Les centres de fusion dans les pays sélectionnés, 2013 : Document de discussion et bibliographie commentée

par Elaine Koren

RAPPORT DE RECHERCHE : 2015-R040

DIVISION DE LA RECHERCHE www.securitepublique.gc.ca

Title [Topic/ Discussion of X/ X Guide/ Summary of X Evaluation/ Synthesis

of X]

Sub-title [A Literature Review/ An

Les points de vue exprimés dans le présent document sont ceux de l’auteure et Annotated Bibliography/ A Meta- ne reflètent pas nécessairement le point de vue de Sécurité publique Canada. La présente étude prend appui sur les sources de données les plus récentes en date de 2013. Tout changement depuis 2013 par Author Name(s) ne s’y reflète pas.

Rapport no 038 RAPPORT DE RECHERECHE : 2015-RXXX

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, 2016

No au catalogue : PS14-26/2014E

No ISBN : 978-1-100-23213-3

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Table des matières

Résumé ...... 4 Principales constatations ...... 5 1.0 Introduction ...... 7 2.0 Méthodologie ...... 8 2.1 Questions de recherche...... 8 2.2 Collecte de données et définition des termes ...... 8 3.0 Centres de fusion dans les pays sélectionnés ...... 9 3.1 Australie ...... 10 3.2 Union européenne ...... 12 3.3 Nouvelle-Zélande ...... 16 3.4 Singapour ...... 17 3.5 Centres établis au Royaume-Uni ...... 19 3.6 États-Unis ...... 21 4.0 Analyse ...... 26 4.1 Première question de recherche ...... 27 4.2 Deuxième question de recherche...... 28 4.3 Troisième question de recherche ...... 35 4.4 Centre des opérations de la sûreté maritime (COSM)...... 38 4.5 Éléments favorables à la connaissance du domaine maritime ...... 38 5.0 Conclusion ...... 41 6.0 Acronymes ...... 43 7.0 Glossaire et termes explicatifs ...... 53 8.0 Bibliographie commentée ...... 59 8.1 Australie ...... 59 8.2 Canada ...... 64 8.3 Union européenne ...... 69 8.4 Nouvelle-Zélande ...... 78 8.5 Singapour ...... 81

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8.6 Centres établis au Royaume-Uni ...... 87 8.7 États-Unis ...... 95 9.0 Annexes ...... 117 Annexe 1 — Bases de données et mots clés proposés pour la bibliographie commentée ...... 117 Annexe 4 — UE : Communautés d’utilisateurs de l’environnement commun de partage des informations120 Annexe 5 — UE : Lien entre le CISE et l’EUROSUR ...... 122 Annexe 6 — UE : Vue d’ensemble des initiatives internationales en matière de sécurité maritime ...... 124 Annexe 7 — UE : Réseau européen de surveillance maritime — MARSUR ...... 126 Annexe 8 — N.-Z. : Rôles du National Maritime Coordination Centre (NMCC) [centre national de coordination maritime] et des organismes principaux ...... 127 Annexe 9 — Singapour : Patrouilles et exercices conjoints menés par des organisations militaires et paramilitaires en Asie ...... 128 Annexe 10 — Singapour : Enjeux maritimes clés en Asie du Sud-Est ...... 130 Annexe 11 — Centres établis au R.-U. : Travailler ensemble pour la paix et la sécurité ...... 131 Annexe 12 — É.-U. : Environnement de partage de l’information (ISE) ...... 132 Annexe 13 — É.-U. : Structure des centres de l’initiative ...... 133 Annexe 14 — É.-U. : Liste de surveillance intégrée unique (SILO) ...... 134 Annexe 15 — É.-U. : Niveaux d’engagement du FBI auprès des centres de fusion ...... 135 Annexe 16 — É.-U. : Types de demandes de soutien locales et d’État ...... 136 Annexe 17 — É.-U. : Indicateurs de rendement clés et paramètres du point de service unique ...... 138 Annexe 18 — É.-U. : Connaissance du domaine maritime ...... 139 Annexe 19 — Analyse : Comparaison globale par pays ...... 140 10.0 Notes en fin d’ouvrage ...... 144

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Résumé

Les menaces maritimes d’aujourd’hui vont bien au-delà du scénario de défense traditionnelle en cas de conflit entre États. Elles sont plus diversifiées, complexes, imprévisibles et indissociables que jamais. L’idée que se faisait le public de la sécurité maritime a connu un changement notable au lendemain du 11 septembre 2011, avec la menace du terrorisme international. On compte également, parmi les menaces à la sécurité maritime, une recrudescence du trafic de drogue, d’êtres humains et d’armes ainsi que l’augmentation du nombre de migrants irréguliers, comme ceux qui viennent d’Afrique et vont en Europe, ce qui a mis de l’avant le sujet de la gouvernance maritime efficace.

Prévenir les attaques terroristes en mer et provenant de la mer et empêcher les terroristes de franchir les frontières maritimes comptent parmi les préoccupations majeures des gouvernements d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie du Sud-Est. Ils se sont donc tournés vers les points de passage obligés du commerce maritime mondial, ce qui comprend les secteurs comme le détroit de Malacca, le canal de Suez, le détroit d’Ormuz, le détroit de Bab el-Mandeb, le canal de Panama, la baie d’Helgoland, le détroit de Gibraltar et la Manche. Il est essentiel de protéger les lignes de communication maritimes et les ports internationaux et d’assurer la sécurité de ces points de passage obligés pour le commerce maritime mondial.

Bon nombre de ces défis ne sont pas exclusivement de nature militaire; si les capacités militaires et civiles ne travaillent pas en équipe, aucune des deux ne sera en mesure d’assurer une surveillance maritime appropriée. Pour préserver la sécurité maritime, il faut qu’un partenariat solide et durable s’établisse entre les autorités civiles et militaires. Les centres de fusion de l’information de la sécurité maritime ont donc été mis en place pour servir l’objectif suivant : renforcer la sécurité des différentes régions en dressant un tableau collectif et cohérent de la situation maritime et en servant de centre d’information maritime.

Le présent document porte sur la gouvernance des centres de fusion de la sécurité maritime mis en place en Australie, dans l’Union européenne (UE), en Nouvelle-Zélande (N.-Z.), à Singapour, au Royaume-Uni et aux États-Unis (É.-U.). Leur situation sera comparée à celle du Canada; on examinera la gouvernance, les rôles et responsabilités ainsi que l’efficacité de chaque méthode. Le document analysera aussi l’influence des efforts déployés en matière de sécurité maritime par les institutions spécialisées des Nations Unies (NU), soit l’Organisation maritime internationale (OMI), l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN).

Les régimes de gouvernance ont tous un certain nombre de caractéristiques en commun. Par exemple, ils ont adopté une approche fondée sur le renseignement et les risques pour mener leurs activités. L’intégration de l’information repose sur la coopération entre ces régimes et dépend largement de la coopération interrégionale et internationale. Chaque institution doit relever des défis liés à des enjeux juridiques, de gouvernance, d’échange d’information et de rendement, et chaque défi est observé dans le contexte des centres d’échange d’information concernant la sécurité maritime de chaque régime.

Six instruments de connaissance du domaine maritime ont été ciblés lors de l’examen de ces régimes de gouvernance : des stratégies globales en matière juridique et de politiques, l’échange d’information, des normes relatives aux données et à l’information, la surveillance et la technologie, les intérêts commerciaux et les relations entre les organisations. Les difficultés auxquelles se heurtent ces instruments sont d’ordre juridique et politique, en plus d’être liées à la sécurité. Ces difficultés peuvent influer sur la gouvernance et l’efficacité des centres de fusion de la sécurité maritime.

Les observations tirées du 9/11 Commission Report [rapport de la commission d’enquête sur le 11 septembre] ont permis de déterminer que le principal obstacle qui empêchait d’établir des liens

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provenait de la réticence des territoires à échanger de l’information entre eux et à l’intérieur même de leurs frontières. D’ailleurs, on recommandait l’adoption d’une approche pangouvernementale pour l’échange d’information. Certains pays ont pris note des leçons retenues et ont adopté des lois qui exigent la création d’un environnement commun d’échange d’information. Les centres de fusion de la sécurité maritime sont régis par ces lois.

Au lendemain du 11 septembre 2001, les États-Unis souhaitaient que toutes les organisations internationales revoient leurs mesures juridiques et techniques afin de prévenir les actes terroristes. À partir de ce moment, la portée des lois internationales visant le terrorisme maritime a été accrue. Ces initiatives ont été dirigées vers l’OMI pour prévenir les actes terroristes potentiels contre les navires en mer et dans les ports ainsi que pour améliorer la sécurité à bord des navires et à terre, conformément à la National Strategy for Maritime Security [stratégie nationale en matière de sécurité maritime] des États- Unis (septembre 2005)1.

Tout comme le Canada, ces six administrations sont membres de l’OMI et de l’OACI et se sont engagées à mettre en place des exigences juridiques adoptées par ces institutions spécialisées des NU, dont des normes liées au moyen de transport choisi pour le déplacement, à l’échelle internationale, de passagers ou de marchandises, ainsi que des exigences de sécurité pour les navires et les installations portuaires afin de lutter contre les menaces terroristes potentielles. En raison de la conjoncture économique, les gouvernements doivent éviter de répéter les mêmes dépenses et activités et ils doivent relever continuellement le défi de mener un large éventail de tâches avec des ressources limitées. En conséquence, les administrations ont dû créer, autant que possible, des économies d’échelle, et les pays se sont joints à la tendance de créer des « groupes de travail mixtes » et d’adopter des approches pangouvernementales.

Principales constatations

Voici les caractéristiques qu’ont en commun les régimes maritimes de ces pays :  approche fondée sur le renseignement et les risques pour l’exécution d’activités;  coopération sur l’échange coordonné d’information et entre les institutions;  obligation d’appliquer les normes et les ententes de l’OACI et de l’OMI;  rôle militaire défini, en particulier les conditions qui déterminent l’aide fournie au pouvoir civil;  grande importance accordée à la coopération régionale et internationale pour une série de questions, dont celles sur la technologie pour l’infrastructure maritime ou la surveillance;  motif de la sécurité nationale qui restreint l’accès aux renseignements sensibles des vérifications du rendement;  défis liés à des enjeux juridiques, de gouvernance, d’échange d’information et de rendement.

Les régimes régionaux sont différents :

 Le personnel militaire de l’UE se compose de représentants des États membres et a pour obligation de gérer les situations de crise et les opérations qui ont lieu sur le territoire de l’UE.

 La Regional Cooperation Agreement on Combating Piracy and Armed Robbery against Ships in Asia (ReCAAP) [entente de coopération régionale sur la lutte contre les actes de piraterie et le vol à main armée contre les navires en Asie] est une opération paramilitaire installée à Singapour et

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qui est composée de 18 parties contractantes dont le rôle est de mener des opérations communes dans le détroit de Malacca.

 Le rôle du Commandement maritime de l’OTAN (MARCOM) est d’établir et de préserver la situation maritime de l’OTAN et d’exploiter et de diffuser les connaissances concernant la situation maritime au nom de l’Alliance.

Voici certaines options de transfert pour les régimes :

 Australie : Examiner la structure de gouvernance pangouvernementale au moyen du centre de fusion de la sécurité maritime d’Australie. Pour ce faire, le pays doit trouver un moyen de surmonter les obstacles qui freinent l’échange d’information entre les partenaires militaires et civils.

 Union européenne : Utiliser un processus étape par étape pour instaurer la connaissance de la situation maritime en s’appuyant sur les régimes en place de connaissance du domaine maritime régional.

 Union européenne : Codifier le cadre de gouvernance du COSM et y intégrer une exigence pour la création d’un environnement favorisant l’échange d’information.

 Australie et Nouvelle-Zélande : Penser à intégrer des personnes provenant de chaque partenaire concerné en matière de sécurité maritime au COSM pour les économies d’échelle des opérations.

 Singapour : Créer un portail électronique dédié à la diffusion interne d’information et lancer des activités de sensibilisation pour gagner la confiance de la population et démontrer comment les renseignements recueillis sont protégés et utilisés.

 Royaume-Uni : Institutionnaliser la norme relative à la mise en place d’une base de données collective et d’un environnement favorisant la communication d’information, et exiger la protection de cette information.

 États-Unis : Codifier la gouvernance du cadre fédéral en utilisant tous les mécanismes de gouvernance en place (lois, politiques, règlements, règles).

 États-Unis : Utiliser une approche descendante et ascendante pour consolider toutes les normes relatives aux centres d’opérations de la sécurité maritime et ainsi veiller à leur application.

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1.0 Introduction

La surface de la planète est constituée à près de 70 % d’eau; 90 % des marchandises destinées au commerce international et 50 % du pétrole mondial empruntent les voies maritimes. Les zones maritimes sont donc indispensables à l’économie mondiale, et il n’est pas étonnant que la protection des voies maritimes internationales soit une dimension primordiale de la sécurité. Les nouvelles menaces et difficultés qui planent sur l’environnement de sécurité actuel, celui qui a vu le jour avec l’ère de la mondialisation suivant la Guerre froide, peuvent toutes toucher au secteur maritime, et un certain nombre d’événements maritimes ont prouvé qu’il était nécessaire et urgent de tenir compte de cet aspect lorsque vient le temps de prendre des mesures contre ces menaces et difficultés. Parmi ces événements, il y a l’attaque terroriste contre le USS Cole en 2000, l’attentat contre le pétrolier Limburg en 2002 et la recrudescence des attaques pirates, en 2007 et 2008, au large des côtes de la Somalie et de l’Asie du Sud- Est.

Ces événements et les initiatives lancées à la suite du 9/11 Commission Report [rapport de la commission d’enquête sur le 11 septembre] des États-Unis ont démontré qu’il fallait, à l’échelle mondiale, recueillir du renseignement et échanger l’information.

[Traduction] « Puisque la sécurité et la protection des fonds communs maritimes sont essentielles pour la préservation de l’environnement global et de l’économie mondiale, les États-Unis ont créé un environnement favorisant l’échange d’informations pour acquérir une connaissance du domaine maritime (CDM). Sachant qu’aucun pays ou organisme n’a l’autorité ou la connaissance suffisante pour acquérir une CDM efficace à lui seul, les États-Unis reconnaissent que ce processus ne peut être réalisé que par la collaboration, la coopération et l’échange d’informations entre les partenaires internationaux, les gouvernements et les groupes interorganisationnel2 . »

Depuis, bon nombre de gouvernements ont accordé une grande importance aux changements constructifs à apporter à l’application de la loi et aux cadres de renseignement militaires et nationaux. L’échange d’information est un impératif fondamental qui permet d’affronter les défis actuels en matière de sécurité maritime internationale.

Un grand nombre de menaces qui pèsent sur le secteur maritime, comme le terrorisme et le trafic de drogues, de personnes et d’armes, sont d’ordre transnational ou international et requièrent une approche concertée. Puisque les pays ne peuvent faire face, chacun de leur côté, à ces problèmes, ils doivent établir une collaboration multinationale s’ils veulent acquérir une CDM adéquate. La Homeland Security Presidential Directive 13 [directive présidentielle sur la sécurité intérieure 13] des É.-U. (décembre 2004) reconnait que [traduction] « la sécurité du domaine maritime est un enjeu mondial3 ». Elle mentionne également que l’intégration accrue des alliés des É.-U. avec les partenaires internationaux et du secteur privé s’impose pour la protection des intérêts américains dans le domaine maritime (HSPD 2004, 3).

À la lumière de cette information, le présent document examine la gouvernance exercée dans les centres de fusion ou d’échange d’information qui ont été mis en place en Australie, dans l’Union européenne (UE), en Nouvelle-Zélande (N.-Z.), à Singapour, au Royaume-Uni et aux États-Unis (É.-U.). Cette expérience est ensuite comparée à la situation canadienne. Il analyse plus particulièrement leur gouvernance, leurs rôles et leurs responsabilités, leur efficacité ainsi que les questions juridiques, les paramètres de rendement et les défis associés aux instruments qui permettent la coopération et l’acquisition de connaissances en matière de sécurité maritime. Ce document s’intéresse aussi à trois modèles régionaux : la Regional Cooperation Agreement Combating Piracy (ReCAAP) [entente de coopération régionale sur la lutte contre les actes de piraterie et le vol à main armée contre les navires] en Asie du Sud-Est, le réseau européen de surveillance maritime (MARSUR), et le Maritime Safety and

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Security Information System (MSSIS) [système d’information sur la sécurité et la sûreté maritimes] ainsi qu’au rôle du Commandement allié de la composante maritime, basé au Royaume-Uni, dans le cadre de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN).

2.0 Méthodologie

Le document de discussion et la bibliographie commentée ont suivi les procédures structurées et objectives de l’examen systématique de Campbell4. Cette approche méthodologique comprend un examen systématique d’ouvrages du domaine public et universitaire et de littérature grise portant sur les centres de fusion pour l’échange d’information et du renseignement. Le document n’analyse toutefois pas toutes les initiatives en matière de sécurité maritime et d’échange d’information qui sont en voie d’élaboration.

À partir des recherches dans la base de données, tous les résumés ont été examinés pour leur pertinence, en particulier en ce qui concerne le sujet. Tous les documents ayant trait strictement à la sécurité nationale et à la défense, à la sécurité aérienne et des transports ainsi qu’à la sécurité des infrastructures en matière de sécurité frontalière ont été exclus. Tous les documents antérieurs à 2005 ont été exclus, parce que les directives présidentielles NSPD-41et HSPD-13 ont été publiées en décembre 2004. Ces directives établissent les politiques, les lignes directrices et les mesures de mise en œuvre en matière de sécurité qui ont pour but, grâce à la consolidation de politiques, des lignes directrices et des programmes de sécurité maritime, d’améliorer la sécurité nationale et internationale des États-Unis. Cela a influencé l’orientation adoptée par les É.-U. pour ses ententes bilatérales et multilatérales. Une bibliographie commentée occupe une section à part entière et examine 137 documents et sites Web pertinents.

2.1 Questions de recherche

 Dans différents territoires qui intéressent le Canada, à quels types de centres de fusion ou d’échange d’information maritime a-t-on recours?  Quelles sont les difficultés qu’ont dû affronter ces centres de sécurité maritime et comment ont-elles été résolues?  Y a-t-il des éléments tirés des systèmes de gouvernance de ces centres de fusion qui pourraient s’appliquer à la situation canadienne?

Les conclusions de cette recherche ont certaines applications possibles. Le Canada pourrait s’en inspirer pour proposer des options en vue d’établir un système de gouvernance pour les centres de fusion et les centres des opérations de la sûreté maritime (COSM) du Canada. Ces conclusions peuvent également être prises en compte dans l’élaboration éventuelle de politiques ou de lois.

2.2 Collecte de données et définition des termes

On a effectué des recherches booléennes à l’aide de mots-clés inscrits dans les champs titres et mots-clés dans 18 bases de données en anglais (voir l’annexe 1). Les ensembles de mots-clés choisis renvoient à la définition plus large du centre de fusion compte tenu de l’objectif de ce projet. Les résumés ont été examinés pour que l’on puisse évaluer leur pertinence, particulièrement en ce qui a trait au sujet et au moment où ils ont été publiés.

Dans la documentation, le terme « centre de fusion » est souvent interchangeable avec « centre de fusion de l’information », « centre d’échange d’information », « centre de partage du renseignement », « bureau d’information et de renseignement » et « plateforme d’échange de renseignements et d’information ». Aux É.-U., un centre de fusion est défini comme [traduction] « un mécanisme efficace pour l’échange

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d’information et le partage du renseignement, l’optimisation des ressources, la rationalisation des opérations et l’amélioration de la capacité de lutter contre la criminalité et le terrorisme grâce à l’analyse des données à partir d’une diversité de sources5 ». Bien que le terme « centre de fusion » soit utilisé dans la section Analyse du document, tous les termes originaux figureront dans la bibliographie commentée.

On retrouve les termes « maritime » et « marin » dans la documentation canadienne et américaine, y compris la littérature grise connexe. En Europe, dans l’UE et au sein de l’Organisation maritime internationale (OMI), le terme « maritime » est privilégié. Bien que le terme « maritime » soit celui utilisé dans la section Analyse du document, tous les termes originaux figureront dans la bibliographie commentée.

Il a été possible d’obtenir de l’information clé du gouvernement grâce aux recherches effectuées sur des sites Web axés sur la sécurité maritime et les centres de fusion (p. ex. les Reports for Congress du Congressional Research Service (CRS) des É.-U.; les Reports to Congressional Requesters du Government Accountability Office (GAO) [bureau de la responsabilité gouvernementale] des É.-U., les documents pertinents de l’UE et les institutions spécialisées des Nations Unies (NU)). Le cas échéant, on a utilisé la littérature grise publiée par l’Australie, l’UE, la N.-Z. et les É.-U.

3.0 Centres de fusion dans les pays sélectionnés

La communauté maritime internationale a réagi vivement aux attaques terroristes du 11 septembre 2001. L’Organisation maritime internationale (OMI)6, une institution spécialisée des NU, a élaboré de nouvelles normes de sécurité pour les navires et les installations portuaires afin de tenir en échec les attaques terroristes. Ces exigences sont énoncées dans le Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires (Code ISPS) (2002). Le Code ISPS7, adopté conformément aux dispositions de la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (Convention SOLAS), est entré en vigueur en juillet 2004. Ces mesures ont trait principalement aux navires et à l’interface entre les navires et les ports. En vertu du Code ISPS, les navires qui effectuent des voyages internationaux et les installations portuaires qui fournissent des services à de tels navires doivent respecter un ensemble de normes de sécurité conçues de façon à ce que les navires, les marins et les installations portuaires maintiennent les niveaux appropriés de sécurité en tout temps.

Les événements du 11 septembre 2001 ont aussi démontré l’importance des initiatives lancées par d’autres organismes que l’OMI pour améliorer la sécurité maritime. Des États nations comme l’Australie, le Canada, l’UE et les États-Unis ont revu leurs politiques nationales en matière de sécurité, dont celles qui portent sur la sécurité maritime. Plus particulièrement, ces attaques ont attiré l’attention sur la nécessité d’améliorer les opérations de renseignement des États-Unis, ce qui signifie apporter des changements constructifs pour l’échange de renseignement et d’information liés à l’application de la loi au sein de la communauté du renseignement des États-Unis. Les observations tirées du 9/11 Commission Report ont elles aussi relevé ce besoin; elles ont mis en évidence l’importance d’étendre l’échange d’information et de consolider les opérations de sécurité intérieure des États-Unis, ce qui exige la mise en place de centres de fusion dans l’ensemble du pays. Ces centres servent de point de liaison pour la réception, l’analyse, la collecte et l’échange de renseignements relatifs aux menaces entre l’administration fédérale et les partenaires d’État, locaux, tribaux, territoriaux et du secteur privé.

Le présent document analyse également le type de centres de fusion créés et les difficultés auxquelles ils sont confrontés pour atteindre les objectifs en matière de sécurité maritime et nationale de leur pays ou de leur région. Il examine plus précisément les centres dont les activités portent sur la sécurité maritime tout en relevant leur présence dans d’autres secteurs. Bien qu’il mentionne les questions d’ordre juridique ou relatives aux libertés civiles, au rendement, aux rôles, à l’efficacité et à la gouvernance, le document

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n’approfondit pas ces sujets. Il ne constitue pas, non plus, une liste de tous les organismes ou services qui jouent un rôle dans la sécurité maritime et il n’explique pas la fonction de ces organismes ou services au sein d’un centre de fusion. Enfin, il n’a pas pour objectif de s’intéresser aux questions juridiques et de vie privée qui ont été soulevées relativement à la collecte de données dans certains centres de fusion. La section 3 est un condensé de l’information contenue dans la bibliographie commentée et, à ce titre, donne un aperçu efficace de la situation des centres de fusion dans les territoires importants pour le Canada et qui l’intéressent.

3.1 Australie Le gouvernement australien a comme objectif de s’attaquer aux défis uniques découlant de la situation stratégique de l’Australie, et c’est pourquoi il a décidé d’augmenter sa sécurité maritime. En vue de remédier aux problèmes d’intégrité des frontières, l’Australie a investi dans les technologies et a tissé des liens plus forts avec les administrations régionales et les autres gouvernements pour améliorer sa stabilité et pour cibler et contrer les menaces. L’Australie a donc créé des centres de fusion ayant pour objectif « d’amalgamer » l’information afin d’enquêter sur le crime organisé et les cellules terroristes, d’intenter des poursuites contre ceux-ci ainsi que de prévenir et de contrer toute attaque.

Il existe en Australie quatre types de centres d’échange de l’information ou de centres de fusion :  la National Criminal Intelligence Fusion Capability (initiative Fusion) [capacité nationale de fusion de renseignements criminels], une initiative menée par l’Australian Crime Commission [commission de lutte contre le crime d’Australie] contre le crime organisé;  le Maritime Information Fusion Centre [centre de fusion de l’information maritime] d’Australie, qui régit le renseignement opérationnel et tactique concernant les navires qui naviguent dans la zone maritime de l’Australie;  le Centre d’opérations de la sécurité maritime, qui planifie et assure la réalisation des activités opérationnelles relatives aux ressources du Border Protection Command (BPC) [commandement de la protection des frontières] d’Australie;  le National Threat Assessment Centre (NTAC) [centre national d’évaluation des menaces], qui regroupe divers organismes gouvernementaux de l’Australie.

3.1.1 National Criminal Intelligence Fusion Capability (initiative Fusion)

La National Criminal Intelligence Fusion Capability (initiative Fusion) de l’Australian Crime Commission (ACC), qui a été lancée en juillet 2010 et s’est vu octroyer 14,3 millions de dollars australiens sur quatre ans, réunit des analystes, des enquêteurs et des experts techniques qui ont pour fonction de maximiser l’utilisation des données du secteur public et privé et de faciliter la collecte de renseignements, l’échange d’information et l’analyse en temps réel. L’initiative Fusion regroupe les capacités d’organismes clés du Commonwealth, comme l’Australian Federal Police (AFP) [police fédérale d’Australie], le Department of Immigration and Citizenship [ministère de l’Immigration et de la Citoyenneté], l’Australian Transaction Reports and Analysis Centre (AUSTRAC) [centre d’analyse et de rapport des opérations d’Australie], l’Australian Taxation Office [bureau d’impôt d’Australie], l’organisme Centrelink8, le Customs and Border Protection [service des douanes et de la protection des frontières] ainsi que les autorités d’État et territoriales d’application de la loi.

L’initiative Fusion a permis aux organismes du Commonwealth de cerner des cibles à haut niveau de menace jusqu’alors inconnues des responsables de l’application de la loi. [Traduction] « Par exemple, l’initiative Fusion a recensé plus de 70 cibles à haut niveau de menace qui étaient jusque-là inconnues des responsables nationaux de l’application de la loi. En outre, elle a donné lieu à environ 1 200 produits de renseignements pour 83 partenaires cette année, en 2011-20129 ». Cet exemple illustre l’importance d’une

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approche collaborative pour l’échange et l’analyse de renseignements entre les organismes en dehors du milieu de l’application de la loi.

3.1.2 Centres de fusion maritimes

Australian Maritime Information Fusion Centre (AMIFC) [centre de fusion de l’information maritime d’Australie]

L’AMIFC est responsable de la production de renseignements opérationnels et tactiques concernant les navires qui naviguent dans la zone maritime de l’Australie, aussi appelée le domaine maritime australien (DMA)10. Le Border Protection Command11 (BPC) [commandement de la protection des frontières] d’Australie est le principal organisme fédéral d’application de la loi dans le DMA, une zone qui s’étend sur environ 11 millions de milles nautiques carrés. Le DMA couvre la mer territoriale, la zone contiguë, les zones extracôtières qui se trouvent principalement à l’intérieur de la zone économique exclusive (ZEE) de l’Australie et s’étend jusqu’au secteur délimité en fonction de la zone régie par la Security Force Authority (SFA) [autorité des forces de sécurité] d’Australie.

Australian Maritime Security Operations Centre [centre d’opérations de la sécurité maritime d’Australie]

L’Australian Maritime Security Operations Centre (AMSOC) [centre d’opérations de la sécurité maritime d’Australie] assure la planification et la réalisation des activités opérationnelles relatives aux ressources que lui accorde le BPC. Les activités incluent le déploiement d’aéronefs de surveillance aérienne et de navires d’intervention de surface, en collaboration avec la force opérationnelle interarmées du quartier général12, en cas de menaces à la sécurité maritime. L’AMSOC se trouve au quartier général du BPC, à Canberra.

Les activités du BPC sont axées sur le renseignement et le risque. Grâce à une synthèse des renseignements recueillis et à la collaboration avec d’autres organismes, le BPC est en mesure d’élaborer des stratégies de contrôle qu’il applique ensuite aux niveaux de risque ayant d’abord été déterminés et à un processus d’évaluation des menaces et des risques. Le BPC effectue des évaluations tactiques, opérationnelles et stratégiques des risques qui lui permettent de demeurer au courant des menaces à la sécurité maritime civile13. Le BPC communique cette information à ses intervenants afin de les tenir au courant des activités canadiennes dans le DMA qui relève de l’AMSOC.

Des agents de liaison provenant de l’Australian Fisheries Management Authority (AFMA) [autorité de gestion des pêches d’Australie], de l’Australian Quarantine and Inspection Service (AQIS) [service d’inspection et de mise en quarantaine d’Australie], du Customs National Operations Centre [centre national des opérations douanières] du Customs and Border Protection Service (CNOC-CBP) [service des douanes et de protection des frontières] et de l’Australian Maritime Safety Authority (AMSA) [autorité australienne de la sécurité maritime] travaillent au BPC. Le BPC collabore également avec les agents de liaison de l’AFMA, de l’AQIS et d’autres organismes du Commonwealth afin de mettre au point une approche nationale coordonnée en matière de sécurité maritime au large des côtes de l’Australie. L’AMSA assure la prestation de services de sécurité maritime en Australie et sur le territoire de recherche et de sauvetage dont l’Australie est responsable. Ces services comprennent les opérations de recherche et de sauvetage (R-S) pour les navires en détresse et pour les avions en mer grâce à l’Australian Search and Rescue (AusSAR) [système australien de recherche et de sauvetage], qui fait partie de l’AMSA.

Conformément aux accords négociés par l’OMI, le BPC assume le rôle de la SFA d’Australie et doit intervenir lorsque des actes de violence sont perpétrés contre des navires à l’intérieur du territoire dont la SFA est responsable (la région couverte par le système australien de recherche et de sauvetage) (voir la figure 1 à l’annexe 2). En raison de certaines menaces à la sécurité maritime, les zones d’intérêt du BPC

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sont fonction du type de chaque menace, et le rayon d’action de chaque mission peut être mondial, national ou régional14.

3.1.3 National Threat Assessment Centre (NTAC) [centre national d’évaluation des menaces)

Le NTAC se concentre exclusivement à assurer la sécurité nationale et à lutter contre le terrorisme. Situé dans les bureaux centraux de l’Australian Security Intelligence Organisation (ASIO) [organisation du renseignement de sécurité d’Australie] à Canberra, le NTAC a des agents de liaison provenant de l’Australian Federal Police (AFP), de l’Australian Secret Intelligence Service (ASIS) [service secret de renseignement d’Australie], de la Defence Intelligence Organization (DIO) [organisation du renseignement de défense], de la Defence Signals Directorate (DSD) [direction de l’interception des signaux pour la défense], du Department of Foreign Affairs and Trade (DFAT) [ministère des Affaires étrangères et du Commerce], du Department of Transport and Regional Services (DTRS) [ministère des transports et des services régionaux] et de l’Office of National Assessments (ONA)15 [bureau des évaluations nationales]. Les agents de liaison du NTAC maintiennent l’accès en ligne aux systèmes de communication et aux bases de données de leur organisme afin que l’on puisse consulter toutes les données pertinentes et en tenir compte dans les avis de l’évaluation des menaces. Le NTAC, fonctionnel tous les jours, 24 heures sur 24, a accru la capacité de l’ASIO de diffuser un avis relatif à l’évolution du contexte en matière de sécurité, à l’échelle nationale et internationale.

3.2 Union européenne

L’Union européenne a un littoral de 136 106 km de long16, avec une ZEE d’à peu près 25 millions de kilomètres carrés (incluant les territoires outre-mer)17. Plus de 90 % des échanges commerciaux extérieurs de l’UE ainsi que 40 % de ses échanges commerciaux intérieurs sont expédiés par voie maritime. Quatre- vingt pour cent des réserves de pétrole et de gaz européennes sont situées dans la mer du Nord, la Méditerranée et l’Adriatique18. [Traduction] « Inévitablement, les institutions de l’UE pour la coopération et la coordination connaissent une croissance plus lente : le maintien de l’ordre est venu d’abord par l’entremise de l’Office européen de police (Europol) (dont la mise en place découle du groupe intergouvernemental TREVI). On a cependant constaté la prolifération plus récente d’institutions paneuropéennes qui recherchent une “fusion”, dont le Centre de situation conjoint (SitCen), le Centre satellitaire (SatCen ou CSUE), l’Intelligence Division (INTDIV) [division du renseignement] de l’État- major militaire de l’UE (EMUE), qui ont été créées dans le cadre de la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) et en réponse à des crises antérieures aux événements du 11 septembre comme la Bosnie et le Kosovo19 ».

La politique maritime intégrée (PMI)20 de l’UE est le cadre de gouvernance pour le secteur maritime de l’UE et se divise en trois parties : (1) un réseau européen de surveillance maritime qui veille à l’utilisation sécuritaire des fonds communs maritimes; (2) la planification de l’espace maritime et la gestion intégrée des zones côtières qui constituent un outil de planification pour la prise de décisions durables; (3) une source de données et d’information complète et accessible. Le présent document examine le réseau de surveillance maritime. La figure 2 de l’annexe 5 établit la relation qu’entretiennent l’environnement commun de partage des informations (CISE) de la surveillance maritime intégrée et le système européen de surveillance des frontières extérieures (EUROSUR). La figure 3 de l’annexe 6 présente une vue d’ensemble, du point de vue de l’UE, des initiatives internationales en matière de sécurité maritime.

3.2.1 Réseau européen de surveillance maritime

Les éléments clés qui composent le réseau européen de surveillance maritime sont les suivants : a) l’intégration de la surveillance maritime et des connaissances sur la situation; b) les centres nationaux

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de coordination; c) la plateforme d’échange institutionnalisé de renseignements; d) l’établissement de liens intercontinentaux grâce aux systèmes de CDM.

Le système européen de surveillance des frontières extérieures (EUROSUR) compte deux composantes principales : le réseau européen de surveillance maritime et la gestion intégrée des frontières. Cette dernière comprend la surveillance des frontières terrestres de l’UE et le système des frontières intelligentes. Le réseau dispose également d’un volet sur la surveillance maritime et la connaissance de la situation. Les systèmes qui seront analysés dans cette section font partie du système européen interopérable et sont les suivants : le VRMTC (Virtual-Regional Maritime Traffic Centre) [centre virtuel régional de la circulation maritime], le MARSUR (réseau européen de surveillance maritime), la SUCBAS [coopération en matière de surveillance maritime en mer Baltique]. Ces systèmes sont examinés ci-dessous.

Surveillance maritime (MARSUR)

Le réseau européen de surveillance maritime (MARSUR) intègre la surveillance maritime paneuropéenne21. MARSUR est un réseau qui mise sur les systèmes existants d’échange d’information navale et maritime. Il a été créé en vue d’éviter la répétition inutile des opérations; il utilise les technologies, données et renseignements déjà disponibles et accroît la coopération entre les autorités civiles et militaires grâce à des solutions à moindre coût afin de favoriser la sûreté et la sécurité maritimes. Le tableau 1 de l’annexe 3 présente les capacités du MARSUR.

Dix-sept États membres (EM) de l’UE plus la Norvège font partie du réseau, permettant l’échange d’information de surveillance maritime entre États participants22. Le réseau vise à améliorer la situation maritime générale (RMP) commune en reliant les réseaux et les systèmes maritimes militaires avec les services de chaque système national accessibles par une interface spécialisée « MEXS » (système d’échange de MARSUR)23. Le réseau permet principalement l’échange de données maritimes opérationnelles comme les trajectoires des navires, les comptes rendus de position des navires et les données d’identification. La phase de démonstration du MARSUR, bien qu’elle ait été annoncée en 2006, a été lancée à la fin de 2010. Sa mise en œuvre est prévue au début de 2012, et, selon la Commission, le réseau devrait être entièrement fonctionnel d’ici 201424.

Coopération en matière de surveillance maritime en mer Baltique (SUCBAS)

La coopération en matière de surveillance maritime en mer Baltique (SUCBAS) est un accord technique entre la Finlande, la Suède, le Danemark, l’Allemagne, l’Estonie, la Lituanie, la Lettonie et la Pologne. La SUCBAS vise à renforcer la connaissance du secteur maritime dans la mer Baltique, à améliorer la coopération et l’interaction entre la marine et les organismes responsables du domaine maritime chez les pays participants, à soutenir et à approfondir la coopération générale entre les participants en créant une culture de confiance et de partage, à soutenir la sécurité maritime, à soutenir les organismes environnementaux nationaux dans la lutte contre les risques en matière d’environnement et à soutenir les organismes nationaux de contrôle des frontières, conformément à l’Accord de Schengen25.

Cette coopération cherche à élaborer des solutions et des procédures techniques qui permettront de créer un système solide et rentable d’échange d’information sur la surveillance maritime. Chaque pays conserve les renseignements qu’il saisit dans le système en sa possession et en est responsable. Dans le cadre de la SUCBAS, chaque État nation doit avoir les capacités nécessaires pour localiser et cerner les cibles et pour transmettre à la partie concernée les renseignements obtenus afin d’aider le destinataire à prendre des mesures pour réduire au minimum ou éviter les risques d’incidents. L’échange d’information entre les États membres de l’UE aide à dresser la situation maritime générale nationale.

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Virtual-Regional Maritime Traffic Centre (VRMTC) [centre virtuel régional de la circulation maritime]

Le Virtual-Regional Maritime Traffic Centre (VRMTC) — une initiative de l’Italie — est un environnement réseau virtuel qui relie les centres opérationnels des marines participantes qui font partie de la grande région méditerranéenne (GRM)26 à des renseignements non classifiés concernant les navires de marine marchande en vue d’améliorer la connaissance de la situation maritime (CSM). Le VRMTC est un système de surveillance régionale pour la Méditerranée et la mer Noire. Il recueille les renseignements pertinents sur la navigation (nom du navire, pavillon, numéro de l’OMI, position, destination, etc.) et les intègre aux fins de comparaison avec ceux du centre de fusion des données du VRMTC à Rome27. Chaque pays participant fournit ses données sur la connaissance de la situation maritime et du Système d’identification automatique (SIA). Ces données sont combinées pour établir la connaissance de la situation commune, et elles sont mises à la disposition des marines des pays participants.

Après les essais d’interopérabilité de 2010, l’infrastructure de suivi du trafic maritime axée sur le service (SMART), qui n’en est qu’à ses débuts, prendra le relais du VRMTC et veillera à la réalisation des prochaines étapes pour les systèmes de technologie de CSM de la marine italienne (MI). SMART est fondé sur les normes, stratégies et capacités du VRMTC visant à établir et à mettre en œuvre des capacités en matière de CDM28. S’il y a lieu, les contacts sont vérifiés par intervention directe des ressources aériennes ou maritimes, déployées par la marine ou d’autres groupes.

3.2.2 Centres nationaux de coordination (CNC)

La deuxième composante du réseau européen de surveillance maritime est le système des centres nationaux de coordination. En 2011, la portée du mandat des CNC s’est élargie en vertu du Règlement SEC (2011) 1536-1538 pour empêcher les migrations irrégulières et la criminalité transfrontalière, une exigence qui s’applique aux frontières terrestres et maritimes. Le MARSUR et les CNC ont un rôle à jouer dans l’échange de renseignements, la coordination d’interventions lorsqu’un évènement se produit (p. ex. des victimes à la mer, des migrations irrégulières, de la criminalité transfrontalière) et le déroulement de ces interventions. La figure 4 de l’annexe 7 présente de l’information sur la façon dont la coopération en matière de CDM entre les groupes régionaux est liée au MARSUR.

Centres de coordination du sauvetage en mer (MRCC)

La deuxième composante du réseau européen de surveillance maritime est le système des centres de coordination du sauvetage en mer, également connus sous le nom de « centres nationaux de coordination de sauvetage ». Ce système a été mis en place dans l’UE conformément à la Convention internationale sur la recherche et le sauvetage maritimes (Convention SAR) de l’OMI. Chaque État nation doit mettre sur pied des centres et des centres auxiliaires de coordination de sauvetage et est encouragé à signer des ententes de recherche et de sauvetage (R-S) avec les États voisins en vue de créer des centres régionaux de R-S. La Convention SAR énonce les procédures d’urgence ou d’alerte qui doivent être respectées pendant les opérations de R-S.

Les opérations de R-S nécessitent une collaboration entre les États membres et les centres de coordination de sauvetage des pays voisins. Cette collaboration se fait à l’échelle de la gestion des problèmes et prend aussi la forme d’une aide octroyée grâce à l’envoi de ressources humaines ou matérielles. Bien que les organisations de R-S des pays membres de l’UE aient une structure différente de celles des autres pays, la coopération est offerte sans égard pour les secteurs géographiques de responsabilité. Le principe fondamental derrière cette coopération est le suivant : le centre de sauvetage qui pourrait accomplir la tâche de la façon la plus efficace possible devra veiller à la gestion opérationnelle et les autres centres de sauvetage devront offrir toutes les ressources nécessaires.

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Différences entre les États membres

Idéalement, les autorités nationales responsables des centres de coordination de sauvetage font partie du centre national de coordination EUROSUR29. Toutefois, lorsque le centre national de coordination EUROSUR est différent de celui responsable de la coordination des opérations de R-S, il convient d’établir une collaboration étroite entre les deux. Souvent, il s’agira d’affecter un agent de liaison au centre national de coordination EUROSUR.

Il n’y a aucune uniformité au sein des États membres quant à la coexistence d’un centre national de coordination EUROSUR (pour la gestion des frontières) et d’un centre de coordination du sauvetage en mer (MRCC) (pour la recherche et le sauvetage). D’une part, le système EUROSUR et le MRCC sont sous la direction de la même autorité nationale, qui doit prévoir la présence d’une garde côtière. Par exemple, la Grèce a choisi la garde côtière grecque (ministère de la Protection des citoyens) comme autorité nationale responsable de son système EUROSUR et de son MRCC. D’autre part, ces centres peuvent être situés à des emplacements différents et relever d’une administration distincte. Le rôle de garde-côte peut être assumé par un certain nombre d’organismes et de services. Par exemple, l’Allemagne a établi un réseau d’autorités différentes avec un centre opérationnel mixte pour la coordination des opérations en mer, le Maritime Safety and Security Centre (MSSC)30 [centre de protection et de sécurité maritime], situé à Cuxhaven31.

3.2.3 Centre de situation conjoint (SitCen)

En février 2002, le Centre de situation conjoint (SitCen) de l’UE, qui servait auparavant de centre d’intervention d’urgence, est devenu un organisme permanent d’analyse du renseignement dont le rôle est d’aider le Conseil de l’UE concernant la politique et la préparation des décisions relatives à la politique étrangère et de sécurité commune (PESC). Le SitCen fait partie du Secrétariat général du Conseil des ministres et est sous l’autorité du secrétaire général/haut représentant (SG/HR).

Le SitCen doit assumer, quotidiennement, les fonctions suivantes : suivre les percées réalisées à l’échelle internationale; lancer des alertes précoces; recevoir, évaluer et transmettre les renseignements et les évaluations aux usagers concernés; et remplir le rôle de point de contact pour le SG/HR. En situation de crise, le SitCen continue d’exercer les fonctions suivantes : « lancer des alertes précoces, superviser la situation, évaluer la situation, fournir des installations pour les groupes de travail créés en situation de crise et agir comme point de contact opérationnel pour le SG/HR et pour les centres nationaux ou internationaux de situation ou les cellules de crise ayant des fonctions similaires32 ».

3.2.4 Plateforme d’échange de renseignements

Environnement commun de partage des informations (CISE)

La plateforme d’échange de renseignements de l’UE, le CISE, est le troisième élément qui compose le réseau. La Commission, l’UE et les pays membres de l’Espace économique européen (EEE) travaillent ensemble à l’élaboration de cette plateforme. Le CISE intégrera le système de surveillance et les réseaux existants et permettra l’échange accru de renseignements entre les autorités maritimes en vue d’obtenir une meilleure situation maritime générale, comme le système d’échange (MEXS)33 de MARSUR. Le tableau 2 de l’annexe 4 présente la liste des fonctions de surveillance et de soutien du CISE. Le tableau 2 de l’annexe 5 montre les liens qui unissent le CISE, de la surveillance maritime intégrée, et EUROSUR, de la surveillance des frontières de l’UE. « Grâce à cette plateforme, l’UE cherche à atteindre un objectif semblable à celui des États-Unis qui utilisent l’Information Sharing Environment (ISE) [environnement de partage de l’information], un outil relevant du directeur du renseignement national34 ».

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3.2.5 Connexions réseau intercontinentales

Pour former graduellement un réseau intégré de systèmes assurant le suivi des navires et la navigation électronique, il faut mettre en place un système de surveillance par satellite et un système d’identification et de suivi des navires à grande distance (LRIT). Des connexions intercontinentales seront établies grâce à la mise en place de ces systèmes spatiaux et des systèmes de CDM dans l’océan Pacifique et l’océan Indien.

Au moins quatre types de systèmes de base doivent être utilisés simultanément pour établir la connexion. Deux d’entre eux sont dotés de capteurs actifs : les satellites radar à synthèse d’ouverture (satellites SAR) et les satellites d’imagerie électro-optique (EO). Les deux autres s’appuient sur des systèmes de communication : les transpondeurs individuels liés à des satellites de communications (Iridium, OrbComm, etc.) et le Système d’identification automatique (SIA)35, 36.

3.3 Nouvelle-zélande

Depuis les événements du 11 septembre, la Nouvelle-Zélande (N.-Z) a été obligée de faire face à la nature mondiale des menaces maritimes en plus de participer aux efforts internationaux visant à améliorer sa sécurité maritime37. Au cours des dix dernières années, la capacité de la N.-Z. de surveiller et de contrôler les activités dans ses zones maritimes a considérablement changé. Le gouvernement a revu sa capacité de surveillance maritime; il a entrepris un examen des patrouilles maritimes (Maritime Patrol Review (MPR)) en 2001 afin d’évaluer les besoins civils en matière de surveillance et de patrouilles maritimes et la façon d’y répondre38. Le rapport recommandait notamment la mise en place d’un National Maritime Coordination Centre (NMCC) [centre national de coordination maritime] pour la [traduction] « collecte de renseignements et la gestion des tâches relatives à toutes les formes de surveillance maritime militaire et civile afin de répondre aux besoins civils39 ». Le rapport indiquait également que le NMCC assurerait la liaison avec le National Maritime Search and Rescue Centre [centre national de recherche et sauvetage en mer]40.

3.3.1 National Maritime Coordination Centre (NMCC) [centre national de coordination maritime]

Le NMCC travaille pour le compte d’un éventail d’organismes gouvernementaux41. Il relève toutefois directement du contrôleur des douanes, à qui il doit rendre compte. Le NMCC est indépendant sur le plan opérationnel, avec une gouvernance multiorganisationnelle; il fournit un service de coordination à l’ensemble du gouvernement afin de maximiser l’utilisation efficiente et efficace des ressources de surveillance et de patrouilles maritimes civiles de la N.-Z. et des renseignements connexes, à des fins civiles, y compris le Rescue Coordination Centre (RCCNZ) [centre de coordination de sauvetage] de Nouvelle-Zélande42.

Même si, dans le cadre de l’examen des patrouilles maritimes (MPR), on s’attendait à ce que le NMCC « cerne les lacunes en matière de politiques et les questions connexes concernant la surveillance et les patrouilles maritimes », la rareté des ressources a entravé les efforts en ce sens43. Le NMCC diffuse de l’information par l’entremise du Multi-Agency Network – Restricted (MAN-R) [réseau multiorganisationnel à accès restreint] auquel ont actuellement accès la NZ Defence Force (NZDF) [force de défense de la N.-Z.], le NMCC, les douanes et la marine de Nouvelle-Zélande ainsi que la police44. Élargir cet accès à d’autres ministères, comme celui des Pêches, présente des défis en raison de contraintes liées aux processus de sécurité et de contraintes juridiques relatives aux dispositions contractuelles ou restrictions statutaires45.

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3.3.2 Maritime Operations Centre (MOC) [centre des opérations maritimes] et Rescue Coordination Centre (RCCNZ) [centre de coordination de sauvetage]

Le MOC sert principalement à superviser, en tout temps, les appels et les réponses aux fréquences de détresse émises à l’échelle internationale afin que la Nouvelle-Zélande respecte ses obligations conformément à la Convention SOLAS (sauvegarde de la vie humaine en mer). La zone de responsabilité de la N.-Z. s’étend de l’Équateur au pôle Sud puis du milieu de la mer de Tasman jusqu’au milieu de l’océan Pacifique vers l’Amérique du Sud46. Le MOC seconde le Rescue Coordination Centre (RCCNZ) dans le domaine des communications47, dont la surveillance tous les jours, 24 heures sur 24 des radiofréquences pour les messages de détresse48.

Le RCCNZ a la responsabilité de coordonner toutes les principales missions maritimes et aériennes de recherche et de sauvetage (R-S) qui doivent avoir lieu dans la région couverte par la Nouvelle-Zélande. De même, le RCCNZ fournit des services de soutien secondaires, notamment l’établissement des zones de recherche pour la police, la garde côtière et les autorités de R-S d’autres pays, sur demande; l’assistance maritime; et la réception et transmission de rapports d’accident maritime et d’aviation49. Dès que l’opération de R-S est en cours, les agents de R-S en surveillent le déroulement, mettent à jour les plans au fur et à mesure de la réception de renseignements et gèrent l’opération50.

3.3.3 Combined Threat Assessment Group (CTAG) [groupe combiné de l’évaluation des menaces]

Le CTAG, un groupe interministériel qui fait partie du Security Intelligence Service (NZSIS) [service du renseignement de sécurité] de la Nouvelle-Zélande, doit évaluer, en temps utile et avec précision, les menaces terroristes et criminelles qui pourraient causer des dommages physiques aux intérêts de la Nouvelle-Zélande et à sa population. Le CTAG a des agents de liaison provenant du service de police de la N.-Z., du Communications Security Bureau [bureau de la sécurité des communications] du gouvernement de la N.-Z., de la NZ Defence Force, de la marine et du Customs Service [service des douanes] de la N.-Z51. 3.4 Singapour

Dans la foulée de la crise financière asiatique de 1997, l’augmentation subite de la piraterie et du vol à main armée contre les navires en Asie du Sud-Est a donné lieu à la Regional Cooperation Agreement on Combating Piracy and Armed Robbery against Ships in Asia (ReCAAP) [entente de coopération régionale sur la lutte contre les actes de piraterie et le vol à main armée contre les navires en Asie] et à l’établissement du ReCAAP Information Sharing Centre [centre d’échange d’information du ReCAPP]. Outre la réorientation et la réorganisation de la sécurité intérieure après le 11 septembre 2001, un des éléments clés qui garantissent le succès des initiatives en matière de sécurité maritime est l’importance de tirer parti de la coopération multinationale.

La sécurité maritime est d’une importance capitale dans le détroit de Malacca, une cible de choix pour la piraterie et les menaces potentielles de terrorisme. La coopération dans le domaine de la sécurité maritime repose sur trois principes52 : premièrement, la responsabilité principale échoit aux États côtiers de Singapour, de l’Indonésie et de la Malaisie. Deuxièmement, la communauté internationale, comme l’OMI et les principaux États utilisateurs, ont un rôle à jouer. Troisièmement, toutes les mesures prises doivent être en conformité avec le droit international et respecter la souveraineté des États côtiers.

[Traduction] « Le détroit de Malacca est principalement divisé entre l’Indonésie et la Malaisie (Singapour étant situé le long du détroit) avec l’existence d’une limite “stricte mais litigieuse” entre leurs revendications territoriales53. » En 2004 et 2005, Singapour, l’Indonésie et la Malaisie ont entrepris des

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mesures de coopération pour lutter contre la piraterie et les vols à main armée contre les navires. Comme la plupart des attaques à bord des navires ou à proximité du détroit étaient commises dans un port, dans les eaux territoriales de l’un des trois États côtiers ou dans les eaux pélagiques de l’Indonésie, ces trois États ont pris des mesures visant à accroître la coopération dans la lutte contre les actes de piraterie et le vol à main armée contre les navires en déclenchant les patrouilles de police en mer dans le détroit de Malacca54. En mars 2007, Singapour a également créé le Maritime Command and Control Centre (Changi C2 Centre) [centre de commandement et de contrôle maritime de Changi] pour lutter contre le terrorisme maritime.

3.4.1 Regional Cooperation Agreement on Combating Piracy and Armed Robbery against Ships in Asia Information Sharing Centre (ReCAAP ISC) [centre d’échange d’information de la ReCAAP]

Le ReCAAP Information Sharing Centre (ReCAAP ISC), créé selon les dispositions de l’entente, est une opération non militaire située au C2 Centre de Changi à Singapour depuis 2006. Les 18 parties contractantes à la ReCAAP sont les suivantes : République populaire du Bangladesh, Brunéi Darussalam, Royaume du Cambodge, République populaire de Chine, Royaume du Danemark, République de l’Inde, Japon, République de Corée (Corée du Sud), République démocratique populaire lao, République de l’Union du Myanmar, Royaume des Pays-Bas, Royaume de Norvège, République des Philippines, République de Singapour, République démocratique socialiste de Sri Lanka, Royaume de Thaïlande, Royaume-Uni et République socialiste du Vietnam 55, 56.

Le tableau 3 de l’annexe 9 énumère les patrouilles et les exercices que mènent conjointement les organisations militaires et paramilitaires d’Asie. Le ReCAAP ISC facilite les communications et l’échange d’information entre les parties contractantes.

3.4.2 Changi Maritime Command and Control Centre (C2 Centre) [centre de commandement et de contrôle maritime de Changi]

Le C2 Centre de Changi est une installation de la Royal Singapore Navy (RSN) [marine royale de Singapour] pour la coopération multinationale. Érigée à côté de la base navale de Changi, l’installation héberge trois centres : le Singapore Maritime Security Centre (SMSC) [centre de sécurité maritime de Singapour], l’Information Fusion Centre (IFC) [centre de fusion de l’information] et le Multinational Operations and Exercises Centre (MOEC) [centre d’opérations et d’exercices multinationaux]57. La base de Changi assure la protection des lignes de communications maritimes et la défense du pays contre les menaces maritimes dans les eaux côtières du détroit de Singapour. Elle permet aux organismes internationaux et nationaux d’accroître la sécurité à Singapour.

Singapore Maritime Security Centre (SMSC) [centre de sécurité maritime de Singapour]

Le SMSC réunit les éléments des organismes maritimes nationaux comme la Republic of Singapore Navy [marine de la République de Singapour], la Maritime and Port Authority [autorité maritime et portuaire] de Singapour et la Police Coast Guard [garde côtière de la police]58. Le SMSC planifie ses opérations de sécurité maritime à partir de l’Inter-Agency Coordination Centre [centre de coordination interorganisme] en cas d’incidents maritimes ou de crises. Il fait également la promotion de la collaboration régionale et extrarégionale relativement aux questions de sécurité maritime.

Information Fusion Centre (IFC) [centre de fusion de l’information]

L’IFC est une installation militaire, multinationale, intégrée de la RSN située au C2 Centre de Changi, à la base navale de Changi, et est unique à l’Asie du Sud-Est59. L’IFC est un nœud régional d’échange d’information destiné à améliorer la CDM et à renforcer la sécurité maritime régionale. En outre,

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plusieurs agents de liaison internationaux font partie de l’IFC et y travaillent. Ces agents assument le rôle d’agent de liaison national auprès de leur centre d’opérations respectif et représentent la marine de leur pays et d’autres organismes nationaux. Le tableau 4 de l’annexe 10 indique les principales préoccupations maritimes en Asie du Sud-Est.

La Republic of Singapore Navy (RSN) a également installé de multiples systèmes à l’Information Fusion Centre (IFC), notamment le portail Internet Regional Maritime Information Exchange (ReMIX) [échange d’information maritime régionale]60 dans le but de faciliter l’échange d’information entre les pays du Western Pacific Naval Symposium (WPNS)61 [symposium naval du Pacifique occidental]. ReMIX montre la situation maritime générale (RMP) au moyen de la base de données sur le transport maritime, l’Open and Analyzed Shipping Information System (OASIS) [système de données ouvertes et analysées sur le transport maritime], et à l’aide du logiciel de détection d’anomalies, le Sense Making and Research Tool (SMART) [outil de logique et de recherche].

Multinational Operations and Exercises Centre (MOEC) [centre d’opérations et d’exercices multinationaux]

Le MOEC est un centre qui planifie les opérations et les exercices multinationaux et assure leur mise en œuvre. Le MOEC a accueilli des exercices menés dans le cadre des Accords de défense des cinq puissances62 (FPDA) et du WPNS63. En mai 2013, la RSN a accueilli le Maritime Information Sharing Exercise (MARISX) de 2013 [exercice sur l’échange d’information maritime] et le quatrième WPNS Multilateral Sea Exercise (WMSX) [exercice multilatéral en mer du WPNS]. Le MARISX de 2013, un exercice s’appuyant sur un scénario et ayant lieu sur la côte qui cherchait à valider les liens entre les centres d’opérations participants et les processus d’échange d’information au sein des marines régionales, a eu lieu au MOEC. Le WMSX a eu lieu au C2 Centre de Changi, à la base navale de Changi64.

3.5 Centres établis au Royaume-uni

La sécurité maritime a toujours été essentielle pour le R.-U. et l’est encore aujourd’hui. [Traduction] « La marine marchande internationale transporte plus de 80 % des échanges mondiaux et 92 % des échanges britanniques, tandis que les ports du R.-U. ont enregistré un trafic de 582 millions de tonnes de marchandises en vrac et de plus de 5,38 millions de conteneurs par année65. » Au R.-U., les défis liés à la sécurité maritime vont des actes de piraterie dans les eaux internationales aux activités de groupes criminels transnationaux comme le passage de clandestins, la cybercriminalité et le terrorisme66. Le Department for Transport (DfT) [ministère des Transports] est responsable du National Maritime Security Programme67 [programme national de sécurité maritime] du R.-U.

[Traduction] « Le National Maritime Security Programme couvre toutes les opérations maritimes commerciales, et par règlement, le DfT applique le programme aux navires à passagers transportant plus de 12 passagers, aux navires de charge (plus de 500 tonnes) et aux Mobile Offshore Drilling Units [unités mobiles de forage en mer] et à leurs installations portuaires68. » Le programme du R.-U. regroupe le régime de sécurité maritime et les initiatives internationales et européennes connexes afin d’assurer la sûreté complète des navires et ports britanniques. Par exemple, le DfT doit veiller, conformément au chapitre XI-2 de la Convention SOLAS de l’OMI et au Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires (Code ISPS), à la sécurité de la CDM au Royaume-Uni. En vertu de la réglementation de l’UE visant à renforcer la sécurité des navires et des ports, le chapitre XI-2 et le Code ISPS ont force de loi au R.-U., et les États membres doivent prévoir des sanctions en cas de violation des dispositions de la réglementation.

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Le National Maritime Information Centre (NMIC) [centre national d’information maritime] est un organisme gouvernemental interorganisationnel créé en avril 2011 et situé au quartier général Northwood, dans le nord de Londres, des installations qui accueillent également l’Allied Maritime Command Operation Centre (MARCOM) [centre d’opérations du commandement maritime des forces alliées] de l’OTAN. La figure 5 de l’annexe 11 montre que les organisations internationales collaborent entre elles et de quelle façon chacune contribue à la paix et à la sécurité, y compris à la sécurité maritime. La Maritime and Coastguard Agency (MCA) [agence maritime et de garde côtière], un organisme de direction relevant du DfT, a pour fonction de mettre en application la Maritime Safety Policy [politique de sécurité maritime] et de mettre en place les centres de coordination du sauvetage en mer (MRCC).

3.5.1 National Maritime Information Centre (NMIC) [centre national d’information maritime]

Le NMIC regroupe en une organisation des ministères et des organismes gouvernementaux qui sont responsables de la sûreté maritime, de la sécurité et de l’environnement; il est sous l’autorité du Home Office [bureau de l’Intérieur]. Le NMIC est un centre d’information qui dresse un portrait unique de l’activité maritime, réunissant les activités du renseignement et de surveillance menées par les organismes gouvernementaux comme la Border Agency [agence frontalière] du R.-U, la MCA, la police, la Royal Navy (RN) [marine royale], le Foreign and Commonwealth Office (FCO) [ministère des Affaires étrangères et du Commonwealth], en vue de cerner les menaces et les risques et de les contrer rapidement69.

Le NMIC peut tirer parti des structures et des protocoles militaires qui sont déjà en place à Northwood pour la communication d’information. Le travail se poursuit afin de régler la question de l’échange des données au sein d’autres organismes nationaux et internationaux. Afin d’aider les organismes internationaux à avoir une meilleure compréhension de la situation et à exercer une surveillance maritime, l’UE a mis au point le système d’échange de MARSUR (MEXS) de l’Agence européenne de défense.

3.5.2 Maritime Rescue Coordination Centres (MRCC) [centres de coordination du sauvetage en mer]

Les MRCC relèvent directement de la MCA qui est responsable du réseau des MRCC sur la côte du R.-U.70. Le réseau des MRCC fait actuellement l’objet d’un examen en vue d’un service plus intégré de coordination de la recherche et du sauvetage qui tire parti d’une technologie et de centres de communication de pointe. Le réseau de communication mis à niveau devrait être accessible en 201571.

3.5.3 Defence Geospatial Intelligence Fusion Centre (DGIFC) [centre de fusion du renseignement géospatial de la Défense]

Le DGIFC fait partie du Joint Forces Intelligence Group (JFIG) [groupe mixte du renseignement] au sein de la Defence Intelligence (DI) [agence du renseignement de défense] du R.-U.; il est situé à la base de la RAF de Brampton, dans le Cambridgeshire, au R.-U. [Traduction] « Le rôle du DGIFC consiste à offrir un soutien au processus d’établissement des plans de défense, aux activités courantes et au processus d’évaluation du renseignement72. » Le DGIFC fournit du renseignement par imagerie de pointe, pertinent, aux forces armées et à d’autres partenaires du renseignement grâce à l’exploitation de systèmes d’imagerie satellitaire, outre les systèmes de collecte au sol et aéroportés.

3.5.4 Joint Terrorism Analysis Centre (JTAC) [centre conjoint d’analyse du terrorisme]

Le JTAC est le centre du R.-U. pour l’analyse et l’évaluation du terrorisme international et est situé au quartier général du Security Service [service de sécurité] à Thames House, à Londres73. Le JTAC établit également les niveaux de menace et émet des avertissements de menace et des avis sur d’autres sujets liés au terrorisme pour les clients de divers ministères et organismes du gouvernement britannique; de plus, il

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produit des rapports sur les tendances, les réseaux terroristes et les capacités. Le JTAC, organisme multiorganisationnel, est doté de personnel provenant de divers ministères du gouvernement, d’organismes militaires et d’application de la loi74 et travaille en étroite collaboration avec l’International Counter Terrorism Branch [direction internationale de la lutte contre le terrorisme]. Cette organisation distincte est constituée de représentants de 16 ministères et organismes et forme un élément clé de l’appareil national du renseignement75.

3.5.5 Allied Maritime Command’s Maritime Operation Centre (MARCOM) [centre d’opérations du commandement maritime des forces alliées] de l’OTAN

La capacité de l’OTAN d’acquérir une connaissance de la situation maritime (CSM) dépend de la gestion et du traitement des données par certaines organisations. Le MARCOM est le guichet unique de l’OTAN qui se préoccupe de toutes les questions concernant l’Alliance de l’Atlantique Nord et il est situé au quartier général de Northwood, dans le Middlesex76, au R.-U. L’Information Fusion Centre (IFC) [centre de fusion de l’information] se trouve à Northwood, et jouxte le Joint Analysis Center (JAC) [centre d’analyse interarmées] du Commandement des forces des États-Unis en Europe (USEUCOM), à la base de la RAF de Molesworth, au R.-U.77.

Le Maritime Operations Centre [centre des opérations maritimes] est l’élément central pour la collecte d’information maritime. Le quartier général du commandement maritime (CM) coordonne les activités liées à la CSM dans sa zone de coordination de la surveillance (SCA) afin d’obtenir et de préserver la situation maritime générale (RMP) de l’OTAN, d’exploiter et de diffuser l’information concernant la RMP au nom de l’Alliance. Le MARCOM établit des relations, facilite l’échange continu et mutuel d’information et coordonne les activités de surveillance avec les MOC nationaux78.

Centre OTAN de la navigation commerciale (NSC)

Le quartier général du MARCOM à Northwood héberge également le [traduction] « Centre OTAN de la navigation commerciale (NSC), qui a été désigné comme point de liaison entre les forces navales de l’OTAN et la marine marchande ainsi que comme point de contact principal des autorités militaires de l’OTAN79 ». Le NSC est également le point de contact avec les autorités nationales de la navigation commerciale et les agences maritimes internationales. Il établit le plan de navigation commerciale en se fiant aux renseignements que lui fournissent, sur une base volontaire, les navires participants.

Au quartier général du MARCOM à Northwood, le NSC se trouve près des commandements des autres marines des forces alliées, notamment les installations pour l’opération ATALANTA de l’UE. Le NSC est doté de façon permanente par du personnel de l’OTAN, les conseillers principaux des autorités du transport maritime au sujet des risques et de l’ingérence possible touchant les activités maritimes80.

3.6 États-unis

Depuis les événements du 11 septembre, le gouvernement fédéral des É.-U. fait face au défi de la sécurité maritime en renforçant ses stratégies et en combinant les activités de sécurité maritime des secteurs public et privé. La figure 6 de l’annexe 12 présente les mesures prises par le gouvernement américain au lendemain des attaques en vue de créer un environnement commun d’échange d’information. Malgré tout, ces efforts supplémentaires ont été jugés insuffisants. Les États-Unis ont aussi cherché à mettre en place une coopération internationale qui permettrait de protéger contre le terrorisme et les actes criminels les activités commerciales légales menées par le secteur public et le secteur privé et les autres activités du domaine maritime. La CDM se veut une compréhension utile de tout élément entourant le domaine maritime mondial qui pourrait avoir des répercussions sur la sécurité, la sûreté, l’économie ou l’environnement des É.-U. et de ses partenaires internationaux. Pour ce faire, il faut que les É.-U. et ses

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partenaires collaborent et échangent de l’information. La figure 7 de l’annexe 13 décrit, à l’aide d’une structure de centres d’initiatives, le concept national des opérations nécessaire pour acquérir la CDM.

Les États-Unis ont mis en place des centres de fusion afin d’acquérir une meilleure CDM, une étape faisant partie de la mise en application des recommandations formulées dans le 9/11 Commission Report en vue d’améliorer l’échange d’information. Divers modèles sont utilisés, et chacun a sa propre structure de gouvernance ainsi que des types particuliers d’information devant être recueillie pour être analysée et interprétée. La figure 10 de l’annexe 18 donne une vue d’ensemble de la CDM et montre que la CDM s’applique à de nombreuses échelles, de l’échelle locale à l’échelle mondiale, et qu’elle a différents niveaux de connaissance situationnelle ou de détection.

Chaque niveau de connaissance de la situation maritime (CSM) suppose la gestion, la collecte, la fusion, l’analyse et la diffusion réseaucentrique. Premièrement, les centres fédéraux de fusion du renseignement ou les centres d’échange d’information sont régis par le Department of Defense (DOD) [département de la Défense] ou l’US Coast Guard (USCG) [garde côtière américaine] avec des mandats précis, axés sur la connaissance du domaine maritime et l’intervention en cas de défis liés à la sécurité maritime comme le passage de clandestins, les activités des groupes criminels transnationaux et le terrorisme81. Deuxièmement, il y a les Interagency Operations Centres (IOC) [centres des opérations interorganisationnelles], gérés par l’USCG, qui ont été créés dans le but d’aider les agences portuaires à collaborer dans les cas de première intervention, d’application de la loi et des activités liées à la sécurité intérieure82. Troisièmement, les centres de coordination de sauvetage sont gérés par l’USCG et l’US Air Force (USAF) [force aérienne] et sont responsables de la coordination des interventions de sauvetage en cas de détresse83. Quatrièmement, on retrouve le réseau national des institutions de l’État, de la localité et de la région qui ont été créées à l’origine pour améliorer l’échange du renseignement contre le terrorisme entre divers organismes d’application de la loi d’un État, locaux et fédéraux. Ces centres ont vu le jour de façon indépendante et demeurent très différents les uns des autres; pour plusieurs d’entre eux, la portée de leur mission a été élargie de manière à englober « tous les crimes et tous les dangers »84. En dernier lieu, la réponse du DOD aux conclusions du 9/11 Commission Report est prise en considération85.

3.6.1 Federal Intelligence Fusion Centres [centres fédéraux de fusion du renseignement] des États-Unis

National Maritime Intelligence-Integration Office (NMIO) [bureau national de l’intégration et du renseignement maritime]

Le NMIO, autrefois le National Maritime Intelligence Center (NMIC) [centre national du renseignement maritime], est le point de contact pour le renseignement maritime et sert à établir une approche nationale uniforme qui respecte la National Strategy for Maritime Security (NSMS) [stratégie nationale en matière de sécurité maritime]; il est situé à Suitland dans le Maryland. Le NMIO a vu le jour dans le but de favoriser la collaboration et l’unification des efforts par le gouvernement fédéral relativement aux directives présidentielles, aux stratégies nationales et aux plans portant sur la sécurité maritime, comme le recommande le 9/11 Commission Report. Il incombe au NMIO d’obtenir et de renforcer la participation dans le cadre de la Single Integrated Look-Out (SILO) [surveillance intégrée unique]86, comme le montre la figure 8 de l’annexe 14.

Le NMIO regroupe les opérations de renseignement militaire pour la Marine (Office of Naval Intelligence [ONI] [bureau du renseignement naval] et Naval Information Warfare Activity [NIWA] [activité de guerre de l’information maritime]), le Marine Corps [Corps des Marines] (Marine Corps Intelligence Activity [MCIA] [activité de renseignement du Corps des Marines]) et la Coast Guard [garde côtière] ( Coordination Center [USCG-ICC] [centre de coordination du renseignement de la garde côtière] et ses Maritime Intelligence Fusion Centres [centres de fusion du renseignement maritime] sur les côtes de l’Atlantique et du Pacifique)87. Il assume un rôle

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interministériel, à l’échelle du pays, visant à faciliter l’intégration proactive du renseignement dans le domaine maritime (c.-à-d. qu’il ne recueille pas et ne produit pas de renseignements).

Puisque la Marine et le Corps des Marines relèvent du DOD et que la garde côtière est sous l’autorité du Department of Homeland Security (DHS) [département de la Sécurité intérieure], le NMIO ne représente pas qu’un seul commandement. Il offre une source unifiée de renseignement maritime à l’échelle nationale, fournit un soutien direct au National Security Staff [personnel de la sécurité nationale] et facilite l’échange d’information et la collaboration au sein de la communauté d’intérêt maritime internationale, comme les trois services en cause et le DOD ainsi que d’autres départements et organismes nationaux qui ont besoin du renseignement maritime88.

Office of Naval Intelligence (ONI) [bureau du renseignement naval]

L’ONI est situé dans les mêmes locaux que le NMIO. Il fournit du renseignement maritime aux décideurs stratégiques, opérationnels et tactiques. Il a pour mission de fournir des renseignements sur le terrorisme maritime, la prolifération des armes et des technologies et les activités liées aux stupéfiants et au passage de clandestins; ces renseignements viennent soutenir directement les décideurs et les organismes civils et nationaux et de la marine89.

Marine Corps Intelligence Activity (MCIA) [activité de renseignement du Corps des Marines]

La MCIA se trouve au NMIO à Suitland, au Maryland, et à Quantico, en Virginie. La MCIA détermine les missions que doit accomplir le Corps des Marines et les personnes qui devront être formées en vue de ces missions. Elle doit offrir des services de renseignement au Corps des Marines et à la communauté du renseignement des États-Unis. Ces services se fondent sur le profil des missions expéditionnaires menées dans les régions côtières. Elle soutient la création d’une structure fondée sur une doctrine et sur la force, l’acquisition de systèmes et de matériel, les simulations ainsi que la formation et l’enseignement.

Intelligence Coordination Centre (ICC) [centre de coordination du renseignement]

L’ICC se trouve au NMIO, assure une surveillance 24 heures sur 24 et sept jours sur sept en matière de renseignement, donne des directives et fournit des conseils sur les alertes. L’ICC est le centre de renseignement90 de l’USCG à l’échelle nationale et il est responsable de l’analyse et des exigences en matière de renseignement et des mesures prises à cet égard. Il gère les besoins en recherche, l’attribution des missions et les demandes d’information entre les partenaires de l’USGC et de la communauté du renseignement.

Maritime Intelligence Fusion Centres (MIFC) [centres de fusion du renseignement maritime] du Pacifique et de l’Atlantique

Les MIFC91 sont le nœud vers lequel convergent toutes les activités de fusion, d’analyse et de diffusion de l’information et du renseignement maritime sur le plan des opérations et des stratégies. Les centres assurent un soutien lié au renseignement tactique auprès des membres du personnel du renseignement du district et du secteur de l’USCG, dans leur région. Les MIFC mettent l’accent sur les capacités de renseignement technique, le soutien du renseignement en matière de ciblage et l’analyse. [Traduction] « Les commandes à l’échelon local déterminent la périodicité, le niveau de détail et les thèmes visés par l’analyse et la production de renseignements du MIFC92. »

Le MIFC de l’Atlantique est situé à Dam Neck, en Virginie, et se décrit lui-même comme un [traduction] « fournisseur unique de renseignements tactiques pour les décideurs de la Coast Guard de la zone atlantique93 ». L’établissement héberge 75 membres du personnel, militaire et civil, et fournit des renseignements directs aux commandants de la zone atlantique. Au bureau du centre de fusion, l’USCG

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examine les données des ordinateurs tandis qu’un grand écran de télévision affiche des cartes de suivi, la localisation géographique des stations, des données de radar et des chaînes de nouvelles comme CNN. Le MIFC du Pacifique est situé à Alameda, en Californie.

Les deux MIFC fournissent de l’information aux unités opérationnelles et travaillent en collaboration avec l’ICC au NMIO à Suitland (Maryland). [Traduction] « Ensemble, en particulier au NMIO, le lien entre les deux entités [MIFC] est important94. »

3.6.2 Interagency Operations Centres (IOC) [centres des opérations interorganisationnelles]

Conformément à la Security and Accountability for Every Port (SAFE Port) Act [loi sur la sécurité et la responsabilité de chaque port], le DHS a établi les Interagency Operations Centres (IOC) dans les 35 ports maritimes les plus essentiels ou les plus grands95. Le projet d’IOC de l’USCG96 visait à améliorer les opérations interorganisationnelles de sécurité maritime et à promouvoir la coopération entre les organismes partenaires à ces ports97. Les IOC ont trois fonctions principales : ciblage intégré des navires (IVT)98, planification des opérations interorganisationnelles (IOP)99 et surveillance des opérations (OM)100, 101.

3.6.3 Rescue Coordination Centres (RCC) [centres de coordination de sauvetage]

Les Rescue Coordination Centres (RCC) sont dirigés par l’USCG et l’USAF. Les RCC reçoivent, par l’intermédiaire du Système Cospas-Sarsat 102, des alertes de détresse que lance le Mission Control Center (USMCC) [centre de contrôle de mission] des É.-U. et sont chargés d’organiser les interventions de sauvetage liées à ces appels103.

Le Rescue Coordination Center de l’USAF (USAF RCC) [centre de coordination de sauvetage de l’US Air Force] est l’organisme qui coordonne les opérations fédérales de R-S au sol réalisées dans la zone continentale des États-Unis, du Mexique et du Canada. Le RCC de l’USAF fonctionne 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Il se sert du système d’alerte de la Federal Aviation Administration (FAA) [bureau fédéral de l’aéronautique] et du Mission Control Center des É.-U. Le système informatique du RCC de l’USAF contient des fichiers de ressources qui énumèrent les organismes fédéraux et d’État qui peuvent mener des missions de R-S en Amérique du Nord ou qui peuvent prêter main-forte.

L’USCG coordonne et mène des missions de R-S en mer; les interventions qu’elle planifie exigent la participation de bases, de garde-côtes, d’avions et de bateaux multimissions qui sont reliés les uns aux autres par des réseaux de communication. Le plan national de R-S prévoit une division du secteur de responsabilité des États-Unis en deux régions de R-S internationalement reconnues : la région des terres intérieures et la région maritime. La raison d’être des RCC de l’USCG est de couvrir certaines zones géographiques et d’agir comme centre de commandement et de coordination. Ces secteurs de responsabilités sont répartis entre les neuf commandements de district de l’USCG et ses deux centres secondaires de sauvetage situés à Porto Rico et à Guam.

3.6.4 National Counterterrorism Center (NCTC) [centre national de lutte contre le terrorisme]

Le NCTC a été créé en vertu du Presidential Executive Order 13354 [décret-loi du Président des É.-U.] (août 2004), puis codifié par l’Intelligence Reform and Terrorism Prevention Act (IRTPA) [loi sur la réforme du renseignement et la prévention du terrorisme]. Le NCTC met en œuvre les recommandations du 9/11 Commission Report, soit : [traduction] « Brisant l’ancien moule des organisations gouvernementales nationales, ce NCTC devrait être un centre mixte de planification opérationnelle et de renseignement, doté de personnel provenant des divers organismes104 ». Le mandat du NCTC découle de l’IRTPA, complétée par d’autres lois, décrets-lois et directives de la communauté du renseignement

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(Intelligence Community Directives). Le NCTC suit l’orientation stratégique du Président et des conseils de sécurité nationale et intérieure105.

3.6.5 National Network of Fusion Centres [réseau national des centres de fusion]

Il existe, aux États-Unis, un réseau de centres de fusion du renseignement qui sont des entités appartenant à des autorités locales ou à des États et qui relèvent de ceux-ci. Ces centres de liaison améliorent la communication de renseignements liés à la lutte contre le terrorisme entre les différents organismes d’État, locaux et fédéraux d’application de la loi, à l’échelle étatique et locale, et le DOD, les partenaires tribaux et territoriaux et le secteur privé. Ce réseau a vu le jour sans qu’un cadre juridique ait été créé pour régir les activités des centres.

Plusieurs facteurs expliquent la réorientation du mandat des centres de fusion : l’initiative prise par quelques États et accueillie favorablement par la plupart des autres États, le besoin de recevoir l’approbation des organismes locaux et non policiers d’application de la loi et la nécessité d’obtenir des ressources. La direction de certains centres de fusion a reconnu que la transition vers une approche « tous risques » résultait d’un meilleur accès à l’octroi de fonds106 et qu’il [traduction] « était impossible de susciter l’“acceptation” des organismes locaux d’application de la loi et des autres secteurs publics si un centre de fusion se concentrait uniquement sur la lutte contre le terrorisme puisque, souvent, les partenaires du centre ne se sentaient pas menacés à cet égard et ne pensaient pas non plus que leur communauté créerait des terroristes en puissance107 ».

La question de la propriété d’un centre de fusion est importante, particulièrement aux É.-U. [Traduction] « Cette question de propriété introduit une distinction nette avec les faits nouveaux aux É.-U., où un plus grand nombre de centres de fusion sont établis à l’échelle de l’État et appartiennent à la police ou aux bureaux d’enquête de l’État108. » [Traduction] « Vu l’origine et l’évolution de ce type de centre de fusion, certains le qualifient de “centre de renseignement de la police sur les stéroïdes”109. »

Le tableau 5 de l’annexe 16 présente les types de demandes locales et d’État que reçoit l’Office of Intelligence and Analysis [bureau du renseignement et de l’analyse] du DHS et pour lesquelles il assure un suivi. La figure 9 de l’annexe 15 porte sur les mesures prises par le DHS afin de coordonner et d’améliorer l’échange d’information avec les centres de fusion et le soutien qu’il leur apporte. Le tableau 6 de l’annexe 17 dresse la liste des indicateurs et paramètres de rendement clés qu’utilise le DHS pour évaluer un même point de service dans les centres de fusion.

3.6.6 Réponse du Department of Defence (DOD)

Les mesures prises par le DOD au lendemain du 11 septembre 2001 et les changements qui ont eu lieu par la suite découlent des conclusions du 9/11 Commission Report. Ces mesures se rapportent plus particulièrement à la connectivité des organismes nationaux de renseignement comme les centres de fusion. D’après le 9/11 Commission Report, les centre de liaison civils et militaires de l’espace aérien des É.-U., notamment [traduction] « la FAA et le NORAD n’étaient pas préparés aux attaques lancées contre eux et ne pouvaient pas mettre en place une défense du continent efficace pour contrer l’attaque110 ». Le rapport souligne que le personnel du Secteur nord-est de défense aérienne [NEADS] du NORAD a fait de son mieux ». Il ajoutait aussi que les contrôleurs, les gestionnaires des installations et les gestionnaires du centre de commande de la FAA avaient donné et exécuté à la perfection des ordres appropriés. Cependant, le rapport a révélé que les hauts gradés militaires et les dirigeants de la FAA n’avaient établi aucune communication efficace entre eux, empêchant ainsi une bonne diffusion de la chaîne de commandement et affectant la capacité du président à entrer en contact avec certains hauts fonctionnaires.

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US Northern Command [commandement du Nord des É.-U.]

À la suite des événements du 11 septembre, l’US Northern Command (USNORTHCOM) a été mis en place en octobre 2002 dans le but [traduction] « d’assurer le commandement et le contrôle des initiatives de défense du territoire du DOD et de coordonner le soutien de la défense des autorités civiles111 ». L’USNORTHCOM est devenu responsable de la planification, de l’organisation et de l’exécution des missions de défense du territoire et de soutien civil dans la région continentale américaine, de l’Alaska et des eaux territoriales ainsi que de la coordination de la coopération en matière de sécurité avec le Canada et le Mexique. La zone de responsabilité de l’USNORTHCOM comprend aussi les approches côtières du golfe du Mexique, de Porto Rico et des îles Vierges américaines.

[Traduction] « L’appui militaire aux autorités civiles (Military Support to Civil Authorities (MSCA)) est la forme la plus reconnue de soutien civil du DOD parce que ce soutien est assuré en cas d’urgences de premier plan comme des catastrophes naturelles ou d’origine humaine qui font souvent appel à des proclamations de l’état d’urgence ou de catastrophe du Président ou de l’État112. » Le National Response Plan du DHS, publié en décembre 2004, mentionne que le [traduction] « soutien civil du DOD est généralement fourni seulement lorsque les ressources locales, fédérales et de l’État sont “submergées”113 ». Le commandement peut aider l’organisme responsable uniquement lorsqu’on lui ordonne de le faire; la Posse Comitatus Act of 1878 (PCA) interdit aux forces militaires d’intervenir directement dans l’application de la loi114.

Le J2 de l’USNORTHCOM fournit au commandant de l’USNORTHCOM et à ses commandements subordonnés des indications ou donne des alertes « précises, opportunes et pertinentes » concernant les menaces potentielles contre l’Amérique du Nord115. La mission de J2 consiste à fournir des estimations prédictives pouvant donner lieu à une intervention et des alertes opportunes de menaces mondiales contre l’Amérique du Nord grâce au renseignement de toutes sources et à des renseignements concernant le respect des lois. La figure 10 de l’annexe 18 montre que la CDM s’applique à de nombreuses échelles, de l’échelle locale à l’échelle internationale, et qu’elle a différents niveaux de connaissance concernant la situation ou les données obtenues par des capteurs.

4.0 Analyse

[Traduction] « La sécurité du domaine maritime repose sur la capacité d’acquérir une vaste connaissance des activités maritimes116. » Le document passe en revue les initiatives menées par des pays qui intéressent le Canada en vue d’établir la sécurité du domaine maritime, notamment l’Australie, l’Union européenne et ses États membres, la Nouvelle-Zélande, Singapour, le Royaume-Uni117 et les États-Unis. Il se penche également sur l’influence des efforts déployés à l’international par l’OMI et l’OTAN.

Les attaques terroristes du 11 septembre 2001 ont changé radicalement la façon dont les États-Unis s’organisent pour protéger leurs citoyens et leurs frontières. En ce qui concerne le domaine maritime, la notion de connaissance continuelle a remplacé la puissance maritime comme unique élément d’un conflit mondial. Les sujets de préoccupation se sont multipliés et ils incluent maintenant le terrorisme maritime, la piraterie, le vol à main armée et les activités criminelles transnationales (comme la contrebande de drogues, le trafic d’armes légères et de petit calibre, la traite de personnes, le vol de marchandise, etc.) Les É.-U. ont édicté l’Intelligence Reform and Terrorism Prevention Act (IRTPA) [loi sur la réforme du renseignement et la prévention du terrorisme] et ont établi leur National Strategy for Maritime Security [stratégie nationale en matière de sécurité maritime] en septembre 2005 dans le but de créer un environnement de partage de l’information exigeant [traduction] « la coordination, la coopération et l’échange d’information et de renseignements, à l’échelle nationale et internationale, sans réserve, entre les entités publiques et privées en vue de protéger et de maintenir la domaine maritime118 ».

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4.1 Première question de recherche

Dans différents territoires qui intéressent le Canada, à quels types de centres de fusion ou d’échange d’information maritime a-t-on recours?

À l’instar du Canada, tous les territoires examinés dans le cadre du présent document sont membres de l’OMI et de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI)119. Seulement l’UE et certains de ses États membres, le R.-U. et les É.-U., outre le Canada, sont membres de l’OTAN. Malgré tout, la communauté internationale a réagi vivement au lendemain des attaques du 11 septembre 2001 afin de contrer la menace du terrorisme maritime. La preuve se trouve dans la vitesse à laquelle des lois internationales relatives au secteur maritime et au transport ont été adoptées puis mises en application.

[Traduction] « Généralement, l’OMI s’intéresse à la sûreté maritime et à la protection du milieu marin, non pas à la sécurité120. » À la suite de l’adoption de la résolution A.924 (22)121 de l’OMI, on a procédé à l’examen et à l’actualisation des instruments existants de l’OMI afin d’adopter des mesures de sécurité maritime122. Grâce au travail des É.-U. au sein de chaque organisation internationale, ces entités ont créé et adopté de nouvelles mesures de sécurité et de nouveaux traités. L’application de ces nouvelles normes a accru les contraintes qui pèsent sur les ressources et influencé le type et le nombre de centres de fusion qui allaient être construits dans chaque pays.

Au moins trois types de centres de fusion ont été créés afin de répondre aux besoins de chaque pays. Parmi les types de centres, on retrouve les suivants :

 des centres pour l’application des exigences de sécurité maritime et des nouvelles exigences en matière de sécurité de l’OMI, comme les centres de coordination de sauvetage (RCC);  des centres qui offrent de l’information opérationnelle et tactique sur les navires qui font affaire dans le domaine maritime du pays concerné. Ils permettent ainsi d’établir la situation maritime générale et la connaissance de la situation maritime et d’assurer un niveau supplémentaire de sécurité maritime et nationale;  des centres qui, grâce à une approche pangouvernementale, recoupent les données permettant d’identifier les cibles à haut niveau de menace afin de combattre le crime transnational et de lutter contre le terrorisme.

Les centres régionaux sont des réseaux multidimensionnels situés dans un seul centre ou dans un réseau de centres et ils sont responsables d’accomplir une tâche précise. Les voici :

 l’Allied Maritime Command Operation Centre (MARCOM) [centre d’opérations du commandement maritime des forces alliées] de l’OTAN, un guichet unique qui se préoccupe de toutes les questions concernant l’Alliance de l’Atlantique Nord, et le Centre OTAN de la navigation commerciale situé au quartier général de Northwood, dans le Middlesex, au R.-U.;  le Regional Cooperation Agreement on Combating Piracy and Armed Robbery against Ships in Asia Information Sharing Centre (ReCAAP ISC), une opération non militaire située au Command and Control Centre [centre de commandement et de contrôle] de Changi, à Singapour;  le réseau européen de surveillance maritime qui comprend le Virtual-Regional Maritime Traffic Centre (VRMTC) [centre virtuel régional de la circulation maritime], une opération militaire, le réseau de surveillance maritime (MARSUR), une opération non militaire, la Sea Surveillance Cooperation Baltic Sea (SUCBAS) [coopération en matière de surveillance maritime en mer Baltique], une opération militaire, et l’infrastructure connexe mise en place partout en Europe (sauf en Irlande et au R.-U.)

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4.2 Deuxième question de recherche

Quelles sont les difficultés qu’ont dû affronter ces centres de sécurité maritime et comment ont-elles été résolues?

Ces centres de fusion doivent affronter des difficultés semblables à celles auxquelles les centres des opérations de la sûreté maritime (COSM) du Canada ont été confrontés. Ces difficultés peuvent être regroupées en quatre catégories : a) la gouvernance; b) l’échange d’information; c) les questions juridiques; d) le rendement.

A. Gouvernance des centres de sécurité maritime

Les principaux enjeux se rapportant à la gouvernance des centres de sécurité maritime sont la responsabilisation, les rôles et responsabilités et la transparence. Chacun de ces points est présenté ci- dessous à des fins de comparaison.

 La responsabilisation s’entend des moyens utilisés pour s’assurer que tous respectent leurs obligations. Un ministre doit rendre des comptes au Parlement, ou un secrétaire, au Congrès américain et à la population, sur la façon dont il a assumé ses obligations. Peu importe le type de gouvernance en place dans un centre de fusion, qu’elle soit interorganisationnelle ou que le centre doive rendre des comptes à un ministre ou un secrétaire, les liens hiérarchiques doivent être clairs.

 Les rôles et responsabilités sont définis dans les dispositions législatives qui habilitent les personnes autorisées à prendre certaines mesures au nom du gouvernement. Le type de ressources nécessaires et les tâches connexes sont souvent énoncés dans les cadres stratégiques, les principes directeurs et, parfois, les règlements.

 La transparence s’entend de la communication de renseignements gouvernementaux auxquels la population a le droit d’avoir accès, d’une façon qui rend ces renseignements compréhensibles et utilisables. La surveillance constitutionnelle, la législation et certains processus, comme les vérifications et les évaluations, l’établissement de rapports sur les examens menés par des comités et les dispositions relatives à l’accès à l’information sont quelques-uns des mécanismes dont se servent les gouvernements pour améliorer leur transparence.

La gouvernance des centres de fusion du renseignement maritime varie en fonction de la relation de soutien ayant été établie entre les organismes qui font appel aux services d’un centre et les organismes qui en assurent le fonctionnement. Pour chaque cas examiné, les groupes des opérations militaires et du renseignement fonctionnaient en collaboration avec d’autres ministères et organismes gouvernementaux qui, de leur côté, assumaient un rôle de premier plan ou secondaire.

Approches nationales

En Australie, les centres d’information maritime (c.-à-d. l’Australian Maritime Information Fusion Centre (AMIFC) [centre de fusion de l’information maritime d’Australie] et l’Australian Maritime Security Operations Centre [centre d’opérations de la sécurité maritime d’Australie]) relèvent directement d’au moins un ministre. Cependant, puisque l’organisation (le Border Protection Command (BPC) [commandement de la protection des frontières]) est structurée en tant que groupe de travail, chaque membre de ce groupe agit aussi comme agent de liaison auprès de son organisme d’attache. Le BPC rend des comptes au ministre des douanes et de la protection des frontières et au ministre de la défense123. L’organigramme renforce cette approche multifonctionnelle selon laquelle le responsable du BPC assure le contrôle opérationnel de l’Australian Defence Force (ADF) [force de défense australienne] ainsi que

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des ressources et des membres des douanes. Les activités de l’organisme sont soumises aux exigences d’établissement de rapports annuels sur le rendement.

La Nouvelle-Zélande a, elle aussi, adopté une approche pangouvernementale afin de satisfaire à ses exigences en matière de centre de fusion du renseignement et de l’information maritimes. Le National Maritime Coordination Centre (NMCC) [centre national de coordination maritime], approuvé par le Cabinet (décembre 2006)124, exerce ses activités de façon autonome avec une approche multiorganisationnelle en matière de gouvernance et relève directement du contrôleur des douanes. Ses activités sont assujetties aux exigences d’établissement de rapports annuels sur le rendement.

Singapour a plutôt opté pour une approche militaire en installant le Singapore Maritime Security Centre (SMSC) [centre de sécurité maritime de Singapour]125 au Command and Control Centre Centre [centre de commandement et de contrôle] de Changi qui réunit les organismes militaires et civils ayant un rôle à jouer dans la sécurité maritime. L’Information Fusion Centre (IFC)126 [centre de fusion de l’information] et le Multinational Operations and Exercises Centre (MOEC)127 [centre d’opérations et d’exercices multinationaux] sont des installations militaires multinationales et intégrées de la Republic of Singapore Navy (RSN) [marine de la République de Singapour]. Le MOEC planifie les opérations et les exercices multinationaux menés avec des groupes, notamment dans le cadre des Accords de défense des cinq puissances (FPDA) et du WPNS. Tous les centres maritimes relèvent du ministre de la Défense (Marine).

Le R.-U. a adopté une approche pangouvernementale semblable à celle retenue par Singapour pour la gouvernance et la gestion de son centre de fusion du renseignement maritime, le National Maritime Information Centre (NMIC)128 [centre national d’information maritime]. Le NMIC est situé à la base navale de Northwood, à Molesworth, au R.-U., et relève du ministre du Home Office [bureau de l’intérieur]. Toutefois, son réseau de centres de coordination du sauvetage en mer (MRCC) est tenu de rendre compte à la Maritime and Coastguard Agency (MCA)129 [agence maritime et de garde côtière]. Ces activités sont assujetties aux exigences d’établissement de rapports annuels sur le rendement.

Dans la foulée des attaques du 11 septembre 2001, les États-Unis ont adopté des lois fédérales autorisant la création de trois types de centres de fusion du renseignement maritime. Le National Maritime Intelligence-Integration Office (NMIO) [bureau national de l’intégration et du renseignement maritime] relève du secrétaire de la Défense (Marine et Corps des marines) et du secrétaire de la Homeland Defence (USCG) [défense du territoire]. Ses rôles et responsabilités (y compris la fréquence à laquelle il doit remettre des rapports) sont établis par des lois fédérales. Les Interagency Operations Centres (IOC) [centres des opérations interorganisationnelles] sont administrés par l’USCG et ses partenaires multilatéraux fédéraux, locaux et d’État; ils doivent, entre autres, établir des rapports et assurer une surveillance. Les centres de coordination de sauvetage (RCC) déposent des rapports selon les fonctions exercées. Les RCC de l’USAF relèvent du secrétaire de la Défense, et le programme de R-S de l’USCG est sous l’autorité du secrétaire de la Homeland Defence. Dans les deux cas, ils relèvent également du National Search and Rescue Committee130 [comité national de R-S], lequel est chargé de la surveillance nationale en matière de R-S et des questions d’intérêt entre les organismes, aux É.-U.

Approches régionales — Union européenne (UE)

En raison des défis que présentent les approches interopérables et fragmentées de sécurité maritime utilisées par l’UE, la Commission a adopté la politique maritime intégrée (PMI). Le programme de la PMI a été mis en place en vertu du règlement (UE) no 1255/2011 qui prescrit le financement initial accordé au programme et détermine les obligations juridiques que doivent respecter les États membres et la Commission. Conformément à l’article 13 de ce règlement, la Commission doit régulièrement rendre des

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comptes au Parlement européen. Les rapports d’étape doivent inclure une évaluation des répercussions du programme sur d’autres politiques de l’UE131.

Approches régionales — Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN)

Le Centre OTAN de fusion des données du renseignement (NIFC) prévoit un mécanisme que peuvent utiliser 26 des 28 États membres de l’OTAN qui collaborent à la création et à la communication de l’information et du renseignement et qui contribuent à la sécurité maritime. Le NIFC est une organisation gérée par les autorités militaires et appuyée par les É.-U. qui a été créée en vertu d’un PE; il a été constitué par le Comité militaire de l’OTAN et il est situé au Royaume-Uni. Il est dirigé par le Comité militaire et a pour but d’apporter un soutien considérable aux principales activités relatives au renseignement menées par le Commandement allié Opérations de l’OTAN. Le NIFC demeure à l’extérieur des chaînes nationales de commandement et des structures permanentes et de dotation en cas de crise de l’OTAN; il relève du commandement opérationnel du Commandant suprême des Forces alliées en Europe (SACEUR) par l’entremise de son chef d’état-major adjoint Opérations et renseignement au Grand Quartier général des Puissances alliées en Europe (SHAPE)132.

National Network of Fusion Centres [réseau national des centres de fusion] (centres de fusion locaux et d’État, É.-U.)

Le 9/11 Commission Report insistait sur l’importance de l’échange d’information entre les organismes fédéraux du renseignement et les organismes locaux d’application de la loi en vue de prévenir d’autres attaques terroristes. Ces « centres de fusion » ont été créés pour simplifier la communication d’information entre les autorités d’État, locales et fédérales. Ces entités sont sous la direction des administrations locales et d’État; elles ne sont pas assujetties aux règles fédérales. Cependant, puisque l’administration fédérale leur octroie du financement et des services d’expert, ces centres ont souvent l’obligation de rendre des comptes aux autorités fédérales et d’État. Dans le but d’établir des normes de base pour l’ensemble du réseau, le DHS et le DOJ [département de la Justice] ont créé les Fusion Center Guidelines [lignes directrices des centres de fusion] volontaires, et du financement supplémentaire est accordé aux centres qui adoptent ces lignes directrices.

B. Échange d’information dans les centres de sécurité maritime

La classification de l’information se rapporte à l’utilisation de capteurs, de sources, d’indicateurs de qualité, de calendriers de déploiement, etc. Les restrictions concernant la communication d’information classifiée ralentiront ou empêcheront l’échange de données.

Le 9/11 Commission Report a également déterminé que le principal obstacle qui empêchait d’établir des liens provenait de la réticence des territoires à échanger de l’information entre eux et à l’intérieur même de leurs frontières. D’ailleurs, il recommandait l’adoption d’une approche pangouvernementale d’échange d’information. Certains pays ont donc prescrit des exigences légales prévoyant la création d’environnements communs d’échange d’information pour favoriser l’adoption d’une approche pangouvernementale dans les centres de fusion, entre autres. Ces approches ne prennent cependant pas en compte les problèmes d’interopérabilité qui pourraient surgir lorsque des pays ou des régions échangent de l’information.

Approches nationales

La mise en place du Maritime Information System (AMIS) [système d’information maritime] de l’Australie permet de coordonner l’échange d’information entre les principaux organismes fédéraux comme les douanes et la défense133 le long des approches maritimes de l’Australie; il couvre une distance pouvant aller jusqu’à 1 000 milles nautiques de ses côtes. Parmi les autres systèmes de surveillance utilisés figurent des satellites, des radars transhorizon comme le Jindalee Operational Radar

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Network (JORN), et le système d’identification et de suivi des navires à grande distance (LRIT). Le BPC collecte, analyse et évalue, en collaboration avec un certain nombre d’organismes du Commonwealth, d’États et de territoires, de l’information sur la sécurité des zones maritimes au large des côtes australiennes.

Le NMCC de la Nouvelle-Zélande diffuse certains renseignements aux organismes pertinents au moyen du Multi-Agency Network – Restricted (MAN-R) [réseau multiorganisationnel à accès restreint] auquel ont accès la force de défense de la Nouvelle-Zélande (NZDF), le NMCC, le service des douanes de la Nouvelle-Zélande, Maritime New Zealand, la police et le Ministry of Fisheries (MOF) [ministère des Pêches]134.

Au chapitre de l’échange d’information, Singapour fait face aux mêmes défis que la plupart des pays examinés, plus précisément « le besoin de renforcer un certain niveau de confiance et de fiabilité parmi les organismes concernés ». Le centre de fusion de l’information (IFC) utilise divers systèmes d’échange d’information comme le portail Internet Regional Maritime Information Exchange (ReMIX) [échange d’information maritime régionale] du Western Pacific Naval Symposium (WPNS) [symposium naval du Pacifique occidental]135, le Malacca’s Straits Patrol’s Information System (MSPIS) [système d’information des patrouilles du détroit de Malacca], le Système d’identification automatique (SIA) par satellite et le système d’identification et de suivi des navires à grande distance (LRIT) et analyse l’information maritime. L’IFC travaille en étroite collaboration avec d’autres centres établis d’échange d’information pour une couverture plus exhaustive du domaine maritime136.

À l’appui de l’architecture du cadre national, le National Maritime Information Centre (NMIC) [centre national d’information maritime] utilise Telesto, un système britannique de suivi des activités des navires137 qui a recours à un ensemble diversifié de sources de données pour dresser automatiquement un portrait de la situation maritime. Le personnel du NMIC peut ainsi comprendre l’information intégrée sur le transport maritime mondial138 afin d’assurer la défense du territoire et de traquer les activités des groupes criminels transnationaux dans le domaine maritime. Le NMIC a également recours au Maritime Event Tracking and Information System (METIS) [système d’information et de suivi des événements maritimes] à l’échelle nationale, et au système d’échange MEXS de MARSUR, à l’échelle internationale139.

Dans le 9/11 Commission Report, il est indiqué que les défaillances dans l’échange d’information et le défaut de recourir au renseignement pertinent sont les facteurs principaux qui ont empêché de prévenir les attaques du 11 septembre140. L’Intelligence Reform and Terrorism Prevention Act (IRTPA) comprend l’exigence de créer un « Information Sharing Environment (ISE) [environnement de partage de l’information]141 ». L’ISE se voulait un [traduction] « environnement coordonné, réparti et décentralisé […] avec des Anormes juridiques applicables relatives à la vie privée et aux libertés civiles@142 ». En particulier, l’IRTPA ordonnait que l’ISE fournisse et favorise les mécanismes d’échange d’information sur le terrorisme entre l’ensemble des entités compétentes fédérales, locales, tribales et de l’État et le secteur privé grâce aux lignes directrices d’une politique et aux technologies143. Le National Information Exchange Model (NIEM)144 [modèle national d’échange de l’information] relie les communautés qui ont besoin d’échanger des renseignements. Son processus d’élaboration est le fondement des normes d’échange de l’ISE.

L’armée américaine a élaboré son système Combined Enterprise Regional Information Exchange (CENTRIX) [système régional combiné d’échange d’informations d’entreprise]; il constitue un canal d’interopérabilité pour la promotion de son réseau maritime mondial, et la marine américaine l’emploie couramment145. Elle a également son Secret Internet Protocol Router Network (SIPRNet) [réseau routeur secret de protocoles Internet], une application spéciale utilisée au besoin.

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Approches régionales — Union européenne (UE)

Vu la nature des défis auxquels le domaine maritime de l’UE doit faire face, l’UE a créé un processus favorisant un environnement commun de partage des informations (CISE). Celui-ci fournit une plateforme qui assure l’interopérabilité et permet l’échange d’information entre les systèmes sectoriels fonctionnels146 et ceux qui sont actuellement élaborés par l’UE et ses États membres; améliore la connaissance de la situation maritime147; et permet d’atteindre l’efficience et la rentabilité associées à la collecte de renseignements148. Le réseau vise à améliorer la situation maritime générale (RMP) en reliant les réseaux et les systèmes maritimes militaires avec les services de chaque système national accessibles par une interface spécialisée « MEXS »; il sera fonctionnel d’ici 2014149.

Approches régionales — Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN)

Le Centre OTAN de fusion des données du renseignement (NIFC) avait besoin d’un logiciel pour la conception de l’architecture d’information et du renseignement du NIFC axée sur l’interopérabilité avec ses membres de l’OTAN. [Traduction] « On a ajouté le réseau des centres de renseignement opérationnel en Europe (LOCE) et le système de recherche et d’exploitation de renseignement sur le champ de bataille (BICES) de l’OTAN150 » à l’architecture d’information et du renseignement du NIFC. Le LOCE est l’unique passerelle des systèmes américains menant aux autres systèmes C41151 de l’OTAN et il [traduction] « fournit aux forces américaines, aux forces de l’OTAN et à d’autres organisations militaires nationales de pays alliés des renseignements en temps quasi réel, sur la situation corrélée et sur l’ordre de bataille152 ».

Approches régionales — Regional Cooperation Agreement on Combating Piracy and Armed Robbery against Ships in Asia Information Sharing Centre (ReCAAP ISC) [centre d’échange d’information de la ReCAAP]

L’augmentation subite des actes de piraterie et des vols qualifiés en mer dans l’Asie du Sud-Est après la crise financière asiatique de 1997 a donné lieu à la signature de la Regional Cooperation Agreement on Combating Piracy and Armed Robbery against Ships in Asia (ReCAAP) [entente de coopération régionale sur la lutte contre les actes de piraterie et le vol à main armée contre les navires en Asie] par 16 pays en 2004153. Dans le but d’assurer l’interopérabilité entre chacune des 18 parties contractantes, le ReCAAP ISC est situé au C2 Centre [centre de commandement et de contrôle maritime] de Changi. Le ReCAAP ISC a lancé un système électronique d’échange d’information, l’Information Network (IFN) [système de réseau d’information], qui a pour objectif de faciliter les communications, l’échange d’information et la coopération opérationnelle entre les pays participants et d’améliorer les interventions de la ReCAAP visant à lutter contre la piraterie et le vol à main armée.

National Network of Fusion Centres [réseau national des centres de fusion] (centres de fusion locaux et d’État, É.-U.)

Les centres de fusion peuvent être des voies d’accès utiles à l’information, puisque les agents locaux et d’État, chargés de l’application de la loi, sont souvent la dernière ligne de défense contre les activités et les attaques terroristes. Malgré les meilleures intentions, ces centres de fusion ont des problèmes avec la diffusion de l’information, et le DHS y a partiellement remédié en donnant accès, à tout le personnel des centres de fusion, aux réseaux de données classifiées et aux portails de renseignements sur la menace terroriste154. On a pu régler les questions d’autorisation grâce aux autorisations accordées à de nombreux membres du personnel local et d’État ainsi qu’à la normalisation des procédures opérationnelles types par le DHS, selon le modèle national d’échange de l’information (NIEM), une initiative conjointe du DHS et du DOJ axée sur la justice mondiale visant à normaliser l’échange d’information (PM-ISE)155.

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C. Questions juridiques concernant les centres de sécurité maritime

Les principales questions juridiques concernent diverses ententes mondiales, régionales et bilatérales traitant de certaines menaces à la sécurité maritime. Elles ont aussi trait à des ententes juridiques nationales conclues ou non pour donner suite aux initiatives mondiales ou empêcher la réalisation de certaines d’entre elles. Les dimensions politiques de la sécurité maritime portent sur les mesures et les ententes informelles existantes ou requises entre divers États et visant à lutter contre les menaces maritimes, ainsi que sur les motivations à l’origine de leur adoption. Il est important de prendre conscience que la sécurité maritime n’est pas un casse-tête juridique; elle n’exige pas que les règles applicables soient évaluées, les principes contradictoires conciliés, et les lacunes dégagées, identifiées et qu’on détermine comment il serait possible de pallier celles-ci tout en tenant compte du cadre dans lequel ces règles s’appliquent.

Un certain nombre de facteurs ont contribué aux cadres juridiques qu’ont adoptés les gouvernements. Les lois internationales ont vu leur portée s’élargir de façon à englober le terrorisme maritime, et cette évolution est le résultat des alliances formées entre ces gouvernements et les États-Unis. Après le 11 septembre 2001, les États-Unis ont insisté pour que l’OMI et les autres organisations internationales examinent les mesures juridiques et techniques en place à l’échelle internationale pour prévenir et réprimer les actes terroristes. L’OMI a donc décidé d’axer ses efforts sur la prévention et la répression des actes terroristes perpétrés contre les navires en mer et amarrés à un port et au renforcement de la sécurité à bord des navires et sur la côte, et ce, conformément à la National Strategy for Maritime Security [stratégie nationale en matière de sécurité maritime] adoptée par les É.-U. en septembre 2005. Les gouvernements, en tant que membre de l’OMI, ont adopté de telles mesures découlant, en partie, de leur alliance avec les É.-U. et du fait que, eux aussi, ils [traduction] « comptent énormément sur les océans pour leur sécurité et le bien-être de leurs gens et de leur économie156 ». L’analyse détaillée des questions juridiques propres aux gouvernements et aux régions est présentée à l’annexe 22.

Approches régionales et nationales

Chaque pays examiné dans le document a adopté sa propre variante d’une loi sur la sécurité nationale, comme Singapour qui a édicté l’Internal Security Act (ISA) [loi sur la sécurité intérieure]. Ces lois ont toutes des objectifs semblables : s’attaquer aux menaces graves contre la sécurité sociale et politique et contrer les menaces terroristes. Ces lois, en plus de celles sur la sécurité maritime liées aux douanes, à la migration et au transport, confèrent le pouvoir de recueillir du renseignement et de l’information sur la sécurité.

De plus, tous ces pays sont membres de l’OACI, qui travaille à assurer la sécurité aérienne, et de l’OMI, qui est responsable de prendre des mesures pour améliorer la sécurité de la navigation maritime internationale et limiter la pollution maritime par les navires. Ainsi, chaque pays ou région a adopté les dispositions nécessaires au respect des exigences relatives à la sécurité aérienne et maritime, comme la création des centres de fusion qui permettent d’atteindre ces buts.

D. Questions relatives au rendement des centres de sécurité maritime

Bien que la transparence et le rendement soient deux éléments qui se recoupent, seul l’examen ou la vérification du rendement d’une activité permet d’analyser l’efficacité et la rentabilité d’un programme ou d’une initiative. Ces questions touchent particulièrement les organisations internationales, comme l’OMI qui a un certain nombre de nouvelles normes de rendement et exigences fonctionnelles à respecter lorsque ses membres mettent en œuvre ses mesures en matière de sécurité maritime, comme le Code ISPS.

En menant des vérifications, des évaluations et des examens du rendement des centres de sécurité maritime, les gouvernements et les organisations internationales sont en mesure de mieux déterminer si

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un centre ou un État membre peut respecter les normes de rendement prévues au mandat. Les gouvernements peuvent aussi voir si, en investissant dans ces centres, ils optimisent leurs ressources. Cette information sensible n’est pas disponible dans les sources ouvertes.

Approches régionales et nationales

En 2010, la Nouvelle-Zélande a entrepris une vérification de rendement du NMCC afin de déterminer avec quelle efficacité le centre organise les patrouilles maritimes. On a constaté qu’il fallait faire plus : [traduction] « L’efficacité du NMCC dans la coordination des patrouilles maritimes change et devrait s’améliorer avec la mise en place de nouveaux systèmes et de ressources affectées aux patrouilles157. »

Les vérifications du rendement de la plupart des centres de fusion fédéraux des États-Unis ne sont pas accessibles pour des raisons de sécurité nationale. Il est cependant possible de consulter la vérification du rendement qui a été effectuée sur les Interagency Operations Centres (IOC) [centres des opérations interorganisationnelles] de l’USCG. Ceux-ci ont été conçus pour communiquer l’information maritime aux ports partenaires de l’USCG. D’après les conclusions du GAO158, l’USCG fournira les paramètres que l’administrateur du système WatchKeeper devra recueillir et dont il devra rendre compte. L’USCG mène également un sondage auprès de tous les utilisateurs du système quatre mois après sa mise en œuvre dans un port, ce qui lui permet de déterminer l’efficacité du système Watchkeeper, une plateforme logicielle créée en vue d’améliorer la prise de décisions stratégiques, la connaissance de la situation, la surveillance des opérations et le traitement des données dans les plus grands ports des É.-U.

Approches régionales — Union européenne (UE)

L’échange d’information avec des pays tiers permet de prendre les dispositions appropriées pour secourir des personnes en détresse en mer. Cet échange d’information peut également permettre aux pays tiers de prendre des mesures opérationnelles contre les migrants illégaux, un [traduction] « risque possible selon la législation sur les droits de la personne ou les réfugiés159 ». La protection des données soulève également des questions puisque, en principe, les renseignements et les données échangés au moyen du système EUROSUR ne sont pas censés inclure des données personnelles.

La Commission a inclus une mesure de protection dans le Règlement portant création du système européen de surveillance des frontières (EUROSUR) qui interdit l’échange d’information dont un pays tiers pourrait se servir « pour identifier des personnes ou des groupes de personnes […] qui encourent un risque sérieux d’être victimes d’actes de torture, de peines ou traitements inhumains ou dégradants ou de toute autre violation des droits fondamentaux […]160 ». Toutefois, le Règlement ne prévoit pas de mécanisme permettant de surveiller le respect de cette pratique.

National Network of Fusion Centres [réseau national des centres de fusion] (centres de fusion locaux et d’État, É.-U.)

Des points de vue émis par un certain nombre de tiers, dont l’American Civil Liberties Union (ACLU) [union des libertés civiles américaines] et Cincotta, outre les opinions formulées par le GAO et l’Office of Inspector General [bureau de l’inspecteur général] du DHS, ont souligné une série de préoccupations générales associées aux activités du réseau national des centres de fusion appartenant à des intérêts locaux ou à l’État, initialement établis en l’absence de cadre juridique relatif à la réglementation des activités des centres de fusion. Le tableau 5 de l’annexe 16 présente les types de demandes de soutien locales et d’État que reçoit l’Office of Intelligence and Analysis (OIA) [bureau du renseignement et de l’analyse] du DHS161. Le tableau 6 de l’annexe 17 énumère les mesures, les indicateurs de rendement clés et les paramètres pour un même point de service indiqués par le rapport du GAO162.

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 34

L’absence de règlementation a mené rapidement à un changement d’orientation de la mission, ce qui a déconcerté le sous-comité du Sénat américain. « L’enquête réalisée par le sous-comité a révélé que de nombreux centres de fusion n’avaient pas la capacité, ou ne s’étaient pas fixé d’objectifs, pour contribuer de façon significative à la lutte contre le terrorisme menée par l’administration fédérale. De nombreux centres ont estimé que le contre-terrorisme ne faisait pas explicitement partie de leur mission, et des représentants fédéraux ont déclaré que certains n’étaient tout simplement pas intéressés à lutter contre le terrorisme163. »

Mesures prises

Les centres d’État et ceux des grandes régions urbaines sont des centres de liaison qui reçoivent, analysent, recueillent, échangent et protègent l’information relative aux menaces que se communiquent le gouvernement fédéral des États-Unis, les gouvernements d’État, locaux, tribaux et territoriaux et le secteur privé. Depuis 2003, l’administration fédérale américaine collabore avec des organismes d’État et locaux afin de mettre en place des principes directeurs permettant à chaque centre de fusion de revenir à son niveau de fonctionnement de base et de former le National Network of Fusion Centres [réseau national des centres de fusion].

En 2004 et 2005, de nombreux États ont commencé à établir des centres de fusion à l’aide de financement d’État, fédéral et local. À l’époque, aucune norme ni ligne directrice n’avait été adoptée afin d’aider à régler les problèmes d’interopérabilité et de communication avec les autres centres d’État, régionaux et fédéraux. Au lieu de créer un système intégré d’échange d’information entre les divers ordres de gouvernement, les centres se sont transformés en centres isolés incapables d’échanger de l’information entre eux. C’est pourquoi le DOJ et le DHS ont mis en place des lignes directrices pour que ces centres de fusion intègrent des organismes de sécurité publique et du secteur privé164.

En 2011, [traduction] « le DHS, en collaboration avec les directeurs des centres de fusion et les partenaires de multiples organismes fédéraux, a instauré un processus d’évaluation annuelle reproductible afin de suivre l’évolution du National Network of Fusion Centers et de fournir des données objectives en vue d’éclairer la prise de décisions concernant les investissements fédéraux dans les centres de fusion165 ».

4.3 Troisième question de recherche

Y a-t-il des éléments tirés des systèmes de gouvernance de ces centres de fusion qui pourraient s’appliquer à la situation canadienne?

Selon la définition américaine, « un centre de fusion est un mécanisme efficace pour l’échange d’information et le partage du renseignement, l’optimisation des ressources, la rationalisation des opérations et l’amélioration de la capacité de lutter contre la criminalité et le terrorisme grâce à l’analyse des données à partir d’une diversité de sources166 ». La présente section porte sur la possibilité d’appliquer au contexte canadien des éléments des six régimes examinés.

Puisque les ressources sont de plus en plus sollicitées pour soutenir diverses missions gouvernementales, les administrations doivent trouver un moyen de tirer le maximum du peu dont elles disposent. Avec la demande croissante et des ressources stables ou en baisse, les centres de fusion peuvent devenir un autre outil pour optimiser les ressources disponibles et l’établissement de relations de confiance167. Le rôle principal d’un centre de fusion est la collecte, la fusion, l’analyse et la diffusion réseaucentrique du renseignement sur les activités criminelles et terroristes et d’autres renseignements comme les évaluations de la menace et des risques, à l’appui des efforts déployés pour anticiper, reconnaître, prévenir ou surveiller les éventuelles activités criminelles et terroristes. Tous les ordres de gouvernement et les

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ministères ou organismes gouvernementaux s’intéressant à la sécurité maritime, ainsi que les organismes du secteur privé et public peuvent prendre part à ce processus. Le degré de participation de certaines de ces entités variera en fonction de la situation.

Caractéristiques communes des régions

Chaque régime a adopté une approche de fonctionnement fondée sur le renseignement et le risque. Grâce à l’intégration de l’information et à la coopération interorganisationnelle, chaque centre de fusion entreprend des évaluations tactiques, opérationnelles et stratégiques des menaces et utilise les renseignements obtenus pour maintenir sa connaissance de la situation en ce qui concerne les menaces à la sécurité maritime.

Les six gouvernements visés dans le présent document sont membres de l’OMI et de l’OACI, et chacun s’est engagé à mettre en place certaines exigences juridiques ayant été adoptées par des institutions spécialisées de l’ONU, dont des normes concernant le moyen de transport choisi pour le déplacement de passagers ou de marchandises à l’échelle internationale, ainsi que des exigences de sécurité pour les navires et les installations portuaires afin de lutter contre les menaces terroristes potentielles.

Le régime de chaque pays a défini le rôle de son armée, en particulier les conditions relatives à l’aide fournie au pouvoir civil, ce qui suppose la décision politique de dégager les ressources de l’État (soit l’armée, la garde nationale ou la police nationale) pour les mettre au service des autorités sous-nationales en cas d’urgence168, 169, 170, 171, 172.

Les régimes régionaux sont tout à fait différents. L’UE possède un état-major (EUMS) constitué de représentants de ses États membres. L’EUMS assume des fonctions supplémentaires en matière de gestion des crises et des opérations menées dans l’UE173. La Regional Cooperation Agreement on Combating Piracy and Armed Robbery against Ships in Asia (ReCAAP) est une opération paramilitaire installée à Singapour et qui est composée de 18 parties contractantes dont le rôle est d’entreprendre des opérations et des patrouilles communes menées par des organisations militaires et paramilitaires dans le détroit de Malacca174. Le rôle du Commandement maritime de l’OTAN en matière de sécurité maritime est d’établir et de préserver la situation maritime générale (RMP) de l’OTAN et d’exploiter et de diffuser l’information concernant la CSM au nom de l’Alliance175.

Chaque centre de fusion dépend grandement de la coopération régionale et mondiale, ce qui comprend la conclusion d’ententes administratives de coopération internationale visant divers enjeux, comme la coopération en matière de technologie visant la protection de l’infrastructure maritime des ports, et l’échange intégré d’information.

Transfert d’éléments tirés des régimes de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande

Officieusement, certains éléments du régime australien et du régime néo-zélandais, tel que la structure de gouvernance pangouvernementale, pourraient s’appliquer au régime canadien. Les deux pays ont de nombreux points en commun sur le plan de l’histoire, de la population, de l’économie et des intérêts en matière de politique étrangère, y compris leur participation au Commonwealth britannique des nations176. Par exemple, le Canada pourrait envisager la mise en place d’une structure de gouvernance pangouvernementale fondée sur les modèles de centre de fusion maritime de l’Australie et de la Nouvelle- Zélande. Des membres du personnel des ministères et organismes travaillant en sécurité maritime pourraient faire partie d’un groupe de travail semblable à celui du BPC de l’Australie, ou encore des employés des partenaires concernés pourraient être intégrés à l’organisation pour réaliser des économies d’échelle en ce qui a trait aux opérations.

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 36

Pour ce faire, le Canada doit supprimer les obstacles qui entravent l’échange d’information entre les partenaires militaires et civils en utilisant des solutions législatives et technologiques qui accorderont, à tous les partenaires concernés, un accès illimité à l’information sur la sécurité maritime. L’Australie a confié la responsabilité des ressources et de la gestion frontalières à une seule personne, le commandant des forces armées, qui est chargé des questions militaires et frontalières (deux adjoints se spécialisent dans chacun de ces domaines). Le Canada pourrait aussi prendre modèle sur la N.-Z. et créer un environnement d’échange d’information qui permettrait de diffuser le renseignement relatif à la CSM à ses partenaires.

Transfert d’éléments tirés du régime de l’UE

Le Canada pourrait avoir recours à un processus par étapes177 afin de bâtir sa connaissance du domaine maritime national par le renforcement de ses systèmes régionaux existants de la CDM. Il faudrait, pour cela, qu’il se serve de l’infrastructure existante pour alléger les difficultés relatives à l’inscription à ces systèmes, comme le coût de participation à court et à moyen termes. Le Canada pourrait aussi envisager de codifier son cadre de gouvernance pour le COSM d’une façon qui comprendrait l’obligation de créer un environnement commun d’échange d’information.

Transfert d’éléments tirés du régime de Singapour

Le Canada pourrait intégrer un portail Web spécialisé d’échange d’information semblable au mécanisme utilisé pour le WPNS. Le COSM pourrait aussi résoudre la question du manque de confiance en organisant des activités de sensibilisation expliquant comment l’information recueillie est protégée et utilisée.

Transfert d’éléments tirés du régime du Royaume-Uni

En reconnaissant que l’approche à guichet unique adoptée par le R.-U. pourrait entraîner des difficultés quant à l’échange d’information, le Canada pourrait envisager d’édicter une loi qui viendrait institutionnaliser l’obligation de créer une base de données et un environnement d’échange d’information communs et assurer que cette information est utilisée comme il avait été prévu au départ (renseignement, élément de preuve, prévention ou poursuites judiciaires).

Transfert d’éléments tirés du régime des États-Unis

Les ententes en matière de défense et de sécurité178 conclues entre le Canada et les États-Unis ont une portée plus grande que celles ayant été conclues avec tout autre pays. Par exemple, les É.-U. et le Canada partagent un engagement commun envers l’Alliance de l’OTAN, et leurs forces armées assurent ensemble la défense du continent grâce au Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD).

Le Canada pourrait codifier son cadre de gouvernance pour le COSM. Tous les centres fédéraux de fusion maritime des États-Unis sont régis par une loi, ou une combinaison de lois, et par des décrets qui clarifient les rôles et les responsabilités des organismes et ministères concernés du secteur de la sécurité maritime. Ce cadre vise à mettre en place la notion américaine de la connaissance du domaine maritime décrite à la figure 10 de l’annexe 18. Grâce à ce cadre, le Canada pourrait ajouter une plateforme d’échange d’information à peu près comme celle du modèle national d’échange de l’information (NIEM) de l’ISE (article 1016 de l’IRTPA).

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4.4 Centre des opérations de la sûreté maritime (COSM)

La Politique de sécurité nationale de 2004 prévoyait la création de Centres des opérations de la sûreté maritime (COSM) dans le cadre d’un plan en six points pour renforcer la sécurité maritime. Depuis, trois COSM ont été mis en place : deux COSM côtiers dirigés par le MDN (à Halifax (N.-É.) et à Esquimalt (C.-B.)), et un troisième COSM sous la responsabilité de la GRC, à Niagara-on-the-Lake (Ontario). Cinq partenaires fédéraux, qui sont membres d’un groupe de travail interministériel sur la sécurité maritime, appelé le Groupe de travail interministériel sur la sûreté maritime (GTISM)179, se sont vu octroyer des ressources afin d’y participer.

Aucune chaîne de commandement officielle n’est actuellement en place. Des représentants de divers ministères collaborent plutôt à chacun des trois COSM. Puisque les bureaux ont été regroupés, les représentants ont accès à leurs centres d’opérations respectifs. Les systèmes d’information mettent en évidence le fait que des mesures coordonnées doivent être prises lorsqu’une anomalie est détectée. La structure de gouvernance fragmentée pose problème aux COSM qui doivent combiner leurs renseignements avec efficacité et efficience, en particulier lorsque des questions liées aux ressources et à l’attribution des tâches demeurent ouvertes180. Qui plus est, en l’absence de loi énonçant clairement les liens hiérarchiques, les rôles et les responsabilités, certains liens pourraient ne pas s’établir ou encore l’information pourrait « disparaître » lorsqu’elle circule entre deux organismes ou au sein même d’une organisation en raison de la reddition de comptes floue.

Une comparaison a été effectuée entre les éléments du régime canadien des COSM et les difficultés auxquelles les six gouvernements ont été confrontés notamment : la gouvernance, l’échange d’information, les questions juridiques et le rendement. Voir l’annexe 19 pour une comparaison globale par pays des régimes de centres de fusion de la sécurité maritime.

4.5 Éléments favorables à la connaissance du domaine maritime

Cette rétrospective des centres de fusion de la sécurité maritime dans les différents États a permis de dégager un certain nombre d’éléments pouvant aider à façonner la CDM à l’échelle nationale, régionale et peut-être même internationale. Certains éléments favorables aident chaque administration à envisager une coopération à l’échelle mondiale (coopération internationale en matière de sécurité maritime)181.

Ces éléments favorables sont les suivants : « (1) les stratégies globales en matière juridique et de politiques; (2) l’échange d’information; (3) les normes relatives aux données et à l’information; (4) la surveillance et la technologie; (5) les intérêts commerciaux; et (6) les relations entre les organisations182 ».

(1) Stratégies globales en matière juridique et de politiques

Tous les États visés par l’étude participent à des forums internationaux comme l’OMI, l’OACI et l’OTAN pour mettre au point des stratégies de coopération, qui encouragent la communication d’information à l’intérieur de ces forums. Ces stratégies ont permis aux gouvernements concernés de laisser de côté leurs réserves quant à l’échange libre de données avec leurs partenaires de l’entente. La plupart des États sont prêts et disposés à partager leurs données, mais des obstacles pourraient surgir et devoir être surmontés. Il peut s’agir d’obstacles juridiques, politiques ou relatifs à la sécurité183.

Obstacles juridiques

Les conclusions du 9/11 Commission Report ont souligné le besoin d’apporter des changements constructifs aux dispositions législatives nationales qui empêchaient les organismes civils des É.-U. d’échanger l’information avec les autorités militaires ou avec d’autres entités gouvernementales. Dans la

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foulée du 11 septembre 2001, de nombreux gouvernements ont modifié leurs lois sur la protection de la vie privée afin d’autoriser l’échange d’information pour des raisons de sécurité nationale. Toutefois, des questions demeurent concernant l’échange d’information à partir de sources commerciales avec des tiers en raison de restrictions touchant les permis et les contrats184. L’échange d’information dans le cadre d’une enquête criminelle en cours ou dans les procédures judiciaires soulève également des interdictions similaires185. Dans le contexte canadien, les COSM ne sont pas dotés d’une structure de gouvernance officielle.

Les nouvelles lois doivent tenir compte des dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels et de la Charte canadienne des droits et libertés lorsqu’elles ont pour objectif d’habiliter les COSM à diffuser ces renseignements à tous les organismes de sécurité maritime concernés.

Obstacles politiques

Souvent, les organisations et États-nations participants doivent comprendre pourquoi ces renseignements doivent être communiqués afin d’être en mesure d’élaborer des politiques et procédures relatives à l’échange d’information186. Les parties à l’entente doivent également pouvoir se faire confiance les unes les autres en ce qui a trait à l’utilisation des données partagées aux fins convenues d’un commun accord. Les parties doivent comprendre l’échange d’information et la sauvegarde selon les niveaux appropriés de protection des données afin d’empêcher toute divulgation imprévue à des entités non conformes. [Traduction] « La propriété clairement définie187 des données partagées entre les États-nations doit inclure des dispositions qui prévoient la façon de sauvegarder les données échangées entre les nations188. »

Obstacles relatifs à la sécurité

Les obstacles relatifs à la sécurité se rapportent aux renseignements connexes sur les capteurs, les sources, les indicateurs de qualité, les calendriers de déploiement, les zones de patrouille de routine, etc. Souvent, les restrictions portant sur l’échange de renseignements classifiés ralentissent la communication de données, et cette attente peut parfois se révéler inutile si ces données sont surclassifiées. Les États doivent mettre en place des protocoles permettant l’échange avec les partenaires d’information assujettie à des exigences réglementaires nationales régissant la divulgation de renseignements personnels, délicats sur le plan commercial ou classifiés.

(2) Échange d’information

L’échange d’information entre les organismes et partenaires compétents est nécessaire au maintien d’un environnement maritime sûr189. [Traduction] « En règle générale, plus les structures de gouvernance sont fragmentées, moins les États sont susceptibles de combiner leurs renseignements de façon efficace190. » Les É.-U. sont un exemple extrême avec 17 organismes fédéraux du renseignement et 18 000 organismes d’application de la loi à l’échelle fédérale, locale, tribale et de l’État191. Les conclusions du 9/11 Commission Report l’ont confirmé en soulignant le besoin d’établir un environnement commun d’échange d’information, que l’on a désigné comme un facteur clé dans cette « défaillance du renseignement »192.

Cependant, les problèmes se rapportent non pas seulement à l’établissement de liens, mais aussi à la capacité de combler les brèches dans lesquelles disparaît l’information lorsqu’elle circule d’un organisme à l’autre ou au sein d’une même organisation en raison d’un manque de ressources nécessaires pour tout examiner. Ensemble, la mondialisation et la déréglementation de l’État-nation remettent en question la configuration traditionnelle des organismes occidentaux du renseignement qui reflète l’axe de divergence entre la politique nationale et étrangère193, 194 et entre les organismes « d’application de la loi » et du « renseignement ».

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Les organismes policiers et du renseignement sont des organisations différentes qui ont leur propre mandat et leur propre culture. Le défaut de communiquer des renseignements peut être attribuable non pas à un « manque de vue à long terme », mais à des questions plus complexes liées aux mandats et aux ressources195. Depuis le 11 septembre, on a considérablement atténué la séparation des fonctions de la police de celles du renseignement en Europe et aux É.-U. [Traduction] « Les problèmes liés à l’échange d’information sont réduits au minimum dans la mesure où l’intervention est axée sur la perturbation ou la prévention, mais si l’objectif est d’amener les présumés terroristes devant les tribunaux, il s’agit donc de déterminer la façon de recourir au “renseignement” à l’appui de la poursuite196 ».

La plupart des centres de fusion de la sécurité maritime visés par l’étude ont mis en place un mécanisme servant à diffuser, à l’aide de plateformes d’échange d’information, certains renseignements à tous les organismes concernés. En Australie, le Maritime Information System (AMIS) [système d’information maritime] sert à diffuser l’information sur la sécurité maritime197. La Nouvelle-Zélande utilise son Multi- Agency Network – Restricted (MAN-R) [réseau multiorganisationnel à accès restreint], auquel ont accès tous les organismes concernés en matière de sécurité maritime198. Pour sa part, Singapour se sert de son portail Internet Regional Maritime Information Exchange (ReMIX) [échange d’information maritime régionale] pour diffuser son information199 ainsi que de son système ACCESS200. Aux É.-U., l’environnement de partage de l’information a recours à la plateforme du modèle national d’échange de l’information (NIEM) en plus d’un certain nombre d’autres systèmes201. L’UE cherche à mettre en place un environnement semblable à l’ISE américain au moyen d’une plateforme d’environnement commun d’échange d’information qui utilise le système d’échange MEXS de MARSUR202.

Compte tenu de la gouvernance fragmentée des MSOC, les communications et l’échange d’information présentent des défis, en particulier des questions relatives à des [traduction] « gains d’efficacité dans les rapports verticaux et horizontaux et au mouvement interministériel des intérêts maritimes203 ».

(3) Normes relatives aux données et à l’information

La normalisation de la collecte des données est à la base de l’échange de données et d’information maritimes à l’échelle internationale. Elle élimine les ambiguïtés et cerne les incohérences pouvant mener à de mauvaises décisions204. Des normes existent actuellement au sein de l’OMI, notamment en ce qui concerne les données transmises par les systèmes d’identification automatiques (SIA) à bord des navires et le service d’identification et de suivi des navires à grande distance (LRIT)205.

Les protocoles de sécurité pour le système de transport aérien civil ont été établis à l’OACI. Or, une convention semblable s’imposerait en vue d’appuyer les normes maritimes internationales et la gouvernance relative à la connaissance de la situation maritime206. D’autres normes maritimes devraient mettre l’accent sur [traduction] « une définition des formats de données, des protocoles visant la mise en commun de systèmes, la catégorisation de navires d’intérêt (NI), des programmes de formation et des processus de classification normalisés207 » afin que l’on puisse faciliter l’échange d’information tout en tenant compte des politiques et processus applicables à la sauvegarde de l’information.

(4) Surveillance et technologie

La technologie permet d’assurer la surveillance maritime, de simplifier le transfert des données et de transformer ces données en information applicable de la connaissance du domaine maritime. Pour ce faire, il faut que la collecte de données soit constante et qu’elle se déroule dans tout le pays. [Traduction] « La collecte doit persister au fil du temps en vue de suivre les déplacements des navires, d’effectuer une analyse des tendances et de détecter les anomalies208. »

Puisque les ressources consacrées à la surveillance sont limitées, la diffusion de l’information maritime devrait être gérée au moyen d’ententes sur la sécurité maritime conclues entre les États ou à l’échelle

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régionale. Même si les SIA et les systèmes de LRIT sont des systèmes d’autosignalisation, ils ne fournissent pas une situation maritime fiable, exhaustive209. Il faut également obtenir des données provenant d’autres sources : radar, capteurs électro-optiques, détecteurs acoustiques, imagerie aérienne ou satellite au sol, systèmes de surveillance des navires, services de contrôle de la circulation maritime210.

L’acquisition de technologie pour l’échange de données dépend des normes nationales et non de la coopération internationale. L’interopérabilité de la technologie entre les États ou les multinationales est une nécessité fondamentale, il faut donc que des normes généralement reconnues soient appliquées.

(5) Intérêts commerciaux

Comme plus de 90 % des échanges mondiaux sont expédiés par la mer et que les câbles de transmission posés sur le fond marin acheminent 95 % du trafic mondial dans le cyberespace, l’importance de maintenir la sécurité des voies de navigation commerciale n’est guère remise en question211. Des préoccupations ont été soulevées quant à une menace de perturbation de l’économie en raison de la libre circulation du transport maritime qui menacera l’économie mondiale. De même, des chaînes d’approvisionnement illicites, exploitées par des éléments terroristes et du crime organisé, sont susceptibles de compromettre les intérêts maritimes commerciaux212.

[Traduction] « La mise en place de processus qui tirent parti de la circulation régionale et mondiale de l’information sur la sécurité maritime et qui en font la synthèse dans des mises à jour de renseignements locaux, en temps opportun, profitant au trafic maritime marchand est une première étape dans le contrôle des risques et des coûts213. » Ces systèmes permettraient aux capitaines de navires et aux compagnies de navigation de bâtir une image maritime locale et de prendre des mesures d’atténuation au besoin. [Traduction] « Un système de coopération réglementaire et de sécurité maritime bien défini, reposant sur un échange volontaire de données maritimes commerciales, favorisera le système intermodal de transport maritime214. »

(6) Relations interorganisationnelles

Les décideurs ne comprennent pas bien pourquoi la coopération et la gouvernance sont nécessaires dans le domaine de la sécurité maritime; il faut donc leur expliquer clairement pourquoi. Actuellement, des pays qui ont certains intérêts similaires, comme le Canada et les É.-U., sont d’accord sur le fait qu’il faut assurer l’accès aux espaces maritimes communs et adopter une approche collaborative pour veiller à la sécurité en haute mer, ce qui a mené à la conclusion d’ententes et d’alliances bilatérales, régionales et multilatérales officielles, comme des ententes de l’OMI et de l’OACI ainsi que le ReCAAP et l’OTAN.

5.0 Conclusion

Depuis le 11 septembre 2001, un grand nombre de pays ont pris conscience du fait que leur sûreté et leur sécurité économique reposent sur l’utilisation sécuritaire des océans. La sécurité maritime dépend de la capacité d’acquérir des connaissances approfondies sur l’activité maritime (c.-à-d. une connaissance du domaine maritime). De nombreuses menaces qui guettent le domaine maritime, comme le terrorisme, la piraterie et le crime organisé, sont d’envergure internationale; il est donc impossible pour un État d’affronter seul ces menaces. Les pays doivent collaborer entre eux afin d’acquérir une connaissance concertée du domaine maritime.

Le présent document s’est penché sur les centres de fusion de la sécurité maritime créés dans le cadre de la stratégie visant à améliorer la sécurité maritime à l’échelle mondiale, nationale et régionale. De nombreuses avancées technologiques simultanées, comme des connexions réseau intercontinentales grâce à des systèmes par satellite, un radar transhorizon et de l’équipement acoustique près des côtes et des

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ports, ont été intégrées à la plupart des approches multidimensionnelles qu’ont adoptées les pays pour renforcer la sécurité. Les organisations gouvernementales et militaires étudiées disposent déjà de données utiles pouvant contribuer à la connaissance commune de la situation maritime, mais elles sont incapables de recueillir seules toutes les données nécessaires. Les gouvernements ne peuvent profiter de la valeur ajoutée des centres de fusion de la sécurité maritime que s’ils échangent de l’information avec leurs ministères concernés, l’OACI et l’OMI — des institutions spécialisées de l’ONU — et le secteur privé.

Six éléments favorables de connaissance du domaine maritime sont ressortis de l’analyse de ces régimes de gouvernance : les stratégies globales en matière juridique et de politiques, l’échange d’information, les normes relatives aux données et à l’information, la surveillance et la technologie, les intérêts commerciaux et les relations interorganisationnelles. Ces éléments servent à surmonter les trois obstacles empêchant une gouvernance adéquate, soit les obstacles juridiques, politiques et relatifs à la sécurité. Le 9/11 Commission Report a souligné le fait que ces obstacles contribuent aux défaillances du renseignement et a insisté sur la nécessité d’apporter des changements constructifs aux dispositions législatives qui empêchent les organismes civils d’échanger de l’information avec les organismes militaires ou gouvernementaux.

À l’instar du Canada, les six gouvernements analysés dans le présent document, soit l’Australie, l’Union européenne et ses États membres, la Nouvelle-Zélande, Singapour, le Royaume-Uni et les États-Unis, font partie de l’OACI et de l’OMI. Chaque centre de sécurité maritime dépend grandement de la coopération régionale et internationale. Les gouvernements se sont engagés à mettre en œuvre les ententes de l’ONU conclues dans le cadre de ces forums afin de contribuer à la connaissance générale du domaine maritime et d’assurer la sûreté et la sécurité des infrastructures maritimes, des ports et des navires.

Ces régimes ont adopté des approches communes dont le Canada pourrait s’inspirer pour mettre en place une stratégie de gouvernance relative à ses centres des opérations de la sûreté maritime (COSM). Ces six régimes ont pris conscience du besoin de réaliser des économies d’échelle le plus souvent possible; ils ont ainsi adopté des approches pangouvernementales et créé des groupes de travail pour régir leurs activités. De plus, chaque régime s’acquitte de ses obligations prévues par l’OMI et l’OACI, mais ils en sont tous à des étapes différentes, et ils suivent les progrès réalisés par les États-Unis pour la création de centres de fusion de la sécurité maritime sur l’ensemble de son territoire.

Chaque régime propose des caractéristiques qui pourraient être utiles aux centres canadiens de sécurité maritime. Que le pays décide de créer des groupes de travail, comme l’a fait l’Australie, ou d’utiliser une stratégie par étapes afin d’atteindre l’interopérabilité, comme l’Union européenne, les décisions prises en matière de gouvernance devront assurer la responsabilisation, donner les rôles et les responsabilités du personnel des COSM et être transparentes. La démarche choisie pour régler la question de l’échange d’information devrait tenir compte des dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels et de la Charte canadienne des droits et libertés ainsi que des problèmes d’interopérabilité qui existent avec les partenaires du Canada dans le domaine de la sécurité maritime, comme les États-Unis et l’OTAN.

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6.0 Acronymes

Australie

ACC Australian Crime Commission [commission de lutte contre le crime d’Australie] ACC Act Australian Crime Commission Act 2002 [loi portant création de la commission de lutte contre le crime d’Australie] ADF Australian Defence Force [force de défense australienne] AFMA Australian Fisheries Management Authority [autorité de gestion des pêches d’Australie] AFP Australian Federal Police [police fédérale d’Australie] DMA domaine maritime australien AMIFC Australian Maritime Information Fusion Centre [centre de fusion de l’information maritime d’Australie] AMIS Australian Maritime Identification System [système d’information maritime d’Australie] AMSA Australian Maritime Security Authority [autorité australienne de la sécurité maritime] AMSOC Australian Maritime Security Operations Centre [centre d’opérations de la sécurité maritime d’Australie] AMSRAP Australian Maritime Security Risk Assessment Process [processus australien d’évaluation des risques associés à la sécurité maritime] AQIS Australian Quarantine and Inspection Service [service d’inspection et de mise en quarantaine d’Australie] ASIO Australian Security Intelligence Organisation [organisation du renseignement de sécurité d’Australie] $ A dollar australien AusSAR Australian Search and Rescue [système australien de recherche et de sauvetage] BPC Border Protection Command [commandement de la protection des frontières] CBPC Commander of Border Protection Command [commandant de la Border Protection Command] Cth Commonwealth Initiative Fusion National Criminal Intelligence Fusion Capability [capacité nationale de fusion de renseignements criminels] GAMSA Guide to Australian Maritime Security Arrangements [guide relatif aux mesures de sécurité maritime de l’Australie] NTAC National Threat Assessment Centre [centre national d’évaluation des menaces] SFA Security Forces Authority [autorité des forces de sécurité]

Canada

ASFC Agence des services frontaliers du Canada GCC Garde côtière canadienne FC Forces canadiennes CJOS Opérations interarmées en mer OU menées à partir de la mer SCRS Service canadien du renseignement de sécurité MPO Ministère des Pêches et des Océans MDN Ministère de la Défense nationale GTISM Groupe de travail interministériel sur la sûreté maritime FMAR(A) Forces maritimes de l’Atlantique

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PIEM Protocole d’intervention en cas d’incident maritime SGREDM Système de gestion des renseignements et d’échange de données maritimes COSM Centre des opérations de la sûreté maritime OR Opérations réseaucentriques NCW Guerre réseaucentrique OFR Opérations facilitées par réseau NIEM Modèle national d’échange de l’information NORAD Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord NSIP Programme OTAN d’investissement au service de la sécurité GRC Gendarmerie royale du Canada MRC Marine royale canadienne TC Transports Canada

Union européenne

AAR analyse annuelle des risques CCME Central Command for Maritime Emergencies [commandement central pour les urgences maritimes] PDC plan de développement des capacités PESC Politique étrangère et de sécurité commune CHENS chefs d’états-majors des marines européennes CIREFI Centre d’information, de recherche et d’échanges en matière de franchissement des frontières et d’immigration CISE environnement commun de partage des informations CIVCOM Comité chargé des aspects civils de la gestion des crises Commission Commission européenne PSDC Politique de sécurité et de défense commune DG ENTR Direction générale des entreprises et de l’industrie DG ENV Direction générale de l’environnement DG HOME Direction générale de l’immigration et des affaires intérieures DG MARE Direction générale des affaires maritimes et de la pêche DG MOVE Direction générale de la mobilité et des transports DG TAXUD Direction générale de la fiscalité et de l’union douanière AED Agence européenne de défense EEE Espace économique européen SEAE Service européen pour l’action extérieure EMSA Agence européenne pour la sécurité maritime SESM stratégie européenne de sécurité maritime EO satellite d’imagerie électro-optique EOS European Organisation for Security [Organisation européenne pour la sécurité] REP réseau européen de patrouilles SES stratégie européenne de sécurité UE Union européenne CMUE Comité militaire de l’Union européenne EMUE État-major militaire de l’Union européenne EUROMARFOR European Union Maritime Force [force maritime européenne] EURONEC capacité en réseau de l’Europe EUROPOL European Police Service [Office européen de police] EUROSUR système européen de surveillance des frontières extérieures CSUE (ou SatCen) Centre satellitaire de l’Union européenne FRAN FRONTEX Risk Analysis Network [réseau d’analyse des risques de FRONTEX]

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FRONTEX Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’UE FRONTEX ARA FRONTEX Annual Risk Analysis report [rapport d’analyse annuelle des risques de FRONTEX] GMES Global Monitoring for Environment and Security [surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité] GIF gestion intégrée des frontières GIU gestion intégrée des urgences PMI politique maritime intégrée SMI surveillance maritime intégrée INTDIV Intelligence Division [division du renseignement] ISTAR renseignement, surveillance, acquisition d’objectifs et reconnaissance (applications ISTAR) MI marine italienne JRC Centre commun de recherche MARSUR réseau européen de surveillance maritime MCBA Maritime Capacity Building Agency [agence pour le renforcement des capacités maritimes] MERAC Maritime Emergency Reporting and Assessment Centre [centre de signalement et d’évaluation des urgences maritimes] MEXS système d’échange de MARSUR DTM défense territoriale militaire OM opérations militaires COM concept opérationnel maritime MRCC Maritime Rescue Coordination Centre [centre de coordination du sauvetage en mer] EM État membre OSM opérations de sécurité maritime MSSC Maritime Safety and Security Centre [centre de protection et de sécurité maritime] MSSIS Maritime Safety and Security Information System [système d’information sur la sécurité et la sûreté maritimes] CNC centre national de coordination (EUROSUR) CFR capacités facilitées par réseau NMSC National Maritime Surveillance Centre [centre national de surveillance maritime] NDA Note d’accession NRCC National Rescue Coordination Centre [centre national de coordination de sauvetage] AO accord opérationnel OGMSA Office of Global Maritime Situational Awareness [bureau pour la connaissance de la situation maritime mondiale] PMG Groupe politico-militaire COPS Comité politique et de sécurité SAFESEANET réseau Safe Sea satellites SAR satellites radar à synthèse d’ouverture SATCEN Centre satellitaire CFS code frontières Schengen SG/HR secrétaire général/haut représentant SIIMS System for Integrated Interagency Maritime Surveillance [système de surveillance maritime intégrée interorganisme] SIS I Système d’information Schengen

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SITCEN Centre de situation conjoint SMART infrastructure de suivi du trafic maritime axée sur le service SUCBAS Sea Surveillance Cooperation Baltic Sea [coopération en matière de surveillance maritime en mer Baltique] SUCFIS Sea Surveillance Cooperation Finland Sweden [coopération en matière de surveillance maritime entre la Finlande et la Suède] TRMN Trans-Regional Maritime Network [réseau transrégional de transport maritime] VRMTC Virtual Regional Maritime Traffic Centre [centre virtuel régional de la circulation maritime] VTMIS Vessel Traffic Monitoring and Information Systems [systèmes de suivi du trafic des navires et d’information] GRM grande région méditerranéenne

Nouvelle-Zélande

CTAG Combined Threat Assessment Group [groupe combiné de l’évaluation des menaces] DPMC Department of the Prime Minister and Cabinet [Ministère du Premier ministre et Cabinet du gouvernement] ALI agent de liaison international JBMS Joint Border Management System [système conjoint de gestion des frontières] MAN-R Multi-Agency Network – Restricted [réseau multiorganisationnel à accès restreint] MCC Maritime Coordination Centre [centre de coordination maritime] MOC Maritime Operations Centre [centre des opérations maritimes] MOF Ministry of Finance [ministère des Finances] MPR Maritime Patrol Review [examen des patrouilles maritimes] MSA Maritime Safety Authority [autorité de la sécurité maritime] NMCC National Maritime Coordination Centre [centre national de coordination maritime] NMSRC National Maritime Search and Rescue Centre [centre national de recherche et sauvetage maritime] N.-Z. Nouvelle-Zélande NZDF NZ Defence Force [force de défense de la N.-Z.] NZSIS NZ Security Intelligence Service [service du renseignement de sécurité de la N.-Z.] OAG Office of the Auditor-General [bureau du vérificateur général] ODESC(M) Officials Committee for Domestic and External Security Coordination (Maritime) [comité des officiels sur la coordination de la sécurité nationale et externe] [secteur maritime] RCCNZ Rescue Coordination Centre New Zealand [centre de coordination de sauvetage de la N.-Z.] ReMIX Regional Maritime Information Exchange [échange d’information maritime régionale] RNZAF Royal New Zealand Air Force [aviation royale néozélandaise] RNZN Royal New Zealand Navy [marine royale néozélandaise]

Singapour

ANASE (FRA) Forum régional de l’ANASE ANASE Association des Nations de l’Asie du Sud-Est

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Changi C2 Centre Changi Command and Control Centre [centre de commandement et de contrôle maritime de Changi] CDMC connaissance du domaine maritime complet COSCOM Coastal Command [commandement de la défense côtière] IFC Information Fusion Centre [centre de fusion de l’information] IFN Information Network System [système de réseau d’information] ALI agent de liaison international JAMSI Japan’s Asian Maritime Security Initiative [programme de sécurité maritime asiatique du Japon] JCG Japanese Coast Guard [garde côtière japonaise] MARISX Maritime Information Sharing Exercise [exercice sur l’échange d’information maritime] MOEC Multinational Operations and Exercises Centre [centre d’opérations et d’exercices multinationaux] MSP IS Malacca Strait Patrols Information System [système d’information des patrouilles du détroit de Malacca] OASIS Open and Analyzed Shipping Information System [système de données ouvertes et analysées sur le transport maritime] ReCAAP Regional Cooperation Agreement on Combating Piracy and Armed Robbery against Ships [entente de coopération régionale sur la lutte contre les actes de piraterie et le vol à main armée contre les navires en Asie] ReCAAP ISC ReCAAP Information Sharing Centre [centre d’échange d’information du ReCAPP] RAPPICC Regional Anti-Piracy Prosecutions Intelligence Coordination Centre [centre régional de coordination du renseignement à l’appui des poursuites dans la lutte contre la piraterie] ReMIX Regional Maritime Info-sharing Exchange [échange d’information maritime régionale] RSN Republic of Singapore Navy [marine de la République de Singapour] SMART Sense Making and Research Tool [outil de logique et de recherche] SMSC Singapore Maritime Security Centre [centre de sécurité maritime de Singapour]

Centres établis au Royaume-Uni

CCA Civil Contingencies Act [loi sur les urgences civiles] CISE environnement commun de partage des informations DfT Department for Transport [ministère des transports] DGC Defence Geographic Centre [centre de défense géographique] DGIFC Defence Geospatial Intelligence Fusion Centre [centre de fusion du renseignement géospatial de la défense] DHO Defence HUMINT Organisation [organisation du ROHUM de la défense] DI Defence Intelligence [agence du renseignement de défense] EPA Emergency Powers Act [loi sur les pouvoirs en cas d’urgence] FCO Foreign and Commonwealth Office [ministère des Affaires étrangères et du Commonwealth] ROHUM renseignement d’origine humaine IFC Information Fusion Centre [centre de fusion de l’information] IMINT renseignement par imagerie JAC Joint Analysis Centre [centre d’analyse interarmées] JAGO Joint Aeronautical and Geospatial Organisation [organisation aéronautique et géospatiale mixte]

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JFIG Joint Forces Intelligence Group [groupe mixte du renseignement] JIC Joint Intelligence Committee [comité mixte du renseignement] JTAC Joint Terrorism Analysis Centre [centre conjoint d’analyse du terrorisme] LOCE Linked Operations Centres Europe (NATO) réseau des centres de renseignement opérationnel en Europe MACA Military Aid to Civil Authorities [aide militaire aux autorités civiles] MACP Military Aid to Civil Power [aide militaire au pouvoir civil] MARCOM Commandement maritime de l’OTAN MASINT renseignement mesures et signature MCA Maritime and Coastguard Agency [agence maritime et de garde côtière] MOD Ministry of Defence [ministère de la Défense] MRCC Maritime Rescue Coordination Centre [centre de coordination du sauvetage en mer] MSOG Maritime Security Oversight Group [groupe de surveillance de la sécurité maritime] OTAN-FIAS Force internationale d’assistance à la sécurité de l’OTAN CFR capacités facilitées par réseau NIFC Centre OTAN de fusion des données du renseignement NNEC capacité réseaucentrique de l’OTAN NMIC National Maritime Information Centre [centre national d’information maritime] NSC Centre OTAN de la navigation commerciale NSIP Programme OTAN d'investissement au service de la sécurité OSINT renseignement de sources ouvertes EPR équipes provinciales de reconstruction RAF Royal Air Force RN Royal Navy [marine royale] SCA zone de coordination de la surveillance (OTAN) ROEM renseignement d'origine électromagnétique R.-U. Royaume-Uni UKG gouvernement du Royaume-Uni

États-Unis

ACLU American Civil Liberties Union [union des libertés civiles américaines] BAT Biometric Automated Toolset [boîte à outils automatisés biométriques] BJA Bureau of Justice Assistance [bureau d’aide juridique] CBP Customs and Border Protection [douanes et protection des frontières] CFR Code of Federal Regulations CGCG Coast Guard Cryptologic Group [groupe de cryptologie de la garde côtière] CGIS Coast Guard Investigative Services [services d’enquête de la garde côtière] CICC Criminal Intelligence Coordinating Council [conseil de coordination des renseignements criminels] CIS Citizenship and Immigration Services [services de citoyenneté et d’immigration] COC capacités opérationnelles critiques CWID Coalition Warrior Interoperability Demonstration [Démonstration d’interopérabilité Coalition Warrior] DHS Department of Homeland Security [département de la Sécurité intérieure] DOD Department of Defense [département de la Défense] DOJ Department of Justice [département de la Justice] CH capacités habilitantes EO Executive Order [décret-loi]

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COU centre des opérations d’urgence FAA Federal Aviation Administration [bureau fédéral de l’aéronautique] FBI Federal Bureau of Investigation FCIU Fusion Center Integration Unit [unité d’intégration des centres de fusion] FEMA Federal Emergency Management Agency [agence fédérale de gestion des urgences] FIG Field Intelligence Group [groupe régional du renseignement] FISMA Federal Information Security Management Act [loi relative à la gestion de la sécurité de l’information visant les organismes fédéraux] GAO Government Accountability Office [bureau de la responsabilité gouvernementale] GMII Global Maritime Intelligence Integration [plan mondial d’intégration du renseignement maritime] PSI partenariat spatial international HIDTA High Intensity Drug Trafficking Area [programme de lutte contre le trafic de stupéfiants dans les zones de trafic intense de stupéfiants] HAS Homeland Security Act [loi sur la sécurité intérieure] HSPD Homeland Security Presidential Directive [directive présidentielle sur la sécurité intérieure] HSPI Homeland Security Policy Institute [institut pour la politique sur la sécurité nationale] I&W indices et critères d’alerte I&A Office of Intelligence and Analysis [bureau du renseignement et de l’analyse] CR communauté du renseignement ICE Immigration and Customs Enforcement [immigration et application des mesures douanières] IOC Interagency Operations Centre [centre des opérations interorgani-sationnelles] IOP planification des opérations interorganisationnelles IRTPA Intelligence Reform and Terrorism Prevention Act [loi sur la réforme du renseignement et la prévention du terrorisme] ISE Information Sharing Environment [environnement de partage de l’information] ITACG Interagency Threat Assessment and Coordination Group [groupe interorganisme de coordination et d’évaluation des menaces] IVT ciblage intégré des navires JTTF Joint Terrorism Task Force [équipe mixte de lutte contre le terrorisme] MARAD Maritime Administration [administration maritime] MCIA Marine Corps Intelligence Activity [activité de renseignement du Corps des Marines] MIFC LANT Maritime Intelligence Fusion Center Atlantic [centre de fusion du renseignement maritime de l’Atlantique] MIFC PAC Maritime Intelligence Fusion Center Pacific [centre de fusion du renseignement maritime du Pacifique] MOTR US Maritime Operational Threat Response [protocole américain d’intervention en cas de menace aux opérations maritimes] MSCA Military Support to Civil Authorities [appui militaire aux autorités civiles] MSSIS Maritime Safety and Security Information System [système d’information sur la sécurité et la sûreté maritimes] MSSR Maritime Security Sector Reform [réforme du secteur de la sécurité maritime] NCISP National Criminal Intelligence Sharing Plan [plan national d’échange du renseignement criminel] NCTC National Counterterrorism Center [centre national de lutte contre le terrorisme] NFCA National Fusion Center Association [association nationale des centres de fusion]

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NGB National Guard Bureau [bureau de la garde nationale] NIAG NMIO Interagency Advisory Group [groupe-conseil interorganisme du NMIO] NIEM National Information Exchange Model [modèle national d’échange de l’information] NIWA Naval Information Warfare Activity [activité de guerre de l’information maritime] NMIC National Maritime Intelligence Center [centre national d’information maritime] NMIO National Maritime Intelligence-Integration Office [bureau national de l’intégration et du renseignement maritime] NORAD Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord NSA National Security Act [loi sur la sécurité nationale] NSI Nationwide Suspicious Activity Reporting (SAR) Initiative [initiative nationale de rapports d’activités suspectes] NSMS National Strategy for Maritime Security [stratégie nationale en matière de sécurité maritime] NSPD National Security Presidential Directive [directive présidentielle sur la sécurité nationale] OIG Office of Inspector General [bureau de l’inspecteur général] OM surveillance des opérations OMB Office of Management and Budget [bureau de l’administration et du budget] ONDCP Office of National Drug Control Policy [bureau de la politique nationale pour le contrôle des drogues] ONI Office of Naval Intelligence [bureau du renseignement naval] CPMD Commission permanente mixte de défense REAL ID Act Improved Security for Driver’s License and Personal Identification Card Act of 2005 [loi sur la fiabilité et l’exactitude des documents d’identification de 2005] RISS Regional Information Sharing System [système régional d’échange d’information] RMSI Regional Maritime Security Initiative [initiative régionale de sécurité maritime] SecDef secrétaire de la Défense SILO liste de surveillance intégrée unique SLPO State and Local Program Office [bureau des programmes d’État et locaux] SLSR State and Local Support Requests [demandes de soutien locales et d’État] CDMS connaissance du domaine maritime stratégique PSU point de service unique Subcommittee Senate Subcommittee [sous-comité du Sénat] USAF US Air Force [force aérienne] USAF RCC US Air Force Rescue Coordination Center [centre de coordination de sauvetage de l’US Air Force] USCG US Coast Guard [garde côtière américaine] USCG-ICC US Coast Guard Intelligence Coordination Center [centre de coordination du renseignement de l’USCG] USEUCOM Commandement des forces des États-Unis en Europe USMCC US Mission Control Center [centre de contrôle de mission des É.-U.] USNORTHCOM US Northern Command [commandement du Nord des É.-U.] USNORTHCOM J2 US Northern Command Intelligence Directorate [direction du renseignement de l’USNORTHCOM] [J2 de l’USNORTHCOM] USPACOM US Pacific Command [commandement du Pacifique des É.-U.] É.-U. États-Unis USG gouvernement américain ADM armes de destruction massive

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Termes courants

SIA système d’identification automatique C2 commandement et contrôle CSI US Container Security Initiative [initiative relative à la sécurité des conteneurs] ZEE zone économique exclusive GPS système mondial de localisation SPR services de police axés sur le renseignement IRC indicateur de rendement clé LRIT identification et suivi des navires à grande distance MACA Military Aid to Civil Authorities [aide militaire aux autorités civiles] MACP Military Aid to Civilian Power [aide militaire au pouvoir civil] CDM connaissance du domaine maritime CSM connaissance de la situation maritime ISM information sur la sécurité maritime MOU protocole d’entente ONG organisations non gouvernementales EFVP évaluations des facteurs relatifs à la vie privée PDE point d’entrée RCC Rescue Coordination Centre [centre de coordination de sauvetage] RMP situation maritime générale R-S recherche et sauvetage LCM lignes de communications maritimes UAV véhicule aérien sans pilote O.dm onde décimétrique O.m onde métrique SSN système de surveillance des navires NI navire d’intérêt RPV réseau privé virtuel STM services du trafic maritime

Organismes internationaux et termes connexes

ANASE Association des Nations de l'Asie du Sud-Est CMFC Combined Maritime Forces Central Command [Forces maritimes alliées, Commandement central] CMFP Combined Maritime Forces Pacific [Forces maritimes alliées, Pacifique] CE Conseil de l’Europe Commonwealth Commonwealth britannique des nations FPDA Accords de défense des cinq puissances IACP Association internationale des chefs de police OMI Organisation maritime internationale Code ISPS Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires de l’OMI OTAN Organisation du Traité de l’Atlantique Nord NIFC Centre OTAN de fusion des données du renseignement OSCE Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe Convention SAR Convention internationale sur la recherche et le sauvetage maritimes [de l’OMI] Convention SOLAS Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer [de l’OMI]

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Convention SUA Convention pour la répression d'actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime [de l’OMI] Protocole SUA Protocole de 2005 relatif à la Convention SUA [de l’OMI] ONU Organisation des Nations Unies UNCLOS Convention des Nations Unies sur le droit de la mer CNUCTO Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée RCSNU résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies WMSX WPNS Multilateral Sea Exercise [exercice multilatéral en mer du WPNS] WPNS Western Pacific Naval Symposium [symposium naval du Pacifique occidental]

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7.0 Glossaire et termes explicatifs

28 CFR Part 23 (États-Unis) — « Le 28 Code of Federal Regulations (CFR) Part 23 des É.-U. est un règlement et un principe directeur qui concerne les organismes d’application de la loi. Il prévoit l’application de normes relatives au fonctionnement des systèmes multiterritoriaux du renseignement criminel qui reçoivent des subventions du gouvernement fédéral. En particulier, il fournit des consignes pour cinq domaines principaux : a) la soumission et la saisie de renseignement criminel; b) la sécurité; c) les demandes de renseignements; d) la diffusion; e) le processus d’examen et de suppression. Le règlement contribue également à garantir la protection de la vie privée, des droits civils et des libertés civiles des particuliers durant la collecte et l’échange de renseignements et d’information1. »

Approche « tous crimes » — « Cette approche inclut le terrorisme et les autres menaces à risque élevé dans le cadre existant de lutte contre la criminalité afin de veiller à ce que tous les crimes précurseurs possibles soient soumis à un contrôle de sécurité et analysés pour que l’on puisse déterminer s’ils sont liés à des attaques terroristes ou à d’autres crimes de grande envergure. Elle reconnaît qu’il y a une corrélation entre les différents types d’activité criminelle (comme les activités liées aux drogues illicites, les gangs de rue, le blanchiment d’argent, la fraude, le vol d’identité et le terrorisme). Si un centre de fusion adopte cette approche, cela ne signifie pas qu’il devra se pencher sur tous les crimes commis dans son secteur de responsabilité. L’évaluation systématique des risques élaborée par un centre de fusion ou dont il appuie l’élaboration devrait contribuer à établir l’ordre de priorité des crimes et/ou dangers auxquels un État ou une région devrait s’attaquer et, dans un plan de recherche, indiquer les autres sources d’information pouvant se révéler utiles pour l’examen des liens possibles avec d’autres crimes2. »

Approche « tous dangers » — « Cette approche se rapporte à l’état de préparation des États-Unis en cas d’attaques terroristes, de catastrophes majeures et de toute autre situation d’urgence se produisant au pays. Certains centres de fusion ont décidé d’incorporer une approche tous dangers à leur mission afin de tenir compte du contexte actuel de fusion. En général, l’application de cette approche varie, mais cela signifie que le centre de fusion a relevé et établi l’ordre de priorité des types de catastrophes et d’urgences graves, au-delà du terrorisme et de la criminalité, qui peuvent survenir sur son territoire; de plus, il recueille, analyse et diffuse les renseignements qui pourraient aider les organismes responsables compétents (police, pompiers, santé publique, gestion des urgences, infrastructure essentielle, etc.) concernant la prévention, la protection, l’intervention ou les efforts de rétablissement à la suite de tels incidents3. »

Canada — Centres d’opérations de la sécurité maritime (COSM) — Les COSM acquièrent la connaissance de la situation maritime grâce à la collecte, à la synthèse et à l’analyse de l’information provenant des organismes gouvernementaux qui travaillent en sécurité maritime. Ils aident ainsi à cibler, à

1United States Department of Homeland Security. 2012 National Network of Fusion Centers Final Report, Washington, D.C., juin 2013, 93 pages, p. 59, consulté le 8 août 2013 sur le site suivant : http://www.dhs.gov/sites/default/files/publications/2012%20National%20Network%20of%20Fusion%20Centers%2 0Final%20Report.pdf. [En anglais seulement] 2United States Department of Homeland Security. 2012 National Network of Fusion Centers Final Report, Washington, D.C., juin 2013, 93 pages, p. 59, consulté le 8 août 2013 sur le site suivant : http://www.dhs.gov/sites/default/files/publications/2012%20National%20Network%20of%20Fusion%20Centers%2 0Final%20Report.pdf. [En anglais seulement] 3United States Department of Homeland Security. 2012 National Network of Fusion Centers Final Report, Washington, D.C., juin 2013, 93 pages, p. 59, consulté le 8 août 2013 sur le site suivant : http://www.dhs.gov/sites/default/files/publications/2012%20National%20Network%20of%20Fusion%20Centers%2 0Final%20Report.pdf. [En anglais seulement]

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évaluer et à soutenir les interventions coordonnées prévues en cas de menace à la sécurité maritime, d’incident ou d’événement maritime d’envergure4.

Lutte contre le terrorisme — « Il s’agit des pratiques, des tactiques, des techniques et des stratégies mises au point pour prévenir et empêcher les attaques terroristes ainsi que pour lutter contre celles-ci. Dans le contexte du processus de fusion, un centre de fusion ayant pour mission de lutter contre le terrorisme indique et établit l’ordre de priorité des menaces terroristes potentielles pouvant survenir dans son secteur de responsabilité. De plus, il recueille, analyse et diffuse les renseignements qui pourraient aider les organismes responsables compétents (police, renseignement et infrastructure essentielle) concernant la prévention, la protection, l’intervention ou les efforts de rétablissement à la suite de tels incidents5. »

Centre de fusion — « Un centre de fusion est un mécanisme efficace et efficient pour l’échange d’information ou de renseignements, l’optimisation des ressources, la simplification des activités et l’amélioration de la capacité de lutter contre la criminalité et le terrorisme grâce à l’analyse des données à partir de diverses sources6. »

Groupes de travail conjoints sur le terrorisme — « Ce sont de petits groupes formés d’enquêteurs, d’analystes, de linguistes, d’experts de l’équipe d’intervention spéciale et d’autres spécialistes locaux hautement qualifiés provenant d’une dizaine d’organismes américains d’application de la loi et du renseignement. Cet effort de plusieurs organismes est dirigé par le département de la Justice (DOJ) des É.-U. et le FBI et est conçu pour combiner les ressources fédérales, locales et d’État chargées de l’application de la loi7. »

Initiative nationale de rapports d’activités suspectes — « Un processus unifié pour la déclaration, le suivi et le contact relatif aux activités suspectes faisant l’objet d’un rapport selon une méthode qui protège rigoureusement la vie privée et les libertés civiles des Américains8. »

Centre reconnu — « Un centre qui a été désigné comme un centre de fusion par le gouverneur de l’État, mais qui n’a pas été désigné comme centre de fusion principal de l’État, conformément à la Federal

4Sécurité publique Canada. Ad Hoc DG Meeting: Future of the MSOCs Program, 4 avril 2012, 17 pages, p. 2. 5United States Department of Homeland Security. 2012 National Network of Fusion Centers Final Report, Washington, D.C., juin 2013, 93 pages, p. 60, consulté le 8 août 2013 sur le site suivant : http://www.dhs.gov/sites/default/files/publications/2012%20National%20Network%20of%20Fusion%20Centers%2 0Final%20Report.pdf. [En anglais seulement] 6Département de la Justice des États-Unis. Fusion Center Guidelines: Developing and Sharing Information and Intelligence in a New Era, Executive Summary, Office of Justice Programs, Global Justice Information Sharing Initiative, 2008, 8 pages, p. 3, consulté le 24 juin 2013 sur le site suivant: https://it.ojp.gov/documents/fusion_center_executive_summary.pdf. [En anglais seulement] 7United States Department of Homeland Security. 2012 National Network of Fusion Centers Final Report, Washington, D.C., juin 2013, 93 pages, p. 63, consulté le 8 août 2013 sur le site suivant : http://www.dhs.gov/sites/default/files/publications/2012%20National%20Network%20of%20Fusion%20Centers%2 0Final%20Report.pdf. [En anglais seulement] 8United States Department of Homeland Security. 2012 National Network of Fusion Centers Final Report, Washington, D.C., juin 2013, 93 pages, p. 63, consulté le 8 août 2013 sur le site suivant : http://www.dhs.gov/sites/default/files/publications/2012%20National%20Network%20of%20Fusion%20Centers%2 0Final%20Report.pdf. [En anglais seulement]

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Resource Allocation Criteria Policy [politique en matière de critères d’allocation des ressources fédérales] des États-Unis9. »

Rapport d’activités suspectes — « La documentation officielle du comportement observé qui indique, de façon raisonnable, la planification préalable d’activités liées au terrorisme ou d’autres activités criminelles10. »

Évaluation des menaces — « Une évaluation des groupes terroristes ou criminels qui sont présents sur un territoire donné, combinée à une évaluation des cibles potentielles de ces groupes et à la probabilité que ceux-ci commettent un acte illégal. L’évaluation porte sur la possibilité d’un acte criminel ou terroriste, la capacité et la volonté de mettre la menace à exécution11. »

Military Aid to the Civil Authorities [aide militaire aux autorités civiles] (R.-U.) — « Trois critères régissent l’octroi d’une aide militaire aux autorités civiles (MACA) :

 L’aide militaire doit toujours être fournie en dernier recours, lorsqu’on juge insuffisante ou inadéquate l’aide mutuelle ou l’assistance offerte par d’autres organismes ou le secteur privé.  Les autorités civiles n’ont pas les capacités nécessaires pour accomplir une activité, et il serait déraisonnable ou trop coûteux de leur demander d’acquérir ces capacités.  Les autorités civiles ont la capacité d’intervenir, mais le besoin d’agir est urgent, et elles ne disposent pas de ressources facilement accessibles12. »

En règle générale, l’aide militaire au pouvoir civil (MACP) a pour but d’aider celui-ci à affronter diverses activités criminelles ou malveillantes. En plus de respecter les principes de la common law, cette aide doit avoir été approuvée par le ministre de la Défense. Le fondement législatif pour la prestation de l’aide provient de l’article 2 de l’Emergency Powers Act (EPA) [loi sur les pouvoirs en cas d’urgence] de 1964 et de la Civil Contingencies Act (CCA)13 [loi sur les urgences civiles].

9United States Department of Homeland Security. 2012 National Network of Fusion Centers Final Report, Washington, D.C., juin 2013, 93 pages, p. 63, consulté le 8 août 2013 sur le site suivant : http://www.dhs.gov/sites/default/files/publications/2012%20National%20Network%20of%20Fusion%20Centers%2 0Final%20Report.pdf. [En anglais seulement] 10United States Department of Homeland Security. 2012 National Network of Fusion Centers Final Report, Washington, D.C., juin 2013, 93 pages, p. 64, consulté le 8 août 2013 sur le site suivant : http://www.dhs.gov/sites/default/files/publications/2012%20National%20Network%20of%20Fusion%20Centers%2 0Final%20Report.pdf. [En anglais seulement] 11United States Department of Homeland Security. 2012 National Network of Fusion Centers Final Report, Washington, D.C., juin 2013, 93 pages, p. 64, consulté le 8 août 2013 sur le site suivant : http://www.dhs.gov/sites/default/files/publications/2012%20National%20Network%20of%20Fusion%20Centers%2 0Final%20Report.pdf. [En anglais seulement] 12Ministry of Defence. Operations in the UK: The Defence Contribution to Resilience, Joint Doctrine Publication 02 (2nd Edition), publié en septembre 2007, 317 pages, chap. 2, section I, consulté le 12 août 2013 sur le site suivant : https://www.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/61965/defenceconrtibution1.pdf. [En anglais seulement] 13Ministry of Defence. Operations in the UK: The Defence Contribution to Resilience, Joint Doctrine Publication 02 (2nd Edition), publié en septembre 2007, 317 pages, chap. 4, section 2, consulté le 12 août 2013 sur le site suivant : https://www.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/61965/defenceconrtibution1.pdf. [En anglais seulement]

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E-Government Act of 2002 [loi sur le gouvernement électronique de 2002] (États-Unis) — « Cette loi vise, entre autres, à renforcer la protection des renseignements personnels se trouvant dans les systèmes d’information du gouvernement et les sources d’information. Pour ce faire, elle oblige les organismes à mener des évaluations des facteurs relatifs à la vie privée (EFVP). Une EFVP analyse la façon dont les systèmes fédéraux recueillent, stockent, communiquent et gèrent les renseignements personnels. Selon les directives de l’Office of Management and Budget (OMB) [bureau de l’administration et du budget], une EVFP consiste (1) à veiller à ce que la manipulation soit conforme aux exigences juridiques, réglementaires et stratégiques applicables concernant la vie privée; (2) à déterminer les risques et les effets de la collecte, de la conservation et de la diffusion de renseignements sous une forme permettant l’identification de la personne dans un système d’information électronique; et (3) examiner et à évaluer les mesures de protection et les autres processus de traitement des renseignements en vue d’atténuer les risques potentiels d’atteinte à la vie privée215. Les organismes sont tenus d’effectuer des EFVP avant l’élaboration ou l’acquisition de technologie d’information qui recueille, conserve ou diffuse des renseignements qui se trouvent sous une forme permettant l’identification de la personne et avant de lancer de nouvelles collectes de données supposant la collecte, la conservation ou la diffusion de renseignements personnels au moyen de la technologie d’information si les mêmes questions sont posées à 10 personnes ou plus. Dans la mesure où les EFVP sont rendues publiques, les responsables fournissent des explications au public, notamment au sujet des renseignements qui seront recueillis, des raisons pour lesquelles ils sont recueillis, de leur utilisation prévue et de la conservation et protection des données et du système216. »14

Federal Agency Data Mining Reporting Act of 2007 [loi régissant les rapports sur l’exploration de données des organismes fédéraux de 2007] (États-Unis) — « Cette loi stipule que les organismes fédéraux doivent soumettre au Congrès un rapport annuel sur les analyses fondées sur les caractéristiques qu’ils ont réalisées concernant les bases de données servant à cibler les anomalies ou les caractéristiques prévisibles pointant vers une activité terroriste ou criminelle. Elle exclut les analyses fondées sur les sujets qui utilisent des identificateurs ou des éléments personnels associés directement à une personne et celles qui ne servent qu’à détecter la fraude, le gaspillage et les abus au sein des organismes ou des programmes fédéraux ou qui portent sur la sécurité informatique au gouvernement217, 15. »

Federal Information Security Management Act of 2002 (FISMA) [loi relative à la gestion de la sécurité de l’information visant les organismes fédéraux de 2002] (États-Unis) — « Cette loi fixe les exigences fédérales visant les mesures de sécurité relatives aux renseignements et aux systèmes d’information qui soutiennent les activités et les ressources des organismes fédéraux. Elle exige des organismes qu’ils élaborent des programmes de sécurité qui s’appliquent aux entrepreneurs et à d’autres fournisseurs de systèmes et de données aux organismes fédéraux218. En vertu de la FISMA, la sécurité de l’information signifie la protection des renseignements et des systèmes d’information contre l’accès, l’utilisation, la communication, la perturbation, la modification ou la destruction non autorisées, y

14United States Government Accountability Office. Data Mining: DHS Needs to Improve Executive Oversight of Systems Supporting Counterterrorism, Report to Congressional Requesters, GAO-11-742, Washington, D.C., septembre 2011, 70 pages, p. 10, consulté le 17 juin 2013 sur le site suivant : http://www.gao.gov/assets/590/585288.pdf. [En anglais seulement] 15United States Government Accountability Office. Data Mining: DHS Needs to Improve Executive Oversight of Systems Supporting Counterterrorism, Report to Congressional Requesters, GAO-11-742, Washington, D.C., septembre 2011, 70 pages, p. 10 et 11, consulté le 17 juin 2013 sur le site suivant : http://www.gao.gov/assets/590/585288.pdf. [En anglais seulement]

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compris les mesures de contrôle nécessaires à la préservation des restrictions autorisées en matière d’accès et de communication dans le but de protéger les renseignements personnels16. »

Homeland Security Act of 2002 (HSA)219 [loi sur la sécurité intérieure de 2002] (États-Unis) — « Conformément à cette loi, le DHS doit désigner un chef de la protection des renseignements personnels qui supervisera la mise en place de mesures de protection de la vie privée. En vertu de la loi, il incombe au chef de la protection des renseignements personnels, entre autres, de fournir l’assurance que l’utilisation par l’organisme de technologies soutient les mesures de protection de la vie privée relatives à la collecte, à l’utilisation et à la communication des renseignements personnels et que les renseignements personnels contenus dans les systèmes d’enregistrement sont gérés en conformité avec les pratiques équitables en matière d’information énoncées dans la Privacy Act [loi sur la protection des renseignements personnels]17. »

Intelligence Reform and Terrorism Prevention Act of 2004 (IRTPA) [loi sur la prévention du terrorisme et la réforme du renseignement de 2004] (États-Unis) — L’IRTPA a été adoptée dans le but de modifier la National Security Act [loi sur la sécurité nationale] de 1947 et de créer le poste de directeur du renseignement national (DNI). L’IRTPA accorde au DNI l’autorité de gérer le budget du renseignement, de déplacer des ressources entre les organismes pour l’exécution de certaines missions et d’approuver les décisions en matière de personnel pour les postes de haute direction dans la communauté du renseignement extérieure au département de la Défense. Cette loi prévoit également la création de centres de planification du renseignement axés sur les enjeux en vue d’articuler les positions nationales sur le renseignement autour des ensembles de problèmes fonctionnels ou régionaux, comme la lutte contre le terrorisme. Selon la définition de l’IRTPA, le renseignement national s’entend de tout renseignement, quelle que soit sa provenance, et comprend l’information et les renseignements recueillis aux États-Unis ou à l’extérieur qui (1) se rapportent à plus d’un organisme du gouvernement américain et qui (2) comportent une menace pour É.-U., sa population, ses biens ou ses intérêts; au perfectionnement, à la prolifération ou à l’utilisation d’armes de destruction massive; ou à tout autre affaire fondée sur la sécurité nationale ou intérieure des É.-U.18.

National Security Act (NSA) [loi sur la sécurité nationale] (États-Unis) — La National Security Act de 1947 a établi le cadre pour la communauté du renseignement. Elle a aussi établi le National Security Council [conseil national de sécurité], le Director of Central Intelligence (DCI) [directeur des services centraux du renseignement] et le département de la Défense (DOD). Elle énumère également les organisations qui font partie de la communauté du renseignement19.

16United States Government Accountability Office. Data Mining: DHS Needs to Improve Executive Oversight of Systems Supporting Counterterrorism, Report to Congressional Requesters, GAO-11-742, Washington, D.C., septembre 2011, 70 pages, p. 10, consulté le 17 juin 2013 sur le site suivant : http://www.gao.gov/assets/590/585288.pdf. [En anglais seulement] 17United States Government Accountability Office. Data Mining: DHS Needs to Improve Executive Oversight of Systems Supporting Counterterrorism, Report to Congressional Requesters, GAO-11-742, Washington, D.C., septembre 2011, 70 pages, p. 10, consulté le 17 juin 2013 sur le site suivant : http://www.gao.gov/assets/590/585288.pdf. [En anglais seulement] 18États-Unis. Intelligence Reform and Terrorism Prevention Act of 2004, Public Law 108-458, 17 décembre 2004, consulté le 11 août 2013 sur le site suivant : http://www.gpo.gov/fdsys/pkg/PLAW-108publ458/pdf/PLAW- 108publ458.pdf. [En anglais seulement] 19États-Unis. U.S. Code, Title 50, Chapter 15, National Security, Public Law 113-121. [En anglais seulement]

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Privacy Act (5 U.S. Code, Section 553) [loi sur la protection des renseignements personnels] (États-Unis) — « Cette loi impose des limites à la collecte, à la communication et à l’utilisation, par les organismes, de renseignements personnels conservés dans les systèmes d’enregistrement220. La Privacy Act exige des organismes qui établissent ou apportent des modifications à un système d’enregistrement qu’ils en avisent le public au moyen d’un système d’avis d’enregistrement dans le Federal Register [registre fédéral]. Cet avis doit indiquer, entre autres choses, les catégories de données recueillies, les catégories de personnes au sujet desquelles elles sont recueillies, les fins auxquelles les renseignements sont utilisés (y compris, par exemple, le partage prévu de l’information) et les procédures permettant aux particuliers d’examiner et de corriger les renseignements personnels20. »

U.S. Code, Title 10 et Title 50 [titre 10 et titre 50] (États-Unis) — Combinés, ces deux titres régissent les activités et le financement de la communauté du renseignement des États-Unis, notamment les volets relatifs au département de la Défense. Le titre 10 et le titre 50 du U.S. Code comportent tous les deux les fondements législatifs qui sous-tendent les rôles du secrétaire de la Défense et de ses officiers subalternes en ce qui concerne les activités liées au renseignement. L’autorisation légale conférée au président par les titres 10 et 50 du U.S. Code et l’IRTPA est considérée comme étant le fondement juridique du décret- loi 1233321.

Executive Order (EO) 12333 (1981) [décret-loi] (États-Unis) — Le décret-loi 12333 de 1981, version modifiée, est une directive émise par le président qui définit les objectifs, l’orientation, les tâches et les responsabilités découlant des efforts en matière de renseignement déployés à la grandeur du pays, ce qui comprend les volets relatifs au département de la Défense. Il donne également un aperçu de la communauté du renseignement au pays, de ses éléments, de ses rôles et fonctions et comprend des lignes directrices sur la surveillance et la mise en œuvre22.

20United States Government Accountability Office. Data Mining: DHS Needs to Improve Executive Oversight of Systems Supporting Counterterrorism, Report to Congressional Requesters, GAO-11-742, Washington, D.C., septembre 2011, 70 pages, p. 9, consulté le 17 juin 2013 sur le site suivant : http://www.gao.gov/assets/590/585288.pdf. [En anglais seulement] 21États-Unis. U.S. Code, Title 10 (Armed Forces) et Title 50 (War and National Defense). [En anglais seulement] 22Executive Order 12333, 1981 (version modifiée), consulté le 17 juin 2013 sur le site suivant : https://it.ojp.gov/default.aspx?area=privacy&page=1261. [En anglais seulement]

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8.0 Bibliographie commentée

La bibliographie commentée fournit un résumé concis de chaque source en indiquant son objet ou la question de recherche, le cas échéant, sa méthode d’enquête et de ses conclusions principales.

8.1 Australie

Australian Border Protection Command. Australian Maritime Information Fusion Centre, site Web du BPC, mis à jour le 27 juillet 2011, consulté le 3 juillet 2013 à l’adresse suivante : http://www.bpc.gov.au/site/page5783.asp. [En anglais seulement]

On y décrit l’activité de base de l’Australian Maritime Information Fusion Centre (AMIFC), qui est la production d’information sur le renseignement opérationnel et tactique se rapportant aux navires qui circulent dans l’environnement maritime de l’Australie.

Australian Border Protection Command. The Australian Maritime Security Operations Centre, site Web du BPC, mis à jour le 20 juillet 2011, consulté le 3 juillet 2013 à l’adresse suivante : http://www.bpc.gov.au/site/page5786.asp. [En anglais seulement]

On y présente le profil de l’Australian Maritime Security Operations Centre (AMSOC) qui coordonne la planification et l’exécution de l’activité opérationnelle en cours pour l’ensemble des ressources de Customs and Border Protection affectées au Border Protection Command (BPC).

Australian Border Protection Command. Border Protection Command Intelligence Centre, site Web du BPC, mis à jour le 8 juillet 2011, consulté le 3 juillet 2013 à l’adresse suivante : http://www.bpc.gov.au/site/page5782.asp. [En anglais seulement]

Le centre du renseignement du Border Protection Command (BPC) traite et analyse l’information et le renseignement portant sur les zones maritimes extracôtières.

Australian Border Protection Command. Border Protection Command (About Us), site Web du BPC, mis à jour le 8 juillet 2011, consulté le 3 juillet 2013 à l’adresse suivante : http://www.bpc.gov.au/site/page5599.asp. [En anglais seulement]

L’organigramme du BPC présente sa structure de commandement.

Australian Border Protection Command. Headquarters Joint Task Force 639 (hqjtf639), site Web du BPC, mis à jour le 8 juillet 2011, consulté le 3 juillet 2013 à l’adresse suivante : http://www.bpc.gov.au/site/page5785.asp. [En anglais seulement]

Le rôle du Headquarters Joint Task Force du BPC y est brièvement expliqué.

Australian Border Protection Command. Guide to Australian Maritime Security Arrangements (GAMSA), Commonwealth of Australia, 2009, 188 pages, consulté le 30 mai 2013 sur le site suivant : http://www.customs.gov.au/webdata/resources/files/GAMSA.pdf. [En anglais seulement]

Le Guide to Australian Maritime Security Arrangements (GAMSA) [guide relatif aux mesures de sécurité maritime de l’Australie] sert de point de référence commun pour la gestion de la sécurité dans le domaine maritime de l’Australie. Il indique les divers intervenants qui gèrent la sécurité maritime de l’Australie, soit le gouvernement du Commonwealth, les gouvernements territoriaux

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et d’État, l’industrie et le grand public. Le GAMSA décrit les rôles et les responsabilités des multiples organismes gouvernementaux qui contribuent à la gestion de la sécurité maritime. La compétence des gouvernements du Commonwealth, d’État et territoriaux se recoupe au chapitre des enjeux liés à la sécurité maritime dans des domaines comme les pêches, l’environnement, les menaces à la sécurité maritime et l’infrastructure des ports et du transport.

Le chapitre 3 résume les ententes permanentes que l’Australie a conclues pour la gestion des menaces à la sécurité maritime. L’Australian Maritime Security Risk Assessment Process (AMSRAP) [processus australien d’évaluation des risques associés à la sécurité maritime] permet d’effectuer des évaluations régulières des menaces à la sécurité dans le domaine maritime; de fournir des conseils au gouvernement concernant, entre autres, l’intervention du gouvernement face aux menaces à la sécurité maritime et l’allocation des ressources. De plus, l’AMSRAP guide les organismes du portefeuille quant aux stratégies de gestion des risques à appliquer afin que l’intervention du gouvernement soit proportionnelle à la menace à la sécurité maritime, aux priorités du gouvernement et aux pressions qu’il subit, ce qui a une incidence sur l’allocation des ressources.

Le GAMSA indique le rôle de l’Australian Defence Force (ADF) sur le plan de la sécurité maritime : assurer la surveillance maritime, le transport, l’intervention maritime de surface, la collecte et la fusion du renseignement, la sécurité, les forces d’intervention tactique, le commandement et le contrôle au nom du Commonwealth. Il souligne également que le rôle traditionnel de l’ADF a évolué et englobe désormais une gamme de tâches liées à la sécurité nationale concernant les menaces non traditionnelles comme les catastrophes naturelles, les pandémies et les menaces à la souveraineté nationale sous la forme d’immigration illégale, de pêche illégale et d’autres activités illégales dans le domaine maritime au large des côtes de l’Australie.

Australian Crime Commission. Australian Crime Commission Annual Report 2011-12, Commonwealth of Australia, 2012, 278 pages, consulté le 30 mai 2013 sur le site suivant : http://www.crimecommission.gov.au/sites/default/files/files/annual_reports/1112/ACC_AR_2011- 2012.pdf. [En anglais seulement]

L’Australian Crime Commission (ACC) a rendu compte de son activité liée à l’exploration de fonds de renseignements criminels grâce au projet National Criminal Intelligence Fusion Capability (Fusion) qu’elle dirige. Ainsi, l’ACC a amélioré les technologies et les outils d’analyse sous-jacents qui ont favorisé une meilleure analyse des données et l’établissement de pistes, d’où un échange plus efficient de renseignements pertinents avec les partenaires de l’ACC.

Le projet Fusion est un des piliers du Commonwealth Organised Crime Strategic Framework; ce cadre appuie les mesures prises par le gouvernement fédéral contre le crime organisé. Lancé en juillet 2010, le projet Fusion s’est vu octroyer 14,3 millions $ A sur quatre ans. Il regroupe des experts, des analystes et des enquêteurs des organismes d’application de la loi, de la sécurité nationale et d’organismes connexes, chacun ayant accès aux dossiers de renseignements de leur service221. Grâce au projet Fusion, l’ACC peut « libérer » davantage de connaissances des fonds de données combinés afin de dresser un portrait plus complet des cibles criminelles, des risques, des menaces et des vulnérabilités qu’elle ne pourrait le faire en travaillant de façon isolée. [Traduction] « Le projet Fusion a recensé plus de 70 cibles à haut niveau de menace qui étaient jusque-là inconnues des responsables nationaux de l’application de la loi. En outre, elle a donné lieu à environ 1 200 produits de renseignements pour 83 partenaires cette année222. »

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Australian Government. Defence Legislation Amendment (Aid to Civilian Authorities) Act 2006, Canberra, ACT, no 3, 2006, 49 pages, consulté le 12 août 2013 sur le site suivant : http://www.comlaw.gov.au/Details/C2006A00003/Download. [En anglais seulement]

La Defence Act of 1903 a été révisée pour prévoir des cas particuliers où l’aide militaire peut être accordée aux autorités civiles et préciser dans quelles conditions l’aide peut être fournie. La modification a élargi le mandat de l’armée pour inclure les incidents dans la zone extracôtière australienne (annexe 1), qui est connue comme un lieu de divers types d’activités de groupes criminels transnationaux, par exemple le passage de clandestins et la pêche illégale.

L’article 51CA de la loi modifiée donne le droit au gouvernement du Commonwealth de faire appel à l’armée pour intervenir dans des conditions précises, par exemple lors d’une situation d’urgence exceptionnelle. En vertu de la partie IIIAAA, cette loi autorise l’utilisation des forces de défense pour la protection des intérêts et des États du Commonwealth ainsi que des territoires autonomes.

Australian Government Border Protection Command. « About us », site Web du Border Protection Command, consulté le 16 juillet 2013 à l’adresse suivante : http://www.bpc.gov.au/site/page5599.asp. [Hyperlien défectueux ou périmé] [En anglais seulement]

Le site Web du BPC décrit sa structure organisationnelle et son mandat actuels.

Barkley, Hugh. « Australian Border Protection Command », NMIO Technical Bulletin (National Maritime Intelligence-Integration Office), volume 1, janvier 2012, 16 pages, p. 4 et 5, consulté le 30 mai 2013 sur le site suivant : http://nmio.ise.gov/docs/NMIO%20Quarterly.pdf. [En anglais seulement]

L’auteur décrit les responsabilités et le rôle du Border Protection Command (BPC) et présente ses intervenants. En collaboration avec d’autres organismes et intervenants du gouvernement du Commonwealth, il a pour mission de protéger l’intérêt national de l’Australie en atténuant ou en éliminant les risques présentés par des menaces à la sécurité (Barkley, 2012, 4). Le BPC est directement responsable de la coordination et du contrôle des activités liées aux menaces à la sécurité maritime : l’activité illégale dans les zones protégées, la pollution marine, les importations et exportations prohibées, l’exploitation illégale des ressources naturelles, les migrants illégaux par voie maritime, les dangers pour la biosécurité, la piraterie, le vol qualifié et la violence en mer ainsi que le terrorisme maritime.

Le BPC d’Australie est le principal organisme fédéral d’application de la loi dans le DMA, une zone qui s’étend sur environ 11 millions de milles nautiques carrés223. Le DMA couvre la mer territoriale, la zone contiguë, les zones extracôtières qui se trouvent principalement à l’intérieur de la zone économique exclusive (ZEE) de l’Australie et s’étend jusqu’au secteur délimité en fonction de la zone régie par la Security Force Authority (SFA) d’Australie, comme le montre la figure 1 de l’annexe 2. Selon l’auteur, la superficie du DMA et les conditions environnementales variables (allant de climat tropical à celui de mousson) constituent les principaux défis, à l’égard desquels s’impose une intervention fondée sur les risques et régie par le renseignement.

Bateman, Sam. « Securing Australia’s Maritime Approaches », Security Challenges, vol. 3, no 3, août 2007, p. 109 à 129, consulté le 16 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.securitychallenges.org.au/ArticlePDFs/vol3no3Bateman.pdf. [En anglais seulement]

L’auteur examine les politiques, interventions, menaces, capacités et concepts actuels pour la sécurité des approches maritimes en Australie (Bateman, 2007, 109). Il indique les raisons pour

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lesquelles l’accent mis sur ces approches est plus important que jamais et conclut que, malgré des progrès considérables réalisés par rapport à une approche plus intégrée face à la tâche, il reste encore beaucoup à faire avant la mise en place d’un système intégré, efficace et efficient, destiné à assurer la sécurité des approches maritimes de l’Australie (Bateman, 2007, 128-129). Dans le but de pallier les lacunes encore présentes, il recommande la mise sur pied d’une autorité de surveillance et d’application de la loi dans le domaine maritime.

Klein, Natalie, Joanna Mossop et Donald R. Rothwell, « Australia, New Zealand and Maritime Security », Maritime Security: International Law and Policy Perspectives from Australia and New Zealand, Klein, Natalie, Joanna Mossop et Donald R. Rothwell, dir., Routledge, 2010, 277 pages, p. 1 à 21. Les auteurs explorent ce qu’on entend par « sécurité maritime », comme en Australie et en Nouvelle-Zélande, et se penchent sur certaines dimensions particulières qui existent, collectivement et individuellement, pour chaque pays (Klein et coll., 2010, 5). Ils remarquent que la signification de « sécurité maritime » varie en fonction des aspects qui influencent l’observateur. Ils parlent entre autres de la conception traditionnelle de la sécurité, celle qui se fonde sur les menaces militaires. [Traduction] « Par exemple, la notion américaine des opérations navales renvoie aux objectifs des Aopérations de sécurité maritime@ qui incluent le fait d’assurer la liberté de navigation, le mouvement du commerce et la protection des ressources océaniques et la sécurité du domaine maritime contre les menaces à la nation ou à l’État, le terrorisme, le trafic de stupéfiants et d’autres formes de criminalité transnationale, la piraterie, la destruction de l’environnement et l’immigration illégale par mer224. »

Les auteurs constatent que la sécurité maritime revêt une « importance vitale » pour les deux pays puisque leur compétence combinée en matière maritime225 s’étend de l’océan Indien et des mers de Timor et d’Arafoura jusqu’au sud de l’océan Austral adjacent aux territoires revendiqués en Antarctique et aux îles subantarctiques, la totalité de la mer de Tasman et les points extérieurs orientaux dans le Pacifique Sud (Klein et coll., 2010, 11). Chacun de ces deux pays gagne à ce que les régions de l’Asie, du Pacifique et de l’océan Austral soient stables. Les auteurs mentionnent que [traduction] « les deux pays ont manifesté un engagement à l’égard de l’initiative mondiale visant à accroître la sécurité maritime, notamment l’Initiative de sécurité contre la prolifération226 ». Même si chacun de ces pays a un emplacement géographique unique, les auteurs concluent que bon nombre des problèmes et de leurs solutions sont également applicables à d’autres régions du monde (Klein et coll. 2010, 21).

Klein, Natalie. « Intelligence Gathering and Information Sharing for Maritime Security Purposes under International Law », Maritime Security: International Law and Policy Perspectives from Australia and New Zealand, Klein, Natalie, Joanna Mossop et Donald R. Rothwell, dir., Routledge, 2010, 277 pages, p. 224 à 241.

L’auteure se penche sur quelques-uns des principaux accords juridiques et politiques conclus par des États afin d’améliorer la collecte du renseignement et l’échange d’information visant à promouvoir la sécurité maritime227, soit l’Initiative de sécurité contre la prolifération, la Convention pour la répression d’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime (Convention SUA de 1988) et son Protocole de 2005 (Protocole SUA de 2005)228 et le Long Range Identification and Tracking Regulations229 de la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (Convention SOLAS)230. Selon l’auteure, le Règlement intéresse particulièrement l’Australie parce que le pays a créé l’Australian Maritime Identification System (AMIS), destiné à détecter la circulation de bateaux entrant dans les ports australiens ou transitant à l’intérieur de 200 milles de la côte (c.-à-d. dans la ZEE de l’Australie).

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L’auteure passe en revue les ententes sur l’échange d’information établies aux fins d’application du droit pénal compte tenu de la contribution des responsables de la marine et de l’application de la loi afin de lutter contre la criminalité transnationale et les activités liées à la pêche illégale. L’auteure met également en lumière les canaux d’information accessibles aux représentants du gouvernement, les obstacles juridiques à l’obtention de cette information et la façon de remédier aux lacunes dans le cadre juridique existant de la collecte du renseignement et de l’échange d’information.

Rahman, Chris. « The Global Maritime Partnership Initiative: Implications for the Royal Australian Navy », articles dans Australian Maritime Affairs, no 24, Sea Power Centre – Australia, Department of Defence, Canberra, ACT, 2008, 78 pages, consulté le 26 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.navy.gov.au/sites/default/files/documents/PIAMA24.pdf. [En anglais seulement]

L’auteur décrit les répercussions de la Global Maritime Partnership Initiative (GMPI) [initiative mondiale de partenariat maritime] pour la Royal Australian Navy (RAN) [marine royale australienne]; l’initiative élargit le rôle traditionnel de la marine axé sur la dissuasion et la conduite des guerres au profit d’un rôle qui préconise [traduction] « la protection du transport maritime et la sécurité des couloirs de navigation, le maintien d’un domaine maritime stable et licite et la poursuite de la lutte contre les groupes criminels transnationaux, y compris la capacité d’influer sur les événements survenant sur les côtes231 ». Pour que les opérations soient menées de façon efficace, la GMPI, qui dépend largement de la technologie, doit obtenir un excellent soutien politique international favorisant la coopération (Rahman 2008, 6).

L’auteur conclut que la GMPI offre un « concept d’organisation sérieux » pour la mise en place d’une meilleure coopération en matière de sécurité maritime. Toutefois, la GMPI représente un cadre de politique qui relie les initiatives et programmes existants et encourage la création de nouveaux programmes et initiatives là où ils sont le plus pertinents (Rahman, 2008, 57). Il note que [traduction] « le développement et l’intégration de la technologie à des fins de CDM sont à la fois inévitables et nécessaires; cependant, il est également important que les exigences en matière de sécurité maritime dictent les solutions technologiques232 ».

Rothwell, Donald R. « Maritime Security in the Twenty-First Century: Contemporary and Anticipated Challenges for Australia and New Zealand », Maritime Security: International Law and Policy Perspectives from Australia and New Zealand, Klein, Natalie, Joanna Mossop et Donald R. Rothwell, dir., Routledge, 2010, 277 pages, p. 242 à 259.

L’auteur traite de quelques-uns des défis contemporains marquants en matière de sécurité maritime, comme la piraterie, la criminalité transnationale, l’extension progressive de la juridiction ainsi que la sécurité, la recherche et le sauvetage en mer. Il se penche également sur des enjeux prévus ou « possibles » qui devront être tôt ou tard abordés, comme le changement climatique, ainsi que sur la vitesse de réaction et la capacité d’adaptation. M. Rothwell termine en disant que [traduction] « déterminer les frontières de la sécurité maritime est un défi constant233 ».

Scott, Shirley V. « Whose Security is it and how much of it do we want: The US Influence on the International Law against Maritime Terrorism », Maritime Security: International Law and Policy Perspectives from Australia and New Zealand, Klein, Natalie, Joanna Mossop et Donald R. Rothwell, dir., Routledge, 2010, 277 pages, p. 76 à 93.

L’auteure examine « à qui » profite la récente expansion de la portée des lois internationales, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande sur la sécurité maritime. En particulier, elle évalue la mesure dans laquelle les récents faits nouveaux en matière de droit international sont une réponse

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à la menace de terrorisme maritime évoquée par les É.-U. et quelles sont les répercussions pour l’Australie et la N.-Z. (Scott, 2010, 77).

La préservation de la liberté de navigation, l’une des priorités nationales des États-Unis, est l’un des trois grands principes ayant inspiré la National Strategy for Maritime Security (NSMS) de 2005)234. L’auteure ajoute que l’influence des É.-U. sur le droit international en matière de sécurité maritime signifie que celui-ci mettra l’accent sur les enjeux prioritaires pour les É.-U. et qu’il reflètera également, de façon générale, des lacunes dans le cadre juridique des É.-U. (Scott, 2010, 91). Elle conclut à un rapprochement étroit entre les intérêts en matière de sécurité maritime des É.-U. et de l’Australasie puisqu’une attaque perpétrée contre les É.-U. aurait vraisemblablement un impact important sur l’économie mondiale et nationale (Scott, 2010, 93). Elle termine en mentionnant qu’il est approprié que les représentants australiens et néo-zélandais contribuent aux initiatives sous l’égide des É.-U. pour la création d’un environnement maritime plus sûr.

8.2 Canada

Aikins, Greg. « Network-Centric Operations and Interdepartmental Marine Security », Canadian Naval Review, vol. 1, no 3, automne 2005, 44 pages, p. 20 à 23, consulté le 26 juin 2013 sur le site suivant : http://www.navalreview.ca/wp-content/uploads/public/vol1num3/vol1num3art5.pdf. [En anglais seulement]

L’auteur explore la façon dont le foisonnement de nouvelles technologies d’information a imposé des changements aux outils de conflit, [traduction] « mais également à leurs méthodologies d’emploi et même à l’environnement dans lequel ils sont utilisés235 ». L’auteur présente des termes comme guerre netcentrique, opérations facilitées par réseau (OFR) et opérations réseaucentriques pour décrire les aspects clés de cette évolution de l’information (Aikins, 2005, 20).

D’après Greg Aikins, la notion d’opérations facilitées par réseau découle de l’utilisation, à des fins commerciales, des technologies modernes de communication. Ces technologies ont procuré un avantage concurrentiel à ceux qui ont adopté sa capacité, notamment le remplacement des inventaires par l’information (Aikins, 2005, 20). Il ajoute que l’OFR consiste à exploiter l’information provenant d’un environnement des opérations ou du renseignement en collaboration afin que tous les participants aient une perception commune de la situation. Grâce à la création d’un environnement harmonieux et concerté du renseignement et du processus décisionnel, il serait envisageable de reconfigurer les éléments de commande et de contrôle en unités plus petites mais tout aussi efficaces (Aikins, 2005, 21).

L’auteur fait remarquer que le projet du Système de gestion des renseignements et d’échange de données maritimes (SGREDM), qui a été approuvé par le Groupe de travail interministériel sur la sûreté maritime (GTISM), est la plus ambitieuse initiative canadienne de système d’information interorganisationnel depuis le 11 septembre (Aikins, 2005, 22). Il ajoute que [traduction] « malheureusement, la progression a stagné au vu des pierres d’achoppement juridiques et bureaucratiques236 ». Il note que la vérificatrice générale a déclaré : « On ne saurait sous-estimer l’importance du renseignement dans la lutte livrée contre le terrorisme. On convient que la coordination des efforts des organismes de lutte est essentielle à l’efficacité générale de ces activités237. » Cela a donné lieu à la recommandation du Sénat de traiter en priorité et à grande vitesse le SGREDM.

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L’auteur affirme que la clé du succès d’une approche réseaucentrique en matière de sécurité réside en un changement de paradigme, soit passer du « besoin de savoir » au « besoin de communiquer » (Aikins, 2005, 23). La seconde approche nécessite un changement quant à la démarche traditionnelle en matière de renseignement afin de maximiser la participation et les avantages découlant de cette méthode. À son avis, [traduction] « le SGREDM tient la promesse que le Canada passera d’une méthode réactionnelle face à la menace asymétrique à une position proactive qui fait de la sécurité publique un objectif unique pour une équipe unique formée de participants issus de divers milieux et organisations238 ».

Avis, Peter. « Pratiques exemplaires en matière de sécurité maritime au Canada – comparaison de trois stratégies nationales », Revue militaire canadienne, hiver 2006-2007, p. 33 à 39, consulté le 12 juin 2013 sur le site suivant : http://www.journal.forces.gc.ca/vo7/no4/doc/notice-avis-fra.pdf.

L’auteur compare différentes approches nationales en matière de sécurité maritime afin de cerner une méthodologie permettant de déterminer les pratiques exemplaires dont devrait tenir compte le gouvernement canadien (Avis, 2006-2007, 33). Il affirme que « [c]es pratiques exemplaires nous éclaireront également sur les options offertes aux démocraties occidentales dans le nouvel espace de bataille ». Il conclut en ces termes : « En s’appuyant sur les quatre grandes catégories d’activités en matière de sécurité (vigilance dans le secteur maritime, protection, capacité d’intervention et collaboration), on peut réorganiser l’environnement maritime sur le plan stratégique. » (Avis, 2006-2007, 39).

Ministère de la Défense nationale du Canada. Évaluation du Programme de contributions à l’OTAN, 1258-184 (Chef – Service d’examen), mars 2011, 113 pages, consulté le 12 juin 2013 sur le site suivant : http://www.crs-csex.forces.gc.ca/reports-rapports/pdf/2011/P0924-fra.pdf.

Le rapport évalue le Programme de contributions à l’OTAN qui compte 17 activités et programmes distincts. Le budget militaire de l’OTAN et le Programme OTAN d’investissement au service de la sécurité (NSIP) sont les deux programmes essentiels auxquels tous les pays membres de l’OTAN sont tenus de participer (MDN 2011, vi). Le rapport souligne que la participation aux 15 autres activités et programmes non essentiels est facultative. Durant la période d’évaluation, c’est-à-dire de l’exercice 2005-2006 à l’exercice 2009-2010, le ministère de la Défense nationale (MDN) a versé 836 millions de dollars par l’entremise du Programme de contributions à l’OTAN (MDN 2011, vi).

Le rapport indique que le centre de fusionnement du renseignement (IFC) a été créé par un protocole d’entente (MOU) conclu entre les membres de l’OTAN en vue de fournir à l’OTAN, en temps opportun, du renseignement opérationnel et stratégique réseaucentrique, efficace et de toutes sources (MDN, 2011, 49). « L’IFC fait partie de la structure des forces de l’OTAN et possède le statut d’organisation militaire internationale de l’OTAN239. » Bien que l’IFC soit affecté en permanence à l’OTAN et favorise les arrangements de commandement de celle-ci, il ne relève pas de la structure de commandement de l’OTAN. L’IFC est coimplanté avec le Joint Analysis Centre (JAC) [centre d’analyse interarmées] du Commandement des forces des États- Unis en Europe, à la RAF Molesworth, au R.-U., afin de bénéficier de l’infrastructure et du soutien logistique en place.

Le rapport souligne que le Canada bénéficie de sa participation à l’IFC de plusieurs façons : « il acquiert une meilleure connaissance de la situation concernant les opérations de l’OTAN; il a accès à du renseignement national des pays membres de l’OTAN; il a la possibilité de superviser la production du renseignement au profit des contributions des FC aux opérations de l’OTAN; il

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joue un rôle dans la boucle de rétroaction afin d’améliorer le produit et participe à des échanges à valeur ajoutée avec les Américains coimplantés à la base240 ».

Gouvernement du Canada. Marine Security Operations Centre (East) Awareness Brief, Projet des Centres d’opérations de sécurité maritime, PowerPoint, juillet 2013, 42 pages.

La présentation brosse un tableau des forces et des défis du Centre des opérations de la sûreté maritime (COSM) en fonction de son cadre actuel.

Haydon, Peter et Dan Middlemiss. « A Conversation with Rear-Admiral Dan McNeil », Canadian Naval Review, vol. 1, no 2, été 2005, 44 pages, p. 15 à 21, consulté le 26 juin 2013 sur le site suivant : http://www.navalreview.ca/wp-content/uploads/public/vol1num2/vol1num2.pdf. [En anglais seulement]

Les auteurs ont mené une entrevue avec le contre-amiral Dan McNeil, commandant de la Force opérationnelle interarmées de l’Atlantique, qui a parlé de son rôle et des options en vue d’améliorer la sécurité maritime du Canada (Haydon et Middlemiss, 2005, 15). À la suite de la publication du nouvel Énoncé de la politique de défense, le contre-amiral a dit qu’il était d’accord avec le fait qu’on avait reconnu que [traduction] « les Forces canadiennes (FC) sont responsables de la surveillance et que le Canada est un théâtre d’opérations241 ». Le contre-amiral a ajouté que les FC peuvent ainsi [traduction] « approcher les autorités en matière de sécurité maritime et de sécurité globale et travailler avec elles au Canada atlantique242 ».

Le contre-amiral a fait référence au Centre des opérations de la sûreté maritime, qui constitue une amélioration graduelle du centre des opérations déjà sur place243. Il a ajouté que le chef d’état- major de la défense avait demandé aux FMAR(A) (Forces maritimes de l’Atlantique) d’intégrer et d’unifier les opérations en élaborant des plans et en les mettant en œuvre, conformément à la politique en matière de sécurité du MDN. Le contre-amiral McNeil a posé en postulat que le COSM [traduction] « deviendrait un nouveau quartier général qui serait également le quartier général de la Force opérationnelle interarmées (Atlantique), en coopération avec tous les ministères et autres organismes du gouvernement concernés par des enjeux de sécurité244 ».

Qui plus est, il a fait allusion au besoin d’un changement de culture chez les traditionnalistes de l’armée au sein de la structure de sécurité qui englobe tout, du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) à la GRC en passant par l’Agence des services frontaliers. Il a insisté sur l’importance de travailler ensemble en partenariat pour assurer la sécurité maritime et pour affronter tout autre type de menace (Haydon et Middlemiss, 2005, 18).

Kinney, Laureen. « Canada’s Marine Security », Canadian Naval Review, vol. 4, no 4, hiver 2009, 44 pages, p. 15 à 19, consulté le 26 juin 2013 sur le site suivant : http://www.navalreview.ca/wp- content/uploads/public/vol4num4/vol4num4art4.pdf. [En anglais seulement]

L’auteure définit la sécurité nationale comme [traduction] « la sécurité d’un État dans son ensemble contre toutes les menaces terrestres, maritimes ou aériennes245 » en indiquant que la sécurité maritime, en tant que sous-ensemble, cherche à réagir aux menaces potentielles provenant de l’environnement marin (Kinney, 2009, 15). Depuis le 11 septembre 2001, le Canada, un pays qui a des intérêts maritimes considérables et qui possède près de 200 000 km de côte, a modifié son approche en matière de sécurité maritime. Un cadre et des processus exhaustifs ont été établis en vue d’accroître la sécurité du système de transport maritime du Canada, ce qui a donné lieu à des initiatives nationales et internationales axées sur la sécurité maritime.

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Elle a ciblé trois types de scénarios de menaces qui doivent être pris en compte d’abord et avant tout dans les évaluations de l’environnement marin :

« Tout d’abord, le système (les gens, les navires, les installations portuaires) est, en soi, une cible potentielle pour les attaques terroristes. Ensuite, le système peut server d’intermédiaire pour une attaque (le transport des auteurs ou d’une arme de destruction massive contre une cible au Canada ou contre nos alliés comme les États-Unis). Enfin, des éléments du système pourraient servir d’arme contre des gens ou des installations (un navire pourrait être utilisé pour attaquer des cibles)246. »

L’auteure note que deux des COSM étaient en place sur les côtes Est et Ouest, et un troisième était en cours d’installation pour les Grands Lacs et la Voie maritime du Saint-Laurent (Kinney, 2009, 18). Elle mentionne que leur but premier est [traduction] « de produire de l’information et du renseignement coordonnés à l’appui des activités de sécurité maritime aux fins de sécurité nationale, d’application de la loi et d’opérations d’intervention en mer, en général247 ». Les partenaires principaux du COSM comprennent le GTISM et ceux qui offrent un soutien aux ressources et une expertise maritime, comme le MDN, la GRC, l’ASFC, la GCC, le ministère des Pêches et des Océans (MPO) et Transports Canada (TC). Le Canada vise à coordonner son COSM avec les centres d’opérations de la garde côtière des É.-U. afin de renforcer la coopération nord-américaine en matière de sécurité maritime (Kinney, 2009, 18).

Macneil, Ernie, capitaine de corvette. « NORAD and Maritime Domain Awareness », NMIO Technical Bulletin: National Maritime Intelligence-Information Office, volume 2, avril 2012, 16 pages, p. 6 et 7, consulté le 3 juillet 2013 sur le site suivant : http://nmio.ise.gov/docs/NMIO_QuarterlyVOL2.pdf. [En anglais seulement]

Depuis 2006, le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD) a également reçu la mission d’alerter le Canada et les É.-U. au sujet des menaces contre l’environnement marin (Macneil, 2012, 6). La fonction d’alerte maritime du NORAD a pour but de faciliter une intervention unilatérale, bilatérale ou binationale tout dépendant de l’objectif national. De même, NORAD participe de plus en plus à la connaissance du domaine maritime (CDM) nord-américain, ce qui inclut la coopération avec les organismes maritimes et de sécurité des deux pays, l’essor dans le domaine consultatif maritime et une surveillance plus étroite des faits nouveaux dans le secteur maritime de l’Arctique.

La zone d’opérations maritimes du NORAD s’étend à toute la planète. Parmi les menaces maritimes potentielles auxquelles peut faire face le NORAD, mentionnons les menaces parrainées par un État ou non, comme la prolifération d’armes, l’immigration illégale liée au terrorisme, les menaces à la chaîne mondiale d’approvisionnement maritime et les menaces à l’infrastructure maritime essentielle (Macneil, 2012, 6). L’une des tâches du NORAD est de prévenir des menaces maritimes en mer, aux ports ou dans les voies navigables intérieures en fournissant un avertissement en temps opportun afin de faciliter une intervention des organismes compétents des deux pays. L’auteur note que la surveillance et le contrôle maritimes ne font pas partie des opérations maritimes du NORAD et continueront à être réalisées par des commandements nationaux et, le cas échéant, coordonnées bilatéralement entre les deux pays.

Défense nationale et les Forces armées canadiennes, version mobile. « La Marine canadienne obtient le statut de membre du Western Pacific Naval Symposium », Article de la salle de presse, 26 octobre 2010, 1 page, consulté le 9 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.forces.gc.ca/site/mobil/news-nouvelles- fra.asp?id=3628.

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Il s’agit de l’annonce concernant le statut du Canada en tant que membre à part entière du Western Pacific Naval Symposium.

Peer, David (dir.) Closing the Gap: Enhance Maritime Security Cooperation and Awareness, Maritime Security Occasional Paper No. 16, Centre for Foreign Policy Studies, Université Dalhousie, Halifax, N.-É., 2012, 94 pages, consulté le 26 juillet 2013 sur le site suivant : http://maritimesecurityconference.org/read_ahead/Closing%20the%20Gap.pdf.

L’auteur présente une analyse du livre blanc A Framework for Enhanced International Maritime Security Cooperation and Awareness en s’appuyant sur les délibérations de la Dalhousie Maritime Security Conference (Peer, 2012, 3). Le chapitre 1 du livre blanc des Combined Joint Operations from the Sea (CJOS) [opérations interarmées multinationales menées à partir de la mer] propose un cadre de coopération pour échapper aux limites traditionnelles liées à la compétence étatique et permettre l’intervention en haute mer par un État autre que l’État du pavillon (CJOS, 2012, 31-32). Le chapitre 2, portant sur les délibérations de l’atelier sur la sécurité maritime, examine les pratiques exemplaires des approches régionales et de l’ensemble du gouvernement en matière de sécurité maritime pour la détermination des options visant à éclairer le débat sur les enjeux mondiaux (Peer, 2012, 55-82). En dernier lieu, le chapitre 3 analyse le livre blanc en fonction des secteurs d’entente. Malgré le consensus sur le rôle d’une instance internationale pour l’établissement de normes relatives à l’amélioration de la coopération entre les États en matière de sécurité maritime, on a remis en question le choix de l’OMI en tant qu’organisme de premier choix (Middlemiss, 2012, 89-90).

Sécurité publique Canada. Modèle national d’échange de l’information (NIEM), mis à jour la dernière fois le 7 août 2013, consulté le 15 août 2013 sur le site suivant : http://www.securitepublique.gc.ca/cnt/bt/niem/index-fra.aspx.

Cette page Web décrit le modèle national d’échange de l’information (NIEM) qui est utilisé au Canada.

Sécurité publique Canada. Ad Hoc DG Meeting: Future of the MSOCs Program, 4 avril 2012, 17 pages.

La présentation passe en revue le mandat des partenaires des centres d’opérations de la sûreté maritime ainsi que le statut de ces centres et examine les prochaines étapes éventuelles.

Smith, Alex. La responsabilisation des sous-ministres devant le Parlement, Service d’information et de recherche parlementaire, Bibliothèque du Parlement, PRB 05-48F, 2 février 2006, 8 pages, consulté le 15 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.parl.gc.ca/content/lop/researchpublications/prb0548-f.pdf.

L’auteur cherche à apporter des précisions concernant le débat qui entoure l’obligation qu’ont les sous-ministres de rendre des comptes aux comités parlementaires. L’auteur présente l’explication que donne le Bureau du Conseil privé de la responsabilisation des ministres et des sous-ministres (Smith, 2006, 1). Il examine un certain nombre de changements qui ont eu lieu ces 30 dernières années, dont la création du poste d’administrateur des comptes au Royaume-Uni (Smith, 2006, 5). Il se penche aussi sur les changements possibles à apporter au poste de sous-ministre (Smith, 2006, 6-7) et s’attarde à l’évolution future en la matière (Smith, 2006, 7-8).

Cour suprême du Canada. Loi sur la protection des renseignements personnels (Canada) (Re) 2001 CSC 89, [2001] 3 R.C.S. 905, consulté le 15 août 2013 sur le site suivant : http://www.canlii.org/fr/ca/csc/doc/2001/2001csc89/2001csc89.html.

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La décision présente le jugement de la CSC concernant l’utilisation systématique de l’information recueillie par un ministère.

8.3 Union européenne

Archick, Kristin, coordinatrice; Carl Ek, Paul Gallis, Francis T. Miko et Steven Woehrel. European Approaches to Homeland Security and Counterterrorism, US Congressional Research Service Report for Congress, RL33573, 24 juillet 2006, 47 pages, consulté le 15 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.fas.org/sgp/crs/homesec/RL33573.pdf. [En anglais seulement]

Les auteurs examinent la sécurité intérieure et les mesures antiterroristes dans six pays européens : Belgique, France, Allemagne, Italie, Espagne et Royaume-Uni (Archick et coll., 2006, 1). Aucun de ces pays n’a mis en place une entité ayant le même rôle que le département de la Sécurité intérieure (DHS) des États-Unis. Des aspects de la sécurité intérieure et de la lutte contre le terrorisme font partie du mandat d’un certain nombre de ministères et organismes contrairement à l’approche générale prise par les É.-U. Au Royaume-Uni, en Allemagne et en Belgique, la responsabilité de la sécurité intérieure est répartie entre le gouvernement fédéral et les gouvernements d’État ou régionaux (Archick et coll. 2006, 1). Les auteurs soulignent que les pays européens ont de la difficulté à trouver un bon équilibre entre des mesures visant à améliorer la sécurité et le respect des libertés civiles (Archick et coll., 2006, 2).

Beckh, Joachim. « Maritime Surveillance (MARSUR) Networking in the European Union », European Security and Defence, 2011, p. 67 à 69, consulté le 4 juin 2013 sur le site suivant : https://beckh.wordpress.com/2011/12/26/maritime-surveillance-marsur-networking-in-the-european- union/. [En anglais seulement]

Selon l’auteur, la flotte de navires marchands de l’Union européenne (UE) représente la plus importante flotte mondiale, transportant environ 90 % du commerce extérieur de l’UE et plus de 40 % de son commerce national (Beckh, 2011, 67). Bien que la Méditerranée ne représente que 1 % de la zone océanique, l’auteur note qu’on y effectue 16 % du trafic maritime commercial et 25 % du transport de marchandises. Étant donné la dynamique dans l’environnement actuel, l’auteur fait remarquer que la Commission européenne (Commission) a proposé une politique maritime intégrée permettant aux « décideurs responsables de combiner leur expertise et leurs ressources » (Beckh, 2011, 67). La coopération en réseaux s’entend d’une approche englobant les capacités facilitées par réseau (CFR), la capacité réseaucentrique de l’OTAN (NNEC) et la capacité en réseau de l’Europe (EURONEC) ou également l’environnement commun de partage des informations (CISE) (Beckh, 2011, 68). L’auteur souligne que le but est que [traduction] « les gens échangent de l’information en fonction des intérêts communs et fondés sur la confiance248 ».

Lancé en 2006, MARSUR crée un réseau à l’aide des systèmes d’information navale et maritime existants pour éviter le double emploi et a recours aux technologies, aux données et à l’information déjà disponibles pour renforcer la coopération grâce à une solution simple, efficace et à faible coût pour la coopération civilo-militaire (voir le tableau 1 de l’annexe 3). Quinze États membres de l’Agence européenne de défense (AED) ont créé un réseau MARSUR de base pour les systèmes maritimes de la Finlande, de la France, du Royaume-Uni, de l’Italie, de l’Espagne et de la Suède. Le réseau améliore l’échange de données et d’informations pour la conduite des opérations maritimes relevant de la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC) de l’UE, un élément majeur de la Politique étrangère et de sécurité commune (PESC) de l’UE. MARSUR utilise les ressources existantes en permettant au quartier général de la marine des États membres de l’UE de connecter leur système national à l’interface MEXS (le système d’échange de données

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de MARSUR), qui leur assure une interface en ligne sécuritaire. Le projet MARSUR a coûté 930 000 €.

Belgian Standing Committee (dir.). Fusion Centres Throughout Europe: All Source Threat Assessments in the Fight Against Terrorism, Comité permanent de contrôle des services de renseignement et de sécurité, Intersentia, Bruxelles, 2010, 220 pages.

Après un certain nombre d’événements terroristes, les attaques du 11 septembre aux É.-U., les attentats de 2004 à Madrid et les attentats à la bombe à Londres en 2005, le directeur de la rédaction a souligné la nécessité pour les pays d’améliorer leur analyse stratégique de la menace terroriste; de renforcer leur coordination opérationnelle entre les organismes de sécurité concernés, tels que les douanes, le renseignement, la police, les services de sécurité, et d’assurer une intervention politique plus complète (BSC, 2010, xxi). Le directeur a ajouté qu’un grand nombre de pays ont entrepris des programmes afin de recueillir et d’analyser les renseignements pertinents dans la lutte contre le terrorisme, et de produire des évaluations intégrées de la menace. L’étude vise à identifier les homologues européens du Centre de fusion belge. L’étude se limite à 27 États membres de l’UE, plus le Centre de situation conjoint de l’UE. Le directeur souligne son choix d’autoriser les organismes ou services ayant reçu le mandat de produire des « analyses intégrées ponctuelles ou stratégiques » au sein de chaque État membre. Outre le Centre de situation conjoint de l’UE, 19 États membres de l’UE ont réagi, ce qui a permis de mieux comprendre la façon dont chaque État membre a interprété la recommandation de l’UE puisque la compétence en matière de « sécurité nationale reste de la seule responsabilité de chaque État membre 249 ».

Commission des communautés européennes. Communication de la Commission au Parlement européen, au Comité économique et social européen et au Comité des régions — Sur la voie de l’intégration de la surveillance maritime : Un environnement commun de partage de l’information pour le domaine maritime de l’UE, COM (2009), Bruxelles, 15 octobre 2009, 14 pages, consulté le 4 juillet 2013 sur le site suivant : http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=COM:2009:0538:FIN:FR:PDF.

Le rapport précise les principes directeurs pour l’élaboration d’un environnement commun de partage de l’information (CISE) pour le domaine maritime de l’UE (Commission, 2009, 3). On y explique l’approche et les étapes suivies pour sa mise en œuvre, en attendant l’appui des États membres.

Commission des communautés européennes. Communication de la Commission au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et social européen et au Comité des régions — Une politique maritime intégrée pour l’Union européenne, COM (2007), Bruxelles, 10 octobre 2007, 17 pages, consulté le 4 juillet 2013 sur le site suivant : http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=COM:2007:0575:FIN:FR:PDF.

Le rapport décrit l’approche intégrée de la Commission en matière de gouvernance maritime. Son cadre de gouvernance intégrée comprend la surveillance maritime, essentielle pour assurer la sûreté et la sécurité dans l’utilisation de l’espace maritime; l’aménagement de l’espace maritime, instrument de planification fondamental pour une prise de décision écologiquement viable; et une source de données et d’information complète et accessible (Commission, 2007, 5). Le rapport décrit également les domaines d’action pour l’application de sa politique : maximiser une exploitation durable des mers et des océans; créer un socle de connaissances et d’innovation pour la politique maritime; offrir une qualité de vie supérieure dans les régions côtières; promouvoir la position de chef de file de l’Europe dans les affaires maritimes internationales; et améliorer la visibilité de l’Europe maritime (Commission, 2007, 7-15).

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Conseil de l’Union européenne. Council and the European Parliament reach a provisional agreement on the EUROSUR system, communiqué de presse, Bruxelles, 14 juin 2013, 2 pages, consulté le 22 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.consilium.europa.eu/uedocs/cms_data/docs/pressdata/en/jha/137471.pdf. [En anglais seulement]

Le Conseil de l’Union européenne a publié un communiqué de presse annonçant qu’il est parvenu à un accord provisoire sur le système EUROSUR en adoptant le règlement sur la question. Ce règlement entrera en vigueur le 2 décembre 2013, dans le cas des États membres du sud et de l’est de l’Europe, et le 1er décembre 2014, pour ce qui est des autres États membres.

Conseil de l’Union européenne. Council conclusions on the Integrated Maritime Policy, réunion du Conseil des affaires générales à Luxembourg, 24 juin 2013, 5 pages, consulté le 29 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.consilium.europa.eu/uedocs/cms_data/docs/pressdata/en/agricult/137604.pdf. [En anglais seulement]

Le Conseil de l’Union européenne a publié un communiqué de presse annonçant ses conclusions sur la politique maritime intégrée et le lancement de ses divers éléments comme le CISE.

Commission européenne. Règlement du Parlement européen et du Conseil portant création du système européen de surveillance des frontières (Eurosur), COM (2011) 873 final, Bruxelles, 12 décembre 2011, 43 pages, consulté le 4 juillet 2013 sur le site suivant : http://eur- lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=COM:2011:0873:FIN:FR:PDF.

L’objectif de la proposition législative est « d’améliorer la connaissance qu’ont les États membres et l’Agence de la situation aux frontières extérieures maritimes et terrestres ainsi que leur capacité de réaction dans le cadre de la prévention de la migration irrégulière et de la criminalité transfrontière (article 1er)250 ». Le règlement prévoit la création d’un cadre commun (article 4) définissant clairement les responsabilités et les compétences des centres nationaux de coordination chargés de la surveillance des frontières dans les États membres (article 5) et de l’Agence (article 6). Cela englobe les organismes terrestres et maritimes. Chaque centre est tenu d’assurer une gestion efficace et efficiente des ressources et du personnel au niveau national, et l’Agence communique par l’entremise du réseau de communication pour l’échange des informations non classifiées et classifiées (CE, 2011, 2).

La proposition précise également que toutes les données sur le trafic maritime doivent être fournies par le système SafeSeaNet conformément à la directive 2002/59/CE. Les informations pertinentes communiquées par SafeSeaNet seront également rendues disponibles à d’autres fins que la sécurité et la sûreté maritimes et la protection du milieu marin, celles-ci faisant dès lors partie intégrante des outils de surveillance utilisés dans le cadre d’Eurosur (CE, 2011, 2).

Commission européenne. Eurostat : Statistiques en bref, no 47, 2009, 12 pages, p. 1, consulté le 4 juillet 2013 sur le site suivant : http://ec.europa.eu/eurostat/documents/3433488/5281405/KS-SF-09- 047-EN.PDF/121dae7c-a53c-464a-baca-a314e652f4e7. [En anglais seulement]

Le rapport présente les principales données statistiques sur les régions côtières de l’UE et leurs bassins maritimes. Ces régions côtières sont des régions statistiques standard dont au moins la moitié de la population vit à 50 km et moins de la côte. Les données côtières comprennent six grands bassins maritimes limitrophes du territoire de l’UE. Toutes les données servent à élaborer la Politique maritime intégrée de l’UE (PMIUE).

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Commission européenne des affaires maritimes et de la pêche. Intégration de la surveillance maritime, Communication de la Commission au Conseil et au Parlement européen sur un projet de feuille de route sur la mise en place de l’environnement commun de partage de l’information aux fins de la surveillance du domaine maritime de l’UE, COM (2010) 584 final, 2010, 17 pages, consulté le 10 juin 2013 sur le site suivant : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:52010DC0584&from=FR.

La Stratégie Europe 2020 de la Commission européenne (Commission) exige que les États membres agissent de concert pour améliorer l’échange de données de surveillance maritime. Le CISE pour la surveillance du domaine maritime de l’UE prévoit l’échange accru d’information entre les autorités maritimes, ce qui peut déboucher sur une surveillance maritime améliorée et plus rentable. La valeur ajoutée de l’intégration de la surveillance maritime présente la connaissance du domaine maritime sectoriel aux communautés d’utilisateurs des États membres de l’UE et des États de de l’UE et de l’Espace économique européen (EEE)251. Voir le tableau 2 de l’annexe 4 pour une liste détaillée des participants des communautés d’utilisateurs du CISE.

Agence européenne de défense. Maritime Surveillance (MARSUR), Fact sheet, 10 octobre 2012, 2 pages, consulté le 4 juin 2013 sur le site suivant : http://www.eda.europa.eu/docs/eda-factsheets/marsur- factsheet-v2_09102012_cs5_bleu. [En anglais seulement]

On présente un bref aperçu du réseau de surveillance maritime (MARSUR).

European Organisation for Security. EOS Recommendations for an Integrated Surveillance of the EU Maritime Domain, juin 2012, 72 pages, consulté le 25 juin 2013 sur le site suivant : https://www.yumpu.com/en/document/view/10316215/eos-recommendations-for-an-integrated- surveillance-of-the-eu- [En anglais seulement]

Le livre blanc de l’European Organisation for Security (EOS)252 [Organisation européenne pour la sécurité] porte principalement sur les initiatives actuelles d’EUROSUR et du CISE et la façon dont elles pourraient cadrer dans une approche plus exhaustive en matière de surveillance maritime intégrée (SMI) (EOS, 2012, 6). Compte tenu de la multitude d’initiatives et des nombreux acteurs intervenant dans les frontières maritimes extérieures de l’UE, l’EOS souligne la nécessité [traduction] « d’une approche européenne plus complète et harmonisée qui serait plus efficace, veillant à ce que les ressources disponibles soient dépensées avec plus d’efficience et à ce que les politiques et les activités soient plus étroitement liées et mieux coordonnées 253 ». L’EOS recommande que l’UE et ses États membres mettent en place une approche d’IMS qui tiendrait compte d’une meilleure coordination et d’une mise en œuvre plus large d’EUROSUR, de la mise en œuvre de la plateforme de CISE et de la création d’un « internet de la MER », avec des services et des applications prenant appui sur le CISE et élargissant la fonctionnalité de celui- ci (EOS, 2012, 7). Voir la figure 2 de l’annexe 5 pour plus de détails sur les liens entre le CISE de la SMI et l’EUROSUR de la surveillance des frontières de l’UE.

Parlement européen et Conseil de l’Union européenne. « RÈGLEMENT (UE) NO 1255/2011 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 30 novembre 2011 établissant un programme de soutien pour le développement d’une politique maritime intégrée », Journal officiel de l’Union européenne, 30 novembre 2011, 10 pages, consulté le 29 juillet 2013 sur le site suivant : http://eur- lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/?uri=CELEX:32011R1255 [Français : http://eur-lex.europa.eu/legal- content/FR/TXT/?uri=CELEX:32011R1255]

Le Journal officiel de l’Union européenne présente le Règlement qui établit le programme de soutien pour le développement d’une politique maritime intégrée (PMI) et en précise les principales exigences.

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Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne. Les droits fondamentaux aux frontières maritimes méridionales de l’Europe, 2013, 160 pages, consulté le 26 juillet 2013 sur le site suivant : http://fra.europa.eu/sites/default/files/fundamental-rights-europes-southern-sea-borders-jul-13_en.pdf. [En anglais seulement]

Le rapport décrit les questions de droit de la personne liées aux migrants irréguliers qui tentent de rejoindre l’Europe, les procédures de surveillance des frontières maritimes et de débarquement, la politique de l’UE ainsi que la formation et les opérations coordonnées par Frontex (ADF, 2013, 7). Les chapitres 1 à 5 portent sur les défis liés aux droits fondamentaux dans le cadre de la surveillance des frontières maritimes. Le rapport analyse les obligations pratiques que les autorités de gestion des frontières doivent préserver comme le droit à la vie et le besoin de traiter avec dignité les personnes rescapées ou interceptées en mer. On y présente également les systèmes de surveillance maritime et les interférences potentielles qu’ils peuvent avoir avec le droit à la vie privée (ADF, 2013, 7).

Dans les chapitres 6 à 8, on examine les procédures aux points d’embarquement dans les États méridionaux membres de l’UE affectés par les débarquements illégaux. On y décrit les interventions humanitaires et les mesures de maintien de l’ordre mises en place dès leur arrivée. Le chapitre 9 analyse les questions générales touchant la formation sur les droits fondamentaux, et le chapitre 10 décrit les mesures de solidarité de l’UE, plus précisément les opérations coordonnées par Frontex et le financement de l’UE (ADF, 2013, 7).

On examine aussi le traitement réservé aux citoyens de pays tiers (migrants irréguliers) aux frontières extérieures de l’UE. La recherche comprend une révision des cadres politique et juridique aux niveaux national, de l’UE et international qui a été complétée par une recherche documentaire et une collecte de données primaires dans cinq États membres de l’UE (Chypre, Grèce, Italie, Malte et Espagne).

Législation de l’Union européenne. Synthèses de la législation de l’UE : État-major de l’Union européenne (EMUE), décision du Conseil du 22 janvier 2001, Bruxelles, Belgique, 2001, 3 pages, consulté le 12 août 2013 sur le site suivant : http://eur-lex.europa.eu/legal- content/FR/TXT/?uri=URISERV:r00006.

L’État-major militaire de l’UE (EMUE), qui est constitué par des militaires détachés des États membres auprès du secrétariat général du Conseil, est la source de l’expertise militaire de l’UE. L’EMUE fournit une capacité d’alerte rapide. Il planifie, évalue et fait des recommandations relatives au concept de gestion des crises et à la stratégie militaire générale.

Fantoni, Paolo, capitaine. « Italian Navy’s Approach to an Integrated Interagency Maritime Surveillance », NMIO Technical Bulletin (National Maritime Intelligence-Integration Office), volume 4, automne 2012, 15 pages, p. 3 à 5, consulté le 25 juin 2013 sur le site suivant : http://nmio.ise.gov/docs/NMIO_QuarterlyVOL4.pdf. [En anglais seulement]

Selon l’auteur, les menaces graves à la sécurité, telles que le terrorisme, la piraterie et l’immigration illégale, la contrebande d’armes et de drogues ainsi que le passage de clandestins en mer ont exercé des pressions sur toutes les marines afin qu’elles « acquièrent des capacités de surveillance plus robustes en mer ». L’auteur étudie les efforts en ce sens effectués par la marine italienne (Fantoni, 2012, 3).

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[Traduction] « La stratégie nationale italienne en matière de surveillance maritime est mixte :

 l’utilisation des données sur le trafic de marchandises disponibles dans les réseaux de coopération (comme le VRMTC [centre virtuel régional de la circulation maritime] et le TRMN [réseau transrégional de transport maritime]);  la corrélation entre les collections de données internes et les données d’autres administrations et organismes à partir de systèmes tels que le système d’identification automatique (SIA), l’identification et le suivi des navires à grande distance (LRIT) de la garde côtière, les systèmes de contrôle de l’immigration du ministère des Affaires internes de l’Italie et des systèmes par satellite comme COSMO-SkyMed;  la surveillance radar;  la fusion des données avec le renseignement254 ».

La surveillance maritime est constante à l’échelle de la planète. L’auteur mentionne que le centre de surveillance de la marine italienne se compose de trois « volets fonctionnels » interconnectés, chacun ayant une structure de gouvernance différente.

 Le premier volet est le Navy Surveillance Centre NSC [centre de surveillance de la marine]. Il réunit toutes les données nécessaires à l’évaluation de la situation à partir du système et du réseau de radars côtiers et du SIA.  Le deuxième volet de la surveillance maritime intégrée de la marine italienne est le VRMTC, qui permet le partage d’information clé sur le trafic de marchandises dans la Méditerranée et la mer Noire entre plus de 30 pays membres.  Le troisième volet est le System for Integrated Interagency Maritime Surveillance (SIIMS) [système de surveillance maritime intégrée interorganisme] du National Maritime Surveillance Centre (NMSC) [centre national de surveillance maritime] qui, grâce à son approche collaborative interorganisme, répond concrètement aux besoins d’information de toutes les administrations. Le SIIMS s’appuie sur une structure réseaucentrique chargée de collecter, de fusionner et d’analyser les données provenant de multiples sources afin de dresser et de partager un portrait commun et complet de la situation.

Feldt, Lutz, Peter Roell et Ralph D. Thiele. « Maritime Security – Perspectives for a Comprehensive Approach », ISPSW Strategy Series: Focus on Defense and International Security, no 222, avril 2013, 25 pages.

Les auteurs se penchent sur la piraterie, les vols à main armée et le terrorisme maritime. Ils commencent avec une analyse des principes de la sécurité maritime et des menaces. Ils étudient ensuite les besoins opérationnels et la collaboration maritime en ce qui concerne la connaissance du domaine maritime. Ils concluent en formulant des recommandations à l’intention des décideurs relativement à une approche exhaustive de la sécurité du domaine maritime et de systèmes de connaissance de la situation (Feldt et coll., 2013, 21-23).

Voici quelques-unes de leurs recommandations.

 [Traduction] « Revoir les lois maritimes qui régissent le recours à la force en haute mer et dans les régions côtières territoriales. Ces lois doivent être adaptées à la réalité du 21e siècle et aux menaces actuelles.  Les règles de participation des unités navales chargées de la protection des routes commerciales doivent être coordonnées et consensuelles. De plus, il faut réfléchir au

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type de navires qui pourraient être requis pour combattre plus efficacement la piraterie.  Les compagnies maritimes doivent se conformer aux exigences de base en matière de sécurité lorsqu’elles circulent dans des zones dangereuses. Elles devraient également se conformer en tout temps aux principes de diligence raisonnable afin de protéger leur équipage et leur cargaison. Elles devront investir dans des mesures de défense passive plus adéquates et adopter des mesures actives, au besoin255. »

FRONTEX. Annual Risk Analysis 2013, Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’Union européenne (UE), Varsovie, Pologne, avril 2013, 80 pages, consulté le 31 mai 2013 sur le site suivant : http://www.frontex.europa.eu/assets/Publications/Risk_Analysis/Annual_Risk_Analysis_2013.pdf. [En anglais seulement]

FRONTEX assure la promotion, la coordination et le renforcement de la gestion des frontières européennes (gestion intégrée des frontières — GIF), conformément à la Charte des droits fondamentaux de l’UE. Cet organisme a été créé pour renforcer et faciliter la coopération entre les autorités frontalières nationales256. Selon les auteurs, le rapport d’analyse annuelle des risques de FRONTEX, fondé sur l’échange mensuel de statistiques entre les États membres, se concentre sur les activités opérationnelles de Frontex. Ces activités consistent principalement à surveiller la migration irrégulière aux frontières extérieures de l’UE et des pays associés à l’espace Schengen. Les auteurs sont d’avis que cet échange mensuel de données est au cœur du concept de la GIF, et que les menaces à la sécurité aux frontières externes devraient également y être incluses (FRONTEX, 2013, 8).

Masala, Carlo (Prof.) et Konstantinos Tsetsos (M.A.) « The Maritime Dimension of the European Union’s and Germany’s Security and Defence Policy in the 21st Century », ISPSW Strategy Series: Focus on Defense and International Security, volume no 229, mai 2013, 44 pages, consulté le 10 juin 2013 sur le site suivant : http://www.isn.ethz.ch/Digital-Library/Publications/Detail/?id=164132. [En anglais seulement]

Les auteurs se concentrent sur l’environnement de sécurité maritime en étudiant la situation actuelle ainsi que la future stratégie européenne de sécurité maritime (SESM). En Allemagne, le Maritime Safety and Security Centre (MSSC) [centre de protection et de sécurité maritime] réagit aux nouvelles menaces à la sécurité et agit comme plateforme de coordination pour l’ensemble des organismes responsables de la sécurité maritime, tandis que le Maritime Emergency Reporting and Assessment Centre (MERAC) [centre de signalement et d’évaluation des urgences maritimes] à Cuxhaven sert de centre de communication principal. Ce réseau optimisé favorise une étroite collaboration entre les organismes participants. Le MERAC comprend la German Federal Police [police fédérale d’Allemagne], le Central Command for Maritime Emergencies (CCME) [commandement central pour les urgences maritimes], le Federal Office for Food and Agriculture [bureau fédéral des aliments et de l’agriculture], le Customs Office [bureau des douanes], la Water Police [police maritime], la Federal Waterways and Shipping Administration [administration fédérale des voies d’eau et du transport maritime] et la marine allemande (dans les limites de son mandat). Le centre de sécurité maritime vise à favoriser une coopération plus efficace des organismes participants durant les déploiements et à assurer la liaison avec les organismes responsables. Le VRMTC [centre virtuel régional de la circulation maritime] est un réseau virtuel reliant les centres opérationnels de toutes les marines participantes. Parrainé par la marine italienne, et avec la collaboration de 17 pays, il a créé un système régional de surveillance pour la mer

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Méditerranée et la mer Noire. Depuis septembre 2006, les auteurs constatent que le VRMTC a atteint une norme technique qui procure un fonctionnement efficient au moyen de matériel et de logiciels bon marché. En octobre 2006, au cours de la sixième édition du Seapower Symposium, 17 pays ont signé l’accord opérationnel (AO), qui couvre la mer Méditerranée, y compris les approches atlantiques, la mer Noire et le nord de la mer Rouge. Ces pays sont les suivants : Portugal, Espagne, France, Slovénie, Croatie, Monténégro, Italie, Albanie, Grèce, Turquie, Chypre, Malte, Jordanie, Isarël, Roumanie, R.-U. et É.-U., que l’on appelle également la grande région méditerranéenne (GRM). En moins de deux ans, la GRM comprend 23 membres avec l’ajout progressif de marines d’autres pays : Allemagne, Bulgarie, Belgique, Géorgie, Pays-Bas et Sénégal. L’AO ne permet pas l’échange de données entre le GRM et ses centres de fusion d’origine.

Toute stratégie européenne de sécurité maritime (SESM) future devra s’inscrire dans le cadre de la stratégie européenne de sécurité (SES) 2003 et venir compléter ses objectifs dans le domaine maritime (Masala et Tsetsos, 2013, 28). Par conséquent, les objectifs stratégiques d’une SESM devront être compatibles, souples et durables de façon à répondre aux besoins du 21e siècle et à assurer une sécurité dans le domaine maritime. Voir la figure 3 de l’annexe 6 pour plus de détails sur les initiatives internationales en matière de sécurité maritime.

Persson, Gudrun. Fusion Centres – Lessons Learned, Center for Asymmetric Threat Studies (CATS), Swedish National Defence College, 2013, 40 pages, consulté le 15 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.fhs.se/Documents/Externwebben/forskning/centrumbildningar/CATS/2013/Fusion%20Centre s%20-%20Lessons%20Learned_ENG.pdf. [En anglais seulement]

L’auteure décrit les expériences de centres de fusion de différents pays et en fait une analyse comparative (Persson, 2013, 8). L’analyse a servi à recenser les « leçons tirées » de la mise en place de centres de fusion destinés à recueillir de l’information et du renseignement auprès de diverses sources en vue de comprendre et d’anticiper les menaces potentielles (Persson, 2013, 8). L’auteure s’intéresse particulièrement aux centres nationaux de lutte contre le terrorisme et à leur efficacité, pour ensuite se pencher sur le travail qui reste à faire (Persson, 2013, 17-20).

Staff, Pasi, capitaine de frégate. « European Maritime Surveillance Networking – MARSUR », NMIO Technical Bulletin (National Maritime Intelligence-Integration Office), volume 2, avril 2012, 16 pages, p. 3 à 5, consulté le 31 mai 2013 sur le site suivant : http://nmio.ise.gov/docs/NMIO_QuarterlyVOL2.pdf. [En anglais seulement]

L’auteur décrit le fondement du MARSUR à l’échelle européenne (réseau européen de surveillance) qui s’inspire des pratiques exemplaires et des leçons tirées de la SUCFIS (Sea Surveillance Cooperation Finland Sweden) [coopération en matière de surveillance maritime entre la Finlande et la Suède] et de la SUCBAS (Sea Surveillance Cooperation Baltic Sea) [coopération en matière de surveillance maritime en mer Baltique], des exemples de coopération régionale. Il note que le MARSUR, première initiative d’intégration de la surveillance maritime à l’échelle européenne, est un élément clé des activités de surveillance maritime réalisées par 15 États membres participant à la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC), et y joue un rôle, ainsi que dans la sécurité de l’UE (Staff, 2012, 4), comme le montre la figure 4 de l’annexe 7.

La technologie de MARSUR permet la coopération entre tous les organismes associés au domaine maritime qui participent à l’initiative. L’auteur constate que le réseautage à partir du MARSUR repose sur la connexion avec le système national de surveillance maritime de chaque État membre participant au moyen de capteurs existants; l’échange manuel d’information

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demeure donc possible. Cette façon de faire a donné naissance à [traduction] « une solution système-à-système par l’entremise d’un serveur mandataire permettant l’échange de l’information détaillée de chacun des États membres participants257 ».

L’auteur ajoute qu’il y a deux façons d’interconnecter les systèmes intégrés pour échanger de l’information : [traduction] « une consiste à élaborer un nouveau système indépendant, et l’autre, à créer un type fédéré de solution pour les systèmes existants258 ». MARSUR utilise les infrastructures existantes grâce à une solution « système-à-système » qui réduit les obstacles à l’entrée des États membres participants dans le système259. Alors que l’Europe élabore de nouveaux systèmes et réseaux pour améliorer l’interopérabilité et la sécurité maritime, la plus grande difficulté demeure l’interface humaine. L’auteur conclut que [traduction] « l’échange des connaissances donne des résultats » (Staff, 2012, 5).

Thiele, Ralph D. « Building Maritime Security Situational Awareness », ISPSW Strategy Series: Focus on Defense and International Security, no 182, avril 2012,10 pages, consulté le 10 juin 2013 sur le site suivant : http://www.isn.ethz.ch/Digital-Library/Publications/Detail/?id=140759. [En anglais seulement]

L’auteur affirme que le domaine maritime fait partie du bien commun mondial : ce sont des océans internationaux qui ne relèvent d’aucune nation. Il fait remarquer que l’évolution de la sécurité maritime pose trois défis principaux à la communauté internationale : le manquement aux règles en raison de l’érosion du commerce et de la confiance entre les nations; la concurrence lorsque les programmes de chantier maritime en Asie visent à acquérir la capacité de patrouiller et de protéger les lignes de communication maritimes; et l’impact clé du changement climatique, soit l’ouverture des voies maritimes de l’Arctique (Thiele, 2012, 4).

Selon l’auteur, le but de la CDM est de générer des connaissances pour le domaine maritime pouvant donner lieu à une intervention (collecte, fusion et diffusion d’information et de renseignements obtenus des forces armées, des organismes gouvernementaux, des partenaires et des forces de la coalition internationale et des entités commerciales). La CDM se compose de trois éléments clés : des données, des informations et des connaissances, qui sont intégrées pour créer une présentation multidimensionnelle de l’environnement maritime mondial. L’auteur affirme que la clé réside dans la « fusion » en temps opportun de l’information maritime, qui provient de nombreuses sources, allant du système d’identification automatique (SIA)260 de source ouverte et de bases de données de commerce comme Lloyds, aux images complètes de renseignements fusionnés qui représentent les intérêts nationaux et de la coalition.

Il ajoute que de nombreux organismes gouvernementaux, militaires et commerciaux participent déjà de façon appréciable à la connaissance commune de la situation. Il souligne qu’aucune source ne parvient à saisir toute l’information maritime nécessaire ou accessible. L’auteur conclut que l’échange d’information entre les organismes gouvernementaux et avec l’industrie privée, en particulier, le partage de bases de données communes, est le véritable pouvoir des centres de connaissance du domaine maritime.

Virtual Regional Maritime Traffic Centre. Annual Report 2008: Wider Mediterranean Community, 2008, 37 pages, consulté le 11 juin 2013 sur le site suivant : http://www.marina.difesa.it/attivita/coopint/vrmtc/wider/Documents/V- RMTC_WMC_ANNUAL_REPORT_2008.pdf. Dans ce rapport annuel, on soutient que les principales qualités du VRMTC sont sa souplesse, son rapport coût-efficacité et sa transparence. La souplesse du VRMTC permet à chacun de ses membres de décider lui-même de son niveau de participation et de la quantité de données qu’il divulguera (VRMTC, 2008, 7). La transparence du VRMTC assure une « structure égalitaire du

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partage des parts » et une distribution des données fondée sur le principe de la volonté de partager (VRMTC, 2008, 9). Son rapport coût-efficacité offre une combinaison de faibles coûts d’élaboration et de mise en œuvre et des économies importantes grâce à l’optimisation de l’utilisation des ressources des patrouilles (VRMTC, 2008, 11).

Le rapport de 2008 faisait état des expériences transrégionales qui confirmaient une occasion de poursuivre la croissance externe du VRMTC selon une approche de fédération (c.-à-d. des systèmes ouverts dotés d’une architecture ouverte) (VRMTC, 2008, 1). En 2008, la GRM du VRMTC a contribué à une « surveillance future » en exposant de nouvelles perspectives pour l’utilisation du système. On s’en est servi pour appuyer la connaissance de la situation maritime dans des zones couvertes par de multiples ressources navales participantes. Cela confirmait également que le VRMTC contribuait à la situation commune avec les marines de la GRM évoluant en périphérie de la grande région méditerranéenne (VRMTC, 2008, 14).

La GRM du VRMTC a entrepris d’échanger des données transrégionales avec le système SISTRAM de la marine brésilienne et le système OASIS de la marine singapourienne, qui offre une bonne interopérabilité avec le modèle du VRMTC. Le SISTRAM et le VRMTC ont échangé plus de 7 000 contacts durant la dernière phase des essais. L’interopérabilité avec la marine singapourienne a aussi donné de bons résultats, avec l’échange de plus de 10 000 contacts entre OASIS et le VRMTC (VRMTC, 2008, 17).

8.4 Nouvelle-zélande

Davies, Richard. « New Zealand National Maritime Coordination Centre », NMIO Technical Bulletin (National Maritime Intelligence-Integration Office), volume 2, avril 2012, 16 pages, p. 8 et 9, consulté le 30 juillet 2013 sur le site suivant : http://nmio.ise.gov/docs/NMIO_QuarterlyVOL2.pdf. [En anglais seulement]

L’auteur décrit la zone d’intérêt maritime de la Nouvelle-Zélande (N.-Z.), d’une superficie d’environ sept milliards de kilomètres carrés et qui constitue une des plus grande ZEE mondialement, couvrant un plateau continental étendu ainsi que des zones de l’océan Pacifique. La zone d’opération de la N.-Z. va [traduction] « de la plate-forme flottante de Ross, en Antarctique, jusqu’aux tropiques, tout juste au sud de la ligne équatoriale261 ».

Le National Maritime Coordination Centre (NMCC) [centre national de coordination maritime] de la N.-Z. a deux rôles principaux : coordonner les opérations maritimes et dresser le portrait maritime de la N.-Z. Le NMCC fonctionne de manière indépendante par rapport au service des douanes de la N.-Z. et travaille en partenariat avec un certain nombre d’organismes, notamment : Customs Service [service des douanes] de la N.-Z., Ministry of Fisheries [ministère des Pêches], Maritime New Zealand [marine néozélandaise], service de police de la N.-Z., Department of Prime Minister and Cabinet [département du Premier ministre et du Cabinet], NZ Defence Force [force de défense de la N.-Z.], Ministry of Foreign Affairs and Trade [ministère des Affaires étrangères et du Commerce] et le Department of Conservation [département de la Conservation] (Davies, 2012, 8).

L’auteur explique que le NMCC détermine quelles zones d’intérêt présentent le plus grand risque pour le pays afin d’y allouer les ressources de surveillance. Les ressources restantes sont allouées aux zones à plus faible risque, ce qui permet d’envoyer plus d’un organisme. [Traduction] « Les ressources de surveillance incluent quatre patrouilleurs côtiers de 55 mètres, deux patrouilleurs hauturiers de 83 mètres, qui appartiennent à la Royal New Zealand Navy (RNZN) [marine royale

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de la N.-Z.] et qui sont exploités par elle, et six aéronefs P3K-2 Orion exploités par la Royal New Zealand Air Force (RNZAF) [aviation royale néozélandaise]262. » Au moyen du SIA, le NMCC dresse le portrait maritime de la N.-Z., lequel est envoyé aux organismes participants pour analyse et intervention par l’entremise du Multi-agency Network [réseau multiorganisationnel], qui offre également les fonctions de courriel et de partage de fichiers (Davies, 2012, 9).

Department of the Prime Minister and Cabinet. Maritime Patrol Review, Wellington, N.-Z., février 2001, 44 pages, consulté le 28 juin 2013 sur le site suivant : http://www.dpmc.govt.nz/sites/all/files/publications/maritime_patrol_review.pdf. [En anglais seulement]

Le rapport porte sur les besoins civils et militaires de la N.-Z. pour la patrouille de sa ZEE. Il met plus précisément l’accent sur deux enjeux précédemment définis par le Cabinet en août 2000 à la suite de sa décision de ne pas procéder à la mise à niveau de l’avionique des avions maritimes à long rayon d’action de la RNZAF (DPMC, 2001, 1). Il étudie aussi les besoins civils de la patrouille maritime de la N.-Z. et se demande si la capacité de la patrouille maritime militaire devrait être maintenue.

Après un examen des enjeux connexes, le rapport conclut que la N.-Z. doit établir un centre national de coordination maritime indépendant (MCC) qui combine la gestion de l’information et les activités opérationnelles relatives à la sécurité civile des zones maritimes de la N.-Z. (DPMC, 2001, 33).

« Le MCC aurait la responsabilité de fournir une capacité centralisée de patrouille maritime afin de satisfaire à tous les intérêts civils, y compris la surveillance et l’intervention, dans les zones géographiques suivantes :

 les zones océaniques (y compris les eaux littorales), la ZEE, le prolongement du plateau continental juridique et la zone de recherche et sauvetage de la N.-Z.;  les zones du Pacifique Sud sur lesquelles la N.-Z. a des responsabilités constitutionnelles ou d’autres arrangements;  la dépendance de Ross et cette partie de l’océan Austral;  certaines zones océaniques au-delà de celles-ci (afin de répondre aux besoins des douanes et de la police)263. »

Même s’il ne dispose pas de ses propres ressources de patrouille, le MCC se verrait accorder, dans le cadre de marchés et d’accords sur les niveaux de service, un accès principal et garanti aux ressources de patrouille désignées exploitées par la RNZAF, la RNZN et les entrepreneurs. Il aurait aussi un accès indirect à d’autres navires de la Couronne (DPMC, 2001, 33).

Le rapport précise que le MCC devrait assurer directement la liaison avec le National Maritime Search and Rescue Centre (NMSRC) [centre national de recherche et sauvetage maritime] qu’on suggère de mettre en place. Les deux centres échangeraient librement renseignement et information. Ce dernier assurerait un service 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 avec un amalgame de fonctions : des officiers de service de la marine, le Maritime Operations Centre (MOC) [centre des opérations maritimes], le National Rescue Coordination Centre (NRCC) [centre national de coordination de sauvetage] et le service de police de la N.-Z. (R-S en mer) (DPMC, 2001, 17). Mossop, Joanna. « Maritime Security in New Zealand », Maritime Security: International Law and Policy Perspectives from Australia and New Zealand, Klein, Natalie, Joanna Mossop et Donald R. Rothwell, dir., Routledge, 2010, 277 pages, p. 54 à 75.

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L’auteure analyse les défis que doit relever la N.-Z. en matière de sécurité maritime. Cela inclut notamment l’examen de quelques-uns des principaux faits nouveaux historiques et contemporains, de même que le cadre juridique national et international. L’auteure traite également des réponses gouvernementales aux préoccupations relatives à la sécurité maritime et se demande si la N.-Z. met en œuvre efficacement ses mesures de sécurité afin de pouvoir affronter les menaces à la sécurité maritime mondiale, régionale et locale (Mossop, 2010, 68-74).

New Zealand Government. Defence Act 1990, loi d’intérêt public de 1990, no 28, Wellington, N.-Z., version réimprimée le 1er juillet 2013, 98 pages, consulté le 12 août 2013 sur le site suivant : http://www.legislation.govt.nz/act/public/1990/0028/latest/DLM204973.html. [En anglais seulement]

À l’article 9 de la Defence Act de la N.-Z., on trouve les conditions de l’aide militaire au pouvoir civil (MACP). À l’article 10, par ailleurs, on précise les pouvoirs de réquisition de la MACP, notamment les approbations requises.

New Zealand Search and Rescue. Rescue Coordination Centre (sans date), 10 pages, consulté le 12 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.maritimenz.govt.nz/Publications-and-forms/Maritime-NZ- corporate-publications/Rescue-Coordination-Centre-New-Zealand-information-leaflet.pdf. [En anglais seulement]

Le Rescue Coordination Centre New Zealand (RCCNZ) [centre de coordination de sauvetage de la N.-Z.) est un organisme gouvernemental faisant partie de Maritime New Zealand [service maritime de N.-Z]. Le RCCNZ est voisin du MOC, qui offre les services radio pour les eaux côtières de la N.-Z. et le Pacifique Sud. Le RCCNZ coordonne les opérations de recherche et sauvetage maritimes, aériennes et terrestres majeures en N.-Z. à toute heure du jour et de la nuit. Le RCCNZ intervient dans environ 800 incidents de R-S par année et couvre 30 millions de kilomètres carrés (approximativement). La région de R-S de la N.-Z. s’étend du milieu de la mer de Tasman jusqu’à mi-chemin du Chili et du pôle Sud presque jusqu’à l’Équateur. Les officiers chargés des opérations de recherche et sauvetage qui travaillent pour le RCCNZ sont formés selon les normes internationales en matière de recherche et sauvetage aérien et maritime et ont une vaste expérience dans toutes les formes de recherche et sauvetage.

Office of the Auditor-General. « Effectiveness of Arrangements for Coordinating Civilian Maritime Patrols », Performance Audit Report, Wellington, N.-Z., avril 2010, 58 pages, consulté le 4 juin 2013 sur le site suivant : http://www.oag.govt.nz/2010/maritime-patrols/docs/maritime-patrols.pdf. [En anglais seulement]

L’audit du rendement a porté sur l’efficacité de la coordination des patrouilles maritimes par le National Maritime Coordination Centre (NMCC) [centre national de coordination maritime], qui coordonne l’accès aux aéronefs et aux navires au nom des organismes du gouvernement de la N.-Z. (OAG, 2010, 3). Le NMCC, hébergé par le Customs Service de N.-Z., fonctionne selon une approche pangouvernementale, vu le rôle de nombreux organismes gouvernementaux dans les patrouilles maritimes, et coordonne l’information maritime. Le rapport, bien que portant principalement sur les activités du NMCC, inclut tous les organismes gouvernementaux qui utilisent les patrouilles maritimes, de même que ceux qui fournissent des avions et des navires de patrouille. L’OAG [bureau du vérificateur général] a constaté que [traduction] « l’efficacité du NMCC dans la coordination des patrouilles maritimes continue d’évoluer et devrait s’améliorer avec la mise en place de nouveaux systèmes et de ressources affectées à la patrouille264 ». Même si le NMCC était doté d’un cadre approprié pour soutenir efficacement la coordination des patrouilles maritimes, l’OAG a cerné des secteurs auxquels il faut porter attention si le NMCC doit avoir une

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orientation stratégique claire, accroître son rôle de coordination à l’échelle du gouvernement et utiliser efficacement ses ressources de patrouille. Voir la figure 5 de l’annexe 8 pour plus de détails sur les rôles du NMCC, de la NZDF et des autres organismes participants (OAG, 2010, 14).

Rahman, Chris. « Maritime Domain Awareness in Australia and New Zealand », Maritime Security: International Law and Policy Perspectives from Australia and New Zealand, Klein, Natalie, Joanna Mossop et Donald R. Rothwell, dir., Routledge, 2010, 277 pages, p. 202 à 223.

L’auteur évalue la CDM en Australie et en Nouvelle-Zélande en examinant la notion telle que conçue par les É.-U. et élaborée à la suite des événements du 11 septembre. Il décrit également les technologies de la CDM et les sources d’information utilisées ou en cours d’élaboration, l’accent étant mis sur le système d’identification automatique (SIA) des navires et l’identification et le suivi des navires à grande distance (LRIT) par satellite. L’auteur se penche ensuite sur les accords conclus entre l’Australie et la N.-Z. en matière de CDM.

L’auteur conclut qu’il faut que la CDM soit considérée comme un élément important de la sécurité nationale, tant en Australie qu’en N.-Z. Même si aucun de ces États n’a les intérêts et les responsabilités des É.-U. sur le plan mondial, l’auteur fait remarquer que l’Australie a fourni, proportionnellement, beaucoup plus de ressources pour la CDM que la Nouvelle-Zélande. La frustration considérable en Australie à l’égard du manque de contribution de la part des partenaires, en particulier dans les réseaux régionaux de la CDM, assombrit les perspectives de la coopération des pays riverains de la mer de Tasman en matière de CDM (Rahman, 2010, 223).

State Services Commission, the Treasury and the Department of the Prime Minister and Cabinet. Performance Improvement Framework Formal Review: New Zealand Customs Service (Customs), octobre 2012, 55 pages, consulté le 8 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.ssc.govt.nz/sites/all/files/pif-customs-review-oct12.PDF. [En anglais seulement]

Le rapport d’octobre 2012 sur l’examen du rendement du Customs Service de N.-Z. est fondé sur les questions suivantes : [Traduction] « Quelle est la contribution dont la Nouvelle-Zélande a besoin de la part du Customs Service de Nouvelle-Zélande et, par conséquent, quel est le défi au chapitre du rendement265? » Dans le rapport, on examine les défis suivants : la réalisation du projet de système conjoint de gestion des frontières (JBMS); la collaboration et l’engagement accrus; la capacité et l’aptitude; le leadership et la gestion du rendement; la politique; la mesure du rendement; et le revenu. Le rapport décrit l’état futur du service des douanes de la N.-Z. dans quatre ans, en fonction des défis précédemment recensés qui ont été relevés tout en suivant la stratégie opérationnelle énoncée dans ses perspectives stratégiques pour 2017 (Strategic Outlook to 2017) (SSC 2012,10).

8.5 Singapour

Beckman, Robert. « Singapore Strives to Enhance Safety, Security, and Environmental Protection in Its Port and in the Straits of Malacca and Singapore », Ocean and Coastal Law Journal, vol. 14, no 2, 2008- 2009, p. 167 à 200.

L’auteur examine les efforts déployés par Singapour afin d’améliorer la sécurité maritime et de prévenir la pollution causée par les navires dans ses ports et ses eaux par l’adoption et la mise en œuvre des exigences internationales établies dans les conventions de l’Organisation maritime internationale (OMI) (Beckman, 2008-2009, 170-176). Il analyse également les mesures prises

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par Singapour pour améliorer la sécurité dans ses ports et les eaux environnantes (Beckman, 2008-2009, 176-180). Il fait remarquer la façon dont Singapour a travaillé avec l’Indonésie et la Malaisie en vue d’améliorer la sûreté, la sécurité et la protection de l’environnement dans les détroits de Malacca et de Singapour.

Après le 11 septembre, l’auteur constate que l’on a entrepris plusieurs initiatives visant à renforcer la sécurité maritime, au-delà de celles de l’OMI. En septembre 2002, Singapour s’est joint à la Container Security Initiative (CSI) [initiative relative à la sécurité des conteneurs] des É.-U., le premier port à conteneurs en Asie (Beckman, 2008-2009, 185)266. Dans le but d’améliorer davantage la coordination interagences à Singapour, l’auteur souligne la création, par le gouvernement de Singapour, du Maritime Command and Control Centre (C2 Centre) [centre de commandement et de contrôle maritime] de Changi] en mars 2007 pour lutter contre le terrorisme maritime (Beckman, 2008-2009, 186). [Traduction] « Le C2 Centre de Changi hébergera le Singapore Maritime Security Centre (SMSC)267 [centre de sécurité maritime de Singapour], l’Information Fusion Centre (IFC)268 [centre de fusion de l’information] et le Multinational Operations and Exercise Centre (MOEC)269, 270 [centre d’opérations et d’exercices multinationaux]. En effet, le C2 Centre de Changi permet à Singapour d’accroître sa coopération nationale et internationale en matière de sécurité maritime.

L’auteur examine également d’autres mesures de coopération destinées à améliorer la sécurité maritime et à réduire au minimum la menace de pollution causée par les navires dans les détroits de Malacca et de Singapour (Beckman, 2008-2009, 187). Singapour a coopéré avec l’Indonésie et la Malaisie afin d’améliorer la sécurité maritime au moyen de patrouilles qui sillonnent le détroit de Malacca et d’une entente relative à l’échange d’information conclue avec l’Indonésie. La coopération de Singapour avec ces deux pays comprend l’adoption d’un système de patrouilles coordonnées et l’accord relatif à l’hébergement du ReCAAP Information Sharing Centre (ReCAAP ISC) [centre d’échange d’information de la ReCAAP] (Beckman, 2008-2009, 200).

Foster, Caroline E. « Counter-Terrorism and the Security of Shipping in South East Asia », Maritime Security: International Law and Policy Perspectives from Australia and New Zealand, Klein, Natalie, Joanna Mossop et Donald R. Rothwell, dir., Routledge, 2010, 277 pages, p. 138 à 154.

L’auteure se penche sur les initiatives de lutte au terrorisme visant à assurer la sécurité du transport maritime en Asie du Sud-Est. En 2004, les É.-U. ont attiré l’attention sur la possibilité d’une attaque contre les navires à Singapour, le plus grand port à conteneurs au monde (Foster, 2010, 139). La question a été discutée dans le cadre de la Strategy for Regional Maritime Security [stratégie relative à la sécurité maritime] de l’US Pacific Command (USPACOM) [commandement du Pacifique des É.-U.] et a donné lieu à la Regional Maritime Security Initiative (RMSI) [initiative régionale de sécurité maritime] dirigée par les É.-U. L’auteure souligne que les initiatives régionales ont joué un rôle clé, tout en insistant sur le fait que le travail de l’OMI a également été d’une importance cruciale (Foster, 2010, 139-140). De plus, l’auteure attire l’attention sur les efforts déployés dans le cadre du Forum de la Coopération économique de la zone Asie-Pacifique (APEC) et sous les auspices de l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE). Dans ce dernier cas, deux groupes se concentrent sur l’évolution de la sécurité maritime et comprennent le Forum régional de l’ANASE (FRA) et l’ANASE Plus Trois (Foster, 2010, 140).

Après un examen de la dépendance de chaque État membre de l’ANASE Plus Trois à l’égard de la sécurité maritime, l’auteure conclut que la préoccupation la plus grande au [traduction] « chapitre de la sécurité maritime en Asie du Sud-Est demeure la possibilité d’une attaque terroriste grave dans les détroits de Singapour ou de Malacca271 ». Elle ajoute que l’Australie et la

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Nouvelle-Zélande considèrent que leur apport dans les environs du détroit de Malacca constitue leur « trousse d’outils principale » en matière de sécurité maritime dans la région (Foster, 2010, 154).

Hansen, Stefan, capitaine de corvette. « National and International Sharing: A New Zealand Perspective », Pointer Journal of the Singapore Armed Forces Supplement, avril 2011, 50 pages, p. 20 à 32, consulté le 3 juin 2013 sur le site suivant : http://www.mindef.gov.sg/content/imindef/publications/pointer/supplements/IFC/_jcr_content/imindefPar s/0006/file.res/MINDEF_Pointer%20IFC%20Supplement%20FINAL.pdf. [En anglais seulement]

L’auteur étudie les pratiques d’échange de l’information maritime de la N.-Z. et les difficultés rencontrées dans ce domaine. Il note que la N.-Z. a adopté une approche pangouvernementale de la connaissance du domaine maritime et de la sécurité maritime afin de maximiser ses ressources. Pour y parvenir, il a fallu mettre en place les structures et modalités nécessaires à la coopération, qui devront être revues périodiquement. Il ajoute que la RNZN [marine royale néozélandaise] participe aux efforts pangouvernementaux en fournissant des navires de patrouille. La RNZN contribue également à la mission internationale du NMCC [centre national de coordination maritime] en déléguant un officier à l’Information Fusion Centre (IFC) [centre de fusion de l’information] de Singapour.

L’auteur considère que les leçons retenues sont instructives pour les efforts de collaboration de l’IFC. Il maintient que, même si l’IFC est un centre multinational, il peut prendre note des leçons retenues tandis qu’il s’efforce d’atteindre l’objectif d’être un pôle régional pour l’échange d’information visant à renforcer la sécurité maritime. L’IFC est une installation militaire, multinationale, intégrée de la RSN située au C2 Centre de Changi, à la base navale de Changi, et est unique à l’Asie du Sud-Est. L’auteur signale que l’IFC est bien situé pour devenir un pôle régional d’échange de l’information et de gestion des enjeux maritimes. L’IFC utilise le portail Internet ReMIX (Regional Maritime Information Exchange) [échange d’information maritime régionale] afin de faciliter l’échange d’information entre les pays du Western Pacific Naval Symposium (WPNS) [symposium naval du Pacifique occidental] (Hansen, 2011, 29).

He, Ruijie. « Coast Guards and Maritime Piracy: Sailing Past the Impediments to Cooperation in Asia », The Pacific Review, vol. 22, no 5, décembre 2009, p. 667 à 689.

La piraterie maritime reste la principale préoccupation internationale dans la région Asie-Pacifique. L’auteur est d’avis que les pays doivent coopérer activement à l’échelle tant régionale qu’internationale pour parvenir à éradiquer le problème. Selon l’auteur, les pays qui possèdent la souveraineté sur les eaux infestées de pirates ne disposent pas des ressources nécessaires pour d’application de la loi et ont besoin d’une aide des pays de l’extérieur de la région, riches en ressources (He, 2009, 667). Traditionnellement, la coopération entre ces pays disparates a été entravée par le souci de préserver la souveraineté, comme en témoignent les réactions hostiles de la Malaisie et de l’Indonésie à la RMSI des É.-U. en 2003. Compte tenu des tensions potentielles qui pourraient découler de la coopération navale, l’auteur décrit la façon dont on a eu recours aux agences de la garde côtière nationale comme solution de rechange pour contourner les sensibilités à la dimension politique de la coopération en matière de sécurité internationale (He, 2009, 677).

[Traduction] « Ces organisations paramilitaires ont un profil politique plus discret que leurs grands frères de la marine et sont particulièrement utiles pour les opérations dans les eaux maritimes qui sont politiquement sensibles ou qui font l’objet d’un chevauchement de prétentions concernant la compétence en matière maritime. La garde côtière devient

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donc utile dans le détroit de Malacca, puisque les zones économiques exclusives des 200 milles marins, comme le prévoit la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (1982) (UNCLOS), conduisent à de multiples prétentions maritimes dans la voie navigable étroite272. »

L’auteur souligne que, en 2002, les responsables de la garde côtière de 14 nations asiatiques ont convenu de créer un réseau d’échange quotidien d’information sur la piraterie. À la séance d’ouverture organisée par le Japon qui réunissait les responsables des organismes de la garde côtière asiatiques (Heads of Asian Coast Guard Agencies) en 2004, tous les organismes présents ont unanimement adopté le programme de sécurité maritime asiatique du Japon (Asian Maritime Security Initiative (JAMSI)). Dirigés par la Japanese Coast Guard (JCG) [garde côtière japonaise], les gardes côtières de divers pays ont mis à disposition l’expertise de formation, mené des exercices conjoints, organisé des réunions multilatérales à faible publicité et ont même transféré de l’équipement de sécurité par-delà les frontières internationales (He, 2009, 679-685). Voir le tableau 3 de l’annexe 9 pour obtenir un résumé des opérations, des patrouilles et des exercices conjoints qui ont eu lieu en Asie au cours des 20 dernières années.

Hribernik, Miha. Countering Maritime Piracy and Robbery in Southeast Asia: The Role of the ReCAAP Agreement, Briefing Paper 2013/2, European Institute for Asian Studies, mars 2013, 15 pages, consulté le 5 juin 2013 sur le site suivant : http://www.academia.edu/2779234/Countering_Maritime_Piracy_and_Robbery_in_Southeast_Asia_The _Role_of_the_ReCAAP_Agreement. [En anglais seulement]

L’auteur note que la crise financière asiatique de 1997 a entraîné dans son sillage une augmentation des vols et des activités de piraterie maritimes en Asie du Sud-Est, ce qui a donné lieu à la signature de la Regional Cooperation Agreement on Combating Piracy and Armed Robbery against Ships in Asia (ReCAAP) [entente de coopération régionale sur la lutte contre les actes de piraterie et le vol à main armée contre les navires en Asie] par 16 pays en 2004.

L’auteur présente trois arguments en faveur du rôle de la ReCAAP. Premièrement, la ReCAAP est l’une des pierres d’assise de la lutte à la piraterie en Asie du Sud-Est. Elle a réussi à réduire le nombre d’attaques dans la région depuis le sommet atteint en 2000. La crise économique de 2009 a provoqué l’augmentation du nombre d’actes de piraterie; or, la situation semble s’être stabilisée en 2012 (Hribernik, 2013, 6-7). Deuxièmement, la Malaisie et l’Indonésie, deux États membres de l’ANASE, ne font pas partie de la ReCAAP, mais leur participation améliorerait l’efficacité de la ReCAAP (Hribernik, 2013, 8-10). Troisièmement, participer aux activités de la ReCAAP offrirait une occasion idéale à l’UE et à ses États membres d’accroître leur influence dans la région de l’ANASE (Hribernik, 2013, 10-11).

Lim, Irvin, capitaine de corvette. « Comprehensive Maritime Domain Awareness – An Idea Whose Time Has Come? » Journal of the Singapore Armed Forces: Pointer, vol. 33, no 3, octobre 2007, 126 pages, p. 13 à 26, consulté le 5 juin 2013 sur le site suivant : http://www.mindef.gov.sg/imindef/publications/pointer/journals/2007/v33n3/feature2.html. [En anglais seulement]

L’auteur introduit la notion de connaissance du domaine maritime complet (CDMC) en tant que mécanisme pour une architecture internationale plus « étanche » de la CDM tout en reconnaissant toutefois les avantages et les défis qui y sont associés (Lim, 2007, 16). Il constate que la convergence des percées technologiques avec l’intérêt accru à l’égard de la mise en œuvre de l’échange d’information maritime à l’échelle mondiale représente une occasion de réaliser la CDMC. Il décrit une initiative en ce sens en Asie du Sud-Est, soit l’établissement, en

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mars 2007, du C2 Centre de Changi, à Singapour, qui pourrait devenir un pôle stratégique pour un réseau mondial de la CDMC.

[Traduction] « Le C2 Centre de Changi, une installation destinée à la coopération multinationale, érigée à côté de la base navale de Changi, est établi pour abriter trois centres fonctionnels, notamment le Singapore Maritime Security Centre (SMSC) [centre de sécurité maritime de Singapour], l’IFC et le Multinational Operations and Exercises Centre (MOEC) [centre d’opérations et d’exercices multinationaux]. Il sera un centre polyvalent de coordination de l’information et de l’intervention maritimes qui fera progresser l’interopérabilité et la coopération multiorganismes au sein des organismes maritimes nationaux et rehaussera les capacités de Singapour en matière de sécurité maritime. Le C2 Centre de Changi favorisera également la coopération internationale et l’interopérabilité entre les pays afin de promouvoir la sécurité maritime dans la région273. »

L’auteur envisage ce à quoi pourrait ressembler un réseau de la CDMC, qui utilise les systèmes de surveillance des navires (SSN) établis par les organisations régionales de gestion des pêches qui ont recours au réseau satellitaire du système mondial de localisation (GPS) (Lim, 2007, 22). Il propose de relier cette information avec les nœuds du système d’identification automatique (SIA), mondialement, en une carte maritime virtuelle. Utiliser des logiciels à la fine pointe de la technologie permet aux compagnies de navigation de suivre leurs flottes à l’aide [traduction] « du système de surveillance des navires en temps réel la plus efficace et économique possible274 ». L’auteur indique que l’approche la plus pratique serait d’inclure les organisations internationales (gouvernementales et non gouvernementales) qui collaborent avec l’industrie afin de définir les besoins du système et de diriger l’élaboration des systèmes.

Lim, Nicholas, capitaine de corvette. « The Information Fusion Centre – A Case for Information Sharing to Enforce Security in the Maritime Domain », Journal of the Singapore Armed Forces Supplement: Pointer, avril 2011, 50 pages, p. 3 à 11, consulté le 4 juin 2013 sur le site suivant : http://www.mindef.gov.sg/content/imindef/publications/pointer/supplements/IFC/_jcr_content/imindefPar s/0006/file.res/MINDEF_Pointer%20IFC%20Supplement%20FINAL.pdf. [En anglais seulement]

L’IFC est un exemple de partage d’information dans la région Asie-Pacifique. L’auteur se penche sur les activités de l’IFC et avance qu’il peut être un modèle viable pour assurer la liaison entre les partenaires régionaux en vue de former un réseau mondial d’échange d’information en matière de sécurité maritime (Lim, 2011, 3). Officiellement lancé en avril 2009, l’IFC a été créé au C2 Centre de Changi de la Republic of Singapore Navy (RSN) (marine de la République de Singapour). Selon l’auteur, l’objectif de l’IFC est de renforcer la sécurité maritime en Asie et au- delà [traduction] « grâce à l’élaboration d’un portrait cohérent de la situation maritime commune et d’agir comme centre d’information maritime pour la région275 ». Il note que les préoccupations principales en matière de sécurité maritime dans la région de l’Asie du Sud-Est sont semblables aux préoccupations mondiales à cet égard et les reflètent; ces préoccupations sont mises en évidence dans le tableau 4 de l’annexe 10.

L’IFC possède deux caractéristiques uniques. Premièrement, la présence d’agents de liaison internationale (ALI), qui travaillent en équipe de façon quotidienne avec le personnel de la RSN. En avril 2011, les ALI provenaient de 10 pays (Australie, France, Inde, Malaisie, Philippines, Thaïlande, N.-Z., R.-U., É.-U. et Vietnam). On prévoit que d’autres pays déploieront eux aussi des ALI. Deuxièmement, l’IFC a créé des liens à l’échelle tant nationale qu’internationale. L’auteur souligne que [traduction] « l’approche coopérative en matière de sécurité nécessite et favorise la participation pangouvernementale, la collaboration régionale et la création de liens

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étroits avec la sécurité maritime mondiale276 ». Il constate que la Maritime Task Force [force opérationnelle navale] de la RSN est l’organisme de liaison avec divers autres organismes nationaux d’application de la loi qui relèvent du Singapore Maritime Security Centre277.

L’IFC sert de bureau central permanent de l’information maritime auprès de ses divers partenaires régionaux. Son portrait commun de la situation maritime est colligé à partir de différentes sources d’information, à la fois par l’entremise de ses partenaires et de nouvelles technologies comme le système d’identification automatique (SIA) par satellite et l’identification et suivi à grande distance (LRIT), qui lance des appels précoces pour la prévention des incidents ou crimes maritimes. L’IFC utilise plusieurs plateformes de partage de l’information afin de faciliter les interactions et la collaboration parmi les partenaires. Il s’agit du Malacca Strait Patrols Information System (MSP IS) [système d’information des patrouilles du détroit de Malacca] pour les quatre pays riverains dans le détroit de Malacca et du Regional Maritime Information Exchange (ReMIX) [portail Internet d’échange d’information maritime régionale] pour les 24 pays du Western Pacific Naval Symposium (WPNS) [symposium naval du Pacifique occidental].

Ow, Gary, major. « Information Sharing: A Singapore Perspective », Journal of the Singapore Armed Forces Supplement: Pointer, avril 2011, 50 pages, p. 11 à 19, consulté le 4 juin 2013 sur le site suivant : http://www.mindef.gov.sg/content/imindef/publications/pointer/supplements/IFC/_jcr_content/imindefPar s/0006/file.res/MINDEF_Pointer%20IFC%20Supplement%20FINAL.pdf. [En anglais seulement]

L’auteur se penche sur les défis que doit relever Singapour en matière de sécurité maritime en fonction de l’approche pangouvernementale en la matière adoptée par la RSN, à l’échelle nationale, et les efforts déployés par la RSN afin de mobiliser des partenaires aux vues similaires, à l’échelle internationale, pour la coopération dans le domaine de la sécurité maritime. L’auteur examine l’incidence du C2 Centre de Changi, qui abrite le SMSC, l’IFC et le MOEC, en tant que plateforme qui favorise l’interopérabilité et l’échange d’information entre partenaires et organismes aux vues similaires.

ReCAAP Information Sharing Centre. Piracy and Armed Robbery against Ships in Asia Annual Report: January – December 2011, 2011, 115 pages, consulté le 5 juin 2013 sur le site suivant : http://www.recaap.org/DesktopModules/Bring2mind/DMX/Download.aspx?Command=Core_Download &EntryId=239&PortalId=0&TabId=78. [En anglais seulement]

L’auteur constate que les trois quarts des 155 incidents signalés concernent des navires en route et ont eu lieu dans le sud de la mer de Chine et dans les détroits de Malacca et de Singapour. La ReCAAP a constaté que les États côtiers et leurs organismes maritimes d’application de la loi ont amélioré leur surveillance, ont renforcé les initiatives individuelles au chapitre du maintien de l’ordre dans leurs eaux territoriales et ont amélioré la coopération et l’échange d’information (ReCAAP, 2011, 2).

L’auteur note que le ReCAAP ISC a collaboré avec l’IFC afin d’amener les propriétaires, le capitaine et l’équipage de remorqueurs et de barges à partager leurs connaissances du modus operandi des voleurs. Cela a mené à la publication d’une série de directives et d’avis destinés aux propriétaires, au capitaine et à l’équipage des remorqueurs.

Seng, RadmTay Kian. Safe and Secure Seas for All: Contributing to Maritime Security in the Region, document PowerPoint, 2008, 29 pages, p. 7, consulté le 9 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.navy.mi.th/navedu/acd/data_docu/yr_51/final_hno_presentation.pdf.

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Le document passe en revue les différentes activités ayant eu lieu au C2 Centre de Changi. Il s’agit du noyau opérationnel des opérations conjointes de sécurité maritime de forces internationales. Le Centre abrite le Singapore Maritime Security Centre (SMSC) [centre de sécurité maritime de Singapour], le Multinational Operations and Exercise Centre (MOEC) [centre d’opérations et d’exercices multinationaux] et l’IFC (Seng, 2007, 28).

Singapore Government. Singapore Armed Forces Act, (Chapter 295), Act 7 of 1972, édition révisée 2000, 200 pages, consulté le 12 août 2013 sur le site suivant : http://statutes.agc.gov.sg/aol/search/display/view.w3p;page=0;query=DocId%3Af7446be9-daef-4a09- bb63-8e8da8b61f4c%20%20Status%3Ainforce%20Depth%3A0;rec=0;whole=yes.

La partie XIIA (Aid to Civilian Authorities [aide aux autorités civiles] de la Singapore Armed Forces Act précise les conditions de l’aide militaire accordée au pouvoir civil.

Vavro, Caroline. « Piracy, Terrorism and the Balance of Power in the Malacca Strait », Canadian Naval Review, vol. 4, no 1, printemps 2008, 45 pages, p. 13 à 17, consulté le 9 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.navalreview.ca/wp-content/uploads/public/vol4num1/vol4num1art4.pdf. [En anglais seulement]

L’auteure examine l’équilibre du pouvoir dans le détroit de Malacca en étudiant le rôle des principaux acteurs du groupe de l’ANASE (Singapour, Indonésie et Malaisie) et leur approche à l’égard des É.-U., de la Chine, de l’Inde et du Japon. Chaque pays veut jouer un rôle plus grand pour ce qui est d’assurer la sécurité dans le détroit de Malacca au-delà des préoccupations liées à la piraterie, au terrorisme maritime et à la perturbation du commerce (Vavro, 2008, 15). L’auteure constate que la réaction des États côtiers face aux menaces dans le détroit [traduction] « non seulement fait ressortir leur malaise et leur méfiance à l’égard des uns et des autres, mais illustre également l’équilibre souhaité du pouvoir qu’ils exercent dans la région278 ». Elle conclut que, à court et moyen termes, [traduction] « les États côtiers s’opposeront aux appels visant à accentuer une coopération valable qui entraînerait la perception d’une réduction de la souveraineté279 ».

Wei, Tan Guan. « Cooperation key in maintaining », Cyber Pioneer, site Web du Ministry of Defence of Government of Singapore, 14 mai 2013, 2 pages, consulté le 9 juillet 2013 à l’adresse suivante : http://www.mindef.gov.sg/imindef/resourcelibrary/cyberpioneer/topics/articles/news/2013/may/14may13 _news.html. [En anglais seulement]

L’auteur fait état des événements de sécurité maritime qui ont lieu au C2 Centre de Changi, à Singapour, en insistant sur l’importance de l’échange d’information et de la coopération internationale.

8.6 Centres établis au Royaume-uni

Beard, David. Utility of NovaSAR for UK Maritime Surveillance Applications, PowerPoint préparé pour le Ministry of Defence, Dstl, 7 mars 2013, 30 pages, consulté le 31 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.spaceconference.co.uk/links/14/Slides-Day2/David_Beard_DSTL_- _DMC_and_NovaSAR_Conference_-_7th_March_2013.pdf.

Ce travail a été présenté lors d’un congrès tenu au R.-U. L’auteur y examine les principaux besoins du pays en matière d’applications pour la sûreté, la sécurité et la défense maritimes.

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Butcher, Louise. Ports Security, United Kingdom House of Commons Library, 8 juin 2011, 12 pages, consulté le 31 juillet 2013 sur le site suivant : www.parliament.uk/briefing-papers/SN03106.pdf. [En anglais seulement]

L’auteure étudie les accords en matière de sécurité instaurés au R.-U. et à l’échelle internationale pour protéger les ports et les intérêts maritimes dans les ports. Elle se penche aussi sur les changements apportés par le gouvernement des É.-U. à l’inspection des navires dans les ports étrangers (Butcher 2011, 1).

Feldt, Lutz. « The NATO and EU in the Asia-Pacific Century », ISPSW Strategy Series: Focus on Defense and International Security, volume no 192, juin 2012, 19 pages, consulté le 24 juin 2013 sur le site suivant : http://www.isn.ethz.ch/Digital-Library/Publications/Detail/?id=144207. [En anglais seulement]

L’auteur discute des défis que doivent relever l’UE et l’OTAN en matière de sécurité. Vu l’importance croissante de la région Asie-Pacifique, il examine les activités des organisations dans le cadre des relations avec d’autres pays de la région et la coopération avec ceux-ci. L’auteur analyse les similitudes et les différences entre les deux organisations, y compris leurs buts, leurs stratégies et leurs activités.

Contrairement à l’OTAN, l’UE a un poids politique. Grâce à la SES (stratégie européenne de sécurité), l’UE évalue les dangers et les menaces à la sécurité européenne qui sont moins visibles et moins prévisibles. L’auteur fait remarquer que l’UE a peu d’expérience et de puissance militaire, ce qui peut sembler étrange au vu de ses intérêts, de ses ambitions et de ses responsabilités (Lutz, 2013, 11-14. Les efforts de l’Europe en matière de sécurité portent principalement sur les enjeux environnementaux et commerciaux. L’auteur conclut que l’UE et l’OTAN devraient être des partenaires complémentaires, pas des compétiteurs. Voir la figure 5 de l’annexe 11 pour plus de détails sur la façon dont ces deux organisations travaillent de concert pour la sécurité et le maintien de la paix.

G4S Risk Management Limited. UK Marine Security Market Report, Report for the Canadian Trade Commissioner Service, 8 mars 2013, 52 pages, consulté le 6 juin 2013 sur le site suivant : http://webarchive.nationalarchives.gov.uk/20121015000000/http://www.direct.gov.uk/prod_consum_dg/g roups/dg_digitalassets/@dg/@en/documents/digitalasset/dg_191634.pdf. [En anglais seulement]

Ce rapport cible les organismes et les enjeux qui menacent le domaine maritime du R.-U. et l’intérêt que cela pourrait représenter pour les entreprises canadiennes280. On y parle des moteurs des changements technologiques et des technologies émergentes, ainsi que leurs fournisseurs dans le secteur de la sécurité maritime au R.-U. Le rapport indique également un certain nombre de défis liés à la sécurité maritime au R.-U. dont la piraterie dans les eaux internationales et les menaces des groupes criminels transnationaux comme le passage de clandestins, le terrorisme et la cybercriminalité281.

On précise également que la surveillance maritime à grande distance est une source de préoccupation pour le gouvernement du R.-U. en raison de son écart de capacité reconnu. On observe que cela entraîne des pressions budgétaires chez les organismes responsables de la sécurité maritime282. Le rapport souligne également certains intervenants spécialisés du R.-U. du secteur maritime, comme les Maritime Rescue Coordination Centres (MRCC) [centres de coordination de sauvetage en mer], qui relèvent de la Maritime and Coastguard Agency (MCA) [agence maritime et de garde côtière]283.

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Le rapport mentionne également ce qui suit : le Centre OTAN de la navigation commerciale (NSC), lien clé entre les forces navales de l’OTAN et la communauté de la marine marchande, fait partie du siège de l’OTAN à Northwood, au R.-U. Le NSC est doté en permanence de personnel de l’OTAN, qui donne des conseils sur les risques associés au transport de marchandises et à l’interférence possible avec les opérations maritimes284. L’OTAN contribue à dissuader et à perturber les attaques de pirates en conformité avec les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies (RCSNU), tout en protégeant les navires et à accroître le niveau général de la sécurité dans le golfe d’Aden et au large de la Corne de l’Afrique en utilisant les ressources de son NSC combinées à sa présence dans les régions285.

Global Security.Org. Site Web de l’Intelligence – Linked Operations Centers Europe (LOCE), mis à jour le 28 juillet 2011, consulté le 22 juillet 2013 à l’adresse suivante : http://www.globalsecurity.org/intell/systems/loce.htm. [En anglais seulement] Cette page Web offre un aperçu du réseau des centres de renseignement opérationnel en Europe (LOCE) utilisé par le Centre OTAN de fusion des données du renseignement.

HFI DTC Consortium (HFI). Coordination between the Military and Civilian Organisations: Issues and Solutions, BAE Systems 2009, Brunel University, R.-U., 19 mai 2009, 50 pages, consulté le 12 août 2013 sur le site suivant : http://www.hfidtc.com/research/multi/multi-reports/phase-2/HFIDTC-2-3-1-4-3- coordination-issues-solutions.pdf.

Les auteurs reconnaissent un besoin croissant pour les militaires de travailler de concert avec les organisations civiles, comme les organismes d’application de la loi, et d’autres services d’urgence. Ils notent également que [traduction] « pendant les opérations conjointes militaires et civiles précédentes, on a constaté qu’un manque de coordination entre les organismes et agences constitue un problème important qui influe sur l’efficacité des activités entreprises286 ».

Malgré la plupart des occasions où les interventions multiorganismes ont atteint leur objectif global, divers problèmes ont souvent entravé les niveaux de coordination lorsque l’armée tente de travailler en parallèle avec des organisations civiles287. Les questions culturelles liées à l’échange d’information entre les organismes ont conduit à une incompréhension de l’information communiquée. Des solutions possibles comprennent la création de produits cognitifs sur le plan de la coordination stratégique qui pourraient comprendre le relevé d’analyse de mission; une liste des ressources disponibles; un schéma des effets; des exigences relatives à l’information essentielle; une matrice de synchronisation; et un relevé des événements réels288.

Étant donné le manque de compréhension de la capacité militaire concernant ce qu’ils peuvent et ne peuvent pas faire, les auteurs recommandent une série de lignes directrices plus générales pour améliorer la coordination entre les organisations militaires et civiles289. Les auteurs ont conclu que, compte tenu de la nécessité croissante pour les militaires d’aider les organisations civiles, il est pertinent que l’on aborde cette incapacité, à la fois dans le but de comprendre pourquoi elle existe et de formuler des directives sur la façon d’y remédier290.

Organisation maritime internationale. Convention internationale sur la recherche et le sauvetage maritimes (Convention SAR), site Web de l’OMI, (sans date), consulté le 8 juillet 2013 à l’adresse suivante : http://www.imo.org/fr/About/Conventions/ListOfConventions/Pages/International-Convention- on-Maritime-Search-and-Rescue-(SAR).aspx.

La Convention de l’ONU vise à élaborer un plan international en matière de recherche et sauvetage (R-S) afin d’être prêt à intervenir en cas d’accident en mer. Les opérations de

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sauvetage des personnes en détresse seront coordonnées par un organisme spécialisé en R-S et, au besoin, feront appel à la coopération entre les organismes de R-S des pays voisins.

Organisation maritime internationale. IMO activities to enhance maritime security, décembre 2003, 15 pages, consulté le 8 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.imo.org/blast/blastDataHelper.asp?data_id=17989&filename=IMOactivities.pdf. [En anglais seulement]

À la suite de l’adoption de la résolution A.924 (22) par l’Assemblée de l’OMI (novembre 2001), l’auteur a dressé la liste d’un certain nombre des activités de l’OMI visant à améliorer la sécurité maritime. Ces activités donnent lieu à des modifications de la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (Convention SOLAS), 1974, version modifiée, et au nouveau Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires (Code ISPS) (OMI, 2003, 3). L’auteur se penche sur chacun de ces instruments.

Ministry of Defence. Defence Intelligence, publié le 12 décembre 2012, 19 pages, consulté le 18 juillet 2013 sur le site suivant : https://www.gov.uk/defence-intelligence-services#defence-geospatial- intelligence-fusion-centre.

La Defence Intelligence (DI) [agence du renseignement de défense], qui fait partie intégrante du Ministry of Defence (MOD) [ministère de la Défense] du R.-U., est le principal fournisseur de renseignement de défense stratégique des forces armées (MOD, 2012, 1). La DI relève du Central Intelligence Machinery [appareil central du renseignement] du R.-U.291 et affecte du personnel et des ressources au Cabinet Office [bureau du Cabinet] à l’appui du Joint Intelligence Committee (JIC) [comité mixte du renseignement], le comité national du renseignement du R.-U.

Le Joint Forces Intelligence Group (JFIG) [groupe mixte du renseignement] a pour mission de fournir du renseignement, de l’information et des services à la défense, à d’autres ministères et à des partenaires internationaux qui soutiennent le processus décisionnel stratégique et tactique et les interventions qui contribuent à la réalisation des objectifs de défense (MOD, 2012, 3). Le JFIG est constitué de cinq organisations distinctes : le Defence Geographic Centre (DGC) [centre de défense géographique], la Defence HUMINT Organisation (DHO) [organisation du ROHUM de la défense], la Joint Aeronautical and Geospatial Organisation (JAGO) [organisation aéronautique et géospatiale mixte], le Defence Geospatial Intelligence Fusion Centre (DGIFC) [centre de fusion du renseignement géospatial de la défense] et la Joint Service Signals Organisation (JSSO) [organisation mixte des signaux de service] (MOD, 2012, 3). Le rapport porte sur les fonctions de ces différents groupes.

Ministry of Defence. Operations in the UK: The Defence Contribution to Resilience, Joint Doctrine Publication 02 (2e édition), publié en septembre 2007, 317 pages, consulté le 12 août 2013 sur le site suivant : https://www.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/61965/defenceconrtibution 1.pdf. [En anglais seulement]

Au Royaume-Uni, il existe une distinction entre la défense du R.-U. contre les menaces militaires et la protection civile au R.-U., [traduction] « en vertu de la Civil Contingencies Act 2004292 » [loi sur les urgences civiles de 2004] et avec l’aide accordée dans le cadre de l’approche de gestion intégrée des urgences (GIU) pangouvernementale et interorganisme. Le rapport porte sur les opérations militaires du R.-U. sur le territoire qui misent sur la coopération étroite entre les organismes civils et militaires. Ces activités incluent les suivantes : [traduction] « l’aide militaire aux autorités civiles (MACA)293, les opérations militaires (OM) à l’appui des missions

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permanentes stratégiques et à l’étranger et la défense territoriale militaire (DTM)294 du territoire du R.-U.295 contre la menace militaire extérieure296 ».

Le rapport fournit [traduction] « des indications sur la nature, la planification, le commandement et le contrôle (C2) et la conduite de la MACA et des OM; un aperçu de la politique du gouvernement concernant la gestion des urgences et le système de GIU; un aperçu des responsabilités, des ententes sur les dispositions du commandement et des capacités des divers organismes civils; et des détails sur le fondement juridique et constitutionnel de la prestation de la MACA et les procédures qui y sont associées297 ».

Mixon, Laurence M., lieutenant-colonel. Requirements and Challenges Facing the NATO Intelligence Fusion Center, A Research Report submitted to the Faculty in Partial Fulfillment of the Graduation Requirements, 12 janvier 2007, 30 pages.

L’auteur examine brièvement les principales fonctions de sécurité de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et les exigences clés pour un centre de fusion du renseignement (IFC) efficace, qui jouxte le Joint Analysis Centre298 (JAC) [centre d’analyse interarmées] du Commandement des forces des États-Unis en Europe (USEUCOM). Il étudie l’organisation, le personnel et l’équipement de l’IFC, dont la mission est de soutenir les opérations de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) de l’OTAN en Afghanistan. Il souligne également certaines difficultés rencontrées par les alliés des É.-U. et de l’OTAN en ce qui a trait à la mise en place et à l’exploitation de l’IFC. L’auteur soutient que les efforts de traitement du renseignement de l’OTAN et des É.-U. doivent inclure des cadres de travail favorisant l’accès au renseignement des États non-membres de l’OTAN.

« L’objectif essentiel et immuable de l’Alliance, tel qu’il est énoncé dans le Traité de Washington, consiste à sauvegarder la liberté et la sécurité de tous ses membres par des moyens politiques et militaires. L’OTAN reconnaît que les conflits et les crises à l’extérieur de la zone euro-atlantique peuvent mettre en péril sa propre sécurité299 ».

Tout centre de fusion de l’information (IFC) déployé par l’OTAN devrait être en mesure de fournir du renseignement et des analyses du renseignement militaire à un niveau opérationnel. L’IFC doit être une entreprise axée sur la coopération intégrant l’ensemble des 26 pays membres de l’OTAN et de leurs services de renseignement respectifs. L’IFC doit être capable de tirer des produits du renseignement, de l’information et des données auprès des pays membres pour appuyer l’initiative collective d’analyse et de production. L’IFC doit élaborer et tenir à jour une base de données du renseignement combiné qui comprend du renseignement d’origine électromagnétique (ROEM), du renseignement par imagerie (IMINT), du renseignement d’origine humaine (ROHUM), du renseignement mesures et signature (MASINT), du renseignement de sources ouvertes (OSINT) et des produits de toutes sources qui sont communicables aux membres et partenaires de l’OTAN.

L’auteur indique que le soutien de l’Information Fusion Centre (IFC) dans les opérations de l’OTAN et de la FIAS en Afghanistan constitue un test important. C’est pourquoi l’OTAN a équipé l’IFC de sorte qu’il puisse fournir du renseignement en appui aux opérations de la FIAS. L’IFC évolue parallèlement au déroulement de la mission de la FIAS. Le développement des capacités de l’IFC de fournir aux commandants des forces terrestres de l’OTAN et aux équipes provinciales de reconstruction (EPR) de l’IMINT et du ROHUM ainsi que des produits de renseignement fusionné réaffirme sa pertinence (Mixon, 2011, 21). L’auteur fait valoir que l’IFC [traduction] « doit établir et appliquer des procédures officielles, bien comprises, des moyens techniques et des méthodes institutionnelles pour le partage de l’information et du renseignement

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entre les membres de l’OTAN300 ». Qui plus est, il fait remarquer que l’OTAN devra consentir des efforts au chapitre de la formation et des enquêtes de sécurité concernant son personnel en plus d’établir des pare-feux, des dispositifs de chiffrement et des systèmes de détection d’intrusion en vue de protéger les données de l’IFC. L’auteur conclut que « l’assurance et la protection de l’information de l’IFC contre les menaces internes et externes constitue un défi permanent301 ».

Moore, Sue K., capitaine de corvette. « Is the Maritime Domain a Security Vulnerability to be Exploited During London 2012 and Beyond? » Defence Studies, vol. 11, no 4, Routledge, R.-U., décembre 2011, p. 698 à 733.

L’auteure étudie les moyens utilisés pour assurer la sécurité des eaux du R.-U. Elle jette un regard sur la nature et la crédibilité des menaces et décrit l’efficacité de l’organisation de la sécurité mise en place pour protéger les frontières maritimes du R.-U. durant les Jeux Olympiques de Londres en 2012 (Moore, 2011, 702). Elle analyse également les procédures relatives à la politique gouvernementale et au travail de soutien concernant les intérêts maritimes nationaux du R.-U. L’auteure évalue l’avenir de la sécurité maritime après les Jeux Olympiques de Londres, en faisant le point sur les forces et les faiblesses du R.-U. en la matière.

Dans le contexte de la préparation en vue des Jeux Olympiques de Londres, l’auteure fait remarquer que le Cabinet Office a décidé d’améliorer la sécurité maritime du R.-U. On a mis en place le Maritime Security Oversight Group (MSOG) [groupe de surveillance de la sécurité maritime]; ce groupe pangouvernemental permanent de hauts fonctionnaires comprend des représentants de tous les ministères et organismes œuvrant dans le domaine maritime. Cela a mené à la création du National Maritime Information Centre (NMIC) [centre national d’information maritime] multiorganismes, un guichet unique de la connaissance du domaine maritime qui exerce une fonction de commandement et de contrôle qui établit un cadre plus adapté (Moore, 2011, 714-715).

L’emplacement du NMIC à Northwood bénéficie des structures militaires et des protocoles de sécurité existants pour l’échange d’information. On s’efforce constamment de relever le défi lié à l’échange de données entre d’autres organismes, à l’échelle nationale et internationale, et les travaux de l’UE permettent au volet international d’avoir une meilleure compréhension et surveillance du domaine maritime grâce à la mise en place de l’environnement commun de partage des informations (CISE) (Moore, 2011, 723).

National Maritime Information Centre. Information Guide, Version 1.0, 2011, 12 pages, consulté le 11 juin 2013 sur le site suivant : http://www.nautinstlondon.co.uk/nautinstlondon/wp- content/uploads/2012/12/NMIC-information-booklet.pdf. [En anglais seulement]

En 2011, le R.-U. a créé le NMIC, une entité gouvernementale interorganisme située au quartier général de Northwood, dans le Middlesex, au R.-U. Il réunit les fonctions existantes destinée à améliorer la connaissance de la situation maritime du R.-U. et à s’assurer que l’information est diffusée et analysée et qu’elle donne suite à des interventions « coordonnées ». Le NMIC a pour rôle de surveiller l’activité maritime dans la région du R.-U., d’améliorer la compréhension du R.-U. en matière de sûreté et de sécurité maritimes, d’offrir un seul point de contact pour les questions maritimes et de tirer des leçons des exercices de sûreté et de sécurité maritimes connexes (NMIC, 2011, 3).

Le Maritime Security Oversight Group (MSOG) [groupe de surveillance de la sécurité maritime], présidé par le Home Office, supervise les progrès réalisés à l’égard de tous les champs de travail

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de la sécurité maritime, y compris l’élaboration de politiques en réponse aux risques et aux questions associés au domaine de la sécurité maritime. La création du MSOG et du NMIC vise à guider une approche stratégique et plus coordonnée concernant les enjeux maritimes au R.-U. Le conseil des intervenants du NMIC est un groupe de travail interorganisme chargé de superviser les plans futurs pour le développement du NMIC et de présenter des rapports d’étape au MSOG. Le conseil contribue à l’avancement du plan d’activités du NMIC en démontrant la contribution au programme de sécurité maritime et la traçabilité du travail effectué (NMIC, 2011, 7).

NATO MARCOM, site Web. Maritime Command (MARCOM) Role, consulté le 12 août 2013 à l’adresse suivante : http://www.mc.nato.int/about/Pages/HQ%20MARCOM’s%20role%20in%20NATO%20Operations.aspx. [En anglais seulement]

Ce site Web présente le rôle du Commandement maritime (MARCOM) de l’OTAN en ce qui concerne ses activités en matière de sécurité maritime. Le MARCOM aide à protéger les voies maritimes vitales et à maintenir la liberté de navigation. La surveillance, la patrouille et l’échange d’information, par exemple, contribuent tous au soutien de l’application de la loi, de la prévention de la prolifération des armes de destruction massive et de la lutte contre les activités terroristes potentielles.

Cette approche comprend la collaboration avec d’autres partenaires internationaux et la modernisation des capacités maritimes de l’OTAN. Et surtout, cela garantira que l’Alliance est prête à affronter toutes les menaces possibles, y compris les menaces asymétriques, et à relever tous les défis du 21e siècle en matière de sécurité302.

Organisation du Traité de l’Atlantique Nord. Alliance Maritime Strategy, Annex 1 (C-M(2011)0023, OTAN sans classification, 18 mars 2011, 9 pages, consulté le 11 juin 2013 sur le site suivant : http://www.nato.int/nato_static/assets/pdf/pdf_2011_03/20110318_alliance_maritime- strategy_CM_2011_23.pdf. [En anglais seulement]

[Traduction] « La Stratégie maritime de l’Alliance indique quatre rôles pour les forces maritimes de l’OTAN : la dissuasion et la défense collective; la gestion des crises; la sécurité coopérative : l’ouverture fondée sur les partenariats, le dialogue et la coopération; et la sûreté maritime303. » Le rapport conclut que l’OTAN possède une vaste expérience de ces rôles dans l’environnement de sécurité de plus en plus complexe en soulignant que les activités de l’Alliance seraient menées conformément au droit international, notamment les traités applicables et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU.

Organisation du Traité de l’Atlantique Nord. Site Web, (sans date), consulté le 11 juin 2013 à l’adresse suivante : http://web.ifc.bices.org/about.htm. [En anglais seulement]

Le site de l’OTAN présente un aperçu Centre OTAN de fusion des données du renseignement (NIFC).

Palmer, Neil. Improving the UK Maritime Security and Maritime Domain Awareness, The IET Maritime Surveillance from Space Seminar, document PowerPoint, Ministry of Defence, 11 décembre 2012, 26 pages.

L’auteur présente brièvement le National Maritime Information Centre (NMIC) [centre national d’information maritime], sa mission et ses défis, et les moyens qu’il compte utiliser pour les relever.

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Young, H. Kimberlie, commandant. « Information Sharing in the NATO Maritime Environment », Maritime Security Conference 2011: Proceedings, 2011, p. 61 à 76, consulté le 11 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.coecsw.org/Proceedings/newmaterial/CDR%20Young%20cjos%20coe%20kiel%20paper.pdf.

L’auteure décrit la notion de connaissance de la situation maritime (CSM) selon un examen juridique (examen) portant sur les contraintes juridiques et politiques de l’échange d’information maritime (Young, 2011, 61). Cet examen porte également sur l’information requise pour une CSM efficace, y compris les moyens de la générer, de la contrôler, de l’utiliser et de la diffuser (Young, 2011, 62). D’après les réponses des pays membres de l’OTAN, l’examen conclut que les questions liées à l’échange d’information s’inscrivaient dans trois catégories : juridiques, politiques et relatives à la classification (Young, 2011 70-72). Elle constate que l’examen est une première étape vers la reconnaissance des obstacles qui empêchent les pays membres de l’OTAN d’échanger de l’information avec l’OTAN (Young, 2011, 73-76).

United Kingdom Government. Securing Britain in an Age of Uncertainty: The Strategic Defence and Strategic Review, Presented to Parliament by the Prime Minister by Command of Her Majesty, octobre 2010, 75 pages, consulté le 31 juillet 2013 sur le site suivant : http://webarchive.nationalarchives.gov.uk/20121015000000/http://www.direct.gov.uk/prod_consum_dg/g roups/dg_digitalassets/@dg/@en/documents/digitalasset/dg_191634.pdf. [En anglais seulement]

Selon le rapport, dans le cadre de cet examen stratégique de la défense et de la sécurité, c’est la première fois que le gouvernement du R.-U. a pris des décisions en même temps concernant ses capacités en matière de défense, de sécurité, de renseignement, de résilience, de développement et d’affaires étrangères (UKG, 2010, 11). Cet examen fixe des cibles relatives aux capacités en matière de sécurité nationale nécessaires d’ici 2020 et trace le parcours à suivre pour y parvenir (UKG, 2010, 11).

United Kingdom House of Commons. Future Maritime Surveillance: Government Response to the Committee’s Fifth Report of Session 2012-13, Defence Committee, Report HC827, 12 décembre 2012, 13 pages, consulté le 11 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.publications.parliament.uk/pa/cm201213/cmselect/cmdfence/827/827.pdf. [En anglais seulement]

Dans sa réponse, le gouvernement du R.-U. (UKG) passe en revue les conclusions de l’enquête du Defence Committee de la House of Commons sur l’avenir de la surveillance maritime, initialement publiées le 12 septembre 2012 (UKHC, 2012, 2). L’enquête a porté sur la contribution actuelle et future du Ministry of Defence [ministère de la Défense] et des Armed Forces [forces armées] du R.-U. au chapitre des capacités de surveillance maritime; on constate que le gouvernement a annulé un projet axé sur la technologie. Le Comité a également donné suite au témoignage du gouvernement du R.-U. concernant l’importance des capacités militaires comme les applications ISTAR (renseignement, surveillance, acquisition d’objectifs et reconnaissance) et appuie l’inclusion des applications ISTAR dans le plan de travail proposé.

Le Comité a exprimé son intention de maintenir un intérêt soutenu à l’égard de la surveillance maritime. Par ailleurs, il prévoit une mise à jour des activités en cours à l’été 2013 lorsque les premières conclusions de l’étude sur l’optimisation des applications ISTAR aériennes (Air ISTAR Optimisation Study (AIOS)) seront prêtes ainsi qu’une autre mise à jour au terme des travaux de l’AIOS (UKHC, 2012, 2).

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United Kingdom Marine and Coastguard Agency. Search and Rescue Framework for the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland, Southampton, R.-U., avril 2008, 61 pages, consulté le 11 juillet 2013 sur le site suivant : http://webarchive.nationalarchives.gov.uk/20121107103953/http://www.dft.gov.uk/mca/uksar.pdf [En anglais seulement]

Le rapport présente d’abord le contexte, la portée et les responsabilités des opérations de recherche et sauvetage du R.-U., de même que ses activités de gestion stratégique et opérationnelle connexes (UKMCA, 2008, 3). Il nomme les autorités et les organismes qui ont un rôle à jouer dans les opérations de recherche et sauvetage dans la région couverte par le R.-U.

Au R.-U., la R-S concerne plusieurs ministères et organismes gouvernementaux, les services d’urgence et d’autres organisations, comme les organismes de bienfaisance et les organismes bénévoles. Les interventions civiles de R-S au sol et en mer relèvent du Department for Transport (DfT) [ministère des Transports] (UKMCA, 2008, 10). La coordination des opérations de R-S sur terre et sur les eaux intérieures est du ressort du service de police. La Maritime and Coastguard Agency (MCA) [agence maritime et de garde côtière] assure l’intervention et la coordination des opérations de R-S, de lutte contre la pollution et d’assistance en mer (UKMCA, 2008, 11). Le Ministry of Defence (MOD) [ministère de la Défense] fournit les installations de R-S pour les exercices, l’instruction et les opérations militaires au R.-U. Occasionnellement, dans le cas d’un accord, le MOD se charge de la coordination des opérations de R-S aéronautiques civiles au nom du DfT (UKMCA, 2008, 11).

8.7 États-unis

American Civil Liberties Union. What’s Wrong with Fusion Centers? ACLU Washington Legislative Office, Washington, D.C., décembre 2007, 27 pages, consulté le 13 juin 2013 sur le site suivant : http://www.aclu.org/pdfs/privacy/fusioncenter_20071212.pdf. [En anglais seulement]

Le rapport de l’American Civil Liberties Union (ACLU) examine les centres de fusion en place dans la plupart des États, dans certaines grandes villes et en région aux É.-U. Bien qu’ils aient été créés à l’origine pour améliorer l’échange de renseignements sur la lutte contre le terrorisme entre les différents organismes d’application de la loi locaux, fédéraux et d’État, on a élargi le but de ces centres afin qu’ils évaluent « tous les crimes et tous les dangers » Le rapport de l’ACLU soutient que la gamme de [traduction] « types de renseignements recherchés aux fins d’analyse s’est également élargie au fil du temps pour inclure non pas seulement le renseignement criminel, mais les données des secteurs public et privé; en outre, la participation à ces centres a augmenté pour inclure non pas seulement les organismes d’application de la loi, mais d’autres entités gouvernementales, l’armée et même des membres sélectionnés du secteur privé304 ».

Les auteurs du rapport de l’ACLU se demandent si la fusion de données est un moyen efficace de prévenir le terrorisme et si le financement de la mise en place de ces centres est un investissement efficace des ressources de la sécurité publique. Le rapport de l’ACLU note également que tous les ordres de gouvernement augmentent leurs investissements dans les centres de fusion sans évaluer s’ils jouent un rôle nécessaire. Le rapport de l’ACLU soutient que les centres de fusion devraient être planifiés dans le cadre d’un forum grand public qui cerne les répercussions en ce qui concerne le respect de la vie privée, etc. De plus, il insiste sur la nécessité de mettre en place des mécanismes de contrôle suffisants pour prévenir les abus (ACLU, 2007, 3). On y présente les [traduction] « problèmes potentiels que représentent les centres de fusion pour le respect de la vie privée et des libertés civiles des citoyens des É.-U., soit :

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 Hiérarchie ambigüe. La participation de plusieurs ordres de gouvernement dans les centres de fusion permet aux autorités de manipuler les différences entre les lois des États, des municipalités et du gouvernement fédéral de façon à maximiser la collecte d’information en échappant à toute responsabilité et surveillance, grâce à la pratique du “magasinage de politiques”.  Participation du secteur privé. Les centres de fusion intègrent des sociétés privées aux activités de renseignement, mettant ainsi fin à l’indépendance qui protège la vie privée des citoyens innocents qui travaillent pour ces sociétés ou en sont les clients et augmentant le risque d’atteinte à la protection des données.  Participation militaire. Les centres de fusion font participer le personnel militaire aux activités de maintien de l’ordre de troublantes façons.  Fusion de données = Exploration de données. Les directives concernant les centres de fusion fédéraux encouragent la collecte et la manipulation de quantités énormes de données, ce qui représente une menace pour la vie privée.  Secret excessif. Les centres de fusion sont entravés par le secret excessif, ce qui limite la surveillance publique, compromet leur capacité à acquérir des renseignements essentiels et gêne leur capacité à remplir leur mission officielle, ce qui met en doute leur valeur ultime305 ».

Bjelopera, Jerome. Terrorism Information Sharing and the Nationwide Suspicious Activity Report Initiative: Background and Issues for Congress, Congressional Research Service Report for Congress, R40901, 28 décembre 2011, 22 pages, consulté le 17 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.fas.org/sgp/crs/intel/R40901.pdf. [En anglais seulement]

Selon la National Commission on Terrorist Attacks upon the (9/11 Commission) [commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis] de 2004, les défaillances dans l’échange d’information et le défaut de fusionner les renseignements pertinents (c.-à-d. « établir des liens ») sont des facteurs clés de l’incapacité de prévenir les attaques (Bjelopera, 2011,1). Depuis, le Congrès américain a mandaté la création d’un environnement de partage de l’information (ISE) en vertu de l’Intelligence Reform and Terrorism Prevention Act (IRTPA) [loi sur la réforme du renseignement et la prévention du terrorisme] qui fournirait et faciliterait les mécanismes d’échange d’information sur le terrorisme entre toutes les entités gouvernementales compétentes et le secteur privé à l’aide de lignes directrices d’une politique et de technologies (Bjelopera, 2011, 1-2). En outre, les États et les grandes agglomérations urbaines ont établi des centres de fusion du renseignement pour la collecte, l’analyse et la diffusion de l’information aux responsables de l’application de la loi, de la sécurité intérieure, de la sécurité publique et du terrorisme (Bjelopera, 2011, 1-2).

Le rapport décrit la Nationwide Suspicious Activity Reports (SARs) Initiative (NSI) [initiative nationale de rapports d’activités suspectes], la justification du partage de soupçons liés au terrorisme et la façon dont la NSI vise à atteindre cet objectif. Il examine les questions de vie privée et de libertés civiles associées à cette initiative et indique d’autres questions de surveillance pour examen par le Congrès américain (Bjelopera, 2011, 1).

Brice-O’Hara, Sally, vice-commandant, vice-amiral. « Coast Guard Intelligence – as Unique as the Coast Guard Itself », Coast Guard Outlook 2012, 2012, 186 pages, p. 26 à 31, consulté le 15 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.nxtbook.com/faircount/USCG/USCG12/index.php?startid=26#/186. [En anglais seulement]

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L’auteure décrit l’organisation de l’US Coast Guard (USCG) [garde côtière américaine], en insistant principalement sur ses programmes et ses groupes du renseignement (Brice-O’Hara, 2012, 26). [Traduction] « Le personnel de la garde côtière chargé du renseignement est présent à tous les niveaux de l’organisation (stratégique, opérationnel et tactique)306. » Les activités relatives au renseignement de l’USCG sont gérées par les Coast Guard Investigative Services (CGIS) [services d’enquête de la garde côtière], le Guard Counterintelligence Service (CGCIS) [service du contre-espionnage de la garde côtière], le Coast Guard Cryptologic Group (CGCG) [groupe de cryptologie de la garde côtière], le Coast Guard Cyber Program [cyberprogramme de la garde côtière], l’Intelligence Coordination Center (ICC) [centre de coordination du renseignement], l’Area Intelligence Staff [personnel du renseignement dans la région], le Field Intelligence Staff [personnel du renseignement sur le terrain] et les Maritime Intelligence Fusion Centers (MIFC) [centres de fusion du renseignement maritime] du Pacifique et de l’Atlantique (Brice-O’Hara, 2012, 26-27).

L’auteure place l’USCG à l’intersection entre la sécurité intérieure et la défense nationale. Elle souligne le fait que la garde côtière américaine est à la fois un organisme d’application de la loi et un membre de la communauté nationale du renseignement. À ce titre, l’USCG sert de pont entre ces deux groupes (Brice-O’Hara, 2012, 31). Compte tenu de l’accès, de l’orientation et de l’expertise uniques de l’USCG, l’auteure prétend que l’USCG soutient ses propres missions et les objectifs de sécurité nationale (Brice-O’Hara, 2012, 31).

Buchalter, Alice R. Military Support to Civil Authorities: The Role of the Department of Defense in Support of Homeland Defense, A Report Prepared by the Federal Research Division, Library of Congress under an Interagency Agreement with the Commission on the National Guard and the Reserves, février 2007, 26 pages, consulté le 17 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.loc.gov/rr/frd/pdf- files/CNGR_Milit-Support-Civil-Authorities.pdf. [En anglais seulement]

L’auteure présente les lois, les documents de l’Executive Branch [autorité exécutive], les règlements et les directives internes du Department of Defense (DOD) [département de la Défense] qui définissent l’appui militaire aux autorités civiles (Military Support to Civil Authorities (MSCA)). Dans la foulée du 11 septembre, on a accordé une plus grande importance à le MSCA dans le contexte de la sécurité nationale. Enfin, l’auteure évalue les critères pour accorder le MSCA et analyse la façon dont le DOD compare cette fonction à ses missions dans des conflits armés.

Campion, Francis J., capitaine de frégate. Strategic Maritime Domain Awareness: Supporting the National Strategy for Maritime Security, Strategy Research Project submitted in partial fulfillment of the requirements of the Master of Strategic Studies Degree, US Army War College, Carlisle, Pennsylvanie, 15 mars 2008, 28 pages, consulté le 9 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.dtic.mil/cgi- bin/GetTRDoc?AD=ADA478411. [En anglais seulement]

L’auteur examine la National Strategy for Maritime Security (NSMS) [stratégie nationale en matière de sécurité maritime] en présentant un modèle pour la connaissance du domaine maritime stratégique (CDMS) visant à renforcer la sécurité maritime aux É.-U. en reliant les domaines maritimes national et mondial au moyen des capacités des forces armées américaines (US Armed Forces) et des partenaires multinationaux (Campion, 2008, 1). L’auteur conclut que la NSMS fournit des orientations générales (Campion, 2008, 25).

Caswell, Kenneth L. Jr., lieutenant. Establishment of the National Maritime Intelligence Center: Understanding the Foundations of Trust to Support a Collaborative Environment in Homeland Security, Submitted in partial fulfillment of the requirements for the degree of Master of Arts in Security Studies,

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Naval Postgraduate School, mars 2010, 64 pages, consulté le 13 juin 2013 sur le site suivant : http://www.dtic.mil/dtic/tr/fulltext/u2/a518529.pdf. [En anglais seulement]

L’auteur se penche sur la question suivante : [Traduction] « Le NMIC peut-il créer et susciter une culture de confiance et de collaboration qui incite collectivement l’analyste, la ressource de recherche et le client à soutenir, de façon efficace, le renseignement sur la connaissance du domaine maritime pour assurer la sécurité intérieure307? » L’auteur affirme qu’une culture de collaboration nécessite de maximiser le temps, les talents et les outils afin de créer la valeur ajoutée associée à l’effort collectif des intervenants de la communauté du renseignement. Il note que les fondements structurels et la doctrine doivent appuyer un changement de culture au sein de la communauté du renseignement (CR) afin que le NMIC puisse instaurer un climat de collaboration et de confiance, comme le montre la figure 6 de l’annexe 12 (Caswell, 2010, 22).

Comme l’environnement de partage de l’information (ISE) est une initiative qui touche toute la CR, l’auteur mentionne qu’un changement complet de culture s’impose par rapport à la perception habituelle du renseignement au sein de la CR (Caswell, 2010, 24). Il souligne que, selon le concept d’opération de la CDM, la confiance est un élément essentiel dans la réussite globale de la CDM, qui s’articule autour de centres dynamiques (voir la figure 7 de l’annexe 13). L’auteur fait remarquer que, comme le NMIC sert de centre national pour le renseignement maritime, une variable primordiale de la réussite du NMIC est [traduction] « qu’il puisse être en mesure d’identifier la communauté maritime en tant qu’entité et de communiquer avec celle-ci » (Caswell, 2010, 56). Il ajoute qu’une initiative de sensibilisation persuasive est nécessaire dans le but de cerner les besoins et les exigences au sein de la communauté maritime afin que l’on puisse comprendre les questions de diffusibilité et les procédures requises pour les communications et l’établissement d’une relation de confiance (Caswell, 2010, 56). L’auteur recommande que le NMIC mette l’accent sur la proposition d’autres avenues d’échange de l’information avec la communauté maritime afin de créer un climat de confiance308.

Cilluffo, Frank J., Joseph R. Clark, Michael P. Downing et Keith D. Squires. Counterterrorism Intelligence: Fusion Center Perspectives, Research Brief, volume 2, no 1, George Washington University Homeland Security Policy Institute, juin 2012, 35 pages, consulté le 18 juin 2013 sur le site suivant : https://cchs.gwu.edu/sites/cchs.gwu.edu/files/downloads/HSPI%20Counterterrorism%20Intelligence%20- %20Fusion%20Center%20Perspectives%206-26-12.pdf. [En anglais seulement]

Dix ans après le 11 septembre, l’auteur et ses collaborateurs remarquent que les É.-U. continuent à faire face à des menaces mixtes. Pour s’y attaquer, les États et les centres de fusion locaux doivent agir davantage comme des pivots que comme des diffuseurs d’information. Le Homeland Security Policy Institute (HSPI) [institut pour la politique sur la sécurité nationale] a mené une enquête auprès des centres de fusion en février 2012 afin de déterminer s’ils exploitent leur plein potentiel. Dans le cadre d’un partenariat avec la National Fusion Center Association (NFCA) [association nationale des centres de fusion], une invitation a été lancée à chaque personne travaillant à un centre de fusion opérationnel existant.

Soixante et onze personnes ont participé au sondage, ce qui représente un petit échantillon. La majorité des répondants ont fait savoir qu’ils diffusent régulièrement de l’information de municipalités, d’États et du gouvernement fédéral. Toutefois, les résultats de l’enquête indiquent un manque de capacité d’analyse au sein des centres de fusion pour effectuer des évaluations régionales des menaces. Soixante-huit pour cent des répondants font partie de forces de maintien de l’ordre. Or dans la lutte au terrorisme, tant le point de vue des forces de maintien de l’ordre que celui des analystes est vital. Les auteurs constatent que les centres de fusion ont trop le point de vue des forces de maintien de la loi et pas assez celui des analystes, et ce, [traduction] « même

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si les documents du DHS et du DOJ [département de la justice] concernant les lignes directrices des centres de fusion et la façon de suppléer aux capacités de base (Fusion Center Guidelines et Baseline Capabilities Supplement) insistent sur l’importance de ces points de vue309 ».

Selon les auteurs, deux facteurs clés empêchent les centres de fusion de réaliser leur mandat : 1) les antécédents administratifs et professionnels homogènes dominants des personnes qui y travaillent; et 2) le manque d’investissement dans les compétences d’analyse de ces personnes (Cilluffo et coll., 2012, 29). En se fondant sur les résultats de leur sondage, les auteurs recommandent : 1) un investissement accru dans les compétences d’analyse et de raisonnement critique; et 2) des investissements dans les structures d’incitation professionnelle des centres de fusion (Cilluffo et coll., 2012, 31). Les auteurs ajoutent que de tels investissements devraient reposer sur [traduction] « les initiatives fructueuses en place au sein des communautés du renseignement et d’application de la loi comme l’Interagency Threat Assessment and Coordination Group (ITACG) [groupe interorganisme de coordination et d’évaluation des menaces]. L’ITACG encourage le perfectionnement des analystes en les mettant en lien avec d’autres analystes de la communauté du renseignement et avec leurs homologues des forces de maintien de l’ordre310 ».

Cincotta, Thomas. « Intelligence Fusion Centers: A De-Centralized National Intelligence Agency », Public Eye, hiver 2009/printemps 2010, 10 pages, consulté le 19 juin 2013 sur le site suivant : http://www.publiceye.org/magazine/v24n4/intelligence-fusion-centers.html. [En anglais seulement]

L’auteur constate que, malgré l’assurance continue que les centres de fusion se concentrent uniquement sur les incidents illégaux, de plus en plus d’incidents de violence montrent comment les forces de police peuvent brouiller la distinction entre les militants et les terroristes et entre les immigrants et les extrémistes violents (Cincotta, 2009-10, 1). L’auteur remarque également que le réseau de centres de fusion [traduction] « constitue en fait un organisme national chargé du renseignement, dont la structure décentralisée nuit à la transparence et à la reddition de comptes311 ». Il mentionne également que, comme ce réseau [traduction] « fonctionne sous l’égide du service de police d’État ou même d’un grand corps policier local », les lignes directrices au titre de la Privacy Act of 1974 [loi de 1974 sur la protection des renseignements personnels] limitent l’échange d’information de la part des organismes fédéraux (Cincotta, 2009- 10, 1).

Même si, à l’origine, les centres de fusion étaient perçus comme une initiative de lutte contre le terrorisme visant à améliorer la collecte et l’échange d’information à l’échelle locale, ces centres ont adopté une politique « tous crimes et tous dangers » applicable dans toutes les urgences.

Cunningham, Joseph. « Enhancing Maritime Domain Awareness with the Single Integrated Lookout List (SILO) », NMIO Technical Bulletin (National Maritime Intelligence-Integration Office), volume 1, janvier 2012, 16 pages, p. 8, consulté le 24 juin 2013 sur le site suivant : http://nmio.ise.gov/docs/NMIO%20Quarterly.pdf. [En anglais seulement]

Dans le cadre de la National Strategy for Maritime Security (NSMS) [stratégie nationale en matière de sécurité maritime] de 2005, le Global Maritime Intelligence Integration (GMII) Plan [plan mondial d’intégration du renseignement maritime] réclame la création d’une liste de surveillance intégrée unique (SILO) de tous les navires d’intérêt (NI) national et mondial pour le renseignement. La SILO permet l’échange de l’information sur les navires d’intérêt entre les organismes du gouvernement des É.-U., ses alliés et les partenaires de la Coalition (NMIO, 2012, 8).

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La SILO établit une liste multinationale et multidomaine des navires d’intérêt destinée aux centres d’opération ou du renseignement à l’échelle mondiale. La SILO fait partie de la base de données de la collection multidomaines des ports de mer de l’Office of Naval Intelligence (ONI) [bureau du renseignement naval], qui permet l’échange d’information sur les NI entre six réseaux informatiques protégés. Ce partage de réseaux permet à 48 pays d’accéder à ces données (voir la figure 8 de l’annexe 14) tout en permettant aux propriétaires des ressources informationnelles de contrôler les données échangées et avec quel réseau.

Doyle, Charles et Jennifer K. Elsea. The Posse Comitatus Act and Related Matters: The Use of the Military to Execute Civilian Law, Congressional Research Service Report for Congress, R42659, 16 août 2012, 66 pages, consulté le 19 juin 2013 sur le site suivant : http://www.fas.org/sgp/crs/natsec/R42659.pdf. [En anglais seulement]

La Constitution des États-Unis permet au Congrès d’autoriser le recours à la milice [traduction] « pour exécuter les lois de l’Union, réprimer les insurrections et repousser les invasions » en garantissant la protection des États contre l’invasion ou l’usurpation de leur forme de gouvernement et, à la demande de l’assemblée législative de l’État, contre « la violence nationale ». La Posse Comitatus Act interdit l’utilisation délibérée d’une partie de la force armée ou aérienne pour exécuter la loi, sauf si elle est expressément autorisée par la Constitution des États-Unis ou une loi du Congrès (Doyle et Elsea, 2012, 1).

Les exceptions réglementaires expresses comprennent une législation qui autorise le Président à recourir à la force militaire pour réprimer une insurrection ou faire respecter l’autorité fédérale312 et les lois qui autorisent le Department of Defense [département de la Défense] à fournir à la police fédérale, d’État et locale des renseignements, de l’équipement et du personnel appropriés313. Les tribunaux ont statué qu’il y a violation de la Posse Comitatus Act (la Loi) lorsque (1) les responsables civils de l’application de la loi ont « recours directement » à des enquêteurs militaires; ou (2) l’utilisation de l’armée « imprègne les activités » des fonctionnaires civils; ou (3) l’armée est utilisée de manière à soumettre « les citoyens à l’exercice du pouvoir militaire qui était de nature réglementaire, normative ou obligatoire ». La Loi n’est pas enfreinte lorsque les forces armées mènent des activités à des fins militaires314.

Les fonctions d’application de la loi de la Coast Guard [garde côtière] ont été expressément autorisées par une loi du Congrès et, par conséquent, elles ne peuvent pas être contraires à la Loi (Doyle et Elsea, 2012, 57)315. La Loi s’applique à la National Guard [garde nationale] lorsqu’elle est au service du gouvernement fédéral, aux employés civils des forces armées et aux militaires qui ne sont pas en service (Doyle et Elsea, 2012, 58)316.

Les auteurs font une analyse historique de la Posse Comitatus Act et du recours aux forces armées pour faire respecter les lois nationales. Ils se penchent ensuite sur l’application actuelle de la Loi et de ses exceptions et ils analysent les conséquences de sa violation.

Feldkamp, James, capitaine de frégate. « Maritime Domain Integration », NMIO Technical Bulletin (National Maritime Intelligence-Integration Office), volume 3, été 2012, 16 pages, p. 6 et 7, consulté le 4 juillet 2013 sur le site suivant : http://nmio.ise.gov/docs/NMIO_QuarterlyVOL3.pdf. [En anglais seulement]

L’auteur examine l’approche d’intégration du domaine maritime établie par les É.-U. dans le but d’assurer l’échange d’information à l’échelle mondiale et se penche plus particulièrement sur le rôle de la Maritime Domain Integration Branch [direction de l’intégration du domaine maritime]

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au National Maritime Intelligence-Information Office (NMIO) [bureau national de l’intégration et du renseignement maritime] (Feldkamp, 2012, 6).

[Traduction] « Puisque la sécurité et la protection des fonds communs maritimes sont essentielles pour la préservation de l’environnement global et de l’économie mondiale, les États-Unis ont créé un environnement favorisant l’échange d’informations pour acquérir une connaissance du domaine maritime (CDM). Sachant qu’aucun pays ou organisme n’a l’autorité ou la connaissance suffisante pour acquérir une CDM efficace à lui seul, les États-Unis reconnaissent que ce processus ne peut être réalisé que par la collaboration, la coopération et l’échange d’informations entre les partenaires internationaux, les gouvernements et les groupes interorganisationnels317. »

Le NMIO a chargé la Maritime Domain Integration Branch (MDIB) d’agir en tant que mécanisme de sensibilisation à la CDM afin d’éliminer les obstacles à l’échange d’information entre les agences du gouvernement américain, les partenaires nationaux et la communauté internationale (Feldkamp, 2012, 6). L’auteur indique que la MDIB sert aussi de secrétariat pour le NIAG [groupe-conseil interorganisme du NMIO].

L’auteur considère que le Maritime Safety and Security Information System (MSSIS) [système d’information sur la sécurité et la sûreté maritimes] est un outil précieux que la MDIB utilise pour améliorer la sécurité et la protection maritimes mondiales. Le MSSIS fusionne les données du SIA [système d’identification automatique] provenant de pays participants dans une seule base de données par l’entremise de serveurs Web sécurisés (Feldkamp, 2012, 7). Au moyen du SIA, système prescrit par un règlement de l’OMI, plus de 69 pays participent au MSSIS; ainsi, les pays participants ont un accès sans précédent à l’information sur le transport maritime318.

Hylton, Hilary. « Fusion Centers: Giving Cops Too Much Information? » Time, 9 mars 2009, p. 3, consulté le 12 juin 2013 sur le site suivant : http://www.time.com/time/nation/article/0,8599,1883101,00.html. [En anglais seulement]

L’auteure attire l’attention sur une des leçons de la tragédie de septembre 2001, soit que les organismes d’application de la loi à tous les ordres de gouvernement doivent [traduction] « mieux partager l’information les uns avec les autres dans le but d’empêcher les complots terroristes 319 ». Elle remarque que les ONG, comme l’American Civil Liberties Union (ACLU), préconisent la restriction de l’accès aux données des centres de fusion, en particulier au Nouveau-Mexique, où les opposants cherchent à faire en sorte que la surveillance exercée par le gouvernement devienne une infraction coûteuse. À Santa Fe, on a présenté une loi visant à interdire à tout organisme d’application de la loi du Nouveau-Mexique la collecte de renseignements sur les affiliations religieuses, politiques et sociales de simples citoyens du Nouveau-Mexique.

L’auteure cite le rapport de l’ACLU sur les centres : [traduction] « L’absence de limites juridiques appropriées pour les nouveaux centres de fusion menace non seulement de miner les valeurs fondamentales américaines, mais également de les transformer en bureaucraties inutiles et mal dirigées qui, comme nos organismes de sécurité fédéraux avant le 11 septembre, ne réussiront pas dans leur mission ultime d’arrêter le terrorisme et d’autres crimes320 ». Bien qu’il existe des lois fédérales et étatiques sur le respect de la vie privée qui régissent les centres, le rapport du DHS a soutenu que la nature multigouvernementale des centres permet aux employés de choisir et d’appliquer une politique qui convient à leurs besoins.

L’auteure note qu’il y a un réseau d’environ [traduction] « 60 centres de fusion à l’échelle nationale; quelques-uns se concentrent exclusivement sur l’activité criminelle, d’autres sur les

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menaces criminelles et terroristes, et certains, sur des actes spécifiques, tels que le passage de clandestins, les activités des gangs, les prédateurs en ligne ou le trafic de stupéfiants321 ». Elle indique que des groupes comme l’ACLU ont poursuivi des organismes d’application de la loi dans le passé afin d’exposer l’espionnage national, mais les particuliers bénéficient de peu de soutien vu l’absence de recours judiciaires.

Kenyon, Henry. « CWID Publishes 2010 Interoperability Trial Results », Signal Online, 12 novembre 2010, 1 page, consulté le 8 juillet 2013, sur le site suivant : http://www.afcea.org/content/?q=2010/11/12/9293. [En anglais seulement]

La Division d’interopérabilité Coalition Warrior (CWID) a publié son rapport de 2010 et dresse la liste des 11 technologies les plus performantes.

Kime, Patricia. « Maritime ‘Fusion’ Centers Expand Coast Guard Intelligence Capabilities », Navy League of the United States, mai 2004, 5 pages, consulté le 12 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.navyleague.org/sea_power/may_04_16.php.

L’US Coast Guard (USCG) a été incorporée à la communauté du renseignement des É.-U. en vertu de la Fiscal Intelligence Act [loi sur le renseignement financier] de 2002. Depuis, le nombre d’employés de l’USCG en service actif pour les services du renseignement a doublé (Kime, 2004, 1). Depuis septembre 2003, l’USCG a inauguré deux Maritime Intelligence Fusion centres (MIFC) [centres de fusion du renseignement maritime] qui assurent la surveillance (24 heures sur 24, 7 jours sur 7) du trafic et des activités maritimes. [Traduction] « Ces centres surveillent les zones d’intérêt, suivent les événements, suivent les navires d’intérêt, fournissent des analyses et évaluent les tendances322. »

Le MIFC de l’Atlantique (MIFC LANT) est situé à Dam Neck, en Virginie, et compte un effectif de 75 personnes, militaires et civils, qui approvisionnent les commandants de la région de l’Atlantique en renseignements directs (Kime, 2004, 2). Le centre de fusion du renseignement maritime de la région du Pacifique est situé à Alameda, en Californie. Chaque centre de fusion fournit des informations aux unités opérationnelles et travaille en collaboration avec l’Intelligence Coordination Center (ICC) [centre de coordination du renseignement] de l’USCG au National Maritime Intelligence Center (NMIC) [centre national du renseignement maritime] à Suitland, au Maryland. L’ICC partage des locaux avec l’US Navy et d’autres organismes et est responsable de la production et de la diffusion du renseignement selon une perspective de garde côtière pour soutenir les opérations des É.-U. (Kime, 2004, 3).

Maryland Federal Facilities People. National Maritime Intelligence Center (NMIC), Fact sheet, dernière mise à jour en juin 2009, 1 page, consulté le 15 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.choosemaryland.org/factsstats/Documents/Military%20Facilities/NMIC.pdf.

Le feuillet d’information décrit les locataires du National Maritime Intelligence Center (NMIC).

National Maritime Intelligence-Integration Office, site Web, (sans date), National Maritime Intelligence- Integration Office (NMIO), consulté le 13 juin 2013 à l’adresse suivante : http://nmio.ise.gov/index.htm. [En anglais seulement]

Le NMIO a été créé pour faire progresser la collaboration et les efforts du gouvernement des É.-U., comme il est indiqué dans le 9/11 Commission Report et l’Intelligence Reform and Terrorism Prevention Act. Le NMIO représente le point de vue intégré de la communauté du renseignement (CR) des É.-U. dans le domaine maritime. Il exerce ses activités comme un

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« service d’intérêt commun » de la CR afin d’intégrer et de simplifier le soutien du renseignement, en offrant une solution pangouvernementale aux défis liés à l’échange d’information maritime323.

Le NMIO ne recueille pas ni ne produit de renseignements. Il facilite l’échange d’information en créant des structures et des cultures habilitantes contribuant à établir les conditions pour l’échange de données entre les partenaires maritimes. Le NMIO améliore les relations internationales et favorise l’intégration des alliés des États-Unis ainsi que des partenaires internationaux et du secteur privé dans un cadre amélioré de la sécurité maritime mondiale pour promouvoir les intérêts communs en matière de sécurité dans le domaine maritime. Le NMIO améliore également l’intégration des différents ordres du gouvernement soit les autorités fédérales, d’État, municipales et tribales, ce qui permet de tirer profit des ressources et des capacités du gouvernement, des partenaires internationaux et du secteur privé. Son but est de permettre aux intervenants maritimes de détecter et de localiser, de façon proactive, les éléments qui représentent une menace aux intérêts des É.-U. et de ses partenaires mondiaux, et d’en faire le suivi.

Le NMIO est axé sur une vaste clientèle provenant du secteur commercial, de l’étranger, de programmes gouvernementaux interorganismes. Son objectif est de favoriser la collaboration et l’échange de renseignements. Le NMIO est une organisation collégiale qui cerne les préoccupations et les problèmes communs et trouve les solutions les plus efficaces et rentables qui aident le plus grand nombre de clients. Selon le directeur du NMIO, [traduction] « le NMIO se consacre surtout à la sécurité intérieure, à la lutte contre le terrorisme et à la contre- prolifération [des armes de destruction massive, des armes à feu illégales et des stupéfiants]324 ».

[Traduction] « Parmi les réalisations du NMIO, mentionnons la coordination du renseignement maritime unifié à l’échelle nationale par l’entremise d’un conseil renseignement maritime (Maritime Intelligence Council); la promotion et le renforcement de la participation à la SILO, une liste des navires d’intérêt national et international; l’élaboration conjointe, avec la Maritime Administration (MARAD) [administration maritime] américaine du portail d’information sur la connaissance du domaine maritime (CDM)325. »

National Oceanic and Atmospheric Administration. Rescue Coordination Centers (RCCs), site Web, sans date, consulté le 13 juin 2013 à l’adresse suivante : http://www.sarsat.noaa.gov/rcc.html. [En anglais seulement]

Le site Web de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) [administration océanique et atmosphérique nationale] présente le rôle des centres de coordination de sauvetage (RCC) aux É.-U. en précisant qu’ils sont exploités par l’US Coast Guard et l’US Air Force.

Newbill, Raymond R. III, major. Intelligence Sharing, Fusion Centers, and Homeland Security, Graduate Research Paper, Submitted in partial fulfillment of the requirements for the degree of Master of Cyber Warfare, Air Force Institute of Technology, juin 2008, 54 pages, consulté le 14 juin 2013 sur le site suivant : http://www.hsdl.org/?view&did=698221. [En anglais seulement]

L’auteur affirme qu’à la suite des conclusions du 9/11 Commision Report, les centres de fusion du renseignement sont mis en place à l’échelle nationale et sont un outil efficace de collecte, d’analyse et de diffusion du renseignement aux fins de collaboration et d’échange d’informations entre le secteur privé et tous les ordres de gouvernement, y compris l’armée (Newbill, 2008, 46).

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L’US Northern Command (USNORTHCOM) [commandement du Nord des É.-U.], la National Guard et le DHS améliorent leur collaboration à l’échelle du pays en participant à des exercices comme Cyber Storm I et II. Bien que les résultats de ces exercices démontrent qu’il existe toujours des problèmes de communication, des progrès ont été réalisés (Newbill, 2008, 19-22).

L’auteur souligne que plusieurs questions de droit et relatives au respect de la vie privée ont émergé lors de l’échange de renseignements nationaux avec des dirigeants militaires, en raison des dispositions de la Posse Comitatus Act of 1878 des É.-U. Ces difficultés d’ordre juridique peuvent être résolues par le Congrès américain au moyen d’amendements législatifs ou de la promulgation de nouvelles lois. L’auteur souligne également certaines des préoccupations liées au droit et au respect de la vie privée découlant du nombre croissant de centres de fusion. Il fait remarquer qu’il est essentiel d’assurer un équilibre entre la sécurité nationale et la protection des droits civils.

Comme il est indiqué dans le 9/11 Commission Report, les terroristes ont tendance à vivre et à travailler dans les collectivités lorsqu’ils planifient une attaque et, avant l’événement, ils peuvent rencontrer régulièrement les représentants d’État et locaux chargés de l’application de la loi, comme les pirates de l’air du 11 septembre (Newbill, 2008, 47). L’auteur en conclut que [traduction] « l’établissement d’une réelle sécurité intérieure pourrait être aussi simple que de commencer par assurer la sécurité d’une municipalité326 ».

Rollins, John. Fusion Centers: Issues and Options for Congress, US Congressional Research Service Report for Congress, RL34070, 18 janvier 2008, 92 pages, consulté le 30 juin 2013 sur le site suivant : http://www.fas.org/sgp/crs/intel/RL34070.pdf. [En anglais seulement]

L’auteur indique que les événements du 11 septembre ont été le principal catalyseur de la création d’un réseau national de centres de fusion de l’information et du renseignement327, 328 au pays (Rollins, 2008, 1). Pour le présent rapport, la méthodologie de l’auteur comprend un examen de la documentation relative aux centres de fusion nationaux et régionaux, des entrevues auprès de sources de premier ordre, la plupart étant des dirigeants de centre de fusion d’État, leurs directeurs opérationnels et des intervenants au sein du gouvernement fédéral, y compris la communauté du renseignement (CR), des fonctionnaires du DHS et du GAO.

Selon l’auteur, la « proposition de valeur des centres de fusion » du DHS est l’intégration des diverses formes de renseignement et d’information, y compris ceux provenant du gouvernement fédéral, d’État, local et tribal, ainsi que du secteur privé, dans le but de fournir un point de vue plus précis des risques, ce qui peut se traduire par une mesure de protection (Rollins, 2008, 5-9). L’auteur affirme que les principaux éléments ayant une incidence concernant le concept de centre de fusion sont fondés sur le modèle des services de police axés sur le renseignement (SPR) et l’opinion selon laquelle le centre responsable du programme de lutte contre le trafic de stupéfiants dans les zones de trafic intense de stupéfiants (High Intensity Drug Trafficking Area (HIDTA)) améliore la coordination.

Les centres, en très grande majorité, sont des entités créées par l’État largement financées et exploitées par la police de l’État ou la division des enquêtes de l’État au sein de son organisme d’application de la loi (Rollins, 2008, 19-20). En 2007, les centres de fusion dépendaient habituellement de mémorandums sur les politiques signés par des dirigeants des bureaux d’État des organismes de sécurité intérieure ou d’application de la loi et de protocoles d’entente (PE) conclus entre des organismes associés au centre (Rollins, 2008, 20). L’auteur note que, en raison de la nature générale des lignes directrices fédérales sur le sujet, les centres de fusion ont des responsabilités et des rôles différents : certains sont uniquement axés sur la lutte contre le

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terrorisme, tandis que d’autres ont une mission plus large; certains ciblent tous les crimes, et d’autres, tous les dangers ou se consacrent à la prévention; d’autres encore assument un rôle d’intervention ou de reprise des activités (Rollins, 2008, 21). L’auteur a identifié plus de 30 options qui pourraient être considérées par le Congrès dans le but de clarifier et éventuellement d’améliorer les liens entre le gouvernement fédéral et les centres de fusion.

The White House. National Strategy for Information Sharing and Safeguarding, décembre 2012, 16 pages, consulté le 16 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.whitehouse.gov/sites/default/files/docs/2012sharingstrategy_1.pdf. [En anglais seulement]

La National Strategy for Information Sharing and Safeguarding (NSISS) [stratégie nationale pour l’échange et la sauvegarde d’information] a été promulguées par la Maison-Blanche en décembre 2012. Elle décrit comment le gouvernement fédéral échangera et conservera les renseignements adéquatement pour améliorer la sécurité nationale et protéger la sécurité des citoyens américains. La NSISS soutient que la sécurité nationale dépend de la capacité à échanger les renseignements pertinents, avec les bonnes personnes, au moment opportun (NSISS, 2012, 3).

Selon la National Security Strategy [stratégie nationale de sécurité] de 2010, [traduction] « la NSISS fournit une orientation pour l’intégration et la mise en œuvre plus efficaces de politiques, de processus, de normes et de technologies visant à promouvoir l’échange d’information sécurisé et responsable à l’échelle nationale329 ».

Thomas, George (Guy). « Collaboration in Space: The Silver Bullet for Global Maritime Awareness? » Canadian Naval Review, vol. 8, no 2, été 2012, 45 pages, p. 14 à 18, consulté le 9 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.navalreview.ca/wp-content/uploads/public/vol8num2/vol8num2art4.pdf. [En anglais seulement]

L’auteur passe en revue les types de mécanismes utilisés pour créer la sécurité maritime mondiale en se tournant vers les systèmes spatiaux (Thomas, 2012, 14). Il considère une éventuelle collaboration dans l’espace grâce à la création d’un partenariat spatial international (PSI) initialement axé sur le domaine maritime. L’auteur énonce [traduction] « qu’une meilleure connaissance spatiale commence avec une meilleure surveillance de l’océan et de ses côtes330 ». Il fait remarquer que les incidents de piraterie sont plus fréquents et que certaines attaques perpétrées en mer, comme celle qui a été effectuée à Mumbai, en Inde, en novembre 2008, fait ressortir le besoin d’une connaissance maritime accrue. Il examine les pratiques en vigueur et constate que les communautés internationales [traduction] « des secteurs maritime et spatial coopèrent déjà ensemble, de nombreuses façons331 », ce qui pourrait mettre en branle le processus d’établissement d’un PSI.

Thornlow, Christopher C. Fusing Intelligence with Law Enforcement Information: An Analytic Imperative, submitted in partial fulfillment of the requirements for the degree of Master of Arts in Security Studies (Homeland Security and Defense) from the Naval Postgraduate School, mars 2005, 59 pages, consulté le 17 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.hsdl.org/?view&did=452984. [En anglais seulement]

À la suite des événements du 11 septembre, deux lacunes majeures ont été révélées, notamment que l’armée américaine et le DOD ont été incapables d’intervenir rapidement et d’assurer la défense contre la menace posée par des terroristes étrangers aux États-Unis, et que les communautés du renseignement et d’application de la loi ont été incapables de fusionner et d’analyser le renseignement sur la menace étrangère avec l’information des organismes nationaux

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d’application de la loi en temps opportun afin de fournir des indications et des avertissements adéquats d’une telle attaque (Thornlow, 2005, 1). L’auteur affirme que la réponse du DOD a été la création de l’US Northern Command (USNORTHCOM), comme mécanisme d’intervention en tant que capacité opérationnelle de mener la guerre ou à titre de soutien des affaires civiles dans la zone continentale des É.-U., s’il y avait lieu de le faire.

L’auteur passe en revue les difficultés rencontrées par les analystes de la lutte contre le terrorisme du J2 de l’USNORTHCOM qui s’efforcent de fournir des produits « exacts, opportuns et pertinents » en utilisant toutes les sources disponibles, y compris les renseignements provenant de la communauté d’application de la loi (Thornlow, 2005, 3).

United States Coast Guard. National Search and Rescue Committee, site Web de l’Office of Search and Rescue de l’USCG, (sans date), consulté le 31 juillet 2013 à l’adresse suivante : http://www.uscg.mil/hq/cg5/cg534/NSARC.asp. [En anglais seulement]

Le site Web présente le National Search and Rescue Committee (NSARC) [comité national de recherche et de sauvetage], un comité de l’Office of Search and Rescue [bureau de recherche et de sauvetage] de l’USCG.

United States Department of Homeland Security. Privacy Impact Assessment for the Interagency Operations Center (IOC) WatchKeeper, DHS/USCG/PIA-020, 4 janvier 2013, 22 pages, consulté le 3 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.dhs.gov/sites/default/files/publications/privacy/PIAs/privacy_pia_uscg_WatchKeeper_20130 104.pdf. [En anglais seulement]

Conformément à la Security and Accountability for Every Port (SAFE Port) Act of 2006 (U.S. Code, Title 46, Section 70107A) [loi sur la sécurité et la responsabilité de chaque port], le DHS a établi les OIC [centres des opérations interorganisationnelles] pour la sécurité dans les 35 ports les plus essentiels du pays. Le système WatchKeeper a été élaboré pour améliorer la prise de décision tactique, la connaissance de la situation, la surveillance et le traitement des opérations ainsi que la planification conjointe dans un environnement interorganisme coordonné. Il fournit un portrait fonctionnel et opérationnel partagé, les tâches liées à la mission partagée et de l’information sur l’intervention partagée à tous les utilisateurs au sein du CIO, aux organismes fédéraux partenaires et aux partenaires des ports locaux.

United States Department of Homeland Security. 2012 National Network of Fusion Centers Final Report, Washington, D.C., juin 2013, 93 pages, consulté le 8 août 2013 sur le site suivant : http://www.dhs.gov/sites/default/files/publications/2012%20National%20Network%20of%20Fusion%20 Centers%20Final%20Report.pdf. [En anglais seulement]

Le rapport s’inspire des résultats obtenus lors de l’évaluation de 2012 pour résumer et décrire les capacités et le rendement du réseau national. Le rapport utilise des données agrégées de l’évaluation pour décrire les capacités et la performance du réseau (DHS, 2012, vi). Le rapport décrit les efforts déployés par les participants au réseau national pour la mise en œuvre d’un cadre de gestion du rendement axé sur les résultats afin de mieux comprendre la valeur et l’impact du réseau national à l’appui des résultats au chapitre de l’échange d’information à l’échelle nationale et de la sécurité intérieure.

Les 77 centres de fusion ont mené à terme l’évaluation de 2012, avec des résultats variant de 38,4 à 100, et neuf centres de fusion ont obtenu un résultat de 100 (DHS, 2012, vii). La moyenne nationale s’élevait à 88,4, une augmentation de 11,6 points par rapport à l’évaluation de 2011.

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D’après les résultats de l’évaluation de 2012, le réseau national a atteint le seuil requis pour chacune des caractéristiques associées à l’« étape d’émergence », qui comprend la mise en place des systèmes, des mécanismes et des processus requis pour la mise en œuvre de leurs plans, politiques et procédures opérationnelles normalisées ainsi que pour réaliser le processus de fusion (DHS, 2012, ix).

United States Department of Homeland Security. 2011 National Network of Fusion Centers Final Report, Washington, D.C., mai 2012, 75 pages, consulté le 17 juin 2013 sur le site suivant : http://www.dhs.gov/sites/default/files/publications/2011-national-network-fusion-centers-final-report.pdf. [En anglais seulement]

Il s’agit du premier rapport d’un processus d’évaluation annuel destiné à recueillir des données sur le potentiel des centres de fusion d’atteindre les capacités opérationnelles critiques (COC) et les capacités habilitantes (CH) pour une capacité plus robuste dans l’ensemble du réseau national (DHS, 2012, 43). L’évaluation de 2011 et le Fusion Center Performance Program [programme du rendement des centres de fusion] donnent un aperçu des capacités du réseau national et représentent l’engagement continu du DHS à établir et à mettre en œuvre des processus de gestion du rendement permettant de mesurer les progrès accomplis à l’égard de la mise en œuvre de son mandat.

[Traduction] « L’évaluation de 2011 a également fait ressortir les secteurs où le soutien fédéral est requis, conformément à l’idée selon laquelle le développement du réseau national est une responsabilité partagée par les gouvernements d’État et locaux qui possèdent et exploitent des centres de fusion332. » Dans le cadre de l’évaluation de 2011, les 72 centres de fusion alors en place ont répondu à l’auto-évaluation en ligne. Le DHS a ainsi pu recueillir des données permettant de mesurer la contribution de chaque centre de fusion au réseau national et la progression de chacun dans l’acquisition des capacités opérationnelles clés.

United States Department of Homeland Security. Implementing 9/11 Commission Recommendations: Progress Report 2012, Washington, D.C., 2012, 18 pages, consulté le 26 juin 2013 sur le site suivant : http://www.dhs.gov/sites/default/files/publications/opa/highlights-of-our-progress-implementing-9-11- commission-recommendations-progress-report-2011.pdf. [En anglais seulement]

Le rapport d’étape annuel examine les progrès réalisés depuis le 11 septembre 2001, notamment l’état de six recommandations et les mesures qui y sont associées : établir l’entreprise de sécurité intérieure; restreindre la mobilité des terroristes et améliorer la vérification des passagers; renforcer la sécurité du transport de surface; renforcer la sécurité de la chaîne d’approvisionnement mondiale; détecter et empêcher les menaces biologiques, radiologiques et nucléaires; et protéger l’infrastructure essentielle.

United States Department of Homeland Security. Implementing 9/11 Commission Recommendations: Progress Report 2011, Washington, D.C., 2011, 69 pages, consulté le 26 juin 2013 sur le site suivant : http://www.dhs.gov/xlibrary/assets/implementing-9-11-commission-report-progress-2011.pdf. [En anglais seulement]

Bien que le premier rapport ait été publié en juillet 2004, un rapport d’étape fait annuellement le point sur les progrès accomplis quant à l’application des recommandations clés formulées dans le 9/11 Commission Report. Soulignant le 10e anniversaire du 11 septembre, [traduction] « le rapport décrit la façon dont le DHS a donné suite aux recommandations particulières découlant du

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9/11 Commission Report au cours des dix dernières années, rendant ainsi l’Amérique plus forte et plus résiliente333 ».

Les cinq recommandations clés examinées sont les suivantes : étendre l’échange d’information; améliorer le contrôle des explosifs; protéger les réseaux informatiques et l’infrastructure physique essentielle; renforcer la sécurité des frontières des É.-U. et des documents d’identification; et garantir des mesures de protection robustes concernant la vie privé ainsi que les libertés et droits civils334. Le DHS doit encore surmonter certaines difficultés malgré le chemin qu’il a parcouru jusqu’ici. Par exemple, de nombreux États sont incapables de satisfaire aux exigences relatives à la REAL ID Act [loi sur la fiabilité et l’exactitude des documents d’identification] adoptée par le Congrès335.

United States Department of Homeland Security. Interaction with State and Local Fusion Centers: Concept of Operations, Washington, D.C., décembre 2008, 47 pages, consulté le 31 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.fas.org/irp/agency/dhs/conops.pdf. [En anglais seulement]

Le rapport vise l’établissement d’un cadre qui orienterait l’adoption d’une stratégie exhaustive, coordonnée et cohérente grâce à laquelle le DHS pourrait communiquer avec les centres de fusion locaux et d’État (DHS, 2008, 3). On y souligne les processus du DHS relatifs au soutien des centres : le cheminement du renseignement et de l’information opérationnelle et leurs interactions, le déploiement de personnel, l’intégration des composants, la détermination des besoins des centres de fusion d’État et locaux, l’assistance technique et la formation (DHS, 2008, 16-28). En outre, les centres de fusion d’État et locaux qui se conforment à cette approche sont tenus de rendre compte au DHS en plus de satisfaire aux exigences de leur État ou de leur municipalité et de respecter les exigences fédérales en matière de respect de la vie privée et des libertés civiles (DHS, 2008, 29-30).

United States Department of Homeland Security Office of Inspector General. Relationships Between Fusion Centers and Emergency Operations Centers, OIG-12-15, Washington, D.C., décembre 2011, 40 pages, consulté le 13 juin 2013 sur le site suivant : http://www.oig.dhs.gov/assets/Mgmt/OIG_12- 15_Dec11.pdf. [En anglais seulement]

Le rapport de l’Office of the Inspector General (OIG) [bureau de l’inspecteur général] porte sur le rôle des centres de fusion et des centre des opérations d’urgence (COU) dans le couplage des données sur le terrain des États et des municipalités et des stratégies et interventions du gouvernement fédéral. Le rapport reconnaît l’importance des relations de travail efficaces en collaboration et du besoin d’établir des politiques et des protocoles de coordination et d’échange d’information et de renseignements pertinents durant les opérations quotidiennes et les urgences (OIG, 2011, 22).

Une meilleure relation entre les partenaires et un échange soutenu d’information permettront d’enrichir le travail de ces centres. Le rapport indique que certains centres appliquent une approche tous crimes et ne considèrent pas les COU comme des partenaires dans leurs opérations. De leur côté, de nombreux dirigeants des COU ne voient pas l’intérêt de collaborer avec les centres de fusion, qu’ils considèrent comme des organismes d’application de la loi, ou ne savent pas comment coordonner efficacement les activités des COU avec celles des centres de fusion (OIG, 2011, 10). Dans ses recommandations, l’OIG signale que les dirigeants de tous ces centres auraient avantage à établir des relations plus solides les uns avec les autres (OIG, 2011, 18, 25).

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Le rapport constate que les représentants des centres visités n’étaient pas toujours au courant des rôles, capacités et besoins en matière d’information de chacun. Dans certaines régions, ces représentants ont peu ou pas d’interaction, ce qui pourrait entraver une intervention en cas de catastrophe naturelle ou d’origine humaine. Les représentants de ces centres n’étaient pas toujours au courant de l’orientation fédérale élaborée relativement à la coordination et aux initiatives d’échange d’information, comme celle prévue dans le Comprehensive Preparedness Guide 502 [guide détaillé de préparation aux urgences] et ne les utilisaient pas toujours (OIG, 2011, 23). Le rapport de l’OIG souligne que la classification de l’information nuit à l’échange efficace d’information entre les centres de fusion et les COU. Il note également que l’administration fédérale et les organismes locaux et d’État d’application de la loi font face à ce même type de difficultés (OIG, 2011, 28).

United States Department of Homeland Security Office of Inspector General. DHS’ Efforts to Coordinate and Enhance its Support and Information Sharing with Fusion Centers, OIG-12-10, Washington, D.C., novembre 2011, 54 pages, consulté le 13 juin 2013 sur le site suivant : http://www.oig.dhs.gov/assets/Mgmt/OIG_12-10_Nov11.pdf. [En anglais seulement]

Le rapport de l’Office of the Inspector General (OIG) passe en revue les efforts du DHS pour coordonner les activités et améliorer l’échange d’information entre les organismes du gouvernement fédéral, d’État, locaux et tribaux et le secteur privé, comme l’exige la Homeland Security Act of 2002, version modifiée. Le DHS a établi des centres de fusion à l’échelle nationale pour promouvoir un plus grand partage de l’information et la collaboration entre ses intervenants et améliorer sa lutte contre le terrorisme. Le rapport de l’OIG définit un centre de fusion comme [traduction] « une collaboration de deux ou plusieurs organismes pour la réception, la collecte, l’analyse et la diffusion de l’information visant la détection, la prévention, l’enquête et l’intervention en matière d’activités criminelles ou terroristes336 ». Le DHS a nommé son Office of Intelligence and Analysis (I&A) [bureau du renseignement et de l’analyse], par l’entremise du State and Local Program Office (SLPO) [bureau des programmes d’État et locaux], comme responsable de la coordination du soutien du gouvernement fédéral à l’égard des centres de fusion.

En juillet 2009, I&A a reconnu l’incapacité du DHS de coordonner une approche pangouvernementale pour le soutien du réseau national des centres de fusion et les interactions avec celui-ci.

[Traduction] « L’OIG a évalué les efforts du DHS visant la coordination des centres de fusion et l’amélioration du soutien qu’il accorde à ces derniers dans le cadre du plan de rendement annuel de 2011 (Fiscal Year 2011 Annual Performance Plan), afin de déterminer, notamment (1) si le SLPO respecte le renouvellement de l’engagement du DHS à l’égard de l’initiative des centres de fusion d’État, locaux et régionaux; (2) si les efforts prévus du SLPO garantiront le soutien coordonné du DHS et de ses éléments constitutifs en vue de fournir aux centres de fusion l’information et les ressources requises; et (3) s’il existe des problèmes fonctionnels ou organisationnels au sein du DHS qui l’empêchent de soutenir avec succès les centres de fusion337. »

Bien que le SLPO s’efforce toujours d’élaborer une stratégie de soutien des centres de fusion à l’échelle du département, des améliorations s’imposent afin que l’on puisse relever les défis qui persistent. Le rapport de l’OIG a relevé un certain nombre de domaines où des améliorations sont nécessaires au chapitre des déploiements extérieurs et du soutien des organismes du portefeuille du DHS. Au nombre des défis, mentionnons les bureaux extérieurs qui cherchent à obtenir des conseils auprès des bureaux de l’administration constitutive; le recours à la Fusion Centre

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Engagement Strategy [stratégie de mobilisation des centres de fusion] du FBI (figure 9 de l’annexe 15); l’amélioration du processus de sélection des agents du renseignement et de la formation; et les détails précisant mieux leurs rôles et responsabilités ainsi que les attentes au chapitre du rendement (OIG, 2011, 28-35).

Le rapport de l’OIG affirme, en conclusion, que ces améliorations sont nécessaires pour renforcer le soutien aux affectations sur le terrain du SLPO et aux organismes faisant partie du DHS. On y souligne le besoin, pour le DHS ainsi que les intervenants d’État et locaux d’établir un « réseau national des centres de fusion » capable de recueillir, de recevoir, d’analyser et de diffuser l’information pertinente. Ces centres doivent être en mesure de fournir au DHS des produits de connaissance de la situation et d’analyse stratégique pertinents. Le rapport souligne aussi que les organismes du portefeuille du DHS et les autres organismes fédéraux doivent comprendre comment leur mandat se conforme à celui des centres de fusion (OIG, 2011, 38).

United States Department of Homeland Security Office of Inspector General. Information Sharing with Fusion Centers Has Improved, but Information System Challenges Remain, OIG-11-04, Washington, D.C., octobre 2010, 34 pages, consulté le 14 juin 2013 sur le site suivant : http://www.oig.dhs.gov/assets/Mgmt/OIG_11-04_Oct10.pdf. [En anglais seulement]

Le rapport de l’Office of the Inspector General (OIG) examine la stratégie, les processus et les activités du DHS visant à faciliter l’échange d’information avec les centres de fusion et la mesure dans laquelle les systèmes de technologie de l’information appuient l’échange de renseignements entre le DHS et ces centres.

D’après le rapport de l’OIG, le personnel des centres de fusion a indiqué que l’échange d’information s’était amélioré au fil du temps et que les renseignements provenant du DHS répondaient à ses besoins grâce à l’affectation de quelques-uns de ses agents du renseignement aux centres (OIG, 2010, 13). Compte tenu de l’amélioration de l’échange d’information, les centres de fusion ont collaboré avec succès avec le DHS dans le cadre de multiples événements de grande envergure et ont conservé une connaissance de la situation après les tentatives d’attentat terroriste ou d’autres incidents (OIG, 2010, 13-15). Toutefois, la collaboration avec les organismes du portefeuille du DHS dans les processus d’échange d’information doit s’améliorer, et certains produits du renseignement pourraient mieux répondre aux besoins des États et des municipalités (OIG, 2010, 13-16).

Le rapport indique que les systèmes de technologie de l’information du DHS ne favorisent pas pleinement l’échange d’information entre le DHS et les centres de fusion locaux et d’État. Par ailleurs, il constate que le personnel des centres de fusion a recours au courriel pour l’échange d’information sur la connaissance de la situation et de renseignements plutôt que d’utiliser les systèmes d’échange d’information du DHS (OIG, 2010, 19-20). Le rapport de l’OIG mentionne également que le personnel a indiqué des difficultés liés à l’utilisation et au contenu limités du système étant donné le trop grand nombre de systèmes fédéraux sans formation suffisante sur leur utilisation (OIG 2010, 19).

United States Department of Homeland Security. National Security Presidential Directive NSPD 41/Homeland Security Presidential Directive HSPD 13, Washington, D.C., 21 décembre 2004, 9 pages, consulté le 24 juin 2013 sur le site suivant : http://www.fas.org/irp/offdocs/nspd/nspd41.pdf. [En anglais seulement]

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La directive énonce la politique en matière de sécurité, les lignes directrices et les mesures de mise en œuvre des États-Unis qui ont pour but de protéger les intérêts maritimes du pays et, ainsi, de renforcer la sécurité nationale et la sécurité intérieure (HSPD, 2004, 1). Elle oriente la coordination des programmes et des initiatives de sécurité maritime afin que l’effort national soit méthodique et concerté. La directive prévoit aussi la création d’un comité de coordination pour la politique en matière de sécurité maritime dont la fonction est de coordonner la politique interorganisationnelle de sécurité maritime.

De même, la directive indique les domaines à inclure dans une stratégie nationale de sécurité maritime : connaissance du domaine maritime (CDM); intégration du renseignement maritime mondial; sensibilisation nationale; coordination des efforts internationaux et du rayonnement international; intervention en cas de menace maritime; rétablissement de l’infrastructure maritime; sécurité du système de transport maritime; et sécurité du commerce maritime (HSPD, 2004, 5-8).

United States Department of Justice. Fusion Center Guidelines: Developing and Sharing Information and Intelligence in a New Era, Executive Summary, Washington, D.C., 2008, 7 pages.

En 2004-2005, les États et les principales agglomérations urbaines du pays ont mis en place des centres de fusion à l’aide de financement local, d’État et fédéral (DOJ, 2008, 2). À l’époque, il n’existait aucune norme ou ligne directrice pour aider à régler les questions d’interopérabilité et de communications avec d’autres centres de fusion d’État, régionaux et fédéraux. Et plutôt que de donner naissance à un réseau intégré d’échange d’information, cela a eu pour conséquence de cloisonner l’information (DOJ, 2008, 2). Face à cette situation, le DOJ et le DHS ont créé des principes directeurs à l’intention des centres de fusion.

L’élaboration de ces principes a été séparée en trois volets : le renseignement relatif à l’application de la loi, la sécurité publique et le secteur privé. Les États-Unis peuvent s’en servir pour assurer la sécurité intérieure et lutter contre tout type de crime. Les lignes directrices visaient à garantir l’établissement et l’exploitation de centres de fusion, de manière fiable, donnant lieu à une meilleure coordination des efforts, à des partenariats solides et à renforcés et à des capacités accrues de lutte contre le crime et le terrorisme (DOJ, 2008, 3).

United States Government Accountability Office. Information Sharing: Agencies Could Better Coordinate to Reduce Overlap in Field-based Activities, Report to Congressional Requesters, GAO-13- 471, Washington, D.C., avril 2013, 66 pages, consulté le 10 juin 2013 sur le site suivant : http://www.gao.gov/assets/660/653527.pdf. [En anglais seulement]

Le Government Accountability Office (GAO) [bureau de la responsabilité gouvernementale] examine cinq types d’entités dédiées à l’échange d’information externe qui bénéficient du soutien du gouvernement fédéral : les Joint Terrorism Task Forces (JTTF) [équipes mixtes de lutte contre le terrorisme]; Field Intelligence Groups (FIG) [groupes régionaux du renseignement]; centres des Regional Information Sharing Systems (RISS) [systèmes régionaux d’échange d’information]; centres de fusion d’État et de grandes agglomérations urbaines; et centres de soutien aux enquêtes du programme de lutte contre le trafic de stupéfiants dans les zones de trafic intense de stupéfiants (High Intensity Drug Trafficking Area (HIDTA)). Chaque organisme a un mandat, un rôle et des responsabilités qui lui sont propres.

Dans le cadre de cet examen, le [traduction] « GAO a relevé 91 cas de chevauchement dans certaines activités d’analyse, comme la production de comptes rendus de renseignement, et 32 cas de chevauchement dans les activités de soutien aux enquêtes, comme la détermination des liens

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entre les organisations criminelles338 ». Certaines entités ont dispensé des services et mené des activités d’analyse au soutien des enquêtes qui ont fait double emploi dans les centres urbains sélectionnés (GAO, 2013, 17). Malgré les avantages qui en découlent, comme la validation de l’information pour les clients, cette pratique peut également entraîner un manque d’efficacité, notamment accabler les clients avec des renseignements redondants.

Le GAO a remarqué que les centres des RISS et du HIDTA exploitaient des systèmes d’harmonisation qui font double emploi (c.-à-d. des systèmes utilisés pour déterminer si plusieurs agents d’application de la loi mènent une enquête en même temps au même endroit ou sur la même personne, ce qui pourrait présenter des risques pour la sécurité de l’agent et entraîner un manque d’efficacité). Vu l’absence d’interopérabilité entre les systèmes des entités, les organismes d’application de la loi doivent entrer les mêmes renseignements dans plusieurs systèmes pour établir si leurs enquêtes donnent lieu ou non à des incompatibilités avec d’autres organismes (GAO, 2013, 29-32).

Le Department of Justice (DOJ), le Department of Homeland Security (DHS) et l’Office of National Drug Control Policy (ONDCP) [bureau de la politique nationale pour le contrôle des drogues] ont reconnu l’importance de travailler ensemble et d’échanger de l’information, mais ils n’ont pas tenu les entités responsables de la coordination et n’ont pas évalué de tels mécanismes destinés à réduire le chevauchement et le double emploi éventuels (GAO, 2013, 33). Les représentants de huit régions urbaines ont indiqué deux pratiques qui ont amélioré la coordination et réduit le chevauchement et le double emploi grâce (1) à l’intégration de partenaires au sein des comités de gouvernance pour les entités et (2) à la cohabitation, physique ou virtuelle, des entités dans cette région.

United States Government Accountability Office. Maritime Security: Coast Guard Needs to Improve Use and Management of Interagency Operations Centers, Report to Congressional Requesters, GAO-12-202, Washington, D.C., février 2012, 52 pages, consulté le 10 juin 2013 sur le site suivant : http://www.gao.gov/assets/590/588476.pdf. [En anglais seulement]

Le GAO a constaté que le DHS et l’USCG (Coast Guard) ne satisfaisaient pas à l’exigence de la SAFE Port Act relative à la mise en place d’Interagency Operations Centres (IOC) [centres des opérations interorganisationnelles] dans les ports hautement prioritaires au plus tard en octobre 2009. L’USCG a bien suggéré d’établir des IOC dans chacune de ses 35 régions de responsabilité, mais ces centres ne sont pas encore entièrement fonctionnels (GAO, 2012, 15). En vertu de la Security and Accountability for Every (SAFE) Port Act of 2006, l’USCG doit établir des IOC. Les IOC doivent échanger de l’information maritime avec les partenaires des ports de l’USCG (autres organisations et organismes avec lesquels elle assure la coordination).

L’USCG poursuit ses efforts visant la mise en place d’IOC à 35 endroits afin de satisfaire à l’exigence de la SAFE Port Act à cet égard et d’échanger de l’information sur la CDM avec ses partenaires des ports. Le GAO a cerné trois facteurs susceptibles d’empêcher les IOC d’atteindre leur objectif d’améliorer l’échange d’information et d’enrichir la CDM entre les partenaires des ports fédéraux, d’État et locaux. Premièrement, les retards et l’absence de participation interorganisme à l’élaboration du concept de l’IOC empêche l’USCG de respecter ses échéanciers. Deuxièmement, la plupart des partenaires n’utilisent pas WatchKeeper — l’outil d’échange d’information de l’USCG pour appuyer la coordination entre la garde côtière et ses partenaires des ports. Troisièmement, la mauvaise gestion du projet d’acquisition des IOC augmente l’exposition aux risques du programme. Sans la participation et la rétroaction des partenaires des ports concernant le système WatchKeeper, on risque de mettre en place un système qui ne répond pas aux besoins ou aux attentes de tout le monde.

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 112

[Traduction] « Faute d’une participation accrue des autres organismes fédéraux, d’État et locaux, de l’utilisation du système WatchKeeper chez les partenaires des ports et de la gestion de l’acquisition, la garde côtière pourrait ne pas atteindre ses objectifs d’intégration et de coopération interorganisme dans le domaine maritime, et les IOC et WatchKeeper pourraient servir uniquement à la garde côtière contrairement au concept interorganisationnel envisagé par le Congrès339. »

United States Government Accountability Office. Data Mining: DHS Needs to Improve Executive Oversight of Systems Supporting Counterterrorism, Report to Congressional Requesters, GAO-11-742, Washington, D.C., septembre 2011, 70 pages, consulté le 17 juin 2013 sur le site suivant : http://www.gao.gov/assets/590/585288.pdf. [En anglais seulement]

On a demandé au [traduction] « GAO (1) d’examiner les politiques du DHS afin d’évaluer l’efficacité et les mesures de protection de la vie privée des systèmes d’exploration des données utilisés pour lutter contre le terrorisme; (2) d’évaluer les efforts des organismes du DHS pour déterminer l’efficacité et les mesures de protection de la vie privée de leurs systèmes d’exploration des données; et (3) de décrire les défis que doit relever le DHS dans la mise en œuvre d’un cadre d’évaluation efficace. À cette fin, le GAO a élaboré un cadre d’évaluation systématique fondé sur les recommandations et les pratiques exemplaires définies par le National Research Council [conseil national de recherche], les pratiques de l’industrie et les rapports antérieurs du GAO. Le GAO a comparé son cadre d’évaluation à celui du DHS, et aux politiques de trois organismes constitutifs et aux pratiques de six systèmes; par ailleurs, il a interviewé des représentants d’organismes au sujet des lacunes dans leurs évaluations et des défis340 ».

Le DHS et trois de ses organismes constitutifs, notamment la Customs and Border Protection (CBP) [douanes et protection des frontières], l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) [immigration et application des mesures douanières] et les Citizenship and Immigration Services (USCIS) [services de citoyenneté et d’immigration], ont établi des politiques couvrant la majeure partie des éléments de la politique du cadre d’évaluation systématique, mais le GAO a conclu que ces politiques n’étaient pas exhaustives (GAO, 2011,15). Par exemple, les politiques du DHS ne prévoyaient pas comme il se doit l’examen de la haute direction et la transparence, pas plus que les politiques des organismes constitutifs n’exigent l’évaluation de l’efficacité du système (GAO, 2011, 17). Le GAO remarque que le DHS et ses organismes constitutifs risquent d’élaborer et d’acquérir des systèmes qui ne soutiennent pas réellement leurs missions ou qui ne protègent pas adéquatement les renseignements liés à la vie privée. Le principal défi du DHS est donc, selon le GAO, de mettre en place des cadres efficaces qui assureront la protection de la vie privée. Pour ce faire, il faudra revoir et superviser les systèmes lorsqu’ils seront fonctionnels, équilibrer et mettre en œuvre des politiques d’acquisition à l’échelle du département et s’assurer que les systèmes qui assurent la protection de la vie privée font l’objet d’examens à jour concernant la protection des renseignements personnels. Le GAO conclut que d’ici à ce que le DHS relève ces défis, il sera limité quant à sa capacité de confirmer que ses systèmes ont fait l’objet d’un examen adéquat et qu’ils fonctionnent tel que prévu, avec les mesures de protection appropriées concernant la vie privée et qu’ils sont assujettis à une surveillance publique efficace (GAO, 2011, 32).

United States Government Accountability Office. Information Sharing: DHS Could Better Define How it Plans to Meet Its State and Local Mission and Improve Performance Accountability, Report to the Chairman, Committee on Homeland Security, House of Representatives, GAO-11-223, Washington,

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 113

D.C., décembre 2010, 52 pages, consulté le 17 juin 2013 sur le site suivant : http://www.gao.gov/new.items/d11223.pdf. [En anglais seulement]

Le GAO a constaté que l’Office of Intelligence and Analysis (I&A) a lancé des initiatives en vue d’améliorer les produits de renseignement qu’il fournit aux centres de fusion locaux et d’État. En consolidant ses propres initiatives, l’I&A s’assurerait que ses produits de renseignement sont utiles et qu’ils répondent aux besoins des centres locaux et d’État (GAO, 2010, 11). Bien que l’I&A ait pris des mesures pour cerner les besoins en matière d’information des centres de fusion locaux et d’État, le GAO a indiqué que l’utilisation de mesures du rendement en complément des produits tiendrait l’I&A responsable d’aider les partenaires d’État et locaux et appuierait l’élaboration de produits futurs (GAO, 2010,13). L’I&A a aussi affecté certains membres de son personnel aux centres de fusion et a offert des services341 supplémentaires à ses partenaires d’État et locaux (GAO, 2010, 19).

L’I&A a fourni des produits et un soutien relativement à diverses demandes d’information de partenaires d’État et locaux au moyen d’un mécanisme de soutien 24 heures sur 24 appelé point de service unique (PSU).

[Traduction] « Grâce au point de service unique, l’I&A a consolidé et normalisé son suivi des communications et des requêtes de ses clients locaux et d’État au moyen d’un seul terme — demande de soutien locale et d’État — qui comprend les demandes d’information, la production, les tâches administrative, l’analyse et diverses fonctions de soutien342. »

L’I&A a également élaboré des indicateurs de rendement clés et des mesures pour suivre les aspects du service liés au rendement comme la rapidité des réponses et le pourcentage des réponses données (voir le tableau 5 de l’annexe 16 et le tableau 6 de l’annexe 17 pour les détails). Le GAO a conclu que l’I&A devrait respecter les plans et les échéanciers pour l’élaboration de ses mesures du rendement fondées sur les résultats afin d’évaluer les résultats et les répercussions de l’échange d’information des centres de fusion d’État et locaux et de déterminer l’incidence de ces efforts sur la sécurité intérieure en vue d’établir la reddition de comptes du DHS à l’égard du financement octroyé (GAO, 2010, 33).

Gouvernement des États-Unis. The National Strategy for Maritime Security, septembre 2005, 27 pages, consulté le 15 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.hsdl.org/?view&did=456414. [En anglais seulement]

Après le 11 septembre 2001, le gouvernement américain (USG) a adopté la National Strategy for Maritime Security (NSMS) [stratégie nationale en matière de sécurité maritime] qui lui sert de guide pour lutter contre les menaces terroristes qui sont en constante évolution (USG, 2005, 4-5). La stratégie harmonise l’ensemble des programmes et initiatives du gouvernement fédérale en matière de sécurité maritime en une initiative nationale claire et distincte comprenant notamment les entités fédérales, d’État, locales et du secteur privé (USG, 2005, 25). La NSMS et ses huit plans à l’appui présentent une initiative nationale visant à promouvoir la stabilité économique mondiale et à protéger les actions légitimes tout en empêchant la perpétration d’actes hostiles ou illégaux dans le domaine maritime (USG, 2005, 26).

United States Joint Chiefs of Staff. Joint and National Intelligence Support to Military Operations, Joint Publication 2-01, Washington, D.C., 5 janvier 2012, 281 pages, consulté le 31 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.fas.org/irp/doddir/dod/jp2_01.pdf. [En anglais seulement]

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 114

Le rapport établit un cadre pour les produits de renseignement conjoints et nationaux, les services et l’aide aux opérations interarmées (USJCS, 2012, i). Il décrit l’organisation des diverses collectivités concernées et leurs mécanismes de soutien. Ce système fournit de l’information sur les principes fondamentaux observés pour la planification, la collecte et la diffusion du renseignement ainsi que la façon dont le renseignement appuie les opérations conjointes et multinationales (USJCS, 2012, i).

United States Northern Command. About USNORTHCOM, sans date, [consulté le 17 juillet 2013] sur le site suivant : http://www.northcom.mil/AboutUSNORTHCOM.aspx. [En anglais seulement]

Le site Web décrit la mission de l’United States Northern Command [commandement du Nord des É.-U.] et de ses commandements subordonnés.

United States Senate. Federal Support for and Involvement in State and Local Fusion Centers, Majority and Minority Staff Report, Committee on Homeland Security and Governmental Affairs, Permanent Subcommittee of Investigations, Washington, D.C., 3 octobre 2012, 153 pages, [consulté le 12 juin 2013] sur le site suivant : www.hsgac.senate.gov/download/?id=49139e81-1dd7-4788-a3bb. [En anglais seulement]

L’enquête du Senate Subcommittee [sous-comité du Sénat] a révélé que les employés affectés par le DHS aux centres de fusion transmettaient du « renseignement » de qualité inégale, rarement lié à la lutte contre le terrorisme et provenant parfois de sources ouvertes déjà publiées (US Senate, 2012, 1). L’enquête a aussi révélé que les déclarations publiques des employés du DHS à propos des centres de fusion n’étaient souvent pas exactes. En fait, le sous-comité a conclu qu’ils exagéraient les histoires de réussite concernant les centres de fusion.

Depuis 2003, plus de 70 centres de fusion d’État et locaux ont été soutenus en partie par des fonds fédéraux et ont été créés pour renforcer les capacités du renseignement américain relativement aux activités terroristes. Le soutien du DHS et sa participation à ces centres ont, depuis le début, mis l’accent sur leur capacité de renforcer les initiatives fédérales de lutte contre le terrorisme (US Senate, 2012, 1). Le sous-comité a découvert qu’une évaluation des centres de fusion d’État et locaux, menée en 2010 à la demande du DHS, a mis au jour des lacunes généralisées dans les capacités d’échange d’information de base des centres concernant la lutte contre le terrorisme. Ce rapport n’a pas été communiqué au Congrès, et le DHS n’a pas non plus abordé publiquement ses conclusions. [Traduction] « Lorsque le sous-comité a demandé l’évaluation dans le cadre de son enquête, le DHS a d’abord nié qu’elle existait pour ensuite contester le fait qu’elle devait être communiquée au Congrès, avant de finalement fournir une copie343. »

Le sous-comité a examiné la façon dont la Federal Emergency Management Agency (FEMA) [agence fédérale de gestion des urgences], une composante du DHS, a diffusé des centaines de millions de dollars des contribuables pour soutenir les centres de fusion d’État et locaux. Le DHS a été incapable de fournir un total précis des montants octroyés aux États et aux villes pour soutenir ces centres de fusion; le DHS a plutôt fourni une estimation des dépenses totales de 2003 à 2011; ces estimations vont de 289 millions à 1,4 milliard de dollars américains.

L’enquête du sous-comité a permis de déterminer que la participation du DHS aux centres de fusion n’a pas produit les résultats attendus selon la loi, les stratégies de la Maison-Blanche ou le propre plan du DHS en 2006. Plus précisément, les centres de fusion n’ont pas produit en temps opportun des renseignements sur la lutte contre le terrorisme qui pourraient être utilisés par la communauté fédérale du renseignement (US Senate, 2012, 8). Il ressort également de l’enquête

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du sous-comité que le DHS n’a pas mis en place les politiques, les pratiques, la formation ou le personnel appropriés pour recevoir l’information provenant des centres de fusion d’État et locaux et la mettre à la disposition des organismes fédéraux (US Senate, 2012, 8).

D’après l’enquête du sous-comité, le DHS n’a pas assuré la surveillance du financement quant à la façon dont les organismes d’État et locaux ont dépensé les fonds octroyés par le DHS qui étaient destinés au soutien des centres de fusion; il n’a pas confirmé que les subventions accordées par le DHS pour des projets de centres de fusion ont été efficaces pas plus qu’il n’a tenté d’établir si le résultat de ses efforts et ses dépenses équivalaient au montant de son investissement (US Senate, 2012, 8). Malgré l’examen de rapports émanant des centres de fusion sur une période de 13 mois (1er avril 2009 au 30 avril 2010), l’enquête du sous-comité n’a retracé aucun rapport révélant une menace terroriste ni indication selon laquelle le rapport d’un centre de fusion avait contribué à déjouer un complot terroriste actif (US Senate, 2012, 8). En réalité, bon nombre des centres de fusion ne considéraient pas que la lutte contre le terrorisme faisait explicitement partie de leur mission ou ne se préoccupaient pas des tâches associées à la lutte contre le terrorisme (US Senate, 2012, 8).

Au lieu de cela, l’enquête du sous-comité a déterminé que ces centres de fusion fournissaient des services locaux dans d’autres domaines, comme les enquêtes criminelles traditionnelles, la sécurité publique, les catastrophes ou les initiatives de rétablissement. Le sous-comité ne s’est pas penché sur ces aspects et il a limité ses travaux à l’examen de la valeur du soutien fédéral aux centres de fusion d’État et locaux et à sa participation à ces centres concernant les objectifs de lutte contre le terrorisme établis par la législation, la stratégie de la Maison-Blanche, les politiques du DHS et ses évaluations (US Senate, 2012, 9).

United States Senate. Summary of Intelligence Reform and Terrorism Prevention Act of 2004, Committee on Governmental Affairs, sénatrice Susan M. Collins, présidente, Washington, D.C., 6 décembre 2004, 26 pages, [consulté le 12 juin 2013] sur le site suivant : http://www.fas.org/irp/congress/2004_rpt/s2845-summ.pdf. [En anglais seulement]

Le résumé publié par l’US Senate indique les éléments clés compris dans la Reform and Terrorism Prevention Act of 2004 [loi sur la réforme et la prévention du terrorisme], U.S. Code, Public Law 108-458. Les sections pertinentes sont les suivantes : la section 1016, qui établit les exigences relatives à la mise en place d’un environnement de partage de l’information (ISE); le sous-titre B des sections 1021 à 1023 inclusivement qui exigent l’établissement d’un National Counterterrorism Center [centre national de lutte contre le terrorisme] (s. 1021), d’un National Counterproliferation Center [centre national de lutte contre la prolifération d’armes de destruction massive] (s. 1022) et de National Intelligence Centers [centres nationaux du renseignement] (s. 1023).

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9.0 Annexes

Annexe 1 : Bases de données et mots clés proposés pour la bibliographie commentée

Bases de données en anglais

1. Academic Search Primer 2. eBook Collection (hôte EBSCO) 3. Business Continuity & Disaster Recovery Reference Center 4. Business Source Elite 5. National Criminal Justice Reference Abstract Database (NCJRS) 6. Regional Business News 7. Thèses Canada 8. Hein on-line

Mots-clés anglais

Recherche 1 : (fusion centres) OR (information centres) OR (intelligence centres) OR (marine security) OR (maritime security) AND (Australia OR New Zealand OR NZ OR Singapore OR United Kingdom OR UK OR United States OR US OR Association of South East Asian Nations OR ASEAN OR European Union OR EU)

Recherche 2 : (roles) OR (responsibilities) OR (governance) AND (Australia OR New Zealand OR NZ OR Singapore OR United Kingdom OR UK OR United States OR US OR Association of South East Asian Nations OR ASEAN OR European Union OR EU)

Recherche 3 : (effectiveness) OR (culture of prevention) OR (performance metrics) AND (fusion centres)

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Annexe 2 — Australie : Compétence en matière maritime de l’Australie344

Figure 1 : Compétence en matière maritime de l’Australie

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Annexe 3 — UE : Surveillance maritime (MARSUR)23

Tableau 1 : Union européenne : Surveillance maritime (MARSUR) Le réseau MARSUR en bref  Ce réseau est composé de 17 États membres de l’UE et de la Norvège et il favorise l’échange d’information en matière de surveillance maritime entre les États participants.  Il vise à améliorer la situation maritime générale commune en reliant les réseaux et systèmes maritimes (militaires) existants, en favorisant l’échange de données, de renseignements et de connaissances. Le réseau permet principalement l’échange de données maritimes opérationnelles comme les trajectoires des navires, les comptes rendus de position des navires et les données d’identification). Toutefois, en théorie, il serait possible d’échanger tout type de données sur le réseau.  Il a été lancé en 2006; la phase de démonstration a été amorcée à la fin de 2010 et avait pour but de démontrer la valeur de ce réseau intégré.  La mise en œuvre était prévue pour le début de l’année 2012 afin que le réseau soit entièrement fonctionnel d’ici 2014.

Le réseau MARSUR en pratique  Les 15 premiers pays membres participants sont les suivants : Belgique, Chypre, Allemagne, Espagne, Finlande, Grèce, France, Irlande, Italie, Lituanie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Suède et R.-U. La Bulgarie, la Lettonie et la Norvège se sont jointes à cette communauté en octobre 2012 en signant l’accord technique sur la phase d’entrée en service (« Live phase »).  Le réseau MARSUR a été conçu en collaboration avec les organismes de l’UE : EMUE (État-major militaire de l’Union européenne), DG MARE (Direction générale des affaires maritimes et de la pêche), FRONTEX, SatCen (ou CSUE) (Centre satellitaire de l’UE), DG ENTR (Direction générale des entreprises et de l’industrie), JRC (Centre commun de recherche), DG HOME (Direction générale des affaires intérieures), etc.  Le système a été élaboré par la collectivité militaire dans le but d’améliorer le processus décisionnel pour les opérations militaires de la PSDC. Cependant, l’approche du réseau MARSUR ne s’applique pas qu’à un contexte militaire, ce qui permet à d’autres groupes d’utilisateurs de profiter du réseau. Paysage, architecture et capacités

Le nœud national (MEXS) est le centre et le point d’accès du réseau. Les systèmes nationaux sont liés à ce nœud grâce à une interface API. Les services peuvent être à la fois distribués et centraux.

23Agence européenne de défense. Maritime Surveillance (MARSUR), Fact sheet, 10 octobre 2012, 2 pages, consulté le 4 juin 2013 sur le site suivant : http://www.eda.europa.eu/docs/eda-factsheets/marsur-factsheet- v2_09102012_cs5_bleu. [En anglais seulement]

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Annexe 4 — UE : Communautés d’utilisateurs de l’environnement commun de partage des informations24

Tableau 2 : Union européenne : Communautés d’utilisateurs de l’environnement commun de partage des informations (CISE) Membres du CISE Fonctions de surveillance et de soutien du CISE (communautés d’utilisateurs) Sécurité maritime (y compris Contrôle du respect de la réglementation en matière de sécurité et de la recherche et le sauvetage), prévention de la pollution causée par les navires (construction, armement, sûreté maritime et prévention équipages/passagers, cargaison); appui des opérations visant à faire de la pollution causée par les appliquer la réglementation. navires Contrôle du respect de la réglementation en matière de sécurité de la navigation (sécurité du trafic maritime); appui des opérations visant à faire appliquer la réglementation.

Contrôle du respect de la réglementation en matière de sûreté des navires; appui des opérations visant à faire appliquer la réglementation.

Actions en faveur de la sécurité et de la fluidité du trafic maritime; gestion du trafic maritime.

Alerte précoce/détection des navires et personnes en détresse; appui aux opérations de réaction (recherche et sauvetage, assistance en mer, lieux de refuge).

Alerte précoce/détection des menaces/actes de piraterie et attaques armées; appui des opérations de réaction.

Contrôle des pêches Contrôle du respect de la réglementation applicable aux pêcheries; appui des opérations visant à faire appliquer la réglementation.

Alerte précoce/détection des pêcheries ou débarquements de poisson illicites; appui des opérations de réaction.

Préparation et réaction en Contrôle du respect de la réglementation en matière de protection de matière de pollution marine; l’environnement marin; appui des opérations visant à faire appliquer la environnement marin réglementation.

24Commission européenne, Affaires maritimes et pêche. Intégration de la surveillance maritime, Communication de la Commission au Conseil et au Parlement européen relative à un projet de feuille de route sur la mise en place de l’environnement commun de partage de l’information aux fins de la surveillance du domaine maritime de l’UE, COM(2010) 584 final, 2010, 17 pages, p. 17, consulté le 10 juin 2013 sur le site suivant : http://eur- lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:52010DC0584&from=FR.

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Alerte précoce/détection des incidents ou accidents susceptibles d’avoir une incidence sur l’environnement; appui des opérations de lutte antipollution. Douanes Contrôle du respect de la réglementation douanière applicable aux importations, exportations et mouvements de marchandises; appui des opérations visant à faire appliquer la réglementation.

Alerte précoce/détection des trafics illicites de marchandises (narcotiques, armes, etc.); appui des opérations de réaction. Contrôle aux frontières Contrôle du respect de la réglementation en matière d’immigration et de franchissement des frontières; appui des opérations visant à faire appliquer la réglementation.

Alerte précoce/détection des opérations de migration illégale ou de traite des êtres humains; appui des opérations de réaction.

Application générale de la Contrôle du respect de la législation applicable dans les zones maritimes législation où les parties intéressées disposent de compétences de contrôle et d’application; appui aux opérations visant à faire appliquer la réglementation et/ou aux opérations de réaction.

Défense Actions de contrôle à l’appui de tâches générales de défense telles que :  l’exercice de la souveraineté nationale en mer;  la lutte contre le terrorisme et d’autres actions hostiles en dehors de l’UE;  les autres tâches relevant de la politique de sécurité et de défense commune, définie aux articles 42 et 43 du traité UE.

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Annexe 5 — UE : Lien entre le CISE et l’EUROSUR25

Figure 2 : Lien entre le CISE de la surveillance maritime intégrée et l’EUROSUR de la surveillance des frontières de l’UE.

POLITIQUE MARITIME INTÉGRÉE

Données Planifi- SURVEILLANCE Principales Initiatives de marines cation de Croissance MARITIME institutions l’UE pour la et l’espace bleue INTÉGRÉE de l’UE surveillance connaissance maritime qui se maritime du milieu CISE préoccu- marin pent de la SMI *Cibler et Sécurité maritime; Données affronter les sûreté maritime et DG MOVE, VTIMIS, maritimes Planifier défis prévention de la EMSA Réseau perçues comme et régir (économiques, pollution causée par Safe Sea environne- les navires un système l’utilisatio mentaux et mondial qui n par les sociaux) qui dépend de la humains touchent tous DG MARE, SSN variation des de la mer les secteurs de Contrôle des pêches DG ENV. vents, des tout en l’économie courants protégeant maritime. saisonniers et l’éco- *Dégager les Préparation et des espèces système synergies entre réaction en matière DG MARE GMES les diverses migratrices marin de pollution marine; politiques environnement marin sectorielles. *Étudier les interactions Douanes DG entre les TAXUD activités et GESTION INTÉGRÉE DES leurs Contrôle aux DG HOME, EUROSUR FRONTIÈRES répercussions frontières FRONTEX potentielles sur le milieu et Surveillance des Frontières la biodiversité Application générale EUROPOL EUROSUR EUROSUR Voie frontières de intelligentes marins. de la législation maritime l’UE *Cerner les Voie activités qui terrestre ont un potentiel de croissance Défense SEAE, AED MARSUR élevé à long terme et les soutenir.

Remarques Rangée 1 : DG MOVE = Direction générale de la mobilité et des transports; EMSA = Agence européenne pour la sécurité maritime; VTMIS = systèmes de suivi du trafic des navires et d’information; SAFESEANET = réseau Safe Sea

25Organisation européenne pour la sécurité. EOS Recommendations for an Integrated Surveillance of the EU Maritime Domain, juin 2012, 72 pages, p. 13, consulté le 25 juin 2013 sur le site suivant : https://www.yumpu.com/en/document/view/10316215/eos-recommendations-for-an-integrated-surveillance-of-the- eu-. [En anglais seulement]

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Rangée 2: DG MARE = Direction générale des affaires maritimes et de la pêche; DG ENV = Direction générale de l’environnement; SSN = Système de surveillance des navires Rangée 3: DG MARE; GMES = surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité Rangée 4: DG TAXUD = Direction générale de la fiscalité et de l’union douanière Rangée 5: DG HOME = Direction générale de la migration et des affaires intérieures; FRONTEX = Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’Union européenne; EUROSUR = Système européen de surveillance des frontières Rangée 6: EUROPOL = Office européen de police; EUROSUR Rangée 7: SEAE = Service européen pour l’action extérieure; AED = Agence européenne de défense; MARSUR = réseau européen de surveillance maritime

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Annexe 6 — UE : Vue d’ensemble des initiatives internationales en matière de sécurité maritime26

Figure 3 : Vue d’ensemble des initiatives internationales en matière de sécurité maritime

Les mesures nationales et internationales suggérées dans cette section et qui portent sur la surveillance maritime, la cueillette d’information et la connaissance de la situation (le VRMTC [centre virtuel régional de la circulation maritime], le TRMN [réseau transrégional de transport maritime], la SUCBAS [coopération en matière de surveillance maritime en mer Baltique], le MARSUR [réseau européen de surveillance maritime], la RMP [situation maritime générale], la CDM [connaissance du domaine maritime], le MSSIS [système d’information sur la sécurité et la sûreté maritimes]) et l’amélioration de la sécurité et de la coopération dans le secteur maritime (le PDC [plan de développement des capacités], Maritime Mine Counter Measures [programme de déminage maritime], le REP [réseau européen de patrouilles], le partenariat maritime mondial) attestent de la complexité et de la redondance des objectifs nationaux, régionaux et internationaux dans la mise en place de la sécurité maritime. Les programmes et mesures actuellement en vigueur, comme le VRMTC et le MSSIS, découlent d’initiatives ponctuelles, ne sont pas coordonnés et, malgré leurs visées, ne sont ni compatibles ni complémentaires. Les systèmes ne

26Masala, C. (Prof.) et K. Tsetsos (M.A.) « The Maritime Dimension of the European Union’s and Germany’s Security and Defence Policy in the 21st Century », ISPSW Strategy Series: Focus on Defense and International Security, mai 2013, 44 pages, p. 27, consulté le 10 juin 2013 sur le site suivant : http://www.isn.ethz.ch/Digital- Library/Publications/Detail/?id=164132. [En anglais seulement]

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respectent pas la notion d’interopérabilité. Ils se heurtent aux obstacles culturels et juridiques qui vont à l’encontre d’une connaissance commune de la situation.

[PSC = Politic and Security Committee — COPS = Comité politique et de sécurité LTV = Long-Term Vision — VLT = vision à long terme EUROMARFOR = force maritime européenne MOC = Maritime Operational Concept — COM = concept opérationnel maritime MSO = Maritime Security operations — OSM = opérations de sécurité maritime NSS for MS = National Security Strategy for Maritime Security — [stratégie nationale de sécurité (sécurité maritime)]

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Annexe 7 — UE : Réseau européen de surveillance maritime — MARSUR27

Figure 4 : Réseau européen de surveillance maritime — MARSUR

Le réseau européen MARSUR est le premier projet qui a été lancé en vue de coordonner la surveillance maritime à l’échelle de l’Europe, et c’est un cadre idéal de collaboration. Le MARSUR s’investit largement et joue un rôle de premier plan dans les activités de surveillance maritime menées par les pays européens, dans la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC) ainsi que dans les opérations de sécurité de l’UE.

En avril 2012, 15 pays européens avaient déjà signé l’accord. La technologie utilisée par le réseau MARSUR favorise la coopération non seulement entre les marines, mais aussi entre les organismes travaillant dans le domaine maritime et qui désirent participer à l’initiative. Pour se joindre au réseau MARSUR, un pays n’a pas à acquérir de nouveaux systèmes dispendieux. Les États membres de l’UE ont adopté une approche régionale et non centralisée en connectant les systèmes de surveillance maritime à leurs capteurs et en procédant à un échange manuel d’information. Ce type d’échange a été rendu possible grâce à un système de systèmes mis en place par mandat qui permet la communication des coordonnées de chaque État participant avec les autres. Remarques :  SUCBAS s’entend de la Sea Surveillance Cooperation Baltic Sea [coopération en matière de surveillance maritime en mer Baltique]  SUCFIS s’entend de la Sea Surveillance Cooperation Finland Sweden [coopération en matière de surveillance maritime entre la Finlande et la Suède]

27Staff, Pasi, capitaine de frégate. « European Maritime Surveillance Networking – MARSUR », NMIO Technical Bulletin (National Maritime Intelligence-Integration Office), volume 2, avril 2012, 16 pages, p. 3 à 5, (p. 3 et 4), consulté le 31 mai 2013 sur le site suivant : http://nmio.ise.gov/docs/NMIO_QuarterlyVOL2.pdf. [En anglais seulement]

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Annexe 8 — N.-Z. : Rôles du National Maritime Coordination Centre (NMCC) [centre national de coordination maritime] et des organismes principaux28

Figure 5 : Rôles du National Maritime Coordination Centre, de la New Zealand Defence Force et d’autres organismes principaux Organisme Rôles National Maritime Coordonne les patrouilles civiles maritimes. Coordination Centre [centre Compile et fournit de l’information sur le domaine maritime. national de coordination maritime] New Zealand Defence Fournit des navires et des aéronefs de patrouille. Force29 [force de défense de Détermine l’horaire (le nombre d’heures de vol d’un aéronef ou les journées la N.-Z.] consacrées à la patrouille en mer) des patrouilles civiles maritimes. Contribue, au moyen des patrouilles maritimes, à la sécurité régionale et mondiale. New Zealand Customs Utilise les patrouilles maritimes pour détecter et recueillir l’information sur les Service [service des douanes violations des règlements douaniers et les risques en matière de douanes et pour de la N.-Z.] fournir des moyens de dissuasion. Transmet de l’information sur les besoins des patrouilles maritimes. Peut fournir des navires pour effectuer des patrouilles maritimes, en grande partie pour répondre aux besoins près des côtes (zone côtière/ports). Agit comme organisme d’accueil pour le National Maritime Coordination Centre [centre national de coordination maritime]. Ministry of Fisheries Utilise les patrouilles maritimes pour recueillir des renseignements sur les activités [ministère des Pêches] de pêche. Transmet de l’information sur les besoins des patrouilles maritimes. Department of Conservation Se sert des patrouilles maritimes pour réapprovisionner ses bases situées sur des îles [département de la éloignées afin de soutenir ses activités d’application de la loi dans les réserves Conservation] marines et ses programmes de conservation portant sur les oiseaux et les mammifères marins. Transmet de l’information sur les besoins des patrouilles maritimes. Peut fournir des navires pour effectuer des patrouilles maritimes, en grande partie pour répondre aux besoins près des côtes (zone côtière/ports). Ministry of Foreign Affairs Utilise les patrouilles maritimes afin de respecter ses obligations régionales relatives and Trade [ministère des aux intérêts en matière de politique étrangère et de protection des ressources pour les Affaires étrangères et du patrouilles de la région du Pacifique de l’océan austral. Commerce] Transmet de l’information sur les besoins des patrouilles maritimes. New Zealand Police [service Utilise les patrouilles maritimes pour contribuer aux opérations de recherche et de de police de la N.-Z.] sauvetage et aux opérations policières occasionnelles. Transmet de l’information sur les besoins des patrouilles maritimes. Peut fournir des navires pour effectuer des patrouilles maritimes, en grande partie pour répondre aux besoins près des côtes (zone côtière/ports). Maritime New Zealand Utilise les patrouilles maritimes pour assumer ses responsabilités quant à la [service maritime de la protection du milieu marin, à la sécurité et la sûreté maritimes et aux opérations de N.-Z.] recherche et de sauvetage. Transmet de l’information sur les besoins des patrouilles maritimes.

28Office of the Auditor-General. « Effectiveness of Arrangements for Coordinating Civilian Maritime Patrols », Performance Audit Report, Wellington, N.-Z., avril 2010, 58 pages, p. 14, consulté le 4 juin 2013 sur le site suivant : http://www.oag.govt.nz/2010/maritime-patrols/docs/maritime-patrols.pdf. [En anglais seulement] 29Royal New Zealand Air Force [aviation royale néozélandaise] et Royal New Zealand Navy [marine royale de la N.-Z.]

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Annexe 9 — Singapour : Patrouilles et exercices conjoints menés par des organisations militaires et paramilitaires en Asie30

Tableau 3 : Patrouilles et exercices conjoints menés par des organisations militaires et paramilitaires en Asie Date Pays ayant participé Type de coopération Organisation militaire ou paramilitaire ayant participé Coopération des États côtiers

De janvier 1991 Malaisie, Indonésie Patrouilles régulières Marine coordonnées D’août 1992 Indonésie, Singapour Patrouilles régulières Marine, Services de police coordonnées De juillet 1998 Thaïlande, Cambodge Patrouilles conjointes Marine De juin 1999 Thaïlande, Vietnam Patrouilles conjointes Marine D’août 2001 Malaisie, Philippines Patrouilles conjointes Marine Octobre 2001 Singapour, Indonésie Exercice conjoint Marine Novembre 2001 Malaisie, Indonésie Exercice conjoint biannuel Marine Mai 2002 Malaisie, Philippines Exercice conjoint Marine Septembre 2002 Malaisie, Indonésie Exercice conjoint Services de police Octobre 2003 Malaisie, Philippines Exercice conjoint Marine De juilllet 2004 Singapour, Indonésie, Patrouilles coordonnées Marine Malaisie Octobre 2004 Indonésie, Malaisie Exercice conjoint Marine Mai 2005 Malaisie, Indonésie Exercice conjoint Marine Juillet 2005 Malaisie, Philippines Exercice conjoint Marine Septembre 2005 Malaisie, Indonésie Patrouilles conjointes Services de police Août 2007 Malaisie, Indonésie Exercice conjoint Police maritime Coopération des États extérieurs et des États côtiers

Août 2000 Inde, Vietnam Exercice conjoint Marine Novembre 2000 Japon , Malaisie Exercice conjoint Garde côtière Juillet 2001 Japon, Singapour Exercice conjoint Garde côtière Juillet 2001 Japon, Brunéi Exercice conjoint Garde côtière, Services de police Août 2001 Japon, Thaïlande Mission conjointe Garde côtière Octobre 2001 Japon, Philippines Mission conjointe Garde côtière Mars 2002 Japon, Indonésie Exercice conjoint Garde côtière Août 2002 Japon, Brunéi Exercice conjoint Garde côtière, Services de police Septembre 2002 Inde, Indonésie Patrouilles coordonnées Marine Mars 2003 Japon, Philippines Exercice conjoint Garde côtière Octobre 2003 Inde, Thaïlande Patrouilles conjointes Marine Décembre 2003 Japon, Singapour Exercice conjoint Garde côtière Février 2004 Japon, Thaïlande Exercice conjoint Garde côtière

30He, R. « Coast Guards and Maritime Piracy: Sailing Past the Impediments to Cooperation in Asia », The Pacific Review, vol. 22, no 5, décembre 2009, p. 667 à 689.

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Tableau 3 : Patrouilles et exercices conjoints menés par des organisations militaires et paramilitaires en Asie Date Pays ayant participé Type de coopération Organisation militaire ou paramilitaire ayant participé Mars 2005 Inde, Singapour Exercice conjoint Marine Mai 2005 Inde, Thaïlande Patrouilles conjointes Marine Août 2005 Japon, Brunéi Exercice conjoint Garde côtière Novembre 2005 Inde, Philippines Exercice conjoint Garde côtière Janvier 2006 Japon, Philippines Exercice conjoint Garde côtière Mars 2006 France, Brunéi Exercice conjoint Marine Mars 2006 É.-U., Indonésie Exercice conjoint Marine Juin 2006 Inde, Thaïlande Exercice conjoint Marine Août 2006 É.-U., Philippines Exercice conjoint Marine Août 2006 Singapour, Corée du Sud Exercice conjoint Garde côtière Janvier 2007 Japon, Malaisie, Exercice conjoint Garde côtière Thaïlande Juin 2007 É.-U., Philippines Exercice conjoint Marine Septembre 2007 Inde, Indonésie Patrouille coordonnée de Marine trois semaines Septembre 2007 É.-U., Australie, Japon, Exercice conjoint Marine Singapour, Inde Coopération des États extérieurs

Août 2000 Inde, France Exercice conjoint Marine De novembre 2000 Japon, Inde Exercice conjoint annuel Garde côtière Mai 2001 Japon, Inde, Russie Exercice conjoint Garde côtière, Service douanier fédéral Août 2003 Russie, É.-U., Chine, Exercice conjoint Marine Japon, Corée du Sud, Corée du Nord Novembre 2003 Inde, Chine Exercice conjoint Marine Novembre 2004 Japon, Inde Exercice conjoint Garde côtière

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Annexe 10 — Singapour : Enjeux maritimes clés en Asie du Sud-Est31

Tableau 4 : Enjeux maritimes clés en Asie du Sud-Est Pays Principaux enjeux Brunéi32 Terrorisme maritime Piraterie Frontières maritimes Protection de l’industrie extracôtière Cambodge Terrorisme maritime Piraterie Frontières maritimes Contrebande de drogues et passage de clandestins Indonésie Frontières maritimes Pêche illégale Contrebande Pollution marine

Malaisie Contrebande de Pêche illégale drogues et de cigarettes, passage de clandestins Myanmar Frontières maritimes Trafic de drogues et Passage de Pêche illégale (Birmanie) d’armes clandestins Philippines Contrebande de Traite de personnes Piraterie et vol en Pollution marine pétrole mer Singapour Terrorisme maritime Sécurité des voies Piraterie et vol en Passage de maritimes mer clandestins Thaïlande Passage de Pêche illégale Piraterie et vol en Terrorisme maritime clandestins mer

31Lim, N., capitaine de corvette. « The Information Fusion Centre – A Case for Information Sharing to Enforce Security in the Maritime Domain », Journal of the Singapore Armed Forces Supplement: Pointer, avril 2011, 50 pages, p. 3 à 11 (p. 4), consulté le 4 juin 2013 sur le site suivant : http://www.mindef.gov.sg/content/imindef/publications/pointer/supplements/IFC/_jcr_content/imindefPars/0006/file .res/MINDEF_Pointer%20IFC%20Supplement%20FINAL.pdf. [En anglais seulement] 32Ministry of Defence, Brunei Darussalam. « Defending the Nation’s Sovereignty », Brunei Darussalam Defence White Paper 2011, 2011, 45 pages, consulté le 4 juin 2013 sur le site suivant : http://merln.ndu.edu/whitepapers/Brunei_ENG_2011.pdf. [En anglais seulement]

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Annexe 11 — Centres établis au R.-U. : Travailler ensemble pour la paix et la sécurité33

Figure 5 : Travailler ensemble pour la paix et la sécurité Remarques :  ONU = Organisation des Nations Unies  OSCE = Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe  CE = Conseil de l’Europe  OTAN = Organisation du Traité de l’Atlantique Nord  UE = Union européenne

[NDT – Illustration en français provenant du site Web de l’OTAN Remarque : MOLDOVA = MOLDAVIE]

33Feldt, L. « The NATO and EU in the Asia-Pacific Century », ISPSW Strategy Series: Focus on Defense and International Security, juin 2012, 19 pages, p. 5, consulté le 24 juin 2013 sur le site suivant : http://www.isn.ethz.ch/Digital-Library/Publications/Detail/?id=144207. [En anglais seulement]

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Annexe 12 — É.-U. : Environnement de partage de l’information (ISE)34

Figure 6 : Tiré du document 2009 Annual Report to US Congress, Information Sharing Environment (ISE)

Le cadre de l’ISE se fonde sur quatre secteurs fonctionnels : créer une culture d’échange, éliminer les obstacles qui empêchent l’échange, améliorer les pratiques d’échange et institutionnaliser l’échange.

34Caswell, K. L. Jr., Lt. Establishment of the National Maritime Intelligence Center: Understanding the Foundations of Trust to Support a Collaborative Environment in Homeland Security, Submitted in partial fulfillment of the requirements for the degree of Master of Arts in Security Studies, Naval Postgraduate School, mars 2010, 64 pages, p. 23, consulté le 13 juin 2013 sur le site suivant : http://www.dtic.mil/dtic/tr/fulltext/u2/a518529.pdf. [En anglais seulement]

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 132

Annexe 13 — É.-U. : Structure des centres de l’initiative35

Figure 7 : Tiré du concept national des opérations de la connaissance du domaine maritime, structure des centres de l’initiative

Le concept des opérations de la connaissance du domaine maritime (CDM) détermine que la confiance est un élément fondamental pour obtenir une bonne CDM globale : l’échange efficace d’information et de renseignement est essentiel pour qui veut comprendre le domaine maritime et renforcer la sécurité des États-Unis. Pour que l’échange d’information se fasse efficacement, il faut de la confiance de la part des fournisseurs d’information, des utilisateurs de l’information, des responsables des politiques et, plus important encore, de la population. Chaque groupe doit être certain que l’échange d’information se fait de façon adéquate, en conformité avec la loi et de façon à protéger la vie privée et les libertés civiles. Le concept des opérations de la CDM se structure autour des « centres de l’initiative » qui sont responsables de certains secteurs fonctionnels.

35Caswell, K. L. Jr., Lt. Establishment of the National Maritime Intelligence Center: Understanding the Foundations of Trust to Support a Collaborative Environment in Homeland Security, Submitted in partial fulfillment of the requirements for the degree of Master of Arts in Security Studies, Naval Postgraduate School, mars 2010, 64 pages, p. 26, consulté le 13 juin 2013 sur le site suivant : http://www.dtic.mil/dtic/tr/fulltext/u2/a518529.pdf. [En anglais seulement]

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Annexe 14 — É.-U. : Liste de surveillance intégrée unique (SILO)36

Figure 8 : Surveillance intégrée unique (SILO)  OTAN fait référence à l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord  CMFP fait référence à la Combined Maritime Forces, Pacific [Forces maritimes alliées, Pacifique]  CMFC fait référence au Combined Maritime Forces, Central Command [Forces maritimes alliées, Commandement central]  Commonwealth fait référence au Commonwealth britannique des nations

36Cunningham, J. “Enhancing Maritime Domain Awareness with the Single Integrated Lookout List (SILO),” NMIO Technical Bulletin (National Maritime Intelligence-Integration Office), volume 1, janvier 2012, 16 pages, p. 8, consulté le 4 juin 2013 sur le site suivant : http://nmio.ise.gov/docs/NMIO%20Quarterly.pdf. [En anglais seulement]

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 134

Annexe 15 — É.-U. : Niveaux d’engagement du FBI auprès des centres de fusion37

Figure 9 : Efforts déployés par le DHS pour coordonner et améliorer son soutien et l’échange d’information auprès des centres de fusion

Afin de normaliser la stratégie qu’elle a adoptée pour ses relations avec les centres de fusion, la Fusion Center Integration Unit (FCIU) [unité d’intégration des centres de fusion] du FBI a d’abord mesuré l’engagement de ses bureaux locaux auprès des centres de fusion. L’évaluation a notamment porté sur l’engagement de ces bureaux auprès de centres de fusion qui n’étaient pas encore désignés, mais avec lesquels un partenariat était avantageux pour les deux entités. La FCIU a établi trois niveaux d’engagement : liaison, élémentaire et supérieure. La figure 8 décrit ces niveaux d’engagement et l’évolution de la relation et du soutien entre chaque niveau.

37United States Department of Homeland Security Office of Inspector General. DHS’ Efforts to Coordinate and Enhance its Support and Information Sharing with Fusion Centers, OIG-12-10, Washington, D.C., novembre 2011, 54 pages, p. 34, consulté le 13 juin 2013 sur le site suivant : http://www.oig.dhs.gov/assets/Mgmt/OIG_12- 10_Nov11.pdf. [En anglais seulement]

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 135

Annexe 16 — É.-U. : Types de demandes de soutien locales et d’État38

Tableau 5 : Types de demandes de soutien locales et d’État (SLSR) que reçoit l’Office of Intelligence and Analysis (I&A) [bureau du renseignement et de l’analyse] et pour lesquelles il assure un suivi Type de SLSR Description Administration Demandes de soutien technique, d’aide en matière d’information et de coordonnées ainsi que demandes concernant les activités de procédures. Diffusion complémentaire Demandes visant à accroître la diffusion et la visibilité d’un produit particulier au sein de la communauté du renseignement et des collectivités locales ou d’État. Il peut s’agir de demandes de publication sur une page Web multimédia ou dans un forum du milieu, de distribution à l’interne, de diffusion aux organismes qui composent le DHS ou à la communauté du renseignement, de divulgation à l’étranger, de traduction et de modification de la classification. Production du renseignement Demandes de renseignement à des fins d’évaluations qui nécessitent un soutien analytique intensif, la collaboration relative au renseignement ou la contribution de la communauté du renseignement ou d’un organisme du DHS. Ces demandes englobent les analyses détaillées des tendances, la production de renseignement et les produits conjoints de renseignement. Production de rapports sur le Catégorie distincte et reconnaissable qui regroupe la renseignement intérieur production, la présentation et l’examen des rapports sur le renseignement intérieur. Repérage des noms Demandes qui exigent une recherche concernant une ou plusieurs personnes en particulier dans au moins une base de données. Cette catégorie comprend les recherches dans les bases de données sur l’application de la loi et le renseignement. Renseignement sur la surveillance Demandes relatives au renseignement ou à l’application de la loi qui portent sur les exigences immédiates des produits ou de l’information qui ont de la valeur sur le plan du renseignement. Cette catégorie comprend l’évaluation du renseignement, les demandes de renseignements et la fusion. Évaluation des rapports d’activités Ces SLSR exigent la diffusion, la clarification ou la synthèse de suspectes renseignements qui concernent les activités suspectes ou potentiellement suspectes.* Analyse des rapports d’activités Ces demandes, découlant d’une activité suspecte, démontrent la suspectes nécessité de mener une analyse ou une évaluation ou sont

38United States Government Accountability Office. Information Sharing: DHS Could Better Define How it Plans to Meet Its State and Local Mission and Improve Performance Accountability, Report to the Chairman, Committee on Homeland Security, House of Representatives, GAO-11-223, Washington, D.C., décembre 2010, 52 pages, p. 38, consulté le 17 juin 2013 sur le site suivant : http://www.gao.gov/new.items/d11223.pdf. [En anglais seulement]

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 136

mieux soutenues par une analyse ou une évaluation. Cette catégorie englobe les demandes qui exigent que le DHS, ses organismes ou tout autre membre de la communauté du renseignement exécutent un travail d’analyse. Elle comprend les analyses des tendances, les analyses prévisionnelles ou l’évaluation des répercussions en lien avec les rapports d’activités suspectes.

Remarques : *Une activité suspecte est une personne ou un groupe qui recueille du renseignement ou qui planifie une opération liée à une activité terroriste, criminelle ou illégale. Une activité suspecte peut être la surveillance, la photographie d’installations, l’intrusion ou l’entrée par effraction sur un site, les cyberattaques et la surveillance de la sécurité. • DHS fait référence au Department of Homeland Security [département de la Sécurité intérieure] • I&A fait référence à l’Office of Intelligence and Analysis [bureau du renseignement et de l’analyse] • SLSR fait référence aux State and Local Support Requests [demandes de soutien locales et d’État]

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Annexe 17 — É.-U. : Indicateurs de rendement clés et paramètres du point de service unique39

Tableau 6 : Mesures, objectifs, indicateurs de rendement clés et instruments du point de service unique Mesure But Indicateur de rendement clé Paramètres Accessibilité/Disponibilité Fournir, aux clients locaux Augmentation ou diminution du Comparaisons et d’État, un point d’entrée nombre de demandes soumises trimestrielles des unique et efficace pour les par le PSU SLSR présentées demandes de Expansion du territoire SLSR présentées renseignements, les par les États communications et les SLSR présentées commentaires par les centres de fusion Rapidité avec laquelle les SLSR Taux sont approuvées ou acceptées par d’acceptation le PSU Rapidité Fournir, en temps opportun, Temps requis pour répondre à une Calendrier de une analyse utile aux clients SLSR production locaux et d’État Le nombre de SLSR qui ont Taux de demandes obtenu une réponse représente au ayant obtenu une moins 80 % du nombre total de réponse demandes soumises. Pertinence Veiller à ce que le PSU soit Les demandes sont acheminées Distribution des en mesure de mettre en vers les organisations qui ont SLSR relation un client local ou l’expertise et les ressources État des SLSR en d’État avec l’organisme nécessaires pour répondre à une suspens du DHS ou de la SLSR. communauté de renseignement qui pourra lui fournir un produit complet et pertinent Valeur et précision Répondre à une demande Les clients locaux et d’État SLSR par type et avec le plus possible de cherchent à obtenir du soutien en État détails et d’exactitude afin matière de renseignement grâce Identification de la de satisfaire aux besoins des au PSU. SLSR clients locaux et d’État

Remarques :  PSU fait référence au point de service unique  SLSR fait référence aux demandes de soutien locales et d’État  DHS fait référence au Department of Homeland Security [département de la Sécurité intérieure]

39United States Government Accountability Office. Information Sharing: DHS Could Better Define How it Plans to Meet Its State and Local Mission and Improve Performance Accountability, Report to Congressional Requesters, GAO-11-223, Washington, D.C., décembre 2010, 52 pages, p. 40, consulté le 17 juin 2013 sur le site suivant : http://www.gao.gov/new.items/d11223.pdf. [En anglais seulement]

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Annexe 18 — É.-U. : Connaissance du domaine maritime40

La connaissance du domaine maritime (CDM) s’applique à de nombreuses échelles. Ces niveaux représentent la connaissance de la situation maritime (CSM) et vont de l’échelle locale à l’échelle mondiale, en passant par l’échelle régionale. La CDM a différents niveaux de connaissance concernant la situation ou les données obtenues par des capteurs. Chaque niveau de CSM suppose une gestion, une collecte, un recoupement, une analyse et une diffusion axée sur le réseau de l’information. Chaque niveau compte également ses propres approches stratégiques, opérationnelles et tactiques (c.-à-d. la CDM stratégique [confiance à l’échelle mondiale], la CDM opérationnelle [échange d’informations à l’échelle régionale et entre les organismes] et la CDM tactique [échanges en temps réel ou quasi-réel]).

40Salchert, K., capitaine. Allied Information Exchange Workshop on Maritime Security, Quantico, Virginie, non classifié, 25 avril 2013, 11 pages, p. 9, consulté le 17 juin 2013 sur le site suivant : https://transnet.act.nato.int/WISE/Entities/DHSCMREACT/Informatio/Salchert_N/file/_WFS/Salchert_N ORAD%20Brief%20for%20Quantico%2025%20Apr%202013.pdf.

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 139

Annexe 19 — Analyse : Comparaison globale par pays

Tableau 7 : Analyse : Comparaison globale par pays des régimes de sécurité maritime41

Pays Australie Union Nouvelle- Singapour Royaume- États-Unis Canada européenne Zélande Uni Responsable - Règlement du Approbation - Le gouvernement Le National Approbation du Parlement du Cabinet britannique a Maritime (avril 2004) 346 programme européen et du (déc. 2006) chargé le Cabinet Intelligence- Conseil portant Office [bureau Integration Office création du du Cabinet] de (NMIO) [bureau système créer le National national de européen de Maritime l’intégration et du surveillance des Information renseignement frontières Centre (NMIC) maritime], les EUROSUR345 [centre national centres de fusion de d’information l’USCG (c.-à-d. les maritime]347. ICC et les MIFC) et le National Counterterrorism Center (NCTC) [centre national de lutte contre le terrorisme] relèvent de la National Security Act of 1947, de l’Intelligence Reform and Terrorism Prevention Act of 2004 (Title 10 et Title 50), U.S. Code, et de l’Executive Order 12333 of 1981348.

Mandat et BPC RÈGLEMENT NMCC SMSC NMIC (MCA361, Les Interagency MDN, GRC, autorisation de [comman- (UE) (National (Singapore SOCA362, Operations Centres ASFC, TC, C&P, recueillir, dement de la No 1255/2011 Maritime Maritime UKBF363, (IOC) [centres des GCC : divers d’échanger et protection des DU Coordination Security Centre) MoD364, opérations règlement, lois et d’analyser frontières] PARLEMENT Centre) [centre de MMO365) interorgani- politiques l’information (AQIS349, EUROPÉEN [centre sécurité sationnelles] sont douanes350, ET DU national de maritime de autorisés à recueillir AFMA351, CONSEIL du coordination Singapour) de l’information par AMSA352, 30 novembre maritime] (RSN358, autorité la Security and ADF353) 2011 (NZDF355, maritime et Accountability for établissant un NZCS356, portuaire de Every Port (SAFE programme de NZF357) Singapour359, Port) Act of 2006 soutien pour le garde côtière de (46 U.S. Code, développement la police360) Section 70107A), d’une politique loi qui autorise maritime également le intégrée 354, système EUROSUR WatchKeeper de la garde côtière à recueillir l’information nécessaire.

Intelligence Reform

41Tous les régimes sont comparés à l’échelle nationale ou régionale, comme c’est le cas pour l’UE.

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 140

Tableau 7 : Analyse : Comparaison globale par pays des régimes de sécurité maritime41

Pays Australie Union Nouvelle- Singapour Royaume- États-Unis Canada européenne Zélande Uni and Terrorism Prevention Act of 2004 (Title 10 et Title 50), U.S. Code et Executive Order 12333 of 1981366. Gouvernance Minister for Selon Comptroller Minister of Minister for, NMIO : Secretary - -responsa- Customs and l’article 13 du Customs369 Defence370 Home Office371 of Defense bilisation Border Règlement [secrétaire de la Protection et (UE) du défense] (marine, Minister of Parlement Corps des Marines); Defence367 européen Secretary of concernant Homeland Defense une PMI, la [secrétaire de la Commission défense intérieure] (Affaires (garde côtière) intérieures) doit IOC : Secretary of rendre compte Homeland au Parlement Defense372 européen368

-rôles et Border RÈGLEMENT Approbation Minister of Le gouvernement Définis dans les Définis dans la responsabilités Protection (UE) du Cabinet Defence376 a ordonné au lois, politiques, Politique de Command No 1255/2011 (déc. 2006)375 Cabinet Office règles, règlements sécurité [commande- DU de créer un et décrets de nationale de ment de la PARLEMENT NMIC377. l’autorisation de 2004 et dans le protection des EUROPÉEN programme concept des frontières] ET DU opérations (force CONSEIL du opérationnelle 30 novembre multiorgani- 2011 sationnelle)373 établissant un programme de soutien pour le développement d’une politique maritime intégrée374

-transparence - Selon Rapports - - Audit mené par - l’article 13 du soumis au l’Office of Règlement Comptroller Inspector General (UE) du Customs [bureau de Parlement (rapport l’inspecteur européen annuel)380 général] (Defence et concernant Homeland une PMI, la Security). Seuls les Commission audits non sensibles (Affaires sont mis à la intérieures) doit disposition du rendre compte public, comme au Parlement l’audit du GAO sur européen378. les IOC. Garantie dans le règlement relatif à EUROSUR379 Échange Australian Environnement Multi-agency Portail internet Système Environnement de La base de d’information Maritime commun de Network – du Regional d’échange de partage de données gérée -plateforme Information partage des Restricted Maritime MARSUR l’information par le MDN/FC utilisée System381 informations (MAN-R) Information (MEXS), (ISE)388, Combined et connue comme (AMIS) (CISE)382 et [réseau Exchange Maritime Event Enterprise Regional la Situation système multiorgani- (ReMIX)385 Tracking & Information maritime d’échange de sationnel à [échange Information Exchange nationale (SMN)

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Tableau 7 : Analyse : Comparaison globale par pays des régimes de sécurité maritime41

Pays Australie Union Nouvelle- Singapour Royaume- États-Unis Canada européenne Zélande Uni MARSUR accès d’information System (CENTRIX) (MEXS)383 restreint]384 maritime (METIS)387 [système régional régionale] et [système combiné d’échange système d’information et d’informations ACCESS386 de suivi des d’entreprise] et événements National maritimes] Information Exchange Model (NIEM) [modèle national d’échange de l’information]. -efficacité de la BPC et liaison - - - - Il est de la - diffusion avec les responsabilité du d’information organismes NMIO de veiller à d’apparte- l’efficacité de la nance389 diffusion d’information. Services Lié au(x) RÈGLEMENT Approbation - Le gouvernement Le National Lié au mandat juridiques mandat(s) de (UE) du Cabinet a ordonné au Maritime des partenaires -mandats la force No 1255/2011 (déc. 2006)392 Cabinet Office Intelligence- opérationnelle DU de créer un Integration Office et à PARLEMENT NMIC393. (NMIO), les centres l’organisme EUROPÉEN de fusion de d’apparte- ET DU l’USCG (c.-à-d. les nance du CONSEIL du ICC et les MIFC) et BPC390 30 novembre le National 2011 Counterterrorism établissant un Center (NCTC) programme de relèvent de la soutien pour le National Security développement Act of 1947, de d’une politique l’Intelligence maritime Reform and intégrée391, Terrorism outre la Prevention Act of législation du 2004 (Title 10 et pays membre Title 50), U.S. Code, et de l’Executive Order 12333 of 1981394. -gestion de la ------base de données Gestion du Rapports Non disponible Rapports Non disponible Les accords sur Non disponible en Les évaluations rendement soumis au en source soumis au en source les niveaux de source ouverte de programme ne minister of ouverte Comptroller ouverte service (ANS) sont pas Customs (les Customs (le énoncent le rôle disponibles en renseigne- rapport annuel du NMIC et ses source ouverte. ments non public attentes à l’égard sensibles ne contient des des fournisseurs, sont pas mis à renseigne- des clients et des la disposition ments non intervenants396. du public) sensibles)395 Résultats non disponibles en source ouverte.

Aide militaire Section Article 3, Part 1 Articles 201A- Section 2, Posse Comitatus Article 273.6 de au pouvoir civil 51CA397 Décision du (Sections 9- 201I400 Emergency Act402 la Loi sur la Conseil 10)399 Powers Act défense nationale 2005/395/ (EPA) et la Civil PESC398 Contingencies Act (CCA)401 Normes OMI, OACI OMI, OACI, OMI, OACI OMI, OACI OMI, OACI, UE, OMI, OACI, OTAN OMI, OACI, relatives aux UE (Règlement OTAN OTAN

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Tableau 7 : Analyse : Comparaison globale par pays des régimes de sécurité maritime41

Pays Australie Union Nouvelle- Singapour Royaume- États-Unis Canada européenne Zélande Uni données et à portant création l’information d’EUROSUR) 403

Relations OMI de OTAN, OMI de OMI de l’ONU, OMI de l’ONU, OMI de l’ONU, OMI de l’ONU, interorgani- l’ONU, OMI de l’ONU, l’ONU, OACI de OACI de l’ONU, OACI de l’ONU, OACI de l’ONU, sationnelles OACI de OACI de OACI de l’ONU, APEC, OTAN, UE, OTAN, APEC, APEC, OTAN, l’ONU, l’ONU, APEC, l’ONU, ANASE (FRA), ANASE (FRA), ANASE (FRA), ANASE (FRA), APEC, ANASE APEC, WPSN, Cth WPSN, Cth WPSN WPSN, Cth ANASE (FRA), WPSN ANASE (FRA), (FRA), WPSN, Cth WPSN, Cth

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10.0 Notes en fin d’ouvrage

1United States Government. The National Strategy for Maritime Security, septembre 2005, 27 pages, p. 1, consulté le 15 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.hsdl.org/?view&did=456414. [En anglais seulement]

2Feldkamp, J., Capf. « Maritime Domain Integration », NMIO Technical Bulletin (National Maritime Intelligence- Integration Office), volume 3, été 2012, 16 pages, p. 6 et 7 (p. 6), consulté le 4 juillet 2013 sur le site suivant : http://nmio.ise.gov/docs/NMIO_QuarterlyVOL3.pdf. [En anglais seulement]

3United States Department of Homeland Security. National Security Presidential Directive NSPD 41/Homeland Security Presidential Directive HSPD 13, Washington, D.C., 21 décembre 2004, 9 pages, p. 2, consulté le 24 juin 2013 sur le site suivant : http://www.fas.org/irp/offdocs/nspd/nspd41.pdf. [En anglais seulement]

4Hammerstrøm K., A. Wade et AMK Jørgenson. « Searching for studies: A guide to information retrieval for Campbell Systematic Reviews », Campbell Systematic Reviews 2010: Supplement 1, DOI: 10.4073/csrs.2010.1, 2010.

5United States Department of Justice. Fusion Center Guidelines: Developing and Sharing Information and Intelligence in a New Era, Executive Summary, Office of Justice Programs, Global Justice Information Sharing Initiative, 2008, 8 pages, p. 3, consulté le 24 juin 2013 sur le site suivant : https://it.ojp.gov/documents/fusion_center_executive_summary.pdf. [En anglais seulement]

6L’OMI a pour tâches principales d’élaborer et de tenir à jour un cadre réglementaire complet pour le transport maritime. Ses attributions comprennent la sécurité, les préoccupations environnementales, les questions juridiques, la coopération technique, la sécurité maritime et « la promotion de l’efficacité du transport maritime », selon la résolution A.1011 (26) de l’OMI adoptée le 26 novembre 2009 (Plan stratégique de l’organisation).

7Le Code ISPS est l’équivalent international de l’US Maritime Transportation Security Act of 2002, U.S. Code, Public Law 107-295, 25 novembre 2002.

8Centrelink Australia est l’organisme du gouvernement qui fournit l’accès aux programmes sociaux comme l’aide sociale, la pension de vieillesse, etc.

9Australian Crime Commission. Australian Crime Commission Annual Report 2011-12, Commonwealth of Australia, 2012, 278 pages, p. 24, consulté le 30 mai 2013 sur le site suivant : https://www.crimecommission.gov.au/sites/default/files/ACC_AR_2011-2012.pdf [En anglais seulement]

10Australian Border Protection Command. Australian Maritime Information Fusion Centre, site Web du BPC, mis à jour le 27 juillet 2011, consulté le 3 juillet 2013 à l’adresse suivante : http://www.bpc.gov.au/site/page5783.asp. [En anglais seulement]

11Le Border Protection Command (BPC) a été créé par le gouvernement australien en mars 2005 afin de structurer la connaissance nationale et de coordonner les interventions menées en vue de protéger les intérêts de l’Australie dans le domaine maritime australien (DMA). Le BPC est un groupe de travail interorganisationnel qui mène des opérations civiles maritimes grâce aux ressources que lui accordent l’Australian Customs and Border Protection Service et le Department of Defence. Le BPC ne relève d’aucune loi en particulier. Le BPC se sert des ressources qu’on lui alloue pour exécuter des activités d’application de la loi au nom d’organismes gouvernementaux qui exercent leurs fonctions en vertu de la Customs Act, de la Migration Act et de la Fisheries Management Act. Le BPC est une organisation gouvernementale d’application de la loi essentielle du DMA.

12L’Australian Headquarters Joint Task Force 639 (hqjtf639) assure la coordination de l’opération RESOLUTE, une opération lancée par l’Australian Defence Force (ADF) en guise de participation à l’approche pangouvernementale visant à protéger les frontières et les intérêts maritimes extracôtiers de l’Australie. Le commandant du Border

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Protection Command est également commandant du Joint Task Force 639. Ce groupe de travail a le contrôle opérationnel des bateaux patrouilleurs de catégorie Armidale, des aéronefs AP-3C et des unités terrestres qui ont pour tâche de protéger les frontières. Le commandant adjoint du JTF639, affecté au HQJTF639 à Darwin, est responsable des opérations quotidiennes ainsi que du commandement et de la supervision du JTF639 au nom du commandant du Border Protection Command. Il doit, entre autres, coordonner les ressources de l’opération RESOLUTE avec celles du Customs and Border Protection de façon à respecter les exigences opérationnelles du BPC. À ce titre, le HQJTF639 émet, en fonction des besoins, des ordonnances et des directives opérationnelles et administratives de niveau tactique. Cité dans : Australian Border Protection Command. Headquarters Joint Task Force 639 (hqjtf639), site Web du BPC, mis à jour le 8 juillet 2011, consulté le 3 juillet 2013 à l’adresse suivante : http://www.bpc.gov.au/site/page5785.asp. [En anglais seulement]

13Le centre du renseignement du BPC traite et analyse l’information et le renseignement portant sur les zones maritimes extracôtières et accorde une attention particulière aux menaces d’ordre civil à la sécurité maritime suivantes : l’exploitation illégale de ressources naturelles, les activités illégales dans les zones protégées, les arrivées non autorisées par la mer, les importations et exportations interdites, le terrorisme maritime, la piraterie, le vol et la violence en mer, les activités qui portent atteinte à la biosécurité et la pollution maritime. Les analystes coordonnent leurs initiatives de collecte, d’analyse et de diffusion de l’information tout en menant des évaluations du risque qui serviront d’assise aux plans pour les missions de surveillance et d’intervention fondées sur les besoins stratégiques et tactiques. Cité dans : Australian Border Protection Command. Border Protection Command Intelligence Centre, site Web du BPC, mis à jour le 8 juillet 2011, consulté le 3 juillet 2013 à l’adresse suivante : http://www.bpc.gov.au/site/page5782.asp. [En anglais seulement]

14Barkley, H. « Australian Border Protection Command », NMIO Technical Bulletin (National Maritime Intelligence-Integration Office), volume 1, janvier 2012, 16 pages, p. 4 et 5 (p. 4), consulté le 30 mai 2013 sur le site suivant : http://nmio.ise.gov/docs/NMIO%20Quarterly.pdf. [En anglais seulement]

15Persson, G. Fusion Centres – Lessons Learned, Center for Asymmetric Threat Studies (CATS), Swedish National Defence College, 2013, 40 pages, p. 32, consulté le 15 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.fhs.se/Documents/Externwebben/forskning/centrumbildningar/CATS/2013/Fusion%20Centres%20- %20Lessons%20Learned_ENG.pdf. [En anglais seulement]

16Commission européenne. Eurostat : Statistiques en bref, no 47, 2009, 12 pages, p. 1, consulté le 4 juillet 2013 sur le site suivant : http://ec.europa.eu/eurostat/documents/3433488/5281405/KS-SF-09-047-EN.PDF/121dae7c-a53c- 464a-baca-a314e652f4e7. [En anglais seulement]

17Masala, C. (Prof.) et K. Tsetsos (M.A.) « The Maritime Dimension of the European Union’s and Germany’s Security and Defence Policy in the 21st Century », ISPSW Strategy Series: Focus on Defense and International Security, volume no 229, mai 2013, 44 pages, p. 4, consulté le 10 juin 2013 sur le site suivant : http://www.isn.ethz.ch/Digital-Library/Publications/Detail/?id=164132. [En anglais seulement]

18Masala, C. (Prof.) et K. Tsetsos (M.A.) « The Maritime Dimension of the European Union’s and Germany’s Security and Defence Policy in the 21st Century », ISPSW Strategy Series: Focus on Defense and International Security, volume no 229, mai 2013, 44 pages, p. 4, consulté le 10 juin 2013 sur le site suivant : http://www.isn.ethz.ch/Digital-Library/Publications/Detail/?id=164132. [En anglais seulement]

19Belgian Standing Committee (dir.). Fusion Centres Throughout Europe: All Source Threat Assessments in the Fight Against Terrorism, Comité permanent de contrôle des services de renseignement et de sécurité, Intersentia, Bruxelles, 2010, 220 pages, p. 213.

20Commission des communautés européennes. Communication de la Commission au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et social européen et au Comité des régions — Une politique maritime intégrée

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 145

pour l’Union européenne, COM (2007), Bruxelles, 10 octobre 2007, 17 pages, p. 5, consulté le 4 juillet 2013 sur le site suivant : http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=COM:2007:0575:FIN:FR:PDF.

21Staff, P., Capf. « European Maritime Surveillance Networking – MARSUR », NMIO Technical Bulletin (National Maritime Intelligence-Integration Office), volume 2, avril 2012, 16 pages, p. 4 et 5 (p. 4), consulté le 31 mai 2013 sur le site suivant : http://nmio.ise.gov/docs/NMIO_QuarterlyVOL2.pdf. [En anglais seulement]

22Agence européenne de défense. Maritime Surveillance (MARSUR), Fact sheet, 10 octobre 2012, 2 pages, consulté le 4 juin 2013 sur le site suivant : http://www.eda.europa.eu/docs/eda-factsheets/marsur-factsheet- v2_09102012_cs5_bleu. [En anglais seulement]

23Beckh, J. « Maritime Surveillance (MARSUR) Networking in the European Union », European Security and Defence, 2011, p. 67 à 69, p. 68, consulté le 4 juin 2013 sur le site suivant : https://beckh.wordpress.com/2011/12/26/maritime-surveillance-marsur-networking-in-the-european-union/. [En anglais seulement]

24Agence européenne de défense. Maritime Surveillance (MARSUR), Fact sheet, 10 octobre 2012, 2 pages, consulté le 4 juin 2013 sur le site suivant : http://www.eda.europa.eu/docs/eda-factsheets/marsur-factsheet- v2_09102012_cs5_bleu. [En anglais seulement]

25Thörnqvist, J., contre-amiral. The Swedish Armed Forces’ view of the Baltic Sea as a safe sea, présentation Powerpoint, (sans date), 41 pages, consulté le 8 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.bmsp.se/media/298934/jan%20t%C3%B6rnqvist,%20swedish%20navy.pdf.

26Le VRMTC, appelé « accord opérationnel » (AO), a été établi le 12 octobre 2006, au cours de la sixième édition du Seapower Symposium. Dix-sept pays l’ont signé : Portugal, Espagne, France, Slovénie, Croatie, Monténégro, Albanie, Grèce, Turquie, Chypre, Malte, Jordanie, Israël, Roumanie, le Royaume-Uni et les États-Unis. Depuis, l’Allemagne, la Bulgarie, la Belgique, la Géorgie, les Pays-Bas et le Sénégal se sont joints à l’accord. Ces quatre derniers membres ont signé la Note d’accession (NDA) à l’AO de la GRM du VRMTC à l’occasion du septième symposium, à Venise.

27Masala, C. (Prof.) et K. Tsetsos (M.A.) « The Maritime Dimension of the European Union’s and Germany’s Security and Defence Policy in the 21st Century », ISPSW Strategy Series: Focus on Defense and International Security, volume no 229, mai 2013, 44 pages, p. 21, consulté le 10 juin 2013 sur le site suivant : http://www.isn.ethz.ch/Digital-Library/Publications/Detail/?id=164132. [En anglais seulement]

28Kenyon, H. « CWID Publishes 2010 Interoperability Trial Results », Signal Online, 12 novembre 2010, 1 page, consulté le 8 juillet 2013, sur le site suivant : http://www.afcea.org/content/?q=2010/11/12/9293. [En anglais seulement]

29Chaque État membre doit, conformément aux règlements SEC(2011) 1536 final, SEC(2011) 1537 final et SEC(2011) 1538 final de l’UE, établir un centre national de coordination EUROSUR.

30Le MSSC (Maritime Safety and Security Centre) [centre de protection et de sécurité maritime] se compose des organisations suivantes : l’Agence de l’agriculture et des aliments, le Centre de commandement pour les urgences maritimes (CCUM), les Douanes, la police fédérale, le point de contact, le Centre de coordination de la police maritime et l’Administration des voies navigables et du transport maritime.

31Masala, C. (Prof.) et K. Tsetsos (M.A.) « The Maritime Dimension of the European Union’s and Germany’s Security and Defence Policy in the 21st Century », ISPSW Strategy Series: Focus on Defense and International Security, volume no 229, mai 2013, 44 pages, p. 21, consulté le 10 juin 2013 sur le site suivant : http://www.isn.ethz.ch/Digital-Library/Publications/Detail/?id=164132. [En anglais seulement]

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 146

32Belgian Standing Committee (dir.). Fusion Centres Throughout Europe: All Source Threat Assessments in the Fight Against Terrorism, Comité permanent de contrôle des services de renseignement et de sécurité, Intersentia, Bruxelles, 2010, 220 pages, p. 77.

33Commission européenne des affaires maritimes et de la pêche. Intégration de la surveillance maritime, Communication de la Commission au Conseil et au Parlement européen sur un projet de feuille de route sur la mise en place de l’environnement commun de partage de l’information aux fins de la surveillance du domaine maritime de l’UE, COM (2010) 584 final, 2010, 17 pages, p. 6 à 13, consulté le 10 juin 2013 sur le site suivant : http://eur- lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:52010DC0584&from=FR.

34Belgian Standing Committee (dir.). Fusion Centres Throughout Europe: All Source Threat Assessments in the Fight Against Terrorism, Comité permanent de contrôle des services de renseignement et de sécurité, Intersentia, Bruxelles, 2010, 220 pages, p. 215.

35Le SIA a d’abord été conçu pour éviter les abordages et assurer la sécurité de la navigation, mais il est de plus en plus utilisé comme système essentiel pour le suivi des navires.

36Thomas, G. « Collaboration in Space: The Silver Bullet for Global Maritime Awareness? » Canadian Naval Review, vol. 8, no 2, été 2012, 45 pages, p. 14 à 18, consulté le 9 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.navalreview.ca/wp-content/uploads/public/vol8num2/vol8num2art4.pdf. [En anglais seulement]

37Mossop, J. « Maritime Security in New Zealand », Maritime Security: International Law and Policy Perspectives from Australia and New Zealand, Klein, Natalie, Joanna Mossop et Donald R. Rothwell, dir., Routledge, 2010, 277 pages, p. 54 à 75 (p. 54).

38Department of the Prime Minister and Cabinet. Maritime Patrol Review, Wellington, N.-Z., février 2001, 44 pages, p. 1, consulté le 28 juin 2013 sur le site suivant : http://www.dpmc.govt.nz/sites/all/files/publications/maritime_patrol_review.pdf. [En anglais seulement]

39Mossop, J. « Maritime Security in New Zealand », Maritime Security: International Law and Policy Perspectives from Australia and New Zealand, Klein, Natalie, Joanna Mossop et Donald R. Rothwell, dir., Routledge, 2010, 277 pages, p. 54 à 75 (p. 68).

40Department of the Prime Minister and Cabinet. Maritime Patrol Review, Wellington, N.-Z., février 2001, 44 pages, p. 1, consulté le 28 juin 2013 sur le site suivant : http://www.dpmc.govt.nz/sites/all/files/publications/maritime_patrol_review.pdf. [En anglais seulement] 41Mossop, J. « Maritime Security in New Zealand », Maritime Security: International Law and Policy Perspectives from Australia and New Zealand, Klein, Natalie, Joanna Mossop et Donald R. Rothwell, dir., Routledge, 2010, 277 pages, p. 54 à 75 (p. 68). 42State Services Commission, the Treasury and the Department of the Prime Minister and Cabinet. Performance Improvement Framework Formal Review: New Zealand Customs Service (Customs), octobre 2012, 55 pages, p. 25, consulté le 8 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.ssc.govt.nz/sites/all/files/pif-customs-review-oct12.PDF. [En anglais seulement]

43Mossop, J. « Maritime Security in New Zealand », Maritime Security: International Law and Policy Perspectives from Australia and New Zealand, Klein, Natalie, Joanna Mossop et Donald R. Rothwell, dir., Routledge, 2010, 277 pages, p. 54 à 75 (p. 70).

44Mossop, J. « Maritime Security in New Zealand », Maritime Security: International Law and Policy Perspectives from Australia and New Zealand, Klein, Natalie, Joanna Mossop et Donald R. Rothwell, dir., Routledge, 2010, 277 pages, p. 54 à 75 (p. 72).

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 147

45Mossop, J. « Maritime Security in New Zealand », Maritime Security: International Law and Policy Perspectives from Australia and New Zealand, Klein, Natalie, Joanna Mossop et Donald R. Rothwell, dir., Routledge, 2010, 277 pages, p. 54 à 75 (p. 72).

46Maritime New Zealand. « The maritime radio service for New Zealand », site Web, (sans date), consulté le 12 juillet 2013 à l’adresse suivante : http://www.maritimenz.govt.nz/Commercial/Shipping-safety/Maritime- radio/. [En anglais seulement]

47Maritime New Zealand. « The maritime radio service for New Zealand », site Web, (sans date), consulté le 12 juillet 2013 à l’adresse suivante : http://www.maritimenz.govt.nz/Commercial/Shipping-safety/Maritime- radio/. [En anglais seulement]

48New Zealand Search and Rescue. Rescue Coordination Centre (sans date), 10 pages, p. 2 et 3, consulté le 12 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.maritimenz.govt.nz/Publications-and-forms/Maritime-NZ- corporate-publications/Rescue-Coordination-Centre-New-Zealand-information-leaflet.pdf. [En anglais seulement]

49New Zealand Search and Rescue. Rescue Coordination Centre (sans date), 10 pages, p. 3, consulté le 12 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.maritimenz.govt.nz/Publications-and-forms/Maritime-NZ-corporate- publications/Rescue-Coordination-Centre-New-Zealand-information-leaflet.pdf. [En anglais seulement]

50New Zealand Search and Rescue. Rescue Coordination Centre (sans date), 10 pages, p. 3, consulté le 12 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.maritimenz.govt.nz/Publications-and-forms/Maritime-NZ-corporate- publications/Rescue-Coordination-Centre-New-Zealand-information-leaflet.pdf. [En anglais seulement]

51Persson, G. Fusion Centres – Lessons Learned, Center for Asymmetric Threat Studies (CATS), Swedish National Defence College, 2013, 40 pages, p. 36, consulté le 15 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.fhs.se/Documents/Externwebben/forskning/centrumbildningar/CATS/2013/Fusion%20Centres%20- %20Lessons%20Learned_ENG.pdf. [En anglais seulement]

52Seng, R.T.K. Safe and Secure Seas for All: Contributing to Maritime Security in the Region, document PowerPoint, 2008, 29 pages, p. 7, consulté le 9 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.navy.mi.th/navedu/acd/data_docu/yr_51/final_hno_presentation.pdf.

53Vavro, C. « Piracy, Terrorism and the Balance of Power in the Malacca Strait », Canadian Naval Review, vol. 4, no 1, printemps 2008, 45 pages, p. 13 à 17, consulté le 9 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.navalreview.ca/wp-content/uploads/public/vol4num1/vol4num1art4.pdf. [En anglais seulement]

54Beckman, R. « Singapore Strives to Enhance Safety, Security, and Environmental Protection in its Port and in the Straits of Malacca and Singapore », Ocean and Coastal Law Journal, vol. 14, no 2, 2008-2009, p. 167 à 200, p. 182.

55ReCAAP Information Sharing Centre. Piracy and Armed Robbery against Ships in Asia Annual Report: January – December 2011, 2011, 115 pages, p. 113-114, consulté le 5 juin 2013 sur le site suivant : http://www.recaap.org/DesktopModules/Bring2mind/DMX/Download.aspx?Command=Core_Download&EntryId= 239&PortalId=0&TabId=78. [En anglais seulement]

56ReCAAP Information Sharing Centre. Site Web consulté le 9 juillet 2013 à l’adresse suivante : http://www.recaap.org/. [En anglais seulement]

57Lim, I., Capc. « Comprehensive Maritime Domain Awareness – An Idea Whose Time Has Come? » Journal of the Singapore Armed Forces: Pointer, vol. 33, no 3, octobre 2007, 126 pages, p. 13 à 26 (p. 12), consulté le 5 juin 2013 sur le site suivant : http://www.mindef.gov.sg/imindef/publications/pointer/journals/2007/v33n3/feature2.html. [En anglais seulement]

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58Beckman, R. « Singapore Strives to Enhance Safety, Security, and Environmental Protection in Its Port and in the Straits of Malacca and Singapore », Ocean and Coastal Law Journal, vol. 14, no 2, 2008-2009, p. 167 à 200, p. 186.

59Lim, I., Capc. « Comprehensive Maritime Domain Awareness – An Idea Whose Time Has Come? » Journal of the Singapore Armed Forces: Pointer, vol. 33, no 3, octobre 2007, 126 pages, p. 13 à 26 (p. 17), consulté le 5 juin 2013 sur le site suivant : http://www.mindef.gov.sg/imindef/publications/pointer/journals/2007/v33n3/feature2.html. [En anglais seulement]

60Hansen, S., Capc. « National and International Sharing: A New Zealand Perspective », Pointer Journal of the Singapore Armed Forces Supplement, avril 2011, 50 pages, p. 20 à 32, (p. 29), consulté le 3 juin 2013 sur le site suivant : http://www.mindef.gov.sg/content/imindef/publications/pointer/supplements/IFC/_jcr_content/imindefPars/0006/file .res/MINDEF_Pointer%20IFC%20Supplement%20FINAL.pdf. [En anglais seulement]

61Voici les pays qui sont membres à part entière du Western Pacific Naval Symposium : Australie, Brunéi, Cambodge, Canada, Chili, Chine, France, Indonésie, Japon, Malaisie, Nouvelle-Zélande, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Philippines, Corée du Sud, Singapour, Russie, Thaïlande, Tonga, États-Unis et Vietnam. Les pays qui ont le statut d’observateur sont le Bangladesh, l’Inde, le Mexique et le Pérou.

62Les Accords de défense des cinq puissances (FPDA) ont été conclus en 1971 entre l’Australie, la Malaisie, la Nouvelle-Zélande, Singapour et le Royaume-Uni. Les FPDA sont passés d’une capacité de défense aérienne seulement à une capacité qui intègre de la formation et des activités conjointes et combinées.

63L’atelier du Western Pacific Naval Symposium (WPNS) a été tenu pour la première fois en novembre 1987, pendant le 9e Symposium international sur la puissance maritime (SIPM). L’objectif du SIPM était de créer un cadre grâce auquel les chefs de marines pourront se réunir régulièrement et discuter des enjeux qui concernent leur pays tout en améliorant la collaboration entre les pays participants. Le WPNS se situe dans les locaux du SIPM et offre un environnement où peuvent se réunir les chefs des marines des pays du Pacifique occidental pour discuter de divers enjeux. Ces symposiums et ateliers ont lieu dans un pays différent chaque année.

64Wei, Tan Guan. « Cooperation key in maintaining maritime security », Cyber Pioneer, site Web du Ministry of Defence of Government of Singapore, 14 mai 2013, 2 pages, consulté le 9 juillet 2013 à l’adresse suivante : http://www.mindef.gov.sg/imindef/resourcelibrary/cyberpioneer/topics/articles/news/2013/may/14may13_news.htm l. [En anglais seulement]

65G4S Risk Management Limited. UK Marine Security Market Report, Report for the Canadian Trade Commissioner Service, 8 mars 2013, 52 pages, p. 8, consulté le 6 juin 2013 sur le site suivant : http://adians.ca/download/9f40e26fa9b2a018c6c73fcda50989e2/UK%20Maritime%20Security%20Study%20- %202013%2003.PDF. [En anglais seulement]

66G4S Risk Management Limited. UK Marine Security Market Report, Report for the Canadian Trade Commissioner Service, 8 mars 2013, 52 pages, p. 10, consulté le 6 juin 2013 sur le site suivant : http://adians.ca/download/9f40e26fa9b2a018c6c73fcda50989e2/UK%20Maritime%20Security%20Study%20- %202013%2003.PDF [En anglais seulement]

67UK Department for Transport. « Brief overview of the UK National Maritime Security Programme », site Web, dernière mise à jour le 18 mai 2008, consulté le 11 juillet 2013 à l’adresse suivante : https://www.gov.uk/government/publications/brief-overview-of-the-uk-national-maritime-security-programme. [En anglais seulement]

68G4S Risk Management Limited. UK Marine Security Market Report, Report for the Canadian Trade Commissioner Service, 8 mars 2013, 52 pages, p. 13, consulté le 6 juin 2013 sur le site suivant :

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69United Kingdom Government. Securing Britain in an Age of Uncertainty: The Strategic Defence and Strategic Review, Presented to Parliament by the Prime Minister by Command of Her Majesty, octobre 2010, 75 pages, p. 55, consulté le 31 juillet 2013 sur le site suivant : http://webarchive.nationalarchives.gov.uk/20121015000000/http://www.direct.gov.uk/prod_consum_dg/groups/dg_ digitalassets/@dg/@en/documents/digitalasset/dg_191634.pdf. [En anglais seulement]

70United Kingdom Marine and Coastguard Agency. Search and Rescue Framework for the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland, Southampton, R.-U., avril 2008, 61 pages, p. 11, consulté le 11 juillet 2013 sur le site suivant : http://webarchive.nationalarchives.gov.uk/20121107103953/http://www.dft.gov.uk/mca/uksar.pdf [En anglais seulement]

71G4S Risk Management Limited. UK Marine Security Market Report, Report for the Canadian Trade Commissioner Service, 8 mars 2013, 52 pages, p. 37, consulté le 6 juin 2013 sur le site suivant : http://adians.ca/download/9f40e26fa9b2a018c6c73fcda50989e2/UK%20Maritime%20Security%20Study%20- %202013%2003.PDF. [En anglais seulement]

72Ministry of Defence. Defence Intelligence, publié le 12 décembre 2012, 19 pages, p. 16, consulté le 18 juillet 2013 sur le site suivant : https://www.gov.uk/defence-intelligence-services#defence-geospatial-intelligence-fusion-centre. [En anglais seulement]

73Persson, G. Fusion Centres – Lessons Learned, Center for Asymmetric Threat Studies (CATS), Swedish National Defence College, 2013, 40 pages, p. 27, consulté le 15 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.fhs.se/Documents/Externwebben/forskning/centrumbildningar/CATS/2013/Fusion%20Centres%20- %20Lessons%20Learned_ENG.pdf. [En anglais seulement]

74National Maritime Information Centre. Information Guide, Version 1.0, 2011, 12 pages, p. 3, consulté le 11 juin 2013 sur le site suivant : http://www.nautinstlondon.co.uk/nautinstlondon/wp- content/uploads/2012/12/NMIC-information-booklet.pdf. [En anglais seulement]

75Persson, G. Fusion Centres – Lessons Learned, Center for Asymmetric Threat Studies (CATS), Swedish National Defence College, 2013, 40 pages, p. 27, consulté le 15 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.fhs.se/Documents/Externwebben/forskning/centrumbildningar/CATS/2013/Fusion%20Centres%20- %20Lessons%20Learned_ENG.pdf. [En anglais seulement]

76Pendant le Sommet de Lisbonne, qui a eu lieu en novembre 2012, les chefs d’État de l’OTAN se sont tous mis d’accord sur le fait que la structure de commandement de l’OTAN, qui regroupe tous les quartiers généraux tactiques, opérationnels et stratégiques de l’Alliance, devait être réorganisée pour qu’elle soit capable de s’adapter pleinement aux défis. Ils ont décidé que l’OTAN n’aurait qu’un seul commandement maritime, le quartier général du MARCOM, et que celui-ci assumerait toutes les responsabilités du domaine maritime. Cette décision a été conclue le 1er décembre 2012.

77Mixon, L. M., Lcol. Requirements and Challenges Facing the NATO Intelligence Fusion Center, A Research Report submitted to the Faculty in Partial Fulfillment of the Graduation Requirements, 12 janvier 2007, 30 pages, p. 21.

78NATO MARCOM, site Web. Maritime Command (MARCOM) Role, consulté le 12 août 2013 à l’adresse suivante : http://www.mc.nato.int/about/Pages/HQ%20MARCOM’s%20role%20in%20NATO%20Operations.aspx. [En anglais seulement]

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79G4S Risk Management Limited. UK Marine Security Market Report, Report for the Canadian Trade Commissioner Service, 8 mars 2013, 52 pages, p. 39, consulté le 6 juin 2013 sur le site suivant : http://adians.ca/download/9f40e26fa9b2a018c6c73fcda50989e2/UK%20Maritime%20Security%20Study%20- %202013%2003.PDF. [En anglais seulement]

80G4S Risk Management Limited. UK Marine Security Market Report, Report for the Canadian Trade Commissioner Service, 8 mars 2013, 52 pages, p. 39, consulté le 6 juin 2013 sur le site suivant : http://adians.ca/download/9f40e26fa9b2a018c6c73fcda50989e2/UK%20Maritime%20Security%20Study%20- %202013%2003.PDF. [En anglais seulement]

81Campion, F.J. Capf. Strategic Maritime Domain Awareness: Supporting the National Strategy for Maritime Security, Strategy Research Project submitted in partial fulfillment of the requirements of the Master of Strategic Studies Degree, US Army War College, Carlisle, Pennsylvanie, 15 mars 2008, 28 pages, p. 23 à 25 consulté le 9 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.dtic.mil/cgi-bin/GetTRDoc?AD=ADA478411. [En anglais seulement]

82United States Department of Homeland Security. Privacy Impact Assessment for the Interagency Operations Center (IOC) WatchKeeper, DHS/USCG/PIA-020, 4 janvier 2013, 22 pages, p. 2, consulté le 3 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.dhs.gov/sites/default/files/publications/privacy/PIAs/privacy_pia_uscg_WatchKeeper_20130104.pdf. [En anglais seulement]

83National Oceanic and Atmospheric Administration. Rescue Coordination Centers (RCCs), site Web, sans date, consulté le 13 juin 2013 à l’adresse suivante : http://www.sarsat.noaa.gov/rcc.html. [En anglais seulement]

84Newbill, R.R. III, major. Intelligence Sharing, Fusion Centers, and Homeland Security, Graduate Research Paper, Submitted in partial fulfillment of the requirements for the degree of Master of Cyber Warfare, Air Force Institute of Technology, juin 2008, 54 pages, p. 10 à 14, consulté le 14 juin 2013 sur le site suivant : http://www.hsdl.org/?view&did=698221. [En anglais seulement]

85Newbill, R.R. III, major. Intelligence Sharing, Fusion Centers, and Homeland Security, Graduate Research Paper, Submitted in partial fulfillment of the requirements for the degree of Master of Cyber Warfare, Air Force Institute of Technology, juin 2008, 54 pages, p. 24, consulté le 14 juin 2013 sur le site suivant : http://www.hsdl.org/?view&did=698221. [En anglais seulement]

86Cunningham, J. « Enhancing Maritime Domain Awareness with the Single Integrated Lookout List (SILO) », NMIO Technical Bulletin (National Maritime Intelligence-Integration Office), volume 1, janvier 2012, 16 pages, p. 8, consulté le 24 juin 2013 sur le site suivant : http://nmio.ise.gov/docs/NMIO%20Quarterly.pdf. [En anglais seulement]

87Maryland Federal Facilities People. National Maritime Intelligence Center (NMIC), Fact sheet, dernière mise à jour en juin 2009, 1 page, consulté le 15 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.choosemaryland.org/factsstats/Documents/Military%20Facilities/NMIC.pdf.

88Caswell, K. L. Jr., Lt. Establishment of the National Maritime Intelligence Center: Understanding the Foundations of Trust to Support a Collaborative Environment in Homeland Security, Submitted in partial fulfillment of the requirements for the degree of Master of Arts in Security Studies, Naval Postgraduate School, mars 2010, 64 pages, p. 56, consulté le 13 juin 2013 sur le site suivant : http://www.dtic.mil/dtic/tr/fulltext/u2/a518529.pdf. [En anglais seulement]

89Caswell, K. L. Jr., Lt. Establishment of the National Maritime Intelligence Center: Understanding the Foundations of Trust to Support a Collaborative Environment in Homeland Security, Submitted in partial fulfillment of the requirements for the degree of Master of Arts in Security Studies, Naval Postgraduate School, mars 2010, 64 pages,

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 151

p. 56, consulté le 13 juin 2013 sur le site suivant : http://www.dtic.mil/dtic/tr/fulltext/u2/a518529.pdf. [En anglais seulement]

90En vertu de la Fiscal Intelligence Act (2002), la Coast Guard a été incorporée à la communauté du renseignement des É.-U. et est devenue un des 14 organismes et organisations qui relèvent du directeur des services centraux du renseignement.

91En septembre 2003, l’USCG a inauguré deux installations appelées les « centres de fusion du renseignement maritime » qui assurent la surveillance (24 heures sur 24, 7 jours sur 7) du trafic et des activités maritimes. Ces centres surveillent les zones d’intérêt, suivent les événements, suivent les navires d’intérêt, fournissent des analyses et évaluent les tendances.

92Brice-O’Hara, S., VCmdt, Vam. « Coast Guard Intelligence – as Unique as the Coast Guard Itself », Coast Guard Outlook 2012, 2012, 186 pages, p. 26 à 31 (p. 26), consulté le 15 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.nxtbook.com/faircount/USCG/USCG12/index.php?startid=26#/186. [En anglais seulement]

93Kime, P. « Maritime ‘Fusion’ Centers Expand Coast Guard Intelligence Capabilities », Navy League of the United States, mai 2004, 5 pages (p. 2), consulté le 12 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.navyleague.org/sea_power/may_04_16.php.

94Kime, P. « Maritime ‘Fusion’ Centers Expand Coast Guard Intelligence Capabilities », Navy League of the United States, mai 2004, 5 pages (p. 3), consulté le 12 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.navyleague.org/sea_power/may_04_16.php.

95Un port essentiel est un port qui, selon l’US Coast Guard, est un élément fondamental ou important de l’infrastructure de transport maritime des États-Unis.

96Le projet d’IOC [centres des opérations interorganisationnelles] est un projet d’acquisition qui a pour but de concevoir, de créer et de mettre en place un système de gestion de l’information (WatchKeeper) pour soutenir les fonctions des IOC maritimes.

97Le programme d’IOC est chargé de mettre en place des IOC pour le DHS. Il établit, au nom du commandant de la garde côtière, le processus de gestion des capacités afin de créer et de soutenir les outils politiques, technologiques et de formation du personnel qui permettent aux IOC d’améliorer adéquatement la planification opérationnelle interorganisationnelle, le ciblage intégré des navires et la surveillance des opérations pour le domaine maritime.

98L’Integrated Targeting Team (ITT) [équipe intégrée de ciblage] se compose de représentants provenant d’organismes participant au contrôle de l’arrivée des navires et d’autres menaces perçues.

99L’Interagency Operations Planning Team [équipe de planification interorganisationnelle des opérations] se compose de représentants provenant des organismes membres des IOC qui ont l’autorité de mobiliser certaines ressources d’un organisme pour les allouer à une mission.

100Les membres des IOC qui font partie de l’équipe de quart mobilisée ou « virtuelle » ayant pour mission de suivre l’évolution des opérations.

101United States Department of Homeland Security. Privacy Impact Assessment for the Interagency Operations Center (IOC) WatchKeeper, DHS/USCG/PIA-020, 4 janvier 2013, 22 pages, p. 2, consulté le 3 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.dhs.gov/sites/default/files/publications/privacy/PIAs/privacy_pia_uscg_WatchKeeper_20130104.pdf. [En anglais seulement]

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 152

102Le Système Cospas-Sarsat (C/S) fournit des informations d’alerte et de localisation destinées à assister les opérations de recherche et de sauvetage (R-S); il comprend des instruments spatiaux et des installations au sol pour détecter et localiser les signaux des radiobalises de détresse émettant sur 406 Mégahertz (MHz). Les signaux provenant des radiobalises sont transmis à des satellites en orbite basse (satellites LEO) ou géostationnaires. Ces signaux sont ensuite relayés aux stations au sol appelées terminaux locaux d’utilisateurs (LUT) et, éventuellement, aux Mission Control Centers (MCC) [centres de contrôle de mission]. En tant que centre des activités du Système Cospas-Sarsat aux É.-U., l’USMCC recueille et traite les données en provenance des LUT nationaux et des MCC à l’étranger. L’USMCC transmet ensuite les informations d’alerte aux Rescue Coordination Centers (RCC) [centres de coordination de sauvetage], aux points de contact SAR (SPOC) et aux MCC à l’étranger.

103National Oceanic and Atmospheric Administration. Rescue Coordination Centers (RCCs), site Web, sans date, consulté le 13 juin 2013 à l’adresse suivante : http://www.sarsat.noaa.gov/rcc.html. [En anglais seulement]

104United States Government. The 9/11 Commission Report 2004, Washington, D.C., 2004, 585 pages, p. 403, cité dans : Persson, G. Fusion Centres – Lessons Learned, Center for Asymmetric Threat Studies (CATS), Swedish National Defence College, 2013, 40 pages, p. 36, consulté le 15 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.fhs.se/Documents/Externwebben/forskning/centrumbildningar/CATS/2013/Fusion%20Centres%20- %20Lessons%20Learned_ENG.pdf. [En anglais seulement]

105Persson, G. Fusion Centres – Lessons Learned, Center for Asymmetric Threat Studies (CATS), Swedish National Defence College, 2013, 40 pages, p. 37, consulté le 15 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.fhs.se/Documents/Externwebben/forskning/centrumbildningar/CATS/2013/Fusion%20Centres%20- %20Lessons%20Learned_ENG.pdf. [En anglais seulement]

106American Civil Liberties Union. What’s Wrong with Fusion Centers? ACLU Washington Legislative Office, Washington, D.C., décembre 2007, 27 pages, p. 6, consulté le 13 juin 2013 sur le site suivant : http://www.aclu.org/pdfs/privacy/fusioncenter_20071212.pdf. [En anglais seulement]

107Rollins, J. Fusion Centers: Issues and Options for Congress, US Congressional Research Service Report for Congress, RL34070, 18 janvier 2008, 92 pages, p. 21, consulté le 30 juin 2013 sur le site suivant : http://www.fas.org/sgp/crs/intel/RL34070.pdf. [En anglais seulement]

108Belgian Standing Committee (dir.). Fusion Centres Throughout Europe: All Source Threat Assessments in the Fight Against Terrorism, Comité permanent de contrôle des services de renseignement et de sécurité, Intersentia, Bruxelles, 2010, 220 pages, p. 215.

109Rollins, J. Fusion Centers: Issues and Options for Congress, US Congressional Research Service Report for Congress, RL34070, 18 janvier 2008, 92 pages, p. 20, consulté le 30 juin 2013 sur le site suivant : http://www.fas.org/sgp/crs/intel/RL34070.pdf. [En anglais seulement]

110Newbill, R.R. III, major. Intelligence Sharing, Fusion Centers, and Homeland Security, Graduate Research Paper, Submitted in partial fulfillment of the requirements for the degree of Master of Cyber Warfare, Air Force Institute of Technology, juin 2008, 54 pages, p. 24, consulté le 14 juin 2013 sur le site suivant : http://www.hsdl.org/?view&did=698221. [En anglais seulement]

111United States Northern Command. About USNORTHCOM, sans date, consulté le 17 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.northcom.mil/AboutUSNORTHCOM.aspx.] [En anglais seulement]

112Buchalter, A.R. Military Support to Civil Authorities: The Role of the Department of Defense in Support of Homeland Defense, A Report Prepared by the Federal Research Division, Library of Congress under an Interagency Agreement with the Commission on the National Guard and the Reserves, février 2007, 26 pages, p. 2, consulté le

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 153

17 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.loc.gov/rr/frd/pdf-files/CNGR_Milit-Support-Civil-Authorities.pdf. [En anglais seulement]

113United States Department of Homeland Security. National Response Plan Brochure, consulté le 7 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.dhs.gov/xlibrary/assets/NRP_Brochure.pdf. [En anglais seulement]

114Doyle, C. et J.K. Elsea. The Posse Comitatus Act and Related Matters: The Use of the Military to Execute Civilian Law, Congressional Research Service Report for Congress, R42659, 16 août 2012, 66 pages, p. 1, consulté le 19 juin 2013 sur le site suivant : http://www.fas.org/sgp/crs/natsec/R42659.pdf. [En anglais seulement]

115Voici les commandements subordonnés de l’USNORTHCOM : le Joint Force Headquarters National Capital Region [quartier général interarmées pour la région de la capitale nationale], la Joint Task Force Alaska [force opérationnelle interarmées, Alaska], la Joint Task Force Civil Support [force opérationnelle interarmées, soutien civil], la Joint Task Force North [force opérationnelle interarmées, secteur du Nord], l’Army North [armée, secteur du Nord], l’Air Force North [forces aériennes, secteur du Nord], l’US Fleet Forces Command [commandement des forces de la flotte américaine], l’ US Marine Forces Northern Command [commandement des forces maritimes américaines, secteur du Nord] et l’US Special Operations Command North [commandement des opérations spéciales américaines, secteur du Nord] (commandement provisoire).

116Thiele, R.D. « Building Maritime Security Situational Awareness », ISPSW Strategy Series: Focus on Defense and International Security, no 182, avril 2012,10 pages, consulté le 10 juin 2013 sur le site suivant : http://www.isn.ethz.ch/Digital-Library/Publications/Detail/?id=140759. [En anglais seulement]

117Bien que le Royaume-Uni soit membre de l’UE, son cas a été examiné séparément puisqu’il a adopté une approche différente pour la gestion de ses frontières, ce qui comprend la sécurité maritime. Il a mis en place certaines des mesures de l’UE, mais a également créé ses propres stratégies.

118The White House. The National Strategy for Maritime Security, septembre 2005, 27 pages, p. 13, consulté le 13 juin 2013 sur le site suivant : http://www.hsdl.org/?view&did=456414 . [En anglais seulement]

119L’OACI met en place des politiques et des mesures de sécurité aérienne à l’échelle internationale. Elle gère le Système aéronautique de traitement des messages (AMHS), définit l’atmosphère type internationale, administre les codes d’identification pour les transporteurs aériens, les terrains d’aviation, les aéronefs et les indicatifs d’appel, et établit des normes pour les passeports lisibles à la machine.

120Scott, S.V. « Whose Security is it and how much of it do we want: The US Influence on the International Law against Maritime Terrorism », Maritime Security: International Law and Policy Perspectives from Australia and New Zealand, Klein, Natalie, Joanna Mossop et Donald R. Rothwell, dir., Routledge, 2010, 277 pages, p. 76 à 93 (p. 82).

121La Résolution A.924(22) (novembre 2001) de l’Assemblée de l’OMI oblige la révision des mesures techniques et juridiques internationales existantes permettant de prévenir et de réprimer le terrorisme à l’encontre des navires en mer ou amarrés dans un port et d’améliorer la sûreté à bord et à terre.

122Organisation maritime internationale. IMO activities to enhance maritime security, décembre 2003, 15 pages, p. 3, consulté le 8 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.imo.org/blast/blastDataHelper.asp?data_id=17989&filename=IMOactivities.pdf. [En anglais seulement]

123Australian Border Protection Command. Border Protection Command (About Us), site Web du BPC, mis à jour le 8 juillet 2011, consulté le 3 juillet 2013 à l’adresse suivante : http://www.bpc.gov.au/site/page5599.asp. [En anglais seulement]

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 154

124Office of the Auditor-General. « Effectiveness of Arrangements for Coordinating Civilian Maritime Patrols », Performance Audit Report, Wellington, N.-Z., avril 2010, 58 pages, p. 15, consulté le 4 juin 2013 sur le site suivant : http://www.oag.govt.nz/2010/maritime-patrols/docs/maritime-patrols.pdf. [En anglais seulement]

125Beckman, R. « Singapore Strives to Enhance Safety, Security, and Environmental Protection in Its Port and in the Straits of Malacca and Singapore », Ocean and Coastal Law Journal, vol. 14, no 2, 2008-2009, p. 167 à 200, p. 186.

126Lim, I., Capc. « Comprehensive Maritime Domain Awareness – An Idea Whose Time Has Come? » Journal of the Singapore Armed Forces: Pointer, vol. 33, no 3, octobre 2007, 126 pages, p. 13 à 26, consulté le 5 juin 2013 sur le site suivant : http://www.mindef.gov.sg/imindef/publications/pointer/journals/2007/v33n3/feature2.html. [En anglais seulement]

127Beckman, R. « Singapore Strives to Enhance Safety, Security, and Environmental Protection in Its Port and in the Straits of Malacca and Singapore », Ocean and Coastal Law Journal, vol. 14, no 2, 2008-2009, p. 167 à 200, p. 186.

128United Kingdom Government. Securing Britain in an Age of Uncertainty: The Strategic Defence and Strategic Review, Presented to Parliament by the Prime Minister by Command of Her Majesty, octobre 2010, 75 pages, p. 55, consulté le 31 juillet 2013 sur le site suivant : http://webarchive.nationalarchives.gov.uk/20121015000000/http://www.direct.gov.uk/prod_consum_dg/groups/dg_ digitalassets/@dg/@en/documents/digitalasset/dg_191634.pdf. [En anglais seulement]

129United Kingdom Marine and Coastguard Agency. Search and Rescue Framework for the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland, Southampton, R.-U., avril 2008, 61 pages, p. 11, consulté le 11 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.dft.gov.uk/mca/uksar.pdf. [En anglais seulement]

130United States Coast Guard. National Search and Rescue Committee, site Web de l’Office of Search and Rescue de l’USCG, (sans date), consulté le 31 juillet 2013 à l’adresse suivante : http://www.uscg.mil/hq/cg5/cg534/NSARC.asp. [En anglais seulement]

131Parlement européen et Conseil de l’Union européenne. « RÈGLEMENT (UE) NO 1255/2011 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 30 novembre 2011 établissant un programme de soutien pour le développement d’une politique maritime intégrée », Journal officiel de l’Union européenne, 30 novembre 2011, 10 pages, consulté le 29 juillet 2013 sur le site suivant : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/?uri=CELEX:32011R1255. [Français : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=CELEX:32011R1255]

132Organisation du Traité de l’Atlantique Nord. Site Web, (sans date), consulté le 11 juin 2013 à l’adresse suivante : http://web.ifc.bices.org/about.htm. [En anglais seulement]

133Bateman, S. « Securing Australia’s Maritime Approaches », Security Challenges, vol. 3, no 3, août 2007, p. 109 à 129 (p. 116), consulté le 16 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.securitychallenges.org.au/ArticlePDFs/vol3no3Bateman.pdf. [En anglais seulement]

134Mossop, J. « Maritime Security in New Zealand », Maritime Security: International Law and Policy Perspectives from Australia and New Zealand, Klein, Natalie, Joanna Mossop et Donald R. Rothwell, dir., Routledge, 2010, 277 pages, p. 54 à 75 (p. 72).

135Hansen, S., Capc. « National and International Sharing: A New Zealand Perspective », Pointer Journal of the Singapore Armed Forces Supplement, avril 2011, 50 pages, p. 20 à 32, (p. 29), consulté le 3 juin 2013 sur le site suivant : http://www.mindef.gov.sg/content/imindef/publications/pointer/supplements/IFC/_jcr_content/imindefPars/0006/file .res/MINDEF_Pointer%20IFC%20Supplement%20FINAL.pdf. [En anglais seulement]

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 155

136Ow, G., major. « Information Sharing: A Singapore Perspective », Journal of the Singapore Armed Forces Supplement: Pointer, avril 2011, 50 pages, p. 11 à 19 (p. 16), consulté le 4 juin 2013 sur le site suivant : http://www.mindef.gov.sg/content/imindef/publications/pointer/supplements/IFC/_jcr_content/imindefPars/0006/file .res/MINDEF_Pointer%20IFC%20Supplement%20FINAL.pdf. [En anglais seulement]

137Beard, D. Utility of NovaSAR for UK Maritime Surveillance Applications, PowerPoint préparé pour le Ministry of Defence, Dstl, 7 mars 2013, 30 pages, p. 14, consulté le 31 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.spaceconference.co.uk/links/14/Slides-Day2/David_Beard_DSTL_- _DMC_and_NovaSAR_Conference_-_7th_March_2013.pdf.

138Le Système mondial intégré de renseignements maritimes de l’OMI (GISIS) est une ressource accessible au public offerte par l’OMI. Le contenu est organisé par thèmes, notamment la sécurité maritime, la piraterie et le vol à main armée, les radiocommunications et la recherche et sauvetage. Consulté le 31 juillet 2013 sur le site suivant : https://gisis.imo.org/Public/Default.aspx. [En anglais seulement]

139Palmer, N. Improving the UK Maritime Security and Maritime Domain Awareness, The IET Maritime Surveillance from Space Seminar, document PowerPoint, Ministry of Defence, 11 décembre 2012, 26 pages, p. 8 et 20.

140Bjelopera, Jerome. Terrorism Information Sharing and the Nationwide Suspicious Activity Report Initiative: Background and Issues for Congress, Congressional Research Service Report for Congress, R40901, 28 décembre 2011, 22 pages, p. 1, consulté le 17 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.fas.org/sgp/crs/intel/R40901.pdf. [En anglais seulement]

141U.S. Code. Public Law 108-458, 14 décembre 2004, Section 1016(b), 118 Statute, 3665.

142Bjelopera, Jerome. Terrorism Information Sharing and the Nationwide Suspicious Activity Report Initiative: Background and Issues for Congress, Congressional Research Service Report for Congress, R40901, 28 décembre 2011, 22 pages, p. 1, consulté le 17 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.fas.org/sgp/crs/intel/R40901.pdf. [En anglais seulement]

143U.S. Code. Public Law 108-458, 14 décembre 2004, Section1016(b), 118 Statute, 3665.

144Le NIEM [modèle national d’échange de l’information] n’est pas une norme, une base de données, un logiciel ni un système d’échange d’information à proprement parler; il propose plutôt une collectivité d’utilisateurs, des outils, de la terminologie commune, une gouvernance, des méthodologies et du soutien qui permettent la création de normes. De cette façon, toutes les organisations « parlent la même langue » afin d’échanger rapidement et efficacement des données utiles. Le NIEM est actuellement soutenu par le DOJ, le DHS et le Department of Health and Human Services.

145Lim, I., Capc. « Comprehensive Maritime Domain Awareness – An Idea Whose Time Has Come? » Journal of the Singapore Armed Forces: Pointer, vol. 33, no 3, octobre 2007, 126 pages, p. 13 à 26 (p. 18), consulté le 5 juin 2013 sur le site suivant : http://www.mindef.gov.sg/imindef/publications/pointer/journals/2007/v33n3/feature2.html. [En anglais seulement]

146Parmi ces systèmes, on compte le SafeSeaNet, le CleanseaNet et le centre de données LRIT géré par l’Agence européenne pour la sécurité maritime (EMSA).

147Commission des communautés européennes. Communication de la Commission au Parlement européen, au Comité économique et social européen et au Comité des régions — Sur la voie de l’intégration de la surveillance maritime : Un environnement commun de partage de l’information pour le domaine maritime de l’UE, COM

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 156

(2009), Bruxelles, 15 octobre 2009, 14 pages, p. 3, consulté le 4 juillet 2013 sur le site suivant : http://eur- lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=COM:2009:0538:FIN:FR:PDF.

148Commission européenne des affaires maritimes et de la pêche. Intégration de la surveillance maritime, Communication de la Commission au Conseil et au Parlement européen sur un projet de feuille de route sur la mise en place de l’environnement commun de partage de l’information aux fins de la surveillance du domaine maritime de l’UE, COM (2010) 584 final, 2010, 17 pages, p. 3, consulté le 10 juin 2013 sur le site suivant : http://eur- lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:52010DC0584&from=FR.

149Beckh, J. « Maritime Surveillance (MARSUR) Networking in the European Union », European Security and Defence, 2011, p. 67 à 69, p. 68, consulté le 4 juin 2013 sur le site suivant : https://beckh.wordpress.com/2011/12/26/maritime-surveillance-marsur-networking-in-the-european-union/. [En anglais seulement]

150Mixon, L. M., Lcol. Requirements and Challenges Facing the NATO Intelligence Fusion Center, A Research Report submitted to the Faculty in Partial Fulfillment of the Graduation Requirements, 12 janvier 2007, 30 pages, p. 9.

151Les systèmes C4I sont des systèmes de commandement, de contrôle, de communications, d’informatique et de renseignement.

152Global Security.Org. Site Web de l’Intelligence – Linked Operations Centers Europe (LOCE), mis à jour le 28 juillet 2011, consulté le 22 juillet 2013 à l’adresse suivante : http://www.globalsecurity.org/intell/systems/loce.htm. [En anglais seulement]

153Hribernik, M. Countering Maritime Piracy and Robbery in Southeast Asia: The Role of the ReCAAP Agreement, Briefing Paper 2013/2, European Institute for Asian Studies, mars 2013, 15 pages, p. 6-7, consulté le 5 juin 2013 sur le site suivant : http://www.academia.edu/2779234/Countering_Maritime_Piracy_and_Robbery_in_Southeast_Asia_The_Role_of_t he_ReCAAP_Agreement. [En anglais seulement]

154United States Department of Homeland Security Office of Inspector General. Information Sharing with Fusion Centers Has Improved, but Information System Challenges Remain, OIG-11-04, Washington, D.C., octobre 2010, 34 pages, p. 5, consulté le 14 juin 2013 sur le site suivant : http://www.oig.dhs.gov/assets/Mgmt/OIG_11- 04_Oct10.pdf. [En anglais seulement]

155United States Department of Homeland Security Office of Inspector General. Information Sharing with Fusion Centers Has Improved, but Information System Challenges Remain, OIG-11-04, Washington, D.C., octobre 2010, 34 pages, p. 19, consulté le 14 juin 2013 sur le site suivant : http://www.oig.dhs.gov/assets/Mgmt/OIG_11- 04_Oct10.pdf. [En anglais seulement]

156United States Government. The National Strategy for Maritime Security, septembre 2005, 27 pages, p. 1, consulté le 15 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.hsdl.org/?view&did=456414. [En anglais seulement]

157Office of the Auditor-General. « Effectiveness of Arrangements for Coordinating Civilian Maritime Patrols », Performance Audit Report, Wellington, N.-Z., avril 2010, 58 pages, p. 13, consulté le 4 juin 2013 sur le site suivant : http://www.oag.govt.nz/2010/maritime-patrols/docs/maritime-patrols.pdf. [En anglais seulement]

158Le Government Accountability Office (GAO) des États-Unis mène un grand nombre de vérifications financières et de rendement ainsi que de nombreuses évaluations de programme. Il jette un regard professionnel et objectif sur les activités et les missions du gouvernement, ne laissant rien de côté, que ce soit les défis liés au vieillissement de la population, les demandes liées à l’âge de l’information, les nouvelles menaces à la sécurité nationale ou les

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 157

difficultés de la mondialisation. Le GAO se charge de la réforme gouvernementale; il aide les organismes gouvernementaux à devenir des organisations qui sont axées sur les résultats et qui doivent rendre des comptes à la population. En examinant les activités et programmes fédéraux, le GAO veille à ce que le gouvernement réponde de ses décisions au peuple américain. Le travail de l’organisme se fait avec intégrité puisqu’il est professionnel, objectif, axé sur les faits, non partisan et non idéologique. Le GAO vise la crédibilité en offrant, en temps opportun, de l’information de qualité, précise, claire et sincère. Le GAO peut compter sur des experts hautement qualifiés qui possèdent des diplômes universitaires dans divers domaines comme la comptabilité, le droit, l’ingénierie, l’administration publique, l’administration des affaires, l’économie, les sciences sociales et les sciences physiques. Consulté le 12 août 2013 sur le site suivant : http://www.gao.gov/about/history/articles/working-for-good-government/08-gaohistory_present.html. [En anglais seulement]

159Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne. Les droits fondamentaux aux frontières maritimes méridionales de l’Europe, 2013, 160 pages, p. 61, consulté le 26 juillet 2013 sur le site suivant : http://fra.europa.eu/sites/default/files/fundamental-rights-europes-southern-sea-borders-jul-13_en.pdf. [En anglais seulement]

160Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne. Les droits fondamentaux aux frontières maritimes méridionales de l’Europe, 2013, 160 pages, p. 61 et 62, consulté le 26 juillet 2013 sur le site suivant : http://fra.europa.eu/sites/default/files/fundamental-rights-europes-southern-sea-borders-jul-13_en.pdf. [En anglais seulement]

161United States Government Accountability Office. Information Sharing: DHS Could Better Define How it Plans to Meet Its State and Local Mission and Improve Performance Accountability, Report to the Chairman, Committee on Homeland Security, House of Representatives, GAO-11-223, Washington, D.C., décembre 2010, 52 pages, p. 38, consulté le 17 juin 2013 sur le site suivant : http://www.gao.gov/new.items/d11223.pdf. [En anglais seulement]

162United States Government Accountability Office. Information Sharing: DHS Could Better Define How it Plans to Meet Its State and Local Mission and Improve Performance Accountability, Report to the Chairman, Committee on Homeland Security, House of Representatives, GAO-11-223, Washington, D.C., décembre 2010, 52 pages, p. 40, consulté le 17 juin 2013 sur le site suivant : http://www.gao.gov/new.items/d11223.pdf. [En anglais seulement]

163United States Senate. Federal Support for and Involvement in State and Local Fusion Centers, Majority and Minority Staff Report, Committee on Homeland Security and Governmental Affairs, Permanent Subcommittee of Investigations, Washington, D.C., 3 octobre 2012, 153 pages, p. 8, consulté le 12 juin 2013 sur le site suivant : www.hsgac.senate.gov/download/?id=49139e81-1dd7-4788-a3bb. [En anglais seulement]

164United States Department of Justice. Fusion Center Guidelines: Developing and Sharing Information and Intelligence in a New Era, Executive Summary, Washington, D.C., 2008, 7 pages, p. 2.

165United States Department of Homeland Security. 2011 National Network of Fusion Centers Final Report, Washington, D.C., mai 2012, 75 pages, p. 43 et p. 1, consulté le 17 juin 2013 sur le site suivant : http://www.dhs.gov/sites/default/files/publications/2011-national-network-fusion-centers-final-report.pdf. [En anglais seulement]

166United States Department of Justice. Fusion Center Guidelines: Developing and Sharing Information and Intelligence in a New Era, Executive Summary, Office of Justice Programs, Global Justice Information Sharing Initiative, 2008, 8 pages, p. 3, consulté le 24 juin 2013 sur le site suivant: https://it.ojp.gov/documents/fusion_center_executive_summary.pdf. [En anglais seulement]

167Global Justice Information Sharing Initiative, Fusion Center Guidelines: Developing and Sharing Information and Intelligence in a New Era, United States Department of Justice, août 2006, 104 pages, p. 11, consulté

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168Australian Government. Defence Legislation Amendment (Aid to Civilian Authorities) Act 2006, Canberra, ACT, no 3, 2006, 49 pages, consulté le 12 août 2013 sur le site suivant : http://www.comlaw.gov.au/Details/C2006A00003/Download. [En anglais seulement]

169New Zealand Government. Defence Act 1990, loi d’intérêt public de 1990, no 28, Wellington, N.-Z., version réimprimée le 1er juillet 2013, 98 pages, consulté le 12 août 2013 sur le site suivant : http://www.legislation.govt.nz/act/public/1990/0028/latest/DLM204973.html. [En anglais seulement]

170Singapore Government. Singapore Armed Forces Act, (Chapter 295), Act 7 of 1972, édition révisée 2000, 200 pages, consulté le 12 août 2013 sur le site suivant : http://statutes.agc.gov.sg/aol/search/display/view.w3p;page=0;query=DocId%3Af7446be9-daef-4a09-bb63- 8e8da8b61f4c%20%20Status%3Ainforce%20Depth%3A0;rec=0;whole=yes. [En anglais seulement]

171Ministry of Defence. Operations in the UK: The Defence Contribution to Resilience, Joint Doctrine Publication 02 (2e édition), publié en septembre 2007, 317 pages, consulté le 12 août 2013 sur le site suivant : https://www.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/61965/defenceconrtibution1.pdf. [En anglais seulement]

172Doyle, C. et J.K. Elsea. The Posse Comitatus Act and Related Matters: The Use of the Military to Execute Civilian Law, Congressional Research Service Report for Congress, R42659, 16 août 2012, 66 pages, consulté le 19 juin 2013 sur le site suivant : http://www.fas.org/sgp/crs/natsec/R42659.pdf. [En anglais seulement]

173Législation de l’Union européenne. Synthèses de la législation de l’UE : État-major de l’Union européenne (EMUE), décision du Conseil du 22 janvier 2001, Bruxelles, Belgique, 2001, 3 pages, consulté le 12 août 2013 sur le site suivant : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=URISERV:r00006.

174ReCAAP Information Sharing Centre. Piracy and Armed Robbery against Ships in Asia Annual Report: January – December 2011, 2011, 115 pages, p. 113-114, consulté le 5 juin 2013 sur le site suivant : http://www.recaap.org/DesktopModules/Bring2mind/DMX/Download.aspx?Command=Core_Download&EntryId= 239&PortalId=0&TabId=78. [En anglais seulement]

175NATO MARCOM, site Web. Maritime Command (MARCOM) Role, consulté le 12 août 2013 à l’adresse suivante : http://www.mc.nato.int/about/Pages/HQ%20MARCOM’s%20role%20in%20NATO%20Operations.aspx. [En anglais seulement]

176La situation stratégique du Canada en a aussi fait un allié complaisant, avec qui les Australiens n’ont pas cherché très vigoureusement à se rapprocher dans le domaine de la sécurité au-delà de leur appartenance à des alliances quadripartites (États-Unis, Royaume-Uni, Australie et Canada) et à d’autres forums dirigés par les États-Unis. Cité dans : Book Review: Blaxland, John. Strategic Cousins: Australian and Canadian Expeditionary Forces and the British and American Empires, Kingston, McGill-Queen’s University Press, 2006, 388 pages, p. 275, consulté le 12 août 2013 sur le site suivant : http://www.journal.forces.gc.ca/vo9/no4/22-book4-livre4-eng.asp. [En anglais seulement]

177Le processus par étapes de l’UE s’inspire des pratiques exemplaires et des leçons apprises de deux initiatives régionales de coopération : la SUCFIS (Sea Surveillance Cooperation Finland Sweden) et la SUCBAS (Sea Surveillance Cooperation Baltic Sea). En utilisant l’infrastructure existante de « système-à-système », le MARSUR assouplit les restrictions qui empêchent les participants de prendre part au processus. La technologie qui sous-tend le système MARSUR automatisé est le système d’échange MARSUR (MEXS), une unité de traitement logique qui offre des interfaces tant avec les systèmes nationaux qu’avec le réseau MEXS. Ce système offre également la

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possibilité d’adapter l’interface. La communisation MEXS peut être adaptée au mode de transport choisi, ce qui est très important lorsqu’on utilise de faibles bandes passantes. Cette approche sépare le protocole MEXS de la mise en place du réseau, ce qui permet d’utiliser presque tous les protocoles de transport et les types de bandes passantes (fil, fibre, radio et satellite, par exemple). Cité dans : Staff, P., Capf. « European Maritime Surveillance Networking – MARSUR », NMIO Technical Bulletin (National Maritime Intelligence-Integration Office), volume 2, avril 2012, 16 pages, p. 4 et 5 (p. 5), consulté le 31 mai 2013 sur le site suivant : http://nmio.ise.gov/docs/NMIO_QuarterlyVOL2.pdf. [En anglais seulement]

178Les mesures de sécurité des États-Unis avec le Canada comprennent l’initiative Par-delà la frontière. Celle-ci expose une vision pour la sécurité du périmètre et la compétitivité économique selon laquelle les É.-U. et le Canada travaillent en partenariat à l’intérieur et à l’extérieur de nos frontières pour renforcer notre sécurité et accélérer la circulation légitime des biens et des services entre nos deux pays. Les É.-U. ont mis en place plusieurs programmes fructueux d’application de la loi en commun avec le Canada comme les Équipes intégrées de la police des frontières (EIPF), le Groupe de travail sur l’exécution et la sécurité à la frontière (Border Enforcement Security Taskforces (BEST)) et les opérations intégrées transfrontalières maritimes d’application de la loi (programme Shiprider) (ShipRider Integrated Cross Border Maritime Law Enforcement). La haute direction participe à ces efforts dans le cadre de forums comme le Forum sur la criminalité transfrontalière (FCT), qui est présidé par le procureur général et le secrétaire de la Sécurité intérieure des É.-U. avec les ministres canadiens de la Justice et de la Sécurité publique. Dans le cadre du Plan d’action Par-delà la frontière, les responsables américains et canadiens améliorent l’interopérabilité radio aux fins de l’application transfrontalière de la loi et misent sur les réussites de programmes comme l’EIPF, le BEST et Shiprider en vue d’élaborer la prochaine génération d’application transfrontalière intégrée de la loi.

179Les membres du GTISM comprennent Transports Canada, la Garde côtière canadienne (ministère des Pêches), le ministère de la Défense nationale et Sécurité publique Canada (y compris l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et la Gendarmerie royale du Canada (GRC)).

180Gouvernement du Canada. Marine Security Operations Centre (East) Awareness Brief, Projet des Centres d’opérations de sécurité maritime, PowerPoint, juillet 2013, 42 pages, p. 3.

181Peer, D. (dir.) Closing the Gap: Enhance Maritime Security Cooperation and Awareness, Maritime Security Occasional Paper No. 16, Centre for Foreign Policy Studies, Université Dalhousie, Halifax, N.-É., 2012, 94 pages, p. 17, consulté le 26 juillet 2013 sur le site suivant : http://maritimesecurityconference.org/read_ahead/Closing%20the%20Gap.pdf.

182Peer, D. (dir.) Closing the Gap: Enhance Maritime Security Cooperation and Awareness, Maritime Security Occasional Paper No. 16, Centre for Foreign Policy Studies, Université Dalhousie, Halifax, N.-É., 2012, 94 pages, p. 18, consulté le 26 juillet 2013 sur le site suivant : http://maritimesecurityconference.org/read_ahead/Closing%20the%20Gap.pdf.

183Peer, D. (dir.) Closing the Gap: Enhance Maritime Security Cooperation and Awareness, Maritime Security Occasional Paper No. 16, Centre for Foreign Policy Studies, Université Dalhousie, Halifax, N.-É., 2012, 94 pages, p. 18, consulté le 26 juillet 2013 sur le site suivant : http://maritimesecurityconference.org/read_ahead/Closing%20the%20Gap.pdf.

184Ibid., p. 19. 185Ibid., p. 19. 186Ibid., p. 19. 187Le droit de propriété s’entend de l’entité qui a généré les données et l’information. Si un organisme extérieur décide d’ajouter de l’information afin d’améliorer ou de mettre à jour le rapport original, cet organisme a la responsabilité d’informer la partie d’origine des raisons motivant la modification des données ou de l’information.

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188Peer, D. (dir.) Closing the Gap: Enhance Maritime Security Cooperation and Awareness, Maritime Security Occasional Paper No. 16, Centre for Foreign Policy Studies, Université Dalhousie, Halifax, N.-É., 2012, 94 pages, p. 19, consulté le 26 juillet 2013 sur le site suivant : http://maritimesecurityconference.org/read_ahead/Closing%20the%20Gap.pdf.

189Peer, D. (dir.) Closing the Gap: Enhance Maritime Security Cooperation and Awareness, Maritime Security Occasional Paper No. 16, Centre for Foreign Policy Studies, Université Dalhousie, Halifax, N.-É., 2012, 94 pages, p. 21, consulté le 26 juillet 2013 sur le site suivant : http://maritimesecurityconference.org/read_ahead/Closing%20the%20Gap.pdf.

190Belgian Standing Committee (dir.). Fusion Centres Throughout Europe: All Source Threat Assessments in the Fight Against Terrorism, Comité permanent de contrôle des services de renseignement et de sécurité, Intersentia, Bruxelles, 2010, 220 pages, p. 210.

191Belgian Standing Committee (dir.). Fusion Centres Throughout Europe: All Source Threat Assessments in the Fight Against Terrorism, Comité permanent de contrôle des services de renseignement et de sécurité, Intersentia, Bruxelles, 2010, 220 pages, p. 210.

192Markle Task Force on National Security in the Information Age. Mobilizing Information to Prevent Terrorism: Accelerating Development of a Trusted Information Sharing Environment, 13 juillet 2006, 2 pages, p. 1, consulté le 18 juin 2013 sur le site suivant : http://www.markle.org/news-events/media-releases/markle-task-force-national- security-information-age-releases-third-report. [En anglais seulement]

193Rollins, J. Fusion Centers: Issues and Options for Congress, US Congressional Research Service Report for Congress, RL34070, 18 janvier 2008, 92 pages, p. 5, consulté le 30 juin 2013 sur le site suivant : http://www.fas.org/sgp/crs/intel/RL34070.pdf. [En anglais seulement]

194Belgian Standing Committee (dir.). Fusion Centres Throughout Europe: All Source Threat Assessments in the Fight Against Terrorism, Comité permanent de contrôle des services de renseignement et de sécurité, Intersentia, Bruxelles, 2010, 220 pages, p. 210.

195Belgian Standing Committee (dir.). Fusion Centres Throughout Europe: All Source Threat Assessments in the Fight Against Terrorism, Comité permanent de contrôle des services de renseignement et de sécurité, Intersentia, Bruxelles, 2010, 220 pages, p. 210.

196Belgian Standing Committee (dir.). Fusion Centres Throughout Europe: All Source Threat Assessments in the Fight Against Terrorism, Comité permanent de contrôle des services de renseignement et de sécurité, Intersentia, Bruxelles, 2010, 220 pages, p. 210.

197Bateman, S. « Securing Australia’s Maritime Approaches », Security Challenges, vol. 3, no 3, août 2007, p. 109 à 129 (p. 116), consulté le 16 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.securitychallenges.org.au/ArticlePDFs/vol3no3Bateman.pdf. [En anglais seulement]

198Mossop, J. « Maritime Security in New Zealand », Maritime Security: International Law and Policy Perspectives from Australia and New Zealand, Klein, Natalie, Joanna Mossop et Donald R. Rothwell, dir., Routledge, 2010, 277 pages, p. 54 à 75 (p. 72).

199Ow, G., major. « Information Sharing: A Singapore Perspective », Journal of the Singapore Armed Forces Supplement: Pointer, avril 2011, 50 pages, p. 11 à 19:16, consulté le 4 juin 2013 sur le site suivant : http://www.mindef.gov.sg/content/imindef/publications/pointer/supplements/IFC/_jcr_content/imindefPars/0006/file .res/MINDEF_Pointer%20IFC%20Supplement%20FINAL.pdf. [En anglais seulement]

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200Lim, I., Capc. « Comprehensive Maritime Domain Awareness – An Idea Whose Time Has Come? » Journal of the Singapore Armed Forces: Pointer, vol. 33, no 3, octobre 2007, 126 pages, p. 13 à 26 (p. 18), consulté le 5 juin 2013 sur le site suivant : http://www.mindef.gov.sg/imindef/publications/pointer/journals/2007/v33n3/feature2.html. [En anglais seulement]

201Bjelopera, Jerome. Terrorism Information Sharing and the Nationwide Suspicious Activity Report Initiative: Background and Issues for Congress, Congressional Research Service Report for Congress, R40901, 28 décembre 2011, 22 pages, p. 1, consulté le 17 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.fas.org/sgp/crs/intel/R40901.pdf. [En anglais seulement]

202Commission des communautés européennes. Communication de la Commission au Parlement européen, au Comité économique et social européen et au Comité des régions — Sur la voie de l’intégration de la surveillance maritime : Un environnement commun de partage de l’information pour le domaine maritime de l’UE, COM (2009), Bruxelles, 15 octobre 2009, 14 pages, p. 3, consulté le 4 juillet 2013 sur le site suivant : http://eur- lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=COM:2009:0538:FIN:FR:PDF.

203Gouvernement du Canada. Marine Security Operations Centre (East) Awareness Brief, Projet des Centres d’opérations de sécurité maritime, PowerPoint, juillet 2013, 42 pages, p. 3.

204Peer, D. (dir.). Closing the Gap: Enhance Maritime Security Cooperation and Awareness, Maritime Security Occasional Paper N 16, Centre for Foreign Policy Studies, Université Dalhousie, Halifax N.-É., 2012, 94 pages, p. 22, consulté le 26 juillet 2013 sur le site suivant : http://maritimesecurityconference.org/read_ahead/Closing%20the%20Gap.pdf.

205Organisation maritime internationale. IMO activities to enhance maritime security, décembre 2003, 15 pages, consulté le 8 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.imo.org/blast/blastDataHelper.asp?data_id=17989&filename=IMOactivities.pdf. [En anglais seulement]

206L’OACI, qui a compris l’importance de contrer le terrorisme aérien émergent, a pris des mesures en vue d’instaurer des dispositions législatives et de mettre en œuvre des stratégies pour lutter contre cette menace. Des hauts fonctionnaires de 154 pays ont approuvé l’adoption d’une nouvelle stratégie pour renforcer la sécurité des transporteurs aériens. Ce nouveau système a été mis en place par chaque gouvernement et par l’OACI, qui a ensuite assumé la responsabilité de créer des programmes de suivi servant à corriger les lacunes ciblées lors de vérifications menées régulièrement.

207Peer, D. (dir.) Closing the Gap: Enhance Maritime Security Cooperation and Awareness, Maritime Security Occasional Paper No. 16, Centre for Foreign Policy Studies, Université Dalhousie, Halifax, N.-É., 2012, 94 pages, p. 23, consulté le 26 juillet 2013 sur le site suivant : http://maritimesecurityconference.org/read_ahead/Closing%20the%20Gap.pdf.

208Peer, D. (dir.) Closing the Gap: Enhance Maritime Security Cooperation and Awareness, Maritime Security Occasional Paper No. 16, Centre for Foreign Policy Studies, Université Dalhousie, Halifax, N.-É., 2012, 94 pages, p. 23, consulté le 26 juillet 2013 sur le site suivant : http://maritimesecurityconference.org/read_ahead/Closing%20the%20Gap.pdf. 209Peer, D. (dir.) Closing the Gap: Enhance Maritime Security Cooperation and Awareness, Maritime Security Occasional Paper No. 16, Centre for Foreign Policy Studies, Université Dalhousie, Halifax, N.-É., 2012, 94 pages, p. 24, consulté le 26 juillet 2013 sur le site suivant : http://maritimesecurityconference.org/read_ahead/Closing%20the%20Gap.pdf.

210Ibid., p. 34.

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 162

211Peer, D. (dir.) Closing the Gap: Enhance Maritime Security Cooperation and Awareness, Maritime Security Occasional Paper No. 16, Centre for Foreign Policy Studies, Université Dalhousie, Halifax, N.-É., 2012, 94 pages, p. 25, consulté le 26 juillet 2013 sur le site suivant : http://maritimesecurityconference.org/read_ahead/Closing%20the%20Gap.pdf.

212Peer, D. (dir.) Closing the Gap: Enhance Maritime Security Cooperation and Awareness, Maritime Security Occasional Paper No. 16, Centre for Foreign Policy Studies, Université Dalhousie, Halifax, N.-É., 2012, 94 pages, p. 25, consulté le 26 juillet 2013 sur le site suivant : http://maritimesecurityconference.org/read_ahead/Closing%20the%20Gap.pdf.

213Peer, D. (dir.) Closing the Gap: Enhance Maritime Security Cooperation and Awareness, Maritime Security Occasional Paper No. 16, Centre for Foreign Policy Studies, Université Dalhousie, Halifax, N.-É., 2012, 94 pages, p. 25 et 26, consulté le 26 juillet 2013 sur le site suivant : http://maritimesecurityconference.org/read_ahead/Closing%20the%20Gap.pdf.

214Ibid., p. 26.

215United States Office of Management and Budget. OMB Guidance for Implementing the Privacy Provisions of the E-Government Act of 2002, M-03-22, 26 septembre 2003, cité dans : United States Government Accountability Office. Data Mining: DHS Needs to Improve Executive Oversight of Systems Supporting Counterterrorism, Report to Congressional Requesters, GAO-11-742, Washington, D.C., septembre 2011, 70 pages, p. 0, consulté le 17 juin 2013 sur le site suivant : http://www.gao.gov/assets/590/585288.pdf. [En anglais seulement]

216En vertu de la E-Government Act, les organismes doivent, dans la mesure du possible, rendre publiques les évaluations des facteurs relatifs à la vie privée sur leur site Web, dans le Federal Register ou en utilisant toute autre méthode nécessaire; Public Law 107-347, article 208(b)(1)(B)(iii).

217Comme nous l’avons mentionné précédemment, le DHS a ciblé trois systèmes d’exploration des données fondés sur un modèle : le Data Analysis and Research for Trade Transparency System (DARTTS), l’Automated Targeting System (ATS) et le Freight Assessment System. Ces systèmes ne rassemblent pas de renseignements personnels.

218FISMA, Title III, E-Government Act of 2002, Public Law 107-347 (17 décembre 2002), 44 U.S. Code Section 3541 et suiv.

219U.S. Code. Public Law 107-296, Section 222 (25 novembre 2002).

220La Loi stipule que le mot « records » s’entend d’un élément, d’un ensemble ou d’un regroupement d’information sur une personne qu’un organisme a recueillie et qui fournit le nom de la personne ou tout autre élément permettant de l’identifier. Il définit également le terme « system of records » comme un groupe de dossiers, régi par un organisme, duquel on tire une information en utilisant le nom d’une personne ou tout autre élément permettant de l’identifier.

221Ce partenariat se compose de l’Australian Crime Commission, de l’Australian Customs and Border Protection Service, de la police fédérale australienne, de l’Australian Securities and Investments Commission, de l’Australian Taxation Office, de l’Australian Transaction Reports and Analysis Centre, du Clean Energy Regulator, du Department of Climate Change and Energy Efficiency, du Department of Foreign Affairs and Trade, du Department of Human Services, du Department of Immigration and Citizenship, du Department of Sustainability, Environment, Water, Population and Communities, de la communauté nationale du renseignement et des organismes d’État et territoriaux d’application de la loi.

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222Australian Crime Commission. Australian Crime Commission Annual Report 2011-12, Commonwealth of Australia, 2012, 278 pages, p. 24, consulté le 30 mai 2013 sur le site suivant : https://www.crimecommission.gov.au/sites/default/files/ACC_AR_2011-2012.pdf. [En anglais seulement]

223Barkley, H. « Australian Border Protection Command », NMIO Technical Bulletin (National Maritime Intelligence-Integration Office), volume 1, janvier 2012, 16 pages, p. 4 et 5 (p. 4), consulté le 30 mai 2013 sur le site suivant : http://nmio.ise.gov/docs/NMIO%20Quarterly.pdf. [En anglais seulement]

224Klein, N., J. Mossop et D.R. Rothwell. « Australia, New Zealand and Maritime Security », Maritime Security: International Law and Policy Perspectives from Australia and New Zealand, Klein, Natalie, Joanna Mossop et Donald R. Rothwell, dir., Routledge, 2010, 277 pages, p. 1 à 21, p. 5.

225Par exemple, la zone économique exclusive, qui englobe la partie continentale ainsi que les îles et les territoires situés au large, totalise 8 148 250 km2, ce qui devrait se comparer à un territoire total de 7 692 024 km2 (consulté le 28 juin 2013 sur le site suivant : www.ga.gov.au [en anglais seulement]). La ZEE de la Nouvelle-Zélande, à 4 053 000 km2, est approximativement 15 fois plus grande que son territoire (270 500 km2). New Zealand Government, Department of Prime Minister and Cabinet, Maritime Patrol Review, Wellington, N.-Z., Department of Prime Minister and Cabinet, février 2001, 44 pages, consulté le 28 juin 2013 sur le site suivant : http://www.dpmc.govt.nz/sites/all/files/publications/maritime_patrol_review.pdf. [En anglais seulement]

226Klein, N., J. Mossop et D.R. Rothwell. « Australia, New Zealand and Maritime Security », Maritime Security: International Law and Policy Perspectives from Australia and New Zealand, Klein, Natalie, Joanna Mossop et Donald R. Rothwell, dir., Routledge, 2010, 277 pages, p. 1 à 21, p. 21.

227Malgré les obligations relatives à l’échange d’information découlant de la recherche scientifique marine et celles liées à la coopération en matière de conservation et de gestion des ressources marines vivantes, le document traite seulement des obligations se rapportant plus précisément à la sécurité maritime.

228Convention pour la répression d’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime, 10 mars 1988, R.T.N.U., vol. 1678, p. 235 [Convention SUA de 1988]; Protocole de 2005 relatif à la Convention pour la répression d’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime, 1er novembre, 14 octobre 2005, [2005] ATNIF 30 [Protocole SUA de 2005].

229Résolution MSC.202(81) de l’OMI. Adoption d’amendements à la Convention internationale de 1974 pour la sauvegarde de la vie humaine en mer, telle que modifiée, Chapitre V, Règle 19-1, Identification et suivi des navires à grande distance, 19 mai 2006, OMI Doc. MSC 81/25/Add.1, Annexe 2, p. 2.

230Convention internationale sur la sauvegarde de la vie en mer, 10 décembre 1982, R.T.N.U., vol. 1833, p. 397 [Convention SOLAS].

231Rahman, C. « The Global Maritime Partnership Initiative: Implications for the Royal Australian Navy », articles dans Australian Maritime Affairs, no 24, Sea Power Centre – Australia, Department of Defence, Canberra, ACT, 2008, 78 pages, p. 3, consulté le 26 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.navy.gov.au/sites/default/files/documents/PIAMA24.pdf. [En anglais seulement]

232Rahman, C. « The Global Maritime Partnership Initiative: Implications for the Royal Australian Navy », articles dans Australian Maritime Affairs, no 24, Sea Power Centre – Australia, Department of Defence, Canberra, ACT, 2008, 78 pages, p. 57, consulté le 26 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.navy.gov.au/sites/default/files/documents/PIAMA24.pdf. [En anglais seulement]

233Rothwell, D.R. « Maritime Security in the Twenty-First Century: Contemporary and Anticipated Challenges for Australia and New Zealand », Maritime Security: International Law and Policy Perspectives from Australia and

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 164

New Zealand, Klein, Natalie, Joanna Mossop et Donald R. Rothwell, dir., Routledge, 2010, 277 pages, p. 242 à 259 (p. 258). [En anglais seulement]

234La NSMS [stratégie nationale en matière de sécurité maritime] fait partie d’un système de stratégies nationales, intérieures et de sécurité maritime interdépendantes qui se compose également de la National Security Strategy of the United States [stratégie de sécurité nationale des É.-U.], de la National Strategy on Combating Weapons of Mass Destruction [stratégie nationale de lutte contre les armes de destruction massive], de la National Strategy for Homeland Security [stratégie nationale pour la sécurité intérieure] et de la National Defense Strategy of the United States [stratégie de défense nationale des É.-U.]. La NSMS accorde une grande importance à l’économie américaine et au lien de dépendance qui existe entre celle-ci et l’économie mondiale, d’où le besoin d’une coopération internationale. Le thème sous-jacent de la NSMS est que la sécurité ne doit pas être assurée aux dépens du libre- échange et des marchés; une économie mondiale forte est capable, à elle seule, de renforcer la sécurité nationale des États-Unis.

235Aikins, G. « Network-Centric Operations and Interdepartmental Marine Security », Canadian Naval Review, vol. 1, no 3, automne 2005, 44 pages, p. 20 à 23 (p. 20), consulté le 26 juin 2013 sur le site suivant : http://www.navalreview.ca/wp-content/uploads/public/vol1num3/vol1num3art5.pdf. [En anglais seulement]

236Aikins, G. « Network-Centric Operations and Interdepartmental Marine Security », Canadian Naval Review, vol. 1, no 3, automne 2005, 44 pages, p. 20 à 23 (p. 22), consulté le 26 juin 2013 sur le site suivant : http://www.navalreview.ca/wp-content/uploads/public/vol1num3/vol1num3art5.pdf. [En anglais seulement]

237Aikins, G. « Network-Centric Operations and Interdepartmental Marine Security », Canadian Naval Review, vol. 1, no 3, automne 2005, 44 pages, p. 20 à 23 (p. 22), consulté le 26 juin 2013 sur le site suivant : http://www.navalreview.ca/wp-content/uploads/public/vol1num3/vol1num3art5.pdf. [En anglais seulement]

238Aikins, G. « Network-Centric Operations and Interdepartmental Marine Security », Canadian Naval Review, vol. 1, no 3, automne 2005, 44 pages, p. 20 à 23 (p. 23), consulté le 26 juin 2013 sur le site suivant : http://www.navalreview.ca/wp-content/uploads/public/vol1num3/vol1num3art5.pdf. [En anglais seulement]

239Ministère de la Défense nationale du Canada. Évaluation du Programme de contributions à l’OTAN, 1258-184 (Chef – Service d’examen), mars 2011, 113 pages, p. 49, consulté le 12 juin 2013 sur le site suivant : http://www.crs-csex.forces.gc.ca/reports-rapports/pdf/2011/P0924-fra.pdf.

240Ministère de la Défense nationale du Canada. Évaluation du Programme de contributions à l’OTAN, 1258-184 (Chef – Service d’examen), mars 2011, 113 pages, p. 50, consulté le 12 juin 2013 sur le site suivant : http://www.crs-csex.forces.gc.ca/reports-rapports/pdf/2011/P0924-fra.pdf.

241Haydon, P. et D. Middlemiss. « A Conversation with Rear-Admiral Dan McNeil », Canadian Naval Review, vol. 1, no 2, été 2005, 44 pages, p. 15 à 21, p. 15, consulté le 26 juin 2013 sur le site suivant : http://www.navalreview.ca/wp-content/uploads/public/vol1num2/vol1num2.pdf. [En anglais seulement]

242Haydon, P. et D. Middlemiss. « A Conversation with Rear-Admiral Dan McNeil », Canadian Naval Review, vol. 1, no 2, été 2005, 44 pages, p. 15 à 21, p. 15, consulté le 26 juin 2013 sur le site suivant : http://www.navalreview.ca/wp-content/uploads/public/vol1num2/vol1num2.pdf. [En anglais seulement]

243Haydon, P. et D. Middlemiss. « A Conversation with Rear-Admiral Dan McNeil », Canadian Naval Review, vol. 1, no 2, été 2005, 44 pages, p. 15 à 21, p. 15, consulté le 26 juin 2013 sur le site suivant : http://www.navalreview.ca/wp-content/uploads/public/vol1num2/vol1num2.pdf. [En anglais seulement]

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 165

244Haydon, P. et D. Middlemiss. « A Conversation with Rear-Admiral Dan McNeil », Canadian Naval Review, vol. 1, no 2, été 2005, 44 pages, p. 15 à 21, p. 16, consulté le 26 juin 2013 sur le site suivant : http://www.navalreview.ca/wp-content/uploads/public/vol1num2/vol1num2.pdf. [En anglais seulement]

245Kinney, L. « Canada’s Marine Security », Canadian Naval Review, vol. 4, no 4, hiver 2009, 44 pages, p. 15 à 19, p. 15, consulté le 26 juin 2013 sur le site suivant : http://www.navalreview.ca/wp- content/uploads/public/vol4num4/vol4num4art4.pdf. [En anglais seulement]

246Kinney, L. « Canada’s Marine Security », Canadian Naval Review, vol. 4, no 4, hiver 2009, 44 pages, p. 15 à 19, p. 15, consulté le 26 juin 2013 sur le site suivant : http://www.navalreview.ca/wp- content/uploads/public/vol4num4/vol4num4art4.pdf. [En anglais seulement]

247Kinney, L. « Canada’s Marine Security », Canadian Naval Review, vol. 4, no 4, hiver 2009, 44 pages, p. 15 à 19, p. 18, consulté le 26 juin 2013 sur le site suivant : http://www.navalreview.ca/wp- content/uploads/public/vol4num4/vol4num4art4.pdf. [En anglais seulement]

248Beckh, J. « Maritime Surveillance (MARSUR) Networking in the European Union », European Security and Defence, 2011, p. 67 à 69, p. 68, consulté le 4 juin 2013 sur le site suivant : https://beckh.wordpress.com/2011/12/26/maritime-surveillance-marsur-networking-in-the-european-union/. [En anglais seulement]

249Traité sur l’Union européenne, C83, article 4, paragraphe 2 : « L’Union respecte l’égalité des États membres devant les traités ainsi que leur identité nationale, inhérente à leurs structures fondamentales politiques et constitutionnelles, y compris en ce qui concerne l’autonomie locale et régionale. Elle respecte les fonctions essentielles de l’État, notamment celles qui ont pour objet d’assurer son intégrité territoriale, de maintenir l’ordre public et de sauvegarder la sécurité nationale. En particulier, la sécurité nationale reste de la seule responsabilité de chaque État membre. »

250Commission européenne. Règlement du Parlement européen et du Conseil portant création du système européen de surveillance des frontières (Eurosur), COM (2011) 873 final, Bruxelles, 12 décembre 2011, 43 pages, p. 2, consulté le 4 juillet 2013 sur le site suivant : http://eur- lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=COM:2011:0873:FIN:FR:PDF.

251Le premier groupe d’utilisateurs de l’UE comprend la sécurité maritime (conformément aux conventions de l’OMI concernées, particulièrement les conventions SOLAS, STCW et COLREG, de même que la législation européenne pertinente); la recherche et le sauvetage, la sûreté maritime (conformément à l’article XI-2 de la Convention SOLAS, du Règlement 725/2004 et de la Directive 2005/65/EC. D’après l’article 2 du Règlement 725/2004, la « sûreté maritime » s’entend de la combinaison des mesures préventives visant à protéger le transport maritime et les installations portuaires contre les menaces d’actions illicites intentionnelles et la prévention de la pollution causée par les navires (Convention MARPOL 73/78 et législation européenne pertinente). Le deuxième groupe comprend le contrôle des pêches. Le troisième groupe d’utilisateurs se compose des responsables de la préparation et de l’intervention en cas de pollution marine et des responsables de l’environnement marin. Le quatrième groupe comprend les douanes, qui se concentrent sur le contrôle des biens. Le cinquième groupe est le contrôle des frontières, qui se concentre sur la prévention de l’immigration illégale et la criminalité transfrontalière aux frontières extérieures de l’UE. Le sixième groupe, qui s’intéresse au maintien de l’ordre en général, se concentre sur la prévention de l’immigration illégale et la criminalité transfrontalière aux frontières extérieures de l’UE. Le septième et dernier groupe est la défense, qui participe aux activités de coopération civiles et militaires.

252L’Organisation européenne pour la sécurité (OES) est une société coopérative à responsabilité limitée sans but lucratif inscrite au registre des entreprises en vertu de la loi belge, dont tous les membres possèdent le même nombre de parts. En 2013, l’OES représente les intérêts et l’expertise de 42 membres œuvrant dans le domaine de la sécurité en fournissant des solutions de sécurité et de services technologiques; ils sont issus de 13 pays différents de l’Espace

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économique européen (EEE), représentant plus de 65% du marché européen de sécurité et deux millions de salariés européens. L’OES est l’une des parties prenantes du dialogue public-privé qui a lieu avec les institutions de l’UE et de ses États membres sur les enjeux liés à la sûreté.

253Organisation européenne pour la sécurité. EOS Recommendations for an Integrated Surveillance of the EU Maritime Domain, juin 2012, 72 pages, p. 7, consulté le 25 juin 2013 sur le site suivant : https://www.yumpu.com/en/document/view/10316215/eos-recommendations-for-an-integrated-surveillance-of-the- eu-. [En anglais seulement]

254Fantoni, P., Capt. « Italian Navy’s Approach to an Integrated Interagency Maritime Surveillance », NMIO Technical Bulletin (National Maritime Intelligence-Integration Office), volume 4, automne 2012, 15 pages, p. 3 à 5 (p. 3), consulté le 25 juin 2013 sur le site suivant : http://nmio.ise.gov/docs/NMIO_QuarterlyVOL4.pdf. [En anglais seulement]

255Feldt, L., P. Roell et R.D. Thiele. « Maritime Security – Perspectives for a Comprehensive Approach », ISPSW Strategy Series: Focus on Defense and International Security, no 222, avril 2013, 25 pages, p. 22.

256FRONTEX compte plusieurs secteurs d’activités, qui sont définis par la loi. Ces secteurs sont les opérations conjointes, la formation, l’analyse de risques, la recherche, l’offre rapide de capacité d’intervention, l’aide aux États membres lors des opérations de retour conjointes, les systèmes d’information et l’environnement d’échange de l’information. Dans le cadre de son mandat, FRONTEX est constamment en étroite liaison avec d’autres partenaires de l’UE (comme Europol, l’EASO, Eurojust, le FRA ou le CEPOL) et les autorités frontalières afin de favoriser une plus grande cohésion. De plus, conformément à la politique générale de l’UE en matière de relations extérieures, FRONTEX travaille en étroite collaboration avec les autorités de contrôle des frontières des pays non membres de l’UE et des pays associés à l’espace Schengen, soit principalement des pays considérés comme des sources ou des voies transitoires de la migration irrégulière. Cité dans : FRONTEX. Annual Risk Analysis 2013, Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’Union européenne (UE), Varsovie, Pologne, avril 2013, 80 pages, p. 8, consulté le 31 mai 2013 sur le site suivant : http://www.frontex.europa.eu/assets/Publications/Risk_Analysis/Annual_Risk_Analysis_2013.pdf. [En anglais seulement]

257Staff, P., Capf. « European Maritime Surveillance Networking – MARSUR », NMIO Technical Bulletin (National Maritime Intelligence-Integration Office), volume 2, avril 2012, 16 pages, p. 4 et 5 (p. 4), consulté le 31 mai 2013 sur le site suivant : http://nmio.ise.gov/docs/NMIO_QuarterlyVOL2.pdf. [En anglais seulement]

258Staff, P., Capf. « European Maritime Surveillance Networking – MARSUR », NMIO Technical Bulletin (National Maritime Intelligence-Integration Office), volume 2, avril 2012, 16 pages, p. 4 et 5 (p. 5), consulté le 31 mai 2013 sur le site suivant : http://nmio.ise.gov/docs/NMIO_QuarterlyVOL2.pdf. [En anglais seulement]

259La technologie qui sous-tend le système MARSUR automatisé est le système d’échange MARSUR (MEXS), une unité de traitement logique qui offre des interfaces tant avec les systèmes nationaux qu’avec le réseau MEXS. Ce système offre également la possibilité d’adapter l’interface. La communisation MEXS peut être adaptée au mode de transport choisi, ce qui est très important lorsqu’on utilise de faibles bandes passantes. Cette approche sépare le protocole MEXS de la mise en place du réseau, ce qui permet d’utiliser presque tous les protocoles de transport et les types de bandes passantes (fil, fibre, radio et satellite, par exemple). Cité dans : Staff, P., Capf. « European Maritime Surveillance Networking – MARSUR », NMIO Technical Bulletin (National Maritime Intelligence- Integration Office), volume 2, avril 2012, 16 pages, p. 4 et 5 (p. 5), consulté le 31 mai 2013 sur le site suivant : http://nmio.ise.gov/docs/NMIO_QuarterlyVOL2.pdf. [En anglais seulement] 260Le système d’identification automatique (SIA) est un système de suivi automatique utilisé sur les navires et par les services du trafic maritime (STM) afin d’identifier et de localiser les navires en échangeant des données électroniques avec d’autres navires à proximité et les stations de base des SIA.

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261Davies, R. « New Zealand National Maritime Coordination Centre », NMIO Technical Bulletin (National Maritime Intelligence-Integration Office), volume 2, avril 2012, 16 pages, p. 8 et 9 (p. 8), consulté le 30 juillet 2013 sur le site suivant : http://nmio.ise.gov/docs/NMIO_QuarterlyVOL2.pdf. [En anglais seulement]

262Davies, R. « New Zealand National Maritime Coordination Centre », NMIO Technical Bulletin (National Maritime Intelligence-Integration Office), volume 2, avril 2012, 16 pages, p. 8 et 9 (p. 8), consulté le 30 juillet 2013 sur le site suivant : http://nmio.ise.gov/docs/NMIO_QuarterlyVOL2.pdf. [En anglais seulement]

263Department of the Prime Minister and Cabinet. Maritime Patrol Review, Wellington, N.-Z., février 2001, 44 pages, p. 33, consulté le 28 juin 2013 sur le site suivant : http://www.dpmc.govt.nz/sites/all/files/publications/maritime_patrol_review.pdf. [En anglais seulement]

264Office of the Auditor-General. « Effectiveness of Arrangements for Coordinating Civilian Maritime Patrols », Performance Audit Report, Wellington, N.-Z., avril 2010, 58 pages, p. 3, consulté le 4 juin 2013 sur le site suivant : http://www.oag.govt.nz/2010/maritime-patrols/docs/maritime-patrols.pdf. [En anglais seulement]

265State Services Commission, the Treasury and the Department of the Prime Minister and Cabinet. Performance Improvement Framework Formal Review: New Zealand Customs Service (Customs), octobre 2012, 55 pages, p. 5, consulté le 8 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.ssc.govt.nz/sites/all/files/pif-customs-review-oct12.PDF. [En anglais seulement]

266L’entente relative à la CSI exige la présence d’une petite équipe de douaniers des États-Unis à Singapour, qui travaillera avec les autorités locales pour effectuer un précontrôle et cibler les conteneurs à destination des É.-U. qui représentent un risque élevé.

267Le SMSC réunira sous un même toit les éléments provenant des principaux organismes maritimes nationaux, comme la RSN [marine de la République de Singapour], la Maritime and Port Authority [autorité maritime et portuaire] de Singapour et la Police Coast Guard [garde côtière de la police]. En cas de crise ou d’incident maritime, le SMSC planifiera ses opérations en matière de sécurité maritime à partir d’un organe commun, connu sous le nom d’Inter-Agency Coordination Centre [centre de coordination interorganisme].

268L’Information Fusion Centre (IFC) [centre de fusion de l’information] facilitera la fusion et l’échange proactifs d’information pour favoriser l’analyse, la planification et la coordination des interventions maritimes selon une approche davantage axée sur la collaboration et le réseautage. Le centre accueillera les réseaux informatiques nécessaires à la fusion, à l’analyse et à la diffusion de l’information partagée par les organismes et les militaires participants. Le centre permettra également l’interopérabilité et la coopération à l’échelle internationale avec d’autres États dans le but de promouvoir la sécurité maritime dans la région.

269Le Multinational Operations and Exercise Centre (MOEC) [centre d’opérations et d’exercices multinationaux] appuiera la planification et la réalisation des opérations ou exercices multilatéraux. Il sera également un centre de sécurité maritime pour la conduite des opérations régionales de sécurité maritime ou un centre régional d’aide humanitaire ou de secours en cas de catastrophe.

270Beckman, R. « Singapore Strives to Enhance Safety, Security, and Environmental Protection in Its Port and in the Straits of Malacca and Singapore », Ocean and Coastal Law Journal, vol. 14, no 2, 2008-2009, p. 167 à 200, p. 186.

271Foster, C.E. « Counter-Terrorism and the Security of Shipping in South East Asia », Maritime Security: International Law and Policy Perspectives from Australia and New Zealand, Klein, Natalie, Joanna Mossop et Donald R. Rothwell, dir., Routledge, 2010, 277 pages, p. 138 à 154 (p. 153).

272He, R. « Coast Guards and Maritime Piracy: Sailing Past the Impediments to Cooperation in Asia », The Pacific Review, vol. 22, no 5, décembre 2009, p. 667 à 689 (p. 677).

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273Lim, I., Capc. « Comprehensive Maritime Domain Awareness – An Idea Whose Time Has Come? » Journal of the Singapore Armed Forces: Pointer, vol. 33, no 3, octobre 2007, 126 pages, p. 13 à 26 (p. 17), consulté le 5 juin 2013 sur le site suivant : http://www.mindef.gov.sg/imindef/publications/pointer/journals/2007/v33n3/feature2.html. [En anglais seulement]

274Lim, I., Capc. « Comprehensive Maritime Domain Awareness – An Idea Whose Time Has Come? » Journal of the Singapore Armed Forces: Pointer, vol. 33, no 3, octobre 2007, 126 pages, p. 13 à 26 (p. 22), consulté le 5 juin 2013 sur le site suivant : http://www.mindef.gov.sg/imindef/publications/pointer/journals/2007/v33n3/feature2.html. [En anglais seulement]

275Lim, N., Capc. « The Information Fusion Centre – A Case for Information Sharing to Enforce Security in the Maritime Domain », Journal of the Singapore Armed Forces Supplement: Pointer, avril 2011, 50 pages, p. 3 à 11 (p. 6), consulté le 4 juin 2013 sur le site suivant : http://www.mindef.gov.sg/content/imindef/publications/pointer/supplements/IFC/_jcr_content/imindefPars/0006/file .res/MINDEF_Pointer%20IFC%20Supplement%20FINAL.pdf. [En anglais seulement]

276Lim, N., Capc. « The Information Fusion Centre – A Case for Information Sharing to Enforce Security in the Maritime Domain », Journal of the Singapore Armed Forces Supplement: Pointer, avril 2011, 50 pages, p. 3 à 11 (p. 7), consulté le 4 juin 2013 sur le site suivant : http://www.mindef.gov.sg/content/imindef/publications/pointer/supplements/IFC/_jcr_content/imindefPars/0006/file .res/MINDEF_Pointer%20IFC%20Supplement%20FINAL.pdf. [En anglais seulement]

277Ceux-ci incluent la Maritime and Port Authority of Singapore, la Police Coast Guard, l’Immigration & Checkpoints Authority [autorité de l’immigration et des postes de contrôle] et Singapore Customs.

278Vavro, C. « Piracy, Terrorism and the Balance of Power in the Malacca Strait », Canadian Naval Review, vol. 4, no 1, printemps 2008, 45 pages, p. 13 à 17 (p. 13), consulté le 9 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.navalreview.ca/wp-content/uploads/public/vol4num1/vol4num1art4.pdf. [En anglais seulement]

279Vavro, C. « Piracy, Terrorism and the Balance of Power in the Malacca Strait », Canadian Naval Review, vol. 4, no 1, printemps 2008, 45 pages, p. 13 à 17 (p. 17), consulté le 9 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.navalreview.ca/wp-content/uploads/public/vol4num1/vol4num1art4.pdf. [En anglais seulement]

280G4S Risk Management Limited. UK Marine Security Market Report, Report for the Canadian Trade Commissioner Service, 8 mars 2013, 52 pages, p. 9, consulté le 6 juin 2013 sur le site suivant : http://adians.ca/download/9f40e26fa9b2a018c6c73fcda50989e2/UK%20Maritime%20Security%20Study%20- %202013%2003.PDF. [En anglais seulement]

281G4S Risk Management Limited. UK Marine Security Market Report, Report for the Canadian Trade Commissioner Service, 8 mars 2013, 52 pages, p. 10, consulté le 6 juin 2013 sur le site suivant : http://adians.ca/download/9f40e26fa9b2a018c6c73fcda50989e2/UK%20Maritime%20Security%20Study%20- %202013%2003.PDF. [En anglais seulement]

282G4S Risk Management Limited. UK Marine Security Market Report, Report for the Canadian Trade Commissioner Service, 8 mars 2013, 52 pages, p. 10, consulté le 6 juin 2013 sur le site suivant : http://adians.ca/download/9f40e26fa9b2a018c6c73fcda50989e2/UK%20Maritime%20Security%20Study%20- %202013%2003.PDF [En anglais seulement]

283G4S Risk Management Limited. UK Marine Security Market Report, Report for the Canadian Trade Commissioner Service, 8 mars 2013, 52 pages, p. 37, consulté le 6 juin 2013 sur le site suivant :

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284G4S Risk Management Limited. UK Marine Security Market Report, Report for the Canadian Trade Commissioner Service, 8 mars 2013, 52 pages, p. 39, consulté le 6 juin 2013 sur le site suivant : http://adians.ca/download/9f40e26fa9b2a018c6c73fcda50989e2/UK%20Maritime%20Security%20Study%20- %202013%2003.PDF. [En anglais seulement]

285G4S Risk Management Limited. UK Marine Security Market Report, Report for the Canadian Trade Commissioner Service, 8 mars 2013, 52 pages, p. 39, consulté le 6 juin 2013 sur le site suivant : http://adians.ca/download/9f40e26fa9b2a018c6c73fcda50989e2/UK%20Maritime%20Security%20Study%20- %202013%2003.PDF. [En anglais seulement]

286HFI DTC Consortium (HFI). Coordination between the Military and Civilian Organisations: Issues and Solutions, BAE Systems 2009, Brunel University, R. U., 19 mai 2009, 50 pages, p. 1, consulté le 12 août 2013 sur le site suivant : http://www.hfidtc.com/research/multi/multi-reports/phase-2/HFIDTC-2-3-1-4-3-coordination-issues- solutions.pdf.

287HFI DTC Consortium (HFI). Coordination between the Military and Civilian Organisations: Issues and Solutions, BAE Systems 2009, Brunel University, R.-U., 19 mai 2009, 50 pages, p. 2, consulté le 12 août 2013 sur le site suivant : http://www.hfidtc.com/research/multi/multi-reports/phase-2/HFIDTC-2-3-1-4-3-coordination-issues- solutions.pdf.

288HFI DTC Consortium (HFI). Coordination between the Military and Civilian Organisations: Issues and Solutions, BAE Systems 2009, Brunel University, R.-U., 19 mai 2009, 50 pages, p. 3, consulté le 12 août 2013 sur le site suivant : http://www.hfidtc.com/research/multi/multi-reports/phase-2/HFIDTC-2-3-1-4-3-coordination-issues- solutions.pdf.

289HFI DTC Consortium (HFI). Coordination between the Military and Civilian Organisations: Issues and Solutions, BAE Systems 2009, Brunel University, R.-U., 19 mai 2009, 50 pages, p. 4, consulté le 12 août 2013 sur le site suivant : http://www.hfidtc.com/research/multi/multi-reports/phase-2/HFIDTC-2-3-1-4-3-coordination-issues- solutions.pdf.

290HFI DTC Consortium (HFI). Coordination between the Military and Civilian Organisations: Issues and Solutions, BAE Systems 2009, Brunel University, R.-U., 19 mai 2009, 50 pages, p. 4, consulté le 12 août 2013 sur le site suivant : http://www.hfidtc.com/research/multi/multi-reports/phase-2/HFIDTC-2-3-1-4-3-coordination-issues- solutions.pdf.

291La DI relève du Central Intelligence Machinery [appareil central du renseignement], y compris le Government Communications Headquarters (GCHQ) [agence de renseignement et de sécurité] du R.-U., le Secret Intelligence Service (SIS) [service secret de renseignement] et le Security Service [service de sécurité].

292Ministry of Defence. Operations in the UK: The Defence Contribution to Resilience, Joint Doctrine Publication 02 (2e édition), publié en septembre 2007, 317 pages, p. v, consulté le 12 août 2013 sur le site suivant : https://www.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/61965/defenceconrtibution1.pdf. [En anglais seulement]

293À l’exception de l’aide militaire au pouvoir civil en Irlande du Nord.

294La DTM est une opération inactive. On en parle afin de faire ressortir son étroite association avec l’AMAC et les tâches militaires relatives au Standing Home Commitment (SHC) [engagement permanent sur le territoire].

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295Le gouvernement de Sa Majesté a des responsabilités en matière de défense sur l’île de Man et les îles Anglo- Normandes, et ce, malgré le fait qu’en tant que dépendances de la Couronne britannique, elles ne fassent pas réellement partie du R.-U.

296Ministry of Defence. Operations in the UK: The Defence Contribution to Resilience, Joint Doctrine Publication 02 (2e édition), publié en septembre 2007, 317 pages, p. v, consulté le 12 août 2013 sur le site suivant : https://www.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/61965/defenceconrtibution1.pdf. [En anglais seulement]

297Ministry of Defence. Operations in the UK: The Defence Contribution to Resilience, Joint Doctrine Publication 02 (2e édition), publié en septembre 2007, 317 pages, p. vi, consulté le 12 août 2013 sur le site suivant : https://www.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/61965/defenceconrtibution1.pdf. [En anglais seulement]

298Le JAC a pour mission d’analyser, de traiter et de produire des renseignements de sécurité fusionnés pour les É.-U. et l’OTAN afin de soutenir la planification des missions et les opérations des commandants des É.-U., des alliés et de l’OTAN en période de paix, de crise et de guerre.

299Mixon, L. M., Lcol. Requirements and Challenges Facing the NATO Intelligence Fusion Center, A Research Report submitted to the Faculty in Partial Fulfillment of the Graduation Requirements, 12 janvier 2007, 30 pages, p. 2.

300Mixon, L. M., Lcol. Requirements and Challenges Facing the NATO Intelligence Fusion Center, A Research Report submitted to the Faculty in Partial Fulfillment of the Graduation Requirements, 12 janvier 2007, 30 pages, p. 22.

301Mixon, L. M., Lcol. Requirements and Challenges Facing the NATO Intelligence Fusion Center, A Research Report submitted to the Faculty in Partial Fulfillment of the Graduation Requirements, 12 janvier 2007, 30 pages, p. 25.

302NATO MARCOM, site Web. Maritime Command (MARCOM) Role, consulté le 12 août 2013 à l’adresse suivante : http://www.mc.nato.int/about/Pages/HQ%20MARCOM’s%20role%20in%20NATO%20Operations.aspx. [En anglais seulement]

303Organisation du Traité de l’Atlantique Nord. Alliance Maritime Strategy, Annex 1 (C-M(2011) 0023, OTAN sans classification, 18 mars 2011, 9 pages, p. 1 et 2, consulté le 11 juin 2013 sur le site suivant : http://www.nato.int/nato_static/assets/pdf/pdf_2011_03/20110318_alliance_maritime-strategy_CM_2011_23.pdf. [En anglais seulement]

304American Civil Liberties Union. What’s Wrong with Fusion Centers? ACLU Washington Legislative Office, Washington, D.C., décembre 2007, 27 pages, p. 3, consulté le 13 juin 2013 sur le site suivant : http://www.aclu.org/pdfs/privacy/fusioncenter_20071212.pdf. [En anglais seulement]

305American Civil Liberties Union. What’s Wrong with Fusion Centers? ACLU Washington Legislative Office, Washington, D.C., décembre 2007, 27 pages, p. 3 à 5, consulté le 13 juin 2013 sur le site suivant : http://www.aclu.org/pdfs/privacy/fusioncenter_20071212.pdf. [En anglais seulement] 306Brice-O’Hara, S., VCmdt, Vam. « Coast Guard Intelligence – as Unique as the Coast Guard Itself », Coast Guard Outlook 2012, 2012, 186 pages, p. 26 à 31 (p. 26), consulté le 15 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.nxtbook.com/faircount/USCG/USCG12/index.php?startid=26#/186. [En anglais seulement]

307Caswell, K. L. Jr., Lt. Establishment of the National Maritime Intelligence Center: Understanding the Foundations of Trust to Support a Collaborative Environment in Homeland Security, Submitted in partial

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308Le concept « d’état d’esprit favorisant la rédaction pour diffusion » a été recommandé à plusieurs reprises dans la foulée des attaques du 11 septembre 2001. Rédiger dans le but de diffuser l’information à ses partenaires interorganismes offre des avenues de collaboration et permet aux partenaires d’interagir, de communiquer et d’échanger de l’information sans perdre de temps. Cela permet donc que tous les partenaires aient une même connaissance de la situation et aient accès à toute l’information pertinente sur les menaces potentielles. Bien que ce ne soit pas là la seule avenue possible pour explorer le partage de l’information, celle-ci offre des indices importants sur les processus cognitifs d’identification avec les intervenants afin d’instaurer un climat de confiance et de comprendre leurs besoins et leurs capacités. L’environnement interorganisme actuel exige une participation à tous les niveaux, tant à l’horizontale qu’à la verticale. Instaurer un environnement de confiance et de collaboration interorganisme dans le contexte actuel deviendra ultimement le facteur permettant de déterminer si le renseignement est pertinent ou non.

309Cilluffo, F.J., J.R. Clark, M.P. Downing et K.D. Squires. Counterterrorism Intelligence: Fusion Center Perspectives, Research Brief, volume 2, no 1, George Washington University Homeland Security Policy Institute, juin 2012, 35 pages, p. 29, consulté le 17 juin 2013 sur le site suivant : https://cchs.gwu.edu/sites/cchs.gwu.edu/files/downloads/HSPI%20Counterterrorism%20Intelligence%20- %20Fusion%20Center%20Perspectives%206-26-12.pdf. [En anglais seulement]

310Cilluffo, F.J., J.R. Clark, M.P. Downing et K.D. Squires. Counterterrorism Intelligence: Fusion Center Perspectives, Research Brief, volume 2, no 1, George Washington University Homeland Security Policy Institute, juin 2012, 35 pages, p. 31, consulté le 17 juin 2013 sur le site suivant : https://cchs.gwu.edu/sites/cchs.gwu.edu/files/downloads/HSPI%20Counterterrorism%20Intelligence%20- %20Fusion%20Center%20Perspectives%206-26-12.pdf. [En anglais seulement]

311Cincotta, T. « Intelligence Fusion Centers: A De-Centralized National Intelligence Agency », Public Eye, hiver 2009/printemps 2010,10 pages, consulté le 19 juin 2013 sur le site suivant : http://www.publiceye.org/magazine/v24n4/intelligence-fusion-centers.html. [En anglais seulement]

31210 U.S. Code. Sections 331-335.

31310 U.S. Code. Sections 371-382.

314Même si la Loi ne mentionne que l’Armée et les Forces aériennes, elle s’applique aussi à la Marine et aux Marines en vertu des commandements et des mesures administratives d’autres lois.

315La garde côtière a été formée par la fusion de deux organismes civils : le Revenue Cutter Service et le Lifesaving Service. Bien qu’il ait été créé à des fins de maintien de l’ordre, le service de garde côtière avait déjà été utilisé dans le cadre des forces militaires des É.-U. lorsque la Posse Comitatus Act a été promulguée. Voir l’article 46 du statut 316 (1878), qui demande au secrétaire du Trésor de verser trois mois de salaire supplémentaires aux personnes qui se sont engagées dans le service militaire des É.-U. pendant la guerre avec le Mexique et qui indique que le service de la garde côtière est l’un des services admissibles. 316On trouve peu de commentaires ou de jurisprudence pour trancher la question relative à la couverture de la garde nationale, de la patrouille aérienne civile, des employés civils des Forces armées ou des membres réguliers des Forces armées qui ne sont pas en service. La Posse Comitatus Act est antérieure à la garde nationale en ce qui concerne le nom seulement, puisque la garde « est la milice moderne réservée uniquement aux États, selon article 1, section 8, dispositions 15 et 16 de la Constitution » et est devenue « une force organisée, pouvant s’assimiler aux forces armées régulières des É.-U. ». Voir Maryland v. United States, 381 US 41, 46 (1965).

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 172

317Feldkamp, J., Capf. « Maritime Domain Integration », NMIO Technical Bulletin (National Maritime Intelligence- Integration Office), Volume 3, été 2012, 16 pages, p. 6 et 7 (p. 6), consulté le 4 juillet 2013 sur le site suivant : http://nmio.ise.gov/docs/NMIO_QuarterlyVOL3.pdf. [En anglais seulement]

318Le MSSIS est un programme Internet non classifié qui offre un réseau bon marché pour l’échange d’information maritime sur les activités des navires et diverses autres caractéristiques utiles pour différentes questions, notamment l’amélioration du mouvement du commerce, la détection des anomalies dans le domaine maritime, la préparation à un ouragan et l’intervention en cas de crise (comme le tremblement de terre en Haïti).

319Hylton, H. « Fusion Centers: Giving Cops Too Much Information? » Time, 9 mars 2009, p. 3 (p. 1), consulté le 12 juin 2013 sur le site suivant : http://www.time.com/time/nation/article/0,8599,1883101,00.html. [En anglais seulement]

320Hylton, H. « Fusion Centers: Giving Cops Too Much Information? » Time, 9 mars 2009, p. 3 (p. 1), consulté le 12 juin 2013 sur le site suivant : http://www.time.com/time/nation/article/0,8599,1883101,00.html. [En anglais seulement]

321Hylton, H. « Fusion Centers: Giving Cops Too Much Information? » Time, 9 mars 2009, p. 3 (p. 2), consulté le 12 juin 2013 sur le site suivant : http://www.time.com/time/nation/article/0,8599,1883101,00.html. [En anglais seulement]

322Kime, P. « Maritime ‘Fusion’ Centers Expand Coast Guard Intelligence Capabilities », Navy League of the United States, mai 2004, 5 pages (p. 2), consulté le 12 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.navyleague.org/sea_power/may_04_16.php.

323Le personnel interagences du NMIO vient de 31 organismes fédéraux, notamment la Central Intelligence Agency (CIA), le Department of Homeland Security (DHS), le Department of the Navy (DN), le Department of State (State) et le Department of Justice (DOJ).

324Department of the Navy’s Information Technology Magazine. « Rear Admiral Samuel J. Cox », CHIPS Magazine, janvier-mars 2013, 6 pages, p. 1, consulté le 13 juin 2013 sur le site suivant : http://www.doncio.navy.mil/CHIPS/ArticleDetails.aspx?id=4350. [En anglais seulement]

325National Maritime Intelligence-Integration Office. National Office for Maritime Intelligence Integration Announces New Name to Better Reflect Mission, Press Release, 23 janvier 2012, consulté le 13 juin 2013 sur le site suivant : https://fas.org/irp/news/2012/01/nmio.pdf. [En anglais seulement]

326Newbill, R.R. III, Newbill, R.R. III, major. Intelligence Sharing, Fusion Centers, and Homeland Security, Graduate Research Paper, Submitted in partial fulfillment of the requirements for the degree of Master of Cyber Warfare, Air Force Institute of Technology, juin 2008, 54 pages, p. 47, consulté le 14 juin 2013 sur le site suivant : http://www.hsdl.org/?view&did=698221. [En anglais seulement]

327Le renseignement est une information à laquelle une valeur a été ajoutée grâce à l’analyse et il est recueilli en réponse aux besoins des décideurs. Sur le plan le plus générique, il y a deux types de renseignement : brut et fini. Le renseignement brut est celui qui n’a pas été contrôlé, vérifié et validé. Le renseignement fini, qui comprend l’information dont la crédibilité est inconnue, a été soumis à un processus d’analyse qui a abouti à des conclusions et à des décisions. Par opposition à la preuve, qui est généralement recueillie à l’appui d’une poursuite, le renseignement est recueilli dans le but d’informer les décideurs et les personnes chargées de prendre des mesures, notamment les autorités de la sécurité nationale, de l’application de la loi et de la sécurité publique. Bien que le renseignement puisse parfois être présenté dans les procédures judiciaires, il ne l’est généralement pas.

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 173

328Les lignes directrices du Centre de fusion définissent un centre de fusion comme « une initiative commune de deux organismes ou plus qui fournissent au centre des ressources, une expertise et des renseignements dans le but d’optimiser leur habileté de détection, de prévention, d’enquête et d’intervention dans le cas des activités criminelles et terroristes ». Global Justice Information Sharing Initiative. Fusion Center Guidelines: Developing and Sharing Information and Intelligence in a New Era, août 2006, consulté sur le site suivant : http://it.ojp.gov/documents/fusion_center_guidelines_law_enforcement.pdf, p. 2 [en anglais seulement]. Certains appliquent cette définition d’une façon générale afin d’inclure toute initiative multiterritoriale de lutte contre la criminalité ou d’intervention qui peut avoir recours au renseignement et/ou à l’information ainsi que les efforts communs relevant du gouvernement fédéral comme les Joint Terrorism Task Forces (JTTF) [équipes mixtes de lutte contre le terrorisme] dirigées par le FBI ou le High Intensity Drug Trafficking Area (HIDTA) [programme de lutte contre le trafic de stupéfiants dans les zones de trafic intense de stupéfiants]. Toutefois, les auteurs limitent leur exposé sur les centres de fusion à ces 40 entités et plus, principalement de l’État et de la région, créées pour améliorer l’habileté du territoire ou de la compétence à prévenir des menaces et des attaques perpétrées par l’homme, et les catastrophes naturelles; à les atténuer; et dans certains cas, à intervenir et à rétablir la situation.

329The White House. National Strategy for Information Sharing and Safeguarding, décembre 2012, 16 pages, consulté le 16 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.whitehouse.gov/sites/default/files/docs/2012sharingstrategy_1.pdf. [En anglais seulement]

330Thomas, G. « Collaboration in Space: The Silver Bullet for Global Maritime Awareness? » Canadian Naval Review, vol. 8, no 2, été 2012, 45 pages, p. 14 à 18 (p. 18), consulté le 9 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.navalreview.ca/wp-content/uploads/public/vol8num2/vol8num2art4.pdf. [En anglais seulement]

331Thomas, G. « Collaboration in Space: The Silver Bullet for Global Maritime Awareness? » Canadian Naval Review, vol. 8, no 2, été 2012, 45 pages, p. 14 à 18 (p. 14), consulté le 9 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.navalreview.ca/wp-content/uploads/public/vol8num2/vol8num2art4.pdf. [En anglais seulement]

332United States Department of Homeland Security. 2011 National Network of Fusion Centers Final Report, Washington, D.C., mai 2012, 75 pages, p. 43, consulté le 17 juin 2013 sur le site suivant : http://www.dhs.gov/sites/default/files/publications/2011-national-network-fusion-centers-final-report.pdf. [En anglais seulement]

333United States Department of Homeland Security. Implementing 9/11 Commission Recommendations: Progress Report 2011, Washington, D.C., 2011, 69 pages, p. 3, consulté le 26 juin 2013 sur le site suivant : http://www.dhs.gov/xlibrary/assets/implementing-9-11-commission-report-progress-2011.pdf. [En anglais seulement]

334United States Department of Homeland Security. Implementing 9/11 Commission Recommendations: Progress Report 2011, Washington, D.C., 2011, 69 pages, p. 3 à 6, consulté le 26 juin 2013 sur le site suivant : http://www.dhs.gov/xlibrary/assets/implementing-9-11-commission-report-progress-2011.pdf. [En anglais seulement]

335Le DHS continue de travailler en étroite collaboration avec les États pour assurer l’application de la REAL ID Act; un certain nombre d’États ont déjà fait des progrès pour respecter les exigences de la Loi. Le Driver’s License Security Grant Program (DLSGP) aide les États et les territoires à renforcer la sécurité des permis de conduire et des cartes d’identité émis par l’État afin de réduire les risques de fraude, d’améliorer la fiabilité et l’exactitude des pièces d’identité et de contrer le terrorisme. Le DHS a octroyé, grâce au DLSGP, 180 millions de dollars aux États et aux territoires depuis 2006 afin que ceux-ci modernisent leurs technologies de l’information et l’infrastructure des installations, améliorent la sécurité des documents, modernisent leur matériel et restructurent leurs pratiques commerciales. Grâce à ces améliorations, les États se conforment de plus en plus à de nombreux aspects de la REAL ID Act. Cité dans : United States Department of Homeland Security. Implementing 9/11 Commission Recommendations: Progress Report 2011, Washington, D.C., 2011, 69 pages, p. 55 à 66, consulté le 26 juin 2013

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 174

sur le site suivant : http://www.dhs.gov/xlibrary/assets/implementing-9-11-commission-report-progress-2011.pdf. [En anglais seulement]

336United States Department of Homeland Security Office of Inspector General. DHS’ Efforts to Coordinate and Enhance its Support and Information Sharing with Fusion Centers, OIG-12-10, Washington, D.C., novembre 2011, 54 pages, p. 1, consulté le 13 juin 2013 sur le site suivant : http://www.oig.dhs.gov/assets/Mgmt/OIG_12- 10_Nov11.pdf. [En anglais seulement]

337United States Department of Homeland Security Office of Inspector General. DHS’ Efforts to Coordinate and Enhance its Support and Information Sharing with Fusion Centers, OIG-12-10, Washington, D.C., novembre 2011, 54 pages, p. 1, consulté le 13 juin 2013 sur le site suivant : http://www.oig.dhs.gov/assets/Mgmt/OIG_12- 10_Nov11.pdf. [En anglais seulement]

338United States Government Accountability Office. Information Sharing: Agencies Could Better Coordinate to Reduce Overlap in Field-based Activities, Report to Congressional Requesters, GAO-13-471, Washington, D.C., avril 2013, 66 pages, p. 0, consulté le 10 juin 2013 sur le site suivant : http://www.gao.gov/assets/660/653527.pdf. [En anglais seulement]

339United States Government Accountability Office. Maritime Security: Coast Guard Needs to Improve Use and Management of Interagency Operations Centers, Report to Congressional Requesters, GAO-12-202, Washington, D.C., février 2012, 52 pages, p. 39, consulté le 10 juin 2013 sur le site suivant : http://www.gao.gov/assets/590/588476.pdf. [En anglais seulement]

340United States Government Accountability Office. Information Sharing: DHS Could Better Define How it Plans to Meet Its State and Local Mission and Improve Performance Accountability, Report to the Chairman, Committee on Homeland Security, House of Representatives, GAO-11-223, Washington, D.C., décembre 2010, 52 pages, p. 0, consulté le 17 juin 2013 sur le site suivant : http://www.gao.gov/new.items/d11223.pdf. [En anglais seulement]

341L’I&A fournit d’autres services : facilitation de l’accès des centres de fusion aux renseignements sensibles et classifiés et prestation de formation axée sur l’analyse et d’autres sujets aux autorités d’État et locales. 342United States Government Accountability Office. Information Sharing: DHS Could Better Define How it Plans to Meet Its State and Local Mission and Improve Performance Accountability, Report to the Chairman, Committee on Homeland Security, House of Representatives, GAO-11-223, Washington, D.C., décembre 2010, 52 pages, p. 24, consulté le 17 juin 2013 sur le site suivant : http://www.gao.gov/new.items/d11223.pdf. [En anglais seulement]

343United States Senate. Federal Support for and Involvement in State and Local Fusion Centers, Majority and Minority Staff Report, Committee on Homeland Security and Governmental Affairs, Permanent Subcommittee of Investigations, Washington, D.C., 3 octobre 2012, 153 pages, p. 2, consulté le 12 juin 2013 sur le site suivant : www.hsgac.senate.gov/download/?id=49139e81-1dd7-4788-a3bb .

344Barkley, H. « Australian Border Protection Command », NMIO Technical Bulletin (National Maritime Intelligence-Integration Office), volume 1, janvier 2012, 16 pages, p. 4 et 5 (p. 5), consulté le 30 mai 2013 sur le site suivant : http://nmio.ise.gov/docs/NMIO%20Quarterly.pdf. [En anglais seulement]

345Conseil de l’Union européenne. Council and the European Parliament reach a provisional agreement on the EUROSUR system, communiqué de presse, Bruxelles, 14 juin 2013, 2 pages, consulté le 22 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.consilium.europa.eu/uedocs/cms_data/docs/pressdata/en/jha/137471.pdf. [En anglais seulement]

346Office of the Auditor-General. « Effectiveness of Arrangements for Coordinating Civilian Maritime Patrols », Performance Audit Report, Wellington, N.-Z., avril 2010, 58 pages, p. 15, consulté le 4 juin 2013 sur le site suivant : http://www.oag.govt.nz/2010/maritime-patrols/docs/maritime-patrols.pdf. [En anglais seulement]

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347Palmer, N. Improving the UK Maritime Security and Maritime Domain Awareness, The IET Maritime Surveillance from Space Seminar, document PowerPoint, Ministry of Defence, 11 décembre 2012, 26 pages, p. 3.

348United States Joint Chiefs of Staff. Joint and National Intelligence Support to Military Operations, Joint Publication 2-01, Washington, D.C., 5 janvier 2012, 281 pages, p. A-1 et A-2, consulté le 31 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.fas.org/irp/doddir/dod/jp2_01.pdf. [En anglais seulement]

349Australian Quarantine & Inspection Service (AQIS) [service d’inspection et de mise en quarantaine d’Australie] : Quarantine Act, Export Control Act et Imported Food Control Act.

350Customs and Border Protection [service des douanes et de la protection des frontières] : Customs Act, Migration Act et Narcotics Act.

351Australian Fisheries Management Authority (AFMA) [autorité de gestion des pêches d’Australie] : Fisheries Administration Act et Fisheries Management Act.

352Australian Maritime Safety Authority (AMSA) [autorité australienne de la sécurité maritime] : Australian Maritime Safety Authority Act, Protection of the Sea (Powers of Intervention) Act et Protection of the Sea (Prevention of Pollution from Ships) Act.

353Australian Defence Force (ADF) [force de défense australienne] : Defence Act et Weapons of Mass Destruction (Prevention of Proliferation) Act.

354Parlement européen et Conseil de l’Union européenne. « RÈGLEMENT (UE) NO 1255/2011 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 30 novembre 2011 établissant un programme de soutien pour le développement d’une politique maritime intégrée », Journal officiel de l’Union européenne, 30 novembre 2011, 10 pages, consulté le 29 juillet 2013 sur le site suivant : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/?uri=CELEX:32011R1255. [Français : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=CELEX:32011R1255]

355New Zealand Defence Force (NZDF) [force de défense de la N.-Z.] : Defence Act.

356New Zealand Customs Service (NZCS) [service des douanes de la N.-Z.] : Arms Act; Aviation Crimes Act; Chemical Weapons (Prohibition) Act; Crimes Act; Criminal Proceeds (Recovery) Act; Customs and Excise Act; Dumping and Countervailing Duties Act; Food Act; Goods and Services Act; Immigration Act; Imports & Exports (Restrictions) Act; Maritime Security Act; Maritime Transport Act; Passport Act; Search and Surveillance Act; Tariff Act; Temporary Safeguard Authorities Act; Terrorism Suppression Act; Trade in Endangered Species Act; et United Nations Act (seules les principales lois sont énumérées).

357New Zealand Fisheries (NZF) [ministère des Pêches de la N.-Z.] : New Zealand Fisheries Act.

358Republic of Singapore Navy (RSN) [marine de la République de Singapour] : Singapore Armed Forces Act.

359Maritime and Port Authority of Singapore [autorité maritime et portuaire de Singapour] : Maritime and Port Authority of Singapore Act.

360Police Coast Guard [garde côtière de la police] : Police Force Act et Registration of Criminals Act.

361Maritime and Coastguard Agency (MCA) [agence maritime et de garde côtière] : Harbour, Docks and Piers Clauses Act; Coastguard Act; Harbours Act; Hovercraft Act; Protection of Wrecks Act; Dangerous Vessels Act; Protection of Military Remains Act; Pilotage Act; The Merchant Shipping Act; Aviation and Maritime Security Act;

LES CENTRES DE FUSION DANS LES PAYS SÉLECTIONNÉS SÉCURITÉ PUBLIQUE CANADA 176

Carriage of Goods by Sea Act; The Merchant Shipping and Maritime Security Act; Marine Safety Act; Railway & Transport Safety Act; et Merchant Shipping (Pollution) Act.

362Serious and Organized Crime Agency (SOCA) [agence des stratégies liées aux crimes graves et au crime organisé] : Serious Organised Crime and Police Act; Serious Crime Act; Proceeds of Crime Act; Extradition Act; Borders, Citizenship and Immigration Act; Customs and Excise Management Act; Freedom of Information Act; Human Rights Act; Police and Criminal Evidence Act; et Regulation of Investigatory Powers Act.

363United Kingdom Border Force (UKBF) [force frontalière du R.-U.] : Immigration Act, Asylum and Immigration Act et Nationality and Immigration Act.

364Ministry of Defence (MOD) [ministère de la Défense] : Armed Forces Act, Emergency Powers Act, Civil Contingencies Act et Late Payment of Commercial Debts (Interest) Act.

365Marine Management Organisation (MMO) [organisation pour la gestion maritime] : Marine and Coastal Access Act; Conservation of Seals Act; Wildlife and Countryside Act; Conservation of Habitats and Species Regulation et Offshore Marine Conservation (Natural Habitat) Regulations.

366United States Joint Chiefs of Staff. Joint and National Intelligence Support to Military Operations, Joint Publication 2-01, Washington, D.C., 5 janvier 2012, 281 pages, p. A-1 et A-2, consulté le 31 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.fas.org/irp/doddir/dod/jp2_01.pdf. [En anglais seulement]

367Australian Border Protection Command. Border Protection Command (About Us), site Web du BPC, mis à jour le 8 juillet 2011, consulté le 3 juillet 2013 à l’adresse suivante : http://www.bpc.gov.au/site/page5599.asp. [En anglais seulement]

368Parlement européen et Conseil de l’Union européenne. « RÈGLEMENT (UE) NO 1255/2011 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 30 novembre 2011 établissant un programme de soutien pour le développement d’une politique maritime intégrée », Journal officiel de l’Union européenne, 30 novembre 2011, 10 pages, consulté le 29 juillet 2013 sur le site suivant : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/?uri=CELEX%3A32011R1255. [Français : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=CELEX%3A32011R1255]

369Office of the Auditor-General. « Effectiveness of Arrangements for Coordinating Civilian Maritime Patrols », Performance Audit Report, Wellington, N.-Z., avril 2010, 58 pages, p. 16, consulté le 4 juin 2013 sur le site suivant : http://www.oag.govt.nz/2010/maritime-patrols/docs/maritime-patrols.pdf. [En anglais seulement]

370Lim, N., Capc. « The Information Fusion Centre – A Case for Information Sharing to Enforce Security in the Maritime Domain », Journal of the Singapore Armed Forces Supplement: Pointer, avril 2011, 50 pages, p. 3 à 11 (p. 6), consulté le 4 juin 2013 sur le site suivant : http://www.mindef.gov.sg/content/imindef/publications/pointer/supplements/IFC/_jcr_content/imindefPars/0006/file .res/MINDEF_Pointer%20IFC%20Supplement%20FINAL.pdf. [En anglais seulement]

371United Kingdom House of Commons. Future Maritime Surveillance: Government Response to the Committee’s Fifth Report of Session 2012-13, Defence Committee, Report HC827, 12 décembre 2012, 13 pages, p. 12, consulté le 11 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.publications.parliament.uk/pa/cm201213/cmselect/cmdfence/827/827.pdf. [En anglais seulement]

372U.S. Code. Public Law 108-458.

373Australian Border Protection Command. Guide to Australian Maritime Security Arrangements (GAMSA), Commonwealth of Australia, 2009, 188 pages, p. 94-95, consulté le 30 mai 2013 sur le site suivant : http://www.customs.gov.au/webdata/resources/files/GAMSA.pdf. [En anglais seulement]

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374Parlement européen et Conseil de l’Union européenne. « RÈGLEMENT (UE) NO 1255/2011 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 30 novembre 2011 établissant un programme de soutien pour le développement d’une politique maritime intégrée », Journal officiel de l’Union européenne, 30 novembre 2011, 10 pages, consulté le 29 juillet 2013 sur le site suivant : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/?uri=CELEX:32011R1255. [Français : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=CELEX:32011R1255]

375Office of the Auditor-General. « Effectiveness of Arrangements for Coordinating Civilian Maritime Patrols », Performance Audit Report, Wellington, N.-Z., avril 2010, 58 pages, p. 15, consulté le 4 juin 2013 sur le site suivant : http://www.oag.govt.nz/2010/maritime-patrols/docs/maritime-patrols.pdf. [En anglais seulement]

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377Palmer, N. Improving the UK Maritime Security and Maritime Domain Awareness, The IET Maritime Surveillance from Space Seminar, document PowerPoint, Ministry of Defence, 11 décembre 2012, 26 pages, p. 3.

378Parlement européen et Conseil de l’Union européenne. « RÈGLEMENT (UE) NO 1255/2011 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 30 novembre 2011 établissant un programme de soutien pour le développement d’une politique maritime intégrée », Journal officiel de l’Union européenne, 30 novembre 2011, 10 pages, consulté le 29 juillet 2013 sur le site suivant : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/?uri=CELEX:32011R1255. [Français : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=CELEX:32011R1255]

379Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne. Les droits fondamentaux aux frontières maritimes méridionales de l’Europe, 2013, 160 pages, p. 61-62, consulté le 26 juillet 2013 sur le site suivant : http://fra.europa.eu/sites/default/files/fundamental-rights-europes-southern-sea-borders-jul-13_en.pdf. [En anglais seulement]

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381Bateman, S. « Securing Australia’s Maritime Approaches », Security Challenges, vol. 3, no 3, août 2007, p. 109 à 129 (p. 116), consulté le 16 juillet 2013 sur le site suivant : http://www.securitychallenges.org.au/ArticlePDFs/vol3no3Bateman.pdf. [En anglais seulement]

382Commission des communautés européennes. Communication de la Commission au Parlement européen, au Comité économique et social européen et au Comité des régions — Sur la voie de l’intégration de la surveillance maritime : Un environnement commun de partage de l’information pour le domaine maritime de l’UE, COM (2009), Bruxelles, 15 octobre 2009, 14 pages, p. 3, consulté le 4 juillet 2013 sur le site suivant : http://eur- lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=COM:2009:0538:FIN:FR:PDF.

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