grammes, son look inspiré d’Astro Boy, son attitude « kawaii » (mignon) quand il cligne des yeux et dodeline de la tête, tout est fait pour inspirer la confiance de l’utilisateur qui pourra se l’offrir pour le prix de 39 800 yens hors taxes (350 euros). « Kirobo Mini ne sait pas faire grand-chose mais il deviendra plus intelligent à vos côtés », explique Fuminari Kataoka, en charge du projet.

Censé pouvoir converser, il réagit à la voix de son interlocuteur. Relié à la voiture, il peut aussi s’avérer un copilote avisé, conseillant par exemple de prendre une pause après un long trajet. Ce petit personnage animé utilise le smartphone de son propriétaire comme passerelle sans fil pour se connecter via internet à différents serveurs.

Toyota, qui nourrit de grandes ambitions dans la robotique dans l’optique notamment du développement de la conduite autonome, a déjà conçu plusieurs automates, non seulement des modèles industriels mais aussi des humanoïdes (violoniste, trompettiste, danseurs…). C’est la première fois cependant qu’il commercialise un robot.

« Au Japon chaque chose a une âme, c’est un concept unique, dans quelle mesure cela peut être compris ailleurs, nous devons y réfléchir », avance, prudent, M. Kataoka. Les Japonais ne trouvent pas incongru de parler directement à un robot et s’y attachent facilement. « Nous répondons aux problèmes croissants d’une société dans laquelle les gens n’ont plus personne à qui parler », souligne Moritaka Yoshida, un responsable du constructeur qui espère utiliser les retours d’expérience au profit des automobilistes.

Toyota n’est pas le seul sur ce créneau. Outre l’incontournable et volubile Pepper (semi-androïde initialement conçu par la société française Aldebaran avant qu’elle ne soit rachetée par le groupe japonais SoftBank), il y a Ohanas, robot parleur lancé mi-2015 par NTT Docomo, ou encore RoboHon, robot-téléphone développé par Sharp. Sony revient aussi dans la course dix ans après l’abandon du chien-robot Aibo. (AFP 3/10/16)

Par Juliette Rodrigues

PORTUGAL LE MARCHÉ PROTUGAIS A AUGMENTÉ DE 11,9 % EN SEPTEMBRE

Les ventes de véhicules neufs au Portugal ont augmenté de 11,9 % en septembre, à 17 445 unités, a annoncé l’ACAP (Association automobile portugaise). Sur les neuf premiers mois de l’année, les ventes affichent une progression de 15,1 %, à 187 084 unités.

Les ventes de voitures, notamment, ont augmenté de 10,6 % le mois dernier, à 13 965 unités, et de 14,9 % sur neuf mois, à 158 931 unités. Celles de véhicules utilitaires légers ont progressé de 16,7 % en septembre, à 2 983 unités, et de 15,3 % sur neuf mois, à 24 598 unités. Enfin, les ventes de véhicules de fort tonnage ont progressé de 21,2 % en septembre, à 497 unités, et de 21,4 % sur neuf mois, à 3 555 unités. (COMMUNIQUE ACAP 3/10/16)

Par Juliette Rodrigues

ROUMANIE

NINGBO HUAXIANG ELECTRONICS VA CONSTRUIRE UNE USINE EN ROUMANIE

L’équipementier chinois Ningbo Huaxiang Electronics a signé un protocole d’accord avec l’entreprise roumaine Hib Rolem Trim, en vue de construire une usine (qui fabriquera des garnitures intérieures) en Roumanie.

Le Chinois va pour cela investir 200 millions de yuans (près de 27 millions d’euros). Les travaux devraient débuter au début de l’année prochaine et le site devrait être opérationnel en 2019. Les garnitures qui y seront fabriquées seront destinées à Mercedes.

Par ailleurs, Huaxiang et Hib Rolem vont ouvrir une usine commune dès le mois de décembre. Cet autre site a nécessité un investissement d’environ 10 millions d’euros et produira des garnitures intérieures pour BMW.

Hib Rolem est une filiale de Hib Trim Part Solutions, un équipementier allemand acquis en 2013 par Huaxiang. (AUTOMOTIVE NEWS CHINA 4/10/16)

Par Cindy Lavrut

RUSSIE

L’USINE AVTOVAZ D’IZHEVSK A PRODUIT SA 50 000ÈME LADA VESTA

L’usine AvtoVAZ d’Izhevsk a produit sa 50 000ème Vesta. Le véhicule est assemblé sur le site depuis septembre 2015. Sur les huit premiers mois de 2016, les ventes de la Vesta ont totalisé 33 050 unités. C’est le modèle Lada le plus vendu en Russie après la Granta. (AUTOSTAT 3/10/16)

Par Juliette Rodrigues

UKRAINE

HAUSSE DE 32 % DU MARCHÉ UKRAINIEN EN SEPTEMBRE Les ventes de voitures en Ukraine ont fait un bond de 32 % en septembre, à 5 771 unités, volume le plus élevé depuis décembre 2014, indique Ukrautoprom (Association des constructeurs dans le pays). Sur neuf mois, les ventes ont progressé de 45 %, à 44 160 unités.

Toyota a dominé le marché ukrainien le mois dernier, avec 850 unités écoulées (+ 66 %), suivi de Renault (518, + 32 %), et de Kia (422, + 93 %). (AUTOSTAT 3/10/16)

Par Juliette Rodrigues