Bulletin Du Centre De Recherche Français À Jérusalem, 19 | 2008 [Online], Online Since 30 December 2008, Connection on 16 March 2020
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Bulletin du Centre de recherche français à Jérusalem 19 | 2008 Varia Electronic version URL: http://journals.openedition.org/bcrfj/5402 ISSN: 2075-5287 Publisher Centre de recherche français à Jérusalem Printed version Date of publication: 30 November 2008 Electronic reference Bulletin du Centre de recherche français à Jérusalem, 19 | 2008 [Online], Online since 30 December 2008, connection on 16 March 2020. URL : http://journals.openedition.org/bcrfj/5402 This text was automatically generated on 16 March 2020. © Bulletin du Centre de recherche français à Jérusalem 1 TABLE OF CONTENTS Éditorial Sophie Kessler-Mesguich Activités du Centre de recherche français à Jérusalem en 2008 Articles Deux nouvelles lèvres de Cassidae au PPNB Les découvertes de Beisamoun et Yiftahel Gaëlle Le Dosseur Hécatée d’Abdère et la « misanthropie » juive Katell Berthelot Prolégomènes à une histoire de la métallurgie du fer au Levant Sud Sylvain Bauvais André Blumel, un itinéraire sioniste à la croisée des chemins François Lafon À la recherche d’un temps perdu La (re)construction identitaire de la diaspora tcherkesse d’Israël Eleonore Merza Des « mouvements pacifistes » aux « mouvements anti-occupation » israéliens Matériau pour une réflexion sur les mobilisations contre l’occupation de 1967 à nos jours Karine Lamarche Entre exotisme et nostalgie Florentin : globalisation d’un quartier « authentique » Caroline Rozenholc English Translations Editorial Sophie Kessler-Mesguich Hecataeus of Abdera and Jewish ‘misanthropy’ Katell Berthelot In search of a lost time (Re) construction of identity in the Circassian diaspora in Israel Eleonore Merza Bulletin du Centre de recherche français à Jérusalem, 19 | 2008 2 Éditorial Sophie Kessler-Mesguich 1 Au moment de signer mon premier éditorial comme Directrice du CFRJ, je veux dire tout d’abord ma fierté et mon plaisir d’assumer cette fonction. Le Centre de recherche français à Jérusalem est aujourd’hui un lieu vivant où se conjuguent de façon harmonieuse, et dans une collaboration constante entre spécialistes français et israéliens, des recherches pluridisciplinaires touchant à des domaines variés en sciences humaines et sociales : archéologie, histoire, philosophie, linguistique, musicologie, anthropologie, sciences des religions, sciences politiques... Les ingénieurs, techniciens, chercheurs affectés, enseignants-chercheurs en délégation, boursiers doctorants et post-doctorants, constituent une équipe dynamique et performante avec laquelle j’ai eu grand plaisir à travailler depuis le mois de septembre 2008, et que je remercie pour la qualité du travail qu’ils accomplissent dans leurs domaines respectifs. Ma gratitude s’adresse également à mon prédécesseur, Pierre de Miroschedji : avec la rigueur, la ténacité et la sûreté de jugement que connaissent tous ceux qui travaillent avec lui, il a mis en place et amplement développé, pendant les quatre années de son mandat, un projet scientifique ambitieux pour le CRFJ, tout en lui assurant une intégration réussie dans le réseau des IFRE, Instituts français de recherche à l’étranger. 2 À Jérusalem, la présence française a un sens tout particulier. Elle s’enracine dans l’histoire. Par la complexité de son architecture administrative et diplomatique, elle exprime aussi les tensions qui déchirent une ville remarquable par la beauté de ses sites et la diversité de ses habitants. Je souhaite que ceux qui viendront travailler au CRFJ dans les années à venir puissent continuer à rendre compte de cette complexité, en particulier dans des domaines qui n’y ont pas encore été abordés : littérature comparée, cinéma, économie, sciences de l’éducation, sciences cognitives... 3 Je suis consciente qu’à l’heure où l’État doit restreindre son train de vie, le maintien d’un Centre comme le nôtre constitue pour nos tutelles, le CNRS et le MAEE, un effort important. Dans une conjoncture internationale difficile, il nous appartient de les convaincre qu’un tel effort est nécessaire. Essentielle au rayonnement de la France et de la langue française dans une région où elle est plus que jamais utile, l’aide apportée par nos tutelles permet de maintenir une coopération avec les chercheurs d’un pays où l’exigence scientifique est poussée au plus haut point. Les échanges avec nos collègues Bulletin du Centre de recherche français à Jérusalem, 19 | 2008 3 israéliens montrent l’importance de ce dialogue et son utilité ; je profite d’ailleurs de cette occasion pour remercier de leur accueil et leur soutien l’Ambassadeur de France en Israël, Monsieur Jean-Michel Casa, et le Conseiller de coopération et d’action culturelle, Monsieur Tobie Nathan – sans oublier les services du SCAC de Tel-Aviv. Le contexte actuel de restrictions budgétaires fait malheureusement peser de lourdes menaces sur les bourses destinées aux doctorants et post-doctorants ; cependant, j’attache une grande importance à notre mission de formation, et c’est pourquoi je m’emploierai dès cette année à trouver des sources extérieures de financement, par le biais de mécénats culturels. 4 Je m’attacherai aussi à ce que nos travaux soient encore mieux connus, tant des spécialistes que du grand public cultivé. Le développement de nos activités ouvertes atteste d’une forte demande en ce sens : les conférences mensuelles rencontrent toujours le même succès, et, depuis peu, l’ouverture d’un cours sur l’histoire d’Israël (huit séances de trois heures) a amené au Centre un nouveau public, intéressé et assidu. D’autres cours – sur l’islam, sur l’histoire de la langue hébraïque entre autres – sont prévus pour les mois à venir. Nous continuons également à organiser des séminaires, qui permettent aux chercheurs de faire le point sur leurs travaux et d’assurer avec leurs partenaires israéliens la réflexion collective nécessaire au travail scientifique. Ces séminaires débouchent en général sur des ateliers ou des colloques : pour 2009, cinq colloques et ateliers seront organisés au CRFJ, en coopération avec des universités et des institutions de recherche israéliennes. 5 Concernant nos publications, rappelons que quatre volumes ont paru en 2008, chez CNRS Éditions, dans une nouvelle maquette. Il s’agit des deux tomes de l’ouvrage de D. Trimbur et R. Aaronsohn (De Bonaparte à Balfour, la France, l’Europe occidentale et la Palestine, 1799-1917, republication de l’édition de 2001, et De Balfour à Ben Gourion, les puissances européennes et la Palestine, 1917-1948); de la monographie consacrée par J- M. Joubert à Yeshayahou Leibowitz (Leibowitz, une pensée de la religion) ; enfin, de l’ouvrage dirigé par F. Ouzan et D. Michman (De la mémoire de la Shoah dans le monde juif). D’autres publications sont prévues pour 2009, tant chez CNRS Éditions que chez de Boccard, dans une toute nouvelle collection intitulée « Archéologie et sciences de l’Antiquité : mémoires et travaux ». 6 Enfin, nous continuons à publier en ligne notre Bulletin annuel et bilingue, qui reflète la variété des travaux des chercheurs affectés ou associés au CRFJ, ainsi que des boursiers. Il est mis en ligne par Marjolaine Barazani, que je remercie pour sa contribution à la valorisation de la recherche accomplie au CRFJ. Vous trouverez par ailleurs des informations détaillées sur les chercheurs, les activités et les publications du Centre en consultant notre site web (http://www.crfj.org). 7 Rigueur scientifique, ouverture, et rayonnement de notre Centre : telles sont les objectifs auxquels je consacrerai tous mes efforts pendant toute la durée de mon séjour à Jérusalem. Bulletin du Centre de recherche français à Jérusalem, 19 | 2008 4 AUTEUR SOPHIE KESSLER-MESGUICH Directrice du Centre de recherche français à Jérusalem Bulletin du Centre de recherche français à Jérusalem, 19 | 2008 5 Activités du Centre de recherche français à Jérusalem en 2008 Tables rondes, ateliers, colloques, séminaires « Borders and Mobility: Reappraising power mechanisms in the Israeli-Palestinian space » Au cours de l’année universitaire 2007-2008, le CRFJ a mis en place un séminaire de recherches intitulé « Mobility and borders, reappraising power mechanisms in the israeli- palestinian spaces ». Ce séminaire a été organisé par Cédric Parizot, anthropologue, chargé de recherche au CNRS, affecté au CRFJ, en collaboration avec quatre universitaires israéliens : Lev Grinberg, Professeur de sociologie, Directeur du Hubert Humphrey Center for Public Affairs, Université Ben Gourion du Néguev ; Adriana Kemp, Professeure de sociologie, Département de Sociologie et d’Anthropologie, Université de Tel Aviv et Institut Van Leer, Jerusalem ; Eyal Ben Ari, Professeur d’Anthropologie à l’Université Hébraïque de Jérusalem ; Jackie Feldman, Maître de conférence en Anthropologie, Département de Sociologie et d’Anthropologie, Université Ben Gourion. L’objectif était de réunir des chercheurs français et israéliens pour développer des recherches sur les dispositifs de pouvoir qui se développent le long des limites et des frontières qui fragmentent l’espace israélo-palestinien. Trois rencontres ont eu lieu les 22-23 novembre 2007, le 18 janvier 2008 et le 13 juin 2008. À la suite des discussions et des réflexions élaborées dans ces séminaires, Cédric Parizot a élaboré un projet de recherche intitulé « Le conflit israélo-palestinien sous l’angle des relations transfrontalières ». Ce projet a reçu, depuis septembre 2008, le soutien du Réseau d’excellence européen Ramses². Réunissant cette fois des chercheurs français, israéliens et aussi palestiniens, ce groupe de travail s’est déjà retrouvé pour participer à un colloque en France,